Speaker #0Hola chicos y chicas, j'espĂšre que vous allez bien. Nous sommes le vendredi 27 juin, je suis rentrĂ©e de ma retraite Ă Marrakech il y a 3-4 jours. Ăa s'est super bien passĂ©, les deux sessions j'ai trop kiffĂ©. Mais lĂ je vous fais cet Ă©pisode parce que j'aimerais papoter avec vous sur des trucs qui me traversent l'esprit. Je vous avais dit dans les premiers Ă©pisodes que ma relation avec mon frĂšre Ă©tait trĂšs particuliĂšre. On ne se dĂ©teste pas, mais je l'Ă©vite beaucoup. Et je voulais vous expliquer pourquoi, parce que du coup, je trouve que c'est un sujet intĂ©ressant. Et comme je sais qu'il ne va jamais Ă©couter, bah voilĂ . Donc, je vais parler de mon frĂšre, pas pour bicher sur lui ou pour lui faire du mal ou j'en sais rien, mais c'est vraiment parce que c'est un cas pratique, psychologique, hyper intĂ©ressant Ă analyser. Donc, mon frĂšre, il a 4 ans de plus que moi. non 3 ans pardon il va avoir 34 dans une semaine donc voilĂ il est cancer, ascendant capricorne, lune en bĂ©lier et il a beaucoup de cancer dans son thĂšme astral et ça se voit de ouf et pour moi comme je vous ai dit le cancer, dĂ©solĂ© pour tous les cancers mais quand un cancer il est mal Ă©quilibrĂ© c'est hyper difficile Ă gĂ©rer disclaimer cet Ă©pisode n'est pas lĂ pour attaquer les cancers, mais je vais quand mĂȘme vous prĂ©ciser les aspects de ce signe assez particuliers. Donc le cancer, dĂ©jĂ , c'est un Ă©lĂ©ment haut, donc tout ce qui est Ă©motionnel. Et la symbolique de ce signe, c'est vraiment tout ce qui est la mĂšre, l'enfance, la famille, les Ă©motions, la protection, bref. Donc les personnes cancers sont des personnes trĂšs sensibles. Et les personnes cancers... ont besoin de ce cocon qui les sĂ©curise, oĂč ils se sentent aimĂ©s. Et ensuite, les aspects nĂ©gatifs du cancer, donc quand la personne est dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, les personnes cancer dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, elles perçoivent tout comme une attaque personnelle. Et ça, c'est le point qui me rend le plus dingue. Tu as l'impression qu'ils ont l'impression que le monde conspire contre eux en permanence. Et ça, c'est un truc de fou. Et c'est des personnes aussi, quand c'est dĂ©sĂ©quilibrĂ©, qui vont changer d'humeur, comme la lune. Donc, ils sont lunatiques, et hyper susceptibles et hyper rancuniers. LĂ , je vous parle de mon frĂšre, parce que pour moi, vraiment, c'est l'image mĂȘme d'un cancer qui est totalement dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Ensuite, ils sont incapables de prendre du recul dans les situations. Genre, lĂ oĂč il y a un problĂšme, ils sont incapables de faire preuve de... rationnel, OK, on va... On va pacifier les trucs et voilĂ , on va trouver une autre solution. Non, ils vont fusionner avec leurs Ă©motions. Vous voyez ce que je veux dire ? Et ensuite, un autre point, c'est que je trouve qu'ils manipulent les gens parce que leur truc de victimisation, c'est vraiment pour obtenir de l'amour et de l'attention des autres. Et tu vois, dans les conflits, un cancer, il va plus dire « Regarde ce qu'elle, elle m'a fait » ou « Regarde ce que toi, tu m'as fait » . Et tu vois, c'est vraiment ce truc de « Je suis la victime, allĂŽ, et toi, t'es un connard » . La phrase culte des cancers, je suis sĂ»re que c'est eux qui la prononcent le plus, c'est « Avec tout ce que j'ai fait pour toi, t'oses quand mĂȘme me faire ça » . Tu vois, cette phrase-lĂ , « AprĂšs tout ce que j'ai fait pour toi » , moi, je l'ai entendue que des cancers. C'est un truc de ouf ! Je vous jure, c'est un truc de ouf ! Bref, ensuite, je trouve qu'ils sont trop rattachĂ©s Ă leurs blessures. Ils agissent en fonction de leurs blessures. Je sais qu'on agit tous en fonction de nos blessures, mais eux, le moteur, c'est une blessure. C'est genre, je ne suis pas assez vue, je ne suis pas assez entendue. Donc, tititi. Et en fait, tout va tourner autour de ça. Mais ce n'est pas genre, j'utilise ça pour quelque chose de joyeux et de positif. C'est, j'utilise ça pour me victimiser. genre Comme j'ai subi ça, et bah, tu vois, regardez-moi tous, tu vois, je suis une vicosse. Je dĂ©teste ça, et vraiment, dĂ©solĂ©e pour les cancers, et les cancers dĂ©sĂ©quilibrĂ©s qui m'Ă©coutent. Please, faites un effort, parce que, vraiment, c'est trop difficile. Et je trouve que tu peux pas lier des liens d'amitiĂ© ou d'affect, si, enfin, avec les personnes qui se victimisent tout le temps. C'est soit, en fait, t'es hermĂ©tique face Ă tout ça, et du coup, t'arrives Ă tolĂ©rer parce que t'entends d'une oreille et ça ressort par l'autre. Pour moi, ce n'est pas possible. Autre point sur les cancers un peu dĂ©sĂ©quilibrĂ©s, c'est la dĂ©pendance affective. Genre, si tu ne leur dis pas que tu les aimes tous les deux secondes, si tu ne leur montres pas une marque d'affection, c'est la fin du monde. Ils sont persuadĂ©s que tu les dĂ©testes, que tu leur veux du mal, que ci, que ça. Vraiment, c'est horrible. Je vous le dis ça parce que mon frĂšre est exactement comme ça. C'est vraiment chiant. C'est usant. Tu sais, lĂ , comme si tu traĂźnais un boulet au pied et que, genre, tu peux rien faire de plus parce que, genre, t'es Ă©puisĂ© de devoir te justifier en permanence. Et ça, c'est trop chiant. Et ils sont trop dans les relations maman-bĂ©bĂ©-sauveur-victime, tu vois. Bref. Mais ça, ça vient de la peur de l'abandon. Je trouve que les cancers, ils ont toujours trop la peur de l'abandon. Peut-ĂȘtre que, vous voyez lĂ , les cinq blessures, peut-ĂȘtre qu'il y a beaucoup de blessures qui appartiennent Ă certains signes astrologiques. Vous voyez ce que je veux dire ? Genre, le capricorne, je le vois trop, l'injustice. Tu vois, c'est quelqu'un qui charbonne, quelqu'un qui est droit dans ses bottes, il fait son taf parfaitement. Du coup, il a cette blessure d'injustice, quand quelqu'un fout rien, ça les met en rage, tu vois. Et par exemple, le scorpion, ça serait plus une blessure d'humiliation parce que le scorpion, c'est tout l'appareil gĂ©nital. Et en gĂ©nĂ©ral, quand tu subis des choses dĂ©gradantes ou traumatisantes par rapport à ça, tu dĂ©veloppes une blessure d'humiliation. Bref, je suis sĂ»re qu'il y a quelque chose Ă tirer de ça. Autre point sur le cancer dĂ©sĂ©quilibrĂ©, ils ont une carapace dure et un cĆur tout mou. Ils protĂšgent leur hyper-Ă©motivitĂ©. par de la froideur. Ils sont toujours en train d'ironiser les situations oĂč ils font genre qu'ils sont indiffĂ©rents, alors qu'au fond, ils sont des artichauts, tu vois. Ils ont juste besoin qu'on les prenne dans nos bras, tout ça, tout ça. Et mon frĂšre, il est trĂšs passif-agressif aussi. C'est vraiment... Il a une distance quand il parle avec les gens. Et lui, il n'a aucun problĂšme Ă mettre un malaise dans une situation, tu vois. Genre, si avant, Ă l'Ă©poque... quand j'invitais des potes Ă la maison et que je ne parlais plus Ă mon frĂšre, il met un malaise et il s'en bat les steaks. C'est-Ă -dire qu'il va peut-ĂȘtre passer devant nous, il ne va pas dire bonjour, il va faire comme si on n'existait pas. Mais tu vois comment c'est malaisant ? Moi, j'avais honte. C'est fort ce que je dis, mais je le ressens vraiment, je le ressentais. J'avais honte que ce soit mon frĂšre. Parce qu'il me foutait la honte. Tu ne peux pas te comporter comme ça en sociĂ©tĂ©. Tu ne peux pas foutre la honte. Et moi, ça me rendait ouf. Donc bref, et en plus, comme je vous expliquerai aprĂšs, mais le fait qu'il soit trĂšs fusionnel avec ma mĂšre, mais plus de la dĂ©pendance affective, ça n'amĂ©liore pas du tout la situation. Il est tout le temps infantilisĂ© et lui-mĂȘme, il s'infantilise. Et qui voit lĂ , c'est difficile de communiquer avec lui, de lui tirer les verres du nez. Genre vraiment, en plus, tu vois, quand tu es face Ă quelqu'un qui se victimise, genre en fait, la discussion, elle est stĂ©rile. Donc je voulais vous faire cet Ă©pisode parce que... Dans la vie, je rencontre des personnes parfois qui, vraiment, moi, ça me pompe mon Ă©nergie et je n'arrive pas Ă dialoguer avec ces personnes-lĂ . Donc mon frĂšre, on n'a pas une relation trĂšs trĂšs proche, on ne se parle quasiment jamais. Parce que pendant des annĂ©es, quand on Ă©tait plus jeunes, on Ă©tait hyper proches parce qu'on avait les mĂȘmes potes et tout. Et comme j'Ă©tais un peu jeune encore, je ne me rendais pas encore compte de tout ça. En fait, ce n'est pas que je ne me rendais pas compte, c'est que... Je prenais sur moi. Mon frĂšre, en fait, j'ai plus l'impression que c'est un enfant qu'on doit materner en permanence. Et c'est pour ça qu'en fait, je me suis beaucoup Ă©loignĂ©e de lui parce que ça me prenait toute mon Ă©nergie. Et moi, je n'ai pas le temps pour ça, en fait. Genre, c'est quelqu'un qui, de base, il est surdouĂ©, il avait sautĂ© de classe. Franchement, il aurait pu avoir un avenir tout tracĂ©, hyper intellect et tout. Mais voilĂ , bref, il a fini par ĂȘtre un geek et a, comment dire, vraiment sa vie sociale, c'est le nĂ©ant. Ă part parler avec des gens qui geek comme lui, des gens virtuels, il n'a pas vraiment de relation amicale physique. Et ça, en fait, ça amplifie sa carapace de personne ne mĂȘme. Parce que sachez que la phrase qui est rĂ©pĂ©tĂ©e tout le temps depuis qu'on est jeune, c'est de toute façon personne ne mĂȘme dans cette maison. Et genre vraiment, cette phrase, Ă chaque fois que je le vois et qu'il commence Ă faire le bĂ©bĂ©, je dis « Ouais, de toute façon, personne ne m'aime dans cette maison. » Tu sais, pour lui rappeler que c'est la phrase qu'il disait tout le temps. Mais genre, tu peux pas dire ça. Enfin genre, ok, il parle avec ses blessures, mais c'est insupportable. En fait, voilĂ . LĂ , je voulais faire cet Ă©pisode parce que je voulais dire que genre ma patience a des limites. Tu vois, il y a des choses, en fait, je peux pas aller au-delĂ de ma capacitĂ©. Je peux pas aller au-delĂ de ce que j'ai comme ressource. pour discuter avec des gens qui se victimisent en permanence. Et ça, c'est trop dur pour moi. C'est trop dur Ă gĂ©rer. Il y en a qui arrivent, ils ont une patience infinie. Je pense aux balances, par exemple. Les gens balancent. C'est tellement des people pleasers qui sont capables d'Ă©couter les plaintes des autres Ă l'infini. Parce qu'ils ne voudront pas froisser la personne. Tout ça, tout ça. Moi, je ne peux pas, en fait, c'est boucher. Pour mon frĂšre, par exemple, qui est, je ne sais pas s'il est cĂ©libataire actuellement, mais je sais qu'il allait... Ă©tait pendant une longue pĂ©riode, c'est la faute des autres. C'est genre la faute des autres. C'est parce qu'ils ne mĂ©ritent pas d'ĂȘtre aimĂ©s, parce que si, parce que ça. Les gens, de toute façon, dans notre gĂ©nĂ©ration, ils sont comme si, ils sont comme ça. Et la sociĂ©tĂ©, elle est comme si et elle est comme ça. C'est toujours la faute des autres. Genre vraiment, les nombreuses discussions que j'ai pu avoir avec lui, ça tourne toujours autour de c'est un tel, ça c'est parce que c'est un tel. Tu vois, vraiment, c'est... Moi, ça me fatigue. LĂ , je vous en parle, je repense Ă toutes les discussions que j'ai, par exemple, avec lui. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. En fait, vraiment, les gens doivent comprendre, on doit comprendre que ce qu'on dit avec notre bouche matĂ©rialise tout ce qu'on voit autour de nous. En fait, c'est juste le reflet de ce qu'on a Ă l'intĂ©rieur. Et genre, tellement mon frĂšre se dĂ©teste lui-mĂȘme, il a la haine contre tout le monde. Il a la haine contre sa propre culture. sa propre communautĂ©, il se considĂšre pas du tout de notre communautĂ©. Lui, il est vraiment dans une autre catĂ©gorie de personnes. Genre, vraiment, c'est... J'aimerais trop l'inviter. Putain, j'imagine un Ă©pisode avec lui ! Oh my god ! Oh my god ! Et je dis ça parce qu'il y a plein de courants dans la sociĂ©tĂ©, genre des mouvements sociĂ©taux, qui valorisent la victimisation. Genre les fĂ©ministes, dĂ©solĂ©, mais je pense Ă certaines fĂ©ministes, c'est les hommes qui doivent changer, les hommes ils sont tous toxiques, je vais pas changer, je prĂ©fĂšre rester seule, si je suis trop masculine, c'est lui qui doit s'adapter. Tu vois, toutes ces phrases-lĂ , c'est de la victimisation, guys. Genre, moi ça me rend ouf, et lĂ je pense que la canicule fait que mon seum monte beaucoup plus rapidement Ă mon cerveau. Les personnes aussi qui disent, Moi, j'ai tout donnĂ© et je n'ai rien reçu en retour. Et si ? Et c'est de sa faute si on en est arrivĂ© lĂ ? Les relations, c'est du duo. C'est un Ă©change. Tu n'es pas tout seul dans la relation. Donc, il n'y a pas qu'une seule personne qui est responsable. S'il y a un dysfonctionnement, c'est que potentiellement, les deux, il y a un bug. Et ce qui me rend ouf avec mon frĂšre et avec les personnes que j'ai pu rencontrer qui se victimisent, c'est qu'ils font toujours des plans sur la comĂšte. Au lieu de passer Ă l'action. de se confronter Ă certaines situations. Non, ils vont rester dans leur coin et dire « Non, mais de toute façon, je ne prĂ©fĂšre pas faire ça parce que tu sais, si je fais ça, il y aura ci, ça, ça, ça, ça. » Mais est-ce que tu l'as fait ? Est-ce que tu t'es sorti les doigts du derche ? Tu l'as fait ou pas ? Non. Et ça, ça me rend ouf. Je parlais avec mon frĂšre et je lui disais « En fait, pourquoi tu ne pars pas voyager ? Tu ne pars pas en Asie pendant deux, trois mois pour changer d'air, pour te rendre compte que tout seul peut-ĂȘtre que tu vas te sortir les doigts du derche justement de rencontrer des gens, parce que comme c'est un geek genre je lui ai dit, bah pars au Japon pars en, je sais pas dans quel pays d'Asie va rencontrer une autre communautĂ© de geeks, mais bouge en fait parce qu'il faut savoir que mon frĂšre a part sa chambre, il est revenu chez ma mĂšre au passage, sa chambre et son petit job il ne fait rien d'autre, job, sa chambre, job, sa chambre il fait que ça, et parfois il va Ă la salle de sport avec ma mĂšre, mais si ma mĂšre elle y va pas il y va pas, tu vois, genre il faut le tenir par la main C'est insupportable ! Il va me dĂ©foncer s'il Ă©coute, mais il ne va pas Ă©couter. Donc, pour en revenir Ă son mĂ©canisme, en fait, pour lui, il n'y a qu'une maniĂšre de procĂ©der, c'est sa maniĂšre de procĂ©der. Et sa maniĂšre de procĂ©der, c'est de se protĂ©ger contre tous les risques possibles et inimaginables. C'est, en fait, vraiment ne pas se mouiller, tu vois, ne pas vouloir changer sa perception. C'est impossible de lui faire changer sa perception. Pour lui, il est convaincu... qu'il est dans le vrai et que nous sommes dans le faux. C'est quand mĂȘme un truc de ouf. Moi, tu vois, quand on dit « Comment ça a pu se passer des trucs comme la Seconde Guerre mondiale ? » Moi, quand je pense Ă mon frĂšre, je me dis « Mais bien sĂ»r que si ! » Bien sĂ»r que si ! Quand tu vois le cerveau humain, ce qu'il est capable de te faire croire, quand il te laisse dans une illusion de « Je suis la victime » , mais bien sĂ»r que tu peux faire croire n'importe quoi Ă n'importe qui. Bien sĂ»r ! Donc moi, ce n'est pas possible. Et genre, vraiment, mais... Et tu vois, ce que je reproche Ă ma mĂšre, c'est que ma mĂšre, je trouve qu'elle le materne de ouf. Elle le materne. C'est son fils, c'est son seul fils. Comme je vous ai dit, en plus, elle l'a accouchĂ© par cĂ©sarienne. Donc quand tu nais par cĂ©sarienne, t'as un espĂšce d'attachement anxieux de ouf avec les gens qui t'entourent. T'es hyper dĂ©pendant affectif des autres. Et mon frĂšre, il est trop comme ça. Et moi, je ne supporte pas ça. Je dĂ©teste qu'on me glue. J'aime pas ĂȘtre gluĂ©. Vous voyez ce que je veux dire ? Gluer, genre la colle. Ăa me rend dingue. Et quand je l'entends appeler ma mĂšre, « Ouais, maman, salut, ça va ? » Il l'appelle trois fois par jour pour lui demander « Tu fais quoi, maman ? » Oh my God ! Oh my God ! Ăa me rend dingue. Vraiment, un des flĂ©aux des relations sociales, c'est la victimisation. Et je le dis et je le redis, comme dirait RibĂ©ry, c'est ça tue les relations. Dans un couple, mais au secours ! T'imagines, t'es en plein clash avec ton mec ou avec ta meuf, la moto passe. T'es en plein clash avec ton mec ou ta meuf, et la personne, elle, direct, s'auto-victimise. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'un connard. Ouais, bah de toute façon, je sais que je suis qu'une connasse. Tu vois ou pas, lĂ ? Quand t'es en plein clash, en plein embrouille, en train d'essayer de faire valoir tes droits, la personne, elle, genre, elle te tire une balle, et elle te dit, ouais, de toute façon, je savais que j'Ă©tais qu'une connasse. La discussion s'arrĂȘte lĂ , en fait. Parce qu'en fait, t'es lĂ en train de dire, mais c'est pas ce que j'ai dit. et en fait le dĂ©bat il dĂ©rive sur un autre truc On n'est plus du tout en train de parler du problĂšme de base. Et en fait, ces gens-lĂ , ils arrivent toujours Ă s'enfuir des conflits avec cette carte. Est-ce que ça vous fait pas penser Ă un certain Ă©tat gĂ©nocidaire ? Bref, ça me rend ouf. Ăa me rend ouf. Personnellement, et peut-ĂȘtre qu'il y en a qui vont dire « Ah, mais t'es trop dure ! » Bref, ça se trouve, t'es cancer. Si tu me dis ça, c'est que t'es cancer. Ou t'es poisson. Bref, tu vois, moi je suis pas lĂ pour, tu sais, entretenir les insĂ©curitĂ©s. Alors, franchement, je ne sais mĂȘme pas comment vous dire ce que je veux. Dans la mentalitĂ© de mon frĂšre, les gens qui sont riches, ils l'ont limite volĂ©, en fait. C'est parce qu'ils ont vendu de la drogue, c'est parce qu'ils ont fait des trucs illĂ©gaux, etc. Mon frĂšre, il va toujours dire, comment dire, genre, pour lui, la mĂ©ritocratie, ça n'existe pas. Pour lui, les gens, ils ont volĂ© leur rĂ©ussite, tu vois, parce que c'est une mentalitĂ© de victime de penser comme ça. Il ne fait rien, il ne met rien en place pour Ă©voluer. MĂȘme, vous voyez, je lui avais fait son thĂšme astral pour que ça lui apporte certaines pistes sur pourquoi il est comme ci, pourquoi il est comme ça, etc. Et en fait, je lui ai envoyĂ© ça, mais il n'a mĂȘme pas eu de rĂ©action. C'Ă©tait genre il y a un an que je lui ai envoyĂ© ça. Et jusqu'Ă aujourd'hui, il est toujours dans le mĂȘme truc. Alors que pourtant, j'ai essayĂ© de lui parler. Vous vous rendez compte, il a 34 ans. Genre, ça veut dire que ça fait dĂ©jĂ ... plus d'une dĂ©cennie, plus, d'une dĂ©cennie, que, genre, Ă chaque fois que je discute avec lui, ça m'aspire, mon Ă©nergie. C'est vraiment comme si c'Ă©tait un dĂ©mon. Je suis dĂ©solĂ©e de dire ça, mais pour moi, c'est dĂ©moniaque comment ça m'aspire. Et parce que je n'ai pas de solution Ă lui apporter, parce que dans tous les cas, mĂȘme quand je lui apporte une solution, il dit, ouais, mais non, mais si, mais ça, mais... Tu vois, les gens Ă qui tu proposes des solutions, ils sont toujours lĂ en train de te dire « Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problĂšme. Ouais, mais non, il y a aussi ça comme problĂšme. » Mais cassez-vous ! Cassez-vous, en fait ! Et si toi, lĂ , t'es en train d'Ă©couter mon podcast et tu te rends compte que tu agis comme ça, s'il te plaĂźt, change ta perspective. Genre, bouge-toi le cul ! Ce ne sont pas que les autres qui arrivent, ce ne sont pas que les autres qui sont en couple, ce ne sont pas que les autres qui trouvent la perle rare. Non, ça peut arriver Ă tout le monde. Change ta perspective. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ? Genre, le facteur chance, pour moi, il n'existe pas. Le facteur chance, c'est toutes les actions que tu as mises en place, Ă droite, Ă gauche, que tu as faites sans forcĂ©ment te dire « Ah, je le fais parce que j'espĂšre un retour » . Non, tu sais quand tu sĂšnes des petites graines comme ci, comme ça, tu aides les gens. tu lui rends service, etc. Ăa te revient tĂŽt ou tard. Et ça, on appelle ça la chance, Zahma. Alors, OK, tu peux avoir peut-ĂȘtre des bons placements astrologiques qui font que tu as un peu de la chance et tout, mais il faut aussi se sortir les doigts du cul. Je le dis en parlant de lui. Bien entendu que moi aussi, j'ai eu des pĂ©riodes de ma vie oĂč je me disais, mais pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'Ă moi ? Pourquoi j'ai attirĂ© ça ? Et dĂšs que j'ai compris qu'en fait, au bout d'un moment, Nisrine arrĂȘte de voir les choses nĂ©gativement, arrĂȘte de voir les choses comme si l'extĂ©rieur Ă©tait en train de t'attaquer. J'ai compris que je suis responsable de ce qui m'arrive parce qu'on est tous responsables de ce qui nous arrive. MĂȘme les trucs les plus « graves » , la chose qui est en train de nous arriver de grave, elle est lĂ pour nous apprendre quelque chose. En fait, on n'est pas au paradis lĂ . On est genre sur terre, on est ici-bas, c'est une phase test d'apprentissage et de travail. Si on Ă©tait au paradis, bien entendu qu'il n'y aurait pas d'affaires graves, de violences, de ci, de ça. Mais lĂ , on est lĂ pour apprendre. Donc, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Je vais vous donner un exemple d'un truc qui m'est arrivĂ© que certains ont suivi sur les rĂ©seaux. Vous vous souvenez, Ă ma retraite Ă SĂ©ville, dans le logement, il n'y avait pas de four. Je suis arrivĂ©e, j'ai constatĂ© qu'il n'y avait pas de four, je ne le savais pas. Donc, j'Ă©tais au bout de ma life parce que c'Ă©tait une retraite, que j'Ă©tais censĂ©e travailler, que j'avais prĂ©vu un menu. Tout Ă©tait prĂ©vu en fonction de, mĂȘme les fiches menu Ă©taient imprimĂ©es avec le menu qui Ă©tait prĂ©vu. Enfin, tout Ă©tait carrĂ©. J'arrive, pas de four. Qu'est-ce que je fais ? Bon, je chiale, forcĂ©ment je suis obligĂ©e d'Ă©vacuer le stress, et je me dis, ok, il faut que je trouve une solution, donc j'ai rĂ©adaptĂ© mon menu, et basta, ok ? Je suis rentrĂ©e en litige avec la propriĂ©taire du Airbnb, et j'ai demandĂ© un dĂ©dommagement, parce qu'il n'y avait pas de four, alors que je lui ai demandĂ© si sa cuisine Ă©tait Ă©quipĂ©e, qu'elle m'avait dit oui par message, etc. Donc, je lui ai fait une rĂ©clamation. qui a Ă©tĂ© refusĂ©e. Je lui ai mis un avis Airbnb en expliquant qu'il n'y avait pas de frigo, qu'il n'y avait pas de four. J'ai tout rĂ©expliquĂ©. Et ils ont supprimĂ© mon commentaire en disant que j'avais harcelĂ© la meuf, je ne sais pas quoi, que j'Ă©tais agressive, alors que dans mon message, je l'avais fait avec chat GPT, justement en lui disant « S'il te plaĂźt, fais en sorte que mon commentaire soit validĂ© et qu'en gros, on ne me dise pas que je l'ai agressĂ©e. » Anyways, elle m'a mis un commentaire en disant que je l'avais menacĂ©e. Son commentaire est restĂ© sur ma page Airbnb. Et elle, ça a Ă©tĂ© supprimĂ©. Donc, vous croyez que j'allais rester lĂ ? J'Ă©tais au bout, j'avais fait des stories, je vous avais expliquĂ© la situation, je vous ai dit, mais genre, j'ai payĂ© plein pot Ă Airbnb que je n'ai pas pu utiliser correctement ou je n'ai pas pu travailler correctement. Genre, mĂȘme les ustensiles de cuisine, il n'y avait pas de fouet, pas de blender, pas de ci, pas de ça. Enfin, vraiment, c'Ă©tait une catastrophe. Donc, j'avais tout mentionnĂ© Ă Airbnb en disant, les gars, il faut que vous trouviez une solution parce que... C'est pas possible que je paye plein pot pour une prestation qui n'est pas remplie Ă 100%. Donc, ils m'ont dit, oui, on va voir ce qu'on peut faire, blablabla. Refus. J'ai refait un rappel, une rĂ©clamation supplĂ©mentaire. Refus. Genre, vraiment, je passais mes nuits au tĂ©lĂ©phone jusqu'Ă 2h du matin avec les trucs Airbnb en me disant, mais je vais pĂ©ter ce tĂ©lĂ©phone contre le mur. Genre, j'Ă©tais dans un Ă©tat, c'Ă©tait l'injustice, tu vois. Genre, j'avais l'arrache contre cette connasse de Airbnb. En plus, elle m'avait bloquĂ©e sur WhatsApp. Je pouvais... plus la contacter, tu vois. Je vous jure, ça m'a mis le dĂ©mon de cette histoire. Donc, le lendemain, aprĂšs une nuit de sommeil, avant de dormir, dĂ©jĂ , j'ai dit adieu, je me suis adressĂ©e Ă Dieu, parce que c'Ă©tait le dernier recours que je pouvais avoir, je lui ai dit, je veux qu'on rĂ©tablisse la justice sur cette affaire. J'aimerais obtenir gain de cause. VoilĂ , j'ai dit ça, je l'ai laissĂ© comme ça, et je me suis couchĂ©e. Le lendemain, je me suis levĂ©e moins stressĂ©e. Je me suis dit, OK, bref, j'ai laissĂ© ça entre les mains de Dieu. Parce que vraiment, quand tu prends un problĂšme et que tu l'Ă©jectes de toi et tu le donnes Ă Dieu, et que tu dis, OK, en fait, tu es le meilleur des garants et tu pourras mieux gĂ©rer la situation que moi, j'ai fait tout ce que j'ai pu, et que tu le donnes, je te jure que ça te retire un poids de ouf sur les Ă©paules. Bref, ce jour-lĂ , je conduisais, j'allais chez le vĂ©tĂ©rinaire avec Duka. Et en fait, sur la route, genre... J'avais toujours pas de rĂ©ponse d'Airbnb. J'ai dit Ă haute voix, Ă©coute, Dieu, je sais que tu m'entends. Je sais que s'il m'arrive ça, c'est parce que j'ai causĂ© quelque chose, un tort Ă quelqu'un et que je suis en train de, entre guillemets, le karma me revient. J'ai vraiment ouvert mon cĆur, comme vraiment ouvert mon cĆur, ouvert ma poitrine. Je lui ai dit, je sais que j'ai Ă©tĂ©... injuste envers certaines personnes. Je sais que je suis injuste envers moi-mĂȘme parce qu'Ă ce moment-lĂ de ma vie, je faisais plus de sport, je mangeais que de la merde, j'Ă©tais retombĂ©e dans un truc de lĂ©thargie, tout ça, tout ça. Donc, l'injustice envers moi-mĂȘme, c'est le mal que je fais Ă mon corps. C'est une injustice, tu vois. C'est de la... Je trahis mon propre corps, en fait. Et du coup, quelque part, je trahis Dieu parce que Dieu nous a donnĂ© ce corps. Et du coup, je lui dis, j'ai compris mon rĂŽle. dans cette situation, mais j'aimerais quand mĂȘme obtenir gain de cause de cette situation oĂč je trouve que c'Ă©tait injuste, tu vois. Genre, je lui ai dit vraiment, et je serai OK avec n'importe quelle dĂ©cision. Et j'ai jetĂ© ça. Et j'ai parlĂ© Ă haute voix dans la voiture, toute seule, comme ça, et ça me soulageait de ouf. Genre ça me soulageait de ouf et je me disais, je sais qu'il y aura une issue, je ne sais pas laquelle, mais bref. Alors que ça faisait dĂ©jĂ deux fois que je demandais Ă Airbnb, deux fois qu'ils m'avaient refusĂ©. Donc sur ce trajet, je me souviens encore de oĂč j'Ă©tais, j'Ă©tais sur un virage, bref, je me souviens de l'image et vraiment... je me sentais connectĂ©e du plus profond de mes entrailles et j'ai eu confiance. Et je me suis dit, quoi qu'il arrive, ce sera ce que je dois mĂ©riter, entre guillemets. Donc la journĂ©e, elle passe, etc. Le soir, je n'essaye de faire une rĂ©clamation et vraiment, j'Ă©tais pas du tout stressĂ©e devant cette rĂ©clamation. J'ai vraiment lĂąchĂ© prise. J'ai dit, ok, je teste une derniĂšre fois. Si ça fonctionne, tant mieux. Si ça ne fonctionne pas, ciao en fait, et j'aurais fait de mon mieux. Et ça veut dire que je devais payer pour toutes les fois oĂč j'ai manquĂ© Ă mes engagements. Je refais cette rĂ©clamation avec les mĂȘmes mots. C'Ă©tait du copier-coller, je l'avais dĂ©jĂ fait. Et voilĂ , j'Ă©tais plus du tout dans la mĂȘme posture. Je n'Ă©tais pas en mode colĂšre, violence, victime. On m'a fait ci, on m'a fait ça. J'Ă©tais OK. Je sais pourquoi j'en suis lĂ , mais je veux quand mĂȘme rĂ©cupĂ©rer un peu de mes thunes, parce qu'il ne faut pas abuser non plus, tu vois. J'ai envoyĂ© l'email, j'ai essayĂ© de les appeler en disant je vous ai renvoyĂ© un email, blablabla. Quelques minutes aprĂšs, genre 15 minutes aprĂšs, et lĂ , l'assistant Airbnb me rĂ©pond. J'ai fait une demande exceptionnelle Ă mon responsable dans ce sens avec un maximum d'arguments. En vĂ©rifiant les consignes et avec les preuves que vous avez envoyĂ©es, vous allez avoir un remboursement de 30% des nuits impactĂ©es. Et j'Ă©tais lĂ . Et genre, j'ai pleurĂ©. Et je pleurais parce qu'en fait, pour moi, ce n'Ă©tait plus une question d'argent, c'Ă©tait une question que Dieu m'avait rĂ©pondu. Genre, vous voyez ou pas ce que je veux dire ? Genre, j'ai laissĂ© Ă cĂŽtĂ©, je lui ai donnĂ© ce problĂšme entre les mains, entre guillemets. Et genre, je me suis dit, il va gĂ©rer le problĂšme au mieux parce que j'ai reconnu mes torts. En fait, vraiment, c'Ă©tait un soulagement et vraiment de voir dans les situations. OĂč est votre part de responsabilitĂ© ? Et d'arrĂȘter de vous placer en victime, ça change absolument tout. Donc, depuis cette histoire Airbnb, dans toutes les situations oĂč j'ai, entre guillemets, un litige, je me demande toujours d'abord, ok, dans quelle situation de ta vie, Nisrine, tu as agi comme tu reproches Ă la personne qui est en face de toi ? Et je te jure, le fait de me poser cette question et de trouver des rĂ©ponses, en fait, ça m'apaise direct. je me dis ok bah Peut-ĂȘtre que cette personne, elle est mal lunĂ©e aujourd'hui, elle a passĂ© un jour de merde, bah du coup, elle a dĂ©cidĂ© de dĂ©verser son seum contre moi, comme j'ai pu le faire Ă d'autres moments de ma vie, avec des personnes proches ou avec des personnes que je connaissais pas. Et voilĂ , et bref, et aprĂšs, tu passes, tu passes, tu passes, et ça m'a trop aidĂ©e, et aussi, ce qui m'a aidĂ©e, c'est, donc je fais des petits shout-out, you know, Ă Mel, donc Teach by Amel, j'Ă©coute de ouf ses podcasts. LĂ , en ce moment, je suis en train de faire sa formation Edit Your Life, que je kiffe de ouf. Et la premiĂšre fois que j'ai entendu parler de, comment dire, le rĂŽle de victime, elle en parlait beaucoup dans certains de ses Ă©pisodes et de ses posts, et qu'elle disait, en fait, genre, il faut arrĂȘter de se raconter des histoires. Par exemple, tu vois, il m'est arrivĂ© ci, ça, ça, ça, ça, ça. Et en fait, le fait de le rĂ©pĂ©ter Ă plusieurs personnes, ça comme cristallise l'histoire que tu te racontes. Du coup, ça te conforte que tu es une victime. tout le monde est un agresseur, que tout le monde est mĂ©chant, que tout le monde te veut du mal. Et en fait, c'est vraiment un cercle vicieux. Et depuis que j'ai mis en pratique ce dont elle parle dans ses podcasts et dans ses posts, ça a changĂ© ma life. Ăa a grave changĂ© ma life. Ensuite, il y a eu aussi Dina, donc Dina KTB, si tu passes par lĂ . Pareil, en fait, elle a dĂ©jĂ Ă©voquĂ© plusieurs fois, justement Ă SĂ©ville, elle avait fait une masterclass sur ça. Elle a Ă©voquĂ© la neutralitĂ©, le fait d'ĂȘtre dĂ©tacher des Ă©vĂ©nements qui t'arrivent et de cultiver ça en fait de vraiment ĂȘtre comment dire, dĂ©tachĂ©e du rĂ©sultat dĂ©tachĂ©e des rĂ©actions des autres, dĂ©tachĂ©e de ton Ă©motionnel pour justement en fait quand la vague elle arrive juste elle te traverse, mais elle te possĂšde pas, et moi j'ai un gros problĂšme avec les Ă©motions de toute façon je pense que vous l'avez captĂ©, il y a beaucoup d'eau dans ma constitution je parle pas de ma chimie corporelle je parle des Ă©lĂ©ments ... il y a 60% d'eau dans moi, ce qui est quand mĂȘme beaucoup d'Ă©motionnel, tu vois. Et donc, c'est assez difficile parce que dĂšs qu'il y a quelque chose qui me pique, ça monte direct, bam, et il n'y a plus rien qui est rationnel autour de moi. Et depuis quelques temps, j'arrive beaucoup mieux Ă gĂ©rer ça et je suis trop contente parce que c'est vraiment grĂące Ă tout le travail aussi que je fais sur moi, les podcasts que j'Ă©coute, le contenu que j'Ă©coute, etc. Donc, tout ça pour en revenir Ă mon frĂšre. C'est une personne qui est difficile Ă gĂ©rer, Ă apprivoiser. Et pourtant, je sais que c'est quelqu'un qui a... Ă©normĂ©ment de sensibilitĂ©. Et justement, parce qu'il a Ă©normĂ©ment de sensibilitĂ©, il s'est créé cette carapace. Et pour moi, c'est trop dur Ă apprivoiser ce genre de personnes. Je dis juste que, OK, on peut avoir tous des phases de victimisation, oĂč on se demande pourquoi ça nous arrive, etc. C'est normal. Mais il faut direct switcher, en fait. Switcher en se posant la question de qu'est-ce qui a pu faire que j'ai attirĂ© ça ? Et direct passer dans le OK. Maintenant, je mets des actions en place. Si ça, ça, bim bam boum, et en fait, ciao ! Et le problĂšme, il part instant. Ok, peut-ĂȘtre t'as rencontrĂ© une, deux, trois, quatre personnes avec qui tu t'es sentie mal, qui t'ont fait ressentir que, je sais pas, ils t'ont mis la honte, ils t'ont rejetĂ©, ils ont fait ci, ils ont fait ça. C'est pas parce qu'il y a eu ces quatre personnes que la Terre entiĂšre est comme ça. Parce que lĂ , mon frĂšre, comment il est dans son optique, c'est que tout le monde est pareil. Tout le monde. Tout le monde est dans le mĂȘme sac. Attention, hein ! Il a un prĂ©jugĂ© sur absolument toutes les classes sociales, toutes les classes sociales, tous les groupes sociaux. Je ne vais pas vous dire quels groupes sociaux, parce que je n'ai mĂȘme pas envie d'entacher encore plus son image, mais vous voyez ce que je veux dire. C'est comme les vieux de 70 piges qui sont hyper racistes et qui vont avoir des prĂ©jugĂ©s sur « Ah mais de toute façon la France elle va mal Ă cause des Arabes, ah mais de toute façon la France elle va mal Ă cause des Noirs. » Tu vois, c'est ce truc de victimisation, c'est de chercher un bouc Ă©missaire Ă l'extĂ©rieur de soi. ... Au lieu de se poser soi-mĂȘme une question. Vous savez, il y a des gens, et je pense que vous en avez tous un au travail ou dans votre entourage, il leur est arrivĂ© toutes les merdes du monde. Toutes les merdes du monde. Comme si c'Ă©tait le seul personnage de la partie et Ă qui on avait mis toutes les missions compliquĂ©es, avec tous les bĂątons dans les roues inimaginables. Tu vois ? Ils ont toujours un truc Ă te dire et c'est jamais un truc positif. C'est insupportable. C'est insupportable. C'est insupportable parce que... Toi, tu vois, alors mettre des lunettes et dire, mais cogno, en fait, il fait beau. Tu as un toit sur la tĂȘte. Tu as de quoi manger. Tu es plutĂŽt frais. Donc, il y a quoi, en fait ? C'est des petits dĂ©tails qui vont pourrir ta journĂ©e et qui vont pourrir la journĂ©e des autres parce que l'Ă©nergie est contagieuse. Et voilĂ , en fait, tu tournes en rond, tu tournes en rond. La chaleur, elle me monte au cerveau. Je ne devrais pas faire des podcasts quand je suis Ă©nervĂ©e comme ça. Mais ça m'Ă©nerve, je te jure. Et ce qui est compliquĂ©, c'est que les personnes qui sont dans la victimisation, c'est impossible qu'ils pardonnent Ă quelqu'un. C'est impossible. Ils prĂ©fĂšrent crever que de pardonner Ă quelqu'un qui leur a fait du mal. Bref, je ne voulais pas heurter la sensibilitĂ© de certaines personnes en espĂ©rant que je n'ai pas heurtĂ©. Et si ça t'a heurtĂ©, il serait temps de travailler un peu plus sur toi. Parce qu'on a toute la vie pour faire ça. Enfin, on a toute la vie pour faire ça, n'attend pas non plus 60 ans. Mais c'est trop important, en fait, pour pacifier les relations, pour ne pas se retrouver seule, en fait. Imagine la hantise, tu meurs seule chez toi, et en fait, tellement tout le monde te dĂ©teste parce que tu es aigrie, en fait, personne ne se rendra compte de ton absence. C'est horrible. Et le next step de la victimisation, c'est de se justifier, tu vois. Par exemple, voilĂ , mon frĂšre, quand il a Ă©tĂ© seul pendant longtemps, Au dĂ©but, il Ă©tait lĂ en mode « Ouais, je veux trop retrouver quelqu'un, tatati, tatata. » Et aprĂšs, comme ça s'est endurci, aprĂšs, il est plus en mode « Ouais, de toute façon, ĂȘtre en couple, ça ne sert Ă rien. Moi, je suis bien tout seul, j'ai ma console, et tatati, et tatata. » Tu vois, se justifier, mais c'est masquer en fait une souffrance profonde. Moi, ça me fait autant de peine que de mal que de seum. Parce que c'est le fait de voir qu'il est inactif, qu'il se laisse couler dans ce truc-lĂ . Ăa me rend ouf de ne pas pouvoir faire quelque chose parce qu'en fait, je ne suis pas Ă sa place. Je ne peux rien faire pour lui. Et le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui se victimisent, souvent, c'est vraiment les personnes qui ont besoin le plus d'amour. Elles ont grave besoin d'attention. Elles ont besoin qu'on les chouchoute, que ci, que ça. Mais en fait, avec leur comportement, ça nous... Moi, ça me met la nausĂ©e. Je n'ai pas envie. Ăa me brasse, tu vois. Je ne sais pas par oĂč prendre le problĂšme. Est-ce que je le prends de ce cĂŽtĂ©, de ce cĂŽtĂ© ? Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? Et en plus, vraiment, quand tu proposes des solutions et que la personne, elle n'est pas du tout rĂ©ceptive et que pour elle, non, elle va te ramener un nouveau problĂšme, mais au secours ! Au secours ! VoilĂ , c'est dans le top 3 des personnes qui me sidĂšrent le plus. J'espĂšre que tu ne fais pas partie de ces personnes-lĂ . Et encore une fois, tu peux toujours travailler dessus. Mais voilĂ , je tenais Ă le dire. Et dans nos vies, il n'y a jamais de schĂ©ma rĂ©pĂ©titif au hasard. Ce n'est pas possible. Le schĂ©ma, il est rĂ©pĂ©titif parce qu'on a toujours un truc qu'on doit dĂ©bloquer. Ăa revient sous diffĂ©rentes perspectives, dans diffĂ©rentes situations, avec des personnes diffĂ©rentes. Parce qu'on n'a toujours pas rĂ©ussi Ă transcender le problĂšme. parce qu'on nous... on n'a toujours pas compris oĂč Ă©tait notre part de responsabilitĂ©. Et Ă partir du moment oĂč tu portes tes couilles, tu les poses sur la table comme ça, et que tu te dis « Ouais, ok ! » LĂ , ok, j'ai compris. Eh bien, je peux te dire que tu vas encore avoir ces situations, mais petit Ă petit, ça ne va plus du tout activer la blessure de la mĂȘme maniĂšre. Genre, ça va ĂȘtre là « Oh, ok ! » Et aprĂšs, plus rien. Ciao. Et voilĂ . Donc, c'Ă©tait mon petit conseil du jour. J'espĂšre que vous allez bien. j'ai toujours pas fini de vous tourner l'Ă©pisode la deuxiĂšme partie sur la maternitĂ© tout ça tout ça j'ai plein d'Ă©pisodes Ă vous faire j'ai un Ă©pisode Ă vous faire sur une expĂ©rience que j'ai eu avec une certaine personne qui s'est trĂšs mal passĂ©e je vous en dirai plus plus tard bref dans l'Ă©pisode je parlerai je vous spoil un petit peu parce que ça m'excite trop de parler de ce sujet mais en gros je voulais trop vous parler des gens sur les rĂ©seaux qui arnaquent les gens. LĂ , en l'occurrence, il s'agit d'un mec. Mais j'ai eu aussi affaire Ă des meufs. Mais lĂ , je voulais grave vous parler de lui. Je ne vous dirai pas qui c'est. Mais en gros, ce sera vraiment une mise en garde de ne pas se laisser avoir par ce que vous voyez sur les rĂ©seaux sociaux. Donc voilĂ , je voulais vous faire un Ă©pisode sur ça. AprĂšs, il y avait quoi d'autre ? Je voulais aussi vous parler des sĂ©jours, donc de mes retraites. Parce qu'il y a... plein de choses qui s'y passent et je voulais quand mĂȘme faire un Ă©pisode lĂ -dessus. VoilĂ . Je vous laisse et je vais rapidement monter cet Ă©pisode. Je vous le poste ce soir, je pense. Et je vous fais plein de bisous. A trĂšs bientĂŽt. Bye bye.