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FLEUR SAUVAGE

La victimisation : un cancer relationnel ?

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36min |28/06/2025
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FLEUR SAUVAGE

La victimisation : un cancer relationnel ?

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Description

Hola chicos y chicas,


Dans cet épisode, j'avais envie d'aborder un sujet touchy, certes, mais d'utilité publique : la victimisation.


C'est un mécanisme que je trouve profondément destructeur dans les relations sociales, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses. Il peut miner la confiance, figer les rôles et étouffer l'échange authentique.


C’est aussi quelque chose que j’ai eu beaucoup de mal à gérer personnellement.


Je prends l’exemple de mon frère pour illustrer certains schémas, mais ce n’est pas un cas isolé : j’ai croisé plusieurs personnes dans ma vie qui fonctionnaient comme ça, parfois sans même en être conscientes. Et puis j’ai réalisé que, moi aussi, j'avais pu tomber dans ce piège, en me positionnant inconsciemment en victime dans certaines situations.

Ce n’est qu’en changeant de perspective, en reprenant ma responsabilité et en observant mes émotions autrement, que j’ai commencé à m’en libérer.


Cet épisode est une invitation à prendre du recul, à comprendre les racines de la victimisation et surtout… à en sortir, pour soi, et pour les liens qu’on veut préserver ou guérir :)


Bonne écoute !


Instagram : @ninou.food

Site internet : Ninoufood.com

Illustration : Pinterest


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hola chicos y chicas, j'espère que vous allez bien. Nous sommes le vendredi 27 juin, je suis rentrée de ma retraite à Marrakech il y a 3-4 jours. Ça s'est super bien passé, les deux sessions j'ai trop kiffé. Mais là je vous fais cet épisode parce que j'aimerais papoter avec vous sur des trucs qui me traversent l'esprit. Je vous avais dit dans les premiers épisodes que ma relation avec mon frère était très particulière. On ne se déteste pas, mais je l'évite beaucoup. Et je voulais vous expliquer pourquoi, parce que du coup, je trouve que c'est un sujet intéressant. Et comme je sais qu'il ne va jamais écouter, bah voilà. Donc, je vais parler de mon frère, pas pour bicher sur lui ou pour lui faire du mal ou j'en sais rien, mais c'est vraiment parce que c'est un cas pratique, psychologique, hyper intéressant à analyser. Donc, mon frère, il a 4 ans de plus que moi. non 3 ans pardon il va avoir 34 dans une semaine donc voilà il est cancer, ascendant capricorne, lune en bélier et il a beaucoup de cancer dans son thème astral et ça se voit de ouf et pour moi comme je vous ai dit le cancer, désolé pour tous les cancers mais quand un cancer il est mal équilibré c'est hyper difficile à gérer disclaimer cet épisode n'est pas là pour attaquer les cancers, mais je vais quand même vous préciser les aspects de ce signe assez particuliers. Donc le cancer, déjà, c'est un élément haut, donc tout ce qui est émotionnel. Et la symbolique de ce signe, c'est vraiment tout ce qui est la mère, l'enfance, la famille, les émotions, la protection, bref. Donc les personnes cancers sont des personnes très sensibles. Et les personnes cancers... ont besoin de ce cocon qui les sécurise, où ils se sentent aimés. Et ensuite, les aspects négatifs du cancer, donc quand la personne est déséquilibrée, les personnes cancer déséquilibrées, elles perçoivent tout comme une attaque personnelle. Et ça, c'est le point qui me rend le plus dingue. Tu as l'impression qu'ils ont l'impression que le monde conspire contre eux en permanence. Et ça, c'est un truc de fou. Et c'est des personnes aussi, quand c'est déséquilibré, qui vont changer d'humeur, comme la lune. Donc, ils sont lunatiques, et hyper susceptibles et hyper rancuniers. Là, je vous parle de mon frère, parce que pour moi, vraiment, c'est l'image même d'un cancer qui est totalement déséquilibré. Ensuite, ils sont incapables de prendre du recul dans les situations. Genre, là où il y a un problème, ils sont incapables de faire preuve de... rationnel, OK, on va... On va pacifier les trucs et voilà, on va trouver une autre solution. Non, ils vont fusionner avec leurs émotions. Vous voyez ce que je veux dire ? Et ensuite, un autre point, c'est que je trouve qu'ils manipulent les gens parce que leur truc de victimisation, c'est vraiment pour obtenir de l'amour et de l'attention des autres. Et tu vois, dans les conflits, un cancer, il va plus dire « Regarde ce qu'elle, elle m'a fait » ou « Regarde ce que toi, tu m'as fait » . Et tu vois, c'est vraiment ce truc de « Je suis la victime, allô, et toi, t'es un connard » . La phrase culte des cancers, je suis sûre que c'est eux qui la prononcent le plus, c'est « Avec tout ce que j'ai fait pour toi, t'oses quand même me faire ça » . Tu vois, cette phrase-là, « Après tout ce que j'ai fait pour toi » , moi, je l'ai entendue que des cancers. C'est un truc de ouf ! Je vous jure, c'est un truc de ouf ! Bref, ensuite, je trouve qu'ils sont trop rattachés à leurs blessures. Ils agissent en fonction de leurs blessures. Je sais qu'on agit tous en fonction de nos blessures, mais eux, le moteur, c'est une blessure. C'est genre, je ne suis pas assez vue, je ne suis pas assez entendue. Donc, tititi. Et en fait, tout va tourner autour de ça. Mais ce n'est pas genre, j'utilise ça pour quelque chose de joyeux et de positif. C'est, j'utilise ça pour me victimiser. genre Comme j'ai subi ça, et bah, tu vois, regardez-moi tous, tu vois, je suis une vicosse. Je déteste ça, et vraiment, désolée pour les cancers, et les cancers déséquilibrés qui m'écoutent. Please, faites un effort, parce que, vraiment, c'est trop difficile. Et je trouve que tu peux pas lier des liens d'amitié ou d'affect, si, enfin, avec les personnes qui se victimisent tout le temps. C'est soit, en fait, t'es hermétique face à tout ça, et du coup, t'arrives à tolérer parce que t'entends d'une oreille et ça ressort par l'autre. Pour moi, ce n'est pas possible. Autre point sur les cancers un peu déséquilibrés, c'est la dépendance affective. Genre, si tu ne leur dis pas que tu les aimes tous les deux secondes, si tu ne leur montres pas une marque d'affection, c'est la fin du monde. Ils sont persuadés que tu les détestes, que tu leur veux du mal, que ci, que ça. Vraiment, c'est horrible. Je vous le dis ça parce que mon frère est exactement comme ça. C'est vraiment chiant. C'est usant. Tu sais, là, comme si tu traînais un boulet au pied et que, genre, tu peux rien faire de plus parce que, genre, t'es épuisé de devoir te justifier en permanence. Et ça, c'est trop chiant. Et ils sont trop dans les relations maman-bébé-sauveur-victime, tu vois. Bref. Mais ça, ça vient de la peur de l'abandon. Je trouve que les cancers, ils ont toujours trop la peur de l'abandon. Peut-être que, vous voyez là, les cinq blessures, peut-être qu'il y a beaucoup de blessures qui appartiennent à certains signes astrologiques. Vous voyez ce que je veux dire ? Genre, le capricorne, je le vois trop, l'injustice. Tu vois, c'est quelqu'un qui charbonne, quelqu'un qui est droit dans ses bottes, il fait son taf parfaitement. Du coup, il a cette blessure d'injustice, quand quelqu'un fout rien, ça les met en rage, tu vois. Et par exemple, le scorpion, ça serait plus une blessure d'humiliation parce que le scorpion, c'est tout l'appareil génital. Et en général, quand tu subis des choses dégradantes ou traumatisantes par rapport à ça, tu développes une blessure d'humiliation. Bref, je suis sûre qu'il y a quelque chose à tirer de ça. Autre point sur le cancer déséquilibré, ils ont une carapace dure et un cœur tout mou. Ils protègent leur hyper-émotivité. par de la froideur. Ils sont toujours en train d'ironiser les situations où ils font genre qu'ils sont indifférents, alors qu'au fond, ils sont des artichauts, tu vois. Ils ont juste besoin qu'on les prenne dans nos bras, tout ça, tout ça. Et mon frère, il est très passif-agressif aussi. C'est vraiment... Il a une distance quand il parle avec les gens. Et lui, il n'a aucun problème à mettre un malaise dans une situation, tu vois. Genre, si avant, à l'époque... quand j'invitais des potes à la maison et que je ne parlais plus à mon frère, il met un malaise et il s'en bat les steaks. C'est-à-dire qu'il va peut-être passer devant nous, il ne va pas dire bonjour, il va faire comme si on n'existait pas. Mais tu vois comment c'est malaisant ? Moi, j'avais honte. C'est fort ce que je dis, mais je le ressens vraiment, je le ressentais. J'avais honte que ce soit mon frère. Parce qu'il me foutait la honte. Tu ne peux pas te comporter comme ça en société. Tu ne peux pas foutre la honte. Et moi, ça me rendait ouf. Donc bref, et en plus, comme je vous expliquerai après, mais le fait qu'il soit très fusionnel avec ma mère, mais plus de la dépendance affective, ça n'améliore pas du tout la situation. Il est tout le temps infantilisé et lui-même, il s'infantilise. Et qui voit là, c'est difficile de communiquer avec lui, de lui tirer les verres du nez. Genre vraiment, en plus, tu vois, quand tu es face à quelqu'un qui se victimise, genre en fait, la discussion, elle est stérile. Donc je voulais vous faire cet épisode parce que... Dans la vie, je rencontre des personnes parfois qui, vraiment, moi, ça me pompe mon énergie et je n'arrive pas à dialoguer avec ces personnes-là. Donc mon frère, on n'a pas une relation très très proche, on ne se parle quasiment jamais. Parce que pendant des années, quand on était plus jeunes, on était hyper proches parce qu'on avait les mêmes potes et tout. Et comme j'étais un peu jeune encore, je ne me rendais pas encore compte de tout ça. En fait, ce n'est pas que je ne me rendais pas compte, c'est que... Je prenais sur moi. Mon frère, en fait, j'ai plus l'impression que c'est un enfant qu'on doit materner en permanence. Et c'est pour ça qu'en fait, je me suis beaucoup éloignée de lui parce que ça me prenait toute mon énergie. Et moi, je n'ai pas le temps pour ça, en fait. Genre, c'est quelqu'un qui, de base, il est surdoué, il avait sauté de classe. Franchement, il aurait pu avoir un avenir tout tracé, hyper intellect et tout. Mais voilà, bref, il a fini par être un geek et a, comment dire, vraiment sa vie sociale, c'est le néant. À part parler avec des gens qui geek comme lui, des gens virtuels, il n'a pas vraiment de relation amicale physique. Et ça, en fait, ça amplifie sa carapace de personne ne même. Parce que sachez que la phrase qui est répétée tout le temps depuis qu'on est jeune, c'est de toute façon personne ne même dans cette maison. Et genre vraiment, cette phrase, à chaque fois que je le vois et qu'il commence à faire le bébé, je dis « Ouais, de toute façon, personne ne m'aime dans cette maison. » Tu sais, pour lui rappeler que c'est la phrase qu'il disait tout le temps. Mais genre, tu peux pas dire ça. Enfin genre, ok, il parle avec ses blessures, mais c'est insupportable. En fait, voilà. Là, je voulais faire cet épisode parce que je voulais dire que genre ma patience a des limites. Tu vois, il y a des choses, en fait, je peux pas aller au-delà de ma capacité. Je peux pas aller au-delà de ce que j'ai comme ressource. pour discuter avec des gens qui se victimisent en permanence. Et ça, c'est trop dur pour moi. C'est trop dur à gérer. Il y en a qui arrivent, ils ont une patience infinie. Je pense aux balances, par exemple. Les gens balancent. C'est tellement des people pleasers qui sont capables d'écouter les plaintes des autres à l'infini. Parce qu'ils ne voudront pas froisser la personne. Tout ça, tout ça. Moi, je ne peux pas, en fait, c'est boucher. Pour mon frère, par exemple, qui est, je ne sais pas s'il est célibataire actuellement, mais je sais qu'il allait... était pendant une longue période, c'est la faute des autres. C'est genre la faute des autres. C'est parce qu'ils ne méritent pas d'être aimés, parce que si, parce que ça. Les gens, de toute façon, dans notre génération, ils sont comme si, ils sont comme ça. Et la société, elle est comme si et elle est comme ça. C'est toujours la faute des autres. Genre vraiment, les nombreuses discussions que j'ai pu avoir avec lui, ça tourne toujours autour de c'est un tel, ça c'est parce que c'est un tel. Tu vois, vraiment, c'est... Moi, ça me fatigue. Là, je vous en parle, je repense à toutes les discussions que j'ai, par exemple, avec lui. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En fait, vraiment, les gens doivent comprendre, on doit comprendre que ce qu'on dit avec notre bouche matérialise tout ce qu'on voit autour de nous. En fait, c'est juste le reflet de ce qu'on a à l'intérieur. Et genre, tellement mon frère se déteste lui-même, il a la haine contre tout le monde. Il a la haine contre sa propre culture. sa propre communauté, il se considère pas du tout de notre communauté. Lui, il est vraiment dans une autre catégorie de personnes. Genre, vraiment, c'est... J'aimerais trop l'inviter. Putain, j'imagine un épisode avec lui ! Oh my god ! Oh my god ! Et je dis ça parce qu'il y a plein de courants dans la société, genre des mouvements sociétaux, qui valorisent la victimisation. Genre les féministes, désolé, mais je pense à certaines féministes, c'est les hommes qui doivent changer, les hommes ils sont tous toxiques, je vais pas changer, je préfère rester seule, si je suis trop masculine, c'est lui qui doit s'adapter. Tu vois, toutes ces phrases-là, c'est de la victimisation, guys. Genre, moi ça me rend ouf, et là je pense que la canicule fait que mon seum monte beaucoup plus rapidement à mon cerveau. Les personnes aussi qui disent, Moi, j'ai tout donné et je n'ai rien reçu en retour. Et si ? Et c'est de sa faute si on en est arrivé là ? Les relations, c'est du duo. C'est un échange. Tu n'es pas tout seul dans la relation. Donc, il n'y a pas qu'une seule personne qui est responsable. S'il y a un dysfonctionnement, c'est que potentiellement, les deux, il y a un bug. Et ce qui me rend ouf avec mon frère et avec les personnes que j'ai pu rencontrer qui se victimisent, c'est qu'ils font toujours des plans sur la comète. Au lieu de passer à l'action. de se confronter à certaines situations. Non, ils vont rester dans leur coin et dire « Non, mais de toute façon, je ne préfère pas faire ça parce que tu sais, si je fais ça, il y aura ci, ça, ça, ça, ça. » Mais est-ce que tu l'as fait ? Est-ce que tu t'es sorti les doigts du derche ? Tu l'as fait ou pas ? Non. Et ça, ça me rend ouf. Je parlais avec mon frère et je lui disais « En fait, pourquoi tu ne pars pas voyager ? Tu ne pars pas en Asie pendant deux, trois mois pour changer d'air, pour te rendre compte que tout seul peut-être que tu vas te sortir les doigts du derche justement de rencontrer des gens, parce que comme c'est un geek genre je lui ai dit, bah pars au Japon pars en, je sais pas dans quel pays d'Asie va rencontrer une autre communauté de geeks, mais bouge en fait parce qu'il faut savoir que mon frère a part sa chambre, il est revenu chez ma mère au passage, sa chambre et son petit job il ne fait rien d'autre, job, sa chambre, job, sa chambre il fait que ça, et parfois il va à la salle de sport avec ma mère, mais si ma mère elle y va pas il y va pas, tu vois, genre il faut le tenir par la main C'est insupportable ! Il va me défoncer s'il écoute, mais il ne va pas écouter. Donc, pour en revenir à son mécanisme, en fait, pour lui, il n'y a qu'une manière de procéder, c'est sa manière de procéder. Et sa manière de procéder, c'est de se protéger contre tous les risques possibles et inimaginables. C'est, en fait, vraiment ne pas se mouiller, tu vois, ne pas vouloir changer sa perception. C'est impossible de lui faire changer sa perception. Pour lui, il est convaincu... qu'il est dans le vrai et que nous sommes dans le faux. C'est quand même un truc de ouf. Moi, tu vois, quand on dit « Comment ça a pu se passer des trucs comme la Seconde Guerre mondiale ? » Moi, quand je pense à mon frère, je me dis « Mais bien sûr que si ! » Bien sûr que si ! Quand tu vois le cerveau humain, ce qu'il est capable de te faire croire, quand il te laisse dans une illusion de « Je suis la victime » , mais bien sûr que tu peux faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Bien sûr ! Donc moi, ce n'est pas possible. Et genre, vraiment, mais... Et tu vois, ce que je reproche à ma mère, c'est que ma mère, je trouve qu'elle le materne de ouf. Elle le materne. C'est son fils, c'est son seul fils. Comme je vous ai dit, en plus, elle l'a accouché par césarienne. Donc quand tu nais par césarienne, t'as un espèce d'attachement anxieux de ouf avec les gens qui t'entourent. T'es hyper dépendant affectif des autres. Et mon frère, il est trop comme ça. Et moi, je ne supporte pas ça. Je déteste qu'on me glue. J'aime pas être glué. Vous voyez ce que je veux dire ? Gluer, genre la colle. Ça me rend dingue. Et quand je l'entends appeler ma mère, « Ouais, maman, salut, ça va ? » Il l'appelle trois fois par jour pour lui demander « Tu fais quoi, maman ? » Oh my God ! Oh my God ! Ça me rend dingue. Vraiment, un des fléaux des relations sociales, c'est la victimisation. Et je le dis et je le redis, comme dirait Ribéry, c'est ça tue les relations. Dans un couple, mais au secours ! T'imagines, t'es en plein clash avec ton mec ou avec ta meuf, la moto passe. T'es en plein clash avec ton mec ou ta meuf, et la personne, elle, direct, s'auto-victimise. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'un connard. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'une connasse. Tu vois ou pas, là ? Quand t'es en plein clash, en plein embrouille, en train d'essayer de faire valoir tes droits, la personne, elle, genre, elle te tire une balle, et elle te dit, ouais, de toute façon, je savais que j'étais qu'une connasse. La discussion s'arrête là, en fait. Parce qu'en fait, t'es là en train de dire, mais c'est pas ce que j'ai dit. et en fait le débat il dérive sur un autre truc On n'est plus du tout en train de parler du problème de base. Et en fait, ces gens-là, ils arrivent toujours à s'enfuir des conflits avec cette carte. Est-ce que ça vous fait pas penser à un certain état génocidaire ? Bref, ça me rend ouf. Ça me rend ouf. Personnellement, et peut-être qu'il y en a qui vont dire « Ah, mais t'es trop dure ! » Bref, ça se trouve, t'es cancer. Si tu me dis ça, c'est que t'es cancer. Ou t'es poisson. Bref, tu vois, moi je suis pas là pour, tu sais, entretenir les insécurités. Alors, franchement, je ne sais même pas comment vous dire ce que je veux. Dans la mentalité de mon frère, les gens qui sont riches, ils l'ont limite volé, en fait. C'est parce qu'ils ont vendu de la drogue, c'est parce qu'ils ont fait des trucs illégaux, etc. Mon frère, il va toujours dire, comment dire, genre, pour lui, la méritocratie, ça n'existe pas. Pour lui, les gens, ils ont volé leur réussite, tu vois, parce que c'est une mentalité de victime de penser comme ça. Il ne fait rien, il ne met rien en place pour évoluer. Même, vous voyez, je lui avais fait son thème astral pour que ça lui apporte certaines pistes sur pourquoi il est comme ci, pourquoi il est comme ça, etc. Et en fait, je lui ai envoyé ça, mais il n'a même pas eu de réaction. C'était genre il y a un an que je lui ai envoyé ça. Et jusqu'à aujourd'hui, il est toujours dans le même truc. Alors que pourtant, j'ai essayé de lui parler. Vous vous rendez compte, il a 34 ans. Genre, ça veut dire que ça fait déjà... plus d'une décennie, plus, d'une décennie, que, genre, à chaque fois que je discute avec lui, ça m'aspire, mon énergie. C'est vraiment comme si c'était un démon. Je suis désolée de dire ça, mais pour moi, c'est démoniaque comment ça m'aspire. Et parce que je n'ai pas de solution à lui apporter, parce que dans tous les cas, même quand je lui apporte une solution, il dit, ouais, mais non, mais si, mais ça, mais... Tu vois, les gens à qui tu proposes des solutions, ils sont toujours là en train de te dire « Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. » Mais cassez-vous ! Cassez-vous, en fait ! Et si toi, là, t'es en train d'écouter mon podcast et tu te rends compte que tu agis comme ça, s'il te plaît, change ta perspective. Genre, bouge-toi le cul ! Ce ne sont pas que les autres qui arrivent, ce ne sont pas que les autres qui sont en couple, ce ne sont pas que les autres qui trouvent la perle rare. Non, ça peut arriver à tout le monde. Change ta perspective. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Genre, le facteur chance, pour moi, il n'existe pas. Le facteur chance, c'est toutes les actions que tu as mises en place, à droite, à gauche, que tu as faites sans forcément te dire « Ah, je le fais parce que j'espère un retour » . Non, tu sais quand tu sènes des petites graines comme ci, comme ça, tu aides les gens. tu lui rends service, etc. Ça te revient tôt ou tard. Et ça, on appelle ça la chance, Zahma. Alors, OK, tu peux avoir peut-être des bons placements astrologiques qui font que tu as un peu de la chance et tout, mais il faut aussi se sortir les doigts du cul. Je le dis en parlant de lui. Bien entendu que moi aussi, j'ai eu des périodes de ma vie où je me disais, mais pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Pourquoi j'ai attiré ça ? Et dès que j'ai compris qu'en fait, au bout d'un moment, Nisrine arrête de voir les choses négativement, arrête de voir les choses comme si l'extérieur était en train de t'attaquer. J'ai compris que je suis responsable de ce qui m'arrive parce qu'on est tous responsables de ce qui nous arrive. Même les trucs les plus « graves » , la chose qui est en train de nous arriver de grave, elle est là pour nous apprendre quelque chose. En fait, on n'est pas au paradis là. On est genre sur terre, on est ici-bas, c'est une phase test d'apprentissage et de travail. Si on était au paradis, bien entendu qu'il n'y aurait pas d'affaires graves, de violences, de ci, de ça. Mais là, on est là pour apprendre. Donc, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Je vais vous donner un exemple d'un truc qui m'est arrivé que certains ont suivi sur les réseaux. Vous vous souvenez, à ma retraite à Séville, dans le logement, il n'y avait pas de four. Je suis arrivée, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de four, je ne le savais pas. Donc, j'étais au bout de ma life parce que c'était une retraite, que j'étais censée travailler, que j'avais prévu un menu. Tout était prévu en fonction de, même les fiches menu étaient imprimées avec le menu qui était prévu. Enfin, tout était carré. J'arrive, pas de four. Qu'est-ce que je fais ? Bon, je chiale, forcément je suis obligée d'évacuer le stress, et je me dis, ok, il faut que je trouve une solution, donc j'ai réadapté mon menu, et basta, ok ? Je suis rentrée en litige avec la propriétaire du Airbnb, et j'ai demandé un dédommagement, parce qu'il n'y avait pas de four, alors que je lui ai demandé si sa cuisine était équipée, qu'elle m'avait dit oui par message, etc. Donc, je lui ai fait une réclamation. qui a été refusée. Je lui ai mis un avis Airbnb en expliquant qu'il n'y avait pas de frigo, qu'il n'y avait pas de four. J'ai tout réexpliqué. Et ils ont supprimé mon commentaire en disant que j'avais harcelé la meuf, je ne sais pas quoi, que j'étais agressive, alors que dans mon message, je l'avais fait avec chat GPT, justement en lui disant « S'il te plaît, fais en sorte que mon commentaire soit validé et qu'en gros, on ne me dise pas que je l'ai agressée. » Anyways, elle m'a mis un commentaire en disant que je l'avais menacée. Son commentaire est resté sur ma page Airbnb. Et elle, ça a été supprimé. Donc, vous croyez que j'allais rester là ? J'étais au bout, j'avais fait des stories, je vous avais expliqué la situation, je vous ai dit, mais genre, j'ai payé plein pot à Airbnb que je n'ai pas pu utiliser correctement ou je n'ai pas pu travailler correctement. Genre, même les ustensiles de cuisine, il n'y avait pas de fouet, pas de blender, pas de ci, pas de ça. Enfin, vraiment, c'était une catastrophe. Donc, j'avais tout mentionné à Airbnb en disant, les gars, il faut que vous trouviez une solution parce que... C'est pas possible que je paye plein pot pour une prestation qui n'est pas remplie à 100%. Donc, ils m'ont dit, oui, on va voir ce qu'on peut faire, blablabla. Refus. J'ai refait un rappel, une réclamation supplémentaire. Refus. Genre, vraiment, je passais mes nuits au téléphone jusqu'à 2h du matin avec les trucs Airbnb en me disant, mais je vais péter ce téléphone contre le mur. Genre, j'étais dans un état, c'était l'injustice, tu vois. Genre, j'avais l'arrache contre cette connasse de Airbnb. En plus, elle m'avait bloquée sur WhatsApp. Je pouvais... plus la contacter, tu vois. Je vous jure, ça m'a mis le démon de cette histoire. Donc, le lendemain, après une nuit de sommeil, avant de dormir, déjà, j'ai dit adieu, je me suis adressée à Dieu, parce que c'était le dernier recours que je pouvais avoir, je lui ai dit, je veux qu'on rétablisse la justice sur cette affaire. J'aimerais obtenir gain de cause. Voilà, j'ai dit ça, je l'ai laissé comme ça, et je me suis couchée. Le lendemain, je me suis levée moins stressée. Je me suis dit, OK, bref, j'ai laissé ça entre les mains de Dieu. Parce que vraiment, quand tu prends un problème et que tu l'éjectes de toi et tu le donnes à Dieu, et que tu dis, OK, en fait, tu es le meilleur des garants et tu pourras mieux gérer la situation que moi, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et que tu le donnes, je te jure que ça te retire un poids de ouf sur les épaules. Bref, ce jour-là, je conduisais, j'allais chez le vétérinaire avec Duka. Et en fait, sur la route, genre... J'avais toujours pas de réponse d'Airbnb. J'ai dit à haute voix, écoute, Dieu, je sais que tu m'entends. Je sais que s'il m'arrive ça, c'est parce que j'ai causé quelque chose, un tort à quelqu'un et que je suis en train de, entre guillemets, le karma me revient. J'ai vraiment ouvert mon cœur, comme vraiment ouvert mon cœur, ouvert ma poitrine. Je lui ai dit, je sais que j'ai été... injuste envers certaines personnes. Je sais que je suis injuste envers moi-même parce qu'à ce moment-là de ma vie, je faisais plus de sport, je mangeais que de la merde, j'étais retombée dans un truc de léthargie, tout ça, tout ça. Donc, l'injustice envers moi-même, c'est le mal que je fais à mon corps. C'est une injustice, tu vois. C'est de la... Je trahis mon propre corps, en fait. Et du coup, quelque part, je trahis Dieu parce que Dieu nous a donné ce corps. Et du coup, je lui dis, j'ai compris mon rôle. dans cette situation, mais j'aimerais quand même obtenir gain de cause de cette situation où je trouve que c'était injuste, tu vois. Genre, je lui ai dit vraiment, et je serai OK avec n'importe quelle décision. Et j'ai jeté ça. Et j'ai parlé à haute voix dans la voiture, toute seule, comme ça, et ça me soulageait de ouf. Genre ça me soulageait de ouf et je me disais, je sais qu'il y aura une issue, je ne sais pas laquelle, mais bref. Alors que ça faisait déjà deux fois que je demandais à Airbnb, deux fois qu'ils m'avaient refusé. Donc sur ce trajet, je me souviens encore de où j'étais, j'étais sur un virage, bref, je me souviens de l'image et vraiment... je me sentais connectée du plus profond de mes entrailles et j'ai eu confiance. Et je me suis dit, quoi qu'il arrive, ce sera ce que je dois mériter, entre guillemets. Donc la journée, elle passe, etc. Le soir, je n'essaye de faire une réclamation et vraiment, j'étais pas du tout stressée devant cette réclamation. J'ai vraiment lâché prise. J'ai dit, ok, je teste une dernière fois. Si ça fonctionne, tant mieux. Si ça ne fonctionne pas, ciao en fait, et j'aurais fait de mon mieux. Et ça veut dire que je devais payer pour toutes les fois où j'ai manqué à mes engagements. Je refais cette réclamation avec les mêmes mots. C'était du copier-coller, je l'avais déjà fait. Et voilà, j'étais plus du tout dans la même posture. Je n'étais pas en mode colère, violence, victime. On m'a fait ci, on m'a fait ça. J'étais OK. Je sais pourquoi j'en suis là, mais je veux quand même récupérer un peu de mes thunes, parce qu'il ne faut pas abuser non plus, tu vois. J'ai envoyé l'email, j'ai essayé de les appeler en disant je vous ai renvoyé un email, blablabla. Quelques minutes après, genre 15 minutes après, et là, l'assistant Airbnb me répond. J'ai fait une demande exceptionnelle à mon responsable dans ce sens avec un maximum d'arguments. En vérifiant les consignes et avec les preuves que vous avez envoyées, vous allez avoir un remboursement de 30% des nuits impactées. Et j'étais là. Et genre, j'ai pleuré. Et je pleurais parce qu'en fait, pour moi, ce n'était plus une question d'argent, c'était une question que Dieu m'avait répondu. Genre, vous voyez ou pas ce que je veux dire ? Genre, j'ai laissé à côté, je lui ai donné ce problème entre les mains, entre guillemets. Et genre, je me suis dit, il va gérer le problème au mieux parce que j'ai reconnu mes torts. En fait, vraiment, c'était un soulagement et vraiment de voir dans les situations. Où est votre part de responsabilité ? Et d'arrêter de vous placer en victime, ça change absolument tout. Donc, depuis cette histoire Airbnb, dans toutes les situations où j'ai, entre guillemets, un litige, je me demande toujours d'abord, ok, dans quelle situation de ta vie, Nisrine, tu as agi comme tu reproches à la personne qui est en face de toi ? Et je te jure, le fait de me poser cette question et de trouver des réponses, en fait, ça m'apaise direct. je me dis ok bah Peut-être que cette personne, elle est mal lunée aujourd'hui, elle a passé un jour de merde, bah du coup, elle a décidé de déverser son seum contre moi, comme j'ai pu le faire à d'autres moments de ma vie, avec des personnes proches ou avec des personnes que je connaissais pas. Et voilà, et bref, et après, tu passes, tu passes, tu passes, et ça m'a trop aidée, et aussi, ce qui m'a aidée, c'est, donc je fais des petits shout-out, you know, à Mel, donc Teach by Amel, j'écoute de ouf ses podcasts. Là, en ce moment, je suis en train de faire sa formation Edit Your Life, que je kiffe de ouf. Et la première fois que j'ai entendu parler de, comment dire, le rôle de victime, elle en parlait beaucoup dans certains de ses épisodes et de ses posts, et qu'elle disait, en fait, genre, il faut arrêter de se raconter des histoires. Par exemple, tu vois, il m'est arrivé ci, ça, ça, ça, ça, ça. Et en fait, le fait de le répéter à plusieurs personnes, ça comme cristallise l'histoire que tu te racontes. Du coup, ça te conforte que tu es une victime. tout le monde est un agresseur, que tout le monde est méchant, que tout le monde te veut du mal. Et en fait, c'est vraiment un cercle vicieux. Et depuis que j'ai mis en pratique ce dont elle parle dans ses podcasts et dans ses posts, ça a changé ma life. Ça a grave changé ma life. Ensuite, il y a eu aussi Dina, donc Dina KTB, si tu passes par là. Pareil, en fait, elle a déjà évoqué plusieurs fois, justement à Séville, elle avait fait une masterclass sur ça. Elle a évoqué la neutralité, le fait d'être détacher des événements qui t'arrivent et de cultiver ça en fait de vraiment être comment dire, détachée du résultat détachée des réactions des autres, détachée de ton émotionnel pour justement en fait quand la vague elle arrive juste elle te traverse, mais elle te possède pas, et moi j'ai un gros problème avec les émotions de toute façon je pense que vous l'avez capté, il y a beaucoup d'eau dans ma constitution je parle pas de ma chimie corporelle je parle des éléments ... il y a 60% d'eau dans moi, ce qui est quand même beaucoup d'émotionnel, tu vois. Et donc, c'est assez difficile parce que dès qu'il y a quelque chose qui me pique, ça monte direct, bam, et il n'y a plus rien qui est rationnel autour de moi. Et depuis quelques temps, j'arrive beaucoup mieux à gérer ça et je suis trop contente parce que c'est vraiment grâce à tout le travail aussi que je fais sur moi, les podcasts que j'écoute, le contenu que j'écoute, etc. Donc, tout ça pour en revenir à mon frère. C'est une personne qui est difficile à gérer, à apprivoiser. Et pourtant, je sais que c'est quelqu'un qui a... énormément de sensibilité. Et justement, parce qu'il a énormément de sensibilité, il s'est créé cette carapace. Et pour moi, c'est trop dur à apprivoiser ce genre de personnes. Je dis juste que, OK, on peut avoir tous des phases de victimisation, où on se demande pourquoi ça nous arrive, etc. C'est normal. Mais il faut direct switcher, en fait. Switcher en se posant la question de qu'est-ce qui a pu faire que j'ai attiré ça ? Et direct passer dans le OK. Maintenant, je mets des actions en place. Si ça, ça, bim bam boum, et en fait, ciao ! Et le problème, il part instant. Ok, peut-être t'as rencontré une, deux, trois, quatre personnes avec qui tu t'es sentie mal, qui t'ont fait ressentir que, je sais pas, ils t'ont mis la honte, ils t'ont rejeté, ils ont fait ci, ils ont fait ça. C'est pas parce qu'il y a eu ces quatre personnes que la Terre entière est comme ça. Parce que là, mon frère, comment il est dans son optique, c'est que tout le monde est pareil. Tout le monde. Tout le monde est dans le même sac. Attention, hein ! Il a un préjugé sur absolument toutes les classes sociales, toutes les classes sociales, tous les groupes sociaux. Je ne vais pas vous dire quels groupes sociaux, parce que je n'ai même pas envie d'entacher encore plus son image, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est comme les vieux de 70 piges qui sont hyper racistes et qui vont avoir des préjugés sur « Ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Arabes, ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Noirs. » Tu vois, c'est ce truc de victimisation, c'est de chercher un bouc émissaire à l'extérieur de soi. ... Au lieu de se poser soi-même une question. Vous savez, il y a des gens, et je pense que vous en avez tous un au travail ou dans votre entourage, il leur est arrivé toutes les merdes du monde. Toutes les merdes du monde. Comme si c'était le seul personnage de la partie et à qui on avait mis toutes les missions compliquées, avec tous les bâtons dans les roues inimaginables. Tu vois ? Ils ont toujours un truc à te dire et c'est jamais un truc positif. C'est insupportable. C'est insupportable. C'est insupportable parce que... Toi, tu vois, alors mettre des lunettes et dire, mais cogno, en fait, il fait beau. Tu as un toit sur la tête. Tu as de quoi manger. Tu es plutôt frais. Donc, il y a quoi, en fait ? C'est des petits détails qui vont pourrir ta journée et qui vont pourrir la journée des autres parce que l'énergie est contagieuse. Et voilà, en fait, tu tournes en rond, tu tournes en rond. La chaleur, elle me monte au cerveau. Je ne devrais pas faire des podcasts quand je suis énervée comme ça. Mais ça m'énerve, je te jure. Et ce qui est compliqué, c'est que les personnes qui sont dans la victimisation, c'est impossible qu'ils pardonnent à quelqu'un. C'est impossible. Ils préfèrent crever que de pardonner à quelqu'un qui leur a fait du mal. Bref, je ne voulais pas heurter la sensibilité de certaines personnes en espérant que je n'ai pas heurté. Et si ça t'a heurté, il serait temps de travailler un peu plus sur toi. Parce qu'on a toute la vie pour faire ça. Enfin, on a toute la vie pour faire ça, n'attend pas non plus 60 ans. Mais c'est trop important, en fait, pour pacifier les relations, pour ne pas se retrouver seule, en fait. Imagine la hantise, tu meurs seule chez toi, et en fait, tellement tout le monde te déteste parce que tu es aigrie, en fait, personne ne se rendra compte de ton absence. C'est horrible. Et le next step de la victimisation, c'est de se justifier, tu vois. Par exemple, voilà, mon frère, quand il a été seul pendant longtemps, Au début, il était là en mode « Ouais, je veux trop retrouver quelqu'un, tatati, tatata. » Et après, comme ça s'est endurci, après, il est plus en mode « Ouais, de toute façon, être en couple, ça ne sert à rien. Moi, je suis bien tout seul, j'ai ma console, et tatati, et tatata. » Tu vois, se justifier, mais c'est masquer en fait une souffrance profonde. Moi, ça me fait autant de peine que de mal que de seum. Parce que c'est le fait de voir qu'il est inactif, qu'il se laisse couler dans ce truc-là. Ça me rend ouf de ne pas pouvoir faire quelque chose parce qu'en fait, je ne suis pas à sa place. Je ne peux rien faire pour lui. Et le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui se victimisent, souvent, c'est vraiment les personnes qui ont besoin le plus d'amour. Elles ont grave besoin d'attention. Elles ont besoin qu'on les chouchoute, que ci, que ça. Mais en fait, avec leur comportement, ça nous... Moi, ça me met la nausée. Je n'ai pas envie. Ça me brasse, tu vois. Je ne sais pas par où prendre le problème. Est-ce que je le prends de ce côté, de ce côté ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? Et en plus, vraiment, quand tu proposes des solutions et que la personne, elle n'est pas du tout réceptive et que pour elle, non, elle va te ramener un nouveau problème, mais au secours ! Au secours ! Voilà, c'est dans le top 3 des personnes qui me sidèrent le plus. J'espère que tu ne fais pas partie de ces personnes-là. Et encore une fois, tu peux toujours travailler dessus. Mais voilà, je tenais à le dire. Et dans nos vies, il n'y a jamais de schéma répétitif au hasard. Ce n'est pas possible. Le schéma, il est répétitif parce qu'on a toujours un truc qu'on doit débloquer. Ça revient sous différentes perspectives, dans différentes situations, avec des personnes différentes. Parce qu'on n'a toujours pas réussi à transcender le problème. parce qu'on nous... on n'a toujours pas compris où était notre part de responsabilité. Et à partir du moment où tu portes tes couilles, tu les poses sur la table comme ça, et que tu te dis « Ouais, ok ! » Là, ok, j'ai compris. Eh bien, je peux te dire que tu vas encore avoir ces situations, mais petit à petit, ça ne va plus du tout activer la blessure de la même manière. Genre, ça va être là « Oh, ok ! » Et après, plus rien. Ciao. Et voilà. Donc, c'était mon petit conseil du jour. J'espère que vous allez bien. j'ai toujours pas fini de vous tourner l'épisode la deuxième partie sur la maternité tout ça tout ça j'ai plein d'épisodes à vous faire j'ai un épisode à vous faire sur une expérience que j'ai eu avec une certaine personne qui s'est très mal passée je vous en dirai plus plus tard bref dans l'épisode je parlerai je vous spoil un petit peu parce que ça m'excite trop de parler de ce sujet mais en gros je voulais trop vous parler des gens sur les réseaux qui arnaquent les gens. Là, en l'occurrence, il s'agit d'un mec. Mais j'ai eu aussi affaire à des meufs. Mais là, je voulais grave vous parler de lui. Je ne vous dirai pas qui c'est. Mais en gros, ce sera vraiment une mise en garde de ne pas se laisser avoir par ce que vous voyez sur les réseaux sociaux. Donc voilà, je voulais vous faire un épisode sur ça. Après, il y avait quoi d'autre ? Je voulais aussi vous parler des séjours, donc de mes retraites. Parce qu'il y a... plein de choses qui s'y passent et je voulais quand même faire un épisode là-dessus. Voilà. Je vous laisse et je vais rapidement monter cet épisode. Je vous le poste ce soir, je pense. Et je vous fais plein de bisous. A très bientôt. Bye bye.

Description

Hola chicos y chicas,


Dans cet épisode, j'avais envie d'aborder un sujet touchy, certes, mais d'utilité publique : la victimisation.


C'est un mécanisme que je trouve profondément destructeur dans les relations sociales, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses. Il peut miner la confiance, figer les rôles et étouffer l'échange authentique.


C’est aussi quelque chose que j’ai eu beaucoup de mal à gérer personnellement.


Je prends l’exemple de mon frère pour illustrer certains schémas, mais ce n’est pas un cas isolé : j’ai croisé plusieurs personnes dans ma vie qui fonctionnaient comme ça, parfois sans même en être conscientes. Et puis j’ai réalisé que, moi aussi, j'avais pu tomber dans ce piège, en me positionnant inconsciemment en victime dans certaines situations.

Ce n’est qu’en changeant de perspective, en reprenant ma responsabilité et en observant mes émotions autrement, que j’ai commencé à m’en libérer.


Cet épisode est une invitation à prendre du recul, à comprendre les racines de la victimisation et surtout… à en sortir, pour soi, et pour les liens qu’on veut préserver ou guérir :)


Bonne écoute !


Instagram : @ninou.food

Site internet : Ninoufood.com

Illustration : Pinterest


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hola chicos y chicas, j'espère que vous allez bien. Nous sommes le vendredi 27 juin, je suis rentrée de ma retraite à Marrakech il y a 3-4 jours. Ça s'est super bien passé, les deux sessions j'ai trop kiffé. Mais là je vous fais cet épisode parce que j'aimerais papoter avec vous sur des trucs qui me traversent l'esprit. Je vous avais dit dans les premiers épisodes que ma relation avec mon frère était très particulière. On ne se déteste pas, mais je l'évite beaucoup. Et je voulais vous expliquer pourquoi, parce que du coup, je trouve que c'est un sujet intéressant. Et comme je sais qu'il ne va jamais écouter, bah voilà. Donc, je vais parler de mon frère, pas pour bicher sur lui ou pour lui faire du mal ou j'en sais rien, mais c'est vraiment parce que c'est un cas pratique, psychologique, hyper intéressant à analyser. Donc, mon frère, il a 4 ans de plus que moi. non 3 ans pardon il va avoir 34 dans une semaine donc voilà il est cancer, ascendant capricorne, lune en bélier et il a beaucoup de cancer dans son thème astral et ça se voit de ouf et pour moi comme je vous ai dit le cancer, désolé pour tous les cancers mais quand un cancer il est mal équilibré c'est hyper difficile à gérer disclaimer cet épisode n'est pas là pour attaquer les cancers, mais je vais quand même vous préciser les aspects de ce signe assez particuliers. Donc le cancer, déjà, c'est un élément haut, donc tout ce qui est émotionnel. Et la symbolique de ce signe, c'est vraiment tout ce qui est la mère, l'enfance, la famille, les émotions, la protection, bref. Donc les personnes cancers sont des personnes très sensibles. Et les personnes cancers... ont besoin de ce cocon qui les sécurise, où ils se sentent aimés. Et ensuite, les aspects négatifs du cancer, donc quand la personne est déséquilibrée, les personnes cancer déséquilibrées, elles perçoivent tout comme une attaque personnelle. Et ça, c'est le point qui me rend le plus dingue. Tu as l'impression qu'ils ont l'impression que le monde conspire contre eux en permanence. Et ça, c'est un truc de fou. Et c'est des personnes aussi, quand c'est déséquilibré, qui vont changer d'humeur, comme la lune. Donc, ils sont lunatiques, et hyper susceptibles et hyper rancuniers. Là, je vous parle de mon frère, parce que pour moi, vraiment, c'est l'image même d'un cancer qui est totalement déséquilibré. Ensuite, ils sont incapables de prendre du recul dans les situations. Genre, là où il y a un problème, ils sont incapables de faire preuve de... rationnel, OK, on va... On va pacifier les trucs et voilà, on va trouver une autre solution. Non, ils vont fusionner avec leurs émotions. Vous voyez ce que je veux dire ? Et ensuite, un autre point, c'est que je trouve qu'ils manipulent les gens parce que leur truc de victimisation, c'est vraiment pour obtenir de l'amour et de l'attention des autres. Et tu vois, dans les conflits, un cancer, il va plus dire « Regarde ce qu'elle, elle m'a fait » ou « Regarde ce que toi, tu m'as fait » . Et tu vois, c'est vraiment ce truc de « Je suis la victime, allô, et toi, t'es un connard » . La phrase culte des cancers, je suis sûre que c'est eux qui la prononcent le plus, c'est « Avec tout ce que j'ai fait pour toi, t'oses quand même me faire ça » . Tu vois, cette phrase-là, « Après tout ce que j'ai fait pour toi » , moi, je l'ai entendue que des cancers. C'est un truc de ouf ! Je vous jure, c'est un truc de ouf ! Bref, ensuite, je trouve qu'ils sont trop rattachés à leurs blessures. Ils agissent en fonction de leurs blessures. Je sais qu'on agit tous en fonction de nos blessures, mais eux, le moteur, c'est une blessure. C'est genre, je ne suis pas assez vue, je ne suis pas assez entendue. Donc, tititi. Et en fait, tout va tourner autour de ça. Mais ce n'est pas genre, j'utilise ça pour quelque chose de joyeux et de positif. C'est, j'utilise ça pour me victimiser. genre Comme j'ai subi ça, et bah, tu vois, regardez-moi tous, tu vois, je suis une vicosse. Je déteste ça, et vraiment, désolée pour les cancers, et les cancers déséquilibrés qui m'écoutent. Please, faites un effort, parce que, vraiment, c'est trop difficile. Et je trouve que tu peux pas lier des liens d'amitié ou d'affect, si, enfin, avec les personnes qui se victimisent tout le temps. C'est soit, en fait, t'es hermétique face à tout ça, et du coup, t'arrives à tolérer parce que t'entends d'une oreille et ça ressort par l'autre. Pour moi, ce n'est pas possible. Autre point sur les cancers un peu déséquilibrés, c'est la dépendance affective. Genre, si tu ne leur dis pas que tu les aimes tous les deux secondes, si tu ne leur montres pas une marque d'affection, c'est la fin du monde. Ils sont persuadés que tu les détestes, que tu leur veux du mal, que ci, que ça. Vraiment, c'est horrible. Je vous le dis ça parce que mon frère est exactement comme ça. C'est vraiment chiant. C'est usant. Tu sais, là, comme si tu traînais un boulet au pied et que, genre, tu peux rien faire de plus parce que, genre, t'es épuisé de devoir te justifier en permanence. Et ça, c'est trop chiant. Et ils sont trop dans les relations maman-bébé-sauveur-victime, tu vois. Bref. Mais ça, ça vient de la peur de l'abandon. Je trouve que les cancers, ils ont toujours trop la peur de l'abandon. Peut-être que, vous voyez là, les cinq blessures, peut-être qu'il y a beaucoup de blessures qui appartiennent à certains signes astrologiques. Vous voyez ce que je veux dire ? Genre, le capricorne, je le vois trop, l'injustice. Tu vois, c'est quelqu'un qui charbonne, quelqu'un qui est droit dans ses bottes, il fait son taf parfaitement. Du coup, il a cette blessure d'injustice, quand quelqu'un fout rien, ça les met en rage, tu vois. Et par exemple, le scorpion, ça serait plus une blessure d'humiliation parce que le scorpion, c'est tout l'appareil génital. Et en général, quand tu subis des choses dégradantes ou traumatisantes par rapport à ça, tu développes une blessure d'humiliation. Bref, je suis sûre qu'il y a quelque chose à tirer de ça. Autre point sur le cancer déséquilibré, ils ont une carapace dure et un cœur tout mou. Ils protègent leur hyper-émotivité. par de la froideur. Ils sont toujours en train d'ironiser les situations où ils font genre qu'ils sont indifférents, alors qu'au fond, ils sont des artichauts, tu vois. Ils ont juste besoin qu'on les prenne dans nos bras, tout ça, tout ça. Et mon frère, il est très passif-agressif aussi. C'est vraiment... Il a une distance quand il parle avec les gens. Et lui, il n'a aucun problème à mettre un malaise dans une situation, tu vois. Genre, si avant, à l'époque... quand j'invitais des potes à la maison et que je ne parlais plus à mon frère, il met un malaise et il s'en bat les steaks. C'est-à-dire qu'il va peut-être passer devant nous, il ne va pas dire bonjour, il va faire comme si on n'existait pas. Mais tu vois comment c'est malaisant ? Moi, j'avais honte. C'est fort ce que je dis, mais je le ressens vraiment, je le ressentais. J'avais honte que ce soit mon frère. Parce qu'il me foutait la honte. Tu ne peux pas te comporter comme ça en société. Tu ne peux pas foutre la honte. Et moi, ça me rendait ouf. Donc bref, et en plus, comme je vous expliquerai après, mais le fait qu'il soit très fusionnel avec ma mère, mais plus de la dépendance affective, ça n'améliore pas du tout la situation. Il est tout le temps infantilisé et lui-même, il s'infantilise. Et qui voit là, c'est difficile de communiquer avec lui, de lui tirer les verres du nez. Genre vraiment, en plus, tu vois, quand tu es face à quelqu'un qui se victimise, genre en fait, la discussion, elle est stérile. Donc je voulais vous faire cet épisode parce que... Dans la vie, je rencontre des personnes parfois qui, vraiment, moi, ça me pompe mon énergie et je n'arrive pas à dialoguer avec ces personnes-là. Donc mon frère, on n'a pas une relation très très proche, on ne se parle quasiment jamais. Parce que pendant des années, quand on était plus jeunes, on était hyper proches parce qu'on avait les mêmes potes et tout. Et comme j'étais un peu jeune encore, je ne me rendais pas encore compte de tout ça. En fait, ce n'est pas que je ne me rendais pas compte, c'est que... Je prenais sur moi. Mon frère, en fait, j'ai plus l'impression que c'est un enfant qu'on doit materner en permanence. Et c'est pour ça qu'en fait, je me suis beaucoup éloignée de lui parce que ça me prenait toute mon énergie. Et moi, je n'ai pas le temps pour ça, en fait. Genre, c'est quelqu'un qui, de base, il est surdoué, il avait sauté de classe. Franchement, il aurait pu avoir un avenir tout tracé, hyper intellect et tout. Mais voilà, bref, il a fini par être un geek et a, comment dire, vraiment sa vie sociale, c'est le néant. À part parler avec des gens qui geek comme lui, des gens virtuels, il n'a pas vraiment de relation amicale physique. Et ça, en fait, ça amplifie sa carapace de personne ne même. Parce que sachez que la phrase qui est répétée tout le temps depuis qu'on est jeune, c'est de toute façon personne ne même dans cette maison. Et genre vraiment, cette phrase, à chaque fois que je le vois et qu'il commence à faire le bébé, je dis « Ouais, de toute façon, personne ne m'aime dans cette maison. » Tu sais, pour lui rappeler que c'est la phrase qu'il disait tout le temps. Mais genre, tu peux pas dire ça. Enfin genre, ok, il parle avec ses blessures, mais c'est insupportable. En fait, voilà. Là, je voulais faire cet épisode parce que je voulais dire que genre ma patience a des limites. Tu vois, il y a des choses, en fait, je peux pas aller au-delà de ma capacité. Je peux pas aller au-delà de ce que j'ai comme ressource. pour discuter avec des gens qui se victimisent en permanence. Et ça, c'est trop dur pour moi. C'est trop dur à gérer. Il y en a qui arrivent, ils ont une patience infinie. Je pense aux balances, par exemple. Les gens balancent. C'est tellement des people pleasers qui sont capables d'écouter les plaintes des autres à l'infini. Parce qu'ils ne voudront pas froisser la personne. Tout ça, tout ça. Moi, je ne peux pas, en fait, c'est boucher. Pour mon frère, par exemple, qui est, je ne sais pas s'il est célibataire actuellement, mais je sais qu'il allait... était pendant une longue période, c'est la faute des autres. C'est genre la faute des autres. C'est parce qu'ils ne méritent pas d'être aimés, parce que si, parce que ça. Les gens, de toute façon, dans notre génération, ils sont comme si, ils sont comme ça. Et la société, elle est comme si et elle est comme ça. C'est toujours la faute des autres. Genre vraiment, les nombreuses discussions que j'ai pu avoir avec lui, ça tourne toujours autour de c'est un tel, ça c'est parce que c'est un tel. Tu vois, vraiment, c'est... Moi, ça me fatigue. Là, je vous en parle, je repense à toutes les discussions que j'ai, par exemple, avec lui. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En fait, vraiment, les gens doivent comprendre, on doit comprendre que ce qu'on dit avec notre bouche matérialise tout ce qu'on voit autour de nous. En fait, c'est juste le reflet de ce qu'on a à l'intérieur. Et genre, tellement mon frère se déteste lui-même, il a la haine contre tout le monde. Il a la haine contre sa propre culture. sa propre communauté, il se considère pas du tout de notre communauté. Lui, il est vraiment dans une autre catégorie de personnes. Genre, vraiment, c'est... J'aimerais trop l'inviter. Putain, j'imagine un épisode avec lui ! Oh my god ! Oh my god ! Et je dis ça parce qu'il y a plein de courants dans la société, genre des mouvements sociétaux, qui valorisent la victimisation. Genre les féministes, désolé, mais je pense à certaines féministes, c'est les hommes qui doivent changer, les hommes ils sont tous toxiques, je vais pas changer, je préfère rester seule, si je suis trop masculine, c'est lui qui doit s'adapter. Tu vois, toutes ces phrases-là, c'est de la victimisation, guys. Genre, moi ça me rend ouf, et là je pense que la canicule fait que mon seum monte beaucoup plus rapidement à mon cerveau. Les personnes aussi qui disent, Moi, j'ai tout donné et je n'ai rien reçu en retour. Et si ? Et c'est de sa faute si on en est arrivé là ? Les relations, c'est du duo. C'est un échange. Tu n'es pas tout seul dans la relation. Donc, il n'y a pas qu'une seule personne qui est responsable. S'il y a un dysfonctionnement, c'est que potentiellement, les deux, il y a un bug. Et ce qui me rend ouf avec mon frère et avec les personnes que j'ai pu rencontrer qui se victimisent, c'est qu'ils font toujours des plans sur la comète. Au lieu de passer à l'action. de se confronter à certaines situations. Non, ils vont rester dans leur coin et dire « Non, mais de toute façon, je ne préfère pas faire ça parce que tu sais, si je fais ça, il y aura ci, ça, ça, ça, ça. » Mais est-ce que tu l'as fait ? Est-ce que tu t'es sorti les doigts du derche ? Tu l'as fait ou pas ? Non. Et ça, ça me rend ouf. Je parlais avec mon frère et je lui disais « En fait, pourquoi tu ne pars pas voyager ? Tu ne pars pas en Asie pendant deux, trois mois pour changer d'air, pour te rendre compte que tout seul peut-être que tu vas te sortir les doigts du derche justement de rencontrer des gens, parce que comme c'est un geek genre je lui ai dit, bah pars au Japon pars en, je sais pas dans quel pays d'Asie va rencontrer une autre communauté de geeks, mais bouge en fait parce qu'il faut savoir que mon frère a part sa chambre, il est revenu chez ma mère au passage, sa chambre et son petit job il ne fait rien d'autre, job, sa chambre, job, sa chambre il fait que ça, et parfois il va à la salle de sport avec ma mère, mais si ma mère elle y va pas il y va pas, tu vois, genre il faut le tenir par la main C'est insupportable ! Il va me défoncer s'il écoute, mais il ne va pas écouter. Donc, pour en revenir à son mécanisme, en fait, pour lui, il n'y a qu'une manière de procéder, c'est sa manière de procéder. Et sa manière de procéder, c'est de se protéger contre tous les risques possibles et inimaginables. C'est, en fait, vraiment ne pas se mouiller, tu vois, ne pas vouloir changer sa perception. C'est impossible de lui faire changer sa perception. Pour lui, il est convaincu... qu'il est dans le vrai et que nous sommes dans le faux. C'est quand même un truc de ouf. Moi, tu vois, quand on dit « Comment ça a pu se passer des trucs comme la Seconde Guerre mondiale ? » Moi, quand je pense à mon frère, je me dis « Mais bien sûr que si ! » Bien sûr que si ! Quand tu vois le cerveau humain, ce qu'il est capable de te faire croire, quand il te laisse dans une illusion de « Je suis la victime » , mais bien sûr que tu peux faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Bien sûr ! Donc moi, ce n'est pas possible. Et genre, vraiment, mais... Et tu vois, ce que je reproche à ma mère, c'est que ma mère, je trouve qu'elle le materne de ouf. Elle le materne. C'est son fils, c'est son seul fils. Comme je vous ai dit, en plus, elle l'a accouché par césarienne. Donc quand tu nais par césarienne, t'as un espèce d'attachement anxieux de ouf avec les gens qui t'entourent. T'es hyper dépendant affectif des autres. Et mon frère, il est trop comme ça. Et moi, je ne supporte pas ça. Je déteste qu'on me glue. J'aime pas être glué. Vous voyez ce que je veux dire ? Gluer, genre la colle. Ça me rend dingue. Et quand je l'entends appeler ma mère, « Ouais, maman, salut, ça va ? » Il l'appelle trois fois par jour pour lui demander « Tu fais quoi, maman ? » Oh my God ! Oh my God ! Ça me rend dingue. Vraiment, un des fléaux des relations sociales, c'est la victimisation. Et je le dis et je le redis, comme dirait Ribéry, c'est ça tue les relations. Dans un couple, mais au secours ! T'imagines, t'es en plein clash avec ton mec ou avec ta meuf, la moto passe. T'es en plein clash avec ton mec ou ta meuf, et la personne, elle, direct, s'auto-victimise. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'un connard. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'une connasse. Tu vois ou pas, là ? Quand t'es en plein clash, en plein embrouille, en train d'essayer de faire valoir tes droits, la personne, elle, genre, elle te tire une balle, et elle te dit, ouais, de toute façon, je savais que j'étais qu'une connasse. La discussion s'arrête là, en fait. Parce qu'en fait, t'es là en train de dire, mais c'est pas ce que j'ai dit. et en fait le débat il dérive sur un autre truc On n'est plus du tout en train de parler du problème de base. Et en fait, ces gens-là, ils arrivent toujours à s'enfuir des conflits avec cette carte. Est-ce que ça vous fait pas penser à un certain état génocidaire ? Bref, ça me rend ouf. Ça me rend ouf. Personnellement, et peut-être qu'il y en a qui vont dire « Ah, mais t'es trop dure ! » Bref, ça se trouve, t'es cancer. Si tu me dis ça, c'est que t'es cancer. Ou t'es poisson. Bref, tu vois, moi je suis pas là pour, tu sais, entretenir les insécurités. Alors, franchement, je ne sais même pas comment vous dire ce que je veux. Dans la mentalité de mon frère, les gens qui sont riches, ils l'ont limite volé, en fait. C'est parce qu'ils ont vendu de la drogue, c'est parce qu'ils ont fait des trucs illégaux, etc. Mon frère, il va toujours dire, comment dire, genre, pour lui, la méritocratie, ça n'existe pas. Pour lui, les gens, ils ont volé leur réussite, tu vois, parce que c'est une mentalité de victime de penser comme ça. Il ne fait rien, il ne met rien en place pour évoluer. Même, vous voyez, je lui avais fait son thème astral pour que ça lui apporte certaines pistes sur pourquoi il est comme ci, pourquoi il est comme ça, etc. Et en fait, je lui ai envoyé ça, mais il n'a même pas eu de réaction. C'était genre il y a un an que je lui ai envoyé ça. Et jusqu'à aujourd'hui, il est toujours dans le même truc. Alors que pourtant, j'ai essayé de lui parler. Vous vous rendez compte, il a 34 ans. Genre, ça veut dire que ça fait déjà... plus d'une décennie, plus, d'une décennie, que, genre, à chaque fois que je discute avec lui, ça m'aspire, mon énergie. C'est vraiment comme si c'était un démon. Je suis désolée de dire ça, mais pour moi, c'est démoniaque comment ça m'aspire. Et parce que je n'ai pas de solution à lui apporter, parce que dans tous les cas, même quand je lui apporte une solution, il dit, ouais, mais non, mais si, mais ça, mais... Tu vois, les gens à qui tu proposes des solutions, ils sont toujours là en train de te dire « Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. » Mais cassez-vous ! Cassez-vous, en fait ! Et si toi, là, t'es en train d'écouter mon podcast et tu te rends compte que tu agis comme ça, s'il te plaît, change ta perspective. Genre, bouge-toi le cul ! Ce ne sont pas que les autres qui arrivent, ce ne sont pas que les autres qui sont en couple, ce ne sont pas que les autres qui trouvent la perle rare. Non, ça peut arriver à tout le monde. Change ta perspective. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Genre, le facteur chance, pour moi, il n'existe pas. Le facteur chance, c'est toutes les actions que tu as mises en place, à droite, à gauche, que tu as faites sans forcément te dire « Ah, je le fais parce que j'espère un retour » . Non, tu sais quand tu sènes des petites graines comme ci, comme ça, tu aides les gens. tu lui rends service, etc. Ça te revient tôt ou tard. Et ça, on appelle ça la chance, Zahma. Alors, OK, tu peux avoir peut-être des bons placements astrologiques qui font que tu as un peu de la chance et tout, mais il faut aussi se sortir les doigts du cul. Je le dis en parlant de lui. Bien entendu que moi aussi, j'ai eu des périodes de ma vie où je me disais, mais pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Pourquoi j'ai attiré ça ? Et dès que j'ai compris qu'en fait, au bout d'un moment, Nisrine arrête de voir les choses négativement, arrête de voir les choses comme si l'extérieur était en train de t'attaquer. J'ai compris que je suis responsable de ce qui m'arrive parce qu'on est tous responsables de ce qui nous arrive. Même les trucs les plus « graves » , la chose qui est en train de nous arriver de grave, elle est là pour nous apprendre quelque chose. En fait, on n'est pas au paradis là. On est genre sur terre, on est ici-bas, c'est une phase test d'apprentissage et de travail. Si on était au paradis, bien entendu qu'il n'y aurait pas d'affaires graves, de violences, de ci, de ça. Mais là, on est là pour apprendre. Donc, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Je vais vous donner un exemple d'un truc qui m'est arrivé que certains ont suivi sur les réseaux. Vous vous souvenez, à ma retraite à Séville, dans le logement, il n'y avait pas de four. Je suis arrivée, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de four, je ne le savais pas. Donc, j'étais au bout de ma life parce que c'était une retraite, que j'étais censée travailler, que j'avais prévu un menu. Tout était prévu en fonction de, même les fiches menu étaient imprimées avec le menu qui était prévu. Enfin, tout était carré. J'arrive, pas de four. Qu'est-ce que je fais ? Bon, je chiale, forcément je suis obligée d'évacuer le stress, et je me dis, ok, il faut que je trouve une solution, donc j'ai réadapté mon menu, et basta, ok ? Je suis rentrée en litige avec la propriétaire du Airbnb, et j'ai demandé un dédommagement, parce qu'il n'y avait pas de four, alors que je lui ai demandé si sa cuisine était équipée, qu'elle m'avait dit oui par message, etc. Donc, je lui ai fait une réclamation. qui a été refusée. Je lui ai mis un avis Airbnb en expliquant qu'il n'y avait pas de frigo, qu'il n'y avait pas de four. J'ai tout réexpliqué. Et ils ont supprimé mon commentaire en disant que j'avais harcelé la meuf, je ne sais pas quoi, que j'étais agressive, alors que dans mon message, je l'avais fait avec chat GPT, justement en lui disant « S'il te plaît, fais en sorte que mon commentaire soit validé et qu'en gros, on ne me dise pas que je l'ai agressée. » Anyways, elle m'a mis un commentaire en disant que je l'avais menacée. Son commentaire est resté sur ma page Airbnb. Et elle, ça a été supprimé. Donc, vous croyez que j'allais rester là ? J'étais au bout, j'avais fait des stories, je vous avais expliqué la situation, je vous ai dit, mais genre, j'ai payé plein pot à Airbnb que je n'ai pas pu utiliser correctement ou je n'ai pas pu travailler correctement. Genre, même les ustensiles de cuisine, il n'y avait pas de fouet, pas de blender, pas de ci, pas de ça. Enfin, vraiment, c'était une catastrophe. Donc, j'avais tout mentionné à Airbnb en disant, les gars, il faut que vous trouviez une solution parce que... C'est pas possible que je paye plein pot pour une prestation qui n'est pas remplie à 100%. Donc, ils m'ont dit, oui, on va voir ce qu'on peut faire, blablabla. Refus. J'ai refait un rappel, une réclamation supplémentaire. Refus. Genre, vraiment, je passais mes nuits au téléphone jusqu'à 2h du matin avec les trucs Airbnb en me disant, mais je vais péter ce téléphone contre le mur. Genre, j'étais dans un état, c'était l'injustice, tu vois. Genre, j'avais l'arrache contre cette connasse de Airbnb. En plus, elle m'avait bloquée sur WhatsApp. Je pouvais... plus la contacter, tu vois. Je vous jure, ça m'a mis le démon de cette histoire. Donc, le lendemain, après une nuit de sommeil, avant de dormir, déjà, j'ai dit adieu, je me suis adressée à Dieu, parce que c'était le dernier recours que je pouvais avoir, je lui ai dit, je veux qu'on rétablisse la justice sur cette affaire. J'aimerais obtenir gain de cause. Voilà, j'ai dit ça, je l'ai laissé comme ça, et je me suis couchée. Le lendemain, je me suis levée moins stressée. Je me suis dit, OK, bref, j'ai laissé ça entre les mains de Dieu. Parce que vraiment, quand tu prends un problème et que tu l'éjectes de toi et tu le donnes à Dieu, et que tu dis, OK, en fait, tu es le meilleur des garants et tu pourras mieux gérer la situation que moi, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et que tu le donnes, je te jure que ça te retire un poids de ouf sur les épaules. Bref, ce jour-là, je conduisais, j'allais chez le vétérinaire avec Duka. Et en fait, sur la route, genre... J'avais toujours pas de réponse d'Airbnb. J'ai dit à haute voix, écoute, Dieu, je sais que tu m'entends. Je sais que s'il m'arrive ça, c'est parce que j'ai causé quelque chose, un tort à quelqu'un et que je suis en train de, entre guillemets, le karma me revient. J'ai vraiment ouvert mon cœur, comme vraiment ouvert mon cœur, ouvert ma poitrine. Je lui ai dit, je sais que j'ai été... injuste envers certaines personnes. Je sais que je suis injuste envers moi-même parce qu'à ce moment-là de ma vie, je faisais plus de sport, je mangeais que de la merde, j'étais retombée dans un truc de léthargie, tout ça, tout ça. Donc, l'injustice envers moi-même, c'est le mal que je fais à mon corps. C'est une injustice, tu vois. C'est de la... Je trahis mon propre corps, en fait. Et du coup, quelque part, je trahis Dieu parce que Dieu nous a donné ce corps. Et du coup, je lui dis, j'ai compris mon rôle. dans cette situation, mais j'aimerais quand même obtenir gain de cause de cette situation où je trouve que c'était injuste, tu vois. Genre, je lui ai dit vraiment, et je serai OK avec n'importe quelle décision. Et j'ai jeté ça. Et j'ai parlé à haute voix dans la voiture, toute seule, comme ça, et ça me soulageait de ouf. Genre ça me soulageait de ouf et je me disais, je sais qu'il y aura une issue, je ne sais pas laquelle, mais bref. Alors que ça faisait déjà deux fois que je demandais à Airbnb, deux fois qu'ils m'avaient refusé. Donc sur ce trajet, je me souviens encore de où j'étais, j'étais sur un virage, bref, je me souviens de l'image et vraiment... je me sentais connectée du plus profond de mes entrailles et j'ai eu confiance. Et je me suis dit, quoi qu'il arrive, ce sera ce que je dois mériter, entre guillemets. Donc la journée, elle passe, etc. Le soir, je n'essaye de faire une réclamation et vraiment, j'étais pas du tout stressée devant cette réclamation. J'ai vraiment lâché prise. J'ai dit, ok, je teste une dernière fois. Si ça fonctionne, tant mieux. Si ça ne fonctionne pas, ciao en fait, et j'aurais fait de mon mieux. Et ça veut dire que je devais payer pour toutes les fois où j'ai manqué à mes engagements. Je refais cette réclamation avec les mêmes mots. C'était du copier-coller, je l'avais déjà fait. Et voilà, j'étais plus du tout dans la même posture. Je n'étais pas en mode colère, violence, victime. On m'a fait ci, on m'a fait ça. J'étais OK. Je sais pourquoi j'en suis là, mais je veux quand même récupérer un peu de mes thunes, parce qu'il ne faut pas abuser non plus, tu vois. J'ai envoyé l'email, j'ai essayé de les appeler en disant je vous ai renvoyé un email, blablabla. Quelques minutes après, genre 15 minutes après, et là, l'assistant Airbnb me répond. J'ai fait une demande exceptionnelle à mon responsable dans ce sens avec un maximum d'arguments. En vérifiant les consignes et avec les preuves que vous avez envoyées, vous allez avoir un remboursement de 30% des nuits impactées. Et j'étais là. Et genre, j'ai pleuré. Et je pleurais parce qu'en fait, pour moi, ce n'était plus une question d'argent, c'était une question que Dieu m'avait répondu. Genre, vous voyez ou pas ce que je veux dire ? Genre, j'ai laissé à côté, je lui ai donné ce problème entre les mains, entre guillemets. Et genre, je me suis dit, il va gérer le problème au mieux parce que j'ai reconnu mes torts. En fait, vraiment, c'était un soulagement et vraiment de voir dans les situations. Où est votre part de responsabilité ? Et d'arrêter de vous placer en victime, ça change absolument tout. Donc, depuis cette histoire Airbnb, dans toutes les situations où j'ai, entre guillemets, un litige, je me demande toujours d'abord, ok, dans quelle situation de ta vie, Nisrine, tu as agi comme tu reproches à la personne qui est en face de toi ? Et je te jure, le fait de me poser cette question et de trouver des réponses, en fait, ça m'apaise direct. je me dis ok bah Peut-être que cette personne, elle est mal lunée aujourd'hui, elle a passé un jour de merde, bah du coup, elle a décidé de déverser son seum contre moi, comme j'ai pu le faire à d'autres moments de ma vie, avec des personnes proches ou avec des personnes que je connaissais pas. Et voilà, et bref, et après, tu passes, tu passes, tu passes, et ça m'a trop aidée, et aussi, ce qui m'a aidée, c'est, donc je fais des petits shout-out, you know, à Mel, donc Teach by Amel, j'écoute de ouf ses podcasts. Là, en ce moment, je suis en train de faire sa formation Edit Your Life, que je kiffe de ouf. Et la première fois que j'ai entendu parler de, comment dire, le rôle de victime, elle en parlait beaucoup dans certains de ses épisodes et de ses posts, et qu'elle disait, en fait, genre, il faut arrêter de se raconter des histoires. Par exemple, tu vois, il m'est arrivé ci, ça, ça, ça, ça, ça. Et en fait, le fait de le répéter à plusieurs personnes, ça comme cristallise l'histoire que tu te racontes. Du coup, ça te conforte que tu es une victime. tout le monde est un agresseur, que tout le monde est méchant, que tout le monde te veut du mal. Et en fait, c'est vraiment un cercle vicieux. Et depuis que j'ai mis en pratique ce dont elle parle dans ses podcasts et dans ses posts, ça a changé ma life. Ça a grave changé ma life. Ensuite, il y a eu aussi Dina, donc Dina KTB, si tu passes par là. Pareil, en fait, elle a déjà évoqué plusieurs fois, justement à Séville, elle avait fait une masterclass sur ça. Elle a évoqué la neutralité, le fait d'être détacher des événements qui t'arrivent et de cultiver ça en fait de vraiment être comment dire, détachée du résultat détachée des réactions des autres, détachée de ton émotionnel pour justement en fait quand la vague elle arrive juste elle te traverse, mais elle te possède pas, et moi j'ai un gros problème avec les émotions de toute façon je pense que vous l'avez capté, il y a beaucoup d'eau dans ma constitution je parle pas de ma chimie corporelle je parle des éléments ... il y a 60% d'eau dans moi, ce qui est quand même beaucoup d'émotionnel, tu vois. Et donc, c'est assez difficile parce que dès qu'il y a quelque chose qui me pique, ça monte direct, bam, et il n'y a plus rien qui est rationnel autour de moi. Et depuis quelques temps, j'arrive beaucoup mieux à gérer ça et je suis trop contente parce que c'est vraiment grâce à tout le travail aussi que je fais sur moi, les podcasts que j'écoute, le contenu que j'écoute, etc. Donc, tout ça pour en revenir à mon frère. C'est une personne qui est difficile à gérer, à apprivoiser. Et pourtant, je sais que c'est quelqu'un qui a... énormément de sensibilité. Et justement, parce qu'il a énormément de sensibilité, il s'est créé cette carapace. Et pour moi, c'est trop dur à apprivoiser ce genre de personnes. Je dis juste que, OK, on peut avoir tous des phases de victimisation, où on se demande pourquoi ça nous arrive, etc. C'est normal. Mais il faut direct switcher, en fait. Switcher en se posant la question de qu'est-ce qui a pu faire que j'ai attiré ça ? Et direct passer dans le OK. Maintenant, je mets des actions en place. Si ça, ça, bim bam boum, et en fait, ciao ! Et le problème, il part instant. Ok, peut-être t'as rencontré une, deux, trois, quatre personnes avec qui tu t'es sentie mal, qui t'ont fait ressentir que, je sais pas, ils t'ont mis la honte, ils t'ont rejeté, ils ont fait ci, ils ont fait ça. C'est pas parce qu'il y a eu ces quatre personnes que la Terre entière est comme ça. Parce que là, mon frère, comment il est dans son optique, c'est que tout le monde est pareil. Tout le monde. Tout le monde est dans le même sac. Attention, hein ! Il a un préjugé sur absolument toutes les classes sociales, toutes les classes sociales, tous les groupes sociaux. Je ne vais pas vous dire quels groupes sociaux, parce que je n'ai même pas envie d'entacher encore plus son image, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est comme les vieux de 70 piges qui sont hyper racistes et qui vont avoir des préjugés sur « Ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Arabes, ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Noirs. » Tu vois, c'est ce truc de victimisation, c'est de chercher un bouc émissaire à l'extérieur de soi. ... Au lieu de se poser soi-même une question. Vous savez, il y a des gens, et je pense que vous en avez tous un au travail ou dans votre entourage, il leur est arrivé toutes les merdes du monde. Toutes les merdes du monde. Comme si c'était le seul personnage de la partie et à qui on avait mis toutes les missions compliquées, avec tous les bâtons dans les roues inimaginables. Tu vois ? Ils ont toujours un truc à te dire et c'est jamais un truc positif. C'est insupportable. C'est insupportable. C'est insupportable parce que... Toi, tu vois, alors mettre des lunettes et dire, mais cogno, en fait, il fait beau. Tu as un toit sur la tête. Tu as de quoi manger. Tu es plutôt frais. Donc, il y a quoi, en fait ? C'est des petits détails qui vont pourrir ta journée et qui vont pourrir la journée des autres parce que l'énergie est contagieuse. Et voilà, en fait, tu tournes en rond, tu tournes en rond. La chaleur, elle me monte au cerveau. Je ne devrais pas faire des podcasts quand je suis énervée comme ça. Mais ça m'énerve, je te jure. Et ce qui est compliqué, c'est que les personnes qui sont dans la victimisation, c'est impossible qu'ils pardonnent à quelqu'un. C'est impossible. Ils préfèrent crever que de pardonner à quelqu'un qui leur a fait du mal. Bref, je ne voulais pas heurter la sensibilité de certaines personnes en espérant que je n'ai pas heurté. Et si ça t'a heurté, il serait temps de travailler un peu plus sur toi. Parce qu'on a toute la vie pour faire ça. Enfin, on a toute la vie pour faire ça, n'attend pas non plus 60 ans. Mais c'est trop important, en fait, pour pacifier les relations, pour ne pas se retrouver seule, en fait. Imagine la hantise, tu meurs seule chez toi, et en fait, tellement tout le monde te déteste parce que tu es aigrie, en fait, personne ne se rendra compte de ton absence. C'est horrible. Et le next step de la victimisation, c'est de se justifier, tu vois. Par exemple, voilà, mon frère, quand il a été seul pendant longtemps, Au début, il était là en mode « Ouais, je veux trop retrouver quelqu'un, tatati, tatata. » Et après, comme ça s'est endurci, après, il est plus en mode « Ouais, de toute façon, être en couple, ça ne sert à rien. Moi, je suis bien tout seul, j'ai ma console, et tatati, et tatata. » Tu vois, se justifier, mais c'est masquer en fait une souffrance profonde. Moi, ça me fait autant de peine que de mal que de seum. Parce que c'est le fait de voir qu'il est inactif, qu'il se laisse couler dans ce truc-là. Ça me rend ouf de ne pas pouvoir faire quelque chose parce qu'en fait, je ne suis pas à sa place. Je ne peux rien faire pour lui. Et le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui se victimisent, souvent, c'est vraiment les personnes qui ont besoin le plus d'amour. Elles ont grave besoin d'attention. Elles ont besoin qu'on les chouchoute, que ci, que ça. Mais en fait, avec leur comportement, ça nous... Moi, ça me met la nausée. Je n'ai pas envie. Ça me brasse, tu vois. Je ne sais pas par où prendre le problème. Est-ce que je le prends de ce côté, de ce côté ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? Et en plus, vraiment, quand tu proposes des solutions et que la personne, elle n'est pas du tout réceptive et que pour elle, non, elle va te ramener un nouveau problème, mais au secours ! Au secours ! Voilà, c'est dans le top 3 des personnes qui me sidèrent le plus. J'espère que tu ne fais pas partie de ces personnes-là. Et encore une fois, tu peux toujours travailler dessus. Mais voilà, je tenais à le dire. Et dans nos vies, il n'y a jamais de schéma répétitif au hasard. Ce n'est pas possible. Le schéma, il est répétitif parce qu'on a toujours un truc qu'on doit débloquer. Ça revient sous différentes perspectives, dans différentes situations, avec des personnes différentes. Parce qu'on n'a toujours pas réussi à transcender le problème. parce qu'on nous... on n'a toujours pas compris où était notre part de responsabilité. Et à partir du moment où tu portes tes couilles, tu les poses sur la table comme ça, et que tu te dis « Ouais, ok ! » Là, ok, j'ai compris. Eh bien, je peux te dire que tu vas encore avoir ces situations, mais petit à petit, ça ne va plus du tout activer la blessure de la même manière. Genre, ça va être là « Oh, ok ! » Et après, plus rien. Ciao. Et voilà. Donc, c'était mon petit conseil du jour. J'espère que vous allez bien. j'ai toujours pas fini de vous tourner l'épisode la deuxième partie sur la maternité tout ça tout ça j'ai plein d'épisodes à vous faire j'ai un épisode à vous faire sur une expérience que j'ai eu avec une certaine personne qui s'est très mal passée je vous en dirai plus plus tard bref dans l'épisode je parlerai je vous spoil un petit peu parce que ça m'excite trop de parler de ce sujet mais en gros je voulais trop vous parler des gens sur les réseaux qui arnaquent les gens. Là, en l'occurrence, il s'agit d'un mec. Mais j'ai eu aussi affaire à des meufs. Mais là, je voulais grave vous parler de lui. Je ne vous dirai pas qui c'est. Mais en gros, ce sera vraiment une mise en garde de ne pas se laisser avoir par ce que vous voyez sur les réseaux sociaux. Donc voilà, je voulais vous faire un épisode sur ça. Après, il y avait quoi d'autre ? Je voulais aussi vous parler des séjours, donc de mes retraites. Parce qu'il y a... plein de choses qui s'y passent et je voulais quand même faire un épisode là-dessus. Voilà. Je vous laisse et je vais rapidement monter cet épisode. Je vous le poste ce soir, je pense. Et je vous fais plein de bisous. A très bientôt. Bye bye.

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Description

Hola chicos y chicas,


Dans cet épisode, j'avais envie d'aborder un sujet touchy, certes, mais d'utilité publique : la victimisation.


C'est un mécanisme que je trouve profondément destructeur dans les relations sociales, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses. Il peut miner la confiance, figer les rôles et étouffer l'échange authentique.


C’est aussi quelque chose que j’ai eu beaucoup de mal à gérer personnellement.


Je prends l’exemple de mon frère pour illustrer certains schémas, mais ce n’est pas un cas isolé : j’ai croisé plusieurs personnes dans ma vie qui fonctionnaient comme ça, parfois sans même en être conscientes. Et puis j’ai réalisé que, moi aussi, j'avais pu tomber dans ce piège, en me positionnant inconsciemment en victime dans certaines situations.

Ce n’est qu’en changeant de perspective, en reprenant ma responsabilité et en observant mes émotions autrement, que j’ai commencé à m’en libérer.


Cet épisode est une invitation à prendre du recul, à comprendre les racines de la victimisation et surtout… à en sortir, pour soi, et pour les liens qu’on veut préserver ou guérir :)


Bonne écoute !


Instagram : @ninou.food

Site internet : Ninoufood.com

Illustration : Pinterest


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hola chicos y chicas, j'espère que vous allez bien. Nous sommes le vendredi 27 juin, je suis rentrée de ma retraite à Marrakech il y a 3-4 jours. Ça s'est super bien passé, les deux sessions j'ai trop kiffé. Mais là je vous fais cet épisode parce que j'aimerais papoter avec vous sur des trucs qui me traversent l'esprit. Je vous avais dit dans les premiers épisodes que ma relation avec mon frère était très particulière. On ne se déteste pas, mais je l'évite beaucoup. Et je voulais vous expliquer pourquoi, parce que du coup, je trouve que c'est un sujet intéressant. Et comme je sais qu'il ne va jamais écouter, bah voilà. Donc, je vais parler de mon frère, pas pour bicher sur lui ou pour lui faire du mal ou j'en sais rien, mais c'est vraiment parce que c'est un cas pratique, psychologique, hyper intéressant à analyser. Donc, mon frère, il a 4 ans de plus que moi. non 3 ans pardon il va avoir 34 dans une semaine donc voilà il est cancer, ascendant capricorne, lune en bélier et il a beaucoup de cancer dans son thème astral et ça se voit de ouf et pour moi comme je vous ai dit le cancer, désolé pour tous les cancers mais quand un cancer il est mal équilibré c'est hyper difficile à gérer disclaimer cet épisode n'est pas là pour attaquer les cancers, mais je vais quand même vous préciser les aspects de ce signe assez particuliers. Donc le cancer, déjà, c'est un élément haut, donc tout ce qui est émotionnel. Et la symbolique de ce signe, c'est vraiment tout ce qui est la mère, l'enfance, la famille, les émotions, la protection, bref. Donc les personnes cancers sont des personnes très sensibles. Et les personnes cancers... ont besoin de ce cocon qui les sécurise, où ils se sentent aimés. Et ensuite, les aspects négatifs du cancer, donc quand la personne est déséquilibrée, les personnes cancer déséquilibrées, elles perçoivent tout comme une attaque personnelle. Et ça, c'est le point qui me rend le plus dingue. Tu as l'impression qu'ils ont l'impression que le monde conspire contre eux en permanence. Et ça, c'est un truc de fou. Et c'est des personnes aussi, quand c'est déséquilibré, qui vont changer d'humeur, comme la lune. Donc, ils sont lunatiques, et hyper susceptibles et hyper rancuniers. Là, je vous parle de mon frère, parce que pour moi, vraiment, c'est l'image même d'un cancer qui est totalement déséquilibré. Ensuite, ils sont incapables de prendre du recul dans les situations. Genre, là où il y a un problème, ils sont incapables de faire preuve de... rationnel, OK, on va... On va pacifier les trucs et voilà, on va trouver une autre solution. Non, ils vont fusionner avec leurs émotions. Vous voyez ce que je veux dire ? Et ensuite, un autre point, c'est que je trouve qu'ils manipulent les gens parce que leur truc de victimisation, c'est vraiment pour obtenir de l'amour et de l'attention des autres. Et tu vois, dans les conflits, un cancer, il va plus dire « Regarde ce qu'elle, elle m'a fait » ou « Regarde ce que toi, tu m'as fait » . Et tu vois, c'est vraiment ce truc de « Je suis la victime, allô, et toi, t'es un connard » . La phrase culte des cancers, je suis sûre que c'est eux qui la prononcent le plus, c'est « Avec tout ce que j'ai fait pour toi, t'oses quand même me faire ça » . Tu vois, cette phrase-là, « Après tout ce que j'ai fait pour toi » , moi, je l'ai entendue que des cancers. C'est un truc de ouf ! Je vous jure, c'est un truc de ouf ! Bref, ensuite, je trouve qu'ils sont trop rattachés à leurs blessures. Ils agissent en fonction de leurs blessures. Je sais qu'on agit tous en fonction de nos blessures, mais eux, le moteur, c'est une blessure. C'est genre, je ne suis pas assez vue, je ne suis pas assez entendue. Donc, tititi. Et en fait, tout va tourner autour de ça. Mais ce n'est pas genre, j'utilise ça pour quelque chose de joyeux et de positif. C'est, j'utilise ça pour me victimiser. genre Comme j'ai subi ça, et bah, tu vois, regardez-moi tous, tu vois, je suis une vicosse. Je déteste ça, et vraiment, désolée pour les cancers, et les cancers déséquilibrés qui m'écoutent. Please, faites un effort, parce que, vraiment, c'est trop difficile. Et je trouve que tu peux pas lier des liens d'amitié ou d'affect, si, enfin, avec les personnes qui se victimisent tout le temps. C'est soit, en fait, t'es hermétique face à tout ça, et du coup, t'arrives à tolérer parce que t'entends d'une oreille et ça ressort par l'autre. Pour moi, ce n'est pas possible. Autre point sur les cancers un peu déséquilibrés, c'est la dépendance affective. Genre, si tu ne leur dis pas que tu les aimes tous les deux secondes, si tu ne leur montres pas une marque d'affection, c'est la fin du monde. Ils sont persuadés que tu les détestes, que tu leur veux du mal, que ci, que ça. Vraiment, c'est horrible. Je vous le dis ça parce que mon frère est exactement comme ça. C'est vraiment chiant. C'est usant. Tu sais, là, comme si tu traînais un boulet au pied et que, genre, tu peux rien faire de plus parce que, genre, t'es épuisé de devoir te justifier en permanence. Et ça, c'est trop chiant. Et ils sont trop dans les relations maman-bébé-sauveur-victime, tu vois. Bref. Mais ça, ça vient de la peur de l'abandon. Je trouve que les cancers, ils ont toujours trop la peur de l'abandon. Peut-être que, vous voyez là, les cinq blessures, peut-être qu'il y a beaucoup de blessures qui appartiennent à certains signes astrologiques. Vous voyez ce que je veux dire ? Genre, le capricorne, je le vois trop, l'injustice. Tu vois, c'est quelqu'un qui charbonne, quelqu'un qui est droit dans ses bottes, il fait son taf parfaitement. Du coup, il a cette blessure d'injustice, quand quelqu'un fout rien, ça les met en rage, tu vois. Et par exemple, le scorpion, ça serait plus une blessure d'humiliation parce que le scorpion, c'est tout l'appareil génital. Et en général, quand tu subis des choses dégradantes ou traumatisantes par rapport à ça, tu développes une blessure d'humiliation. Bref, je suis sûre qu'il y a quelque chose à tirer de ça. Autre point sur le cancer déséquilibré, ils ont une carapace dure et un cœur tout mou. Ils protègent leur hyper-émotivité. par de la froideur. Ils sont toujours en train d'ironiser les situations où ils font genre qu'ils sont indifférents, alors qu'au fond, ils sont des artichauts, tu vois. Ils ont juste besoin qu'on les prenne dans nos bras, tout ça, tout ça. Et mon frère, il est très passif-agressif aussi. C'est vraiment... Il a une distance quand il parle avec les gens. Et lui, il n'a aucun problème à mettre un malaise dans une situation, tu vois. Genre, si avant, à l'époque... quand j'invitais des potes à la maison et que je ne parlais plus à mon frère, il met un malaise et il s'en bat les steaks. C'est-à-dire qu'il va peut-être passer devant nous, il ne va pas dire bonjour, il va faire comme si on n'existait pas. Mais tu vois comment c'est malaisant ? Moi, j'avais honte. C'est fort ce que je dis, mais je le ressens vraiment, je le ressentais. J'avais honte que ce soit mon frère. Parce qu'il me foutait la honte. Tu ne peux pas te comporter comme ça en société. Tu ne peux pas foutre la honte. Et moi, ça me rendait ouf. Donc bref, et en plus, comme je vous expliquerai après, mais le fait qu'il soit très fusionnel avec ma mère, mais plus de la dépendance affective, ça n'améliore pas du tout la situation. Il est tout le temps infantilisé et lui-même, il s'infantilise. Et qui voit là, c'est difficile de communiquer avec lui, de lui tirer les verres du nez. Genre vraiment, en plus, tu vois, quand tu es face à quelqu'un qui se victimise, genre en fait, la discussion, elle est stérile. Donc je voulais vous faire cet épisode parce que... Dans la vie, je rencontre des personnes parfois qui, vraiment, moi, ça me pompe mon énergie et je n'arrive pas à dialoguer avec ces personnes-là. Donc mon frère, on n'a pas une relation très très proche, on ne se parle quasiment jamais. Parce que pendant des années, quand on était plus jeunes, on était hyper proches parce qu'on avait les mêmes potes et tout. Et comme j'étais un peu jeune encore, je ne me rendais pas encore compte de tout ça. En fait, ce n'est pas que je ne me rendais pas compte, c'est que... Je prenais sur moi. Mon frère, en fait, j'ai plus l'impression que c'est un enfant qu'on doit materner en permanence. Et c'est pour ça qu'en fait, je me suis beaucoup éloignée de lui parce que ça me prenait toute mon énergie. Et moi, je n'ai pas le temps pour ça, en fait. Genre, c'est quelqu'un qui, de base, il est surdoué, il avait sauté de classe. Franchement, il aurait pu avoir un avenir tout tracé, hyper intellect et tout. Mais voilà, bref, il a fini par être un geek et a, comment dire, vraiment sa vie sociale, c'est le néant. À part parler avec des gens qui geek comme lui, des gens virtuels, il n'a pas vraiment de relation amicale physique. Et ça, en fait, ça amplifie sa carapace de personne ne même. Parce que sachez que la phrase qui est répétée tout le temps depuis qu'on est jeune, c'est de toute façon personne ne même dans cette maison. Et genre vraiment, cette phrase, à chaque fois que je le vois et qu'il commence à faire le bébé, je dis « Ouais, de toute façon, personne ne m'aime dans cette maison. » Tu sais, pour lui rappeler que c'est la phrase qu'il disait tout le temps. Mais genre, tu peux pas dire ça. Enfin genre, ok, il parle avec ses blessures, mais c'est insupportable. En fait, voilà. Là, je voulais faire cet épisode parce que je voulais dire que genre ma patience a des limites. Tu vois, il y a des choses, en fait, je peux pas aller au-delà de ma capacité. Je peux pas aller au-delà de ce que j'ai comme ressource. pour discuter avec des gens qui se victimisent en permanence. Et ça, c'est trop dur pour moi. C'est trop dur à gérer. Il y en a qui arrivent, ils ont une patience infinie. Je pense aux balances, par exemple. Les gens balancent. C'est tellement des people pleasers qui sont capables d'écouter les plaintes des autres à l'infini. Parce qu'ils ne voudront pas froisser la personne. Tout ça, tout ça. Moi, je ne peux pas, en fait, c'est boucher. Pour mon frère, par exemple, qui est, je ne sais pas s'il est célibataire actuellement, mais je sais qu'il allait... était pendant une longue période, c'est la faute des autres. C'est genre la faute des autres. C'est parce qu'ils ne méritent pas d'être aimés, parce que si, parce que ça. Les gens, de toute façon, dans notre génération, ils sont comme si, ils sont comme ça. Et la société, elle est comme si et elle est comme ça. C'est toujours la faute des autres. Genre vraiment, les nombreuses discussions que j'ai pu avoir avec lui, ça tourne toujours autour de c'est un tel, ça c'est parce que c'est un tel. Tu vois, vraiment, c'est... Moi, ça me fatigue. Là, je vous en parle, je repense à toutes les discussions que j'ai, par exemple, avec lui. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En fait, vraiment, les gens doivent comprendre, on doit comprendre que ce qu'on dit avec notre bouche matérialise tout ce qu'on voit autour de nous. En fait, c'est juste le reflet de ce qu'on a à l'intérieur. Et genre, tellement mon frère se déteste lui-même, il a la haine contre tout le monde. Il a la haine contre sa propre culture. sa propre communauté, il se considère pas du tout de notre communauté. Lui, il est vraiment dans une autre catégorie de personnes. Genre, vraiment, c'est... J'aimerais trop l'inviter. Putain, j'imagine un épisode avec lui ! Oh my god ! Oh my god ! Et je dis ça parce qu'il y a plein de courants dans la société, genre des mouvements sociétaux, qui valorisent la victimisation. Genre les féministes, désolé, mais je pense à certaines féministes, c'est les hommes qui doivent changer, les hommes ils sont tous toxiques, je vais pas changer, je préfère rester seule, si je suis trop masculine, c'est lui qui doit s'adapter. Tu vois, toutes ces phrases-là, c'est de la victimisation, guys. Genre, moi ça me rend ouf, et là je pense que la canicule fait que mon seum monte beaucoup plus rapidement à mon cerveau. Les personnes aussi qui disent, Moi, j'ai tout donné et je n'ai rien reçu en retour. Et si ? Et c'est de sa faute si on en est arrivé là ? Les relations, c'est du duo. C'est un échange. Tu n'es pas tout seul dans la relation. Donc, il n'y a pas qu'une seule personne qui est responsable. S'il y a un dysfonctionnement, c'est que potentiellement, les deux, il y a un bug. Et ce qui me rend ouf avec mon frère et avec les personnes que j'ai pu rencontrer qui se victimisent, c'est qu'ils font toujours des plans sur la comète. Au lieu de passer à l'action. de se confronter à certaines situations. Non, ils vont rester dans leur coin et dire « Non, mais de toute façon, je ne préfère pas faire ça parce que tu sais, si je fais ça, il y aura ci, ça, ça, ça, ça. » Mais est-ce que tu l'as fait ? Est-ce que tu t'es sorti les doigts du derche ? Tu l'as fait ou pas ? Non. Et ça, ça me rend ouf. Je parlais avec mon frère et je lui disais « En fait, pourquoi tu ne pars pas voyager ? Tu ne pars pas en Asie pendant deux, trois mois pour changer d'air, pour te rendre compte que tout seul peut-être que tu vas te sortir les doigts du derche justement de rencontrer des gens, parce que comme c'est un geek genre je lui ai dit, bah pars au Japon pars en, je sais pas dans quel pays d'Asie va rencontrer une autre communauté de geeks, mais bouge en fait parce qu'il faut savoir que mon frère a part sa chambre, il est revenu chez ma mère au passage, sa chambre et son petit job il ne fait rien d'autre, job, sa chambre, job, sa chambre il fait que ça, et parfois il va à la salle de sport avec ma mère, mais si ma mère elle y va pas il y va pas, tu vois, genre il faut le tenir par la main C'est insupportable ! Il va me défoncer s'il écoute, mais il ne va pas écouter. Donc, pour en revenir à son mécanisme, en fait, pour lui, il n'y a qu'une manière de procéder, c'est sa manière de procéder. Et sa manière de procéder, c'est de se protéger contre tous les risques possibles et inimaginables. C'est, en fait, vraiment ne pas se mouiller, tu vois, ne pas vouloir changer sa perception. C'est impossible de lui faire changer sa perception. Pour lui, il est convaincu... qu'il est dans le vrai et que nous sommes dans le faux. C'est quand même un truc de ouf. Moi, tu vois, quand on dit « Comment ça a pu se passer des trucs comme la Seconde Guerre mondiale ? » Moi, quand je pense à mon frère, je me dis « Mais bien sûr que si ! » Bien sûr que si ! Quand tu vois le cerveau humain, ce qu'il est capable de te faire croire, quand il te laisse dans une illusion de « Je suis la victime » , mais bien sûr que tu peux faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Bien sûr ! Donc moi, ce n'est pas possible. Et genre, vraiment, mais... Et tu vois, ce que je reproche à ma mère, c'est que ma mère, je trouve qu'elle le materne de ouf. Elle le materne. C'est son fils, c'est son seul fils. Comme je vous ai dit, en plus, elle l'a accouché par césarienne. Donc quand tu nais par césarienne, t'as un espèce d'attachement anxieux de ouf avec les gens qui t'entourent. T'es hyper dépendant affectif des autres. Et mon frère, il est trop comme ça. Et moi, je ne supporte pas ça. Je déteste qu'on me glue. J'aime pas être glué. Vous voyez ce que je veux dire ? Gluer, genre la colle. Ça me rend dingue. Et quand je l'entends appeler ma mère, « Ouais, maman, salut, ça va ? » Il l'appelle trois fois par jour pour lui demander « Tu fais quoi, maman ? » Oh my God ! Oh my God ! Ça me rend dingue. Vraiment, un des fléaux des relations sociales, c'est la victimisation. Et je le dis et je le redis, comme dirait Ribéry, c'est ça tue les relations. Dans un couple, mais au secours ! T'imagines, t'es en plein clash avec ton mec ou avec ta meuf, la moto passe. T'es en plein clash avec ton mec ou ta meuf, et la personne, elle, direct, s'auto-victimise. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'un connard. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'une connasse. Tu vois ou pas, là ? Quand t'es en plein clash, en plein embrouille, en train d'essayer de faire valoir tes droits, la personne, elle, genre, elle te tire une balle, et elle te dit, ouais, de toute façon, je savais que j'étais qu'une connasse. La discussion s'arrête là, en fait. Parce qu'en fait, t'es là en train de dire, mais c'est pas ce que j'ai dit. et en fait le débat il dérive sur un autre truc On n'est plus du tout en train de parler du problème de base. Et en fait, ces gens-là, ils arrivent toujours à s'enfuir des conflits avec cette carte. Est-ce que ça vous fait pas penser à un certain état génocidaire ? Bref, ça me rend ouf. Ça me rend ouf. Personnellement, et peut-être qu'il y en a qui vont dire « Ah, mais t'es trop dure ! » Bref, ça se trouve, t'es cancer. Si tu me dis ça, c'est que t'es cancer. Ou t'es poisson. Bref, tu vois, moi je suis pas là pour, tu sais, entretenir les insécurités. Alors, franchement, je ne sais même pas comment vous dire ce que je veux. Dans la mentalité de mon frère, les gens qui sont riches, ils l'ont limite volé, en fait. C'est parce qu'ils ont vendu de la drogue, c'est parce qu'ils ont fait des trucs illégaux, etc. Mon frère, il va toujours dire, comment dire, genre, pour lui, la méritocratie, ça n'existe pas. Pour lui, les gens, ils ont volé leur réussite, tu vois, parce que c'est une mentalité de victime de penser comme ça. Il ne fait rien, il ne met rien en place pour évoluer. Même, vous voyez, je lui avais fait son thème astral pour que ça lui apporte certaines pistes sur pourquoi il est comme ci, pourquoi il est comme ça, etc. Et en fait, je lui ai envoyé ça, mais il n'a même pas eu de réaction. C'était genre il y a un an que je lui ai envoyé ça. Et jusqu'à aujourd'hui, il est toujours dans le même truc. Alors que pourtant, j'ai essayé de lui parler. Vous vous rendez compte, il a 34 ans. Genre, ça veut dire que ça fait déjà... plus d'une décennie, plus, d'une décennie, que, genre, à chaque fois que je discute avec lui, ça m'aspire, mon énergie. C'est vraiment comme si c'était un démon. Je suis désolée de dire ça, mais pour moi, c'est démoniaque comment ça m'aspire. Et parce que je n'ai pas de solution à lui apporter, parce que dans tous les cas, même quand je lui apporte une solution, il dit, ouais, mais non, mais si, mais ça, mais... Tu vois, les gens à qui tu proposes des solutions, ils sont toujours là en train de te dire « Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. » Mais cassez-vous ! Cassez-vous, en fait ! Et si toi, là, t'es en train d'écouter mon podcast et tu te rends compte que tu agis comme ça, s'il te plaît, change ta perspective. Genre, bouge-toi le cul ! Ce ne sont pas que les autres qui arrivent, ce ne sont pas que les autres qui sont en couple, ce ne sont pas que les autres qui trouvent la perle rare. Non, ça peut arriver à tout le monde. Change ta perspective. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Genre, le facteur chance, pour moi, il n'existe pas. Le facteur chance, c'est toutes les actions que tu as mises en place, à droite, à gauche, que tu as faites sans forcément te dire « Ah, je le fais parce que j'espère un retour » . Non, tu sais quand tu sènes des petites graines comme ci, comme ça, tu aides les gens. tu lui rends service, etc. Ça te revient tôt ou tard. Et ça, on appelle ça la chance, Zahma. Alors, OK, tu peux avoir peut-être des bons placements astrologiques qui font que tu as un peu de la chance et tout, mais il faut aussi se sortir les doigts du cul. Je le dis en parlant de lui. Bien entendu que moi aussi, j'ai eu des périodes de ma vie où je me disais, mais pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Pourquoi j'ai attiré ça ? Et dès que j'ai compris qu'en fait, au bout d'un moment, Nisrine arrête de voir les choses négativement, arrête de voir les choses comme si l'extérieur était en train de t'attaquer. J'ai compris que je suis responsable de ce qui m'arrive parce qu'on est tous responsables de ce qui nous arrive. Même les trucs les plus « graves » , la chose qui est en train de nous arriver de grave, elle est là pour nous apprendre quelque chose. En fait, on n'est pas au paradis là. On est genre sur terre, on est ici-bas, c'est une phase test d'apprentissage et de travail. Si on était au paradis, bien entendu qu'il n'y aurait pas d'affaires graves, de violences, de ci, de ça. Mais là, on est là pour apprendre. Donc, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Je vais vous donner un exemple d'un truc qui m'est arrivé que certains ont suivi sur les réseaux. Vous vous souvenez, à ma retraite à Séville, dans le logement, il n'y avait pas de four. Je suis arrivée, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de four, je ne le savais pas. Donc, j'étais au bout de ma life parce que c'était une retraite, que j'étais censée travailler, que j'avais prévu un menu. Tout était prévu en fonction de, même les fiches menu étaient imprimées avec le menu qui était prévu. Enfin, tout était carré. J'arrive, pas de four. Qu'est-ce que je fais ? Bon, je chiale, forcément je suis obligée d'évacuer le stress, et je me dis, ok, il faut que je trouve une solution, donc j'ai réadapté mon menu, et basta, ok ? Je suis rentrée en litige avec la propriétaire du Airbnb, et j'ai demandé un dédommagement, parce qu'il n'y avait pas de four, alors que je lui ai demandé si sa cuisine était équipée, qu'elle m'avait dit oui par message, etc. Donc, je lui ai fait une réclamation. qui a été refusée. Je lui ai mis un avis Airbnb en expliquant qu'il n'y avait pas de frigo, qu'il n'y avait pas de four. J'ai tout réexpliqué. Et ils ont supprimé mon commentaire en disant que j'avais harcelé la meuf, je ne sais pas quoi, que j'étais agressive, alors que dans mon message, je l'avais fait avec chat GPT, justement en lui disant « S'il te plaît, fais en sorte que mon commentaire soit validé et qu'en gros, on ne me dise pas que je l'ai agressée. » Anyways, elle m'a mis un commentaire en disant que je l'avais menacée. Son commentaire est resté sur ma page Airbnb. Et elle, ça a été supprimé. Donc, vous croyez que j'allais rester là ? J'étais au bout, j'avais fait des stories, je vous avais expliqué la situation, je vous ai dit, mais genre, j'ai payé plein pot à Airbnb que je n'ai pas pu utiliser correctement ou je n'ai pas pu travailler correctement. Genre, même les ustensiles de cuisine, il n'y avait pas de fouet, pas de blender, pas de ci, pas de ça. Enfin, vraiment, c'était une catastrophe. Donc, j'avais tout mentionné à Airbnb en disant, les gars, il faut que vous trouviez une solution parce que... C'est pas possible que je paye plein pot pour une prestation qui n'est pas remplie à 100%. Donc, ils m'ont dit, oui, on va voir ce qu'on peut faire, blablabla. Refus. J'ai refait un rappel, une réclamation supplémentaire. Refus. Genre, vraiment, je passais mes nuits au téléphone jusqu'à 2h du matin avec les trucs Airbnb en me disant, mais je vais péter ce téléphone contre le mur. Genre, j'étais dans un état, c'était l'injustice, tu vois. Genre, j'avais l'arrache contre cette connasse de Airbnb. En plus, elle m'avait bloquée sur WhatsApp. Je pouvais... plus la contacter, tu vois. Je vous jure, ça m'a mis le démon de cette histoire. Donc, le lendemain, après une nuit de sommeil, avant de dormir, déjà, j'ai dit adieu, je me suis adressée à Dieu, parce que c'était le dernier recours que je pouvais avoir, je lui ai dit, je veux qu'on rétablisse la justice sur cette affaire. J'aimerais obtenir gain de cause. Voilà, j'ai dit ça, je l'ai laissé comme ça, et je me suis couchée. Le lendemain, je me suis levée moins stressée. Je me suis dit, OK, bref, j'ai laissé ça entre les mains de Dieu. Parce que vraiment, quand tu prends un problème et que tu l'éjectes de toi et tu le donnes à Dieu, et que tu dis, OK, en fait, tu es le meilleur des garants et tu pourras mieux gérer la situation que moi, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et que tu le donnes, je te jure que ça te retire un poids de ouf sur les épaules. Bref, ce jour-là, je conduisais, j'allais chez le vétérinaire avec Duka. Et en fait, sur la route, genre... J'avais toujours pas de réponse d'Airbnb. J'ai dit à haute voix, écoute, Dieu, je sais que tu m'entends. Je sais que s'il m'arrive ça, c'est parce que j'ai causé quelque chose, un tort à quelqu'un et que je suis en train de, entre guillemets, le karma me revient. J'ai vraiment ouvert mon cœur, comme vraiment ouvert mon cœur, ouvert ma poitrine. Je lui ai dit, je sais que j'ai été... injuste envers certaines personnes. Je sais que je suis injuste envers moi-même parce qu'à ce moment-là de ma vie, je faisais plus de sport, je mangeais que de la merde, j'étais retombée dans un truc de léthargie, tout ça, tout ça. Donc, l'injustice envers moi-même, c'est le mal que je fais à mon corps. C'est une injustice, tu vois. C'est de la... Je trahis mon propre corps, en fait. Et du coup, quelque part, je trahis Dieu parce que Dieu nous a donné ce corps. Et du coup, je lui dis, j'ai compris mon rôle. dans cette situation, mais j'aimerais quand même obtenir gain de cause de cette situation où je trouve que c'était injuste, tu vois. Genre, je lui ai dit vraiment, et je serai OK avec n'importe quelle décision. Et j'ai jeté ça. Et j'ai parlé à haute voix dans la voiture, toute seule, comme ça, et ça me soulageait de ouf. Genre ça me soulageait de ouf et je me disais, je sais qu'il y aura une issue, je ne sais pas laquelle, mais bref. Alors que ça faisait déjà deux fois que je demandais à Airbnb, deux fois qu'ils m'avaient refusé. Donc sur ce trajet, je me souviens encore de où j'étais, j'étais sur un virage, bref, je me souviens de l'image et vraiment... je me sentais connectée du plus profond de mes entrailles et j'ai eu confiance. Et je me suis dit, quoi qu'il arrive, ce sera ce que je dois mériter, entre guillemets. Donc la journée, elle passe, etc. Le soir, je n'essaye de faire une réclamation et vraiment, j'étais pas du tout stressée devant cette réclamation. J'ai vraiment lâché prise. J'ai dit, ok, je teste une dernière fois. Si ça fonctionne, tant mieux. Si ça ne fonctionne pas, ciao en fait, et j'aurais fait de mon mieux. Et ça veut dire que je devais payer pour toutes les fois où j'ai manqué à mes engagements. Je refais cette réclamation avec les mêmes mots. C'était du copier-coller, je l'avais déjà fait. Et voilà, j'étais plus du tout dans la même posture. Je n'étais pas en mode colère, violence, victime. On m'a fait ci, on m'a fait ça. J'étais OK. Je sais pourquoi j'en suis là, mais je veux quand même récupérer un peu de mes thunes, parce qu'il ne faut pas abuser non plus, tu vois. J'ai envoyé l'email, j'ai essayé de les appeler en disant je vous ai renvoyé un email, blablabla. Quelques minutes après, genre 15 minutes après, et là, l'assistant Airbnb me répond. J'ai fait une demande exceptionnelle à mon responsable dans ce sens avec un maximum d'arguments. En vérifiant les consignes et avec les preuves que vous avez envoyées, vous allez avoir un remboursement de 30% des nuits impactées. Et j'étais là. Et genre, j'ai pleuré. Et je pleurais parce qu'en fait, pour moi, ce n'était plus une question d'argent, c'était une question que Dieu m'avait répondu. Genre, vous voyez ou pas ce que je veux dire ? Genre, j'ai laissé à côté, je lui ai donné ce problème entre les mains, entre guillemets. Et genre, je me suis dit, il va gérer le problème au mieux parce que j'ai reconnu mes torts. En fait, vraiment, c'était un soulagement et vraiment de voir dans les situations. Où est votre part de responsabilité ? Et d'arrêter de vous placer en victime, ça change absolument tout. Donc, depuis cette histoire Airbnb, dans toutes les situations où j'ai, entre guillemets, un litige, je me demande toujours d'abord, ok, dans quelle situation de ta vie, Nisrine, tu as agi comme tu reproches à la personne qui est en face de toi ? Et je te jure, le fait de me poser cette question et de trouver des réponses, en fait, ça m'apaise direct. je me dis ok bah Peut-être que cette personne, elle est mal lunée aujourd'hui, elle a passé un jour de merde, bah du coup, elle a décidé de déverser son seum contre moi, comme j'ai pu le faire à d'autres moments de ma vie, avec des personnes proches ou avec des personnes que je connaissais pas. Et voilà, et bref, et après, tu passes, tu passes, tu passes, et ça m'a trop aidée, et aussi, ce qui m'a aidée, c'est, donc je fais des petits shout-out, you know, à Mel, donc Teach by Amel, j'écoute de ouf ses podcasts. Là, en ce moment, je suis en train de faire sa formation Edit Your Life, que je kiffe de ouf. Et la première fois que j'ai entendu parler de, comment dire, le rôle de victime, elle en parlait beaucoup dans certains de ses épisodes et de ses posts, et qu'elle disait, en fait, genre, il faut arrêter de se raconter des histoires. Par exemple, tu vois, il m'est arrivé ci, ça, ça, ça, ça, ça. Et en fait, le fait de le répéter à plusieurs personnes, ça comme cristallise l'histoire que tu te racontes. Du coup, ça te conforte que tu es une victime. tout le monde est un agresseur, que tout le monde est méchant, que tout le monde te veut du mal. Et en fait, c'est vraiment un cercle vicieux. Et depuis que j'ai mis en pratique ce dont elle parle dans ses podcasts et dans ses posts, ça a changé ma life. Ça a grave changé ma life. Ensuite, il y a eu aussi Dina, donc Dina KTB, si tu passes par là. Pareil, en fait, elle a déjà évoqué plusieurs fois, justement à Séville, elle avait fait une masterclass sur ça. Elle a évoqué la neutralité, le fait d'être détacher des événements qui t'arrivent et de cultiver ça en fait de vraiment être comment dire, détachée du résultat détachée des réactions des autres, détachée de ton émotionnel pour justement en fait quand la vague elle arrive juste elle te traverse, mais elle te possède pas, et moi j'ai un gros problème avec les émotions de toute façon je pense que vous l'avez capté, il y a beaucoup d'eau dans ma constitution je parle pas de ma chimie corporelle je parle des éléments ... il y a 60% d'eau dans moi, ce qui est quand même beaucoup d'émotionnel, tu vois. Et donc, c'est assez difficile parce que dès qu'il y a quelque chose qui me pique, ça monte direct, bam, et il n'y a plus rien qui est rationnel autour de moi. Et depuis quelques temps, j'arrive beaucoup mieux à gérer ça et je suis trop contente parce que c'est vraiment grâce à tout le travail aussi que je fais sur moi, les podcasts que j'écoute, le contenu que j'écoute, etc. Donc, tout ça pour en revenir à mon frère. C'est une personne qui est difficile à gérer, à apprivoiser. Et pourtant, je sais que c'est quelqu'un qui a... énormément de sensibilité. Et justement, parce qu'il a énormément de sensibilité, il s'est créé cette carapace. Et pour moi, c'est trop dur à apprivoiser ce genre de personnes. Je dis juste que, OK, on peut avoir tous des phases de victimisation, où on se demande pourquoi ça nous arrive, etc. C'est normal. Mais il faut direct switcher, en fait. Switcher en se posant la question de qu'est-ce qui a pu faire que j'ai attiré ça ? Et direct passer dans le OK. Maintenant, je mets des actions en place. Si ça, ça, bim bam boum, et en fait, ciao ! Et le problème, il part instant. Ok, peut-être t'as rencontré une, deux, trois, quatre personnes avec qui tu t'es sentie mal, qui t'ont fait ressentir que, je sais pas, ils t'ont mis la honte, ils t'ont rejeté, ils ont fait ci, ils ont fait ça. C'est pas parce qu'il y a eu ces quatre personnes que la Terre entière est comme ça. Parce que là, mon frère, comment il est dans son optique, c'est que tout le monde est pareil. Tout le monde. Tout le monde est dans le même sac. Attention, hein ! Il a un préjugé sur absolument toutes les classes sociales, toutes les classes sociales, tous les groupes sociaux. Je ne vais pas vous dire quels groupes sociaux, parce que je n'ai même pas envie d'entacher encore plus son image, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est comme les vieux de 70 piges qui sont hyper racistes et qui vont avoir des préjugés sur « Ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Arabes, ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Noirs. » Tu vois, c'est ce truc de victimisation, c'est de chercher un bouc émissaire à l'extérieur de soi. ... Au lieu de se poser soi-même une question. Vous savez, il y a des gens, et je pense que vous en avez tous un au travail ou dans votre entourage, il leur est arrivé toutes les merdes du monde. Toutes les merdes du monde. Comme si c'était le seul personnage de la partie et à qui on avait mis toutes les missions compliquées, avec tous les bâtons dans les roues inimaginables. Tu vois ? Ils ont toujours un truc à te dire et c'est jamais un truc positif. C'est insupportable. C'est insupportable. C'est insupportable parce que... Toi, tu vois, alors mettre des lunettes et dire, mais cogno, en fait, il fait beau. Tu as un toit sur la tête. Tu as de quoi manger. Tu es plutôt frais. Donc, il y a quoi, en fait ? C'est des petits détails qui vont pourrir ta journée et qui vont pourrir la journée des autres parce que l'énergie est contagieuse. Et voilà, en fait, tu tournes en rond, tu tournes en rond. La chaleur, elle me monte au cerveau. Je ne devrais pas faire des podcasts quand je suis énervée comme ça. Mais ça m'énerve, je te jure. Et ce qui est compliqué, c'est que les personnes qui sont dans la victimisation, c'est impossible qu'ils pardonnent à quelqu'un. C'est impossible. Ils préfèrent crever que de pardonner à quelqu'un qui leur a fait du mal. Bref, je ne voulais pas heurter la sensibilité de certaines personnes en espérant que je n'ai pas heurté. Et si ça t'a heurté, il serait temps de travailler un peu plus sur toi. Parce qu'on a toute la vie pour faire ça. Enfin, on a toute la vie pour faire ça, n'attend pas non plus 60 ans. Mais c'est trop important, en fait, pour pacifier les relations, pour ne pas se retrouver seule, en fait. Imagine la hantise, tu meurs seule chez toi, et en fait, tellement tout le monde te déteste parce que tu es aigrie, en fait, personne ne se rendra compte de ton absence. C'est horrible. Et le next step de la victimisation, c'est de se justifier, tu vois. Par exemple, voilà, mon frère, quand il a été seul pendant longtemps, Au début, il était là en mode « Ouais, je veux trop retrouver quelqu'un, tatati, tatata. » Et après, comme ça s'est endurci, après, il est plus en mode « Ouais, de toute façon, être en couple, ça ne sert à rien. Moi, je suis bien tout seul, j'ai ma console, et tatati, et tatata. » Tu vois, se justifier, mais c'est masquer en fait une souffrance profonde. Moi, ça me fait autant de peine que de mal que de seum. Parce que c'est le fait de voir qu'il est inactif, qu'il se laisse couler dans ce truc-là. Ça me rend ouf de ne pas pouvoir faire quelque chose parce qu'en fait, je ne suis pas à sa place. Je ne peux rien faire pour lui. Et le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui se victimisent, souvent, c'est vraiment les personnes qui ont besoin le plus d'amour. Elles ont grave besoin d'attention. Elles ont besoin qu'on les chouchoute, que ci, que ça. Mais en fait, avec leur comportement, ça nous... Moi, ça me met la nausée. Je n'ai pas envie. Ça me brasse, tu vois. Je ne sais pas par où prendre le problème. Est-ce que je le prends de ce côté, de ce côté ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? Et en plus, vraiment, quand tu proposes des solutions et que la personne, elle n'est pas du tout réceptive et que pour elle, non, elle va te ramener un nouveau problème, mais au secours ! Au secours ! Voilà, c'est dans le top 3 des personnes qui me sidèrent le plus. J'espère que tu ne fais pas partie de ces personnes-là. Et encore une fois, tu peux toujours travailler dessus. Mais voilà, je tenais à le dire. Et dans nos vies, il n'y a jamais de schéma répétitif au hasard. Ce n'est pas possible. Le schéma, il est répétitif parce qu'on a toujours un truc qu'on doit débloquer. Ça revient sous différentes perspectives, dans différentes situations, avec des personnes différentes. Parce qu'on n'a toujours pas réussi à transcender le problème. parce qu'on nous... on n'a toujours pas compris où était notre part de responsabilité. Et à partir du moment où tu portes tes couilles, tu les poses sur la table comme ça, et que tu te dis « Ouais, ok ! » Là, ok, j'ai compris. Eh bien, je peux te dire que tu vas encore avoir ces situations, mais petit à petit, ça ne va plus du tout activer la blessure de la même manière. Genre, ça va être là « Oh, ok ! » Et après, plus rien. Ciao. Et voilà. Donc, c'était mon petit conseil du jour. J'espère que vous allez bien. j'ai toujours pas fini de vous tourner l'épisode la deuxième partie sur la maternité tout ça tout ça j'ai plein d'épisodes à vous faire j'ai un épisode à vous faire sur une expérience que j'ai eu avec une certaine personne qui s'est très mal passée je vous en dirai plus plus tard bref dans l'épisode je parlerai je vous spoil un petit peu parce que ça m'excite trop de parler de ce sujet mais en gros je voulais trop vous parler des gens sur les réseaux qui arnaquent les gens. Là, en l'occurrence, il s'agit d'un mec. Mais j'ai eu aussi affaire à des meufs. Mais là, je voulais grave vous parler de lui. Je ne vous dirai pas qui c'est. Mais en gros, ce sera vraiment une mise en garde de ne pas se laisser avoir par ce que vous voyez sur les réseaux sociaux. Donc voilà, je voulais vous faire un épisode sur ça. Après, il y avait quoi d'autre ? Je voulais aussi vous parler des séjours, donc de mes retraites. Parce qu'il y a... plein de choses qui s'y passent et je voulais quand même faire un épisode là-dessus. Voilà. Je vous laisse et je vais rapidement monter cet épisode. Je vous le poste ce soir, je pense. Et je vous fais plein de bisous. A très bientôt. Bye bye.

Description

Hola chicos y chicas,


Dans cet épisode, j'avais envie d'aborder un sujet touchy, certes, mais d'utilité publique : la victimisation.


C'est un mécanisme que je trouve profondément destructeur dans les relations sociales, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses. Il peut miner la confiance, figer les rôles et étouffer l'échange authentique.


C’est aussi quelque chose que j’ai eu beaucoup de mal à gérer personnellement.


Je prends l’exemple de mon frère pour illustrer certains schémas, mais ce n’est pas un cas isolé : j’ai croisé plusieurs personnes dans ma vie qui fonctionnaient comme ça, parfois sans même en être conscientes. Et puis j’ai réalisé que, moi aussi, j'avais pu tomber dans ce piège, en me positionnant inconsciemment en victime dans certaines situations.

Ce n’est qu’en changeant de perspective, en reprenant ma responsabilité et en observant mes émotions autrement, que j’ai commencé à m’en libérer.


Cet épisode est une invitation à prendre du recul, à comprendre les racines de la victimisation et surtout… à en sortir, pour soi, et pour les liens qu’on veut préserver ou guérir :)


Bonne écoute !


Instagram : @ninou.food

Site internet : Ninoufood.com

Illustration : Pinterest


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hola chicos y chicas, j'espère que vous allez bien. Nous sommes le vendredi 27 juin, je suis rentrée de ma retraite à Marrakech il y a 3-4 jours. Ça s'est super bien passé, les deux sessions j'ai trop kiffé. Mais là je vous fais cet épisode parce que j'aimerais papoter avec vous sur des trucs qui me traversent l'esprit. Je vous avais dit dans les premiers épisodes que ma relation avec mon frère était très particulière. On ne se déteste pas, mais je l'évite beaucoup. Et je voulais vous expliquer pourquoi, parce que du coup, je trouve que c'est un sujet intéressant. Et comme je sais qu'il ne va jamais écouter, bah voilà. Donc, je vais parler de mon frère, pas pour bicher sur lui ou pour lui faire du mal ou j'en sais rien, mais c'est vraiment parce que c'est un cas pratique, psychologique, hyper intéressant à analyser. Donc, mon frère, il a 4 ans de plus que moi. non 3 ans pardon il va avoir 34 dans une semaine donc voilà il est cancer, ascendant capricorne, lune en bélier et il a beaucoup de cancer dans son thème astral et ça se voit de ouf et pour moi comme je vous ai dit le cancer, désolé pour tous les cancers mais quand un cancer il est mal équilibré c'est hyper difficile à gérer disclaimer cet épisode n'est pas là pour attaquer les cancers, mais je vais quand même vous préciser les aspects de ce signe assez particuliers. Donc le cancer, déjà, c'est un élément haut, donc tout ce qui est émotionnel. Et la symbolique de ce signe, c'est vraiment tout ce qui est la mère, l'enfance, la famille, les émotions, la protection, bref. Donc les personnes cancers sont des personnes très sensibles. Et les personnes cancers... ont besoin de ce cocon qui les sécurise, où ils se sentent aimés. Et ensuite, les aspects négatifs du cancer, donc quand la personne est déséquilibrée, les personnes cancer déséquilibrées, elles perçoivent tout comme une attaque personnelle. Et ça, c'est le point qui me rend le plus dingue. Tu as l'impression qu'ils ont l'impression que le monde conspire contre eux en permanence. Et ça, c'est un truc de fou. Et c'est des personnes aussi, quand c'est déséquilibré, qui vont changer d'humeur, comme la lune. Donc, ils sont lunatiques, et hyper susceptibles et hyper rancuniers. Là, je vous parle de mon frère, parce que pour moi, vraiment, c'est l'image même d'un cancer qui est totalement déséquilibré. Ensuite, ils sont incapables de prendre du recul dans les situations. Genre, là où il y a un problème, ils sont incapables de faire preuve de... rationnel, OK, on va... On va pacifier les trucs et voilà, on va trouver une autre solution. Non, ils vont fusionner avec leurs émotions. Vous voyez ce que je veux dire ? Et ensuite, un autre point, c'est que je trouve qu'ils manipulent les gens parce que leur truc de victimisation, c'est vraiment pour obtenir de l'amour et de l'attention des autres. Et tu vois, dans les conflits, un cancer, il va plus dire « Regarde ce qu'elle, elle m'a fait » ou « Regarde ce que toi, tu m'as fait » . Et tu vois, c'est vraiment ce truc de « Je suis la victime, allô, et toi, t'es un connard » . La phrase culte des cancers, je suis sûre que c'est eux qui la prononcent le plus, c'est « Avec tout ce que j'ai fait pour toi, t'oses quand même me faire ça » . Tu vois, cette phrase-là, « Après tout ce que j'ai fait pour toi » , moi, je l'ai entendue que des cancers. C'est un truc de ouf ! Je vous jure, c'est un truc de ouf ! Bref, ensuite, je trouve qu'ils sont trop rattachés à leurs blessures. Ils agissent en fonction de leurs blessures. Je sais qu'on agit tous en fonction de nos blessures, mais eux, le moteur, c'est une blessure. C'est genre, je ne suis pas assez vue, je ne suis pas assez entendue. Donc, tititi. Et en fait, tout va tourner autour de ça. Mais ce n'est pas genre, j'utilise ça pour quelque chose de joyeux et de positif. C'est, j'utilise ça pour me victimiser. genre Comme j'ai subi ça, et bah, tu vois, regardez-moi tous, tu vois, je suis une vicosse. Je déteste ça, et vraiment, désolée pour les cancers, et les cancers déséquilibrés qui m'écoutent. Please, faites un effort, parce que, vraiment, c'est trop difficile. Et je trouve que tu peux pas lier des liens d'amitié ou d'affect, si, enfin, avec les personnes qui se victimisent tout le temps. C'est soit, en fait, t'es hermétique face à tout ça, et du coup, t'arrives à tolérer parce que t'entends d'une oreille et ça ressort par l'autre. Pour moi, ce n'est pas possible. Autre point sur les cancers un peu déséquilibrés, c'est la dépendance affective. Genre, si tu ne leur dis pas que tu les aimes tous les deux secondes, si tu ne leur montres pas une marque d'affection, c'est la fin du monde. Ils sont persuadés que tu les détestes, que tu leur veux du mal, que ci, que ça. Vraiment, c'est horrible. Je vous le dis ça parce que mon frère est exactement comme ça. C'est vraiment chiant. C'est usant. Tu sais, là, comme si tu traînais un boulet au pied et que, genre, tu peux rien faire de plus parce que, genre, t'es épuisé de devoir te justifier en permanence. Et ça, c'est trop chiant. Et ils sont trop dans les relations maman-bébé-sauveur-victime, tu vois. Bref. Mais ça, ça vient de la peur de l'abandon. Je trouve que les cancers, ils ont toujours trop la peur de l'abandon. Peut-être que, vous voyez là, les cinq blessures, peut-être qu'il y a beaucoup de blessures qui appartiennent à certains signes astrologiques. Vous voyez ce que je veux dire ? Genre, le capricorne, je le vois trop, l'injustice. Tu vois, c'est quelqu'un qui charbonne, quelqu'un qui est droit dans ses bottes, il fait son taf parfaitement. Du coup, il a cette blessure d'injustice, quand quelqu'un fout rien, ça les met en rage, tu vois. Et par exemple, le scorpion, ça serait plus une blessure d'humiliation parce que le scorpion, c'est tout l'appareil génital. Et en général, quand tu subis des choses dégradantes ou traumatisantes par rapport à ça, tu développes une blessure d'humiliation. Bref, je suis sûre qu'il y a quelque chose à tirer de ça. Autre point sur le cancer déséquilibré, ils ont une carapace dure et un cœur tout mou. Ils protègent leur hyper-émotivité. par de la froideur. Ils sont toujours en train d'ironiser les situations où ils font genre qu'ils sont indifférents, alors qu'au fond, ils sont des artichauts, tu vois. Ils ont juste besoin qu'on les prenne dans nos bras, tout ça, tout ça. Et mon frère, il est très passif-agressif aussi. C'est vraiment... Il a une distance quand il parle avec les gens. Et lui, il n'a aucun problème à mettre un malaise dans une situation, tu vois. Genre, si avant, à l'époque... quand j'invitais des potes à la maison et que je ne parlais plus à mon frère, il met un malaise et il s'en bat les steaks. C'est-à-dire qu'il va peut-être passer devant nous, il ne va pas dire bonjour, il va faire comme si on n'existait pas. Mais tu vois comment c'est malaisant ? Moi, j'avais honte. C'est fort ce que je dis, mais je le ressens vraiment, je le ressentais. J'avais honte que ce soit mon frère. Parce qu'il me foutait la honte. Tu ne peux pas te comporter comme ça en société. Tu ne peux pas foutre la honte. Et moi, ça me rendait ouf. Donc bref, et en plus, comme je vous expliquerai après, mais le fait qu'il soit très fusionnel avec ma mère, mais plus de la dépendance affective, ça n'améliore pas du tout la situation. Il est tout le temps infantilisé et lui-même, il s'infantilise. Et qui voit là, c'est difficile de communiquer avec lui, de lui tirer les verres du nez. Genre vraiment, en plus, tu vois, quand tu es face à quelqu'un qui se victimise, genre en fait, la discussion, elle est stérile. Donc je voulais vous faire cet épisode parce que... Dans la vie, je rencontre des personnes parfois qui, vraiment, moi, ça me pompe mon énergie et je n'arrive pas à dialoguer avec ces personnes-là. Donc mon frère, on n'a pas une relation très très proche, on ne se parle quasiment jamais. Parce que pendant des années, quand on était plus jeunes, on était hyper proches parce qu'on avait les mêmes potes et tout. Et comme j'étais un peu jeune encore, je ne me rendais pas encore compte de tout ça. En fait, ce n'est pas que je ne me rendais pas compte, c'est que... Je prenais sur moi. Mon frère, en fait, j'ai plus l'impression que c'est un enfant qu'on doit materner en permanence. Et c'est pour ça qu'en fait, je me suis beaucoup éloignée de lui parce que ça me prenait toute mon énergie. Et moi, je n'ai pas le temps pour ça, en fait. Genre, c'est quelqu'un qui, de base, il est surdoué, il avait sauté de classe. Franchement, il aurait pu avoir un avenir tout tracé, hyper intellect et tout. Mais voilà, bref, il a fini par être un geek et a, comment dire, vraiment sa vie sociale, c'est le néant. À part parler avec des gens qui geek comme lui, des gens virtuels, il n'a pas vraiment de relation amicale physique. Et ça, en fait, ça amplifie sa carapace de personne ne même. Parce que sachez que la phrase qui est répétée tout le temps depuis qu'on est jeune, c'est de toute façon personne ne même dans cette maison. Et genre vraiment, cette phrase, à chaque fois que je le vois et qu'il commence à faire le bébé, je dis « Ouais, de toute façon, personne ne m'aime dans cette maison. » Tu sais, pour lui rappeler que c'est la phrase qu'il disait tout le temps. Mais genre, tu peux pas dire ça. Enfin genre, ok, il parle avec ses blessures, mais c'est insupportable. En fait, voilà. Là, je voulais faire cet épisode parce que je voulais dire que genre ma patience a des limites. Tu vois, il y a des choses, en fait, je peux pas aller au-delà de ma capacité. Je peux pas aller au-delà de ce que j'ai comme ressource. pour discuter avec des gens qui se victimisent en permanence. Et ça, c'est trop dur pour moi. C'est trop dur à gérer. Il y en a qui arrivent, ils ont une patience infinie. Je pense aux balances, par exemple. Les gens balancent. C'est tellement des people pleasers qui sont capables d'écouter les plaintes des autres à l'infini. Parce qu'ils ne voudront pas froisser la personne. Tout ça, tout ça. Moi, je ne peux pas, en fait, c'est boucher. Pour mon frère, par exemple, qui est, je ne sais pas s'il est célibataire actuellement, mais je sais qu'il allait... était pendant une longue période, c'est la faute des autres. C'est genre la faute des autres. C'est parce qu'ils ne méritent pas d'être aimés, parce que si, parce que ça. Les gens, de toute façon, dans notre génération, ils sont comme si, ils sont comme ça. Et la société, elle est comme si et elle est comme ça. C'est toujours la faute des autres. Genre vraiment, les nombreuses discussions que j'ai pu avoir avec lui, ça tourne toujours autour de c'est un tel, ça c'est parce que c'est un tel. Tu vois, vraiment, c'est... Moi, ça me fatigue. Là, je vous en parle, je repense à toutes les discussions que j'ai, par exemple, avec lui. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En fait, vraiment, les gens doivent comprendre, on doit comprendre que ce qu'on dit avec notre bouche matérialise tout ce qu'on voit autour de nous. En fait, c'est juste le reflet de ce qu'on a à l'intérieur. Et genre, tellement mon frère se déteste lui-même, il a la haine contre tout le monde. Il a la haine contre sa propre culture. sa propre communauté, il se considère pas du tout de notre communauté. Lui, il est vraiment dans une autre catégorie de personnes. Genre, vraiment, c'est... J'aimerais trop l'inviter. Putain, j'imagine un épisode avec lui ! Oh my god ! Oh my god ! Et je dis ça parce qu'il y a plein de courants dans la société, genre des mouvements sociétaux, qui valorisent la victimisation. Genre les féministes, désolé, mais je pense à certaines féministes, c'est les hommes qui doivent changer, les hommes ils sont tous toxiques, je vais pas changer, je préfère rester seule, si je suis trop masculine, c'est lui qui doit s'adapter. Tu vois, toutes ces phrases-là, c'est de la victimisation, guys. Genre, moi ça me rend ouf, et là je pense que la canicule fait que mon seum monte beaucoup plus rapidement à mon cerveau. Les personnes aussi qui disent, Moi, j'ai tout donné et je n'ai rien reçu en retour. Et si ? Et c'est de sa faute si on en est arrivé là ? Les relations, c'est du duo. C'est un échange. Tu n'es pas tout seul dans la relation. Donc, il n'y a pas qu'une seule personne qui est responsable. S'il y a un dysfonctionnement, c'est que potentiellement, les deux, il y a un bug. Et ce qui me rend ouf avec mon frère et avec les personnes que j'ai pu rencontrer qui se victimisent, c'est qu'ils font toujours des plans sur la comète. Au lieu de passer à l'action. de se confronter à certaines situations. Non, ils vont rester dans leur coin et dire « Non, mais de toute façon, je ne préfère pas faire ça parce que tu sais, si je fais ça, il y aura ci, ça, ça, ça, ça. » Mais est-ce que tu l'as fait ? Est-ce que tu t'es sorti les doigts du derche ? Tu l'as fait ou pas ? Non. Et ça, ça me rend ouf. Je parlais avec mon frère et je lui disais « En fait, pourquoi tu ne pars pas voyager ? Tu ne pars pas en Asie pendant deux, trois mois pour changer d'air, pour te rendre compte que tout seul peut-être que tu vas te sortir les doigts du derche justement de rencontrer des gens, parce que comme c'est un geek genre je lui ai dit, bah pars au Japon pars en, je sais pas dans quel pays d'Asie va rencontrer une autre communauté de geeks, mais bouge en fait parce qu'il faut savoir que mon frère a part sa chambre, il est revenu chez ma mère au passage, sa chambre et son petit job il ne fait rien d'autre, job, sa chambre, job, sa chambre il fait que ça, et parfois il va à la salle de sport avec ma mère, mais si ma mère elle y va pas il y va pas, tu vois, genre il faut le tenir par la main C'est insupportable ! Il va me défoncer s'il écoute, mais il ne va pas écouter. Donc, pour en revenir à son mécanisme, en fait, pour lui, il n'y a qu'une manière de procéder, c'est sa manière de procéder. Et sa manière de procéder, c'est de se protéger contre tous les risques possibles et inimaginables. C'est, en fait, vraiment ne pas se mouiller, tu vois, ne pas vouloir changer sa perception. C'est impossible de lui faire changer sa perception. Pour lui, il est convaincu... qu'il est dans le vrai et que nous sommes dans le faux. C'est quand même un truc de ouf. Moi, tu vois, quand on dit « Comment ça a pu se passer des trucs comme la Seconde Guerre mondiale ? » Moi, quand je pense à mon frère, je me dis « Mais bien sûr que si ! » Bien sûr que si ! Quand tu vois le cerveau humain, ce qu'il est capable de te faire croire, quand il te laisse dans une illusion de « Je suis la victime » , mais bien sûr que tu peux faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Bien sûr ! Donc moi, ce n'est pas possible. Et genre, vraiment, mais... Et tu vois, ce que je reproche à ma mère, c'est que ma mère, je trouve qu'elle le materne de ouf. Elle le materne. C'est son fils, c'est son seul fils. Comme je vous ai dit, en plus, elle l'a accouché par césarienne. Donc quand tu nais par césarienne, t'as un espèce d'attachement anxieux de ouf avec les gens qui t'entourent. T'es hyper dépendant affectif des autres. Et mon frère, il est trop comme ça. Et moi, je ne supporte pas ça. Je déteste qu'on me glue. J'aime pas être glué. Vous voyez ce que je veux dire ? Gluer, genre la colle. Ça me rend dingue. Et quand je l'entends appeler ma mère, « Ouais, maman, salut, ça va ? » Il l'appelle trois fois par jour pour lui demander « Tu fais quoi, maman ? » Oh my God ! Oh my God ! Ça me rend dingue. Vraiment, un des fléaux des relations sociales, c'est la victimisation. Et je le dis et je le redis, comme dirait Ribéry, c'est ça tue les relations. Dans un couple, mais au secours ! T'imagines, t'es en plein clash avec ton mec ou avec ta meuf, la moto passe. T'es en plein clash avec ton mec ou ta meuf, et la personne, elle, direct, s'auto-victimise. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'un connard. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'une connasse. Tu vois ou pas, là ? Quand t'es en plein clash, en plein embrouille, en train d'essayer de faire valoir tes droits, la personne, elle, genre, elle te tire une balle, et elle te dit, ouais, de toute façon, je savais que j'étais qu'une connasse. La discussion s'arrête là, en fait. Parce qu'en fait, t'es là en train de dire, mais c'est pas ce que j'ai dit. et en fait le débat il dérive sur un autre truc On n'est plus du tout en train de parler du problème de base. Et en fait, ces gens-là, ils arrivent toujours à s'enfuir des conflits avec cette carte. Est-ce que ça vous fait pas penser à un certain état génocidaire ? Bref, ça me rend ouf. Ça me rend ouf. Personnellement, et peut-être qu'il y en a qui vont dire « Ah, mais t'es trop dure ! » Bref, ça se trouve, t'es cancer. Si tu me dis ça, c'est que t'es cancer. Ou t'es poisson. Bref, tu vois, moi je suis pas là pour, tu sais, entretenir les insécurités. Alors, franchement, je ne sais même pas comment vous dire ce que je veux. Dans la mentalité de mon frère, les gens qui sont riches, ils l'ont limite volé, en fait. C'est parce qu'ils ont vendu de la drogue, c'est parce qu'ils ont fait des trucs illégaux, etc. Mon frère, il va toujours dire, comment dire, genre, pour lui, la méritocratie, ça n'existe pas. Pour lui, les gens, ils ont volé leur réussite, tu vois, parce que c'est une mentalité de victime de penser comme ça. Il ne fait rien, il ne met rien en place pour évoluer. Même, vous voyez, je lui avais fait son thème astral pour que ça lui apporte certaines pistes sur pourquoi il est comme ci, pourquoi il est comme ça, etc. Et en fait, je lui ai envoyé ça, mais il n'a même pas eu de réaction. C'était genre il y a un an que je lui ai envoyé ça. Et jusqu'à aujourd'hui, il est toujours dans le même truc. Alors que pourtant, j'ai essayé de lui parler. Vous vous rendez compte, il a 34 ans. Genre, ça veut dire que ça fait déjà... plus d'une décennie, plus, d'une décennie, que, genre, à chaque fois que je discute avec lui, ça m'aspire, mon énergie. C'est vraiment comme si c'était un démon. Je suis désolée de dire ça, mais pour moi, c'est démoniaque comment ça m'aspire. Et parce que je n'ai pas de solution à lui apporter, parce que dans tous les cas, même quand je lui apporte une solution, il dit, ouais, mais non, mais si, mais ça, mais... Tu vois, les gens à qui tu proposes des solutions, ils sont toujours là en train de te dire « Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problème. » Mais cassez-vous ! Cassez-vous, en fait ! Et si toi, là, t'es en train d'écouter mon podcast et tu te rends compte que tu agis comme ça, s'il te plaît, change ta perspective. Genre, bouge-toi le cul ! Ce ne sont pas que les autres qui arrivent, ce ne sont pas que les autres qui sont en couple, ce ne sont pas que les autres qui trouvent la perle rare. Non, ça peut arriver à tout le monde. Change ta perspective. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Genre, le facteur chance, pour moi, il n'existe pas. Le facteur chance, c'est toutes les actions que tu as mises en place, à droite, à gauche, que tu as faites sans forcément te dire « Ah, je le fais parce que j'espère un retour » . Non, tu sais quand tu sènes des petites graines comme ci, comme ça, tu aides les gens. tu lui rends service, etc. Ça te revient tôt ou tard. Et ça, on appelle ça la chance, Zahma. Alors, OK, tu peux avoir peut-être des bons placements astrologiques qui font que tu as un peu de la chance et tout, mais il faut aussi se sortir les doigts du cul. Je le dis en parlant de lui. Bien entendu que moi aussi, j'ai eu des périodes de ma vie où je me disais, mais pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Pourquoi j'ai attiré ça ? Et dès que j'ai compris qu'en fait, au bout d'un moment, Nisrine arrête de voir les choses négativement, arrête de voir les choses comme si l'extérieur était en train de t'attaquer. J'ai compris que je suis responsable de ce qui m'arrive parce qu'on est tous responsables de ce qui nous arrive. Même les trucs les plus « graves » , la chose qui est en train de nous arriver de grave, elle est là pour nous apprendre quelque chose. En fait, on n'est pas au paradis là. On est genre sur terre, on est ici-bas, c'est une phase test d'apprentissage et de travail. Si on était au paradis, bien entendu qu'il n'y aurait pas d'affaires graves, de violences, de ci, de ça. Mais là, on est là pour apprendre. Donc, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Je vais vous donner un exemple d'un truc qui m'est arrivé que certains ont suivi sur les réseaux. Vous vous souvenez, à ma retraite à Séville, dans le logement, il n'y avait pas de four. Je suis arrivée, j'ai constaté qu'il n'y avait pas de four, je ne le savais pas. Donc, j'étais au bout de ma life parce que c'était une retraite, que j'étais censée travailler, que j'avais prévu un menu. Tout était prévu en fonction de, même les fiches menu étaient imprimées avec le menu qui était prévu. Enfin, tout était carré. J'arrive, pas de four. Qu'est-ce que je fais ? Bon, je chiale, forcément je suis obligée d'évacuer le stress, et je me dis, ok, il faut que je trouve une solution, donc j'ai réadapté mon menu, et basta, ok ? Je suis rentrée en litige avec la propriétaire du Airbnb, et j'ai demandé un dédommagement, parce qu'il n'y avait pas de four, alors que je lui ai demandé si sa cuisine était équipée, qu'elle m'avait dit oui par message, etc. Donc, je lui ai fait une réclamation. qui a été refusée. Je lui ai mis un avis Airbnb en expliquant qu'il n'y avait pas de frigo, qu'il n'y avait pas de four. J'ai tout réexpliqué. Et ils ont supprimé mon commentaire en disant que j'avais harcelé la meuf, je ne sais pas quoi, que j'étais agressive, alors que dans mon message, je l'avais fait avec chat GPT, justement en lui disant « S'il te plaît, fais en sorte que mon commentaire soit validé et qu'en gros, on ne me dise pas que je l'ai agressée. » Anyways, elle m'a mis un commentaire en disant que je l'avais menacée. Son commentaire est resté sur ma page Airbnb. Et elle, ça a été supprimé. Donc, vous croyez que j'allais rester là ? J'étais au bout, j'avais fait des stories, je vous avais expliqué la situation, je vous ai dit, mais genre, j'ai payé plein pot à Airbnb que je n'ai pas pu utiliser correctement ou je n'ai pas pu travailler correctement. Genre, même les ustensiles de cuisine, il n'y avait pas de fouet, pas de blender, pas de ci, pas de ça. Enfin, vraiment, c'était une catastrophe. Donc, j'avais tout mentionné à Airbnb en disant, les gars, il faut que vous trouviez une solution parce que... C'est pas possible que je paye plein pot pour une prestation qui n'est pas remplie à 100%. Donc, ils m'ont dit, oui, on va voir ce qu'on peut faire, blablabla. Refus. J'ai refait un rappel, une réclamation supplémentaire. Refus. Genre, vraiment, je passais mes nuits au téléphone jusqu'à 2h du matin avec les trucs Airbnb en me disant, mais je vais péter ce téléphone contre le mur. Genre, j'étais dans un état, c'était l'injustice, tu vois. Genre, j'avais l'arrache contre cette connasse de Airbnb. En plus, elle m'avait bloquée sur WhatsApp. Je pouvais... plus la contacter, tu vois. Je vous jure, ça m'a mis le démon de cette histoire. Donc, le lendemain, après une nuit de sommeil, avant de dormir, déjà, j'ai dit adieu, je me suis adressée à Dieu, parce que c'était le dernier recours que je pouvais avoir, je lui ai dit, je veux qu'on rétablisse la justice sur cette affaire. J'aimerais obtenir gain de cause. Voilà, j'ai dit ça, je l'ai laissé comme ça, et je me suis couchée. Le lendemain, je me suis levée moins stressée. Je me suis dit, OK, bref, j'ai laissé ça entre les mains de Dieu. Parce que vraiment, quand tu prends un problème et que tu l'éjectes de toi et tu le donnes à Dieu, et que tu dis, OK, en fait, tu es le meilleur des garants et tu pourras mieux gérer la situation que moi, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et que tu le donnes, je te jure que ça te retire un poids de ouf sur les épaules. Bref, ce jour-là, je conduisais, j'allais chez le vétérinaire avec Duka. Et en fait, sur la route, genre... J'avais toujours pas de réponse d'Airbnb. J'ai dit à haute voix, écoute, Dieu, je sais que tu m'entends. Je sais que s'il m'arrive ça, c'est parce que j'ai causé quelque chose, un tort à quelqu'un et que je suis en train de, entre guillemets, le karma me revient. J'ai vraiment ouvert mon cœur, comme vraiment ouvert mon cœur, ouvert ma poitrine. Je lui ai dit, je sais que j'ai été... injuste envers certaines personnes. Je sais que je suis injuste envers moi-même parce qu'à ce moment-là de ma vie, je faisais plus de sport, je mangeais que de la merde, j'étais retombée dans un truc de léthargie, tout ça, tout ça. Donc, l'injustice envers moi-même, c'est le mal que je fais à mon corps. C'est une injustice, tu vois. C'est de la... Je trahis mon propre corps, en fait. Et du coup, quelque part, je trahis Dieu parce que Dieu nous a donné ce corps. Et du coup, je lui dis, j'ai compris mon rôle. dans cette situation, mais j'aimerais quand même obtenir gain de cause de cette situation où je trouve que c'était injuste, tu vois. Genre, je lui ai dit vraiment, et je serai OK avec n'importe quelle décision. Et j'ai jeté ça. Et j'ai parlé à haute voix dans la voiture, toute seule, comme ça, et ça me soulageait de ouf. Genre ça me soulageait de ouf et je me disais, je sais qu'il y aura une issue, je ne sais pas laquelle, mais bref. Alors que ça faisait déjà deux fois que je demandais à Airbnb, deux fois qu'ils m'avaient refusé. Donc sur ce trajet, je me souviens encore de où j'étais, j'étais sur un virage, bref, je me souviens de l'image et vraiment... je me sentais connectée du plus profond de mes entrailles et j'ai eu confiance. Et je me suis dit, quoi qu'il arrive, ce sera ce que je dois mériter, entre guillemets. Donc la journée, elle passe, etc. Le soir, je n'essaye de faire une réclamation et vraiment, j'étais pas du tout stressée devant cette réclamation. J'ai vraiment lâché prise. J'ai dit, ok, je teste une dernière fois. Si ça fonctionne, tant mieux. Si ça ne fonctionne pas, ciao en fait, et j'aurais fait de mon mieux. Et ça veut dire que je devais payer pour toutes les fois où j'ai manqué à mes engagements. Je refais cette réclamation avec les mêmes mots. C'était du copier-coller, je l'avais déjà fait. Et voilà, j'étais plus du tout dans la même posture. Je n'étais pas en mode colère, violence, victime. On m'a fait ci, on m'a fait ça. J'étais OK. Je sais pourquoi j'en suis là, mais je veux quand même récupérer un peu de mes thunes, parce qu'il ne faut pas abuser non plus, tu vois. J'ai envoyé l'email, j'ai essayé de les appeler en disant je vous ai renvoyé un email, blablabla. Quelques minutes après, genre 15 minutes après, et là, l'assistant Airbnb me répond. J'ai fait une demande exceptionnelle à mon responsable dans ce sens avec un maximum d'arguments. En vérifiant les consignes et avec les preuves que vous avez envoyées, vous allez avoir un remboursement de 30% des nuits impactées. Et j'étais là. Et genre, j'ai pleuré. Et je pleurais parce qu'en fait, pour moi, ce n'était plus une question d'argent, c'était une question que Dieu m'avait répondu. Genre, vous voyez ou pas ce que je veux dire ? Genre, j'ai laissé à côté, je lui ai donné ce problème entre les mains, entre guillemets. Et genre, je me suis dit, il va gérer le problème au mieux parce que j'ai reconnu mes torts. En fait, vraiment, c'était un soulagement et vraiment de voir dans les situations. Où est votre part de responsabilité ? Et d'arrêter de vous placer en victime, ça change absolument tout. Donc, depuis cette histoire Airbnb, dans toutes les situations où j'ai, entre guillemets, un litige, je me demande toujours d'abord, ok, dans quelle situation de ta vie, Nisrine, tu as agi comme tu reproches à la personne qui est en face de toi ? Et je te jure, le fait de me poser cette question et de trouver des réponses, en fait, ça m'apaise direct. je me dis ok bah Peut-être que cette personne, elle est mal lunée aujourd'hui, elle a passé un jour de merde, bah du coup, elle a décidé de déverser son seum contre moi, comme j'ai pu le faire à d'autres moments de ma vie, avec des personnes proches ou avec des personnes que je connaissais pas. Et voilà, et bref, et après, tu passes, tu passes, tu passes, et ça m'a trop aidée, et aussi, ce qui m'a aidée, c'est, donc je fais des petits shout-out, you know, à Mel, donc Teach by Amel, j'écoute de ouf ses podcasts. Là, en ce moment, je suis en train de faire sa formation Edit Your Life, que je kiffe de ouf. Et la première fois que j'ai entendu parler de, comment dire, le rôle de victime, elle en parlait beaucoup dans certains de ses épisodes et de ses posts, et qu'elle disait, en fait, genre, il faut arrêter de se raconter des histoires. Par exemple, tu vois, il m'est arrivé ci, ça, ça, ça, ça, ça. Et en fait, le fait de le répéter à plusieurs personnes, ça comme cristallise l'histoire que tu te racontes. Du coup, ça te conforte que tu es une victime. tout le monde est un agresseur, que tout le monde est méchant, que tout le monde te veut du mal. Et en fait, c'est vraiment un cercle vicieux. Et depuis que j'ai mis en pratique ce dont elle parle dans ses podcasts et dans ses posts, ça a changé ma life. Ça a grave changé ma life. Ensuite, il y a eu aussi Dina, donc Dina KTB, si tu passes par là. Pareil, en fait, elle a déjà évoqué plusieurs fois, justement à Séville, elle avait fait une masterclass sur ça. Elle a évoqué la neutralité, le fait d'être détacher des événements qui t'arrivent et de cultiver ça en fait de vraiment être comment dire, détachée du résultat détachée des réactions des autres, détachée de ton émotionnel pour justement en fait quand la vague elle arrive juste elle te traverse, mais elle te possède pas, et moi j'ai un gros problème avec les émotions de toute façon je pense que vous l'avez capté, il y a beaucoup d'eau dans ma constitution je parle pas de ma chimie corporelle je parle des éléments ... il y a 60% d'eau dans moi, ce qui est quand même beaucoup d'émotionnel, tu vois. Et donc, c'est assez difficile parce que dès qu'il y a quelque chose qui me pique, ça monte direct, bam, et il n'y a plus rien qui est rationnel autour de moi. Et depuis quelques temps, j'arrive beaucoup mieux à gérer ça et je suis trop contente parce que c'est vraiment grâce à tout le travail aussi que je fais sur moi, les podcasts que j'écoute, le contenu que j'écoute, etc. Donc, tout ça pour en revenir à mon frère. C'est une personne qui est difficile à gérer, à apprivoiser. Et pourtant, je sais que c'est quelqu'un qui a... énormément de sensibilité. Et justement, parce qu'il a énormément de sensibilité, il s'est créé cette carapace. Et pour moi, c'est trop dur à apprivoiser ce genre de personnes. Je dis juste que, OK, on peut avoir tous des phases de victimisation, où on se demande pourquoi ça nous arrive, etc. C'est normal. Mais il faut direct switcher, en fait. Switcher en se posant la question de qu'est-ce qui a pu faire que j'ai attiré ça ? Et direct passer dans le OK. Maintenant, je mets des actions en place. Si ça, ça, bim bam boum, et en fait, ciao ! Et le problème, il part instant. Ok, peut-être t'as rencontré une, deux, trois, quatre personnes avec qui tu t'es sentie mal, qui t'ont fait ressentir que, je sais pas, ils t'ont mis la honte, ils t'ont rejeté, ils ont fait ci, ils ont fait ça. C'est pas parce qu'il y a eu ces quatre personnes que la Terre entière est comme ça. Parce que là, mon frère, comment il est dans son optique, c'est que tout le monde est pareil. Tout le monde. Tout le monde est dans le même sac. Attention, hein ! Il a un préjugé sur absolument toutes les classes sociales, toutes les classes sociales, tous les groupes sociaux. Je ne vais pas vous dire quels groupes sociaux, parce que je n'ai même pas envie d'entacher encore plus son image, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est comme les vieux de 70 piges qui sont hyper racistes et qui vont avoir des préjugés sur « Ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Arabes, ah mais de toute façon la France elle va mal à cause des Noirs. » Tu vois, c'est ce truc de victimisation, c'est de chercher un bouc émissaire à l'extérieur de soi. ... Au lieu de se poser soi-même une question. Vous savez, il y a des gens, et je pense que vous en avez tous un au travail ou dans votre entourage, il leur est arrivé toutes les merdes du monde. Toutes les merdes du monde. Comme si c'était le seul personnage de la partie et à qui on avait mis toutes les missions compliquées, avec tous les bâtons dans les roues inimaginables. Tu vois ? Ils ont toujours un truc à te dire et c'est jamais un truc positif. C'est insupportable. C'est insupportable. C'est insupportable parce que... Toi, tu vois, alors mettre des lunettes et dire, mais cogno, en fait, il fait beau. Tu as un toit sur la tête. Tu as de quoi manger. Tu es plutôt frais. Donc, il y a quoi, en fait ? C'est des petits détails qui vont pourrir ta journée et qui vont pourrir la journée des autres parce que l'énergie est contagieuse. Et voilà, en fait, tu tournes en rond, tu tournes en rond. La chaleur, elle me monte au cerveau. Je ne devrais pas faire des podcasts quand je suis énervée comme ça. Mais ça m'énerve, je te jure. Et ce qui est compliqué, c'est que les personnes qui sont dans la victimisation, c'est impossible qu'ils pardonnent à quelqu'un. C'est impossible. Ils préfèrent crever que de pardonner à quelqu'un qui leur a fait du mal. Bref, je ne voulais pas heurter la sensibilité de certaines personnes en espérant que je n'ai pas heurté. Et si ça t'a heurté, il serait temps de travailler un peu plus sur toi. Parce qu'on a toute la vie pour faire ça. Enfin, on a toute la vie pour faire ça, n'attend pas non plus 60 ans. Mais c'est trop important, en fait, pour pacifier les relations, pour ne pas se retrouver seule, en fait. Imagine la hantise, tu meurs seule chez toi, et en fait, tellement tout le monde te déteste parce que tu es aigrie, en fait, personne ne se rendra compte de ton absence. C'est horrible. Et le next step de la victimisation, c'est de se justifier, tu vois. Par exemple, voilà, mon frère, quand il a été seul pendant longtemps, Au début, il était là en mode « Ouais, je veux trop retrouver quelqu'un, tatati, tatata. » Et après, comme ça s'est endurci, après, il est plus en mode « Ouais, de toute façon, être en couple, ça ne sert à rien. Moi, je suis bien tout seul, j'ai ma console, et tatati, et tatata. » Tu vois, se justifier, mais c'est masquer en fait une souffrance profonde. Moi, ça me fait autant de peine que de mal que de seum. Parce que c'est le fait de voir qu'il est inactif, qu'il se laisse couler dans ce truc-là. Ça me rend ouf de ne pas pouvoir faire quelque chose parce qu'en fait, je ne suis pas à sa place. Je ne peux rien faire pour lui. Et le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui se victimisent, souvent, c'est vraiment les personnes qui ont besoin le plus d'amour. Elles ont grave besoin d'attention. Elles ont besoin qu'on les chouchoute, que ci, que ça. Mais en fait, avec leur comportement, ça nous... Moi, ça me met la nausée. Je n'ai pas envie. Ça me brasse, tu vois. Je ne sais pas par où prendre le problème. Est-ce que je le prends de ce côté, de ce côté ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? Et en plus, vraiment, quand tu proposes des solutions et que la personne, elle n'est pas du tout réceptive et que pour elle, non, elle va te ramener un nouveau problème, mais au secours ! Au secours ! Voilà, c'est dans le top 3 des personnes qui me sidèrent le plus. J'espère que tu ne fais pas partie de ces personnes-là. Et encore une fois, tu peux toujours travailler dessus. Mais voilà, je tenais à le dire. Et dans nos vies, il n'y a jamais de schéma répétitif au hasard. Ce n'est pas possible. Le schéma, il est répétitif parce qu'on a toujours un truc qu'on doit débloquer. Ça revient sous différentes perspectives, dans différentes situations, avec des personnes différentes. Parce qu'on n'a toujours pas réussi à transcender le problème. parce qu'on nous... on n'a toujours pas compris où était notre part de responsabilité. Et à partir du moment où tu portes tes couilles, tu les poses sur la table comme ça, et que tu te dis « Ouais, ok ! » Là, ok, j'ai compris. Eh bien, je peux te dire que tu vas encore avoir ces situations, mais petit à petit, ça ne va plus du tout activer la blessure de la même manière. Genre, ça va être là « Oh, ok ! » Et après, plus rien. Ciao. Et voilà. Donc, c'était mon petit conseil du jour. J'espère que vous allez bien. j'ai toujours pas fini de vous tourner l'épisode la deuxième partie sur la maternité tout ça tout ça j'ai plein d'épisodes à vous faire j'ai un épisode à vous faire sur une expérience que j'ai eu avec une certaine personne qui s'est très mal passée je vous en dirai plus plus tard bref dans l'épisode je parlerai je vous spoil un petit peu parce que ça m'excite trop de parler de ce sujet mais en gros je voulais trop vous parler des gens sur les réseaux qui arnaquent les gens. Là, en l'occurrence, il s'agit d'un mec. Mais j'ai eu aussi affaire à des meufs. Mais là, je voulais grave vous parler de lui. Je ne vous dirai pas qui c'est. Mais en gros, ce sera vraiment une mise en garde de ne pas se laisser avoir par ce que vous voyez sur les réseaux sociaux. Donc voilà, je voulais vous faire un épisode sur ça. Après, il y avait quoi d'autre ? Je voulais aussi vous parler des séjours, donc de mes retraites. Parce qu'il y a... plein de choses qui s'y passent et je voulais quand même faire un épisode là-dessus. Voilà. Je vous laisse et je vais rapidement monter cet épisode. Je vous le poste ce soir, je pense. Et je vous fais plein de bisous. A très bientôt. Bye bye.

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