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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Retour au salariat, spiritualité vivante et annales akashiques : oser un nouveau départ.

Retour au salariat, spiritualité vivante et annales akashiques : oser un nouveau départ.

51min |15/06/2025
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Description

Et si réussir, c’était aussi savoir revenir à soi ? Dans cet épisode bouleversant et lumineux, Anne-Sophie revient au micro de Flammes des Années 80 pour parler de son choix inattendu : quitter l’entrepreneuriat spirituel après 4 ans pour retourner au salariat.

Elle nous raconte sans détour ce virage de vie, en nous offrant une réflexion profonde sur l’écoute de soi, les illusions de liberté, les injonctions autour de l’entrepreneuriat féminin, et la spiritualité vécue dans l’ombre… et la lumière. Entre joie, désillusions, intuition et alignement, ce témoignage est un souffle de vérité pour toutes celles qui doutent, qui cherchent, qui hésitent à pivoter.

✨ On y parle aussi de :

  • bien-être féminin, d’équilibre et de choix courageux

  • développement personnel et reconnection à son cœur

  • spiritualité féminine, vécue sans objectif de performance

  • la libération des croyances limitantes dans l’entrepreneuriat

  • la charge mentale invisible des femmes entrepreneuses

  • la beauté d’oser un retour au collectif, sans culpabilité

Anne-Sophie partage également son lien avec les archives akashiques, ce précieux outil d’introspection qui l’accompagne dans sa pratique. Elle explique comment se préparer à une séance, ce qu’on peut y explorer (famille, entreprise, amour, intuition…) et pourquoi il ne faut jamais en faire un outil de consommation passive. Elle nous raconte aussi la façon dont ces lectures s’ajustent à notre fréquence intérieure, et ce que cela dit de notre pouvoir de transformation.

Un échange sincère, doux et puissant qui redéfinit la réussite… et nous invite à oser être soi, même si cela implique de changer de cap.

🌿 Pour toutes celles qui veulent s’autoriser à ralentir, à pivoter, à reprendre un chemin plus aligné. Celles qui sentent qu’il est temps d’écouter leur cœur, de réconcilier spiritualité et ancrage, sans se laisser piéger par les injonctions de l’ultra-indépendance.

Un épisode pour toutes les femmes en transition, en quête de sens ou simplement curieuses de mieux comprendre ce que l’on peut lire dans… les livres de l’âme.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis super contente aujourd'hui de recevoir Anne-Sophie une nouvelle fois. Vous étiez venue l'année dernière pour parler de Reiki et de formation. Et là, je t'ai invitée pour un autre sujet. Donc bonjour Anne-Sophie, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Sarah, merci, merci. Je suis trop contente de revenir pour un autre épisode sur d'autres thématiques. C'est vraiment chouette. Et puis, c'est cool aussi de voir l'évolution du podcast ces dernières années. où tout vit, tout change, tout évolue. Et du coup, je suis super contente de participer aussi à l'évolution du podcast avec toi. C'est super.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et oui, parce que tu as eu beaucoup de changements cette année.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est marrant parce qu'on valorise beaucoup, justement, mais même dans le podcast, en général, l'entrepreneuriat, allez-y, foncez, les femmes et tout. Et toi, du coup, tu as fait un retour, en fait, au salariat et j'avais vachement envie de t'interroger là-dessus. Et après, on parlera quand même d'Anna Lakachik.

  • Speaker #1

    Désolée, Thérèse.

  • Speaker #0

    Ils sont là. Ah non, je suis hyper déçue. Il y a quand même une part qui reste toujours là de spiritualité. Et justement, comment ça s'est arrivé du coup ce changement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, donc moi, ça faisait quatre ans que j'étais 100% en tant qu'auto-entrepreneur. En fait, de 2020 à 2024, j'ai fait ça à 100%. Et en fait, ça n'a jamais été fluide pour moi. Jamais. qu'à chaque fois, dans toutes mes entreprises de salariat, ça a toujours été d'une facilité et d'une fluidité absolument déconcertantes. J'ai toujours trouvé des boulots en un claquement de doigts, eu des promotions, des augmentations. Enfin, tout s'est fait de façon hyper simple, fluide, douce et légère, on va dire. Et là, en quatre ans d'entrepreneuriat, tout s'est toujours fait un petit peu, soit dans la douleur ou soit cette sensation de ramer pour obtenir des résultats. Ça a été assez fatigant, en fait, pour moi. J'ai eu les deux premières années de mon auto-entreprise qui fonctionnaient, on va dire, moyens, mais en même temps, c'était le démarrage. Normal, je crois. Voilà, un peu normal. Et puis, j'avais la chance d'avoir négocié une rupture conventionnelle. Donc, du coup, financièrement, j'étais sécurisée par le chômage. Donc, c'était finalement plutôt confortable. Et puis, les deux années d'après, où en fait, assez... franchement bien passé. Financièrement, j'ai réussi à vraiment bien décoller, à avoir vraiment beaucoup d'élèves, beaucoup de clientes. Et en fait, malgré ça, j'avais vraiment cette sensation, et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas qu'une sensation, c'est que je travaillais trois fois plus pour gagner trois fois moins que ce que je faisais avant en entreprise. Et puis, à un moment donné, vu que mon auto-entreprise marchait quand même vraiment bien, J'ai dépassé le seuil de déclarabilité de la TVA. Et là, bim, le petit coup de bâton dans le dos entre la TVA, l'URSSAF, l'impôt sur le revenu et tout. En fait, tu as plus de 50 % et tes charges. Tu as plus de 50 % de tes revenus qui sont donnés à droite à gauche. Et puis, maman solo avec deux enfants à Paris, sans mec. Le calcul, en fait, il est vite fait. Donc, une fois que j'ai fait ce calcul-là et que je me suis dit, concrètement, je n'ai plus d'argent de côté, je n'ai pas assez d'argent pour vivre, j'ai pleuré non-stop pendant 15 jours. Et puis, je me suis dit, allez, on va retourner en entreprise. Et là, ce truc absolument magique, j'envoie un message sur un groupe WhatsApp avec des copines de mon ancienne boîte et en une semaine, je signais un contrat.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est quoi en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, je travaille au sein de l'Agence française de développement, l'AFD. Et c'est une banque publique qui prête de l'argent aux pays en développement. Donc, c'est une boîte qui est hyper internationale et puis avec une mission qui fait sens pour moi, en tout cas. Et j'adorais moi mon boulot avant. J'adorais l'ambiance. J'adorais mes collègues, tout ce que je faisais. Je n'ai pas quitté mon job. Je pense que ça, c'est important de le souligner aussi pour des personnes qui sont dans un parcours qui peut être un petit peu similaire au mien. Mais je n'ai pas quitté le monde de l'entreprise à cause d'un burn-out ou à cause d'un ras-le-bol. J'ai quitté le monde de l'entreprise parce que j'avais envie de découvrir quelque chose de nouveau. Parce que j'arrivais à 40 ans et que je me suis dit si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Et donc, du coup, quand tu quittes un monde que tu aimes beaucoup pour quelque chose de nouveau, bah Si finalement, tu y retournes, du coup, t'es content, en fait. J'ai pas de mauvais souvenirs, de sensations hyper négatives autour du salariat, pour le coup.

  • Speaker #0

    Ce qui est hyper intéressant dans ce que tu racontes, c'est que tu t'es vachement écoutée. Et que tu t'es écoutée à la fois quand tu t'as eu envie d'aller vers l'entrepreneuriat et aussi tu t'es écoutée quand tu t'es dit, en fait, là, au final, ce n'est pas si fluide que ça. Alors que tu étais dans les énergies et qu'en fait, il y avait du monde, mais que toi, tu ne le vivais pas forcément de cette manière-là. Et du coup, tu t'es écoutée et tu es retournée dans tes premiers amours, on va dire ça comme ça. Et ça se passe bien. Et du coup, j'avais envie de te poser une question parce que souvent, là, par rapport à une notion de réussite, d'échec, comment est-ce que tu prends ça personnellement ou pas ? Comment est-ce que tu le... Vous pourriez nous l'expliquer ?

  • Speaker #1

    Oui, merci. J'adore cette question. Je trouve ça hyper intéressant de parler de ça. Parce que, évidemment, t'imagines bien, j'ai été confrontée à ça à mon retour en entreprise. Tu vois, t'as quitté la boîte pendant quatre ans pour monter ta boîte. Les gens te voient revenir quatre ans après. Évidemment, ils voient écrit sur ton front « échec » . Tu vois, c'est compréhensible. En même temps, ils disent « Ah, ça n'a pas marché, elle revient » . Et j'ai été face à que des personnes hyper bienveillantes. hyper gentils qui ont été hyper intéressés par mon parcours de vouloir savoir comment ça s'était passé tout ce que j'avais fait tout ce que j'avais mis en place et j'ai vu en tout cas après je vais dire mon opinion a bien sûr mais j'ai vu dans le regard de ces gens là que c'était mais très clairement une réussite pour eux ce que j'ai fait ces dernières années donc j'ai trouvé que c'était hyper chouette parce que bon bah on a beau dire mais on On se retrouve quand même un petit peu dans le regard des autres et on cherche quand même souvent un petit peu l'approbation de ce qu'on fait, de ce qu'on dit. On a beau savoir qu'il ne faut pas trop le faire, mais bon, à minima, on reste humain. Donc j'ai eu vraiment ce côté-là qui a été vraiment agréable parce que la plupart des gens avec qui j'ai parlé de ça m'ont tous dit que eux, ils auraient été incapables de faire ça, que j'avais été hyper courageuse. Vraiment, ils ont hyper valorisé cette expérience. Et en vrai, par rapport à moi cette fois, parce que du coup, en me laissant de côté le regard des autres, moi, je n'ai pas du tout la sensation d'avoir vécu un échec. Parce que finalement, sur ces quatre années d'entrepreneuriat, mon chiffre d'affaires n'a fait qu'augmenter tout le temps. Et finalement, j'ai arrêté parce que ça devenait trop compliqué et que j'avais en fait un gap à franchir et que je n'avais pas envie de franchir ce gap en fait. parce que Pour arriver à vivre confortablement, il fallait vraiment que je franchisse une marche. Et là, j'en étais arrivée au stade où je me disais, non mais en fait, j'en ai marre d'évoluer, de toujours vouloir plus, d'être cette espèce de truc en plus un peu capitaliste.

  • Speaker #0

    Un peu paradoxal.

  • Speaker #1

    Un peu paradoxal, exactement. Mais finalement, pour réussir à payer tes charges à la fin du mois et nourrir tes gosses très concrètement, il y a un moment où tu vois qu'il faut toujours gagner plus, plus, plus, plus pour atteindre un certain seuil où ça devient OK. Et moi, j'en avais marre d'être tout le temps dans cette course au chiffre d'affaires, de vérifier pour que je gagne plus et tout et tout. Et ça, c'était vraiment un ras-le-bol de ça. Et pour en revenir à cette histoire d'échec ou de réussite, moi, j'ai vraiment eu la sensation d'avoir stoppé cette activité-là au moment où finalement j'avais atteint le plus gros de mon chiffre d'affaires. Et je pense que j'ai eu raison finalement d'arrêter à ce moment-là. Parce que si ça avait commencé à se casser un petit peu la gueule, je pense que là, ça aurait été un petit peu plus difficile pour moi, justement, d'avoir cette sensation d'échec qui aurait pu revenir un petit peu trop fort. Et je n'ai pas ressenti ça. Et donc, je suis très contente de cette expérience. Pour moi, c'est une vraie réussite. J'ai la sensation d'avoir appris plein de choses pendant ces quatre ans.

  • Speaker #0

    Puis c'est vachement courageux, dans un sens comme dans l'autre. Je trouve ça assez courageux. Et surtout, j'imagine que quand tu es retournée dans le salariat, tu n'y retournes pas de la même manière, tu n'es pas la même personne. C'est comme un long voyage à l'étranger. Quand tu rentres en France, tu n'es pas du tout la même personne que quand tu es partie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu n'es pas du tout la même personne. Après, alors ça, c'est vraiment inhérent à mon histoire personnelle. Et moi, je suis retournée dans l'ancienne entreprise dans laquelle je travaillais. Donc moi, j'ai eu vraiment cette sensation que je rentrais chez papa, maman. C'est un petit peu ce truc-là. Et en vrai, c'était vraiment génial. parce que Comme ce que tu dis, c'est trop ça, comme si tu pars pendant quelques années, vivre une super expérience, hyper enrichissante, faire plein de super rencontres à l'étranger pendant quelques années. Et puis après, tu reviens chez papa, maman, avec cette richesse, avec un œil un petit peu différent. Et là, ce que j'ai beaucoup aimé, parce que je travaillais à l'époque dans mon auto-entreprise autour de la spiritualité quasiment à

  • Speaker #0

    100 %, tu étais formatrice pour des soins à Reiki et Laotie.

  • Speaker #1

    C'est ça, formatrice pour les soins Reiki, lao chi, je faisais des soins énergétiques, des fois des séances d'hypnose aussi. Et oui, tout tournait vraiment autour de l'énergie, la spiritualité. Et là, je trouve ça hyper chouette parce que maintenant, je ne vis plus de ma spiritualité, mais je vis ma spiritualité, point. Et ça, finalement, je trouve que c'est assez chouette de vivre cette spiritualité sans qu'il y ait un objectif financier derrière. C'est, je trouve, plus authentique pour moi de vivre ça comme ça aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper intéressant. Je pense que c'est beaucoup de métiers, en fait, quand c'est des métiers passion, ne serait-ce que moi, mon expérience d'actrice. c'était un rêve de petite fille et que du coup à un moment donné forcément j'en parle beaucoup parce que j'anime des ateliers de coaching pour les actrices et je trouve que c'est un métier où c'est hyper difficile de pas devenir esclave de son propre métier à un moment donné et d'oublier en fait l'essence pour laquelle on l'a fait qui était pour moi à la base la joie de jouer et c'est vrai qu'à un moment donné quand il faut payer les factures, quand tu rates un casting quand finalement ça se passe pas comme prévu tu perds un peu cette joie là et t'es pas juste dans ton essence et c'est ce que je conseille des fois à des jeunes qui me disent ah moi je veux être acteur ou actrice je leur dis franchement c'est un autre Autre chose qui vous plaît à côté, gardez-le genre vraiment comme un doudou, quelque chose qui vous fait du bien pour aller vous éclater. Il y a plein de comédiens amateurs qui sont super et qui restent dans ce plaisir du jeu. Et quand ça se transforme, des fois, c'est d'autres enjeux en fait. C'est l'enjeu qui change.

  • Speaker #1

    C'est ça, ouais. C'est l'enjeu qui change exactement. Ça vient donner une autre teinte, une autre couleur à ta passion, justement. Et c'est vrai que je ne me rendais pas compte quand j'étais dans le feu de l'action, on va dire. Et c'est vraiment après coup, je me suis dit, ah, mais c'est cool. Là, en fait, je médite pour moi. Là, je me fais un auto-soin Reiki pour moi. Enfin, vraiment, ce truc beaucoup plus personnel et beaucoup plus introverti au niveau de la spiritualité. C'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ce qui est hyper intéressant dans tout ce que tu racontes, c'est aussi que tu as gardé quand même une de tes casquettes. Moi, je ne la connaissais pas, donc peut-être que je m'étais moins renseignée. Mais sur tout ce qui est Anna Lakachik, du coup, que tu continues à faire. Et là, ça reste un plaisir, j'imagine. Et tu as moins cette notion de devoir gagner de l'argent avec. Mais ça te fait du bien, en fait, de pouvoir le faire, j'imagine. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors après, je n'ai pas arrêté à 100%, effectivement. Donc déjà, sur tout ce qui est formation, notamment au Reiki, comme j'ai formé plein de gens au niveau 1, je continue de les former au niveau 2, 3 et 4. En fait, je ne les lâche pas dans la nature comme ça, en disant, c'est bon, j'arrête, débrouillez-vous, allez voir un autre maître enseignant. Donc, je continue quand même un petit peu à la demande. pour mes élèves actuels. Mais je n'en parle pas trop parce que c'est vraiment dans un cadre un peu plus intime du coup maintenant. Et effectivement, j'ai conservé les archives akashiques ou annales akashiques ou mémoires akashiques. On trouve plein de noms différents. Et je continue de faire quelques consultations. Mais là, effectivement, comme tu le dis, c'est vraiment pour le plaisir. Et si j'ai des consultations, je suis super contente. Si je n'ai pas de consultation, en fait, je n'ai plus de pression financière. Donc, je ne le fais plus pour l'argent. Je le fais pour le plaisir, pour accompagner les gens, les aider. C'est quand même vachement plus sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, les bienfaits du salariat, partir en vacances, avoir un salaire qui tombe le même tous les mois.

  • Speaker #1

    Ça, ça change quand même vraiment la vie. dans les aspects moi qui m'ont le plus se plus dans mon retour au salariat. Oui, le salaire, évidemment. C'était une des raisons premières pour lesquelles j'y retournais. Mais j'ai découvert d'autres choses que je soupçonnais un petit peu moins. J'ai été tellement heureuse de retrouver la collectivité, le fait de travailler en équipe, d'être ensemble, d'aller déjeuner avec tes collègues le midi, de boire un petit café dans la journée. Tous ces moments de convivialité. qui en fait m'ont beaucoup manqué pendant ces quatre ans d'entrepreneuriat. Donc ça, c'est le truc qui était vraiment... Enfin, qui est tellement chouette d'avoir retrouvé. Et un autre truc dont je me suis rendu compte, mais alors ça, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, tout de suite, c'est les capacités intellectuelles. En fait, ces dernières années, j'ai mis en place mes 10 000 trucs. j'ai fait Plein plein de choses différentes, mais en fait, toutes ces choses-là ont été relativement faciles pour moi. Développer mon site internet, mon compte Instagram, plein de choses comme ça que j'ai fait qui ont été simples, ou en tout cas que moi j'ai trouvé simples. Et c'est pas du tout prétentieux, c'est juste qu'il y a des choses pour moi qui sont hyper complexes et que je faisais pas, mais en tout cas, toutes les choses que j'ai faites ces dernières années, je trouvais que c'était fluide, facile, et je me suis rendu compte en revenant en entreprise que... ces dernières années en fait que je m'étais un peu fait chier intellectuellement parlant. Avant ça, j'avais fait 20 ans de contrôle de gestion de métiers dans la finance, j'avais été manager sur mon dernier poste, donc des métiers qui ont toujours été hyper stimulants. Je me revois tellement galérer devant des fichiers Excel ou galérer en réunion à rien comprendre à ce que disent les gens et tout. Et en fait, je crois que j'adore ça. J'adore aussi bizarre que ça puisse paraître et tu vois là de me retrouver de nouveau dans un contexte un peu challengeant intellectuellement parlant et bah je me suis sentie revivre d'un côté tu vois le sujet en tant que tel me passionne clairement moins voire parfois pas du tout et en même temps est-ce qu'on a besoin d'être passionné par un sujet pour être professionnel dessus pour pouvoir travailler pour pouvoir fournir un travail de qualité j'en sais rien la question reste ouverte. Mais j'ai vraiment, tu vois, redécouvert ce truc-là de galérer à réfléchir. Et en fait, je trouve que c'est super intéressant, super stimulant. J'ai adoré.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et est-ce qu'il y a quelque chose qui te manque, du coup, dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. D'aller faire un petit cours de yoga le mardi à 15h, par exemple. Ouais, la liberté, clairement. C'est vrai que c'est le truc. qui me manquent complètement. Alors que je travaille dans un contexte où je ne suis pas du tout fliquée, c'est très libre, je peux télétravailler, c'est vraiment super, mais néanmoins, je ne peux pas faire ce que je veux, quand je veux non plus. Et ça, c'est le côté qui est un petit peu plus difficile à digérer pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, quand on est entrepreneur, c'est une vraie question philosophique, est-ce qu'on est vraiment libre ? Parce que bon, le week-end, on travaille, le dimanche... On se réveille en disant, là, je n'ai pas fait ça. On fait des grandes horaires, des fois plus importantes que quand on est en CDI, par exemple. Je pense, je ne sais pas, de ton expérience.

  • Speaker #1

    De mon expérience, clairement, oui. J'étais arrivée à un stade où, en fait, pour développer plus et faire plus d'argent à chaque fois, je travaillais toujours plus, en fait. Donc, c'était toujours rédiger plus de newsletters, plus d'articles de blog. faire plus de SEO pour mon site internet, plus de trucs sur Insta. En fait, c'est sans fin. Tu peux développer des trucs pour ton business de façon complètement infinie. Et donc, oui, je travaillais tous les soirs, je travaillais le week-end, je travaillais pendant mes vacances. L'été dernier, j'étais au camping avec mes gosses. Je travaillais tous les jours, en fait. donc c'est pas quelque chose moi qui me convenait c'est vrai que d'un côté oui tu es quand même un petit peu prisonnier ton activité après je pense que c'est vrai que chaque expérience est unique et vraiment personnel il ya des personnes qui ont pas besoin de tout ça en fait pour pour développer leur leur business bien sûr mais et oui tiens d'ailleurs je ça me fait penser à quelque chose il ya un truc moi que j'ai trouvé qui était vraiment difficile dans l'entrepreneuriat c'est que en entreprise tu as des trucs à faire et en fait tu fournis ce que tu as à fournir dans un truc de travail un peu collectif où tout le monde travaille ensemble. Et là, tu travailles seul. Il n'y a personne qui t'aide à prendre tes décisions. Je trouve qu'il y a une charge mentale dans l'entrepreneuriat qui est énormissime en fait. C'est que vraiment, toute décision que tu prends, c'est toi et toi seul. Si tu te plantes, bah... c'est de ta faute. Et si tu réussis, c'est grâce à toi. Il n'y a pas ce truc de groupe où tu peux vraiment avoir une forme d'émulation, de réfléchir ensemble. Et où si on réussit, c'est grâce au collectif, c'est grâce à tout le monde. Et si on se plante, c'est à cause du collectif. Et on en tire les leçons, on avance ensemble. Et dans l'entrepreneuriat, même si j'avais pas mal de connaissances d'autres femmes entrepreneurs avec qui j'ai énormément échangé, tu vois, je n'avais quand même pas ce truc-là. Parce que même si tu as J'imagine, toi, c'était peut-être pareil dans ton métier d'actrice. Tu as beau demander des conseils aux gens, les conseils qu'on te donne, ce ne sont jamais forcément les meilleurs pour toi parce que les gens ne connaissent jamais vraiment toute ta vie, toutes tes contraintes. Donc, je trouve que ça a vraiment ses limites, les conseils que tu peux avoir. Et là, j'ai senti un poids en moins sur mes épaules, énorme, depuis que je suis retournée en entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être des fois, c'est bien d'entreprendre à plusieurs aussi, d'entreprendre à deux ou à trois, c'est aussi sympa, parce que ça change un peu. Justement, on en parlait dans une émission pour célébrer les victoires ou célébrer les défaites, mais quand on est deux, c'est toujours plus sympa que de le faire tout seul. Moi, j'étais avec Angelica, on était toutes les deux, maintenant je suis toute seule, donc je vois très bien de quoi tu parles. Bon, après, on est quand même très proches, donc il n'y a pas de problème, je peux encore célébrer avec elle, ce n'est pas comme si j'étais vraiment toute seule. Mais quand même, c'est vrai que toutes les décisions, les choses, puis il faut savoir faire mille trucs, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair, il faut être vraiment très multitâche, très couteau suisse, et ça c'est pas toujours évident, il y a des sujets qui sont plus faciles que d'autres en fonction de nos aptitudes, et d'autres qui sont... ouais, galères, et où du coup les sujets galèrent, enfin en tout cas moi ma spécialité c'était la procrastination sur ce genre de sujet là ! et oui en plus un autre truc qui m'intéressait de dire c'est que tu ne sais jamais les répercussions bon ça en même temps c'est pareil en entreprise tu me diras mais il y a une pression en fait potentiellement financière qui est telle que des fois moi j'ai vu, j'ai travaillé pendant des heures des heures, des heures et des heures sur certains sujets pour faire genre 30 balles de chiffre d'affaires quoi Et tout ce que tu travailles, tu ne sais jamais vraiment ce que ça va donner derrière. Des fois, tu as des petites actions qui vont être hyper gagnantes et t'aider de ouf. Et des fois, tu vas bosser vraiment énormément pour un projet qui soit ne verra jamais le jour ou soit qui va faire flop total. Et ça, j'ai trouvé que c'était vraiment difficile. Et moi, j'ai été énormément découragée à certains moments de mon activité d'entrepreneuriat. De me dire un peu genre, ah non, mais à quoi bon ? De toute façon, ce truc-là, ça n'a pas marché. Et en fait, c'est souvent quand je me disais ça que ça marchait quand même. Mais du coup, tu as ce truc où tu ne sais pas trop où tu vas. C'est un peu stressant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça très stressant pour le coup.

  • Speaker #0

    Mais c'est marrant de voir cette évolution. Des fois, la vie, elle est drôle. Parce que quand tu es venue la dernière fois, tu ne pensais pas du tout que tu allais revenir et que ça allait être cette histoire-là qu'on raconte. donc c'est clair toutes les auditrices ou auditeurs qui nous écoutent, peut-être que vous avez des rêves et que si vous les mettez en place, en fait, dans quatre ans, il y aura quelque chose qui sera merveilleux, qui sera sorti de là, ou peut-être que finalement, vous avez votre entreprise et vous hésitez à retourner au salariat et que ça peut être génial. C'est vraiment s'écouter, en fait. C'est ça que je retiens, moi, ce temps-ci.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment s'écouter, carrément. C'est clair que je n'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça, mais tu vois, finalement, après ces quatre ans... je retourne dans cette entreprise je devrais bientôt signer un CDI dans les prochains jours mais je signe un CDI dans un poste qui est hyper intéressant où je n'avais pas bossé encore avant avec un salaire plus élevé que celui que j'avais avant avec des super conditions en fait et j'aurais jamais cru en arriver là donc comme tu dis c'est important de s'écouter et puis je pense aussi de faire confiance à la vie, de se laisser porter et vraiment je pense que le ... Le truc important, moi, c'est d'arrêter de lutter. Quand il y a un moment donné où tu sens qu'il y a quelque chose, où tu as les rouages qui coincent un peu, en fait, il y a un moment, est-ce que j'ai vraiment envie de continuer à lutter ou pas ? C'est vraiment cette question-là aussi, elle n'est pas simple.

  • Speaker #0

    Oui, parce que des fois, tu vas te poser des questions, on va dire, maintenant, je n'ai pas fait comme il fallait, c'est de ma faute, donc la culpabilité qui va rentrer en compte. C'est pas facile, quoi. Et aussi, à la fois, moi que j'adore, c'est ce qu'on prône dans le podcast, tout ce qui est spiritualité, manifestation, tout ça. Et puis, des fois, c'est dur de savoir exactement qu'est-ce qui nous correspond. Alors, oui, on part de la simplicité. Si c'est simple, c'est que ça marche. Mais des fois, on sent qu'on a vraiment envie de faire un truc, même si c'est compliqué, mais qu'on a vraiment le cœur à le faire. Donc, c'est peut-être pas juste le bon moment. Il faut peut-être attendre le moment d'après. Enfin, il y a toutes ces choses-là. Moi, j'ai du mal à faire des deuils ou à arrêter en fait les activités. J'aime bien faire plein de choses. J'arrive pas à me dire, ah non, ça, ça fonctionne pas. Et puis, il y a des choses qui reviennent toujours. C'est des vagues, en fait. C'est un peu comme des montagnes. Peut-être que dans 5 ans ou dans 10 ans, ben, j'en sais rien, tu seras... T'auras ouvert un centre de Reiki avec ce que t'auras rencontré quelqu'un et tu seras repartie à faire ça. Et on reprendra une émission en disant, ben, finalement, maintenant, je suis retournée à ça.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est clair. Ouais, peut-être. Et je laisse complètement libre cours à ça, effectivement. Je trouve ça cool de laisser, ouais, les choses faire, de se laisser porter. et d'ailleurs, moi, il y a quelque chose qui m'a énormément dérangée pendant... toute cette expérience-là, ce que tu dis, manifestation, loi d'attraction, alors évidemment, je suis à fond dans tous ces trucs-là. Enfin, tu vois, comment tu peux ne pas être intéressée par ça quand tu es un tant soit peu intéressée par la spiritualité, tu vois ?

  • Speaker #0

    Mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Et ça fonctionne vraiment, très clairement. Je l'ai vu dans plein d'exemples sur tout un tas de choses, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel. Et après, moi, j'ai beaucoup de mal avec ce truc de la spiritualité un peu toxique. C'est que j'ai eu quand même plusieurs fois des épisodes avec des personnes qui étaient à fond dans ce milieu-là, qui disaient « oui, mais si ça ne marche pas assez, c'est que tu n'y crois pas assez » ou que machin, ou que tu as des croyances limitantes, ou qu'il faut que tu fasses ci, ou qu'il faut que tu fasses ça. Enfin, plein d'injonctions en fait.

  • Speaker #0

    De culpabilité, moi, je trouve.

  • Speaker #1

    Ah ben, carrément de culpabilité. Et puis, beaucoup de personnes aussi qui te disent « Ouais, moi, j'ai fait ça » . Ça a super bien marché et tout. Ben ouais, mais en fait, très bien. Et c'est génial. Mais en fait, on a tous des vies différentes. On a tous des objectifs, des chemins de vie qui sont différents. Et je pense qu'il faut faire attention aussi. Parce que je trouve que dans l'entrepreneuriat, il y a quand même beaucoup de comparaisons qui peuvent se mettre en place. Il faut faire attention à ne pas trop se comparer aux autres. Parce qu'en fait, on a tous des histoires différentes. Et quelqu'un qui... Parce que moi, j'ai des personnes dans mon entourage qui sont auto-entrepreneurs, qui s'en sortent très bien avec des chiffres d'affaires qui sont deux fois inférieurs à ce que je faisais moi sur la fin. Donc c'est même pas tant une question de chiffre d'affaires, aussi il y a tout un tas de critères à prendre en compte et donc attention à cette spiritualité toxique, à ces injonctions de fais-ci, fais-ça, moi j'ai fait ça, ça a bien marché, bah oui mais voilà on n'a pas les mêmes problèmes et pas les mêmes vies. Donc prendre du recul. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est aussi beaucoup de prendre du recul. Tu as complètement raison. Et surtout, moi, je vois ça comme un accès à son cœur. Et c'est des fois l'accès à son cœur. Selon certaines personnes, on a tous un cœur qui est différent. Mais en fait, pour y accéder... Alors oui, les croyances limitantes, ça, j'y crois vraiment. Mais ce qu'on va trouver à l'intérieur de ce trésor ou de ce cœur, on ne peut pas le savoir et on ne peut pas dire c'est ça que tu vas devoir faire. c'est faire tout ce chemin et cette plongée pour y arriver et une fois qu'on y arrive Et ça prend un peu de temps, ou pas, ça peut être rapide, mais c'est là qu'on a nos vraies réponses. Et quand on est dans notre cœur et qu'on a notre vraie réponse, en général, ça fonctionne. Parce qu'on a enlevé toutes ces couches, et donc c'est là où, pour moi, j'entends de la manifestation, on a fait une super émission avec Clémence Cousteau là-dessus, et j'ai fait son programme en plus sur l'abondance et tout, et ça a vachement bien marché. Et j'ai vraiment ce sentiment-là, en fait, et que cette plongée, en fait... C'est marrant, Cousteau,

  • Speaker #1

    les plongées... Ah ouais, c'est bien !

  • Speaker #0

    je me lâche Clément si tu ne m'écoutes et ouais mais c'est vraiment cette sensation que moi j'ai en fait et ça a été super de faire ça parce que je ne l'ai pas senti culpabilisant ce programme et au contraire d'aller vraiment chercher à l'intérieur et si c'est ce qui résonne avec nous et si c'est ce qu'on veut vraiment, des fois notre tête pense qu'on veut vraiment quelque chose alors que notre coeur nous crie autre chose et on n'entend pas vraiment mais c'est aussi à s'ajuster, à s'aligner on va faire une émission bientôt avec Véronica qui est formatrice dans l'alignement elle a un programme justement pour les thérapeutes sur l'alignement entre le corps, l'esprit, le coeur, enfin tout ça c'est hyper intéressant, c'est ce mois-ci il est un peu basé sur des femmes qui ont justement ce truc d'alignement de vraiment le trouver et qui peut être puis qui peut évoluer aussi, c'est ça qui est beau en fait, c'est pour ça que je voulais t'interviewer parce que je trouve ça super je trouve que des fois l'entrepreneuriat c'est un peu surcoté ouais c'est vrai C'est comme un peu des fois le couple aussi, c'est un peu surcoté. Non mais c'est vrai, c'est clair. Alors qu'en fait, il y a des moments où tu peux être célibataire et être très heureuse, être en couple et être très malheureuse, ou des moments où tu peux être très malheureuse au célibataire et être très heureuse en couple, dans la même vie en fait. C'est des moments de vie et c'est marrant parce que tout le monde est là, « Ouais, mais si t'es pas en couple, c'est que t'as un problème. » Ben non en fait, ou si t'es pas, ou si t'es en... Enfin, c'est un peu pareil. J'adore la comparaison. C'est clair. Grande expérience. Non mais je trouve ça hyper intéressant. Et du coup, est-ce qu'on peut parler un peu des annales akashiques ? Parce que ce qui est assez magique, c'est est-ce que tu peux nous donner la définition déjà annales, mémoire ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Excuse-moi, il y avait un truc que je voulais te dire,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je voulais juste faire une petite parenthèse aussi. Il y a quelque chose, je me suis rendue compte en revenant en entreprise, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais en fait, ces derniers mois en entreprise, j'ai passé plein de pauses déjeuner ou de pauses café à parler spiritualité avec mes collègues. Parce qu'il y a ce truc-là, moi, qui me faisait quand même un peu flipper de retourner en entreprise, parce que ça a beau être une banque publique de développement qui travaille pour les objectifs de développement durable, certes, mais ça reste quand même une banque. Donc tu vois, je flippais un petit peu d'être que dans des trucs trop terre à terre. Et en fait, c'est hyper intéressant. J'ai parlé de Reiki, d'archives akashiques, de réincarnation, de fantômes, d'entités, de tantras, de trucs. ouf avec des collègues pendant des pauses-déj le midi. Et en vrai, je pense que on voit ce qu'on a envie de voir dans la vie. Si tu te dis que tes collègues sont chiants et qu'ils parlent que de trucs chiants, ils parleront que de trucs chiants. Et si tu te dis que les gens sont hyper intéressants et inspirants, tu vas te faire des pauses-déj avec des personnes que tu n'as pas vu depuis cinq ans et que tu vas parler de tantra pendant toute ta pause déjeuner et que ce sera absolument génial.

  • Speaker #0

    Moi, j'appelle ça des fréquences en fait, c'est l'un des choses... Selon où tu te branches, tu vas voir les gens dans n'importe quel domaine qui vont se brancher à ça. Je parle toujours de l'exemple de la boulangère, mais si tu es dans une fréquence assez joyeuse, la boulangère sera forcément joyeuse. Ou te décrochera un sourire. Ou alors même si elle fait un peu la gueule, tu lui fais un sourire, elle va venir sur ta fréquence parce qu'en fait elle a envie de... Ça ne marche pas à tous les coups, mais ça arrive souvent quand même. Et du coup, c'est ce truc de cultiver la joie, de cultiver cette envie de spiritualité. Les gens sont assez curieux, puis le monde est en train de changer, c'est en train de s'ouvrir. Donc forcément... Les gens, ils ont plus envie d'en parler, puis t'arrives un peu comme un extraterrestre. T'as été dans la banque où ils disent « Ah, génial ! » C'est un peu rafraîchissant aussi, je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    D'avoir des nouvelles, tout ça. Et est-ce qu'ils sont curieux des annales akashiques, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, pas trop. Ça, j'en ai assez peu parlé. Du coup, les annales akashiques, pour définir un petit peu ce terme-là, c'est l'idée d'aller explorer... on prend souvent cette métaphore là parce que c'est plus facile pour nos esprits humains de comprendre comme ça mais on imagine que les archives akashi que c'est une immense bibliothèque absolument infinie dans laquelle tu aurais des nombres infinis de livres et dans chacun de ces livres il y à l'histoire de toutes les âmes de l'univers passé, présent, futur. Ça peut paraître un petit peu réducteur d'imaginer les archives akashiques comme une bibliothèque, mais après, voilà, c'est une image comme une autre. Et l'idée, quand on va explorer ces archives akashiques ou les archives akashiques de quelqu'un, c'est d'aller dans cet espace sacré et d'aller chercher le livre en question pour venir répondre aux questions de la personne.

  • Speaker #0

    Et ça, tu as fait une formation, c'est en rapport avec le Reiki. Comment est-ce que tu es arrivée justement à pouvoir, c'est joli, ouvrir les livres des âmes des gens ? J'aime bien le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis formée sur les archives akashiques, justement. La personne qui m'a formée proposait deux niveaux. En fait, tu as un premier niveau. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Mais en tout cas, elle propose un premier niveau où tu apprends à ouvrir tes propres archives akashiques, donc à te faire des auto-séances. où tu te mets un petit peu dans un état méditatif. Et puis, tu... Alors moi, j'aimais beaucoup cette technique-là. Je le fais par écrit. Je prends un cahier ou des feuilles et je note avec un stylo d'une couleur ma question. Et je laisse venir la réponse avec un stylo d'une autre couleur. Tu vois, comme si j'étais en train de discuter avec quelqu'un d'autre. Non, je ne suis pas bipolaire. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est hyper drôle ce que tu racontes, parce que moi, mes chèches, en ce moment, je leur fais faire un exercice comme ça. Et je ne le savais pas. Donc, je leur fais faire des journaling. Guége... leur fait parler à leur voix saboteuse. Et du coup, quand c'est la voix saboteuse, pour qu'ils en prennent conscience, ils doivent le noter d'une autre couleur. Donc ça, quand ils finissent les pages, ils ont deux. Donc en fait, si elles nous écoutent, les filles, je vais m'en sortir. Je vais les remporter toutes seules. Oh bien ! C'est une super idée ! Ça me fait rire, tu vois, que tu me dis ça. Du coup, je bois tes paroles. Je me dis, ah d'accord, et encore ?

  • Speaker #1

    Donc ouais, t'as vraiment ce truc-là où quand tu te formes au niveau 1, donc tu peux aller explorer tes propres archives akashiques. Et puis, le niveau 2. Après, là, c'est pour aller ouvrir les archives akashiques d'autres personnes. Donc, on peut ouvrir les archives de quelqu'un, d'un groupe de personnes, d'un animal, d'un arbre, d'une entreprise. En fait, c'est assez infini. D'un lieu, tu vois, un appartement, tout ça, tu peux aller explorer l'âme de tout ce qui est autour de nous, finalement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu l'as déjà fait pour les entreprises ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai déjà fait pour les entreprises, oui. C'est super intéressant. Oui, vraiment, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Et toi, une question un peu personnelle, mais je ne sais pas si tu pourrais y répondre, mais justement, vu la situation actuelle et vu que tu as cet accès-là par rapport à tes anales akashiques à toi, est-ce que ça t'a aidé justement à prendre ta décision ? Est-ce que tu as vu le besoin ou l'envie de ton âme ? Comment est-ce que ça peut se passer avec ton stylo de couleur ? Est-ce qu'il y a vraiment un dialogue qui s'instaure ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Il y a vraiment un dialogue qui s'instaure. Après, quand tu te fais de l'auto-archive akashique, ça se dit pas du tout comme ça, mais bon, bref, t'as toujours ce truc quand même du mental qui est là ou de pas être à 100% objectif, en fait, qui peut être compliqué. Enfin, j'ai dit toujours, j'aurais pas dû dire toujours, mais c'est pas toujours facile d'être complètement neutre dans tes réponses que tu vas chercher dans les archives akashiques. de mettre le mental complètement de côté. Et donc, quand je me fais des séances pour moi, je sais que ce n'est pas toujours hyper fiable ce que je sors comme info. Pour moi, j'entends.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon moyen d'apprendre à le faire pour voir la technique, mais c'est comme toutes les femmes qui tirent les cartes ou les médiums. Pour toi, c'est quand même très compliqué parce que du coup, tu as à prendre du recul par rapport à ton mental. Est-ce que c'est toi qui veux te faire dire que ce n'est pas évident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est pas facile. Après, je l'ai fait et c'était super intéressant sur tous les sujets sur lesquels j'avais assez peu d'enjeux. Mais dès qu'il y a un enjeu qui était fort, que ce soit sur du professionnel, parce qu'une entreprise, c'est comme si c'était une partie de toi, donc c'est quand même vraiment fort comme enjeu, ou sur des enjeux sentimentaux, où là, pour moi, c'était un petit peu plus compliqué. Mais sur des sujets plus légers ou des petites questions comme ça, Là, pour le coup, c'était vraiment super intéressant et super pertinent.

  • Speaker #0

    Et par exemple, si moi je me dis « Ah, j'ai trop envie d'avoir une lecture akashique » , est-ce que je dois venir avec une question, avec un besoin, avec un thème ? Comment ça se passe en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la façon dont je procède, moi quand les personnes prennent rendez-vous avec moi, je leur envoie derrière un mail avec une liste de questions, qui ne sont que des propositions bien sûr, pour aider la personne à préparer sa séance. Pour moi, une séance d'archives akashiques, ça se prépare vraiment. C'est beaucoup plus intéressant les résultats, les informations si tu as préparé ta séance. Si ça se peut, pendant la séance, on parlera de toute autre chose que ce qui a été préparé. Mais en vrai, tu as quand même tout un processus de réflexion en amont qui se passe dans ton esprit quand tu prépares la séance. Il se passe quand même vraiment un truc. C'est un moment pour toi où tu te poses avec les questions, où tu te dis « ah bah tiens, celle-ci, j'aimerais bien la poser, j'aimerais bien la poser, etc. » Et toutes les questions sont possibles de... Enfin non, pas toutes. Presque toutes les questions sont possibles d'être posées dans les archives akashiques. Tu peux poser des questions professionnelles, sentimentales, familiales, un peu n'importe quoi. Où est-ce qu'il faut que je positionne tel meuble dans mon appartement ? Ça peut être vraiment basique, ça peut être très pragmatique, très terre-à-terre, comme ça peut être ultra spirituel. J'ai fait des séances d'archives akashiques avec... des personnes que je connaissais, qui étaient dans mes élèves Reiki et Lao-Chi, on a fait des séances où pendant une heure, on a été explorer des trucs autour de la réincarnation, de l'âme, de famille d'âme, de plein de trucs, mais qui étaient complètement barrés. Et puis j'ai fait des séances avec des personnes où en fait les archives akashiques peuvent te dire, je ne sais pas, demain tu as envie de créer un nouveau programme de coaching. En fait, tes archives akashiques peuvent tout à fait te dire les grandes thématiques, que... Quels sont les sujets ? Quels sont les exercices à mettre ? Quand est-ce que... Non, pas quand, justement. Mais comment plutôt le lancer ? Quoi faire ? Dans quel ordre ? Tu peux avoir toutes ces informations-là.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme de la médiumité, du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Ça joue un peu là-dessus ?

  • Speaker #1

    Oui, ça joue un peu là-dessus. En fait, la médiumité, parce que le mot médium ou média, c'est le fait d'aller canaliser une information quelque part. Donc finalement, la lecture d'archives akashiques, C'est vraiment... complètement de la médiumnité. J'ouvre ce livre et je vais regarder ce livre de cette personne. Donc il y a vraiment un côté médium très fort.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, ça c'est ma grande question philosophique du moment, parce que j'adore, moi j'adore aller voir des voyants, tout ça, et maintenant j'ai 42 ans, j'ai vécu pas mal de choses qu'on m'avait dit, pas mal de choses qui ne sont pas du tout passées. Et en fait, pour moi, je m'amuse des fois à voir... Souvent, c'est aussi dans le mood dans lequel on se trouve. Et ça nous laisse aussi notre part de libre-arbitre. Moi, j'y crois encore vachement, énormément. Donc, ça veut dire que même si on fait des annales akashiques et qu'il y a une information qui est comme ça, on est toujours à même de pouvoir la transformer si elle ne nous plaît pas, ou alors finalement de la prendre comme un booster. Est-ce que ça se passe de la même manière ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se passe de la même manière, effectivement. Déjà, moi, ce que je dis toujours sur les séances, c'est que les lectures d'archives akashiques, ce n'est pas de la voyance. L'idée n'est pas de te dire ton avenir, je pense que sur le... papier on peut le faire mais en fait j'ai même pas envie de savoir en fait ce que j'ai pas du tout envie d'aller d'aller là dedans ça m'intéresse pas trop donc oui tu as cette notion là après il m'est déjà arrivé de faire une consultation avec une jeune femme où je lui ai dit des choses et où elle m'a dit bah non je suis pas d'accord ok en fait voilà après sur cette notion là de libre arbitre de destin tout ça alors moi vraiment je n'arrive pas tellement avoir un avis sur la question je ne sais pas c'est bien de dire des fois quand on sait pas vraiment je ne sais pas parce que dans quelle mesure des fois on va dire je sais pas quelque chose qui est écrit même si toi tu fais une séance avec une voyante une médium ou autre et où t'es persuadée du coup, elle t'a dit quelque chose qui est pas du tout ce qui est écrit mais justement elle t'a dit ça pour que t'ailles prendre un chemin pour te mener à ce qui est écrit

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout un truc.

  • Speaker #1

    J'en sais rien.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est l'œuf, la poule,

  • Speaker #1

    on ne sait pas d'où ça vient. Oui, c'est ça, l'œuf, la poule, en fait, on ne sait pas. Et peut-être qu'effectivement, dans ces archives akashiques-là, on n'a que le passé, le présent, et qu'en fait, le futur est en train de s'écrire à chaque minute, parce que le futur, il se déroule chaque seconde, en fait. Donc ça, vraiment, pour le coup, je n'ai pas la réponse. Peut-être que je pourrais poser la question dans les archives akashiques.

  • Speaker #0

    Ça pourrait être hyper intéressant. Moi, je vois ça comme ce que tu disais tout à l'heure par rapport à ce... Toutes ces questions que tu poses où c'est plus facile de préparer que de venir comme ça, je trouve que c'est aussi toute une introspection. Et pour moi, je prends toujours ce truc d'aller au cœur. Et je pense que ça aide aussi à aller dans son cœur. Et que c'est peut-être un outil qui permet aussi de voir en fait qu'est-ce qui nous fait plus vibrer et pouvoir vraiment se connecter à ça et d'ouvrir différentes portes. Et je trouve que c'est hyper intéressant. Et de ne pas le prendre comme un objet de consommation. Ils m'ont dit ça, donc en fait, c'est bon, je fais tranquille. Comme la manifestation, la manifestation c'est pas juste tous les matins dire je veux ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça. En fait c'est mettre des actions concrètes aussi pour réussir à... Mais en s'alignant à son cœur et en étant vraiment dans son être. Et c'est tout ça le travail. Et c'est là où moi je trouve que c'est hyper intéressant. Parce que là tout le monde devrait prendre le temps de méditer ou de faire quelque chose qui permet de se reconnecter à soi pour être vraiment dans son essence pure qui nous amène à la joie, qui nous fait vibrer plus haut et qui fait en sorte que du coup on va attirer à soi ce qu'on veut vraiment. Mais c'est dur de savoir ce qu'on veut vraiment des fois, quand on se pose, c'est le plus dur je trouve.

  • Speaker #1

    C'est hyper dur, tu vois je vais te donner un exemple là-dessus, j'ai fait une séance de coaching il y a un an de ça, avec une personne que je connais, une amie qui est coach, et elle est en même temps énergéticienne, médium, enfin elle coche plein de cases. Et en fait, je lui ai posé une question sur justement, par rapport au côté d'aller animer des formations en entreprise, pas Reiki, mais sur d'autres sujets. Et en fait, elle m'a dit genre, ah là là, elle me dit, quand tu parles d'entreprise, il y a tout qui vibre chez toi, vas-y, entreprise à fond. Et donc, moi, je me suis persuadée, et elle aussi, en fait, on était toutes les deux peut-être parties sur une fausse route, vu que l'entreprise avait l'air de clignoter quand j'en parlais. Elle s'est dit, bah oui, son truc, sa mission, c'est d'aller animer des formations en entreprise, alors qu'en fait, si ça se peut, et en vrai, j'en sais rien et l'avenir me le dira. Mais si ça se peut, c'est que ça vibrait parce qu'il fallait que je retourne en CDI en entreprise. Donc, tu vois, tu as aussi ce biais-là. C'est-à-dire qu'on vient analyser les choses avec ce qu'on a aussi, nous, envie de voir et d'entendre. Donc, du coup, ce n'est pas toujours très objectif.

  • Speaker #0

    Non, mais j'aime bien ce truc de se rapprocher au cœur-là, pour le coup. Oui, carrément. C'est quelque chose qui fait en sorte que ça marche à tous les coups. parce que c'est pas comme ta tête qui va dire entreprise et qui va imaginer c'est quoi pour elle l'entreprise mais quand tu vas même écrire pendant longtemps ou aller interroger ou tu te mets en connexion avec ça au bout d'un moment à force de le refaire et de le faire tu vas vraiment peut-être commencer à comprendre ce qu'il y a à l'intérieur et en fait ce qu'il y a à l'intérieur de ton coeur ça peut aussi évoluer et changer c'est pas figé ça change, ça grossit, ça se retraitit ça change d'idée mais tu te rapproches plus de l'essence en fait et je trouve que Merci. J'ai déjà fait un peu, on m'a déjà ouvert les annales akashiques et c'est vrai que sur des choses, c'est assez joyeux je trouve. En tout cas, moi, c'était très bien. Et je trouve que ça aide en fait. C'est des choses qui font en sorte que la vie, elle est plus légère, elle est plus douce et elle nous permet justement d'accéder à des choses. Je pense que c'est comme tout, c'est comme on parlait en Constellation, parce qu'on fait une retraite sur Constellation familiale et libération émotionnelle et on parlait dans les Constellations. qui se rapproche un peu de ça, d'aller interroger l'inconscient collectif, et que ça dépend aussi de la façon dont on pose la question, comment est-ce qu'on va recevoir la réponse. Donc si on est dans quelque chose de très noir, les réponses sont peut-être très noires, mais si on essaye de mettre son esprit avec quelque chose de positif, même si des fois, comme dans tout ce qui est constellation, ou les transgénérationnels, c'est pas forcément glorieux de ce qu'on va trouver, mais on peut le voir d'une autre manière, et ça c'est hyper intéressant. Je pense que c'est peut-être pareil avec les années à la cachée, que si tu fais toutes tes questions et qu'en fait tu te dis « Ah, j'ai besoin de voir la lumière » ou de « De voir comment ça peut m'éclairer » ou « Quelle part d'ombre, en fait, pourquoi est-ce que j'ai ça ? » Enfin, ça dépend vraiment de comment on pose les questions aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend vraiment de comment on pose les questions, effectivement. Et tu vois, les séances que je préfère, moi, c'est faire des séances à des parfaits inconnus. Je trouve ça génial parce que je ne connais pas la personne. Je connais pas sa vie. Et tu vois, il m'est arrivé plein de fois, moi, où les gens, avant que je rentre dans les archives Akashic, ils commencent à me parler, ils commencent à me raconter des choses, et je leur dis, c'est pas méchant du tout de ma part, mais c'est pas que ça m'intéresse pas, mais je leur dis genre non, en fait, je ne veux rien savoir, parce que ça me permet d'être la plus objective possible. Alors j'ai quand même mon filtre et ma carte du monde, ça, voilà, mais en tout cas, ça me permet de ne pas être influencée. parce qu'elles peuvent me dire, ces personnes, tu vois, et je trouve que les séances, elles sont beaucoup plus pertinentes, comme c'est comme ça. Et il y a une question, en revanche, auquel on ne peut pas répondre dans les archives akashiques, c'est la question du quand. La notion du temps n'existe pas du tout de la même façon dans les archives akashiques. Le temps tel qu'on le vit là, sur Terre, il est uniquement propre à ce que l'on vit là, sur Terre. C'est-à-dire, si tu vas dans l'espace, le temps, ce n'est plus le même. Donc le temps en vrai il n'existe pas, enfin il existe mais de façon différente en fonction de là où tu te situes dans l'univers. Et donc dans ces archives akashiques le temps ne ressemble pas du tout à celui qu'on connaît nous. Donc dans certaines séances quand les personnes me posent cette fameuse question quand est-ce que je vais rencontrer l'amour ou quand est-ce que je vais rencontrer mon âme sœur, en fait j'ai pas de réponse à cette question et je ne peux pas et puis c'est pas tellement lié à moi en fait c'est vraiment dans cet espace là on n'a pas cette info en revanche parfois parce que je dis aux gens si vous voulez vraiment me poser des questions quand allez-y si je peux pas y répondre je vous dirai je sais pas et il m'est arrivé une fois où une personne me poser cette question là et où bas je voyais cette personne bas âgés quoi enfin avec eux Les cheveux complètement blancs et plus... C'est quelqu'un que je connais pour le coup. Donc physiquement, je voyais que ce n'était pas la même personne en fait. Donc ça peut donner une indication par rapport aux images que tu peux voir. Mais sinon, le quand, ça ne marche pas. Malheureusement.

  • Speaker #0

    Ouais, après malheureusement, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas non plus.

  • Speaker #0

    Peut-être que des fois, on a envie de savoir et en même temps...

  • Speaker #1

    On n'a pas envie de savoir.

  • Speaker #0

    Parce que si t'as envie de savoir et qu'on te dit que c'est quand t'auras 90 ans, tu vas être déprimée. Alors peut-être que le chemin va être magnifique jusqu'à 90 ans et que c'était le moment où ça devait se passer. Mais que du coup, si tu t'es mis dans ta tête que ça devait se passer différemment, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un truc que j'ai envie de partager par rapport à ça. j'ai pendant quelques Plusieurs années, j'ai été célibataire après mon divorce. J'ai vu plein de voyantes, de numérologues, de cartomanciennes qui me disaient que j'allais rencontrer quelqu'un en mars 2020. C'est une date qui fait doucement rire aujourd'hui, comme on connaît l'histoire. Mais évidemment que moi, à l'époque, je ne savais pas ça. Et on me disait ça deux ans, trois ans avant, tu vois. Alors moi, j'étais un petit peu saoulée d'ailleurs de me dire « Putain, c'est dans longtemps, mars 2020 quoi ! » Mais bon, bref, je m'accrochais un peu à cette date, en mars 2020. Quand on a été confinés, j'ai été mais désespérée. Mais désespérée à un point, mais juste, tu sais, de te dire genre, tiens, je me raccroche à cette date depuis trois ans, je ne pense qu'à ça, je me dis que ça va arriver là et que ça va être génial et que machin. Et là, bim, tu te retrouves, enfin, je me suis retrouvée comme une conne toute seule chez moi avec mes gosses et mon chat. Je me disais, je ne vais jamais rencontrer quelqu'un au rayon fruits et légumes du Carrefour Bio à côté de chez moi, tu vois. et bien j'ai rencontré quelqu'un. en mars 2020.

  • Speaker #0

    Au Carrefour Bureau aux fruits et légumes ?

  • Speaker #1

    Non, mais... Tu vois, donc des fois, les dates, je ne sais pas si j'aurais préféré ne pas le savoir ou j'en sais rien, mais... Oui,

  • Speaker #0

    puis ça ne veut rien dire parce que des fois, on va te dire des dates et puis en fait, à la fois, ça va te rassurer et en même temps, ça veut dire que pendant 3 ans, comme tu étais focus sur cette date, tu l'as peut-être manifestée et c'est vraiment arrivé alors que si on t'avait dit que c'était plus tôt, peut-être que t'as laissé passer des opportunités j'aime bien le voir comme ça aussi complètement c'est bon bah il dit que ça allait arriver que ça allait être l'année prochaine bah super alors jusqu'à l'année prochaine bah qu'est-ce que je fais si c'est le truc que tu veux vraiment bah tu te fermes tu te mets plus sur les sites tu rencontres plus personne t'attends chez toi que ça se passe bah non parce que peut-être qu'au final c'est en te disant bah non j'ai pas envie que ce soit l'année prochaine j'ai envie que ce soit maintenant et puis on verra bien et puis on le laissons faire la vie et dans tous les cas si l'homme devrait arriver en mars 2020 2020. Bon là c'est un peu obsolète. mais d'ici là, profitons de vivre des expériences et de voir ce qui se passe. Et peut-être qu'au final, il y a une autre voie qui s'ouvre. Moi, j'y crois vachement.

  • Speaker #1

    Oui, moi aussi, parce que de toute façon, même quand tu as des dates qu'on te donne comme ça, c'est le reflet, même dans les archives akashiques, pour le coup, c'est le reflet de l'énergie dans laquelle tu es et de ta fréquence aussi. Ce qu'on disait tout à l'heure, la fréquence avec la boulangère, c'est le reflet de la fréquence dans laquelle tu es aujourd'hui. Donc si aujourd'hui, je suis dans une fréquence hyper dark, Merci. que j'ai envie de rencontrer quelqu'un, mais que je suis toujours enfermée chez moi, et que si ça se peut, demain, je vais rencontrer une copine ou avoir une prise de conscience ou autre, et que ça va drastiquement changer ma vie, et que ce qu'on m'a dit dans ma séance d'archives Akashic ne sera plus du tout valable, parce qu'en fait, j'ai mis un accélérateur, un boost dans ma vie. J'ai changé de fréquence en deux jours au lieu d'en un mois ou un an, comme ce que j'aurais pu faire si j'avais continué comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant que le temps n'existe pas. Je trouve ça intéressant dans les années à la cachée.

  • Speaker #1

    Carrément, je trouve ça intéressant. Ça enlève une forme de pression parce qu'en vrai, l'être humain, on a la pression du temps. On ne va pas se mentir. Moi, je ne crois vraiment pas du tout à cette notion du temps. Mais néanmoins, je vais mourir un jour. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que je ne vais pas mourir, mais ça, c'est ma croyance.

  • Speaker #1

    Oui, super.

  • Speaker #0

    J'adore, je dis ça à tout le monde, mais après, on s'y croit. Peut-être que ça va vraiment se passer. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Écoute, mais on ne sait pas exactement.

  • Speaker #0

    Le principal c'est d'y croire.

  • Speaker #1

    Le principal, c'est d'y croire carrément. Donc, tu vois, quand tu te laisses la porte ouverte comme ça avec le temps et que tu essayes de t'enlever cette espèce de potentiel, pression, de l'âge, de je ne sais pas quoi, il peut se passer des trucs dingues à côté.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé à une vitesse. Mais vraiment, moi, je ne crois pas que le temps, il existe. Parce que le temps, il est vraiment subjectif. Je veux faire une émission sur le temps. J'aimerais trop. Alors, je ne sais pas avec qui,

  • Speaker #1

    mais Christophe Galfard. Je ne sais pas s'il viendra à toi, mais Christophe Galfard, cet homme est incroyable. Je suis allée voir une conférence sur le temps au MK2 Institut avec lui. J'ai bu ses paroles pendant une heure. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Parce que je trouve que cette notion du temps, elle est complètement... Il y a des journées qui sont hyper lentes. Comme aujourd'hui, on s'est dit toutes les deux, cette journée, à la fois, j'ai l'impression qu'elle a été hyper rapide et en même temps, j'ai fait plein de trucs et en même temps, j'ai l'impression qu'elle finit jamais. Enfin, il y a des journées, en fait, comme ça, qui sont un peu... Et puis là on a passé une heure ensemble bientôt, et j'ai pensé que ça allait passer en deux secondes, alors qu'à la fin tu passes une heure, et on va faire les impôts. Et tu te dis « ah ouais ! » Tu sens que c'est vraiment une grande œuvre, ou pas du tout, ça dépend en fait avec qui tu le fais et ce que tu fais, je pense. C'est clair. Bon en tout cas c'était génial, alors je vais trouver une autre excuse pour t'inviter l'année prochaine, enfin tu vas me l'inventer en même temps ?

  • Speaker #1

    Ouais carrément, avec plaisir !

  • Speaker #0

    Donc je te fais confiance, faisons confiance au temps.

  • Speaker #1

    Faisons confiance au temps, exactement. Je vais aller demander ça à mes archives akashiques.

  • Speaker #0

    Parfait. Bon, merci Anne-Sophie, c'était super.

  • Speaker #1

    Merci Sarah, c'était super. Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    et moi je vous dis à la semaine prochaine

Description

Et si réussir, c’était aussi savoir revenir à soi ? Dans cet épisode bouleversant et lumineux, Anne-Sophie revient au micro de Flammes des Années 80 pour parler de son choix inattendu : quitter l’entrepreneuriat spirituel après 4 ans pour retourner au salariat.

Elle nous raconte sans détour ce virage de vie, en nous offrant une réflexion profonde sur l’écoute de soi, les illusions de liberté, les injonctions autour de l’entrepreneuriat féminin, et la spiritualité vécue dans l’ombre… et la lumière. Entre joie, désillusions, intuition et alignement, ce témoignage est un souffle de vérité pour toutes celles qui doutent, qui cherchent, qui hésitent à pivoter.

✨ On y parle aussi de :

  • bien-être féminin, d’équilibre et de choix courageux

  • développement personnel et reconnection à son cœur

  • spiritualité féminine, vécue sans objectif de performance

  • la libération des croyances limitantes dans l’entrepreneuriat

  • la charge mentale invisible des femmes entrepreneuses

  • la beauté d’oser un retour au collectif, sans culpabilité

Anne-Sophie partage également son lien avec les archives akashiques, ce précieux outil d’introspection qui l’accompagne dans sa pratique. Elle explique comment se préparer à une séance, ce qu’on peut y explorer (famille, entreprise, amour, intuition…) et pourquoi il ne faut jamais en faire un outil de consommation passive. Elle nous raconte aussi la façon dont ces lectures s’ajustent à notre fréquence intérieure, et ce que cela dit de notre pouvoir de transformation.

Un échange sincère, doux et puissant qui redéfinit la réussite… et nous invite à oser être soi, même si cela implique de changer de cap.

🌿 Pour toutes celles qui veulent s’autoriser à ralentir, à pivoter, à reprendre un chemin plus aligné. Celles qui sentent qu’il est temps d’écouter leur cœur, de réconcilier spiritualité et ancrage, sans se laisser piéger par les injonctions de l’ultra-indépendance.

Un épisode pour toutes les femmes en transition, en quête de sens ou simplement curieuses de mieux comprendre ce que l’on peut lire dans… les livres de l’âme.

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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis super contente aujourd'hui de recevoir Anne-Sophie une nouvelle fois. Vous étiez venue l'année dernière pour parler de Reiki et de formation. Et là, je t'ai invitée pour un autre sujet. Donc bonjour Anne-Sophie, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Sarah, merci, merci. Je suis trop contente de revenir pour un autre épisode sur d'autres thématiques. C'est vraiment chouette. Et puis, c'est cool aussi de voir l'évolution du podcast ces dernières années. où tout vit, tout change, tout évolue. Et du coup, je suis super contente de participer aussi à l'évolution du podcast avec toi. C'est super.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et oui, parce que tu as eu beaucoup de changements cette année.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est marrant parce qu'on valorise beaucoup, justement, mais même dans le podcast, en général, l'entrepreneuriat, allez-y, foncez, les femmes et tout. Et toi, du coup, tu as fait un retour, en fait, au salariat et j'avais vachement envie de t'interroger là-dessus. Et après, on parlera quand même d'Anna Lakachik.

  • Speaker #1

    Désolée, Thérèse.

  • Speaker #0

    Ils sont là. Ah non, je suis hyper déçue. Il y a quand même une part qui reste toujours là de spiritualité. Et justement, comment ça s'est arrivé du coup ce changement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, donc moi, ça faisait quatre ans que j'étais 100% en tant qu'auto-entrepreneur. En fait, de 2020 à 2024, j'ai fait ça à 100%. Et en fait, ça n'a jamais été fluide pour moi. Jamais. qu'à chaque fois, dans toutes mes entreprises de salariat, ça a toujours été d'une facilité et d'une fluidité absolument déconcertantes. J'ai toujours trouvé des boulots en un claquement de doigts, eu des promotions, des augmentations. Enfin, tout s'est fait de façon hyper simple, fluide, douce et légère, on va dire. Et là, en quatre ans d'entrepreneuriat, tout s'est toujours fait un petit peu, soit dans la douleur ou soit cette sensation de ramer pour obtenir des résultats. Ça a été assez fatigant, en fait, pour moi. J'ai eu les deux premières années de mon auto-entreprise qui fonctionnaient, on va dire, moyens, mais en même temps, c'était le démarrage. Normal, je crois. Voilà, un peu normal. Et puis, j'avais la chance d'avoir négocié une rupture conventionnelle. Donc, du coup, financièrement, j'étais sécurisée par le chômage. Donc, c'était finalement plutôt confortable. Et puis, les deux années d'après, où en fait, assez... franchement bien passé. Financièrement, j'ai réussi à vraiment bien décoller, à avoir vraiment beaucoup d'élèves, beaucoup de clientes. Et en fait, malgré ça, j'avais vraiment cette sensation, et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas qu'une sensation, c'est que je travaillais trois fois plus pour gagner trois fois moins que ce que je faisais avant en entreprise. Et puis, à un moment donné, vu que mon auto-entreprise marchait quand même vraiment bien, J'ai dépassé le seuil de déclarabilité de la TVA. Et là, bim, le petit coup de bâton dans le dos entre la TVA, l'URSSAF, l'impôt sur le revenu et tout. En fait, tu as plus de 50 % et tes charges. Tu as plus de 50 % de tes revenus qui sont donnés à droite à gauche. Et puis, maman solo avec deux enfants à Paris, sans mec. Le calcul, en fait, il est vite fait. Donc, une fois que j'ai fait ce calcul-là et que je me suis dit, concrètement, je n'ai plus d'argent de côté, je n'ai pas assez d'argent pour vivre, j'ai pleuré non-stop pendant 15 jours. Et puis, je me suis dit, allez, on va retourner en entreprise. Et là, ce truc absolument magique, j'envoie un message sur un groupe WhatsApp avec des copines de mon ancienne boîte et en une semaine, je signais un contrat.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est quoi en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, je travaille au sein de l'Agence française de développement, l'AFD. Et c'est une banque publique qui prête de l'argent aux pays en développement. Donc, c'est une boîte qui est hyper internationale et puis avec une mission qui fait sens pour moi, en tout cas. Et j'adorais moi mon boulot avant. J'adorais l'ambiance. J'adorais mes collègues, tout ce que je faisais. Je n'ai pas quitté mon job. Je pense que ça, c'est important de le souligner aussi pour des personnes qui sont dans un parcours qui peut être un petit peu similaire au mien. Mais je n'ai pas quitté le monde de l'entreprise à cause d'un burn-out ou à cause d'un ras-le-bol. J'ai quitté le monde de l'entreprise parce que j'avais envie de découvrir quelque chose de nouveau. Parce que j'arrivais à 40 ans et que je me suis dit si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Et donc, du coup, quand tu quittes un monde que tu aimes beaucoup pour quelque chose de nouveau, bah Si finalement, tu y retournes, du coup, t'es content, en fait. J'ai pas de mauvais souvenirs, de sensations hyper négatives autour du salariat, pour le coup.

  • Speaker #0

    Ce qui est hyper intéressant dans ce que tu racontes, c'est que tu t'es vachement écoutée. Et que tu t'es écoutée à la fois quand tu t'as eu envie d'aller vers l'entrepreneuriat et aussi tu t'es écoutée quand tu t'es dit, en fait, là, au final, ce n'est pas si fluide que ça. Alors que tu étais dans les énergies et qu'en fait, il y avait du monde, mais que toi, tu ne le vivais pas forcément de cette manière-là. Et du coup, tu t'es écoutée et tu es retournée dans tes premiers amours, on va dire ça comme ça. Et ça se passe bien. Et du coup, j'avais envie de te poser une question parce que souvent, là, par rapport à une notion de réussite, d'échec, comment est-ce que tu prends ça personnellement ou pas ? Comment est-ce que tu le... Vous pourriez nous l'expliquer ?

  • Speaker #1

    Oui, merci. J'adore cette question. Je trouve ça hyper intéressant de parler de ça. Parce que, évidemment, t'imagines bien, j'ai été confrontée à ça à mon retour en entreprise. Tu vois, t'as quitté la boîte pendant quatre ans pour monter ta boîte. Les gens te voient revenir quatre ans après. Évidemment, ils voient écrit sur ton front « échec » . Tu vois, c'est compréhensible. En même temps, ils disent « Ah, ça n'a pas marché, elle revient » . Et j'ai été face à que des personnes hyper bienveillantes. hyper gentils qui ont été hyper intéressés par mon parcours de vouloir savoir comment ça s'était passé tout ce que j'avais fait tout ce que j'avais mis en place et j'ai vu en tout cas après je vais dire mon opinion a bien sûr mais j'ai vu dans le regard de ces gens là que c'était mais très clairement une réussite pour eux ce que j'ai fait ces dernières années donc j'ai trouvé que c'était hyper chouette parce que bon bah on a beau dire mais on On se retrouve quand même un petit peu dans le regard des autres et on cherche quand même souvent un petit peu l'approbation de ce qu'on fait, de ce qu'on dit. On a beau savoir qu'il ne faut pas trop le faire, mais bon, à minima, on reste humain. Donc j'ai eu vraiment ce côté-là qui a été vraiment agréable parce que la plupart des gens avec qui j'ai parlé de ça m'ont tous dit que eux, ils auraient été incapables de faire ça, que j'avais été hyper courageuse. Vraiment, ils ont hyper valorisé cette expérience. Et en vrai, par rapport à moi cette fois, parce que du coup, en me laissant de côté le regard des autres, moi, je n'ai pas du tout la sensation d'avoir vécu un échec. Parce que finalement, sur ces quatre années d'entrepreneuriat, mon chiffre d'affaires n'a fait qu'augmenter tout le temps. Et finalement, j'ai arrêté parce que ça devenait trop compliqué et que j'avais en fait un gap à franchir et que je n'avais pas envie de franchir ce gap en fait. parce que Pour arriver à vivre confortablement, il fallait vraiment que je franchisse une marche. Et là, j'en étais arrivée au stade où je me disais, non mais en fait, j'en ai marre d'évoluer, de toujours vouloir plus, d'être cette espèce de truc en plus un peu capitaliste.

  • Speaker #0

    Un peu paradoxal.

  • Speaker #1

    Un peu paradoxal, exactement. Mais finalement, pour réussir à payer tes charges à la fin du mois et nourrir tes gosses très concrètement, il y a un moment où tu vois qu'il faut toujours gagner plus, plus, plus, plus pour atteindre un certain seuil où ça devient OK. Et moi, j'en avais marre d'être tout le temps dans cette course au chiffre d'affaires, de vérifier pour que je gagne plus et tout et tout. Et ça, c'était vraiment un ras-le-bol de ça. Et pour en revenir à cette histoire d'échec ou de réussite, moi, j'ai vraiment eu la sensation d'avoir stoppé cette activité-là au moment où finalement j'avais atteint le plus gros de mon chiffre d'affaires. Et je pense que j'ai eu raison finalement d'arrêter à ce moment-là. Parce que si ça avait commencé à se casser un petit peu la gueule, je pense que là, ça aurait été un petit peu plus difficile pour moi, justement, d'avoir cette sensation d'échec qui aurait pu revenir un petit peu trop fort. Et je n'ai pas ressenti ça. Et donc, je suis très contente de cette expérience. Pour moi, c'est une vraie réussite. J'ai la sensation d'avoir appris plein de choses pendant ces quatre ans.

  • Speaker #0

    Puis c'est vachement courageux, dans un sens comme dans l'autre. Je trouve ça assez courageux. Et surtout, j'imagine que quand tu es retournée dans le salariat, tu n'y retournes pas de la même manière, tu n'es pas la même personne. C'est comme un long voyage à l'étranger. Quand tu rentres en France, tu n'es pas du tout la même personne que quand tu es partie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu n'es pas du tout la même personne. Après, alors ça, c'est vraiment inhérent à mon histoire personnelle. Et moi, je suis retournée dans l'ancienne entreprise dans laquelle je travaillais. Donc moi, j'ai eu vraiment cette sensation que je rentrais chez papa, maman. C'est un petit peu ce truc-là. Et en vrai, c'était vraiment génial. parce que Comme ce que tu dis, c'est trop ça, comme si tu pars pendant quelques années, vivre une super expérience, hyper enrichissante, faire plein de super rencontres à l'étranger pendant quelques années. Et puis après, tu reviens chez papa, maman, avec cette richesse, avec un œil un petit peu différent. Et là, ce que j'ai beaucoup aimé, parce que je travaillais à l'époque dans mon auto-entreprise autour de la spiritualité quasiment à

  • Speaker #0

    100 %, tu étais formatrice pour des soins à Reiki et Laotie.

  • Speaker #1

    C'est ça, formatrice pour les soins Reiki, lao chi, je faisais des soins énergétiques, des fois des séances d'hypnose aussi. Et oui, tout tournait vraiment autour de l'énergie, la spiritualité. Et là, je trouve ça hyper chouette parce que maintenant, je ne vis plus de ma spiritualité, mais je vis ma spiritualité, point. Et ça, finalement, je trouve que c'est assez chouette de vivre cette spiritualité sans qu'il y ait un objectif financier derrière. C'est, je trouve, plus authentique pour moi de vivre ça comme ça aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper intéressant. Je pense que c'est beaucoup de métiers, en fait, quand c'est des métiers passion, ne serait-ce que moi, mon expérience d'actrice. c'était un rêve de petite fille et que du coup à un moment donné forcément j'en parle beaucoup parce que j'anime des ateliers de coaching pour les actrices et je trouve que c'est un métier où c'est hyper difficile de pas devenir esclave de son propre métier à un moment donné et d'oublier en fait l'essence pour laquelle on l'a fait qui était pour moi à la base la joie de jouer et c'est vrai qu'à un moment donné quand il faut payer les factures, quand tu rates un casting quand finalement ça se passe pas comme prévu tu perds un peu cette joie là et t'es pas juste dans ton essence et c'est ce que je conseille des fois à des jeunes qui me disent ah moi je veux être acteur ou actrice je leur dis franchement c'est un autre Autre chose qui vous plaît à côté, gardez-le genre vraiment comme un doudou, quelque chose qui vous fait du bien pour aller vous éclater. Il y a plein de comédiens amateurs qui sont super et qui restent dans ce plaisir du jeu. Et quand ça se transforme, des fois, c'est d'autres enjeux en fait. C'est l'enjeu qui change.

  • Speaker #1

    C'est ça, ouais. C'est l'enjeu qui change exactement. Ça vient donner une autre teinte, une autre couleur à ta passion, justement. Et c'est vrai que je ne me rendais pas compte quand j'étais dans le feu de l'action, on va dire. Et c'est vraiment après coup, je me suis dit, ah, mais c'est cool. Là, en fait, je médite pour moi. Là, je me fais un auto-soin Reiki pour moi. Enfin, vraiment, ce truc beaucoup plus personnel et beaucoup plus introverti au niveau de la spiritualité. C'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ce qui est hyper intéressant dans tout ce que tu racontes, c'est aussi que tu as gardé quand même une de tes casquettes. Moi, je ne la connaissais pas, donc peut-être que je m'étais moins renseignée. Mais sur tout ce qui est Anna Lakachik, du coup, que tu continues à faire. Et là, ça reste un plaisir, j'imagine. Et tu as moins cette notion de devoir gagner de l'argent avec. Mais ça te fait du bien, en fait, de pouvoir le faire, j'imagine. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors après, je n'ai pas arrêté à 100%, effectivement. Donc déjà, sur tout ce qui est formation, notamment au Reiki, comme j'ai formé plein de gens au niveau 1, je continue de les former au niveau 2, 3 et 4. En fait, je ne les lâche pas dans la nature comme ça, en disant, c'est bon, j'arrête, débrouillez-vous, allez voir un autre maître enseignant. Donc, je continue quand même un petit peu à la demande. pour mes élèves actuels. Mais je n'en parle pas trop parce que c'est vraiment dans un cadre un peu plus intime du coup maintenant. Et effectivement, j'ai conservé les archives akashiques ou annales akashiques ou mémoires akashiques. On trouve plein de noms différents. Et je continue de faire quelques consultations. Mais là, effectivement, comme tu le dis, c'est vraiment pour le plaisir. Et si j'ai des consultations, je suis super contente. Si je n'ai pas de consultation, en fait, je n'ai plus de pression financière. Donc, je ne le fais plus pour l'argent. Je le fais pour le plaisir, pour accompagner les gens, les aider. C'est quand même vachement plus sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, les bienfaits du salariat, partir en vacances, avoir un salaire qui tombe le même tous les mois.

  • Speaker #1

    Ça, ça change quand même vraiment la vie. dans les aspects moi qui m'ont le plus se plus dans mon retour au salariat. Oui, le salaire, évidemment. C'était une des raisons premières pour lesquelles j'y retournais. Mais j'ai découvert d'autres choses que je soupçonnais un petit peu moins. J'ai été tellement heureuse de retrouver la collectivité, le fait de travailler en équipe, d'être ensemble, d'aller déjeuner avec tes collègues le midi, de boire un petit café dans la journée. Tous ces moments de convivialité. qui en fait m'ont beaucoup manqué pendant ces quatre ans d'entrepreneuriat. Donc ça, c'est le truc qui était vraiment... Enfin, qui est tellement chouette d'avoir retrouvé. Et un autre truc dont je me suis rendu compte, mais alors ça, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, tout de suite, c'est les capacités intellectuelles. En fait, ces dernières années, j'ai mis en place mes 10 000 trucs. j'ai fait Plein plein de choses différentes, mais en fait, toutes ces choses-là ont été relativement faciles pour moi. Développer mon site internet, mon compte Instagram, plein de choses comme ça que j'ai fait qui ont été simples, ou en tout cas que moi j'ai trouvé simples. Et c'est pas du tout prétentieux, c'est juste qu'il y a des choses pour moi qui sont hyper complexes et que je faisais pas, mais en tout cas, toutes les choses que j'ai faites ces dernières années, je trouvais que c'était fluide, facile, et je me suis rendu compte en revenant en entreprise que... ces dernières années en fait que je m'étais un peu fait chier intellectuellement parlant. Avant ça, j'avais fait 20 ans de contrôle de gestion de métiers dans la finance, j'avais été manager sur mon dernier poste, donc des métiers qui ont toujours été hyper stimulants. Je me revois tellement galérer devant des fichiers Excel ou galérer en réunion à rien comprendre à ce que disent les gens et tout. Et en fait, je crois que j'adore ça. J'adore aussi bizarre que ça puisse paraître et tu vois là de me retrouver de nouveau dans un contexte un peu challengeant intellectuellement parlant et bah je me suis sentie revivre d'un côté tu vois le sujet en tant que tel me passionne clairement moins voire parfois pas du tout et en même temps est-ce qu'on a besoin d'être passionné par un sujet pour être professionnel dessus pour pouvoir travailler pour pouvoir fournir un travail de qualité j'en sais rien la question reste ouverte. Mais j'ai vraiment, tu vois, redécouvert ce truc-là de galérer à réfléchir. Et en fait, je trouve que c'est super intéressant, super stimulant. J'ai adoré.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et est-ce qu'il y a quelque chose qui te manque, du coup, dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. D'aller faire un petit cours de yoga le mardi à 15h, par exemple. Ouais, la liberté, clairement. C'est vrai que c'est le truc. qui me manquent complètement. Alors que je travaille dans un contexte où je ne suis pas du tout fliquée, c'est très libre, je peux télétravailler, c'est vraiment super, mais néanmoins, je ne peux pas faire ce que je veux, quand je veux non plus. Et ça, c'est le côté qui est un petit peu plus difficile à digérer pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, quand on est entrepreneur, c'est une vraie question philosophique, est-ce qu'on est vraiment libre ? Parce que bon, le week-end, on travaille, le dimanche... On se réveille en disant, là, je n'ai pas fait ça. On fait des grandes horaires, des fois plus importantes que quand on est en CDI, par exemple. Je pense, je ne sais pas, de ton expérience.

  • Speaker #1

    De mon expérience, clairement, oui. J'étais arrivée à un stade où, en fait, pour développer plus et faire plus d'argent à chaque fois, je travaillais toujours plus, en fait. Donc, c'était toujours rédiger plus de newsletters, plus d'articles de blog. faire plus de SEO pour mon site internet, plus de trucs sur Insta. En fait, c'est sans fin. Tu peux développer des trucs pour ton business de façon complètement infinie. Et donc, oui, je travaillais tous les soirs, je travaillais le week-end, je travaillais pendant mes vacances. L'été dernier, j'étais au camping avec mes gosses. Je travaillais tous les jours, en fait. donc c'est pas quelque chose moi qui me convenait c'est vrai que d'un côté oui tu es quand même un petit peu prisonnier ton activité après je pense que c'est vrai que chaque expérience est unique et vraiment personnel il ya des personnes qui ont pas besoin de tout ça en fait pour pour développer leur leur business bien sûr mais et oui tiens d'ailleurs je ça me fait penser à quelque chose il ya un truc moi que j'ai trouvé qui était vraiment difficile dans l'entrepreneuriat c'est que en entreprise tu as des trucs à faire et en fait tu fournis ce que tu as à fournir dans un truc de travail un peu collectif où tout le monde travaille ensemble. Et là, tu travailles seul. Il n'y a personne qui t'aide à prendre tes décisions. Je trouve qu'il y a une charge mentale dans l'entrepreneuriat qui est énormissime en fait. C'est que vraiment, toute décision que tu prends, c'est toi et toi seul. Si tu te plantes, bah... c'est de ta faute. Et si tu réussis, c'est grâce à toi. Il n'y a pas ce truc de groupe où tu peux vraiment avoir une forme d'émulation, de réfléchir ensemble. Et où si on réussit, c'est grâce au collectif, c'est grâce à tout le monde. Et si on se plante, c'est à cause du collectif. Et on en tire les leçons, on avance ensemble. Et dans l'entrepreneuriat, même si j'avais pas mal de connaissances d'autres femmes entrepreneurs avec qui j'ai énormément échangé, tu vois, je n'avais quand même pas ce truc-là. Parce que même si tu as J'imagine, toi, c'était peut-être pareil dans ton métier d'actrice. Tu as beau demander des conseils aux gens, les conseils qu'on te donne, ce ne sont jamais forcément les meilleurs pour toi parce que les gens ne connaissent jamais vraiment toute ta vie, toutes tes contraintes. Donc, je trouve que ça a vraiment ses limites, les conseils que tu peux avoir. Et là, j'ai senti un poids en moins sur mes épaules, énorme, depuis que je suis retournée en entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être des fois, c'est bien d'entreprendre à plusieurs aussi, d'entreprendre à deux ou à trois, c'est aussi sympa, parce que ça change un peu. Justement, on en parlait dans une émission pour célébrer les victoires ou célébrer les défaites, mais quand on est deux, c'est toujours plus sympa que de le faire tout seul. Moi, j'étais avec Angelica, on était toutes les deux, maintenant je suis toute seule, donc je vois très bien de quoi tu parles. Bon, après, on est quand même très proches, donc il n'y a pas de problème, je peux encore célébrer avec elle, ce n'est pas comme si j'étais vraiment toute seule. Mais quand même, c'est vrai que toutes les décisions, les choses, puis il faut savoir faire mille trucs, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair, il faut être vraiment très multitâche, très couteau suisse, et ça c'est pas toujours évident, il y a des sujets qui sont plus faciles que d'autres en fonction de nos aptitudes, et d'autres qui sont... ouais, galères, et où du coup les sujets galèrent, enfin en tout cas moi ma spécialité c'était la procrastination sur ce genre de sujet là ! et oui en plus un autre truc qui m'intéressait de dire c'est que tu ne sais jamais les répercussions bon ça en même temps c'est pareil en entreprise tu me diras mais il y a une pression en fait potentiellement financière qui est telle que des fois moi j'ai vu, j'ai travaillé pendant des heures des heures, des heures et des heures sur certains sujets pour faire genre 30 balles de chiffre d'affaires quoi Et tout ce que tu travailles, tu ne sais jamais vraiment ce que ça va donner derrière. Des fois, tu as des petites actions qui vont être hyper gagnantes et t'aider de ouf. Et des fois, tu vas bosser vraiment énormément pour un projet qui soit ne verra jamais le jour ou soit qui va faire flop total. Et ça, j'ai trouvé que c'était vraiment difficile. Et moi, j'ai été énormément découragée à certains moments de mon activité d'entrepreneuriat. De me dire un peu genre, ah non, mais à quoi bon ? De toute façon, ce truc-là, ça n'a pas marché. Et en fait, c'est souvent quand je me disais ça que ça marchait quand même. Mais du coup, tu as ce truc où tu ne sais pas trop où tu vas. C'est un peu stressant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça très stressant pour le coup.

  • Speaker #0

    Mais c'est marrant de voir cette évolution. Des fois, la vie, elle est drôle. Parce que quand tu es venue la dernière fois, tu ne pensais pas du tout que tu allais revenir et que ça allait être cette histoire-là qu'on raconte. donc c'est clair toutes les auditrices ou auditeurs qui nous écoutent, peut-être que vous avez des rêves et que si vous les mettez en place, en fait, dans quatre ans, il y aura quelque chose qui sera merveilleux, qui sera sorti de là, ou peut-être que finalement, vous avez votre entreprise et vous hésitez à retourner au salariat et que ça peut être génial. C'est vraiment s'écouter, en fait. C'est ça que je retiens, moi, ce temps-ci.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment s'écouter, carrément. C'est clair que je n'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça, mais tu vois, finalement, après ces quatre ans... je retourne dans cette entreprise je devrais bientôt signer un CDI dans les prochains jours mais je signe un CDI dans un poste qui est hyper intéressant où je n'avais pas bossé encore avant avec un salaire plus élevé que celui que j'avais avant avec des super conditions en fait et j'aurais jamais cru en arriver là donc comme tu dis c'est important de s'écouter et puis je pense aussi de faire confiance à la vie, de se laisser porter et vraiment je pense que le ... Le truc important, moi, c'est d'arrêter de lutter. Quand il y a un moment donné où tu sens qu'il y a quelque chose, où tu as les rouages qui coincent un peu, en fait, il y a un moment, est-ce que j'ai vraiment envie de continuer à lutter ou pas ? C'est vraiment cette question-là aussi, elle n'est pas simple.

  • Speaker #0

    Oui, parce que des fois, tu vas te poser des questions, on va dire, maintenant, je n'ai pas fait comme il fallait, c'est de ma faute, donc la culpabilité qui va rentrer en compte. C'est pas facile, quoi. Et aussi, à la fois, moi que j'adore, c'est ce qu'on prône dans le podcast, tout ce qui est spiritualité, manifestation, tout ça. Et puis, des fois, c'est dur de savoir exactement qu'est-ce qui nous correspond. Alors, oui, on part de la simplicité. Si c'est simple, c'est que ça marche. Mais des fois, on sent qu'on a vraiment envie de faire un truc, même si c'est compliqué, mais qu'on a vraiment le cœur à le faire. Donc, c'est peut-être pas juste le bon moment. Il faut peut-être attendre le moment d'après. Enfin, il y a toutes ces choses-là. Moi, j'ai du mal à faire des deuils ou à arrêter en fait les activités. J'aime bien faire plein de choses. J'arrive pas à me dire, ah non, ça, ça fonctionne pas. Et puis, il y a des choses qui reviennent toujours. C'est des vagues, en fait. C'est un peu comme des montagnes. Peut-être que dans 5 ans ou dans 10 ans, ben, j'en sais rien, tu seras... T'auras ouvert un centre de Reiki avec ce que t'auras rencontré quelqu'un et tu seras repartie à faire ça. Et on reprendra une émission en disant, ben, finalement, maintenant, je suis retournée à ça.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est clair. Ouais, peut-être. Et je laisse complètement libre cours à ça, effectivement. Je trouve ça cool de laisser, ouais, les choses faire, de se laisser porter. et d'ailleurs, moi, il y a quelque chose qui m'a énormément dérangée pendant... toute cette expérience-là, ce que tu dis, manifestation, loi d'attraction, alors évidemment, je suis à fond dans tous ces trucs-là. Enfin, tu vois, comment tu peux ne pas être intéressée par ça quand tu es un tant soit peu intéressée par la spiritualité, tu vois ?

  • Speaker #0

    Mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Et ça fonctionne vraiment, très clairement. Je l'ai vu dans plein d'exemples sur tout un tas de choses, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel. Et après, moi, j'ai beaucoup de mal avec ce truc de la spiritualité un peu toxique. C'est que j'ai eu quand même plusieurs fois des épisodes avec des personnes qui étaient à fond dans ce milieu-là, qui disaient « oui, mais si ça ne marche pas assez, c'est que tu n'y crois pas assez » ou que machin, ou que tu as des croyances limitantes, ou qu'il faut que tu fasses ci, ou qu'il faut que tu fasses ça. Enfin, plein d'injonctions en fait.

  • Speaker #0

    De culpabilité, moi, je trouve.

  • Speaker #1

    Ah ben, carrément de culpabilité. Et puis, beaucoup de personnes aussi qui te disent « Ouais, moi, j'ai fait ça » . Ça a super bien marché et tout. Ben ouais, mais en fait, très bien. Et c'est génial. Mais en fait, on a tous des vies différentes. On a tous des objectifs, des chemins de vie qui sont différents. Et je pense qu'il faut faire attention aussi. Parce que je trouve que dans l'entrepreneuriat, il y a quand même beaucoup de comparaisons qui peuvent se mettre en place. Il faut faire attention à ne pas trop se comparer aux autres. Parce qu'en fait, on a tous des histoires différentes. Et quelqu'un qui... Parce que moi, j'ai des personnes dans mon entourage qui sont auto-entrepreneurs, qui s'en sortent très bien avec des chiffres d'affaires qui sont deux fois inférieurs à ce que je faisais moi sur la fin. Donc c'est même pas tant une question de chiffre d'affaires, aussi il y a tout un tas de critères à prendre en compte et donc attention à cette spiritualité toxique, à ces injonctions de fais-ci, fais-ça, moi j'ai fait ça, ça a bien marché, bah oui mais voilà on n'a pas les mêmes problèmes et pas les mêmes vies. Donc prendre du recul. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est aussi beaucoup de prendre du recul. Tu as complètement raison. Et surtout, moi, je vois ça comme un accès à son cœur. Et c'est des fois l'accès à son cœur. Selon certaines personnes, on a tous un cœur qui est différent. Mais en fait, pour y accéder... Alors oui, les croyances limitantes, ça, j'y crois vraiment. Mais ce qu'on va trouver à l'intérieur de ce trésor ou de ce cœur, on ne peut pas le savoir et on ne peut pas dire c'est ça que tu vas devoir faire. c'est faire tout ce chemin et cette plongée pour y arriver et une fois qu'on y arrive Et ça prend un peu de temps, ou pas, ça peut être rapide, mais c'est là qu'on a nos vraies réponses. Et quand on est dans notre cœur et qu'on a notre vraie réponse, en général, ça fonctionne. Parce qu'on a enlevé toutes ces couches, et donc c'est là où, pour moi, j'entends de la manifestation, on a fait une super émission avec Clémence Cousteau là-dessus, et j'ai fait son programme en plus sur l'abondance et tout, et ça a vachement bien marché. Et j'ai vraiment ce sentiment-là, en fait, et que cette plongée, en fait... C'est marrant, Cousteau,

  • Speaker #1

    les plongées... Ah ouais, c'est bien !

  • Speaker #0

    je me lâche Clément si tu ne m'écoutes et ouais mais c'est vraiment cette sensation que moi j'ai en fait et ça a été super de faire ça parce que je ne l'ai pas senti culpabilisant ce programme et au contraire d'aller vraiment chercher à l'intérieur et si c'est ce qui résonne avec nous et si c'est ce qu'on veut vraiment, des fois notre tête pense qu'on veut vraiment quelque chose alors que notre coeur nous crie autre chose et on n'entend pas vraiment mais c'est aussi à s'ajuster, à s'aligner on va faire une émission bientôt avec Véronica qui est formatrice dans l'alignement elle a un programme justement pour les thérapeutes sur l'alignement entre le corps, l'esprit, le coeur, enfin tout ça c'est hyper intéressant, c'est ce mois-ci il est un peu basé sur des femmes qui ont justement ce truc d'alignement de vraiment le trouver et qui peut être puis qui peut évoluer aussi, c'est ça qui est beau en fait, c'est pour ça que je voulais t'interviewer parce que je trouve ça super je trouve que des fois l'entrepreneuriat c'est un peu surcoté ouais c'est vrai C'est comme un peu des fois le couple aussi, c'est un peu surcoté. Non mais c'est vrai, c'est clair. Alors qu'en fait, il y a des moments où tu peux être célibataire et être très heureuse, être en couple et être très malheureuse, ou des moments où tu peux être très malheureuse au célibataire et être très heureuse en couple, dans la même vie en fait. C'est des moments de vie et c'est marrant parce que tout le monde est là, « Ouais, mais si t'es pas en couple, c'est que t'as un problème. » Ben non en fait, ou si t'es pas, ou si t'es en... Enfin, c'est un peu pareil. J'adore la comparaison. C'est clair. Grande expérience. Non mais je trouve ça hyper intéressant. Et du coup, est-ce qu'on peut parler un peu des annales akashiques ? Parce que ce qui est assez magique, c'est est-ce que tu peux nous donner la définition déjà annales, mémoire ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Excuse-moi, il y avait un truc que je voulais te dire,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je voulais juste faire une petite parenthèse aussi. Il y a quelque chose, je me suis rendue compte en revenant en entreprise, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais en fait, ces derniers mois en entreprise, j'ai passé plein de pauses déjeuner ou de pauses café à parler spiritualité avec mes collègues. Parce qu'il y a ce truc-là, moi, qui me faisait quand même un peu flipper de retourner en entreprise, parce que ça a beau être une banque publique de développement qui travaille pour les objectifs de développement durable, certes, mais ça reste quand même une banque. Donc tu vois, je flippais un petit peu d'être que dans des trucs trop terre à terre. Et en fait, c'est hyper intéressant. J'ai parlé de Reiki, d'archives akashiques, de réincarnation, de fantômes, d'entités, de tantras, de trucs. ouf avec des collègues pendant des pauses-déj le midi. Et en vrai, je pense que on voit ce qu'on a envie de voir dans la vie. Si tu te dis que tes collègues sont chiants et qu'ils parlent que de trucs chiants, ils parleront que de trucs chiants. Et si tu te dis que les gens sont hyper intéressants et inspirants, tu vas te faire des pauses-déj avec des personnes que tu n'as pas vu depuis cinq ans et que tu vas parler de tantra pendant toute ta pause déjeuner et que ce sera absolument génial.

  • Speaker #0

    Moi, j'appelle ça des fréquences en fait, c'est l'un des choses... Selon où tu te branches, tu vas voir les gens dans n'importe quel domaine qui vont se brancher à ça. Je parle toujours de l'exemple de la boulangère, mais si tu es dans une fréquence assez joyeuse, la boulangère sera forcément joyeuse. Ou te décrochera un sourire. Ou alors même si elle fait un peu la gueule, tu lui fais un sourire, elle va venir sur ta fréquence parce qu'en fait elle a envie de... Ça ne marche pas à tous les coups, mais ça arrive souvent quand même. Et du coup, c'est ce truc de cultiver la joie, de cultiver cette envie de spiritualité. Les gens sont assez curieux, puis le monde est en train de changer, c'est en train de s'ouvrir. Donc forcément... Les gens, ils ont plus envie d'en parler, puis t'arrives un peu comme un extraterrestre. T'as été dans la banque où ils disent « Ah, génial ! » C'est un peu rafraîchissant aussi, je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    D'avoir des nouvelles, tout ça. Et est-ce qu'ils sont curieux des annales akashiques, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, pas trop. Ça, j'en ai assez peu parlé. Du coup, les annales akashiques, pour définir un petit peu ce terme-là, c'est l'idée d'aller explorer... on prend souvent cette métaphore là parce que c'est plus facile pour nos esprits humains de comprendre comme ça mais on imagine que les archives akashi que c'est une immense bibliothèque absolument infinie dans laquelle tu aurais des nombres infinis de livres et dans chacun de ces livres il y à l'histoire de toutes les âmes de l'univers passé, présent, futur. Ça peut paraître un petit peu réducteur d'imaginer les archives akashiques comme une bibliothèque, mais après, voilà, c'est une image comme une autre. Et l'idée, quand on va explorer ces archives akashiques ou les archives akashiques de quelqu'un, c'est d'aller dans cet espace sacré et d'aller chercher le livre en question pour venir répondre aux questions de la personne.

  • Speaker #0

    Et ça, tu as fait une formation, c'est en rapport avec le Reiki. Comment est-ce que tu es arrivée justement à pouvoir, c'est joli, ouvrir les livres des âmes des gens ? J'aime bien le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis formée sur les archives akashiques, justement. La personne qui m'a formée proposait deux niveaux. En fait, tu as un premier niveau. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Mais en tout cas, elle propose un premier niveau où tu apprends à ouvrir tes propres archives akashiques, donc à te faire des auto-séances. où tu te mets un petit peu dans un état méditatif. Et puis, tu... Alors moi, j'aimais beaucoup cette technique-là. Je le fais par écrit. Je prends un cahier ou des feuilles et je note avec un stylo d'une couleur ma question. Et je laisse venir la réponse avec un stylo d'une autre couleur. Tu vois, comme si j'étais en train de discuter avec quelqu'un d'autre. Non, je ne suis pas bipolaire. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est hyper drôle ce que tu racontes, parce que moi, mes chèches, en ce moment, je leur fais faire un exercice comme ça. Et je ne le savais pas. Donc, je leur fais faire des journaling. Guége... leur fait parler à leur voix saboteuse. Et du coup, quand c'est la voix saboteuse, pour qu'ils en prennent conscience, ils doivent le noter d'une autre couleur. Donc ça, quand ils finissent les pages, ils ont deux. Donc en fait, si elles nous écoutent, les filles, je vais m'en sortir. Je vais les remporter toutes seules. Oh bien ! C'est une super idée ! Ça me fait rire, tu vois, que tu me dis ça. Du coup, je bois tes paroles. Je me dis, ah d'accord, et encore ?

  • Speaker #1

    Donc ouais, t'as vraiment ce truc-là où quand tu te formes au niveau 1, donc tu peux aller explorer tes propres archives akashiques. Et puis, le niveau 2. Après, là, c'est pour aller ouvrir les archives akashiques d'autres personnes. Donc, on peut ouvrir les archives de quelqu'un, d'un groupe de personnes, d'un animal, d'un arbre, d'une entreprise. En fait, c'est assez infini. D'un lieu, tu vois, un appartement, tout ça, tu peux aller explorer l'âme de tout ce qui est autour de nous, finalement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu l'as déjà fait pour les entreprises ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai déjà fait pour les entreprises, oui. C'est super intéressant. Oui, vraiment, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Et toi, une question un peu personnelle, mais je ne sais pas si tu pourrais y répondre, mais justement, vu la situation actuelle et vu que tu as cet accès-là par rapport à tes anales akashiques à toi, est-ce que ça t'a aidé justement à prendre ta décision ? Est-ce que tu as vu le besoin ou l'envie de ton âme ? Comment est-ce que ça peut se passer avec ton stylo de couleur ? Est-ce qu'il y a vraiment un dialogue qui s'instaure ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Il y a vraiment un dialogue qui s'instaure. Après, quand tu te fais de l'auto-archive akashique, ça se dit pas du tout comme ça, mais bon, bref, t'as toujours ce truc quand même du mental qui est là ou de pas être à 100% objectif, en fait, qui peut être compliqué. Enfin, j'ai dit toujours, j'aurais pas dû dire toujours, mais c'est pas toujours facile d'être complètement neutre dans tes réponses que tu vas chercher dans les archives akashiques. de mettre le mental complètement de côté. Et donc, quand je me fais des séances pour moi, je sais que ce n'est pas toujours hyper fiable ce que je sors comme info. Pour moi, j'entends.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon moyen d'apprendre à le faire pour voir la technique, mais c'est comme toutes les femmes qui tirent les cartes ou les médiums. Pour toi, c'est quand même très compliqué parce que du coup, tu as à prendre du recul par rapport à ton mental. Est-ce que c'est toi qui veux te faire dire que ce n'est pas évident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est pas facile. Après, je l'ai fait et c'était super intéressant sur tous les sujets sur lesquels j'avais assez peu d'enjeux. Mais dès qu'il y a un enjeu qui était fort, que ce soit sur du professionnel, parce qu'une entreprise, c'est comme si c'était une partie de toi, donc c'est quand même vraiment fort comme enjeu, ou sur des enjeux sentimentaux, où là, pour moi, c'était un petit peu plus compliqué. Mais sur des sujets plus légers ou des petites questions comme ça, Là, pour le coup, c'était vraiment super intéressant et super pertinent.

  • Speaker #0

    Et par exemple, si moi je me dis « Ah, j'ai trop envie d'avoir une lecture akashique » , est-ce que je dois venir avec une question, avec un besoin, avec un thème ? Comment ça se passe en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la façon dont je procède, moi quand les personnes prennent rendez-vous avec moi, je leur envoie derrière un mail avec une liste de questions, qui ne sont que des propositions bien sûr, pour aider la personne à préparer sa séance. Pour moi, une séance d'archives akashiques, ça se prépare vraiment. C'est beaucoup plus intéressant les résultats, les informations si tu as préparé ta séance. Si ça se peut, pendant la séance, on parlera de toute autre chose que ce qui a été préparé. Mais en vrai, tu as quand même tout un processus de réflexion en amont qui se passe dans ton esprit quand tu prépares la séance. Il se passe quand même vraiment un truc. C'est un moment pour toi où tu te poses avec les questions, où tu te dis « ah bah tiens, celle-ci, j'aimerais bien la poser, j'aimerais bien la poser, etc. » Et toutes les questions sont possibles de... Enfin non, pas toutes. Presque toutes les questions sont possibles d'être posées dans les archives akashiques. Tu peux poser des questions professionnelles, sentimentales, familiales, un peu n'importe quoi. Où est-ce qu'il faut que je positionne tel meuble dans mon appartement ? Ça peut être vraiment basique, ça peut être très pragmatique, très terre-à-terre, comme ça peut être ultra spirituel. J'ai fait des séances d'archives akashiques avec... des personnes que je connaissais, qui étaient dans mes élèves Reiki et Lao-Chi, on a fait des séances où pendant une heure, on a été explorer des trucs autour de la réincarnation, de l'âme, de famille d'âme, de plein de trucs, mais qui étaient complètement barrés. Et puis j'ai fait des séances avec des personnes où en fait les archives akashiques peuvent te dire, je ne sais pas, demain tu as envie de créer un nouveau programme de coaching. En fait, tes archives akashiques peuvent tout à fait te dire les grandes thématiques, que... Quels sont les sujets ? Quels sont les exercices à mettre ? Quand est-ce que... Non, pas quand, justement. Mais comment plutôt le lancer ? Quoi faire ? Dans quel ordre ? Tu peux avoir toutes ces informations-là.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme de la médiumité, du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Ça joue un peu là-dessus ?

  • Speaker #1

    Oui, ça joue un peu là-dessus. En fait, la médiumité, parce que le mot médium ou média, c'est le fait d'aller canaliser une information quelque part. Donc finalement, la lecture d'archives akashiques, C'est vraiment... complètement de la médiumnité. J'ouvre ce livre et je vais regarder ce livre de cette personne. Donc il y a vraiment un côté médium très fort.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, ça c'est ma grande question philosophique du moment, parce que j'adore, moi j'adore aller voir des voyants, tout ça, et maintenant j'ai 42 ans, j'ai vécu pas mal de choses qu'on m'avait dit, pas mal de choses qui ne sont pas du tout passées. Et en fait, pour moi, je m'amuse des fois à voir... Souvent, c'est aussi dans le mood dans lequel on se trouve. Et ça nous laisse aussi notre part de libre-arbitre. Moi, j'y crois encore vachement, énormément. Donc, ça veut dire que même si on fait des annales akashiques et qu'il y a une information qui est comme ça, on est toujours à même de pouvoir la transformer si elle ne nous plaît pas, ou alors finalement de la prendre comme un booster. Est-ce que ça se passe de la même manière ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se passe de la même manière, effectivement. Déjà, moi, ce que je dis toujours sur les séances, c'est que les lectures d'archives akashiques, ce n'est pas de la voyance. L'idée n'est pas de te dire ton avenir, je pense que sur le... papier on peut le faire mais en fait j'ai même pas envie de savoir en fait ce que j'ai pas du tout envie d'aller d'aller là dedans ça m'intéresse pas trop donc oui tu as cette notion là après il m'est déjà arrivé de faire une consultation avec une jeune femme où je lui ai dit des choses et où elle m'a dit bah non je suis pas d'accord ok en fait voilà après sur cette notion là de libre arbitre de destin tout ça alors moi vraiment je n'arrive pas tellement avoir un avis sur la question je ne sais pas c'est bien de dire des fois quand on sait pas vraiment je ne sais pas parce que dans quelle mesure des fois on va dire je sais pas quelque chose qui est écrit même si toi tu fais une séance avec une voyante une médium ou autre et où t'es persuadée du coup, elle t'a dit quelque chose qui est pas du tout ce qui est écrit mais justement elle t'a dit ça pour que t'ailles prendre un chemin pour te mener à ce qui est écrit

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout un truc.

  • Speaker #1

    J'en sais rien.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est l'œuf, la poule,

  • Speaker #1

    on ne sait pas d'où ça vient. Oui, c'est ça, l'œuf, la poule, en fait, on ne sait pas. Et peut-être qu'effectivement, dans ces archives akashiques-là, on n'a que le passé, le présent, et qu'en fait, le futur est en train de s'écrire à chaque minute, parce que le futur, il se déroule chaque seconde, en fait. Donc ça, vraiment, pour le coup, je n'ai pas la réponse. Peut-être que je pourrais poser la question dans les archives akashiques.

  • Speaker #0

    Ça pourrait être hyper intéressant. Moi, je vois ça comme ce que tu disais tout à l'heure par rapport à ce... Toutes ces questions que tu poses où c'est plus facile de préparer que de venir comme ça, je trouve que c'est aussi toute une introspection. Et pour moi, je prends toujours ce truc d'aller au cœur. Et je pense que ça aide aussi à aller dans son cœur. Et que c'est peut-être un outil qui permet aussi de voir en fait qu'est-ce qui nous fait plus vibrer et pouvoir vraiment se connecter à ça et d'ouvrir différentes portes. Et je trouve que c'est hyper intéressant. Et de ne pas le prendre comme un objet de consommation. Ils m'ont dit ça, donc en fait, c'est bon, je fais tranquille. Comme la manifestation, la manifestation c'est pas juste tous les matins dire je veux ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça. En fait c'est mettre des actions concrètes aussi pour réussir à... Mais en s'alignant à son cœur et en étant vraiment dans son être. Et c'est tout ça le travail. Et c'est là où moi je trouve que c'est hyper intéressant. Parce que là tout le monde devrait prendre le temps de méditer ou de faire quelque chose qui permet de se reconnecter à soi pour être vraiment dans son essence pure qui nous amène à la joie, qui nous fait vibrer plus haut et qui fait en sorte que du coup on va attirer à soi ce qu'on veut vraiment. Mais c'est dur de savoir ce qu'on veut vraiment des fois, quand on se pose, c'est le plus dur je trouve.

  • Speaker #1

    C'est hyper dur, tu vois je vais te donner un exemple là-dessus, j'ai fait une séance de coaching il y a un an de ça, avec une personne que je connais, une amie qui est coach, et elle est en même temps énergéticienne, médium, enfin elle coche plein de cases. Et en fait, je lui ai posé une question sur justement, par rapport au côté d'aller animer des formations en entreprise, pas Reiki, mais sur d'autres sujets. Et en fait, elle m'a dit genre, ah là là, elle me dit, quand tu parles d'entreprise, il y a tout qui vibre chez toi, vas-y, entreprise à fond. Et donc, moi, je me suis persuadée, et elle aussi, en fait, on était toutes les deux peut-être parties sur une fausse route, vu que l'entreprise avait l'air de clignoter quand j'en parlais. Elle s'est dit, bah oui, son truc, sa mission, c'est d'aller animer des formations en entreprise, alors qu'en fait, si ça se peut, et en vrai, j'en sais rien et l'avenir me le dira. Mais si ça se peut, c'est que ça vibrait parce qu'il fallait que je retourne en CDI en entreprise. Donc, tu vois, tu as aussi ce biais-là. C'est-à-dire qu'on vient analyser les choses avec ce qu'on a aussi, nous, envie de voir et d'entendre. Donc, du coup, ce n'est pas toujours très objectif.

  • Speaker #0

    Non, mais j'aime bien ce truc de se rapprocher au cœur-là, pour le coup. Oui, carrément. C'est quelque chose qui fait en sorte que ça marche à tous les coups. parce que c'est pas comme ta tête qui va dire entreprise et qui va imaginer c'est quoi pour elle l'entreprise mais quand tu vas même écrire pendant longtemps ou aller interroger ou tu te mets en connexion avec ça au bout d'un moment à force de le refaire et de le faire tu vas vraiment peut-être commencer à comprendre ce qu'il y a à l'intérieur et en fait ce qu'il y a à l'intérieur de ton coeur ça peut aussi évoluer et changer c'est pas figé ça change, ça grossit, ça se retraitit ça change d'idée mais tu te rapproches plus de l'essence en fait et je trouve que Merci. J'ai déjà fait un peu, on m'a déjà ouvert les annales akashiques et c'est vrai que sur des choses, c'est assez joyeux je trouve. En tout cas, moi, c'était très bien. Et je trouve que ça aide en fait. C'est des choses qui font en sorte que la vie, elle est plus légère, elle est plus douce et elle nous permet justement d'accéder à des choses. Je pense que c'est comme tout, c'est comme on parlait en Constellation, parce qu'on fait une retraite sur Constellation familiale et libération émotionnelle et on parlait dans les Constellations. qui se rapproche un peu de ça, d'aller interroger l'inconscient collectif, et que ça dépend aussi de la façon dont on pose la question, comment est-ce qu'on va recevoir la réponse. Donc si on est dans quelque chose de très noir, les réponses sont peut-être très noires, mais si on essaye de mettre son esprit avec quelque chose de positif, même si des fois, comme dans tout ce qui est constellation, ou les transgénérationnels, c'est pas forcément glorieux de ce qu'on va trouver, mais on peut le voir d'une autre manière, et ça c'est hyper intéressant. Je pense que c'est peut-être pareil avec les années à la cachée, que si tu fais toutes tes questions et qu'en fait tu te dis « Ah, j'ai besoin de voir la lumière » ou de « De voir comment ça peut m'éclairer » ou « Quelle part d'ombre, en fait, pourquoi est-ce que j'ai ça ? » Enfin, ça dépend vraiment de comment on pose les questions aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend vraiment de comment on pose les questions, effectivement. Et tu vois, les séances que je préfère, moi, c'est faire des séances à des parfaits inconnus. Je trouve ça génial parce que je ne connais pas la personne. Je connais pas sa vie. Et tu vois, il m'est arrivé plein de fois, moi, où les gens, avant que je rentre dans les archives Akashic, ils commencent à me parler, ils commencent à me raconter des choses, et je leur dis, c'est pas méchant du tout de ma part, mais c'est pas que ça m'intéresse pas, mais je leur dis genre non, en fait, je ne veux rien savoir, parce que ça me permet d'être la plus objective possible. Alors j'ai quand même mon filtre et ma carte du monde, ça, voilà, mais en tout cas, ça me permet de ne pas être influencée. parce qu'elles peuvent me dire, ces personnes, tu vois, et je trouve que les séances, elles sont beaucoup plus pertinentes, comme c'est comme ça. Et il y a une question, en revanche, auquel on ne peut pas répondre dans les archives akashiques, c'est la question du quand. La notion du temps n'existe pas du tout de la même façon dans les archives akashiques. Le temps tel qu'on le vit là, sur Terre, il est uniquement propre à ce que l'on vit là, sur Terre. C'est-à-dire, si tu vas dans l'espace, le temps, ce n'est plus le même. Donc le temps en vrai il n'existe pas, enfin il existe mais de façon différente en fonction de là où tu te situes dans l'univers. Et donc dans ces archives akashiques le temps ne ressemble pas du tout à celui qu'on connaît nous. Donc dans certaines séances quand les personnes me posent cette fameuse question quand est-ce que je vais rencontrer l'amour ou quand est-ce que je vais rencontrer mon âme sœur, en fait j'ai pas de réponse à cette question et je ne peux pas et puis c'est pas tellement lié à moi en fait c'est vraiment dans cet espace là on n'a pas cette info en revanche parfois parce que je dis aux gens si vous voulez vraiment me poser des questions quand allez-y si je peux pas y répondre je vous dirai je sais pas et il m'est arrivé une fois où une personne me poser cette question là et où bas je voyais cette personne bas âgés quoi enfin avec eux Les cheveux complètement blancs et plus... C'est quelqu'un que je connais pour le coup. Donc physiquement, je voyais que ce n'était pas la même personne en fait. Donc ça peut donner une indication par rapport aux images que tu peux voir. Mais sinon, le quand, ça ne marche pas. Malheureusement.

  • Speaker #0

    Ouais, après malheureusement, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas non plus.

  • Speaker #0

    Peut-être que des fois, on a envie de savoir et en même temps...

  • Speaker #1

    On n'a pas envie de savoir.

  • Speaker #0

    Parce que si t'as envie de savoir et qu'on te dit que c'est quand t'auras 90 ans, tu vas être déprimée. Alors peut-être que le chemin va être magnifique jusqu'à 90 ans et que c'était le moment où ça devait se passer. Mais que du coup, si tu t'es mis dans ta tête que ça devait se passer différemment, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un truc que j'ai envie de partager par rapport à ça. j'ai pendant quelques Plusieurs années, j'ai été célibataire après mon divorce. J'ai vu plein de voyantes, de numérologues, de cartomanciennes qui me disaient que j'allais rencontrer quelqu'un en mars 2020. C'est une date qui fait doucement rire aujourd'hui, comme on connaît l'histoire. Mais évidemment que moi, à l'époque, je ne savais pas ça. Et on me disait ça deux ans, trois ans avant, tu vois. Alors moi, j'étais un petit peu saoulée d'ailleurs de me dire « Putain, c'est dans longtemps, mars 2020 quoi ! » Mais bon, bref, je m'accrochais un peu à cette date, en mars 2020. Quand on a été confinés, j'ai été mais désespérée. Mais désespérée à un point, mais juste, tu sais, de te dire genre, tiens, je me raccroche à cette date depuis trois ans, je ne pense qu'à ça, je me dis que ça va arriver là et que ça va être génial et que machin. Et là, bim, tu te retrouves, enfin, je me suis retrouvée comme une conne toute seule chez moi avec mes gosses et mon chat. Je me disais, je ne vais jamais rencontrer quelqu'un au rayon fruits et légumes du Carrefour Bio à côté de chez moi, tu vois. et bien j'ai rencontré quelqu'un. en mars 2020.

  • Speaker #0

    Au Carrefour Bureau aux fruits et légumes ?

  • Speaker #1

    Non, mais... Tu vois, donc des fois, les dates, je ne sais pas si j'aurais préféré ne pas le savoir ou j'en sais rien, mais... Oui,

  • Speaker #0

    puis ça ne veut rien dire parce que des fois, on va te dire des dates et puis en fait, à la fois, ça va te rassurer et en même temps, ça veut dire que pendant 3 ans, comme tu étais focus sur cette date, tu l'as peut-être manifestée et c'est vraiment arrivé alors que si on t'avait dit que c'était plus tôt, peut-être que t'as laissé passer des opportunités j'aime bien le voir comme ça aussi complètement c'est bon bah il dit que ça allait arriver que ça allait être l'année prochaine bah super alors jusqu'à l'année prochaine bah qu'est-ce que je fais si c'est le truc que tu veux vraiment bah tu te fermes tu te mets plus sur les sites tu rencontres plus personne t'attends chez toi que ça se passe bah non parce que peut-être qu'au final c'est en te disant bah non j'ai pas envie que ce soit l'année prochaine j'ai envie que ce soit maintenant et puis on verra bien et puis on le laissons faire la vie et dans tous les cas si l'homme devrait arriver en mars 2020 2020. Bon là c'est un peu obsolète. mais d'ici là, profitons de vivre des expériences et de voir ce qui se passe. Et peut-être qu'au final, il y a une autre voie qui s'ouvre. Moi, j'y crois vachement.

  • Speaker #1

    Oui, moi aussi, parce que de toute façon, même quand tu as des dates qu'on te donne comme ça, c'est le reflet, même dans les archives akashiques, pour le coup, c'est le reflet de l'énergie dans laquelle tu es et de ta fréquence aussi. Ce qu'on disait tout à l'heure, la fréquence avec la boulangère, c'est le reflet de la fréquence dans laquelle tu es aujourd'hui. Donc si aujourd'hui, je suis dans une fréquence hyper dark, Merci. que j'ai envie de rencontrer quelqu'un, mais que je suis toujours enfermée chez moi, et que si ça se peut, demain, je vais rencontrer une copine ou avoir une prise de conscience ou autre, et que ça va drastiquement changer ma vie, et que ce qu'on m'a dit dans ma séance d'archives Akashic ne sera plus du tout valable, parce qu'en fait, j'ai mis un accélérateur, un boost dans ma vie. J'ai changé de fréquence en deux jours au lieu d'en un mois ou un an, comme ce que j'aurais pu faire si j'avais continué comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant que le temps n'existe pas. Je trouve ça intéressant dans les années à la cachée.

  • Speaker #1

    Carrément, je trouve ça intéressant. Ça enlève une forme de pression parce qu'en vrai, l'être humain, on a la pression du temps. On ne va pas se mentir. Moi, je ne crois vraiment pas du tout à cette notion du temps. Mais néanmoins, je vais mourir un jour. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que je ne vais pas mourir, mais ça, c'est ma croyance.

  • Speaker #1

    Oui, super.

  • Speaker #0

    J'adore, je dis ça à tout le monde, mais après, on s'y croit. Peut-être que ça va vraiment se passer. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Écoute, mais on ne sait pas exactement.

  • Speaker #0

    Le principal c'est d'y croire.

  • Speaker #1

    Le principal, c'est d'y croire carrément. Donc, tu vois, quand tu te laisses la porte ouverte comme ça avec le temps et que tu essayes de t'enlever cette espèce de potentiel, pression, de l'âge, de je ne sais pas quoi, il peut se passer des trucs dingues à côté.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé à une vitesse. Mais vraiment, moi, je ne crois pas que le temps, il existe. Parce que le temps, il est vraiment subjectif. Je veux faire une émission sur le temps. J'aimerais trop. Alors, je ne sais pas avec qui,

  • Speaker #1

    mais Christophe Galfard. Je ne sais pas s'il viendra à toi, mais Christophe Galfard, cet homme est incroyable. Je suis allée voir une conférence sur le temps au MK2 Institut avec lui. J'ai bu ses paroles pendant une heure. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Parce que je trouve que cette notion du temps, elle est complètement... Il y a des journées qui sont hyper lentes. Comme aujourd'hui, on s'est dit toutes les deux, cette journée, à la fois, j'ai l'impression qu'elle a été hyper rapide et en même temps, j'ai fait plein de trucs et en même temps, j'ai l'impression qu'elle finit jamais. Enfin, il y a des journées, en fait, comme ça, qui sont un peu... Et puis là on a passé une heure ensemble bientôt, et j'ai pensé que ça allait passer en deux secondes, alors qu'à la fin tu passes une heure, et on va faire les impôts. Et tu te dis « ah ouais ! » Tu sens que c'est vraiment une grande œuvre, ou pas du tout, ça dépend en fait avec qui tu le fais et ce que tu fais, je pense. C'est clair. Bon en tout cas c'était génial, alors je vais trouver une autre excuse pour t'inviter l'année prochaine, enfin tu vas me l'inventer en même temps ?

  • Speaker #1

    Ouais carrément, avec plaisir !

  • Speaker #0

    Donc je te fais confiance, faisons confiance au temps.

  • Speaker #1

    Faisons confiance au temps, exactement. Je vais aller demander ça à mes archives akashiques.

  • Speaker #0

    Parfait. Bon, merci Anne-Sophie, c'était super.

  • Speaker #1

    Merci Sarah, c'était super. Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    et moi je vous dis à la semaine prochaine

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Description

Et si réussir, c’était aussi savoir revenir à soi ? Dans cet épisode bouleversant et lumineux, Anne-Sophie revient au micro de Flammes des Années 80 pour parler de son choix inattendu : quitter l’entrepreneuriat spirituel après 4 ans pour retourner au salariat.

Elle nous raconte sans détour ce virage de vie, en nous offrant une réflexion profonde sur l’écoute de soi, les illusions de liberté, les injonctions autour de l’entrepreneuriat féminin, et la spiritualité vécue dans l’ombre… et la lumière. Entre joie, désillusions, intuition et alignement, ce témoignage est un souffle de vérité pour toutes celles qui doutent, qui cherchent, qui hésitent à pivoter.

✨ On y parle aussi de :

  • bien-être féminin, d’équilibre et de choix courageux

  • développement personnel et reconnection à son cœur

  • spiritualité féminine, vécue sans objectif de performance

  • la libération des croyances limitantes dans l’entrepreneuriat

  • la charge mentale invisible des femmes entrepreneuses

  • la beauté d’oser un retour au collectif, sans culpabilité

Anne-Sophie partage également son lien avec les archives akashiques, ce précieux outil d’introspection qui l’accompagne dans sa pratique. Elle explique comment se préparer à une séance, ce qu’on peut y explorer (famille, entreprise, amour, intuition…) et pourquoi il ne faut jamais en faire un outil de consommation passive. Elle nous raconte aussi la façon dont ces lectures s’ajustent à notre fréquence intérieure, et ce que cela dit de notre pouvoir de transformation.

Un échange sincère, doux et puissant qui redéfinit la réussite… et nous invite à oser être soi, même si cela implique de changer de cap.

🌿 Pour toutes celles qui veulent s’autoriser à ralentir, à pivoter, à reprendre un chemin plus aligné. Celles qui sentent qu’il est temps d’écouter leur cœur, de réconcilier spiritualité et ancrage, sans se laisser piéger par les injonctions de l’ultra-indépendance.

Un épisode pour toutes les femmes en transition, en quête de sens ou simplement curieuses de mieux comprendre ce que l’on peut lire dans… les livres de l’âme.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis super contente aujourd'hui de recevoir Anne-Sophie une nouvelle fois. Vous étiez venue l'année dernière pour parler de Reiki et de formation. Et là, je t'ai invitée pour un autre sujet. Donc bonjour Anne-Sophie, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Sarah, merci, merci. Je suis trop contente de revenir pour un autre épisode sur d'autres thématiques. C'est vraiment chouette. Et puis, c'est cool aussi de voir l'évolution du podcast ces dernières années. où tout vit, tout change, tout évolue. Et du coup, je suis super contente de participer aussi à l'évolution du podcast avec toi. C'est super.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et oui, parce que tu as eu beaucoup de changements cette année.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est marrant parce qu'on valorise beaucoup, justement, mais même dans le podcast, en général, l'entrepreneuriat, allez-y, foncez, les femmes et tout. Et toi, du coup, tu as fait un retour, en fait, au salariat et j'avais vachement envie de t'interroger là-dessus. Et après, on parlera quand même d'Anna Lakachik.

  • Speaker #1

    Désolée, Thérèse.

  • Speaker #0

    Ils sont là. Ah non, je suis hyper déçue. Il y a quand même une part qui reste toujours là de spiritualité. Et justement, comment ça s'est arrivé du coup ce changement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, donc moi, ça faisait quatre ans que j'étais 100% en tant qu'auto-entrepreneur. En fait, de 2020 à 2024, j'ai fait ça à 100%. Et en fait, ça n'a jamais été fluide pour moi. Jamais. qu'à chaque fois, dans toutes mes entreprises de salariat, ça a toujours été d'une facilité et d'une fluidité absolument déconcertantes. J'ai toujours trouvé des boulots en un claquement de doigts, eu des promotions, des augmentations. Enfin, tout s'est fait de façon hyper simple, fluide, douce et légère, on va dire. Et là, en quatre ans d'entrepreneuriat, tout s'est toujours fait un petit peu, soit dans la douleur ou soit cette sensation de ramer pour obtenir des résultats. Ça a été assez fatigant, en fait, pour moi. J'ai eu les deux premières années de mon auto-entreprise qui fonctionnaient, on va dire, moyens, mais en même temps, c'était le démarrage. Normal, je crois. Voilà, un peu normal. Et puis, j'avais la chance d'avoir négocié une rupture conventionnelle. Donc, du coup, financièrement, j'étais sécurisée par le chômage. Donc, c'était finalement plutôt confortable. Et puis, les deux années d'après, où en fait, assez... franchement bien passé. Financièrement, j'ai réussi à vraiment bien décoller, à avoir vraiment beaucoup d'élèves, beaucoup de clientes. Et en fait, malgré ça, j'avais vraiment cette sensation, et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas qu'une sensation, c'est que je travaillais trois fois plus pour gagner trois fois moins que ce que je faisais avant en entreprise. Et puis, à un moment donné, vu que mon auto-entreprise marchait quand même vraiment bien, J'ai dépassé le seuil de déclarabilité de la TVA. Et là, bim, le petit coup de bâton dans le dos entre la TVA, l'URSSAF, l'impôt sur le revenu et tout. En fait, tu as plus de 50 % et tes charges. Tu as plus de 50 % de tes revenus qui sont donnés à droite à gauche. Et puis, maman solo avec deux enfants à Paris, sans mec. Le calcul, en fait, il est vite fait. Donc, une fois que j'ai fait ce calcul-là et que je me suis dit, concrètement, je n'ai plus d'argent de côté, je n'ai pas assez d'argent pour vivre, j'ai pleuré non-stop pendant 15 jours. Et puis, je me suis dit, allez, on va retourner en entreprise. Et là, ce truc absolument magique, j'envoie un message sur un groupe WhatsApp avec des copines de mon ancienne boîte et en une semaine, je signais un contrat.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est quoi en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, je travaille au sein de l'Agence française de développement, l'AFD. Et c'est une banque publique qui prête de l'argent aux pays en développement. Donc, c'est une boîte qui est hyper internationale et puis avec une mission qui fait sens pour moi, en tout cas. Et j'adorais moi mon boulot avant. J'adorais l'ambiance. J'adorais mes collègues, tout ce que je faisais. Je n'ai pas quitté mon job. Je pense que ça, c'est important de le souligner aussi pour des personnes qui sont dans un parcours qui peut être un petit peu similaire au mien. Mais je n'ai pas quitté le monde de l'entreprise à cause d'un burn-out ou à cause d'un ras-le-bol. J'ai quitté le monde de l'entreprise parce que j'avais envie de découvrir quelque chose de nouveau. Parce que j'arrivais à 40 ans et que je me suis dit si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Et donc, du coup, quand tu quittes un monde que tu aimes beaucoup pour quelque chose de nouveau, bah Si finalement, tu y retournes, du coup, t'es content, en fait. J'ai pas de mauvais souvenirs, de sensations hyper négatives autour du salariat, pour le coup.

  • Speaker #0

    Ce qui est hyper intéressant dans ce que tu racontes, c'est que tu t'es vachement écoutée. Et que tu t'es écoutée à la fois quand tu t'as eu envie d'aller vers l'entrepreneuriat et aussi tu t'es écoutée quand tu t'es dit, en fait, là, au final, ce n'est pas si fluide que ça. Alors que tu étais dans les énergies et qu'en fait, il y avait du monde, mais que toi, tu ne le vivais pas forcément de cette manière-là. Et du coup, tu t'es écoutée et tu es retournée dans tes premiers amours, on va dire ça comme ça. Et ça se passe bien. Et du coup, j'avais envie de te poser une question parce que souvent, là, par rapport à une notion de réussite, d'échec, comment est-ce que tu prends ça personnellement ou pas ? Comment est-ce que tu le... Vous pourriez nous l'expliquer ?

  • Speaker #1

    Oui, merci. J'adore cette question. Je trouve ça hyper intéressant de parler de ça. Parce que, évidemment, t'imagines bien, j'ai été confrontée à ça à mon retour en entreprise. Tu vois, t'as quitté la boîte pendant quatre ans pour monter ta boîte. Les gens te voient revenir quatre ans après. Évidemment, ils voient écrit sur ton front « échec » . Tu vois, c'est compréhensible. En même temps, ils disent « Ah, ça n'a pas marché, elle revient » . Et j'ai été face à que des personnes hyper bienveillantes. hyper gentils qui ont été hyper intéressés par mon parcours de vouloir savoir comment ça s'était passé tout ce que j'avais fait tout ce que j'avais mis en place et j'ai vu en tout cas après je vais dire mon opinion a bien sûr mais j'ai vu dans le regard de ces gens là que c'était mais très clairement une réussite pour eux ce que j'ai fait ces dernières années donc j'ai trouvé que c'était hyper chouette parce que bon bah on a beau dire mais on On se retrouve quand même un petit peu dans le regard des autres et on cherche quand même souvent un petit peu l'approbation de ce qu'on fait, de ce qu'on dit. On a beau savoir qu'il ne faut pas trop le faire, mais bon, à minima, on reste humain. Donc j'ai eu vraiment ce côté-là qui a été vraiment agréable parce que la plupart des gens avec qui j'ai parlé de ça m'ont tous dit que eux, ils auraient été incapables de faire ça, que j'avais été hyper courageuse. Vraiment, ils ont hyper valorisé cette expérience. Et en vrai, par rapport à moi cette fois, parce que du coup, en me laissant de côté le regard des autres, moi, je n'ai pas du tout la sensation d'avoir vécu un échec. Parce que finalement, sur ces quatre années d'entrepreneuriat, mon chiffre d'affaires n'a fait qu'augmenter tout le temps. Et finalement, j'ai arrêté parce que ça devenait trop compliqué et que j'avais en fait un gap à franchir et que je n'avais pas envie de franchir ce gap en fait. parce que Pour arriver à vivre confortablement, il fallait vraiment que je franchisse une marche. Et là, j'en étais arrivée au stade où je me disais, non mais en fait, j'en ai marre d'évoluer, de toujours vouloir plus, d'être cette espèce de truc en plus un peu capitaliste.

  • Speaker #0

    Un peu paradoxal.

  • Speaker #1

    Un peu paradoxal, exactement. Mais finalement, pour réussir à payer tes charges à la fin du mois et nourrir tes gosses très concrètement, il y a un moment où tu vois qu'il faut toujours gagner plus, plus, plus, plus pour atteindre un certain seuil où ça devient OK. Et moi, j'en avais marre d'être tout le temps dans cette course au chiffre d'affaires, de vérifier pour que je gagne plus et tout et tout. Et ça, c'était vraiment un ras-le-bol de ça. Et pour en revenir à cette histoire d'échec ou de réussite, moi, j'ai vraiment eu la sensation d'avoir stoppé cette activité-là au moment où finalement j'avais atteint le plus gros de mon chiffre d'affaires. Et je pense que j'ai eu raison finalement d'arrêter à ce moment-là. Parce que si ça avait commencé à se casser un petit peu la gueule, je pense que là, ça aurait été un petit peu plus difficile pour moi, justement, d'avoir cette sensation d'échec qui aurait pu revenir un petit peu trop fort. Et je n'ai pas ressenti ça. Et donc, je suis très contente de cette expérience. Pour moi, c'est une vraie réussite. J'ai la sensation d'avoir appris plein de choses pendant ces quatre ans.

  • Speaker #0

    Puis c'est vachement courageux, dans un sens comme dans l'autre. Je trouve ça assez courageux. Et surtout, j'imagine que quand tu es retournée dans le salariat, tu n'y retournes pas de la même manière, tu n'es pas la même personne. C'est comme un long voyage à l'étranger. Quand tu rentres en France, tu n'es pas du tout la même personne que quand tu es partie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu n'es pas du tout la même personne. Après, alors ça, c'est vraiment inhérent à mon histoire personnelle. Et moi, je suis retournée dans l'ancienne entreprise dans laquelle je travaillais. Donc moi, j'ai eu vraiment cette sensation que je rentrais chez papa, maman. C'est un petit peu ce truc-là. Et en vrai, c'était vraiment génial. parce que Comme ce que tu dis, c'est trop ça, comme si tu pars pendant quelques années, vivre une super expérience, hyper enrichissante, faire plein de super rencontres à l'étranger pendant quelques années. Et puis après, tu reviens chez papa, maman, avec cette richesse, avec un œil un petit peu différent. Et là, ce que j'ai beaucoup aimé, parce que je travaillais à l'époque dans mon auto-entreprise autour de la spiritualité quasiment à

  • Speaker #0

    100 %, tu étais formatrice pour des soins à Reiki et Laotie.

  • Speaker #1

    C'est ça, formatrice pour les soins Reiki, lao chi, je faisais des soins énergétiques, des fois des séances d'hypnose aussi. Et oui, tout tournait vraiment autour de l'énergie, la spiritualité. Et là, je trouve ça hyper chouette parce que maintenant, je ne vis plus de ma spiritualité, mais je vis ma spiritualité, point. Et ça, finalement, je trouve que c'est assez chouette de vivre cette spiritualité sans qu'il y ait un objectif financier derrière. C'est, je trouve, plus authentique pour moi de vivre ça comme ça aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper intéressant. Je pense que c'est beaucoup de métiers, en fait, quand c'est des métiers passion, ne serait-ce que moi, mon expérience d'actrice. c'était un rêve de petite fille et que du coup à un moment donné forcément j'en parle beaucoup parce que j'anime des ateliers de coaching pour les actrices et je trouve que c'est un métier où c'est hyper difficile de pas devenir esclave de son propre métier à un moment donné et d'oublier en fait l'essence pour laquelle on l'a fait qui était pour moi à la base la joie de jouer et c'est vrai qu'à un moment donné quand il faut payer les factures, quand tu rates un casting quand finalement ça se passe pas comme prévu tu perds un peu cette joie là et t'es pas juste dans ton essence et c'est ce que je conseille des fois à des jeunes qui me disent ah moi je veux être acteur ou actrice je leur dis franchement c'est un autre Autre chose qui vous plaît à côté, gardez-le genre vraiment comme un doudou, quelque chose qui vous fait du bien pour aller vous éclater. Il y a plein de comédiens amateurs qui sont super et qui restent dans ce plaisir du jeu. Et quand ça se transforme, des fois, c'est d'autres enjeux en fait. C'est l'enjeu qui change.

  • Speaker #1

    C'est ça, ouais. C'est l'enjeu qui change exactement. Ça vient donner une autre teinte, une autre couleur à ta passion, justement. Et c'est vrai que je ne me rendais pas compte quand j'étais dans le feu de l'action, on va dire. Et c'est vraiment après coup, je me suis dit, ah, mais c'est cool. Là, en fait, je médite pour moi. Là, je me fais un auto-soin Reiki pour moi. Enfin, vraiment, ce truc beaucoup plus personnel et beaucoup plus introverti au niveau de la spiritualité. C'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ce qui est hyper intéressant dans tout ce que tu racontes, c'est aussi que tu as gardé quand même une de tes casquettes. Moi, je ne la connaissais pas, donc peut-être que je m'étais moins renseignée. Mais sur tout ce qui est Anna Lakachik, du coup, que tu continues à faire. Et là, ça reste un plaisir, j'imagine. Et tu as moins cette notion de devoir gagner de l'argent avec. Mais ça te fait du bien, en fait, de pouvoir le faire, j'imagine. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors après, je n'ai pas arrêté à 100%, effectivement. Donc déjà, sur tout ce qui est formation, notamment au Reiki, comme j'ai formé plein de gens au niveau 1, je continue de les former au niveau 2, 3 et 4. En fait, je ne les lâche pas dans la nature comme ça, en disant, c'est bon, j'arrête, débrouillez-vous, allez voir un autre maître enseignant. Donc, je continue quand même un petit peu à la demande. pour mes élèves actuels. Mais je n'en parle pas trop parce que c'est vraiment dans un cadre un peu plus intime du coup maintenant. Et effectivement, j'ai conservé les archives akashiques ou annales akashiques ou mémoires akashiques. On trouve plein de noms différents. Et je continue de faire quelques consultations. Mais là, effectivement, comme tu le dis, c'est vraiment pour le plaisir. Et si j'ai des consultations, je suis super contente. Si je n'ai pas de consultation, en fait, je n'ai plus de pression financière. Donc, je ne le fais plus pour l'argent. Je le fais pour le plaisir, pour accompagner les gens, les aider. C'est quand même vachement plus sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, les bienfaits du salariat, partir en vacances, avoir un salaire qui tombe le même tous les mois.

  • Speaker #1

    Ça, ça change quand même vraiment la vie. dans les aspects moi qui m'ont le plus se plus dans mon retour au salariat. Oui, le salaire, évidemment. C'était une des raisons premières pour lesquelles j'y retournais. Mais j'ai découvert d'autres choses que je soupçonnais un petit peu moins. J'ai été tellement heureuse de retrouver la collectivité, le fait de travailler en équipe, d'être ensemble, d'aller déjeuner avec tes collègues le midi, de boire un petit café dans la journée. Tous ces moments de convivialité. qui en fait m'ont beaucoup manqué pendant ces quatre ans d'entrepreneuriat. Donc ça, c'est le truc qui était vraiment... Enfin, qui est tellement chouette d'avoir retrouvé. Et un autre truc dont je me suis rendu compte, mais alors ça, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, tout de suite, c'est les capacités intellectuelles. En fait, ces dernières années, j'ai mis en place mes 10 000 trucs. j'ai fait Plein plein de choses différentes, mais en fait, toutes ces choses-là ont été relativement faciles pour moi. Développer mon site internet, mon compte Instagram, plein de choses comme ça que j'ai fait qui ont été simples, ou en tout cas que moi j'ai trouvé simples. Et c'est pas du tout prétentieux, c'est juste qu'il y a des choses pour moi qui sont hyper complexes et que je faisais pas, mais en tout cas, toutes les choses que j'ai faites ces dernières années, je trouvais que c'était fluide, facile, et je me suis rendu compte en revenant en entreprise que... ces dernières années en fait que je m'étais un peu fait chier intellectuellement parlant. Avant ça, j'avais fait 20 ans de contrôle de gestion de métiers dans la finance, j'avais été manager sur mon dernier poste, donc des métiers qui ont toujours été hyper stimulants. Je me revois tellement galérer devant des fichiers Excel ou galérer en réunion à rien comprendre à ce que disent les gens et tout. Et en fait, je crois que j'adore ça. J'adore aussi bizarre que ça puisse paraître et tu vois là de me retrouver de nouveau dans un contexte un peu challengeant intellectuellement parlant et bah je me suis sentie revivre d'un côté tu vois le sujet en tant que tel me passionne clairement moins voire parfois pas du tout et en même temps est-ce qu'on a besoin d'être passionné par un sujet pour être professionnel dessus pour pouvoir travailler pour pouvoir fournir un travail de qualité j'en sais rien la question reste ouverte. Mais j'ai vraiment, tu vois, redécouvert ce truc-là de galérer à réfléchir. Et en fait, je trouve que c'est super intéressant, super stimulant. J'ai adoré.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et est-ce qu'il y a quelque chose qui te manque, du coup, dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. D'aller faire un petit cours de yoga le mardi à 15h, par exemple. Ouais, la liberté, clairement. C'est vrai que c'est le truc. qui me manquent complètement. Alors que je travaille dans un contexte où je ne suis pas du tout fliquée, c'est très libre, je peux télétravailler, c'est vraiment super, mais néanmoins, je ne peux pas faire ce que je veux, quand je veux non plus. Et ça, c'est le côté qui est un petit peu plus difficile à digérer pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, quand on est entrepreneur, c'est une vraie question philosophique, est-ce qu'on est vraiment libre ? Parce que bon, le week-end, on travaille, le dimanche... On se réveille en disant, là, je n'ai pas fait ça. On fait des grandes horaires, des fois plus importantes que quand on est en CDI, par exemple. Je pense, je ne sais pas, de ton expérience.

  • Speaker #1

    De mon expérience, clairement, oui. J'étais arrivée à un stade où, en fait, pour développer plus et faire plus d'argent à chaque fois, je travaillais toujours plus, en fait. Donc, c'était toujours rédiger plus de newsletters, plus d'articles de blog. faire plus de SEO pour mon site internet, plus de trucs sur Insta. En fait, c'est sans fin. Tu peux développer des trucs pour ton business de façon complètement infinie. Et donc, oui, je travaillais tous les soirs, je travaillais le week-end, je travaillais pendant mes vacances. L'été dernier, j'étais au camping avec mes gosses. Je travaillais tous les jours, en fait. donc c'est pas quelque chose moi qui me convenait c'est vrai que d'un côté oui tu es quand même un petit peu prisonnier ton activité après je pense que c'est vrai que chaque expérience est unique et vraiment personnel il ya des personnes qui ont pas besoin de tout ça en fait pour pour développer leur leur business bien sûr mais et oui tiens d'ailleurs je ça me fait penser à quelque chose il ya un truc moi que j'ai trouvé qui était vraiment difficile dans l'entrepreneuriat c'est que en entreprise tu as des trucs à faire et en fait tu fournis ce que tu as à fournir dans un truc de travail un peu collectif où tout le monde travaille ensemble. Et là, tu travailles seul. Il n'y a personne qui t'aide à prendre tes décisions. Je trouve qu'il y a une charge mentale dans l'entrepreneuriat qui est énormissime en fait. C'est que vraiment, toute décision que tu prends, c'est toi et toi seul. Si tu te plantes, bah... c'est de ta faute. Et si tu réussis, c'est grâce à toi. Il n'y a pas ce truc de groupe où tu peux vraiment avoir une forme d'émulation, de réfléchir ensemble. Et où si on réussit, c'est grâce au collectif, c'est grâce à tout le monde. Et si on se plante, c'est à cause du collectif. Et on en tire les leçons, on avance ensemble. Et dans l'entrepreneuriat, même si j'avais pas mal de connaissances d'autres femmes entrepreneurs avec qui j'ai énormément échangé, tu vois, je n'avais quand même pas ce truc-là. Parce que même si tu as J'imagine, toi, c'était peut-être pareil dans ton métier d'actrice. Tu as beau demander des conseils aux gens, les conseils qu'on te donne, ce ne sont jamais forcément les meilleurs pour toi parce que les gens ne connaissent jamais vraiment toute ta vie, toutes tes contraintes. Donc, je trouve que ça a vraiment ses limites, les conseils que tu peux avoir. Et là, j'ai senti un poids en moins sur mes épaules, énorme, depuis que je suis retournée en entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être des fois, c'est bien d'entreprendre à plusieurs aussi, d'entreprendre à deux ou à trois, c'est aussi sympa, parce que ça change un peu. Justement, on en parlait dans une émission pour célébrer les victoires ou célébrer les défaites, mais quand on est deux, c'est toujours plus sympa que de le faire tout seul. Moi, j'étais avec Angelica, on était toutes les deux, maintenant je suis toute seule, donc je vois très bien de quoi tu parles. Bon, après, on est quand même très proches, donc il n'y a pas de problème, je peux encore célébrer avec elle, ce n'est pas comme si j'étais vraiment toute seule. Mais quand même, c'est vrai que toutes les décisions, les choses, puis il faut savoir faire mille trucs, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair, il faut être vraiment très multitâche, très couteau suisse, et ça c'est pas toujours évident, il y a des sujets qui sont plus faciles que d'autres en fonction de nos aptitudes, et d'autres qui sont... ouais, galères, et où du coup les sujets galèrent, enfin en tout cas moi ma spécialité c'était la procrastination sur ce genre de sujet là ! et oui en plus un autre truc qui m'intéressait de dire c'est que tu ne sais jamais les répercussions bon ça en même temps c'est pareil en entreprise tu me diras mais il y a une pression en fait potentiellement financière qui est telle que des fois moi j'ai vu, j'ai travaillé pendant des heures des heures, des heures et des heures sur certains sujets pour faire genre 30 balles de chiffre d'affaires quoi Et tout ce que tu travailles, tu ne sais jamais vraiment ce que ça va donner derrière. Des fois, tu as des petites actions qui vont être hyper gagnantes et t'aider de ouf. Et des fois, tu vas bosser vraiment énormément pour un projet qui soit ne verra jamais le jour ou soit qui va faire flop total. Et ça, j'ai trouvé que c'était vraiment difficile. Et moi, j'ai été énormément découragée à certains moments de mon activité d'entrepreneuriat. De me dire un peu genre, ah non, mais à quoi bon ? De toute façon, ce truc-là, ça n'a pas marché. Et en fait, c'est souvent quand je me disais ça que ça marchait quand même. Mais du coup, tu as ce truc où tu ne sais pas trop où tu vas. C'est un peu stressant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça très stressant pour le coup.

  • Speaker #0

    Mais c'est marrant de voir cette évolution. Des fois, la vie, elle est drôle. Parce que quand tu es venue la dernière fois, tu ne pensais pas du tout que tu allais revenir et que ça allait être cette histoire-là qu'on raconte. donc c'est clair toutes les auditrices ou auditeurs qui nous écoutent, peut-être que vous avez des rêves et que si vous les mettez en place, en fait, dans quatre ans, il y aura quelque chose qui sera merveilleux, qui sera sorti de là, ou peut-être que finalement, vous avez votre entreprise et vous hésitez à retourner au salariat et que ça peut être génial. C'est vraiment s'écouter, en fait. C'est ça que je retiens, moi, ce temps-ci.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment s'écouter, carrément. C'est clair que je n'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça, mais tu vois, finalement, après ces quatre ans... je retourne dans cette entreprise je devrais bientôt signer un CDI dans les prochains jours mais je signe un CDI dans un poste qui est hyper intéressant où je n'avais pas bossé encore avant avec un salaire plus élevé que celui que j'avais avant avec des super conditions en fait et j'aurais jamais cru en arriver là donc comme tu dis c'est important de s'écouter et puis je pense aussi de faire confiance à la vie, de se laisser porter et vraiment je pense que le ... Le truc important, moi, c'est d'arrêter de lutter. Quand il y a un moment donné où tu sens qu'il y a quelque chose, où tu as les rouages qui coincent un peu, en fait, il y a un moment, est-ce que j'ai vraiment envie de continuer à lutter ou pas ? C'est vraiment cette question-là aussi, elle n'est pas simple.

  • Speaker #0

    Oui, parce que des fois, tu vas te poser des questions, on va dire, maintenant, je n'ai pas fait comme il fallait, c'est de ma faute, donc la culpabilité qui va rentrer en compte. C'est pas facile, quoi. Et aussi, à la fois, moi que j'adore, c'est ce qu'on prône dans le podcast, tout ce qui est spiritualité, manifestation, tout ça. Et puis, des fois, c'est dur de savoir exactement qu'est-ce qui nous correspond. Alors, oui, on part de la simplicité. Si c'est simple, c'est que ça marche. Mais des fois, on sent qu'on a vraiment envie de faire un truc, même si c'est compliqué, mais qu'on a vraiment le cœur à le faire. Donc, c'est peut-être pas juste le bon moment. Il faut peut-être attendre le moment d'après. Enfin, il y a toutes ces choses-là. Moi, j'ai du mal à faire des deuils ou à arrêter en fait les activités. J'aime bien faire plein de choses. J'arrive pas à me dire, ah non, ça, ça fonctionne pas. Et puis, il y a des choses qui reviennent toujours. C'est des vagues, en fait. C'est un peu comme des montagnes. Peut-être que dans 5 ans ou dans 10 ans, ben, j'en sais rien, tu seras... T'auras ouvert un centre de Reiki avec ce que t'auras rencontré quelqu'un et tu seras repartie à faire ça. Et on reprendra une émission en disant, ben, finalement, maintenant, je suis retournée à ça.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est clair. Ouais, peut-être. Et je laisse complètement libre cours à ça, effectivement. Je trouve ça cool de laisser, ouais, les choses faire, de se laisser porter. et d'ailleurs, moi, il y a quelque chose qui m'a énormément dérangée pendant... toute cette expérience-là, ce que tu dis, manifestation, loi d'attraction, alors évidemment, je suis à fond dans tous ces trucs-là. Enfin, tu vois, comment tu peux ne pas être intéressée par ça quand tu es un tant soit peu intéressée par la spiritualité, tu vois ?

  • Speaker #0

    Mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Et ça fonctionne vraiment, très clairement. Je l'ai vu dans plein d'exemples sur tout un tas de choses, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel. Et après, moi, j'ai beaucoup de mal avec ce truc de la spiritualité un peu toxique. C'est que j'ai eu quand même plusieurs fois des épisodes avec des personnes qui étaient à fond dans ce milieu-là, qui disaient « oui, mais si ça ne marche pas assez, c'est que tu n'y crois pas assez » ou que machin, ou que tu as des croyances limitantes, ou qu'il faut que tu fasses ci, ou qu'il faut que tu fasses ça. Enfin, plein d'injonctions en fait.

  • Speaker #0

    De culpabilité, moi, je trouve.

  • Speaker #1

    Ah ben, carrément de culpabilité. Et puis, beaucoup de personnes aussi qui te disent « Ouais, moi, j'ai fait ça » . Ça a super bien marché et tout. Ben ouais, mais en fait, très bien. Et c'est génial. Mais en fait, on a tous des vies différentes. On a tous des objectifs, des chemins de vie qui sont différents. Et je pense qu'il faut faire attention aussi. Parce que je trouve que dans l'entrepreneuriat, il y a quand même beaucoup de comparaisons qui peuvent se mettre en place. Il faut faire attention à ne pas trop se comparer aux autres. Parce qu'en fait, on a tous des histoires différentes. Et quelqu'un qui... Parce que moi, j'ai des personnes dans mon entourage qui sont auto-entrepreneurs, qui s'en sortent très bien avec des chiffres d'affaires qui sont deux fois inférieurs à ce que je faisais moi sur la fin. Donc c'est même pas tant une question de chiffre d'affaires, aussi il y a tout un tas de critères à prendre en compte et donc attention à cette spiritualité toxique, à ces injonctions de fais-ci, fais-ça, moi j'ai fait ça, ça a bien marché, bah oui mais voilà on n'a pas les mêmes problèmes et pas les mêmes vies. Donc prendre du recul. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est aussi beaucoup de prendre du recul. Tu as complètement raison. Et surtout, moi, je vois ça comme un accès à son cœur. Et c'est des fois l'accès à son cœur. Selon certaines personnes, on a tous un cœur qui est différent. Mais en fait, pour y accéder... Alors oui, les croyances limitantes, ça, j'y crois vraiment. Mais ce qu'on va trouver à l'intérieur de ce trésor ou de ce cœur, on ne peut pas le savoir et on ne peut pas dire c'est ça que tu vas devoir faire. c'est faire tout ce chemin et cette plongée pour y arriver et une fois qu'on y arrive Et ça prend un peu de temps, ou pas, ça peut être rapide, mais c'est là qu'on a nos vraies réponses. Et quand on est dans notre cœur et qu'on a notre vraie réponse, en général, ça fonctionne. Parce qu'on a enlevé toutes ces couches, et donc c'est là où, pour moi, j'entends de la manifestation, on a fait une super émission avec Clémence Cousteau là-dessus, et j'ai fait son programme en plus sur l'abondance et tout, et ça a vachement bien marché. Et j'ai vraiment ce sentiment-là, en fait, et que cette plongée, en fait... C'est marrant, Cousteau,

  • Speaker #1

    les plongées... Ah ouais, c'est bien !

  • Speaker #0

    je me lâche Clément si tu ne m'écoutes et ouais mais c'est vraiment cette sensation que moi j'ai en fait et ça a été super de faire ça parce que je ne l'ai pas senti culpabilisant ce programme et au contraire d'aller vraiment chercher à l'intérieur et si c'est ce qui résonne avec nous et si c'est ce qu'on veut vraiment, des fois notre tête pense qu'on veut vraiment quelque chose alors que notre coeur nous crie autre chose et on n'entend pas vraiment mais c'est aussi à s'ajuster, à s'aligner on va faire une émission bientôt avec Véronica qui est formatrice dans l'alignement elle a un programme justement pour les thérapeutes sur l'alignement entre le corps, l'esprit, le coeur, enfin tout ça c'est hyper intéressant, c'est ce mois-ci il est un peu basé sur des femmes qui ont justement ce truc d'alignement de vraiment le trouver et qui peut être puis qui peut évoluer aussi, c'est ça qui est beau en fait, c'est pour ça que je voulais t'interviewer parce que je trouve ça super je trouve que des fois l'entrepreneuriat c'est un peu surcoté ouais c'est vrai C'est comme un peu des fois le couple aussi, c'est un peu surcoté. Non mais c'est vrai, c'est clair. Alors qu'en fait, il y a des moments où tu peux être célibataire et être très heureuse, être en couple et être très malheureuse, ou des moments où tu peux être très malheureuse au célibataire et être très heureuse en couple, dans la même vie en fait. C'est des moments de vie et c'est marrant parce que tout le monde est là, « Ouais, mais si t'es pas en couple, c'est que t'as un problème. » Ben non en fait, ou si t'es pas, ou si t'es en... Enfin, c'est un peu pareil. J'adore la comparaison. C'est clair. Grande expérience. Non mais je trouve ça hyper intéressant. Et du coup, est-ce qu'on peut parler un peu des annales akashiques ? Parce que ce qui est assez magique, c'est est-ce que tu peux nous donner la définition déjà annales, mémoire ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Excuse-moi, il y avait un truc que je voulais te dire,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je voulais juste faire une petite parenthèse aussi. Il y a quelque chose, je me suis rendue compte en revenant en entreprise, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais en fait, ces derniers mois en entreprise, j'ai passé plein de pauses déjeuner ou de pauses café à parler spiritualité avec mes collègues. Parce qu'il y a ce truc-là, moi, qui me faisait quand même un peu flipper de retourner en entreprise, parce que ça a beau être une banque publique de développement qui travaille pour les objectifs de développement durable, certes, mais ça reste quand même une banque. Donc tu vois, je flippais un petit peu d'être que dans des trucs trop terre à terre. Et en fait, c'est hyper intéressant. J'ai parlé de Reiki, d'archives akashiques, de réincarnation, de fantômes, d'entités, de tantras, de trucs. ouf avec des collègues pendant des pauses-déj le midi. Et en vrai, je pense que on voit ce qu'on a envie de voir dans la vie. Si tu te dis que tes collègues sont chiants et qu'ils parlent que de trucs chiants, ils parleront que de trucs chiants. Et si tu te dis que les gens sont hyper intéressants et inspirants, tu vas te faire des pauses-déj avec des personnes que tu n'as pas vu depuis cinq ans et que tu vas parler de tantra pendant toute ta pause déjeuner et que ce sera absolument génial.

  • Speaker #0

    Moi, j'appelle ça des fréquences en fait, c'est l'un des choses... Selon où tu te branches, tu vas voir les gens dans n'importe quel domaine qui vont se brancher à ça. Je parle toujours de l'exemple de la boulangère, mais si tu es dans une fréquence assez joyeuse, la boulangère sera forcément joyeuse. Ou te décrochera un sourire. Ou alors même si elle fait un peu la gueule, tu lui fais un sourire, elle va venir sur ta fréquence parce qu'en fait elle a envie de... Ça ne marche pas à tous les coups, mais ça arrive souvent quand même. Et du coup, c'est ce truc de cultiver la joie, de cultiver cette envie de spiritualité. Les gens sont assez curieux, puis le monde est en train de changer, c'est en train de s'ouvrir. Donc forcément... Les gens, ils ont plus envie d'en parler, puis t'arrives un peu comme un extraterrestre. T'as été dans la banque où ils disent « Ah, génial ! » C'est un peu rafraîchissant aussi, je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    D'avoir des nouvelles, tout ça. Et est-ce qu'ils sont curieux des annales akashiques, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, pas trop. Ça, j'en ai assez peu parlé. Du coup, les annales akashiques, pour définir un petit peu ce terme-là, c'est l'idée d'aller explorer... on prend souvent cette métaphore là parce que c'est plus facile pour nos esprits humains de comprendre comme ça mais on imagine que les archives akashi que c'est une immense bibliothèque absolument infinie dans laquelle tu aurais des nombres infinis de livres et dans chacun de ces livres il y à l'histoire de toutes les âmes de l'univers passé, présent, futur. Ça peut paraître un petit peu réducteur d'imaginer les archives akashiques comme une bibliothèque, mais après, voilà, c'est une image comme une autre. Et l'idée, quand on va explorer ces archives akashiques ou les archives akashiques de quelqu'un, c'est d'aller dans cet espace sacré et d'aller chercher le livre en question pour venir répondre aux questions de la personne.

  • Speaker #0

    Et ça, tu as fait une formation, c'est en rapport avec le Reiki. Comment est-ce que tu es arrivée justement à pouvoir, c'est joli, ouvrir les livres des âmes des gens ? J'aime bien le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis formée sur les archives akashiques, justement. La personne qui m'a formée proposait deux niveaux. En fait, tu as un premier niveau. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Mais en tout cas, elle propose un premier niveau où tu apprends à ouvrir tes propres archives akashiques, donc à te faire des auto-séances. où tu te mets un petit peu dans un état méditatif. Et puis, tu... Alors moi, j'aimais beaucoup cette technique-là. Je le fais par écrit. Je prends un cahier ou des feuilles et je note avec un stylo d'une couleur ma question. Et je laisse venir la réponse avec un stylo d'une autre couleur. Tu vois, comme si j'étais en train de discuter avec quelqu'un d'autre. Non, je ne suis pas bipolaire. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est hyper drôle ce que tu racontes, parce que moi, mes chèches, en ce moment, je leur fais faire un exercice comme ça. Et je ne le savais pas. Donc, je leur fais faire des journaling. Guége... leur fait parler à leur voix saboteuse. Et du coup, quand c'est la voix saboteuse, pour qu'ils en prennent conscience, ils doivent le noter d'une autre couleur. Donc ça, quand ils finissent les pages, ils ont deux. Donc en fait, si elles nous écoutent, les filles, je vais m'en sortir. Je vais les remporter toutes seules. Oh bien ! C'est une super idée ! Ça me fait rire, tu vois, que tu me dis ça. Du coup, je bois tes paroles. Je me dis, ah d'accord, et encore ?

  • Speaker #1

    Donc ouais, t'as vraiment ce truc-là où quand tu te formes au niveau 1, donc tu peux aller explorer tes propres archives akashiques. Et puis, le niveau 2. Après, là, c'est pour aller ouvrir les archives akashiques d'autres personnes. Donc, on peut ouvrir les archives de quelqu'un, d'un groupe de personnes, d'un animal, d'un arbre, d'une entreprise. En fait, c'est assez infini. D'un lieu, tu vois, un appartement, tout ça, tu peux aller explorer l'âme de tout ce qui est autour de nous, finalement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu l'as déjà fait pour les entreprises ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai déjà fait pour les entreprises, oui. C'est super intéressant. Oui, vraiment, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Et toi, une question un peu personnelle, mais je ne sais pas si tu pourrais y répondre, mais justement, vu la situation actuelle et vu que tu as cet accès-là par rapport à tes anales akashiques à toi, est-ce que ça t'a aidé justement à prendre ta décision ? Est-ce que tu as vu le besoin ou l'envie de ton âme ? Comment est-ce que ça peut se passer avec ton stylo de couleur ? Est-ce qu'il y a vraiment un dialogue qui s'instaure ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Il y a vraiment un dialogue qui s'instaure. Après, quand tu te fais de l'auto-archive akashique, ça se dit pas du tout comme ça, mais bon, bref, t'as toujours ce truc quand même du mental qui est là ou de pas être à 100% objectif, en fait, qui peut être compliqué. Enfin, j'ai dit toujours, j'aurais pas dû dire toujours, mais c'est pas toujours facile d'être complètement neutre dans tes réponses que tu vas chercher dans les archives akashiques. de mettre le mental complètement de côté. Et donc, quand je me fais des séances pour moi, je sais que ce n'est pas toujours hyper fiable ce que je sors comme info. Pour moi, j'entends.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon moyen d'apprendre à le faire pour voir la technique, mais c'est comme toutes les femmes qui tirent les cartes ou les médiums. Pour toi, c'est quand même très compliqué parce que du coup, tu as à prendre du recul par rapport à ton mental. Est-ce que c'est toi qui veux te faire dire que ce n'est pas évident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est pas facile. Après, je l'ai fait et c'était super intéressant sur tous les sujets sur lesquels j'avais assez peu d'enjeux. Mais dès qu'il y a un enjeu qui était fort, que ce soit sur du professionnel, parce qu'une entreprise, c'est comme si c'était une partie de toi, donc c'est quand même vraiment fort comme enjeu, ou sur des enjeux sentimentaux, où là, pour moi, c'était un petit peu plus compliqué. Mais sur des sujets plus légers ou des petites questions comme ça, Là, pour le coup, c'était vraiment super intéressant et super pertinent.

  • Speaker #0

    Et par exemple, si moi je me dis « Ah, j'ai trop envie d'avoir une lecture akashique » , est-ce que je dois venir avec une question, avec un besoin, avec un thème ? Comment ça se passe en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la façon dont je procède, moi quand les personnes prennent rendez-vous avec moi, je leur envoie derrière un mail avec une liste de questions, qui ne sont que des propositions bien sûr, pour aider la personne à préparer sa séance. Pour moi, une séance d'archives akashiques, ça se prépare vraiment. C'est beaucoup plus intéressant les résultats, les informations si tu as préparé ta séance. Si ça se peut, pendant la séance, on parlera de toute autre chose que ce qui a été préparé. Mais en vrai, tu as quand même tout un processus de réflexion en amont qui se passe dans ton esprit quand tu prépares la séance. Il se passe quand même vraiment un truc. C'est un moment pour toi où tu te poses avec les questions, où tu te dis « ah bah tiens, celle-ci, j'aimerais bien la poser, j'aimerais bien la poser, etc. » Et toutes les questions sont possibles de... Enfin non, pas toutes. Presque toutes les questions sont possibles d'être posées dans les archives akashiques. Tu peux poser des questions professionnelles, sentimentales, familiales, un peu n'importe quoi. Où est-ce qu'il faut que je positionne tel meuble dans mon appartement ? Ça peut être vraiment basique, ça peut être très pragmatique, très terre-à-terre, comme ça peut être ultra spirituel. J'ai fait des séances d'archives akashiques avec... des personnes que je connaissais, qui étaient dans mes élèves Reiki et Lao-Chi, on a fait des séances où pendant une heure, on a été explorer des trucs autour de la réincarnation, de l'âme, de famille d'âme, de plein de trucs, mais qui étaient complètement barrés. Et puis j'ai fait des séances avec des personnes où en fait les archives akashiques peuvent te dire, je ne sais pas, demain tu as envie de créer un nouveau programme de coaching. En fait, tes archives akashiques peuvent tout à fait te dire les grandes thématiques, que... Quels sont les sujets ? Quels sont les exercices à mettre ? Quand est-ce que... Non, pas quand, justement. Mais comment plutôt le lancer ? Quoi faire ? Dans quel ordre ? Tu peux avoir toutes ces informations-là.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme de la médiumité, du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Ça joue un peu là-dessus ?

  • Speaker #1

    Oui, ça joue un peu là-dessus. En fait, la médiumité, parce que le mot médium ou média, c'est le fait d'aller canaliser une information quelque part. Donc finalement, la lecture d'archives akashiques, C'est vraiment... complètement de la médiumnité. J'ouvre ce livre et je vais regarder ce livre de cette personne. Donc il y a vraiment un côté médium très fort.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, ça c'est ma grande question philosophique du moment, parce que j'adore, moi j'adore aller voir des voyants, tout ça, et maintenant j'ai 42 ans, j'ai vécu pas mal de choses qu'on m'avait dit, pas mal de choses qui ne sont pas du tout passées. Et en fait, pour moi, je m'amuse des fois à voir... Souvent, c'est aussi dans le mood dans lequel on se trouve. Et ça nous laisse aussi notre part de libre-arbitre. Moi, j'y crois encore vachement, énormément. Donc, ça veut dire que même si on fait des annales akashiques et qu'il y a une information qui est comme ça, on est toujours à même de pouvoir la transformer si elle ne nous plaît pas, ou alors finalement de la prendre comme un booster. Est-ce que ça se passe de la même manière ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se passe de la même manière, effectivement. Déjà, moi, ce que je dis toujours sur les séances, c'est que les lectures d'archives akashiques, ce n'est pas de la voyance. L'idée n'est pas de te dire ton avenir, je pense que sur le... papier on peut le faire mais en fait j'ai même pas envie de savoir en fait ce que j'ai pas du tout envie d'aller d'aller là dedans ça m'intéresse pas trop donc oui tu as cette notion là après il m'est déjà arrivé de faire une consultation avec une jeune femme où je lui ai dit des choses et où elle m'a dit bah non je suis pas d'accord ok en fait voilà après sur cette notion là de libre arbitre de destin tout ça alors moi vraiment je n'arrive pas tellement avoir un avis sur la question je ne sais pas c'est bien de dire des fois quand on sait pas vraiment je ne sais pas parce que dans quelle mesure des fois on va dire je sais pas quelque chose qui est écrit même si toi tu fais une séance avec une voyante une médium ou autre et où t'es persuadée du coup, elle t'a dit quelque chose qui est pas du tout ce qui est écrit mais justement elle t'a dit ça pour que t'ailles prendre un chemin pour te mener à ce qui est écrit

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout un truc.

  • Speaker #1

    J'en sais rien.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est l'œuf, la poule,

  • Speaker #1

    on ne sait pas d'où ça vient. Oui, c'est ça, l'œuf, la poule, en fait, on ne sait pas. Et peut-être qu'effectivement, dans ces archives akashiques-là, on n'a que le passé, le présent, et qu'en fait, le futur est en train de s'écrire à chaque minute, parce que le futur, il se déroule chaque seconde, en fait. Donc ça, vraiment, pour le coup, je n'ai pas la réponse. Peut-être que je pourrais poser la question dans les archives akashiques.

  • Speaker #0

    Ça pourrait être hyper intéressant. Moi, je vois ça comme ce que tu disais tout à l'heure par rapport à ce... Toutes ces questions que tu poses où c'est plus facile de préparer que de venir comme ça, je trouve que c'est aussi toute une introspection. Et pour moi, je prends toujours ce truc d'aller au cœur. Et je pense que ça aide aussi à aller dans son cœur. Et que c'est peut-être un outil qui permet aussi de voir en fait qu'est-ce qui nous fait plus vibrer et pouvoir vraiment se connecter à ça et d'ouvrir différentes portes. Et je trouve que c'est hyper intéressant. Et de ne pas le prendre comme un objet de consommation. Ils m'ont dit ça, donc en fait, c'est bon, je fais tranquille. Comme la manifestation, la manifestation c'est pas juste tous les matins dire je veux ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça. En fait c'est mettre des actions concrètes aussi pour réussir à... Mais en s'alignant à son cœur et en étant vraiment dans son être. Et c'est tout ça le travail. Et c'est là où moi je trouve que c'est hyper intéressant. Parce que là tout le monde devrait prendre le temps de méditer ou de faire quelque chose qui permet de se reconnecter à soi pour être vraiment dans son essence pure qui nous amène à la joie, qui nous fait vibrer plus haut et qui fait en sorte que du coup on va attirer à soi ce qu'on veut vraiment. Mais c'est dur de savoir ce qu'on veut vraiment des fois, quand on se pose, c'est le plus dur je trouve.

  • Speaker #1

    C'est hyper dur, tu vois je vais te donner un exemple là-dessus, j'ai fait une séance de coaching il y a un an de ça, avec une personne que je connais, une amie qui est coach, et elle est en même temps énergéticienne, médium, enfin elle coche plein de cases. Et en fait, je lui ai posé une question sur justement, par rapport au côté d'aller animer des formations en entreprise, pas Reiki, mais sur d'autres sujets. Et en fait, elle m'a dit genre, ah là là, elle me dit, quand tu parles d'entreprise, il y a tout qui vibre chez toi, vas-y, entreprise à fond. Et donc, moi, je me suis persuadée, et elle aussi, en fait, on était toutes les deux peut-être parties sur une fausse route, vu que l'entreprise avait l'air de clignoter quand j'en parlais. Elle s'est dit, bah oui, son truc, sa mission, c'est d'aller animer des formations en entreprise, alors qu'en fait, si ça se peut, et en vrai, j'en sais rien et l'avenir me le dira. Mais si ça se peut, c'est que ça vibrait parce qu'il fallait que je retourne en CDI en entreprise. Donc, tu vois, tu as aussi ce biais-là. C'est-à-dire qu'on vient analyser les choses avec ce qu'on a aussi, nous, envie de voir et d'entendre. Donc, du coup, ce n'est pas toujours très objectif.

  • Speaker #0

    Non, mais j'aime bien ce truc de se rapprocher au cœur-là, pour le coup. Oui, carrément. C'est quelque chose qui fait en sorte que ça marche à tous les coups. parce que c'est pas comme ta tête qui va dire entreprise et qui va imaginer c'est quoi pour elle l'entreprise mais quand tu vas même écrire pendant longtemps ou aller interroger ou tu te mets en connexion avec ça au bout d'un moment à force de le refaire et de le faire tu vas vraiment peut-être commencer à comprendre ce qu'il y a à l'intérieur et en fait ce qu'il y a à l'intérieur de ton coeur ça peut aussi évoluer et changer c'est pas figé ça change, ça grossit, ça se retraitit ça change d'idée mais tu te rapproches plus de l'essence en fait et je trouve que Merci. J'ai déjà fait un peu, on m'a déjà ouvert les annales akashiques et c'est vrai que sur des choses, c'est assez joyeux je trouve. En tout cas, moi, c'était très bien. Et je trouve que ça aide en fait. C'est des choses qui font en sorte que la vie, elle est plus légère, elle est plus douce et elle nous permet justement d'accéder à des choses. Je pense que c'est comme tout, c'est comme on parlait en Constellation, parce qu'on fait une retraite sur Constellation familiale et libération émotionnelle et on parlait dans les Constellations. qui se rapproche un peu de ça, d'aller interroger l'inconscient collectif, et que ça dépend aussi de la façon dont on pose la question, comment est-ce qu'on va recevoir la réponse. Donc si on est dans quelque chose de très noir, les réponses sont peut-être très noires, mais si on essaye de mettre son esprit avec quelque chose de positif, même si des fois, comme dans tout ce qui est constellation, ou les transgénérationnels, c'est pas forcément glorieux de ce qu'on va trouver, mais on peut le voir d'une autre manière, et ça c'est hyper intéressant. Je pense que c'est peut-être pareil avec les années à la cachée, que si tu fais toutes tes questions et qu'en fait tu te dis « Ah, j'ai besoin de voir la lumière » ou de « De voir comment ça peut m'éclairer » ou « Quelle part d'ombre, en fait, pourquoi est-ce que j'ai ça ? » Enfin, ça dépend vraiment de comment on pose les questions aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend vraiment de comment on pose les questions, effectivement. Et tu vois, les séances que je préfère, moi, c'est faire des séances à des parfaits inconnus. Je trouve ça génial parce que je ne connais pas la personne. Je connais pas sa vie. Et tu vois, il m'est arrivé plein de fois, moi, où les gens, avant que je rentre dans les archives Akashic, ils commencent à me parler, ils commencent à me raconter des choses, et je leur dis, c'est pas méchant du tout de ma part, mais c'est pas que ça m'intéresse pas, mais je leur dis genre non, en fait, je ne veux rien savoir, parce que ça me permet d'être la plus objective possible. Alors j'ai quand même mon filtre et ma carte du monde, ça, voilà, mais en tout cas, ça me permet de ne pas être influencée. parce qu'elles peuvent me dire, ces personnes, tu vois, et je trouve que les séances, elles sont beaucoup plus pertinentes, comme c'est comme ça. Et il y a une question, en revanche, auquel on ne peut pas répondre dans les archives akashiques, c'est la question du quand. La notion du temps n'existe pas du tout de la même façon dans les archives akashiques. Le temps tel qu'on le vit là, sur Terre, il est uniquement propre à ce que l'on vit là, sur Terre. C'est-à-dire, si tu vas dans l'espace, le temps, ce n'est plus le même. Donc le temps en vrai il n'existe pas, enfin il existe mais de façon différente en fonction de là où tu te situes dans l'univers. Et donc dans ces archives akashiques le temps ne ressemble pas du tout à celui qu'on connaît nous. Donc dans certaines séances quand les personnes me posent cette fameuse question quand est-ce que je vais rencontrer l'amour ou quand est-ce que je vais rencontrer mon âme sœur, en fait j'ai pas de réponse à cette question et je ne peux pas et puis c'est pas tellement lié à moi en fait c'est vraiment dans cet espace là on n'a pas cette info en revanche parfois parce que je dis aux gens si vous voulez vraiment me poser des questions quand allez-y si je peux pas y répondre je vous dirai je sais pas et il m'est arrivé une fois où une personne me poser cette question là et où bas je voyais cette personne bas âgés quoi enfin avec eux Les cheveux complètement blancs et plus... C'est quelqu'un que je connais pour le coup. Donc physiquement, je voyais que ce n'était pas la même personne en fait. Donc ça peut donner une indication par rapport aux images que tu peux voir. Mais sinon, le quand, ça ne marche pas. Malheureusement.

  • Speaker #0

    Ouais, après malheureusement, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas non plus.

  • Speaker #0

    Peut-être que des fois, on a envie de savoir et en même temps...

  • Speaker #1

    On n'a pas envie de savoir.

  • Speaker #0

    Parce que si t'as envie de savoir et qu'on te dit que c'est quand t'auras 90 ans, tu vas être déprimée. Alors peut-être que le chemin va être magnifique jusqu'à 90 ans et que c'était le moment où ça devait se passer. Mais que du coup, si tu t'es mis dans ta tête que ça devait se passer différemment, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un truc que j'ai envie de partager par rapport à ça. j'ai pendant quelques Plusieurs années, j'ai été célibataire après mon divorce. J'ai vu plein de voyantes, de numérologues, de cartomanciennes qui me disaient que j'allais rencontrer quelqu'un en mars 2020. C'est une date qui fait doucement rire aujourd'hui, comme on connaît l'histoire. Mais évidemment que moi, à l'époque, je ne savais pas ça. Et on me disait ça deux ans, trois ans avant, tu vois. Alors moi, j'étais un petit peu saoulée d'ailleurs de me dire « Putain, c'est dans longtemps, mars 2020 quoi ! » Mais bon, bref, je m'accrochais un peu à cette date, en mars 2020. Quand on a été confinés, j'ai été mais désespérée. Mais désespérée à un point, mais juste, tu sais, de te dire genre, tiens, je me raccroche à cette date depuis trois ans, je ne pense qu'à ça, je me dis que ça va arriver là et que ça va être génial et que machin. Et là, bim, tu te retrouves, enfin, je me suis retrouvée comme une conne toute seule chez moi avec mes gosses et mon chat. Je me disais, je ne vais jamais rencontrer quelqu'un au rayon fruits et légumes du Carrefour Bio à côté de chez moi, tu vois. et bien j'ai rencontré quelqu'un. en mars 2020.

  • Speaker #0

    Au Carrefour Bureau aux fruits et légumes ?

  • Speaker #1

    Non, mais... Tu vois, donc des fois, les dates, je ne sais pas si j'aurais préféré ne pas le savoir ou j'en sais rien, mais... Oui,

  • Speaker #0

    puis ça ne veut rien dire parce que des fois, on va te dire des dates et puis en fait, à la fois, ça va te rassurer et en même temps, ça veut dire que pendant 3 ans, comme tu étais focus sur cette date, tu l'as peut-être manifestée et c'est vraiment arrivé alors que si on t'avait dit que c'était plus tôt, peut-être que t'as laissé passer des opportunités j'aime bien le voir comme ça aussi complètement c'est bon bah il dit que ça allait arriver que ça allait être l'année prochaine bah super alors jusqu'à l'année prochaine bah qu'est-ce que je fais si c'est le truc que tu veux vraiment bah tu te fermes tu te mets plus sur les sites tu rencontres plus personne t'attends chez toi que ça se passe bah non parce que peut-être qu'au final c'est en te disant bah non j'ai pas envie que ce soit l'année prochaine j'ai envie que ce soit maintenant et puis on verra bien et puis on le laissons faire la vie et dans tous les cas si l'homme devrait arriver en mars 2020 2020. Bon là c'est un peu obsolète. mais d'ici là, profitons de vivre des expériences et de voir ce qui se passe. Et peut-être qu'au final, il y a une autre voie qui s'ouvre. Moi, j'y crois vachement.

  • Speaker #1

    Oui, moi aussi, parce que de toute façon, même quand tu as des dates qu'on te donne comme ça, c'est le reflet, même dans les archives akashiques, pour le coup, c'est le reflet de l'énergie dans laquelle tu es et de ta fréquence aussi. Ce qu'on disait tout à l'heure, la fréquence avec la boulangère, c'est le reflet de la fréquence dans laquelle tu es aujourd'hui. Donc si aujourd'hui, je suis dans une fréquence hyper dark, Merci. que j'ai envie de rencontrer quelqu'un, mais que je suis toujours enfermée chez moi, et que si ça se peut, demain, je vais rencontrer une copine ou avoir une prise de conscience ou autre, et que ça va drastiquement changer ma vie, et que ce qu'on m'a dit dans ma séance d'archives Akashic ne sera plus du tout valable, parce qu'en fait, j'ai mis un accélérateur, un boost dans ma vie. J'ai changé de fréquence en deux jours au lieu d'en un mois ou un an, comme ce que j'aurais pu faire si j'avais continué comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant que le temps n'existe pas. Je trouve ça intéressant dans les années à la cachée.

  • Speaker #1

    Carrément, je trouve ça intéressant. Ça enlève une forme de pression parce qu'en vrai, l'être humain, on a la pression du temps. On ne va pas se mentir. Moi, je ne crois vraiment pas du tout à cette notion du temps. Mais néanmoins, je vais mourir un jour. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que je ne vais pas mourir, mais ça, c'est ma croyance.

  • Speaker #1

    Oui, super.

  • Speaker #0

    J'adore, je dis ça à tout le monde, mais après, on s'y croit. Peut-être que ça va vraiment se passer. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Écoute, mais on ne sait pas exactement.

  • Speaker #0

    Le principal c'est d'y croire.

  • Speaker #1

    Le principal, c'est d'y croire carrément. Donc, tu vois, quand tu te laisses la porte ouverte comme ça avec le temps et que tu essayes de t'enlever cette espèce de potentiel, pression, de l'âge, de je ne sais pas quoi, il peut se passer des trucs dingues à côté.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé à une vitesse. Mais vraiment, moi, je ne crois pas que le temps, il existe. Parce que le temps, il est vraiment subjectif. Je veux faire une émission sur le temps. J'aimerais trop. Alors, je ne sais pas avec qui,

  • Speaker #1

    mais Christophe Galfard. Je ne sais pas s'il viendra à toi, mais Christophe Galfard, cet homme est incroyable. Je suis allée voir une conférence sur le temps au MK2 Institut avec lui. J'ai bu ses paroles pendant une heure. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Parce que je trouve que cette notion du temps, elle est complètement... Il y a des journées qui sont hyper lentes. Comme aujourd'hui, on s'est dit toutes les deux, cette journée, à la fois, j'ai l'impression qu'elle a été hyper rapide et en même temps, j'ai fait plein de trucs et en même temps, j'ai l'impression qu'elle finit jamais. Enfin, il y a des journées, en fait, comme ça, qui sont un peu... Et puis là on a passé une heure ensemble bientôt, et j'ai pensé que ça allait passer en deux secondes, alors qu'à la fin tu passes une heure, et on va faire les impôts. Et tu te dis « ah ouais ! » Tu sens que c'est vraiment une grande œuvre, ou pas du tout, ça dépend en fait avec qui tu le fais et ce que tu fais, je pense. C'est clair. Bon en tout cas c'était génial, alors je vais trouver une autre excuse pour t'inviter l'année prochaine, enfin tu vas me l'inventer en même temps ?

  • Speaker #1

    Ouais carrément, avec plaisir !

  • Speaker #0

    Donc je te fais confiance, faisons confiance au temps.

  • Speaker #1

    Faisons confiance au temps, exactement. Je vais aller demander ça à mes archives akashiques.

  • Speaker #0

    Parfait. Bon, merci Anne-Sophie, c'était super.

  • Speaker #1

    Merci Sarah, c'était super. Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    et moi je vous dis à la semaine prochaine

Description

Et si réussir, c’était aussi savoir revenir à soi ? Dans cet épisode bouleversant et lumineux, Anne-Sophie revient au micro de Flammes des Années 80 pour parler de son choix inattendu : quitter l’entrepreneuriat spirituel après 4 ans pour retourner au salariat.

Elle nous raconte sans détour ce virage de vie, en nous offrant une réflexion profonde sur l’écoute de soi, les illusions de liberté, les injonctions autour de l’entrepreneuriat féminin, et la spiritualité vécue dans l’ombre… et la lumière. Entre joie, désillusions, intuition et alignement, ce témoignage est un souffle de vérité pour toutes celles qui doutent, qui cherchent, qui hésitent à pivoter.

✨ On y parle aussi de :

  • bien-être féminin, d’équilibre et de choix courageux

  • développement personnel et reconnection à son cœur

  • spiritualité féminine, vécue sans objectif de performance

  • la libération des croyances limitantes dans l’entrepreneuriat

  • la charge mentale invisible des femmes entrepreneuses

  • la beauté d’oser un retour au collectif, sans culpabilité

Anne-Sophie partage également son lien avec les archives akashiques, ce précieux outil d’introspection qui l’accompagne dans sa pratique. Elle explique comment se préparer à une séance, ce qu’on peut y explorer (famille, entreprise, amour, intuition…) et pourquoi il ne faut jamais en faire un outil de consommation passive. Elle nous raconte aussi la façon dont ces lectures s’ajustent à notre fréquence intérieure, et ce que cela dit de notre pouvoir de transformation.

Un échange sincère, doux et puissant qui redéfinit la réussite… et nous invite à oser être soi, même si cela implique de changer de cap.

🌿 Pour toutes celles qui veulent s’autoriser à ralentir, à pivoter, à reprendre un chemin plus aligné. Celles qui sentent qu’il est temps d’écouter leur cœur, de réconcilier spiritualité et ancrage, sans se laisser piéger par les injonctions de l’ultra-indépendance.

Un épisode pour toutes les femmes en transition, en quête de sens ou simplement curieuses de mieux comprendre ce que l’on peut lire dans… les livres de l’âme.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, alors je suis super contente aujourd'hui de recevoir Anne-Sophie une nouvelle fois. Vous étiez venue l'année dernière pour parler de Reiki et de formation. Et là, je t'ai invitée pour un autre sujet. Donc bonjour Anne-Sophie, merci pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Sarah, merci, merci. Je suis trop contente de revenir pour un autre épisode sur d'autres thématiques. C'est vraiment chouette. Et puis, c'est cool aussi de voir l'évolution du podcast ces dernières années. où tout vit, tout change, tout évolue. Et du coup, je suis super contente de participer aussi à l'évolution du podcast avec toi. C'est super.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et oui, parce que tu as eu beaucoup de changements cette année.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, c'est marrant parce qu'on valorise beaucoup, justement, mais même dans le podcast, en général, l'entrepreneuriat, allez-y, foncez, les femmes et tout. Et toi, du coup, tu as fait un retour, en fait, au salariat et j'avais vachement envie de t'interroger là-dessus. Et après, on parlera quand même d'Anna Lakachik.

  • Speaker #1

    Désolée, Thérèse.

  • Speaker #0

    Ils sont là. Ah non, je suis hyper déçue. Il y a quand même une part qui reste toujours là de spiritualité. Et justement, comment ça s'est arrivé du coup ce changement ?

  • Speaker #1

    Eh bien, donc moi, ça faisait quatre ans que j'étais 100% en tant qu'auto-entrepreneur. En fait, de 2020 à 2024, j'ai fait ça à 100%. Et en fait, ça n'a jamais été fluide pour moi. Jamais. qu'à chaque fois, dans toutes mes entreprises de salariat, ça a toujours été d'une facilité et d'une fluidité absolument déconcertantes. J'ai toujours trouvé des boulots en un claquement de doigts, eu des promotions, des augmentations. Enfin, tout s'est fait de façon hyper simple, fluide, douce et légère, on va dire. Et là, en quatre ans d'entrepreneuriat, tout s'est toujours fait un petit peu, soit dans la douleur ou soit cette sensation de ramer pour obtenir des résultats. Ça a été assez fatigant, en fait, pour moi. J'ai eu les deux premières années de mon auto-entreprise qui fonctionnaient, on va dire, moyens, mais en même temps, c'était le démarrage. Normal, je crois. Voilà, un peu normal. Et puis, j'avais la chance d'avoir négocié une rupture conventionnelle. Donc, du coup, financièrement, j'étais sécurisée par le chômage. Donc, c'était finalement plutôt confortable. Et puis, les deux années d'après, où en fait, assez... franchement bien passé. Financièrement, j'ai réussi à vraiment bien décoller, à avoir vraiment beaucoup d'élèves, beaucoup de clientes. Et en fait, malgré ça, j'avais vraiment cette sensation, et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas qu'une sensation, c'est que je travaillais trois fois plus pour gagner trois fois moins que ce que je faisais avant en entreprise. Et puis, à un moment donné, vu que mon auto-entreprise marchait quand même vraiment bien, J'ai dépassé le seuil de déclarabilité de la TVA. Et là, bim, le petit coup de bâton dans le dos entre la TVA, l'URSSAF, l'impôt sur le revenu et tout. En fait, tu as plus de 50 % et tes charges. Tu as plus de 50 % de tes revenus qui sont donnés à droite à gauche. Et puis, maman solo avec deux enfants à Paris, sans mec. Le calcul, en fait, il est vite fait. Donc, une fois que j'ai fait ce calcul-là et que je me suis dit, concrètement, je n'ai plus d'argent de côté, je n'ai pas assez d'argent pour vivre, j'ai pleuré non-stop pendant 15 jours. Et puis, je me suis dit, allez, on va retourner en entreprise. Et là, ce truc absolument magique, j'envoie un message sur un groupe WhatsApp avec des copines de mon ancienne boîte et en une semaine, je signais un contrat.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est quoi en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, je travaille au sein de l'Agence française de développement, l'AFD. Et c'est une banque publique qui prête de l'argent aux pays en développement. Donc, c'est une boîte qui est hyper internationale et puis avec une mission qui fait sens pour moi, en tout cas. Et j'adorais moi mon boulot avant. J'adorais l'ambiance. J'adorais mes collègues, tout ce que je faisais. Je n'ai pas quitté mon job. Je pense que ça, c'est important de le souligner aussi pour des personnes qui sont dans un parcours qui peut être un petit peu similaire au mien. Mais je n'ai pas quitté le monde de l'entreprise à cause d'un burn-out ou à cause d'un ras-le-bol. J'ai quitté le monde de l'entreprise parce que j'avais envie de découvrir quelque chose de nouveau. Parce que j'arrivais à 40 ans et que je me suis dit si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Et donc, du coup, quand tu quittes un monde que tu aimes beaucoup pour quelque chose de nouveau, bah Si finalement, tu y retournes, du coup, t'es content, en fait. J'ai pas de mauvais souvenirs, de sensations hyper négatives autour du salariat, pour le coup.

  • Speaker #0

    Ce qui est hyper intéressant dans ce que tu racontes, c'est que tu t'es vachement écoutée. Et que tu t'es écoutée à la fois quand tu t'as eu envie d'aller vers l'entrepreneuriat et aussi tu t'es écoutée quand tu t'es dit, en fait, là, au final, ce n'est pas si fluide que ça. Alors que tu étais dans les énergies et qu'en fait, il y avait du monde, mais que toi, tu ne le vivais pas forcément de cette manière-là. Et du coup, tu t'es écoutée et tu es retournée dans tes premiers amours, on va dire ça comme ça. Et ça se passe bien. Et du coup, j'avais envie de te poser une question parce que souvent, là, par rapport à une notion de réussite, d'échec, comment est-ce que tu prends ça personnellement ou pas ? Comment est-ce que tu le... Vous pourriez nous l'expliquer ?

  • Speaker #1

    Oui, merci. J'adore cette question. Je trouve ça hyper intéressant de parler de ça. Parce que, évidemment, t'imagines bien, j'ai été confrontée à ça à mon retour en entreprise. Tu vois, t'as quitté la boîte pendant quatre ans pour monter ta boîte. Les gens te voient revenir quatre ans après. Évidemment, ils voient écrit sur ton front « échec » . Tu vois, c'est compréhensible. En même temps, ils disent « Ah, ça n'a pas marché, elle revient » . Et j'ai été face à que des personnes hyper bienveillantes. hyper gentils qui ont été hyper intéressés par mon parcours de vouloir savoir comment ça s'était passé tout ce que j'avais fait tout ce que j'avais mis en place et j'ai vu en tout cas après je vais dire mon opinion a bien sûr mais j'ai vu dans le regard de ces gens là que c'était mais très clairement une réussite pour eux ce que j'ai fait ces dernières années donc j'ai trouvé que c'était hyper chouette parce que bon bah on a beau dire mais on On se retrouve quand même un petit peu dans le regard des autres et on cherche quand même souvent un petit peu l'approbation de ce qu'on fait, de ce qu'on dit. On a beau savoir qu'il ne faut pas trop le faire, mais bon, à minima, on reste humain. Donc j'ai eu vraiment ce côté-là qui a été vraiment agréable parce que la plupart des gens avec qui j'ai parlé de ça m'ont tous dit que eux, ils auraient été incapables de faire ça, que j'avais été hyper courageuse. Vraiment, ils ont hyper valorisé cette expérience. Et en vrai, par rapport à moi cette fois, parce que du coup, en me laissant de côté le regard des autres, moi, je n'ai pas du tout la sensation d'avoir vécu un échec. Parce que finalement, sur ces quatre années d'entrepreneuriat, mon chiffre d'affaires n'a fait qu'augmenter tout le temps. Et finalement, j'ai arrêté parce que ça devenait trop compliqué et que j'avais en fait un gap à franchir et que je n'avais pas envie de franchir ce gap en fait. parce que Pour arriver à vivre confortablement, il fallait vraiment que je franchisse une marche. Et là, j'en étais arrivée au stade où je me disais, non mais en fait, j'en ai marre d'évoluer, de toujours vouloir plus, d'être cette espèce de truc en plus un peu capitaliste.

  • Speaker #0

    Un peu paradoxal.

  • Speaker #1

    Un peu paradoxal, exactement. Mais finalement, pour réussir à payer tes charges à la fin du mois et nourrir tes gosses très concrètement, il y a un moment où tu vois qu'il faut toujours gagner plus, plus, plus, plus pour atteindre un certain seuil où ça devient OK. Et moi, j'en avais marre d'être tout le temps dans cette course au chiffre d'affaires, de vérifier pour que je gagne plus et tout et tout. Et ça, c'était vraiment un ras-le-bol de ça. Et pour en revenir à cette histoire d'échec ou de réussite, moi, j'ai vraiment eu la sensation d'avoir stoppé cette activité-là au moment où finalement j'avais atteint le plus gros de mon chiffre d'affaires. Et je pense que j'ai eu raison finalement d'arrêter à ce moment-là. Parce que si ça avait commencé à se casser un petit peu la gueule, je pense que là, ça aurait été un petit peu plus difficile pour moi, justement, d'avoir cette sensation d'échec qui aurait pu revenir un petit peu trop fort. Et je n'ai pas ressenti ça. Et donc, je suis très contente de cette expérience. Pour moi, c'est une vraie réussite. J'ai la sensation d'avoir appris plein de choses pendant ces quatre ans.

  • Speaker #0

    Puis c'est vachement courageux, dans un sens comme dans l'autre. Je trouve ça assez courageux. Et surtout, j'imagine que quand tu es retournée dans le salariat, tu n'y retournes pas de la même manière, tu n'es pas la même personne. C'est comme un long voyage à l'étranger. Quand tu rentres en France, tu n'es pas du tout la même personne que quand tu es partie.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu n'es pas du tout la même personne. Après, alors ça, c'est vraiment inhérent à mon histoire personnelle. Et moi, je suis retournée dans l'ancienne entreprise dans laquelle je travaillais. Donc moi, j'ai eu vraiment cette sensation que je rentrais chez papa, maman. C'est un petit peu ce truc-là. Et en vrai, c'était vraiment génial. parce que Comme ce que tu dis, c'est trop ça, comme si tu pars pendant quelques années, vivre une super expérience, hyper enrichissante, faire plein de super rencontres à l'étranger pendant quelques années. Et puis après, tu reviens chez papa, maman, avec cette richesse, avec un œil un petit peu différent. Et là, ce que j'ai beaucoup aimé, parce que je travaillais à l'époque dans mon auto-entreprise autour de la spiritualité quasiment à

  • Speaker #0

    100 %, tu étais formatrice pour des soins à Reiki et Laotie.

  • Speaker #1

    C'est ça, formatrice pour les soins Reiki, lao chi, je faisais des soins énergétiques, des fois des séances d'hypnose aussi. Et oui, tout tournait vraiment autour de l'énergie, la spiritualité. Et là, je trouve ça hyper chouette parce que maintenant, je ne vis plus de ma spiritualité, mais je vis ma spiritualité, point. Et ça, finalement, je trouve que c'est assez chouette de vivre cette spiritualité sans qu'il y ait un objectif financier derrière. C'est, je trouve, plus authentique pour moi de vivre ça comme ça aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est hyper intéressant. Je pense que c'est beaucoup de métiers, en fait, quand c'est des métiers passion, ne serait-ce que moi, mon expérience d'actrice. c'était un rêve de petite fille et que du coup à un moment donné forcément j'en parle beaucoup parce que j'anime des ateliers de coaching pour les actrices et je trouve que c'est un métier où c'est hyper difficile de pas devenir esclave de son propre métier à un moment donné et d'oublier en fait l'essence pour laquelle on l'a fait qui était pour moi à la base la joie de jouer et c'est vrai qu'à un moment donné quand il faut payer les factures, quand tu rates un casting quand finalement ça se passe pas comme prévu tu perds un peu cette joie là et t'es pas juste dans ton essence et c'est ce que je conseille des fois à des jeunes qui me disent ah moi je veux être acteur ou actrice je leur dis franchement c'est un autre Autre chose qui vous plaît à côté, gardez-le genre vraiment comme un doudou, quelque chose qui vous fait du bien pour aller vous éclater. Il y a plein de comédiens amateurs qui sont super et qui restent dans ce plaisir du jeu. Et quand ça se transforme, des fois, c'est d'autres enjeux en fait. C'est l'enjeu qui change.

  • Speaker #1

    C'est ça, ouais. C'est l'enjeu qui change exactement. Ça vient donner une autre teinte, une autre couleur à ta passion, justement. Et c'est vrai que je ne me rendais pas compte quand j'étais dans le feu de l'action, on va dire. Et c'est vraiment après coup, je me suis dit, ah, mais c'est cool. Là, en fait, je médite pour moi. Là, je me fais un auto-soin Reiki pour moi. Enfin, vraiment, ce truc beaucoup plus personnel et beaucoup plus introverti au niveau de la spiritualité. C'était vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Mais par contre, ce qui est hyper intéressant dans tout ce que tu racontes, c'est aussi que tu as gardé quand même une de tes casquettes. Moi, je ne la connaissais pas, donc peut-être que je m'étais moins renseignée. Mais sur tout ce qui est Anna Lakachik, du coup, que tu continues à faire. Et là, ça reste un plaisir, j'imagine. Et tu as moins cette notion de devoir gagner de l'argent avec. Mais ça te fait du bien, en fait, de pouvoir le faire, j'imagine. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Alors après, je n'ai pas arrêté à 100%, effectivement. Donc déjà, sur tout ce qui est formation, notamment au Reiki, comme j'ai formé plein de gens au niveau 1, je continue de les former au niveau 2, 3 et 4. En fait, je ne les lâche pas dans la nature comme ça, en disant, c'est bon, j'arrête, débrouillez-vous, allez voir un autre maître enseignant. Donc, je continue quand même un petit peu à la demande. pour mes élèves actuels. Mais je n'en parle pas trop parce que c'est vraiment dans un cadre un peu plus intime du coup maintenant. Et effectivement, j'ai conservé les archives akashiques ou annales akashiques ou mémoires akashiques. On trouve plein de noms différents. Et je continue de faire quelques consultations. Mais là, effectivement, comme tu le dis, c'est vraiment pour le plaisir. Et si j'ai des consultations, je suis super contente. Si je n'ai pas de consultation, en fait, je n'ai plus de pression financière. Donc, je ne le fais plus pour l'argent. Je le fais pour le plaisir, pour accompagner les gens, les aider. C'est quand même vachement plus sympa.

  • Speaker #0

    Et donc, les bienfaits du salariat, partir en vacances, avoir un salaire qui tombe le même tous les mois.

  • Speaker #1

    Ça, ça change quand même vraiment la vie. dans les aspects moi qui m'ont le plus se plus dans mon retour au salariat. Oui, le salaire, évidemment. C'était une des raisons premières pour lesquelles j'y retournais. Mais j'ai découvert d'autres choses que je soupçonnais un petit peu moins. J'ai été tellement heureuse de retrouver la collectivité, le fait de travailler en équipe, d'être ensemble, d'aller déjeuner avec tes collègues le midi, de boire un petit café dans la journée. Tous ces moments de convivialité. qui en fait m'ont beaucoup manqué pendant ces quatre ans d'entrepreneuriat. Donc ça, c'est le truc qui était vraiment... Enfin, qui est tellement chouette d'avoir retrouvé. Et un autre truc dont je me suis rendu compte, mais alors ça, je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, tout de suite, c'est les capacités intellectuelles. En fait, ces dernières années, j'ai mis en place mes 10 000 trucs. j'ai fait Plein plein de choses différentes, mais en fait, toutes ces choses-là ont été relativement faciles pour moi. Développer mon site internet, mon compte Instagram, plein de choses comme ça que j'ai fait qui ont été simples, ou en tout cas que moi j'ai trouvé simples. Et c'est pas du tout prétentieux, c'est juste qu'il y a des choses pour moi qui sont hyper complexes et que je faisais pas, mais en tout cas, toutes les choses que j'ai faites ces dernières années, je trouvais que c'était fluide, facile, et je me suis rendu compte en revenant en entreprise que... ces dernières années en fait que je m'étais un peu fait chier intellectuellement parlant. Avant ça, j'avais fait 20 ans de contrôle de gestion de métiers dans la finance, j'avais été manager sur mon dernier poste, donc des métiers qui ont toujours été hyper stimulants. Je me revois tellement galérer devant des fichiers Excel ou galérer en réunion à rien comprendre à ce que disent les gens et tout. Et en fait, je crois que j'adore ça. J'adore aussi bizarre que ça puisse paraître et tu vois là de me retrouver de nouveau dans un contexte un peu challengeant intellectuellement parlant et bah je me suis sentie revivre d'un côté tu vois le sujet en tant que tel me passionne clairement moins voire parfois pas du tout et en même temps est-ce qu'on a besoin d'être passionné par un sujet pour être professionnel dessus pour pouvoir travailler pour pouvoir fournir un travail de qualité j'en sais rien la question reste ouverte. Mais j'ai vraiment, tu vois, redécouvert ce truc-là de galérer à réfléchir. Et en fait, je trouve que c'est super intéressant, super stimulant. J'ai adoré.

  • Speaker #0

    Trop bien. Et est-ce qu'il y a quelque chose qui te manque, du coup, dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. D'aller faire un petit cours de yoga le mardi à 15h, par exemple. Ouais, la liberté, clairement. C'est vrai que c'est le truc. qui me manquent complètement. Alors que je travaille dans un contexte où je ne suis pas du tout fliquée, c'est très libre, je peux télétravailler, c'est vraiment super, mais néanmoins, je ne peux pas faire ce que je veux, quand je veux non plus. Et ça, c'est le côté qui est un petit peu plus difficile à digérer pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui, et en même temps, quand on est entrepreneur, c'est une vraie question philosophique, est-ce qu'on est vraiment libre ? Parce que bon, le week-end, on travaille, le dimanche... On se réveille en disant, là, je n'ai pas fait ça. On fait des grandes horaires, des fois plus importantes que quand on est en CDI, par exemple. Je pense, je ne sais pas, de ton expérience.

  • Speaker #1

    De mon expérience, clairement, oui. J'étais arrivée à un stade où, en fait, pour développer plus et faire plus d'argent à chaque fois, je travaillais toujours plus, en fait. Donc, c'était toujours rédiger plus de newsletters, plus d'articles de blog. faire plus de SEO pour mon site internet, plus de trucs sur Insta. En fait, c'est sans fin. Tu peux développer des trucs pour ton business de façon complètement infinie. Et donc, oui, je travaillais tous les soirs, je travaillais le week-end, je travaillais pendant mes vacances. L'été dernier, j'étais au camping avec mes gosses. Je travaillais tous les jours, en fait. donc c'est pas quelque chose moi qui me convenait c'est vrai que d'un côté oui tu es quand même un petit peu prisonnier ton activité après je pense que c'est vrai que chaque expérience est unique et vraiment personnel il ya des personnes qui ont pas besoin de tout ça en fait pour pour développer leur leur business bien sûr mais et oui tiens d'ailleurs je ça me fait penser à quelque chose il ya un truc moi que j'ai trouvé qui était vraiment difficile dans l'entrepreneuriat c'est que en entreprise tu as des trucs à faire et en fait tu fournis ce que tu as à fournir dans un truc de travail un peu collectif où tout le monde travaille ensemble. Et là, tu travailles seul. Il n'y a personne qui t'aide à prendre tes décisions. Je trouve qu'il y a une charge mentale dans l'entrepreneuriat qui est énormissime en fait. C'est que vraiment, toute décision que tu prends, c'est toi et toi seul. Si tu te plantes, bah... c'est de ta faute. Et si tu réussis, c'est grâce à toi. Il n'y a pas ce truc de groupe où tu peux vraiment avoir une forme d'émulation, de réfléchir ensemble. Et où si on réussit, c'est grâce au collectif, c'est grâce à tout le monde. Et si on se plante, c'est à cause du collectif. Et on en tire les leçons, on avance ensemble. Et dans l'entrepreneuriat, même si j'avais pas mal de connaissances d'autres femmes entrepreneurs avec qui j'ai énormément échangé, tu vois, je n'avais quand même pas ce truc-là. Parce que même si tu as J'imagine, toi, c'était peut-être pareil dans ton métier d'actrice. Tu as beau demander des conseils aux gens, les conseils qu'on te donne, ce ne sont jamais forcément les meilleurs pour toi parce que les gens ne connaissent jamais vraiment toute ta vie, toutes tes contraintes. Donc, je trouve que ça a vraiment ses limites, les conseils que tu peux avoir. Et là, j'ai senti un poids en moins sur mes épaules, énorme, depuis que je suis retournée en entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être des fois, c'est bien d'entreprendre à plusieurs aussi, d'entreprendre à deux ou à trois, c'est aussi sympa, parce que ça change un peu. Justement, on en parlait dans une émission pour célébrer les victoires ou célébrer les défaites, mais quand on est deux, c'est toujours plus sympa que de le faire tout seul. Moi, j'étais avec Angelica, on était toutes les deux, maintenant je suis toute seule, donc je vois très bien de quoi tu parles. Bon, après, on est quand même très proches, donc il n'y a pas de problème, je peux encore célébrer avec elle, ce n'est pas comme si j'étais vraiment toute seule. Mais quand même, c'est vrai que toutes les décisions, les choses, puis il faut savoir faire mille trucs, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair, il faut être vraiment très multitâche, très couteau suisse, et ça c'est pas toujours évident, il y a des sujets qui sont plus faciles que d'autres en fonction de nos aptitudes, et d'autres qui sont... ouais, galères, et où du coup les sujets galèrent, enfin en tout cas moi ma spécialité c'était la procrastination sur ce genre de sujet là ! et oui en plus un autre truc qui m'intéressait de dire c'est que tu ne sais jamais les répercussions bon ça en même temps c'est pareil en entreprise tu me diras mais il y a une pression en fait potentiellement financière qui est telle que des fois moi j'ai vu, j'ai travaillé pendant des heures des heures, des heures et des heures sur certains sujets pour faire genre 30 balles de chiffre d'affaires quoi Et tout ce que tu travailles, tu ne sais jamais vraiment ce que ça va donner derrière. Des fois, tu as des petites actions qui vont être hyper gagnantes et t'aider de ouf. Et des fois, tu vas bosser vraiment énormément pour un projet qui soit ne verra jamais le jour ou soit qui va faire flop total. Et ça, j'ai trouvé que c'était vraiment difficile. Et moi, j'ai été énormément découragée à certains moments de mon activité d'entrepreneuriat. De me dire un peu genre, ah non, mais à quoi bon ? De toute façon, ce truc-là, ça n'a pas marché. Et en fait, c'est souvent quand je me disais ça que ça marchait quand même. Mais du coup, tu as ce truc où tu ne sais pas trop où tu vas. C'est un peu stressant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça très stressant pour le coup.

  • Speaker #0

    Mais c'est marrant de voir cette évolution. Des fois, la vie, elle est drôle. Parce que quand tu es venue la dernière fois, tu ne pensais pas du tout que tu allais revenir et que ça allait être cette histoire-là qu'on raconte. donc c'est clair toutes les auditrices ou auditeurs qui nous écoutent, peut-être que vous avez des rêves et que si vous les mettez en place, en fait, dans quatre ans, il y aura quelque chose qui sera merveilleux, qui sera sorti de là, ou peut-être que finalement, vous avez votre entreprise et vous hésitez à retourner au salariat et que ça peut être génial. C'est vraiment s'écouter, en fait. C'est ça que je retiens, moi, ce temps-ci.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment s'écouter, carrément. C'est clair que je n'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça, mais tu vois, finalement, après ces quatre ans... je retourne dans cette entreprise je devrais bientôt signer un CDI dans les prochains jours mais je signe un CDI dans un poste qui est hyper intéressant où je n'avais pas bossé encore avant avec un salaire plus élevé que celui que j'avais avant avec des super conditions en fait et j'aurais jamais cru en arriver là donc comme tu dis c'est important de s'écouter et puis je pense aussi de faire confiance à la vie, de se laisser porter et vraiment je pense que le ... Le truc important, moi, c'est d'arrêter de lutter. Quand il y a un moment donné où tu sens qu'il y a quelque chose, où tu as les rouages qui coincent un peu, en fait, il y a un moment, est-ce que j'ai vraiment envie de continuer à lutter ou pas ? C'est vraiment cette question-là aussi, elle n'est pas simple.

  • Speaker #0

    Oui, parce que des fois, tu vas te poser des questions, on va dire, maintenant, je n'ai pas fait comme il fallait, c'est de ma faute, donc la culpabilité qui va rentrer en compte. C'est pas facile, quoi. Et aussi, à la fois, moi que j'adore, c'est ce qu'on prône dans le podcast, tout ce qui est spiritualité, manifestation, tout ça. Et puis, des fois, c'est dur de savoir exactement qu'est-ce qui nous correspond. Alors, oui, on part de la simplicité. Si c'est simple, c'est que ça marche. Mais des fois, on sent qu'on a vraiment envie de faire un truc, même si c'est compliqué, mais qu'on a vraiment le cœur à le faire. Donc, c'est peut-être pas juste le bon moment. Il faut peut-être attendre le moment d'après. Enfin, il y a toutes ces choses-là. Moi, j'ai du mal à faire des deuils ou à arrêter en fait les activités. J'aime bien faire plein de choses. J'arrive pas à me dire, ah non, ça, ça fonctionne pas. Et puis, il y a des choses qui reviennent toujours. C'est des vagues, en fait. C'est un peu comme des montagnes. Peut-être que dans 5 ans ou dans 10 ans, ben, j'en sais rien, tu seras... T'auras ouvert un centre de Reiki avec ce que t'auras rencontré quelqu'un et tu seras repartie à faire ça. Et on reprendra une émission en disant, ben, finalement, maintenant, je suis retournée à ça.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est clair. Ouais, peut-être. Et je laisse complètement libre cours à ça, effectivement. Je trouve ça cool de laisser, ouais, les choses faire, de se laisser porter. et d'ailleurs, moi, il y a quelque chose qui m'a énormément dérangée pendant... toute cette expérience-là, ce que tu dis, manifestation, loi d'attraction, alors évidemment, je suis à fond dans tous ces trucs-là. Enfin, tu vois, comment tu peux ne pas être intéressée par ça quand tu es un tant soit peu intéressée par la spiritualité, tu vois ?

  • Speaker #0

    Mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Et ça fonctionne vraiment, très clairement. Je l'ai vu dans plein d'exemples sur tout un tas de choses, que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel. Et après, moi, j'ai beaucoup de mal avec ce truc de la spiritualité un peu toxique. C'est que j'ai eu quand même plusieurs fois des épisodes avec des personnes qui étaient à fond dans ce milieu-là, qui disaient « oui, mais si ça ne marche pas assez, c'est que tu n'y crois pas assez » ou que machin, ou que tu as des croyances limitantes, ou qu'il faut que tu fasses ci, ou qu'il faut que tu fasses ça. Enfin, plein d'injonctions en fait.

  • Speaker #0

    De culpabilité, moi, je trouve.

  • Speaker #1

    Ah ben, carrément de culpabilité. Et puis, beaucoup de personnes aussi qui te disent « Ouais, moi, j'ai fait ça » . Ça a super bien marché et tout. Ben ouais, mais en fait, très bien. Et c'est génial. Mais en fait, on a tous des vies différentes. On a tous des objectifs, des chemins de vie qui sont différents. Et je pense qu'il faut faire attention aussi. Parce que je trouve que dans l'entrepreneuriat, il y a quand même beaucoup de comparaisons qui peuvent se mettre en place. Il faut faire attention à ne pas trop se comparer aux autres. Parce qu'en fait, on a tous des histoires différentes. Et quelqu'un qui... Parce que moi, j'ai des personnes dans mon entourage qui sont auto-entrepreneurs, qui s'en sortent très bien avec des chiffres d'affaires qui sont deux fois inférieurs à ce que je faisais moi sur la fin. Donc c'est même pas tant une question de chiffre d'affaires, aussi il y a tout un tas de critères à prendre en compte et donc attention à cette spiritualité toxique, à ces injonctions de fais-ci, fais-ça, moi j'ai fait ça, ça a bien marché, bah oui mais voilà on n'a pas les mêmes problèmes et pas les mêmes vies. Donc prendre du recul. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que c'est aussi beaucoup de prendre du recul. Tu as complètement raison. Et surtout, moi, je vois ça comme un accès à son cœur. Et c'est des fois l'accès à son cœur. Selon certaines personnes, on a tous un cœur qui est différent. Mais en fait, pour y accéder... Alors oui, les croyances limitantes, ça, j'y crois vraiment. Mais ce qu'on va trouver à l'intérieur de ce trésor ou de ce cœur, on ne peut pas le savoir et on ne peut pas dire c'est ça que tu vas devoir faire. c'est faire tout ce chemin et cette plongée pour y arriver et une fois qu'on y arrive Et ça prend un peu de temps, ou pas, ça peut être rapide, mais c'est là qu'on a nos vraies réponses. Et quand on est dans notre cœur et qu'on a notre vraie réponse, en général, ça fonctionne. Parce qu'on a enlevé toutes ces couches, et donc c'est là où, pour moi, j'entends de la manifestation, on a fait une super émission avec Clémence Cousteau là-dessus, et j'ai fait son programme en plus sur l'abondance et tout, et ça a vachement bien marché. Et j'ai vraiment ce sentiment-là, en fait, et que cette plongée, en fait... C'est marrant, Cousteau,

  • Speaker #1

    les plongées... Ah ouais, c'est bien !

  • Speaker #0

    je me lâche Clément si tu ne m'écoutes et ouais mais c'est vraiment cette sensation que moi j'ai en fait et ça a été super de faire ça parce que je ne l'ai pas senti culpabilisant ce programme et au contraire d'aller vraiment chercher à l'intérieur et si c'est ce qui résonne avec nous et si c'est ce qu'on veut vraiment, des fois notre tête pense qu'on veut vraiment quelque chose alors que notre coeur nous crie autre chose et on n'entend pas vraiment mais c'est aussi à s'ajuster, à s'aligner on va faire une émission bientôt avec Véronica qui est formatrice dans l'alignement elle a un programme justement pour les thérapeutes sur l'alignement entre le corps, l'esprit, le coeur, enfin tout ça c'est hyper intéressant, c'est ce mois-ci il est un peu basé sur des femmes qui ont justement ce truc d'alignement de vraiment le trouver et qui peut être puis qui peut évoluer aussi, c'est ça qui est beau en fait, c'est pour ça que je voulais t'interviewer parce que je trouve ça super je trouve que des fois l'entrepreneuriat c'est un peu surcoté ouais c'est vrai C'est comme un peu des fois le couple aussi, c'est un peu surcoté. Non mais c'est vrai, c'est clair. Alors qu'en fait, il y a des moments où tu peux être célibataire et être très heureuse, être en couple et être très malheureuse, ou des moments où tu peux être très malheureuse au célibataire et être très heureuse en couple, dans la même vie en fait. C'est des moments de vie et c'est marrant parce que tout le monde est là, « Ouais, mais si t'es pas en couple, c'est que t'as un problème. » Ben non en fait, ou si t'es pas, ou si t'es en... Enfin, c'est un peu pareil. J'adore la comparaison. C'est clair. Grande expérience. Non mais je trouve ça hyper intéressant. Et du coup, est-ce qu'on peut parler un peu des annales akashiques ? Parce que ce qui est assez magique, c'est est-ce que tu peux nous donner la définition déjà annales, mémoire ? Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Excuse-moi, il y avait un truc que je voulais te dire,

  • Speaker #0

    mais je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je voulais juste faire une petite parenthèse aussi. Il y a quelque chose, je me suis rendue compte en revenant en entreprise, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais en fait, ces derniers mois en entreprise, j'ai passé plein de pauses déjeuner ou de pauses café à parler spiritualité avec mes collègues. Parce qu'il y a ce truc-là, moi, qui me faisait quand même un peu flipper de retourner en entreprise, parce que ça a beau être une banque publique de développement qui travaille pour les objectifs de développement durable, certes, mais ça reste quand même une banque. Donc tu vois, je flippais un petit peu d'être que dans des trucs trop terre à terre. Et en fait, c'est hyper intéressant. J'ai parlé de Reiki, d'archives akashiques, de réincarnation, de fantômes, d'entités, de tantras, de trucs. ouf avec des collègues pendant des pauses-déj le midi. Et en vrai, je pense que on voit ce qu'on a envie de voir dans la vie. Si tu te dis que tes collègues sont chiants et qu'ils parlent que de trucs chiants, ils parleront que de trucs chiants. Et si tu te dis que les gens sont hyper intéressants et inspirants, tu vas te faire des pauses-déj avec des personnes que tu n'as pas vu depuis cinq ans et que tu vas parler de tantra pendant toute ta pause déjeuner et que ce sera absolument génial.

  • Speaker #0

    Moi, j'appelle ça des fréquences en fait, c'est l'un des choses... Selon où tu te branches, tu vas voir les gens dans n'importe quel domaine qui vont se brancher à ça. Je parle toujours de l'exemple de la boulangère, mais si tu es dans une fréquence assez joyeuse, la boulangère sera forcément joyeuse. Ou te décrochera un sourire. Ou alors même si elle fait un peu la gueule, tu lui fais un sourire, elle va venir sur ta fréquence parce qu'en fait elle a envie de... Ça ne marche pas à tous les coups, mais ça arrive souvent quand même. Et du coup, c'est ce truc de cultiver la joie, de cultiver cette envie de spiritualité. Les gens sont assez curieux, puis le monde est en train de changer, c'est en train de s'ouvrir. Donc forcément... Les gens, ils ont plus envie d'en parler, puis t'arrives un peu comme un extraterrestre. T'as été dans la banque où ils disent « Ah, génial ! » C'est un peu rafraîchissant aussi, je pense.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    D'avoir des nouvelles, tout ça. Et est-ce qu'ils sont curieux des annales akashiques, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, pas trop. Ça, j'en ai assez peu parlé. Du coup, les annales akashiques, pour définir un petit peu ce terme-là, c'est l'idée d'aller explorer... on prend souvent cette métaphore là parce que c'est plus facile pour nos esprits humains de comprendre comme ça mais on imagine que les archives akashi que c'est une immense bibliothèque absolument infinie dans laquelle tu aurais des nombres infinis de livres et dans chacun de ces livres il y à l'histoire de toutes les âmes de l'univers passé, présent, futur. Ça peut paraître un petit peu réducteur d'imaginer les archives akashiques comme une bibliothèque, mais après, voilà, c'est une image comme une autre. Et l'idée, quand on va explorer ces archives akashiques ou les archives akashiques de quelqu'un, c'est d'aller dans cet espace sacré et d'aller chercher le livre en question pour venir répondre aux questions de la personne.

  • Speaker #0

    Et ça, tu as fait une formation, c'est en rapport avec le Reiki. Comment est-ce que tu es arrivée justement à pouvoir, c'est joli, ouvrir les livres des âmes des gens ? J'aime bien le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, je me suis formée sur les archives akashiques, justement. La personne qui m'a formée proposait deux niveaux. En fait, tu as un premier niveau. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Mais en tout cas, elle propose un premier niveau où tu apprends à ouvrir tes propres archives akashiques, donc à te faire des auto-séances. où tu te mets un petit peu dans un état méditatif. Et puis, tu... Alors moi, j'aimais beaucoup cette technique-là. Je le fais par écrit. Je prends un cahier ou des feuilles et je note avec un stylo d'une couleur ma question. Et je laisse venir la réponse avec un stylo d'une autre couleur. Tu vois, comme si j'étais en train de discuter avec quelqu'un d'autre. Non, je ne suis pas bipolaire. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est hyper drôle ce que tu racontes, parce que moi, mes chèches, en ce moment, je leur fais faire un exercice comme ça. Et je ne le savais pas. Donc, je leur fais faire des journaling. Guége... leur fait parler à leur voix saboteuse. Et du coup, quand c'est la voix saboteuse, pour qu'ils en prennent conscience, ils doivent le noter d'une autre couleur. Donc ça, quand ils finissent les pages, ils ont deux. Donc en fait, si elles nous écoutent, les filles, je vais m'en sortir. Je vais les remporter toutes seules. Oh bien ! C'est une super idée ! Ça me fait rire, tu vois, que tu me dis ça. Du coup, je bois tes paroles. Je me dis, ah d'accord, et encore ?

  • Speaker #1

    Donc ouais, t'as vraiment ce truc-là où quand tu te formes au niveau 1, donc tu peux aller explorer tes propres archives akashiques. Et puis, le niveau 2. Après, là, c'est pour aller ouvrir les archives akashiques d'autres personnes. Donc, on peut ouvrir les archives de quelqu'un, d'un groupe de personnes, d'un animal, d'un arbre, d'une entreprise. En fait, c'est assez infini. D'un lieu, tu vois, un appartement, tout ça, tu peux aller explorer l'âme de tout ce qui est autour de nous, finalement.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu l'as déjà fait pour les entreprises ?

  • Speaker #1

    Oui, je l'ai déjà fait pour les entreprises, oui. C'est super intéressant. Oui, vraiment, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Et toi, une question un peu personnelle, mais je ne sais pas si tu pourrais y répondre, mais justement, vu la situation actuelle et vu que tu as cet accès-là par rapport à tes anales akashiques à toi, est-ce que ça t'a aidé justement à prendre ta décision ? Est-ce que tu as vu le besoin ou l'envie de ton âme ? Comment est-ce que ça peut se passer avec ton stylo de couleur ? Est-ce qu'il y a vraiment un dialogue qui s'instaure ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Il y a vraiment un dialogue qui s'instaure. Après, quand tu te fais de l'auto-archive akashique, ça se dit pas du tout comme ça, mais bon, bref, t'as toujours ce truc quand même du mental qui est là ou de pas être à 100% objectif, en fait, qui peut être compliqué. Enfin, j'ai dit toujours, j'aurais pas dû dire toujours, mais c'est pas toujours facile d'être complètement neutre dans tes réponses que tu vas chercher dans les archives akashiques. de mettre le mental complètement de côté. Et donc, quand je me fais des séances pour moi, je sais que ce n'est pas toujours hyper fiable ce que je sors comme info. Pour moi, j'entends.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un bon moyen d'apprendre à le faire pour voir la technique, mais c'est comme toutes les femmes qui tirent les cartes ou les médiums. Pour toi, c'est quand même très compliqué parce que du coup, tu as à prendre du recul par rapport à ton mental. Est-ce que c'est toi qui veux te faire dire que ce n'est pas évident ?

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est pas facile. Après, je l'ai fait et c'était super intéressant sur tous les sujets sur lesquels j'avais assez peu d'enjeux. Mais dès qu'il y a un enjeu qui était fort, que ce soit sur du professionnel, parce qu'une entreprise, c'est comme si c'était une partie de toi, donc c'est quand même vraiment fort comme enjeu, ou sur des enjeux sentimentaux, où là, pour moi, c'était un petit peu plus compliqué. Mais sur des sujets plus légers ou des petites questions comme ça, Là, pour le coup, c'était vraiment super intéressant et super pertinent.

  • Speaker #0

    Et par exemple, si moi je me dis « Ah, j'ai trop envie d'avoir une lecture akashique » , est-ce que je dois venir avec une question, avec un besoin, avec un thème ? Comment ça se passe en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la façon dont je procède, moi quand les personnes prennent rendez-vous avec moi, je leur envoie derrière un mail avec une liste de questions, qui ne sont que des propositions bien sûr, pour aider la personne à préparer sa séance. Pour moi, une séance d'archives akashiques, ça se prépare vraiment. C'est beaucoup plus intéressant les résultats, les informations si tu as préparé ta séance. Si ça se peut, pendant la séance, on parlera de toute autre chose que ce qui a été préparé. Mais en vrai, tu as quand même tout un processus de réflexion en amont qui se passe dans ton esprit quand tu prépares la séance. Il se passe quand même vraiment un truc. C'est un moment pour toi où tu te poses avec les questions, où tu te dis « ah bah tiens, celle-ci, j'aimerais bien la poser, j'aimerais bien la poser, etc. » Et toutes les questions sont possibles de... Enfin non, pas toutes. Presque toutes les questions sont possibles d'être posées dans les archives akashiques. Tu peux poser des questions professionnelles, sentimentales, familiales, un peu n'importe quoi. Où est-ce qu'il faut que je positionne tel meuble dans mon appartement ? Ça peut être vraiment basique, ça peut être très pragmatique, très terre-à-terre, comme ça peut être ultra spirituel. J'ai fait des séances d'archives akashiques avec... des personnes que je connaissais, qui étaient dans mes élèves Reiki et Lao-Chi, on a fait des séances où pendant une heure, on a été explorer des trucs autour de la réincarnation, de l'âme, de famille d'âme, de plein de trucs, mais qui étaient complètement barrés. Et puis j'ai fait des séances avec des personnes où en fait les archives akashiques peuvent te dire, je ne sais pas, demain tu as envie de créer un nouveau programme de coaching. En fait, tes archives akashiques peuvent tout à fait te dire les grandes thématiques, que... Quels sont les sujets ? Quels sont les exercices à mettre ? Quand est-ce que... Non, pas quand, justement. Mais comment plutôt le lancer ? Quoi faire ? Dans quel ordre ? Tu peux avoir toutes ces informations-là.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme de la médiumité, du coup ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    Ça joue un peu là-dessus ?

  • Speaker #1

    Oui, ça joue un peu là-dessus. En fait, la médiumité, parce que le mot médium ou média, c'est le fait d'aller canaliser une information quelque part. Donc finalement, la lecture d'archives akashiques, C'est vraiment... complètement de la médiumnité. J'ouvre ce livre et je vais regarder ce livre de cette personne. Donc il y a vraiment un côté médium très fort.

  • Speaker #0

    Et est-ce que, ça c'est ma grande question philosophique du moment, parce que j'adore, moi j'adore aller voir des voyants, tout ça, et maintenant j'ai 42 ans, j'ai vécu pas mal de choses qu'on m'avait dit, pas mal de choses qui ne sont pas du tout passées. Et en fait, pour moi, je m'amuse des fois à voir... Souvent, c'est aussi dans le mood dans lequel on se trouve. Et ça nous laisse aussi notre part de libre-arbitre. Moi, j'y crois encore vachement, énormément. Donc, ça veut dire que même si on fait des annales akashiques et qu'il y a une information qui est comme ça, on est toujours à même de pouvoir la transformer si elle ne nous plaît pas, ou alors finalement de la prendre comme un booster. Est-ce que ça se passe de la même manière ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se passe de la même manière, effectivement. Déjà, moi, ce que je dis toujours sur les séances, c'est que les lectures d'archives akashiques, ce n'est pas de la voyance. L'idée n'est pas de te dire ton avenir, je pense que sur le... papier on peut le faire mais en fait j'ai même pas envie de savoir en fait ce que j'ai pas du tout envie d'aller d'aller là dedans ça m'intéresse pas trop donc oui tu as cette notion là après il m'est déjà arrivé de faire une consultation avec une jeune femme où je lui ai dit des choses et où elle m'a dit bah non je suis pas d'accord ok en fait voilà après sur cette notion là de libre arbitre de destin tout ça alors moi vraiment je n'arrive pas tellement avoir un avis sur la question je ne sais pas c'est bien de dire des fois quand on sait pas vraiment je ne sais pas parce que dans quelle mesure des fois on va dire je sais pas quelque chose qui est écrit même si toi tu fais une séance avec une voyante une médium ou autre et où t'es persuadée du coup, elle t'a dit quelque chose qui est pas du tout ce qui est écrit mais justement elle t'a dit ça pour que t'ailles prendre un chemin pour te mener à ce qui est écrit

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout un truc.

  • Speaker #1

    J'en sais rien.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est l'œuf, la poule,

  • Speaker #1

    on ne sait pas d'où ça vient. Oui, c'est ça, l'œuf, la poule, en fait, on ne sait pas. Et peut-être qu'effectivement, dans ces archives akashiques-là, on n'a que le passé, le présent, et qu'en fait, le futur est en train de s'écrire à chaque minute, parce que le futur, il se déroule chaque seconde, en fait. Donc ça, vraiment, pour le coup, je n'ai pas la réponse. Peut-être que je pourrais poser la question dans les archives akashiques.

  • Speaker #0

    Ça pourrait être hyper intéressant. Moi, je vois ça comme ce que tu disais tout à l'heure par rapport à ce... Toutes ces questions que tu poses où c'est plus facile de préparer que de venir comme ça, je trouve que c'est aussi toute une introspection. Et pour moi, je prends toujours ce truc d'aller au cœur. Et je pense que ça aide aussi à aller dans son cœur. Et que c'est peut-être un outil qui permet aussi de voir en fait qu'est-ce qui nous fait plus vibrer et pouvoir vraiment se connecter à ça et d'ouvrir différentes portes. Et je trouve que c'est hyper intéressant. Et de ne pas le prendre comme un objet de consommation. Ils m'ont dit ça, donc en fait, c'est bon, je fais tranquille. Comme la manifestation, la manifestation c'est pas juste tous les matins dire je veux ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça, je vais avoir ça. En fait c'est mettre des actions concrètes aussi pour réussir à... Mais en s'alignant à son cœur et en étant vraiment dans son être. Et c'est tout ça le travail. Et c'est là où moi je trouve que c'est hyper intéressant. Parce que là tout le monde devrait prendre le temps de méditer ou de faire quelque chose qui permet de se reconnecter à soi pour être vraiment dans son essence pure qui nous amène à la joie, qui nous fait vibrer plus haut et qui fait en sorte que du coup on va attirer à soi ce qu'on veut vraiment. Mais c'est dur de savoir ce qu'on veut vraiment des fois, quand on se pose, c'est le plus dur je trouve.

  • Speaker #1

    C'est hyper dur, tu vois je vais te donner un exemple là-dessus, j'ai fait une séance de coaching il y a un an de ça, avec une personne que je connais, une amie qui est coach, et elle est en même temps énergéticienne, médium, enfin elle coche plein de cases. Et en fait, je lui ai posé une question sur justement, par rapport au côté d'aller animer des formations en entreprise, pas Reiki, mais sur d'autres sujets. Et en fait, elle m'a dit genre, ah là là, elle me dit, quand tu parles d'entreprise, il y a tout qui vibre chez toi, vas-y, entreprise à fond. Et donc, moi, je me suis persuadée, et elle aussi, en fait, on était toutes les deux peut-être parties sur une fausse route, vu que l'entreprise avait l'air de clignoter quand j'en parlais. Elle s'est dit, bah oui, son truc, sa mission, c'est d'aller animer des formations en entreprise, alors qu'en fait, si ça se peut, et en vrai, j'en sais rien et l'avenir me le dira. Mais si ça se peut, c'est que ça vibrait parce qu'il fallait que je retourne en CDI en entreprise. Donc, tu vois, tu as aussi ce biais-là. C'est-à-dire qu'on vient analyser les choses avec ce qu'on a aussi, nous, envie de voir et d'entendre. Donc, du coup, ce n'est pas toujours très objectif.

  • Speaker #0

    Non, mais j'aime bien ce truc de se rapprocher au cœur-là, pour le coup. Oui, carrément. C'est quelque chose qui fait en sorte que ça marche à tous les coups. parce que c'est pas comme ta tête qui va dire entreprise et qui va imaginer c'est quoi pour elle l'entreprise mais quand tu vas même écrire pendant longtemps ou aller interroger ou tu te mets en connexion avec ça au bout d'un moment à force de le refaire et de le faire tu vas vraiment peut-être commencer à comprendre ce qu'il y a à l'intérieur et en fait ce qu'il y a à l'intérieur de ton coeur ça peut aussi évoluer et changer c'est pas figé ça change, ça grossit, ça se retraitit ça change d'idée mais tu te rapproches plus de l'essence en fait et je trouve que Merci. J'ai déjà fait un peu, on m'a déjà ouvert les annales akashiques et c'est vrai que sur des choses, c'est assez joyeux je trouve. En tout cas, moi, c'était très bien. Et je trouve que ça aide en fait. C'est des choses qui font en sorte que la vie, elle est plus légère, elle est plus douce et elle nous permet justement d'accéder à des choses. Je pense que c'est comme tout, c'est comme on parlait en Constellation, parce qu'on fait une retraite sur Constellation familiale et libération émotionnelle et on parlait dans les Constellations. qui se rapproche un peu de ça, d'aller interroger l'inconscient collectif, et que ça dépend aussi de la façon dont on pose la question, comment est-ce qu'on va recevoir la réponse. Donc si on est dans quelque chose de très noir, les réponses sont peut-être très noires, mais si on essaye de mettre son esprit avec quelque chose de positif, même si des fois, comme dans tout ce qui est constellation, ou les transgénérationnels, c'est pas forcément glorieux de ce qu'on va trouver, mais on peut le voir d'une autre manière, et ça c'est hyper intéressant. Je pense que c'est peut-être pareil avec les années à la cachée, que si tu fais toutes tes questions et qu'en fait tu te dis « Ah, j'ai besoin de voir la lumière » ou de « De voir comment ça peut m'éclairer » ou « Quelle part d'ombre, en fait, pourquoi est-ce que j'ai ça ? » Enfin, ça dépend vraiment de comment on pose les questions aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend vraiment de comment on pose les questions, effectivement. Et tu vois, les séances que je préfère, moi, c'est faire des séances à des parfaits inconnus. Je trouve ça génial parce que je ne connais pas la personne. Je connais pas sa vie. Et tu vois, il m'est arrivé plein de fois, moi, où les gens, avant que je rentre dans les archives Akashic, ils commencent à me parler, ils commencent à me raconter des choses, et je leur dis, c'est pas méchant du tout de ma part, mais c'est pas que ça m'intéresse pas, mais je leur dis genre non, en fait, je ne veux rien savoir, parce que ça me permet d'être la plus objective possible. Alors j'ai quand même mon filtre et ma carte du monde, ça, voilà, mais en tout cas, ça me permet de ne pas être influencée. parce qu'elles peuvent me dire, ces personnes, tu vois, et je trouve que les séances, elles sont beaucoup plus pertinentes, comme c'est comme ça. Et il y a une question, en revanche, auquel on ne peut pas répondre dans les archives akashiques, c'est la question du quand. La notion du temps n'existe pas du tout de la même façon dans les archives akashiques. Le temps tel qu'on le vit là, sur Terre, il est uniquement propre à ce que l'on vit là, sur Terre. C'est-à-dire, si tu vas dans l'espace, le temps, ce n'est plus le même. Donc le temps en vrai il n'existe pas, enfin il existe mais de façon différente en fonction de là où tu te situes dans l'univers. Et donc dans ces archives akashiques le temps ne ressemble pas du tout à celui qu'on connaît nous. Donc dans certaines séances quand les personnes me posent cette fameuse question quand est-ce que je vais rencontrer l'amour ou quand est-ce que je vais rencontrer mon âme sœur, en fait j'ai pas de réponse à cette question et je ne peux pas et puis c'est pas tellement lié à moi en fait c'est vraiment dans cet espace là on n'a pas cette info en revanche parfois parce que je dis aux gens si vous voulez vraiment me poser des questions quand allez-y si je peux pas y répondre je vous dirai je sais pas et il m'est arrivé une fois où une personne me poser cette question là et où bas je voyais cette personne bas âgés quoi enfin avec eux Les cheveux complètement blancs et plus... C'est quelqu'un que je connais pour le coup. Donc physiquement, je voyais que ce n'était pas la même personne en fait. Donc ça peut donner une indication par rapport aux images que tu peux voir. Mais sinon, le quand, ça ne marche pas. Malheureusement.

  • Speaker #0

    Ouais, après malheureusement, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas non plus.

  • Speaker #0

    Peut-être que des fois, on a envie de savoir et en même temps...

  • Speaker #1

    On n'a pas envie de savoir.

  • Speaker #0

    Parce que si t'as envie de savoir et qu'on te dit que c'est quand t'auras 90 ans, tu vas être déprimée. Alors peut-être que le chemin va être magnifique jusqu'à 90 ans et que c'était le moment où ça devait se passer. Mais que du coup, si tu t'es mis dans ta tête que ça devait se passer différemment, c'est...

  • Speaker #1

    C'est un truc que j'ai envie de partager par rapport à ça. j'ai pendant quelques Plusieurs années, j'ai été célibataire après mon divorce. J'ai vu plein de voyantes, de numérologues, de cartomanciennes qui me disaient que j'allais rencontrer quelqu'un en mars 2020. C'est une date qui fait doucement rire aujourd'hui, comme on connaît l'histoire. Mais évidemment que moi, à l'époque, je ne savais pas ça. Et on me disait ça deux ans, trois ans avant, tu vois. Alors moi, j'étais un petit peu saoulée d'ailleurs de me dire « Putain, c'est dans longtemps, mars 2020 quoi ! » Mais bon, bref, je m'accrochais un peu à cette date, en mars 2020. Quand on a été confinés, j'ai été mais désespérée. Mais désespérée à un point, mais juste, tu sais, de te dire genre, tiens, je me raccroche à cette date depuis trois ans, je ne pense qu'à ça, je me dis que ça va arriver là et que ça va être génial et que machin. Et là, bim, tu te retrouves, enfin, je me suis retrouvée comme une conne toute seule chez moi avec mes gosses et mon chat. Je me disais, je ne vais jamais rencontrer quelqu'un au rayon fruits et légumes du Carrefour Bio à côté de chez moi, tu vois. et bien j'ai rencontré quelqu'un. en mars 2020.

  • Speaker #0

    Au Carrefour Bureau aux fruits et légumes ?

  • Speaker #1

    Non, mais... Tu vois, donc des fois, les dates, je ne sais pas si j'aurais préféré ne pas le savoir ou j'en sais rien, mais... Oui,

  • Speaker #0

    puis ça ne veut rien dire parce que des fois, on va te dire des dates et puis en fait, à la fois, ça va te rassurer et en même temps, ça veut dire que pendant 3 ans, comme tu étais focus sur cette date, tu l'as peut-être manifestée et c'est vraiment arrivé alors que si on t'avait dit que c'était plus tôt, peut-être que t'as laissé passer des opportunités j'aime bien le voir comme ça aussi complètement c'est bon bah il dit que ça allait arriver que ça allait être l'année prochaine bah super alors jusqu'à l'année prochaine bah qu'est-ce que je fais si c'est le truc que tu veux vraiment bah tu te fermes tu te mets plus sur les sites tu rencontres plus personne t'attends chez toi que ça se passe bah non parce que peut-être qu'au final c'est en te disant bah non j'ai pas envie que ce soit l'année prochaine j'ai envie que ce soit maintenant et puis on verra bien et puis on le laissons faire la vie et dans tous les cas si l'homme devrait arriver en mars 2020 2020. Bon là c'est un peu obsolète. mais d'ici là, profitons de vivre des expériences et de voir ce qui se passe. Et peut-être qu'au final, il y a une autre voie qui s'ouvre. Moi, j'y crois vachement.

  • Speaker #1

    Oui, moi aussi, parce que de toute façon, même quand tu as des dates qu'on te donne comme ça, c'est le reflet, même dans les archives akashiques, pour le coup, c'est le reflet de l'énergie dans laquelle tu es et de ta fréquence aussi. Ce qu'on disait tout à l'heure, la fréquence avec la boulangère, c'est le reflet de la fréquence dans laquelle tu es aujourd'hui. Donc si aujourd'hui, je suis dans une fréquence hyper dark, Merci. que j'ai envie de rencontrer quelqu'un, mais que je suis toujours enfermée chez moi, et que si ça se peut, demain, je vais rencontrer une copine ou avoir une prise de conscience ou autre, et que ça va drastiquement changer ma vie, et que ce qu'on m'a dit dans ma séance d'archives Akashic ne sera plus du tout valable, parce qu'en fait, j'ai mis un accélérateur, un boost dans ma vie. J'ai changé de fréquence en deux jours au lieu d'en un mois ou un an, comme ce que j'aurais pu faire si j'avais continué comme ça.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant que le temps n'existe pas. Je trouve ça intéressant dans les années à la cachée.

  • Speaker #1

    Carrément, je trouve ça intéressant. Ça enlève une forme de pression parce qu'en vrai, l'être humain, on a la pression du temps. On ne va pas se mentir. Moi, je ne crois vraiment pas du tout à cette notion du temps. Mais néanmoins, je vais mourir un jour. Moi,

  • Speaker #0

    je pense que je ne vais pas mourir, mais ça, c'est ma croyance.

  • Speaker #1

    Oui, super.

  • Speaker #0

    J'adore, je dis ça à tout le monde, mais après, on s'y croit. Peut-être que ça va vraiment se passer. On ne sait pas.

  • Speaker #1

    Écoute, mais on ne sait pas exactement.

  • Speaker #0

    Le principal c'est d'y croire.

  • Speaker #1

    Le principal, c'est d'y croire carrément. Donc, tu vois, quand tu te laisses la porte ouverte comme ça avec le temps et que tu essayes de t'enlever cette espèce de potentiel, pression, de l'âge, de je ne sais pas quoi, il peut se passer des trucs dingues à côté.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est passé à une vitesse. Mais vraiment, moi, je ne crois pas que le temps, il existe. Parce que le temps, il est vraiment subjectif. Je veux faire une émission sur le temps. J'aimerais trop. Alors, je ne sais pas avec qui,

  • Speaker #1

    mais Christophe Galfard. Je ne sais pas s'il viendra à toi, mais Christophe Galfard, cet homme est incroyable. Je suis allée voir une conférence sur le temps au MK2 Institut avec lui. J'ai bu ses paroles pendant une heure. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Parce que je trouve que cette notion du temps, elle est complètement... Il y a des journées qui sont hyper lentes. Comme aujourd'hui, on s'est dit toutes les deux, cette journée, à la fois, j'ai l'impression qu'elle a été hyper rapide et en même temps, j'ai fait plein de trucs et en même temps, j'ai l'impression qu'elle finit jamais. Enfin, il y a des journées, en fait, comme ça, qui sont un peu... Et puis là on a passé une heure ensemble bientôt, et j'ai pensé que ça allait passer en deux secondes, alors qu'à la fin tu passes une heure, et on va faire les impôts. Et tu te dis « ah ouais ! » Tu sens que c'est vraiment une grande œuvre, ou pas du tout, ça dépend en fait avec qui tu le fais et ce que tu fais, je pense. C'est clair. Bon en tout cas c'était génial, alors je vais trouver une autre excuse pour t'inviter l'année prochaine, enfin tu vas me l'inventer en même temps ?

  • Speaker #1

    Ouais carrément, avec plaisir !

  • Speaker #0

    Donc je te fais confiance, faisons confiance au temps.

  • Speaker #1

    Faisons confiance au temps, exactement. Je vais aller demander ça à mes archives akashiques.

  • Speaker #0

    Parfait. Bon, merci Anne-Sophie, c'était super.

  • Speaker #1

    Merci Sarah, c'était super. Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    et moi je vous dis à la semaine prochaine

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