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GAP de parents

#12: Mes vœux et souhaits pour la parentalité de demain

#12: Mes vœux et souhaits pour la parentalité de demain

16min |08/01/2025|

2

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16min |08/01/2025|

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Description

Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.

Dans cet épisode, après vous voir souhaité tout le meilleur pour 2025 ✨, je vous partage mes souhaits pour pour la parentalité de demain à laquelle je contribue au quotidien via ma mission de ❤️ d’accompagnement des parents. Je vous emmène avec moi d’ailleurs dans la construction et contribution de cette parentalité car oui nous avons chacun et chacune un rôle à jouer pour y arriver.

Je vous laisse écouter l’épisode pour en savoir plus, hâte d’avoir vos retours sur ce sujet.

Pour être certain.e de ne pas manquer les prochains épisodes, n'hésitez pas à vous inscrire sur votre plate-forme d'écoute favorite.

En attendant, si vous voulez me suivre, vous pouvez me retrouver sur mes différents réseaux sociaux:

@https://www.linkedin.com/in/sophie-litt/

@https://www.instagram.com/sophie.litt.coaching/

@https://www.facebook.com/Wopathsolutions


Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gab de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, tout en aidant les entreprises à reconnaître et valoriser la parentalité au travail. Ici, nous explorons sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parent. et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Et bonjour à tous, à toutes, une bonne année 2025. Je vous la souhaite déjà en pleine santé, parce qu'il n'y a rien à faire, la santé c'est quand même la chose la plus importante. Je vous souhaite une année remplie de bonheur, de joie, de rire avec... vos familles, vos amis et aussi beaucoup de succès dans tous les projets privés ou professionnels que vous entreprendrez cette année. Alors j'aimerais profiter de ce moment de début d'année en fait pour vous partager également mes souhaits pour la vision de la parentalité que j'ai pour 2025 et les années à venir parce que faut quand même pas rêver ça va pas se faire en un tour de couille à rapports, c'est comme ça qu'on dit ? C'est comme ça que ma mamie le disait, je pense. Voilà, j'ai envie de vous partager. On parle souvent de visualisation, de souhait, etc., de se projeter dans l'avenir pour que ça se réalise quand on y croit. Moi, ce sont des choses auxquelles je crois profondément et de tout mon cœur. Et donc, ce sont des choses que j'avais envie, pour les rendre encore plus fortes et puissantes, de les partager avec vous et de vous emmener avec moi dans cette vision de la parentalité de demain. Alors, je dirais, première chose, moi je fais le souhait qu'on puisse chacun, en tant que parent, en tant que personne, trouver le soutien dont nous avons besoin. Que ce soit nos amis, notre tribu, des professionnels pour nous accompagner dans des moments plus challengeants ou des moments pivots de notre vie. Je souhaite vraiment que personne ne reste plus jamais seul. isolé. Il n'y a rien de pire que la solitude et il n'y a rien de mieux qu'une épaule, qu'une personne avec qui on peut partager, se faire aider, que ce soit au niveau émotionnel, logistique ou rien qu'une présence, une personne à qui parler. Et pour rappel, il faut tout un village pour élever un enfant, clairement. Je souhaite aussi que chacun puisse prendre sa vraie place dans la famille et quand je dis vrai, c'est avec un grand V. Que ce soit chaque papa, chaque maman, que ce soit dans la répartition des tâches, des responsabilités, des activités et de cette foutue charge mentale, clairement, qu'elle soit vraiment partagée. C'est vraiment un souhait important pour moi. Alors peut-être qu'on ne va pas être un 50-50 tout le temps et ce n'est pas le but, mais c'est de se dire, tiens, il y a un moment donné, peut-être qu'on va plus compter sur moi, maman, peut-être plus sur toi, papa. En ce moment, c'est un peu plus compliqué pour maman. peu importe, mais l'idée c'est vraiment de se sentir chacun à sa place dans cette famille, dans ce couple qui est quand même le socle de base de la famille, parce que finalement, notre harmonie dans notre vie est-ce qu'elle ne commence pas par cette fameuse harmonie dans notre vie c'est vraiment important pour moi j'aimerais aussi que cette phrase oui mais si je ne le fais pas moi-même ce ne sera pas fait ou ce ne sera pas fait comme je voudrais elle disparaisse et on ne va pas se le cacher, principalement de la bouche des femmes. Il est vraiment temps que chacun prenne ses responsabilités, donc de nouveau, ça revient au point précédent, que chacun prenne sa vraie place, et que pour rappel, comme je l'ai déjà dit dans un épisode précédent, quand c'est fait différemment, la différence c'est très bien aussi, et nos enfants, ils ont besoin de différence, et on est rarement dans le cas d'un danger vital, j'ai envie de vous dire. Et en plus, l'intérêt, c'est que laisser faire à l'autre, et là, j'insiste, même si je sens qu'il y a beaucoup de mamans qui disent « Ah, mais ça, c'est pour moi ! » Il y a aussi des papas qui sont dans ce cas-là. Bon, en plus petite majorité, on va le dire, mais peu importe. C'est se dire que c'est l'expérience, le fait de pouvoir pratiquer les choses qui va faire qu'on va pouvoir comprendre et acquérir de nouvelles compétences ou de nouvelles visions des choses ou de façons de faire. D'accord ? Donc, l'expérience permet d'améliorer. aussi les choses, d'accord ? Et donc en termes d'expérience, mon prochain souhait serait autour du fait que cette expérience, elle s'acquiert aussi dès le début de la vie de nos enfants par un vrai congé, et ici je parle de congé de paternité. et qui soit octroyée du coup chez nous en Belgique, et qui soit allongée, parce que le congé de paternité actuel est encore beaucoup trop court, nous avons besoin dans nos familles de bien plus de présence des pères, dès le début, et que j'insiste, ce congé de paternité, même s'il doit être encore allongé, qu'il soit également pris par la majorité des papas, voire 100%, allez, rêvons grand ! C'est important votre présence, à vous les papas, auprès de vos enfants, de vos compagnes, dès le début, dès l'arrivée d'un enfant, de l'agrandissement de votre tribu, c'est vraiment essentiel. Et que ce ne soit plus mal vu comme un signe de faiblesse au travail ou un axe qui pourrait avoir un impact financier négatif sur le ménage, parce que ça, je l'entends aussi. Donc j'ai vraiment ce souhait. que ce congé de paternité qui sera allongé soit vraiment pris par tous les pères. Et ça revient aussi à la place de chacun dans cette famille. J'aimerais aussi que ce foutu sentiment de culpabilité, bon, il ne sera jamais éradiqué, soyons clairs, mais il soit clarifié le plus possible dans notre vocabulaire et à nous, les mamans principalement, il n'y a rien à faire. Et pour rappel, vous pouvez réécouter mon épisode sur le sujet de la culpabilité. cette culpabilité ce sentiment il vient principalement des dictats de notre société de l'image de la maman parfaite et ça n'apporte en général rien de bon cette culpabilité d'accord donc s'il vous plaît moi je fais le voeu que les femmes les mamans passent les choses et les choix en fonction d'elle et en se rappelant aussi que tout ce qu'on fait comme temps pour nous de bien-être ou autres les projets professionnels ou autres que l'on fait en dehors de nos familles, donc avec peut-être un peu moins de temps avec eux, si ces projets, si ces choses, elles sont importantes pour nous et qu'elles nous nourrissent, eh bien tout ça, ça rejaillira de toute façon de manière extrêmement positive sur nos familles, sur nos enfants, donc c'est important de le faire en conscience et avec le moins de culpabilité possible, s'il vous plaît. J'aimerais également que chaque parent prenne conscience des forces qu'il a en lui, parce qu'elles sont là, elles sont bien là, et de ne plus mettre à mal sa confiance en soi et en ses choix. Parce que même si c'est votre premier enfant, que vous pensez que vous avez peu d'expérience, il n'y a rien à faire, comme je le répète souvent avec les personnes que j'accompagne, vous êtes la meilleure personne en les décisions. concernant vos enfants. D'accord ? Alors, bien sûr, vous pouvez vous faire aider, conseiller, aiguiller. Si c'est votre souhait, n'oubliez pas ce qu'on fait, des conseils non sollicités. On les laisse glisser sur les épaules, s'il vous plaît. Mais la vraie réponse finale, elle est en vous. Alors, écoutez-vous et faites-vous confiance, s'il vous plaît. C'est vraiment important. Alors comme vous le savez, je travaille aussi pas mal en entreprise. Ma mission de cœur aussi, c'est vraiment que la parentalité, elle ait sa place juste sur le lieu de travail. Et donc j'ai envie d'annoncer mes prochains souhaits aussi par rapport à ce contexte du travail. Et donc j'aimerais que l'annonce d'une grossesse au travail, elle soit accueillie de la même façon que ce soit un homme ou une femme qui annonce cet heureux événement. Car bien sûr, c'est quelque chose qui... est normal d'accueillir de façon joyeuse et en confiance que tout va se préparer et bien se passer pour l'absence qui finalement n'aura lieu que dans quelques mois donc tout va bien se passer, on va préparer ça et on est content de cette nouvelle que ce soit une maman ou un papa qui annonce cela à son manager, à son équipe, à son directeur. Je souhaite aussi que les femmes puissent réellement adapter leur temps de travail pendant leur grossesse si nécessaire. parce que non, elles ne sont pas malades, on est d'accord, une grossesse n'est pas une maladie, mais quand même, pour toutes celles qui l'ont vécu, elles seront d'accord avec moi, créer la vie, ça demande quand même pas mal d'énergie. Et quand on a un travail qui nous demande également beaucoup de temps, d'énergie, qui nous met quand même pas mal de pression, etc., c'est quand même bien de pouvoir demander d'aménager son temps de travail, ses trajets. peu importe dans son travail ce qui est nécessaire pour mieux vivre sa grossesse, sans culpabiliser, d'accord, je reviens à ce point de culpabilité, donc sans culpabiliser de demander un aménagement de temps de travail ou d'organisation de travail, je vais le dire comme ça. et de penser à son bien-être et celui de son enfant, ainsi que finalement le bien-être de l'équipe, parce qu'il n'y a rien à faire, les équipes aiment bien avoir les personnes jusqu'au bout, avant qu'elles partent en congé mat. Et je souhaite aussi que les bonnes relations continuent dans l'équipe, et qu'elles n'aient pas changé suite à l'annonce de la grossesse, pour revenir au point précédent dont je viens de parler. Je souhaite aussi que lors du retour au travail, chaque parent et chaque mère, principalement en Belgique, il n'y a rien à faire, on est toujours sur ce point-là en Belgique, que chaque mère qui retourne au travail soit réellement bien accueillie pour son retour, qu'elle se sente, voilà, qu'elle a manqué entre guillemets, qu'on a pensé à elle, qu'elle ne débarque pas comme un cheveu dans la soupe, qu'elle est attendue. Et surtout aussi, ce qui est important, c'est qu'elle soit entendue. dans ses propres volontés ou dans ses propres plans de carrière pour la suite. Fini d'imposer, ah parce que tu aimerais ceci ou parce que tu es parti un certain temps cela, peu importe, peu importe la direction qu'elle désire prendre, c'est à elle de choisir si elle a envie de continuer à développer sa carrière, à faire peut-être une pause carrière, à peut-être ralentir et ne pas peut-être partir sur la prochaine promotion dans l'année, mais peut-être attendre un an ou deux avant de le faire. peu importe, c'est à elle de choisir en fonction de ses besoins et de ses envies. Et personne, je dis bien personne, n'a à lui imposer des choix en fonction de son statut ou d'a priori sur ses choix. Je dirais aussi qu'un de mes souhaits, c'est que le fait d'être parent soit vu comme un gain de compétence et non un frein à la productivité au travail, comme je l'entends encore beaucoup trop. Car oui, un parent... comme vous le vivez chacun, j'imagine, au quotidien. Il sait très bien quand il arrive, il sait très bien quand il doit partir. Et donc, croyez-moi que la fenêtre de temps donnée au travail est tout à fait claire et définie. Et on sait ce qu'on a à faire dans ce laps de temps-là. Moi, je pense que c'est un gain extraordinaire de productivité. Et que finalement, une fois qu'on est parent, il n'y a plus de problème. plus vraiment de temps pour des cafés à rallonge ou des lunchs, sinon de toute façon notre deuxième voire troisième journée, elle va en prendre un coup. Donc pour moi, c'est un gain de compétence et de productivité et loin d'être l'inverse. Je dirais aussi que un de mes souhaits importants, c'est que les entreprises mettent le soutien à la parentalité de manière officielle et vraiment en place sur le terrain dans leur politique RSE. et qu'on arrête de faire l'autruche lorsqu'un travailleur parent est en souffrance. Il n'y a rien de pire que mettre les choses sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est toujours pire pour la personne, pour l'équipe, peu importe, et pour ses absences potentielles par la suite. C'est important d'oser vraiment prendre des nouvelles et de ne pas avoir peur d'avoir la réponse. Et même si la réponse est « non, je n'ai pas envie d'en parler » , au moins vous avez posé la question. C'est d'écouter si la personne a envie de partager. ce qu'elle a envie de partager, et oui, ça va peut-être un peu rentrer dans la sphère privée, mais ce n'est pas grave, au moins on a mis un temps d'écoute à la disposition de cette personne, et orienté, pourquoi pas, cette personne en difficulté vers des professionnels qui peuvent aider ces personnes en difficulté. C'est vraiment super important de reconnaître cela, et je vous assure qu'une personne qui se sent écoutée et reconnue même dans ses difficultés, ça n'a pas de prix. ou en tout cas, ça a un prix bien plus important qu'un package salarial ou des avantages extra-légaux pour une fonction, croyez-moi. Alors clairement, tous ces vœux, surtout les derniers, vous allez me dire que c'est les entreprises qui ont leur responsabilité pour avancer dans ces pratiques, et que moi également, vu mon travail avec eux en termes de sensibilisation et d'accompagnement de la parentalité en entreprise, c'est à moi de le faire, oui. clairement c'est mon travail c'est ma mission de coeur et j'y contribue chaque jour à l'avancement de ces différents souhaits par contre je pense que vous avez aussi chers auditeurs auditrices chacun votre responsabilité pour faire aussi avancer les choses que ce soit revendiquer vos droits quand vous sentez que ceux-ci ont été bafoués à en parler quand ça ne fonctionne pas à proposer pourquoi pas à vos responsables RH ou vos directions des services tels que ceux que je propose comme du coaching individuel ou des ateliers en entreprise de briser les tabous entre nous sur les difficultés la parentalité et d'en parler car oui on est tous dans le même bateau et oui c'est compliqué pour chacun d'entre nous alors peut-être pas tous en même temps mais on a tous des challenges des difficultés et c'est important d'en parler pour de nouveau briser la solitude et le sentiment de non confiance en soi comme j'ai parlé plutôt dans cet épisode pourquoi pas partager mon podcast bref chaque action, chaque partage. aura un impact et contribuera à tous ces changements et tous ces souhaits que je viens de vous énoncer pour 2025 et pour les années à venir pour la parentalité. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense qu'on a chacun notre responsabilité là dedans. Merci déjà de m'avoir écouté jusqu'au bout. N'hésitez pas du coup à partager cet épisode ce sera déjà une première action pour la suite. à en parler autour de vous et pourquoi pas venir échanger en message privé sur Instagram ou sur LinkedIn pour me dire ce que vous en pensez, ce que vous pourriez mettre en place ou quels sont les souhaits auxquels vous voudriez participer, peu importe, c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir partager sur ces sujets avec vous. Merci beaucoup et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.

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Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.

Dans cet épisode, après vous voir souhaité tout le meilleur pour 2025 ✨, je vous partage mes souhaits pour pour la parentalité de demain à laquelle je contribue au quotidien via ma mission de ❤️ d’accompagnement des parents. Je vous emmène avec moi d’ailleurs dans la construction et contribution de cette parentalité car oui nous avons chacun et chacune un rôle à jouer pour y arriver.

Je vous laisse écouter l’épisode pour en savoir plus, hâte d’avoir vos retours sur ce sujet.

Pour être certain.e de ne pas manquer les prochains épisodes, n'hésitez pas à vous inscrire sur votre plate-forme d'écoute favorite.

En attendant, si vous voulez me suivre, vous pouvez me retrouver sur mes différents réseaux sociaux:

@https://www.linkedin.com/in/sophie-litt/

@https://www.instagram.com/sophie.litt.coaching/

@https://www.facebook.com/Wopathsolutions


Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gab de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, tout en aidant les entreprises à reconnaître et valoriser la parentalité au travail. Ici, nous explorons sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parent. et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Et bonjour à tous, à toutes, une bonne année 2025. Je vous la souhaite déjà en pleine santé, parce qu'il n'y a rien à faire, la santé c'est quand même la chose la plus importante. Je vous souhaite une année remplie de bonheur, de joie, de rire avec... vos familles, vos amis et aussi beaucoup de succès dans tous les projets privés ou professionnels que vous entreprendrez cette année. Alors j'aimerais profiter de ce moment de début d'année en fait pour vous partager également mes souhaits pour la vision de la parentalité que j'ai pour 2025 et les années à venir parce que faut quand même pas rêver ça va pas se faire en un tour de couille à rapports, c'est comme ça qu'on dit ? C'est comme ça que ma mamie le disait, je pense. Voilà, j'ai envie de vous partager. On parle souvent de visualisation, de souhait, etc., de se projeter dans l'avenir pour que ça se réalise quand on y croit. Moi, ce sont des choses auxquelles je crois profondément et de tout mon cœur. Et donc, ce sont des choses que j'avais envie, pour les rendre encore plus fortes et puissantes, de les partager avec vous et de vous emmener avec moi dans cette vision de la parentalité de demain. Alors, je dirais, première chose, moi je fais le souhait qu'on puisse chacun, en tant que parent, en tant que personne, trouver le soutien dont nous avons besoin. Que ce soit nos amis, notre tribu, des professionnels pour nous accompagner dans des moments plus challengeants ou des moments pivots de notre vie. Je souhaite vraiment que personne ne reste plus jamais seul. isolé. Il n'y a rien de pire que la solitude et il n'y a rien de mieux qu'une épaule, qu'une personne avec qui on peut partager, se faire aider, que ce soit au niveau émotionnel, logistique ou rien qu'une présence, une personne à qui parler. Et pour rappel, il faut tout un village pour élever un enfant, clairement. Je souhaite aussi que chacun puisse prendre sa vraie place dans la famille et quand je dis vrai, c'est avec un grand V. Que ce soit chaque papa, chaque maman, que ce soit dans la répartition des tâches, des responsabilités, des activités et de cette foutue charge mentale, clairement, qu'elle soit vraiment partagée. C'est vraiment un souhait important pour moi. Alors peut-être qu'on ne va pas être un 50-50 tout le temps et ce n'est pas le but, mais c'est de se dire, tiens, il y a un moment donné, peut-être qu'on va plus compter sur moi, maman, peut-être plus sur toi, papa. En ce moment, c'est un peu plus compliqué pour maman. peu importe, mais l'idée c'est vraiment de se sentir chacun à sa place dans cette famille, dans ce couple qui est quand même le socle de base de la famille, parce que finalement, notre harmonie dans notre vie est-ce qu'elle ne commence pas par cette fameuse harmonie dans notre vie c'est vraiment important pour moi j'aimerais aussi que cette phrase oui mais si je ne le fais pas moi-même ce ne sera pas fait ou ce ne sera pas fait comme je voudrais elle disparaisse et on ne va pas se le cacher, principalement de la bouche des femmes. Il est vraiment temps que chacun prenne ses responsabilités, donc de nouveau, ça revient au point précédent, que chacun prenne sa vraie place, et que pour rappel, comme je l'ai déjà dit dans un épisode précédent, quand c'est fait différemment, la différence c'est très bien aussi, et nos enfants, ils ont besoin de différence, et on est rarement dans le cas d'un danger vital, j'ai envie de vous dire. Et en plus, l'intérêt, c'est que laisser faire à l'autre, et là, j'insiste, même si je sens qu'il y a beaucoup de mamans qui disent « Ah, mais ça, c'est pour moi ! » Il y a aussi des papas qui sont dans ce cas-là. Bon, en plus petite majorité, on va le dire, mais peu importe. C'est se dire que c'est l'expérience, le fait de pouvoir pratiquer les choses qui va faire qu'on va pouvoir comprendre et acquérir de nouvelles compétences ou de nouvelles visions des choses ou de façons de faire. D'accord ? Donc, l'expérience permet d'améliorer. aussi les choses, d'accord ? Et donc en termes d'expérience, mon prochain souhait serait autour du fait que cette expérience, elle s'acquiert aussi dès le début de la vie de nos enfants par un vrai congé, et ici je parle de congé de paternité. et qui soit octroyée du coup chez nous en Belgique, et qui soit allongée, parce que le congé de paternité actuel est encore beaucoup trop court, nous avons besoin dans nos familles de bien plus de présence des pères, dès le début, et que j'insiste, ce congé de paternité, même s'il doit être encore allongé, qu'il soit également pris par la majorité des papas, voire 100%, allez, rêvons grand ! C'est important votre présence, à vous les papas, auprès de vos enfants, de vos compagnes, dès le début, dès l'arrivée d'un enfant, de l'agrandissement de votre tribu, c'est vraiment essentiel. Et que ce ne soit plus mal vu comme un signe de faiblesse au travail ou un axe qui pourrait avoir un impact financier négatif sur le ménage, parce que ça, je l'entends aussi. Donc j'ai vraiment ce souhait. que ce congé de paternité qui sera allongé soit vraiment pris par tous les pères. Et ça revient aussi à la place de chacun dans cette famille. J'aimerais aussi que ce foutu sentiment de culpabilité, bon, il ne sera jamais éradiqué, soyons clairs, mais il soit clarifié le plus possible dans notre vocabulaire et à nous, les mamans principalement, il n'y a rien à faire. Et pour rappel, vous pouvez réécouter mon épisode sur le sujet de la culpabilité. cette culpabilité ce sentiment il vient principalement des dictats de notre société de l'image de la maman parfaite et ça n'apporte en général rien de bon cette culpabilité d'accord donc s'il vous plaît moi je fais le voeu que les femmes les mamans passent les choses et les choix en fonction d'elle et en se rappelant aussi que tout ce qu'on fait comme temps pour nous de bien-être ou autres les projets professionnels ou autres que l'on fait en dehors de nos familles, donc avec peut-être un peu moins de temps avec eux, si ces projets, si ces choses, elles sont importantes pour nous et qu'elles nous nourrissent, eh bien tout ça, ça rejaillira de toute façon de manière extrêmement positive sur nos familles, sur nos enfants, donc c'est important de le faire en conscience et avec le moins de culpabilité possible, s'il vous plaît. J'aimerais également que chaque parent prenne conscience des forces qu'il a en lui, parce qu'elles sont là, elles sont bien là, et de ne plus mettre à mal sa confiance en soi et en ses choix. Parce que même si c'est votre premier enfant, que vous pensez que vous avez peu d'expérience, il n'y a rien à faire, comme je le répète souvent avec les personnes que j'accompagne, vous êtes la meilleure personne en les décisions. concernant vos enfants. D'accord ? Alors, bien sûr, vous pouvez vous faire aider, conseiller, aiguiller. Si c'est votre souhait, n'oubliez pas ce qu'on fait, des conseils non sollicités. On les laisse glisser sur les épaules, s'il vous plaît. Mais la vraie réponse finale, elle est en vous. Alors, écoutez-vous et faites-vous confiance, s'il vous plaît. C'est vraiment important. Alors comme vous le savez, je travaille aussi pas mal en entreprise. Ma mission de cœur aussi, c'est vraiment que la parentalité, elle ait sa place juste sur le lieu de travail. Et donc j'ai envie d'annoncer mes prochains souhaits aussi par rapport à ce contexte du travail. Et donc j'aimerais que l'annonce d'une grossesse au travail, elle soit accueillie de la même façon que ce soit un homme ou une femme qui annonce cet heureux événement. Car bien sûr, c'est quelque chose qui... est normal d'accueillir de façon joyeuse et en confiance que tout va se préparer et bien se passer pour l'absence qui finalement n'aura lieu que dans quelques mois donc tout va bien se passer, on va préparer ça et on est content de cette nouvelle que ce soit une maman ou un papa qui annonce cela à son manager, à son équipe, à son directeur. Je souhaite aussi que les femmes puissent réellement adapter leur temps de travail pendant leur grossesse si nécessaire. parce que non, elles ne sont pas malades, on est d'accord, une grossesse n'est pas une maladie, mais quand même, pour toutes celles qui l'ont vécu, elles seront d'accord avec moi, créer la vie, ça demande quand même pas mal d'énergie. Et quand on a un travail qui nous demande également beaucoup de temps, d'énergie, qui nous met quand même pas mal de pression, etc., c'est quand même bien de pouvoir demander d'aménager son temps de travail, ses trajets. peu importe dans son travail ce qui est nécessaire pour mieux vivre sa grossesse, sans culpabiliser, d'accord, je reviens à ce point de culpabilité, donc sans culpabiliser de demander un aménagement de temps de travail ou d'organisation de travail, je vais le dire comme ça. et de penser à son bien-être et celui de son enfant, ainsi que finalement le bien-être de l'équipe, parce qu'il n'y a rien à faire, les équipes aiment bien avoir les personnes jusqu'au bout, avant qu'elles partent en congé mat. Et je souhaite aussi que les bonnes relations continuent dans l'équipe, et qu'elles n'aient pas changé suite à l'annonce de la grossesse, pour revenir au point précédent dont je viens de parler. Je souhaite aussi que lors du retour au travail, chaque parent et chaque mère, principalement en Belgique, il n'y a rien à faire, on est toujours sur ce point-là en Belgique, que chaque mère qui retourne au travail soit réellement bien accueillie pour son retour, qu'elle se sente, voilà, qu'elle a manqué entre guillemets, qu'on a pensé à elle, qu'elle ne débarque pas comme un cheveu dans la soupe, qu'elle est attendue. Et surtout aussi, ce qui est important, c'est qu'elle soit entendue. dans ses propres volontés ou dans ses propres plans de carrière pour la suite. Fini d'imposer, ah parce que tu aimerais ceci ou parce que tu es parti un certain temps cela, peu importe, peu importe la direction qu'elle désire prendre, c'est à elle de choisir si elle a envie de continuer à développer sa carrière, à faire peut-être une pause carrière, à peut-être ralentir et ne pas peut-être partir sur la prochaine promotion dans l'année, mais peut-être attendre un an ou deux avant de le faire. peu importe, c'est à elle de choisir en fonction de ses besoins et de ses envies. Et personne, je dis bien personne, n'a à lui imposer des choix en fonction de son statut ou d'a priori sur ses choix. Je dirais aussi qu'un de mes souhaits, c'est que le fait d'être parent soit vu comme un gain de compétence et non un frein à la productivité au travail, comme je l'entends encore beaucoup trop. Car oui, un parent... comme vous le vivez chacun, j'imagine, au quotidien. Il sait très bien quand il arrive, il sait très bien quand il doit partir. Et donc, croyez-moi que la fenêtre de temps donnée au travail est tout à fait claire et définie. Et on sait ce qu'on a à faire dans ce laps de temps-là. Moi, je pense que c'est un gain extraordinaire de productivité. Et que finalement, une fois qu'on est parent, il n'y a plus de problème. plus vraiment de temps pour des cafés à rallonge ou des lunchs, sinon de toute façon notre deuxième voire troisième journée, elle va en prendre un coup. Donc pour moi, c'est un gain de compétence et de productivité et loin d'être l'inverse. Je dirais aussi que un de mes souhaits importants, c'est que les entreprises mettent le soutien à la parentalité de manière officielle et vraiment en place sur le terrain dans leur politique RSE. et qu'on arrête de faire l'autruche lorsqu'un travailleur parent est en souffrance. Il n'y a rien de pire que mettre les choses sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est toujours pire pour la personne, pour l'équipe, peu importe, et pour ses absences potentielles par la suite. C'est important d'oser vraiment prendre des nouvelles et de ne pas avoir peur d'avoir la réponse. Et même si la réponse est « non, je n'ai pas envie d'en parler » , au moins vous avez posé la question. C'est d'écouter si la personne a envie de partager. ce qu'elle a envie de partager, et oui, ça va peut-être un peu rentrer dans la sphère privée, mais ce n'est pas grave, au moins on a mis un temps d'écoute à la disposition de cette personne, et orienté, pourquoi pas, cette personne en difficulté vers des professionnels qui peuvent aider ces personnes en difficulté. C'est vraiment super important de reconnaître cela, et je vous assure qu'une personne qui se sent écoutée et reconnue même dans ses difficultés, ça n'a pas de prix. ou en tout cas, ça a un prix bien plus important qu'un package salarial ou des avantages extra-légaux pour une fonction, croyez-moi. Alors clairement, tous ces vœux, surtout les derniers, vous allez me dire que c'est les entreprises qui ont leur responsabilité pour avancer dans ces pratiques, et que moi également, vu mon travail avec eux en termes de sensibilisation et d'accompagnement de la parentalité en entreprise, c'est à moi de le faire, oui. clairement c'est mon travail c'est ma mission de coeur et j'y contribue chaque jour à l'avancement de ces différents souhaits par contre je pense que vous avez aussi chers auditeurs auditrices chacun votre responsabilité pour faire aussi avancer les choses que ce soit revendiquer vos droits quand vous sentez que ceux-ci ont été bafoués à en parler quand ça ne fonctionne pas à proposer pourquoi pas à vos responsables RH ou vos directions des services tels que ceux que je propose comme du coaching individuel ou des ateliers en entreprise de briser les tabous entre nous sur les difficultés la parentalité et d'en parler car oui on est tous dans le même bateau et oui c'est compliqué pour chacun d'entre nous alors peut-être pas tous en même temps mais on a tous des challenges des difficultés et c'est important d'en parler pour de nouveau briser la solitude et le sentiment de non confiance en soi comme j'ai parlé plutôt dans cet épisode pourquoi pas partager mon podcast bref chaque action, chaque partage. aura un impact et contribuera à tous ces changements et tous ces souhaits que je viens de vous énoncer pour 2025 et pour les années à venir pour la parentalité. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense qu'on a chacun notre responsabilité là dedans. Merci déjà de m'avoir écouté jusqu'au bout. N'hésitez pas du coup à partager cet épisode ce sera déjà une première action pour la suite. à en parler autour de vous et pourquoi pas venir échanger en message privé sur Instagram ou sur LinkedIn pour me dire ce que vous en pensez, ce que vous pourriez mettre en place ou quels sont les souhaits auxquels vous voudriez participer, peu importe, c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir partager sur ces sujets avec vous. Merci beaucoup et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.

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Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.

Dans cet épisode, après vous voir souhaité tout le meilleur pour 2025 ✨, je vous partage mes souhaits pour pour la parentalité de demain à laquelle je contribue au quotidien via ma mission de ❤️ d’accompagnement des parents. Je vous emmène avec moi d’ailleurs dans la construction et contribution de cette parentalité car oui nous avons chacun et chacune un rôle à jouer pour y arriver.

Je vous laisse écouter l’épisode pour en savoir plus, hâte d’avoir vos retours sur ce sujet.

Pour être certain.e de ne pas manquer les prochains épisodes, n'hésitez pas à vous inscrire sur votre plate-forme d'écoute favorite.

En attendant, si vous voulez me suivre, vous pouvez me retrouver sur mes différents réseaux sociaux:

@https://www.linkedin.com/in/sophie-litt/

@https://www.instagram.com/sophie.litt.coaching/

@https://www.facebook.com/Wopathsolutions


Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gab de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, tout en aidant les entreprises à reconnaître et valoriser la parentalité au travail. Ici, nous explorons sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parent. et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Et bonjour à tous, à toutes, une bonne année 2025. Je vous la souhaite déjà en pleine santé, parce qu'il n'y a rien à faire, la santé c'est quand même la chose la plus importante. Je vous souhaite une année remplie de bonheur, de joie, de rire avec... vos familles, vos amis et aussi beaucoup de succès dans tous les projets privés ou professionnels que vous entreprendrez cette année. Alors j'aimerais profiter de ce moment de début d'année en fait pour vous partager également mes souhaits pour la vision de la parentalité que j'ai pour 2025 et les années à venir parce que faut quand même pas rêver ça va pas se faire en un tour de couille à rapports, c'est comme ça qu'on dit ? C'est comme ça que ma mamie le disait, je pense. Voilà, j'ai envie de vous partager. On parle souvent de visualisation, de souhait, etc., de se projeter dans l'avenir pour que ça se réalise quand on y croit. Moi, ce sont des choses auxquelles je crois profondément et de tout mon cœur. Et donc, ce sont des choses que j'avais envie, pour les rendre encore plus fortes et puissantes, de les partager avec vous et de vous emmener avec moi dans cette vision de la parentalité de demain. Alors, je dirais, première chose, moi je fais le souhait qu'on puisse chacun, en tant que parent, en tant que personne, trouver le soutien dont nous avons besoin. Que ce soit nos amis, notre tribu, des professionnels pour nous accompagner dans des moments plus challengeants ou des moments pivots de notre vie. Je souhaite vraiment que personne ne reste plus jamais seul. isolé. Il n'y a rien de pire que la solitude et il n'y a rien de mieux qu'une épaule, qu'une personne avec qui on peut partager, se faire aider, que ce soit au niveau émotionnel, logistique ou rien qu'une présence, une personne à qui parler. Et pour rappel, il faut tout un village pour élever un enfant, clairement. Je souhaite aussi que chacun puisse prendre sa vraie place dans la famille et quand je dis vrai, c'est avec un grand V. Que ce soit chaque papa, chaque maman, que ce soit dans la répartition des tâches, des responsabilités, des activités et de cette foutue charge mentale, clairement, qu'elle soit vraiment partagée. C'est vraiment un souhait important pour moi. Alors peut-être qu'on ne va pas être un 50-50 tout le temps et ce n'est pas le but, mais c'est de se dire, tiens, il y a un moment donné, peut-être qu'on va plus compter sur moi, maman, peut-être plus sur toi, papa. En ce moment, c'est un peu plus compliqué pour maman. peu importe, mais l'idée c'est vraiment de se sentir chacun à sa place dans cette famille, dans ce couple qui est quand même le socle de base de la famille, parce que finalement, notre harmonie dans notre vie est-ce qu'elle ne commence pas par cette fameuse harmonie dans notre vie c'est vraiment important pour moi j'aimerais aussi que cette phrase oui mais si je ne le fais pas moi-même ce ne sera pas fait ou ce ne sera pas fait comme je voudrais elle disparaisse et on ne va pas se le cacher, principalement de la bouche des femmes. Il est vraiment temps que chacun prenne ses responsabilités, donc de nouveau, ça revient au point précédent, que chacun prenne sa vraie place, et que pour rappel, comme je l'ai déjà dit dans un épisode précédent, quand c'est fait différemment, la différence c'est très bien aussi, et nos enfants, ils ont besoin de différence, et on est rarement dans le cas d'un danger vital, j'ai envie de vous dire. Et en plus, l'intérêt, c'est que laisser faire à l'autre, et là, j'insiste, même si je sens qu'il y a beaucoup de mamans qui disent « Ah, mais ça, c'est pour moi ! » Il y a aussi des papas qui sont dans ce cas-là. Bon, en plus petite majorité, on va le dire, mais peu importe. C'est se dire que c'est l'expérience, le fait de pouvoir pratiquer les choses qui va faire qu'on va pouvoir comprendre et acquérir de nouvelles compétences ou de nouvelles visions des choses ou de façons de faire. D'accord ? Donc, l'expérience permet d'améliorer. aussi les choses, d'accord ? Et donc en termes d'expérience, mon prochain souhait serait autour du fait que cette expérience, elle s'acquiert aussi dès le début de la vie de nos enfants par un vrai congé, et ici je parle de congé de paternité. et qui soit octroyée du coup chez nous en Belgique, et qui soit allongée, parce que le congé de paternité actuel est encore beaucoup trop court, nous avons besoin dans nos familles de bien plus de présence des pères, dès le début, et que j'insiste, ce congé de paternité, même s'il doit être encore allongé, qu'il soit également pris par la majorité des papas, voire 100%, allez, rêvons grand ! C'est important votre présence, à vous les papas, auprès de vos enfants, de vos compagnes, dès le début, dès l'arrivée d'un enfant, de l'agrandissement de votre tribu, c'est vraiment essentiel. Et que ce ne soit plus mal vu comme un signe de faiblesse au travail ou un axe qui pourrait avoir un impact financier négatif sur le ménage, parce que ça, je l'entends aussi. Donc j'ai vraiment ce souhait. que ce congé de paternité qui sera allongé soit vraiment pris par tous les pères. Et ça revient aussi à la place de chacun dans cette famille. J'aimerais aussi que ce foutu sentiment de culpabilité, bon, il ne sera jamais éradiqué, soyons clairs, mais il soit clarifié le plus possible dans notre vocabulaire et à nous, les mamans principalement, il n'y a rien à faire. Et pour rappel, vous pouvez réécouter mon épisode sur le sujet de la culpabilité. cette culpabilité ce sentiment il vient principalement des dictats de notre société de l'image de la maman parfaite et ça n'apporte en général rien de bon cette culpabilité d'accord donc s'il vous plaît moi je fais le voeu que les femmes les mamans passent les choses et les choix en fonction d'elle et en se rappelant aussi que tout ce qu'on fait comme temps pour nous de bien-être ou autres les projets professionnels ou autres que l'on fait en dehors de nos familles, donc avec peut-être un peu moins de temps avec eux, si ces projets, si ces choses, elles sont importantes pour nous et qu'elles nous nourrissent, eh bien tout ça, ça rejaillira de toute façon de manière extrêmement positive sur nos familles, sur nos enfants, donc c'est important de le faire en conscience et avec le moins de culpabilité possible, s'il vous plaît. J'aimerais également que chaque parent prenne conscience des forces qu'il a en lui, parce qu'elles sont là, elles sont bien là, et de ne plus mettre à mal sa confiance en soi et en ses choix. Parce que même si c'est votre premier enfant, que vous pensez que vous avez peu d'expérience, il n'y a rien à faire, comme je le répète souvent avec les personnes que j'accompagne, vous êtes la meilleure personne en les décisions. concernant vos enfants. D'accord ? Alors, bien sûr, vous pouvez vous faire aider, conseiller, aiguiller. Si c'est votre souhait, n'oubliez pas ce qu'on fait, des conseils non sollicités. On les laisse glisser sur les épaules, s'il vous plaît. Mais la vraie réponse finale, elle est en vous. Alors, écoutez-vous et faites-vous confiance, s'il vous plaît. C'est vraiment important. Alors comme vous le savez, je travaille aussi pas mal en entreprise. Ma mission de cœur aussi, c'est vraiment que la parentalité, elle ait sa place juste sur le lieu de travail. Et donc j'ai envie d'annoncer mes prochains souhaits aussi par rapport à ce contexte du travail. Et donc j'aimerais que l'annonce d'une grossesse au travail, elle soit accueillie de la même façon que ce soit un homme ou une femme qui annonce cet heureux événement. Car bien sûr, c'est quelque chose qui... est normal d'accueillir de façon joyeuse et en confiance que tout va se préparer et bien se passer pour l'absence qui finalement n'aura lieu que dans quelques mois donc tout va bien se passer, on va préparer ça et on est content de cette nouvelle que ce soit une maman ou un papa qui annonce cela à son manager, à son équipe, à son directeur. Je souhaite aussi que les femmes puissent réellement adapter leur temps de travail pendant leur grossesse si nécessaire. parce que non, elles ne sont pas malades, on est d'accord, une grossesse n'est pas une maladie, mais quand même, pour toutes celles qui l'ont vécu, elles seront d'accord avec moi, créer la vie, ça demande quand même pas mal d'énergie. Et quand on a un travail qui nous demande également beaucoup de temps, d'énergie, qui nous met quand même pas mal de pression, etc., c'est quand même bien de pouvoir demander d'aménager son temps de travail, ses trajets. peu importe dans son travail ce qui est nécessaire pour mieux vivre sa grossesse, sans culpabiliser, d'accord, je reviens à ce point de culpabilité, donc sans culpabiliser de demander un aménagement de temps de travail ou d'organisation de travail, je vais le dire comme ça. et de penser à son bien-être et celui de son enfant, ainsi que finalement le bien-être de l'équipe, parce qu'il n'y a rien à faire, les équipes aiment bien avoir les personnes jusqu'au bout, avant qu'elles partent en congé mat. Et je souhaite aussi que les bonnes relations continuent dans l'équipe, et qu'elles n'aient pas changé suite à l'annonce de la grossesse, pour revenir au point précédent dont je viens de parler. Je souhaite aussi que lors du retour au travail, chaque parent et chaque mère, principalement en Belgique, il n'y a rien à faire, on est toujours sur ce point-là en Belgique, que chaque mère qui retourne au travail soit réellement bien accueillie pour son retour, qu'elle se sente, voilà, qu'elle a manqué entre guillemets, qu'on a pensé à elle, qu'elle ne débarque pas comme un cheveu dans la soupe, qu'elle est attendue. Et surtout aussi, ce qui est important, c'est qu'elle soit entendue. dans ses propres volontés ou dans ses propres plans de carrière pour la suite. Fini d'imposer, ah parce que tu aimerais ceci ou parce que tu es parti un certain temps cela, peu importe, peu importe la direction qu'elle désire prendre, c'est à elle de choisir si elle a envie de continuer à développer sa carrière, à faire peut-être une pause carrière, à peut-être ralentir et ne pas peut-être partir sur la prochaine promotion dans l'année, mais peut-être attendre un an ou deux avant de le faire. peu importe, c'est à elle de choisir en fonction de ses besoins et de ses envies. Et personne, je dis bien personne, n'a à lui imposer des choix en fonction de son statut ou d'a priori sur ses choix. Je dirais aussi qu'un de mes souhaits, c'est que le fait d'être parent soit vu comme un gain de compétence et non un frein à la productivité au travail, comme je l'entends encore beaucoup trop. Car oui, un parent... comme vous le vivez chacun, j'imagine, au quotidien. Il sait très bien quand il arrive, il sait très bien quand il doit partir. Et donc, croyez-moi que la fenêtre de temps donnée au travail est tout à fait claire et définie. Et on sait ce qu'on a à faire dans ce laps de temps-là. Moi, je pense que c'est un gain extraordinaire de productivité. Et que finalement, une fois qu'on est parent, il n'y a plus de problème. plus vraiment de temps pour des cafés à rallonge ou des lunchs, sinon de toute façon notre deuxième voire troisième journée, elle va en prendre un coup. Donc pour moi, c'est un gain de compétence et de productivité et loin d'être l'inverse. Je dirais aussi que un de mes souhaits importants, c'est que les entreprises mettent le soutien à la parentalité de manière officielle et vraiment en place sur le terrain dans leur politique RSE. et qu'on arrête de faire l'autruche lorsqu'un travailleur parent est en souffrance. Il n'y a rien de pire que mettre les choses sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est toujours pire pour la personne, pour l'équipe, peu importe, et pour ses absences potentielles par la suite. C'est important d'oser vraiment prendre des nouvelles et de ne pas avoir peur d'avoir la réponse. Et même si la réponse est « non, je n'ai pas envie d'en parler » , au moins vous avez posé la question. C'est d'écouter si la personne a envie de partager. ce qu'elle a envie de partager, et oui, ça va peut-être un peu rentrer dans la sphère privée, mais ce n'est pas grave, au moins on a mis un temps d'écoute à la disposition de cette personne, et orienté, pourquoi pas, cette personne en difficulté vers des professionnels qui peuvent aider ces personnes en difficulté. C'est vraiment super important de reconnaître cela, et je vous assure qu'une personne qui se sent écoutée et reconnue même dans ses difficultés, ça n'a pas de prix. ou en tout cas, ça a un prix bien plus important qu'un package salarial ou des avantages extra-légaux pour une fonction, croyez-moi. Alors clairement, tous ces vœux, surtout les derniers, vous allez me dire que c'est les entreprises qui ont leur responsabilité pour avancer dans ces pratiques, et que moi également, vu mon travail avec eux en termes de sensibilisation et d'accompagnement de la parentalité en entreprise, c'est à moi de le faire, oui. clairement c'est mon travail c'est ma mission de coeur et j'y contribue chaque jour à l'avancement de ces différents souhaits par contre je pense que vous avez aussi chers auditeurs auditrices chacun votre responsabilité pour faire aussi avancer les choses que ce soit revendiquer vos droits quand vous sentez que ceux-ci ont été bafoués à en parler quand ça ne fonctionne pas à proposer pourquoi pas à vos responsables RH ou vos directions des services tels que ceux que je propose comme du coaching individuel ou des ateliers en entreprise de briser les tabous entre nous sur les difficultés la parentalité et d'en parler car oui on est tous dans le même bateau et oui c'est compliqué pour chacun d'entre nous alors peut-être pas tous en même temps mais on a tous des challenges des difficultés et c'est important d'en parler pour de nouveau briser la solitude et le sentiment de non confiance en soi comme j'ai parlé plutôt dans cet épisode pourquoi pas partager mon podcast bref chaque action, chaque partage. aura un impact et contribuera à tous ces changements et tous ces souhaits que je viens de vous énoncer pour 2025 et pour les années à venir pour la parentalité. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense qu'on a chacun notre responsabilité là dedans. Merci déjà de m'avoir écouté jusqu'au bout. N'hésitez pas du coup à partager cet épisode ce sera déjà une première action pour la suite. à en parler autour de vous et pourquoi pas venir échanger en message privé sur Instagram ou sur LinkedIn pour me dire ce que vous en pensez, ce que vous pourriez mettre en place ou quels sont les souhaits auxquels vous voudriez participer, peu importe, c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir partager sur ces sujets avec vous. Merci beaucoup et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.

Description

Hello moi c'est Sophie. Bienvenue sur GAP de Parents, le podcast qui explore sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parents et à grandir à chaque étape vécue de cette magnifique et oh combien challengeante aventure.

Dans cet épisode, après vous voir souhaité tout le meilleur pour 2025 ✨, je vous partage mes souhaits pour pour la parentalité de demain à laquelle je contribue au quotidien via ma mission de ❤️ d’accompagnement des parents. Je vous emmène avec moi d’ailleurs dans la construction et contribution de cette parentalité car oui nous avons chacun et chacune un rôle à jouer pour y arriver.

Je vous laisse écouter l’épisode pour en savoir plus, hâte d’avoir vos retours sur ce sujet.

Pour être certain.e de ne pas manquer les prochains épisodes, n'hésitez pas à vous inscrire sur votre plate-forme d'écoute favorite.

En attendant, si vous voulez me suivre, vous pouvez me retrouver sur mes différents réseaux sociaux:

@https://www.linkedin.com/in/sophie-litt/

@https://www.instagram.com/sophie.litt.coaching/

@https://www.facebook.com/Wopathsolutions


Dans ce podcast Gap de parents, nous plongeons au cœur des défis que rencontrent les jeunes parents lorsqu'ils naviguent entre le retour au travail et le bien-être des parents. À travers des discussions ouvertes sur le burnout parental et les complexités du co-parenting, nous explorons comment bâtir une communauté de parents solidaire où chaque membre renforce sa confiance en soi. Nous analysons ensemble la dynamique du couple et parentalité, tout en cherchant des solutions pour surmonter les défis parentaux sans perdre de vue l'harmonie familiale. La maternité, la matrescence et le post-partum sont également au programme, car ils font partie intégrante de la réalité des parents d’aujourd’hui. En mettant l'accent sur l'importance de prendre soin de soi, nous discutons des rôles parentaux et de l’éducation bienveillante, toujours avec l'objectif d'atteindre un équilibre vie pro/vie perso optimal. Rejoignez-nous pour une exploration honnête et inspirante des nuances de la parentalité moderne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Gab de parents. Je m'appelle Sophie, je suis coach, formatrice et conférencière. J'accompagne et soutiens les parents dans leurs défis du quotidien, tout en aidant les entreprises à reconnaître et valoriser la parentalité au travail. Ici, nous explorons sans filtre les écarts entre les idéaux et la réalité parentale pour vous aider à comprendre, à naviguer dans votre vie de parent. et à grandir à chaque étape de cette magnifique et ô combien challengeante aventure. Je vous embarque avec moi. Et bonjour à tous, à toutes, une bonne année 2025. Je vous la souhaite déjà en pleine santé, parce qu'il n'y a rien à faire, la santé c'est quand même la chose la plus importante. Je vous souhaite une année remplie de bonheur, de joie, de rire avec... vos familles, vos amis et aussi beaucoup de succès dans tous les projets privés ou professionnels que vous entreprendrez cette année. Alors j'aimerais profiter de ce moment de début d'année en fait pour vous partager également mes souhaits pour la vision de la parentalité que j'ai pour 2025 et les années à venir parce que faut quand même pas rêver ça va pas se faire en un tour de couille à rapports, c'est comme ça qu'on dit ? C'est comme ça que ma mamie le disait, je pense. Voilà, j'ai envie de vous partager. On parle souvent de visualisation, de souhait, etc., de se projeter dans l'avenir pour que ça se réalise quand on y croit. Moi, ce sont des choses auxquelles je crois profondément et de tout mon cœur. Et donc, ce sont des choses que j'avais envie, pour les rendre encore plus fortes et puissantes, de les partager avec vous et de vous emmener avec moi dans cette vision de la parentalité de demain. Alors, je dirais, première chose, moi je fais le souhait qu'on puisse chacun, en tant que parent, en tant que personne, trouver le soutien dont nous avons besoin. Que ce soit nos amis, notre tribu, des professionnels pour nous accompagner dans des moments plus challengeants ou des moments pivots de notre vie. Je souhaite vraiment que personne ne reste plus jamais seul. isolé. Il n'y a rien de pire que la solitude et il n'y a rien de mieux qu'une épaule, qu'une personne avec qui on peut partager, se faire aider, que ce soit au niveau émotionnel, logistique ou rien qu'une présence, une personne à qui parler. Et pour rappel, il faut tout un village pour élever un enfant, clairement. Je souhaite aussi que chacun puisse prendre sa vraie place dans la famille et quand je dis vrai, c'est avec un grand V. Que ce soit chaque papa, chaque maman, que ce soit dans la répartition des tâches, des responsabilités, des activités et de cette foutue charge mentale, clairement, qu'elle soit vraiment partagée. C'est vraiment un souhait important pour moi. Alors peut-être qu'on ne va pas être un 50-50 tout le temps et ce n'est pas le but, mais c'est de se dire, tiens, il y a un moment donné, peut-être qu'on va plus compter sur moi, maman, peut-être plus sur toi, papa. En ce moment, c'est un peu plus compliqué pour maman. peu importe, mais l'idée c'est vraiment de se sentir chacun à sa place dans cette famille, dans ce couple qui est quand même le socle de base de la famille, parce que finalement, notre harmonie dans notre vie est-ce qu'elle ne commence pas par cette fameuse harmonie dans notre vie c'est vraiment important pour moi j'aimerais aussi que cette phrase oui mais si je ne le fais pas moi-même ce ne sera pas fait ou ce ne sera pas fait comme je voudrais elle disparaisse et on ne va pas se le cacher, principalement de la bouche des femmes. Il est vraiment temps que chacun prenne ses responsabilités, donc de nouveau, ça revient au point précédent, que chacun prenne sa vraie place, et que pour rappel, comme je l'ai déjà dit dans un épisode précédent, quand c'est fait différemment, la différence c'est très bien aussi, et nos enfants, ils ont besoin de différence, et on est rarement dans le cas d'un danger vital, j'ai envie de vous dire. Et en plus, l'intérêt, c'est que laisser faire à l'autre, et là, j'insiste, même si je sens qu'il y a beaucoup de mamans qui disent « Ah, mais ça, c'est pour moi ! » Il y a aussi des papas qui sont dans ce cas-là. Bon, en plus petite majorité, on va le dire, mais peu importe. C'est se dire que c'est l'expérience, le fait de pouvoir pratiquer les choses qui va faire qu'on va pouvoir comprendre et acquérir de nouvelles compétences ou de nouvelles visions des choses ou de façons de faire. D'accord ? Donc, l'expérience permet d'améliorer. aussi les choses, d'accord ? Et donc en termes d'expérience, mon prochain souhait serait autour du fait que cette expérience, elle s'acquiert aussi dès le début de la vie de nos enfants par un vrai congé, et ici je parle de congé de paternité. et qui soit octroyée du coup chez nous en Belgique, et qui soit allongée, parce que le congé de paternité actuel est encore beaucoup trop court, nous avons besoin dans nos familles de bien plus de présence des pères, dès le début, et que j'insiste, ce congé de paternité, même s'il doit être encore allongé, qu'il soit également pris par la majorité des papas, voire 100%, allez, rêvons grand ! C'est important votre présence, à vous les papas, auprès de vos enfants, de vos compagnes, dès le début, dès l'arrivée d'un enfant, de l'agrandissement de votre tribu, c'est vraiment essentiel. Et que ce ne soit plus mal vu comme un signe de faiblesse au travail ou un axe qui pourrait avoir un impact financier négatif sur le ménage, parce que ça, je l'entends aussi. Donc j'ai vraiment ce souhait. que ce congé de paternité qui sera allongé soit vraiment pris par tous les pères. Et ça revient aussi à la place de chacun dans cette famille. J'aimerais aussi que ce foutu sentiment de culpabilité, bon, il ne sera jamais éradiqué, soyons clairs, mais il soit clarifié le plus possible dans notre vocabulaire et à nous, les mamans principalement, il n'y a rien à faire. Et pour rappel, vous pouvez réécouter mon épisode sur le sujet de la culpabilité. cette culpabilité ce sentiment il vient principalement des dictats de notre société de l'image de la maman parfaite et ça n'apporte en général rien de bon cette culpabilité d'accord donc s'il vous plaît moi je fais le voeu que les femmes les mamans passent les choses et les choix en fonction d'elle et en se rappelant aussi que tout ce qu'on fait comme temps pour nous de bien-être ou autres les projets professionnels ou autres que l'on fait en dehors de nos familles, donc avec peut-être un peu moins de temps avec eux, si ces projets, si ces choses, elles sont importantes pour nous et qu'elles nous nourrissent, eh bien tout ça, ça rejaillira de toute façon de manière extrêmement positive sur nos familles, sur nos enfants, donc c'est important de le faire en conscience et avec le moins de culpabilité possible, s'il vous plaît. J'aimerais également que chaque parent prenne conscience des forces qu'il a en lui, parce qu'elles sont là, elles sont bien là, et de ne plus mettre à mal sa confiance en soi et en ses choix. Parce que même si c'est votre premier enfant, que vous pensez que vous avez peu d'expérience, il n'y a rien à faire, comme je le répète souvent avec les personnes que j'accompagne, vous êtes la meilleure personne en les décisions. concernant vos enfants. D'accord ? Alors, bien sûr, vous pouvez vous faire aider, conseiller, aiguiller. Si c'est votre souhait, n'oubliez pas ce qu'on fait, des conseils non sollicités. On les laisse glisser sur les épaules, s'il vous plaît. Mais la vraie réponse finale, elle est en vous. Alors, écoutez-vous et faites-vous confiance, s'il vous plaît. C'est vraiment important. Alors comme vous le savez, je travaille aussi pas mal en entreprise. Ma mission de cœur aussi, c'est vraiment que la parentalité, elle ait sa place juste sur le lieu de travail. Et donc j'ai envie d'annoncer mes prochains souhaits aussi par rapport à ce contexte du travail. Et donc j'aimerais que l'annonce d'une grossesse au travail, elle soit accueillie de la même façon que ce soit un homme ou une femme qui annonce cet heureux événement. Car bien sûr, c'est quelque chose qui... est normal d'accueillir de façon joyeuse et en confiance que tout va se préparer et bien se passer pour l'absence qui finalement n'aura lieu que dans quelques mois donc tout va bien se passer, on va préparer ça et on est content de cette nouvelle que ce soit une maman ou un papa qui annonce cela à son manager, à son équipe, à son directeur. Je souhaite aussi que les femmes puissent réellement adapter leur temps de travail pendant leur grossesse si nécessaire. parce que non, elles ne sont pas malades, on est d'accord, une grossesse n'est pas une maladie, mais quand même, pour toutes celles qui l'ont vécu, elles seront d'accord avec moi, créer la vie, ça demande quand même pas mal d'énergie. Et quand on a un travail qui nous demande également beaucoup de temps, d'énergie, qui nous met quand même pas mal de pression, etc., c'est quand même bien de pouvoir demander d'aménager son temps de travail, ses trajets. peu importe dans son travail ce qui est nécessaire pour mieux vivre sa grossesse, sans culpabiliser, d'accord, je reviens à ce point de culpabilité, donc sans culpabiliser de demander un aménagement de temps de travail ou d'organisation de travail, je vais le dire comme ça. et de penser à son bien-être et celui de son enfant, ainsi que finalement le bien-être de l'équipe, parce qu'il n'y a rien à faire, les équipes aiment bien avoir les personnes jusqu'au bout, avant qu'elles partent en congé mat. Et je souhaite aussi que les bonnes relations continuent dans l'équipe, et qu'elles n'aient pas changé suite à l'annonce de la grossesse, pour revenir au point précédent dont je viens de parler. Je souhaite aussi que lors du retour au travail, chaque parent et chaque mère, principalement en Belgique, il n'y a rien à faire, on est toujours sur ce point-là en Belgique, que chaque mère qui retourne au travail soit réellement bien accueillie pour son retour, qu'elle se sente, voilà, qu'elle a manqué entre guillemets, qu'on a pensé à elle, qu'elle ne débarque pas comme un cheveu dans la soupe, qu'elle est attendue. Et surtout aussi, ce qui est important, c'est qu'elle soit entendue. dans ses propres volontés ou dans ses propres plans de carrière pour la suite. Fini d'imposer, ah parce que tu aimerais ceci ou parce que tu es parti un certain temps cela, peu importe, peu importe la direction qu'elle désire prendre, c'est à elle de choisir si elle a envie de continuer à développer sa carrière, à faire peut-être une pause carrière, à peut-être ralentir et ne pas peut-être partir sur la prochaine promotion dans l'année, mais peut-être attendre un an ou deux avant de le faire. peu importe, c'est à elle de choisir en fonction de ses besoins et de ses envies. Et personne, je dis bien personne, n'a à lui imposer des choix en fonction de son statut ou d'a priori sur ses choix. Je dirais aussi qu'un de mes souhaits, c'est que le fait d'être parent soit vu comme un gain de compétence et non un frein à la productivité au travail, comme je l'entends encore beaucoup trop. Car oui, un parent... comme vous le vivez chacun, j'imagine, au quotidien. Il sait très bien quand il arrive, il sait très bien quand il doit partir. Et donc, croyez-moi que la fenêtre de temps donnée au travail est tout à fait claire et définie. Et on sait ce qu'on a à faire dans ce laps de temps-là. Moi, je pense que c'est un gain extraordinaire de productivité. Et que finalement, une fois qu'on est parent, il n'y a plus de problème. plus vraiment de temps pour des cafés à rallonge ou des lunchs, sinon de toute façon notre deuxième voire troisième journée, elle va en prendre un coup. Donc pour moi, c'est un gain de compétence et de productivité et loin d'être l'inverse. Je dirais aussi que un de mes souhaits importants, c'est que les entreprises mettent le soutien à la parentalité de manière officielle et vraiment en place sur le terrain dans leur politique RSE. et qu'on arrête de faire l'autruche lorsqu'un travailleur parent est en souffrance. Il n'y a rien de pire que mettre les choses sous le tapis et faire comme si de rien n'était. C'est toujours pire pour la personne, pour l'équipe, peu importe, et pour ses absences potentielles par la suite. C'est important d'oser vraiment prendre des nouvelles et de ne pas avoir peur d'avoir la réponse. Et même si la réponse est « non, je n'ai pas envie d'en parler » , au moins vous avez posé la question. C'est d'écouter si la personne a envie de partager. ce qu'elle a envie de partager, et oui, ça va peut-être un peu rentrer dans la sphère privée, mais ce n'est pas grave, au moins on a mis un temps d'écoute à la disposition de cette personne, et orienté, pourquoi pas, cette personne en difficulté vers des professionnels qui peuvent aider ces personnes en difficulté. C'est vraiment super important de reconnaître cela, et je vous assure qu'une personne qui se sent écoutée et reconnue même dans ses difficultés, ça n'a pas de prix. ou en tout cas, ça a un prix bien plus important qu'un package salarial ou des avantages extra-légaux pour une fonction, croyez-moi. Alors clairement, tous ces vœux, surtout les derniers, vous allez me dire que c'est les entreprises qui ont leur responsabilité pour avancer dans ces pratiques, et que moi également, vu mon travail avec eux en termes de sensibilisation et d'accompagnement de la parentalité en entreprise, c'est à moi de le faire, oui. clairement c'est mon travail c'est ma mission de coeur et j'y contribue chaque jour à l'avancement de ces différents souhaits par contre je pense que vous avez aussi chers auditeurs auditrices chacun votre responsabilité pour faire aussi avancer les choses que ce soit revendiquer vos droits quand vous sentez que ceux-ci ont été bafoués à en parler quand ça ne fonctionne pas à proposer pourquoi pas à vos responsables RH ou vos directions des services tels que ceux que je propose comme du coaching individuel ou des ateliers en entreprise de briser les tabous entre nous sur les difficultés la parentalité et d'en parler car oui on est tous dans le même bateau et oui c'est compliqué pour chacun d'entre nous alors peut-être pas tous en même temps mais on a tous des challenges des difficultés et c'est important d'en parler pour de nouveau briser la solitude et le sentiment de non confiance en soi comme j'ai parlé plutôt dans cet épisode pourquoi pas partager mon podcast bref chaque action, chaque partage. aura un impact et contribuera à tous ces changements et tous ces souhaits que je viens de vous énoncer pour 2025 et pour les années à venir pour la parentalité. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je pense qu'on a chacun notre responsabilité là dedans. Merci déjà de m'avoir écouté jusqu'au bout. N'hésitez pas du coup à partager cet épisode ce sera déjà une première action pour la suite. à en parler autour de vous et pourquoi pas venir échanger en message privé sur Instagram ou sur LinkedIn pour me dire ce que vous en pensez, ce que vous pourriez mettre en place ou quels sont les souhaits auxquels vous voudriez participer, peu importe, c'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir partager sur ces sujets avec vous. Merci beaucoup et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.

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