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🎙 Episode 10 : "Les retraites yoga : truc de bobo ou truc vraiment cool ? "

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Transcription

• Speaker #0

  Hola chicos y chicas, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui c'est lundi 7 juillet et je vous posterai cet épisode le 11 juillet parce que le 11 juillet je vais vous annoncer les prochaines dates des prochaines retraites. Il y aura encore deux sessions mais d'abord je voulais vous faire cet épisode pour vous raconter un peu mon parcours par rapport aux retraites, ce que j'ai appris, pourquoi j'ai décidé d'en faire et surtout qu'est-ce que c'est venu réveiller en moi et travailler chez moi. J'ai observé tout plein de choses sur ma façon d'être. À mon actif, j'ai créé cinq retraites, mais j'ai aussi cuisiné sur d'autres retraites qui n'étaient pas les miennes. Donc voilà, c'est vraiment un milieu que je connais bien maintenant. Première question, pourquoi est-ce que j'ai décidé de créer des retraites ? Il y a des personnes, quand elles entendent le mot retraite, elles pensent à yoga, yoga, yoga, ou bouillon de légumes et randonnée, et c'est tout. Mais moi, je voulais vraiment créer... un séjour où il y a plein d'activités, où tu rencontres des intervenants, où tu échanges sur plein de thématiques que je kiffe. Et voilà, pour moi, c'était plus... Je pensais au tout début que ce serait comme une ambiance de vacances avec des thérapeutes. Mais les choses sont venues m'apprendre que ça ne se passe pas toujours comme tu penses que ça va se passer. De mon côté, je voyais beaucoup de thérapeutes, profs de yoga, créer leur propres retraites. Et je trouvais ça trop stylé parce que pour moi, ça permet de rencontrer les personnes qui te suivent, sachant que si elles te suivent, elles partagent à peu près les mêmes idées que toi. Donc je me suis dit, ouais, en fait, c'est exponentiel, c'est que du positif. Et quand je me suis lancée, je pensais que ce serait un long fleuve tranquille, que j'avais juste à booker un lieu, booker des intervenants, faire ci, ça, ça, et tic, bim, bam, boum, ça allait tout rentrer dans un cadre et ce serait ultra simple. Que nenni, encore une fois, en fait, il y a plein de choses auxquelles tu ne penses pas, qui vont venir potentiellement parasiter ton organisation ou ce que tu avais pensé à la base. Donc là, je ne vais pas rentrer dans les détails de ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné, parce que pour moi, limite, je peux maintenant donner des formations pour créer des retraites, puisque maintenant, je suis totalement rodée sur le sujet. Ma toute première retraite, elle s'est passée en septembre 2023. on l'a fait à la montagne c'était vraiment un cadre idyllique parce que la montagne c'est ce qu'il y a de plus ressourçant moi j'adore la mer, j'adore la plage mais c'est vrai que la montagne c'est une autre vibe c'est vraiment ce truc de t'as de l'humilité face à la nature qui est autour de toi et même les couchers de soleil bref c'est trop stylé donc ma première retraite j'en garde un bon souvenir sur le fait que les personnes elles ont apprécié Merci. Mais moi, en tant qu'organisation, c'était un vrai travail. C'était très difficile. Genre, ça m'a vraiment tiré le cerveau. On ne se rend pas compte, mais organiser une retraite, c'est une charge mentale et une pression de dingue. Après, moi, c'est vrai que j'ai tendance à beaucoup mettre la pression sur le résultat, sur la performance, etc. D'autres personnes, ça va être beaucoup plus fluide. Mais moi, vraiment, j'arrivais pas à dormir. Imagine, il y a telle et telle personne qui s'entendent. pas, imagine-ci, imagine-ça, bref, je me faisais des plans sur la comète, et en fait, ça m'a vraiment usé mon énergie. Là, je vous parle vraiment du début, à mes tout débuts, quand j'ai commencé à organiser tout ça. Mais quand je me suis lancée, j'avais commencé à bosser avec Edith, coucou Edith, on travaillait vraiment ensemble, moi, sur toute la partie création, les idées, toute la partie la plus ludique, et Edith, elle, elle bossait plus sur le côté ok, il faut mettre sur papier toutes les idées, Il faut organiser le planning. Elle, c'était plus l'ancrage et moi, plus la partie créa. Voilà, donc avec Edith, on a travaillé des semaines. Enfin, ce n'était même pas des semaines avant que je lance mes premières dates. Parce que j'ai un gros problème. C'est que dès que je suis excitée à l'idée de faire quelque chose, il faut que je le fasse vite. Donc Edith, je précise, elle habite sur Paris et moi, je suis à Genève. On faisait souvent des appels vidéo et même, elle venait souvent ici. Et du coup, on passait des matinées à... Voilà, on était toutes les deux sur l'ordinateur à penser le projet. Donc franchement, j'ai trop kiffé ces heures de travail avec elle. Ça m'a permis d'apprendre plein de choses sur comment gérer un événement, justement. Mais mon problème dans plusieurs domaines de ma vie, c'est que dès que je pense à un truc, il faut absolument que je le fasse. Sinon, j'ai l'impression que le temps entre mon idée... Et la matérialisation de cette idée, c'est de la perte de temps. Il faut absolument que je concrétise rapidement. Donc ça, c'est un truc que j'ai changé maintenant, parce que ça m'a quand même joué des tours. En fait, faire les choses sous le coup de la précipitation, t'as pas du tout de recul, et en fait, tu peux pas te projeter correctement. Donc je dis pas que tout le temps c'est négatif, mais pour des gros projets comme des retraites, il faut réfléchir, être... poser, faire les choses de manière carrée. Et ce n'est pas faute qu'Edith m'ait souvent dit « Ouais, Ninou, prends ton temps, prends quelques jours avant de poser une date, prends quelques jours avant de faire ci, avant de faire ça. » Et Val, pareil, il a toujours été ce petit cerveau qui me dit « Essaye de calmer tes ardeurs. » Et malgré leur warning, j'étais toujours là « Non, il faut absolument que je book ce BNB, il faut que je fasse ci, ça, ça. » Bref. C'était folklorique. Donc aujourd'hui, je ne fonctionne plus du tout de la même manière parce que vraiment, j'ai appris de mes erreurs. Mais pour moi, c'est que des apprentissages. Donc cette toute première retraite, j'avais Tamara qui est ma naturopathe avec qui j'ai fait beaucoup de sessions breastwork. Et donc, elle a fait du breastwork, la naturopathie. J'avais Eve qui est prof de yoga. J'avais Edith avec moi qui faisait tout le contenu photo. J'avais ma petite sœur qui faisait le contenu vidéo. que vous pouvez voir sur Instagram. J'ai trop kiffé la vidéo qu'elle m'a faite de cette retraite. J'ai trouvé hyper touchante. J'avais Nawel, qui est ma coach de sport, avec qui j'ai fait deux ans de coaching. Et Val, comme je vous ai dit, qui a fait un atelier nutrition. Donc voilà, il y avait tout ce monde, il y avait tout ce staff à gérer et il y avait aussi toutes les participantes à gérer. Et pour moi, c'était quand même... Beaucoup d'organisation, beaucoup de fatigue. Fallait que le planning soit respecté, fallait pas que ça déborde, fallait que ci, fallait que ça. Bref, beaucoup de « fallait » . Ce que j'avais pas anticipé comme chose, c'est que si je cuisine sur mes propres retraites, en fait je ne peux pas passer du temps avec mes participantes. Mais ça, je m'en étais pas du tout rendue compte. C'était pas le plus simple, mais c'était quand même très enrichissant. J'ai beaucoup appris à cette première retraite. et j'ai fait des rencontres hyper touchante. Il y en a une avec qui j'ai passé quasiment toutes mes retraites, c'est Céline. Donc coucou Céline si tu écoutes ce podcast. Ça permet vraiment de rencontrer des pépites et en fait on ne peut pas savoir en avance ce que les gens sont venus nous apprendre sur nous. Donc je fais quand même un coucou à toutes les filles de toutes les sessions que j'ai faites. Vraiment j'ai été hyper contente de faire votre connaissance. En créant ces retraites, moi aussi ce que je cherchais au fond de moi, c'était de renouer un peu avec le côté féminin que j'ai complètement bâché pendant plusieurs années et aussi le fait que j'ai du mal à faire confiance aux femmes à cause des trahisons que j'ai pu subir et aussi parce qu'on connaît les femmes, quand il y en a trop dans un endroit, ça part en steak. Moi, dans tous les jobs que j'ai faits, ce n'était pas du tout une partie de plaisir. Donc, je venais quelque part réparer cette partie de moi. Ce que j'ai trouvé impressionnant dans chaque retraite, c'est que les femmes, elles ne se sont jamais retrouvées pour rien à la même retraite. Tu vois, il y a beau avoir 30 demandes d'inscription ou plus, à chaque fois, celles qui décident vraiment de participer à l'aventure, elles ne sont pas venues par hasard. Il y a toujours un noyau commun, une blessure commune. Là, les deux dernières sessions à Marrakech, la première session, il y avait une thématique qui revenait tout le temps. Je ne vais pas vous dire ce que c'était parce que c'est ultra personnel. Quand on a commencé à discuter les unes les autres et qu'on a commencé à parler de notre passé, de comment on en est arrivé là, des traumatismes d'enfance, etc. On se rend compte que chacune, en fait, on est miroir les unes des autres. Et du coup, ça développe plein de discussions ultra intéressantes. Et là, je me suis dit, mais c'est impressionnant parce que si j'avais mélangé... Les participantes de la session 2 avec la session 1, ça n'aurait pas du tout été la même chose. Et là, chaque chose est à sa juste place, pour une bonne raison, et c'est ça que je trouve assez dingue. Moi-même, en fait, même si je suis là et que je travaille, entre guillemets, et que je supervise le séjour, moi-même, je viens travailler sur des points qui me concernent. Et à chaque fois, chaque retraite, elle vient m'apprendre un peu plus le lâcher prise. Au tout début... À la toute première session, j'étais vraiment hyper contrôlante dans chaque détail des activités, de voilà ce que j'avais prévu. Et petit à petit, de session en session, je ne suis plus du tout la même personne. Je n'appréhende plus du tout la même chose de la même manière. J'arrive beaucoup plus à lâcher prise. Je fais toutes les activités avec les participantes. Je suis beaucoup plus présente avec elles. J'ai pu discuter avec tout le monde. En tout cas, l'organisation des dernières, elle était vraiment... pic au vélo et je referais exactement la même chose à chaque fois. Et ce qui a changé aussi dans comment j'ai appréhendé les dernières sessions à Marrakech, donc les deux sessions que j'ai faites en juin, c'est que j'y suis allée sans pression. Et comme je m'étais moins mise la pression, c'était beaucoup plus fluide parce que du coup, je n'avais pas d'attente envers moi-même, je n'avais pas d'attente envers les activités, je n'avais pas d'attente envers les participantes et tout était à sa place. Donc ça m'a donné envie à nouveau de recréer des séjours. Et c'est pour ça que je vous fais cet épisode de podcast, c'est pour vous annoncer les prochaines dates des prochaines retraites. Je voulais vraiment recréer un format à la montagne et quoi de mieux que Chamonix pour ses belles montagnes et la vue sur le Mont Blanc. Donc voilà, j'ai préparé plein de nouvelles activités. Il y aura toujours du sound healing et du breathwork parce que j'aime trop ces activités. Pour moi, ça m'apaise énormément. On va faire du yoga aérien. J'ai jamais fait de yoga aérien et à chaque fois que je vois des p... pubs de yoga aérien sur Instagram. Ça me donne trop envie parce que j'ai vraiment l'impression que ça libère les tensions du dos, tu vois, et des hanches. Bref, pour ceux qui ne savent pas, vous tapez juste yoga aérien et vous allez trouver plein de vidéos. Donc il y aura ça, il y aura massage inclus, le chalet, il est trop beau, il y a un sauna. On va faire aussi de la randonnée, mais une petite randonnée, juste histoire de vraiment s'imprégner de l'air de la forêt des montagnes. Et bien sûr, on va papoter ensemble, entre femmes. comme d'habitude. La valeur ajoutée, c'est que ma mère sera là pour cuisiner certains repas. Comme c'est les vacances scolaires, elle pourra venir en renfort pour m'aider. Donc, petit m'semaine au petit-déj, petite crêpe marocaine, ça va être le feu ! Et voilà, je pense que j'ai tout dit pour cette retraite. Je prends six participantes, parce que je trouve que c'est un très bon format d'avoir six personnes avec moi. Plus, c'est trop, et moins, j'aime pas les chiffres impairs, donc... Donc si, c'est très bien. Ça me laisse le temps de passer du temps avec chacune d'entre vous. Et je trouve qu'en petit groupe, c'est plus facile de se confier les unes les autres. Les liens se tissent beaucoup plus facilement. C'est plus simple de laisser de côté le masque qu'on a en société. Et voilà, c'est là qu'on voit vraiment la sororité dans un groupe de femmes qu'on ne connaissait pas avant. Et comme je vous ai dit, le fait de parler de sa propre vie et de ses propres blessures et d'être vulnérable, Ça crée vraiment un... Un lien très fort. Ah oui, autre chose, rien à voir. Mais à chaque fois que je fais une retraite avec des femmes, mon cycle hormonal change. Donc là, je suis rentrée de Marrakech avec six jours de retard de règles. Et quand j'avais fait ma retraite à Ibiza, pareil, j'avais un cycle... Bon, je n'avais pas eu mes règles jusqu'à la retraite. Et mon cycle était de 47 jours. On avait fait de la peinture en bord de plage. J'ai fait une sieste au bord de l'eau. Et en fait, mes règles sont arrivées à ce moment-là. Et je suis sûre qu'il y a vraiment un truc énergétique entre les femmes quand on se retrouve. Il y a quelque chose qui se crée. Une autre idée que j'aimerais vous soumettre, c'est l'idée des retraites mixtes, donc hommes et femmes. J'aimerais trop en faire au moins une pour tester, de le faire avec Val, mais de tester quand même. Parce que je trouve que les activités qu'on fait entre femmes, même breastwork, sound healing, yoga, etc. ça peut quand même être intéressant pour les hommes. Et je me dis qu'au niveau des discussions, des cercles de discussion, d'avoir aussi les témoignages masculins, ça peut être très enrichissant. Et je vous avais déjà soumis un questionnaire sur Instagram et je vous ai demandé votre avis. Qu'est-ce que vous pensez d'une retraite mixte ? Et il y a eu quand même pas mal d'avis positifs par rapport à ça. Donc voilà, je me dis un jour, je pense tester une retraite mixte. Là, je vais rester sur du femme, mais je pense que les prochaines... je vais au moins en faire une mixte, avec plus d'activités sportives, on va dire, quelque chose qui fait un peu plus bouger, pour que les mecs ne se disent pas « bon, on est juste en train de boire de la tisane, en train de raconter notre life » , tu vois. Mais voilà, j'aimerais vraiment créer ça, sans que ça fasse trop mythique, parce que je n'ai pas envie que ce soit un truc genre « ah, je viens rencontrer mon crush » , même si ça se fait naturellement, je n'ai pas envie que ce soit axé « je veux rencontrer mon date » , tu vois ce que je veux dire. Mais je trouve triste de... Motiver aussi les hommes de ce besoin d'introspection, parce qu'eux aussi, je pense qu'ils ont besoin de ça. Et je vois moi-même avec Val dans notre quotidien, quand je lui ai proposé des sessions de bol tibétain, il a trop kiffé. Il est venu trois fois avec moi et les trois fois, il a trop aimé. Donc, je trouve que ça peut être très intéressant. Et après, les massages, même les hommes, ils ont besoin de se faire masser, ils ont besoin d'être chouchoutés. Donc, je trouve que ça peut être cool. Ça peut aussi les ouvrir à une forme de fraternité. Même si eux, ils ont beaucoup moins de mal que nous, les femmes, à être cul et chemise. Donc dites-moi ce que vous en pensez en retour Instagram de retraite mixte, si c'est quelque chose qui vous ferait envie. Même des couples peuvent venir en fait. Si c'est mixte, ça peut être encore plus sympa de venir en couple. Voilà, je pense que j'ai tout dit. Cet épisode, il est relativement court, mais c'était vraiment pour vous présenter ce que je fais en séjour et vous présenter les prochaines dates. Donc n'hésitez pas à me demander le formulaire. à postuler sur mon site internet ninoufood.com et je vous attends dans mes DM, enfin pas dans mes DM parce que je ne lis pas tout le temps mes DM, mais en e-mail si vous avez besoin de plus d'informations que vous ne trouverez pas dans les brochures parce que je vous ai posté aussi les brochures. Et voilà, je vous attends, bras ouverts, avec grand plaisir et je vous souhaite une très belle journée. A très bientôt !