- Speaker #0
Flamme des années 80.
- Speaker #1
Le podcast qui allume la femme.
- Speaker #0
Bonjour, on est hyper heureuse de vous avoir aujourd'hui avec nous parce qu'on parle de bien-être en ce mois de juillet. Et donc, on a la chance d'avoir Fanny et Jessica.
- Speaker #1
Hello. Hello.
- Speaker #0
Est-ce que vous voulez vous présenter les filles ?
- Speaker #2
Avec plaisir. Vas-y, je commence ? Allez. Moi, c'est Fanny. Du coup, je suis la fondatrice de Casa Oli. C'est une maison bien-être holistique spécialisée dans l'art du vivant. J'aime appeler ça comme ça. Ça veut dire que ma mission, c'est de prendre soin des gens par l'alimentation et le mouvement, qui sont deux choses essentielles pour maintenir le corps et la santé au top. Je travaille à la base, je suis traitante dans l'événementiel, mais je suis en train de prendre un grand virage. je fais maintenant du yoga et de la nutrition et j'accompagne du coup les gens à aller mieux grâce à au yoga et au contenu de leurs assiettes.
- Speaker #1
Super, bravo. Bonjour, moi c'est Jessica, je suis directrice artistique et designer d'intérieur. J'ai un studio qui s'appelle Witchcraft et j'ai une discipline que je mets en avant qui s'appelle le yoga de l'habitat, une discipline ancestrale indienne qu'on appelle Vastu Shastra et je me destine aux espaces professionnels, plus précisément, notamment les espaces de retail. de travail, de bien-être, l'hospitality, etc.
- Speaker #0
C'est tout un programme. Tout ça. On n'aura pas assez d'une heure pour parler de ce programme. Tout de suite, ce qui me vient, parce que tu as dit plein de mots compliqués que les gens n'ont peut-être pas compris, est-ce que tu peux nous expliquer en passant ?
- Speaker #1
La discipline, c'est une discipline qui a 12 000 ans d'histoire, qui est née en Inde et qui est issue des Vedas, des textes anciens. Ils viennent de... du texte ancien, il s'appelle Atarva Veda, exactement. Et cette discipline, en fait, c'est un éveil de conscience qui permet effectivement de travailler l'énergie des lieux, de modifier l'énergie des lieux. Donc ça, c'est quelque chose qu'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre. On est dans nos habitats ou dans nos espaces sans avoir conscience de cette strate au-dessus de nous qui est l'énergie. Et en Inde, on appelle ça le prana. Et je vais vous raconter pourquoi j'ai décidé de travailler cette discipline. Ensuite, il y a une discipline qui travaille à la fois sur le structurel, c'est-à-dire on va catégoriser ça comme l'architecture, si vous voulez, les formes, le design, et à la fois sur la mémoire des lieux. Voilà, c'est ça un petit peu le pendant des deux.
- Speaker #0
Donc en fait, on va nous dire que les maisons, les habitants, tous les lieux ont une mémoire.
- Speaker #1
Exactement. En fait, on a tous un ressenti personnel que l'on soit sous cette teinte. ou qu'on passe le pas d'un espace de bureau salarié, qu'on retourne chez sa grand-mère, qu'on achète une maison, qu'on souhaite vendre une maison, etc. On va remarquer effectivement que l'énergie du lieu va se modifier. Et le vastu a cette possibilité justement, si vous êtes à l'intérieur de votre maison, de l'améliorer et de travailler aussi sur l'aspect psychologique de votre état et de pouvoir effectivement optimiser, aller le plus loin possible dans le côté vertueux. de cette énergie et vous porter dans vos activités, dans votre vie familiale, sur des choix, des décisions qui vont devoir être prises, etc. On appelle vraiment ça un éveil de conscience. Et une fois qu'on décide de s'occuper de son chez-soi, c'est une prise de décision qui est assez forte. Tout le monde ne peut pas se dire demain, j'ai envie de faire une harmonisation chez moi. J'en discute beaucoup autour de moi. J'ai beaucoup de gens qui sont attirés. Et il y a souvent une sorte de retenue, comme si on allait voir un psy. J'ai envie, mais quand même, qu'est-ce qui va se passer ? Et c'est un petit peu ça, en fait. C'est qu'il va se passer plein de choses. On ne peut pas dire quoi. C'est le dharma, en fait. Il va se passer plein de choses. Mais il faut être prêt à ça, en fait. Il faut avoir envie de ce changement. Souvent, on s'occupe de soi pour sa santé alimentaire, psychologique, etc. Aujourd'hui, on pose de la conscience sur nos habitats. On a envie, effectivement, que... Ce qu'on a décidé de mettre chez soi, ça passe du plus élémentaire, on va dire les matériaux, les couleurs, qui ont un impact hyper important. On peut parler d'éco-responsabilité si on fait des choix aussi naturels. Et puis, on peut parler aussi d'énergie colorielle si on a envie de booster, dynamiser son travail, son bureau. On peut donner comme ça des recommandations très précises.
- Speaker #0
Génial. Et j'avais envie de te poser une petite question. dans les couleurs. Alors justement, est-ce que tu peux nous expliquer des couleurs peut-être à mettre chez soi ?
- Speaker #1
Alors les couleurs, ça fait partie presque des dernières choses qu'on pourrait faire sur le vastou. Et avant ça, il y a encore tout un monde magique un peu fou qui peut être décrit.
- Speaker #0
Alors peut-être commençons par le truc le plus fou alors. Je suis allée dans le détail.
- Speaker #1
On va commencer par un diagnostic en fait de son habitat. C'est-à-dire qu'on va regarder de manière macro ce qu'on a autour de soi. On va aller sur Google Maps, par exemple, et on a parfois des EHPAD, on a un cimetière, on est sur un lieu chargé d'histoire, etc. Il faut savoir que ces lieux-là, en fait, ils ont un impact sur le choix de l'habitat qu'on a choisi. Ça, on en prend conscience. On sait déjà que l'harmonisation va pouvoir modifier cette lourdeur, cet impact. Ensuite, on revient sur l'habitat et en fait, on s'appuie sur les points cardinaux. qui existe. Et l'entrée de notre maison ou de notre terrain est placée d'une certaine manière qui dit qu'elle est plus ou moins dynamique ou hyper dynamique. C'est assez technique. Mais en tout cas, l'harmonisation complète va changer cette orientation-là. Ce qui fait que tu vas te sentir différent après une harmonisation dans ton lieu. Et donc, tu vas vraiment modifier ça pour que, si il y avait, je ne sais pas, dans ta tête des problèmes pour... aller au travail ou des problèmes de couple, etc. Chaque pièce, en fait, va être retravaillée dans cette énergie-là. Ensuite, on va regarder le structurel. On va avoir peut-être des poutres au-dessus du lit, quelque chose comme ça qui va être assez oppressant pour dormir. On peut avoir les miroirs, c'est assez classique puisque quand même le vastu, il est à l'origine du feng shui. Il a 6 000 ans de plus que le feng shui. Donc, il y a des choses que forcément, on va retrouver. ces pratiques-là.
- Speaker #0
Et le miroir, du coup ?
- Speaker #1
Le miroir, c'est parfois plein de bon sens. Voilà, c'est ça en fait. Et c'est ce que j'aime aussi dans ces disciplines-là, c'est à la fois un retour à la nature, c'est-à-dire que ça a été imaginé dans le sens où on observait à l'époque les bovins, tu vois, et à travers ces observations de la nature, pourquoi ils dormaient à cet endroit, pourquoi ils aimaient pêtre à cet endroit-là, etc. Le terrain, en fait, il parle déjà. Il y a des compensations ou des décompensations d'énergie qui se font en fonction aussi de la nature et de ce qu'on a observé. Et aujourd'hui, on s'y réintéresse, on reprend ces préceptes-là pour justement corriger et parler d'énergie dans les lieux. Donc ça, c'est magnifique de pouvoir se reconnecter justement à cet idéal de nature. Dans l'intérieur de nos habitats, si on place un miroir, ce qu'il faut faire attention surtout, c'est de ne pas le placer dans un flux, dans une ouverture de porte. ta porte d'entrée Tu as un placard, tu as un miroir, puis tu tournes, etc.
- Speaker #2
J'ai un miroir à la place de ma porte d'entrée.
- Speaker #1
En fait, ça permet parfois juste de poser encore une fois de la conscience sur ce qu'on ressent. C'est vraiment un travail de ressenti. Moi, je sais que j'ai ça en moi. Il y a plein de choses qui sont assez épidermiques pour beaucoup de relations personnelles, pour l'habitat, pour ce que je crée aussi dans mon métier d'architecture. Et le miroir, c'est assez simple. Si on prend conscience de ça, on se rend compte tout de suite que l'énergie, en fait, elle s'en va. La voir en face de son lit aussi, c'est compliqué. Il faut faire attention à des petites choses comme ça. Ça, on peut le corriger assez facilement. Et ensuite, on peut rentrer encore plus dans le détail. Il y a des strates et des strates. À bien le design, on appelle ça l'architecture sacrée. Elle existe depuis des millénaires et des millénaires avec Notre-Dame de Paris, etc. En fait, on utilise la proportion. Ça s'appelle le nombre d'or. Il y a plein de choses comme ça. Mais c'est aussi les symboles. Et en fait, c'est faire appel un petit peu à ce qu'on connaît de manière universelle du design. Et ça évoque en nous beaucoup de choses, en fait. Ça fait bouger beaucoup de choses. Donc ça, c'est un petit peu la partie architecture et plus vers l'harmonisation. On en a dit déjà pas mal.
- Speaker #0
C'est passionnant, on a envie de...
- Speaker #2
C'est ouf !
- Speaker #0
On a envie qu'elle vienne chez nous, mais elle est déjà chez moi. Je ne vais jamais te laisser partir.
- Speaker #1
C'est une partie incroyable qui est encore peu connue. Ça s'appelle la marmathérapie. Et c'est là où je suis en admiration complètement de cette discipline-là. Quand je me suis intéressée, je vous dis tout de suite, c'est la pratique de la Ayurveda qui fait partie de la marmathérapie. qui est donc connu effectivement pour les points marma qui sont des points de blocage dans le corps qu'on vient masser en Ayurveda débloqués par différentes techniques et qui s'appliquent aussi à l'habitat à l'espace de travail donc en fait on arrive à identifier on vient placer le purusha c'est à chaque fois un bonhomme en tailleur comme ça avec les points marma traditionnels indiens ... Quand on le place d'une certaine manière au pendule, il y a un sens, on vient définir quels sont les points de blocage qui font écho à la vie personnelle ou professionnelle des personnes qui sont dans l'habitat. Et on vient poser le pendule pour vérifier le taux énergétique de cette pièce-là. En discutant avec la personne ou si la personne qui fait l'harmonisation a des pouvoirs un peu médiumniques, on arrive à savoir quels sont les blocages et on en discute. À partir de là, en fait, la chambre de coucher, la chambre de notre enfance, son sommeil, ça peut être vraiment très large. Ça va jusqu'à son bureau, sa créativité. Là, ça devient hyper... Moi, j'ai trouvé ça complètement fou. Quand je l'ai fait chez moi, ça m'a vraiment bluffée.
- Speaker #0
Et tu as vu des points de coordination entre ta vie privée et la...
- Speaker #1
Ça m'a vraiment scotché, en fait. Et en plus, je vous raconterai du coup un petit peu mon ressenti derrière, puisque je l'ai vécu. Et donc, chaque personne va pouvoir travailler ça en conscience, en fait. Et la manière de le corriger, c'est de poser des mandalas. Donc, ce sont des disques, des cercles qui sont des formes déjà sacrées. À l'intérieur, on a des couleurs concentriques qui sont répétitives. Et au milieu, on a une entité. Et qu'on soit croyant ou pas, peu importe la croyance, ce n'est pas lié à une croyance particulière. on a quand même les symboles qui sont liés à ces entités. Athéna, c'est justement la force, le fait de garder le courage, de ne pas perdre espoir. Tu vois, Sarasvati pour le couple, une chambre d'enfants, tu peux mettre plein de choses, Pégase, tu peux mettre plein de...
- Speaker #0
C'est toi qui arrives avec ces mandalas-là, c'est ça ? Oui,
- Speaker #1
tout à fait. Et donc voilà, c'est la partie qui va un peu plus loin et qui, au quotidien, tu les vois. Ils sont placés à des endroits stratégiques dans ta maison. assez discret, pour justement à chaque fois revenir sur cet état de conscience, dire voilà, je suis dans cette problématique-là, mon habitat, il me porte, je suis chez moi d'une telle manière. En plus, on passe de plus en plus de temps, on a passé de plus en plus de temps chez nous avec les nouveaux modes de travail, le confinement, etc. Donc ça a encore plus de sens. C'est vrai que l'espace de travail, c'est quelque chose qui m'anime beaucoup. Et donc voilà, on vient modifier tout ça. Et une fois qu'on a... infuser ça entre le subtil, vraiment la correction de l'énergie, et le côté plus psychologique, plus le formel, avec mon travail d'architecture d'intérieur, je pense que là, on a... On a le bon concept. On a le bon concept.
- Speaker #2
Le bon concept.
- Speaker #1
Le bon concept.
- Speaker #2
Le bon concept.
- Speaker #1
Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept.
- Speaker #2
Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept. Le bon concept.
- Speaker #1
Le bon concept. complètement.
- Speaker #2
Le lieu dans sa globalité.
- Speaker #0
C'est génial. Et après, une fois qu'on a plus ou moins ces bases-là, on va travailler le corps.
- Speaker #2
Du coup, je n'interviens pas. C'est vrai qu'à nous deux, on est une équipe qui se complète. Parce que c'est vrai que pour rebondir sur Jessica, on parle d'holistique en permanence. Mais je trouve que c'est hyper bien de le voir encore plus grand que ce qu'on nous l'offre en ce moment, de parler du corps entier, de l'être humain entier. Mais c'est vraiment ce qu'on regarde, de quoi on s'entoure, les couleurs qu'il y a dans notre maison. Tu nous en reparleras sûrement. Mais tout ça, ce qu'on porte, ce qu'on fait, ce qu'on lit, ça a vraiment un impact sur notre bien-être. au quotidien. Et du coup, c'est vrai que j'imagine que de prendre soin de sa maison, c'est l'étape peut-être après encore d'avoir pris soin de soi.
- Speaker #0
Et puis les deux sont influences.
- Speaker #2
Les deux sont influences. Tu prends soin de toi, tu prends forcément plus soin de chez toi. Il y a vraiment un truc...
- Speaker #0
Ton corps,
- Speaker #2
forcément. C'est un effet miroir, justement. Et d'ailleurs, on le voit. On a beau travailler sur nous, il y a vraiment plein de couches. Je trouve que dans l'holistique, c'est ça. C'est qu'il y a beaucoup de... couche subtile sur lesquelles travailler, ça ne se résume pas qu'au corps, à la santé, mais c'est aussi, ça va plus loin. C'est ce qui nous lie par le yoga, qui est du coup, comme tu dis, l'éveil de la conscience, l'énergie qu'on décide de mettre autour et en nous. Et moi, c'est un peu là-dessus que je travaille par la nutrition et par le mouvement, parce que c'est vraiment deux choses qui permettent de garder la vie dans le corps de la manière dont on l'a choisi. Donc c'est le contenu de ton assiette. Moi, en plus, j'ai vraiment cette approche de Merci. ton aliment et ton médicament, parce que j'ai vraiment traversé des périodes compliquées de ma vie, avec une maladie, un avortement, un accident de vélo, enfin bref, que des trucs compliqués. Et je me suis rendue compte qu'on ne nous prenait pas assez dans le monde moderne, on ne nous prend pas dans notre globalité. Et vraiment, du coup, la nutrition est arrivée comme un...
- Speaker #0
Un cadeau ?
- Speaker #2
Un cadeau, oui. Vraiment un axe de travail qui m'a vraiment... Je me suis rendu compte qu'on pouvait soigner ou en tout cas vraiment aider les gens grâce à l'alimentation qui est quelque chose qu'on fait trois fois par jour et dans laquelle on met peu de conscience de nos gens dans nos sociétés, mais qui est en fait vraiment tellement le point de départ de tout. Et du coup, j'ai décidé de faire cette formation de nutrition préventive et holistique. Donc, ce n'est pas du tout de la nutrition classique. qu'on apprendrait dans un BTS diététique, nutritionniste et tout ça, c'est vraiment comment prévenir le corps et comment éviter d'être malade et comment éviter certaines maladies. Quoi manger ? À quel moment ? Si je suis dans cet état ? Si j'ai des scindons de prémence truelle pour les femmes ? Si je dors mal ?
- Speaker #0
Si on prenait un exemple, par exemple, si on dort mal, parce qu'il y a quand même beaucoup de gens qui dorment mal.
- Speaker #2
Il y a beaucoup de gens qui dorment mal. Moi aussi, c'est par exemple, on sait que le magnésium, c'est un complément alimentaire essentiel pour bien dormir. Mais moi, avant de le prendre comme une gélule, comme un complément alimentaire, je trouve que c'est important de le mettre dans son assiette. Le soir, de manger des légumes à feuilles vertes foncées, de manger des céréales complètes associées à une légumineuse, ça fait une protéine végétale. Et tout ça, ça permet d'avoir ce qu'il faut. Et d'ailleurs, on s'en rend compte quand on n'a pas bien mangé. En général, dans la nuit, on se réveille, on a un peu le ventre vide. Donc c'est aussi et se nourrir correctement et accentuer le travail sur genre je me fais une ordonnance grâce à mon placard, mon épicerie, mon frigo, mes légumes. Voilà, je mets ça dans mon assiette parce que là, j'ai ça aujourd'hui, je ressens ça. Et c'est s'adapter à ce qu'on ressent et adapter son régime à ce qu'on ressent. Enfin, son régime, ce n'est pas vraiment un régime, mais adapter son alimentation à ce qu'on ressent, à ce qu'on traverse. Et dans la prévention, du coup, tu disais, c'est un peu comme les recettes ayurvédiques. Tout ça, on va tirer de ça. Le puma, par exemple. Exactement. Les régimes aussi de longévité qu'on voit, tout ça. et dans la prévention, c'est surtout que là, il y a quand même... actuellement, on a 86% des décès en Europe qui sont causés par des maladies chroniques. On appelle ça des maladies de civilisation. C'est le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et tout ça. Maladies pulmonaires, certains cancers. Enfin, voilà, il y a plein de maladies et c'est responsable de 86% des décès en Europe et on peut les prévenir si on a un mode de vie plus sain. D'où l'alimentation et le mouvement. C'est des piliers fondamentaux, d'ailleurs, de la longévité parce que À l'heure actuelle... on vieillissait plus longtemps mais c'est en train de revenir et en plus mais dans quel état on vieillit c'est ça aussi la question actuelle le but c'est ok cool si je vis jusqu'à 100 ans c'est génial mais si je vis jusqu'à 100 ans de mes 70 à mes 100 ans dans un fauteuil roulant ou allongé comme un légume sur un lit d'hôpital c'est pas chouette quoi donc c'est vraiment essayer de préserver la santé et éliminer tous les facteurs néfastes pour la santé et en ce moment là on est au mois de juillet donc enfin ...
- Speaker #0
On espère qu'il fasse chaud.
- Speaker #2
Il dirait qu'il fait chaud. Que ce ne soit pas comme le mois de juin au maire qu'on a eu. D'accord.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu conseillerais justement pour cet été ?
- Speaker #2
Déjà, il y a vraiment en nutrition, même des clés essentielles, sans parler d'aliments. Il y a déjà boire énormément. C'est un truc qu'on entend, qu'on réentend, mais c'est la base de tout, de vraiment bien s'hydrater. activer en fait ne serait-ce que l'énergie dans le corps justement ce prana qui se décupe de plein de façons différentes dans le yoga il ya cinq prana dans le corps et ça pour activer cette circulation des fluides et de l'énergie dans le corps boire c'est essentiel et pour éviter les jambes lourdes éventuellement et des certains aspects pas agréable de la chaleur quand il ya des grosses canicule en ville en plus c'est donc redoubler des fois on parlait d'un litre 5 d'eau là on est plutôt à 2 litres de l'île 5,3 litres quand il fait Il fait chaud et qu'on transpire, etc. Il y a la mastication. Moi, en ce moment, c'est mon sujet de prédilection parce qu'en fait, la mastication, c'est un truc tellement oublié. Et la pleine conscience, ça va ensemble. J'en parle là tout le temps en ce moment. C'est vraiment reprendre le temps d'observer ce qu'on a dans son assiette parce qu'en fait, à partir du moment où on a conscience de ce qu'on mange, déjà la moitié du travail est fait. Du coup, s'il y a vraiment ce truc de je prends conscience de ce que j'ai acheté, cuisiné. Comment ? Peut-être même moi, ça m'arrive de remercier, d'imaginer le producteur qui était sûrement en train amoureusement de cueillir son légume, etc. Donc, ça me fait toute ma petite histoire hyper cool, good vibes en plus, parce qu'associer son repas à un moment un peu cool, rigolo, gentil, chouette, c'est bien. Parce qu'on a souvent tendance le soir à se retrouver en plus, à un peu déballer sa journée. Et parfois, ce n'est pas que des sujets hyper sympas. Et donc, en fait, ça, ça a un impact aussi sur la manière dont on reçoit les nutriments dans le corps. Donc, tout ça est de l'information, en fait. Et il permet de pratiquer la pleine conscience pour être dans l'information positive dans le corps. Donc, je mange ces positifs, ça apporte forcément du positif à mon corps. Et ensuite, c'est mastiquer, c'est prendre le temps de savourer, de ressentir les textures, la température, la douceur, tout ce qui se passe dans la bouche. Et normalement, mastiquer entre 20 et 50 fois, si possible, ça évite... Si on veut avoir un beau ventre plat pour être en milieu de bain, c'est chouette. C'est vrai qu'on ne fait plus du tout ça. On mange hyper rapidement. Il faut prendre une table parce qu'on est pressé ou dans son ordi. Et en fait, c'est vraiment prouvé scientifiquement. Et en plus, par l'axe intestin-cerveau, on en entend de plus en plus parler. C'est ce fameux nervat qui va de notre microbiote jusqu'à notre cerveau. En fait, le fait d'associer une pensée à un aliment, ça fait quelque chose. Donc en fait, si la pensée est négative, ça fera forcément quelque chose de négatif, même si la carotte est bio, belle. de saison et les consommer tout de suite après la cueillette. Donc c'est vrai que prendre conscience, c'est déjà un travail énorme pour le corps et pour se nourrir en pleine conscience et vraiment avoir un impact positif sur sa santé.
- Speaker #0
On devrait faire des repas silencieux pour se concentrer que sur la cueillette.
- Speaker #2
Nous, on se commence avec mon mari, par exemple, c'est un petit tip que j'ai donné là. femmes que j'accompagne, c'est tous les soirs, avec ses enfants, avec son mari, avec qui on est, ou tout seul même, c'est se faire ces trois gratitudes au moment où on passe à table. C'est déjà observer son assiette, et après, c'est faire ces trois gratitudes de la journée, parce qu'en même temps, du coup, ça associe le repas à un truc super cool. On va se coucher après avec plutôt de l'énergie feel-good et tout ça. Et donc, c'est un petit rituel bien-être positif à mettre dans sa vie qui est assez simple à faire et qui est plutôt cool quand on le partage que ce soit avec sa moitié ou ses enfants, c'est chouette. Et de plus en plus, justement, tu as parlé de microbiote tout à l'heure, et de plus en plus, on parle du microbiote, de refaire son microbiote, de refaire les bonnes bactéries, tout ça. Tu as des tips pour ça ? Oui, parce qu'en fait, c'est vrai que c'est hyper important, en plus de l'axe intestin-cerveau dont on parle, qui est avec les neurosciences aussi d'ailleurs, etc. Cet axe qui lie notre intestin à notre cerveau, quand on prend, maintenant c'est prouvé scientifiquement, que quand on prend soin de son microbiote, on prend aussi soin de ses têtes. Donc c'est hyper important. Et donc, je parlais d'eau et de mastication. Ça, c'est des choses essentielles qu'on pourrait faire tous les jours et qui font du bien à tout le corps. Mais donc, pour le microbiote, il y a tout ce qui est aliment riche en probiotiques, donc tout ce qui est fermenté, donc kombucha, kéfir, même certains yaourts. Après ça, ça dépend si on est végétarien ou pas. Et il y a aussi tous les légumes lactofermentés, etc. La choucroute, ça c'est hyper... indispensable et aussi axé sur les fibres parce que ça améliore le transit et ça permet de réduire la porosité intestinale et donc d'avoir une meilleure absorption des nutriments.
- Speaker #0
En fibres, tu conseillerais quoi par exemple ?
- Speaker #2
Légumineuses, légumes, ça c'est des fibres normales qui se gèrent très bien par le corps, mais il faut axer, il faut qu'il y en ait vraiment tous les jours et pas à tous les repas, mais presque.
- Speaker #1
Et pareil,
- Speaker #2
si par exemple, on peut abuser du kéfir ou il ne faut pas boire du kéfir tous les jours, c'est bon ? En vrai, tous les jours, c'est bien parce que ça entretient la flore intestinale. Mais moi, je le prends vraiment un peu comme un complément. Mon mari trouve ça dégueu, mais moi, je lui dis, tu t'en bois un. C'est comme si plutôt que de te faire une cure de probiotiques, encore une fois en cachet, tu te fais un verre de kéfir ou de kombucha tous les jours. Tu as une flore qui s'entretient naturellement et avec plutôt une boisson qu'un complément.
- Speaker #0
Ça, tu l'achètes en grande surface ?
- Speaker #2
En magasin bio ou en grande surface. C'est mieux quand c'est bio. C'est toujours, encore une fois, c'est aussi ça pour le microbiote, c'est limiter les aliments ultra transformés. Et je parlais de ça tout à l'heure, mais c'est vérifier la source de ces aliments. Plus on les prendra sains, bio, naturels, mieux ils seront et plus nourrissants ils seront. Il y a un truc que je trouve intéressant à faire, qu'on a un peu oublié, c'est les tests d'allergie alimentaire. C'est quand même assez... Parce qu'il y a le microbiote et il y a l'inflammation, qui sont deux sujets qui sont sur la table en ce moment. Beaucoup. Et ce microbiote, il est peuplé de bactéries qui doivent être normalement des bonnes bactéries. Mais avec tout ce qu'on vit dans notre monde moderne, le stress, la pollution ambiante, tous les sols appauvris, on est en fait, tout est dénutri. Donc on en vient, nous, à ne pas être assez aussi nutritionnellement bien soutenus. Donc on mange plus aussi. Il y a déjà bien sélectionné ces produits, manger bio. parce que les bonnes bactéries sont dans les produits qui sont clean. Il y a aussi faire attention à ce qu'on se met sur la peau parce que tout ça a un impact. On a des microbiotes sur la peau, dans l'utérus, dans la bouche. Tout ça est en corrélation permanente. C'est important de travailler sur tous les plans. C'est là-dessus, dans l'holistique, ce qui est intéressant. Le microbiote, c'est vraiment sélectionner des produits de qualité et essayer de manger une assiette idéale tous les jours, à tous les repas. repas avec des protéines, des glucides, des lipides. On peut me poser des questions sur Instagram. Je serais ravie d'y répondre pour faire du plus précis. Mais c'est ce microbiote qu'il faut... L'inflammation, en fait, c'est aussi le lit de toutes ces maladies chroniques. Donc, en prenant soin de son ventre, en prenant soin de son assiette, on évite tout, on prévient toutes ces pathologies.
- Speaker #0
Et les tests, tu sais comment on peut les faire ?
- Speaker #2
Alors, ça se fait, il faut taper sur Internet test d'allergie alimentaire. On ne s'est pas donné. C'est pour ça qu'on ne le fait pas d'ailleurs et qu'on ne le fait pas assez, je trouve, parce que le premier coûte 180 euros. Mais en fait, ça permet juste une fois, c'est une fois dans sa vie, ça peut changer. Mais c'est déjà pas mal de voir ce qui rend de l'inflammation dans le corps. Moi, par exemple, j'ai une maladie inflammatoire de la thyroïde auto-immune qui est une hyperthyroïdie de base d'eau. J'ai compris que les œufs étaient inflammatoires pour moi grâce à ce test et je remangeais quasiment tous les jours. Et en fait, mon inflammation ne pouvait pas se résorber si je mangeais ça tous les jours. Encore plus quand on a une maladie ou un truc à gérer ou vraiment des ressorts.
- Speaker #0
L'endométriose par exemple.
- Speaker #2
L'endométriose, toutes ces maladies inflammatoires, c'est encore de l'inflammatoire l'endométriose aussi. Tous les SOPK, le syndrome des ovaires polycystiques. Il y a vraiment beaucoup de choses chez la femme qui sont liées à l'inflammation. D'ailleurs, dans les accompagnements que je fais, c'est l'inflammation, les troubles hormonaux chez les femmes qui sont les deux énormes aspects sur lesquels les gens ont des troubles. Et c'est intéressant de comprendre d'où vient cette inflammation et l'alimentation. Et on est la première. Donc, manger bien bio et de saison aussi, c'est important. Là, au mois de juillet, c'est les tomates, les courgettes, les aubergines et plein d'autres choses. Mais c'est tout ce qui est riche en eau aussi, comme la pastèque, le melon, le concombre. Voilà, c'est vraiment aussi s'adapter parce qu'on a un corps qui est cyclique. Les femmes encore plus quand on a nos règles et tout ça. Et la vie est un cycle aussi, les saisons, etc. Donc en fait, d'ailleurs... On identifie les quatre saisons de la femme comme les quatre saisons de la planète. Donc, c'est important de vraiment respecter ça pour être en accord avec le monde qui nous entoure. On est connectés. Et tu parles de ce que tu organises en ce moment avec les femmes. Du coup, tu peux nous en dire plus ? C'est vraiment, ouais. En fait, du coup, là, j'ai passé vraiment une année pourrie avec accidents, avortements, maladies auto-immunes, tout ça. Donc, ça a été vraiment pour moi... Je suis tombée un peu bas, on va dire. J'ai un peu eu un moment de perte de rythme, un peu une petite perte d'équilibre. Et j'étais traiteur depuis huit ans, un métier qui m'a épuisée, je crois aussi. Donc, il y a tout un mélange de choses qui a fait que j'en suis arrivée là, je pense. Et j'ai mis un an un peu d'errance médicale de chercher ce qui me convenait, ce qui comment aurait me réparer sans passer à une opération pendant mon genou, pendant mon accident, etc. Donc, c'est pour ça que la nutrition... est venue, la naturopathie aussi. Je suis en formation. Et en fait, tout ce que je traverse, c'est ce que de nombreuses femmes traversent. Et je m'en suis rendue compte en en parlant, en fait, tout simplement sur les réseaux sociaux. J'ai longuement hésité, mais j'ai parlé de mon avortement sur les réseaux sociaux. Et j'ai eu un flot de messages incroyables, de partages d'expériences. Et j'ai trouvé aussi des super praticiens grâce à ça. Et grâce à des solutions que j'ai pu trouver par moi-même et grâce aux bonnes personnes, je me suis dit, il faut vraiment que j'offre ça aux gens, quoi, que je puisse... aider les gens à mon tour parce que ce côté d'ailleurs holistique, c'est aussi un truc de j'aide le prochain et on s'aide les uns les autres, on tisse une toile. C'est une énergie qui circule de ça.
- Speaker #0
Comme dans une grande maison.
- Speaker #2
Voilà, comme dans une grande maison. On aurait bien soigné.
- Speaker #1
Avec un rôle d'accompagnant, on a vraiment ce même postulat toutes les deux. On se conditionne vraiment comme des accompagnants. Il y en a qui sont, je ne sais pas, dans d'autres stades.
- Speaker #2
Plus accompagnant que coach, d'ailleurs, j'aime moins ce mot coach, parce qu'il est un peu servi à toutes les sauces. Mais c'est vrai que du coup, moi, j'ai lancé un programme d'accompagnement qui s'appelle le programme Holy Food. Ma société, c'est Casa Holy. C'est comment se soigner par l'alimentation, tout simplement, et le mouvement. En fait, c'est un programme de huit semaines, avec huit semaines thématiques. Il y a l'inflammation, les troubles hormonaux, parce que je me spécialise dans les femmes, la santé des femmes. la détox douce, la revitalisation bref,
- Speaker #0
on peut choisir en fait on peut pas choisir,
- Speaker #2
non c'est 8 semaines chaque semaine t'as une thématique abordée avec à chaque fois un guide écrit un guide un peu en mode masterclass aussi comme ça les gens ont plusieurs supports à écouter, à regarder, à lire une séance de yoga une méditation et plein de petits tips là je suis sur la détox douce et bien du coup Du coup, je parle aussi de comment détoxifier son intérieur en utilisant des produits clean, en évitant les perturbateurs endocriniens. Bref, ça, c'est pour un peu illustrer. Et donc, ça, ça se passe sur deux mois. Donc, j'accompagne les femmes sur deux mois pour un peu révolutionner leur bien-être et leur assiette.
- Speaker #0
C'est un beau cadeau, ça va faire. Oui, pour quelqu'un ou même pour soi. C'est un super cadeau,
- Speaker #2
parce qu'en plus, du coup, il y a les guides thématiques par semaine. Donc, ça fait à peu près 50 pages à chaque fois, parce que je suis très généreuse dans le contenu. Et à la fin, tu finis les huit semaines avec ton guide à toi avec tes conseils qui te sont individualisés et donc t'as aussi ton guide personnifié et qui peut t'accompagner et après il suffit peut-être dans un an par exemple de refaire une petite session ensemble pour le remettre à jour s'il y a des nouvelles choses
- Speaker #0
C'est super.
- Speaker #1
Et est-ce qu'on peut prendre ces masterclass, si je peux appeler ça comme ça, en cours de route ? Ou est-ce qu'à l'avance, en fait, toi, tu établis huit semaines et les femmes s'inscrivent pour ces huit semaines-là ?
- Speaker #0
Alors, il y aura plusieurs sessions de groupe à un tarif un peu préférentiel. Donc, il y aura huit semaines en groupe, max huit personnes. Et sinon, on peut aussi le faire en individuel. Donc, le prendre à tout moment, je m'adapte. En fait, vraiment, le but, c'est que ce soit pas un fardeau. Que les gens puissent le faire et choisissent le moment où ils peuvent le faire et que ce soit agréable pour tout le monde. Et que moi, je m'adapte aux gens plus qu'eux doivent s'adapter. C'est mon objectif.
- Speaker #2
Génial. Et donc, tu es disponible parce que...
- Speaker #0
Je suis complètement disponible tout l'été et encore plus loin dans l'année pour accompagner.
- Speaker #2
Ça donne quoi, lui ?
- Speaker #1
Ah ouais, ça a l'air vraiment génial.
- Speaker #2
C'est dur de prendre soin de soi, je trouve. Mais on a tous des bonnes idées. Mais après, quotidiennement, de le mettre en place en étant tout seul. sans qu'il y ait quelqu'un qui nous accompagne justement par la main en disant c'est comme ça. Et puis au bout de deux mois, je pense quand tu l'as fait, ton cerveau s'est aussi programmé comme c'est 21 jours pour faire une habitude.
- Speaker #0
Vous allez dire exactement ça. Deux fois 21 jours. Moi, le but, c'est que je suis disponible cinq jours sur sept et on pose toutes ces questions. On construit aussi le programme ensemble parce que je m'adapte aussi à chaque personne. donc le but c'est que Moi, il y a une armature, une arborescence. Et puis après, on vient ajouter aussi des sujets plus personnels.
- Speaker #2
J'imagine que le but, c'est d'être autonome. Après, c'est deux mois.
- Speaker #0
C'est pour ça qu'il y a un guide personifié. C'est ce que je tiens à dire. C'est comme si tu investissais à peu près 100 euros par semaine pour toi, mais où tu élimines, tu ne dépenses plus rien dans ta salle de sport. Tu as tous tes menus faits. Tu n'as pas à réfléchir à quoi manger. Tu as juste à faire tes courses à cuisiner et à appliquer un peu les conseils que je te donne. et après... Une fois qu'ils sont intégrés, c'est sûr que tu en gardes des bonnes pratiques. Oui,
- Speaker #2
puis tu as reprogrammé ton cerveau, ton corps. Je pense que c'est chouette.
- Speaker #0
Puis tu as pu identifier aussi. C'est ce que je disais, c'est que moi, deux mois, c'est important pour qu'on puisse ensemble identifier ce qui va, ce qui ne va pas moins bien et qu'on puisse avancer ensemble et trouver des solutions. Et deux mois, c'est déjà pas mal pour se rendre compte si ça a marché, ce qui a enlevé, a ajouté.
- Speaker #1
Et tout à l'heure, on parlait d'éveil de conscience, justement. Toi, Jessica, comment ça t'est venu ?
- Speaker #3
Alors, le fait effectivement d'avoir décidé de faire une harmonisation de l'espace, ça vient à la fois de facteurs et d'événements personnels, et aussi d'une prise de conscience vis-à-vis de ma profession, qui est l'architecture d'intérieur. L'idée, c'était, vis-à-vis de la santé et de ce que propose Fanny, c'était d'investir sur moi, en fait, et ma santé. Je pense qu'aujourd'hui, c'est ce qu'il y a de... plus importants. Peut-être qu'on va continuer à investir dans des salles de sport, mais aussi on va capitaliser vraiment sur ce genre d'accompagnement-là. Aujourd'hui, on a une autre façon d'aborder vraiment le bien-être. Et ces pratiques-là, je le dis comme ça, mais c'est vrai, c'est une autre façon de le voir et ça nous amène plus loin dans notre santé. Donc vraiment, c'est intéressant. On a tous un parcours qui est particulier. Moi, je pense que je suis liée à l'énergie depuis toujours, de par mes origines. Quand on vient principalement du Sud, on est souvent soigné par des énergéticiens. On a aussi une part d'ésotérisme qui est très importante. Moi, j'ai été suivie à distance par quelqu'un en énergie pendant des années. J'ai habité Paris il y a plus de 20 ans. Le monde du travail a été extrêmement douloureux, je peux le dire, depuis mes débuts. Ça fait appel à mon histoire personnelle. En tout cas, dans l'espace de travail, j'avais envie de faire évoluer ces choses-là.
- Speaker #2
Donc, du coup, tu nous parles du travail. Est-ce que tu as fait des burn-out dans ta vie ? Comment ça s'est passé ? Si tu veux en parler, on ne sait pas. Oui,
- Speaker #3
bien sûr. De toute façon, je pense que le vaste ou ces pratiques-là, quels qu'elles soient, font forcément appel à des traumas ou à une prise de conscience sur la santé mentale. On en parle de plus en plus. Tant mieux. C'est quelque chose que je mets de manière assez sous-jacente dans tous mes postes. Ça fait partie de mon histoire. Donc moi, effectivement, j'ai vécu un burn-out dans le salarié. C'est quelque chose dont on ne se remet pas à 100%. Et les pratiques holistiques sont là vraiment pour nous soutenir et avoir vraiment cette capacité à savoir mieux rebondir, à prendre de la distance, etc.
- Speaker #1
En fait, tu te régénères par tes propres moyens.
- Speaker #3
Exactement.
- Speaker #0
Tu te trouves à ta disposition.
- Speaker #3
Oui, en fait, on se rend compte que... au fur et à mesure qu'on vieillit,
- Speaker #0
qu'on mature,
- Speaker #3
on perd notre énergie assez facilement. On a tellement d'épisodes dans notre vie qui nous ont heurtés que notre énergie, on a des enfants, il se passe plein de choses, l'énergie elle part d'un coup. Je ne sais pas si vous avez identifié ça. Moi, je me suis vraiment posé cette question de qu'est-ce qui faisait que m'en donner certainement une part d'hypersensibilité ? Qu'est-ce qui fait que d'un coup, je rencontre quelqu'un, je suis vidé de mon énergie ? Je veux ça, etc. Ça ne se passe pas toujours. Comment je peux justement capter cette énergie-là ? Donc vraiment, c'est au cœur de ma démarche. Et l'énergie, elle est chez moi depuis toujours. J'avais envie de retrouver ça. Quand on est dans un milieu un peu parisien, je trouvais que les gens m'avaient éloignée un petit peu de cette partie-là de moi. Et l'idée, c'était de me retrouver moi, de me connaître moi. Et le yoga, c'est ça de toute façon. C'est ça,
- Speaker #0
c'est une rencontre avec soi, c'est l'éveil de soi. Tu parles de l'éveil de l'habitant.
- Speaker #3
Donc, j'étais heureuse de me dire finalement, c'était lié à ma pratique de l'architecture d'intérieur et via l'habitant. que j'ai réussi à rencontrer un peu les préceptes du yoga et de cet éveil. Donc, c'est super. Et en même temps, ça a fait complètement écho à mon histoire personnelle. Et puis, moi, j'ai eu un événement, on va dire, je disais ça, médiumnique. J'ai vécu quelque chose de tragique dans ma vie. Mais malheureusement, j'ai vu le décès d'une personne à un jour d'écart, le jour d'avant, à la même heure, au même endroit. J'ai ressenti fortement cette vision-là. J'ai cru que je devenais folle. Et c'est arrivé. C'est une personne à laquelle je tenais énormément. Et quand j'ai décidé justement de me reconnecter à l'énergie, donc à moi, cet épisode-là est revenu au devant, en me disant, voilà, on est dans des temporalités, parfois élastiques, on ne sait pas exactement ce qu'il y a autour de nous. Et si on regardait un peu différemment les choses ? Ça nous permettrait effectivement, déjà pour ma part, de me sentir beaucoup plus alignée et beaucoup mieux. Alors, ce n'est pas compris par tout le monde, c'est vrai. Et en même temps, ça fait venir d'autres personnes. Donc, je suis très heureuse d'avoir rencontré Fanny, par exemple, qui aujourd'hui partage énormément de visions communes avec moi et avec vous, etc. C'est devenu extrêmement vertueux. Ça a modifié. Donc, c'est en ça que je disais tout à l'heure sur le vastus. De toute façon, voilà. Quand il en soit, c'était déjà là avant même de l'avoir fait. Donc, c'était exceptionnel. Plus vraiment ce travail en profondeur. Donc, c'est assez fou. Ensuite, ma partie, on va dire travail, et donc ce vers quoi je me suis destinée, c'est j'ai d'abord travaillé dans l'écran magasin en architecture éphémère. Et ensuite, je me suis mise à mon compte. Et l'idée de retrouver du sens à ma profession est passée donc par ce travail d'énergie. Je ne la mets pas... Toujours en avant, sous le même prisme. On peut aller du subtil jusqu'au design. On choisit effectivement la personne avec qui on est. On s'adapte aussi au profil de client.
- Speaker #2
Tu ne te proposes pas tout le temps, par exemple.
- Speaker #3
Exactement. Bien sûr, tout le monde est parfait.
- Speaker #0
Le yoga, c'est un peu pareil. C'est spirituel, mais tu mets en avant plus ou moins la spiritualité selon la personne que tu proposes.
- Speaker #3
Exactement.
- Speaker #2
Que tu sens, évidemment.
- Speaker #3
Exactement. Ça, c'est assez fou aussi. C'est assez compliqué quand on ressent énormément les gens et les choses. Après, il faut savoir doser ça, en fait. Du coup,
- Speaker #2
tu refuses maintenant...
- Speaker #3
J'ai appelé à dire non. C'est quelque chose que je sais faire le plus. C'est incroyable. Il est temps que le oui revienne. C'est vrai.
- Speaker #2
Et du coup, toi, tu étais archi d'intérieur. Donc, tu travaillais. Il y a eu des moments qui ont été compliqués, comme on peut le ressentir dans la vie professionnelle. Et comment est-ce que le switch de ce que tu nous as raconté... Mais est-ce que tu as fait d'autres formations par rapport à l'énergie ? Comment est-ce que tu... Parce que c'est vrai que tu commences à découvrir que... Tu ressens des choses, tu as envie de le mettre, tu as l'impression que ça prend du temps aussi de le mettre dans son travail. C'est quoi en fait le clic, la chose qui te permet de dire, ok, est-ce que c'est une formation, est-ce que c'est une rencontre ? Comment est-ce que pragmatiquement tu l'as fait toi ?
- Speaker #3
Comment j'ai rencontré cette pratique-là ? C'est lié à une amie à moi qui est praticienne à Eurédic, qui s'appelle Archena, et qui a un compte qui s'appelle Boomin. On mettra ce temps-là. Ouais, et du coup... C'est grâce à elle. Je cherche quelque chose lié à l'humain. Je voulais absolument me reconnecter à l'humain dans mon métier. C'est-à-dire changer mon approche via mes prestataires, via mes clients. Ça, c'était hyper important pour moi. Ensuite, j'ai découvert un monde via le design, via les couleurs. J'ai pu investir tout ce que je possédais comme expérience professionnelle. Chacun a ensuite, à l'intérieur, créé son propre protocole, réécrit un petit peu l'histoire. On est dans une civilisation qui est moderne. On ne peut plus vivre comme il y a 12 000 ans de toute façon. Donc, on porte notre regard contemporain sur ça. Et c'est grâce à elle qui m'a parlé de cette pratique, puisque c'était lié à la Yurveda. Et donc, j'ai fait une formation à l'Institut français du Vastu à Castillon, sur plusieurs sessions. Et ensuite, on peut effectivement pratiquer l'harmonisation. Et la vocation qui m'est venue, c'était de faire le lien avec le monde professionnel. mes clients en architecture, en concept, en direction artistique. J'aime avoir une vision, je vais me placer un peu comme précurseur sur plein de choses et de pouvoir donc amener ce bien-être, pourquoi pas dans les espaces de travail. On arrive dans un open space. Il faut avoir envie aujourd'hui de revenir dans le salarié. Ce n'est pas toujours simple. On ne va pas forcément regarder les choses les plus évidentes pour créer du bien-être dans ces espaces. On va parler aussi d'espaces de bien-être. Je pense que ça devient une frénésie. En fait, tous les espaces de bien-être, de quelle manière sont-ils créés ? Au-delà des services qui sont proposés, qu'est-ce qu'on peut encore ajouter ? Si on a justement cette sensibilité, est-ce qu'on peut l'amener justement à l'expérience client ? Qu'est-ce qu'on rajoute à ça ? Est-ce que pour moi, le futur du retail ? il est là et de l'expérience, des espaces de bien-être. Ça relie effectivement après les pratiques holistiques qui sont à l'intérieur. On ne peut pas faire mieux. Et en fait, ça permet de créer plus de rencontres, de générer une autre façon de partager une autre énergie, etc. Et on en a besoin. On a besoin de l'e-ressource, de quelque chose d'un peu plus sacré, dans lequel, si on adhère demain à un espace, c'est qu'on va y trouver quelque chose de différent. Et je pense que cette pratique-là, elle a ces vertus-là. ça vaut le coup de le faire, parce que ça va amener plein de choses. Je vous donne l'exemple. J'ai créé récemment le premier concept de boutique harmonisée où va Souchastra dans le marais pour une marque de maroquinerie qui s'appelle Marie-Martins, qui est une marque très joyful, très colorée. Donc, en plus, ça mettait vraiment en avant le travail de la couleur.
- Speaker #2
J'ai trouvé que tu n'aurais pas cru.
- Speaker #3
Et ce travail du sur-mesure, il a été fait donc euh euh Grâce à cette pratique-là, j'avais une façon de penser l'espace dans le design avec des formes arrondies spécifiques. Le travail de la couleur, on peut savoir quelle est la vibration de la couleur, l'association des couleurs, on peut parler de symbolique. Mais on va aussi étudier la psychologie de la cliente, de la personne qui porte le projet. Et c'est ça qui me plaît dans mon programme d'accompagnement ou dans le consulting que j'aime faire, c'est de pouvoir justement personnaliser. le ressenti des clients via l'espace. Il y a souvent une déconnexion entre l'espace, le projet, le produit. Et on emploie parfois quelqu'un qui fait de l'archi de l'intérieur, qui n'est pas spécialisé dans le retail. Il y a des codes. Le commerce de détails, c'est le retail. L'idée, c'est d'avoir cette vision à chaque fois globale, où en conscience, on connaît un petit peu tout ça. Et on interroge, je vous ai parlé de marmothérapie, la troisième peau, puisque c'est comme ça que ça se décrit. on a la peau, le vêtement et l'habitat. C'est la troisième peau. Donc, le fait de pouvoir accompagner, de créer jusque-là, en fait, et d'avoir ces pensées liées à cette pratique, ça permet vraiment d'aller le plus loin possible. Et je pense que le projet, tel qu'il sera pensé et ensuite porté par le client, va être très différent.
- Speaker #0
C'est génial, en plus, parce qu'il y a vraiment un prolongement de la personne. Vraiment, c'est le concept de globalité, de l'holistique, justement.
- Speaker #3
Je crois vraiment à ça. Parce que ça crée un lien énergétique entre tout ce qui a été pensé, généré, créé, posé, déployé. Voilà. Et moi, pour moi, c'est ça le plus important, en fait. Et après, c'est de travailler avec les personnes que j'aime sur les chantiers. Je choisis mes prestataires, je choisis en conscience ce qu'ils font, s'il y a de l'éco-responsabilité. Ça, c'est déjà un peu partout. Mais en plus, avec l'énergie, pas juste au sens. Je pense qu'il y a vraiment tout ça. En tout cas, c'est ce qui m'anime et ce qui fait qu'aujourd'hui, ça a redonné du sens. à ma pratique.
- Speaker #2
Et ça fonctionne, puisque tu es...
- Speaker #3
Et voilà pour vous dire que le baston, finalement, a eu son effet, parce que j'ai été nominée via, effectivement, mon agenceur qui est donc la personne qui a produit le projet avec moi, qui est Taos, qui s'appelle aussi Square Solutions, au Shop Awards, qui est quand même assez... Ouais, c'est super cool. C'est comme une confédération du retail, en fait, une reconnaissance parmi les pairs sur des concepts. et des réalisations qui sont jugées par des jurys. Et on a reçu deux nominations, une sur la partie développement durable du projet, je vous expliquerai ce que c'est, et la partie projet unique, c'est-à-dire un concept unique via parmi d'autres.
- Speaker #1
Et pour le projet unique, c'est le yoga de l'habitat ?
- Speaker #3
Les deux. En fait, mon projet fait dans le yoga de l'habitat a été retenu dans deux catégories.
- Speaker #1
D'accord, ok.
- Speaker #3
Et effectivement, il y avait une partie RSE qui est assez simple, mais le réemploi, d'ailleurs, j'ai un poste sur ça qui va sortir, mais c'est pour vous dire qu'en fait, il y a différentes façons aussi de penser, de continuer à repenser nos espaces. C'est aussi beaucoup le réemploi, en fait. Et quand on a aussi cette idée-là, c'est intéressant. L'idée, c'était de réutiliser tout le mobilier le plus possible. Et si vous voyez l'origine de la boutique en blanc, est-ce que c'est devenu en fait ? c'est théâtral quoi en fait mais leur utiliser du coup c'est quoi c'est repeindre c'est poncer c'est tapisser c'est repeindre ça c'est sûr c'est la technique là ça a été le color block donc c'est-à-dire utiliser plusieurs couleurs sur différentes parois dans l'espace en tridimensionnel qui permettent de créer donc un espace augmenté via la couleur chaque couleur a une résonance mais là est-ce qu'on peut avoir des couleurs de résonance ? Je crois que Sarah est très branchée quidder.
- Speaker #2
Non,
- Speaker #3
parce que c'est des trucs qu'on peut faire. Carrément. Mais en plus, là, on va parler d'une couleur spécifique, c'est le rose.
- Speaker #2
En plus, c'est marrant parce que tu es entourée de roses.
- Speaker #3
Et cette couleur-là, déjà, c'est une couleur que j'ai beaucoup travaillée, qui est, moi, je trouve assez particulière, qui a parfois ses pièges, qui a aussi des symboliques à travers le monde, les civilisations, qui est extrêmement différente. Donc, il y a une nécessité de s'approprier forcément cette couleur. Et elle a une résonance aussi avec d'autres qui peuvent parler d'un voyage. En l'occurrence, là, c'est une carte. postale de voyage, je l'ai appelé comme ça, où se dresse au centre un palmier. Il y a aussi de la géométrie sacrée avec le végétal. Il y a un ciel bleu sur le plafond. Et donc, on rentre dans un univers un peu... On pourrait dire ça.
- Speaker #0
Sunset California.
- Speaker #3
Ouais, alors ça c'est vrai, c'est Sunset California. Et avec une énergie assez boostée. Dynamique. Donc, ça met beaucoup les produits en avant. Et c'est un lieu qui vit beaucoup d'événements où les gens se sentent bien, où il se passe beaucoup de choses en plus. Donc, je suis ravie qu'elle arrive à continuer à faire vivre le lieu, ma cliente Marie. En fait,
- Speaker #0
elle s'est réappropriée sa politique grâce à ton talent. Voilà,
- Speaker #3
mais c'est 100% ses codes. C'est mon talent, oui, c'est ça. Mon talent, c'est d'écouter. Encore une fois, il y a un travail de psychologie, d'écouter vraiment qui sont mes clients et de leur donner, de leur révéler les craintes. avec lesquels ils vont pouvoir faire du commerce, faire des pratiques holistiques, etc.
- Speaker #2
C'est génial, mais c'est ce que tu fais aussi ?
- Speaker #3
Eh bien oui.
- Speaker #0
Moi, c'est ça, c'est un retour à soi. Vraiment, c'est s'écouter et revenir à soi et savoir, comprendre quels sont ses besoins essentiels.
- Speaker #1
Par exemple, je veux monter un restaurant. Alors là, je vous appelle toutes les deux, je suis refaite.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que pour l'accompagner les particuliers, j'ai aussi un axe, j'accompagne deux hôtels, d'ailleurs 5 étoiles en ce moment, depuis un an et demi, dans la création de cartes pour eux, dans la végétalisation de cartes même, c'est pour, dans les lieux d'hospitality justement, améliorer la qualité d'accueil des clients en proposant vraiment une carte qui s'adapte à tous les nouveaux régimes, c'est-à-dire sans gluten. Moins de sel, végétariens, véganes. Et donc, on travaille sur ces deux hôtels avec les équipes de cuisine pour proposer des cartes qui s'adaptent à toute personne, du matin jusqu'au soir. Donc ça, c'est vraiment... Là, j'ai eu la chance de travailler avec eux. J'ai aussi même fait des cartes pour des amis qui ont monté un truc de burger. On a trouvé les bons pains, vraiment la viande la plus clean possible, les légumes locaux, la pomme de terre qui vient d'Ile-de-France. Enfin voilà, donc il y a un travail vraiment global aussi sur la partie. professionnels. Et ça, c'est ce que je vais dans un deuxième temps encore plus actionner dans le futur. Comme ça, il y aura l'axe particulier avec ces accompagnements bien-être yoga à assiette et pareil, prolonger chez les professionnels en conseillant sur la qualité de produit, sur ce qu'on met dans l'assiette à quelle saison et pour vraiment proposer du végétal au maximum.
- Speaker #2
Et tu nous as dit, par exemple, que tu avais une année extrêmement difficile. Et c'est de là que sont venues toutes ces idées ou c'était déjà en avant ? Alors,
- Speaker #0
c'est marrant parce que moi, il y a vraiment un truc où d'un coup, je me suis dit, tiens, tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant fait sens. Je cherchais un peu le lien et tout ce que je fais depuis que j'ai 18 ans, parce que j'ai fait une école d'infirmière et du coup, il y a eu déjà le côté soins, mais en fait, je l'ai quitté parce que ce n'était pas du tout l'aspect soins qui me mettait en joie. c'est quand même la maladie les... Les hôpitaux, d'ailleurs, il y aurait bien besoin d'une harmonisation des lieux parce que c'est tellement glauque.
- Speaker #3
Tu m'intéresses aux EHPAD aussi.
- Speaker #0
Oui, et du coup, vraiment, c'est parti de l'école d'infirmière. Après, j'ai fait du massage, mais sauf que pareil, je me suis dit, bon, je vais masser toute la journée dans une petite pièce. Moi, j'avais envie de choses plus grandes et plus larges et de vraiment partager mon savoir-faire. Il y avait aussi quelque chose, d'avoir envie de faire quelque chose de mes mains. Et c'est pour ça que la cuisine est arrivée dans ma vie. C'est que ma mère avait une épicerie fine dans le 9e rue des Martyrs. Et en fait, j'ai bossé un peu avec elle et je lui faisais toujours des petits apéros, des trucs avec tous ces produits d'épicerie pour satisfaire les clients. Et puis, en plus, on a aussi vendu des huiles d'olive à des professionnels. Donc, j'allais dans des restos, je voyais les cuisines. J'étais complètement wow, c'est magnifique et c'est un art à part entière. Et donc, c'est comme ça que je me suis reconvertie d'un coup dans la cuisine. Et à l'époque, c'était Coffee Shop Cantine, un peu sympa, dans le 11e, qui s'appelait Persil et Mimosa. Puis après, on a fait du traiteur. Et maintenant, c'est à cause de l'année, effectivement, un peu compliquée. Et déjà, c'était en amont. J'ai fait, avant cette année compliquée, j'ai fait un an de formation de yoga. Je suis partie en Inde pendant un mois. J'ai fait du yoga là-bas. J'ai fait un peu de l'Ayurveda, etc. Et d'un coup, je me suis reconnectée. Et les confinements aussi, d'ailleurs. Je me suis reconnectée à moi. Et je me suis dit, mais en fait, je ne suis plus du tout en train de faire ce qui me convient. Je ne suis plus du tout alignée. Je suis épuisée. et le ralentissement qu'on a connu aussi m'avait rien de mieux dire. Comment on fait pour vivre à cette allure-là ? Ce n'est pas possible. Et maintenant que j'ai 33 ans, je ne peux plus continuer à vivre comme ça. Donc je m'écoute aussi, j'apprends à dire non et je reviens à mon moi pour savoir ce qui me correspond et ce que j'ai envie de donner au monde maintenant. Donc c'est tout ça, savoir bien manger, prendre soin de soi. En plus, elle parlait de mûrir, Jessica, tout à l'heure, mais c'est vrai qu'on avance dans l'âge. Plus on avance, plus on se rend compte que c'est important de prendre soin de soi et de ce qui nous entoure. C'est primordial.
- Speaker #2
C'est bien, ça donne plein d'espoir à plein de femmes, peut-être, qui se disent « Ah, moi, je veux faire ça, mais je ne sais pas » . Enfin, toutes les deux, c'est ça qui est chouette. C'est, à un moment donné, prendre un métier de base et puis l'étirer dans un sens que vous n'aviez pas imaginé, peut-être, il y a quelques années, en fait.
- Speaker #0
C'est se l'approprier et puis le faire vivre avec soi, quoi, en fait. Moi, j'ai été chef de cuisine. je ne pensais pas, même si je faisais toujours attention à ce que... Je mettais dans mes assiettes et la qualité des produits, mais je ne pensais pas que j'allais conseiller les gens à bien manger ensuite. Mais c'est aussi grâce à cette observation, ça a été un laboratoire expérimental d'avoir un coffee shop et de voir comment les gens appréhendaient la nourriture, comment ils mangeaient. On comprend vraiment beaucoup de choses d'une personne en la regardant manger. Donc ça m'a vraiment aussi fait me dire, c'est génial, j'ai envie de connecter avec les gens et la food en même temps.
- Speaker #1
Moi, ce que je trouve super aussi, c'est que... vous puissiez le proposer sur les entreprises. Parce que ça, finalement, quand tu décides de prendre soin de toi, comme tu disais, demain, tu travailles dans un open space, t'as beau prendre soin de toi chez toi, t'arrives dans ton open space, en fait, toute l'énergie de l'open space, elle va te ramasser tout le travail que t'auras fait sur toi. Et pareil, tu manges bien chez toi, tu fais un apéro avec des potes, bon, très vite,
- Speaker #3
souvent...
- Speaker #0
On se fait happer dans différentes choses. Oui,
- Speaker #1
et tu ne peux pas choisir. Et les restos maintenant qui sont un peu éthiques où tu manges bien, machin et tout, c'est vrai que c'est assez cher parce que c'est plus rare. Donc en fait, si...
- Speaker #0
Ce n'est pas encore assez démocratique. Non,
- Speaker #1
si tout le monde commence à mettre un peu le bien-être dans l'entreprise, c'est pour ça que je dis...
- Speaker #0
Là, d'ailleurs, dans les hôtels, on a fait aussi, pour les gens qui travaillent, c'est des barres à tisane un peu ayurvédiques, des choses pour... Moi, je vais aussi, là, j'ai envie de prolonger le programme que je fais pour les particuliers, mais pour les professionnels, c'est-à-dire, quel mouvement je peux faire à mon bureau quand j'ai mal au cou, au dos ? Qu'est-ce que je peux emporter à manger ? Ma lunchbox idéale pour la journée de boulot ? Et puis vraiment, voilà, pour que dans toutes les dimensions de la vie, on puisse être soutenu et pouvoir prolonger les bienfaits, au-delà que, justement, son propre chez soi. C'est ça qu'il y a de plus dur, c'est que là, maintenant, on est obligé de faire attention quand on va au resto. Ça ne devrait plus être une obligation, ça devrait être normal en fait. Mais on est dans une société qui évolue un peu moins vite que les consciences. Ah bah oui,
- Speaker #1
c'est sûr. Toi, comme tu disais tout à l'heure, Jessica, parfois tu vas dans des lieux de bien-être, mais en fait, le lieu, il n'est pas du tout agréable au bien-être. C'est-à-dire qu'on pratique le bien-être, mais le lieu n'est pas du tout adapté à ça. Et du coup, comment tu fais juste ? Enfin, tu peux réharmoniser malgré toutes les énergies différentes des gens, c'est-à-dire que tu crées une espèce d'énergie de base qui va absorber les moises d'énergie. parce que alors... Ça brasse beaucoup de monde.
- Speaker #3
L'énergie qui va être travaillée sur le lieu, si on travaille le structurel et le concept, il y aura déjà une intention qui est très forte et qui sera validée par le client, etc. En vue des bonnes pratiques, donc on peut vraiment travailler ça. Et si c'est le subtil qu'on peut soigner, en fait, ce qui est assez fou dans le vastus, c'est que ça dure des décennies. C'est une énergie où les gens vont pouvoir passer, vivre des expériences, etc. sans se préoccuper de ce changement-là. Il y a une sorte de note d'accord qui va se créer comme un instrument de musique dans un espace. Et ça va durer des décennies. C'est pareil pour chez toi, si tu revends ta maison derrière, etc. C'est ça qui est important. Tu n'as pas besoin de revivre. Il y a toutes les raisons. toutes les raisons de le faire. C'est ça qui est gênant.
- Speaker #2
C'est ultra rentable,
- Speaker #3
les décisions. Il faudrait vraiment que des gros travaux, des gros changements, tu vois, un épisode historique incroyable ou je ne sais pas quoi. Je pensais à une chose aussi, on appelle ça, on s'inscrit donc science de l'habitat. Et aujourd'hui, dans nos civilisations, on ne considère plus ça comme un art ou un art de vivre. Et en même temps, ce qui me plaît aussi à travers l'architecture d'intérieur, c'est qu'on a envie de plus en plus, via les neurosciences, la neuroarchitecture, de prouver en fait tout ça. Je pense qu'on est plusieurs dans ma profession qui pratiquent aussi le Vastu ou qui sont davantage sur la psychologie de l'habitat, qui est plutôt liée au champ électromagnétique ou toutes ces autres pratiques qu'il y a autour, de faire le lien vraiment avec quelque chose qui est prouvé par la science. on va être de plus en plus capable de le faire. Donc moi, c'est ça qui me plaît aussi, c'est d'être partie d'une pratique qui est très ouverte, qui me permet d'explorer le champ des possibles, de l'adapter à mon métier. et de garder ça en tête et de me dire vers quoi je vais tendre demain qu'est-ce que je peux chercher alors c'est des connaissances qui sont assez difficiles d'accès à la neuroarchitecture mais c'est quand même là, il y a quand même déjà plein de choses c'est-à-dire qu'on va pouvoir étudier avec un casque de réalité virtuelle en fait les comportements dans les espaces si on rentre dans un espace qui est empli d'une cage de verre qu'est-ce que ça procure si on fait un cours de yoga ou un cours de sport dans le noir comme c'est tendance en ce moment Merci. qu'est-ce que ça fait en fait, qu'est-ce que ça nous procure et sur tel panel en fait, etc. Donc voilà, en fait, on allie la science et le progrès en fait à tout ça.
- Speaker #0
L'innovation.
- Speaker #3
Et l'innovation. Et pour aller encore plus loin, il y a encore une autre partie, c'est l'intelligence artificielle.
- Speaker #1
Et oui, dans ton métier,
- Speaker #3
ça te... Ça ne me sert pas encore, mais ça me botte énormément. Ce qui serait complètement fou, c'est de pouvoir mettre en fait tout ce que je sais dans le vastu. miroir, dents, couleurs, énergie, temps. Je rentre tout ça dans mon chat, j'imagine, quelque chose comme ça. Et ça me donne un design qui répond à ma pensée la plus folle.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #3
ça serait fou, ça. Là, vraiment, pour moi, c'est...
- Speaker #2
Oui, parce que ça ne te remplacerait pas, puisque toi, tu dois quand même faire l'énergie. Donc ça, c'est un super exemple, justement, pour tous les gens qui ont peur de l'intelligence artificielle. C'est un exemple concret de ça peut être un super outil. Parce que, et en même temps, toi, toute ton énergie, personne ne pourra jamais la remplacer.
- Speaker #3
Voilà, c'est ça. Et puis, je pense que je ne viens pas d'un parcours classique. Je n'ai pas fait vraiment l'école d'architecture à l'intérieur. J'ai été formée grâce au Grand Magasin. J'ai fait les arts appliqués en amont, mais je suis assez autodidacte, plutôt dilettante dans plein de choses, des crafts ou autre chose, qui sont donc les loisirs créatifs, le savoir-faire de mes mains. Et donc, je ne suis pas cloisonnée. Je ne suis même pas à l'école boule où on me dirait, il faut faire comme ci ou comme ça. Moi, j'ai envie d'éclater un petit peu les codes. C'est ça qui me plaît. Donc, là, il est plus facile.
- Speaker #0
Encore une fois, tu t'appropries ton activité à ta personnalité. Et je vois.
- Speaker #2
Je pense que tu fais pareil.
- Speaker #3
Je fais pareil.
- Speaker #0
Si je veux faire pareil. Ce qui est bien, c'est que maintenant, on fait un melting pot de tout ce qu'on sait, ce qu'on connaît, ce à quoi on a accès. Et on le propose au monde. C'est génial.
- Speaker #2
La prochaine fois, vous avez le travail pour votre programme commun.
- Speaker #3
On attend avec impatience.
- Speaker #2
On arrive déjà à la fin ? On ne pourrait plus encore vous écouter pendant des heures. Et du coup, est-ce que vous avez un petit mot pour la fin, le mot de la fin ?
- Speaker #3
Moi ? Oui, j'avais une petite anecdote. Suite à l'harmonisation de mon espace, de mon habitat, je vis donc avec mon conjoint qui a une vision beaucoup plus terre-à-terre de tout. On est très opposés.
- Speaker #0
Comme vos autres enfants.
- Speaker #3
Oui, on est complémentaires sur plein de choses. Et ça, c'est vrai que c'est assez éloigné. Et suite à l'harmonisation, en fait, il y avait du problème d'énergie à la maison. On s'était installé quelques mois avant. et lui qui est un très très grand lecteur n'arrivait plus du tout à se poser dans le canapé ou dans le lit pour lire. Il ne me l'avait pas partagé. C'est le temps que tu poses tes bagages, tes affaires. L'énergie ensuite, elle retombe. Et parfois, il y a une dissonance qui se crée. On a fait l'harmonisation. Je reçois des amis, je dis on a fait l'harmonisation à la maison, on attend, on va voir ce qui va se passer dans nos vies. C'est assez large et c'est ouvert et lui témoigne assez rapidement je ne m'attendais pas à ça. Moi, je trouve que depuis, je peux me reposer et faire mes lectures. C'est assez extrême, il dit très, très souvent, de manière apaisée. Et j'ai retrouvé le plaisir. Donc, j'ai dit OK, alors si ça passe jusque là, c'est pas mal. C'est pas mal. On laisse.
- Speaker #0
de ces choses se faire.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, parce que ça peut être vraiment... C'est ça qui est génial, c'est que ça va te remettre, en fait, alignée avec toi, et ça peut justement t'aider à mettre le cerveau au repos et quoi de mieux d'être chez soi et d'être bien et de pouvoir avoir un vrai repos.
- Speaker #0
Oui, et puis si tu mesures vraiment l'énergie, avant, après, ce qu'on avait fait, elle a été vraiment modifiée.
- Speaker #2
Comme on fait d'ailleurs dans l'énergie du corps. C'est tout à fait. Et ce qui vient aussi de ce que tu dis, c'est que toutes ces pratiques que l'on propose, elles sont accessibles, en fait, à tout le monde. à tout le monde. À tout le monde. Il n'y a pas de... Aujourd'hui, c'est ça. Ce n'est pas catégorisé, ce n'est pas sectaire, c'est tout à fait ouvert. Et même les gens, et puis terre à terre, pourront trouver leur plaisir et leur bien-être à travers ces pratiques holistiques. Oui, exactement.
- Speaker #3
C'était trop bien de vous avoir.
- Speaker #1
Oui, merci beaucoup. C'était super.
- Speaker #2
Oui, c'était trop bien.
- Speaker #1
On souhaite à tout le monde d'être dans le bien-être.
- Speaker #2
De s'harmoniser. C'est vrai que moi, c'est ce que je dis aussi.
- Speaker #3
Mais je pense qu'on était bien en harmonie.
- Speaker #2
Ah ouais, c'était trop chouette.
- Speaker #3
Et on se retrouve la semaine prochaine pour s'harmoniser avec d'autres personnes.
- Speaker #1
Oui, on harmonise beaucoup.
- Speaker #3
Oui, surtout dans le bien-être en ce moment.
- Speaker #1
On est polyharmonious. Polyharmonious,
- Speaker #2
c'est trop mignon.
- Speaker #3
Flamme des années 80.
- Speaker #1
Le podcast qui allume la femme.