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Monsieur Roy : BDSM, découverte et pratique. cover
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Monsieur Roy : BDSM, découverte et pratique.

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31min |22/12/2024
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Monsieur Roy : BDSM, découverte et pratique.

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Description

Sara et Angélica ont reçu Mr Roy dominant qui pratique et initie au BDSM. Il nous raconte sa découverte avec cette pratique et son parcours.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que nous avons eu à l'accueillir sous notre tente.


Quelques citations de l'épisode:


"On parle toujours avec la personne de ce qu’on va faire ensemble."


"Dans la domination il y a plusieurs choses, moi je pratique l’impact."


"C’est un talent que j’ai découvert sur le tard mais qui fait parti intégrante de moi."


"Je pratique un BDSM très sensuel, avec tous les sens."


"On peut faire du BDSM avec plein d’objets du quotidien."


"Ce qui est beau, c’est qu’il y a toutes sortes de personnes qui pratiquent , il n’y a pas d’âge ni de catégories sociales."


"Le club BDSM c’est un espace de liberté."


"J’ai besoin de connaître les sensations pour pouvoir exécuter sur les autres."


"Ce que j’aime avant tout c’est initier les personnes."


"Tout est très compartimenté car j’ai une vie de famille à côté."



On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Désirs. Carrières. Abus. Violence. Hommes.


Retrouvez Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme, sur toutes les plateformes


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Alors on est toujours au mois de décembre, on invite toujours des hommes et aujourd'hui on a la chance de recevoir M. Roy.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour.

  • Speaker #0

    Qui va nous parler donc de sa pratique, de BDSM, voilà on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter ?

  • Speaker #2

    Euh, M. Roy, dominant. qui pratique la domination avec élégance et attention. Voilà, depuis 3-4 ans. Donc c'est un peu récent, on va dire, mais c'est un... Voilà, c'est un... un art et un talent que j'ai découvert un peu sur le tard, mais qui fait partie maintenant intégrante de moi. Et voilà, à côté de ça, je fais d'autres choses, mais toujours dans la création.

  • Speaker #0

    Et c'est intéressant parce qu'on en parlait tout à l'heure pour préparer l'émission. C'est quelque chose où, si il y a cinq ans, on t'avait dit que tu allais faire de la domination ou du BDSM, tu aurais dit mais n'importe quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, j'aurais pas. Ça m'aurait jamais traversé l'esprit. Mais c'est grâce à une rencontre. Donc il y a 4 ans j'ai rencontré Carlotta qui est directrice du club Criche Shoppement.

  • Speaker #1

    Qu'on a reçu dans une émission que vous pouvez retrouver dans les émissions sur le sexe, donc émissions sur le BDSM.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc ce club qui est l'un des clubs par du BDSM dans la capitale, parce que ça fait plus de 20 ans que ça existe, c'est vraiment une institution à Paris. Voilà, grâce à elle, j'ai pu découvrir ce milieu et ce monde.

  • Speaker #0

    Et c'est marrant parce que du coup, c'était une rencontre. Et puis, du coup, tu l'accompagnes parce qu'elle travaille là-bas. Et au bout d'un moment, à force de regarder, tu t'en prennes.

  • Speaker #2

    Voilà, j'ai commencé à travailler un peu là-bas avec elle, à observer. Et j'ai trouvé ça vraiment, je ne sais pas, ça me parlait. Et j'ai commencé à pouvoir pratiquer. Et quand j'ai pratiqué, j'ai vu que j'avais quelque chose. On va dire entre les mains parce que moi je pratique vraiment l'impact. Dans la domination, il y a plusieurs kings, plusieurs choses. Moi c'est l'impact qui a fait que je me suis vraiment lancé dedans. Dans l'impact, ce qu'il veut dire c'est cravache, paddle, martinet, fessé. C'est tout ce qui a un rapport à l'impact sur la peau. le fouet, amener la personne à lâcher prise en pratiquant cet art ou cette façon de faire. Ça peut être intense, mais toujours dans le constructement, parce que c'est la base du BDSM. J'ai vu que j'arrivais à avoir du plaisir et surtout à procurer beaucoup de plaisir en pratiquant ça.

  • Speaker #0

    J'imagine la première fois que tu dois le... La première fois, ça doit être un peu spécial quand même.

  • Speaker #2

    Mais bon, j'ai... J'ai pratiqué doucement avec des personnes qui connaissaient déjà. Et puis à force, j'ai trouvé des personnes qui voulaient être initiées. Mais c'était vraiment naturel. J'ai senti vraiment que j'avais déjà ça, que je savais déjà comment bien manier les choses.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu imagines que tu avais déjà ça ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Je pense que j'ai dans ma... peut-être dans ma façon de faire, je ne sais pas, je suis assez agile de mes mains. Et puis, j'ai toujours un côté attentionné et j'ai une sensualité qui m'anime depuis toujours. Parce que c'est vrai que je pratique aussi un BDSM très sensuel aussi. Tous les sens sont importants, donc le toucher, la parole, oui. Pas l'odorat, mais je suis assez tactile aussi. Lorsque je viens, je peux faire de l'impact, mais il y a toujours des caresses. Je suis proche de la personne, parce qu'on peut être loin de la personne en pratiquant. Mais moi, je suis toujours assez proche. de la personne lorsque je fais de la domination, qu'elle sente que je suis là et que c'est un moment particulier qui peut être intense pour créer les endorphines et qui est un lâcher prise. Il est important que je sois vraiment, qu'on soit là, parce qu'on est deux et on est dans notre bulle. À force de pratiquer, Et lorsque je fais une séance, même s'il y a du monde autour, que ce soit en public ou en privé, mais surtout parce que c'est en public, il peut y avoir des interférences avec des gens qui sont à côté, qui parlent. Je parle de construire ça lorsque c'est au club, mais je fais en sorte de toujours dire à la personne, on est... tous les deux, essaie de rester avec moi, ne pas faire attention à ce qui se passe autour, parce qu'on va faire une sorte de voyage, d'expérience. Il faut que tu me... Donc, il y a la confiance avant tout. Elle me fait confiance parce que déjà, on a parlé préalable, on parle toujours avant de ce qu'on va faire avec la personne. Je lui dis qu'il y a le safe road, parce qu'il y a un safe road lorsqu'on pratique, surtout quand on fait de l'impact, pour savoir si la personne ça va, ça va trop loin.

  • Speaker #0

    Quand elle dit le mot, c'est le fait que ça s'arrête.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un mot qu'on dit quand on a dépassé la limite.

  • Speaker #2

    C'est toujours important de le dire. La chance jusqu'à aujourd'hui, on l'a très rarement dit.

  • Speaker #1

    Mais c'est peut-être pas une chance, c'est peut-être aussi parce que justement quand tu disais que t'as le talent, c'est aussi peut-être parce que tu sais être à l'écoute.

  • Speaker #2

    Bien sûr, je vais toujours voir la personne, je lui demande si elle est toujours avec moi, parce que ça va. Et puis, il y a aussi la réaction de son corps je vois aussi je fais très attention à ça pour voir les réactions de la personne aussi comment elle réagit par rapport à mes impacts on peut aller ça peut aller très loin et J'ai eu vraiment des lâchées prises extraordinaires. Je te parle de l'impact, je fais d'autres choses aussi, mais c'est vrai que moi j'aime beaucoup ce côté dans le BDSM de l'impact, c'est que j'arrive à amener les gens assez loin, dans du plaisir, sans avoir un acte dit proprement sexuel, mais à créer des orgasmes juste par rapport à... C'est pratique, à l'impact. C'est ça qui est magique.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de gens qui confondent, quand on dit BDSM, il y a beaucoup de gens qui pensent à l'échangisme, tout ça, qui mettent un peu tout dans leur peau, alors que finalement, dans le BDSM qu'on a vu, il n'y a pas de contact. On n'est pas obligé d'avoir de sexualité.

  • Speaker #2

    Pas du tout. Ça se joue vraiment sur le désir. Après, qui peuvent, après, une séance, avoir un truc, mais... mais ce n'est pas du tout obligatoire. BDSM, bandège, discipline, domination, soumission, sadomasochisme, on est là-dessus. Mais moi, j'ai vu au club beaucoup de séances de dominants qui n'ont pas d'actes sexuels. Pas du tout. C'est un jeu entre... 2, 3, ça dépend, mais en général, je connais des personnes qui ne font pas d'actes sexuels. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Et le type de femme, parce que toi tu ne domines que des femmes, ou tu peux dominer aussi des hommes, ou ça n'a pas d'importance ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne domine que des femmes. Ça m'est arrivé de faire des séances avec... deux ou trois hommes. Je suis plus à l'aise avec les femmes. Depuis tout le temps, je suis entouré de femmes. J'aime la femme en général. Et surtout, le côté féminin que je peux avoir. C'est quelque chose qui fait que depuis tout petit, j'ai une admiration pour eux.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce genre de femmes qui viennent pour se faire dominer, est-ce qu'il y a des points communs entre certaines ? C'est quoi comme type de femmes qui va venir au club, par exemple ?

  • Speaker #2

    C'est très large. Au club, ça va de tous les âges, de toutes catégories sociales. C'est vraiment... Et c'est ça qui est beau aussi au club. Parce qu'il n'y a pas...... Tout le monde est le bienvenu si on est dans l'esprit, qu'on a envie. En plus, on peut aller au club sans nécessairement, en se disant, je vais au club et il va se passer quelque chose. On peut juste être là et regarder, déjà, même regarder. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui sont venues me voir lorsque je faisais des séances. et qui prennent du plaisir juste à me regarder faire une séance, qui prennent vraiment du plaisir, parce que c'est un spectacle, mais c'est une performance aussi, c'est quelque chose qui peut être aussi excitant. Il y a des gens qui viennent au club, qui peuvent venir au club juste pour regarder. Dans un premier temps, on n'est pas obligé de pratiquer ou de faire quelque chose, non. Il n'y a pas d'obligation.

  • Speaker #0

    Et dans ta vie, justement, c'est donc cette bascule ou cette partie de toi, comme tu aimes le dire, qui fait partie de toi maintenant. Qu'est-ce que ça t'a apporté de différent ?

  • Speaker #2

    Ah, c'est une bonne question, ça. Qu'est-ce que ça m'a apporté de différent ? Peut-être une sensibilité, une ouverture d'esprit aussi, même si je l'ai déjà ouvert l'esprit, mais une liberté. Le mot liberté est très important. C'est vrai que c'est ce que je vois le plus lorsque les gens viennent au club. Et ce qui revient le plus souvent, c'est ce mot liberté. C'est un espace de liberté. Les gens sont bien comme ils sont, qui peuvent dire leurs fantasmes, leurs désirs, sans être jugés. Et avec une bienveillance. C'est vrai qu'il y avait vraiment des a priori sur le côté BDC, mais moi-même j'en avais avant d'arriver au club. Là je me disais, on va me juger, ça va être quoi, ça va être une boucherie, les gens vont se taper dessus, mais pas du tout, c'est extrêmement bienveillant et respectueux. Contrairement à... à des bars lambda où on peut arriver, où les nanas peuvent se faire tout de suite draguer, un truc importuné. Là-bas, on peut être en petite tenue ou même toute nue, tout ça. On peut parler avec des gens, il n'y aura jamais de mauvais gestes ou d'actes malveillants. C'est extrêmement bienveillant. Et c'est ça qui m'a plu aussi dans le BDSM, c'est qu'on peut discuter de choses sexuelles, ou de désir ou de fantôme sans être jugé.

  • Speaker #0

    C'est marrant ce que tu penses, c'est intéressant ce que tu racontes, parce que moi, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens beaucoup de douceur quand on parle, et c'était peut-être ça que ça t'a apporté aussi, dans le BDSM, mais qu'il y a énormément de douceur, et que c'est beaucoup plus doux que ce que ça y paraît quand on dit, on va faire...

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Après, comme je dis, c'est un éventail, il y en a pour tous les goûts, il y en a qui aiment la douleur...

  • Speaker #1

    Tu disais que tu faisais du BDSM soft.

  • Speaker #2

    Moi, je suis dans le... soft, mais je respecte les gens, les maso qui aiment la douleur. Il y en a, j'en ai vu, j'ai vu des séances vraiment très intenses.

  • Speaker #0

    Mais ça veut dire quoi la différence ?

  • Speaker #2

    De l'impact lourd, c'est-à-dire qu'on tape fort, on fait des marques avec le fouet.

  • Speaker #1

    Ça peut arriver au sang ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr, bien sûr, j'ai vu des marques, les gens se faire la serrer. Mais parce que c'était aussi leur souhait et qu'ils aiment ça. C'est leur plaisir. Comme il y a des gens qui aiment se faire marcher dessus, il y en a plusieurs. Il y a les gens qui aiment se faire attacher, les gens qui aiment se faire humilier. Il y a l'humiliation aussi, qui est partie du médecin. C'est pas mon truc. Mais les personnes, c'est leur truc. Ils aiment se faire humilier, traiter comme des moins que rien. C'est leur king, c'est leur désir, c'est leur plaisir. Il fallait que ça soit.

  • Speaker #1

    C'est quoi le truc le plus fou que tu aies vu comme ça, la demande la plus folle ?

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu ou la demande la plus folle ?

  • Speaker #0

    Les deux !

  • Speaker #1

    La demande la plus folle qui était demandée devant toi. En fait, c'était dans ce sens-là. Ou alors, même toi, la demande la plus folle que tu as eu. Tu vois un truc où vraiment ça t'a surpris, tu dis bon.

  • Speaker #2

    Non, moi, en général, on ne demande pas des trucs du fou. Je ne sais pas, non, c'est la demande la plus folle.

  • Speaker #1

    Ou le truc le plus fou que tu aies vu en club, tu vois, où tu t'es dit, ah ouais, où tu ne pensais pas que c'était même possible, tu vois.

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu, ça c'est...

  • Speaker #0

    Tu en as vu plein tes filles dans ta tête ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est vrai. J'en ai vu plein d'esculés, c'est clair. Non, c'est un truc fait avec des aiguilles, quoi. C'est des aiguilles mises sur un pénis. Oh !

  • Speaker #0

    Et j'en comprends bien, parce que tout à l'heure, tu nous as raconté que t'avais beaucoup de...

  • Speaker #2

    Il y en avait pas mal, ouais. Après, j'ai vu... C'est une séance de fouet très intense qui m'a bien marqué, ouais. Pour le coup, sans se prendre tout le terme, mais sans se figurer. Une grosse séance de fouet, ouais.

  • Speaker #0

    Et tu disais que c'est dangereux quand même aussi, à des moments, si on ne sait pas bien faire ?

  • Speaker #2

    Il faut maîtriser son truc, bien sûr. Ça peut être dangereux, comme le chibari. Il faut vraiment maîtriser ce qu'ils font. Tu peux l'appeler... C'est la contrainte où attacher les personnes avec des cordes, c'est vraiment un art qu'il faut savoir maîtriser. On peut attacher les personnes au sol, mais on peut faire aussi des suspensions. Et si les personnes ne savent pas bien faire, ça crée des garrots, des trucs. J'ai entendu des histoires où les personnes veulent perdre un bras, ou faire des brouillards avec les corps. En tout cas, il faut vraiment... Les personnes qui pratiquent le chibari, surtout lorsqu'il y a des suspensions comme ça. Il faut savoir maîtriser. C'est vraiment de la pratique sur du long terme, des mois, des années. Par exemple, j'ai une amie à moi que j'avais interviewée qui s'appelle...

  • Speaker #1

    Madame de Maisonchard.

  • Speaker #2

    Madame de Maisonchard, non. Elle pratique depuis des années. Elle est allée au Japon pendant des années. Elle a pratiqué avec des grands. Elle fait ça d'une façon extrêmement incroyable. En parlant de ça, c'est vrai que la première fois que j'ai vu une séance de cordes du Chibresse, disons que c'était avec elle, elle était au club, elle l'avait attachée à Carlota, j'ai trouvé ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment... C'était un moment suspendu pour le coup, mais c'était un moment d'une poésie, d'une beauté incroyable. C'est vraiment quelque chose. Ah oui, j'étais jaloux de voir ça. Je voulais être à la place de la personne parce que je trouvais ça tellement beau. C'est vraiment une performance artistique.

  • Speaker #0

    T'aimerais bien justement, toi...

  • Speaker #2

    Elle me l'a fait. Après, je lui ai demandé, elle me l'a fait. Pas sur le coup, pas le même jour, mais... C'est que les sensations,

  • Speaker #1

    du coup...

  • Speaker #2

    C'est ça aussi, c'est que moi, j'ai besoin de savoir aussi les sensations. Comme l'impact, je lui ai demandé à ce qu'on fasse de l'impact sur moi. J'ai demandé aussi à avoir toute sorte d'impact pour aussi savoir les sensations que ça fait, que je puisse aussi, lorsque je le fais, savoir aussi. Et pour le chibaré, c'était intense. En plus, j'ai eu le droit d'être suspendu. C'était fort, ça m'a créé des endorphines de fou. Et on sent, dans un autre état, c'est puissant. C'est puissant, c'est beau, c'est une sensation pas que je ne connaissais pas auparavant. Et je comprends qu'après, il y a des gens qui soient addicts à ça. C'est comme une... Ça peut devenir une drogue, bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que c'est des choses qui se font... Ça crée des endorphines.

  • Speaker #2

    Oui, ça crée des endorphines.

  • Speaker #1

    Est-ce que justement, tu disais que tu as essayé, est-ce que tu peux être dominant et soumis ? Tu ne peux pas être de l'un à l'autre ?

  • Speaker #2

    Ça s'appelle switcher.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ou switch. Moi, ça m'est arrivé de switcher, rarement, mais on m'a déjà dominé. J'ai été dominé par des femmes.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la vie un peu artistique, si on peut l'appeler comme ça. Et du coup, dans ta vie sentimentale actuelle, est-ce que tu as une petite amie ? Est-ce que tu pratiques avec elle ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors là, c'est très intéressant parce que oui, j'ai une chérie depuis plus d'un an. que j'ai rencontré à une soirée au club. Une soirée qui s'appelle la Vente aux Esclaves, qui est une soirée vraiment très réputée. Normalement, je devais travailler ce soir-là, mais je ne travaillais pas. Donc, j'ai pu jouer et initier, parce que c'est ce que j'aime faire avant tout, c'est initier les personnes qui le désirent, qui sont au club, qui ne connaissent pas, qui veulent essayer. Elle était venue avec des amis et j'ai fait une séance avec elle. Et après ça, on m'a demandé si on pouvait se revoir et faire des séances privées, ce que je fais aussi, des séances privées. Et donc j'ai fait une séance privée avec elle. Et j'ai senti que cette personne m'attirait, qu'il y avait quelque chose. Il y a une connexion. Et on s'est revus, on a fait d'autres séances privées. Et puis là, on a commencé à aller plus loin. Et avoir une relation. Mais toujours une relation. Ce que je souligne, c'est qu'on a une relation de mine en soumis. Parce qu'elle me vouvoie encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais non, au bout d'un an ?

  • Speaker #2

    Ouais. Ah, c'est fou. Elle m'appelle toujours monsieur. Et je trouve que ça apporte quelque chose dans notre couple d'extraordinaire. Parce que ça a une sorte de respect. Et que c'est une sorte de jeu qu'on a encore. Et même au bout d'un an.

  • Speaker #1

    Même quand vous vous venez ou quand vous choisissez un programme TV, c'est monsieur, vous voulez voir quoi à la télé ce soir ?

  • Speaker #2

    Alors, on ne regarde pas à la télé, mais on a une vie sociale, avec ses amis, tout ça. Mais c'est vrai qu'elle m'appelle monsieur, elle me vouvoie.

  • Speaker #1

    Et du coup, devant les autres personnes, quand elles te... Vous voyez quand vous êtes en société, des fois, vous hallucinez un peu ?

  • Speaker #2

    Bah, c'est ses amis, ils connaissent un peu notre...

  • Speaker #0

    Votre rencontre.

  • Speaker #2

    Votre rencontre. Après, bon, c'est vrai qu'il y a certaines situations, on arrive à trouver des solutions pour pas trop créer...

  • Speaker #0

    Oui, un truc, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Ouais, qu'est-ce qui se passe, quoi. Et c'est une relation incroyable, parce que même si on est en... dans une relation de couple, on va dire, mais on est toujours dans un jeu de dominants soumises.

  • Speaker #0

    Ça ne switche pas, du coup.

  • Speaker #2

    Elle ne switche pas, mais elle pourrait devenir dominante.

  • Speaker #0

    Avec toi ou pas ?

  • Speaker #2

    Non ! Peut-être pas avec moi, mais... Oui, parce que je sens qu'elle a un gros potentiel et elle pourrait faire une très bonne dominante, je pense. Clairement.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, comme une rencontre où tu vas dans un club, je me mets à sa place, tu vas dans un club, tu ne connais pas forcément et finalement, tu as une histoire d'amour justement avec Monsieur Roy. Est-ce qu'il n'y a pas au début une espèce de jalousie ou quelque chose de dire, attends, il va de... Est-ce que ça, comment ça se gère ça ? Ça se gère ou c'est normal ? C'est des questions basiques. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est clair qu'on en a parlé parce que... Moi, après ça, c'est qu'elle m'a connu en tant que dominant et qu'on ne s'est pas tout de suite dit qu'on allait parcourir un chemin ensemble. Après ça, je faisais encore de la domination. Je faisais même des soirées spéciales, M. Roy, au club. où je faisais des initiations en BDSM, et qu'on avait déjà des sentiments assez forts l'un et l'autre, et que ça peut être un peu déstabilisant et créer la jalousie, mais il y a une confiance, je pense, réciproque et surtout de sa part, et c'est que ça fait partie de moi, que... était vers elle et lui demandait aussi son aval, si ça allait et si elle voulait voir, si elle ne voulait pas voir, si elle voulait être à côté. Et elle a toujours accepté de me regarder dominer parce qu'elle sait aussi que c'est important pour moi.

  • Speaker #1

    Mais du coup, dans les jeux comme ça, comment est-ce que tu arrives à garder une distance ? Parce que elle, finalement, le fait d'avoir ce truc de dominant, en fait, ça a switché à un moment donné. qu'est-ce qui fait que ça switch avec elle et pas forcément avec les autres quand tu fais des séances privées ? Tu vois ? Parce que finalement, parfois, même, le jeu peut se mêler aux émotions. C'est un peu comme les directeurs. Quand tu es dans le jeu, des fois, tu ne sais plus trop. Ça peut arriver, cette espèce de truc, si c'est l'acte qui t'a excité et attiré ou si c'est la personne même, tu vois ?

  • Speaker #2

    Non, mais le truc, c'est que je sortais d'une rupture. Et c'était assez complexe. Et je ne sais pas, lorsque je l'ai rencontré, j'ai senti que c'était surtout la personne, sa personnalité qui m'ont séduit et qu'elle acceptait. que j'étais, qui je suis, avec tous mes bagages.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta vie, justement, au club et toute cette part de vie, il y a vraiment une... C'est vraiment séparé entre les deux parce que les gens dont on travaille, par exemple, tu as un travail quotidien, ne savent pas forcément ce que tu peux faire de temps en temps ou ce que tu as fait avant. Est-ce que c'est très compartimenté ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est compartimenté. Après, il y a énormément d'amis à moi qui sont au courant. quand même souvent, pendant deux ans, assez régulièrement au club. Mais je me suis créé donc ce personnage, enfin, ce pseudo de Monsieur Roy. Moi, j'ai une vie de famille à côté. Ouais, c'est compartimenté, quoi. Je pourrais pas, je veux vraiment dire, mettre en public, voilà, Monsieur Roy, je suis dominant. Ça serait pas possible.

  • Speaker #0

    Tu penses que la société l'accepterait pas ?

  • Speaker #2

    Je sais pas si la société l'accepterait pas. Il y a plein de dominants. qui sont visage découvert, qui l'assument totalement, c'est que moi, par rapport, c'est juste par rapport à ma famille, par rapport à mes enfants, je suis promis qu'ils le sachent. En tout cas, pas maintenant. Donc, je les préserve par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, j'étais en train d'imaginer chez toi, tu as une mallette avec plein d'œufs. J'étais en train de me dire si les enfants tombent sur la mallette, c'est...

  • Speaker #2

    Je ne vis pas avec eux.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais...

  • Speaker #2

    dans mon tuyau je vais à Marseille et moi je suis à Paris et puis mon grand qui a 21 ans il est extrêmement bon ici mais du coup et donc t'as vraiment pour passer de vous aider juste en faisant c'est là j'ai un grand sac qu'on m'a offert pour mes essais c'est pas une mallette mais c'est un grand grand sac où j'ai tous mes accessoires les accessoires de jeux de jeux ouais cravache cravache martinet paddle fouet ouah J'ai des sextoys aussi, parce qu'en séance privée, quand on dort dans une séance publique qui est genre 20 minutes, ça peut durer une heure et demie, deux heures. On peut aborder plein de choses. Je peux m'attacher. J'aborde aussi des sextoys. Ce qui est différent de ce que je ne fais pas en club.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu fais de l'impact, mais tu fais d'autres choses aussi ?

  • Speaker #2

    Je fais d'autres choses aussi. Il y a une autre pratique que j'adore, c'est le waxplay. Donc, c'est avec des jeux de cire. Donc, il y a de la cire chaude, on a les bougies, et on fait couler la cire sur le corps de la personne. Il y a de la cire chaude, mais après, il y a des cires basse température qui existent.

  • Speaker #1

    Ah, il y a des cires spéciales ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est pas spécial, le DSM. Bon, ça fait toujours une chaleur, mais c'est vrai que ça crée des sensations. Donc, on pourrait mettre... Partout sur le corps, devant, derrière. J'aime bien, j'avais fait toute une série comme ça, où tu allonges la personne et tu l'asperges petit à petit, de cire sur le dos, sur les fesses, sur les jambes, sur les bras, partout. Et après, tu retires. Ce que j'aime bien aussi, c'est que tu retires avec une lame. Ah oui ? Oui, tu retires la cire. Ça te crée aussi des sensations. Tu retires toute la cire avec un couteau.

  • Speaker #1

    Et en amont aussi, tu nous parlais tout à l'heure de momification, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est une pratique.

  • Speaker #0

    Mais toi, tu ne fais pas ça ?

  • Speaker #2

    Si, je le fais, oui. Moi, je le fais avec du cellophane. On peut le faire avec des straps, tout ça, ou même du kaffeur. Moi, c'est avec le cellophane. Tu emballes. Tu emballes la personne. De cellophane, tu la... Elle est contrainte. Tout emballé. Tu peux la faire de la tête aux pieds. Moi, je m'arrête au cou. Il y en a qui le font jusqu'à la tête, mais après il faut laisser un espace pour pouvoir respirer. Après il y a une autre pratique qui s'appelle le brief play. Les personnes peuvent jouer aussi avec la respiration de la personne pour la respirer, pas respirer. Ça c'est aussi une pratique. qu'il faut savoir faire très attention parce que ça peut être bien évidemment dangereux.

  • Speaker #0

    C'est en étranglant la personne ou pas du tout ? La respiration, comment ça se passe du coup ?

  • Speaker #2

    Juste en poussant la main sur la bouche. La personne ne peut pas se...

  • Speaker #1

    Une fois qu'elle est momifiée.

  • Speaker #2

    Une fois qu'elle est momifiée ou attachée. Une fois que la personne ne peut pas avoir les mains prises, les pieds et les trucs, si on... Là, je parle de main, mais ça peut être une cagoule, ça peut être, je ne sais pas, un objet dans la bouche, un papier ou quoi que ce soit. On arrête la respiration.

  • Speaker #1

    À ne pas reproduire chez vous.

  • Speaker #2

    Non, non, non, mais ouais.

  • Speaker #1

    Il faut faire ça avec des professionnels.

  • Speaker #2

    C'est carrément. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut vraiment faire ça en sécurité, quoi.

  • Speaker #0

    Et il y a de tas d'autres pratiques.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien. Bien tout ce qui est griffure aussi, avec des griffes. Il y a toutes sortes de riffs, des trucs qui sont faits de façon artisanale, ou même des couteaux, griffer la peau. Même avec une fourchette, on peut griffer une personne. C'est vrai qu'un peu peur du BDC, mais avec plein d'objets du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est très créatif en fait.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais vu ça une fois au club, les cuillères en bois, les spatules. Je mets des coups de spatules sur le feste parce que ça me donne pas. Tout simplement. Oui, bah oui. J'ai tous les objets du quotidien, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ce qu'on disait, des fois, tu peux faire du BDSM aussi dans ta propre vie, mais sans forcément te rendre compte parce que c'est pas que le fouet, le martinet, ça peut être des petites choses.

  • Speaker #2

    En bas, je t'attache les mains, voilà, pour commencer à jouer comme ça. Ouais. Je t'attache les mains, je te j'ai payé.

  • Speaker #0

    Après, la différence, c'est quand tu le fais en club et que tu le fais devant aussi un public. Et moi aussi, tu sais... une petite mise en scène qui doit rentrer aussi en compte dans le plaisir. Après, c'est important. Exhibition aussi. Oui, c'est vrai. Quelque chose d'exhibition. Certaines personnes vont trouver ce plaisir-là dans la présentation.

  • Speaker #2

    Après, il y a des fois, on est en club, on peut trouver des petits salons parce qu'il y a plusieurs pièces au club. On peut se retrouver juste seul avec la personne sans avoir un auditoire, des spectateurs.

  • Speaker #0

    On n'est pas encore allé au club avec Angelique. C'est ça qui va les convier.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, il faut y aller. C'est un endroit magique. C'est incroyable. C'est rentrer dans un univers, dans un espace de liberté qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Nos résolutions pour 2025 avec Angelique. Aller au club, prier et chuchoter.

  • Speaker #1

    Bah oui, vous serez très bien accueillis. Anna, Carlotta, Pascal.

  • Speaker #0

    On connaît tout le monde maintenant.

  • Speaker #1

    On est en place.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un mot de la fin ou quelque chose que tu as envie de partager avec nous avant de repartir ?

  • Speaker #1

    C'est de vivre vos fantasmes et vos désirs si possible.

  • Speaker #0

    Et puis qu'on n'est pas à l'abri surtout, on ne peut même pas imaginer qu'on les a et en fait ils sont là aussi comme toi, c'est comme si c'était passé pour toi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on peut les découvrir sur le tard mais il ne faut pas avoir honte. Il ne faut pas avoir honte d'avoir des désirs, des fantasmes différents. Ça fait partie de nous. Même si la société, des fois, nous met le doigt dessus et nous bannit. Même si je vois des fois sur Instagram juste des mots. Ou un morceau de scotch sur la bouche, tout de suite, on est shadow, on est truc, on se supprime les comptes. Mais bon, il y a des endroits où on peut le faire et même dans le privé, il ne faut pas avoir peur de le faire. Ici, c'est fait avec, bien sûr, consentement, respect et bienveillance.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci d'avoir partagé ton autre partie de vie avec nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour une autre émission. Exactement. À la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Description

Sara et Angélica ont reçu Mr Roy dominant qui pratique et initie au BDSM. Il nous raconte sa découverte avec cette pratique et son parcours.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que nous avons eu à l'accueillir sous notre tente.


Quelques citations de l'épisode:


"On parle toujours avec la personne de ce qu’on va faire ensemble."


"Dans la domination il y a plusieurs choses, moi je pratique l’impact."


"C’est un talent que j’ai découvert sur le tard mais qui fait parti intégrante de moi."


"Je pratique un BDSM très sensuel, avec tous les sens."


"On peut faire du BDSM avec plein d’objets du quotidien."


"Ce qui est beau, c’est qu’il y a toutes sortes de personnes qui pratiquent , il n’y a pas d’âge ni de catégories sociales."


"Le club BDSM c’est un espace de liberté."


"J’ai besoin de connaître les sensations pour pouvoir exécuter sur les autres."


"Ce que j’aime avant tout c’est initier les personnes."


"Tout est très compartimenté car j’ai une vie de famille à côté."



On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Désirs. Carrières. Abus. Violence. Hommes.


Retrouvez Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme, sur toutes les plateformes


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Alors on est toujours au mois de décembre, on invite toujours des hommes et aujourd'hui on a la chance de recevoir M. Roy.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour.

  • Speaker #0

    Qui va nous parler donc de sa pratique, de BDSM, voilà on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter ?

  • Speaker #2

    Euh, M. Roy, dominant. qui pratique la domination avec élégance et attention. Voilà, depuis 3-4 ans. Donc c'est un peu récent, on va dire, mais c'est un... Voilà, c'est un... un art et un talent que j'ai découvert un peu sur le tard, mais qui fait partie maintenant intégrante de moi. Et voilà, à côté de ça, je fais d'autres choses, mais toujours dans la création.

  • Speaker #0

    Et c'est intéressant parce qu'on en parlait tout à l'heure pour préparer l'émission. C'est quelque chose où, si il y a cinq ans, on t'avait dit que tu allais faire de la domination ou du BDSM, tu aurais dit mais n'importe quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, j'aurais pas. Ça m'aurait jamais traversé l'esprit. Mais c'est grâce à une rencontre. Donc il y a 4 ans j'ai rencontré Carlotta qui est directrice du club Criche Shoppement.

  • Speaker #1

    Qu'on a reçu dans une émission que vous pouvez retrouver dans les émissions sur le sexe, donc émissions sur le BDSM.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc ce club qui est l'un des clubs par du BDSM dans la capitale, parce que ça fait plus de 20 ans que ça existe, c'est vraiment une institution à Paris. Voilà, grâce à elle, j'ai pu découvrir ce milieu et ce monde.

  • Speaker #0

    Et c'est marrant parce que du coup, c'était une rencontre. Et puis, du coup, tu l'accompagnes parce qu'elle travaille là-bas. Et au bout d'un moment, à force de regarder, tu t'en prennes.

  • Speaker #2

    Voilà, j'ai commencé à travailler un peu là-bas avec elle, à observer. Et j'ai trouvé ça vraiment, je ne sais pas, ça me parlait. Et j'ai commencé à pouvoir pratiquer. Et quand j'ai pratiqué, j'ai vu que j'avais quelque chose. On va dire entre les mains parce que moi je pratique vraiment l'impact. Dans la domination, il y a plusieurs kings, plusieurs choses. Moi c'est l'impact qui a fait que je me suis vraiment lancé dedans. Dans l'impact, ce qu'il veut dire c'est cravache, paddle, martinet, fessé. C'est tout ce qui a un rapport à l'impact sur la peau. le fouet, amener la personne à lâcher prise en pratiquant cet art ou cette façon de faire. Ça peut être intense, mais toujours dans le constructement, parce que c'est la base du BDSM. J'ai vu que j'arrivais à avoir du plaisir et surtout à procurer beaucoup de plaisir en pratiquant ça.

  • Speaker #0

    J'imagine la première fois que tu dois le... La première fois, ça doit être un peu spécial quand même.

  • Speaker #2

    Mais bon, j'ai... J'ai pratiqué doucement avec des personnes qui connaissaient déjà. Et puis à force, j'ai trouvé des personnes qui voulaient être initiées. Mais c'était vraiment naturel. J'ai senti vraiment que j'avais déjà ça, que je savais déjà comment bien manier les choses.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu imagines que tu avais déjà ça ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Je pense que j'ai dans ma... peut-être dans ma façon de faire, je ne sais pas, je suis assez agile de mes mains. Et puis, j'ai toujours un côté attentionné et j'ai une sensualité qui m'anime depuis toujours. Parce que c'est vrai que je pratique aussi un BDSM très sensuel aussi. Tous les sens sont importants, donc le toucher, la parole, oui. Pas l'odorat, mais je suis assez tactile aussi. Lorsque je viens, je peux faire de l'impact, mais il y a toujours des caresses. Je suis proche de la personne, parce qu'on peut être loin de la personne en pratiquant. Mais moi, je suis toujours assez proche. de la personne lorsque je fais de la domination, qu'elle sente que je suis là et que c'est un moment particulier qui peut être intense pour créer les endorphines et qui est un lâcher prise. Il est important que je sois vraiment, qu'on soit là, parce qu'on est deux et on est dans notre bulle. À force de pratiquer, Et lorsque je fais une séance, même s'il y a du monde autour, que ce soit en public ou en privé, mais surtout parce que c'est en public, il peut y avoir des interférences avec des gens qui sont à côté, qui parlent. Je parle de construire ça lorsque c'est au club, mais je fais en sorte de toujours dire à la personne, on est... tous les deux, essaie de rester avec moi, ne pas faire attention à ce qui se passe autour, parce qu'on va faire une sorte de voyage, d'expérience. Il faut que tu me... Donc, il y a la confiance avant tout. Elle me fait confiance parce que déjà, on a parlé préalable, on parle toujours avant de ce qu'on va faire avec la personne. Je lui dis qu'il y a le safe road, parce qu'il y a un safe road lorsqu'on pratique, surtout quand on fait de l'impact, pour savoir si la personne ça va, ça va trop loin.

  • Speaker #0

    Quand elle dit le mot, c'est le fait que ça s'arrête.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un mot qu'on dit quand on a dépassé la limite.

  • Speaker #2

    C'est toujours important de le dire. La chance jusqu'à aujourd'hui, on l'a très rarement dit.

  • Speaker #1

    Mais c'est peut-être pas une chance, c'est peut-être aussi parce que justement quand tu disais que t'as le talent, c'est aussi peut-être parce que tu sais être à l'écoute.

  • Speaker #2

    Bien sûr, je vais toujours voir la personne, je lui demande si elle est toujours avec moi, parce que ça va. Et puis, il y a aussi la réaction de son corps je vois aussi je fais très attention à ça pour voir les réactions de la personne aussi comment elle réagit par rapport à mes impacts on peut aller ça peut aller très loin et J'ai eu vraiment des lâchées prises extraordinaires. Je te parle de l'impact, je fais d'autres choses aussi, mais c'est vrai que moi j'aime beaucoup ce côté dans le BDSM de l'impact, c'est que j'arrive à amener les gens assez loin, dans du plaisir, sans avoir un acte dit proprement sexuel, mais à créer des orgasmes juste par rapport à... C'est pratique, à l'impact. C'est ça qui est magique.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de gens qui confondent, quand on dit BDSM, il y a beaucoup de gens qui pensent à l'échangisme, tout ça, qui mettent un peu tout dans leur peau, alors que finalement, dans le BDSM qu'on a vu, il n'y a pas de contact. On n'est pas obligé d'avoir de sexualité.

  • Speaker #2

    Pas du tout. Ça se joue vraiment sur le désir. Après, qui peuvent, après, une séance, avoir un truc, mais... mais ce n'est pas du tout obligatoire. BDSM, bandège, discipline, domination, soumission, sadomasochisme, on est là-dessus. Mais moi, j'ai vu au club beaucoup de séances de dominants qui n'ont pas d'actes sexuels. Pas du tout. C'est un jeu entre... 2, 3, ça dépend, mais en général, je connais des personnes qui ne font pas d'actes sexuels. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Et le type de femme, parce que toi tu ne domines que des femmes, ou tu peux dominer aussi des hommes, ou ça n'a pas d'importance ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne domine que des femmes. Ça m'est arrivé de faire des séances avec... deux ou trois hommes. Je suis plus à l'aise avec les femmes. Depuis tout le temps, je suis entouré de femmes. J'aime la femme en général. Et surtout, le côté féminin que je peux avoir. C'est quelque chose qui fait que depuis tout petit, j'ai une admiration pour eux.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce genre de femmes qui viennent pour se faire dominer, est-ce qu'il y a des points communs entre certaines ? C'est quoi comme type de femmes qui va venir au club, par exemple ?

  • Speaker #2

    C'est très large. Au club, ça va de tous les âges, de toutes catégories sociales. C'est vraiment... Et c'est ça qui est beau aussi au club. Parce qu'il n'y a pas...... Tout le monde est le bienvenu si on est dans l'esprit, qu'on a envie. En plus, on peut aller au club sans nécessairement, en se disant, je vais au club et il va se passer quelque chose. On peut juste être là et regarder, déjà, même regarder. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui sont venues me voir lorsque je faisais des séances. et qui prennent du plaisir juste à me regarder faire une séance, qui prennent vraiment du plaisir, parce que c'est un spectacle, mais c'est une performance aussi, c'est quelque chose qui peut être aussi excitant. Il y a des gens qui viennent au club, qui peuvent venir au club juste pour regarder. Dans un premier temps, on n'est pas obligé de pratiquer ou de faire quelque chose, non. Il n'y a pas d'obligation.

  • Speaker #0

    Et dans ta vie, justement, c'est donc cette bascule ou cette partie de toi, comme tu aimes le dire, qui fait partie de toi maintenant. Qu'est-ce que ça t'a apporté de différent ?

  • Speaker #2

    Ah, c'est une bonne question, ça. Qu'est-ce que ça m'a apporté de différent ? Peut-être une sensibilité, une ouverture d'esprit aussi, même si je l'ai déjà ouvert l'esprit, mais une liberté. Le mot liberté est très important. C'est vrai que c'est ce que je vois le plus lorsque les gens viennent au club. Et ce qui revient le plus souvent, c'est ce mot liberté. C'est un espace de liberté. Les gens sont bien comme ils sont, qui peuvent dire leurs fantasmes, leurs désirs, sans être jugés. Et avec une bienveillance. C'est vrai qu'il y avait vraiment des a priori sur le côté BDC, mais moi-même j'en avais avant d'arriver au club. Là je me disais, on va me juger, ça va être quoi, ça va être une boucherie, les gens vont se taper dessus, mais pas du tout, c'est extrêmement bienveillant et respectueux. Contrairement à... à des bars lambda où on peut arriver, où les nanas peuvent se faire tout de suite draguer, un truc importuné. Là-bas, on peut être en petite tenue ou même toute nue, tout ça. On peut parler avec des gens, il n'y aura jamais de mauvais gestes ou d'actes malveillants. C'est extrêmement bienveillant. Et c'est ça qui m'a plu aussi dans le BDSM, c'est qu'on peut discuter de choses sexuelles, ou de désir ou de fantôme sans être jugé.

  • Speaker #0

    C'est marrant ce que tu penses, c'est intéressant ce que tu racontes, parce que moi, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens beaucoup de douceur quand on parle, et c'était peut-être ça que ça t'a apporté aussi, dans le BDSM, mais qu'il y a énormément de douceur, et que c'est beaucoup plus doux que ce que ça y paraît quand on dit, on va faire...

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Après, comme je dis, c'est un éventail, il y en a pour tous les goûts, il y en a qui aiment la douleur...

  • Speaker #1

    Tu disais que tu faisais du BDSM soft.

  • Speaker #2

    Moi, je suis dans le... soft, mais je respecte les gens, les maso qui aiment la douleur. Il y en a, j'en ai vu, j'ai vu des séances vraiment très intenses.

  • Speaker #0

    Mais ça veut dire quoi la différence ?

  • Speaker #2

    De l'impact lourd, c'est-à-dire qu'on tape fort, on fait des marques avec le fouet.

  • Speaker #1

    Ça peut arriver au sang ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr, bien sûr, j'ai vu des marques, les gens se faire la serrer. Mais parce que c'était aussi leur souhait et qu'ils aiment ça. C'est leur plaisir. Comme il y a des gens qui aiment se faire marcher dessus, il y en a plusieurs. Il y a les gens qui aiment se faire attacher, les gens qui aiment se faire humilier. Il y a l'humiliation aussi, qui est partie du médecin. C'est pas mon truc. Mais les personnes, c'est leur truc. Ils aiment se faire humilier, traiter comme des moins que rien. C'est leur king, c'est leur désir, c'est leur plaisir. Il fallait que ça soit.

  • Speaker #1

    C'est quoi le truc le plus fou que tu aies vu comme ça, la demande la plus folle ?

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu ou la demande la plus folle ?

  • Speaker #0

    Les deux !

  • Speaker #1

    La demande la plus folle qui était demandée devant toi. En fait, c'était dans ce sens-là. Ou alors, même toi, la demande la plus folle que tu as eu. Tu vois un truc où vraiment ça t'a surpris, tu dis bon.

  • Speaker #2

    Non, moi, en général, on ne demande pas des trucs du fou. Je ne sais pas, non, c'est la demande la plus folle.

  • Speaker #1

    Ou le truc le plus fou que tu aies vu en club, tu vois, où tu t'es dit, ah ouais, où tu ne pensais pas que c'était même possible, tu vois.

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu, ça c'est...

  • Speaker #0

    Tu en as vu plein tes filles dans ta tête ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est vrai. J'en ai vu plein d'esculés, c'est clair. Non, c'est un truc fait avec des aiguilles, quoi. C'est des aiguilles mises sur un pénis. Oh !

  • Speaker #0

    Et j'en comprends bien, parce que tout à l'heure, tu nous as raconté que t'avais beaucoup de...

  • Speaker #2

    Il y en avait pas mal, ouais. Après, j'ai vu... C'est une séance de fouet très intense qui m'a bien marqué, ouais. Pour le coup, sans se prendre tout le terme, mais sans se figurer. Une grosse séance de fouet, ouais.

  • Speaker #0

    Et tu disais que c'est dangereux quand même aussi, à des moments, si on ne sait pas bien faire ?

  • Speaker #2

    Il faut maîtriser son truc, bien sûr. Ça peut être dangereux, comme le chibari. Il faut vraiment maîtriser ce qu'ils font. Tu peux l'appeler... C'est la contrainte où attacher les personnes avec des cordes, c'est vraiment un art qu'il faut savoir maîtriser. On peut attacher les personnes au sol, mais on peut faire aussi des suspensions. Et si les personnes ne savent pas bien faire, ça crée des garrots, des trucs. J'ai entendu des histoires où les personnes veulent perdre un bras, ou faire des brouillards avec les corps. En tout cas, il faut vraiment... Les personnes qui pratiquent le chibari, surtout lorsqu'il y a des suspensions comme ça. Il faut savoir maîtriser. C'est vraiment de la pratique sur du long terme, des mois, des années. Par exemple, j'ai une amie à moi que j'avais interviewée qui s'appelle...

  • Speaker #1

    Madame de Maisonchard.

  • Speaker #2

    Madame de Maisonchard, non. Elle pratique depuis des années. Elle est allée au Japon pendant des années. Elle a pratiqué avec des grands. Elle fait ça d'une façon extrêmement incroyable. En parlant de ça, c'est vrai que la première fois que j'ai vu une séance de cordes du Chibresse, disons que c'était avec elle, elle était au club, elle l'avait attachée à Carlota, j'ai trouvé ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment... C'était un moment suspendu pour le coup, mais c'était un moment d'une poésie, d'une beauté incroyable. C'est vraiment quelque chose. Ah oui, j'étais jaloux de voir ça. Je voulais être à la place de la personne parce que je trouvais ça tellement beau. C'est vraiment une performance artistique.

  • Speaker #0

    T'aimerais bien justement, toi...

  • Speaker #2

    Elle me l'a fait. Après, je lui ai demandé, elle me l'a fait. Pas sur le coup, pas le même jour, mais... C'est que les sensations,

  • Speaker #1

    du coup...

  • Speaker #2

    C'est ça aussi, c'est que moi, j'ai besoin de savoir aussi les sensations. Comme l'impact, je lui ai demandé à ce qu'on fasse de l'impact sur moi. J'ai demandé aussi à avoir toute sorte d'impact pour aussi savoir les sensations que ça fait, que je puisse aussi, lorsque je le fais, savoir aussi. Et pour le chibaré, c'était intense. En plus, j'ai eu le droit d'être suspendu. C'était fort, ça m'a créé des endorphines de fou. Et on sent, dans un autre état, c'est puissant. C'est puissant, c'est beau, c'est une sensation pas que je ne connaissais pas auparavant. Et je comprends qu'après, il y a des gens qui soient addicts à ça. C'est comme une... Ça peut devenir une drogue, bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que c'est des choses qui se font... Ça crée des endorphines.

  • Speaker #2

    Oui, ça crée des endorphines.

  • Speaker #1

    Est-ce que justement, tu disais que tu as essayé, est-ce que tu peux être dominant et soumis ? Tu ne peux pas être de l'un à l'autre ?

  • Speaker #2

    Ça s'appelle switcher.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ou switch. Moi, ça m'est arrivé de switcher, rarement, mais on m'a déjà dominé. J'ai été dominé par des femmes.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la vie un peu artistique, si on peut l'appeler comme ça. Et du coup, dans ta vie sentimentale actuelle, est-ce que tu as une petite amie ? Est-ce que tu pratiques avec elle ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors là, c'est très intéressant parce que oui, j'ai une chérie depuis plus d'un an. que j'ai rencontré à une soirée au club. Une soirée qui s'appelle la Vente aux Esclaves, qui est une soirée vraiment très réputée. Normalement, je devais travailler ce soir-là, mais je ne travaillais pas. Donc, j'ai pu jouer et initier, parce que c'est ce que j'aime faire avant tout, c'est initier les personnes qui le désirent, qui sont au club, qui ne connaissent pas, qui veulent essayer. Elle était venue avec des amis et j'ai fait une séance avec elle. Et après ça, on m'a demandé si on pouvait se revoir et faire des séances privées, ce que je fais aussi, des séances privées. Et donc j'ai fait une séance privée avec elle. Et j'ai senti que cette personne m'attirait, qu'il y avait quelque chose. Il y a une connexion. Et on s'est revus, on a fait d'autres séances privées. Et puis là, on a commencé à aller plus loin. Et avoir une relation. Mais toujours une relation. Ce que je souligne, c'est qu'on a une relation de mine en soumis. Parce qu'elle me vouvoie encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais non, au bout d'un an ?

  • Speaker #2

    Ouais. Ah, c'est fou. Elle m'appelle toujours monsieur. Et je trouve que ça apporte quelque chose dans notre couple d'extraordinaire. Parce que ça a une sorte de respect. Et que c'est une sorte de jeu qu'on a encore. Et même au bout d'un an.

  • Speaker #1

    Même quand vous vous venez ou quand vous choisissez un programme TV, c'est monsieur, vous voulez voir quoi à la télé ce soir ?

  • Speaker #2

    Alors, on ne regarde pas à la télé, mais on a une vie sociale, avec ses amis, tout ça. Mais c'est vrai qu'elle m'appelle monsieur, elle me vouvoie.

  • Speaker #1

    Et du coup, devant les autres personnes, quand elles te... Vous voyez quand vous êtes en société, des fois, vous hallucinez un peu ?

  • Speaker #2

    Bah, c'est ses amis, ils connaissent un peu notre...

  • Speaker #0

    Votre rencontre.

  • Speaker #2

    Votre rencontre. Après, bon, c'est vrai qu'il y a certaines situations, on arrive à trouver des solutions pour pas trop créer...

  • Speaker #0

    Oui, un truc, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Ouais, qu'est-ce qui se passe, quoi. Et c'est une relation incroyable, parce que même si on est en... dans une relation de couple, on va dire, mais on est toujours dans un jeu de dominants soumises.

  • Speaker #0

    Ça ne switche pas, du coup.

  • Speaker #2

    Elle ne switche pas, mais elle pourrait devenir dominante.

  • Speaker #0

    Avec toi ou pas ?

  • Speaker #2

    Non ! Peut-être pas avec moi, mais... Oui, parce que je sens qu'elle a un gros potentiel et elle pourrait faire une très bonne dominante, je pense. Clairement.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, comme une rencontre où tu vas dans un club, je me mets à sa place, tu vas dans un club, tu ne connais pas forcément et finalement, tu as une histoire d'amour justement avec Monsieur Roy. Est-ce qu'il n'y a pas au début une espèce de jalousie ou quelque chose de dire, attends, il va de... Est-ce que ça, comment ça se gère ça ? Ça se gère ou c'est normal ? C'est des questions basiques. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est clair qu'on en a parlé parce que... Moi, après ça, c'est qu'elle m'a connu en tant que dominant et qu'on ne s'est pas tout de suite dit qu'on allait parcourir un chemin ensemble. Après ça, je faisais encore de la domination. Je faisais même des soirées spéciales, M. Roy, au club. où je faisais des initiations en BDSM, et qu'on avait déjà des sentiments assez forts l'un et l'autre, et que ça peut être un peu déstabilisant et créer la jalousie, mais il y a une confiance, je pense, réciproque et surtout de sa part, et c'est que ça fait partie de moi, que... était vers elle et lui demandait aussi son aval, si ça allait et si elle voulait voir, si elle ne voulait pas voir, si elle voulait être à côté. Et elle a toujours accepté de me regarder dominer parce qu'elle sait aussi que c'est important pour moi.

  • Speaker #1

    Mais du coup, dans les jeux comme ça, comment est-ce que tu arrives à garder une distance ? Parce que elle, finalement, le fait d'avoir ce truc de dominant, en fait, ça a switché à un moment donné. qu'est-ce qui fait que ça switch avec elle et pas forcément avec les autres quand tu fais des séances privées ? Tu vois ? Parce que finalement, parfois, même, le jeu peut se mêler aux émotions. C'est un peu comme les directeurs. Quand tu es dans le jeu, des fois, tu ne sais plus trop. Ça peut arriver, cette espèce de truc, si c'est l'acte qui t'a excité et attiré ou si c'est la personne même, tu vois ?

  • Speaker #2

    Non, mais le truc, c'est que je sortais d'une rupture. Et c'était assez complexe. Et je ne sais pas, lorsque je l'ai rencontré, j'ai senti que c'était surtout la personne, sa personnalité qui m'ont séduit et qu'elle acceptait. que j'étais, qui je suis, avec tous mes bagages.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta vie, justement, au club et toute cette part de vie, il y a vraiment une... C'est vraiment séparé entre les deux parce que les gens dont on travaille, par exemple, tu as un travail quotidien, ne savent pas forcément ce que tu peux faire de temps en temps ou ce que tu as fait avant. Est-ce que c'est très compartimenté ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est compartimenté. Après, il y a énormément d'amis à moi qui sont au courant. quand même souvent, pendant deux ans, assez régulièrement au club. Mais je me suis créé donc ce personnage, enfin, ce pseudo de Monsieur Roy. Moi, j'ai une vie de famille à côté. Ouais, c'est compartimenté, quoi. Je pourrais pas, je veux vraiment dire, mettre en public, voilà, Monsieur Roy, je suis dominant. Ça serait pas possible.

  • Speaker #0

    Tu penses que la société l'accepterait pas ?

  • Speaker #2

    Je sais pas si la société l'accepterait pas. Il y a plein de dominants. qui sont visage découvert, qui l'assument totalement, c'est que moi, par rapport, c'est juste par rapport à ma famille, par rapport à mes enfants, je suis promis qu'ils le sachent. En tout cas, pas maintenant. Donc, je les préserve par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, j'étais en train d'imaginer chez toi, tu as une mallette avec plein d'œufs. J'étais en train de me dire si les enfants tombent sur la mallette, c'est...

  • Speaker #2

    Je ne vis pas avec eux.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais...

  • Speaker #2

    dans mon tuyau je vais à Marseille et moi je suis à Paris et puis mon grand qui a 21 ans il est extrêmement bon ici mais du coup et donc t'as vraiment pour passer de vous aider juste en faisant c'est là j'ai un grand sac qu'on m'a offert pour mes essais c'est pas une mallette mais c'est un grand grand sac où j'ai tous mes accessoires les accessoires de jeux de jeux ouais cravache cravache martinet paddle fouet ouah J'ai des sextoys aussi, parce qu'en séance privée, quand on dort dans une séance publique qui est genre 20 minutes, ça peut durer une heure et demie, deux heures. On peut aborder plein de choses. Je peux m'attacher. J'aborde aussi des sextoys. Ce qui est différent de ce que je ne fais pas en club.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu fais de l'impact, mais tu fais d'autres choses aussi ?

  • Speaker #2

    Je fais d'autres choses aussi. Il y a une autre pratique que j'adore, c'est le waxplay. Donc, c'est avec des jeux de cire. Donc, il y a de la cire chaude, on a les bougies, et on fait couler la cire sur le corps de la personne. Il y a de la cire chaude, mais après, il y a des cires basse température qui existent.

  • Speaker #1

    Ah, il y a des cires spéciales ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est pas spécial, le DSM. Bon, ça fait toujours une chaleur, mais c'est vrai que ça crée des sensations. Donc, on pourrait mettre... Partout sur le corps, devant, derrière. J'aime bien, j'avais fait toute une série comme ça, où tu allonges la personne et tu l'asperges petit à petit, de cire sur le dos, sur les fesses, sur les jambes, sur les bras, partout. Et après, tu retires. Ce que j'aime bien aussi, c'est que tu retires avec une lame. Ah oui ? Oui, tu retires la cire. Ça te crée aussi des sensations. Tu retires toute la cire avec un couteau.

  • Speaker #1

    Et en amont aussi, tu nous parlais tout à l'heure de momification, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est une pratique.

  • Speaker #0

    Mais toi, tu ne fais pas ça ?

  • Speaker #2

    Si, je le fais, oui. Moi, je le fais avec du cellophane. On peut le faire avec des straps, tout ça, ou même du kaffeur. Moi, c'est avec le cellophane. Tu emballes. Tu emballes la personne. De cellophane, tu la... Elle est contrainte. Tout emballé. Tu peux la faire de la tête aux pieds. Moi, je m'arrête au cou. Il y en a qui le font jusqu'à la tête, mais après il faut laisser un espace pour pouvoir respirer. Après il y a une autre pratique qui s'appelle le brief play. Les personnes peuvent jouer aussi avec la respiration de la personne pour la respirer, pas respirer. Ça c'est aussi une pratique. qu'il faut savoir faire très attention parce que ça peut être bien évidemment dangereux.

  • Speaker #0

    C'est en étranglant la personne ou pas du tout ? La respiration, comment ça se passe du coup ?

  • Speaker #2

    Juste en poussant la main sur la bouche. La personne ne peut pas se...

  • Speaker #1

    Une fois qu'elle est momifiée.

  • Speaker #2

    Une fois qu'elle est momifiée ou attachée. Une fois que la personne ne peut pas avoir les mains prises, les pieds et les trucs, si on... Là, je parle de main, mais ça peut être une cagoule, ça peut être, je ne sais pas, un objet dans la bouche, un papier ou quoi que ce soit. On arrête la respiration.

  • Speaker #1

    À ne pas reproduire chez vous.

  • Speaker #2

    Non, non, non, mais ouais.

  • Speaker #1

    Il faut faire ça avec des professionnels.

  • Speaker #2

    C'est carrément. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut vraiment faire ça en sécurité, quoi.

  • Speaker #0

    Et il y a de tas d'autres pratiques.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien. Bien tout ce qui est griffure aussi, avec des griffes. Il y a toutes sortes de riffs, des trucs qui sont faits de façon artisanale, ou même des couteaux, griffer la peau. Même avec une fourchette, on peut griffer une personne. C'est vrai qu'un peu peur du BDC, mais avec plein d'objets du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est très créatif en fait.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais vu ça une fois au club, les cuillères en bois, les spatules. Je mets des coups de spatules sur le feste parce que ça me donne pas. Tout simplement. Oui, bah oui. J'ai tous les objets du quotidien, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ce qu'on disait, des fois, tu peux faire du BDSM aussi dans ta propre vie, mais sans forcément te rendre compte parce que c'est pas que le fouet, le martinet, ça peut être des petites choses.

  • Speaker #2

    En bas, je t'attache les mains, voilà, pour commencer à jouer comme ça. Ouais. Je t'attache les mains, je te j'ai payé.

  • Speaker #0

    Après, la différence, c'est quand tu le fais en club et que tu le fais devant aussi un public. Et moi aussi, tu sais... une petite mise en scène qui doit rentrer aussi en compte dans le plaisir. Après, c'est important. Exhibition aussi. Oui, c'est vrai. Quelque chose d'exhibition. Certaines personnes vont trouver ce plaisir-là dans la présentation.

  • Speaker #2

    Après, il y a des fois, on est en club, on peut trouver des petits salons parce qu'il y a plusieurs pièces au club. On peut se retrouver juste seul avec la personne sans avoir un auditoire, des spectateurs.

  • Speaker #0

    On n'est pas encore allé au club avec Angelique. C'est ça qui va les convier.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, il faut y aller. C'est un endroit magique. C'est incroyable. C'est rentrer dans un univers, dans un espace de liberté qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Nos résolutions pour 2025 avec Angelique. Aller au club, prier et chuchoter.

  • Speaker #1

    Bah oui, vous serez très bien accueillis. Anna, Carlotta, Pascal.

  • Speaker #0

    On connaît tout le monde maintenant.

  • Speaker #1

    On est en place.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un mot de la fin ou quelque chose que tu as envie de partager avec nous avant de repartir ?

  • Speaker #1

    C'est de vivre vos fantasmes et vos désirs si possible.

  • Speaker #0

    Et puis qu'on n'est pas à l'abri surtout, on ne peut même pas imaginer qu'on les a et en fait ils sont là aussi comme toi, c'est comme si c'était passé pour toi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on peut les découvrir sur le tard mais il ne faut pas avoir honte. Il ne faut pas avoir honte d'avoir des désirs, des fantasmes différents. Ça fait partie de nous. Même si la société, des fois, nous met le doigt dessus et nous bannit. Même si je vois des fois sur Instagram juste des mots. Ou un morceau de scotch sur la bouche, tout de suite, on est shadow, on est truc, on se supprime les comptes. Mais bon, il y a des endroits où on peut le faire et même dans le privé, il ne faut pas avoir peur de le faire. Ici, c'est fait avec, bien sûr, consentement, respect et bienveillance.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci d'avoir partagé ton autre partie de vie avec nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour une autre émission. Exactement. À la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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Description

Sara et Angélica ont reçu Mr Roy dominant qui pratique et initie au BDSM. Il nous raconte sa découverte avec cette pratique et son parcours.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que nous avons eu à l'accueillir sous notre tente.


Quelques citations de l'épisode:


"On parle toujours avec la personne de ce qu’on va faire ensemble."


"Dans la domination il y a plusieurs choses, moi je pratique l’impact."


"C’est un talent que j’ai découvert sur le tard mais qui fait parti intégrante de moi."


"Je pratique un BDSM très sensuel, avec tous les sens."


"On peut faire du BDSM avec plein d’objets du quotidien."


"Ce qui est beau, c’est qu’il y a toutes sortes de personnes qui pratiquent , il n’y a pas d’âge ni de catégories sociales."


"Le club BDSM c’est un espace de liberté."


"J’ai besoin de connaître les sensations pour pouvoir exécuter sur les autres."


"Ce que j’aime avant tout c’est initier les personnes."


"Tout est très compartimenté car j’ai une vie de famille à côté."



On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Désirs. Carrières. Abus. Violence. Hommes.


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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Alors on est toujours au mois de décembre, on invite toujours des hommes et aujourd'hui on a la chance de recevoir M. Roy.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour.

  • Speaker #0

    Qui va nous parler donc de sa pratique, de BDSM, voilà on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter ?

  • Speaker #2

    Euh, M. Roy, dominant. qui pratique la domination avec élégance et attention. Voilà, depuis 3-4 ans. Donc c'est un peu récent, on va dire, mais c'est un... Voilà, c'est un... un art et un talent que j'ai découvert un peu sur le tard, mais qui fait partie maintenant intégrante de moi. Et voilà, à côté de ça, je fais d'autres choses, mais toujours dans la création.

  • Speaker #0

    Et c'est intéressant parce qu'on en parlait tout à l'heure pour préparer l'émission. C'est quelque chose où, si il y a cinq ans, on t'avait dit que tu allais faire de la domination ou du BDSM, tu aurais dit mais n'importe quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, j'aurais pas. Ça m'aurait jamais traversé l'esprit. Mais c'est grâce à une rencontre. Donc il y a 4 ans j'ai rencontré Carlotta qui est directrice du club Criche Shoppement.

  • Speaker #1

    Qu'on a reçu dans une émission que vous pouvez retrouver dans les émissions sur le sexe, donc émissions sur le BDSM.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc ce club qui est l'un des clubs par du BDSM dans la capitale, parce que ça fait plus de 20 ans que ça existe, c'est vraiment une institution à Paris. Voilà, grâce à elle, j'ai pu découvrir ce milieu et ce monde.

  • Speaker #0

    Et c'est marrant parce que du coup, c'était une rencontre. Et puis, du coup, tu l'accompagnes parce qu'elle travaille là-bas. Et au bout d'un moment, à force de regarder, tu t'en prennes.

  • Speaker #2

    Voilà, j'ai commencé à travailler un peu là-bas avec elle, à observer. Et j'ai trouvé ça vraiment, je ne sais pas, ça me parlait. Et j'ai commencé à pouvoir pratiquer. Et quand j'ai pratiqué, j'ai vu que j'avais quelque chose. On va dire entre les mains parce que moi je pratique vraiment l'impact. Dans la domination, il y a plusieurs kings, plusieurs choses. Moi c'est l'impact qui a fait que je me suis vraiment lancé dedans. Dans l'impact, ce qu'il veut dire c'est cravache, paddle, martinet, fessé. C'est tout ce qui a un rapport à l'impact sur la peau. le fouet, amener la personne à lâcher prise en pratiquant cet art ou cette façon de faire. Ça peut être intense, mais toujours dans le constructement, parce que c'est la base du BDSM. J'ai vu que j'arrivais à avoir du plaisir et surtout à procurer beaucoup de plaisir en pratiquant ça.

  • Speaker #0

    J'imagine la première fois que tu dois le... La première fois, ça doit être un peu spécial quand même.

  • Speaker #2

    Mais bon, j'ai... J'ai pratiqué doucement avec des personnes qui connaissaient déjà. Et puis à force, j'ai trouvé des personnes qui voulaient être initiées. Mais c'était vraiment naturel. J'ai senti vraiment que j'avais déjà ça, que je savais déjà comment bien manier les choses.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu imagines que tu avais déjà ça ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Je pense que j'ai dans ma... peut-être dans ma façon de faire, je ne sais pas, je suis assez agile de mes mains. Et puis, j'ai toujours un côté attentionné et j'ai une sensualité qui m'anime depuis toujours. Parce que c'est vrai que je pratique aussi un BDSM très sensuel aussi. Tous les sens sont importants, donc le toucher, la parole, oui. Pas l'odorat, mais je suis assez tactile aussi. Lorsque je viens, je peux faire de l'impact, mais il y a toujours des caresses. Je suis proche de la personne, parce qu'on peut être loin de la personne en pratiquant. Mais moi, je suis toujours assez proche. de la personne lorsque je fais de la domination, qu'elle sente que je suis là et que c'est un moment particulier qui peut être intense pour créer les endorphines et qui est un lâcher prise. Il est important que je sois vraiment, qu'on soit là, parce qu'on est deux et on est dans notre bulle. À force de pratiquer, Et lorsque je fais une séance, même s'il y a du monde autour, que ce soit en public ou en privé, mais surtout parce que c'est en public, il peut y avoir des interférences avec des gens qui sont à côté, qui parlent. Je parle de construire ça lorsque c'est au club, mais je fais en sorte de toujours dire à la personne, on est... tous les deux, essaie de rester avec moi, ne pas faire attention à ce qui se passe autour, parce qu'on va faire une sorte de voyage, d'expérience. Il faut que tu me... Donc, il y a la confiance avant tout. Elle me fait confiance parce que déjà, on a parlé préalable, on parle toujours avant de ce qu'on va faire avec la personne. Je lui dis qu'il y a le safe road, parce qu'il y a un safe road lorsqu'on pratique, surtout quand on fait de l'impact, pour savoir si la personne ça va, ça va trop loin.

  • Speaker #0

    Quand elle dit le mot, c'est le fait que ça s'arrête.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un mot qu'on dit quand on a dépassé la limite.

  • Speaker #2

    C'est toujours important de le dire. La chance jusqu'à aujourd'hui, on l'a très rarement dit.

  • Speaker #1

    Mais c'est peut-être pas une chance, c'est peut-être aussi parce que justement quand tu disais que t'as le talent, c'est aussi peut-être parce que tu sais être à l'écoute.

  • Speaker #2

    Bien sûr, je vais toujours voir la personne, je lui demande si elle est toujours avec moi, parce que ça va. Et puis, il y a aussi la réaction de son corps je vois aussi je fais très attention à ça pour voir les réactions de la personne aussi comment elle réagit par rapport à mes impacts on peut aller ça peut aller très loin et J'ai eu vraiment des lâchées prises extraordinaires. Je te parle de l'impact, je fais d'autres choses aussi, mais c'est vrai que moi j'aime beaucoup ce côté dans le BDSM de l'impact, c'est que j'arrive à amener les gens assez loin, dans du plaisir, sans avoir un acte dit proprement sexuel, mais à créer des orgasmes juste par rapport à... C'est pratique, à l'impact. C'est ça qui est magique.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de gens qui confondent, quand on dit BDSM, il y a beaucoup de gens qui pensent à l'échangisme, tout ça, qui mettent un peu tout dans leur peau, alors que finalement, dans le BDSM qu'on a vu, il n'y a pas de contact. On n'est pas obligé d'avoir de sexualité.

  • Speaker #2

    Pas du tout. Ça se joue vraiment sur le désir. Après, qui peuvent, après, une séance, avoir un truc, mais... mais ce n'est pas du tout obligatoire. BDSM, bandège, discipline, domination, soumission, sadomasochisme, on est là-dessus. Mais moi, j'ai vu au club beaucoup de séances de dominants qui n'ont pas d'actes sexuels. Pas du tout. C'est un jeu entre... 2, 3, ça dépend, mais en général, je connais des personnes qui ne font pas d'actes sexuels. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Et le type de femme, parce que toi tu ne domines que des femmes, ou tu peux dominer aussi des hommes, ou ça n'a pas d'importance ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne domine que des femmes. Ça m'est arrivé de faire des séances avec... deux ou trois hommes. Je suis plus à l'aise avec les femmes. Depuis tout le temps, je suis entouré de femmes. J'aime la femme en général. Et surtout, le côté féminin que je peux avoir. C'est quelque chose qui fait que depuis tout petit, j'ai une admiration pour eux.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce genre de femmes qui viennent pour se faire dominer, est-ce qu'il y a des points communs entre certaines ? C'est quoi comme type de femmes qui va venir au club, par exemple ?

  • Speaker #2

    C'est très large. Au club, ça va de tous les âges, de toutes catégories sociales. C'est vraiment... Et c'est ça qui est beau aussi au club. Parce qu'il n'y a pas...... Tout le monde est le bienvenu si on est dans l'esprit, qu'on a envie. En plus, on peut aller au club sans nécessairement, en se disant, je vais au club et il va se passer quelque chose. On peut juste être là et regarder, déjà, même regarder. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui sont venues me voir lorsque je faisais des séances. et qui prennent du plaisir juste à me regarder faire une séance, qui prennent vraiment du plaisir, parce que c'est un spectacle, mais c'est une performance aussi, c'est quelque chose qui peut être aussi excitant. Il y a des gens qui viennent au club, qui peuvent venir au club juste pour regarder. Dans un premier temps, on n'est pas obligé de pratiquer ou de faire quelque chose, non. Il n'y a pas d'obligation.

  • Speaker #0

    Et dans ta vie, justement, c'est donc cette bascule ou cette partie de toi, comme tu aimes le dire, qui fait partie de toi maintenant. Qu'est-ce que ça t'a apporté de différent ?

  • Speaker #2

    Ah, c'est une bonne question, ça. Qu'est-ce que ça m'a apporté de différent ? Peut-être une sensibilité, une ouverture d'esprit aussi, même si je l'ai déjà ouvert l'esprit, mais une liberté. Le mot liberté est très important. C'est vrai que c'est ce que je vois le plus lorsque les gens viennent au club. Et ce qui revient le plus souvent, c'est ce mot liberté. C'est un espace de liberté. Les gens sont bien comme ils sont, qui peuvent dire leurs fantasmes, leurs désirs, sans être jugés. Et avec une bienveillance. C'est vrai qu'il y avait vraiment des a priori sur le côté BDC, mais moi-même j'en avais avant d'arriver au club. Là je me disais, on va me juger, ça va être quoi, ça va être une boucherie, les gens vont se taper dessus, mais pas du tout, c'est extrêmement bienveillant et respectueux. Contrairement à... à des bars lambda où on peut arriver, où les nanas peuvent se faire tout de suite draguer, un truc importuné. Là-bas, on peut être en petite tenue ou même toute nue, tout ça. On peut parler avec des gens, il n'y aura jamais de mauvais gestes ou d'actes malveillants. C'est extrêmement bienveillant. Et c'est ça qui m'a plu aussi dans le BDSM, c'est qu'on peut discuter de choses sexuelles, ou de désir ou de fantôme sans être jugé.

  • Speaker #0

    C'est marrant ce que tu penses, c'est intéressant ce que tu racontes, parce que moi, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens beaucoup de douceur quand on parle, et c'était peut-être ça que ça t'a apporté aussi, dans le BDSM, mais qu'il y a énormément de douceur, et que c'est beaucoup plus doux que ce que ça y paraît quand on dit, on va faire...

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Après, comme je dis, c'est un éventail, il y en a pour tous les goûts, il y en a qui aiment la douleur...

  • Speaker #1

    Tu disais que tu faisais du BDSM soft.

  • Speaker #2

    Moi, je suis dans le... soft, mais je respecte les gens, les maso qui aiment la douleur. Il y en a, j'en ai vu, j'ai vu des séances vraiment très intenses.

  • Speaker #0

    Mais ça veut dire quoi la différence ?

  • Speaker #2

    De l'impact lourd, c'est-à-dire qu'on tape fort, on fait des marques avec le fouet.

  • Speaker #1

    Ça peut arriver au sang ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr, bien sûr, j'ai vu des marques, les gens se faire la serrer. Mais parce que c'était aussi leur souhait et qu'ils aiment ça. C'est leur plaisir. Comme il y a des gens qui aiment se faire marcher dessus, il y en a plusieurs. Il y a les gens qui aiment se faire attacher, les gens qui aiment se faire humilier. Il y a l'humiliation aussi, qui est partie du médecin. C'est pas mon truc. Mais les personnes, c'est leur truc. Ils aiment se faire humilier, traiter comme des moins que rien. C'est leur king, c'est leur désir, c'est leur plaisir. Il fallait que ça soit.

  • Speaker #1

    C'est quoi le truc le plus fou que tu aies vu comme ça, la demande la plus folle ?

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu ou la demande la plus folle ?

  • Speaker #0

    Les deux !

  • Speaker #1

    La demande la plus folle qui était demandée devant toi. En fait, c'était dans ce sens-là. Ou alors, même toi, la demande la plus folle que tu as eu. Tu vois un truc où vraiment ça t'a surpris, tu dis bon.

  • Speaker #2

    Non, moi, en général, on ne demande pas des trucs du fou. Je ne sais pas, non, c'est la demande la plus folle.

  • Speaker #1

    Ou le truc le plus fou que tu aies vu en club, tu vois, où tu t'es dit, ah ouais, où tu ne pensais pas que c'était même possible, tu vois.

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu, ça c'est...

  • Speaker #0

    Tu en as vu plein tes filles dans ta tête ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est vrai. J'en ai vu plein d'esculés, c'est clair. Non, c'est un truc fait avec des aiguilles, quoi. C'est des aiguilles mises sur un pénis. Oh !

  • Speaker #0

    Et j'en comprends bien, parce que tout à l'heure, tu nous as raconté que t'avais beaucoup de...

  • Speaker #2

    Il y en avait pas mal, ouais. Après, j'ai vu... C'est une séance de fouet très intense qui m'a bien marqué, ouais. Pour le coup, sans se prendre tout le terme, mais sans se figurer. Une grosse séance de fouet, ouais.

  • Speaker #0

    Et tu disais que c'est dangereux quand même aussi, à des moments, si on ne sait pas bien faire ?

  • Speaker #2

    Il faut maîtriser son truc, bien sûr. Ça peut être dangereux, comme le chibari. Il faut vraiment maîtriser ce qu'ils font. Tu peux l'appeler... C'est la contrainte où attacher les personnes avec des cordes, c'est vraiment un art qu'il faut savoir maîtriser. On peut attacher les personnes au sol, mais on peut faire aussi des suspensions. Et si les personnes ne savent pas bien faire, ça crée des garrots, des trucs. J'ai entendu des histoires où les personnes veulent perdre un bras, ou faire des brouillards avec les corps. En tout cas, il faut vraiment... Les personnes qui pratiquent le chibari, surtout lorsqu'il y a des suspensions comme ça. Il faut savoir maîtriser. C'est vraiment de la pratique sur du long terme, des mois, des années. Par exemple, j'ai une amie à moi que j'avais interviewée qui s'appelle...

  • Speaker #1

    Madame de Maisonchard.

  • Speaker #2

    Madame de Maisonchard, non. Elle pratique depuis des années. Elle est allée au Japon pendant des années. Elle a pratiqué avec des grands. Elle fait ça d'une façon extrêmement incroyable. En parlant de ça, c'est vrai que la première fois que j'ai vu une séance de cordes du Chibresse, disons que c'était avec elle, elle était au club, elle l'avait attachée à Carlota, j'ai trouvé ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment... C'était un moment suspendu pour le coup, mais c'était un moment d'une poésie, d'une beauté incroyable. C'est vraiment quelque chose. Ah oui, j'étais jaloux de voir ça. Je voulais être à la place de la personne parce que je trouvais ça tellement beau. C'est vraiment une performance artistique.

  • Speaker #0

    T'aimerais bien justement, toi...

  • Speaker #2

    Elle me l'a fait. Après, je lui ai demandé, elle me l'a fait. Pas sur le coup, pas le même jour, mais... C'est que les sensations,

  • Speaker #1

    du coup...

  • Speaker #2

    C'est ça aussi, c'est que moi, j'ai besoin de savoir aussi les sensations. Comme l'impact, je lui ai demandé à ce qu'on fasse de l'impact sur moi. J'ai demandé aussi à avoir toute sorte d'impact pour aussi savoir les sensations que ça fait, que je puisse aussi, lorsque je le fais, savoir aussi. Et pour le chibaré, c'était intense. En plus, j'ai eu le droit d'être suspendu. C'était fort, ça m'a créé des endorphines de fou. Et on sent, dans un autre état, c'est puissant. C'est puissant, c'est beau, c'est une sensation pas que je ne connaissais pas auparavant. Et je comprends qu'après, il y a des gens qui soient addicts à ça. C'est comme une... Ça peut devenir une drogue, bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que c'est des choses qui se font... Ça crée des endorphines.

  • Speaker #2

    Oui, ça crée des endorphines.

  • Speaker #1

    Est-ce que justement, tu disais que tu as essayé, est-ce que tu peux être dominant et soumis ? Tu ne peux pas être de l'un à l'autre ?

  • Speaker #2

    Ça s'appelle switcher.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ou switch. Moi, ça m'est arrivé de switcher, rarement, mais on m'a déjà dominé. J'ai été dominé par des femmes.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la vie un peu artistique, si on peut l'appeler comme ça. Et du coup, dans ta vie sentimentale actuelle, est-ce que tu as une petite amie ? Est-ce que tu pratiques avec elle ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors là, c'est très intéressant parce que oui, j'ai une chérie depuis plus d'un an. que j'ai rencontré à une soirée au club. Une soirée qui s'appelle la Vente aux Esclaves, qui est une soirée vraiment très réputée. Normalement, je devais travailler ce soir-là, mais je ne travaillais pas. Donc, j'ai pu jouer et initier, parce que c'est ce que j'aime faire avant tout, c'est initier les personnes qui le désirent, qui sont au club, qui ne connaissent pas, qui veulent essayer. Elle était venue avec des amis et j'ai fait une séance avec elle. Et après ça, on m'a demandé si on pouvait se revoir et faire des séances privées, ce que je fais aussi, des séances privées. Et donc j'ai fait une séance privée avec elle. Et j'ai senti que cette personne m'attirait, qu'il y avait quelque chose. Il y a une connexion. Et on s'est revus, on a fait d'autres séances privées. Et puis là, on a commencé à aller plus loin. Et avoir une relation. Mais toujours une relation. Ce que je souligne, c'est qu'on a une relation de mine en soumis. Parce qu'elle me vouvoie encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais non, au bout d'un an ?

  • Speaker #2

    Ouais. Ah, c'est fou. Elle m'appelle toujours monsieur. Et je trouve que ça apporte quelque chose dans notre couple d'extraordinaire. Parce que ça a une sorte de respect. Et que c'est une sorte de jeu qu'on a encore. Et même au bout d'un an.

  • Speaker #1

    Même quand vous vous venez ou quand vous choisissez un programme TV, c'est monsieur, vous voulez voir quoi à la télé ce soir ?

  • Speaker #2

    Alors, on ne regarde pas à la télé, mais on a une vie sociale, avec ses amis, tout ça. Mais c'est vrai qu'elle m'appelle monsieur, elle me vouvoie.

  • Speaker #1

    Et du coup, devant les autres personnes, quand elles te... Vous voyez quand vous êtes en société, des fois, vous hallucinez un peu ?

  • Speaker #2

    Bah, c'est ses amis, ils connaissent un peu notre...

  • Speaker #0

    Votre rencontre.

  • Speaker #2

    Votre rencontre. Après, bon, c'est vrai qu'il y a certaines situations, on arrive à trouver des solutions pour pas trop créer...

  • Speaker #0

    Oui, un truc, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Ouais, qu'est-ce qui se passe, quoi. Et c'est une relation incroyable, parce que même si on est en... dans une relation de couple, on va dire, mais on est toujours dans un jeu de dominants soumises.

  • Speaker #0

    Ça ne switche pas, du coup.

  • Speaker #2

    Elle ne switche pas, mais elle pourrait devenir dominante.

  • Speaker #0

    Avec toi ou pas ?

  • Speaker #2

    Non ! Peut-être pas avec moi, mais... Oui, parce que je sens qu'elle a un gros potentiel et elle pourrait faire une très bonne dominante, je pense. Clairement.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, comme une rencontre où tu vas dans un club, je me mets à sa place, tu vas dans un club, tu ne connais pas forcément et finalement, tu as une histoire d'amour justement avec Monsieur Roy. Est-ce qu'il n'y a pas au début une espèce de jalousie ou quelque chose de dire, attends, il va de... Est-ce que ça, comment ça se gère ça ? Ça se gère ou c'est normal ? C'est des questions basiques. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est clair qu'on en a parlé parce que... Moi, après ça, c'est qu'elle m'a connu en tant que dominant et qu'on ne s'est pas tout de suite dit qu'on allait parcourir un chemin ensemble. Après ça, je faisais encore de la domination. Je faisais même des soirées spéciales, M. Roy, au club. où je faisais des initiations en BDSM, et qu'on avait déjà des sentiments assez forts l'un et l'autre, et que ça peut être un peu déstabilisant et créer la jalousie, mais il y a une confiance, je pense, réciproque et surtout de sa part, et c'est que ça fait partie de moi, que... était vers elle et lui demandait aussi son aval, si ça allait et si elle voulait voir, si elle ne voulait pas voir, si elle voulait être à côté. Et elle a toujours accepté de me regarder dominer parce qu'elle sait aussi que c'est important pour moi.

  • Speaker #1

    Mais du coup, dans les jeux comme ça, comment est-ce que tu arrives à garder une distance ? Parce que elle, finalement, le fait d'avoir ce truc de dominant, en fait, ça a switché à un moment donné. qu'est-ce qui fait que ça switch avec elle et pas forcément avec les autres quand tu fais des séances privées ? Tu vois ? Parce que finalement, parfois, même, le jeu peut se mêler aux émotions. C'est un peu comme les directeurs. Quand tu es dans le jeu, des fois, tu ne sais plus trop. Ça peut arriver, cette espèce de truc, si c'est l'acte qui t'a excité et attiré ou si c'est la personne même, tu vois ?

  • Speaker #2

    Non, mais le truc, c'est que je sortais d'une rupture. Et c'était assez complexe. Et je ne sais pas, lorsque je l'ai rencontré, j'ai senti que c'était surtout la personne, sa personnalité qui m'ont séduit et qu'elle acceptait. que j'étais, qui je suis, avec tous mes bagages.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta vie, justement, au club et toute cette part de vie, il y a vraiment une... C'est vraiment séparé entre les deux parce que les gens dont on travaille, par exemple, tu as un travail quotidien, ne savent pas forcément ce que tu peux faire de temps en temps ou ce que tu as fait avant. Est-ce que c'est très compartimenté ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est compartimenté. Après, il y a énormément d'amis à moi qui sont au courant. quand même souvent, pendant deux ans, assez régulièrement au club. Mais je me suis créé donc ce personnage, enfin, ce pseudo de Monsieur Roy. Moi, j'ai une vie de famille à côté. Ouais, c'est compartimenté, quoi. Je pourrais pas, je veux vraiment dire, mettre en public, voilà, Monsieur Roy, je suis dominant. Ça serait pas possible.

  • Speaker #0

    Tu penses que la société l'accepterait pas ?

  • Speaker #2

    Je sais pas si la société l'accepterait pas. Il y a plein de dominants. qui sont visage découvert, qui l'assument totalement, c'est que moi, par rapport, c'est juste par rapport à ma famille, par rapport à mes enfants, je suis promis qu'ils le sachent. En tout cas, pas maintenant. Donc, je les préserve par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, j'étais en train d'imaginer chez toi, tu as une mallette avec plein d'œufs. J'étais en train de me dire si les enfants tombent sur la mallette, c'est...

  • Speaker #2

    Je ne vis pas avec eux.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais...

  • Speaker #2

    dans mon tuyau je vais à Marseille et moi je suis à Paris et puis mon grand qui a 21 ans il est extrêmement bon ici mais du coup et donc t'as vraiment pour passer de vous aider juste en faisant c'est là j'ai un grand sac qu'on m'a offert pour mes essais c'est pas une mallette mais c'est un grand grand sac où j'ai tous mes accessoires les accessoires de jeux de jeux ouais cravache cravache martinet paddle fouet ouah J'ai des sextoys aussi, parce qu'en séance privée, quand on dort dans une séance publique qui est genre 20 minutes, ça peut durer une heure et demie, deux heures. On peut aborder plein de choses. Je peux m'attacher. J'aborde aussi des sextoys. Ce qui est différent de ce que je ne fais pas en club.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu fais de l'impact, mais tu fais d'autres choses aussi ?

  • Speaker #2

    Je fais d'autres choses aussi. Il y a une autre pratique que j'adore, c'est le waxplay. Donc, c'est avec des jeux de cire. Donc, il y a de la cire chaude, on a les bougies, et on fait couler la cire sur le corps de la personne. Il y a de la cire chaude, mais après, il y a des cires basse température qui existent.

  • Speaker #1

    Ah, il y a des cires spéciales ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est pas spécial, le DSM. Bon, ça fait toujours une chaleur, mais c'est vrai que ça crée des sensations. Donc, on pourrait mettre... Partout sur le corps, devant, derrière. J'aime bien, j'avais fait toute une série comme ça, où tu allonges la personne et tu l'asperges petit à petit, de cire sur le dos, sur les fesses, sur les jambes, sur les bras, partout. Et après, tu retires. Ce que j'aime bien aussi, c'est que tu retires avec une lame. Ah oui ? Oui, tu retires la cire. Ça te crée aussi des sensations. Tu retires toute la cire avec un couteau.

  • Speaker #1

    Et en amont aussi, tu nous parlais tout à l'heure de momification, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est une pratique.

  • Speaker #0

    Mais toi, tu ne fais pas ça ?

  • Speaker #2

    Si, je le fais, oui. Moi, je le fais avec du cellophane. On peut le faire avec des straps, tout ça, ou même du kaffeur. Moi, c'est avec le cellophane. Tu emballes. Tu emballes la personne. De cellophane, tu la... Elle est contrainte. Tout emballé. Tu peux la faire de la tête aux pieds. Moi, je m'arrête au cou. Il y en a qui le font jusqu'à la tête, mais après il faut laisser un espace pour pouvoir respirer. Après il y a une autre pratique qui s'appelle le brief play. Les personnes peuvent jouer aussi avec la respiration de la personne pour la respirer, pas respirer. Ça c'est aussi une pratique. qu'il faut savoir faire très attention parce que ça peut être bien évidemment dangereux.

  • Speaker #0

    C'est en étranglant la personne ou pas du tout ? La respiration, comment ça se passe du coup ?

  • Speaker #2

    Juste en poussant la main sur la bouche. La personne ne peut pas se...

  • Speaker #1

    Une fois qu'elle est momifiée.

  • Speaker #2

    Une fois qu'elle est momifiée ou attachée. Une fois que la personne ne peut pas avoir les mains prises, les pieds et les trucs, si on... Là, je parle de main, mais ça peut être une cagoule, ça peut être, je ne sais pas, un objet dans la bouche, un papier ou quoi que ce soit. On arrête la respiration.

  • Speaker #1

    À ne pas reproduire chez vous.

  • Speaker #2

    Non, non, non, mais ouais.

  • Speaker #1

    Il faut faire ça avec des professionnels.

  • Speaker #2

    C'est carrément. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut vraiment faire ça en sécurité, quoi.

  • Speaker #0

    Et il y a de tas d'autres pratiques.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien. Bien tout ce qui est griffure aussi, avec des griffes. Il y a toutes sortes de riffs, des trucs qui sont faits de façon artisanale, ou même des couteaux, griffer la peau. Même avec une fourchette, on peut griffer une personne. C'est vrai qu'un peu peur du BDC, mais avec plein d'objets du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est très créatif en fait.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais vu ça une fois au club, les cuillères en bois, les spatules. Je mets des coups de spatules sur le feste parce que ça me donne pas. Tout simplement. Oui, bah oui. J'ai tous les objets du quotidien, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ce qu'on disait, des fois, tu peux faire du BDSM aussi dans ta propre vie, mais sans forcément te rendre compte parce que c'est pas que le fouet, le martinet, ça peut être des petites choses.

  • Speaker #2

    En bas, je t'attache les mains, voilà, pour commencer à jouer comme ça. Ouais. Je t'attache les mains, je te j'ai payé.

  • Speaker #0

    Après, la différence, c'est quand tu le fais en club et que tu le fais devant aussi un public. Et moi aussi, tu sais... une petite mise en scène qui doit rentrer aussi en compte dans le plaisir. Après, c'est important. Exhibition aussi. Oui, c'est vrai. Quelque chose d'exhibition. Certaines personnes vont trouver ce plaisir-là dans la présentation.

  • Speaker #2

    Après, il y a des fois, on est en club, on peut trouver des petits salons parce qu'il y a plusieurs pièces au club. On peut se retrouver juste seul avec la personne sans avoir un auditoire, des spectateurs.

  • Speaker #0

    On n'est pas encore allé au club avec Angelique. C'est ça qui va les convier.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, il faut y aller. C'est un endroit magique. C'est incroyable. C'est rentrer dans un univers, dans un espace de liberté qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Nos résolutions pour 2025 avec Angelique. Aller au club, prier et chuchoter.

  • Speaker #1

    Bah oui, vous serez très bien accueillis. Anna, Carlotta, Pascal.

  • Speaker #0

    On connaît tout le monde maintenant.

  • Speaker #1

    On est en place.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un mot de la fin ou quelque chose que tu as envie de partager avec nous avant de repartir ?

  • Speaker #1

    C'est de vivre vos fantasmes et vos désirs si possible.

  • Speaker #0

    Et puis qu'on n'est pas à l'abri surtout, on ne peut même pas imaginer qu'on les a et en fait ils sont là aussi comme toi, c'est comme si c'était passé pour toi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on peut les découvrir sur le tard mais il ne faut pas avoir honte. Il ne faut pas avoir honte d'avoir des désirs, des fantasmes différents. Ça fait partie de nous. Même si la société, des fois, nous met le doigt dessus et nous bannit. Même si je vois des fois sur Instagram juste des mots. Ou un morceau de scotch sur la bouche, tout de suite, on est shadow, on est truc, on se supprime les comptes. Mais bon, il y a des endroits où on peut le faire et même dans le privé, il ne faut pas avoir peur de le faire. Ici, c'est fait avec, bien sûr, consentement, respect et bienveillance.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci d'avoir partagé ton autre partie de vie avec nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour une autre émission. Exactement. À la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Description

Sara et Angélica ont reçu Mr Roy dominant qui pratique et initie au BDSM. Il nous raconte sa découverte avec cette pratique et son parcours.


Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que nous avons eu à l'accueillir sous notre tente.


Quelques citations de l'épisode:


"On parle toujours avec la personne de ce qu’on va faire ensemble."


"Dans la domination il y a plusieurs choses, moi je pratique l’impact."


"C’est un talent que j’ai découvert sur le tard mais qui fait parti intégrante de moi."


"Je pratique un BDSM très sensuel, avec tous les sens."


"On peut faire du BDSM avec plein d’objets du quotidien."


"Ce qui est beau, c’est qu’il y a toutes sortes de personnes qui pratiquent , il n’y a pas d’âge ni de catégories sociales."


"Le club BDSM c’est un espace de liberté."


"J’ai besoin de connaître les sensations pour pouvoir exécuter sur les autres."


"Ce que j’aime avant tout c’est initier les personnes."


"Tout est très compartimenté car j’ai une vie de famille à côté."



On va parler de:

Femmes. Flammes. Allumer. Podcast. Maternité. Amour. Sexe. Psychologie. Témoignages inspirants. Développement personnel. Année 80. Santé. Bien être. Psychologie. Spiritualité. Désirs. Carrières. Abus. Violence. Hommes.


Retrouvez Flammes des années 80, le podcast qui allume la femme, sur toutes les plateformes


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Alors on est toujours au mois de décembre, on invite toujours des hommes et aujourd'hui on a la chance de recevoir M. Roy.

  • Speaker #2

    Oui, bonjour.

  • Speaker #0

    Qui va nous parler donc de sa pratique, de BDSM, voilà on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter ?

  • Speaker #2

    Euh, M. Roy, dominant. qui pratique la domination avec élégance et attention. Voilà, depuis 3-4 ans. Donc c'est un peu récent, on va dire, mais c'est un... Voilà, c'est un... un art et un talent que j'ai découvert un peu sur le tard, mais qui fait partie maintenant intégrante de moi. Et voilà, à côté de ça, je fais d'autres choses, mais toujours dans la création.

  • Speaker #0

    Et c'est intéressant parce qu'on en parlait tout à l'heure pour préparer l'émission. C'est quelque chose où, si il y a cinq ans, on t'avait dit que tu allais faire de la domination ou du BDSM, tu aurais dit mais n'importe quoi.

  • Speaker #2

    Ouais, j'aurais pas. Ça m'aurait jamais traversé l'esprit. Mais c'est grâce à une rencontre. Donc il y a 4 ans j'ai rencontré Carlotta qui est directrice du club Criche Shoppement.

  • Speaker #1

    Qu'on a reçu dans une émission que vous pouvez retrouver dans les émissions sur le sexe, donc émissions sur le BDSM.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc ce club qui est l'un des clubs par du BDSM dans la capitale, parce que ça fait plus de 20 ans que ça existe, c'est vraiment une institution à Paris. Voilà, grâce à elle, j'ai pu découvrir ce milieu et ce monde.

  • Speaker #0

    Et c'est marrant parce que du coup, c'était une rencontre. Et puis, du coup, tu l'accompagnes parce qu'elle travaille là-bas. Et au bout d'un moment, à force de regarder, tu t'en prennes.

  • Speaker #2

    Voilà, j'ai commencé à travailler un peu là-bas avec elle, à observer. Et j'ai trouvé ça vraiment, je ne sais pas, ça me parlait. Et j'ai commencé à pouvoir pratiquer. Et quand j'ai pratiqué, j'ai vu que j'avais quelque chose. On va dire entre les mains parce que moi je pratique vraiment l'impact. Dans la domination, il y a plusieurs kings, plusieurs choses. Moi c'est l'impact qui a fait que je me suis vraiment lancé dedans. Dans l'impact, ce qu'il veut dire c'est cravache, paddle, martinet, fessé. C'est tout ce qui a un rapport à l'impact sur la peau. le fouet, amener la personne à lâcher prise en pratiquant cet art ou cette façon de faire. Ça peut être intense, mais toujours dans le constructement, parce que c'est la base du BDSM. J'ai vu que j'arrivais à avoir du plaisir et surtout à procurer beaucoup de plaisir en pratiquant ça.

  • Speaker #0

    J'imagine la première fois que tu dois le... La première fois, ça doit être un peu spécial quand même.

  • Speaker #2

    Mais bon, j'ai... J'ai pratiqué doucement avec des personnes qui connaissaient déjà. Et puis à force, j'ai trouvé des personnes qui voulaient être initiées. Mais c'était vraiment naturel. J'ai senti vraiment que j'avais déjà ça, que je savais déjà comment bien manier les choses.

  • Speaker #0

    Pourquoi tu imagines que tu avais déjà ça ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Je pense que j'ai dans ma... peut-être dans ma façon de faire, je ne sais pas, je suis assez agile de mes mains. Et puis, j'ai toujours un côté attentionné et j'ai une sensualité qui m'anime depuis toujours. Parce que c'est vrai que je pratique aussi un BDSM très sensuel aussi. Tous les sens sont importants, donc le toucher, la parole, oui. Pas l'odorat, mais je suis assez tactile aussi. Lorsque je viens, je peux faire de l'impact, mais il y a toujours des caresses. Je suis proche de la personne, parce qu'on peut être loin de la personne en pratiquant. Mais moi, je suis toujours assez proche. de la personne lorsque je fais de la domination, qu'elle sente que je suis là et que c'est un moment particulier qui peut être intense pour créer les endorphines et qui est un lâcher prise. Il est important que je sois vraiment, qu'on soit là, parce qu'on est deux et on est dans notre bulle. À force de pratiquer, Et lorsque je fais une séance, même s'il y a du monde autour, que ce soit en public ou en privé, mais surtout parce que c'est en public, il peut y avoir des interférences avec des gens qui sont à côté, qui parlent. Je parle de construire ça lorsque c'est au club, mais je fais en sorte de toujours dire à la personne, on est... tous les deux, essaie de rester avec moi, ne pas faire attention à ce qui se passe autour, parce qu'on va faire une sorte de voyage, d'expérience. Il faut que tu me... Donc, il y a la confiance avant tout. Elle me fait confiance parce que déjà, on a parlé préalable, on parle toujours avant de ce qu'on va faire avec la personne. Je lui dis qu'il y a le safe road, parce qu'il y a un safe road lorsqu'on pratique, surtout quand on fait de l'impact, pour savoir si la personne ça va, ça va trop loin.

  • Speaker #0

    Quand elle dit le mot, c'est le fait que ça s'arrête.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est un mot qu'on dit quand on a dépassé la limite.

  • Speaker #2

    C'est toujours important de le dire. La chance jusqu'à aujourd'hui, on l'a très rarement dit.

  • Speaker #1

    Mais c'est peut-être pas une chance, c'est peut-être aussi parce que justement quand tu disais que t'as le talent, c'est aussi peut-être parce que tu sais être à l'écoute.

  • Speaker #2

    Bien sûr, je vais toujours voir la personne, je lui demande si elle est toujours avec moi, parce que ça va. Et puis, il y a aussi la réaction de son corps je vois aussi je fais très attention à ça pour voir les réactions de la personne aussi comment elle réagit par rapport à mes impacts on peut aller ça peut aller très loin et J'ai eu vraiment des lâchées prises extraordinaires. Je te parle de l'impact, je fais d'autres choses aussi, mais c'est vrai que moi j'aime beaucoup ce côté dans le BDSM de l'impact, c'est que j'arrive à amener les gens assez loin, dans du plaisir, sans avoir un acte dit proprement sexuel, mais à créer des orgasmes juste par rapport à... C'est pratique, à l'impact. C'est ça qui est magique.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de gens qui confondent, quand on dit BDSM, il y a beaucoup de gens qui pensent à l'échangisme, tout ça, qui mettent un peu tout dans leur peau, alors que finalement, dans le BDSM qu'on a vu, il n'y a pas de contact. On n'est pas obligé d'avoir de sexualité.

  • Speaker #2

    Pas du tout. Ça se joue vraiment sur le désir. Après, qui peuvent, après, une séance, avoir un truc, mais... mais ce n'est pas du tout obligatoire. BDSM, bandège, discipline, domination, soumission, sadomasochisme, on est là-dessus. Mais moi, j'ai vu au club beaucoup de séances de dominants qui n'ont pas d'actes sexuels. Pas du tout. C'est un jeu entre... 2, 3, ça dépend, mais en général, je connais des personnes qui ne font pas d'actes sexuels. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Et le type de femme, parce que toi tu ne domines que des femmes, ou tu peux dominer aussi des hommes, ou ça n'a pas d'importance ?

  • Speaker #2

    Moi, je ne domine que des femmes. Ça m'est arrivé de faire des séances avec... deux ou trois hommes. Je suis plus à l'aise avec les femmes. Depuis tout le temps, je suis entouré de femmes. J'aime la femme en général. Et surtout, le côté féminin que je peux avoir. C'est quelque chose qui fait que depuis tout petit, j'ai une admiration pour eux.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce genre de femmes qui viennent pour se faire dominer, est-ce qu'il y a des points communs entre certaines ? C'est quoi comme type de femmes qui va venir au club, par exemple ?

  • Speaker #2

    C'est très large. Au club, ça va de tous les âges, de toutes catégories sociales. C'est vraiment... Et c'est ça qui est beau aussi au club. Parce qu'il n'y a pas...... Tout le monde est le bienvenu si on est dans l'esprit, qu'on a envie. En plus, on peut aller au club sans nécessairement, en se disant, je vais au club et il va se passer quelque chose. On peut juste être là et regarder, déjà, même regarder. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui sont venues me voir lorsque je faisais des séances. et qui prennent du plaisir juste à me regarder faire une séance, qui prennent vraiment du plaisir, parce que c'est un spectacle, mais c'est une performance aussi, c'est quelque chose qui peut être aussi excitant. Il y a des gens qui viennent au club, qui peuvent venir au club juste pour regarder. Dans un premier temps, on n'est pas obligé de pratiquer ou de faire quelque chose, non. Il n'y a pas d'obligation.

  • Speaker #0

    Et dans ta vie, justement, c'est donc cette bascule ou cette partie de toi, comme tu aimes le dire, qui fait partie de toi maintenant. Qu'est-ce que ça t'a apporté de différent ?

  • Speaker #2

    Ah, c'est une bonne question, ça. Qu'est-ce que ça m'a apporté de différent ? Peut-être une sensibilité, une ouverture d'esprit aussi, même si je l'ai déjà ouvert l'esprit, mais une liberté. Le mot liberté est très important. C'est vrai que c'est ce que je vois le plus lorsque les gens viennent au club. Et ce qui revient le plus souvent, c'est ce mot liberté. C'est un espace de liberté. Les gens sont bien comme ils sont, qui peuvent dire leurs fantasmes, leurs désirs, sans être jugés. Et avec une bienveillance. C'est vrai qu'il y avait vraiment des a priori sur le côté BDC, mais moi-même j'en avais avant d'arriver au club. Là je me disais, on va me juger, ça va être quoi, ça va être une boucherie, les gens vont se taper dessus, mais pas du tout, c'est extrêmement bienveillant et respectueux. Contrairement à... à des bars lambda où on peut arriver, où les nanas peuvent se faire tout de suite draguer, un truc importuné. Là-bas, on peut être en petite tenue ou même toute nue, tout ça. On peut parler avec des gens, il n'y aura jamais de mauvais gestes ou d'actes malveillants. C'est extrêmement bienveillant. Et c'est ça qui m'a plu aussi dans le BDSM, c'est qu'on peut discuter de choses sexuelles, ou de désir ou de fantôme sans être jugé.

  • Speaker #0

    C'est marrant ce que tu penses, c'est intéressant ce que tu racontes, parce que moi, je ne sais pas ce que tu en penses, mais je sens beaucoup de douceur quand on parle, et c'était peut-être ça que ça t'a apporté aussi, dans le BDSM, mais qu'il y a énormément de douceur, et que c'est beaucoup plus doux que ce que ça y paraît quand on dit, on va faire...

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Après, comme je dis, c'est un éventail, il y en a pour tous les goûts, il y en a qui aiment la douleur...

  • Speaker #1

    Tu disais que tu faisais du BDSM soft.

  • Speaker #2

    Moi, je suis dans le... soft, mais je respecte les gens, les maso qui aiment la douleur. Il y en a, j'en ai vu, j'ai vu des séances vraiment très intenses.

  • Speaker #0

    Mais ça veut dire quoi la différence ?

  • Speaker #2

    De l'impact lourd, c'est-à-dire qu'on tape fort, on fait des marques avec le fouet.

  • Speaker #1

    Ça peut arriver au sang ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr, bien sûr, j'ai vu des marques, les gens se faire la serrer. Mais parce que c'était aussi leur souhait et qu'ils aiment ça. C'est leur plaisir. Comme il y a des gens qui aiment se faire marcher dessus, il y en a plusieurs. Il y a les gens qui aiment se faire attacher, les gens qui aiment se faire humilier. Il y a l'humiliation aussi, qui est partie du médecin. C'est pas mon truc. Mais les personnes, c'est leur truc. Ils aiment se faire humilier, traiter comme des moins que rien. C'est leur king, c'est leur désir, c'est leur plaisir. Il fallait que ça soit.

  • Speaker #1

    C'est quoi le truc le plus fou que tu aies vu comme ça, la demande la plus folle ?

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu ou la demande la plus folle ?

  • Speaker #0

    Les deux !

  • Speaker #1

    La demande la plus folle qui était demandée devant toi. En fait, c'était dans ce sens-là. Ou alors, même toi, la demande la plus folle que tu as eu. Tu vois un truc où vraiment ça t'a surpris, tu dis bon.

  • Speaker #2

    Non, moi, en général, on ne demande pas des trucs du fou. Je ne sais pas, non, c'est la demande la plus folle.

  • Speaker #1

    Ou le truc le plus fou que tu aies vu en club, tu vois, où tu t'es dit, ah ouais, où tu ne pensais pas que c'était même possible, tu vois.

  • Speaker #2

    Le truc le plus fou que j'ai vu, ça c'est...

  • Speaker #0

    Tu en as vu plein tes filles dans ta tête ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est vrai. J'en ai vu plein d'esculés, c'est clair. Non, c'est un truc fait avec des aiguilles, quoi. C'est des aiguilles mises sur un pénis. Oh !

  • Speaker #0

    Et j'en comprends bien, parce que tout à l'heure, tu nous as raconté que t'avais beaucoup de...

  • Speaker #2

    Il y en avait pas mal, ouais. Après, j'ai vu... C'est une séance de fouet très intense qui m'a bien marqué, ouais. Pour le coup, sans se prendre tout le terme, mais sans se figurer. Une grosse séance de fouet, ouais.

  • Speaker #0

    Et tu disais que c'est dangereux quand même aussi, à des moments, si on ne sait pas bien faire ?

  • Speaker #2

    Il faut maîtriser son truc, bien sûr. Ça peut être dangereux, comme le chibari. Il faut vraiment maîtriser ce qu'ils font. Tu peux l'appeler... C'est la contrainte où attacher les personnes avec des cordes, c'est vraiment un art qu'il faut savoir maîtriser. On peut attacher les personnes au sol, mais on peut faire aussi des suspensions. Et si les personnes ne savent pas bien faire, ça crée des garrots, des trucs. J'ai entendu des histoires où les personnes veulent perdre un bras, ou faire des brouillards avec les corps. En tout cas, il faut vraiment... Les personnes qui pratiquent le chibari, surtout lorsqu'il y a des suspensions comme ça. Il faut savoir maîtriser. C'est vraiment de la pratique sur du long terme, des mois, des années. Par exemple, j'ai une amie à moi que j'avais interviewée qui s'appelle...

  • Speaker #1

    Madame de Maisonchard.

  • Speaker #2

    Madame de Maisonchard, non. Elle pratique depuis des années. Elle est allée au Japon pendant des années. Elle a pratiqué avec des grands. Elle fait ça d'une façon extrêmement incroyable. En parlant de ça, c'est vrai que la première fois que j'ai vu une séance de cordes du Chibresse, disons que c'était avec elle, elle était au club, elle l'avait attachée à Carlota, j'ai trouvé ça incroyable. Pour moi, c'était vraiment... C'était un moment suspendu pour le coup, mais c'était un moment d'une poésie, d'une beauté incroyable. C'est vraiment quelque chose. Ah oui, j'étais jaloux de voir ça. Je voulais être à la place de la personne parce que je trouvais ça tellement beau. C'est vraiment une performance artistique.

  • Speaker #0

    T'aimerais bien justement, toi...

  • Speaker #2

    Elle me l'a fait. Après, je lui ai demandé, elle me l'a fait. Pas sur le coup, pas le même jour, mais... C'est que les sensations,

  • Speaker #1

    du coup...

  • Speaker #2

    C'est ça aussi, c'est que moi, j'ai besoin de savoir aussi les sensations. Comme l'impact, je lui ai demandé à ce qu'on fasse de l'impact sur moi. J'ai demandé aussi à avoir toute sorte d'impact pour aussi savoir les sensations que ça fait, que je puisse aussi, lorsque je le fais, savoir aussi. Et pour le chibaré, c'était intense. En plus, j'ai eu le droit d'être suspendu. C'était fort, ça m'a créé des endorphines de fou. Et on sent, dans un autre état, c'est puissant. C'est puissant, c'est beau, c'est une sensation pas que je ne connaissais pas auparavant. Et je comprends qu'après, il y a des gens qui soient addicts à ça. C'est comme une... Ça peut devenir une drogue, bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que c'est des choses qui se font... Ça crée des endorphines.

  • Speaker #2

    Oui, ça crée des endorphines.

  • Speaker #1

    Est-ce que justement, tu disais que tu as essayé, est-ce que tu peux être dominant et soumis ? Tu ne peux pas être de l'un à l'autre ?

  • Speaker #2

    Ça s'appelle switcher.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Ou switch. Moi, ça m'est arrivé de switcher, rarement, mais on m'a déjà dominé. J'ai été dominé par des femmes.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la vie un peu artistique, si on peut l'appeler comme ça. Et du coup, dans ta vie sentimentale actuelle, est-ce que tu as une petite amie ? Est-ce que tu pratiques avec elle ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #2

    Alors là, c'est très intéressant parce que oui, j'ai une chérie depuis plus d'un an. que j'ai rencontré à une soirée au club. Une soirée qui s'appelle la Vente aux Esclaves, qui est une soirée vraiment très réputée. Normalement, je devais travailler ce soir-là, mais je ne travaillais pas. Donc, j'ai pu jouer et initier, parce que c'est ce que j'aime faire avant tout, c'est initier les personnes qui le désirent, qui sont au club, qui ne connaissent pas, qui veulent essayer. Elle était venue avec des amis et j'ai fait une séance avec elle. Et après ça, on m'a demandé si on pouvait se revoir et faire des séances privées, ce que je fais aussi, des séances privées. Et donc j'ai fait une séance privée avec elle. Et j'ai senti que cette personne m'attirait, qu'il y avait quelque chose. Il y a une connexion. Et on s'est revus, on a fait d'autres séances privées. Et puis là, on a commencé à aller plus loin. Et avoir une relation. Mais toujours une relation. Ce que je souligne, c'est qu'on a une relation de mine en soumis. Parce qu'elle me vouvoie encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais non, au bout d'un an ?

  • Speaker #2

    Ouais. Ah, c'est fou. Elle m'appelle toujours monsieur. Et je trouve que ça apporte quelque chose dans notre couple d'extraordinaire. Parce que ça a une sorte de respect. Et que c'est une sorte de jeu qu'on a encore. Et même au bout d'un an.

  • Speaker #1

    Même quand vous vous venez ou quand vous choisissez un programme TV, c'est monsieur, vous voulez voir quoi à la télé ce soir ?

  • Speaker #2

    Alors, on ne regarde pas à la télé, mais on a une vie sociale, avec ses amis, tout ça. Mais c'est vrai qu'elle m'appelle monsieur, elle me vouvoie.

  • Speaker #1

    Et du coup, devant les autres personnes, quand elles te... Vous voyez quand vous êtes en société, des fois, vous hallucinez un peu ?

  • Speaker #2

    Bah, c'est ses amis, ils connaissent un peu notre...

  • Speaker #0

    Votre rencontre.

  • Speaker #2

    Votre rencontre. Après, bon, c'est vrai qu'il y a certaines situations, on arrive à trouver des solutions pour pas trop créer...

  • Speaker #0

    Oui, un truc, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Ouais, qu'est-ce qui se passe, quoi. Et c'est une relation incroyable, parce que même si on est en... dans une relation de couple, on va dire, mais on est toujours dans un jeu de dominants soumises.

  • Speaker #0

    Ça ne switche pas, du coup.

  • Speaker #2

    Elle ne switche pas, mais elle pourrait devenir dominante.

  • Speaker #0

    Avec toi ou pas ?

  • Speaker #2

    Non ! Peut-être pas avec moi, mais... Oui, parce que je sens qu'elle a un gros potentiel et elle pourrait faire une très bonne dominante, je pense. Clairement.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, comme une rencontre où tu vas dans un club, je me mets à sa place, tu vas dans un club, tu ne connais pas forcément et finalement, tu as une histoire d'amour justement avec Monsieur Roy. Est-ce qu'il n'y a pas au début une espèce de jalousie ou quelque chose de dire, attends, il va de... Est-ce que ça, comment ça se gère ça ? Ça se gère ou c'est normal ? C'est des questions basiques. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est clair qu'on en a parlé parce que... Moi, après ça, c'est qu'elle m'a connu en tant que dominant et qu'on ne s'est pas tout de suite dit qu'on allait parcourir un chemin ensemble. Après ça, je faisais encore de la domination. Je faisais même des soirées spéciales, M. Roy, au club. où je faisais des initiations en BDSM, et qu'on avait déjà des sentiments assez forts l'un et l'autre, et que ça peut être un peu déstabilisant et créer la jalousie, mais il y a une confiance, je pense, réciproque et surtout de sa part, et c'est que ça fait partie de moi, que... était vers elle et lui demandait aussi son aval, si ça allait et si elle voulait voir, si elle ne voulait pas voir, si elle voulait être à côté. Et elle a toujours accepté de me regarder dominer parce qu'elle sait aussi que c'est important pour moi.

  • Speaker #1

    Mais du coup, dans les jeux comme ça, comment est-ce que tu arrives à garder une distance ? Parce que elle, finalement, le fait d'avoir ce truc de dominant, en fait, ça a switché à un moment donné. qu'est-ce qui fait que ça switch avec elle et pas forcément avec les autres quand tu fais des séances privées ? Tu vois ? Parce que finalement, parfois, même, le jeu peut se mêler aux émotions. C'est un peu comme les directeurs. Quand tu es dans le jeu, des fois, tu ne sais plus trop. Ça peut arriver, cette espèce de truc, si c'est l'acte qui t'a excité et attiré ou si c'est la personne même, tu vois ?

  • Speaker #2

    Non, mais le truc, c'est que je sortais d'une rupture. Et c'était assez complexe. Et je ne sais pas, lorsque je l'ai rencontré, j'ai senti que c'était surtout la personne, sa personnalité qui m'ont séduit et qu'elle acceptait. que j'étais, qui je suis, avec tous mes bagages.

  • Speaker #0

    Par rapport à ta vie, justement, au club et toute cette part de vie, il y a vraiment une... C'est vraiment séparé entre les deux parce que les gens dont on travaille, par exemple, tu as un travail quotidien, ne savent pas forcément ce que tu peux faire de temps en temps ou ce que tu as fait avant. Est-ce que c'est très compartimenté ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est compartimenté. Après, il y a énormément d'amis à moi qui sont au courant. quand même souvent, pendant deux ans, assez régulièrement au club. Mais je me suis créé donc ce personnage, enfin, ce pseudo de Monsieur Roy. Moi, j'ai une vie de famille à côté. Ouais, c'est compartimenté, quoi. Je pourrais pas, je veux vraiment dire, mettre en public, voilà, Monsieur Roy, je suis dominant. Ça serait pas possible.

  • Speaker #0

    Tu penses que la société l'accepterait pas ?

  • Speaker #2

    Je sais pas si la société l'accepterait pas. Il y a plein de dominants. qui sont visage découvert, qui l'assument totalement, c'est que moi, par rapport, c'est juste par rapport à ma famille, par rapport à mes enfants, je suis promis qu'ils le sachent. En tout cas, pas maintenant. Donc, je les préserve par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, j'étais en train d'imaginer chez toi, tu as une mallette avec plein d'œufs. J'étais en train de me dire si les enfants tombent sur la mallette, c'est...

  • Speaker #2

    Je ne vis pas avec eux.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais...

  • Speaker #2

    dans mon tuyau je vais à Marseille et moi je suis à Paris et puis mon grand qui a 21 ans il est extrêmement bon ici mais du coup et donc t'as vraiment pour passer de vous aider juste en faisant c'est là j'ai un grand sac qu'on m'a offert pour mes essais c'est pas une mallette mais c'est un grand grand sac où j'ai tous mes accessoires les accessoires de jeux de jeux ouais cravache cravache martinet paddle fouet ouah J'ai des sextoys aussi, parce qu'en séance privée, quand on dort dans une séance publique qui est genre 20 minutes, ça peut durer une heure et demie, deux heures. On peut aborder plein de choses. Je peux m'attacher. J'aborde aussi des sextoys. Ce qui est différent de ce que je ne fais pas en club.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu fais de l'impact, mais tu fais d'autres choses aussi ?

  • Speaker #2

    Je fais d'autres choses aussi. Il y a une autre pratique que j'adore, c'est le waxplay. Donc, c'est avec des jeux de cire. Donc, il y a de la cire chaude, on a les bougies, et on fait couler la cire sur le corps de la personne. Il y a de la cire chaude, mais après, il y a des cires basse température qui existent.

  • Speaker #1

    Ah, il y a des cires spéciales ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est pas spécial, le DSM. Bon, ça fait toujours une chaleur, mais c'est vrai que ça crée des sensations. Donc, on pourrait mettre... Partout sur le corps, devant, derrière. J'aime bien, j'avais fait toute une série comme ça, où tu allonges la personne et tu l'asperges petit à petit, de cire sur le dos, sur les fesses, sur les jambes, sur les bras, partout. Et après, tu retires. Ce que j'aime bien aussi, c'est que tu retires avec une lame. Ah oui ? Oui, tu retires la cire. Ça te crée aussi des sensations. Tu retires toute la cire avec un couteau.

  • Speaker #1

    Et en amont aussi, tu nous parlais tout à l'heure de momification, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est une pratique.

  • Speaker #0

    Mais toi, tu ne fais pas ça ?

  • Speaker #2

    Si, je le fais, oui. Moi, je le fais avec du cellophane. On peut le faire avec des straps, tout ça, ou même du kaffeur. Moi, c'est avec le cellophane. Tu emballes. Tu emballes la personne. De cellophane, tu la... Elle est contrainte. Tout emballé. Tu peux la faire de la tête aux pieds. Moi, je m'arrête au cou. Il y en a qui le font jusqu'à la tête, mais après il faut laisser un espace pour pouvoir respirer. Après il y a une autre pratique qui s'appelle le brief play. Les personnes peuvent jouer aussi avec la respiration de la personne pour la respirer, pas respirer. Ça c'est aussi une pratique. qu'il faut savoir faire très attention parce que ça peut être bien évidemment dangereux.

  • Speaker #0

    C'est en étranglant la personne ou pas du tout ? La respiration, comment ça se passe du coup ?

  • Speaker #2

    Juste en poussant la main sur la bouche. La personne ne peut pas se...

  • Speaker #1

    Une fois qu'elle est momifiée.

  • Speaker #2

    Une fois qu'elle est momifiée ou attachée. Une fois que la personne ne peut pas avoir les mains prises, les pieds et les trucs, si on... Là, je parle de main, mais ça peut être une cagoule, ça peut être, je ne sais pas, un objet dans la bouche, un papier ou quoi que ce soit. On arrête la respiration.

  • Speaker #1

    À ne pas reproduire chez vous.

  • Speaker #2

    Non, non, non, mais ouais.

  • Speaker #1

    Il faut faire ça avec des professionnels.

  • Speaker #2

    C'est carrément. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut vraiment faire ça en sécurité, quoi.

  • Speaker #0

    Et il y a de tas d'autres pratiques.

  • Speaker #2

    Non, j'aime bien. Bien tout ce qui est griffure aussi, avec des griffes. Il y a toutes sortes de riffs, des trucs qui sont faits de façon artisanale, ou même des couteaux, griffer la peau. Même avec une fourchette, on peut griffer une personne. C'est vrai qu'un peu peur du BDC, mais avec plein d'objets du quotidien.

  • Speaker #0

    C'est très créatif en fait.

  • Speaker #2

    Moi, j'avais vu ça une fois au club, les cuillères en bois, les spatules. Je mets des coups de spatules sur le feste parce que ça me donne pas. Tout simplement. Oui, bah oui. J'ai tous les objets du quotidien, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est ce qu'on disait, des fois, tu peux faire du BDSM aussi dans ta propre vie, mais sans forcément te rendre compte parce que c'est pas que le fouet, le martinet, ça peut être des petites choses.

  • Speaker #2

    En bas, je t'attache les mains, voilà, pour commencer à jouer comme ça. Ouais. Je t'attache les mains, je te j'ai payé.

  • Speaker #0

    Après, la différence, c'est quand tu le fais en club et que tu le fais devant aussi un public. Et moi aussi, tu sais... une petite mise en scène qui doit rentrer aussi en compte dans le plaisir. Après, c'est important. Exhibition aussi. Oui, c'est vrai. Quelque chose d'exhibition. Certaines personnes vont trouver ce plaisir-là dans la présentation.

  • Speaker #2

    Après, il y a des fois, on est en club, on peut trouver des petits salons parce qu'il y a plusieurs pièces au club. On peut se retrouver juste seul avec la personne sans avoir un auditoire, des spectateurs.

  • Speaker #0

    On n'est pas encore allé au club avec Angelique. C'est ça qui va les convier.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, il faut y aller. C'est un endroit magique. C'est incroyable. C'est rentrer dans un univers, dans un espace de liberté qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Nos résolutions pour 2025 avec Angelique. Aller au club, prier et chuchoter.

  • Speaker #1

    Bah oui, vous serez très bien accueillis. Anna, Carlotta, Pascal.

  • Speaker #0

    On connaît tout le monde maintenant.

  • Speaker #1

    On est en place.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un mot de la fin ou quelque chose que tu as envie de partager avec nous avant de repartir ?

  • Speaker #1

    C'est de vivre vos fantasmes et vos désirs si possible.

  • Speaker #0

    Et puis qu'on n'est pas à l'abri surtout, on ne peut même pas imaginer qu'on les a et en fait ils sont là aussi comme toi, c'est comme si c'était passé pour toi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça, on peut les découvrir sur le tard mais il ne faut pas avoir honte. Il ne faut pas avoir honte d'avoir des désirs, des fantasmes différents. Ça fait partie de nous. Même si la société, des fois, nous met le doigt dessus et nous bannit. Même si je vois des fois sur Instagram juste des mots. Ou un morceau de scotch sur la bouche, tout de suite, on est shadow, on est truc, on se supprime les comptes. Mais bon, il y a des endroits où on peut le faire et même dans le privé, il ne faut pas avoir peur de le faire. Ici, c'est fait avec, bien sûr, consentement, respect et bienveillance.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci d'avoir partagé ton autre partie de vie avec nous.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et puis on se retrouve la semaine prochaine pour une autre émission. Exactement. À la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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