Le Travail :  Soigner, est-ce un travail comme un autre ? Un travail comme les autres ? cover
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Galien Philosophe

Le Travail : Soigner, est-ce un travail comme un autre ? Un travail comme les autres ?

Le Travail : Soigner, est-ce un travail comme un autre ? Un travail comme les autres ?

22min |18/12/2024
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22min |18/12/2024
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Description

 La Santé ? un travail comme un autre ? comme les autres ?  La très grande diversité des métiers de la santé permet d’explorer toutes les nuances du verbe « travailler ». Thème abordé : Le Travail.


Tu te projettes déjà dans ta première année d’études de Santé mais avant il y a le Bac : Grâce au podcast « Galien Philosophe » tu révises les thèmes du programme de philo à travers une exploration du Monde médical et de son actualité. 📚


Avec Galien Philosophe révises les 17 notions du bac de philo en les ancrant dans la réalité du secteur de la santé !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique. Épisode 1. Voici, pour débuter ce podcast, Galien philosophe, un premier épisode qui sera consacré au travail. Le travail, donc, la première des 17 notions au programme de philo de Beccalora que nous allons traiter à la lumière de la santé, à la lumière du secteur de la santé. Et on va le traiter à travers cette question problématise, déjà, en quelque sorte, la question du travail dans le monde de la santé, soigne-lui. Est-ce un travail comme un autre ? Est-ce un travail comme les autres ? nul ne l'ignore aujourd'hui les métiers du secteur de la santé sont des métiers prenants mais aussi des métiers qui sont pénibles tant sur le plan physique que sur le plan moral et qui réclament souvent de renoncer à un confort de vie auxquels sont attachés la plupart de nos contemporains les horaires plus ou moins prévisible en tout cas souvent déréglé Des salaires qui parfois sont faibles au regard de l'engagement réclamé, en tout cas des salaires qui sont très dispersés, par exemple dans un même établissement, entre le personnel médical, médecin, chirurgien, pharmacien, et le personnel non médical, infirmier, aide-soignant, on passe en quelque sorte du simple au double en moyenne, de 1000 euros à 5500. Alors, cette remarque est là pour nous reconduire à l'origine du mot travail Ce mot travail que vous avez déjà peut-être étudié dans le cadre de votre cours de philo. Le mot travail viendrait du mot tripalium Le tripalium, c'est un instrument de torture qui est utilisé dans l'Antiquité. Alors, il y a une autre étymologie qui ne change pas vraiment l'état d'esprit, si je puis dire, du terme. ce serait le mot trabs c'est R-A-B-S, c'est la poutre qui est utilisée comme ancêtre du joue pour les bêtes, pour les bêtes de Somme, et qui va donner en français le verbe entraver Dans tous les cas, que ce soit le tripalium le lancement de torture, ou bien la trabs la poutre, eh bien l'idée de souffrance est toujours extrêmement présente. Cette souffrance, eh bien, elle va... en fait, orienter toute la réflexion des anciens sur le travail, qui est ces discrédités, déprécier l'affaire des esclaves parce que l'indice d'une subordination à la nature. Les modernes vont renverser cette dépréciation, faire du travail une valeur positive parce qu'ils vont voir dans le travail la condition de l'accroissement de la richesse des nations. C'est la richesse. les nations le travail sauf que malgré tout la représentation antique négative du travail ne va pas totalement disparaître on va la voir se prolonger à travers un signe d'expression alors bien sûr le travail n'est plus la faire des esclaves ni peut-être celle des prolétaires c'était qu'il est encore des prolétaires le travail va être en effet la faire de tout mais il va être encore chargé de cette idée de peine et d'usure qui s'exprime par exemple pleinement dans l'usage du verbe bosser. Le verbe bosser qui est un verbe familier, qui relève du registre familier, et qui a été construit sur une expression, ce bosser le dos au XIe siècle, une expression qui est porteuse d'une image extrêmement parlante, puisque... sous le poids du fardeau, l'homme va briller, va perdre en quelque sorte de sa verticalité, c'est-à-dire en un mot que le travail déforme, qu'il rend petit forme. Mais bien sûr, le travail ne se définit pas seulement par la souffrance qu'il occasionne, il faut proposer une approche peut-être un peu plus précise. Et par travail, on entend désormais cette activité par laquelle les hommes... produisent les conditions matérielles de leur existence. Étant par nature inadaptées à la nature, les hommes doivent transformer cette nature pour pouvoir y vivre. Et en la transformant, ils se mettent à travailler. Le travail est cette transformation, cette action qui transforme. donc la nature en culture et qui permettent aux hommes de vivre de vivre de se développer alors n'est pas de travail parce que tout n'est pas de transformation de la nature au fin d'améliorer les conditions matérielles d'existence tout n'est pas travail mais le travail ne se réduit pas seulement à la question du salaire à la question de l'emploi j'aime oublier que travail domestique et un véritable travail il n'est pas directement rémunéré alors qu'il constitue une véritable ressource par l'économie qui réalise n'est pas rémunéré ni matériellement salaire domestique je crois d'y expérimental dans certains pays scandinaves donc il n'y a pas de salaire mystique et il n'y a pas de rémunération symbolique ce qu'il n'est pas particulièrement valorisé donc tout en bas le travail domestique et tout en haut Il y a ce que les anglo-saxons définissent comme étant des professions. Le sociologue américain Talcott Parsons va préciser cette notion de profession et va la ramener à quatre activités, celle des médecins précisément, celle des ingénieurs, celle des juristes et aussi celle des enseignants. Alors, il définit la profession de la façon suivante. Par profession, il faut entendre une activité qui utilise un savoir abstrait long à acquérir. pour résoudre les problèmes concrets de la société. Le savoir abstrait, long à acquérir pour résoudre les problèmes concrets de la société. Les professions sont donc extrêmement valorisées, valorisées parce qu'elles mobilisent un savoir abstrait, la valorisation de la pensée, elles mobilisent aussi effectivement la longueur des études, et puis aussi leur utilité, les problèmes concrets de la société. Alors on entend clairement ici que les médecins, les chirurgiens, les professions médicales entrent parfaitement dans cette définition de la profession, que donc dans le secteur de la santé, il y a évidemment des professionnels, mais pas que. Il y a aussi des affaires liées, des aides-soignants, il y a aussi un personnel administratif. Et donc ces femmes et ces hommes travaillent-ils, ont-ils des professions ? Non, pas de profession, mais comment nomme-t-on leur activité ? Alors, entre... dans le cadre domestique, mais là, ce n'est pas le cas, puisque nous sommes dans le cadre de salariés. Dans le cadre domestique, on a bien défini ce qu'était en effet le code zéro, donc on peut se reconnaître dans le travail, et on a défini aussi la profession comme étant le niveau le plus valorisé. Entre les deux, il y a deux notions. La notion d'occupation, on est occupé, on est occupé à agir sur la nature, on est occupé... pour pouvoir concrètement bien gagner un salaire, gagner de quoi vivre. Ce sont des occupations, donc là, pas de savoir abstrait, pas de durée d'apprentissage et des problèmes, certes, peut-être, mais qui sont peut-être plus quotidiens. Je pense effectivement à des fonctions de hygiène, de propreté, de cuisine, etc. Donc ça, ce sont des occupations. Il y a des métiers, et le métier, lui... Il a une particularité, il mobilise un savoir-faire, aucun savoir abstrait. L'on acquérir, non, le métier s'acquiert plus rapidement que la profession. Il mobilise en effet un apprentissage, on parle souvent d'apprenti, en effet des métiers. Donc c'est un apprentissage qui est plus rapide qu'un véritable renseignement. donc professionnel, et pour résoudre des problèmes évidemment concrets de la société. La spécificité du métier, c'est qu'il implique une notion de transmission, une notion de tradition. Le métier s'inscrit toujours dans une histoire, et il est valorisé justement par cette histoire. Par exemple, la plongée c'est un métier, la banque c'est un métier. Ça signifie qu'il y a une tradition multiséculaire qui a permis de transmettre un certain nombre de pratiques. Et que ce qui fait la valeur du métier, c'est aussi effectivement l'ancienneté. de cette tradition. Alors on le voit, dans le secteur de la santé, comme dans la question du travail en général, ce qui est important, c'est la très grande diversité des activités. Ce sont des activités qui, finalement, n'ont pas une si grande unité que cela. C'est-à-dire que l'approche anthropologique que j'avais faite tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité de transformer la nature pour arriver, donne l'impression que le travail, c'est quelque chose d'homogène, c'est quelque chose qui peut se penser comme un tout. En réalité, le travail, ça n'existe pas vraiment. Il y a des occupations, il y a des métiers, il y a des professions, il y a effectivement des activités de transformation de la nature qui sont plus ou moins valorisées, tant sur le plan matériel que sur le plan symbolique. Donc la diversité du monde du travail, c'est, je pense, sa spécificité. Et il serait... peut-être illusoire, en tout cas donc malveillant, de penser qu'on peut donner de l'homogénéité à cette question. La question du travail au sens général se pose-t-elle vraiment ? C'est plutôt la question en effet des différentes tâches et de leur nécessité et de ce qu'elles impliquent tant sur le plan de la rémunération matérielle que sur le plan de la rémunération symbolique. Or, dans le cadre de l'hôpital, eh bien des métiers, des... des occupations doivent coexister, elles doivent trouver leur unité, leur harmonie, puisque ces personnels doivent travailler ensemble. Ce qui caractérise évidemment ces établissements de santé, c'est bien la nécessaire collaboration, la nécessaire interaction des différents métiers, des différentes professions. Alors, c'est plus facile à penser dans ce cadre-là que dans le cadre de la société. Pourquoi ? Parce que toutes ces... Ces travailleurs ont en commun un certain nombre de difficultés spécifiques. Ils ont toutes et tous une charge de travail élevée. Les soignants, quels qu'ils soient, doivent souvent gérer un grand nombre de patients, ce qui entraîne toujours des heures de travail importantes et peu de temps de repos, ce qui peut conduire parfois à des moments de burn-out, à des moments de dépression. Il y a aussi un stress émotionnel qui caractérise cette heure de respiration. Pourquoi ? Parce que on travaille par définition avec des patients qui sont malades, gravement malades, parfois en fin de vie. Et on peut concevoir à quel point cette situation peut être émotionnellement éprouvante pour les soignants. Ces soignants sont également exposés à divers risques pour la santé, y compris les infections et les maladies transmissibles. Au moment de la pandémie de la COVID-19, on a particulièrement pris conscience de ces risques. Puis enfin, il y a encore dans de nombreux établissements de santé un manque de personnel, d'équipement et de factures qui compliquent au quotidien ce travail des différents soignants. Alors sur la question de la reconnaissance, qu'elle soit matérielle ou bien symbolique, on a déjà vu tout à l'heure que la reconnaissance matérielle est difficile de la penser dans son ensemble, puisqu'il y a une très grande dispersion de la rémunération matérielle. qui est allouée aux différents personnels de santé. En revanche, ce qui est certain, c'est que la reconnaissance symbolique, c'est-à-dire finalement le jugement d'utilité, la reconnaissance symbolique positive, eh bien aujourd'hui, elle est partagée par tous, puisque si autrefois, bien sûr, le chirurgien, le médecin étaient valorisés par les patients, c'était moins le cas des personnels discrets, comme effectivement les soignants ou les internés. Aujourd'hui, depuis justement… la COVID-19, les manifestations de gratitude, ces populations de citadins qui applaudissent à 20h depuis leur balcon, et bien depuis la COVID-19, il est clairement évident qu'il y a une véritable gratitude de la population à l'égard de ces professionnels de santé. Donc la reconnaissance symbolique, elle est partagée par tous, ce qui permet de comprendre pourquoi effectivement ces études... notamment les études de l'infirmier, restent études extrêmement recherchées par les étudiants, puisque ce sont des études qui sont très valorisées. Aujourd'hui, c'est très clair, les métiers du secteur de la santé sont extrêmement gratifiants, même s'ils sont très exigeants sur le plan émotionnel et physique, même si les horaires sont irréguliers, le stress élevé, surtout en période de crise sanitaire. Malgré tout... pour beaucoup de soignants, la satisfaction de pouvoir aider les autres fait une différence essentielle dans leur vie, une différence véritablement inestimable. Et ainsi, on peut dire que ces métiers, ces professions du secteur de la santé sont à la fois valorisés par la société, sont reconnus maintenant, évidemment, par toute la société, mais sont aussi valorisés par ceux-là même qui les exercent. Il y a v��ritablement une charge très positive autour de... autour de ces activités. Alors, le monde de la santé est traversé, comme tous les microcosmes du travail, le petit monde du travail, comme chaque secteur finalement, le monde de la santé est traversé par un certain nombre de changements que l'histoire charrie avec elle, mais justement, du fait de cette satisfaction, ces changements, n'impacte pas négativement. l'appréciation générale de l'activité. Concrètement parlant, on le sait, le monde du travail est globalement soumis à des effets pervers qui sont ceux de la post-industrialisation, ceux de la digitalisation, le développement de l'intelligence artificielle, etc., qui peuvent conduire effectivement dans certains secteurs, les uns et les autres à s'interroger sur l'avenir de leur activité, sur les conditions aussi de cette activité. à quel point elles ne sont pas exposées à de nouvelles charges mentales, de nouvelles souffrances au travail. Alors évidemment, le secteur de la santé n'échappe pas à ce stress, n'échappe pas à cette charge mentale que je viens d'évoquer, il y a une vraie souffrance, c'est un sujet récurrent qui se pose d'ailleurs dès les premières années, les années d'études. à la faculté, les années effectivement d'internat, et on voit bien qu'un certain nombre d'individus sont exposés à ce qu'on appelle burn-out, comme dans la plupart des secteurs d'activité. Mais même si la digitalisation, même si le développement de l'intelligence artificielle laisse envisager une évolution dans la pratique des ciné-particuliers, il est évident que... le secteur de la santé sera moins impacté par ces transformations qui se mouillent, charriées par la modernité, par l'hyper-modernité. Le philosophe David Boudra, en 2020, dans un ouvrage qui s'intitule La tête, la main et le cœur rappelait que, justement, le monde de demain sera un monde dans lequel l'avenir professionnel va appartenir à la créativité, certes, mais à l'artisanat et aux soins. Et c'est vrai que le titre du ouvrage est très intéressant, La tête, la main et le cœur Il y a, selon David Goudart, les métiers de la tête, les métiers de la main et les métiers du cœur. Jusqu'alors, les métiers de la tête étaient intellectuels, étaient extrêmement valorisés, que ces activités demandent peu ou grande mobilisation d'études. Il y a de nombreuses années, effectivement, nécessaires pour parvenir à leur maîtrise. La tête était valorisée par la société au détriment de la main, du partisanat et du cœur. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle vise la tête. On voit bien que les métiers intellectuels, les métiers qui ont été jusqu'à présent le premier choix des étudiants à la sortie de leur scolarité, ces métiers connaissent un certain nombre de... ouversement et s'interroge vraiment sur passer au leur devenir en revanche les métiers de la main surtout du coeur tu as été du coeur ou limité le soin et bien ces métiers là sont des métiers dont on nous dit que évidemment on ne pourra pas s'en passer jamais la finance artificielle deviendra se situer un infirmier un soignant dans sa relation justement avec eux avec son avec ce patient. Le care, c'est une notion qui prend de plus en plus d'importance. C'est un mot anglais qu'on emploie parce qu'il dit à la fois le soin et l'attention portée aux autres. Portée à leur santé, comme à leur bien-être, à leur corps, comme à leur esprit. C'est véritablement une activité extrêmement complexe. Donc voilà. C'est vrai que cet état de fait, cette situation qui est celle des métiers du care, des métiers du cœur, les métiers de la santé, cette situation est une situation qui est assez favorable et qui nous explique l'attrait que ces métiers exercent aujourd'hui, avec néanmoins une certaine difficulté de recrutement. Il faut quand même rappeler, pour bien comprendre les enjeux de la situation, qu'en France, il y a près d'un million deux cent mille professionnels du secteur de la santé. tout le mode d'exercice confondu, ce qui correspond à 336 soignants pour 10 000 habitants. Or, ça peut sembler beaucoup, en réalité c'est à titre de comparaison bien inférieur à la moyenne de l'Europe de l'Ouest, qui est de 450 soignants pour 10 000 habitants. Donc il y a un déficit de soignants chez nous, alors que ces secteurs d'activité continuent d'être ceux qui sont le plus important. Véritablement plébiscité par les jeunes et par les étudiants. Le secteur de la santé et du soin est le troisième secteur professionnel le plus attractif. au niveau européen et le deuxième secteur pour ce qui est de la France. Il y a une véritable vocation moderne qui est alimentée par le désir d'exercer un métier utile qui apporte beaucoup aux autres et à la société. 84% des répondants à cette enquête, qui établissent ces chiffres, 84% des répondants disent en effet que considérer que l'utilité et leur motivation première. Et cette utilité fait que, pour 77% d'entre eux, ils exercent un métier dont ils disent être fiers. Que concrètement, et pour conclure, un chiffre qui est là pour illustrer l'état de cet engouement de notre jeunesse pour ces professions, pour ces métiers du soin, ces métiers de la santé, il faut rappeler que cette année, la formation... Demandé sur Parcoursup, ça a été le parcours d'accès spécifique santé. 12% des vœux sur Parcoursup portent sur cette base d'accès spécifique santé. Ça veut dire 725 674 demandes. Donc première demande, très fortement marquée, c'est celle de l'accès. donc formations qui sont dispensées en première année de la Faculté de médecine. Et puis, juste derrière, on retrouve les formations d'infirmiers. Donc, en tête, sur Parcoursup, des demandes d'étudiants, on a le parcours accès spécifique santé, la Fac de médecine, ou bien effectivement les formations d'infirmiers. Voilà, en quelques mots, une réflexion sur la nature des métiers ou des professions que vous allez... peut-être exercée bientôt dans le secteur de la santé, permet de réfléchir à des questions que pose la notion même de travail, cette notion qui pourra faire l'objet de sujets écrits dans le baccalauréat. Voilà, et c'est cette méthode que je vous propose de suivre lors des prochains épisodes qui porteront un peu plus sur l'État et interrogera effectivement le rôle de l'État dans la santé publique. Vous venez d'écouter un podcast proposé par Cours Galien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France.

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 La Santé ? un travail comme un autre ? comme les autres ?  La très grande diversité des métiers de la santé permet d’explorer toutes les nuances du verbe « travailler ». Thème abordé : Le Travail.


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  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique. Épisode 1. Voici, pour débuter ce podcast, Galien philosophe, un premier épisode qui sera consacré au travail. Le travail, donc, la première des 17 notions au programme de philo de Beccalora que nous allons traiter à la lumière de la santé, à la lumière du secteur de la santé. Et on va le traiter à travers cette question problématise, déjà, en quelque sorte, la question du travail dans le monde de la santé, soigne-lui. Est-ce un travail comme un autre ? Est-ce un travail comme les autres ? nul ne l'ignore aujourd'hui les métiers du secteur de la santé sont des métiers prenants mais aussi des métiers qui sont pénibles tant sur le plan physique que sur le plan moral et qui réclament souvent de renoncer à un confort de vie auxquels sont attachés la plupart de nos contemporains les horaires plus ou moins prévisible en tout cas souvent déréglé Des salaires qui parfois sont faibles au regard de l'engagement réclamé, en tout cas des salaires qui sont très dispersés, par exemple dans un même établissement, entre le personnel médical, médecin, chirurgien, pharmacien, et le personnel non médical, infirmier, aide-soignant, on passe en quelque sorte du simple au double en moyenne, de 1000 euros à 5500. Alors, cette remarque est là pour nous reconduire à l'origine du mot travail Ce mot travail que vous avez déjà peut-être étudié dans le cadre de votre cours de philo. Le mot travail viendrait du mot tripalium Le tripalium, c'est un instrument de torture qui est utilisé dans l'Antiquité. Alors, il y a une autre étymologie qui ne change pas vraiment l'état d'esprit, si je puis dire, du terme. ce serait le mot trabs c'est R-A-B-S, c'est la poutre qui est utilisée comme ancêtre du joue pour les bêtes, pour les bêtes de Somme, et qui va donner en français le verbe entraver Dans tous les cas, que ce soit le tripalium le lancement de torture, ou bien la trabs la poutre, eh bien l'idée de souffrance est toujours extrêmement présente. Cette souffrance, eh bien, elle va... en fait, orienter toute la réflexion des anciens sur le travail, qui est ces discrédités, déprécier l'affaire des esclaves parce que l'indice d'une subordination à la nature. Les modernes vont renverser cette dépréciation, faire du travail une valeur positive parce qu'ils vont voir dans le travail la condition de l'accroissement de la richesse des nations. C'est la richesse. les nations le travail sauf que malgré tout la représentation antique négative du travail ne va pas totalement disparaître on va la voir se prolonger à travers un signe d'expression alors bien sûr le travail n'est plus la faire des esclaves ni peut-être celle des prolétaires c'était qu'il est encore des prolétaires le travail va être en effet la faire de tout mais il va être encore chargé de cette idée de peine et d'usure qui s'exprime par exemple pleinement dans l'usage du verbe bosser. Le verbe bosser qui est un verbe familier, qui relève du registre familier, et qui a été construit sur une expression, ce bosser le dos au XIe siècle, une expression qui est porteuse d'une image extrêmement parlante, puisque... sous le poids du fardeau, l'homme va briller, va perdre en quelque sorte de sa verticalité, c'est-à-dire en un mot que le travail déforme, qu'il rend petit forme. Mais bien sûr, le travail ne se définit pas seulement par la souffrance qu'il occasionne, il faut proposer une approche peut-être un peu plus précise. Et par travail, on entend désormais cette activité par laquelle les hommes... produisent les conditions matérielles de leur existence. Étant par nature inadaptées à la nature, les hommes doivent transformer cette nature pour pouvoir y vivre. Et en la transformant, ils se mettent à travailler. Le travail est cette transformation, cette action qui transforme. donc la nature en culture et qui permettent aux hommes de vivre de vivre de se développer alors n'est pas de travail parce que tout n'est pas de transformation de la nature au fin d'améliorer les conditions matérielles d'existence tout n'est pas travail mais le travail ne se réduit pas seulement à la question du salaire à la question de l'emploi j'aime oublier que travail domestique et un véritable travail il n'est pas directement rémunéré alors qu'il constitue une véritable ressource par l'économie qui réalise n'est pas rémunéré ni matériellement salaire domestique je crois d'y expérimental dans certains pays scandinaves donc il n'y a pas de salaire mystique et il n'y a pas de rémunération symbolique ce qu'il n'est pas particulièrement valorisé donc tout en bas le travail domestique et tout en haut Il y a ce que les anglo-saxons définissent comme étant des professions. Le sociologue américain Talcott Parsons va préciser cette notion de profession et va la ramener à quatre activités, celle des médecins précisément, celle des ingénieurs, celle des juristes et aussi celle des enseignants. Alors, il définit la profession de la façon suivante. Par profession, il faut entendre une activité qui utilise un savoir abstrait long à acquérir. pour résoudre les problèmes concrets de la société. Le savoir abstrait, long à acquérir pour résoudre les problèmes concrets de la société. Les professions sont donc extrêmement valorisées, valorisées parce qu'elles mobilisent un savoir abstrait, la valorisation de la pensée, elles mobilisent aussi effectivement la longueur des études, et puis aussi leur utilité, les problèmes concrets de la société. Alors on entend clairement ici que les médecins, les chirurgiens, les professions médicales entrent parfaitement dans cette définition de la profession, que donc dans le secteur de la santé, il y a évidemment des professionnels, mais pas que. Il y a aussi des affaires liées, des aides-soignants, il y a aussi un personnel administratif. Et donc ces femmes et ces hommes travaillent-ils, ont-ils des professions ? Non, pas de profession, mais comment nomme-t-on leur activité ? Alors, entre... dans le cadre domestique, mais là, ce n'est pas le cas, puisque nous sommes dans le cadre de salariés. Dans le cadre domestique, on a bien défini ce qu'était en effet le code zéro, donc on peut se reconnaître dans le travail, et on a défini aussi la profession comme étant le niveau le plus valorisé. Entre les deux, il y a deux notions. La notion d'occupation, on est occupé, on est occupé à agir sur la nature, on est occupé... pour pouvoir concrètement bien gagner un salaire, gagner de quoi vivre. Ce sont des occupations, donc là, pas de savoir abstrait, pas de durée d'apprentissage et des problèmes, certes, peut-être, mais qui sont peut-être plus quotidiens. Je pense effectivement à des fonctions de hygiène, de propreté, de cuisine, etc. Donc ça, ce sont des occupations. Il y a des métiers, et le métier, lui... Il a une particularité, il mobilise un savoir-faire, aucun savoir abstrait. L'on acquérir, non, le métier s'acquiert plus rapidement que la profession. Il mobilise en effet un apprentissage, on parle souvent d'apprenti, en effet des métiers. Donc c'est un apprentissage qui est plus rapide qu'un véritable renseignement. donc professionnel, et pour résoudre des problèmes évidemment concrets de la société. La spécificité du métier, c'est qu'il implique une notion de transmission, une notion de tradition. Le métier s'inscrit toujours dans une histoire, et il est valorisé justement par cette histoire. Par exemple, la plongée c'est un métier, la banque c'est un métier. Ça signifie qu'il y a une tradition multiséculaire qui a permis de transmettre un certain nombre de pratiques. Et que ce qui fait la valeur du métier, c'est aussi effectivement l'ancienneté. de cette tradition. Alors on le voit, dans le secteur de la santé, comme dans la question du travail en général, ce qui est important, c'est la très grande diversité des activités. Ce sont des activités qui, finalement, n'ont pas une si grande unité que cela. C'est-à-dire que l'approche anthropologique que j'avais faite tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité de transformer la nature pour arriver, donne l'impression que le travail, c'est quelque chose d'homogène, c'est quelque chose qui peut se penser comme un tout. En réalité, le travail, ça n'existe pas vraiment. Il y a des occupations, il y a des métiers, il y a des professions, il y a effectivement des activités de transformation de la nature qui sont plus ou moins valorisées, tant sur le plan matériel que sur le plan symbolique. Donc la diversité du monde du travail, c'est, je pense, sa spécificité. Et il serait... peut-être illusoire, en tout cas donc malveillant, de penser qu'on peut donner de l'homogénéité à cette question. La question du travail au sens général se pose-t-elle vraiment ? C'est plutôt la question en effet des différentes tâches et de leur nécessité et de ce qu'elles impliquent tant sur le plan de la rémunération matérielle que sur le plan de la rémunération symbolique. Or, dans le cadre de l'hôpital, eh bien des métiers, des... des occupations doivent coexister, elles doivent trouver leur unité, leur harmonie, puisque ces personnels doivent travailler ensemble. Ce qui caractérise évidemment ces établissements de santé, c'est bien la nécessaire collaboration, la nécessaire interaction des différents métiers, des différentes professions. Alors, c'est plus facile à penser dans ce cadre-là que dans le cadre de la société. Pourquoi ? Parce que toutes ces... Ces travailleurs ont en commun un certain nombre de difficultés spécifiques. Ils ont toutes et tous une charge de travail élevée. Les soignants, quels qu'ils soient, doivent souvent gérer un grand nombre de patients, ce qui entraîne toujours des heures de travail importantes et peu de temps de repos, ce qui peut conduire parfois à des moments de burn-out, à des moments de dépression. Il y a aussi un stress émotionnel qui caractérise cette heure de respiration. Pourquoi ? Parce que on travaille par définition avec des patients qui sont malades, gravement malades, parfois en fin de vie. Et on peut concevoir à quel point cette situation peut être émotionnellement éprouvante pour les soignants. Ces soignants sont également exposés à divers risques pour la santé, y compris les infections et les maladies transmissibles. Au moment de la pandémie de la COVID-19, on a particulièrement pris conscience de ces risques. Puis enfin, il y a encore dans de nombreux établissements de santé un manque de personnel, d'équipement et de factures qui compliquent au quotidien ce travail des différents soignants. Alors sur la question de la reconnaissance, qu'elle soit matérielle ou bien symbolique, on a déjà vu tout à l'heure que la reconnaissance matérielle est difficile de la penser dans son ensemble, puisqu'il y a une très grande dispersion de la rémunération matérielle. qui est allouée aux différents personnels de santé. En revanche, ce qui est certain, c'est que la reconnaissance symbolique, c'est-à-dire finalement le jugement d'utilité, la reconnaissance symbolique positive, eh bien aujourd'hui, elle est partagée par tous, puisque si autrefois, bien sûr, le chirurgien, le médecin étaient valorisés par les patients, c'était moins le cas des personnels discrets, comme effectivement les soignants ou les internés. Aujourd'hui, depuis justement… la COVID-19, les manifestations de gratitude, ces populations de citadins qui applaudissent à 20h depuis leur balcon, et bien depuis la COVID-19, il est clairement évident qu'il y a une véritable gratitude de la population à l'égard de ces professionnels de santé. Donc la reconnaissance symbolique, elle est partagée par tous, ce qui permet de comprendre pourquoi effectivement ces études... notamment les études de l'infirmier, restent études extrêmement recherchées par les étudiants, puisque ce sont des études qui sont très valorisées. Aujourd'hui, c'est très clair, les métiers du secteur de la santé sont extrêmement gratifiants, même s'ils sont très exigeants sur le plan émotionnel et physique, même si les horaires sont irréguliers, le stress élevé, surtout en période de crise sanitaire. Malgré tout... pour beaucoup de soignants, la satisfaction de pouvoir aider les autres fait une différence essentielle dans leur vie, une différence véritablement inestimable. Et ainsi, on peut dire que ces métiers, ces professions du secteur de la santé sont à la fois valorisés par la société, sont reconnus maintenant, évidemment, par toute la société, mais sont aussi valorisés par ceux-là même qui les exercent. Il y a v��ritablement une charge très positive autour de... autour de ces activités. Alors, le monde de la santé est traversé, comme tous les microcosmes du travail, le petit monde du travail, comme chaque secteur finalement, le monde de la santé est traversé par un certain nombre de changements que l'histoire charrie avec elle, mais justement, du fait de cette satisfaction, ces changements, n'impacte pas négativement. l'appréciation générale de l'activité. Concrètement parlant, on le sait, le monde du travail est globalement soumis à des effets pervers qui sont ceux de la post-industrialisation, ceux de la digitalisation, le développement de l'intelligence artificielle, etc., qui peuvent conduire effectivement dans certains secteurs, les uns et les autres à s'interroger sur l'avenir de leur activité, sur les conditions aussi de cette activité. à quel point elles ne sont pas exposées à de nouvelles charges mentales, de nouvelles souffrances au travail. Alors évidemment, le secteur de la santé n'échappe pas à ce stress, n'échappe pas à cette charge mentale que je viens d'évoquer, il y a une vraie souffrance, c'est un sujet récurrent qui se pose d'ailleurs dès les premières années, les années d'études. à la faculté, les années effectivement d'internat, et on voit bien qu'un certain nombre d'individus sont exposés à ce qu'on appelle burn-out, comme dans la plupart des secteurs d'activité. Mais même si la digitalisation, même si le développement de l'intelligence artificielle laisse envisager une évolution dans la pratique des ciné-particuliers, il est évident que... le secteur de la santé sera moins impacté par ces transformations qui se mouillent, charriées par la modernité, par l'hyper-modernité. Le philosophe David Boudra, en 2020, dans un ouvrage qui s'intitule La tête, la main et le cœur rappelait que, justement, le monde de demain sera un monde dans lequel l'avenir professionnel va appartenir à la créativité, certes, mais à l'artisanat et aux soins. Et c'est vrai que le titre du ouvrage est très intéressant, La tête, la main et le cœur Il y a, selon David Goudart, les métiers de la tête, les métiers de la main et les métiers du cœur. Jusqu'alors, les métiers de la tête étaient intellectuels, étaient extrêmement valorisés, que ces activités demandent peu ou grande mobilisation d'études. Il y a de nombreuses années, effectivement, nécessaires pour parvenir à leur maîtrise. La tête était valorisée par la société au détriment de la main, du partisanat et du cœur. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle vise la tête. On voit bien que les métiers intellectuels, les métiers qui ont été jusqu'à présent le premier choix des étudiants à la sortie de leur scolarité, ces métiers connaissent un certain nombre de... ouversement et s'interroge vraiment sur passer au leur devenir en revanche les métiers de la main surtout du coeur tu as été du coeur ou limité le soin et bien ces métiers là sont des métiers dont on nous dit que évidemment on ne pourra pas s'en passer jamais la finance artificielle deviendra se situer un infirmier un soignant dans sa relation justement avec eux avec son avec ce patient. Le care, c'est une notion qui prend de plus en plus d'importance. C'est un mot anglais qu'on emploie parce qu'il dit à la fois le soin et l'attention portée aux autres. Portée à leur santé, comme à leur bien-être, à leur corps, comme à leur esprit. C'est véritablement une activité extrêmement complexe. Donc voilà. C'est vrai que cet état de fait, cette situation qui est celle des métiers du care, des métiers du cœur, les métiers de la santé, cette situation est une situation qui est assez favorable et qui nous explique l'attrait que ces métiers exercent aujourd'hui, avec néanmoins une certaine difficulté de recrutement. Il faut quand même rappeler, pour bien comprendre les enjeux de la situation, qu'en France, il y a près d'un million deux cent mille professionnels du secteur de la santé. tout le mode d'exercice confondu, ce qui correspond à 336 soignants pour 10 000 habitants. Or, ça peut sembler beaucoup, en réalité c'est à titre de comparaison bien inférieur à la moyenne de l'Europe de l'Ouest, qui est de 450 soignants pour 10 000 habitants. Donc il y a un déficit de soignants chez nous, alors que ces secteurs d'activité continuent d'être ceux qui sont le plus important. Véritablement plébiscité par les jeunes et par les étudiants. Le secteur de la santé et du soin est le troisième secteur professionnel le plus attractif. au niveau européen et le deuxième secteur pour ce qui est de la France. Il y a une véritable vocation moderne qui est alimentée par le désir d'exercer un métier utile qui apporte beaucoup aux autres et à la société. 84% des répondants à cette enquête, qui établissent ces chiffres, 84% des répondants disent en effet que considérer que l'utilité et leur motivation première. Et cette utilité fait que, pour 77% d'entre eux, ils exercent un métier dont ils disent être fiers. Que concrètement, et pour conclure, un chiffre qui est là pour illustrer l'état de cet engouement de notre jeunesse pour ces professions, pour ces métiers du soin, ces métiers de la santé, il faut rappeler que cette année, la formation... Demandé sur Parcoursup, ça a été le parcours d'accès spécifique santé. 12% des vœux sur Parcoursup portent sur cette base d'accès spécifique santé. Ça veut dire 725 674 demandes. Donc première demande, très fortement marquée, c'est celle de l'accès. donc formations qui sont dispensées en première année de la Faculté de médecine. Et puis, juste derrière, on retrouve les formations d'infirmiers. Donc, en tête, sur Parcoursup, des demandes d'étudiants, on a le parcours accès spécifique santé, la Fac de médecine, ou bien effectivement les formations d'infirmiers. Voilà, en quelques mots, une réflexion sur la nature des métiers ou des professions que vous allez... peut-être exercée bientôt dans le secteur de la santé, permet de réfléchir à des questions que pose la notion même de travail, cette notion qui pourra faire l'objet de sujets écrits dans le baccalauréat. Voilà, et c'est cette méthode que je vous propose de suivre lors des prochains épisodes qui porteront un peu plus sur l'État et interrogera effectivement le rôle de l'État dans la santé publique. Vous venez d'écouter un podcast proposé par Cours Galien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France.

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Description

 La Santé ? un travail comme un autre ? comme les autres ?  La très grande diversité des métiers de la santé permet d’explorer toutes les nuances du verbe « travailler ». Thème abordé : Le Travail.


Tu te projettes déjà dans ta première année d’études de Santé mais avant il y a le Bac : Grâce au podcast « Galien Philosophe » tu révises les thèmes du programme de philo à travers une exploration du Monde médical et de son actualité. 📚


Avec Galien Philosophe révises les 17 notions du bac de philo en les ancrant dans la réalité du secteur de la santé !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique. Épisode 1. Voici, pour débuter ce podcast, Galien philosophe, un premier épisode qui sera consacré au travail. Le travail, donc, la première des 17 notions au programme de philo de Beccalora que nous allons traiter à la lumière de la santé, à la lumière du secteur de la santé. Et on va le traiter à travers cette question problématise, déjà, en quelque sorte, la question du travail dans le monde de la santé, soigne-lui. Est-ce un travail comme un autre ? Est-ce un travail comme les autres ? nul ne l'ignore aujourd'hui les métiers du secteur de la santé sont des métiers prenants mais aussi des métiers qui sont pénibles tant sur le plan physique que sur le plan moral et qui réclament souvent de renoncer à un confort de vie auxquels sont attachés la plupart de nos contemporains les horaires plus ou moins prévisible en tout cas souvent déréglé Des salaires qui parfois sont faibles au regard de l'engagement réclamé, en tout cas des salaires qui sont très dispersés, par exemple dans un même établissement, entre le personnel médical, médecin, chirurgien, pharmacien, et le personnel non médical, infirmier, aide-soignant, on passe en quelque sorte du simple au double en moyenne, de 1000 euros à 5500. Alors, cette remarque est là pour nous reconduire à l'origine du mot travail Ce mot travail que vous avez déjà peut-être étudié dans le cadre de votre cours de philo. Le mot travail viendrait du mot tripalium Le tripalium, c'est un instrument de torture qui est utilisé dans l'Antiquité. Alors, il y a une autre étymologie qui ne change pas vraiment l'état d'esprit, si je puis dire, du terme. ce serait le mot trabs c'est R-A-B-S, c'est la poutre qui est utilisée comme ancêtre du joue pour les bêtes, pour les bêtes de Somme, et qui va donner en français le verbe entraver Dans tous les cas, que ce soit le tripalium le lancement de torture, ou bien la trabs la poutre, eh bien l'idée de souffrance est toujours extrêmement présente. Cette souffrance, eh bien, elle va... en fait, orienter toute la réflexion des anciens sur le travail, qui est ces discrédités, déprécier l'affaire des esclaves parce que l'indice d'une subordination à la nature. Les modernes vont renverser cette dépréciation, faire du travail une valeur positive parce qu'ils vont voir dans le travail la condition de l'accroissement de la richesse des nations. C'est la richesse. les nations le travail sauf que malgré tout la représentation antique négative du travail ne va pas totalement disparaître on va la voir se prolonger à travers un signe d'expression alors bien sûr le travail n'est plus la faire des esclaves ni peut-être celle des prolétaires c'était qu'il est encore des prolétaires le travail va être en effet la faire de tout mais il va être encore chargé de cette idée de peine et d'usure qui s'exprime par exemple pleinement dans l'usage du verbe bosser. Le verbe bosser qui est un verbe familier, qui relève du registre familier, et qui a été construit sur une expression, ce bosser le dos au XIe siècle, une expression qui est porteuse d'une image extrêmement parlante, puisque... sous le poids du fardeau, l'homme va briller, va perdre en quelque sorte de sa verticalité, c'est-à-dire en un mot que le travail déforme, qu'il rend petit forme. Mais bien sûr, le travail ne se définit pas seulement par la souffrance qu'il occasionne, il faut proposer une approche peut-être un peu plus précise. Et par travail, on entend désormais cette activité par laquelle les hommes... produisent les conditions matérielles de leur existence. Étant par nature inadaptées à la nature, les hommes doivent transformer cette nature pour pouvoir y vivre. Et en la transformant, ils se mettent à travailler. Le travail est cette transformation, cette action qui transforme. donc la nature en culture et qui permettent aux hommes de vivre de vivre de se développer alors n'est pas de travail parce que tout n'est pas de transformation de la nature au fin d'améliorer les conditions matérielles d'existence tout n'est pas travail mais le travail ne se réduit pas seulement à la question du salaire à la question de l'emploi j'aime oublier que travail domestique et un véritable travail il n'est pas directement rémunéré alors qu'il constitue une véritable ressource par l'économie qui réalise n'est pas rémunéré ni matériellement salaire domestique je crois d'y expérimental dans certains pays scandinaves donc il n'y a pas de salaire mystique et il n'y a pas de rémunération symbolique ce qu'il n'est pas particulièrement valorisé donc tout en bas le travail domestique et tout en haut Il y a ce que les anglo-saxons définissent comme étant des professions. Le sociologue américain Talcott Parsons va préciser cette notion de profession et va la ramener à quatre activités, celle des médecins précisément, celle des ingénieurs, celle des juristes et aussi celle des enseignants. Alors, il définit la profession de la façon suivante. Par profession, il faut entendre une activité qui utilise un savoir abstrait long à acquérir. pour résoudre les problèmes concrets de la société. Le savoir abstrait, long à acquérir pour résoudre les problèmes concrets de la société. Les professions sont donc extrêmement valorisées, valorisées parce qu'elles mobilisent un savoir abstrait, la valorisation de la pensée, elles mobilisent aussi effectivement la longueur des études, et puis aussi leur utilité, les problèmes concrets de la société. Alors on entend clairement ici que les médecins, les chirurgiens, les professions médicales entrent parfaitement dans cette définition de la profession, que donc dans le secteur de la santé, il y a évidemment des professionnels, mais pas que. Il y a aussi des affaires liées, des aides-soignants, il y a aussi un personnel administratif. Et donc ces femmes et ces hommes travaillent-ils, ont-ils des professions ? Non, pas de profession, mais comment nomme-t-on leur activité ? Alors, entre... dans le cadre domestique, mais là, ce n'est pas le cas, puisque nous sommes dans le cadre de salariés. Dans le cadre domestique, on a bien défini ce qu'était en effet le code zéro, donc on peut se reconnaître dans le travail, et on a défini aussi la profession comme étant le niveau le plus valorisé. Entre les deux, il y a deux notions. La notion d'occupation, on est occupé, on est occupé à agir sur la nature, on est occupé... pour pouvoir concrètement bien gagner un salaire, gagner de quoi vivre. Ce sont des occupations, donc là, pas de savoir abstrait, pas de durée d'apprentissage et des problèmes, certes, peut-être, mais qui sont peut-être plus quotidiens. Je pense effectivement à des fonctions de hygiène, de propreté, de cuisine, etc. Donc ça, ce sont des occupations. Il y a des métiers, et le métier, lui... Il a une particularité, il mobilise un savoir-faire, aucun savoir abstrait. L'on acquérir, non, le métier s'acquiert plus rapidement que la profession. Il mobilise en effet un apprentissage, on parle souvent d'apprenti, en effet des métiers. Donc c'est un apprentissage qui est plus rapide qu'un véritable renseignement. donc professionnel, et pour résoudre des problèmes évidemment concrets de la société. La spécificité du métier, c'est qu'il implique une notion de transmission, une notion de tradition. Le métier s'inscrit toujours dans une histoire, et il est valorisé justement par cette histoire. Par exemple, la plongée c'est un métier, la banque c'est un métier. Ça signifie qu'il y a une tradition multiséculaire qui a permis de transmettre un certain nombre de pratiques. Et que ce qui fait la valeur du métier, c'est aussi effectivement l'ancienneté. de cette tradition. Alors on le voit, dans le secteur de la santé, comme dans la question du travail en général, ce qui est important, c'est la très grande diversité des activités. Ce sont des activités qui, finalement, n'ont pas une si grande unité que cela. C'est-à-dire que l'approche anthropologique que j'avais faite tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité de transformer la nature pour arriver, donne l'impression que le travail, c'est quelque chose d'homogène, c'est quelque chose qui peut se penser comme un tout. En réalité, le travail, ça n'existe pas vraiment. Il y a des occupations, il y a des métiers, il y a des professions, il y a effectivement des activités de transformation de la nature qui sont plus ou moins valorisées, tant sur le plan matériel que sur le plan symbolique. Donc la diversité du monde du travail, c'est, je pense, sa spécificité. Et il serait... peut-être illusoire, en tout cas donc malveillant, de penser qu'on peut donner de l'homogénéité à cette question. La question du travail au sens général se pose-t-elle vraiment ? C'est plutôt la question en effet des différentes tâches et de leur nécessité et de ce qu'elles impliquent tant sur le plan de la rémunération matérielle que sur le plan de la rémunération symbolique. Or, dans le cadre de l'hôpital, eh bien des métiers, des... des occupations doivent coexister, elles doivent trouver leur unité, leur harmonie, puisque ces personnels doivent travailler ensemble. Ce qui caractérise évidemment ces établissements de santé, c'est bien la nécessaire collaboration, la nécessaire interaction des différents métiers, des différentes professions. Alors, c'est plus facile à penser dans ce cadre-là que dans le cadre de la société. Pourquoi ? Parce que toutes ces... Ces travailleurs ont en commun un certain nombre de difficultés spécifiques. Ils ont toutes et tous une charge de travail élevée. Les soignants, quels qu'ils soient, doivent souvent gérer un grand nombre de patients, ce qui entraîne toujours des heures de travail importantes et peu de temps de repos, ce qui peut conduire parfois à des moments de burn-out, à des moments de dépression. Il y a aussi un stress émotionnel qui caractérise cette heure de respiration. Pourquoi ? Parce que on travaille par définition avec des patients qui sont malades, gravement malades, parfois en fin de vie. Et on peut concevoir à quel point cette situation peut être émotionnellement éprouvante pour les soignants. Ces soignants sont également exposés à divers risques pour la santé, y compris les infections et les maladies transmissibles. Au moment de la pandémie de la COVID-19, on a particulièrement pris conscience de ces risques. Puis enfin, il y a encore dans de nombreux établissements de santé un manque de personnel, d'équipement et de factures qui compliquent au quotidien ce travail des différents soignants. Alors sur la question de la reconnaissance, qu'elle soit matérielle ou bien symbolique, on a déjà vu tout à l'heure que la reconnaissance matérielle est difficile de la penser dans son ensemble, puisqu'il y a une très grande dispersion de la rémunération matérielle. qui est allouée aux différents personnels de santé. En revanche, ce qui est certain, c'est que la reconnaissance symbolique, c'est-à-dire finalement le jugement d'utilité, la reconnaissance symbolique positive, eh bien aujourd'hui, elle est partagée par tous, puisque si autrefois, bien sûr, le chirurgien, le médecin étaient valorisés par les patients, c'était moins le cas des personnels discrets, comme effectivement les soignants ou les internés. Aujourd'hui, depuis justement… la COVID-19, les manifestations de gratitude, ces populations de citadins qui applaudissent à 20h depuis leur balcon, et bien depuis la COVID-19, il est clairement évident qu'il y a une véritable gratitude de la population à l'égard de ces professionnels de santé. Donc la reconnaissance symbolique, elle est partagée par tous, ce qui permet de comprendre pourquoi effectivement ces études... notamment les études de l'infirmier, restent études extrêmement recherchées par les étudiants, puisque ce sont des études qui sont très valorisées. Aujourd'hui, c'est très clair, les métiers du secteur de la santé sont extrêmement gratifiants, même s'ils sont très exigeants sur le plan émotionnel et physique, même si les horaires sont irréguliers, le stress élevé, surtout en période de crise sanitaire. Malgré tout... pour beaucoup de soignants, la satisfaction de pouvoir aider les autres fait une différence essentielle dans leur vie, une différence véritablement inestimable. Et ainsi, on peut dire que ces métiers, ces professions du secteur de la santé sont à la fois valorisés par la société, sont reconnus maintenant, évidemment, par toute la société, mais sont aussi valorisés par ceux-là même qui les exercent. Il y a v��ritablement une charge très positive autour de... autour de ces activités. Alors, le monde de la santé est traversé, comme tous les microcosmes du travail, le petit monde du travail, comme chaque secteur finalement, le monde de la santé est traversé par un certain nombre de changements que l'histoire charrie avec elle, mais justement, du fait de cette satisfaction, ces changements, n'impacte pas négativement. l'appréciation générale de l'activité. Concrètement parlant, on le sait, le monde du travail est globalement soumis à des effets pervers qui sont ceux de la post-industrialisation, ceux de la digitalisation, le développement de l'intelligence artificielle, etc., qui peuvent conduire effectivement dans certains secteurs, les uns et les autres à s'interroger sur l'avenir de leur activité, sur les conditions aussi de cette activité. à quel point elles ne sont pas exposées à de nouvelles charges mentales, de nouvelles souffrances au travail. Alors évidemment, le secteur de la santé n'échappe pas à ce stress, n'échappe pas à cette charge mentale que je viens d'évoquer, il y a une vraie souffrance, c'est un sujet récurrent qui se pose d'ailleurs dès les premières années, les années d'études. à la faculté, les années effectivement d'internat, et on voit bien qu'un certain nombre d'individus sont exposés à ce qu'on appelle burn-out, comme dans la plupart des secteurs d'activité. Mais même si la digitalisation, même si le développement de l'intelligence artificielle laisse envisager une évolution dans la pratique des ciné-particuliers, il est évident que... le secteur de la santé sera moins impacté par ces transformations qui se mouillent, charriées par la modernité, par l'hyper-modernité. Le philosophe David Boudra, en 2020, dans un ouvrage qui s'intitule La tête, la main et le cœur rappelait que, justement, le monde de demain sera un monde dans lequel l'avenir professionnel va appartenir à la créativité, certes, mais à l'artisanat et aux soins. Et c'est vrai que le titre du ouvrage est très intéressant, La tête, la main et le cœur Il y a, selon David Goudart, les métiers de la tête, les métiers de la main et les métiers du cœur. Jusqu'alors, les métiers de la tête étaient intellectuels, étaient extrêmement valorisés, que ces activités demandent peu ou grande mobilisation d'études. Il y a de nombreuses années, effectivement, nécessaires pour parvenir à leur maîtrise. La tête était valorisée par la société au détriment de la main, du partisanat et du cœur. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle vise la tête. On voit bien que les métiers intellectuels, les métiers qui ont été jusqu'à présent le premier choix des étudiants à la sortie de leur scolarité, ces métiers connaissent un certain nombre de... ouversement et s'interroge vraiment sur passer au leur devenir en revanche les métiers de la main surtout du coeur tu as été du coeur ou limité le soin et bien ces métiers là sont des métiers dont on nous dit que évidemment on ne pourra pas s'en passer jamais la finance artificielle deviendra se situer un infirmier un soignant dans sa relation justement avec eux avec son avec ce patient. Le care, c'est une notion qui prend de plus en plus d'importance. C'est un mot anglais qu'on emploie parce qu'il dit à la fois le soin et l'attention portée aux autres. Portée à leur santé, comme à leur bien-être, à leur corps, comme à leur esprit. C'est véritablement une activité extrêmement complexe. Donc voilà. C'est vrai que cet état de fait, cette situation qui est celle des métiers du care, des métiers du cœur, les métiers de la santé, cette situation est une situation qui est assez favorable et qui nous explique l'attrait que ces métiers exercent aujourd'hui, avec néanmoins une certaine difficulté de recrutement. Il faut quand même rappeler, pour bien comprendre les enjeux de la situation, qu'en France, il y a près d'un million deux cent mille professionnels du secteur de la santé. tout le mode d'exercice confondu, ce qui correspond à 336 soignants pour 10 000 habitants. Or, ça peut sembler beaucoup, en réalité c'est à titre de comparaison bien inférieur à la moyenne de l'Europe de l'Ouest, qui est de 450 soignants pour 10 000 habitants. Donc il y a un déficit de soignants chez nous, alors que ces secteurs d'activité continuent d'être ceux qui sont le plus important. Véritablement plébiscité par les jeunes et par les étudiants. Le secteur de la santé et du soin est le troisième secteur professionnel le plus attractif. au niveau européen et le deuxième secteur pour ce qui est de la France. Il y a une véritable vocation moderne qui est alimentée par le désir d'exercer un métier utile qui apporte beaucoup aux autres et à la société. 84% des répondants à cette enquête, qui établissent ces chiffres, 84% des répondants disent en effet que considérer que l'utilité et leur motivation première. Et cette utilité fait que, pour 77% d'entre eux, ils exercent un métier dont ils disent être fiers. Que concrètement, et pour conclure, un chiffre qui est là pour illustrer l'état de cet engouement de notre jeunesse pour ces professions, pour ces métiers du soin, ces métiers de la santé, il faut rappeler que cette année, la formation... Demandé sur Parcoursup, ça a été le parcours d'accès spécifique santé. 12% des vœux sur Parcoursup portent sur cette base d'accès spécifique santé. Ça veut dire 725 674 demandes. Donc première demande, très fortement marquée, c'est celle de l'accès. donc formations qui sont dispensées en première année de la Faculté de médecine. Et puis, juste derrière, on retrouve les formations d'infirmiers. Donc, en tête, sur Parcoursup, des demandes d'étudiants, on a le parcours accès spécifique santé, la Fac de médecine, ou bien effectivement les formations d'infirmiers. Voilà, en quelques mots, une réflexion sur la nature des métiers ou des professions que vous allez... peut-être exercée bientôt dans le secteur de la santé, permet de réfléchir à des questions que pose la notion même de travail, cette notion qui pourra faire l'objet de sujets écrits dans le baccalauréat. Voilà, et c'est cette méthode que je vous propose de suivre lors des prochains épisodes qui porteront un peu plus sur l'État et interrogera effectivement le rôle de l'État dans la santé publique. Vous venez d'écouter un podcast proposé par Cours Galien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France.

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 La Santé ? un travail comme un autre ? comme les autres ?  La très grande diversité des métiers de la santé permet d’explorer toutes les nuances du verbe « travailler ». Thème abordé : Le Travail.


Tu te projettes déjà dans ta première année d’études de Santé mais avant il y a le Bac : Grâce au podcast « Galien Philosophe » tu révises les thèmes du programme de philo à travers une exploration du Monde médical et de son actualité. 📚


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    Bonjour, bonsoir, bienvenue. Vous écoutez Galien philosophe, un podcast proposé par Cour Galien, la prépa de référence aux études de santé. Il vous est présenté par notre directeur de la communication académique. Épisode 1. Voici, pour débuter ce podcast, Galien philosophe, un premier épisode qui sera consacré au travail. Le travail, donc, la première des 17 notions au programme de philo de Beccalora que nous allons traiter à la lumière de la santé, à la lumière du secteur de la santé. Et on va le traiter à travers cette question problématise, déjà, en quelque sorte, la question du travail dans le monde de la santé, soigne-lui. Est-ce un travail comme un autre ? Est-ce un travail comme les autres ? nul ne l'ignore aujourd'hui les métiers du secteur de la santé sont des métiers prenants mais aussi des métiers qui sont pénibles tant sur le plan physique que sur le plan moral et qui réclament souvent de renoncer à un confort de vie auxquels sont attachés la plupart de nos contemporains les horaires plus ou moins prévisible en tout cas souvent déréglé Des salaires qui parfois sont faibles au regard de l'engagement réclamé, en tout cas des salaires qui sont très dispersés, par exemple dans un même établissement, entre le personnel médical, médecin, chirurgien, pharmacien, et le personnel non médical, infirmier, aide-soignant, on passe en quelque sorte du simple au double en moyenne, de 1000 euros à 5500. Alors, cette remarque est là pour nous reconduire à l'origine du mot travail Ce mot travail que vous avez déjà peut-être étudié dans le cadre de votre cours de philo. Le mot travail viendrait du mot tripalium Le tripalium, c'est un instrument de torture qui est utilisé dans l'Antiquité. Alors, il y a une autre étymologie qui ne change pas vraiment l'état d'esprit, si je puis dire, du terme. ce serait le mot trabs c'est R-A-B-S, c'est la poutre qui est utilisée comme ancêtre du joue pour les bêtes, pour les bêtes de Somme, et qui va donner en français le verbe entraver Dans tous les cas, que ce soit le tripalium le lancement de torture, ou bien la trabs la poutre, eh bien l'idée de souffrance est toujours extrêmement présente. Cette souffrance, eh bien, elle va... en fait, orienter toute la réflexion des anciens sur le travail, qui est ces discrédités, déprécier l'affaire des esclaves parce que l'indice d'une subordination à la nature. Les modernes vont renverser cette dépréciation, faire du travail une valeur positive parce qu'ils vont voir dans le travail la condition de l'accroissement de la richesse des nations. C'est la richesse. les nations le travail sauf que malgré tout la représentation antique négative du travail ne va pas totalement disparaître on va la voir se prolonger à travers un signe d'expression alors bien sûr le travail n'est plus la faire des esclaves ni peut-être celle des prolétaires c'était qu'il est encore des prolétaires le travail va être en effet la faire de tout mais il va être encore chargé de cette idée de peine et d'usure qui s'exprime par exemple pleinement dans l'usage du verbe bosser. Le verbe bosser qui est un verbe familier, qui relève du registre familier, et qui a été construit sur une expression, ce bosser le dos au XIe siècle, une expression qui est porteuse d'une image extrêmement parlante, puisque... sous le poids du fardeau, l'homme va briller, va perdre en quelque sorte de sa verticalité, c'est-à-dire en un mot que le travail déforme, qu'il rend petit forme. Mais bien sûr, le travail ne se définit pas seulement par la souffrance qu'il occasionne, il faut proposer une approche peut-être un peu plus précise. Et par travail, on entend désormais cette activité par laquelle les hommes... produisent les conditions matérielles de leur existence. Étant par nature inadaptées à la nature, les hommes doivent transformer cette nature pour pouvoir y vivre. Et en la transformant, ils se mettent à travailler. Le travail est cette transformation, cette action qui transforme. donc la nature en culture et qui permettent aux hommes de vivre de vivre de se développer alors n'est pas de travail parce que tout n'est pas de transformation de la nature au fin d'améliorer les conditions matérielles d'existence tout n'est pas travail mais le travail ne se réduit pas seulement à la question du salaire à la question de l'emploi j'aime oublier que travail domestique et un véritable travail il n'est pas directement rémunéré alors qu'il constitue une véritable ressource par l'économie qui réalise n'est pas rémunéré ni matériellement salaire domestique je crois d'y expérimental dans certains pays scandinaves donc il n'y a pas de salaire mystique et il n'y a pas de rémunération symbolique ce qu'il n'est pas particulièrement valorisé donc tout en bas le travail domestique et tout en haut Il y a ce que les anglo-saxons définissent comme étant des professions. Le sociologue américain Talcott Parsons va préciser cette notion de profession et va la ramener à quatre activités, celle des médecins précisément, celle des ingénieurs, celle des juristes et aussi celle des enseignants. Alors, il définit la profession de la façon suivante. Par profession, il faut entendre une activité qui utilise un savoir abstrait long à acquérir. pour résoudre les problèmes concrets de la société. Le savoir abstrait, long à acquérir pour résoudre les problèmes concrets de la société. Les professions sont donc extrêmement valorisées, valorisées parce qu'elles mobilisent un savoir abstrait, la valorisation de la pensée, elles mobilisent aussi effectivement la longueur des études, et puis aussi leur utilité, les problèmes concrets de la société. Alors on entend clairement ici que les médecins, les chirurgiens, les professions médicales entrent parfaitement dans cette définition de la profession, que donc dans le secteur de la santé, il y a évidemment des professionnels, mais pas que. Il y a aussi des affaires liées, des aides-soignants, il y a aussi un personnel administratif. Et donc ces femmes et ces hommes travaillent-ils, ont-ils des professions ? Non, pas de profession, mais comment nomme-t-on leur activité ? Alors, entre... dans le cadre domestique, mais là, ce n'est pas le cas, puisque nous sommes dans le cadre de salariés. Dans le cadre domestique, on a bien défini ce qu'était en effet le code zéro, donc on peut se reconnaître dans le travail, et on a défini aussi la profession comme étant le niveau le plus valorisé. Entre les deux, il y a deux notions. La notion d'occupation, on est occupé, on est occupé à agir sur la nature, on est occupé... pour pouvoir concrètement bien gagner un salaire, gagner de quoi vivre. Ce sont des occupations, donc là, pas de savoir abstrait, pas de durée d'apprentissage et des problèmes, certes, peut-être, mais qui sont peut-être plus quotidiens. Je pense effectivement à des fonctions de hygiène, de propreté, de cuisine, etc. Donc ça, ce sont des occupations. Il y a des métiers, et le métier, lui... Il a une particularité, il mobilise un savoir-faire, aucun savoir abstrait. L'on acquérir, non, le métier s'acquiert plus rapidement que la profession. Il mobilise en effet un apprentissage, on parle souvent d'apprenti, en effet des métiers. Donc c'est un apprentissage qui est plus rapide qu'un véritable renseignement. donc professionnel, et pour résoudre des problèmes évidemment concrets de la société. La spécificité du métier, c'est qu'il implique une notion de transmission, une notion de tradition. Le métier s'inscrit toujours dans une histoire, et il est valorisé justement par cette histoire. Par exemple, la plongée c'est un métier, la banque c'est un métier. Ça signifie qu'il y a une tradition multiséculaire qui a permis de transmettre un certain nombre de pratiques. Et que ce qui fait la valeur du métier, c'est aussi effectivement l'ancienneté. de cette tradition. Alors on le voit, dans le secteur de la santé, comme dans la question du travail en général, ce qui est important, c'est la très grande diversité des activités. Ce sont des activités qui, finalement, n'ont pas une si grande unité que cela. C'est-à-dire que l'approche anthropologique que j'avais faite tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité de transformer la nature pour arriver, donne l'impression que le travail, c'est quelque chose d'homogène, c'est quelque chose qui peut se penser comme un tout. En réalité, le travail, ça n'existe pas vraiment. Il y a des occupations, il y a des métiers, il y a des professions, il y a effectivement des activités de transformation de la nature qui sont plus ou moins valorisées, tant sur le plan matériel que sur le plan symbolique. Donc la diversité du monde du travail, c'est, je pense, sa spécificité. Et il serait... peut-être illusoire, en tout cas donc malveillant, de penser qu'on peut donner de l'homogénéité à cette question. La question du travail au sens général se pose-t-elle vraiment ? C'est plutôt la question en effet des différentes tâches et de leur nécessité et de ce qu'elles impliquent tant sur le plan de la rémunération matérielle que sur le plan de la rémunération symbolique. Or, dans le cadre de l'hôpital, eh bien des métiers, des... des occupations doivent coexister, elles doivent trouver leur unité, leur harmonie, puisque ces personnels doivent travailler ensemble. Ce qui caractérise évidemment ces établissements de santé, c'est bien la nécessaire collaboration, la nécessaire interaction des différents métiers, des différentes professions. Alors, c'est plus facile à penser dans ce cadre-là que dans le cadre de la société. Pourquoi ? Parce que toutes ces... Ces travailleurs ont en commun un certain nombre de difficultés spécifiques. Ils ont toutes et tous une charge de travail élevée. Les soignants, quels qu'ils soient, doivent souvent gérer un grand nombre de patients, ce qui entraîne toujours des heures de travail importantes et peu de temps de repos, ce qui peut conduire parfois à des moments de burn-out, à des moments de dépression. Il y a aussi un stress émotionnel qui caractérise cette heure de respiration. Pourquoi ? Parce que on travaille par définition avec des patients qui sont malades, gravement malades, parfois en fin de vie. Et on peut concevoir à quel point cette situation peut être émotionnellement éprouvante pour les soignants. Ces soignants sont également exposés à divers risques pour la santé, y compris les infections et les maladies transmissibles. Au moment de la pandémie de la COVID-19, on a particulièrement pris conscience de ces risques. Puis enfin, il y a encore dans de nombreux établissements de santé un manque de personnel, d'équipement et de factures qui compliquent au quotidien ce travail des différents soignants. Alors sur la question de la reconnaissance, qu'elle soit matérielle ou bien symbolique, on a déjà vu tout à l'heure que la reconnaissance matérielle est difficile de la penser dans son ensemble, puisqu'il y a une très grande dispersion de la rémunération matérielle. qui est allouée aux différents personnels de santé. En revanche, ce qui est certain, c'est que la reconnaissance symbolique, c'est-à-dire finalement le jugement d'utilité, la reconnaissance symbolique positive, eh bien aujourd'hui, elle est partagée par tous, puisque si autrefois, bien sûr, le chirurgien, le médecin étaient valorisés par les patients, c'était moins le cas des personnels discrets, comme effectivement les soignants ou les internés. Aujourd'hui, depuis justement… la COVID-19, les manifestations de gratitude, ces populations de citadins qui applaudissent à 20h depuis leur balcon, et bien depuis la COVID-19, il est clairement évident qu'il y a une véritable gratitude de la population à l'égard de ces professionnels de santé. Donc la reconnaissance symbolique, elle est partagée par tous, ce qui permet de comprendre pourquoi effectivement ces études... notamment les études de l'infirmier, restent études extrêmement recherchées par les étudiants, puisque ce sont des études qui sont très valorisées. Aujourd'hui, c'est très clair, les métiers du secteur de la santé sont extrêmement gratifiants, même s'ils sont très exigeants sur le plan émotionnel et physique, même si les horaires sont irréguliers, le stress élevé, surtout en période de crise sanitaire. Malgré tout... pour beaucoup de soignants, la satisfaction de pouvoir aider les autres fait une différence essentielle dans leur vie, une différence véritablement inestimable. Et ainsi, on peut dire que ces métiers, ces professions du secteur de la santé sont à la fois valorisés par la société, sont reconnus maintenant, évidemment, par toute la société, mais sont aussi valorisés par ceux-là même qui les exercent. Il y a v��ritablement une charge très positive autour de... autour de ces activités. Alors, le monde de la santé est traversé, comme tous les microcosmes du travail, le petit monde du travail, comme chaque secteur finalement, le monde de la santé est traversé par un certain nombre de changements que l'histoire charrie avec elle, mais justement, du fait de cette satisfaction, ces changements, n'impacte pas négativement. l'appréciation générale de l'activité. Concrètement parlant, on le sait, le monde du travail est globalement soumis à des effets pervers qui sont ceux de la post-industrialisation, ceux de la digitalisation, le développement de l'intelligence artificielle, etc., qui peuvent conduire effectivement dans certains secteurs, les uns et les autres à s'interroger sur l'avenir de leur activité, sur les conditions aussi de cette activité. à quel point elles ne sont pas exposées à de nouvelles charges mentales, de nouvelles souffrances au travail. Alors évidemment, le secteur de la santé n'échappe pas à ce stress, n'échappe pas à cette charge mentale que je viens d'évoquer, il y a une vraie souffrance, c'est un sujet récurrent qui se pose d'ailleurs dès les premières années, les années d'études. à la faculté, les années effectivement d'internat, et on voit bien qu'un certain nombre d'individus sont exposés à ce qu'on appelle burn-out, comme dans la plupart des secteurs d'activité. Mais même si la digitalisation, même si le développement de l'intelligence artificielle laisse envisager une évolution dans la pratique des ciné-particuliers, il est évident que... le secteur de la santé sera moins impacté par ces transformations qui se mouillent, charriées par la modernité, par l'hyper-modernité. Le philosophe David Boudra, en 2020, dans un ouvrage qui s'intitule La tête, la main et le cœur rappelait que, justement, le monde de demain sera un monde dans lequel l'avenir professionnel va appartenir à la créativité, certes, mais à l'artisanat et aux soins. Et c'est vrai que le titre du ouvrage est très intéressant, La tête, la main et le cœur Il y a, selon David Goudart, les métiers de la tête, les métiers de la main et les métiers du cœur. Jusqu'alors, les métiers de la tête étaient intellectuels, étaient extrêmement valorisés, que ces activités demandent peu ou grande mobilisation d'études. Il y a de nombreuses années, effectivement, nécessaires pour parvenir à leur maîtrise. La tête était valorisée par la société au détriment de la main, du partisanat et du cœur. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle vise la tête. On voit bien que les métiers intellectuels, les métiers qui ont été jusqu'à présent le premier choix des étudiants à la sortie de leur scolarité, ces métiers connaissent un certain nombre de... ouversement et s'interroge vraiment sur passer au leur devenir en revanche les métiers de la main surtout du coeur tu as été du coeur ou limité le soin et bien ces métiers là sont des métiers dont on nous dit que évidemment on ne pourra pas s'en passer jamais la finance artificielle deviendra se situer un infirmier un soignant dans sa relation justement avec eux avec son avec ce patient. Le care, c'est une notion qui prend de plus en plus d'importance. C'est un mot anglais qu'on emploie parce qu'il dit à la fois le soin et l'attention portée aux autres. Portée à leur santé, comme à leur bien-être, à leur corps, comme à leur esprit. C'est véritablement une activité extrêmement complexe. Donc voilà. C'est vrai que cet état de fait, cette situation qui est celle des métiers du care, des métiers du cœur, les métiers de la santé, cette situation est une situation qui est assez favorable et qui nous explique l'attrait que ces métiers exercent aujourd'hui, avec néanmoins une certaine difficulté de recrutement. Il faut quand même rappeler, pour bien comprendre les enjeux de la situation, qu'en France, il y a près d'un million deux cent mille professionnels du secteur de la santé. tout le mode d'exercice confondu, ce qui correspond à 336 soignants pour 10 000 habitants. Or, ça peut sembler beaucoup, en réalité c'est à titre de comparaison bien inférieur à la moyenne de l'Europe de l'Ouest, qui est de 450 soignants pour 10 000 habitants. Donc il y a un déficit de soignants chez nous, alors que ces secteurs d'activité continuent d'être ceux qui sont le plus important. Véritablement plébiscité par les jeunes et par les étudiants. Le secteur de la santé et du soin est le troisième secteur professionnel le plus attractif. au niveau européen et le deuxième secteur pour ce qui est de la France. Il y a une véritable vocation moderne qui est alimentée par le désir d'exercer un métier utile qui apporte beaucoup aux autres et à la société. 84% des répondants à cette enquête, qui établissent ces chiffres, 84% des répondants disent en effet que considérer que l'utilité et leur motivation première. Et cette utilité fait que, pour 77% d'entre eux, ils exercent un métier dont ils disent être fiers. Que concrètement, et pour conclure, un chiffre qui est là pour illustrer l'état de cet engouement de notre jeunesse pour ces professions, pour ces métiers du soin, ces métiers de la santé, il faut rappeler que cette année, la formation... Demandé sur Parcoursup, ça a été le parcours d'accès spécifique santé. 12% des vœux sur Parcoursup portent sur cette base d'accès spécifique santé. Ça veut dire 725 674 demandes. Donc première demande, très fortement marquée, c'est celle de l'accès. donc formations qui sont dispensées en première année de la Faculté de médecine. Et puis, juste derrière, on retrouve les formations d'infirmiers. Donc, en tête, sur Parcoursup, des demandes d'étudiants, on a le parcours accès spécifique santé, la Fac de médecine, ou bien effectivement les formations d'infirmiers. Voilà, en quelques mots, une réflexion sur la nature des métiers ou des professions que vous allez... peut-être exercée bientôt dans le secteur de la santé, permet de réfléchir à des questions que pose la notion même de travail, cette notion qui pourra faire l'objet de sujets écrits dans le baccalauréat. Voilà, et c'est cette méthode que je vous propose de suivre lors des prochains épisodes qui porteront un peu plus sur l'État et interrogera effectivement le rôle de l'État dans la santé publique. Vous venez d'écouter un podcast proposé par Cours Galien, la prépa de référence aux études de santé dans 13 villes en France.

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