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French Ciné-Club: A Cinema Podcast for Intermediate & Advanced French Learners

Bénie soit Sixtine

Bénie soit Sixtine

07min |12/02/2025|

50

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French Ciné-Club: A Cinema Podcast for Intermediate & Advanced French Learners

Bénie soit Sixtine

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07min |12/02/2025|

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Description

Bienvenue sur Clap Français ! 🎬🇫🇷 Apprends le français avec des films et séries tout en t'amusant ! Que tu cherches à améliorer ta compréhension orale, enrichir ton vocabulaire, ou perfectionner ta prononciation, tu es au bon endroit ! 📽️👇 Découvre mes ressources gratuites, mes cours en ligne et rejoins notre communauté de cinéphiles passionnés. 👇👇


🍿 Transcriptions du podcast : https://learn.clapfrancais.com/podcast

Lis et apprends avec les transcriptions et notes de vocabulaire du French Ciné Club !


Le Club 🎬 : https://learn.clapfrancais.com/club

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le French Cine Club, le podcast de Clap français. Clap français, c'est une école de langue en ligne qui t'enseigne le français à l'aide des films et des séries. Moi, je m'appelle Marion, j'ai fondé cette école et mon truc, c'est le cinéma. Dans ce podcast, tu retrouveras mon avis sur des films et des séries que j'ai vus récemment et n'hésite pas à me répondre pour me donner le tien. On y va, c'est parti pour un nouvel épisode. Vous parlez très bien français. Oui, oui. Mes fleurs sont belles. De l'or. De l'or. Oui, oui. C'est un bugger. Allez, je vais vous parler d'un bugger. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un téléfilm sur lequel je suis tombée par hasard la semaine dernière sur France 2 et qui m'a marquée par la force de son sujet. Ce téléfilm, c'est Benny, soit Sixteen, un téléfilm adapté d'un roman. écrit par Maïlis Adhemar avec des touches autobiographiques. L'autrice dit que Sixtine, son personnage principal, c'est la femme qu'elle aurait pu devenir si elle avait épousé un homme comme celui de Sixtine. Ce téléfilm, réalisé par Sophie Rennes et porté par la jeune actrice Capucine Valmarie, que certains ont peut-être déjà remarqué dans la série OVNI. Alors oui, on est ici sur un format plutôt télévisuel, mais le propos est extrêmement puissant. et certaines scènes sont bien plus dures que ce qu'on pourrait attendre d'un simple téléfilm. A la fin de cet épisode, je vous parlerai d'un film français avec Camille Cotin, qui traite d'un sujet similaire, et vous comprendrez pourquoi j'évoque ce film, car ce n'est pas par hasard. Béni soit Sixtine, donc, c'est l'histoire de Sixtine, une jeune femme profondément croyante, élevée dans la foi catholique. Déjà, elle s'appelle Sixtine, un prénom plutôt rare et à connotation très religieuse. On comprend donc que Sixtine a été élevée dans la religion catholique depuis sa plus tendre enfance. Et lorsqu'elle rencontre Pierre-Louis, su de la garde, un jeune homme qui partage apparemment cette même ferveur religieuse, elle est séduite par son charisme, sa dévotion. Et elle finit par l'épouser. Sixtine a l'air très jeune et on a vite l'impression qu'elle n'a pas encore fini de croire au prince charmant. Très vite, le mariage devient un piège. Sixtine tombe enceinte immédiatement après les noces, et petit à petit, Pierre-Louis l'enferme dans un carcan. Il lui demande d'arrêter ses études, de rester à la maison. Il prend les décisions à sa place. Il lui demande de se consacrer uniquement à l'enfant qu'elle porte et à son rôle d'épouse. Ce qui semblait être une relation fondée sur des valeurs communes se révèle être un mécanisme d'emprise totale. Mais ce n'est pas tout. On découvre aussi que Pierre-Louis appartient à un groupuscule catholique intégriste, une sorte de secte. Ce qu'on pourrait croire être une tension familiale se transforme en menace bien plus sombre. Pierre-Louis meurt dans un affrontement violent en tentant d'assassiner des militants de gauche, ou, comme il les appelle de façon péjorative, des « gauchos » . Sa mort, loin de libérer Sixtine, resserre encore plus l'étau familial. Sa belle-mère, surtout sa belle-mère, et le reste de sa famille s'immiscent dans chaque aspect de sa vie, essayant de contrôler l'éducation de l'enfant et ses moindres faits et gestes. La mère de Sixtine, très religieuse, n'intervient jamais et semble penser que sa fille est entre de bonnes mains. La structure du téléfilm alterne entre passé et présent sous forme de flashback pour nous faire comprendre comment elle en est arrivée là et qui elle est vraiment. Ce qui est frappant dans Bénissois Sixtine, c'est la manière dont il aborde l'emprise psychologique et religieuse. Sixtine ne réalise pas immédiatement dans quel piège elle est tombée. Ce n'est qu'après la mort de son mari, et surtout en devenant mère, qu'elle comprend l'ampleur de la situation. Et le téléfilm ne fait pas dans la demi-mesure. Il expose frontalement les scènes d'asservissement conjugal, on assiste à des moments où Sixtine est réduite à un simple objet de satisfaction pour son mari, sans tendresse, sans respect, avec des scènes que l'on peut clairement qualifier de viols conjugales. Mais Béni soit Sixtine ne dénigre jamais la religion, au contraire, le film fait la distinction entre la foi personnelle de Sixtine, sincère, lumineuse, bienveillante, et l'intégrisme destructeur de son entourage. la violence prêchée par ses femmes et ses hommes. Même après toutes les épreuves qu'elle traverse, Sixtine reste attachée à la foi. Lorsqu'elle fuit pour se reconstruire, elle continue de chercher une forme de spiritualité dans sa vie. Le téléfilm dénonce donc plutôt les dérives sectaires et l'utilisation de la religion comme instrument de contrôle, mais il montre aussi que la foi peut être une ressource positive, un soutien pour se relever et retrouver un équilibre. Visuellement, Béni soit Sixtine reste dans les codes du téléfilm. On n'est pas sur une réalisation cinématographique ambitieuse, mais cela n'enlève rien à la qualité du jeu des acteurs et à la force des scènes. Capucine Valmary livre une performance vraiment remarquable. Elle incarne parfaitement cette jeune femme naïve au début, puis de plus en plus consciente et déterminée à s'échapper. Sa palette d'émotions est impressionnante, et on ressent pleinement ses doutes, ses peurs, mais aussi sa résilience. La structure en flashback est bien construite, même si elle demande de l'attention. Les costumes et les décors jouent un rôle clé pour distinguer les différentes périodes de la vie de Sixtine et bien sentir l'évolution du personnage à travers ses détails visuels. La belle famille, quant à elle, est dépeinte avec une toxicité glaçante. Ils sont omnibulés par leur foi au point de renier leur propre fille pour avoir contesté leur valeur. Une scène marquante est celle du repas, où la famille humilie ouvertement la petite amie d'un des frères, pour des raisons racistes, en utilisant des mots plus que choquants. Ces moments illustrent non seulement l'emprise religieuse, mais aussi le racisme ordinaire et la cruauté que peut générer un environnement fermé et fanatique. Ce téléfilm m'a immédiatement fait penser au film Les Éblouis, réalisé par Sarah Succo. Et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas un hasard, mais on retrouve Sarah Succo au casting de Bénissois Sixtine dans le rôle de cette sœur reniée, celle qui symbolise aussi une échappatoire pour Sixtine. Son film Les Éblouis est inspiré de l'histoire personnelle de Sarah Succo, qui a elle-même grandi dans une communauté religieuse sectaire. Les Éblouis, c'est un vrai film de cinéma, avec une mise en scène beaucoup plus travaillée, une esthétique soignée, de la lumière et des scènes un peu plus complexes. Camille Cotin y livre une vraie performance, en mère sombrant dans l'extrémisme religieux, et faisant sombrer avec elle son mari et ses trois enfants. Là où Bénissois Sixtine reste plus télévisuel, Les Éblouis va plus loin. dans la profondeur des personnages et l'impact visuel. Mais les deux œuvres se complètent parfaitement. Bénissois Sixtine nous plonge dans le quotidien oppressant d'une jeune femme, tandis que Les Éblouis offre une vision plus large des ravages de l'intégrisme religieux sur toute une famille et en particulier sur les enfants. Bénissois Sixtine est un téléfilm qui parle de l'emprise. Ici, elle est religieuse, mais l'emprise, on peut la retrouver dans d'autres milieux et de la difficulté de s'extraire de cette emprise. Pour moi, ce téléfilm parle aussi de l'asservissement des femmes et de l'importance de l'éducation des jeunes filles. Ce film montre aussi que malgré le fait que la situation semble sans issue, il y a toujours une main tendue quelque part pour nous aider. Béni soit Sixtine est disponible en replay sur France.tv. Alors foncez le voir et dites-moi si comme moi, vous avez été scotché devant la performance de cette actrice. Et si vous avez été touché par ce récit, cette thématique, je vous conseille vraiment de voir Les Éblouis, qui explore des thématiques similaires mais avec une approche cinématographique encore plus aboutie. Voilà, l'épisode d'aujourd'hui est terminé. J'espère que tu as apprécié ce podcast et qu'il t'a donné envie de voir ce film. Si tu as déjà vu ce film et que tu veux m'en parler, tu peux m'écrire un mail. Et si tu veux télécharger la transcription de ce podcast, tu trouveras toutes les informations dans la description de ce podcast. Si tu aimes le cinéma, que tu apprends le français et que tu veux aller plus loin dans ton apprentissage, rendez-vous sur le site de Club Français.

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    Bienvenue dans le French Cine Club, le podcast de Clap français. Clap français, c'est une école de langue en ligne qui t'enseigne le français à l'aide des films et des séries. Moi, je m'appelle Marion, j'ai fondé cette école et mon truc, c'est le cinéma. Dans ce podcast, tu retrouveras mon avis sur des films et des séries que j'ai vus récemment et n'hésite pas à me répondre pour me donner le tien. On y va, c'est parti pour un nouvel épisode. Vous parlez très bien français. Oui, oui. Mes fleurs sont belles. De l'or. De l'or. Oui, oui. C'est un bugger. Allez, je vais vous parler d'un bugger. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un téléfilm sur lequel je suis tombée par hasard la semaine dernière sur France 2 et qui m'a marquée par la force de son sujet. Ce téléfilm, c'est Benny, soit Sixteen, un téléfilm adapté d'un roman. écrit par Maïlis Adhemar avec des touches autobiographiques. L'autrice dit que Sixtine, son personnage principal, c'est la femme qu'elle aurait pu devenir si elle avait épousé un homme comme celui de Sixtine. Ce téléfilm, réalisé par Sophie Rennes et porté par la jeune actrice Capucine Valmarie, que certains ont peut-être déjà remarqué dans la série OVNI. Alors oui, on est ici sur un format plutôt télévisuel, mais le propos est extrêmement puissant. et certaines scènes sont bien plus dures que ce qu'on pourrait attendre d'un simple téléfilm. A la fin de cet épisode, je vous parlerai d'un film français avec Camille Cotin, qui traite d'un sujet similaire, et vous comprendrez pourquoi j'évoque ce film, car ce n'est pas par hasard. Béni soit Sixtine, donc, c'est l'histoire de Sixtine, une jeune femme profondément croyante, élevée dans la foi catholique. Déjà, elle s'appelle Sixtine, un prénom plutôt rare et à connotation très religieuse. On comprend donc que Sixtine a été élevée dans la religion catholique depuis sa plus tendre enfance. Et lorsqu'elle rencontre Pierre-Louis, su de la garde, un jeune homme qui partage apparemment cette même ferveur religieuse, elle est séduite par son charisme, sa dévotion. Et elle finit par l'épouser. Sixtine a l'air très jeune et on a vite l'impression qu'elle n'a pas encore fini de croire au prince charmant. Très vite, le mariage devient un piège. Sixtine tombe enceinte immédiatement après les noces, et petit à petit, Pierre-Louis l'enferme dans un carcan. Il lui demande d'arrêter ses études, de rester à la maison. Il prend les décisions à sa place. Il lui demande de se consacrer uniquement à l'enfant qu'elle porte et à son rôle d'épouse. Ce qui semblait être une relation fondée sur des valeurs communes se révèle être un mécanisme d'emprise totale. Mais ce n'est pas tout. On découvre aussi que Pierre-Louis appartient à un groupuscule catholique intégriste, une sorte de secte. Ce qu'on pourrait croire être une tension familiale se transforme en menace bien plus sombre. Pierre-Louis meurt dans un affrontement violent en tentant d'assassiner des militants de gauche, ou, comme il les appelle de façon péjorative, des « gauchos » . Sa mort, loin de libérer Sixtine, resserre encore plus l'étau familial. Sa belle-mère, surtout sa belle-mère, et le reste de sa famille s'immiscent dans chaque aspect de sa vie, essayant de contrôler l'éducation de l'enfant et ses moindres faits et gestes. La mère de Sixtine, très religieuse, n'intervient jamais et semble penser que sa fille est entre de bonnes mains. La structure du téléfilm alterne entre passé et présent sous forme de flashback pour nous faire comprendre comment elle en est arrivée là et qui elle est vraiment. Ce qui est frappant dans Bénissois Sixtine, c'est la manière dont il aborde l'emprise psychologique et religieuse. Sixtine ne réalise pas immédiatement dans quel piège elle est tombée. Ce n'est qu'après la mort de son mari, et surtout en devenant mère, qu'elle comprend l'ampleur de la situation. Et le téléfilm ne fait pas dans la demi-mesure. Il expose frontalement les scènes d'asservissement conjugal, on assiste à des moments où Sixtine est réduite à un simple objet de satisfaction pour son mari, sans tendresse, sans respect, avec des scènes que l'on peut clairement qualifier de viols conjugales. Mais Béni soit Sixtine ne dénigre jamais la religion, au contraire, le film fait la distinction entre la foi personnelle de Sixtine, sincère, lumineuse, bienveillante, et l'intégrisme destructeur de son entourage. la violence prêchée par ses femmes et ses hommes. Même après toutes les épreuves qu'elle traverse, Sixtine reste attachée à la foi. Lorsqu'elle fuit pour se reconstruire, elle continue de chercher une forme de spiritualité dans sa vie. Le téléfilm dénonce donc plutôt les dérives sectaires et l'utilisation de la religion comme instrument de contrôle, mais il montre aussi que la foi peut être une ressource positive, un soutien pour se relever et retrouver un équilibre. Visuellement, Béni soit Sixtine reste dans les codes du téléfilm. On n'est pas sur une réalisation cinématographique ambitieuse, mais cela n'enlève rien à la qualité du jeu des acteurs et à la force des scènes. Capucine Valmary livre une performance vraiment remarquable. Elle incarne parfaitement cette jeune femme naïve au début, puis de plus en plus consciente et déterminée à s'échapper. Sa palette d'émotions est impressionnante, et on ressent pleinement ses doutes, ses peurs, mais aussi sa résilience. La structure en flashback est bien construite, même si elle demande de l'attention. Les costumes et les décors jouent un rôle clé pour distinguer les différentes périodes de la vie de Sixtine et bien sentir l'évolution du personnage à travers ses détails visuels. La belle famille, quant à elle, est dépeinte avec une toxicité glaçante. Ils sont omnibulés par leur foi au point de renier leur propre fille pour avoir contesté leur valeur. Une scène marquante est celle du repas, où la famille humilie ouvertement la petite amie d'un des frères, pour des raisons racistes, en utilisant des mots plus que choquants. Ces moments illustrent non seulement l'emprise religieuse, mais aussi le racisme ordinaire et la cruauté que peut générer un environnement fermé et fanatique. Ce téléfilm m'a immédiatement fait penser au film Les Éblouis, réalisé par Sarah Succo. Et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas un hasard, mais on retrouve Sarah Succo au casting de Bénissois Sixtine dans le rôle de cette sœur reniée, celle qui symbolise aussi une échappatoire pour Sixtine. Son film Les Éblouis est inspiré de l'histoire personnelle de Sarah Succo, qui a elle-même grandi dans une communauté religieuse sectaire. Les Éblouis, c'est un vrai film de cinéma, avec une mise en scène beaucoup plus travaillée, une esthétique soignée, de la lumière et des scènes un peu plus complexes. Camille Cotin y livre une vraie performance, en mère sombrant dans l'extrémisme religieux, et faisant sombrer avec elle son mari et ses trois enfants. Là où Bénissois Sixtine reste plus télévisuel, Les Éblouis va plus loin. dans la profondeur des personnages et l'impact visuel. Mais les deux œuvres se complètent parfaitement. Bénissois Sixtine nous plonge dans le quotidien oppressant d'une jeune femme, tandis que Les Éblouis offre une vision plus large des ravages de l'intégrisme religieux sur toute une famille et en particulier sur les enfants. Bénissois Sixtine est un téléfilm qui parle de l'emprise. Ici, elle est religieuse, mais l'emprise, on peut la retrouver dans d'autres milieux et de la difficulté de s'extraire de cette emprise. Pour moi, ce téléfilm parle aussi de l'asservissement des femmes et de l'importance de l'éducation des jeunes filles. Ce film montre aussi que malgré le fait que la situation semble sans issue, il y a toujours une main tendue quelque part pour nous aider. Béni soit Sixtine est disponible en replay sur France.tv. Alors foncez le voir et dites-moi si comme moi, vous avez été scotché devant la performance de cette actrice. Et si vous avez été touché par ce récit, cette thématique, je vous conseille vraiment de voir Les Éblouis, qui explore des thématiques similaires mais avec une approche cinématographique encore plus aboutie. Voilà, l'épisode d'aujourd'hui est terminé. J'espère que tu as apprécié ce podcast et qu'il t'a donné envie de voir ce film. Si tu as déjà vu ce film et que tu veux m'en parler, tu peux m'écrire un mail. Et si tu veux télécharger la transcription de ce podcast, tu trouveras toutes les informations dans la description de ce podcast. Si tu aimes le cinéma, que tu apprends le français et que tu veux aller plus loin dans ton apprentissage, rendez-vous sur le site de Club Français.

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    Bienvenue dans le French Cine Club, le podcast de Clap français. Clap français, c'est une école de langue en ligne qui t'enseigne le français à l'aide des films et des séries. Moi, je m'appelle Marion, j'ai fondé cette école et mon truc, c'est le cinéma. Dans ce podcast, tu retrouveras mon avis sur des films et des séries que j'ai vus récemment et n'hésite pas à me répondre pour me donner le tien. On y va, c'est parti pour un nouvel épisode. Vous parlez très bien français. Oui, oui. Mes fleurs sont belles. De l'or. De l'or. Oui, oui. C'est un bugger. Allez, je vais vous parler d'un bugger. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un téléfilm sur lequel je suis tombée par hasard la semaine dernière sur France 2 et qui m'a marquée par la force de son sujet. Ce téléfilm, c'est Benny, soit Sixteen, un téléfilm adapté d'un roman. écrit par Maïlis Adhemar avec des touches autobiographiques. L'autrice dit que Sixtine, son personnage principal, c'est la femme qu'elle aurait pu devenir si elle avait épousé un homme comme celui de Sixtine. Ce téléfilm, réalisé par Sophie Rennes et porté par la jeune actrice Capucine Valmarie, que certains ont peut-être déjà remarqué dans la série OVNI. Alors oui, on est ici sur un format plutôt télévisuel, mais le propos est extrêmement puissant. et certaines scènes sont bien plus dures que ce qu'on pourrait attendre d'un simple téléfilm. A la fin de cet épisode, je vous parlerai d'un film français avec Camille Cotin, qui traite d'un sujet similaire, et vous comprendrez pourquoi j'évoque ce film, car ce n'est pas par hasard. Béni soit Sixtine, donc, c'est l'histoire de Sixtine, une jeune femme profondément croyante, élevée dans la foi catholique. Déjà, elle s'appelle Sixtine, un prénom plutôt rare et à connotation très religieuse. On comprend donc que Sixtine a été élevée dans la religion catholique depuis sa plus tendre enfance. Et lorsqu'elle rencontre Pierre-Louis, su de la garde, un jeune homme qui partage apparemment cette même ferveur religieuse, elle est séduite par son charisme, sa dévotion. Et elle finit par l'épouser. Sixtine a l'air très jeune et on a vite l'impression qu'elle n'a pas encore fini de croire au prince charmant. Très vite, le mariage devient un piège. Sixtine tombe enceinte immédiatement après les noces, et petit à petit, Pierre-Louis l'enferme dans un carcan. Il lui demande d'arrêter ses études, de rester à la maison. Il prend les décisions à sa place. Il lui demande de se consacrer uniquement à l'enfant qu'elle porte et à son rôle d'épouse. Ce qui semblait être une relation fondée sur des valeurs communes se révèle être un mécanisme d'emprise totale. Mais ce n'est pas tout. On découvre aussi que Pierre-Louis appartient à un groupuscule catholique intégriste, une sorte de secte. Ce qu'on pourrait croire être une tension familiale se transforme en menace bien plus sombre. Pierre-Louis meurt dans un affrontement violent en tentant d'assassiner des militants de gauche, ou, comme il les appelle de façon péjorative, des « gauchos » . Sa mort, loin de libérer Sixtine, resserre encore plus l'étau familial. Sa belle-mère, surtout sa belle-mère, et le reste de sa famille s'immiscent dans chaque aspect de sa vie, essayant de contrôler l'éducation de l'enfant et ses moindres faits et gestes. La mère de Sixtine, très religieuse, n'intervient jamais et semble penser que sa fille est entre de bonnes mains. La structure du téléfilm alterne entre passé et présent sous forme de flashback pour nous faire comprendre comment elle en est arrivée là et qui elle est vraiment. Ce qui est frappant dans Bénissois Sixtine, c'est la manière dont il aborde l'emprise psychologique et religieuse. Sixtine ne réalise pas immédiatement dans quel piège elle est tombée. Ce n'est qu'après la mort de son mari, et surtout en devenant mère, qu'elle comprend l'ampleur de la situation. Et le téléfilm ne fait pas dans la demi-mesure. Il expose frontalement les scènes d'asservissement conjugal, on assiste à des moments où Sixtine est réduite à un simple objet de satisfaction pour son mari, sans tendresse, sans respect, avec des scènes que l'on peut clairement qualifier de viols conjugales. Mais Béni soit Sixtine ne dénigre jamais la religion, au contraire, le film fait la distinction entre la foi personnelle de Sixtine, sincère, lumineuse, bienveillante, et l'intégrisme destructeur de son entourage. la violence prêchée par ses femmes et ses hommes. Même après toutes les épreuves qu'elle traverse, Sixtine reste attachée à la foi. Lorsqu'elle fuit pour se reconstruire, elle continue de chercher une forme de spiritualité dans sa vie. Le téléfilm dénonce donc plutôt les dérives sectaires et l'utilisation de la religion comme instrument de contrôle, mais il montre aussi que la foi peut être une ressource positive, un soutien pour se relever et retrouver un équilibre. Visuellement, Béni soit Sixtine reste dans les codes du téléfilm. On n'est pas sur une réalisation cinématographique ambitieuse, mais cela n'enlève rien à la qualité du jeu des acteurs et à la force des scènes. Capucine Valmary livre une performance vraiment remarquable. Elle incarne parfaitement cette jeune femme naïve au début, puis de plus en plus consciente et déterminée à s'échapper. Sa palette d'émotions est impressionnante, et on ressent pleinement ses doutes, ses peurs, mais aussi sa résilience. La structure en flashback est bien construite, même si elle demande de l'attention. Les costumes et les décors jouent un rôle clé pour distinguer les différentes périodes de la vie de Sixtine et bien sentir l'évolution du personnage à travers ses détails visuels. La belle famille, quant à elle, est dépeinte avec une toxicité glaçante. Ils sont omnibulés par leur foi au point de renier leur propre fille pour avoir contesté leur valeur. Une scène marquante est celle du repas, où la famille humilie ouvertement la petite amie d'un des frères, pour des raisons racistes, en utilisant des mots plus que choquants. Ces moments illustrent non seulement l'emprise religieuse, mais aussi le racisme ordinaire et la cruauté que peut générer un environnement fermé et fanatique. Ce téléfilm m'a immédiatement fait penser au film Les Éblouis, réalisé par Sarah Succo. Et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas un hasard, mais on retrouve Sarah Succo au casting de Bénissois Sixtine dans le rôle de cette sœur reniée, celle qui symbolise aussi une échappatoire pour Sixtine. Son film Les Éblouis est inspiré de l'histoire personnelle de Sarah Succo, qui a elle-même grandi dans une communauté religieuse sectaire. Les Éblouis, c'est un vrai film de cinéma, avec une mise en scène beaucoup plus travaillée, une esthétique soignée, de la lumière et des scènes un peu plus complexes. Camille Cotin y livre une vraie performance, en mère sombrant dans l'extrémisme religieux, et faisant sombrer avec elle son mari et ses trois enfants. Là où Bénissois Sixtine reste plus télévisuel, Les Éblouis va plus loin. dans la profondeur des personnages et l'impact visuel. Mais les deux œuvres se complètent parfaitement. Bénissois Sixtine nous plonge dans le quotidien oppressant d'une jeune femme, tandis que Les Éblouis offre une vision plus large des ravages de l'intégrisme religieux sur toute une famille et en particulier sur les enfants. Bénissois Sixtine est un téléfilm qui parle de l'emprise. Ici, elle est religieuse, mais l'emprise, on peut la retrouver dans d'autres milieux et de la difficulté de s'extraire de cette emprise. Pour moi, ce téléfilm parle aussi de l'asservissement des femmes et de l'importance de l'éducation des jeunes filles. Ce film montre aussi que malgré le fait que la situation semble sans issue, il y a toujours une main tendue quelque part pour nous aider. Béni soit Sixtine est disponible en replay sur France.tv. Alors foncez le voir et dites-moi si comme moi, vous avez été scotché devant la performance de cette actrice. Et si vous avez été touché par ce récit, cette thématique, je vous conseille vraiment de voir Les Éblouis, qui explore des thématiques similaires mais avec une approche cinématographique encore plus aboutie. Voilà, l'épisode d'aujourd'hui est terminé. J'espère que tu as apprécié ce podcast et qu'il t'a donné envie de voir ce film. Si tu as déjà vu ce film et que tu veux m'en parler, tu peux m'écrire un mail. Et si tu veux télécharger la transcription de ce podcast, tu trouveras toutes les informations dans la description de ce podcast. Si tu aimes le cinéma, que tu apprends le français et que tu veux aller plus loin dans ton apprentissage, rendez-vous sur le site de Club Français.

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L'autrice dit que Sixtine, son personnage principal, c'est la femme qu'elle aurait pu devenir si elle avait épousé un homme comme celui de Sixtine. Ce téléfilm, réalisé par Sophie Rennes et porté par la jeune actrice Capucine Valmarie, que certains ont peut-être déjà remarqué dans la série OVNI. Alors oui, on est ici sur un format plutôt télévisuel, mais le propos est extrêmement puissant. et certaines scènes sont bien plus dures que ce qu'on pourrait attendre d'un simple téléfilm. A la fin de cet épisode, je vous parlerai d'un film français avec Camille Cotin, qui traite d'un sujet similaire, et vous comprendrez pourquoi j'évoque ce film, car ce n'est pas par hasard. Béni soit Sixtine, donc, c'est l'histoire de Sixtine, une jeune femme profondément croyante, élevée dans la foi catholique. Déjà, elle s'appelle Sixtine, un prénom plutôt rare et à connotation très religieuse. On comprend donc que Sixtine a été élevée dans la religion catholique depuis sa plus tendre enfance. Et lorsqu'elle rencontre Pierre-Louis, su de la garde, un jeune homme qui partage apparemment cette même ferveur religieuse, elle est séduite par son charisme, sa dévotion. Et elle finit par l'épouser. Sixtine a l'air très jeune et on a vite l'impression qu'elle n'a pas encore fini de croire au prince charmant. Très vite, le mariage devient un piège. Sixtine tombe enceinte immédiatement après les noces, et petit à petit, Pierre-Louis l'enferme dans un carcan. Il lui demande d'arrêter ses études, de rester à la maison. Il prend les décisions à sa place. Il lui demande de se consacrer uniquement à l'enfant qu'elle porte et à son rôle d'épouse. Ce qui semblait être une relation fondée sur des valeurs communes se révèle être un mécanisme d'emprise totale. Mais ce n'est pas tout. On découvre aussi que Pierre-Louis appartient à un groupuscule catholique intégriste, une sorte de secte. Ce qu'on pourrait croire être une tension familiale se transforme en menace bien plus sombre. Pierre-Louis meurt dans un affrontement violent en tentant d'assassiner des militants de gauche, ou, comme il les appelle de façon péjorative, des « gauchos » . Sa mort, loin de libérer Sixtine, resserre encore plus l'étau familial. Sa belle-mère, surtout sa belle-mère, et le reste de sa famille s'immiscent dans chaque aspect de sa vie, essayant de contrôler l'éducation de l'enfant et ses moindres faits et gestes. La mère de Sixtine, très religieuse, n'intervient jamais et semble penser que sa fille est entre de bonnes mains. La structure du téléfilm alterne entre passé et présent sous forme de flashback pour nous faire comprendre comment elle en est arrivée là et qui elle est vraiment. Ce qui est frappant dans Bénissois Sixtine, c'est la manière dont il aborde l'emprise psychologique et religieuse. Sixtine ne réalise pas immédiatement dans quel piège elle est tombée. Ce n'est qu'après la mort de son mari, et surtout en devenant mère, qu'elle comprend l'ampleur de la situation. Et le téléfilm ne fait pas dans la demi-mesure. Il expose frontalement les scènes d'asservissement conjugal, on assiste à des moments où Sixtine est réduite à un simple objet de satisfaction pour son mari, sans tendresse, sans respect, avec des scènes que l'on peut clairement qualifier de viols conjugales. Mais Béni soit Sixtine ne dénigre jamais la religion, au contraire, le film fait la distinction entre la foi personnelle de Sixtine, sincère, lumineuse, bienveillante, et l'intégrisme destructeur de son entourage. la violence prêchée par ses femmes et ses hommes. Même après toutes les épreuves qu'elle traverse, Sixtine reste attachée à la foi. Lorsqu'elle fuit pour se reconstruire, elle continue de chercher une forme de spiritualité dans sa vie. Le téléfilm dénonce donc plutôt les dérives sectaires et l'utilisation de la religion comme instrument de contrôle, mais il montre aussi que la foi peut être une ressource positive, un soutien pour se relever et retrouver un équilibre. Visuellement, Béni soit Sixtine reste dans les codes du téléfilm. On n'est pas sur une réalisation cinématographique ambitieuse, mais cela n'enlève rien à la qualité du jeu des acteurs et à la force des scènes. Capucine Valmary livre une performance vraiment remarquable. Elle incarne parfaitement cette jeune femme naïve au début, puis de plus en plus consciente et déterminée à s'échapper. Sa palette d'émotions est impressionnante, et on ressent pleinement ses doutes, ses peurs, mais aussi sa résilience. La structure en flashback est bien construite, même si elle demande de l'attention. Les costumes et les décors jouent un rôle clé pour distinguer les différentes périodes de la vie de Sixtine et bien sentir l'évolution du personnage à travers ses détails visuels. La belle famille, quant à elle, est dépeinte avec une toxicité glaçante. Ils sont omnibulés par leur foi au point de renier leur propre fille pour avoir contesté leur valeur. Une scène marquante est celle du repas, où la famille humilie ouvertement la petite amie d'un des frères, pour des raisons racistes, en utilisant des mots plus que choquants. Ces moments illustrent non seulement l'emprise religieuse, mais aussi le racisme ordinaire et la cruauté que peut générer un environnement fermé et fanatique. Ce téléfilm m'a immédiatement fait penser au film Les Éblouis, réalisé par Sarah Succo. Et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas un hasard, mais on retrouve Sarah Succo au casting de Bénissois Sixtine dans le rôle de cette sœur reniée, celle qui symbolise aussi une échappatoire pour Sixtine. Son film Les Éblouis est inspiré de l'histoire personnelle de Sarah Succo, qui a elle-même grandi dans une communauté religieuse sectaire. Les Éblouis, c'est un vrai film de cinéma, avec une mise en scène beaucoup plus travaillée, une esthétique soignée, de la lumière et des scènes un peu plus complexes. Camille Cotin y livre une vraie performance, en mère sombrant dans l'extrémisme religieux, et faisant sombrer avec elle son mari et ses trois enfants. Là où Bénissois Sixtine reste plus télévisuel, Les Éblouis va plus loin. dans la profondeur des personnages et l'impact visuel. Mais les deux œuvres se complètent parfaitement. Bénissois Sixtine nous plonge dans le quotidien oppressant d'une jeune femme, tandis que Les Éblouis offre une vision plus large des ravages de l'intégrisme religieux sur toute une famille et en particulier sur les enfants. Bénissois Sixtine est un téléfilm qui parle de l'emprise. Ici, elle est religieuse, mais l'emprise, on peut la retrouver dans d'autres milieux et de la difficulté de s'extraire de cette emprise. Pour moi, ce téléfilm parle aussi de l'asservissement des femmes et de l'importance de l'éducation des jeunes filles. Ce film montre aussi que malgré le fait que la situation semble sans issue, il y a toujours une main tendue quelque part pour nous aider. Béni soit Sixtine est disponible en replay sur France.tv. Alors foncez le voir et dites-moi si comme moi, vous avez été scotché devant la performance de cette actrice. Et si vous avez été touché par ce récit, cette thématique, je vous conseille vraiment de voir Les Éblouis, qui explore des thématiques similaires mais avec une approche cinématographique encore plus aboutie. Voilà, l'épisode d'aujourd'hui est terminé. J'espère que tu as apprécié ce podcast et qu'il t'a donné envie de voir ce film. Si tu as déjà vu ce film et que tu veux m'en parler, tu peux m'écrire un mail. Et si tu veux télécharger la transcription de ce podcast, tu trouveras toutes les informations dans la description de ce podcast. Si tu aimes le cinéma, que tu apprends le français et que tu veux aller plus loin dans ton apprentissage, rendez-vous sur le site de Club Français.

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