- Speaker #0
Flamme des années 80.
- Speaker #1
Le podcast qui allume la femme.
- Speaker #0
Bonjour, on parle toujours de carrière. Et on a la chance aujourd'hui de recevoir deux entrepreneuses, donc Clara et Clémence. Est-ce que vous voulez vous présenter les filles ? Qui veut commencer ?
- Speaker #2
Vas-y Clémence.
- Speaker #3
Bonjour, enchantée, merci beaucoup, je suis ravie d'être là. Donc moi je suis Clémence. Je suis la créatrice de la marque Flair, qui est une marque spécialisée dans les body prêtes à porter, fait à Troyes, ma ville d'origine. Je suis aussi la maman de Gaïa, une petite fille de 10 mois, et la belle-maman d'Hortense, une petite fille de 5 ans et demi.
- Speaker #2
Salut, je m'appelle Clara, j'ai 27 ans, je suis la fondatrice de Substance of Light. C'est une marque de cosmétiques spécialisée dans la photoprotection au quotidien. avec notamment notre premier produit. C'est une brume qu'on peut réappliquer par-dessus le maquillage facilement pour se protéger des UV, de la lumière bleue, etc. J'en parlerai plus tard. Et avant ça, j'ai travaillé en finance pendant 4 ans et demi en fusion acquisition, donc très dur. Et puis, j'ai eu un jour un petit quoi que de parcours qui m'a fait changer et basculer dans l'entrepreneuriat. Et donc, je suis là aujourd'hui pour en parler. Merci beaucoup de m'avoir invitée.
- Speaker #1
Merci à toi d'être là.
- Speaker #0
Nous, on invite les gens qu'on admire parce qu'en fait, on adore les body flares. Et toi, on t'a rencontré justement à un salon et on a trouvé ton histoire incroyable et surtout cette marque qui est assez folle. Donc, on s'est dit, ah, c'est trop bien de vous mettre ensemble. Donc, on est très heureuse de vous avoir aujourd'hui. Du coup, moi, j'ai une question. Comment, en plus, vous êtes super jeune, comment est-ce qu'on décide comme ça de se dire, OK, je veux faire cette marque ? Est-ce que c'est un rêve ? Est-ce que c'est quelque chose qui vous prend comme ça ? Question pour toutes les deux, donc qui veut commencer ?
- Speaker #2
Alors du coup, moi effectivement, ce qui est marrant, c'est que je pensais déjà, j'ai toujours aimé la cosmétique. Et quand j'étais en terminale, j'étais en scientifique et je voulais faire de la chimie. Je m'étais dit, je vais faire de la chimie, je vais créer ma marque de cosmétique, etc. Mais bon, très vite, tout le monde m'a dit, non, non, toi, tu vas aller faire une école de commerce, puis on en reparlera. Je me lance en prépa, je travaille beaucoup, j'arrive en école de commerce. Là, tout le monde me dit, ouais, il faut que tu fasses de la finance et tout. Et du coup, tu vois, on s'oublie complètement, en fait, très, très vite. Et donc, vite, j'ai mis mes rêves au placard. Et j'ai continué comme ça pendant trois bonnes années en finance. J'ai réussi à aller en finance, je travaillais très dur. Et puis, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était pendant le Covid, donc forcément, ça joue. Mais j'ai eu, en fait, mon papa qui m'a appelée et qui me dit, voilà, je vais me faire opérer pour la troisième fois. J'ai un troisième cancer de la peau au visage. Je ne sais pas si ça va bien se passer. Mais en gros, voilà. Bon, heureusement, ça s'est bien passé. Voilà, il a eu beaucoup de chance. Mais ça m'a fait un déclic. Parce que là, les dermatologues lui ont dit, en fait, on ne comprend pas, c'est le troisième, c'est en fait à répétition, qu'est-ce qui se passe ? Et là, ils ont compris qu'il passait énormément de temps de sa vie en intérieur, près des vitrées, près des fenêtres. Donc, il y avait beaucoup d'UV qui passait. Puis, même en extérieur, il se protégeait tout le temps avec de la crème solaire, mais apparemment, c'était pas suffisant parce qu'en intérieur il le faisait pas donc Et c'est là où je me suis dit, ok, je comprends vraiment l'intérêt d'une protection de la peau au quotidien. Je ne l'avais jamais compris comme ça. Là, j'ai compris. Alors évidemment, il y a des peaux qui sont plus à risque que d'autres, je ne dis pas. Mais en l'occurrence, si quelqu'un veut se protéger et qu'il sait qu'il est à risque, il doit pouvoir se protéger facilement. Et je trouvais que c'était trop dur. Tu ne vas pas remettre une crème blanche toutes les cinq minutes. Et quand tu es maquillée, c'est compliqué. Enfin voilà, du coup, je me suis dit, ok, j'ai compris, il y a un problème. Bon bah moi... Je vais me retrousser les manches et je vais essayer de voir comment je peux adresser ce problème. Et au début, je ne voulais pas forcément lancer ma marque. Ce n'était pas exactement comme ça que ça s'est fait. J'ai commencé à aller à une conférence qui s'appelait la Société Française de Photodermatologie, qui réunit beaucoup de chercheurs et des grands groupes comme Aven, La Roche-Posay, etc., où ils parlent de sujets, des toxicologues, des océanographes. Et là, j'ai compris tout ce qui se passait dans le domaine de la photoprotection, les avancées majeures qui étaient en train de se faire. Je me suis dit, je veux en être, je veux faire avancer les choses vraiment pour qu'il y ait des moyens faciles de réapplication. Et donc, ni une ni deux, je prends un congé sabbatique, je tire à ma boîte, je m'en vais deux minutes.
- Speaker #0
Je vais créer ma marque.
- Speaker #2
Et non, je prends un petit congé, je vais faire le tournée. Je pars partout en Italie, dans le sud de la France, rencontrer des fashionniers, des laboratoires. Je me renseigne, je deviens une éponge, j'apprends tout. Et là, je reviens. Malheureusement, mon congé passe très vite. Je reviens et là, je me dis... Je touche du doigt un truc, il faut que je le fasse, je ne peux pas, il faut que j'y aille, il faut que je le fasse vraiment. Je n'osais pas partir, un pied dehors, un pied dehors, tu n'oses pas et tout.
- Speaker #1
Mais c'est compliqué, c'est la sécurité aussi.
- Speaker #2
Oui, c'est la sécurité. Et alors, ce qu'il a fait, c'est évidemment le projet sabbatique. Et puis du coup, comme j'avais commencé à avoir les contacts des laboratoires, j'ai pu lancer le bébé et je me suis dit en gros, truc de ouf, je vais rester dans ma boîte, je vais travailler et je vais faire mon projet en parallèle.
- Speaker #3
Oh,
- Speaker #1
mais jour et nuit du coup ?
- Speaker #2
Jour et nuit.
- Speaker #0
Pendant combien de temps ?
- Speaker #2
Week-end compris. Nuit, quand je dis nuit, c'est 3h du matin. C'était intense. Et pendant combien de temps ? J'ai fait ça pendant... Alors, j'ai eu l'idée. J'ai commencé en 2021. J'ai eu l'idée. Je me suis pris mon congé sabbatique en septembre 2021. Je suis revenue travailler en 2022. Et j'ai fait ça pendant deux ans. J'ai arrêté de travailler en février 2024. Sauf qu'entre les deux, j'ai eu un burn-out de dingue. De dingue. On peut imaginer. Je travaillais comme une femme. Et bon, on va rentrer dans le sujet, mais voilà comment je me suis lancée.
- Speaker #0
On a hâte de savoir la suite.
- Speaker #3
Et moi, du coup, c'est un peu différent parce que je ne suis pas vraiment partie d'un problème en soi, mais plus d'une envie qui m'habitait très fortement, un besoin de liberté et une habitude de ça. Une éducation qui m'a vraiment tournée vers ça. Nos parents, parce que j'ai une grande sœur, nous ont toujours dit Oui. N'essayez pas de rentrer dans des cases, il faut faire des choses qui vous passionnent, qui vous transforment. Et si vous faites quelque chose que vous aimez, alors vous réussirez. Mais si tu fais quelque chose pour réussir, ça ne marchera pas. Donc j'avais déjà cette mentalité. Je partais souvent en Angleterre et aux États-Unis l'été, etc. où il y avait vraiment cette culture entrepreneuriale. Puisque aujourd'hui, on parle beaucoup d'entrepreneuriat en France. Mais la réalité, c'est qu'il y a sept ans, voire dix ans en arrière. Tété, moi, je me souviens quand je disais à mes copains d'université que je voulais créer ma boîte, les gens te regardaient, c'était pas du tout à la mode. Les gens me disaient, mais trop naze. Genre, tu vas galérer, tu vas créer un micro-truc, alors que nous, on va aller bosser chez L'Oréal. Enfin, c'est mille fois plus cool. Donc là, maintenant, il y a une meilleure image, mais voilà. Et du coup, j'ai très vite, avec Benjamin qui est aujourd'hui mon mari, On avait créé une petite boîte en parallèle de mes études. On faisait ça le week-end. Ça nous faisait assez marrer.
- Speaker #0
C'était toujours des bodys ?
- Speaker #3
Non, c'était de la location. Aucun rapport. La location de pack de mobilier pour étudiants. Et donc, pour 35 euros par mois, en gros, notre pub, c'était le même prix que ton Wi-Fi. Tu avais une armoire, une table, deux chaises pliantes et un clic-clac.
- Speaker #1
C'est génial comme idée.
- Speaker #3
Et en vrai, c'était trop cool. Et ça a été direct. pris. Le premier été, on stockait dans la grange de chez mes parents. On empruntait des camions pour aller livrer chez les étudiants. On était très loin de l'univers flair. Je n'étais pas en bonheur pour faire les livraison. Bref, c'était très chouette, mais pas au point d'en vivre. Il y a un moment où mes parents m'ont dit « On t'a dit tout ça, mais c'est très cool, mais il y a un moment quand tu vois que ça ne perce pas, il faut trouver un job. » Du coup, je suis rentrée chez Uber. en marketing pendant trois ans. C'était canon parce que c'était les tout débuts d'Uber en France, donc c'était vraiment en mode start-up, on ouvrait des villes from scratch et tout, donc c'était vraiment chouette et j'ai beaucoup appris. Mais il y a un moment où, si tu veux, la boîte a évolué et je sentais bien que je me sentais serrée en fait dans le côté hiérarchique et le côté boîte où tu dois rentrer pour le coup dans une case et ça, j'ai beaucoup de mal avec ce truc. Et du coup, je me suis dit, tiens, en vrai, de manière complètement naïve, je suis arrivée dans l'entrepreneuriat avec Flair en me disant juste, en vrai, j'ai envie de faire un truc qui me fait marrer. Les body, j'adore ça, parce qu'effectivement, ma maman, qui est ma reine, est notamment en style et qui, du coup, on est originaire de Troyes, qui est une capitale historique du textile français. Et la famille de ma maman était dans le textile, donc elle, elle a été hyper éduquée. Elle nous a toujours éduquées là-dessus, à nous dire, il ne faut pas avoir mille fringues. Il faut avoir des fringues de super belle qualité qui, quand tu les mets, te donnent une force. Donc, on savait repérer les bonnes finitions, les belles matières, tous ces petits détails. Et donc, elle est aficionados des body et j'ai trouvé ça génial aussi. J'adorais ce vêtement. Et je me suis dit, mais en vrai, pour le coup, je galérais à en trouver parce qu'il y avait, on en parlait, American Apparel. Oui, mais où c'était très basique. Et surtout, c'est con, mais tu n'avais pas d'ouverture entre jambes, ce qui est quand même très pénible. Oui,
- Speaker #1
alors ça, c'est une grosse galère.
- Speaker #3
Très, très pénible.
- Speaker #1
Et c'est vrai que le body, moi, je me souviens, ma mère, pareil, elle était fan du body dans les années 80 et tout, enfin 90. Après, le body a complètement disparu. Et là, le body fait un grand retour. Mais c'est vrai qu'il a mis du temps et c'est passé par des marques américaines. Oui,
- Speaker #3
exactement. Et c'était très marqué lingerie. C'est un vêtement qui était très marqué lingerie. et qui en fait, c'est un peu pour des raisons technique finalement qu'il était un peu resté dans son carcan parce que t'avais peu de matière avec Elastane. Et c'est depuis, du coup, juste, tu vois, une dizaine, 15 ans, où tu peux avoir du coton, de la soie, du cachemire, la manière dont tu tricotes ou rajouter de l'élastane et tout, qui permet de l'avoir dans le prêt-à-porter aujourd'hui. Mais en tout cas, voilà, et donc de manière un petit peu naïve, encore une fois, je me suis dit, je vais créer ma marque, parce que je n'en trouvais pas. Donc, c'était soit American Apparel, soit Walford, de ceux que mettait ma maman, qui coûtent très cher. Donc, clairement, je n'avais pas les moyens. Et puis, c'était très classique, très... Et je me suis dit, tiens, je viens de Troyes, je vais aller voir un atelier. Et voilà, c'est un peu parti comme ça.
- Speaker #0
Le compteur a plein de buddy pour toi.
- Speaker #3
C'est ça. Et c'est vraiment parti comme ça, de manière très spontanée et naturelle, sans avoir de plan d'action particulier. Et du coup, ça a pris rapidement. Donc, c'était cool. Et c'est toujours cool. Pourquoi ce nom Flair ? Flair, parce que je voulais un nom assez court. Et surtout, un nom qui fonctionne en anglais et en français et qui soit synonyme, justement, de ce côté spontané, ce côté suivre son instinct, en fait. Et donc, je cherchais plein de noms et tout. Et à un moment, je suis tombée sur Flair. Et je me suis dit, mais attends, c'est génial, puisque Flair en français, avoir du flair, ça veut dire suivre son instinct. Et en anglais, c'est synonyme de style et élégance. Et du coup, j'aime bien toujours être un peu apprêtée et tout. Donc, je savais que ma marque allait avoir un côté assez chic. Donc, je trouvais que la boucle était bouclée et que ça marchait bien. Ok.
- Speaker #0
Et toi, du coup, pourquoi tu l'as appelée comme ça,
- Speaker #2
ta marque ? Substance of Light, c'était court aussi. Non, je voulais avoir un nom qui était pareil en anglais. Alors moi, franchement, j'ai galéré avec le nom. J'ai changé six fois de nom. Donc, malédiction, quoi. Tout le reste marchait, les formules, les trucs, mais le nom, pas du tout. Et en fait, au bout d'un moment, je crois que j'en avais tellement marre que je me suis dit, je vais mettre un nom super long. Comme ça, je n'aurai aucun problème. Tu vois, il n'y aura personne qui me dira, ouais, mais ça existe déjà. Donc, j'ai écrit Substance of Light. Et en vrai, c'est un nom qui m'a beaucoup plu pour plusieurs raisons. Déjà, je ne voulais pas qu'il y ait le mot sun dedans, soleil. On parle de la lumière aujourd'hui. Il n'y a pas que le soleil qui émet. La lumière est nocive au sens général. Elle peut être aussi bénéfique. mais en fait, je voulais qu'on retrouve le mot lunaire. Et après, substance, parce qu'en fait, la lumière est invisible et pourtant, elle a un effet visible. Donc, je voulais qu'il y ait vraiment une notion de matière, d'impact. Donc, Substance of Light, c'est un nom qui est assez poétique. J'ai fait beaucoup de philo, j'ai toujours aimé la philosophie. Donc, ça m'évoquait beaucoup de choses. Mais aujourd'hui, tout le monde galère, tu vois. Je parle de Substance of Light, les mecs sont Substance of France. Substance of Light.
- Speaker #3
C'est surtout en France, le côté anglais.
- Speaker #2
C'est grave. Et heureusement, un petit acronyme, c'est SOL pour les intimes, je dis toujours.
- Speaker #3
Oui, mais c'est ça que vous allez dire.
- Speaker #1
Peut-être que ça va finir SOL. Ah oui, c'est pas le choix.
- Speaker #2
Donc, on verra. Mais moi, j'aime bien cette petite...
- Speaker #3
Mais je trouve aussi qu'on a tendance à se prendre vachement la tête sur les noms. Alors qu'en réalité, il y a un moment où pareil, je me prenais la tête, j'avais un calepin, il y avait 10 pages de noms et tout, avec des recherches et machin. Et en fait, je me suis dit... On a toutes quand même, je vérifiais, et effectivement, vous avez ça aussi, on a toutes des ordinateurs qui s'appellent Apple. Donc là, je me suis dit, en vrai, si ton produit, il est canon, ton nom, il va finir par... Enfin, quoi qu'il arrive, les gens ensuite oublient un peu le nom et il devient cool parce que ta marque et ton produit est cool. Enfin, c'est la manière, encore une fois, dont tu le marketes. Donc, il faut juste que ce soit quelque chose qui résonne en toi et qui soit cool. Mais voilà.
- Speaker #2
Ouais, je me disais que t'en as pas tant. C'est pour ça qu'au début, j'avais choisi des mots vraiment simples. Le premier, je crois que c'était UV, UVE. Le deuxième, c'était brume. Le troisième, c'était... Je me rappelle plus, mais il y en avait tellement. Et au final, je me suis dit... Moi, Substance of Light, je le trouvais cool. Je me suis dit, je vais faire avec ça. On verra avec le temps si c'est trop compliqué. Et on verra qu'il va falloir évoluer en sol, tu vois.
- Speaker #3
Et puis, s'il y a un truc, je trouve, sur lequel il ne faut pas écouter... Les conseils des gens, c'est le nom. Parce que c'est comme les prénoms de tes enfants. Enfin, il ne faut jamais le dire, parce que tout le monde ira de son avis, de son truc. Et tu ne t'en sors pas.
- Speaker #0
Quand on a trouvé le nom du podcast, donc Flamme des années 80, on a été super contentes de ça. Et après, on cherche comme ça. Et il y avait écrit, surtout ne pas faire de jeu de mots dans les podcasts. Et franchement, je la bêche, je lui dis « putain, ça craint et tout » . Donc, qu'est-ce qu'on fait et tout ? Ben, tant pis, en fait, c'est pas grave.
- Speaker #1
Ça nous fait marrer qu'on kiffe, en fait. C'est ça. Les gens, ils vont kiffer, quoi.
- Speaker #0
Donc, ouais, c'est assez marrant.
- Speaker #3
Et puis, tu sais, s'il y avait une checklist pour tous les trucs qu'il fallait faire pour que ton truc réussisse à 100%, je pense que tout le monde le ferait. En vrai, ça réussisse, ça te ressemble et que…
- Speaker #0
Alors, pourquoi ça réussit ? J'ai la grande question, alors. Répondez-nous.
- Speaker #2
Vas-y, vas-y. Moi,
- Speaker #3
en vrai, maintenant, avec le recul, parce que je sais que quand j'ai créé du coup la marque, pour le coup, je... Et pour le coup, j'ai assez... Encore une fois, je pense que ça vient de notre éducation et tout. Et merci à mes parents pour ça. Mais ils nous ont vachement donné confiance en nous. Donc, je n'ai pas vraiment de problème de confiance en moi sans être... Je trouve que quand on dit ça, ça fait toujours très zotène. Je ne pense pas... Mais alors,
- Speaker #1
pas du tout. Justement, tu vois, il faut... Je trouve qu'en France, il y a ce truc de... Si tu dis moi, j'ai confiance en moi, je m'y crois. On dirait que c'est mal vu, mais là, on est là pour dire, mais non, en fait, il faut avoir confiance en soi. Et c'est trop bien et c'est une qualité.
- Speaker #3
Et puis, en fait, avoir confiance en toi, ça veut juste dire que tu sais qui t'es et tu t'acceptes et tu t'assumes. Enfin, tu vois, il y a un moment donné, voilà. Et du coup, je n'ai pas ce problème de confiance. Mais je sais que la plupart de mon entourage, hormis effectivement mon entourage proche, mes parents, etc. Mais sinon, les autres me disaient, mais attends, tu vas créer une marque de body. OK. La meuf est cinglée, elle pense genre ça va jamais marcher, c'est une idée complètement débile. Enfin vraiment, tu vois, j'avais vraiment ce retour un peu là. Moi, je m'en fiche, déjà je le fais pour me faire marrer, moi j'y crois et on verra. Et au pire du pire, ça marche pas et quoi ? Enfin tu vois, j'aurais tenté et ce sera cool et je retrouverai un job. Enfin, ça sert à rien non plus de dramatiser le truc.
- Speaker #0
Et donc on essaye pas de pas savoir. Bah ouais,
- Speaker #3
c'est ça. Et au final, tu vois, on fêtera du coup nos 7 ans dans quelques jours, parce que c'est le 2 octobre. Et en fait, c'était génial parce que finalement, le fait qu'on soit spécialisé sur un produit. Alors au début, effectivement, ça fait peut-être qu'on a eu une croissance un peu moins forte que des marques plus mass market, entre guillemets, parce qu'on adressait vraiment un marché de niche. Mais en fait, c'est ça qui nous fait durer dans le temps. Et aujourd'hui, avoir une croissance hyper saine et une communauté hyper impliquée parce qu'en fait, c'est un produit. Soit tu ne l'aimes pas. OK, il n'y a pas de souci. Et ceci dit, en passant, les body flares, on en a. converti quand même quelques autres. Qui était anti-body, mais voilà. Et en revanche, c'est les nanas qui adorent les body. Ben, laisse tomber. Si elles sont satisfaites chez toi, elles reviennent. Et puis, en plus, en termes de, tu vois, coût d'acquisition, etc., en fait, nous, ben, on s'en sort vachement bien parce que notre marque, elle est hyper lisible. Flair, c'est la marque spécialisée dans les body. Si tu cherches un body habillé, dans des bonnes matières, qui va te gagner de faire un corps de déesse, etc., tu sais que tu viens chez nous. Enfin, tu vois, c'est hyper clair. On n'est pas l'aîné marque de prêt-à-porter ? On fait des body, basta. Et on essaie de les faire comme on peut.
- Speaker #1
J'allais dire, en fait, ce qui est marrant, c'est que maintenant, ton nom, à la base, soit tu parles, tu es du body. Et maintenant, ton nom est associé. C'est le body qui vient à toi. C'est-à-dire qu'effectivement, quand on dit flair, en fait, tu penses body. Et quand tu penses body, tu penses flair, en fait. Et ça, c'est dingue. C'est que tu as associé vraiment ton nom à ton produit, qui est un produit ultra commun.
- Speaker #0
Et surtout, ce qui est génial, c'est que c'est fait 100%
- Speaker #3
en France. Même 100% à Troyes. C'est une petite mafia troyenne, parce que du coup, c'est ma ville d'origine, auquel je suis très attachée, parce qu'elle a un savoir-faire et un héritage hyper riches, qu'on a évidemment complètement laissé partir. Donc, il reste assez peu d'ateliers de confection. Mais il faut savoir que c'est la ville d'origine, par exemple, de Petit Bateau et Lacoste, notamment.
- Speaker #2
Ah ouais ?
- Speaker #3
Et du coup, en fait, si tu veux, dans le fait que Flair soit fabriqué en France, et j'aime mieux maintenant d'y fabriquer à trois, plutôt qu'en France, ça me paraît plus générique. C'est surtout et avant tout, il y a effectivement le volet impact écologique, mais la réalité, c'est que moi, ce qui m'importe vraiment, c'est justement ce côté faire perdurer les savoir-faire, l'héritage. Le 3, c'était vraiment la maille, la bonnetterie, donc toutes les mailles qu'on utilise. Du coup, nos deux mailles principales qu'on utilise sont tricotées et teintes à 3 directement. Tous nos bodies sont confectionnés à trois, où on a deux ateliers partenaires. Notre logisticien est à trois, notre fabricant d'étiquettes et de hang tags est à trois. En fait, tout est à trois. Et c'est hyper chouette. Et du coup, moi, j'adore parce que c'est une grande famille. En plus, tous nos fournisseurs se connaissent. Donc, parfois, quand on a oublié de commander les étiquettes au bon moment pour la prod qui arrive. Il y a Francis, le directeur d'un de nos ateliers, qui va appeler Magali, qui fait nos étiquettes. Les filles ont encore oublié de te dire, mais j'aurais besoin de ces étiquettes. Et elle lui amène.
- Speaker #0
Très familial.
- Speaker #3
Très familial. Et c'est canon. Et c'est ça qui me porte aussi dans le fait d'avoir créé et faire perdurer Flair. C'est ce côté faire revivre toute cette économie et cette industrie. Et ça, c'est hyper chouette.
- Speaker #0
Et ça te donne envie d'acheter plein de buddies. Je suis fan des buddies. Ça va me ruiner cette émission.
- Speaker #1
Et tu disais les filles, parce que vous êtes deux, c'est ça ?
- Speaker #3
Exactement. Donc, j'ai créé du coup Flair toute seule en 2017. Et j'ai été très contente de le faire toute seule, parce que du coup, je n'ai pas eu de compromis à faire sur la marque que je voulais créer, sur quel rail je voulais la mettre, quel type de produit je voulais faire. Mais très vite, je me suis sentie quand même hyper seule. Et seul dans les bons comme dans les mauvais moments. Parce qu'en fait, dans les mauvais, même si tu as encore une fois un entourage qui est génial et qui est hyper présent, ils ne vivent pas le truc de manière aussi intense que toi. Et en plus, ce que je trouve toujours dur, c'est qu'au début, du coup, quand tu ne vends pas beaucoup, quand ta marque n'est pas très connue, du coup, les gens se disent que tu as un peu ton joujou. Et alors que c'est là où tu prends les choses les plus à cœur, où c'est le plus important parce que tu construis les fondations. Alors qu'une fois que ta marque est plus connue, et marche plus, les gens forcément s'y intéressent plus et te prennent plus au sérieux. Alors que toi, c'est un peu le moment où tu peux être un peu plus cool, entre guillemets, parce que voilà, t'as créé une base solide. Et donc, j'ai créé tout seul. Et donc, très vite, je me suis sentie seule. Et même comme dans les bons moments, je me souviens au tout début de Flair. Donc, j'ai créé Flair en octobre 2017. En janvier 2018, je suis contactée par Monoprix pour faire une collab. Donc, truc de fou. Et ça, donc, si tu veux, moi, j'étais en train de danser chez moi, sauter au plafond. Enfin, c'était la folie. c'est bon, j'allais être la rockstar. C'était parti. et pareil, ton entourage est trop content pour toi mais il ne se rend pas compte à quel point c'est un truc de fou pour toi. J'imagine que vous le vivez peut-être pendant le podcast ou parfois toutes les deux. Vous êtes en mode, tu ne te rends pas compte, on va voir ça. C'est cool. Et là, c'est cool.
- Speaker #0
C'est ça qui est génial d'être deux.
- Speaker #3
Oui, exactement. Et du coup, j'ai commencé à me dire, écoute, je vais rechercher auprès de mes clientes déjà qui sont là, voir s'il y aurait un profil complémentaire au mien. moi je suis je suis C'est moi qui dessine toutes les collections, qui suit le développement avec les modélistes à l'atelier, qui gère tout ce qui est images et marketing de la marque. Mais tout ce qui est chiffres et plus finances et tout, si tu veux, pour moi, c'est plus compliqué. Ça me prend plus de temps, c'est quand même moins mon dada. Et je suis tombée sur Anne-Claire, qui était déjà une cliente assez fidèle de Flair et qui bossait dans un fonds d'investissement. Donc, on a commencé à bosser ensemble. On s'est super bien entendues, on s'entend toujours hyper bien. mais finalement... Elle, tu vois, elle était dans un fonds, elle gagnait hyper bien. Et là, il fallait venir dans une boîte où tu ne sais pas trop ce que ça allait devenir. Clairement, zéro salaire. Et donc, au final, ça ne s'est pas fait, mais elle m'a aidée quand même à mettre plein de choses en place. Et puis, Charlène, une amie d'ami, vient à moi en 2019, donc deux ans après le début de Flair. Et elle me dit, voilà, moi, là, je bosse dans des grosses centrales d'achat type Etam. Sarenza, etc. Et elle, elle était dans tout ce qui était gestion de stock, achat, effectivement, finance, etc. Et en fait, j'en ai marre de bosser pour ces grandes centrales d'achat qui n'ont plus de sens pour moi. Et j'ai envie de proposer mes compétences en freelance pour des petites boîtes, mais je ne me rends pas compte de ce que les petites boîtes, déjà, sont prêtes à mettre pour ça et ce que je peux leur offrir, en fait. Donc, qu'est-ce que ça dit ? que moi, je t'aide du coup pendant un laps de temps gratuitement. Et moi, comme ça, ça m'aide à dessiner mon offre pour les plus petites marques. Mais c'est génial !
- Speaker #1
Ça s'éclate là,
- Speaker #3
tu dis ! Vas-y, on signe ! Et ça se passe hyper bien. Et donc, on fonctionne comme ça pendant un an. Et après, du coup, on officialise le truc. Donc là, Piflère pouvait commencer à financer. Donc là, je la prends en freelance de manière officielle. Et franchement, je ne peux plus me passer de cette nana. C'est-à-dire qu'elle est freelance pour Flair. Elle est censée passer un jour par mois sur Flair. Laisse tomber, on s'est toujours au téléphone. Que ce soit son entourage ou le mien, tout le monde nous dit. Mais vous bossez ensemble comme des associés et tout. Moi, je ne pouvais plus prendre de décision sans lui en parler. Une vraie connexion se crée, mais de manière hyper naturelle, sans chercher. Un peu comme je compare souvent ça à une histoire d'amour. Ou quand tu cherches l'homme parfait, tu tombes... pas sur l'imparfait. Et quand tu le cherches plus, tu tombes sur ton âme soeur. Donc, en fait, ça a été un peu la même chose. Et du coup, je lui fais... Donc, je me dis, mais attends, je ne peux plus me baisser de cette nana et j'ai envie qu'on soit associés. Enfin, elle est tellement impliquée déjà pour Flair. Enfin, ça me paraît tellement naturel. Et je lui fais ma demande en juin.
- Speaker #0
Avec une vague et tout.
- Speaker #3
Avec un petit boudi. Avec un petit boudi. en juin. Je suis nulle avec les dates, donc je pense que je vais vous dire une mauvaise date, mais bon, on va dire 2021, je pense. C'est plus long. Bref. Et en fait, elle était enceinte jusque-là de sa deuxième. Elle allait accoucher en septembre. Et elle me dit, écoute, Clem, franchement, non, c'est trop. Je vais avoir ma deuxième bébé. Son mari se lancer en freelance aussi. Ça n'allait pas. Donc elle me dit non. Je me dis, ok, c'est tout. Et en fait, en août, elle m'envoie un mail et elle me dit « Écoute, en fait, j'arrête pas de penser à ta demande. » Et finalement,
- Speaker #1
j'ai trouvé. Extrême n'est jamais perdue comme en amour.
- Speaker #3
Exactement. Et du coup, voilà, et donc en septembre, on a commencé à accoucher et on a commencé direct à bosser, voilà, en se disant « Ok, on va s'associer » . Et en mars, du coup... Ouais, 2022, je pense. Ouais, 2022, tout à fait. Du coup, on s'est associés officiellement. Et donc, on est hyper complémentaires, que ce soit en termes de compétences et de personnalité. Et du coup, c'est trop chouette. Et là, c'est vraiment l'éclate parce que j'ai eu un moment, avant que je tombe enceinte, où on avait quelques employés qui étaient top. Mais en fait, du coup, on avait perdu un peu ce côté très flex et fluide du début où tu peux en deux-deux, tu vois, te dire tiens, je vais faire ça demain et le mettre en place. Alors que quand tu commences à avoir des gens qui bossent pour toi, ben tu peux moins le faire, il faut faire passer les infos et tout. Donc j'avais un peu perdu ce truc. Et là, du coup, on y reviendra après. Mais là, du coup, on a décidé d'avoir une autre organisation plutôt justement avec des freelances et des agences et de rester que toutes les deux à l'intérieur de la boîte. Et là, on revit et c'est génial parce qu'on s'éclate. Et en fait, on est toutes les deux avec notre bébé dont on fait ce qu'on veut. Et c'est trop chouette.
- Speaker #0
Ça te donne envie, en tout cas.
- Speaker #3
Ah ouais ?
- Speaker #0
Parce que toi, du coup, c'est plus un bébé entre guillemets.
- Speaker #2
C'est un bébé encore. Ça fait vraiment... J'ai commencé à travailler dessus en 2021, du coup, mais c'est sorti officiellement en avril 2024.
- Speaker #0
Donc, il y a quelques mois.
- Speaker #2
Donc, il y a quelques mois. Là, on est en septembre, effectivement. Et donc, du coup, moi, j'ai commencé seule. À un moment donné, il y avait quelqu'un qui était très important pour moi, avec qui j'ai beaucoup travaillé, qui m'a aidée énormément. Au début, je ne viens pas de cet univers, je viens de la finance. Et moi, qu'est-ce que je recherchais ? Quelqu'un pour m'aider dans le marketing. C'est exactement ce qui me manquait. Et donc, si tu veux, au fil des salons que je fais, où je vois des laboratoires, des trucs comme ça, à un moment, je rencontre un truc qui n'est pas ça, ça s'appelle Nelly Rodi. Très connue dans la tendance, dans la cosmétique en particulier. Et donc je rencontre une fille et elle m'a vachement aidée pour vraiment organiser les idées, etc. Elle-même me présente à une autre personne qui avait travaillé pour les crèmes solaires chez VMH. Autant dire que c'est pas tonne. Et alors là, elles me font toute une plateforme de marques. Après, elles m'emmènent voir une autre agence où il faut faire un positionnement artistique. Puis ensuite, une stratégie de communication. Je claque une blinde. Je claque une blinde. Et en fait, je fais grave confiance. Tu vois, je me dis, c'est pas mon domaine. Donc, vu que c'est pas mon domaine, j'écoute ceux qui savent. Moi, je voulais que ce soit on track, qu'on ait les bases solides comme physique, que vraiment tout soit parfait. et sur ma partie.
- Speaker #0
C'était plutôt carré. Sur ta partie,
- Speaker #1
qui est le produit ? Produit,
- Speaker #0
formulation. Et vraiment, formulation et produit, même si je ne suis pas celle qui a formulé. C'est moi qui ai indiqué exactement ce que je voulais, comment, qui, que, quoi. Et j'étais passionnée de ça. Mais côté marketing, le nom, le branding, le packaging, pas très important. Je veux dire, moi, je suis fan produit. J'aime parler produit, formuler. Du coup, je fais confiance à des agences, etc. Au début, je commence à travailler avec une freelance qui était celle qui a créé l'ADN de marque de Oh My Cream. On se dit, putain, elle n'est pas maigre. Et je travaille avec elle, je la guide. Alors si, il y avait un truc qui me plaisait, c'était les licornes et les trucs un peu arc-en-ciel, lumière, UV, tout ça. Donc là, si tu veux, elle me fait tout un univers sur les trucs en UV. J'en parle à des potes, ils me disent, ah ouais, c'est très mermaid, quoi. C'est la nuit. Et là, je suis genre, ouais, j'aime bien. OK, donc clairement, tu ne vas pas t'occuper de ça. Et moi, j'ai toujours eu un regret. C'était, je voulais mettre de l'écante, mon truc, mais tu me l'as vu. Et en fait, du coup, très vite, je me rends compte que je n'ai pas la vision artistique de la marque. Je ne sais pas où je veux aller. Je sais les produits que je veux faire. Je ne sais pas ce que je veux faire en termes de pack et tout. Et donc, du coup, je fais confiance à ces agences-là qui, elles, du coup, te donnent une vision globale, pas juste des choix tu vois tu dis c'est ça parce que ça, parce que tu vis ça donc c'est ça. Et je me sens libérée d'un point de vue. Ouais grave, c'est ça. Et donc très contente finalement, je me suis pas associée avec la fille qui m'a mise en relation pour des raisons x, y, z. Je vais pas rentrer dans le détail mais ça l'a pas fait. Et donc du coup c'était dur pour moi parce que je pensais vraiment qu'on allait s'associer tu vois. Et juste en un mois avant le lancement, donc en mars on arrête de travailler ensemble. Je me sens à la nuit totale. Ça fait un an que je bosse avec quelqu'un qui m'épaule sur tout le marketing. Et là, je me retrouve seule en plein lancement. Il fallait lancer. À l'avril, ça faisait un an que je travaillais dessus pour une crème solaire. Si tu ne sors pas en avril, je veux dire... C'est l'année vraie. Je suis genre maintenant. Et je me rappelle, il y avait plein de trucs dans le rush au dernier moment. Et les agences, je ne sais pas si tu as travaillé avec des agences. Moi, pour le coup, j'ai un avis très négatif. Je travaille avec trois agences qui m'ont pris un bras. il y a un bras c'est presque deux bras Et je suis très déçue. Après, il y a eu du positif, très sincèrement.
- Speaker #2
Mais parce que je pense, nous, on commence, tu vois, c'est marrant. Là, on bosse en ce moment sur notre branding qu'on va révéler pour la fin d'année. Parce que ça, moi, je m'y étais pour le coup jamais attelée. Et je pense que tu vois...
- Speaker #0
Il y a presque trop de travail chez moi.
- Speaker #2
En fait, je trouve qu'en tout cas, encore une fois, avec le recul, je me dis que je suis trop contente de ne pas l'avoir fait avant. Avant, j'ai juste demandé à une nénette de me faire un logo, tu vois, de manière écrite, pour encore une fois ce côté spontané et tout, mais c'est tout. Parce qu'en fait, aujourd'hui, tu sais, je trouve que c'est comme quand toi, tu grandis, tu sais plus ce qu'il t'est à 30 ans qu'à 15. Je trouve que quand tu as Marc aussi, elle a un certain recul et en réalité, ton packaging et tout, oui, c'est important, mais la vérité, c'est que c'est surtout ton produit et comment tu vas le raconter et tout, tu vois. Enfin, je ne sais pas, j'ai un peu un avis là-dessus. Et du coup...
- Speaker #0
aujourd'hui tu vois je sais mieux qui est Flair qui sont nos clients tu machins c'est quelque chose qui évolue mais je trouve qu'au début c'est très dur et donc je comprends que c'est un avis négatif pour les agents mais j'en avais besoin je pense pour me lancer avoir une stratégie que ce soit le nom de marque que ce soit un gros l'ADN global et aujourd'hui j'en suis très contente et je suis convaincue nous alors pour ceux qui ne connaissent pas on a un ADN très urbain tu vois très street très urbain ce qui est l'opposé de moi je veux dire street pas trop je suis plutôt plastique Mais en fait, on a un ADN très urbain et tant mieux. Parce que moi, il y avait un truc où j'étais sûre, c'est que la protection, c'est tous les jours. Et qui dit tous les jours, dit pas qu'à la plage, dit forcément sur ton lieu de travail, dit sur ton lieu d'habitation, dit quotidien et quotidien pour moi. Alors pas pour tout le monde, mais pour moi, c'est la ville. Donc du coup, j'ai voulu trancher avec pas un pack qui était orange en mode cela. Je voulais un truc qui soit gris, qui soit limite béton, qui soit quelque chose qui fasse penser vraiment à l'univers urbain. Et ça, ça ne vient pas de moi et j'en suis très contente.
- Speaker #2
Ah bah ouais, mais c'est trop bien.
- Speaker #0
Donc, ça m'a permis de me guider là-dessus. Mais disons que, heureusement que j'avais du soutien pour m'aider. Et d'un autre côté, je me dis, est-ce que ça aurait pu se faire autrement, à moindre coût, tu vois ? Et on aurait pu, comme tu le dis, construire par la suite, faire évoluer par la suite. Tout à fait. C'est fait, c'est fait, voilà.
- Speaker #3
Ce qui est compliqué aussi, c'est que toi, avec ton produit, c'est qu'il te faut un packaging. Ce qui compte, c'est l'intérieur du produit. Alors que toi, avec les body, tu arrives avec un produit qui est déjà extérieur, en fait. Oui,
- Speaker #2
et puis en plus, c'est vrai que... La dérive un peu, entre guillemets, je trouve, d'aujourd'hui, d'Insta, du fait que, en vrai, c'est relativement simple, je mets des gros guillemets, pour créer sa marque. Enfin, on a accès quand même aujourd'hui à beaucoup d'informations, beaucoup de contacts, etc. Et puis, tu lances ton site Internet en deux secondes, tu appelles ton staff, enfin voilà. C'est relativement accessible. Et du coup, c'est vrai que le marketing prime quand même vachement. Et même si tu as un produit d'enfer,
- Speaker #0
C'est spécialement important.
- Speaker #2
Tu n'as pas un beau Instagram, un beau méchant.
- Speaker #0
Et je rebondis sur le site. Mon Dieu, s'il y a des gens qui m'écoutent. Pire erreur de ma vie. Je m'en mors les doigts. Enfin, j'en ferai d'autres. Mais du coup, en faisant confiance, j'étais là, je faisais confiance, je faisais confiance. Et alors là, on m'a dit, il faut que tu passes par une agence pour faire ton site internet. Ah bon, vous êtes sûre ? Je peux le faire moi, peut-être. Non, non, non, non, il faut que tu le fasses avec une agence, comme ça sera bien construit, ça sera vraiment puissant et tout. Ok, vas-y, tu lâches 20 000 balles dans ton site. Et alors là, catastrophique, catastrophique. Mais je pèse mes mots. C'est-à-dire qu'on est arrivé à un point où je suis arrivée, j'ai vu ce qu'ils avaient fait, j'ai dit on va pas y arriver, j'ai dit je ne le prendrai pas et je ne l'ai pas pris. Donc j'ai juste perdu, maintenant, tout cet argent et j'ai dû recommencer from scratch. seul. Donc vraiment, j'insiste, faites-vous confiance, ne pas écouter ceux qui disent qu'il faut m'amener. Faux, faux, faux.
- Speaker #3
Ça c'est hyper important à dire parce que c'est vrai qu'on arrive toujours à la fin de la belle story et tout, t'arrives sur le truc et tout, c'est trop cool et tout, mais en fait, en amont et puis il y a beaucoup de gens qui savent qu'en ce moment des gens se lancent et il y en a beaucoup qui profitent aussi un peu des vaches à lait.
- Speaker #2
Mais c'est le truc aussi où c'est marrant parce que ça me fait penser à... Il y a un de nos fournisseurs de tissus avec qui j'ai déjeuné parce qu'il veut créer sa marque de vêtements. Donc, trop marrant, il m'a dit, Clément, il faut que je prenne tes conseils. C'est trop drôle. Et du coup, il a une enveloppe, tu vois. Il a des moyens pour créer sa marque de vêtements. Et donc, il me disait, ben voilà, là, j'ai mis ça, ça en place. Mais je ne comprends pas, ça ne marche pas encore. Il me donnait ses investissements d'acquisition. Et j'étais là, waouh ! Genre, moi, je commence à faire ces investissements et la marque a 7 ans et on fait tel chiffre d'affaires, tu vois.
- Speaker #0
T'es partie,
- Speaker #1
t'avais rien. Et moi,
- Speaker #2
je suis partie, j'avais rien. Flair, je l'ai créé avec max 5000 euros. Et en fait, du coup, ça m'a obligée à... Enfin, je ne pouvais pas aller voir une agence et qu'elle me fasse mon site. J'étais obligée de faire mon abonnement Shopify à 20 euros par mois et de faire avec les thèmes gratuits. Et au final, je suis trop contente parce qu'en vrai...
- Speaker #0
Je pense que c'est le mieux, tu vois. Oui,
- Speaker #2
vraiment. Et en fait, il faut se dire... Et donc, du coup, je disais à ce partenaire-là, je lui disais, mais en fait, dites-vous que votre marque, là, vous faites peu de chiffre d'affaires. En fait, elle n'a pas d'argent, votre marque. Vous n'allez pas générer du résultat. Donc, faites-en... Même si vous, vous avez de l'argent à côté, votre marque, elle n'en a pas. donc genre, tu vois, elle a fait de l'agrandir avec les moyens qu'elle a elle. Parce que sinon, tu peux partir un peu dans les directions.
- Speaker #0
Alors après, ça dépend. Je mets quand même un disclaimer, c'est-à-dire qu'on n'est pas dans la même industrie. Il y a des industries où ça demande un capital nécessaire au départ, notamment dans la recherche et développement. Moi, j'ai un brevet, je ne l'ai pas mentionné, mais ça coûte de l'argent. Ça, c'est hyper important parce que toi,
- Speaker #3
tu as dû te breveter parce que ça, c'est un truc qui est hyper carré. Tu ne pouvais pas lancer ton produit comme ça.
- Speaker #0
Complètement. Moi, comment ça s'est passé au début, je n'avais pas pour projet de le breveter. Mais il faut savoir que moi, j'ai rencontré 30 laboratoires. Tous. Et un par un. Et en gros, ils m'ont tous dit oui, oui, on est capable. Alors attention, parce qu'il faut faire très attention avec les laboratoires, il ne faut pas tout donner, parce que sinon ils font de la gamme blanche. Donc attention à ne pas trop dire quand même au début tant que tu n'as rien signé. Donc c'était un peu un oui, dis-moi, est-ce que tu peux ? Mais je ne te dis pas tout. Un peu compliqué. Une fois qu'on a passé cette phase...
- Speaker #1
Il y a une grande phase, parce que quand même 30, c'est énorme.
- Speaker #0
31 ans.
- Speaker #1
Oui, tu passes quand même beaucoup.
- Speaker #0
Et attends, là, je ne te parle que des formulateurs. je te parle après des fournisseurs de packs c'est des centaines que j'ai rencontré et puis j'ai un problème de pompe mais du coup effectivement la formulation très importante et je rencontre tout le monde qui me dit oui oui ça va le faire machin et tout je rencontre un gars qui veut pas me parler qui me dit non non moi je parle pas tant que t'as pas mis un brief écrit clair j'ai pas le time et tout je dis ok c'est la première fois qu'il y a un gars qui me dit qu'il veut pas me parler tu vois je lui propose un business il me dit non et là je fais mon brief et tout j'envoie Et il me dit, bon, je ne sais pas si on va y arriver, mais bon, si tu veux venir, moi, je ne t'empêche pas. Tu peux venir si tu veux. Tu as le message le plus convaincant du monde.
- Speaker #3
Et tu es là où tu vas.
- Speaker #0
Ah ouais. J'ai dit, mais c'est toi. Et donc, du coup, on signe ensemble et tout. Ça a été très long. Près attention aussi à ceux qui m'écoutent, qui veulent faire une marque de cosmétiques. Il faut avoir la propriété intellectuelle et industrielle de toutes ces formulations. Ça se monnaie ou bien il y a des accords, des négociations qui doivent se faire. Et donc, on passe cette étape-là de mariage. Et pour le coup, c'est un vrai mariage. Et on formule. Et de base, on devait lancer en avril 2023. En fait, on a tellement été long sur la formulation parce que j'étais là, genre, c'est pas possible. On n'avait pas le rendu escompté. Ça ne marchait pas. Et ce qui était difficile dans mon projet, on ne se rend jamais compte. Mais en fait, moi, j'ai lancé la première brume biphase avec les filtres que j'ai là, qui ont une formulation aussi légère, sans effet gras. avec un SPF quand même important. C'est-à-dire qu'en gros, ça paraît facile, mais c'est très compliqué. Pourquoi ? Parce que tout ce qui existe sur le marché aujourd'hui, c'est soit avec des aérosols, soit c'est des filtres comme de l'octocrylène, de la vomazone, de l'homocélate, de l'octinoxate. C'est des filtres que moi, je ne voulais pas, parce que c'est des filtres qui sont perturbateurs en tant qu'ignants, qui sont cancérigènes, par exemple. Donc, en fait... Moi, j'ai dit, je veux des fils qui soient bons pour l'environnement. J'ai réussi à avoir le CNRS que j'ai entraîné avec moi, l'Observatoire Océanologique du Bagnule-sur-Mer, grâce à mon réseau de chercheurs que j'ai rencontrés au tout début en expliquant pour mon père, qui m'ont tous suivi. J'ai fait faire des tests subventionnés par beaucoup de chercheurs pour vérifier qu'il n'y avait aucun impact sur l'environnement, sur les peaux les plus sensibles et tout. Tout ça pour dire que j'ai arrivé avec, si tu veux, mon équipe, avec le labo, et j'ai dit, moi je veux ça, je veux aller. jusqu'à 400 nanomètres au niveau du spectre lumineux. Je veux qu'on ait des ingrédients qui soient bons pour l'environnement. Je veux ces filtres-là, qui sont sous forme de poudre. Donc, aller solubiliser le bidule dans une formulation qui est une très légère, qui doit se prier avec des particules qui sont quand même supérieures à 10 micromètres, parce qu'il ne faut pas que ça soit inhalé. Enfin, c'est très technique. Et donc, en fait, au début, c'était catastrophique. La formulation ne marchait pas, on n'y arrivait pas. On a dû faire des compromis. Au début, tu pousses tous les curseurs au max. Naturalité 100 sur 100. Il me dit, tu veux de l'eau, quoi. Non, peut-être pas de l'eau, je veux un truc efficace. Efficacité, maximum, sur le spectre lumineux, maximum. Composition super saine. Et évidemment, je veux le truc hyper léger. T'as l'impression que c'est de l'eau, quoi. Bien sûr, ça n'existe pas dans le monde, ça. Ce n'est pas possible. Donc, en fait, il faut aussi jouer avec ça. C'est que des compromis qu'il faut faire, etc. Et c'est à la fin, comment tu fais pour sortir le meilleur produit qui check tout du mieux possible, disons. Et bref, on y arrive.
- Speaker #2
Et quel compromis t'as fait, du coup ?
- Speaker #0
Alors, attends, le SPF. C'est-à-dire qu'au début, on se pensait qu'on allait arriver à un SPF 50. Et on est aujourd'hui à un SPF 25. Parce que pour respecter cette naturalité, tout en ayant quand même une efficacité avec une sensorialité, on était obligés. Mais ceci dit, c'est pas grave. Au sens où, en fait, comme c'est un produit de réapplication, il valait mieux que le produit soit sympa et sensoriel, mais que tu le réappliques plus souvent, qu'un produit qui soit pas sensoriel et pas forcément bien formulé. que tu vas mettre.
- Speaker #1
Du coup, tu dois le réappliquer toutes les combien à peu près ?
- Speaker #0
Alors, ça dépend de ce que tu fais. Si tu es dehors toute la journée, c'est toutes les deux heures. Si tu es en intérieur, près d'une fenêtre, mais qu'il y a du soleil, c'est le moment où il y a du soleil ou qu'il y a un dissuivé important dans la journée, ça dépend de ce que tu fais vraiment. Si tu n'es pas proche d'une fenêtre, tu n'as pas besoin de te repotéger en journée. Si tu es en plein hiver et que tu ne vois pas la lumière du jour, tu n'as pas besoin de te protéger. Dans la tente, c'est bien.
- Speaker #1
Non, parce qu'on a l'ordi, on a la lumière. Oui, celle-ci,
- Speaker #0
c'est OK. Ouais, alors la lumière bleue. Tout le monde est là genre, mais la lumière bleue, sérieux et tout. Alors j'explique maintenant. La lumière bleue, il y a deux types de lumière bleue. Il y a la lumière bleue du soleil, émise donc la lumière visible, qui représente 40% du spectre lumineux, et la lumière bleue des écrans d'ordinateurs, des smartphones, etc. qui n'ont pas la même intensité. La lumière du soleil est genre mille fois plus intense que la lumière bleue de l'écran. Mais ceci dit, les recherches montrent qu'on est au même niveau de nanomètre, et donc ça veut dire que cette lumière bleue... elle ne va pas créer un coup de soleil. Elle ne va pas, tu vois, forcément...
- Speaker #3
Elle ne va pas faire bronzer parce que c'est trop le beau teint et tout.
- Speaker #0
Elle ne va pas te faire bronzer, mais elle va pénétrer encore plus profondément dans le derme, à terme, créer des lésions au niveau de l'ADN et des lipides. Et donc, c'est ça qui va faire en sorte que ça va créer des lésions et donc accélérer le veillissement cutané. Et notamment chez les phototypes de 4 à 6, c'est-à-dire les phototypes plus foncés, la lumière bleue a un effet d'hyperpigmentation, c'est-à-dire tâche, c'est-à-dire création de tâche. Ah ouais ? Ouais,
- Speaker #3
vraiment. Et ça, on en parle très peu. Enfin, on t'attend vite fait, oui, la lumière bleue.
- Speaker #2
Ça paraît être un sujet un peu...
- Speaker #0
Moi, je dis toujours, est-ce que vous portez des... Je sais pas, vous portez ou pas des lunettes sans-dessus-lumière bleue ? Non ? Pas du tout ?
- Speaker #3
Non, moi, je porte des lunettes de repos, mais je crois pas qu'elles soient...
- Speaker #1
Non, mais des lunettes à soleil ou des lunettes de vue ?
- Speaker #0
Non, des lunettes pour les...
- Speaker #2
Quand tu es devant ton ordi, quoi. Ah ouais. Moi,
- Speaker #0
je fais ça et c'est tellement important. C'est-à-dire qu'en gros, moi j'ai mal aux yeux quand je regarde l'écran longtemps. Et avec des lunettes, on comprend qu'il faut un filtre parce qu'en fait, c'est nocif pour les yeux, c'est nocif pour le visage. Nous, on a un produit qui va être efficace sur les UVB, les UVA, la lumière bleue des ordi et aussi la pollution. Parce que la pollution atmosphérique va aussi venir créer des lésions au niveau de l'ADN. Et à terme, comme ça fragilise ta peau, les UV passent encore plus facilement. C'est la fête, tu vois. Donc du coup, c'est important de bien tout mettre en...
- Speaker #2
On est dans une période où tout est dangereux. Il faut manger les bons légumes. Non, je ne dis pas ça. Je dis ça. Ce qui est bien, parce que je pense qu'on est beaucoup plus au courant des différents dangers. Mais du coup, c'est flippant. Tu ne manges jamais les bons légumes, tu ne manges jamais les bons trucs. Tu es trop exposée au soleil, pas assez. C'est...
- Speaker #0
C'est méga flippant.
- Speaker #2
C'est dur. Non mais c'est dur. Et quand t'as des enfants, encore plus qu'il ne faut pas leur donner à manger s'il faut faire ça.
- Speaker #0
Après non plus, il ne faut pas vivre dans un monde de contraintes. Mais si tu veux, moi j'essaie de créer les meilleurs produits au sens où je suis consciente de ça. Je suis une éponge. J'ai vu tellement de conférences où j'ai vu des stades de dingue. Moi j'ai vu des trucs horribles. Des carcinomes de dingue, des mélanomes de dengue, des maladies de peau, des trucs, j'ai vu des trucs abominables. Et en fait, si tu veux, je me dis, maintenant que je sais ça, je vais créer un produit le plus performant possible qui te donne envie de te protéger. Au moins, je te donne les clés pour. Tu fais tes convictions, non ?
- Speaker #3
C'est ça qui est génial. C'est que peut-être on est dans une époque où c'est plus compliqué, et tu ne sais plus ce que tu dois faire. Mais c'est une époque où il y a des gens qui viennent et qui disent « Attends, moi, je vais t'apporter une solution, comme ce que tu fais Clara. » Et c'est vrai que nous, on a vu ta brume sur le salon. Et c'est vrai que quand tu es maquillée et tout, tu as juste à faire un pchit. et en fait déjà... C'est vrai qu'elle est hyper agréable. Elle ne se voit pas du tout.
- Speaker #1
Elle est toute petite, elle se met facilement dans son sac.
- Speaker #3
Et ton packaging, d'ailleurs, est cool, moi, je trouve. C'est vrai,
- Speaker #2
parce que... Oui,
- Speaker #0
oui. Parce qu'un récemment m'a dit... Alors, l'étui, je pense qu'il faut qu'on le revoie, tu vois. Parce que l'étui, on l'a fait un peu en précipitation. Du coup, je reviens sur mon machinariat. On lance en avril. Et là, catastrophe. C'est-à-dire qu'en gros, le site n'est pas prêt, vu que les mecs m'ont brouillée totale. l'étui, on est à bout de force j'ai plus d'argent, j'ai plus rien elles sont tombées. Donc du coup, l'étui, je fais avec les moyens du bord, c'est-à-dire moi.
- Speaker #3
Mais en tout cas, je trouve que ton packaging, il est assez sobre et ça, c'est cool parce que c'est quand même un produit qui, c'est de la cosmétique, mais c'est de la cosmétique médicale, entre guillemets, tu vois. Et effectivement, je trouve que quand on voit ton produit, c'est ça qui ressort aussi, c'est que si tu avais un truc mermaid, même si j'adore aussi, mais ce que je veux dire, tu vois, c'est qu'il faut qu'on ait la notion que c'est carré pour nous et pour ça C'est en ça que je trouve qu'il est plutôt bien foutu. C'est-à-dire que c'est joli et à la fois, mais tu sens que c'est carré con.
- Speaker #0
Oui, c'est clair.
- Speaker #1
Et si on veut vous acheter, les filles, c'est que sur Internet, on est d'accord ? Ou est-ce que vous avez des points de vente ?
- Speaker #2
Nous, on a quelques points de vente. Donc, c'est effectivement essentiellement sur notre site Internet en direct. On a des boutiques partenaires à Paris, Rennes, Lille et Bordeaux. Et on a des pop-up stores. Là, on a un pop-up store qui arrive dans le Marais deux semaines mi-novembre. Et un autre à Genève fin novembre. Donc, on fait des pop-up stores aussi en propre de temps en temps.
- Speaker #0
Et toi ? Alors, nous, on est déjà dans quelques points de vente. Franchement, très contente. Parapharmacie, un petit peu. On en a une vingtaine, là.
- Speaker #1
Donc, que sur Paris ou dans toute l'Agence ?
- Speaker #0
Vraiment, même Outre-mer. On est un peu partout. À Paris, il n'y en a qu'une de la pharmacie qui nous a en ce moment. C'est la pharmacie Dauphine dans le 6e.
- Speaker #3
Mais est-ce que c'est parce que c'est la seule qui a voulu ou c'est parce que c'est vous que vous voulez être ?
- Speaker #0
Alors, jusqu'à présent, c'était moi et myself qui m'en occupais. Donc, je fais au mieux vu que je suis seule, tu vois. Je n'ai pas vraiment de temps pour aller toutes les voir. Et celle-ci, effectivement, je suis allée la voir et elle a voulu tout de suite. Et après, les autres que je suis allée voir, il y en a qui n'ont pas voulu, qui ont dit « Ouais, je ne sais pas » . de marque et tout, je suis pas sûre et tout. Donc elle, effectivement, elle a rapidement voulu, mais sur Paris, j'en ai pas fait tant que ça. J'en ai fait 3-4, quoi, tu vois. Donc, après, en revanche, dès que je me déplaçais quelque part, j'essayais, tu vois, d'aller les voir. Et alors là, on en a eu plus maintenant un peu partout, parce que, tu vois, je travaille avec des gens qui sont à Bordeaux, donc je suis allée voir à Bordeaux, donc j'ai réussi à ouvrir comme ça. Je suis allée dans le sud voir mes parents, donc j'ai ouvert dans le sud. Je suis allée aux Antilles, donc j'ai ouvert aux Antilles. mais du coup là ça y est on a des agents commerciaux ah cool Et c'est un game changer. Là, je reçois plein de commandes. Donc, c'est trop bien. Donc, je disais, parapharmacie, mais on est aussi pas mal en institut de beauté. On a même un médecin esthétique qui nous revend. J'ai eu ma première commande de 50 brumes. C'est un grand moment, quand même. Et donc, médecin esthétique, institut de beauté, pharmacie. Et également, quelques pop-up stores du type. Dans le Marais, on a la French Beauty, qui est un concept store un peu de beauté responsable. Donc voilà, on commence. Mais le site internet, j'en ai pas parlé. Maintenant qu'il est fait, on peut aussi me retrouver en ligne.
- Speaker #1
C'est génial, ça donne vachement envie en plus. En tout cas, je trouve que vous avez des parcours qui sont assez atypiques. Mais si vous deviez donner un conseil, on en a donné quand même pas mal. Mais pour quelqu'un qui a à suivre son rêve, est-ce qu'à la fois, il ne faut pas forcément investir beaucoup, ou en même temps, toi, il faut investir énormément ? Qu'est-ce que vous pourriez dire ?
- Speaker #0
Moi, j'ai un conseil technique en termes de financement. Aujourd'hui, il y a tellement d'aides. Il y a tellement d'aides en France pour se lancer. Il faut le noter, il faut le dire. Moi, je conseille d'aller voir la chambre de commerce et d'industrie de la région, peu importe où on est, et de leur dire comment je fais. Parce que moi, j'ai un rêve, c'est ça. Donc, quels sont les financements qui s'offrent à moi ? Comment je peux faire ? Etc. Et aujourd'hui, il y a plein d'options, notamment la BPI, qui finance, qui propose des subventions, notamment au début, pour démarrer. c'est la bourse French Tech. Nous, on l'a obtenue. Je ne dirais pas que c'est simple, mais si vous avez un bon projet que vous arrivez à bien le défendre, vous l'avez.
- Speaker #1
Mais ce ne sont que des projets qui sont, par exemple, dans la cosmétique ou qui ont tout chèvres. Ça peut être n'importe quoi ?
- Speaker #0
Tout, n'importe quoi. Et nous, peut-être qu'on avait un sujet innovation qui nous a forcément mis en lumière et donc on a pu obtenir ça, mais on a obtenu énormément de financements, notamment de BPI France, de Réseau Entreprendre, de Réseau Initiatives, de la région Centre-Val-de-Loire. également du Crédit Agricole. Et tous ces acteurs-là nous ont soutenus. Et ça, si j'avais fait un autre business, j'aurais certainement pu les obtenir également. Donc, je tiens juste à dire qu'il faut bien se renseigner et qu'on n'est jamais seul. Et que si on veut trouver des financements, on peut essayer d'aller les chercher.
- Speaker #2
Oui, complètement. Financement, pour le coup, moi, pareil, réseau Entreprendre, les réseaux initiatives des régions à fond. Il y a aussi, moi, quand j'ai lancé Flair, du coup, j'ai fait une campagne campagne de pré-vente sur Ulule, ce qui m'a permis justement de commencer avec très peu de moyens, parce qu'en fait, j'ai shooté mes protos et j'ai proposé ça à ma clientèle. Et ensuite, les clientes ont commandé et elles ne le recevaient que deux mois plus tard, donc avec un prix préférentiel. Mais en fait, ça m'a financé du coup ma prod, donc je n'avais pas à avancer ce coup-là. Donc ça, c'est aussi honnêtement une super bonne technique et qu'on a gardé d'ailleurs plusieurs années parce que ton fonds de roulement, la trésorerie, c'est un peu le nerf de la guerre quand t'es une boîte Et du coup, le fait de faire des pré-ventes, ça te permet justement que tes commandes financent ta prod. Là, on vient de lever de l'argent auprès de deux fonds d'investissement parisiens. Donc, ce qui va nous permettre de quand même avoir du stock au bon moment, parce que les femmes, on reste quand même une cible. Ou clairement, quand tu as repéré ce body que tu veux mettre pour ton date de samedi soir, tu le veux maintenant. Ah oui, ça, c'est clair. C'est pas dans deux mois. Donc voilà, on fait vraiment ce travail. Et maintenant, la plupart de nos produits sont dispo immédiat tout à deux, trois semaines d'attente. Ceci étant dit, moi, si je devais donner un conseil, franchement, c'est de ne pas trop écouter les conseils des autres. Enfin, dans une certaine limite, mais en tout cas, de ne pas s'oublier, de s'écouter. Et en vrai, ça paraît bateau, mais en fait, je pense que peu de gens le font. de vraiment s'écouter et suivre effectivement ses rêves. Et moi, c'est un peu la philosophie que j'ai et qui a bien fonctionné jusque-là. Donc voilà, c'est d'avoir confiance en soi et en ses convictions.
- Speaker #3
Et du coup, toi Clémence, tu as été incubée là, c'est ça ? Parce que si on peut faire juste un petit là-dessus. Est-ce que du coup, tu as été incubée par l'État, on peut dire ?
- Speaker #2
Oui, exactement.
- Speaker #3
Est-ce que tu as... Comment ça se passe ? Est-ce que c'est eux qui sont venus te chercher ? Du coup, tu gardes vraiment ta liberté au sein de ta boîte. Oui, complètement.
- Speaker #2
Alors, du coup, les deux fonds qui ont investi chez nous, ce n'est pas le groupe Etam, c'est quelque chose d'autre. Mais le groupe Etam, effectivement, on a été incubé et on reste, l'incubation, entre guillemets, est terminée, mais on reste très proche de ce groupe parce qu'en fait, on s'est hyper bien entendus. C'est un groupe qui, en fait, est un groupe pareil avec une approche hyper familiale. qui est centenaire et c'est encore l'arrière petit-fils qui est aux commandes et ils nous ont beaucoup aidé on a eu accès à tout le Codire qui nous a aidé sur différentes problématiques, notamment le wholesale on en parlait de où on pouvait trouver les bodyflares, actuellement effectivement on n'a pas du tout fait de B2B mais là on veut le développer, alors dans des corners très spécialisés etc, parce qu'en termes de marge quand tu fais du made in 3 machin de suite Merci. Tu ne peux pas forcément faire du B2B à moins de vendre tes bodies vraiment très chers. Donc voilà, c'est un équilibre à trouver. Mais en tout cas, on veut quand même se développer là-dessus, notamment pour l'étranger. Et donc voilà, ils nous ont vachement aidé sur ces différentes problématiques.
- Speaker #3
Mais tu gardes ta liberté,
- Speaker #0
ta marque.
- Speaker #2
Et même avec, tu vois, les deux fonds qui sont entrés, ils sont évidemment minoritaires. Et c'est des fonds, ce qu'on appelle des family office, donc des fonds d'investissement en fait qui... placent l'argent d'entrepreneurs qui ont réussi. Donc, tu as vraiment cette démarche. Ce ne sont pas les gros fonds qui te disent dans un an, on veut que tu aies fait fois trois parce qu'on veut sortir dans quatre ans, etc. Non, c'est des fonds. Ils ont des marques spécialisées dans l'univers assez premium des marques. Et qui, tu vois, il y en a, ça fait dix ans qu'ils ont des participations. Enfin, ils sont plutôt long terme. Ils nous laissent complètement aux manettes. Tu as des sujets de reporting, évidemment. mais qui sont en plus, nous, qu'on trouve hyper bénéfiques avec Charlène, parce que ça nous oblige en fait à prendre un recul que tu ne prends pas forcément. Mais ce qui est chouette en fait, parce que du coup, donc on a des reportings avec ces fonds-là et des comités tous les trois mois. Et ça nous oblige en fait à prendre un recul qu'on ne comprenait plus, parce que tu es dans ta boîte grandi, etc. Donc tu es sur le terrain, entre guillemets, tout le temps. Et là, ça t'oblige à dire, attends, step back deux secondes. On regarde ce qui a bien marché, ce qui a moins bien marché, les vraies priorités. On se concentre. Donc, c'est plutôt bénéfique.
- Speaker #0
C'est la première fois qu'il y avait un fonds qui investissait.
- Speaker #2
Oui, exactement. Et sinon, on a été refinancé jusque-là.
- Speaker #0
Très cool.
- Speaker #1
Et toi, c'est les objectifs que tu as par la suite ?
- Speaker #0
Oui, écoute, pour l'instant, on n'a pas eu d'illusion. Il n'y a pas eu d'investissement de fonds, etc. C'est clairement un objectif. Parce que, tu vois, vu que les ambitions que j'ai... Parce que là, je ne l'ai pas dit, mais on va sortir deux nouveaux produits en
- Speaker #3
2025.
- Speaker #0
C'est compliqué. D'accord,
- Speaker #3
pas de souci, pas de souci.
- Speaker #0
Compliqué parce que c'est encore dans le making et je ne sais pas si on y arrivera vraiment, j'espère. Parce que c'est encore plus challenging. Et si on n'y arrive pas, je veux pouvoir y arriver at some point. Donc, je veux vraiment garder la surprise. Et donc, du coup, l'idée, c'est, vu l'ambition qu'on a, c'est-à-dire vraiment de devenir un des leaders de la photoprotection en Europe. C'est quand même une grosse ambition, vu les acteurs qu'il y a.
- Speaker #3
Oui, c'est ça. Tu te positionnes auprès de marques de dinosaures.
- Speaker #0
Il va falloir continuer à innover, il va falloir continuer à développer des nouveaux produits, etc. Et avoir une marque forte. Et donc, du coup, clairement, il faut trouver des fonds. Mais alors là, du coup, c'est la difficulté. Parce que si tu veux, moi, je dis toujours, tant que banquière d'affaires, j'ai plus mon ancienne vie. Quand même, ça aurait été mieux de trouver des investisseurs avant de se lancer. Parce que si tu veux, tu as quand même une ballot qui est plus sympa quand tu n'as pas à dire, j'ai fait 40 millions de chiffre d'affaires, tu vois. Le gars est genre « Ouais, y'a un petit problème quand même. » Donc, si tu veux,
- Speaker #2
c'est soit avant,
- Speaker #0
soit avant, vraiment avant,
- Speaker #2
quand tu atteins un certain niveau.
- Speaker #0
Quand tu atteins un certain niveau. Quand tu tombes dans le valet de la mort, si tu veux, c'est chaud. Parce que, comme tu le disais au début, la croissance n'est pas rapide. Tu as des ambitions, mais en fait, il y a entre l'ambition et l'exécution, si tu veux. Et donc, en fait, on se retrouve un peu dans un chemin difficile. Normalement, il y a plein de belles choses qui arrivent. Je ne peux pas dire, mais bon, je vais dire. Il y a quand même un passage télé qui arrive, qui est fondamental.
- Speaker #3
Ah, mais ça, c'est hyper important, ben oui. De toute façon, ça joue sur la com' aussi,
- Speaker #0
ça. Qui va jouer énormément, que j'ai enregistrée il y a deux jours. Je suis lessivée, mais franchement, très contente. Et ça, ça va être un booster énorme pour nous, en termes de visibilité. Ça va vraiment changer la donne. Et donc ça, on attend le passage qui sera diffusé en début d'année prochaine. Super. Et donc, suite à ça, je pense, enfin, j'espère en tout cas qu'on va pouvoir monter un petit peu et aller lever grâce à ça, en partie.
- Speaker #1
On sait des gens qui nous écoutent et qui ont envie d'investir.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #3
franchement, c'est un bel investisseur.
- Speaker #0
J'ai déjà deux ou trois investisseurs, honnêtement, qui sont venus me voir et qui m'ont dit « Voilà, moi, je veux investir. » En fait, le marché du solaire, ça explose. C'est un marché qui explose parce que pendant longtemps, on a eu du mal à innover et maintenant, on innove. Et en fait, le consommateur a conscience de l'intérêt d'une protection de la peau, beaucoup plus qu'avant. Et donc, du coup, il y a un marché avec un... C'est un marché de 15 milliards avec énormément de croissance et de potentiel, notamment en Europe où il y a une croissance annuelle de 12 %, ce qui est énorme. Et donc, c'est un marché fondamental. Et les marques qui prennent le problème à bras-le-corps et qui innovent, il n'y en a plus, sincèrement. Et donc, du coup, faire partie de ces marques-là, tu vois, c'est super. Si tu arrives à aller jusqu'au bout et avoir ta vision et aller, c'est top.
- Speaker #1
Mais c'est vrai que je pense que toi, ton produit, c'est quelque chose qui marque parce que nous on t'a rencontré c'était au mois de juin
- Speaker #0
Et c'est vrai qu'on en a vachement parlé de ta marque, même cet été. Et du coup, là, on a fait carrière, on rencontre des gens tout le temps. Mais on s'est dit, ah, mais ça, c'est vachement bien. Parce que le produit donne envie, c'est quelque chose de différent. Puis t'es jeune, t'es dynamique. Puis on s'est dit, ah ouais, c'est hyper important aussi d'avoir l'identité de qui est derrière. Parce que si tu regardes L'Oréal ou des grands groupes ou des marques solaires, en fait, il n'y a pas de visage. Donc, ils veulent faire ça pour faire de l'argent. Là, on sent vraiment que c'est porteur. d'un crime.
- Speaker #1
Oui, complètement. Ce que souvent on me dit, c'est qu'on voit que je suis passionnée par mon sujet. J'adore ça. Et alors là, toute la difficulté pour moi, c'est de le transformer en marque puissante, tu vois, tout en étant passionnée. Donc, c'est vraiment d'allier business et passion. Mais en tout cas, moi, je me connais. Je suis quelqu'un qui ne lâche jamais, hyper déterminée, obstinée. En fait,
- Speaker #2
on y croit. Moi, je te dis, ton produit, il va aller loin. Moi, je n'ai pas de doute là-dessus, franchement.
- Speaker #1
C'est le but, et de donner des options de facilité aux personnes pour se protéger facilement.
- Speaker #2
Parce que c'est hyper important.
- Speaker #1
Parce que c'est super important. C'est bien sûr une question d'esthétisme, mais aussi une question de santé. Et donc, si tu veux, là, je suis très contente de ces deux nouveaux produits qui arriveront, qui vont compléter, qui vont marquer une gamme, parce que depuis, jusqu'alors, on était en monoproduits. Monoproduits, ce n'est pas évident, parce qu'en distribution, notamment, on te dit monoproduits, pas facile. Donc, tu vois, parce que, par exemple, j'ai discuté avec Omaikrim récemment, qui potentiellement pourrait mettre la marque. Mais ils attendent qu'on ait les prochains produits parce qu'en fait, c'est compliqué.
- Speaker #2
Ils préfèrent avoir une gamme en entier.
- Speaker #1
Pareil pour Printemps, pareil pour Lafayette, qui adore le produit. Mais malheureusement, un produit, c'est difficile. Donc, tu vois, important d'avoir une gamme. Sauf que j'ai tellement mis tout mon cœur dans ce produit-là, je n'ai pas pu lancer de gamme à l'époque. Je n'avais pas les sous. Et là, aujourd'hui, très contente de pouvoir lancer ces deux nouveaux produits et enfin pouvoir avoir parlé de gamme. et voilà et on va tout faire pour et là on commence déjà à aller à l'international parce qu'on a déjà j'ai déjà des agents même en Pologne et au Royaume-Uni voilà mais c'est super ouais c'est super en tout cas on est hyper fiers de vous avoir reçu toutes les deux ouais c'est bien je pense qu'on peut vous retrouver dans dix ans ça sera je
- Speaker #0
sais pas si vous nous répondrez encore mais on sera peut-être les deux d'eux aussi on se retrouvera en se disant oh tu te rappelles c'est génial ce petit podcast dans cette petite tente On sera tous ! mais en tout cas c'est beau de voir des gens qui osent entreprendre qui osent suivre leurs rêves et avec une simplicité aussi et une passion donc merci pour tous ces merci pour votre partage merci pour vos questions c'était hyper enrichissant et ravie d'avoir connu du coup Clémence pareil et
- Speaker #2
on a de suivre ta nouvelle gamme et Flair de découvrir tous ces nouveaux body qui arrivent et la nouvelle collection elle sortira le 9 octobre
- Speaker #1
Ah ben voilà, à bientôt. On est ici depuis. Ah merde. À moins. Allez. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Merci à vous. À la semaine prochaine. Flamme des années 80.
- Speaker #2
Le podcast qui allume la femme.