- Speaker #0
Bienvenue dans le podcast Gang de Copines, je suis Elodie et dans ce podcast je discute avec des femmes qui me parlent d'une de leurs histoires d'amitié. Parce qu'aujourd'hui mes amis ont toutes et chacune une place tout à fait particulière dans ma vie et je sais que je ne suis pas la seule, qu'on est nombreuses à s'appuyer sur la sororité. Alors voilà, j'ai juste envie d'exposer la beauté et la puissance des amitiés féminines, parce qu'on a toutes de belles histoires à partager. Bonjour Christelle !
- Speaker #1
Bonjour,
- Speaker #0
Christelle, tu as 46 ans, tu es une jeune mariée depuis 2023 et tu vis dans la métropole lilloise. Est-ce qu'il y a autre chose que tu veux ajouter déjà pour te présenter ?
- Speaker #1
Oui, je suis Christelle, j'ai 46 ans, on s'est mariées au bout de 10 ans. On s'est mariées en Corse, c'était vraiment magnifique l'année dernière, au mois de juin, parce que c'était notre rêve. de se marier sur la plage. Et comme on va toujours en Corse en vacances, souvent, on aime bien au moins une fois par an y aller, ça nous semblait normal de nous marier là-bas. Et on s'est mariés au bout de dix ans parce qu'au début, moi, je n'étais pas trop pour le mariage venant de parents divorcés, etc. Et puis, en fait, après, c'est devenu une évidence parce qu'on est bien ensemble et qu'on a envie de finir notre vie ensemble. Voilà.
- Speaker #0
Je vais raccrocher tout de suite les wagons avec le sujet du podcast. Est-ce que tes amis IES ont eu une place particulière pour cet événement ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Et notamment Hélène, une de mes amies, qui a été témoin de mariage. Évidemment, j'avais deux témoins de mariage, Sandrine et Hélène. Et Hélène a animé la cérémonie laïque que nous avons faite. D'accord,
- Speaker #0
on parlera d'Hélène plus en détail après. Ok, c'est chouette, c'est chouette. Et alors du côté pro, c'est quoi ? Tu peux nous faire un petit point sur ton parcours pro et ton activité ?
- Speaker #1
Bien sûr, donc moi à la base, après les études, j'ai commencé à travailler en banque. J'ai travaillé à peu près 14 ans en banque. Et puis... Je ne me retrouvais plus trop dans les valeurs de la banque. Ce n'était plus quelque chose qui me plaisait. Et je me suis fait coacher. Et il y a un coach qui m'a dit, moi, je vous verrai bien coach. Bon, OK. Sur le moment, c'était maintenant il y a 13-14 ans. Ce n'était pas trop encore développé en France. On en entendait parler, mais à Lille, pas trop. Et donc, je me suis renseignée. Et puis, j'ai fait une demande de rupture conventionnelle. Et je suis allée me former. au coaching professionnel à Paris, parce que c'était la seule école qui donnait un bac plus 5. Et donc, je me suis formée au coaching professionnel. Puis ensuite, j'ai créé mon activité de coach professionnel. C'était compliqué quand même au début de trouver ses premiers clients, très clairement. Et donc, je me suis formée au bilan de compétences. Et donc, mon activité a vraiment démarré avec les bilans de compétences. qui m'ont permis aussi de me faire connaître ensuite en coaching professionnel et en entreprise. Et voilà, et maintenant, ça fait 12 ans que je fais du coaching et du bilan de compétences. Et puis, en 2021, pendant le Covid, j'ai eu envie de changer. Le fait de faire des bilans de compétences en visio, tout ça, c'était un peu... Je me lassais un petit peu. Et puis, je me suis rappelée que quand j'étais célibataire, il y a 15-16 ans, Je voyais des coachs en amour sur Internet et je m'étais toujours dit waouh, j'adorerais faire ça Et puis là, je me suis dit je suis coach et pourquoi pas me spécialiser aussi en amour Et donc, j'ai contacté une grande coach à Paris qui est un petit peu connue parce qu'elle fait de la télé. Et puis, j'ai eu un coup de foudre, j'ai adoré l'échange qu'on a eu. Et donc, je me suis certifiée au coaching en amour, c'est-à-dire en intelligence. émotionnelle et amoureuse. Et donc, j'ai créé Dame de Coeur début 2022. Donc, Dame de Coeur, c'est mon cabinet de coaching en amour. Je continue quand même encore à faire du bilan de compétences et du coaching pro, mais j'essaie vraiment de développer cette activité. Je fais des conférences sur l'amour, j'ai fait des chroniques à la télé, à la radio. J'ai créé un podcast aussi qui s'appelle L'Amour est Partout. Une fois par mois, j'interview des personnes qui racontent leur rencontre amoureuse. J'essaie de me faire connaître un maximum, j'ai de plus en plus de clients, mais c'est encore quand même difficile d'en vivre totalement.
- Speaker #0
Donc, tu as plutôt des clients ou des clientes ?
- Speaker #1
Alors, 75% de ma clientèle, ce sont des femmes dans une situation plutôt célibataire ou malheureuse en amour. 25% ce sont des hommes.
- Speaker #0
Quand tu dis malheureuse en amour, c'est-à-dire ?
- Speaker #1
Oui, souvent ce sont des personnes qui répètent les mêmes schémas, qui n'arrivent pas à avoir d'histoire sérieuse, qui tombent toujours sur les mauvais partenaires, ou qui sont en couple, mais elles vivent souvent des situations d'infidélité, etc.
- Speaker #0
D'accord, ok. Par rapport à ce que tu disais tout à l'heure sur le coup de foudre que tu as eu avec la personne qui t'a... toi-même coacher, si j'ai bien compris. Est-ce que toi, maintenant, tu proposes à ces femmes dans le cadre de tes coachings, on voit quand même que la sororité, elle a une place importante dans ta vie pro. Oui,
- Speaker #1
tout à fait. La personne, elle ne m'a pas coachée. Elle s'appelle Florence Escaravage, d'ailleurs, qui a créé Love Intelligence, mais elle m'a formée au coaching d'intelligence émotionnelle et ma amoureuse. Je suis toujours supervisée par elle. On est supervisée tous les mois. Moi, en tout cas, je prends une supervision avec elle. Je fais d'ailleurs partie de son équipe. On est quelques coachs à faire partie de son équipe à Paris. La sororité est importante parce que je vois bien que dans notre équipe, ce ne sont que des femmes. Ce n'est pas voulu. Florence a déjà formé des hommes. Mais c'est vrai que dans l'équipe Love Intelligence, on n'est que des femmes. Et donc, c'est important pour nous de se soutenir, de se superviser, de se donner les bons tuyaux, de se transmettre des outils, etc.
- Speaker #0
Et par rapport à tes clientes ?
- Speaker #1
La sororité avec mes clientes, moi, j'ai quand même une posture de coach. Donc, je ne suis pas leur amie. Clairement, en coaching, on n'est pas l'amie de son coaché. Sinon, ça ne pourrait pas marcher. Mais évidemment, je comprends peut-être... plus facilement ce qu'elles peuvent vivre du fait que je suis aussi une femme avec tout ce que ça comporte, c'est-à-dire des périodes aussi hormonales qui peuvent être difficiles, dans la sexualité, etc. Bien souvent, quand elles me parlent, je peux aussi comprendre, moi, ce qu'elles vivent.
- Speaker #0
OK. Et dans ta vie personnelle, quelle place elle a à la sororité ?
- Speaker #1
Pour moi, je suis très proche de mes amis. Pour moi, l'amitié, c'est une vraie valeur. Et évidemment, j'ai des amis hommes que j'aime beaucoup, mais l'amitié entre filles, elle a toujours été très importante pour moi dans la vie.
- Speaker #0
Pour une raison particulière ?
- Speaker #1
Alors, je ne sais pas si pour une raison particulière, mais je sais que moi, l'amitié, c'est quelque chose qui compte pour moi autant que la famille, voire pareil, je pourrais presque même dire plus des fois, parce que pour moi, l'amitié, c'est des gens qu'on choisit. Et donc, la famille, on ne choisit pas toujours. Alors, j'adore ma famille, j'ai une sœur, j'adore ma sœur. Enfin, je n'ai pas de problème avec ça. Mais ce que je veux dire par là, quand même, c'est que les amis, on se connecte avec elles.
- Speaker #0
De quel ami tu vas nous parler aujourd'hui ? Et pourquoi tu as choisi de parler de cet ami ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, je vais vous parler d'Hélène, donc la témoin, une des témoins de mon mariage.
- Speaker #0
Ah ben oui, on l'a dit tout à l'heure, oui.
- Speaker #1
Hélène, on s'est connues il y a plus de 20 ans. via une amie commune qui s'appelait Natacha. Et Hélène, on a parcouru un peu notre vie l'une à côté de l'autre. On ne peut pas dire qu'on a été fusionnels quand on était jeunes, mais par contre, tout au long de la vie, on a été là pour des moments forts. Et notamment un moment fort, Hélène a trois enfants. Donc, elle a Manon, qui est la plus grande, qui a 12 ans. Et puis, Léa et Charlotte, qui ont 8 ans, qui sont des jumelles. Et donc, quand Hélène était enceinte de Manon, un jour, donc, elle était enceinte de plus de 8 mois, mais Hélène, elle pétait la forme quand elle était enceinte. Et donc, elle me dit, viens, on ne ferait pas les magasins, on passe une journée à Lille, OK. Donc, on mange ensemble le midi. Et puis, elle me dit, on n'irait pas au printemps, j'ai envie d'aller voir. Et je lui dis, écoute, le printemps, je viens d'y aller il y a deux jours avec ma mère. Je n'ai pas trop envie qu'on aille au printemps. Elle me dit, bon, OK. Elle ne me dit pas de souci. Elle me dit, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Je lui dis, je ne sais pas. Elle dit, viens prendre un café à la maison. Elle habitait à côté de Lille, mais pas à Lille. Et donc, on part chez elle. On arrive chez elle, elle commence à faire le café, et là, je l'entends, je lui dis, écoute, je vais aux toilettes. C'est important parce que je lui dis, je vais aux toilettes, et je vais aux toilettes, et là, je l'entends hurler. Donc je sors des toilettes, encore le pantalon en bas des jambes. Franchement, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ? Je perds les os,
- Speaker #0
je perds les os.
- Speaker #1
OK, bon. Moi, panique, moi n'ayant pas d'enfant. Voilà, je ne savais pas ce que je devais faire. Je lui dis, qu'est-ce qu'on doit faire ? Elle dit, je vais aller chercher mes affaires là-haut. Et effectivement, elle perdait les os, elle perdait les os. OK. Elle monte à l'étage et elle me dit, je vais prendre une douche. Et là, je me dis... mais il faut qu'on aille à la maternité, qu'est-ce qu'on fait si elle accouche là, enfin moi qui connais pas je me dis, ah là là non, c'est pas possible la douche était peut-être pas le truc primordial à faire quoi elle voulait absolument prendre une douche bon d'accord et je lui dis, on n'appellerait pas ta mère parce que je la voyais trembler sa maman étant infirmière, je me dis on va peut-être appeler sa mère, elle va peut-être nous conseiller quand même elle me dit, non je veux que ce soit une surprise je l'appellerai quand j'aurai accouché rire Oh là là, d'accord. Donc, elle est sous la douche. Elle me dit, prépare des affaires à moi. Il y a ça, mon maquillage. Enfin bon, bref. Donc, voilà, elle est sous la douche. Puis, je la vois trembler et tout. Je me dis, oh là là, mon Dieu. Si elle accouche, qu'est-ce que je fais ? Dans ma tête, je m'étais dit, si elle accouche, j'appelle les pompiers. Oui, oui,
- Speaker #0
bah oui.
- Speaker #1
Bon. Donc, elle prend sa douche. On prend ses affaires. Elle continue à perdre les os. Moi, je ne savais pas que c'était aussi fort, d'ailleurs. Bref. Et donc, on monte dans sa voiture parce qu'en plus, on était venus avec sa voiture. Donc, elle met des serviettes sur elle pour ne pas tâcher son siège. Bref, elle met plein de serviettes. Fallait voir le truc. On arrive à la maternité près de Lille. Enfin, à Lille, même. Voilà, elle arrive. Ah, attention ! On appelle son conjoint, évidemment, Jim. Mais il ne travaillait pas à côté, à côté. Donc, le temps qu'il fasse la route, ça allait être long. Donc, je l'ai accompagné. Là, elle a été prise en charge. Voilà, un monitoring. Le bébé n'est pas arrivé tout de suite, tout de suite. Donc, ça va. Je suis restée avec elle, évidemment, jusqu'à ce que Jim arrive, qui est peut-être arrivé une heure après. Et puis ensuite, j'ai appelé mon conjoint. Je lui ai dit, écoute, viens me chercher à la maternité. Mais lui, il travaillait. En attendant, je suis restée dans le hall de la maternité, assise. Mais je suis restée plusieurs heures. Et en fait, j'ai ressenti un bonheur. incroyable. Oh,
- Speaker #0
c'est trop mignon !
- Speaker #1
Ouais, parce que...
- Speaker #0
Pourquoi ?
- Speaker #1
Bah, je sais pas, parce que je vivais ça avec elle, en fait. Ouais. Et j'étais à un moment donné, donc Jim est monté, et moi, j'étais en bas, dans la salle d'attente, et j'ai senti un bonheur comme j'ai rarement, peut-être que j'ai ressenti ce bonheur trois fois dans ma vie. C'est-à-dire que j'avais le sourire collé aux oreilles, je ne savais plus décrocher le sourire. les gens qui rentraient dans la maternité je leur disais bonjour il devait y avoir des cœurs qui sortaient de mes yeux voilà et donc elle a accouché dans la soirée et puis voilà puis moi après je suis partie avec mon conjoint mais ça a été vraiment un moment fort en tout cas pour moi et je pense aussi pour elle parce que du coup Je n'ai pas été marraine de sa première fille, Manon, parce qu'elle avait un frère, parce que Jim avait une sœur, etc. Et puis, c'était prévu comme ça. Par contre, quand elle a eu ses jumelles après, elle m'a expliqué, elle m'a dit, en fait, ça m'avait tellement touché que tu sois là pour Manon, etc. que j'ai voulu que tu sois marraine de Léa. Et mon conjoint, il est parrain de Charlotte. Donc, voilà, c'était aussi, je pense, pour marquer le coup de ce qu'on avait vécu ensemble.
- Speaker #0
J'ai deux questions par rapport à ce que tu viens de raconter. Est-ce que déjà, votre relation a changé à partir du moment où elle a été maman ? Il y a eu ce bel événement entre vous, et après, j'imagine que sa vie à elle a quand même un peu changé. Est-ce que ça a eu un impact sur votre relation à toutes les deux ?
- Speaker #1
Alors, moi je ne trouve pas tant que ça, parce que... En fait, on n'était pas dans une relation adolescente, c'est-à-dire fusionnelle, où on se voit tous les jours, on se voit tout le temps, on s'appelle tous les jours. On n'était pas dans ça. C'est-à-dire qu'on était là pour des soirées, pour des bons moments, évidemment, pour les anniversaires, pour des soirées bien. Mais on était aussi là avec Hélène beaucoup pour les mauvais moments. Enfin, les mauvais moments. C'est-à-dire qu'elle, elle avait qu'une rupture amoureuse, j'étais là. Moi, quand mon papa est décédé, Hélène a été là et je me rappelle même que le soir de l'enterrement, je suis allée dormir chez elle et chez Jim d'ailleurs aussi. Donc voilà, elle a toujours été là dans les mauvais et comme dans les bons moments. Mais on ne peut pas dire qu'on était fusionnels. Ce n'est pas le genre d'amis avec lesquels je la vois toutes les semaines ou je l'appelle toutes les semaines, mais on est toujours là au bon moment. Alors, on essaie de se voir quand même régulièrement. Mais du coup, quand elle a eu les enfants, je n'ai pas senti un bouleversement dans notre amitié. Même, je dirais, presque des fois, on se voit plus parce que du coup, je vais voir mes filles. Enfin, voilà, on vient.
- Speaker #0
Ah oui, ça a créé... Ah oui, c'est intéressant. Au contraire, ça a renforcé votre relation, c'est ça ?
- Speaker #1
Complètement aussi. Oui, oui, complètement.
- Speaker #0
D'accord. Alors, la deuxième question, tu y as répondu. C'était justement, tu as parlé de ton mariage, de la naissance de cet enfant. Tu viens de parler du décès de ton papa. Vous êtes vraiment... Ma question, c'était, est-ce qu'elle avait une place spéciale aussi dans d'autres grands moments de ta vie ? Mais tu viens d'y répondre.
- Speaker #1
Ouais. Hélène, elle a d'autres amis. Moi, j'ai d'autres amis aussi qu'on adore. Je pense notamment Hélène, elle a Louise qu'elle connaît depuis qu'elle est petite. Je pense qu'elle dirait que c'est sa meilleure amie. Mais voilà, en fait, Hélène, pour moi, elle est importante. J'ai une confiance absolue en elle. Alors, c'est sûr que ce n'est peut-être pas celle avec qui je fais du shopping tout le temps. Je fais peut-être du shopping avec d'autres copines. pas tout le temps là à se boire des coups la semaine, alors que je vais peut-être plus voir d'autres copines. Mais pour moi, c'est une question de confiance. Hélène, je sais qu'elle est là et je pense qu'elle sait que je suis là. En tout cas, moi, je serai toujours là pour elle. Je l'aime énormément. Ce n'est pas le fait de voir tout le temps la personne qui fait qu'on aime plus que quelqu'un d'autre. Pour moi, en tout cas. J'aime sa famille. Mais ce que je veux dire, c'est que quand je passe des moments avec sa famille, j'apprécie. Quand je passe des moments avec la famille de son conjoint, j'apprécie. J'aime bien. Oui, on a vraiment une relation de confiance, je pense.
- Speaker #0
Tu as employé le terme de meilleure amie en disant qu'Hélène, elle, elle avait une meilleure amie.
- Speaker #1
Oui, je pense que si on lui demandait, elle dirait Louise. Moi, j'ai eu pendant longtemps des meilleures amies. Quand j'étais plus jeune, j'avais toujours des amis avec qui j'étais très fusionnelle, avec qui on partait tout le temps en vacances, avec qui on était inséparables. Au moindre truc, on se téléphonait, on se racontait, on se voyait minimum toutes les semaines. Mais en vieillissant, je ne peux pas dire que j'ai une meilleure amie. J'ai plein d'amis que j'aime énormément. Elles sont toutes différentes. je les aime pour des choses différentes d'ailleurs mais je peux pas dire que j'ai une meilleure amie spécialement et en fait ça me va bien je pense que quand on a une meilleure amie on le vit un peu comme une relation amoureuse parfois et que là ça fait mal moi je pense à une ancienne de mes meilleures amies quand elle a eu un enfant par contre ça a fort changé même quand elle était vous voyez moi Parce qu'on vous voyait moins et je trouve que c'est même plus douloureux de moins voir la personne quand on est un peu fusionnel comme ça avec elle. Et je ne suis pas sûre que ce soit si sain que ça, en fait, pour moi, en tout cas.
- Speaker #0
Non, je comprends ça. Donc, on a parlé des grands moments de la vie que vous partagez et aussi, tu as expliqué que vous ne vous voyez pas forcément tous les jours. Du coup, quelles activités vous faites ensemble ?
- Speaker #1
Clairement, on part souvent en week-end. On part en week-end, mais souvent, il y a aussi les enfants.
- Speaker #0
Les enfants et les conjoints ? Oui.
- Speaker #1
On fait des trucs entre filles, ça arrive. Même pour mon enterrement de vie de jeune fille, c'est elle qui l'a organisé, on est partis à Porto ensemble. Mais on ne fait pas trop de soirées filles. Moi, j'aime bien, mais c'est vrai qu'avec Hélène, pas trop. D'accord. Après, il faut savoir aussi que... Elle habite à trois quarts d'heure, elle n'est pas complètement à côté non plus. C'est vrai que je vais plutôt avoir tendance à proposer de boire un verre avec une copine à celle qui habite à côté. À 19h, tu n'as pas envie d'aller boire un verre. Elle a fait vrai qu'aussi, avec trois enfants, il y a de l'orgas à mettre en place. Oui,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Du coup,
- Speaker #0
c'est plus facile de mélanger vos deux familles, toi, ton conjoint, elle et ses enfants, et partir tous ensemble ailleurs, c'est ça ?
- Speaker #1
Ouais, ouais. Et puis après, on fait plein de soirées chez l'un, chez l'autre, mais avec les conjoints. De toute façon, les conjoints s'entendent très bien. Et comme je disais, mon mari, Reynald, il est parrain d'une de ses filles aussi.
- Speaker #0
Ah oui, oui, oui. Vos familles, elles sont du coup intimement liées. Tu disais que tu connaissais sa famille. Est-ce que tu connais sa famille en dehors de son mari, ses enfants aussi, et réciproquement ?
- Speaker #1
Oui, je connais, je ne sais pas moi, la sœur de son mari. Je connais les parents de son mari. Je connais le frère. D'ailleurs, je suis déjà partie en vacances avec le frère d'Hélène. Enfin, voilà, oui,
- Speaker #0
on se connaît. Ok. Qu'est-ce que tu dirais qu'elle t'apporte aujourd'hui ? De la confiance.
- Speaker #1
une certaine stabilité. C'est un peu marrant, je vais le dire là, mais avec Hélène, on n'est pas toujours d'accord.
- Speaker #0
Mais c'est bien, c'est un beau sujet.
- Speaker #1
On peut de temps en temps avoir des... Moi, j'aime bien débattre et je pense qu'elle aussi. Et donc, je pense qu'on peut avoir parfois sur des sujets, on s'emballe, voilà. Bon, mais on se connaît, on sait comment on est et du coup, ça ne prend pas... On ne se dispute pas du tout. Mais on peut ne pas être d'accord. Par exemple, elle est à fond dans l'environnement. Des fois, on lance le débat sur ça et puis on n'est pas toujours d'accord. Ce qu'elle m'apporte, je ne sais pas. Elle m'apporte ce qu'est une amitié, en fait. De la chaleur, de la confiance, du respect. On se respecte.
- Speaker #0
J'imagine que ce respect, il est particulièrement important quand vous n'êtes pas d'accord. justement sur des sujets où il n'y a pas de débordement. Désolée, je reviens sur ce sujet-là parce que je trouve ça intéressant. Comment ça se clôture les conversations où vous n'êtes pas d'accord ?
- Speaker #1
Alors, c'est toujours sur des sujets qui sont en dehors de nous. C'est-à-dire que ce n'est jamais un sujet sur oui, tu t'as dit ça, ils n'en savent rien, il n'importe quoi Mais je veux dire, ce ne sont jamais des choses qui nous touchent personnellement. On va parler politique, on ne va pas être d'accord. On va parler environnement, on n'est pas d'accord sur des trucs. C'est toujours des trucs qui sont plutôt en dehors. Donc, ça ne nous touche pas intimement. Enfin, en tout cas, moi, pour ma part, je pense que c'est pareil. Je veux dire, on débat sur des choses plus que…
- Speaker #0
Plus que des désaccords. C'est pas des accords.
- Speaker #1
Oui, OK. Je ne pense pas. En tout cas, moi, je ne vis pas du tout comme ça. Ce n'est pas des désaccords de vie. Oui, en fait. Ce n'est pas du tout. jugement sur la vie de l'autre. On est plus dans l'échange d'idées.
- Speaker #0
Tu disais qu'elle t'apportait beaucoup de confiance. C'est de la confiance, une confiance illimitée dans ce qu'elle peut entendre, ce que tu peux lui dire, les moments que vous allez partager, l'avenir.
- Speaker #1
C'est de la confiance Je ne sais pas comment dire. Déjà sur le fait qu'il m'arriverait un truc, je sais que je peux l'appeler et lui en parler, ou je sais qu'elle viendrait me voir à l'hôpital. Je ne sais pas. Des catastrophes. Oui, bien sûr. Et moi, pareil, elle me dirait, j'ai un gros souci, viens, machin, je serai toujours là pour elle. Donc ça, c'est quand même une grosse confiance parce que... Des fois, on peut voir quelqu'un souvent et puis vous l'appelez pour un déménagement et il ne vient jamais. Donc, je sais qu'avec Hélène, elle viendrait. Et après, de la confiance aussi en l'avenir parce que je sais que, par exemple, elle me fait confiance quand elle me laisse ses filles à dormir ou qu'elle me laissait ses filles quand elles étaient plus jeunes quand même. Il faut avoir une certaine confiance pour les laisser tout un week-end. Donc, moi aussi, je... Je suis fière de ça, qu'elle puisse me laisser ses filles en ayant confiance. Voilà, ça, c'est des choses importantes aussi. Puis voilà, j'aime sa famille, évidemment. Enfin, j'aime nos filleuls, etc. Je les aime fort. Donc, c'est un tout, quoi. Je ne peux pas expliquer. Ça fait un peu partie de la famille, en fait, maintenant. C'est une sorte de famille aussi.
- Speaker #0
En dehors, en plus ? Pas en dehors, mais en plus de cette confiance ? qu'elle, elle place aussi en toi. À ton avis, qu'est-ce que tu lui apportes ?
- Speaker #1
Je ne vais jamais te demander. Je ne sais pas.
- Speaker #0
C'est difficile, cette question.
- Speaker #1
Non, mais je ne sais pas. Mais je pense que, justement, on est quand même différentes en caractère. On est différentes dans ce qu'on pense. Donc, je pense qu'on s'apporte aussi de l'ouverture d'esprit. Voilà. Et pareil, je pense qu'elle sait que... ces filles, si elles me parlent, si on est complices ou autre, je vais peut-être apporter un autre éclairage que le sien, parce qu'on n'est pas toujours d'accord sur tout, etc. Je pense que c'est ça aussi, c'est de l'ouverture, de l'ouverture d'esprit.
- Speaker #0
Du partage.
- Speaker #1
Ouais, du partage. Après, on se marre bien.
- Speaker #0
300 services, évidemment.
- Speaker #1
C'est quand même important. Ça apporte de la gaieté, de la joie, je pense, quand même. Ouais, bien sûr.
- Speaker #0
Alors, on arrive déjà quasiment à la fin de cet épisode. Quel est le message que tu aimerais transmettre à Hélène pour conclure ?
- Speaker #1
Déjà, que... que je suis heureuse d'avoir vécu ce moment avec elle à la maternité, parce que ça a été magnifique. Et puis, de lui dire que même si on ne se voit pas tout le temps, je pense qu'elle le sait, mais souvent elle dit il faut qu'on se voit plus, il faut qu'on se voit plus mais en fait, ce n'est pas grave, on a nos vies aussi, et ce n'est pas dramatique. Mais voilà, tout simplement que je l'aime, que je la remercie pour… pour ce qu'elle a fait aussi pour mon mariage, parce qu'animer pendant une heure une cérémonie laïque, c'est quand même pas facile. Donc, je sais qu'elle a travaillé sur ça, vraiment, qu'elle y a mis tout son cœur. Je l'ai déjà remercié, mais voilà, merci d'être là. Merci de m'avoir choisie aussi peu comme ma reine d'une de ses filles. Merci. Merci. Et puis, vive notre amitié. Quelle durée.
- Speaker #0
C'est tout ce que je vous souhaite. Tout à fait. Où est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Alors sur Instagram, on me trouve à dame de cœur coaching, donc dame, le chiffre 2, cœur au pluriel, coaching. Évidemment, on me retrouve aussi sur Facebook, sur LinkedIn, à Christelle Verfailly ou dame de cœur. Donc j'ai un podcast qui s'appelle L'amour est partout, où j'interview des personnes qui racontent leur rencontre amoureuse, mais pas que. je transmets aussi des clés affectives sur certains sujets sur l'amour sur comment gérer un conflit sur qu'est-ce que le coup de foudre etc je mettrai tous les liens vers tes réseaux ton site le podcast en description de l'épisode oui oui avec plaisir ça marche et bien merci beaucoup Christelle merci beaucoup à toi Elodie de m'avoir fait participer à ce podcast que je trouve très intéressant sur la sororité
- Speaker #0
C'était l'épisode 33 du podcast Gang de Copines. Alors, pour changer de mes conclusions habituelles, j'ai fait un top 3 de ce qui m'avait marqué dans le témoignage de Christelle et j'ai réfléchi à des petites questions à vous poser, enfin à poser à toi qui m'écoutes. Donc le premier sujet, c'est la confiance. La confiance, c'est la clé de leur amitié. Est-ce que c'est aussi le cas pour toi ? Quand tu te sens en confiance avec quelqu'un, est-ce que c'est la porte d'entrée vers l'amitié ?
- Speaker #1
Deuxième sujet,
- Speaker #0
on peut vivre des moments forts avec une amie sans avoir une relation fusionnelle. C'est pas le fait de voir tout le temps une personne qui fait qu'on l'aime plus que quelqu'un d'autre. Est-ce que t'es ok avec ça ? Ou est-ce que t'as une meilleure amie, toi, à qui tu consacres beaucoup plus de temps qu'à tes autres amis ? Donc le troisième et dernier sujet, c'est l'accouchement d'Hélène. Ça a été pour Christelle un des plus beaux moments de sa vie. Est-ce que t'as un exemple comme ça avec une amie ? Un moment de bonheur si intense, quelque chose qui est arrivé à une de tes amies et qui a provoqué chez toi un moment de bonheur intense ? Voilà, j'avais envie de poser ces questions-là. Je les remettrai sur Instagram dans les jours à venir pour qu'on discute de ces beaux sujets. Tu peux donc retrouver Gang sur le compte Instagram et YouTube Gang de Copines Podcast. Et potes, ça s'écrit comme une pote. À bientôt !