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GAP de parents

#24: Quand les grands-parents s’en mêlent

#24: Quand les grands-parents s’en mêlent

26min |25/06/2025|

4

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Description

Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.


Dans cet épisode, nous plongeons dans la complexité des relations entre parents et grands-parents, un sujet aussi riche qu'essentiel. Découvrez comment profiter du précieux soutien des grands-parents tout en gérant habilement les conseils non sollicités. Nous explorons les différences générationnelles qui influencent les attitudes et comment cela peut provoquer des tensions involontaires. Je vous partage une façon d’en parler avec vos parents sur base de la communication non violente pour exprimer vos besoins tout en préservant l'harmonie familiale.


Pour être certain.e de ne pas manquer les prochains épisodes, n'hésitez pas à vous inscrire sur votre plate-forme d'écoute favorite.

En attendant, si vous voulez me suivre, vous pouvez me retrouver sur mes différents réseaux sociaux:

@https://www.linkedin.com/in/sophie-litt/

@https://www.instagram.com/sophie.litt.coaching/

@https://www.facebook.com/Wopathsolutions


Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gap de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, en aidant les entreprises à reconnaître et à valoriser la parentalité au travail. Ici, un mercredi sur deux, nous explorons sans filtre, en solo ou en duo, les écarts entre les idéaux et la réalité parentale, pour vous aider à comprendre Merci. à naviguer dans votre vie de parent et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode du podcast Gap de parents, un épisode en solo où on va aborder un autre point qui me paraissait important, les grands-parents. Alors pourquoi est-ce que je fais cet épisode aujourd'hui ? C'est parce que c'est un sujet qui est revenu pas mal dans certains de mes coachings de maman dernièrement et j'ai eu également pas mal d'échanges sur ce sujet en direct autour d'un café ou par message privé avec certaines d'entre vous sur Instagram. Du coup, je me suis dit ce serait quand même sympa d'en faire un épisode. Donc nous voici aujourd'hui pour en... Et à la fin de cet épisode, j'espère que vous arriverez à prendre du recul sur certaines situations que vous pouvez vivre avec vos parents, les grands-parents de vos enfants, une meilleure compréhension ou en tout cas une compréhension différente sur la volonté de faire des grands-parents, ainsi qu'une proposition que je vous fais sur comment communiquer avec eux sur les bases de la CNV. communication. non violente pour les non-initiés. Allez c'est parti ! Alors je voudrais aborder le premier point qui serait sur le fait de saluer la chance que certains d'entre nous ont d'avoir des grands-parents présents et qui nous aident. Gratitude infinie pour ces personnes qui vivent ces situations parce qu'aujourd'hui beaucoup de familles sont très isolées socialement ou géographiquement et donc ne peuvent pas bénéficier de l'aide de leurs parents et donc les grands-parents. Donc je redis une dernière fois, puis après j'irai les grands-parents tout le temps. Ici, quand je dis grands-parents, c'est grands-parents de vos enfants et donc c'est-à-dire vos parents ou vos beaux-parents. D'accord ? On est bien au clair là-dessus parce que je n'ai pas envie de me répéter dix fois. et donc aujourd'hui il y a beaucoup de familles qui n'ont pas ce soutien ou alors les grands-parents font le choix aujourd'hui de ne pas se rendre disponible pour leurs petits-enfants ou dans ce cas-ci d'aider aussi leurs enfants pour les raisons qui leur appartiennent. Je ne vais pas débattre de ce point ici. Mais donc sachez que si même aujourd'hui, il y a le revers de la médaille, on va en parler justement au point 2, sachez que les personnes... qui sont dans ces situations ont quand même beaucoup de chance d'être soutenus par leurs parents, c'est-à-dire les grands-parents de leurs enfants. Je vais arrêter de me répéter. Allez, le point 2, justement, ça va nous faire arriver dans le cœur de l'épisode, c'est le fait qu'effectivement, quand ces grands-parents sont bien là, bien présents, qui nous soutiennent dans notre quotidien, dans notre logistique familiale, dans les premiers mois de vie de nos enfants, par exemple, bah il y a toujours un revers de la médaille, les gars, sinon ce n'est pas drôle. Eh bien, le revers de la médaille dans ces cas-ci, ce sont ces fameux conseils non sollicités. Vous voyez, ces remarques, ces commentaires qu'on se prend quand on essaie de faire quelque chose ou qu'on ne fait rien mais qu'on a droit à une petite remarque. Tu ne devrais pas faire ci, tu sais de mon temps, moi je faisais ça. Tu sais, moi j'ai élevé trois enfants, moi je sais, toi tu ne sais pas, etc. Donc voilà, on va revenir dans des explications ou des exemples bien plus concrets. Mais en général, ce genre de choses, c'est en fait le revers de la médaille ou une conséquence, j'ai envie de vous dire, du fait d'avoir les grands-parents de nos enfants dans nos quotidiens. Et à nouveau, je reviens au point 1, gratitude pour vous de les avoir, d'accord ? Mais du coup, il y a quelques désavantages aussi à ça, d'accord ? Donc ça, je tenais quand même. à le mentionner et que souvent bien souvent très souvent je dirais même ces conseils non sollicités ces remarques ou autres qui sont faits par les grands parents en fait elles sont souvent faites de manière tout à fait inconsciente chez eux, ils vous disent ce qui leur passe par la tête à ce moment-là, sans vraiment prêter attention aux conséquences que ça pourrait avoir, d'accord ? Et bien justement quand nous on est dans un petit moment de ras-le-bol, de chamboulement émotionnel si on est encore en postpartum, dans les débuts avec notre enfant, etc. Si on est hyper fatigué ou que justement on est dans un moment difficile et que le grand-parent va venir pointer justement Là où ça fait bien mal, c'est clairement quelque chose qui nous touche en plein cœur, qui nous fait du mal, qui ne nous aide pas justement nous à avancer dans cette situation. Et donc, du coup, on le prend mal. Je vais vous donner l'exemple d'une de mes clientes, que je salue au passage si elle m'écoute. Et je sais qu'elle m'écoute. mais pour garder toute confidentialité parce que comme vous le savez c'est très important pour moi de respecter la confidentialité et la confiance de tout ce qui est partagé lors de nos échanges et en même temps je pense que certaines anecdotes peuvent être partagées au plus grand nombre pour vous aider tout en respectant la confidentialité de cette personne donc je la salue au passage et pour vous donner l'exemple d'un Début d'allaitement qui est un petit peu compliqué pour les raisons qui lui appartiennent. Et donc ce projet d'allaitement s'est transformé en un tir allaitement, c'est-à-dire que le bébé ne prenait pas le sein directement, mais la maman courageusement a démarré un projet de tir allaitement, c'est-à-dire qu'en fait elle tire plusieurs fois par jour le lait nécessaire. pour pouvoir le donner à son bébé par la suite dans un biberon. Donc on appelle ça un tire-allaitement pour celles et ceux qui ne sont pas familières avec ce terme. Et du coup, ça demande une énorme logistique aussi par rapport à ça. C'est pas facile parce que fatalement, un tire-lait ne stimule pas les seins de la même manière et la lactation qu'un bébé qui va au sein. Et donc ça demande beaucoup d'efforts, beaucoup de logistique. de motivation et clairement on peut avoir des gros moments d'âme comme l'allaitement tout court on est bien d'accord d'accord mais je reviens ici dans ce contexte de tir allaitement et donc quand cette personne qui a des parents qui sont là justement dans les premiers mois de vie de son enfant se pose la question régulièrement lui pose la question de se dire enfin pourquoi est ce que tu ne le mets pas au sein tu devrais le mettre au sein voyez ce genre de phrases qui ne sont pas du tout aidantes soutenante justement dans un projet de tir allaitement qui est à milieu du projet initial d'allaitement qui reste un projet magnifique comme nous l'avons échangé en coaching d'ailleurs et je la félicite encore pour tout ce qu'elle a mis en place autour de ce projet de tir allaitement. Néanmoins quand on est fatigué, quand c'est pas facile, qu'on est justement toujours dans le deuil de son projet d'allaitement. entendre les personnes qui sont là pour soutenir, c'est-à-dire la maman, la belle-maman principalement, qui viennent poser des questions autour de la « pourquoi est-ce que tu ne me mets pas au sein ? » , etc. Ce n'est clairement pas le genre de choses qui te fait du bien dans ces moments-là. D'accord ? Donc c'est vraiment le genre de choses dont je voulais vous parler aujourd'hui, c'est par rapport à vraiment ces commentaires, ces questions ou ces conseils non sollicités. D'accord ? Mais bon, à nouveau, je... je reprends le fait que ces personnes sont là pour soutenir ses parents et c'est déjà énorme de les avoir et que aussi souvent c'est fait de manière inconsciente de la part de ses grands-parents d'accord ? un autre point, le point 3 de notre épisode du jour c'est également recontextualiser aussi par rapport à eux d'accord ? ce n'est pas pour leur donner une excuse mais pour recontextualiser les faits comme je l'ai d'ailleurs fait dans l'épisode 3 du podcast qui s'appelait Pas si simple d'être parent aujourd'hui dont je remettrai le lien en description de l'épisode, comme le titre le dit bien, aujourd'hui c'est pas simple d'être parent clairement et je faisais la comparaison dans l'épisode justement d'où nous venions, donc d'où venaient justement nos parents, nos grands-parents etc. et je pense qu'aujourd'hui vraiment nos manières de faire sont bien différentes des leurs et nos systèmes d'information Merci. sont complètement différents aussi, d'accord ? Ils avaient d'autres infos ou beaucoup moins d'infos disponibles, je dirais même, sur la parentalité, la maternité, comment élever un enfant, comment être avec un bébé ou quoi que ce soit, d'accord ? Donc je pense, je suis même persuadée que, en fait, nos manières de faire aujourd'hui pourraient potentiellement aussi... induire une certaine culpabilité ou un autre sentiment qui n'est pas toujours très... très chouette pour eux qui a une connotation plutôt négative quand nous on a des études à la pluie on lit des livres on écoute des podcasts on a énormément d'informations justement sur les bienfaits de je parlais de l'allaitement avant sur l'allaitement le tir allaitement le cododo ou plein d'autres choses que eux n'avaient pas à disposition à l'époque d'accord par exemple je vous donne un exemple qui me concerne ici l'allaitement n'était pas du tout un sujet pour ma maman à son époque, on était beaucoup dans le lobbying du lait en poudre à l'époque, etc. Et donc moi, j'ai été en fait la première personne à introduire le sujet et la pratique de l'allaitement dans ma famille depuis en fait, je pense, ma grand-mère maternelle, je ne sais même plus si elle allaitait à l'époque, ça fait longtemps que je n'ai plus parlé avec elle. Mais vous voyez, et donc on était sur ces informations, elle à l'époque, sur le... l'allaitement, le lait artificiel qui était entre guillemets la seule option, ou en tout cas celle qui était la plus mise en avant, je vais le dire comme ça. Et aujourd'hui, moi je suis arrivée avec une volonté d'allaiter, un projet d'allaitement, des informations autour des bienfaits de l'allaitement, etc. Et j'ai bien vu que ça coinçait justement avec ma maman en direct, qui elle n'avait pas du tout eu ces informations-là et qui m'a partagé. quelques années plus tard d'ailleurs en confession que elle la question ne s'était même pas posée et que voilà on lui avait dû donner du lait en poudre et qu'elle n'avait pas le choix et qu'on donnait à l'époque un médicament pour arrêter la lactation et c'était basta cosi il n'y avait rien d'autre à faire d'accord alors que moi j'ai été très très mal accueillie avec ce justement ce projet d'allaitement je devais me cacher j'avais des remarques justement du fait que dans les premières semaine, le premier mois je m'absentais régulièrement pour pouvoir allaiter mon fils. On sait bien tous et toutes aujourd'hui que nos bébés ont besoin d'énormément de tétés très fréquentes, comme ça, les premières semaines, les premiers mois. Mais à nouveau, comme je n'étais pas du tout dans une famille habituée à l'été et la logistique et tout ce qui allait autour, on était dans la gêne, le questionnement, le reproche autour de ça. Donc, c'est quelque chose qui n'aide pas, surtout quand on est dans le pic de croissance. Je ne sais plus si c'était les trois semaines ou les trois mois, parce que nous, on ne sait pas. ça fait 10 ans mais bon je me souviens très bien d'un moment de pique qui était déjà très compliqué à gérer et c'est clair que se ramasser les remarques et ouais de toute façon il est tout le temps à ton sein ça veut dire que tu n'as pas c'est que tu ne fais pas bien les choses ou il va devenir complètement addict ou je ne sais plus ce qu'on avait sorti comme ânerie à cette époque là mais certainement pas que j'avais assez de lait mais tout le fait que qu'est ce que c'était ça qu'il était penché à mon sein tout le temps qu'il allait ne plus me quitter. C'était des choses absolument hallucinantes, mais de nouveau c'était de l'incompréhension totale vu le manque d'informations et la projection potentielle qu'il y avait sur leur propre époque et leur propre expérience. Et il y a un autre point que j'aimerais bien partager aussi, il y a une fois aussi on a invité des amis qui sont un peu plus âgés que nous. qui ont des enfants qui sont adultes maintenant et je me souviens d'avoir mis mon fils Nathan au lit qui était encore dans une période à cette époque là où la mise au lit durait un certain temps je pense que beaucoup de mamans peuvent se retrouver on ne le compte pas en minutes on le compte quasiment en heures et mon mari et moi on se on se relayait c'était toujours une angoisse pour moi quand on recevait des gens à la maison de savoir en combien de temps il allait s'endormir et on allait se relayer etc Et cette fois-là, je me souviens que mon mari s'était carrément endormi avec Nathan, tellement ça avait duré longtemps. Moi, j'avais fait la première partie et lui la deuxième. Et après, on en a rigolé avec notre couple d'amis. Et le papa, l'homme disait fièrement que eux, leurs enfants, dès le retour de la maternité, ils avaient été dans leur chambre et que ça avait pleuré trois jours et que c'était terminé, mais qu'au moins, ils avaient eu la paix. Il le disait d'une façon tellement fière d'avoir réussi à gérer. La misolie de ses enfants, je peux vous dire que quand j'ai eu à cœur de regarder son épouse, là j'ai vu un regard de tristesse et les yeux baissés vers la table. J'ai vraiment ressenti sa tristesse et son regret d'avoir agi de la sorte. Parce que je pense qu'à nouveau, la misolie est un sujet, ou le sommeil est un sujet qui était complètement géré différemment, c'est clair, chez nos grands-parents, ou ces personnages, je vous dis, qui sont dans la décennie supérieure à nous, je vais le dire comme ça. Et j'ai ressenti cette peine et cette, je ne sais pas si je pourrais dire culpabilité de cette maman, mais en tout cas, ça en était proche. Donc voilà, ce n'est pas parce qu'on fait des choses à un moment donné que c'est toujours par choix ou avec les informations à disposition. Et donc à nouveau, quand on se retrouve face à une situation... d'aujourd'hui, il peut y avoir effectivement des petits commentaires, des petites remarques, mais qui ne sont pas toujours et certainement souvent pas contre nous, ou en tout cas, pas pour nous faire du mal, ça c'est certain, mais c'est plutôt pour partager sur ces sujets, ou pour nous aider, vous voyez ce que je veux dire. Et donc, de nouveau, je n'excuse pas ces conseils non sollicités, ces remarques, c'est vraiment pour recontextualiser ou prendre de la distance, en tout cas par rapport à tout ce que vous avez pu ou vous pouvez faire. pouvez en ce moment recevoir comme commentaire et qui pourrait mettre de l'huile sur le feu par rapport à ce que vous vivez je vois très bien ce qu'il en est alors moi j'aimerais bien vous proposer en point 4 justement c'est comment est ce qu'on peut communiquer avec ses grands parents si du coup ces conseils ces remarques et bien ça empire les choses sur une situation qui est déjà très difficile pour vous à gérer d'accord alors moi ce que je vais vous proposer ici vous en faites ce que vous voulez, vous retenez ce que vous voulez vous testez ce que vous voulez c'est déjà de ne pas en parler sous le coup de l'émotion avec les personnes concernées, d'accord sinon ça part en vrille, ça part en cacahuète on s'énerve on dit des choses qu'on ne voudrait pas dire, etc donc vraiment je vous conseille de ne pas en parler sous le coup de l'émotion, d'accord deuxième chose je dirais de voir qui en fait va partager ce message avec les grands-parents Est-ce que c'est nous-mêmes ou est-ce que c'est notre moitié ? Je vous partage un exemple où justement j'avais interrogé, j'avais posé la question à ma super-maman coachée par rapport au fait des problématiques. Ce n'était pas par rapport au tiraillettement, c'était par rapport à une présence qui était là, mais qui de temps en temps prenait plein de place, trop de place par rapport aux parents et aux beaux-parents qui étaient présents. c'était de savoir tiens est ce que c'est moi la maman qui partage mon ressenti par rapport à ça ou est ce que c'est mon mari sachant qu'on était dans les premières semaines les premiers mois de postpartum et que les grands parents pourraient se dire ouais mais elle est complètement comment dire niveau hormonal c'est encore la samba dans tous les sens donc on va mettre ça sous le compte de l'émotionnel d'accord et donc ici eux ils ont décidé de faire passer le message via le papa pour être dans un message soi-disant plus rationnel. En tout cas, que les grands-parents aient l'impression que ce soit plus rationnel, parce que je pense que la maman aurait été tout à fait rationnelle. Mais pour que le message passe jusqu'au bout et soit interprété et compris, ils ont préféré le faire passer par le papa. D'accord ? Mais à nouveau, vous faites comme vous voulez, c'est juste pour vous partager un exemple de la réalité des parents que j'accompagne. Ok ? Et donc l'idée, c'est... de se dire, tiens, qui est-ce qui va partager ce message aux grands-parents, d'accord ? Et d'utiliser pour ce message les bases de la communication non-violente, d'accord ? Donc l'idée, comment est-ce qu'on fait ici ? On va partir d'un exemple concret de ce qui s'est passé, d'accord ? Sans mettre de négation, je reprends un exemple par rapport à mon cas personnel. vous me demandez de quitter la pièce à chaque fois que je dois allaiter Nathan et l'idée c'est d'exprimer ce que cela nous procure comme émotion c'est très important de partir de fait et d'exprimer son émotion, ce que ça génère chez nous donc on n'est pas dans l'accusation de l'autre, c'est exprimer ce que ça nous procure comme émotion d'accord Donc ici, vous me demandez de quitter la pièce chaque fois que j'allaite Nathan. Ça me met très mal à l'aise, très inconfortable, sachant que je ne me sens pas reconnue dans mon projet d'allaitement qui est déjà très compliqué pour moi, quelque chose du style. D'accord ? Ou je me sens triste que vous ne me souteniez pas dans ce projet d'allaitement. par exemple, d'accord ? Donc, on part d'un exemple concret, d'une situation, sans mettre de négation, quoi que ce soit, c'est un fait, et puis on exprime son émotion. Ensuite, on exprime de quoi nous aurions besoin. C'est très important, d'accord ? Parce qu'en général, les gens, ils ne savent pas quoi faire de ça, et c'est bien normal, ok ? Et donc, l'idée, ce serait de dire, par exemple, ici, je reprends le cas de l'allaitement en présence de mes parents, de dire, j'aurais besoin que vous... Je suis en train de réfléchir parce que je n'avais pas mis ça dans mes petites notes que je fais quand je fais mes podcasts, j'avoue. Et donc, l'idée, c'est comme je voudrais me sentir soutenue, enfin, mon émotion, c'était que je ne me sentais pas comprise, peut-être, dans mon projet d'allaitement. Et si mon besoin, ce serait de me sentir soutenue par vous dans mon projet d'allaitement, qui est loin d'être simple, comme je vous partageais tout à l'heure. Il y a eu un moment, c'était un pic de 300, c'était déjà très compliqué pour moi. J'aurais eu besoin d'être soutenue dans ce projet d'allaitement qui n'est déjà pas facile par les grands-parents, donc mes propres parents. Et la troisième partie, c'est de demander à la personne si c'est OK, si elle est d'accord de répondre à notre besoin. Parce que, évidemment, la personne n'est pas obligée de répondre à notre besoin. Mais en tout cas, nous, on aura expliqué de quoi nous avons besoin. Et c'est ça le plus important, j'ai envie de vous dire. OK ? Voilà. Si je peux prendre un autre exemple, je vais prendre l'exemple d'un coucher tardif qui est très compliqué. Ça, je sais qu'il y a pas mal de mamans qui m'écoutent, qui sont dans la situation. Et donc ici, je sais bien, j'entends régulièrement, et je l'ai vécu aussi à l'époque, que chez nous c'est compliqué, etc. Alors que quand vous mettez votre enfant, si vous avez la chance de mettre votre enfant chez ses grands-parents, en général, ils s'endorment tout de suite, d'accord ? Ou en tout cas, ils n'ont pas un rituel de coucher, ou un temps de coucher qui est aussi long que chez nous, dans sa propre maison, d'accord ? Donc ce serait peut-être de partir d'un exemple, quand tu me dis que je vais reprendre le nom de mon fils pour ne pas partir sur un autre exemple qu'on m'a partagé et garder la confidentialité. Donc, quand tu me dis que Nathan s'endort directement quand il dort chez vous, ça me rend triste. C'est déjà très difficile pour moi la gestion quotidienne de sa mise au lit. J'aurais besoin que tu me soutiennes dans ces moments-là. par, je ne sais pas moi, par le fait de le garder un peu plus souvent, que je puisse me reposer, des choses comme ça, ou j'aurais besoin que tu ne me partages pas ton expérience à la maison parce que je sais que c'est différent chez vous de chez moi, d'accord ? Mais c'est important de dire, ça peut être vraiment tout bêtement de, j'aurais besoin que tu ne me dises plus cette phrase qui en fait génère chez moi plus de stress que d'aide parce que c'est déjà très difficile chez nous, d'accord ? je me sens déjà... extrêmement fatigué et donc en fait mon besoin serait que tu ne m'exprimes pas ça parce qu'en fait ça ça aggrave en fait ma sensation d'être dans la difficulté et demander à la personne si c'est ok, donc est-ce que c'est ok pour toi j'entends bien que chez toi c'est plus facile que chez moi c'est plus difficile, je suis en train de travailler dessus avec un coach de sommeil avec mon enfant, avec un médecin, avec je ne sais pas quoi avec ce que vous voulez comme accompagnant d'accord et de lui demander j'aurais besoin que tu me partages partage plus le fait que chez toi c'est plus facile. Est-ce que c'est OK pour toi ? Vous voyez un petit peu le principe ? Donc c'est vraiment important de partager surtout votre besoin et pas partir dans l'accusation de l'autre. Donc pour ne pas faire un épisode trop long, on va arriver maintenant à la conclusion de cet épisode. Donc je dirais que si déjà vous avez des grands-parents qui sont là, qui vous aident dans votre quotidien logistique avec vos enfants, et bien moi je vous propose d'être dans la gratitude par rapport à ça parce qu'aujourd'hui il y a énormément de parents qui se retrouvent sans aide de la famille pour raisons géographiques, sociales ou par volonté des grands-parents de ne pas s'occuper des petits enfants donc déjà c'est super si vous avez de l'aide et que de cette aide il y a ce fameux revers de la médaille de cette présence et de cette aide dans votre compte. quotidien par ses conseils non sollicités ou ses remarques qui n'est pas toujours clairement dans des moments compliqués d'accord je vous invite à vous rappeler que ce qu'ils ont vécu ou comment ils nous ont éduqué nous à l'époque n'a rien à voir avec les choses les mœurs les projets que nous avons aujourd'hui et que ça peut créer des sentiments de frustration de tristesse ou autre également chez eux Donc ce n'est pas toujours évident pour eux de voir notre génération qui, je pense, c'est plus difficile aujourd'hui d'avoir des enfants, et en même temps nous avons accès à tellement d'informations sur tellement de choses, ce qui rend les choses aussi difficiles, on est bien d'accord, mais par contre je pense qu'eux ont fait beaucoup plus de choses à l'aveugle ou différemment, ils peuvent voir aujourd'hui avec les informations qu'on a que ce n'était peut-être pas toujours les meilleures solutions et que ça peut donc générer des choses chez eux. Et donc l'idée c'est de bien communiquer avec eux, je le répète, surtout pas sous le coup de l'émotion, mais bien avec du recul. et la personne qui vous semble la plus adaptée, avec des gros guillemets, je mets autour d'adapter, la personne du couple, pour pouvoir discuter avec les grands-parents, et je vous propose donc de le faire sur les bases de la communication violente, pour bien partir de ses ressentis et de ses besoins, et de ne pas être dans l'accusation à l'autre. Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et n'hésitez pas à le partager, surtout avec les personnes qui pourraient avoir besoin d'entendre tout ça en ce moment. Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode du podcast Gab de parents. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à le partager à des parents qui pourraient avoir besoin d'entendre ces mots en ce moment. N'hésitez pas également à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée si ce n'est pas encore fait. Et vous pouvez bien sûr me laisser un avis ou un commentaire, ça soutient énormément le podcast. Je vous remercie. Je vous attends également en message privé sur LinkedIn, Instagram ou Facebook pour me partager votre vécu personnel et ce que cet épisode vous a aidé à conscientiser aujourd'hui. Je serai ravie d'échanger avec vous sur ces sujets. Je vous remercie et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Gap de Parent.

Description

Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.


Dans cet épisode, nous plongeons dans la complexité des relations entre parents et grands-parents, un sujet aussi riche qu'essentiel. Découvrez comment profiter du précieux soutien des grands-parents tout en gérant habilement les conseils non sollicités. Nous explorons les différences générationnelles qui influencent les attitudes et comment cela peut provoquer des tensions involontaires. Je vous partage une façon d’en parler avec vos parents sur base de la communication non violente pour exprimer vos besoins tout en préservant l'harmonie familiale.


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Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gap de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, en aidant les entreprises à reconnaître et à valoriser la parentalité au travail. Ici, un mercredi sur deux, nous explorons sans filtre, en solo ou en duo, les écarts entre les idéaux et la réalité parentale, pour vous aider à comprendre Merci. à naviguer dans votre vie de parent et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode du podcast Gap de parents, un épisode en solo où on va aborder un autre point qui me paraissait important, les grands-parents. Alors pourquoi est-ce que je fais cet épisode aujourd'hui ? C'est parce que c'est un sujet qui est revenu pas mal dans certains de mes coachings de maman dernièrement et j'ai eu également pas mal d'échanges sur ce sujet en direct autour d'un café ou par message privé avec certaines d'entre vous sur Instagram. Du coup, je me suis dit ce serait quand même sympa d'en faire un épisode. Donc nous voici aujourd'hui pour en... Et à la fin de cet épisode, j'espère que vous arriverez à prendre du recul sur certaines situations que vous pouvez vivre avec vos parents, les grands-parents de vos enfants, une meilleure compréhension ou en tout cas une compréhension différente sur la volonté de faire des grands-parents, ainsi qu'une proposition que je vous fais sur comment communiquer avec eux sur les bases de la CNV. communication. non violente pour les non-initiés. Allez c'est parti ! Alors je voudrais aborder le premier point qui serait sur le fait de saluer la chance que certains d'entre nous ont d'avoir des grands-parents présents et qui nous aident. Gratitude infinie pour ces personnes qui vivent ces situations parce qu'aujourd'hui beaucoup de familles sont très isolées socialement ou géographiquement et donc ne peuvent pas bénéficier de l'aide de leurs parents et donc les grands-parents. Donc je redis une dernière fois, puis après j'irai les grands-parents tout le temps. Ici, quand je dis grands-parents, c'est grands-parents de vos enfants et donc c'est-à-dire vos parents ou vos beaux-parents. D'accord ? On est bien au clair là-dessus parce que je n'ai pas envie de me répéter dix fois. et donc aujourd'hui il y a beaucoup de familles qui n'ont pas ce soutien ou alors les grands-parents font le choix aujourd'hui de ne pas se rendre disponible pour leurs petits-enfants ou dans ce cas-ci d'aider aussi leurs enfants pour les raisons qui leur appartiennent. Je ne vais pas débattre de ce point ici. Mais donc sachez que si même aujourd'hui, il y a le revers de la médaille, on va en parler justement au point 2, sachez que les personnes... qui sont dans ces situations ont quand même beaucoup de chance d'être soutenus par leurs parents, c'est-à-dire les grands-parents de leurs enfants. Je vais arrêter de me répéter. Allez, le point 2, justement, ça va nous faire arriver dans le cœur de l'épisode, c'est le fait qu'effectivement, quand ces grands-parents sont bien là, bien présents, qui nous soutiennent dans notre quotidien, dans notre logistique familiale, dans les premiers mois de vie de nos enfants, par exemple, bah il y a toujours un revers de la médaille, les gars, sinon ce n'est pas drôle. Eh bien, le revers de la médaille dans ces cas-ci, ce sont ces fameux conseils non sollicités. Vous voyez, ces remarques, ces commentaires qu'on se prend quand on essaie de faire quelque chose ou qu'on ne fait rien mais qu'on a droit à une petite remarque. Tu ne devrais pas faire ci, tu sais de mon temps, moi je faisais ça. Tu sais, moi j'ai élevé trois enfants, moi je sais, toi tu ne sais pas, etc. Donc voilà, on va revenir dans des explications ou des exemples bien plus concrets. Mais en général, ce genre de choses, c'est en fait le revers de la médaille ou une conséquence, j'ai envie de vous dire, du fait d'avoir les grands-parents de nos enfants dans nos quotidiens. Et à nouveau, je reviens au point 1, gratitude pour vous de les avoir, d'accord ? Mais du coup, il y a quelques désavantages aussi à ça, d'accord ? Donc ça, je tenais quand même. à le mentionner et que souvent bien souvent très souvent je dirais même ces conseils non sollicités ces remarques ou autres qui sont faits par les grands parents en fait elles sont souvent faites de manière tout à fait inconsciente chez eux, ils vous disent ce qui leur passe par la tête à ce moment-là, sans vraiment prêter attention aux conséquences que ça pourrait avoir, d'accord ? Et bien justement quand nous on est dans un petit moment de ras-le-bol, de chamboulement émotionnel si on est encore en postpartum, dans les débuts avec notre enfant, etc. Si on est hyper fatigué ou que justement on est dans un moment difficile et que le grand-parent va venir pointer justement Là où ça fait bien mal, c'est clairement quelque chose qui nous touche en plein cœur, qui nous fait du mal, qui ne nous aide pas justement nous à avancer dans cette situation. Et donc, du coup, on le prend mal. Je vais vous donner l'exemple d'une de mes clientes, que je salue au passage si elle m'écoute. Et je sais qu'elle m'écoute. mais pour garder toute confidentialité parce que comme vous le savez c'est très important pour moi de respecter la confidentialité et la confiance de tout ce qui est partagé lors de nos échanges et en même temps je pense que certaines anecdotes peuvent être partagées au plus grand nombre pour vous aider tout en respectant la confidentialité de cette personne donc je la salue au passage et pour vous donner l'exemple d'un Début d'allaitement qui est un petit peu compliqué pour les raisons qui lui appartiennent. Et donc ce projet d'allaitement s'est transformé en un tir allaitement, c'est-à-dire que le bébé ne prenait pas le sein directement, mais la maman courageusement a démarré un projet de tir allaitement, c'est-à-dire qu'en fait elle tire plusieurs fois par jour le lait nécessaire. pour pouvoir le donner à son bébé par la suite dans un biberon. Donc on appelle ça un tire-allaitement pour celles et ceux qui ne sont pas familières avec ce terme. Et du coup, ça demande une énorme logistique aussi par rapport à ça. C'est pas facile parce que fatalement, un tire-lait ne stimule pas les seins de la même manière et la lactation qu'un bébé qui va au sein. Et donc ça demande beaucoup d'efforts, beaucoup de logistique. de motivation et clairement on peut avoir des gros moments d'âme comme l'allaitement tout court on est bien d'accord d'accord mais je reviens ici dans ce contexte de tir allaitement et donc quand cette personne qui a des parents qui sont là justement dans les premiers mois de vie de son enfant se pose la question régulièrement lui pose la question de se dire enfin pourquoi est ce que tu ne le mets pas au sein tu devrais le mettre au sein voyez ce genre de phrases qui ne sont pas du tout aidantes soutenante justement dans un projet de tir allaitement qui est à milieu du projet initial d'allaitement qui reste un projet magnifique comme nous l'avons échangé en coaching d'ailleurs et je la félicite encore pour tout ce qu'elle a mis en place autour de ce projet de tir allaitement. Néanmoins quand on est fatigué, quand c'est pas facile, qu'on est justement toujours dans le deuil de son projet d'allaitement. entendre les personnes qui sont là pour soutenir, c'est-à-dire la maman, la belle-maman principalement, qui viennent poser des questions autour de la « pourquoi est-ce que tu ne me mets pas au sein ? » , etc. Ce n'est clairement pas le genre de choses qui te fait du bien dans ces moments-là. D'accord ? Donc c'est vraiment le genre de choses dont je voulais vous parler aujourd'hui, c'est par rapport à vraiment ces commentaires, ces questions ou ces conseils non sollicités. D'accord ? Mais bon, à nouveau, je... je reprends le fait que ces personnes sont là pour soutenir ses parents et c'est déjà énorme de les avoir et que aussi souvent c'est fait de manière inconsciente de la part de ses grands-parents d'accord ? un autre point, le point 3 de notre épisode du jour c'est également recontextualiser aussi par rapport à eux d'accord ? ce n'est pas pour leur donner une excuse mais pour recontextualiser les faits comme je l'ai d'ailleurs fait dans l'épisode 3 du podcast qui s'appelait Pas si simple d'être parent aujourd'hui dont je remettrai le lien en description de l'épisode, comme le titre le dit bien, aujourd'hui c'est pas simple d'être parent clairement et je faisais la comparaison dans l'épisode justement d'où nous venions, donc d'où venaient justement nos parents, nos grands-parents etc. et je pense qu'aujourd'hui vraiment nos manières de faire sont bien différentes des leurs et nos systèmes d'information Merci. sont complètement différents aussi, d'accord ? Ils avaient d'autres infos ou beaucoup moins d'infos disponibles, je dirais même, sur la parentalité, la maternité, comment élever un enfant, comment être avec un bébé ou quoi que ce soit, d'accord ? Donc je pense, je suis même persuadée que, en fait, nos manières de faire aujourd'hui pourraient potentiellement aussi... induire une certaine culpabilité ou un autre sentiment qui n'est pas toujours très... très chouette pour eux qui a une connotation plutôt négative quand nous on a des études à la pluie on lit des livres on écoute des podcasts on a énormément d'informations justement sur les bienfaits de je parlais de l'allaitement avant sur l'allaitement le tir allaitement le cododo ou plein d'autres choses que eux n'avaient pas à disposition à l'époque d'accord par exemple je vous donne un exemple qui me concerne ici l'allaitement n'était pas du tout un sujet pour ma maman à son époque, on était beaucoup dans le lobbying du lait en poudre à l'époque, etc. Et donc moi, j'ai été en fait la première personne à introduire le sujet et la pratique de l'allaitement dans ma famille depuis en fait, je pense, ma grand-mère maternelle, je ne sais même plus si elle allaitait à l'époque, ça fait longtemps que je n'ai plus parlé avec elle. Mais vous voyez, et donc on était sur ces informations, elle à l'époque, sur le... l'allaitement, le lait artificiel qui était entre guillemets la seule option, ou en tout cas celle qui était la plus mise en avant, je vais le dire comme ça. Et aujourd'hui, moi je suis arrivée avec une volonté d'allaiter, un projet d'allaitement, des informations autour des bienfaits de l'allaitement, etc. Et j'ai bien vu que ça coinçait justement avec ma maman en direct, qui elle n'avait pas du tout eu ces informations-là et qui m'a partagé. quelques années plus tard d'ailleurs en confession que elle la question ne s'était même pas posée et que voilà on lui avait dû donner du lait en poudre et qu'elle n'avait pas le choix et qu'on donnait à l'époque un médicament pour arrêter la lactation et c'était basta cosi il n'y avait rien d'autre à faire d'accord alors que moi j'ai été très très mal accueillie avec ce justement ce projet d'allaitement je devais me cacher j'avais des remarques justement du fait que dans les premières semaine, le premier mois je m'absentais régulièrement pour pouvoir allaiter mon fils. On sait bien tous et toutes aujourd'hui que nos bébés ont besoin d'énormément de tétés très fréquentes, comme ça, les premières semaines, les premiers mois. Mais à nouveau, comme je n'étais pas du tout dans une famille habituée à l'été et la logistique et tout ce qui allait autour, on était dans la gêne, le questionnement, le reproche autour de ça. Donc, c'est quelque chose qui n'aide pas, surtout quand on est dans le pic de croissance. Je ne sais plus si c'était les trois semaines ou les trois mois, parce que nous, on ne sait pas. ça fait 10 ans mais bon je me souviens très bien d'un moment de pique qui était déjà très compliqué à gérer et c'est clair que se ramasser les remarques et ouais de toute façon il est tout le temps à ton sein ça veut dire que tu n'as pas c'est que tu ne fais pas bien les choses ou il va devenir complètement addict ou je ne sais plus ce qu'on avait sorti comme ânerie à cette époque là mais certainement pas que j'avais assez de lait mais tout le fait que qu'est ce que c'était ça qu'il était penché à mon sein tout le temps qu'il allait ne plus me quitter. C'était des choses absolument hallucinantes, mais de nouveau c'était de l'incompréhension totale vu le manque d'informations et la projection potentielle qu'il y avait sur leur propre époque et leur propre expérience. Et il y a un autre point que j'aimerais bien partager aussi, il y a une fois aussi on a invité des amis qui sont un peu plus âgés que nous. qui ont des enfants qui sont adultes maintenant et je me souviens d'avoir mis mon fils Nathan au lit qui était encore dans une période à cette époque là où la mise au lit durait un certain temps je pense que beaucoup de mamans peuvent se retrouver on ne le compte pas en minutes on le compte quasiment en heures et mon mari et moi on se on se relayait c'était toujours une angoisse pour moi quand on recevait des gens à la maison de savoir en combien de temps il allait s'endormir et on allait se relayer etc Et cette fois-là, je me souviens que mon mari s'était carrément endormi avec Nathan, tellement ça avait duré longtemps. Moi, j'avais fait la première partie et lui la deuxième. Et après, on en a rigolé avec notre couple d'amis. Et le papa, l'homme disait fièrement que eux, leurs enfants, dès le retour de la maternité, ils avaient été dans leur chambre et que ça avait pleuré trois jours et que c'était terminé, mais qu'au moins, ils avaient eu la paix. Il le disait d'une façon tellement fière d'avoir réussi à gérer. La misolie de ses enfants, je peux vous dire que quand j'ai eu à cœur de regarder son épouse, là j'ai vu un regard de tristesse et les yeux baissés vers la table. J'ai vraiment ressenti sa tristesse et son regret d'avoir agi de la sorte. Parce que je pense qu'à nouveau, la misolie est un sujet, ou le sommeil est un sujet qui était complètement géré différemment, c'est clair, chez nos grands-parents, ou ces personnages, je vous dis, qui sont dans la décennie supérieure à nous, je vais le dire comme ça. Et j'ai ressenti cette peine et cette, je ne sais pas si je pourrais dire culpabilité de cette maman, mais en tout cas, ça en était proche. Donc voilà, ce n'est pas parce qu'on fait des choses à un moment donné que c'est toujours par choix ou avec les informations à disposition. Et donc à nouveau, quand on se retrouve face à une situation... d'aujourd'hui, il peut y avoir effectivement des petits commentaires, des petites remarques, mais qui ne sont pas toujours et certainement souvent pas contre nous, ou en tout cas, pas pour nous faire du mal, ça c'est certain, mais c'est plutôt pour partager sur ces sujets, ou pour nous aider, vous voyez ce que je veux dire. Et donc, de nouveau, je n'excuse pas ces conseils non sollicités, ces remarques, c'est vraiment pour recontextualiser ou prendre de la distance, en tout cas par rapport à tout ce que vous avez pu ou vous pouvez faire. pouvez en ce moment recevoir comme commentaire et qui pourrait mettre de l'huile sur le feu par rapport à ce que vous vivez je vois très bien ce qu'il en est alors moi j'aimerais bien vous proposer en point 4 justement c'est comment est ce qu'on peut communiquer avec ses grands parents si du coup ces conseils ces remarques et bien ça empire les choses sur une situation qui est déjà très difficile pour vous à gérer d'accord alors moi ce que je vais vous proposer ici vous en faites ce que vous voulez, vous retenez ce que vous voulez vous testez ce que vous voulez c'est déjà de ne pas en parler sous le coup de l'émotion avec les personnes concernées, d'accord sinon ça part en vrille, ça part en cacahuète on s'énerve on dit des choses qu'on ne voudrait pas dire, etc donc vraiment je vous conseille de ne pas en parler sous le coup de l'émotion, d'accord deuxième chose je dirais de voir qui en fait va partager ce message avec les grands-parents Est-ce que c'est nous-mêmes ou est-ce que c'est notre moitié ? Je vous partage un exemple où justement j'avais interrogé, j'avais posé la question à ma super-maman coachée par rapport au fait des problématiques. Ce n'était pas par rapport au tiraillettement, c'était par rapport à une présence qui était là, mais qui de temps en temps prenait plein de place, trop de place par rapport aux parents et aux beaux-parents qui étaient présents. c'était de savoir tiens est ce que c'est moi la maman qui partage mon ressenti par rapport à ça ou est ce que c'est mon mari sachant qu'on était dans les premières semaines les premiers mois de postpartum et que les grands parents pourraient se dire ouais mais elle est complètement comment dire niveau hormonal c'est encore la samba dans tous les sens donc on va mettre ça sous le compte de l'émotionnel d'accord et donc ici eux ils ont décidé de faire passer le message via le papa pour être dans un message soi-disant plus rationnel. En tout cas, que les grands-parents aient l'impression que ce soit plus rationnel, parce que je pense que la maman aurait été tout à fait rationnelle. Mais pour que le message passe jusqu'au bout et soit interprété et compris, ils ont préféré le faire passer par le papa. D'accord ? Mais à nouveau, vous faites comme vous voulez, c'est juste pour vous partager un exemple de la réalité des parents que j'accompagne. Ok ? Et donc l'idée, c'est... de se dire, tiens, qui est-ce qui va partager ce message aux grands-parents, d'accord ? Et d'utiliser pour ce message les bases de la communication non-violente, d'accord ? Donc l'idée, comment est-ce qu'on fait ici ? On va partir d'un exemple concret de ce qui s'est passé, d'accord ? Sans mettre de négation, je reprends un exemple par rapport à mon cas personnel. vous me demandez de quitter la pièce à chaque fois que je dois allaiter Nathan et l'idée c'est d'exprimer ce que cela nous procure comme émotion c'est très important de partir de fait et d'exprimer son émotion, ce que ça génère chez nous donc on n'est pas dans l'accusation de l'autre, c'est exprimer ce que ça nous procure comme émotion d'accord Donc ici, vous me demandez de quitter la pièce chaque fois que j'allaite Nathan. Ça me met très mal à l'aise, très inconfortable, sachant que je ne me sens pas reconnue dans mon projet d'allaitement qui est déjà très compliqué pour moi, quelque chose du style. D'accord ? Ou je me sens triste que vous ne me souteniez pas dans ce projet d'allaitement. par exemple, d'accord ? Donc, on part d'un exemple concret, d'une situation, sans mettre de négation, quoi que ce soit, c'est un fait, et puis on exprime son émotion. Ensuite, on exprime de quoi nous aurions besoin. C'est très important, d'accord ? Parce qu'en général, les gens, ils ne savent pas quoi faire de ça, et c'est bien normal, ok ? Et donc, l'idée, ce serait de dire, par exemple, ici, je reprends le cas de l'allaitement en présence de mes parents, de dire, j'aurais besoin que vous... Je suis en train de réfléchir parce que je n'avais pas mis ça dans mes petites notes que je fais quand je fais mes podcasts, j'avoue. Et donc, l'idée, c'est comme je voudrais me sentir soutenue, enfin, mon émotion, c'était que je ne me sentais pas comprise, peut-être, dans mon projet d'allaitement. Et si mon besoin, ce serait de me sentir soutenue par vous dans mon projet d'allaitement, qui est loin d'être simple, comme je vous partageais tout à l'heure. Il y a eu un moment, c'était un pic de 300, c'était déjà très compliqué pour moi. J'aurais eu besoin d'être soutenue dans ce projet d'allaitement qui n'est déjà pas facile par les grands-parents, donc mes propres parents. Et la troisième partie, c'est de demander à la personne si c'est OK, si elle est d'accord de répondre à notre besoin. Parce que, évidemment, la personne n'est pas obligée de répondre à notre besoin. Mais en tout cas, nous, on aura expliqué de quoi nous avons besoin. Et c'est ça le plus important, j'ai envie de vous dire. OK ? Voilà. Si je peux prendre un autre exemple, je vais prendre l'exemple d'un coucher tardif qui est très compliqué. Ça, je sais qu'il y a pas mal de mamans qui m'écoutent, qui sont dans la situation. Et donc ici, je sais bien, j'entends régulièrement, et je l'ai vécu aussi à l'époque, que chez nous c'est compliqué, etc. Alors que quand vous mettez votre enfant, si vous avez la chance de mettre votre enfant chez ses grands-parents, en général, ils s'endorment tout de suite, d'accord ? Ou en tout cas, ils n'ont pas un rituel de coucher, ou un temps de coucher qui est aussi long que chez nous, dans sa propre maison, d'accord ? Donc ce serait peut-être de partir d'un exemple, quand tu me dis que je vais reprendre le nom de mon fils pour ne pas partir sur un autre exemple qu'on m'a partagé et garder la confidentialité. Donc, quand tu me dis que Nathan s'endort directement quand il dort chez vous, ça me rend triste. C'est déjà très difficile pour moi la gestion quotidienne de sa mise au lit. J'aurais besoin que tu me soutiennes dans ces moments-là. par, je ne sais pas moi, par le fait de le garder un peu plus souvent, que je puisse me reposer, des choses comme ça, ou j'aurais besoin que tu ne me partages pas ton expérience à la maison parce que je sais que c'est différent chez vous de chez moi, d'accord ? Mais c'est important de dire, ça peut être vraiment tout bêtement de, j'aurais besoin que tu ne me dises plus cette phrase qui en fait génère chez moi plus de stress que d'aide parce que c'est déjà très difficile chez nous, d'accord ? je me sens déjà... extrêmement fatigué et donc en fait mon besoin serait que tu ne m'exprimes pas ça parce qu'en fait ça ça aggrave en fait ma sensation d'être dans la difficulté et demander à la personne si c'est ok, donc est-ce que c'est ok pour toi j'entends bien que chez toi c'est plus facile que chez moi c'est plus difficile, je suis en train de travailler dessus avec un coach de sommeil avec mon enfant, avec un médecin, avec je ne sais pas quoi avec ce que vous voulez comme accompagnant d'accord et de lui demander j'aurais besoin que tu me partages partage plus le fait que chez toi c'est plus facile. Est-ce que c'est OK pour toi ? Vous voyez un petit peu le principe ? Donc c'est vraiment important de partager surtout votre besoin et pas partir dans l'accusation de l'autre. Donc pour ne pas faire un épisode trop long, on va arriver maintenant à la conclusion de cet épisode. Donc je dirais que si déjà vous avez des grands-parents qui sont là, qui vous aident dans votre quotidien logistique avec vos enfants, et bien moi je vous propose d'être dans la gratitude par rapport à ça parce qu'aujourd'hui il y a énormément de parents qui se retrouvent sans aide de la famille pour raisons géographiques, sociales ou par volonté des grands-parents de ne pas s'occuper des petits enfants donc déjà c'est super si vous avez de l'aide et que de cette aide il y a ce fameux revers de la médaille de cette présence et de cette aide dans votre compte. quotidien par ses conseils non sollicités ou ses remarques qui n'est pas toujours clairement dans des moments compliqués d'accord je vous invite à vous rappeler que ce qu'ils ont vécu ou comment ils nous ont éduqué nous à l'époque n'a rien à voir avec les choses les mœurs les projets que nous avons aujourd'hui et que ça peut créer des sentiments de frustration de tristesse ou autre également chez eux Donc ce n'est pas toujours évident pour eux de voir notre génération qui, je pense, c'est plus difficile aujourd'hui d'avoir des enfants, et en même temps nous avons accès à tellement d'informations sur tellement de choses, ce qui rend les choses aussi difficiles, on est bien d'accord, mais par contre je pense qu'eux ont fait beaucoup plus de choses à l'aveugle ou différemment, ils peuvent voir aujourd'hui avec les informations qu'on a que ce n'était peut-être pas toujours les meilleures solutions et que ça peut donc générer des choses chez eux. Et donc l'idée c'est de bien communiquer avec eux, je le répète, surtout pas sous le coup de l'émotion, mais bien avec du recul. et la personne qui vous semble la plus adaptée, avec des gros guillemets, je mets autour d'adapter, la personne du couple, pour pouvoir discuter avec les grands-parents, et je vous propose donc de le faire sur les bases de la communication violente, pour bien partir de ses ressentis et de ses besoins, et de ne pas être dans l'accusation à l'autre. Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et n'hésitez pas à le partager, surtout avec les personnes qui pourraient avoir besoin d'entendre tout ça en ce moment. Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode du podcast Gab de parents. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à le partager à des parents qui pourraient avoir besoin d'entendre ces mots en ce moment. N'hésitez pas également à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée si ce n'est pas encore fait. Et vous pouvez bien sûr me laisser un avis ou un commentaire, ça soutient énormément le podcast. Je vous remercie. Je vous attends également en message privé sur LinkedIn, Instagram ou Facebook pour me partager votre vécu personnel et ce que cet épisode vous a aidé à conscientiser aujourd'hui. Je serai ravie d'échanger avec vous sur ces sujets. Je vous remercie et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Gap de Parent.

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Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.


Dans cet épisode, nous plongeons dans la complexité des relations entre parents et grands-parents, un sujet aussi riche qu'essentiel. Découvrez comment profiter du précieux soutien des grands-parents tout en gérant habilement les conseils non sollicités. Nous explorons les différences générationnelles qui influencent les attitudes et comment cela peut provoquer des tensions involontaires. Je vous partage une façon d’en parler avec vos parents sur base de la communication non violente pour exprimer vos besoins tout en préservant l'harmonie familiale.


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Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gap de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, en aidant les entreprises à reconnaître et à valoriser la parentalité au travail. Ici, un mercredi sur deux, nous explorons sans filtre, en solo ou en duo, les écarts entre les idéaux et la réalité parentale, pour vous aider à comprendre Merci. à naviguer dans votre vie de parent et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode du podcast Gap de parents, un épisode en solo où on va aborder un autre point qui me paraissait important, les grands-parents. Alors pourquoi est-ce que je fais cet épisode aujourd'hui ? C'est parce que c'est un sujet qui est revenu pas mal dans certains de mes coachings de maman dernièrement et j'ai eu également pas mal d'échanges sur ce sujet en direct autour d'un café ou par message privé avec certaines d'entre vous sur Instagram. Du coup, je me suis dit ce serait quand même sympa d'en faire un épisode. Donc nous voici aujourd'hui pour en... Et à la fin de cet épisode, j'espère que vous arriverez à prendre du recul sur certaines situations que vous pouvez vivre avec vos parents, les grands-parents de vos enfants, une meilleure compréhension ou en tout cas une compréhension différente sur la volonté de faire des grands-parents, ainsi qu'une proposition que je vous fais sur comment communiquer avec eux sur les bases de la CNV. communication. non violente pour les non-initiés. Allez c'est parti ! Alors je voudrais aborder le premier point qui serait sur le fait de saluer la chance que certains d'entre nous ont d'avoir des grands-parents présents et qui nous aident. Gratitude infinie pour ces personnes qui vivent ces situations parce qu'aujourd'hui beaucoup de familles sont très isolées socialement ou géographiquement et donc ne peuvent pas bénéficier de l'aide de leurs parents et donc les grands-parents. Donc je redis une dernière fois, puis après j'irai les grands-parents tout le temps. Ici, quand je dis grands-parents, c'est grands-parents de vos enfants et donc c'est-à-dire vos parents ou vos beaux-parents. D'accord ? On est bien au clair là-dessus parce que je n'ai pas envie de me répéter dix fois. et donc aujourd'hui il y a beaucoup de familles qui n'ont pas ce soutien ou alors les grands-parents font le choix aujourd'hui de ne pas se rendre disponible pour leurs petits-enfants ou dans ce cas-ci d'aider aussi leurs enfants pour les raisons qui leur appartiennent. Je ne vais pas débattre de ce point ici. Mais donc sachez que si même aujourd'hui, il y a le revers de la médaille, on va en parler justement au point 2, sachez que les personnes... qui sont dans ces situations ont quand même beaucoup de chance d'être soutenus par leurs parents, c'est-à-dire les grands-parents de leurs enfants. Je vais arrêter de me répéter. Allez, le point 2, justement, ça va nous faire arriver dans le cœur de l'épisode, c'est le fait qu'effectivement, quand ces grands-parents sont bien là, bien présents, qui nous soutiennent dans notre quotidien, dans notre logistique familiale, dans les premiers mois de vie de nos enfants, par exemple, bah il y a toujours un revers de la médaille, les gars, sinon ce n'est pas drôle. Eh bien, le revers de la médaille dans ces cas-ci, ce sont ces fameux conseils non sollicités. Vous voyez, ces remarques, ces commentaires qu'on se prend quand on essaie de faire quelque chose ou qu'on ne fait rien mais qu'on a droit à une petite remarque. Tu ne devrais pas faire ci, tu sais de mon temps, moi je faisais ça. Tu sais, moi j'ai élevé trois enfants, moi je sais, toi tu ne sais pas, etc. Donc voilà, on va revenir dans des explications ou des exemples bien plus concrets. Mais en général, ce genre de choses, c'est en fait le revers de la médaille ou une conséquence, j'ai envie de vous dire, du fait d'avoir les grands-parents de nos enfants dans nos quotidiens. Et à nouveau, je reviens au point 1, gratitude pour vous de les avoir, d'accord ? Mais du coup, il y a quelques désavantages aussi à ça, d'accord ? Donc ça, je tenais quand même. à le mentionner et que souvent bien souvent très souvent je dirais même ces conseils non sollicités ces remarques ou autres qui sont faits par les grands parents en fait elles sont souvent faites de manière tout à fait inconsciente chez eux, ils vous disent ce qui leur passe par la tête à ce moment-là, sans vraiment prêter attention aux conséquences que ça pourrait avoir, d'accord ? Et bien justement quand nous on est dans un petit moment de ras-le-bol, de chamboulement émotionnel si on est encore en postpartum, dans les débuts avec notre enfant, etc. Si on est hyper fatigué ou que justement on est dans un moment difficile et que le grand-parent va venir pointer justement Là où ça fait bien mal, c'est clairement quelque chose qui nous touche en plein cœur, qui nous fait du mal, qui ne nous aide pas justement nous à avancer dans cette situation. Et donc, du coup, on le prend mal. Je vais vous donner l'exemple d'une de mes clientes, que je salue au passage si elle m'écoute. Et je sais qu'elle m'écoute. mais pour garder toute confidentialité parce que comme vous le savez c'est très important pour moi de respecter la confidentialité et la confiance de tout ce qui est partagé lors de nos échanges et en même temps je pense que certaines anecdotes peuvent être partagées au plus grand nombre pour vous aider tout en respectant la confidentialité de cette personne donc je la salue au passage et pour vous donner l'exemple d'un Début d'allaitement qui est un petit peu compliqué pour les raisons qui lui appartiennent. Et donc ce projet d'allaitement s'est transformé en un tir allaitement, c'est-à-dire que le bébé ne prenait pas le sein directement, mais la maman courageusement a démarré un projet de tir allaitement, c'est-à-dire qu'en fait elle tire plusieurs fois par jour le lait nécessaire. pour pouvoir le donner à son bébé par la suite dans un biberon. Donc on appelle ça un tire-allaitement pour celles et ceux qui ne sont pas familières avec ce terme. Et du coup, ça demande une énorme logistique aussi par rapport à ça. C'est pas facile parce que fatalement, un tire-lait ne stimule pas les seins de la même manière et la lactation qu'un bébé qui va au sein. Et donc ça demande beaucoup d'efforts, beaucoup de logistique. de motivation et clairement on peut avoir des gros moments d'âme comme l'allaitement tout court on est bien d'accord d'accord mais je reviens ici dans ce contexte de tir allaitement et donc quand cette personne qui a des parents qui sont là justement dans les premiers mois de vie de son enfant se pose la question régulièrement lui pose la question de se dire enfin pourquoi est ce que tu ne le mets pas au sein tu devrais le mettre au sein voyez ce genre de phrases qui ne sont pas du tout aidantes soutenante justement dans un projet de tir allaitement qui est à milieu du projet initial d'allaitement qui reste un projet magnifique comme nous l'avons échangé en coaching d'ailleurs et je la félicite encore pour tout ce qu'elle a mis en place autour de ce projet de tir allaitement. Néanmoins quand on est fatigué, quand c'est pas facile, qu'on est justement toujours dans le deuil de son projet d'allaitement. entendre les personnes qui sont là pour soutenir, c'est-à-dire la maman, la belle-maman principalement, qui viennent poser des questions autour de la « pourquoi est-ce que tu ne me mets pas au sein ? » , etc. Ce n'est clairement pas le genre de choses qui te fait du bien dans ces moments-là. D'accord ? Donc c'est vraiment le genre de choses dont je voulais vous parler aujourd'hui, c'est par rapport à vraiment ces commentaires, ces questions ou ces conseils non sollicités. D'accord ? Mais bon, à nouveau, je... je reprends le fait que ces personnes sont là pour soutenir ses parents et c'est déjà énorme de les avoir et que aussi souvent c'est fait de manière inconsciente de la part de ses grands-parents d'accord ? un autre point, le point 3 de notre épisode du jour c'est également recontextualiser aussi par rapport à eux d'accord ? ce n'est pas pour leur donner une excuse mais pour recontextualiser les faits comme je l'ai d'ailleurs fait dans l'épisode 3 du podcast qui s'appelait Pas si simple d'être parent aujourd'hui dont je remettrai le lien en description de l'épisode, comme le titre le dit bien, aujourd'hui c'est pas simple d'être parent clairement et je faisais la comparaison dans l'épisode justement d'où nous venions, donc d'où venaient justement nos parents, nos grands-parents etc. et je pense qu'aujourd'hui vraiment nos manières de faire sont bien différentes des leurs et nos systèmes d'information Merci. sont complètement différents aussi, d'accord ? Ils avaient d'autres infos ou beaucoup moins d'infos disponibles, je dirais même, sur la parentalité, la maternité, comment élever un enfant, comment être avec un bébé ou quoi que ce soit, d'accord ? Donc je pense, je suis même persuadée que, en fait, nos manières de faire aujourd'hui pourraient potentiellement aussi... induire une certaine culpabilité ou un autre sentiment qui n'est pas toujours très... très chouette pour eux qui a une connotation plutôt négative quand nous on a des études à la pluie on lit des livres on écoute des podcasts on a énormément d'informations justement sur les bienfaits de je parlais de l'allaitement avant sur l'allaitement le tir allaitement le cododo ou plein d'autres choses que eux n'avaient pas à disposition à l'époque d'accord par exemple je vous donne un exemple qui me concerne ici l'allaitement n'était pas du tout un sujet pour ma maman à son époque, on était beaucoup dans le lobbying du lait en poudre à l'époque, etc. Et donc moi, j'ai été en fait la première personne à introduire le sujet et la pratique de l'allaitement dans ma famille depuis en fait, je pense, ma grand-mère maternelle, je ne sais même plus si elle allaitait à l'époque, ça fait longtemps que je n'ai plus parlé avec elle. Mais vous voyez, et donc on était sur ces informations, elle à l'époque, sur le... l'allaitement, le lait artificiel qui était entre guillemets la seule option, ou en tout cas celle qui était la plus mise en avant, je vais le dire comme ça. Et aujourd'hui, moi je suis arrivée avec une volonté d'allaiter, un projet d'allaitement, des informations autour des bienfaits de l'allaitement, etc. Et j'ai bien vu que ça coinçait justement avec ma maman en direct, qui elle n'avait pas du tout eu ces informations-là et qui m'a partagé. quelques années plus tard d'ailleurs en confession que elle la question ne s'était même pas posée et que voilà on lui avait dû donner du lait en poudre et qu'elle n'avait pas le choix et qu'on donnait à l'époque un médicament pour arrêter la lactation et c'était basta cosi il n'y avait rien d'autre à faire d'accord alors que moi j'ai été très très mal accueillie avec ce justement ce projet d'allaitement je devais me cacher j'avais des remarques justement du fait que dans les premières semaine, le premier mois je m'absentais régulièrement pour pouvoir allaiter mon fils. On sait bien tous et toutes aujourd'hui que nos bébés ont besoin d'énormément de tétés très fréquentes, comme ça, les premières semaines, les premiers mois. Mais à nouveau, comme je n'étais pas du tout dans une famille habituée à l'été et la logistique et tout ce qui allait autour, on était dans la gêne, le questionnement, le reproche autour de ça. Donc, c'est quelque chose qui n'aide pas, surtout quand on est dans le pic de croissance. Je ne sais plus si c'était les trois semaines ou les trois mois, parce que nous, on ne sait pas. ça fait 10 ans mais bon je me souviens très bien d'un moment de pique qui était déjà très compliqué à gérer et c'est clair que se ramasser les remarques et ouais de toute façon il est tout le temps à ton sein ça veut dire que tu n'as pas c'est que tu ne fais pas bien les choses ou il va devenir complètement addict ou je ne sais plus ce qu'on avait sorti comme ânerie à cette époque là mais certainement pas que j'avais assez de lait mais tout le fait que qu'est ce que c'était ça qu'il était penché à mon sein tout le temps qu'il allait ne plus me quitter. C'était des choses absolument hallucinantes, mais de nouveau c'était de l'incompréhension totale vu le manque d'informations et la projection potentielle qu'il y avait sur leur propre époque et leur propre expérience. Et il y a un autre point que j'aimerais bien partager aussi, il y a une fois aussi on a invité des amis qui sont un peu plus âgés que nous. qui ont des enfants qui sont adultes maintenant et je me souviens d'avoir mis mon fils Nathan au lit qui était encore dans une période à cette époque là où la mise au lit durait un certain temps je pense que beaucoup de mamans peuvent se retrouver on ne le compte pas en minutes on le compte quasiment en heures et mon mari et moi on se on se relayait c'était toujours une angoisse pour moi quand on recevait des gens à la maison de savoir en combien de temps il allait s'endormir et on allait se relayer etc Et cette fois-là, je me souviens que mon mari s'était carrément endormi avec Nathan, tellement ça avait duré longtemps. Moi, j'avais fait la première partie et lui la deuxième. Et après, on en a rigolé avec notre couple d'amis. Et le papa, l'homme disait fièrement que eux, leurs enfants, dès le retour de la maternité, ils avaient été dans leur chambre et que ça avait pleuré trois jours et que c'était terminé, mais qu'au moins, ils avaient eu la paix. Il le disait d'une façon tellement fière d'avoir réussi à gérer. La misolie de ses enfants, je peux vous dire que quand j'ai eu à cœur de regarder son épouse, là j'ai vu un regard de tristesse et les yeux baissés vers la table. J'ai vraiment ressenti sa tristesse et son regret d'avoir agi de la sorte. Parce que je pense qu'à nouveau, la misolie est un sujet, ou le sommeil est un sujet qui était complètement géré différemment, c'est clair, chez nos grands-parents, ou ces personnages, je vous dis, qui sont dans la décennie supérieure à nous, je vais le dire comme ça. Et j'ai ressenti cette peine et cette, je ne sais pas si je pourrais dire culpabilité de cette maman, mais en tout cas, ça en était proche. Donc voilà, ce n'est pas parce qu'on fait des choses à un moment donné que c'est toujours par choix ou avec les informations à disposition. Et donc à nouveau, quand on se retrouve face à une situation... d'aujourd'hui, il peut y avoir effectivement des petits commentaires, des petites remarques, mais qui ne sont pas toujours et certainement souvent pas contre nous, ou en tout cas, pas pour nous faire du mal, ça c'est certain, mais c'est plutôt pour partager sur ces sujets, ou pour nous aider, vous voyez ce que je veux dire. Et donc, de nouveau, je n'excuse pas ces conseils non sollicités, ces remarques, c'est vraiment pour recontextualiser ou prendre de la distance, en tout cas par rapport à tout ce que vous avez pu ou vous pouvez faire. pouvez en ce moment recevoir comme commentaire et qui pourrait mettre de l'huile sur le feu par rapport à ce que vous vivez je vois très bien ce qu'il en est alors moi j'aimerais bien vous proposer en point 4 justement c'est comment est ce qu'on peut communiquer avec ses grands parents si du coup ces conseils ces remarques et bien ça empire les choses sur une situation qui est déjà très difficile pour vous à gérer d'accord alors moi ce que je vais vous proposer ici vous en faites ce que vous voulez, vous retenez ce que vous voulez vous testez ce que vous voulez c'est déjà de ne pas en parler sous le coup de l'émotion avec les personnes concernées, d'accord sinon ça part en vrille, ça part en cacahuète on s'énerve on dit des choses qu'on ne voudrait pas dire, etc donc vraiment je vous conseille de ne pas en parler sous le coup de l'émotion, d'accord deuxième chose je dirais de voir qui en fait va partager ce message avec les grands-parents Est-ce que c'est nous-mêmes ou est-ce que c'est notre moitié ? Je vous partage un exemple où justement j'avais interrogé, j'avais posé la question à ma super-maman coachée par rapport au fait des problématiques. Ce n'était pas par rapport au tiraillettement, c'était par rapport à une présence qui était là, mais qui de temps en temps prenait plein de place, trop de place par rapport aux parents et aux beaux-parents qui étaient présents. c'était de savoir tiens est ce que c'est moi la maman qui partage mon ressenti par rapport à ça ou est ce que c'est mon mari sachant qu'on était dans les premières semaines les premiers mois de postpartum et que les grands parents pourraient se dire ouais mais elle est complètement comment dire niveau hormonal c'est encore la samba dans tous les sens donc on va mettre ça sous le compte de l'émotionnel d'accord et donc ici eux ils ont décidé de faire passer le message via le papa pour être dans un message soi-disant plus rationnel. En tout cas, que les grands-parents aient l'impression que ce soit plus rationnel, parce que je pense que la maman aurait été tout à fait rationnelle. Mais pour que le message passe jusqu'au bout et soit interprété et compris, ils ont préféré le faire passer par le papa. D'accord ? Mais à nouveau, vous faites comme vous voulez, c'est juste pour vous partager un exemple de la réalité des parents que j'accompagne. Ok ? Et donc l'idée, c'est... de se dire, tiens, qui est-ce qui va partager ce message aux grands-parents, d'accord ? Et d'utiliser pour ce message les bases de la communication non-violente, d'accord ? Donc l'idée, comment est-ce qu'on fait ici ? On va partir d'un exemple concret de ce qui s'est passé, d'accord ? Sans mettre de négation, je reprends un exemple par rapport à mon cas personnel. vous me demandez de quitter la pièce à chaque fois que je dois allaiter Nathan et l'idée c'est d'exprimer ce que cela nous procure comme émotion c'est très important de partir de fait et d'exprimer son émotion, ce que ça génère chez nous donc on n'est pas dans l'accusation de l'autre, c'est exprimer ce que ça nous procure comme émotion d'accord Donc ici, vous me demandez de quitter la pièce chaque fois que j'allaite Nathan. Ça me met très mal à l'aise, très inconfortable, sachant que je ne me sens pas reconnue dans mon projet d'allaitement qui est déjà très compliqué pour moi, quelque chose du style. D'accord ? Ou je me sens triste que vous ne me souteniez pas dans ce projet d'allaitement. par exemple, d'accord ? Donc, on part d'un exemple concret, d'une situation, sans mettre de négation, quoi que ce soit, c'est un fait, et puis on exprime son émotion. Ensuite, on exprime de quoi nous aurions besoin. C'est très important, d'accord ? Parce qu'en général, les gens, ils ne savent pas quoi faire de ça, et c'est bien normal, ok ? Et donc, l'idée, ce serait de dire, par exemple, ici, je reprends le cas de l'allaitement en présence de mes parents, de dire, j'aurais besoin que vous... Je suis en train de réfléchir parce que je n'avais pas mis ça dans mes petites notes que je fais quand je fais mes podcasts, j'avoue. Et donc, l'idée, c'est comme je voudrais me sentir soutenue, enfin, mon émotion, c'était que je ne me sentais pas comprise, peut-être, dans mon projet d'allaitement. Et si mon besoin, ce serait de me sentir soutenue par vous dans mon projet d'allaitement, qui est loin d'être simple, comme je vous partageais tout à l'heure. Il y a eu un moment, c'était un pic de 300, c'était déjà très compliqué pour moi. J'aurais eu besoin d'être soutenue dans ce projet d'allaitement qui n'est déjà pas facile par les grands-parents, donc mes propres parents. Et la troisième partie, c'est de demander à la personne si c'est OK, si elle est d'accord de répondre à notre besoin. Parce que, évidemment, la personne n'est pas obligée de répondre à notre besoin. Mais en tout cas, nous, on aura expliqué de quoi nous avons besoin. Et c'est ça le plus important, j'ai envie de vous dire. OK ? Voilà. Si je peux prendre un autre exemple, je vais prendre l'exemple d'un coucher tardif qui est très compliqué. Ça, je sais qu'il y a pas mal de mamans qui m'écoutent, qui sont dans la situation. Et donc ici, je sais bien, j'entends régulièrement, et je l'ai vécu aussi à l'époque, que chez nous c'est compliqué, etc. Alors que quand vous mettez votre enfant, si vous avez la chance de mettre votre enfant chez ses grands-parents, en général, ils s'endorment tout de suite, d'accord ? Ou en tout cas, ils n'ont pas un rituel de coucher, ou un temps de coucher qui est aussi long que chez nous, dans sa propre maison, d'accord ? Donc ce serait peut-être de partir d'un exemple, quand tu me dis que je vais reprendre le nom de mon fils pour ne pas partir sur un autre exemple qu'on m'a partagé et garder la confidentialité. Donc, quand tu me dis que Nathan s'endort directement quand il dort chez vous, ça me rend triste. C'est déjà très difficile pour moi la gestion quotidienne de sa mise au lit. J'aurais besoin que tu me soutiennes dans ces moments-là. par, je ne sais pas moi, par le fait de le garder un peu plus souvent, que je puisse me reposer, des choses comme ça, ou j'aurais besoin que tu ne me partages pas ton expérience à la maison parce que je sais que c'est différent chez vous de chez moi, d'accord ? Mais c'est important de dire, ça peut être vraiment tout bêtement de, j'aurais besoin que tu ne me dises plus cette phrase qui en fait génère chez moi plus de stress que d'aide parce que c'est déjà très difficile chez nous, d'accord ? je me sens déjà... extrêmement fatigué et donc en fait mon besoin serait que tu ne m'exprimes pas ça parce qu'en fait ça ça aggrave en fait ma sensation d'être dans la difficulté et demander à la personne si c'est ok, donc est-ce que c'est ok pour toi j'entends bien que chez toi c'est plus facile que chez moi c'est plus difficile, je suis en train de travailler dessus avec un coach de sommeil avec mon enfant, avec un médecin, avec je ne sais pas quoi avec ce que vous voulez comme accompagnant d'accord et de lui demander j'aurais besoin que tu me partages partage plus le fait que chez toi c'est plus facile. Est-ce que c'est OK pour toi ? Vous voyez un petit peu le principe ? Donc c'est vraiment important de partager surtout votre besoin et pas partir dans l'accusation de l'autre. Donc pour ne pas faire un épisode trop long, on va arriver maintenant à la conclusion de cet épisode. Donc je dirais que si déjà vous avez des grands-parents qui sont là, qui vous aident dans votre quotidien logistique avec vos enfants, et bien moi je vous propose d'être dans la gratitude par rapport à ça parce qu'aujourd'hui il y a énormément de parents qui se retrouvent sans aide de la famille pour raisons géographiques, sociales ou par volonté des grands-parents de ne pas s'occuper des petits enfants donc déjà c'est super si vous avez de l'aide et que de cette aide il y a ce fameux revers de la médaille de cette présence et de cette aide dans votre compte. quotidien par ses conseils non sollicités ou ses remarques qui n'est pas toujours clairement dans des moments compliqués d'accord je vous invite à vous rappeler que ce qu'ils ont vécu ou comment ils nous ont éduqué nous à l'époque n'a rien à voir avec les choses les mœurs les projets que nous avons aujourd'hui et que ça peut créer des sentiments de frustration de tristesse ou autre également chez eux Donc ce n'est pas toujours évident pour eux de voir notre génération qui, je pense, c'est plus difficile aujourd'hui d'avoir des enfants, et en même temps nous avons accès à tellement d'informations sur tellement de choses, ce qui rend les choses aussi difficiles, on est bien d'accord, mais par contre je pense qu'eux ont fait beaucoup plus de choses à l'aveugle ou différemment, ils peuvent voir aujourd'hui avec les informations qu'on a que ce n'était peut-être pas toujours les meilleures solutions et que ça peut donc générer des choses chez eux. Et donc l'idée c'est de bien communiquer avec eux, je le répète, surtout pas sous le coup de l'émotion, mais bien avec du recul. et la personne qui vous semble la plus adaptée, avec des gros guillemets, je mets autour d'adapter, la personne du couple, pour pouvoir discuter avec les grands-parents, et je vous propose donc de le faire sur les bases de la communication violente, pour bien partir de ses ressentis et de ses besoins, et de ne pas être dans l'accusation à l'autre. Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et n'hésitez pas à le partager, surtout avec les personnes qui pourraient avoir besoin d'entendre tout ça en ce moment. Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode du podcast Gab de parents. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à le partager à des parents qui pourraient avoir besoin d'entendre ces mots en ce moment. N'hésitez pas également à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée si ce n'est pas encore fait. Et vous pouvez bien sûr me laisser un avis ou un commentaire, ça soutient énormément le podcast. Je vous remercie. Je vous attends également en message privé sur LinkedIn, Instagram ou Facebook pour me partager votre vécu personnel et ce que cet épisode vous a aidé à conscientiser aujourd'hui. Je serai ravie d'échanger avec vous sur ces sujets. Je vous remercie et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Gap de Parent.

Description

Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.


Dans cet épisode, nous plongeons dans la complexité des relations entre parents et grands-parents, un sujet aussi riche qu'essentiel. Découvrez comment profiter du précieux soutien des grands-parents tout en gérant habilement les conseils non sollicités. Nous explorons les différences générationnelles qui influencent les attitudes et comment cela peut provoquer des tensions involontaires. Je vous partage une façon d’en parler avec vos parents sur base de la communication non violente pour exprimer vos besoins tout en préservant l'harmonie familiale.


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Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gap de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, en aidant les entreprises à reconnaître et à valoriser la parentalité au travail. Ici, un mercredi sur deux, nous explorons sans filtre, en solo ou en duo, les écarts entre les idéaux et la réalité parentale, pour vous aider à comprendre Merci. à naviguer dans votre vie de parent et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode du podcast Gap de parents, un épisode en solo où on va aborder un autre point qui me paraissait important, les grands-parents. Alors pourquoi est-ce que je fais cet épisode aujourd'hui ? C'est parce que c'est un sujet qui est revenu pas mal dans certains de mes coachings de maman dernièrement et j'ai eu également pas mal d'échanges sur ce sujet en direct autour d'un café ou par message privé avec certaines d'entre vous sur Instagram. Du coup, je me suis dit ce serait quand même sympa d'en faire un épisode. Donc nous voici aujourd'hui pour en... Et à la fin de cet épisode, j'espère que vous arriverez à prendre du recul sur certaines situations que vous pouvez vivre avec vos parents, les grands-parents de vos enfants, une meilleure compréhension ou en tout cas une compréhension différente sur la volonté de faire des grands-parents, ainsi qu'une proposition que je vous fais sur comment communiquer avec eux sur les bases de la CNV. communication. non violente pour les non-initiés. Allez c'est parti ! Alors je voudrais aborder le premier point qui serait sur le fait de saluer la chance que certains d'entre nous ont d'avoir des grands-parents présents et qui nous aident. Gratitude infinie pour ces personnes qui vivent ces situations parce qu'aujourd'hui beaucoup de familles sont très isolées socialement ou géographiquement et donc ne peuvent pas bénéficier de l'aide de leurs parents et donc les grands-parents. Donc je redis une dernière fois, puis après j'irai les grands-parents tout le temps. Ici, quand je dis grands-parents, c'est grands-parents de vos enfants et donc c'est-à-dire vos parents ou vos beaux-parents. D'accord ? On est bien au clair là-dessus parce que je n'ai pas envie de me répéter dix fois. et donc aujourd'hui il y a beaucoup de familles qui n'ont pas ce soutien ou alors les grands-parents font le choix aujourd'hui de ne pas se rendre disponible pour leurs petits-enfants ou dans ce cas-ci d'aider aussi leurs enfants pour les raisons qui leur appartiennent. Je ne vais pas débattre de ce point ici. Mais donc sachez que si même aujourd'hui, il y a le revers de la médaille, on va en parler justement au point 2, sachez que les personnes... qui sont dans ces situations ont quand même beaucoup de chance d'être soutenus par leurs parents, c'est-à-dire les grands-parents de leurs enfants. Je vais arrêter de me répéter. Allez, le point 2, justement, ça va nous faire arriver dans le cœur de l'épisode, c'est le fait qu'effectivement, quand ces grands-parents sont bien là, bien présents, qui nous soutiennent dans notre quotidien, dans notre logistique familiale, dans les premiers mois de vie de nos enfants, par exemple, bah il y a toujours un revers de la médaille, les gars, sinon ce n'est pas drôle. Eh bien, le revers de la médaille dans ces cas-ci, ce sont ces fameux conseils non sollicités. Vous voyez, ces remarques, ces commentaires qu'on se prend quand on essaie de faire quelque chose ou qu'on ne fait rien mais qu'on a droit à une petite remarque. Tu ne devrais pas faire ci, tu sais de mon temps, moi je faisais ça. Tu sais, moi j'ai élevé trois enfants, moi je sais, toi tu ne sais pas, etc. Donc voilà, on va revenir dans des explications ou des exemples bien plus concrets. Mais en général, ce genre de choses, c'est en fait le revers de la médaille ou une conséquence, j'ai envie de vous dire, du fait d'avoir les grands-parents de nos enfants dans nos quotidiens. Et à nouveau, je reviens au point 1, gratitude pour vous de les avoir, d'accord ? Mais du coup, il y a quelques désavantages aussi à ça, d'accord ? Donc ça, je tenais quand même. à le mentionner et que souvent bien souvent très souvent je dirais même ces conseils non sollicités ces remarques ou autres qui sont faits par les grands parents en fait elles sont souvent faites de manière tout à fait inconsciente chez eux, ils vous disent ce qui leur passe par la tête à ce moment-là, sans vraiment prêter attention aux conséquences que ça pourrait avoir, d'accord ? Et bien justement quand nous on est dans un petit moment de ras-le-bol, de chamboulement émotionnel si on est encore en postpartum, dans les débuts avec notre enfant, etc. Si on est hyper fatigué ou que justement on est dans un moment difficile et que le grand-parent va venir pointer justement Là où ça fait bien mal, c'est clairement quelque chose qui nous touche en plein cœur, qui nous fait du mal, qui ne nous aide pas justement nous à avancer dans cette situation. Et donc, du coup, on le prend mal. Je vais vous donner l'exemple d'une de mes clientes, que je salue au passage si elle m'écoute. Et je sais qu'elle m'écoute. mais pour garder toute confidentialité parce que comme vous le savez c'est très important pour moi de respecter la confidentialité et la confiance de tout ce qui est partagé lors de nos échanges et en même temps je pense que certaines anecdotes peuvent être partagées au plus grand nombre pour vous aider tout en respectant la confidentialité de cette personne donc je la salue au passage et pour vous donner l'exemple d'un Début d'allaitement qui est un petit peu compliqué pour les raisons qui lui appartiennent. Et donc ce projet d'allaitement s'est transformé en un tir allaitement, c'est-à-dire que le bébé ne prenait pas le sein directement, mais la maman courageusement a démarré un projet de tir allaitement, c'est-à-dire qu'en fait elle tire plusieurs fois par jour le lait nécessaire. pour pouvoir le donner à son bébé par la suite dans un biberon. Donc on appelle ça un tire-allaitement pour celles et ceux qui ne sont pas familières avec ce terme. Et du coup, ça demande une énorme logistique aussi par rapport à ça. C'est pas facile parce que fatalement, un tire-lait ne stimule pas les seins de la même manière et la lactation qu'un bébé qui va au sein. Et donc ça demande beaucoup d'efforts, beaucoup de logistique. de motivation et clairement on peut avoir des gros moments d'âme comme l'allaitement tout court on est bien d'accord d'accord mais je reviens ici dans ce contexte de tir allaitement et donc quand cette personne qui a des parents qui sont là justement dans les premiers mois de vie de son enfant se pose la question régulièrement lui pose la question de se dire enfin pourquoi est ce que tu ne le mets pas au sein tu devrais le mettre au sein voyez ce genre de phrases qui ne sont pas du tout aidantes soutenante justement dans un projet de tir allaitement qui est à milieu du projet initial d'allaitement qui reste un projet magnifique comme nous l'avons échangé en coaching d'ailleurs et je la félicite encore pour tout ce qu'elle a mis en place autour de ce projet de tir allaitement. Néanmoins quand on est fatigué, quand c'est pas facile, qu'on est justement toujours dans le deuil de son projet d'allaitement. entendre les personnes qui sont là pour soutenir, c'est-à-dire la maman, la belle-maman principalement, qui viennent poser des questions autour de la « pourquoi est-ce que tu ne me mets pas au sein ? » , etc. Ce n'est clairement pas le genre de choses qui te fait du bien dans ces moments-là. D'accord ? Donc c'est vraiment le genre de choses dont je voulais vous parler aujourd'hui, c'est par rapport à vraiment ces commentaires, ces questions ou ces conseils non sollicités. D'accord ? Mais bon, à nouveau, je... je reprends le fait que ces personnes sont là pour soutenir ses parents et c'est déjà énorme de les avoir et que aussi souvent c'est fait de manière inconsciente de la part de ses grands-parents d'accord ? un autre point, le point 3 de notre épisode du jour c'est également recontextualiser aussi par rapport à eux d'accord ? ce n'est pas pour leur donner une excuse mais pour recontextualiser les faits comme je l'ai d'ailleurs fait dans l'épisode 3 du podcast qui s'appelait Pas si simple d'être parent aujourd'hui dont je remettrai le lien en description de l'épisode, comme le titre le dit bien, aujourd'hui c'est pas simple d'être parent clairement et je faisais la comparaison dans l'épisode justement d'où nous venions, donc d'où venaient justement nos parents, nos grands-parents etc. et je pense qu'aujourd'hui vraiment nos manières de faire sont bien différentes des leurs et nos systèmes d'information Merci. sont complètement différents aussi, d'accord ? Ils avaient d'autres infos ou beaucoup moins d'infos disponibles, je dirais même, sur la parentalité, la maternité, comment élever un enfant, comment être avec un bébé ou quoi que ce soit, d'accord ? Donc je pense, je suis même persuadée que, en fait, nos manières de faire aujourd'hui pourraient potentiellement aussi... induire une certaine culpabilité ou un autre sentiment qui n'est pas toujours très... très chouette pour eux qui a une connotation plutôt négative quand nous on a des études à la pluie on lit des livres on écoute des podcasts on a énormément d'informations justement sur les bienfaits de je parlais de l'allaitement avant sur l'allaitement le tir allaitement le cododo ou plein d'autres choses que eux n'avaient pas à disposition à l'époque d'accord par exemple je vous donne un exemple qui me concerne ici l'allaitement n'était pas du tout un sujet pour ma maman à son époque, on était beaucoup dans le lobbying du lait en poudre à l'époque, etc. Et donc moi, j'ai été en fait la première personne à introduire le sujet et la pratique de l'allaitement dans ma famille depuis en fait, je pense, ma grand-mère maternelle, je ne sais même plus si elle allaitait à l'époque, ça fait longtemps que je n'ai plus parlé avec elle. Mais vous voyez, et donc on était sur ces informations, elle à l'époque, sur le... l'allaitement, le lait artificiel qui était entre guillemets la seule option, ou en tout cas celle qui était la plus mise en avant, je vais le dire comme ça. Et aujourd'hui, moi je suis arrivée avec une volonté d'allaiter, un projet d'allaitement, des informations autour des bienfaits de l'allaitement, etc. Et j'ai bien vu que ça coinçait justement avec ma maman en direct, qui elle n'avait pas du tout eu ces informations-là et qui m'a partagé. quelques années plus tard d'ailleurs en confession que elle la question ne s'était même pas posée et que voilà on lui avait dû donner du lait en poudre et qu'elle n'avait pas le choix et qu'on donnait à l'époque un médicament pour arrêter la lactation et c'était basta cosi il n'y avait rien d'autre à faire d'accord alors que moi j'ai été très très mal accueillie avec ce justement ce projet d'allaitement je devais me cacher j'avais des remarques justement du fait que dans les premières semaine, le premier mois je m'absentais régulièrement pour pouvoir allaiter mon fils. On sait bien tous et toutes aujourd'hui que nos bébés ont besoin d'énormément de tétés très fréquentes, comme ça, les premières semaines, les premiers mois. Mais à nouveau, comme je n'étais pas du tout dans une famille habituée à l'été et la logistique et tout ce qui allait autour, on était dans la gêne, le questionnement, le reproche autour de ça. Donc, c'est quelque chose qui n'aide pas, surtout quand on est dans le pic de croissance. Je ne sais plus si c'était les trois semaines ou les trois mois, parce que nous, on ne sait pas. ça fait 10 ans mais bon je me souviens très bien d'un moment de pique qui était déjà très compliqué à gérer et c'est clair que se ramasser les remarques et ouais de toute façon il est tout le temps à ton sein ça veut dire que tu n'as pas c'est que tu ne fais pas bien les choses ou il va devenir complètement addict ou je ne sais plus ce qu'on avait sorti comme ânerie à cette époque là mais certainement pas que j'avais assez de lait mais tout le fait que qu'est ce que c'était ça qu'il était penché à mon sein tout le temps qu'il allait ne plus me quitter. C'était des choses absolument hallucinantes, mais de nouveau c'était de l'incompréhension totale vu le manque d'informations et la projection potentielle qu'il y avait sur leur propre époque et leur propre expérience. Et il y a un autre point que j'aimerais bien partager aussi, il y a une fois aussi on a invité des amis qui sont un peu plus âgés que nous. qui ont des enfants qui sont adultes maintenant et je me souviens d'avoir mis mon fils Nathan au lit qui était encore dans une période à cette époque là où la mise au lit durait un certain temps je pense que beaucoup de mamans peuvent se retrouver on ne le compte pas en minutes on le compte quasiment en heures et mon mari et moi on se on se relayait c'était toujours une angoisse pour moi quand on recevait des gens à la maison de savoir en combien de temps il allait s'endormir et on allait se relayer etc Et cette fois-là, je me souviens que mon mari s'était carrément endormi avec Nathan, tellement ça avait duré longtemps. Moi, j'avais fait la première partie et lui la deuxième. Et après, on en a rigolé avec notre couple d'amis. Et le papa, l'homme disait fièrement que eux, leurs enfants, dès le retour de la maternité, ils avaient été dans leur chambre et que ça avait pleuré trois jours et que c'était terminé, mais qu'au moins, ils avaient eu la paix. Il le disait d'une façon tellement fière d'avoir réussi à gérer. La misolie de ses enfants, je peux vous dire que quand j'ai eu à cœur de regarder son épouse, là j'ai vu un regard de tristesse et les yeux baissés vers la table. J'ai vraiment ressenti sa tristesse et son regret d'avoir agi de la sorte. Parce que je pense qu'à nouveau, la misolie est un sujet, ou le sommeil est un sujet qui était complètement géré différemment, c'est clair, chez nos grands-parents, ou ces personnages, je vous dis, qui sont dans la décennie supérieure à nous, je vais le dire comme ça. Et j'ai ressenti cette peine et cette, je ne sais pas si je pourrais dire culpabilité de cette maman, mais en tout cas, ça en était proche. Donc voilà, ce n'est pas parce qu'on fait des choses à un moment donné que c'est toujours par choix ou avec les informations à disposition. Et donc à nouveau, quand on se retrouve face à une situation... d'aujourd'hui, il peut y avoir effectivement des petits commentaires, des petites remarques, mais qui ne sont pas toujours et certainement souvent pas contre nous, ou en tout cas, pas pour nous faire du mal, ça c'est certain, mais c'est plutôt pour partager sur ces sujets, ou pour nous aider, vous voyez ce que je veux dire. Et donc, de nouveau, je n'excuse pas ces conseils non sollicités, ces remarques, c'est vraiment pour recontextualiser ou prendre de la distance, en tout cas par rapport à tout ce que vous avez pu ou vous pouvez faire. pouvez en ce moment recevoir comme commentaire et qui pourrait mettre de l'huile sur le feu par rapport à ce que vous vivez je vois très bien ce qu'il en est alors moi j'aimerais bien vous proposer en point 4 justement c'est comment est ce qu'on peut communiquer avec ses grands parents si du coup ces conseils ces remarques et bien ça empire les choses sur une situation qui est déjà très difficile pour vous à gérer d'accord alors moi ce que je vais vous proposer ici vous en faites ce que vous voulez, vous retenez ce que vous voulez vous testez ce que vous voulez c'est déjà de ne pas en parler sous le coup de l'émotion avec les personnes concernées, d'accord sinon ça part en vrille, ça part en cacahuète on s'énerve on dit des choses qu'on ne voudrait pas dire, etc donc vraiment je vous conseille de ne pas en parler sous le coup de l'émotion, d'accord deuxième chose je dirais de voir qui en fait va partager ce message avec les grands-parents Est-ce que c'est nous-mêmes ou est-ce que c'est notre moitié ? Je vous partage un exemple où justement j'avais interrogé, j'avais posé la question à ma super-maman coachée par rapport au fait des problématiques. Ce n'était pas par rapport au tiraillettement, c'était par rapport à une présence qui était là, mais qui de temps en temps prenait plein de place, trop de place par rapport aux parents et aux beaux-parents qui étaient présents. c'était de savoir tiens est ce que c'est moi la maman qui partage mon ressenti par rapport à ça ou est ce que c'est mon mari sachant qu'on était dans les premières semaines les premiers mois de postpartum et que les grands parents pourraient se dire ouais mais elle est complètement comment dire niveau hormonal c'est encore la samba dans tous les sens donc on va mettre ça sous le compte de l'émotionnel d'accord et donc ici eux ils ont décidé de faire passer le message via le papa pour être dans un message soi-disant plus rationnel. En tout cas, que les grands-parents aient l'impression que ce soit plus rationnel, parce que je pense que la maman aurait été tout à fait rationnelle. Mais pour que le message passe jusqu'au bout et soit interprété et compris, ils ont préféré le faire passer par le papa. D'accord ? Mais à nouveau, vous faites comme vous voulez, c'est juste pour vous partager un exemple de la réalité des parents que j'accompagne. Ok ? Et donc l'idée, c'est... de se dire, tiens, qui est-ce qui va partager ce message aux grands-parents, d'accord ? Et d'utiliser pour ce message les bases de la communication non-violente, d'accord ? Donc l'idée, comment est-ce qu'on fait ici ? On va partir d'un exemple concret de ce qui s'est passé, d'accord ? Sans mettre de négation, je reprends un exemple par rapport à mon cas personnel. vous me demandez de quitter la pièce à chaque fois que je dois allaiter Nathan et l'idée c'est d'exprimer ce que cela nous procure comme émotion c'est très important de partir de fait et d'exprimer son émotion, ce que ça génère chez nous donc on n'est pas dans l'accusation de l'autre, c'est exprimer ce que ça nous procure comme émotion d'accord Donc ici, vous me demandez de quitter la pièce chaque fois que j'allaite Nathan. Ça me met très mal à l'aise, très inconfortable, sachant que je ne me sens pas reconnue dans mon projet d'allaitement qui est déjà très compliqué pour moi, quelque chose du style. D'accord ? Ou je me sens triste que vous ne me souteniez pas dans ce projet d'allaitement. par exemple, d'accord ? Donc, on part d'un exemple concret, d'une situation, sans mettre de négation, quoi que ce soit, c'est un fait, et puis on exprime son émotion. Ensuite, on exprime de quoi nous aurions besoin. C'est très important, d'accord ? Parce qu'en général, les gens, ils ne savent pas quoi faire de ça, et c'est bien normal, ok ? Et donc, l'idée, ce serait de dire, par exemple, ici, je reprends le cas de l'allaitement en présence de mes parents, de dire, j'aurais besoin que vous... Je suis en train de réfléchir parce que je n'avais pas mis ça dans mes petites notes que je fais quand je fais mes podcasts, j'avoue. Et donc, l'idée, c'est comme je voudrais me sentir soutenue, enfin, mon émotion, c'était que je ne me sentais pas comprise, peut-être, dans mon projet d'allaitement. Et si mon besoin, ce serait de me sentir soutenue par vous dans mon projet d'allaitement, qui est loin d'être simple, comme je vous partageais tout à l'heure. Il y a eu un moment, c'était un pic de 300, c'était déjà très compliqué pour moi. J'aurais eu besoin d'être soutenue dans ce projet d'allaitement qui n'est déjà pas facile par les grands-parents, donc mes propres parents. Et la troisième partie, c'est de demander à la personne si c'est OK, si elle est d'accord de répondre à notre besoin. Parce que, évidemment, la personne n'est pas obligée de répondre à notre besoin. Mais en tout cas, nous, on aura expliqué de quoi nous avons besoin. Et c'est ça le plus important, j'ai envie de vous dire. OK ? Voilà. Si je peux prendre un autre exemple, je vais prendre l'exemple d'un coucher tardif qui est très compliqué. Ça, je sais qu'il y a pas mal de mamans qui m'écoutent, qui sont dans la situation. Et donc ici, je sais bien, j'entends régulièrement, et je l'ai vécu aussi à l'époque, que chez nous c'est compliqué, etc. Alors que quand vous mettez votre enfant, si vous avez la chance de mettre votre enfant chez ses grands-parents, en général, ils s'endorment tout de suite, d'accord ? Ou en tout cas, ils n'ont pas un rituel de coucher, ou un temps de coucher qui est aussi long que chez nous, dans sa propre maison, d'accord ? Donc ce serait peut-être de partir d'un exemple, quand tu me dis que je vais reprendre le nom de mon fils pour ne pas partir sur un autre exemple qu'on m'a partagé et garder la confidentialité. Donc, quand tu me dis que Nathan s'endort directement quand il dort chez vous, ça me rend triste. C'est déjà très difficile pour moi la gestion quotidienne de sa mise au lit. J'aurais besoin que tu me soutiennes dans ces moments-là. par, je ne sais pas moi, par le fait de le garder un peu plus souvent, que je puisse me reposer, des choses comme ça, ou j'aurais besoin que tu ne me partages pas ton expérience à la maison parce que je sais que c'est différent chez vous de chez moi, d'accord ? Mais c'est important de dire, ça peut être vraiment tout bêtement de, j'aurais besoin que tu ne me dises plus cette phrase qui en fait génère chez moi plus de stress que d'aide parce que c'est déjà très difficile chez nous, d'accord ? je me sens déjà... extrêmement fatigué et donc en fait mon besoin serait que tu ne m'exprimes pas ça parce qu'en fait ça ça aggrave en fait ma sensation d'être dans la difficulté et demander à la personne si c'est ok, donc est-ce que c'est ok pour toi j'entends bien que chez toi c'est plus facile que chez moi c'est plus difficile, je suis en train de travailler dessus avec un coach de sommeil avec mon enfant, avec un médecin, avec je ne sais pas quoi avec ce que vous voulez comme accompagnant d'accord et de lui demander j'aurais besoin que tu me partages partage plus le fait que chez toi c'est plus facile. Est-ce que c'est OK pour toi ? Vous voyez un petit peu le principe ? Donc c'est vraiment important de partager surtout votre besoin et pas partir dans l'accusation de l'autre. Donc pour ne pas faire un épisode trop long, on va arriver maintenant à la conclusion de cet épisode. Donc je dirais que si déjà vous avez des grands-parents qui sont là, qui vous aident dans votre quotidien logistique avec vos enfants, et bien moi je vous propose d'être dans la gratitude par rapport à ça parce qu'aujourd'hui il y a énormément de parents qui se retrouvent sans aide de la famille pour raisons géographiques, sociales ou par volonté des grands-parents de ne pas s'occuper des petits enfants donc déjà c'est super si vous avez de l'aide et que de cette aide il y a ce fameux revers de la médaille de cette présence et de cette aide dans votre compte. quotidien par ses conseils non sollicités ou ses remarques qui n'est pas toujours clairement dans des moments compliqués d'accord je vous invite à vous rappeler que ce qu'ils ont vécu ou comment ils nous ont éduqué nous à l'époque n'a rien à voir avec les choses les mœurs les projets que nous avons aujourd'hui et que ça peut créer des sentiments de frustration de tristesse ou autre également chez eux Donc ce n'est pas toujours évident pour eux de voir notre génération qui, je pense, c'est plus difficile aujourd'hui d'avoir des enfants, et en même temps nous avons accès à tellement d'informations sur tellement de choses, ce qui rend les choses aussi difficiles, on est bien d'accord, mais par contre je pense qu'eux ont fait beaucoup plus de choses à l'aveugle ou différemment, ils peuvent voir aujourd'hui avec les informations qu'on a que ce n'était peut-être pas toujours les meilleures solutions et que ça peut donc générer des choses chez eux. Et donc l'idée c'est de bien communiquer avec eux, je le répète, surtout pas sous le coup de l'émotion, mais bien avec du recul. et la personne qui vous semble la plus adaptée, avec des gros guillemets, je mets autour d'adapter, la personne du couple, pour pouvoir discuter avec les grands-parents, et je vous propose donc de le faire sur les bases de la communication violente, pour bien partir de ses ressentis et de ses besoins, et de ne pas être dans l'accusation à l'autre. Voilà, j'espère que cet épisode vous a plu. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et n'hésitez pas à le partager, surtout avec les personnes qui pourraient avoir besoin d'entendre tout ça en ce moment. Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode du podcast Gab de parents. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à le partager à des parents qui pourraient avoir besoin d'entendre ces mots en ce moment. N'hésitez pas également à vous abonner au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée si ce n'est pas encore fait. Et vous pouvez bien sûr me laisser un avis ou un commentaire, ça soutient énormément le podcast. Je vous remercie. Je vous attends également en message privé sur LinkedIn, Instagram ou Facebook pour me partager votre vécu personnel et ce que cet épisode vous a aidé à conscientiser aujourd'hui. Je serai ravie d'échanger avec vous sur ces sujets. Je vous remercie et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Gap de Parent.

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