- Speaker #0
Flamme des années 80.
- Speaker #1
Le podcast qui allume la femme.
- Speaker #0
Bonjour, on est très contentes de vous avoir avec nous aujourd'hui, donc pour parler toujours de bien-être, et on a la chance de recevoir Maya et Sylvaine. Est-ce que vous voulez vous présenter les filles ?
- Speaker #2
Bonsoir. Je suis Sylvaine, je suis praticienne certifiée en neurotraining. Je me suis également formée à toute la dynamique et... la mécanique de l'épigénétique qui me fascine, qui est la plus belle révolution de ces dernières années. J'ai d'abord été fascinée par l'outil de lecture du corps par lequel passe le neurotraining. Mais je reconnais qu'aujourd'hui, cette révolution de l'épigénétique me motive davantage. En tout cas, je m'en sers dans mon protocole en neurotraining aujourd'hui.
- Speaker #0
Très intéressant.
- Speaker #1
On a hâte d'en savoir plus.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #0
Et toi, Maya,
- Speaker #3
du coup ? Alors moi je suis Mayalo, donc ça fait plus de 25 ans que je travaille dans la beauté, dans la mode. En fait je maquille les mannequins, les célébrités pour leurs événements. Et en parallèle j'ai toujours développé l'énergie. Donc ma philosophie c'est réunir la beauté et l'énergie, donc la beauté énergétique. Donc de pouvoir offrir une nouvelle façon de faire rayonner cette énergie. Donc moi je suis passionnée du subtil, de tout ce qu'on me voit. pas, mais que l'on ressent et qui nous font briller, qui nous font être heureux, parce que je pense qu'aujourd'hui, ce qui nous rend beaux et belles, c'est l'amour, c'est la vibration universelle et ça, c'est important de pouvoir le partager. De par mon activité dans le maquillage et aussi ma marque, parce que j'ai fondé une marque il y a quelques années qui s'appelle Sentara Holistic, j'essaye de donner les outils au quotidien. Pour pouvoir développer ça, c'est peut-être une petite clé, des petits outils au quotidien pour retrouver tes rituels. Peut-être des rituels qui nous font du bien, qui nous rendent plus sûrs de soi et plus aimants avec soi-même et les autres.
- Speaker #0
Et comment vous en êtes venue à ces parcours-là ? Parce que c'est vrai que ce n'est pas forcément immédiat, évident. Même si ça fait 25 ans, je m'imagine que ça a vachement évolué pour toi, Maya, depuis le début. Il y a eu pas mal d'étapes,
- Speaker #3
j'imagine. Oui, énormément, puisqu'il y a toujours des doutes. Surtout dans le domaine du bien-être, ça n'a toujours pas été facile. Depuis ces dernières années, avec tout ce qui s'est passé, la pandémie, on a vu beaucoup de personnes qui ont commencé à s'intéresser à d'autres façons de voir la santé, le bien-être, la beauté. Donc c'est vrai que ça a été une porte ouverte pour nous, pour pouvoir développer plus de moyens et communiquer avec les personnes. mais écoute c'était Pour moi, c'est une passion de toute ma vie. C'est la façon dont j'ai grandi aussi, parce que je pense que tous les thérapeutes, quelque part, ont eu des blessures. Ce sont tous des personnes qui ont besoin de guérir des choses, qui ont besoin aussi de partager, parce qu'en fait, tu transformes. Tu transformes ta douleur, tu transformes tous les événements qui t'ont abîmée ou qui t'ont évolué. Et de ça, tu as envie de le partager après. Et c'est comme ça que peut-être tu te formes aussi, ou ça. Et c'est magique, je trouve que c'est beau.
- Speaker #2
Mais tu m'ôtes les mots de la bouche. Moi, c'est effectivement à la suite de drames d'une extrême violence que d'abord j'ai entamé un travail de deuil. Et en parallèle, un travail de développement personnel qui m'ont conduite assez, presque intuitivement à me former. en neurotraining, à faire quelque chose de ces blessures. Et puis, je crois que pour comprendre les névroses de ces patients, il faut comprendre d'abord les siennes. Donc, j'ai voulu faire quelque chose de mes névroses, de mes douleurs, de mon deuil. Et c'est comme ça que je suis... Moi, c'était une reconversion. Mais quelque part, j'ai toujours été thérapeute. Dans ma carrière dans la communication, autrefois, j'avais un patron qui ne cessait de me dire « Mais ce n'est pas possible, tu as une connaissance de l'humain qui est absolument... » incroyable faisant quelque chose et je n'en avais pas encore conscience. Il a fallu, alors j'étais déjà passée par mes drames, mais ce n'était pas encore venu dans ma conscience élaborée que j'étais faite pour accompagner l'autre et que j'étais faite pour comprendre ces névroses et j'avais tellement compris que dans mes errances, dans ma quête personnelle, que la généalogie était riche d'enseignements. Moi, j'étais partie sur ma généalogie pour comprendre pourquoi j'avais vécu ça. Qu'est-ce qui a fait que c'était arrivé à moi ? C'est-à-dire, je n'ai jamais cru au facteur « pas de chance, oh là là, Sylvade, elle n'a pas de chance, elle a vécu ses drames, etc. » Non, ça m'est arrivé à moi, j'y suis allée avec toute ma dynamique, avec toute ma responsabilité. Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé dans mon histoire pour que ça m'arrive à moi ? Donc en fait, la généalogie est effectivement très riche d'enseignements, et c'est ce qu'on va chercher avec les patients. Qu'est-ce qui s'est passé dans l'arbre ? Comprendre de quoi on a hérité.
- Speaker #0
Et tu penses qu'une fois qu'on a compris, on peut vraiment faire quelque chose ? Alors,
- Speaker #2
comprendre ne suffit pas. Ok, on a compris, so what ? L'idée, c'est d'aller mieux. Donc non, comprendre ne suffit pas. Mais c'est important de savoir de quoi on a hérité. Parce qu'il y a une vraie logique comportementale. Moi, je pense qu'il y a eu personnellement une logique à ce que je sois allée dans ces situations-là. Et que c'est généré ces drames. Après, là, on rentre dans une dynamique un peu invisible. mais... On a peut-être des missions de vie et je devais passer par là et il n'y a pas de hasard. Il n'y a pas de hasard et pas de chambre.
- Speaker #1
Quand tu dis, pour resituer, puisque je pense qu'on l'entend toutes comme ça, quand tu dis aller dans ces situations-là, ce n'est pas y aller de façon kamikaze, c'est y aller de façon apprentissage. On est d'accord ?
- Speaker #2
De façon inconsciente.
- Speaker #1
Oui, de façon inconsciente, mais parce qu'il y a un apprentissage derrière. Ce n'est pas se fourrer dans des mauvaises situations.
- Speaker #2
C'est ça que je veux dire. Dans des mauvaises situations, c'est que tant qu'on n'a pas compris finalement d'où on vient, tant qu'on n'a pas réglé ces mots, l'histoire va se répéter. Elle est engrammée dans nos cellules et l'histoire va inlassablement se répéter, parfois jusqu'au point qu'un symptôme sorte, cette espèce de langage non-verbal qui vient te bousculer, qui est un feu vert et qui vient te dire « ça, c'est le contexte dans lequel tu dois progresser et tu dois te remettre en question » . Et tant qu'on ne fait pas ce travail-là, les situations… Moi, j'ai plein de patients qui viennent me voir parce qu'ils répètent inlassablement, immanquablement, résolument les mêmes situations. Et leur cerveau émotionnel n'a toujours... Ils n'ont pas fait le travail pour que... Parce que l'important, c'est que le cerveau émotionnel comprenne le message et comprenne les choses. La conscience élaborée, la personne sait très bien qu'elle répète, elle en a marre, elle n'a pas de bol. Non, moi, j'essaye de leur dire avec toute l'empathie que j'ai et puis tout le professionnalisme que j'ai que non, ce n'est pas une question de pas de bol. Tant que tu n'as pas compris, tu y retourneras parce que le cerveau a besoin de justifier ses craintes. Donc, En admettant que dans ton histoire familiale, on t'a transmis sans ouvrir un livre et te dire « ma fille, mon fils, les hommes sont tous des prédateurs » , non, on peut transmettre des choses dans l'invisible, dans l'implicite. Mais tant que cette croyance n'est pas éradiquée, je donne cet exemple-là qui est hyper parlant parce que j'ai quand même beaucoup de femmes qui viennent me voir parce qu'elles n'arrivent pas à rencontrer quelqu'un, elles aimeraient rencontrer quelqu'un. Mais finalement, peut-être que de rencontrer personne les préserve du stress incommensurable de tomber sur le fameux prédateur parce qu'il a été transmis de génération en génération dans l'invisible que l'homme est un prédateur, un cassos, tout ce que tu veux. Donc, elle va inlassablement soit, honnêtement, le cerveau, lui, il cherche des solutions winner de survie. Si le stress est de tomber sur un homme prédateur, soit j'attire à moi ce qui permet de justifier mes craintes. Donc, je vais tomber sur le fameux prédateur pour prouver à mon cerveau que j'avais bien raison, blablabla. Soit au contraire, alors la solution, mais alors c'est le podium, je vais rester seule. Parce que finalement, en étant seule, je suis certaine, absolument certaine de ne pas tomber sur un prédateur. C'est comme ça que ça passe. C'est presque mathématique, en fait. Moi, j'aime bien dire que c'est des mathématiques en fonction de ce qui a été vécu, en fonction de ce qui a été transmis. Il y a une logique de carence, il y a une logique comportementale. et qui empêche la personne d'atteindre ses objectifs.
- Speaker #0
Et par exemple, si on vient de voir pour cette problématique-là,
- Speaker #2
tu penses qu'en combien de séances tu peux résoudre ce problème ? Je ne suis pas une faiseuse de miracles, je ne suis pas une médecinienne. Il n'y a pas d'obligation de résultat. Ce sont des professions, ce sont des métiers dans lesquels il n'y a pas d'obligation de résultat parce que d'abord, la guérison, entre guillemets, elle appartient aux patients. C'est un travail d'équipe. Mais la guérison à la partie aux patients, il y a des patients qui ont des résistances, il y a des personnes qui pourtant viennent avec leur conscience élaborée, voilà, je veux m'en sortir, mais en fait, au fond d'eux, ils ne veulent pas s'en sortir. Bon, ça, c'est un autre sujet. Donc oui, en combien de séances ? C'est des disciplines qui sont très brèves. Franchement, en trois ou cinq séances, enfin moi, j'ai des protocoles de trois ou cinq séances, on peut lever des peurs. On ne peut pas faire de miracle, mais on peut lever des peurs. La peur du prédateur. La peur des araignées, la peur des avions, la peur de s'engager, toutes ces peurs diverses et variées qui sont totalement construites. Oui, on peut les lever.
- Speaker #0
C'était intéressant d'avoir un ordre d'idée. Après, on le dit souvent dans le podcast pour nos auditeurs, c'était un peu une blague entre guillemets, parce qu'on sait que ça prend du temps et que toute thérapie et tout travail, il n'y a pas de baguette magique et c'est important de le replier.
- Speaker #2
Il n'y a pas de baguette magique, mais aujourd'hui, toutes ces disciplines qui participent d'un phénomène de mode malgré tout, sont des disciplines Bref, ces disciplines holistiques sont des disciplines brèves très souvent. Donc, on ne part pas pour dix ans sur un divan. Et d'ailleurs, ça n'a rien à voir avec cette forme-là de thérapie, mais on ne part pas pour dix ans.
- Speaker #0
Et puis souvent, elles peuvent être complémentaires.
- Speaker #2
Complètement. Moi, j'ai beaucoup de patients qui font des psychanalyses en parallèle ou des psychothérapies. Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Qui peuvent aller voir Maya pour des moments de détente. Exactement.
- Speaker #3
Et que j'envoie. C'est très juste. Moi, je trouve aussi que ce sont des thérapies ou des moments de détente qui doivent rester assez brefs parce que tu donnes une clé. Et après, ton patient, la personne qui vient te voir, elle va trouver la solution. En général, l'ennemi numéro un, c'est toujours soi-même.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #3
Et de venir, de répéter des choses, tu vas conforter la personne qui vient te voir dans son problème. Et en fait, finalement, de faire durer toutes ces séances, parfois, ça peut faire l'effet contraire. Et je pense que donner les clés, pousser la personne à aller vers ce qui est bon pour elle, ce qui lui fait du bien, ça, c'est... Voilà, ça va faire tout le travail. C'est la personne qui va se... Pas s'auto-guérir, mais venir comprendre les mécanismes qu'elle a enclenchés et ce qu'elle a besoin de travailler.
- Speaker #0
Et puis, de toute façon, je pense que des fois, il y a aussi quelque chose comme un timing. C'est-à-dire que même si des fois, on ne peut pas brûler les étapes et que si on veut régler ce problème à un moment T, ce n'est peut-être pas ce moment-là et ce sera peut-être le moment d'après parce que ça a été décidé comme ça. Mais même en faisant le travail, encore une fois, c'est des portes qui s'ouvrent, qui peuvent peut-être... on jeterait sur une autre problématique. Mais c'est ça qui est intéressant, c'est que c'est ouvert et que ça permet justement de se sentir mieux. Et qu'on ne peut pas forcément décider de tout non plus. En tout cas, moi, c'est ma croyance. Je ne sais pas ce que vous en pensez, je le partage avec des expertes.
- Speaker #2
Je pense qu'on a très peu de libre-arbitre à partir du moment où effectivement, on n'est pas déconditionné de son histoire familiale. On a très, très peu de libre-arbitre. La conscience élaborée permet, en fait, très peu de choses. C'est toute la partie immergée de l'iceberg qui nous gouverne.
- Speaker #0
Ça, c'est super intéressant.
- Speaker #2
Ça fait flipper, mais soit on a le courage d'affronter ces démons et on y va, ce qui permet de trouver la notion du choix. Soit on n'y va pas et on est conditionnés, parce qu'on est tous, tous, tous viscéralement conditionnés.
- Speaker #0
Et puis, même en allant plus loin, je pense que même quand on décide d'y aller et qu'on fait le choix de vraiment être courageux et d'aller dans le travail, ça peut prendre du temps aussi. Et ce n'est pas quelque chose qui est immédiat, ça peut prendre du temps. ça peut prendre aussi plusieurs personnes, plusieurs techniques pour, ça dépend des problèmes, mais c'est vrai que c'est important de le préciser,
- Speaker #3
je pense. T'as dit le conditionnement. Oui. En fait, ce qui est super intéressant, c'est qu'on se conditionne tous, c'est-à-dire que familialement, on ne fait jamais les choses réellement pour soi, mais on le fait pour les autres, pour sa famille. Et en fait, ce qui est important dans la vie, c'est d'arriver à se reconnecter à soi, à ses vrais besoins, à quoi on aspire. comme tu disais tout à l'heure, c'est quoi ma mission de vie quelque part ?
- Speaker #2
Et de répondre, de se répondre à soi-même, c'est-à-dire de ne pas faire en fonction, tu regardes l'autre, ce que l'autre attend, etc. bien sûr.
- Speaker #3
C'est-à-dire que je le fais pour moi, pas pour les autres. On veut toujours faire les choses pour les autres ou pour la vision des autres, dans un prisme. On a chacun notre prisme différent. Alors quand tu te dis, ok, je le fais pour faire du bien aux autres, mais quelque part, ce n'est pas d'être égoïste, mais c'est un peu centré.
- Speaker #2
C'est très mal vu, malheureusement, en France, de faire pour soi. Ou même en Occident, plus généralement. Tout de suite, ça donne une dimension de narcissisme. Or, c'est faux. Il faut s'aimer. Il faut penser d'abord à soi. Il faut même s'adorer. Moi, je dis, il faut s'adorer. Moi, je m'adore. Je le dis à vos auditeurs. Je m'adore et je m'aime. Et c'est vrai que c'est le début d'une histoire d'amour avec la vie. Donc, si on ne passe pas d'abord par soi... Je ne vois pas comment on peut aller vers l'autre ou aider l'autre.
- Speaker #1
Complètement. Et justement, toi, tu proposes justement des soins pour se reconnecter à soi et pour revenir à soi aussi. Parce que c'est ça, la marque holistique, c'est de pouvoir prendre soin de soi pour se retrouver bien avec soi.
- Speaker #3
Oui, revenir à l'essentiel, revenir aux choses qui sont simples, se faire du bien, savoir qu'est-ce qu'on aime et juger de ce qui est bon pour soi. Ça peut passer par un rituel de massage, se reconnecter avec sa peau, avec les sensations. Parce que parfois, on va se faire masser, mais sincèrement, il y a des personnes qui ne se touchent jamais, qui ne touchent pas sa peau, qui ne se massent pas. Donc, se reconnecter avec ses propres sensations. Déjà, un rituel de massage, c'est magnifique. On va aller devant le miroir et on va se regarder. Et avoir plein de compassion, d'amour pour soi-même, ça aussi, c'est magnifique. Et de toute manière... On n'a pas le choix. On est sur cette terre. C'est une mission et il faut s'aimer. Parce que sinon, le combat est trop difficile.
- Speaker #2
J'adore.
- Speaker #3
Donc,
- Speaker #2
c'est tellement beau et tellement vrai.
- Speaker #3
Il faut aller de l'avant.
- Speaker #2
Il ne faut pas avoir envie de s'aimer. Personne aussi, pardon Maya, mais ça va complètement dans le sens que tu dis, il y a deux choses. Il y a aussi des personnes, pour parler du conditionnement, qui ont grandi dans la pudeur, qui viennent d'une histoire familiale où on ne montre pas. C'est-à-dire qu'on cache même sa joie. Et on ne montre bien sûr pas sa tristesse. Donc c'est très compliqué. d'accéder à ce dont tu parles quand on vient d'un tel conditionnement.
- Speaker #0
Est-ce que vous pensez,
- Speaker #2
parce que,
- Speaker #0
si je peux me permettre, comme vous avez presque 50 ans... Moi,
- Speaker #2
je l'ai dépassé !
- Speaker #0
Vous avez une cinquantaine d'années et Maïa ne les a pas encore !
- Speaker #3
On est en tribu !
- Speaker #0
Non, mais ce que je veux dire, c'est que est-ce que c'est plus facile d'être une femme à 50 ans que si elle était à 20, 30, 40 ? Comment ça a évolué ? Parce que j'ai l'impression que c'est des discours très sages. et qu'il y a une maturité qu'on entend derrière et qui est hyper agréable à entendre. En plus, ça peut être des modèles vraiment hyper inspirants, même si on n'est pas non plus beaucoup plus jeunes que vous. Mais ça fait plaisir, en fait. Comment vous pourriez nous dire le petit chemin ?
- Speaker #3
Alors, bizarrement, c'est vrai qu'il y a encore des conditionnements sur l'âge. À chaque fois, on dit « Ah, t'as un an de plus » , etc. Ça met une certaine pression. Moi, j'ai eu la chance d'évoluer dans un milieu où tous les âges étaient mélangés. Dans la mode, il y a des mannequins très très jeunes. Et puis, il y a des stylistes beaucoup plus vieux, des photographes. On est tous vraiment mélangés. Et ça fait un cocktail assez joyeux. Et sincèrement, on ne parle pas vraiment d'âge. Donc, moi, j'ai assez évolué. J'ai été chanceuse de, finalement, ne pas faire trop attention et de ne pas dire, voilà, j'ai un an de plus. Mon Dieu, une ride de plus, etc. Donc, j'ai essayé de ne pas me mettre cette pression en plus. Mais c'est vrai que ce n'est pas facile. Mais en même temps, je trouve que là, plus on grandit, plus on est bien, plus on sait ce qu'on veut, ce qu'on aime. Et finalement, quelque part, je préfère la femme de 50 ans à la femme de 18 ans que j'étais.
- Speaker #2
Moi, j'ai évidemment été concernée par cette cinquantaine qui approchait et que j'ai donc bien dépassée. Et finalement, de réaliser que c'était un âge extraordinaire. Et alors, est-ce que c'est plus facile qu'à 20, qu'à 30, qu'à 40 ? Non, par rapport au drame que j'évoquais. au début du podcast, bien sûr que mon contexte de vie aujourd'hui est beaucoup plus fluide, parce que c'est ça, c'est... Moi, je dis toujours à mes patients, quand vous ressentirez que c'est fluide, c'est que vous êtes guéris. La fluidité, c'est vraiment le témoin de progrès. Et cette fluidité, je ne l'ai pas... Alors, je l'ai ressentie à 20 ans, je l'ai ressentie à 30, mais par exemple, à 35-40, où j'ai vécu un des drames, je n'étais pas là-dedans. Donc, forcément, aujourd'hui, que la vie est beaucoup plus fluide, que je me suis reconstruite, que j'ai travaillé, que... que je suis une soignante, oui, je trouve que c'est un âge très jeune. Et puis la femme de 50 ans aujourd'hui, c'est la femme, c'est les 40 ans de nos mamans. C'est un âge, vraiment, je le dis à toutes les auditrices, c'est un âge qui est kiffant, qui est extraordinaire. J'encourage tout le monde à faire une fête géniale parce qu'il faut se célébrer. Et là aussi, c'est un symptôme que je retrouve en patientèle, des gens qui ne se célèbrent pas, qui ne fêtent pas leur anniversaire. Il n'y a pas de jugement dans ce que je dis. Mais on doit fêter son anniversaire. C'est notre venue au monde. On doit célébrer ça. Donc, c'est ni plus facile, ni plus difficile. Ça ne se pose pas en ces termes-là. Évidemment, ça dépend encore des contextes. On peut se sentir très jeune à 50 et vieux avant, etc. Mais malgré tout, aujourd'hui, on a les moyens de vieillir physiquement bien, d'être belle à 50 ans. Donc, c'est vraiment génial cet âge-là.
- Speaker #0
Oui, puis il y a une forme de sagesse qui s'est instaurée, qui est de ressources, en fait. On sait plus où sont nos ressources, on se connaît mieux.
- Speaker #2
Évidemment. Il faut quand même qu'il y ait un petit bonus. Quand même. Parce que bon, appelons un chat un chat. Bien sûr qu'on vieillit, mais en même temps qu'on vieillit et qu'on approche cette heure fatidique, on gagne aussi en grandeur d'esprit.
- Speaker #0
Moi, je trouve qu'il y a des femmes qui sont extrêmement belles à 50 ans et qui étaient peut-être plus belles à 50 ans que ce qu'elles l'étaient. Je trouve qu'il y a quelque chose qui se dégage. On vous emploie de travail.
- Speaker #3
C'est indéniable. On va vieillir, mais on a le choix de se trouver belle et de faire en sorte de rester belle selon sa vision.
- Speaker #1
En tout cas, vous êtes magnifiques. Vous aurez les photos sur notre fil et vraiment, en allant sur les Instagram, mais vraiment...
- Speaker #2
On n'est pas trop mal.
- Speaker #1
Ah ouais, non. Ah ouais, vous êtes sublimes. Ça fait... Ça donne envie de...
- Speaker #3
La joie, c'est une bonne recette.
- Speaker #0
Ouais. Ah bon, ben, je suis pas bien vieille.
- Speaker #2
C'est vrai que ça transpire. Le corps a tellement l'expression des mots et des émotions. Regardez les emojis. C'est ça. Donc, la joie, elle... Elle fait quelque chose sur l'usage. Et donc justement,
- Speaker #0
en parlant du visage, qu'est-ce que tu nous conseillerais comme rituel ? Qu'est-ce que tu as comme ustensile ?
- Speaker #3
J'en ai tellement, c'est-à-dire que j'adore la médecine chinoise traditionnelle. Il y a des objets magnifiques comme les guachas. Je ne sais pas si vous connaissez un petit peu, si vous avez déjà pratiqué. Alors les guachas, ce sont des pierres qui sont taillées avec des formes particulières pour épouser le visage et pouvoir le masser. C'est un petit peu comme une face gym, une gym faciale, un peu comme aussi le yoga du visage. Mais là, on va appliquer les pierres qui ont des particularités pour le visage et aussi leurs formes qui vont venir remodeler et épouser toutes les formes. Donc, c'est assez incroyable l'effet. On y croit ou on n'y croit pas, mais sincèrement, quand on l'utilise régulièrement, on voit les bénéfices.
- Speaker #0
Et ça peut jouer sur les rides qui sont sur le visage ?
- Speaker #3
Ça remodèle, donc on voit tout de suite le contour du visage, les pommettes, tout se redessine, se remodèle. Évidemment, c'est surtout aussi sur le drainage lymphatique, parce qu'on en fait souvent sur le corps, on se masse le corps, mais le visage, on l'oublie, on le maquille, on le camoufle. Alors ça, c'est toujours quelque chose aussi qui m'a un petit peu frustrée dans le maquillage. Toutes mes années de make-up artistes, toutes les personnes veulent se cacher, se transformer, ressembler à quelqu'un d'autre. Alors qu'on a tous une beauté unique, qu'on est tous uniques. Et c'est merveilleux justement d'aller chercher ton plein fort et de le mettre en avant au lieu de le cacher. Et c'est ça, moi, que j'essaye de transmettre aujourd'hui. C'est juste, n'essaye pas de cacher, mais essaye de magnifier quelque chose qui est ton atout. Et ça, c'est aussi d'aller le chercher, donc de mieux se connaître. Donc voilà, on va aller voir si c'est tes yeux, ton regard, ta bouche. Tu viens de remettre une couleur qui... Et gailler et attirer l'attention sur cette chose magnifique dans ton visage.
- Speaker #0
Et ça, on peut venir te voir pour que tu nous expliques ce que c'est ?
- Speaker #3
Oui, on peut, on peut. Donc,
- Speaker #0
tu es au bon marché, c'est ça ?
- Speaker #3
Alors, moi, je suis au bon marché. Ma marque est au bon marché. Je viens souvent faire des masterclass. Et je fais aussi des photos de Laura.
- Speaker #0
Ça,
- Speaker #3
ça a l'air génial. Donc, en fait, je prends en photo les énergies du moment présent. En général, nos énergies, elles évoluent selon le temps, selon ce que nous activons. Et donc, des couleurs vont venir apparaître. Et ces couleurs-là, elles vont parler de ce que tu vis en ce moment. Donc, il peut y avoir des rouges, des oranges, des bleus. Et toutes ces couleurs ont des significations bien précises. En général, je fais des lectures.
- Speaker #0
Et par exemple, juste un exemple par rapport aux couleurs.
- Speaker #3
Je suis très attachée aux couleurs. C'est vrai.
- Speaker #1
Elle est monomaniaque de la couleur.
- Speaker #0
Mais ça m'intéresse, je pense que les gens comme moi,
- Speaker #2
ils ont envie de savoir les couleurs.
- Speaker #3
Si tu prends toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, si tu vas dans les rouges, dans les oranges, ce sont des énergies très terrestres, de feu, de la passion, du dynamisme. Dès que tu vas commencer à passer au jaune, c'est le rayonnement. Je ne sais pas si vous connaissez un petit peu le principe des chakras, des énergies. C'est totalement relié à ce concept-là. Donc, rouge, c'est la racine. Donc, tu viens t'enraciner, il y a une énergie assez forte. Le orange, c'est la créativité, c'est ce que tu dégages, c'est le développement personnel. Le jaune, c'est ce rayonnement que tu vas donner aux autres. Il y a aussi un côté très intellectuel où tu peux réfléchir énormément. Quand tu as une aura bleue, très bleue, tu es aussi dans la communication. Tu vas beaucoup partager. et tu as besoin aussi de parler avec... de la fluidité, le violet, tu commences à monter dans les strates et là, tu as plus de communication avec une personne très créative qui a besoin de communiquer, de recevoir des messages. Et j'ai oublié une couleur hyper importante, le turquoise, qui est aussi une couleur de moment présent, où tu vas venir relâcher. C'est très beau, ça parle énormément. Toutes les couleurs parlent. Alors, des personnes peuvent avoir des auras très mélangées. plein de couleurs. Ça, c'est bien. Un peu comme un rainbow. Oui, c'est magnifique. Il n'y a pas de bien ou de pas bien. Tout est beau dans les couleurs.
- Speaker #2
Est-ce que tu vois l'équilibre aussi ? Oui.
- Speaker #3
Il y a des gens qui sont complètement coupés par le milieu. Une couleur d'un côté, une couleur de l'autre. Ça, c'est parce que l'émotionnel et l'action prennent le pas. Donc, ils ont un petit peu deux opposés. Mais c'est toujours équilibré aussi. Et sinon, une grande harmonie, c'est quand tu as une couleur principale. qui vient comme ça t'entourer. Et c'est très joli. Ça parle énormément. Il y a aussi des guides qui viennent.
- Speaker #0
Et ça, on peut venir le faire au bon marché aussi, Lisa ?
- Speaker #3
Oui, Sur rendez-vous, on a toujours des surprises. Certaines personnes sont étonnées, d'autres s'attendent à ces couleurs parce qu'ils les portent déjà. Il y a aussi des choses très jolies, c'est-à-dire que par exemple, imagine, tu as ton aura qui est bleu. Et la personne, elle, va porter du rouge. Pourquoi ? Parce que son émotion, son énergie est très paisible, c'est du bleu. Et elle a besoin de se booster et du coup, elle... port du rouge et souvent on voit des couleurs complémentaires s'additionner dans la vie. C'est très intéressant.
- Speaker #0
Et le blanc, ça existe aussi ?
- Speaker #3
Alors le blanc, souvent ce sont plutôt des nuages, des zones nuageuses qui sont autour de toi et qui viennent et souvent ce sont, comme j'ai dit tout à l'heure, des guides, des petits anges autour. Si tu y crois, si tu penses qu'il y a des énergies qui te protègent, eh bien elles sont là et elles sont assez nuageuses tout autour. C'est très lumineux.
- Speaker #2
Ah génial !
- Speaker #0
On a tout le temps envie d'aller faire notre tour.
- Speaker #1
Et donc, ça, c'est tout ce qui t'entoure, ce qui me permet de venir à l'épigénétique. Qu'est-ce que c'est l'épigénétique ? Parce que c'est vaste, mais du coup, c'est ça, en fait.
- Speaker #0
Moi, j'ai une passion pour les couleurs, elle a une passion pour l'épigénétique. Ok.
- Speaker #3
D'où sort cette passion ?
- Speaker #2
Parce que tout le monde n'est pas passionné. D'où ça sort, cette passion ?
- Speaker #3
Ah, mais je ne sais pas. Écoute,
- Speaker #2
ça veut... Ouais. Non,
- Speaker #1
on en a parlé une fois et en fait, ça résonne dans ma tête Et je veux trop.
- Speaker #2
C'est pas pour rien. Et c'est vrai que... C'est pas moi qui le dis, mais en tout cas, je l'ai aussi observé. Joël Doronès, c'est un scientifique qui a popularisé l'épigénétique en France. Le terme a été fondé par Conrad Waddington en 1949, qui était un biologiste anglais. L'épigénétique, c'est une très belle révolution. Et ça nous enseigne que nous sommes maîtres de notre destin. Et qu'on peut... influencer notre génome. Attention, qu'est-ce que j'ai dit ? Je ne suis pas médecin, je ne suis pas scientifique, mais j'ai beaucoup étudié dessus, je me suis formée à toute cette mécanique. Nous sommes maîtres de notre destin. L'épigénétique, c'est ce qui est au-dessus de la génétique. On a la génétique qui est... On dit que c'est l'écriture. Et puis, on a l'épigénétique au-dessus qui est la lecture. L'épigénétique... La définition exacte, c'est l'influence de l'environnement cellulaire et physiologique sur l'expression du génome. Mais le génome ne change pas, la séquence d'ADN reste inchangée. Sauf que cet ADN, il est lu. En fait, c'est la modulation, j'ai essayé de le dire de manière plus accessible, et je pense que c'est entendable, c'est la modulation de l'expression du génome en fonction du comportement quotidien. C'est pour ça qu'on peut influencer notre génome. Alors ce comportement quotidien, on va parler, Joël Doronet parle de cinq éléments qui se combinent entre eux et qui vont influencer ce génome. On a le sport, la nutrition, la gestion du stress, très important, très impliqué, la gestion du plaisir et l'environnement. sociétal et familial. Et puis, on peut illustrer ça, tout le monde a vu, la vie est un long fleuve tranquille. C'est ça, qu'est-ce que mon environnement sociétal et familial va avoir comme impact sur l'expression de mon génome, sur mon potentiel inné ? Eh bien, ces cinq éléments combinés en eux vont produire des molécules qui s'accrochent à des enzymes qui vont rentrer dans le noyau de la cellule et faire que le génome va pouvoir s'exprimer ou au contraire se rendre silencieux. Donc en fait, l'épigénétique, c'est plusieurs lectures d'un même ADN qui vont donner lieu à différentes interprétations en fonction des conditions dans lesquelles je lis mon livre, je lis ma génétique. Mais ça, ça veut dire encore une fois qu'on n'est pas victime de son génome, qu'on est capable d'en altérer le fonctionnement en fonction des comportements quotidiens. Et il y a même un autre grand professeur qui est passionné d'épigénétique en France, qui s'appelle Gilbert Deray. Il est beaucoup intervenu lors de la Covid. Il est passionné d'épigénétique, il fait beaucoup de conférences. Et lui dit, j'adore cette expression, qu'on peut chouchouter nos chromosomes. Parce que quand on parle d'ADN, on parle de chromosomes. On peut chouchouter nos chromosomes, on peut tous être en bonne santé. Après, il y a ce qu'on doit vivre, il y a ce qui est fait pour nous, pas pour nous. il y a évidemment... tout ce qui se passe dans l'invisible. Mais aujourd'hui, j'aime bien cette idée qu'on est maître de notre destin. C'est ça l'épigénétique, c'est comment je lis.
- Speaker #0
Comment je lis mon ADN ? Puisque l'ADN, c'est un alphabet de quatre lettres. Comment je lis ces quatre lettres ?
- Speaker #1
Je ne sais pas si c'était une question de résonance aussi, parce que tu disais qu'il y a des phénomènes, ton environnement, ce que tu manges, toutes ces choses-là. Donc, il y a aussi un effet de résonance.
- Speaker #0
J'entends le mot résonance par rapport à tout ce que tu as dit. Je ne sais pas si on peut mettre cette terminologie-là, mais je vais donner un exemple extrêmement concret. pour que les auditeurs comprennent. J'ai un patient qui vient me voir et dont l'objectif est d'aller monter le Machu Picchu. Je dis ça parce que j'ai vu quelqu'un hier qui partait au péron. N'empêche que le patient qui voulait vivre une aventure comme ça, je l'ai eu. Sauf qu'il est issu d'un conditionnement, entre guillemets, attention, tu vas tomber. Tout est dangereux, le terrain est miné, l'étranger c'est dangereux, l'aventure c'est dangereux, il ne faut pas y aller, vase clos, on reste entre nous. Il est évident que son génome, parce qu'il y a un gène qu'on appelle le gène de l'aventure. Mais ce génome, à votre avis, étant donné qu'il a peur par rapport à ce qu'on lui a transmis, d'aller, de partir au Pérou, est-ce qu'à votre avis il va avoir besoin de ce génome ?
- Speaker #2
Non. Ben non.
- Speaker #0
Donc l'expression « ce génome » il n'y en a pas besoin. Le génome, lui, je reste silencieux. Je reste silencieux, on n'a pas besoin de moi.
- Speaker #3
Oui, mais vu qu'il a quand même envie d'y aller, ça veut dire que ce génome, peut-être le titille quelque part, peut-être qu'il reste silencieux, mais quand même, il dit, si on faisait un truc ensemble.
- Speaker #0
Mais ce génome, c'est exactement ça. Il va dire, j'existe, à partir du moment où le patient, en travaillant avec quelqu'un d'autre ou avec moi, va lever sa peur du machu picchu.
- Speaker #4
Je donne quelque chose,
- Speaker #0
encore une fois, de concret et de symbolique. Et le jour où il comprend que l'inconnu n'est pas dangereux, effectivement, il a besoin de son gène de l'aventure, qui est le DRDK, etc. Il en a besoin. Donc, effectivement, il va le bousculer. Alors après, on ne sait pas quand, on ne sait pas comment, quel est le timing, mais effectivement, il va... À un moment donné, il va changer d'habitude, il va changer de comportement, il va vouloir partir explorer l'inconnu. Et là, il va avoir besoin de ce génome qui s'exprime. Il a le génome. En fait, on a tous un potentiel inné qui cherche à se dire. Je veux dire, on est... En fait, on parlait de perfection tout à l'heure en off. Et la perfection, encore une fois, ce n'est pas très intéressant. Mais malgré tout, on a un super potentiel inné. Mais malheureusement, avec tous les conditionnements... totalement inapproprié à la réalité de ce qu'on voulait vivre, à cause de tout ça, ce potentiel inné, il ne s'exprime pas.
- Speaker #2
Et comment on fait ? Alors, si on vient de voir, tu vas débloquer ce génome qui va faire en sorte que...
- Speaker #0
Non, mais... Je ne comprends pas le fond... En fait, comment ça se passe ? Là, on est sur une mécanique qui dit qu'on peut influencer l'expression de son génome. Donc, on a un tas de gènes, on a à peu près 30 000 gènes. dont seulement 8% code pour une protéine. C'est-à-dire qu'il y a tout un tas de junk ADN, dont parlait aussi Joël Doronet, dont on ne savait pas. Aujourd'hui, on les appelle les gènes adaptatifs. Ils servent à quelque chose. Donc non, moi, on vient me voir, je ne fais pas « Youhou, petit génome, réveille-toi » .
- Speaker #4
Non.
- Speaker #0
D'abord, il y a évidemment un entretien où la personne libère sa parole, se met en confiance, on s'écrète de l'ocytocine, etc. Et elle m'expose sa problématique. que je lui restitue pour être sûre d'avoir bien entendu. Elle remplit un document que je lui remets qui contient un arbre généalogique très succinct avec d'autres questions. Et très vite, en fonction de ce qui s'est passé sur l'arbre généalogique, je vois la logique... Enfin, je vois. Ouais, c'est presque du laser, mais je comprends sa logique comportementale. Et que ça la bloque pour atteindre son objectif qui peut être, je veux rencontrer quelqu'un,
- Speaker #4
je veux aller au Pérou.
- Speaker #0
« Je veux prendre l'avion, je voudrais me positionner, je veux apprendre à dire non, etc. » Et là intervient évidemment mon outil principal qui est le test musculaire, cher à la kinésiologie et au neurotraining. Ce test musculaire est basé sur le principe qu'en état de stress, il y a un affaiblissement du tonus musculaire. A l'inverse, quand il n'y a pas de stress sur un sujet évoqué, le tonus est maintenu. Et ça, ça va être mon entrée dans la science. Le lien avec l'épigénétique, c'est que moi, l'épigénétique me permet de comprendre toute la mécanique qui fait qu'il est dans cette posture-là et dans cette logique-là. Mais si ça a marché dans un sens... Ça peut marcher dans l'autre parce que l'épidémiologie nous enseigne aussi que c'est réversible. C'est réversible. Ce qui a été fait dans un sens peut être allumé. Les anglais, ils parlent de gène off et on. Ça veut dire ce que ça veut dire. Donc, ce gène qui est off, oui, on peut le rallumer. Comment ? En le libérant de sa peur, qui va faire qu'à un moment donné, le gars, il va vouloir prendre l'avion. Par exemple, il vient me voir parce qu'il avait peur de l'avion. il se libère de cette peur de l'avion qui est due à tout. à toute une histoire familiale, à tout un conditionnement, à plein d'implants. Il est libéré de cette peur. Donc, il est en train d'acquérir le comportement en changeant sa perception, parce qu'on agit évidemment sur la perception, d'acquérir le comportement de, entre guillemets, de prendre l'avion. Et là, il va bousculer. Effectivement, un gène va pouvoir s'exprimer qui n'était pas utilisé, en fait. C'est un potentiel inné qu'il n'utilisait pas. Mais non. on n'appuie pas sur un bouton et puis un gène se réactive. Non,
- Speaker #2
mais c'était super bien expliqué. Du coup, c'était important d'avoir l'explication. Je trouve que c'est vachement plus clair, entre guillemets, parce que c'est quelque chose qui, même pour nos unitaires et tout, c'est tellement passionnant. On a envie de comprendre comment on fonctionne. C'est un peu ce qui nous passionne. Mais c'est ça.
- Speaker #3
Moi, j'ai l'impression qu'on a tous un immense tableau de fusibles. Et à un moment donné, quand on arrive à faire la lumière dessus, justement, ça allume la lumière. Mais en fait, c'est pas... Sauf que les fusibles, il faut le lever pour allumer la lumière. Alors que là, on allume la lumière et du coup, le fusible se dit, tiens, je peux me lever.
- Speaker #0
C'est un peu ça. C'est tout à coup ta ressource innée. Oui, c'est ça. C'est tout à coup, il y a une ressource innée qui cherchait à s'exprimer, mais à qui on ne donnait pas la parole. Mais elle se rend compte qu'elle peut s'exprimer. C'est vraiment ça, la mécanique de l'épigénétique. C'est vraiment ça. C'est-à-dire que l'environnement de cette personne va changer. Son comportement va changer. Sa gestion de stress va changer. Son plaisir va changer. Et ce petit génome,
- Speaker #1
lui,
- Speaker #0
il ne demande qu'à ouvrir le bec. Après, si j'ai un protocole de 3 à 5 séances, concrètement, on ne sait pas quand la ressource innée va se réallumer. Le patient, lui, très vite, il change de perception parce qu'il a des exercices à faire, souvent à la maison, etc. Et on en fait en séance. Très vite, il change de perception. Et c'est dans un deuxième temps. qu'il développe son nouvel acquis. Il a appris à avoir peur de l'avion. En fait, c'est ça. J'ai appris, on m'a appris à avoir peur de l'avion. Eh bien, moi, je vais vous apprendre à ne plus avoir peur de l'avion. Parce que toutes les peurs avec lesquelles viennent les patients, ce sont des peurs construites. Construites. On n'arrive pas au monde. On parle d'acquis versus innés. On n'arrive pas au monde avec la peur de l'avion. Moi, je ne connais personne qui est arrivé au monde avec la peur de l'avion. Donc, à partir du moment où c'est construit, ça peut être déconstruit.
- Speaker #2
C'est très positif, tout ça.
- Speaker #0
C'est encourageant. C'est une révolution assez extraordinaire. C'est vraiment un contrôle. C'est cette génétique isolée. La génétique isolée ne sert à rien.
- Speaker #2
Puisque j'aime dans ton discours, c'est que ce n'est pas culpabilisant. Parce que des fois, je trouve que ça peut être assez culpabilisant de se dire qu'on est maître de tout. Et en fait, oui, c'est vrai, on est maître de tout. Et moi, c'est dans mes grandes croyances. Mais c'est vrai qu'à un moment donné, ce n'est pas forcément... Ça peut être culpabilisant en se disant « Ah mince, mais alors être un peu perdu, mais par quel bout je le prends ? Comment je fais ? » Même si on a l'envie, si ça va plus loin, si c'est plus haut, entre guillemets, avoir un outil comme l'épigénétique. Après, il y a beaucoup d'autres outils, mais là, on parle d'épigénétique en l'occurrence.
- Speaker #0
C'est intéressant. Mais Sarah, l'épigénétique n'est pas un outil. C'est vraiment faux. L'épigénétique, d'abord, c'est une discipline de la biologie, mais il y a toute une mécanique. donc en observant la mécanique qui se passe dans un sens on se rend compte qu'on peut faire dans l'autre sens. Donc, ce n'est pas un outil. Moi, je n'ai pas d'outil épigénétique. C'est un état des lieux,
- Speaker #3
en fait.
- Speaker #0
Oui, exactement.
- Speaker #3
On vient de mettre en lumière un état des lieux pour tuer un peu les croyances limitantes, pour révolutionner la pensée humaine par rapport à nos croyances. Oui,
- Speaker #4
c'est ça.
- Speaker #0
C'est trouver le lien. L'état des lieux, c'est moi, je vais atteindre ça. On m'a transmis ça, j'ai cette croyance-là, mais avec cette croyance-là, j'ai toutes ces ressources qui sont éteintes. Donc, je ne peux pas atteindre mes objectifs. C'est ça sur quoi on joue et on essaye d'agir, puisqu'encore une fois, la guérison n'appartient pas aux thérapeutes.
- Speaker #2
En tout cas, ça nous a bien éclairé sur l'épigénétique.
- Speaker #3
Oui, oui. passionnant.
- Speaker #0
C'est « Nous sommes » Gilbert Deray, que je cite encore, le chef de service néphrologie à la Sète Pétrière, donc passionné d'épigénétique,
- Speaker #4
dit
- Speaker #0
« Nous sommes ce que nos grands-parents ont mangé » . Sauf que ce qu'on a mangé, c'est indigeste parfois.
- Speaker #2
Je trouve ça passionnant et surtout par rapport à une conversation qu'on avait justement hier avec Maya, où on discutait en préparant l'émission du conditionnement qu'on peut ressentir dans la société quand on fait beaucoup de choses, par exemple. Quand on a beaucoup d'activités qui sont diverses, comme Maya, par exemple, comme moi, comme Angelica. Les gens, en l'occurrence en France, tout le monde est conditionné à vouloir faire qu'un seul métier, par exemple. Si tu t'intéresses à quelque chose d'autre, on va te dire... Maya, tu peux nous en parler. Toi, c'est ton expérience que tu as, tu es riche de tellement de, une diversité folle en expérience,
- Speaker #1
en métiers différents. Je me suis toujours vue comme pluridisciplinaire avec plusieurs passions, puisque en l'occurrence, mon métier, c'est ma passion, ce qui n'est pas forcément le cas de tout le monde aussi. Donc parfois, on voit, tu fais un métier, puis tu as tes passions à côté. Et quand tu es passionnée de la vie, tu fais beaucoup de choses et tu aimes les faire. Et tu les matérialises. Et d'avoir plusieurs métiers, parfois ça peut perturber certaines personnes. Le conditionnement est très important dans cette matière-là. Et savoir se détacher de ça, ce n'est pas simple. Donc ça peut procurer des angoisses. Moi je sais que dans toutes les méditations que je donne, j'essaye de libérer les gens. par des méthodes de sonothérapie, de visualisation, où tout est possible et on est ce que nous visualisons. On est possible, tout est possible, tout est absolument possible du moment qu'on a l'envie.
- Speaker #0
Oui, et surtout, rien n'est irréversible. C'est ça aussi que nous enseignons l'épigénétique. et la motivation, c'est l'envie, la motivation, c'est ce qui participe grandement à la... à la thérapie. C'est la part de motivation pour déclencher de la dopamine.
- Speaker #2
Et donc, toi, quand tu fais tes méditations, c'est avec des bols ?
- Speaker #1
Oui, moi, je donne des méditations sonores. Alors, je vais venir travailler avec des instruments thérapeutiques. Donc, ça peut être des bols de cristal. Donc, on va venir faire chanter et frapper ces bols. Il va y avoir des fréquences bien particulières. Alors, on sait qu'on est fait de 70 à 80 % d'eau. Donc, nous sommes des êtres... vibratoire et lorsque nous recevons des fréquences, ça va venir impacter notre bien-être, on va venir se détendre, relâcher les émotions. Parfois on peut sentir aussi des choses désagréables, on peut venir décristalliser des émotions ou même des douleurs, des douleurs articulaires, musculaires. C'est complètement normal, on va venir un petit peu comme une sorte de détoxification, venir fluidifier le corps. corps, l'esprit. Alors ça, quelque part, c'est assez scientifique aussi, le son. Il y a des études qui ont été faites. Le son a des bénéfices sur notre corps. Donc, ce sont des très belles thérapies. Thérapie holistique, bien sûr. C'est toujours un complément de la médecine.
- Speaker #3
Et en plus, c'est vrai, parce que souvent, on te déconseille aussi si tu as eu Merci. Genre des grosses fractures ou si tu as encore des cicatrices un peu à vif, peut-être de faire des bains sonores. Parce qu'il y a vraiment un truc vibratoire.
- Speaker #1
Tout à fait, parce que tu vas venir justement, ton corps va vibrer. Donc si tu as un os, quelque chose qui est fêlé, qui est cassé, c'est très déconseillé. Si aussi on a des pièces en métal, toutes ces choses-là, oui, à faire attention, à prendre en compte très fortement.
- Speaker #3
Oui, donc ça veut dire qu'il y a vraiment une activité sur le corps vibrante.
- Speaker #0
Oui, il y a un impact.
- Speaker #1
le son c'est C'est très très fort et c'est très précis. C'est un petit peu comme... Oui, c'est très chirurgical finalement. Il va venir taper là où on a besoin.
- Speaker #2
Ça peut être bien de vous voir toutes les deux. On fait un petit complément. On fait une petite séance. Donc on fait une petite séance du neurotraining avec toi. Après, on fait un petit bain sonore. Et genre, on est au top.
- Speaker #0
Carrément. Ce que dit l'épigénétique, c'est qu'une caractéristique... Alors en plus, ce que Kendra Witton a déployé, c'est qu'une caractéristique acquise par un facteur externe, Donc, l'influence de l'épigénétique sur les classes de jumeaux peut devenir réalité. C'est comme ça que se transmet la peur du prédateur, la peur de l'étranger, etc. C'est la peur que mon mari meurt, la peur que mon enfant se retrouve orphelin, parce que sur la lignée, il y a eu un petit garçon qui s'est retrouvé orphelin d'un de ses parents. Donc forcément, le petit garçon va avoir un comportement de survie face à cet événement traumatique. Jusque-là, tout est logique, sauf qu'à un moment donné, ce comportement de survie face à l'événement traumatique va entraîner des carences. des manques, etc. Et c'est lui, plus tard, quand il aura des enfants, qui risque, je dis bien qui risque, de transmettre la mémoire de son vécu en élevant ses enfants comme s'il, lui, risquait de mourir alors que tout le monde est vivant. Et on se retrouve avec une troisième descendance qui arrive en patientèle, avec une problématique que je vais peut-être vite découvrir comme en lien, en regardant l'arbre généalogique. Avec la possibilité qu'effectivement, il y a dû avoir des orphelins sur l'arbre généalogique. Pareil pour une arrière-grand-mère, qui a peut-être une grand-mère. On a tous des arrières-grands-mères qui ont probablement des arrières-grands-mères qui ont subi des agressions. Comment une femme qui a subi une agression sexuelle va réagir en termes de survie face à cet événement traumatique ? On revient au prédateur. Comment va-t-elle élever ses enfants ? Comment ces enfants vont recevoir l'information ? Et qu'est-ce qu'eux-mêmes vont transmettre ?
- Speaker #3
C'est ça sous le poids du secret en plus. Alors,
- Speaker #0
oui ou non ?
- Speaker #3
Oui ou non. Mais souvent, c'est vrai qu'on nous transmet des peurs, mais on n'a pas la racine de la peur.
- Speaker #0
Oui, il peut y avoir des non-dits, mais il se peut aussi que les choses soient clairement dites, ce qui évidemment libère quand même en partie la descendance. Et c'est là que vous vous retrouvez en patientèle avec quelqu'un qui vient vous voir parce qu'elle ne rencontre personne, ce que je disais tout à l'heure. si sa croyance encore une fois c'est que l'homme est dangereux le meilleur moyen de s'en protéger c'est ça, je l'ai déjà dit tout à l'heure et c'est comme ça qu'on hérite des caractères acquises donc on n'hérite pas que de la génétique des yeux bleus et des cheveux blonds de papa et maman mais on hérite également de toute cette épique génétique. Et c'est comme ça que les choses sont véhiculées. Sauf que pour la personne qui en a hérité, c'est pas du tout adapté à la réalité de sa vie. Elle, elle n'a pas subi de trauma, elle n'est ni orpheline, ni elle a été agressée. Et pour autant, elle peut avoir le comportement inapproprié de quelqu'un qui a subi le trauma.
- Speaker #3
Et du coup, c'est pas du tout une coïncidence qu'à l'heure actuelle, on parle énormément d'épigénétique et on parle énormément de transgénérationnel. Parce que finalement, c'est...
- Speaker #0
Je ne dirais pas que c'est un synonyme, mais oui. Oui, voilà, c'est ça. Bien sûr qu'il y a une résonance. Oui, bien sûr. Mais l'épigénique,
- Speaker #4
elle existe en fait depuis très longtemps.
- Speaker #0
On a mis un mot dessus qu'en 1949, comme je disais tout à l'heure. Mais en fait, elle existe depuis très longtemps.
- Speaker #2
En fait, pour rebondir sur ce discours et sur ces pratiques, Est-ce que toi, dans ta pratique, qui est plus... de l'intime, entre guillemets, avec une personne que tu vas maquiller, que tu vas masser, avec qui tu vas faire un soin, ou dans ta façon de faire les produits aussi, est-ce que des fois tu peux avoir des femmes qui vont... Tu as développé une certaine sensibilité qui fait en sorte que tu peux sentir des choses comme ça, tu peux être à l'écoute d'une forme de thérapie, entre guillemets, qui s'instaure ?
- Speaker #1
Je pense qu'on est tous capables de canaliser des messages pour les autres. Donc ces messages, ils viennent... de nos ressentis, de tout ce que l'on ne dit pas avec les mots. Donc, quand on voit une personne et quand on rentre dans cette intimité, si je la masse ou je la maquille, je vais réellement pas me mettre à sa place, parce qu'on ne peut pas se mettre à la place des gens, mais ressentir ce dont elle va avoir besoin, le levier qui va l'aider à se sentir mieux, à libérer, se sentir belle. Parce que pour moi, je pense que ce qu'on disait tout à l'heure, c'est que Il y a des missions de vie et depuis toujours, je sais que c'est de rendre beau, d'aider les personnes à rendre beau parce que c'est une très belle énergie. Et l'amour, voilà. Je pense que plus tu donnes de l'amour et c'est...
- Speaker #2
Et c'est dans ta façon de faire les produits aussi parce qu'on peut acheter des produits. Et comment tu imagines ces produits ? Parce que ça me fascine en fait de me dire, tu te lèves un matin, tu dis je veux faire un produit comme ça. Et qu'est-ce que tu utilises ? Comment on arrive à faire une marque ?
- Speaker #1
J'essaie toujours de résoudre des problématiques aussi. Tous les obstacles que j'ai vécus, lorsque je les ai transformés, j'essaye de créer un objet ou un produit qui va être en relation avec, pour pouvoir aider les personnes. Donc c'est vraiment dans ce don, un don de partage.
- Speaker #2
Et tu n'as pas un exemple, par exemple ?
- Speaker #1
Le spray, oui, le spray que j'ai créé. Donc j'ai créé un spray à base de trois huiles essentielles, dont trois huiles essentielles qui vont venir jouer sur l'émotion. Et ce spray, je l'ai créé quand je vivais à New York, où je pense que c'était une énergie trop forte pour moi. Déjà, la ville de New York, elle est construite sur du granit, et cette pierre-là, c'est une énergie très très forte. D'ailleurs, on dit que c'est la ville qui ne dort jamais. Et je me sentais parfois un petit peu déstabilisée, j'avais besoin d'ancrage et parfois de joie, alors que je suis une personne très très joyeuse, mais je pouvais me sentir... complètement submergée par ces moments, par le bruit, l'énergie des joints, qui est assez intrusive. Et j'ai commencé à faire mes petits... Instinctivement, j'ai commencé à faire des mélanges, parce que j'adore l'aromathérapie. Et je pense que l'olfactothérapie, c'est quelque chose de... Alors, ce n'est pas magique, mais ça nous donne des émotions immédiates, parce que c'est le seul sens qui n'a pas de filtre. Quand vous sentez une odeur, vous avez une émotion. On ne met pas de mots sur une odeur. On ne dit pas, tiens, ça sent la lavande, du truc. Non, c'est une émotion. Par exemple, vous allez sentir une odeur, ça me rappelle le tiroir de ma grand-mère avec ses bijoux. Ou quand j'ouvre ça, c'est vraiment la madeleine.
- Speaker #0
C'est juicif en plus. C'est juicif.
- Speaker #1
Voilà, on a tout de suite des films qui se font dans la tête. Et les odeurs ont la capacité de vous apaiser, de vous transporter dans ce film, dans cet endroit, dans ce lieu où vous vous sentez en sécurité.
- Speaker #0
Elles ont vraiment une mémoire. Les odeurs, c'est une mémoire. Oui,
- Speaker #1
la mémoire olfactive. C'est incroyable. En fait, de travailler avec les odeurs, ça peut vraiment nous faire du bien et nous guérir de beaucoup de choses.
- Speaker #2
Et donc, dans ce spray, il y a quoi ?
- Speaker #1
Il y a trois huiles essentielles. Donc, je l'ai vraiment fabriquée sur une pyramide olfactive parce que dans la parfumerie, c'est une pyramide. Donc, on a toujours des notes de fond. tête et des notes moyennes. Donc là, j'ai pris de l'eucalyptus. Ça sent très très bon. Du lemongrass et du palo santo. Donc le lemongrass, c'est très acidulé, citronné et en même temps, c'est une racine. Donc, au niveau de ses effets, ça a quelque chose qui va nous ancrer, mais aussi ouvrir le plexus solaire et nous donner de la joie. Donc, quand on le sent, en fait, on est en joie. Et puis l'eucalyptus, il va agir sur l'ouverture du cœur, de la gorge et du troisième œil. Alors quand on sent de l'eucalyptus, souvent d'ailleurs on le sent dans des produits, peut-être plus comme des médicaments, mais on a l'impression de sentir mieux, d'entendre, de voir, d'être plus clair, avoir une vision plus affûtée. En fait, il nous réaligne. Donc cet eucalyptus va vraiment ouvrir, nous réouvrir lorsqu'on se sent enfermé dans une situation. Et puis le palo santo, donc ça c'est un bois sacré. qui est utilisé par des chamanes pour clarifier, pour apaiser, chasser les énergies négatives et aussi se connecter au divin, à ce qui nous entoure, à ce qui est plus grand que nous. Ce mélange de trois villes essentielles pures va nous donner un effet de joie, d'ancrage, de clarté, mais aussi de connexion.
- Speaker #2
Et ça, on le met sur le visage ?
- Speaker #1
On le met tout autour de nous. Alors, pas sur le visage, parce que les huiles essentielles, parfois, ça dépend des allergies des personnes, mais il vaut mieux éviter. Mais on le pulvérise autour de soi, déjà pour se donner un coup de pouce. Et puis, pour purifier l'atmosphère, on peut le mettre généreusement à l'intérieur. Si on va venir faire une méditation, ça peut être juste pour régénérer l'atmosphère. Donc, il y a plusieurs utilisations, mais en général, c'est quand on se sent un petit peu... On a besoin d'énergie et de se purifier, de se clarifier.
- Speaker #2
Génial. Et il y a d'autres produits comme ça que tu as créés ? Oui,
- Speaker #1
bien sûr. Après, j'ai créé un modèle assez unique. On parlait tout à l'heure des guachas. Et le guacha, c'est une technique assez incroyable. Ça veut dire gratter le feu. Guacha. Donc, gratter le feu, ça veut dire enlever tout ce qui est inflammation, maladie. sortir, détoxifier. Et jusqu'à présent, les guachas étaient assez petits et on l'utilisait sur le visage. Évidemment, ils l'utilisent en médecine chinoise sur le corps. Ils frottent très fort sur des petites parties du corps. Mais moi, j'avais envie d'un guacha assez généreux, un guacha pour le corps, et qu'on puisse se masser, faire un drainage lymphatique, ramener de l'énergie. Moi, j'aime bien ramener toujours de l'énergie dans les choses, dans ce que je fais, et aussi pour moi, parce que... On a tous tendance à être fatigué et surtout épuisé par ce qui nous entoure. Et ce gouache à corps, j'ai mis deux ans à le dessiner. J'ai fait un prototype et je l'ai déposé. C'est une forme qui est assez unique et je suis très heureuse parce qu'aujourd'hui, ça a aidé beaucoup, beaucoup de femmes. Moi, je l'ai créé à un moment où j'ai eu des problèmes hormonaux. Et c'est vrai que ma silhouette avait changé. Et c'était malgré moi. J'avais beau aussi faire du sport. sport. J'avais besoin de quelque chose qui allait m'aider à travailler ma silhouette, l'aspect de ma peau. Et je suis très heureuse parce que c'est vrai que ça m'a aidée et ça a aidé les autres aussi.
- Speaker #2
Ah génial, on vous mettra les photos en descriptif de l'épisode pour qu'on se rende compte à quoi ça ressemble parce que là on ne le voit pas.
- Speaker #1
Bien sûr, bien sûr.
- Speaker #2
Donc on a trop envie d'avoir le...
- Speaker #1
Mais je crois que créer aussi c'est notre... on est fait pour ça. Quand on dit on est des créatures créées par le créateur, qu'on soit croyant ou pas, on est fait ici sur cette planète pour expérimenter. Déjà expérimenter tous nos sens, c'est important.
- Speaker #0
La créativité, c'est une qualité innée. Donc voilà un potentiel qu'on a tous. Mais qu'est-ce qui fait qu'on n'exprime pas cette créativité ?
- Speaker #1
On l'a tous.
- Speaker #0
On l'a tous, bien sûr.
- Speaker #2
En tout cas, vous avez été très créatifs ce soir. On arrive à la fin déjà. Ah là là,
- Speaker #3
ça va trop vite. On pourrait vous écouter des heures. C'est ça le problème.
- Speaker #2
On devrait faire des podcasts de trois heures.
- Speaker #1
On a un petit mot de la fin.
- Speaker #3
Oui, on a le petit mot de la fin. Qu'est-ce qu'il faut rajouter ?
- Speaker #0
D'abord, merci, évidemment, de m'avoir permis d'exprimer ma parole. Peut-être un petit zoom arrière sur le fait que je suis de rentraîneur et que j'avais un cabinet à Paris que j'ai fermé en septembre pour m'installer en Corse du Sud.
- Speaker #3
Ça, c'est ton jeune aventurière.
- Speaker #0
Voilà, exactement. Celui-ci s'exprime très bien, croyez-moi. Mais il n'était pas réprimé, donné son son. Et où j'ai ouvert un cabinet et où je vous accueille, évidemment, avec toute ma bienvenue. de bienveillance pour vous aider à mieux vous connaître, mieux gérer la relation à l'autre, éradiquer vos peurs profondes et surtout prendre la responsabilité. J'aime bien ce mot et ce sera mon mot de la fin. Je crois que la guérison, elle appartient aux patients, mais à condition qu'ils prennent la responsabilité de ses choix, de ses actes et de ceux qui le touchent.
- Speaker #3
Ça, c'est bien vrai.
- Speaker #2
Ça,
- Speaker #1
c'est bien dit.
- Speaker #2
Et toi, Mayotte, tu veux dire un petit mot pour la fin ?
- Speaker #1
Oui, déjà, pour moi, tout ceci, c'est très émotionnel parce que de pouvoir toucher les gens, de partager, parce qu'en plus toucher, toucher par les mots, mais aussi surtout réellement toucher parce que j'ai la chance de toucher réellement les personnes.
- Speaker #2
C'est un luxe.
- Speaker #1
C'est un luxe, c'est un grand luxe. Et c'est magnifique de pouvoir partager tous ces moments et j'espère que cette confiance qui s'influence. qui s'installent mutuellement, vont encore grandir. Moi, je suis très heureuse de créer. Et en fait, je souhaite que toutes les personnes puissent prendre conscience de leur potentiel parce qu'on a un potentiel immense et unique. On est tous différents. Et justement, de cultiver cette différence.
- Speaker #3
C'est génial. On va aller chez Sylvaine pour prendre connaissance de notre potentiel créatif.
- Speaker #0
On va aller au Corses.
- Speaker #1
Que nous élèvent. Oui,
- Speaker #2
c'est vrai.
- Speaker #1
Et après,
- Speaker #3
on fera comme Maya. Donc, c'est parfait. On a créé aussi un petit chemin de vie pour vous.
- Speaker #1
Et d'ailleurs, j'ai écrit un livre sur toutes ces méthodes. Ça s'appelle « La beauté énergétique » pour réunir tout ceci, où il y a tout un parcours. un peu émotionnel, où on va venir se relier à la Terre, aux énergies de la Terre, les énergies subtiles, apprendre à les connaître et puis se respecter, aborder son corps, soi-même comme un temple. Et puis après, on va venir travailler plein d'autres choses, donc à découvrir.
- Speaker #2
Ah oui, et allez regarder sur Insta, on a des petites surprises pour vous.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #2
À la semaine prochaine pour une nouvelle émission Bien-être. On se sent bien déjà dans ce mois-là quand même.
- Speaker #3
C'est parfait, on est très très bien. On a envie de tout tester en revanche, mais...
- Speaker #2
On va être bien, au moins tout, on va être au tech. On va être sublimes. À la semaine prochaine ! Flamme des années 80.
- Speaker #3
Le podcast qui allume la femme.