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Gardons le Cap #1 - Comment je me suis lancé

Gardons le Cap #1 - Comment je me suis lancé

20min |08/10/2024|

34

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, comment allez-vous ? De mon côté ça va, je suis ravi de vous retrouver pour ce vrai premier épisode de ce podcast Gardons le cap ! Parce qu'il s'agit de garder le cap dans ce monde complètement fou dans lequel nous vivons Surtout pour les entrepreneurs ou ceux qui veulent se lancer Alors justement, j'ai choisi comme premier podcast parce que ça a été demandé par ceux qui ont écouté le premier et puis beaucoup de personnes que j'accompagne qui me demandent comment je me suis lancé. Quels sont les enseignements que j'en ai tirés, comment et pourquoi j'ai envie de dire, parce que le pourquoi est tout aussi important du comment, parce qu'il ne faut pas se lancer pour les mauvaises raisons. Sinon, l'aventure capote rapidement. Donc, je vous dirai ma méthode. que j'ai initié à l'époque et les enseignements que j'en ai tirés également. Et puis, je vous dirai aussi ce qui a le moins marché, même si le lancement a été une belle réussite. Mais j'ai mis tellement de minutie que c'est un peu normal. Et c'est ce qu'on va retenir, c'est que quand on prépare avec minutie un projet, quel qu'il soit, qu'il soit entrepreneurial, sportif ou peu importe, c'est la minutie et l'attention que l'on y met. Alors... Avant de rentrer dans le vif du sujet, je ne suis pas entrepreneur par hasard en fait, parce que depuis tout jeune, j'ai toujours eu cette volonté d'entreprendre. J'étais même hyperactif quand j'étais plus jeune, je courais partout, j'avais 10 000 idées à la minute, et à l'école c'était même un peu compliqué parce que j'avais tellement d'idées que j'avais des difficultés de concentration, mais bon, je m'en suis sorti, même si quand j'étais en troisième, on m'avait dit que j'étais inapte à la société et inapte aux études. Bref. Ça ne m'a pas empêché d'avoir un diplôme universitaire, un bac plus 5, et que j'ai tout le temps appris tout au long de ma vie finalement, et encore maintenant à 61 ans. Alors, au fil des années, je me suis aperçu que je kiffais de booster les gens, mes potes, de booster les équipes dans lesquelles je jouais en sport co, au foot, dans d'autres sports collectifs. Et j'ai fait de la natation de compétition également. Et en fait, je suis quelque part devenu entrepreneur, sans m'en rendre compte quand j'étais étudiant. Mes parents n'avaient pas trop d'argent, ils avaient un revenu classe moyenne, donc j'ai fait des études, il fallait me payer mes études. Et l'opportunité a été qu'en fait, j'ai été amené à donner des cours à des collégiens, à des lycéens, des cours de maths principalement au début, pour leur permettre de monter en puissance et de monter en compétence sur ces matières-là. Sauf que je ne m'y prenais pas forcément en allant directement sur les exercices tels quels. Ce que je voulais comprendre, c'est comment fonctionner. les individus que j'avais en face de moi. Et le but, c'était de faire monter leur niveau de confiance, de mettre du sens dans les apprentissages. Et ensuite, on travaillait les exercices. Il n'y a pas de hasard. C'est ce qui a permis à beaucoup d'élèves de prendre du plaisir, finalement, sur une matière qui n'est pas forcément plaisante pour tout le monde. Et donc, je me suis pris à faire ça. Je me suis plus accompagné, au départ, des étudiants, des collégiens, des lycéens. Et ce goût d'accompagner, de transmettre, s'est confirmé. Et il s'est plus confirmé quand, à la fin de mes études de Sciences Eco, avec une option économie de l'entreprise, qui permet de découvrir le monde de l'entrepreneuriat, de l'entreprise avec cette vision globale qui me plaît tant, parce que tout est un tout. On ne peut pas isoler le marketing, le management, etc. Et les finances, tout se complète. Et c'est ma manière de voir l'entrepreneuriat. Et mes études m'ont beaucoup plu parce que ça enseignait ça. Et c'était peut-être les premiers formats où on apprenait l'entreprise avec cette vision globale. Je reviens à mes moutons. Donc, après mes études, je fais l'armée. Et à l'armée, en fait, les gens me posaient des questions, les militaires de carrière me posaient des questions sur mon parcours aussi, parce que j'ai fait l'armée tard à la fin de mes études. Et en fait, ils ont eu envie de me prendre pour ceux qui passaient des examens, de les préparer aux examens. Et donc, là aussi. j'ai vendu mes services à des personnes qui devaient monter en puissance et en compétence pour la préparation de leurs examens. Voilà, j'étais lancé dans ce monde-là, évidemment de manière pas officielle. Et puis, à partir de la fin de l'armée, je suis rentré à la banque. Et la banque, c'est avec les postes que j'ai occupés, c'est génial, parce que tous les jours, je voyais des entrepreneurs. Donc, je démarre à la banque, une formation bancaire, parce que c'est une pratique particulière, il y a des codes, une formation commerciale sur les pratiques bancaires commerciales, et rapidement... Je me suis retrouvé à accompagner des entrepreneurs sur un premier poste de chargé de clientèle professionnelle. Donc dans ce monde-là, on accompagne, on a un portefeuille et puis on rencontre tous les jours des entrepreneurs. Et le but du jeu, c'est de les accompagner dans leur croissance, mais aussi parfois dans leurs difficultés. Et à l'époque, c'est vrai que c'était plus simple qu'avant parce qu'on avait moins de réglementation et on pouvait accompagner des entrepreneurs qui étaient en difficulté en leur donnant une chance, ce qui est très compliqué aujourd'hui. Je dois l'avouer, le monde n'est pas du tout le même. Nous sommes là au tout début des années 90. Et à ce poste-là, je me rends compte que beaucoup d'entrepreneurs naviguent à vue. Et là, c'était un choc parce que, sorti de mes études, j'avais l'image des entrepreneurs, en fait. qui maîtrisait tout de A à Z, la trésorerie, la gestion, savoir où ils en sont, avoir des techniques de vente, de management. Et en fait, dans le monde de la petite et moyenne entreprise, ce n'est pas le cas. Et je dirais même que parfois, même dans des entreprises de taille beaucoup plus importante, ce n'est pas le cas non plus. Et c'est normal, tout s'apprend et on ne s'improvise pas entrepreneur. Et donc ce décalage a été un choc, mais aussi un déclic que j'ai rallumé plus tard. Je me suis dit, tiens, en fait, les entrepreneurs, ils ne sont pas indépendants parce qu'ils sont soumis aux décisions des autres, notamment les banquiers. Ils ne savent pas comment on décide de financement et donc de leur avenir. Et ils sont soumis aussi à des prestations, à des prestataires qui vont décider pour eux, qui vont faire des documents pour eux, juridiques, bilans, et j'en passe. Et... Derrière, ils ont des documents qui reflètent leur image, dont ils ne comprennent pas le sens en fait. Donc j'ai senti qu'une utilité venait, donc je poursuis ma carrière bancaire, et quel que soit le poste, je m'occupe toujours de chef d'entreprise. Je me suis occupé après d'entreprises plus importantes, de PME, PMI, j'ai animé une agence, bref. Je me rends compte qu'il y a un réel besoin d'accompagnement au fil de l'eau de mon passage à la banque. Le déclic vient toujours d'une énergie qui a des sources de déclenchement. Et après plus de dix ans dans la banque, je me pose des questions sur mon devenir. Je me sens dans un espace étriqué. Et même si c'est une magnifique expérience que je vis à la banque, parce que j'ai fait de superbes formations que je n'aurais pas faites, complémentaires, donc je n'ai pas arrêté de me former pendant ce parcours bancaire. Je fais de belles rencontres, à la fois avec des collègues, j'ai fait de belles aventures humaines, mais aussi et surtout avec des entrepreneurs avec qui j'ai partagé de belles histoires. trouver des solutions pour eux, ce qui me plaît le plus. Ce qui me plaît, c'est de trouver des solutions. Mais par contre, je ne me sens plus aligné et certaines valeurs ne me correspondent plus. Et d'un autre côté, je sens que je peux être utile pour les entrepreneurs. Je sens les besoins grandissant. Nous sommes là au début des années 2000. Nous sommes en 2000. Je me sens frustré de ne pas mener plus aux entrepreneurs. Je vois des talents s'épuiser, des risques pris par les entrepreneurs dont ils ne se rendent pas compte. Je vois des entrepreneurs qui ne comprennent pas leur bilan. qu'ils n'ont pas d'accompagnement de fond, qu'ils n'ont pas une vision systémique. Je sens vraiment un potentiel d'une activité qui peut émerger, peut-être d'une manière différente. À chaque fois que je me penche sur le sujet, je sens des vibrations de partout. Quand vous avez, vous savez, des vibrations quand vous parlez d'un projet, en fait, c'est qu'il se passe quelque chose et il faut aller l'explorer. Sinon, on passe à côté. Et puis, je décide de prendre une journée avec moi-même le 25 octobre 2000. Vous voyez, ça fait quelque temps maintenant. Et je prends une journée avec moi-même. Et au cours de cette journée, je vois que deux chemins sont possibles. Nous avons toujours des chemins possibles. Le premier chemin, c'est rester dans un endroit où je me sens limité, où je vois une évolution qui plafonnera à un moment donné, et où je ne serai pas forcément moi-même. Le second chemin, c'est partir dans l'entrepreneuriat, dans une activité où je m'éclate et pleine de sens, notamment dans l'accompagnement des entrepreneurs. Je fais le point sur mon futur. On a toujours plusieurs futurs possibles. J'avais deux chemins possibles. Dans la vie, c'est à nous de décider des chemins que l'on a. C'est-à-dire que quelques années après, on peut avoir des regrets. Et moi, j'ai un créneau dans la vie, ne jamais avoir de regrets. J'aime bien la prise de risque. J'aime bien entreprendre. Donc, en fait, quand je fais la visualisation des deux chemins, il n'y a pas photo. Les vibrations ne sont pas les mêmes. À l'issue de cette journée, tout s'éclaircit. J'ai fait mon choix. Je pars dans l'entrepreneuriat. Je décide de partir dans l'entrepreneuriat. Ma motivation, tout simplement... contribuer pour les entrepreneurs, m'éclater avec eux en partageant les aventures. L'argent n'est pas la première motivation, même si c'est important, parce que on est comme tout le monde, on a une famille et on doit gagner suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins. Et puis surtout, si on doit se développer. Donc, je crée mon offre, je connais le marché et les besoins des entrepreneurs. Donc tout ça dans la même journée. Je me lève à 8h du matin et puis je finis à 20h et c'est une journée avec moi-même, je parle à personne et je suis vraiment avec moi-même. Je fais mon offre, je fais des simulations, je fais mon business plan et puis je me dis ok, c'est une offre différenciante, ça doit marcher. Pour se lancer, il faut être très clair sur la différence que l'on peut amener sur son marché. C'est très clair. Donc je fais un modèle qui n'existait pas avant dans ce milieu avec une offre. par abonnement, pour avoir à la fois du récurrent, mais aussi parce que je suis conscient que dans le métier que je fais, beaucoup faisaient des one-shot. C'est-à-dire, on appelait ça des missions. Je fais une mission de six mois, une mission de trois mois, je suis payé et après, je vais chercher quelqu'un d'autre. La grande différence, c'est que mes clients, moi, je les accompagne sur la durée. Et j'accompagne toujours mon premier client depuis 22 ans, d'autres clients depuis 20 ans, etc. J'y reviendrai. Donc, tout ça, c'est bien beau, mais ma situation perso n'est pas top. Elle n'est pas top parce que je n'avais pas trop d'argent, j'étais salarié à la banque, à un crédit pour mon appartement. Ma situation de couple était en fin de vie après 14 ans. Et surtout, je savais que quand j'allais me lancer, il fallait que tout soit nickel. Parce que l'entourage, je vous le dis, l'entourage est une clé pour réussir. Je sens aussi que j'ai besoin de m'aguerrir sur la connaissance de l'humain. Parce que dans le métier de l'accompagnement, faire du yaka, faucon, tu dois, il faut, ça ne marche pas. Je le sais, ça ne marche pas. Et moi, c'est ce que je trouvais dommage quand je voyais des accompagnants d'entreprise qui prenaient ces pratiques. Ça marche par l'écoute, rentrer dans le cœur de l'humain, dans la tête de l'humain, pour savoir exactement comment ça se passe, pour accompagner. Mais pour ça, il faut aussi savoir se connaître. Donc, je me suis inscrit à une formation de coaching où d'abord on travaille sur soi et ensuite, on connaît les autres. Et j'ai fait, j'ai pratiqué la PNL, l'énéagramme, l'analyse transactionnelle, la vision systémique de Palo Alto, bref, et j'en passe. Et j'ai fait des week-ends de formation pendant deux ans. Donc, il fallait également faire un plan parce que les ruptures conventionnelles n'existaient pas à l'époque. Et donc, il fallait que je prépare un lancement. Parce que l'accompagnement, c'est bien évidemment des connaissances, d'accord, donc du savoir-faire, du savoir-être. de l'expérience, des connexions humaines, et c'est tout sauf des yaka faucons. Alors, c'est maintenant que je vais vous parler des règles pour se lancer. Et c'est ce que je me suis appliqué. Toute la stratégie qu'il faut mettre en place, que je me suis mis en place, que j'ai initiée, et c'est ça aussi que j'enseigne. Les règles pour se lancer, c'est avoir fait le ménage dans sa vie. Pour moi, c'est une évidence, parce qu'une fois qu'on est entrepreneur, on doit être avec un entourage booster. Quand vous êtes avec des personnes qui vous freinent, c'est... très compliqué pour mener sa barre. Tout doit être fluide. Deuxième point, être focus sur la vision et sur les objectifs définis. Et dans les objectifs, c'est aussi timer les objectifs. Vous savez, le fameux objectif SMART, qui sont repérables dans le temps. Il faut se lancer le moment où on est prêt. Ça veut dire que ce n'est pas au moment de la décision qu'on se lance. Il y a une préparation. Tout comme un sportif se prépare trois ans à l'avance aux Jeux Olympiques, moi, mes Jeux Olympiques, j'avais décidé de les attaquer fin 2002, début 2003, alors que nous étions en... Il s'agissait d'être prêt mentalement, physiquement, financièrement, d'être prêt à faire ce chemin vers la croissance personnelle, mais aussi vers ce lancement. Et pour ça, en fait, j'ai mis en place cette méthode que je développe, mais une méthode très approfondie où déjà, il faut être clair sur la mission que l'on veut faire, à quoi on sert, à quoi on contribue. Quelle vision j'ai pour mon avenir, pour mon métier sur lequel je vais me lancer et pour d'éventuelles équipes que je vais lancer ? Ensuite, tout ça c'est bien beau, mais il faut une vision chiffrée. La vision chiffrée est nécessaire. Donc je me suis fait une vision chiffrée, avec les ans, le nombre d'accompagnements, avec les budgets, avec le chiffre d'affaires, exactement, pour ceux qui écoutent et qui me connaissent. ce qu'on pratique dans les accompagnements. Et puis, une vision, c'est bien beau, mais s'il n'y a pas une exécution d'une vision, il faut mettre en place un plan cadencé. Et dans le plan cadencé, ça commence par mettre un timing. Pour moi, je vous le disais, c'était se lancer fin 2002, début 2003, ce qui a été réalisé d'ailleurs. Mettre une stratégie en place et l'exécuter, faire donc ma formation de coach, définir ce chemin et du réseau. Et donc, pendant ces deux ans de 2000 à fin 2002, je me suis attaché à rester focus sur le plan, discipliner ce qui était prévu, était prévu et je devais le faire quoi qu'il arrive, parce que quand on prend des bonnes habitudes, on les garde, donc la discipline c'est une clé de succès, remettre au lendemain, à chaque fois ça ne marche pas et surtout pas, donc ça je me suis attaché, apprendre, apprendre et apprendre, lire, m'inspirer d'entrepreneurs, d'histoires, échanger aussi avec mes clients que j'avais à la banque, pendant cette phase préparatoire pour affiner les besoins, et puis réseauter. Et donc, pourquoi ? Parce que, je le dis, l'entrepreneuriat, ce sont des connexions humaines et des relations avant toute transaction. C'est important, retenez, des relations avant toute transaction. Et le réseau, c'est rencontrer des personnes qui nous connaissent, qui vont nous présenter des personnes que l'on ne connaît pas encore et dont on va parler de ce que l'on va faire, en fait. Et ça, c'est génial, parce qu'à un moment donné, on sème plein de graines qui vont faire des pousses. Et donc un business périn, c'est un business où il y a du réseau, parce que les relations bougent, les relations changent. Bref, j'ai fait tout ce que j'enseigne aujourd'hui. Et puis je me lance, le temps passe, je suis coach. À l'époque, il n'y avait pas de certification, mais je suis coach. J'ai suivi le plan de A à Z. Donc j'ai fait, par exemple, pour mes formations de coach, j'ai fait plus de 25 week-ends de 3 jours, où j'ai appris, où j'ai fait du développement personnel, j'ai appris sur moi et sur les autres. En septembre 2002, j'ai mon premier client. alors que je n'étais pas encore lancé officiellement. Vous voyez, quand vous posez des intentions, ça c'est important. Que vous visualisez ce qui va se passer, que vous avez une activité intense, et que vous êtes à fond dedans. Mais en fait, il n'y a pas de miracle, certains croient que c'est un miracle, il n'y a pas de hasard. Mon premier client arrive en septembre 2002, et j'en ai trois autres qui arrivent d'ici la fin de l'année. Je quitte la banque en décembre 2002, je m'installe le 3 janvier 2003. Le focus sur lequel je m'étais mis, j'étais en plein à la cible. Donc j'avais de l'avance, j'avais 4 clients, mais insuffisamment pour me payer. Par contre, de la trésorerie, important, démarrons avec de la trésorerie. Et moi, je n'avais pas trop le choix parce que je démarrais avec peu d'argent. Mon objectif était de me payer au bout de 6 mois et de retrouver mes revenus, ce qui a été fait. Et ça, c'est top. Ça n'a pas empêché des périodes pendant ces 6 premiers mois, de janvier à juin, de ramer un peu. Parce qu'au départ, on s'imagine un scénario. Et puis en fait, c'est jamais comme on l'a prévu. Mais au bout de 6 mois, je suis arrivé à me payer comme... mon salaire à la banque et en fait tout ce que j'avais semé sur le mois de juin 2003, j'ai eu plein de rentrées en relation et des accompagnements qui sont arrivés. Ça n'empêche pas que je vous le disais, j'ai eu des peurs de doute, j'ai senti la solitude du dirigeant, les promesses parfois de prospects qui disent Gérard c'est génial, tu vas te lancer, je vais bosser avec toi ce n'est pas toujours le cas. Je me suis auto-coaché en fait avec toutes les techniques que j'avais appris et je me suis dit tu vas t'auto-coacher et au moins tu pourras coacher les autres Mais ce qui m'a tenu, c'est déjà que j'étais dans l'action, je n'ai pas passé une journée où je ne faisais pas de réseau, je ne rencontrais pas du monde, j'ai même fait 2-3 accompagnements gratuits pour me faire la main, etc. Donc ça, je le dis aussi aux gens qui se lancent, parfois faites du gratuit pour vous faire connaître, et à un moment donné, hop, ça décolle. Et puis, le défi me plaisait quand même, et ça, il faut avoir une vision du défi. Ce que j'ai envie de partager, c'est que, important, et la leçon, c'est que... Il faut se lancer pour des bonnes raisons, quel que soit le projet. Savoir qu'il faut disposer d'une méthode complète. C'est minutieux. Savoir où on met les pieds. Le bassin de l'entrepreneuriat est plein de pièges. C'est un métier qu'il faut apprendre et il faut être déterminé. Sans cette détermination, il fait qu'on avance coûte que coûte, qu'on met comme un entrepreneur dans le bâtiment, on met des belles fondations, on avance brique après brique et ensuite on fait les finitions. En fait, cette détermination... pousse à être prêt et avancé. Parce que le chemin, on le trace, on l'invente, chacun va l'inventer, vous comme moi, même vous entrepreneurs dans vos futurs projets et comme je le fais depuis, on expérimente de nouveaux chemins et c'est ça qui est génial. Mais sans détermination, nous n'y arrivons pas. Protéger son énergie, savoir que le chemin est parfois semé d'embûches et puis être accompagné par des vrais pros expérimentés. Moi j'avais des feedbacks d'amis qui étaient dans l'entrepreneuriat et puis j'avais en fait, j'étais baigné dans l'entrepreneuriat, j'avais eu près de 3000 entrepreneurs entre mes mains pendant ma carrière bancaire donc ce discours je l'avais. Et enfin se détacher du résultat. C'est important, il ne faut pas que, comme je le dis souvent, l'enjeu tue le jeu. Ce qui est important aussi, et j'ai envie de le dire, c'est qu'il est fondamental d'être prêt et compétent et crédible quand on se lance. J'ai vu récemment un post sur LinkedIn de quelqu'un qui disait On peut se lancer sans être compétent, on apprend au fil de l'eau Moi, je ne suis pas d'accord, parce que quelqu'un qui prend vos services, quels qu'ils soient, on n'a pas le droit de se tromper. Je fais appel à quelqu'un qui va me construire ma maison, il faut qu'elle tienne, je fais appel à un conseil. il faut qu'il m'accompagne dans les règles de l'art, je le paye, je n'ai pas le droit d'avoir quelqu'un de pas compétent. Donc cette compétence et cette légitimité qu'on se trouve, elle est importante. Après deux ans de préparation minutieuse, j'ai réussi mon premier défi. J'en ai reçu d'autres plus compliqués que je vous partagerai. Donc j'espère que vous aurez pu trouver un maximum de valeur sur ce chemin-là. que je pourrais approfondir. Je vous partagerai donc d'autres défis d'entrepreneurs que j'ai eus plus tard, où parfois je me suis planté, je vous raconterai comment j'ai rebondi. Mais c'est justement parce que ce monde aujourd'hui est rempli de défis qu'au prochain épisode, je vous parlerai des principaux défis des entrepreneurs à l'aube de cette année 2025 qui se profile dans ce contexte si particulier dans lequel les entrepreneurs sont baignés, immergés. Et je vous partagerai comment aborder ces défis. avec le maximum de lucidité, de clairvoyance et de solutions également. Voilà, je vous dis à très vite pour le prochain épisode. À très très bientôt. Ciao, ciao !

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, comment allez-vous ? De mon côté ça va, je suis ravi de vous retrouver pour ce vrai premier épisode de ce podcast Gardons le cap ! Parce qu'il s'agit de garder le cap dans ce monde complètement fou dans lequel nous vivons Surtout pour les entrepreneurs ou ceux qui veulent se lancer Alors justement, j'ai choisi comme premier podcast parce que ça a été demandé par ceux qui ont écouté le premier et puis beaucoup de personnes que j'accompagne qui me demandent comment je me suis lancé. Quels sont les enseignements que j'en ai tirés, comment et pourquoi j'ai envie de dire, parce que le pourquoi est tout aussi important du comment, parce qu'il ne faut pas se lancer pour les mauvaises raisons. Sinon, l'aventure capote rapidement. Donc, je vous dirai ma méthode. que j'ai initié à l'époque et les enseignements que j'en ai tirés également. Et puis, je vous dirai aussi ce qui a le moins marché, même si le lancement a été une belle réussite. Mais j'ai mis tellement de minutie que c'est un peu normal. Et c'est ce qu'on va retenir, c'est que quand on prépare avec minutie un projet, quel qu'il soit, qu'il soit entrepreneurial, sportif ou peu importe, c'est la minutie et l'attention que l'on y met. Alors... Avant de rentrer dans le vif du sujet, je ne suis pas entrepreneur par hasard en fait, parce que depuis tout jeune, j'ai toujours eu cette volonté d'entreprendre. J'étais même hyperactif quand j'étais plus jeune, je courais partout, j'avais 10 000 idées à la minute, et à l'école c'était même un peu compliqué parce que j'avais tellement d'idées que j'avais des difficultés de concentration, mais bon, je m'en suis sorti, même si quand j'étais en troisième, on m'avait dit que j'étais inapte à la société et inapte aux études. Bref. Ça ne m'a pas empêché d'avoir un diplôme universitaire, un bac plus 5, et que j'ai tout le temps appris tout au long de ma vie finalement, et encore maintenant à 61 ans. Alors, au fil des années, je me suis aperçu que je kiffais de booster les gens, mes potes, de booster les équipes dans lesquelles je jouais en sport co, au foot, dans d'autres sports collectifs. Et j'ai fait de la natation de compétition également. Et en fait, je suis quelque part devenu entrepreneur, sans m'en rendre compte quand j'étais étudiant. Mes parents n'avaient pas trop d'argent, ils avaient un revenu classe moyenne, donc j'ai fait des études, il fallait me payer mes études. Et l'opportunité a été qu'en fait, j'ai été amené à donner des cours à des collégiens, à des lycéens, des cours de maths principalement au début, pour leur permettre de monter en puissance et de monter en compétence sur ces matières-là. Sauf que je ne m'y prenais pas forcément en allant directement sur les exercices tels quels. Ce que je voulais comprendre, c'est comment fonctionner. les individus que j'avais en face de moi. Et le but, c'était de faire monter leur niveau de confiance, de mettre du sens dans les apprentissages. Et ensuite, on travaillait les exercices. Il n'y a pas de hasard. C'est ce qui a permis à beaucoup d'élèves de prendre du plaisir, finalement, sur une matière qui n'est pas forcément plaisante pour tout le monde. Et donc, je me suis pris à faire ça. Je me suis plus accompagné, au départ, des étudiants, des collégiens, des lycéens. Et ce goût d'accompagner, de transmettre, s'est confirmé. Et il s'est plus confirmé quand, à la fin de mes études de Sciences Eco, avec une option économie de l'entreprise, qui permet de découvrir le monde de l'entrepreneuriat, de l'entreprise avec cette vision globale qui me plaît tant, parce que tout est un tout. On ne peut pas isoler le marketing, le management, etc. Et les finances, tout se complète. Et c'est ma manière de voir l'entrepreneuriat. Et mes études m'ont beaucoup plu parce que ça enseignait ça. Et c'était peut-être les premiers formats où on apprenait l'entreprise avec cette vision globale. Je reviens à mes moutons. Donc, après mes études, je fais l'armée. Et à l'armée, en fait, les gens me posaient des questions, les militaires de carrière me posaient des questions sur mon parcours aussi, parce que j'ai fait l'armée tard à la fin de mes études. Et en fait, ils ont eu envie de me prendre pour ceux qui passaient des examens, de les préparer aux examens. Et donc, là aussi. j'ai vendu mes services à des personnes qui devaient monter en puissance et en compétence pour la préparation de leurs examens. Voilà, j'étais lancé dans ce monde-là, évidemment de manière pas officielle. Et puis, à partir de la fin de l'armée, je suis rentré à la banque. Et la banque, c'est avec les postes que j'ai occupés, c'est génial, parce que tous les jours, je voyais des entrepreneurs. Donc, je démarre à la banque, une formation bancaire, parce que c'est une pratique particulière, il y a des codes, une formation commerciale sur les pratiques bancaires commerciales, et rapidement... Je me suis retrouvé à accompagner des entrepreneurs sur un premier poste de chargé de clientèle professionnelle. Donc dans ce monde-là, on accompagne, on a un portefeuille et puis on rencontre tous les jours des entrepreneurs. Et le but du jeu, c'est de les accompagner dans leur croissance, mais aussi parfois dans leurs difficultés. Et à l'époque, c'est vrai que c'était plus simple qu'avant parce qu'on avait moins de réglementation et on pouvait accompagner des entrepreneurs qui étaient en difficulté en leur donnant une chance, ce qui est très compliqué aujourd'hui. Je dois l'avouer, le monde n'est pas du tout le même. Nous sommes là au tout début des années 90. Et à ce poste-là, je me rends compte que beaucoup d'entrepreneurs naviguent à vue. Et là, c'était un choc parce que, sorti de mes études, j'avais l'image des entrepreneurs, en fait. qui maîtrisait tout de A à Z, la trésorerie, la gestion, savoir où ils en sont, avoir des techniques de vente, de management. Et en fait, dans le monde de la petite et moyenne entreprise, ce n'est pas le cas. Et je dirais même que parfois, même dans des entreprises de taille beaucoup plus importante, ce n'est pas le cas non plus. Et c'est normal, tout s'apprend et on ne s'improvise pas entrepreneur. Et donc ce décalage a été un choc, mais aussi un déclic que j'ai rallumé plus tard. Je me suis dit, tiens, en fait, les entrepreneurs, ils ne sont pas indépendants parce qu'ils sont soumis aux décisions des autres, notamment les banquiers. Ils ne savent pas comment on décide de financement et donc de leur avenir. Et ils sont soumis aussi à des prestations, à des prestataires qui vont décider pour eux, qui vont faire des documents pour eux, juridiques, bilans, et j'en passe. Et... Derrière, ils ont des documents qui reflètent leur image, dont ils ne comprennent pas le sens en fait. Donc j'ai senti qu'une utilité venait, donc je poursuis ma carrière bancaire, et quel que soit le poste, je m'occupe toujours de chef d'entreprise. Je me suis occupé après d'entreprises plus importantes, de PME, PMI, j'ai animé une agence, bref. Je me rends compte qu'il y a un réel besoin d'accompagnement au fil de l'eau de mon passage à la banque. Le déclic vient toujours d'une énergie qui a des sources de déclenchement. Et après plus de dix ans dans la banque, je me pose des questions sur mon devenir. Je me sens dans un espace étriqué. Et même si c'est une magnifique expérience que je vis à la banque, parce que j'ai fait de superbes formations que je n'aurais pas faites, complémentaires, donc je n'ai pas arrêté de me former pendant ce parcours bancaire. Je fais de belles rencontres, à la fois avec des collègues, j'ai fait de belles aventures humaines, mais aussi et surtout avec des entrepreneurs avec qui j'ai partagé de belles histoires. trouver des solutions pour eux, ce qui me plaît le plus. Ce qui me plaît, c'est de trouver des solutions. Mais par contre, je ne me sens plus aligné et certaines valeurs ne me correspondent plus. Et d'un autre côté, je sens que je peux être utile pour les entrepreneurs. Je sens les besoins grandissant. Nous sommes là au début des années 2000. Nous sommes en 2000. Je me sens frustré de ne pas mener plus aux entrepreneurs. Je vois des talents s'épuiser, des risques pris par les entrepreneurs dont ils ne se rendent pas compte. Je vois des entrepreneurs qui ne comprennent pas leur bilan. qu'ils n'ont pas d'accompagnement de fond, qu'ils n'ont pas une vision systémique. Je sens vraiment un potentiel d'une activité qui peut émerger, peut-être d'une manière différente. À chaque fois que je me penche sur le sujet, je sens des vibrations de partout. Quand vous avez, vous savez, des vibrations quand vous parlez d'un projet, en fait, c'est qu'il se passe quelque chose et il faut aller l'explorer. Sinon, on passe à côté. Et puis, je décide de prendre une journée avec moi-même le 25 octobre 2000. Vous voyez, ça fait quelque temps maintenant. Et je prends une journée avec moi-même. Et au cours de cette journée, je vois que deux chemins sont possibles. Nous avons toujours des chemins possibles. Le premier chemin, c'est rester dans un endroit où je me sens limité, où je vois une évolution qui plafonnera à un moment donné, et où je ne serai pas forcément moi-même. Le second chemin, c'est partir dans l'entrepreneuriat, dans une activité où je m'éclate et pleine de sens, notamment dans l'accompagnement des entrepreneurs. Je fais le point sur mon futur. On a toujours plusieurs futurs possibles. J'avais deux chemins possibles. Dans la vie, c'est à nous de décider des chemins que l'on a. C'est-à-dire que quelques années après, on peut avoir des regrets. Et moi, j'ai un créneau dans la vie, ne jamais avoir de regrets. J'aime bien la prise de risque. J'aime bien entreprendre. Donc, en fait, quand je fais la visualisation des deux chemins, il n'y a pas photo. Les vibrations ne sont pas les mêmes. À l'issue de cette journée, tout s'éclaircit. J'ai fait mon choix. Je pars dans l'entrepreneuriat. Je décide de partir dans l'entrepreneuriat. Ma motivation, tout simplement... contribuer pour les entrepreneurs, m'éclater avec eux en partageant les aventures. L'argent n'est pas la première motivation, même si c'est important, parce que on est comme tout le monde, on a une famille et on doit gagner suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins. Et puis surtout, si on doit se développer. Donc, je crée mon offre, je connais le marché et les besoins des entrepreneurs. Donc tout ça dans la même journée. Je me lève à 8h du matin et puis je finis à 20h et c'est une journée avec moi-même, je parle à personne et je suis vraiment avec moi-même. Je fais mon offre, je fais des simulations, je fais mon business plan et puis je me dis ok, c'est une offre différenciante, ça doit marcher. Pour se lancer, il faut être très clair sur la différence que l'on peut amener sur son marché. C'est très clair. Donc je fais un modèle qui n'existait pas avant dans ce milieu avec une offre. par abonnement, pour avoir à la fois du récurrent, mais aussi parce que je suis conscient que dans le métier que je fais, beaucoup faisaient des one-shot. C'est-à-dire, on appelait ça des missions. Je fais une mission de six mois, une mission de trois mois, je suis payé et après, je vais chercher quelqu'un d'autre. La grande différence, c'est que mes clients, moi, je les accompagne sur la durée. Et j'accompagne toujours mon premier client depuis 22 ans, d'autres clients depuis 20 ans, etc. J'y reviendrai. Donc, tout ça, c'est bien beau, mais ma situation perso n'est pas top. Elle n'est pas top parce que je n'avais pas trop d'argent, j'étais salarié à la banque, à un crédit pour mon appartement. Ma situation de couple était en fin de vie après 14 ans. Et surtout, je savais que quand j'allais me lancer, il fallait que tout soit nickel. Parce que l'entourage, je vous le dis, l'entourage est une clé pour réussir. Je sens aussi que j'ai besoin de m'aguerrir sur la connaissance de l'humain. Parce que dans le métier de l'accompagnement, faire du yaka, faucon, tu dois, il faut, ça ne marche pas. Je le sais, ça ne marche pas. Et moi, c'est ce que je trouvais dommage quand je voyais des accompagnants d'entreprise qui prenaient ces pratiques. Ça marche par l'écoute, rentrer dans le cœur de l'humain, dans la tête de l'humain, pour savoir exactement comment ça se passe, pour accompagner. Mais pour ça, il faut aussi savoir se connaître. Donc, je me suis inscrit à une formation de coaching où d'abord on travaille sur soi et ensuite, on connaît les autres. Et j'ai fait, j'ai pratiqué la PNL, l'énéagramme, l'analyse transactionnelle, la vision systémique de Palo Alto, bref, et j'en passe. Et j'ai fait des week-ends de formation pendant deux ans. Donc, il fallait également faire un plan parce que les ruptures conventionnelles n'existaient pas à l'époque. Et donc, il fallait que je prépare un lancement. Parce que l'accompagnement, c'est bien évidemment des connaissances, d'accord, donc du savoir-faire, du savoir-être. de l'expérience, des connexions humaines, et c'est tout sauf des yaka faucons. Alors, c'est maintenant que je vais vous parler des règles pour se lancer. Et c'est ce que je me suis appliqué. Toute la stratégie qu'il faut mettre en place, que je me suis mis en place, que j'ai initiée, et c'est ça aussi que j'enseigne. Les règles pour se lancer, c'est avoir fait le ménage dans sa vie. Pour moi, c'est une évidence, parce qu'une fois qu'on est entrepreneur, on doit être avec un entourage booster. Quand vous êtes avec des personnes qui vous freinent, c'est... très compliqué pour mener sa barre. Tout doit être fluide. Deuxième point, être focus sur la vision et sur les objectifs définis. Et dans les objectifs, c'est aussi timer les objectifs. Vous savez, le fameux objectif SMART, qui sont repérables dans le temps. Il faut se lancer le moment où on est prêt. Ça veut dire que ce n'est pas au moment de la décision qu'on se lance. Il y a une préparation. Tout comme un sportif se prépare trois ans à l'avance aux Jeux Olympiques, moi, mes Jeux Olympiques, j'avais décidé de les attaquer fin 2002, début 2003, alors que nous étions en... Il s'agissait d'être prêt mentalement, physiquement, financièrement, d'être prêt à faire ce chemin vers la croissance personnelle, mais aussi vers ce lancement. Et pour ça, en fait, j'ai mis en place cette méthode que je développe, mais une méthode très approfondie où déjà, il faut être clair sur la mission que l'on veut faire, à quoi on sert, à quoi on contribue. Quelle vision j'ai pour mon avenir, pour mon métier sur lequel je vais me lancer et pour d'éventuelles équipes que je vais lancer ? Ensuite, tout ça c'est bien beau, mais il faut une vision chiffrée. La vision chiffrée est nécessaire. Donc je me suis fait une vision chiffrée, avec les ans, le nombre d'accompagnements, avec les budgets, avec le chiffre d'affaires, exactement, pour ceux qui écoutent et qui me connaissent. ce qu'on pratique dans les accompagnements. Et puis, une vision, c'est bien beau, mais s'il n'y a pas une exécution d'une vision, il faut mettre en place un plan cadencé. Et dans le plan cadencé, ça commence par mettre un timing. Pour moi, je vous le disais, c'était se lancer fin 2002, début 2003, ce qui a été réalisé d'ailleurs. Mettre une stratégie en place et l'exécuter, faire donc ma formation de coach, définir ce chemin et du réseau. Et donc, pendant ces deux ans de 2000 à fin 2002, je me suis attaché à rester focus sur le plan, discipliner ce qui était prévu, était prévu et je devais le faire quoi qu'il arrive, parce que quand on prend des bonnes habitudes, on les garde, donc la discipline c'est une clé de succès, remettre au lendemain, à chaque fois ça ne marche pas et surtout pas, donc ça je me suis attaché, apprendre, apprendre et apprendre, lire, m'inspirer d'entrepreneurs, d'histoires, échanger aussi avec mes clients que j'avais à la banque, pendant cette phase préparatoire pour affiner les besoins, et puis réseauter. Et donc, pourquoi ? Parce que, je le dis, l'entrepreneuriat, ce sont des connexions humaines et des relations avant toute transaction. C'est important, retenez, des relations avant toute transaction. Et le réseau, c'est rencontrer des personnes qui nous connaissent, qui vont nous présenter des personnes que l'on ne connaît pas encore et dont on va parler de ce que l'on va faire, en fait. Et ça, c'est génial, parce qu'à un moment donné, on sème plein de graines qui vont faire des pousses. Et donc un business périn, c'est un business où il y a du réseau, parce que les relations bougent, les relations changent. Bref, j'ai fait tout ce que j'enseigne aujourd'hui. Et puis je me lance, le temps passe, je suis coach. À l'époque, il n'y avait pas de certification, mais je suis coach. J'ai suivi le plan de A à Z. Donc j'ai fait, par exemple, pour mes formations de coach, j'ai fait plus de 25 week-ends de 3 jours, où j'ai appris, où j'ai fait du développement personnel, j'ai appris sur moi et sur les autres. En septembre 2002, j'ai mon premier client. alors que je n'étais pas encore lancé officiellement. Vous voyez, quand vous posez des intentions, ça c'est important. Que vous visualisez ce qui va se passer, que vous avez une activité intense, et que vous êtes à fond dedans. Mais en fait, il n'y a pas de miracle, certains croient que c'est un miracle, il n'y a pas de hasard. Mon premier client arrive en septembre 2002, et j'en ai trois autres qui arrivent d'ici la fin de l'année. Je quitte la banque en décembre 2002, je m'installe le 3 janvier 2003. Le focus sur lequel je m'étais mis, j'étais en plein à la cible. Donc j'avais de l'avance, j'avais 4 clients, mais insuffisamment pour me payer. Par contre, de la trésorerie, important, démarrons avec de la trésorerie. Et moi, je n'avais pas trop le choix parce que je démarrais avec peu d'argent. Mon objectif était de me payer au bout de 6 mois et de retrouver mes revenus, ce qui a été fait. Et ça, c'est top. Ça n'a pas empêché des périodes pendant ces 6 premiers mois, de janvier à juin, de ramer un peu. Parce qu'au départ, on s'imagine un scénario. Et puis en fait, c'est jamais comme on l'a prévu. Mais au bout de 6 mois, je suis arrivé à me payer comme... mon salaire à la banque et en fait tout ce que j'avais semé sur le mois de juin 2003, j'ai eu plein de rentrées en relation et des accompagnements qui sont arrivés. Ça n'empêche pas que je vous le disais, j'ai eu des peurs de doute, j'ai senti la solitude du dirigeant, les promesses parfois de prospects qui disent Gérard c'est génial, tu vas te lancer, je vais bosser avec toi ce n'est pas toujours le cas. Je me suis auto-coaché en fait avec toutes les techniques que j'avais appris et je me suis dit tu vas t'auto-coacher et au moins tu pourras coacher les autres Mais ce qui m'a tenu, c'est déjà que j'étais dans l'action, je n'ai pas passé une journée où je ne faisais pas de réseau, je ne rencontrais pas du monde, j'ai même fait 2-3 accompagnements gratuits pour me faire la main, etc. Donc ça, je le dis aussi aux gens qui se lancent, parfois faites du gratuit pour vous faire connaître, et à un moment donné, hop, ça décolle. Et puis, le défi me plaisait quand même, et ça, il faut avoir une vision du défi. Ce que j'ai envie de partager, c'est que, important, et la leçon, c'est que... Il faut se lancer pour des bonnes raisons, quel que soit le projet. Savoir qu'il faut disposer d'une méthode complète. C'est minutieux. Savoir où on met les pieds. Le bassin de l'entrepreneuriat est plein de pièges. C'est un métier qu'il faut apprendre et il faut être déterminé. Sans cette détermination, il fait qu'on avance coûte que coûte, qu'on met comme un entrepreneur dans le bâtiment, on met des belles fondations, on avance brique après brique et ensuite on fait les finitions. En fait, cette détermination... pousse à être prêt et avancé. Parce que le chemin, on le trace, on l'invente, chacun va l'inventer, vous comme moi, même vous entrepreneurs dans vos futurs projets et comme je le fais depuis, on expérimente de nouveaux chemins et c'est ça qui est génial. Mais sans détermination, nous n'y arrivons pas. Protéger son énergie, savoir que le chemin est parfois semé d'embûches et puis être accompagné par des vrais pros expérimentés. Moi j'avais des feedbacks d'amis qui étaient dans l'entrepreneuriat et puis j'avais en fait, j'étais baigné dans l'entrepreneuriat, j'avais eu près de 3000 entrepreneurs entre mes mains pendant ma carrière bancaire donc ce discours je l'avais. Et enfin se détacher du résultat. C'est important, il ne faut pas que, comme je le dis souvent, l'enjeu tue le jeu. Ce qui est important aussi, et j'ai envie de le dire, c'est qu'il est fondamental d'être prêt et compétent et crédible quand on se lance. J'ai vu récemment un post sur LinkedIn de quelqu'un qui disait On peut se lancer sans être compétent, on apprend au fil de l'eau Moi, je ne suis pas d'accord, parce que quelqu'un qui prend vos services, quels qu'ils soient, on n'a pas le droit de se tromper. Je fais appel à quelqu'un qui va me construire ma maison, il faut qu'elle tienne, je fais appel à un conseil. il faut qu'il m'accompagne dans les règles de l'art, je le paye, je n'ai pas le droit d'avoir quelqu'un de pas compétent. Donc cette compétence et cette légitimité qu'on se trouve, elle est importante. Après deux ans de préparation minutieuse, j'ai réussi mon premier défi. J'en ai reçu d'autres plus compliqués que je vous partagerai. Donc j'espère que vous aurez pu trouver un maximum de valeur sur ce chemin-là. que je pourrais approfondir. Je vous partagerai donc d'autres défis d'entrepreneurs que j'ai eus plus tard, où parfois je me suis planté, je vous raconterai comment j'ai rebondi. Mais c'est justement parce que ce monde aujourd'hui est rempli de défis qu'au prochain épisode, je vous parlerai des principaux défis des entrepreneurs à l'aube de cette année 2025 qui se profile dans ce contexte si particulier dans lequel les entrepreneurs sont baignés, immergés. Et je vous partagerai comment aborder ces défis. avec le maximum de lucidité, de clairvoyance et de solutions également. Voilà, je vous dis à très vite pour le prochain épisode. À très très bientôt. Ciao, ciao !

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, comment allez-vous ? De mon côté ça va, je suis ravi de vous retrouver pour ce vrai premier épisode de ce podcast Gardons le cap ! Parce qu'il s'agit de garder le cap dans ce monde complètement fou dans lequel nous vivons Surtout pour les entrepreneurs ou ceux qui veulent se lancer Alors justement, j'ai choisi comme premier podcast parce que ça a été demandé par ceux qui ont écouté le premier et puis beaucoup de personnes que j'accompagne qui me demandent comment je me suis lancé. Quels sont les enseignements que j'en ai tirés, comment et pourquoi j'ai envie de dire, parce que le pourquoi est tout aussi important du comment, parce qu'il ne faut pas se lancer pour les mauvaises raisons. Sinon, l'aventure capote rapidement. Donc, je vous dirai ma méthode. que j'ai initié à l'époque et les enseignements que j'en ai tirés également. Et puis, je vous dirai aussi ce qui a le moins marché, même si le lancement a été une belle réussite. Mais j'ai mis tellement de minutie que c'est un peu normal. Et c'est ce qu'on va retenir, c'est que quand on prépare avec minutie un projet, quel qu'il soit, qu'il soit entrepreneurial, sportif ou peu importe, c'est la minutie et l'attention que l'on y met. Alors... Avant de rentrer dans le vif du sujet, je ne suis pas entrepreneur par hasard en fait, parce que depuis tout jeune, j'ai toujours eu cette volonté d'entreprendre. J'étais même hyperactif quand j'étais plus jeune, je courais partout, j'avais 10 000 idées à la minute, et à l'école c'était même un peu compliqué parce que j'avais tellement d'idées que j'avais des difficultés de concentration, mais bon, je m'en suis sorti, même si quand j'étais en troisième, on m'avait dit que j'étais inapte à la société et inapte aux études. Bref. Ça ne m'a pas empêché d'avoir un diplôme universitaire, un bac plus 5, et que j'ai tout le temps appris tout au long de ma vie finalement, et encore maintenant à 61 ans. Alors, au fil des années, je me suis aperçu que je kiffais de booster les gens, mes potes, de booster les équipes dans lesquelles je jouais en sport co, au foot, dans d'autres sports collectifs. Et j'ai fait de la natation de compétition également. Et en fait, je suis quelque part devenu entrepreneur, sans m'en rendre compte quand j'étais étudiant. Mes parents n'avaient pas trop d'argent, ils avaient un revenu classe moyenne, donc j'ai fait des études, il fallait me payer mes études. Et l'opportunité a été qu'en fait, j'ai été amené à donner des cours à des collégiens, à des lycéens, des cours de maths principalement au début, pour leur permettre de monter en puissance et de monter en compétence sur ces matières-là. Sauf que je ne m'y prenais pas forcément en allant directement sur les exercices tels quels. Ce que je voulais comprendre, c'est comment fonctionner. les individus que j'avais en face de moi. Et le but, c'était de faire monter leur niveau de confiance, de mettre du sens dans les apprentissages. Et ensuite, on travaillait les exercices. Il n'y a pas de hasard. C'est ce qui a permis à beaucoup d'élèves de prendre du plaisir, finalement, sur une matière qui n'est pas forcément plaisante pour tout le monde. Et donc, je me suis pris à faire ça. Je me suis plus accompagné, au départ, des étudiants, des collégiens, des lycéens. Et ce goût d'accompagner, de transmettre, s'est confirmé. Et il s'est plus confirmé quand, à la fin de mes études de Sciences Eco, avec une option économie de l'entreprise, qui permet de découvrir le monde de l'entrepreneuriat, de l'entreprise avec cette vision globale qui me plaît tant, parce que tout est un tout. On ne peut pas isoler le marketing, le management, etc. Et les finances, tout se complète. Et c'est ma manière de voir l'entrepreneuriat. Et mes études m'ont beaucoup plu parce que ça enseignait ça. Et c'était peut-être les premiers formats où on apprenait l'entreprise avec cette vision globale. Je reviens à mes moutons. Donc, après mes études, je fais l'armée. Et à l'armée, en fait, les gens me posaient des questions, les militaires de carrière me posaient des questions sur mon parcours aussi, parce que j'ai fait l'armée tard à la fin de mes études. Et en fait, ils ont eu envie de me prendre pour ceux qui passaient des examens, de les préparer aux examens. Et donc, là aussi. j'ai vendu mes services à des personnes qui devaient monter en puissance et en compétence pour la préparation de leurs examens. Voilà, j'étais lancé dans ce monde-là, évidemment de manière pas officielle. Et puis, à partir de la fin de l'armée, je suis rentré à la banque. Et la banque, c'est avec les postes que j'ai occupés, c'est génial, parce que tous les jours, je voyais des entrepreneurs. Donc, je démarre à la banque, une formation bancaire, parce que c'est une pratique particulière, il y a des codes, une formation commerciale sur les pratiques bancaires commerciales, et rapidement... Je me suis retrouvé à accompagner des entrepreneurs sur un premier poste de chargé de clientèle professionnelle. Donc dans ce monde-là, on accompagne, on a un portefeuille et puis on rencontre tous les jours des entrepreneurs. Et le but du jeu, c'est de les accompagner dans leur croissance, mais aussi parfois dans leurs difficultés. Et à l'époque, c'est vrai que c'était plus simple qu'avant parce qu'on avait moins de réglementation et on pouvait accompagner des entrepreneurs qui étaient en difficulté en leur donnant une chance, ce qui est très compliqué aujourd'hui. Je dois l'avouer, le monde n'est pas du tout le même. Nous sommes là au tout début des années 90. Et à ce poste-là, je me rends compte que beaucoup d'entrepreneurs naviguent à vue. Et là, c'était un choc parce que, sorti de mes études, j'avais l'image des entrepreneurs, en fait. qui maîtrisait tout de A à Z, la trésorerie, la gestion, savoir où ils en sont, avoir des techniques de vente, de management. Et en fait, dans le monde de la petite et moyenne entreprise, ce n'est pas le cas. Et je dirais même que parfois, même dans des entreprises de taille beaucoup plus importante, ce n'est pas le cas non plus. Et c'est normal, tout s'apprend et on ne s'improvise pas entrepreneur. Et donc ce décalage a été un choc, mais aussi un déclic que j'ai rallumé plus tard. Je me suis dit, tiens, en fait, les entrepreneurs, ils ne sont pas indépendants parce qu'ils sont soumis aux décisions des autres, notamment les banquiers. Ils ne savent pas comment on décide de financement et donc de leur avenir. Et ils sont soumis aussi à des prestations, à des prestataires qui vont décider pour eux, qui vont faire des documents pour eux, juridiques, bilans, et j'en passe. Et... Derrière, ils ont des documents qui reflètent leur image, dont ils ne comprennent pas le sens en fait. Donc j'ai senti qu'une utilité venait, donc je poursuis ma carrière bancaire, et quel que soit le poste, je m'occupe toujours de chef d'entreprise. Je me suis occupé après d'entreprises plus importantes, de PME, PMI, j'ai animé une agence, bref. Je me rends compte qu'il y a un réel besoin d'accompagnement au fil de l'eau de mon passage à la banque. Le déclic vient toujours d'une énergie qui a des sources de déclenchement. Et après plus de dix ans dans la banque, je me pose des questions sur mon devenir. Je me sens dans un espace étriqué. Et même si c'est une magnifique expérience que je vis à la banque, parce que j'ai fait de superbes formations que je n'aurais pas faites, complémentaires, donc je n'ai pas arrêté de me former pendant ce parcours bancaire. Je fais de belles rencontres, à la fois avec des collègues, j'ai fait de belles aventures humaines, mais aussi et surtout avec des entrepreneurs avec qui j'ai partagé de belles histoires. trouver des solutions pour eux, ce qui me plaît le plus. Ce qui me plaît, c'est de trouver des solutions. Mais par contre, je ne me sens plus aligné et certaines valeurs ne me correspondent plus. Et d'un autre côté, je sens que je peux être utile pour les entrepreneurs. Je sens les besoins grandissant. Nous sommes là au début des années 2000. Nous sommes en 2000. Je me sens frustré de ne pas mener plus aux entrepreneurs. Je vois des talents s'épuiser, des risques pris par les entrepreneurs dont ils ne se rendent pas compte. Je vois des entrepreneurs qui ne comprennent pas leur bilan. qu'ils n'ont pas d'accompagnement de fond, qu'ils n'ont pas une vision systémique. Je sens vraiment un potentiel d'une activité qui peut émerger, peut-être d'une manière différente. À chaque fois que je me penche sur le sujet, je sens des vibrations de partout. Quand vous avez, vous savez, des vibrations quand vous parlez d'un projet, en fait, c'est qu'il se passe quelque chose et il faut aller l'explorer. Sinon, on passe à côté. Et puis, je décide de prendre une journée avec moi-même le 25 octobre 2000. Vous voyez, ça fait quelque temps maintenant. Et je prends une journée avec moi-même. Et au cours de cette journée, je vois que deux chemins sont possibles. Nous avons toujours des chemins possibles. Le premier chemin, c'est rester dans un endroit où je me sens limité, où je vois une évolution qui plafonnera à un moment donné, et où je ne serai pas forcément moi-même. Le second chemin, c'est partir dans l'entrepreneuriat, dans une activité où je m'éclate et pleine de sens, notamment dans l'accompagnement des entrepreneurs. Je fais le point sur mon futur. On a toujours plusieurs futurs possibles. J'avais deux chemins possibles. Dans la vie, c'est à nous de décider des chemins que l'on a. C'est-à-dire que quelques années après, on peut avoir des regrets. Et moi, j'ai un créneau dans la vie, ne jamais avoir de regrets. J'aime bien la prise de risque. J'aime bien entreprendre. Donc, en fait, quand je fais la visualisation des deux chemins, il n'y a pas photo. Les vibrations ne sont pas les mêmes. À l'issue de cette journée, tout s'éclaircit. J'ai fait mon choix. Je pars dans l'entrepreneuriat. Je décide de partir dans l'entrepreneuriat. Ma motivation, tout simplement... contribuer pour les entrepreneurs, m'éclater avec eux en partageant les aventures. L'argent n'est pas la première motivation, même si c'est important, parce que on est comme tout le monde, on a une famille et on doit gagner suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins. Et puis surtout, si on doit se développer. Donc, je crée mon offre, je connais le marché et les besoins des entrepreneurs. Donc tout ça dans la même journée. Je me lève à 8h du matin et puis je finis à 20h et c'est une journée avec moi-même, je parle à personne et je suis vraiment avec moi-même. Je fais mon offre, je fais des simulations, je fais mon business plan et puis je me dis ok, c'est une offre différenciante, ça doit marcher. Pour se lancer, il faut être très clair sur la différence que l'on peut amener sur son marché. C'est très clair. Donc je fais un modèle qui n'existait pas avant dans ce milieu avec une offre. par abonnement, pour avoir à la fois du récurrent, mais aussi parce que je suis conscient que dans le métier que je fais, beaucoup faisaient des one-shot. C'est-à-dire, on appelait ça des missions. Je fais une mission de six mois, une mission de trois mois, je suis payé et après, je vais chercher quelqu'un d'autre. La grande différence, c'est que mes clients, moi, je les accompagne sur la durée. Et j'accompagne toujours mon premier client depuis 22 ans, d'autres clients depuis 20 ans, etc. J'y reviendrai. Donc, tout ça, c'est bien beau, mais ma situation perso n'est pas top. Elle n'est pas top parce que je n'avais pas trop d'argent, j'étais salarié à la banque, à un crédit pour mon appartement. Ma situation de couple était en fin de vie après 14 ans. Et surtout, je savais que quand j'allais me lancer, il fallait que tout soit nickel. Parce que l'entourage, je vous le dis, l'entourage est une clé pour réussir. Je sens aussi que j'ai besoin de m'aguerrir sur la connaissance de l'humain. Parce que dans le métier de l'accompagnement, faire du yaka, faucon, tu dois, il faut, ça ne marche pas. Je le sais, ça ne marche pas. Et moi, c'est ce que je trouvais dommage quand je voyais des accompagnants d'entreprise qui prenaient ces pratiques. Ça marche par l'écoute, rentrer dans le cœur de l'humain, dans la tête de l'humain, pour savoir exactement comment ça se passe, pour accompagner. Mais pour ça, il faut aussi savoir se connaître. Donc, je me suis inscrit à une formation de coaching où d'abord on travaille sur soi et ensuite, on connaît les autres. Et j'ai fait, j'ai pratiqué la PNL, l'énéagramme, l'analyse transactionnelle, la vision systémique de Palo Alto, bref, et j'en passe. Et j'ai fait des week-ends de formation pendant deux ans. Donc, il fallait également faire un plan parce que les ruptures conventionnelles n'existaient pas à l'époque. Et donc, il fallait que je prépare un lancement. Parce que l'accompagnement, c'est bien évidemment des connaissances, d'accord, donc du savoir-faire, du savoir-être. de l'expérience, des connexions humaines, et c'est tout sauf des yaka faucons. Alors, c'est maintenant que je vais vous parler des règles pour se lancer. Et c'est ce que je me suis appliqué. Toute la stratégie qu'il faut mettre en place, que je me suis mis en place, que j'ai initiée, et c'est ça aussi que j'enseigne. Les règles pour se lancer, c'est avoir fait le ménage dans sa vie. Pour moi, c'est une évidence, parce qu'une fois qu'on est entrepreneur, on doit être avec un entourage booster. Quand vous êtes avec des personnes qui vous freinent, c'est... très compliqué pour mener sa barre. Tout doit être fluide. Deuxième point, être focus sur la vision et sur les objectifs définis. Et dans les objectifs, c'est aussi timer les objectifs. Vous savez, le fameux objectif SMART, qui sont repérables dans le temps. Il faut se lancer le moment où on est prêt. Ça veut dire que ce n'est pas au moment de la décision qu'on se lance. Il y a une préparation. Tout comme un sportif se prépare trois ans à l'avance aux Jeux Olympiques, moi, mes Jeux Olympiques, j'avais décidé de les attaquer fin 2002, début 2003, alors que nous étions en... Il s'agissait d'être prêt mentalement, physiquement, financièrement, d'être prêt à faire ce chemin vers la croissance personnelle, mais aussi vers ce lancement. Et pour ça, en fait, j'ai mis en place cette méthode que je développe, mais une méthode très approfondie où déjà, il faut être clair sur la mission que l'on veut faire, à quoi on sert, à quoi on contribue. Quelle vision j'ai pour mon avenir, pour mon métier sur lequel je vais me lancer et pour d'éventuelles équipes que je vais lancer ? Ensuite, tout ça c'est bien beau, mais il faut une vision chiffrée. La vision chiffrée est nécessaire. Donc je me suis fait une vision chiffrée, avec les ans, le nombre d'accompagnements, avec les budgets, avec le chiffre d'affaires, exactement, pour ceux qui écoutent et qui me connaissent. ce qu'on pratique dans les accompagnements. Et puis, une vision, c'est bien beau, mais s'il n'y a pas une exécution d'une vision, il faut mettre en place un plan cadencé. Et dans le plan cadencé, ça commence par mettre un timing. Pour moi, je vous le disais, c'était se lancer fin 2002, début 2003, ce qui a été réalisé d'ailleurs. Mettre une stratégie en place et l'exécuter, faire donc ma formation de coach, définir ce chemin et du réseau. Et donc, pendant ces deux ans de 2000 à fin 2002, je me suis attaché à rester focus sur le plan, discipliner ce qui était prévu, était prévu et je devais le faire quoi qu'il arrive, parce que quand on prend des bonnes habitudes, on les garde, donc la discipline c'est une clé de succès, remettre au lendemain, à chaque fois ça ne marche pas et surtout pas, donc ça je me suis attaché, apprendre, apprendre et apprendre, lire, m'inspirer d'entrepreneurs, d'histoires, échanger aussi avec mes clients que j'avais à la banque, pendant cette phase préparatoire pour affiner les besoins, et puis réseauter. Et donc, pourquoi ? Parce que, je le dis, l'entrepreneuriat, ce sont des connexions humaines et des relations avant toute transaction. C'est important, retenez, des relations avant toute transaction. Et le réseau, c'est rencontrer des personnes qui nous connaissent, qui vont nous présenter des personnes que l'on ne connaît pas encore et dont on va parler de ce que l'on va faire, en fait. Et ça, c'est génial, parce qu'à un moment donné, on sème plein de graines qui vont faire des pousses. Et donc un business périn, c'est un business où il y a du réseau, parce que les relations bougent, les relations changent. Bref, j'ai fait tout ce que j'enseigne aujourd'hui. Et puis je me lance, le temps passe, je suis coach. À l'époque, il n'y avait pas de certification, mais je suis coach. J'ai suivi le plan de A à Z. Donc j'ai fait, par exemple, pour mes formations de coach, j'ai fait plus de 25 week-ends de 3 jours, où j'ai appris, où j'ai fait du développement personnel, j'ai appris sur moi et sur les autres. En septembre 2002, j'ai mon premier client. alors que je n'étais pas encore lancé officiellement. Vous voyez, quand vous posez des intentions, ça c'est important. Que vous visualisez ce qui va se passer, que vous avez une activité intense, et que vous êtes à fond dedans. Mais en fait, il n'y a pas de miracle, certains croient que c'est un miracle, il n'y a pas de hasard. Mon premier client arrive en septembre 2002, et j'en ai trois autres qui arrivent d'ici la fin de l'année. Je quitte la banque en décembre 2002, je m'installe le 3 janvier 2003. Le focus sur lequel je m'étais mis, j'étais en plein à la cible. Donc j'avais de l'avance, j'avais 4 clients, mais insuffisamment pour me payer. Par contre, de la trésorerie, important, démarrons avec de la trésorerie. Et moi, je n'avais pas trop le choix parce que je démarrais avec peu d'argent. Mon objectif était de me payer au bout de 6 mois et de retrouver mes revenus, ce qui a été fait. Et ça, c'est top. Ça n'a pas empêché des périodes pendant ces 6 premiers mois, de janvier à juin, de ramer un peu. Parce qu'au départ, on s'imagine un scénario. Et puis en fait, c'est jamais comme on l'a prévu. Mais au bout de 6 mois, je suis arrivé à me payer comme... mon salaire à la banque et en fait tout ce que j'avais semé sur le mois de juin 2003, j'ai eu plein de rentrées en relation et des accompagnements qui sont arrivés. Ça n'empêche pas que je vous le disais, j'ai eu des peurs de doute, j'ai senti la solitude du dirigeant, les promesses parfois de prospects qui disent Gérard c'est génial, tu vas te lancer, je vais bosser avec toi ce n'est pas toujours le cas. Je me suis auto-coaché en fait avec toutes les techniques que j'avais appris et je me suis dit tu vas t'auto-coacher et au moins tu pourras coacher les autres Mais ce qui m'a tenu, c'est déjà que j'étais dans l'action, je n'ai pas passé une journée où je ne faisais pas de réseau, je ne rencontrais pas du monde, j'ai même fait 2-3 accompagnements gratuits pour me faire la main, etc. Donc ça, je le dis aussi aux gens qui se lancent, parfois faites du gratuit pour vous faire connaître, et à un moment donné, hop, ça décolle. Et puis, le défi me plaisait quand même, et ça, il faut avoir une vision du défi. Ce que j'ai envie de partager, c'est que, important, et la leçon, c'est que... Il faut se lancer pour des bonnes raisons, quel que soit le projet. Savoir qu'il faut disposer d'une méthode complète. C'est minutieux. Savoir où on met les pieds. Le bassin de l'entrepreneuriat est plein de pièges. C'est un métier qu'il faut apprendre et il faut être déterminé. Sans cette détermination, il fait qu'on avance coûte que coûte, qu'on met comme un entrepreneur dans le bâtiment, on met des belles fondations, on avance brique après brique et ensuite on fait les finitions. En fait, cette détermination... pousse à être prêt et avancé. Parce que le chemin, on le trace, on l'invente, chacun va l'inventer, vous comme moi, même vous entrepreneurs dans vos futurs projets et comme je le fais depuis, on expérimente de nouveaux chemins et c'est ça qui est génial. Mais sans détermination, nous n'y arrivons pas. Protéger son énergie, savoir que le chemin est parfois semé d'embûches et puis être accompagné par des vrais pros expérimentés. Moi j'avais des feedbacks d'amis qui étaient dans l'entrepreneuriat et puis j'avais en fait, j'étais baigné dans l'entrepreneuriat, j'avais eu près de 3000 entrepreneurs entre mes mains pendant ma carrière bancaire donc ce discours je l'avais. Et enfin se détacher du résultat. C'est important, il ne faut pas que, comme je le dis souvent, l'enjeu tue le jeu. Ce qui est important aussi, et j'ai envie de le dire, c'est qu'il est fondamental d'être prêt et compétent et crédible quand on se lance. J'ai vu récemment un post sur LinkedIn de quelqu'un qui disait On peut se lancer sans être compétent, on apprend au fil de l'eau Moi, je ne suis pas d'accord, parce que quelqu'un qui prend vos services, quels qu'ils soient, on n'a pas le droit de se tromper. Je fais appel à quelqu'un qui va me construire ma maison, il faut qu'elle tienne, je fais appel à un conseil. il faut qu'il m'accompagne dans les règles de l'art, je le paye, je n'ai pas le droit d'avoir quelqu'un de pas compétent. Donc cette compétence et cette légitimité qu'on se trouve, elle est importante. Après deux ans de préparation minutieuse, j'ai réussi mon premier défi. J'en ai reçu d'autres plus compliqués que je vous partagerai. Donc j'espère que vous aurez pu trouver un maximum de valeur sur ce chemin-là. que je pourrais approfondir. Je vous partagerai donc d'autres défis d'entrepreneurs que j'ai eus plus tard, où parfois je me suis planté, je vous raconterai comment j'ai rebondi. Mais c'est justement parce que ce monde aujourd'hui est rempli de défis qu'au prochain épisode, je vous parlerai des principaux défis des entrepreneurs à l'aube de cette année 2025 qui se profile dans ce contexte si particulier dans lequel les entrepreneurs sont baignés, immergés. Et je vous partagerai comment aborder ces défis. avec le maximum de lucidité, de clairvoyance et de solutions également. Voilà, je vous dis à très vite pour le prochain épisode. À très très bientôt. Ciao, ciao !

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, comment allez-vous ? De mon côté ça va, je suis ravi de vous retrouver pour ce vrai premier épisode de ce podcast Gardons le cap ! Parce qu'il s'agit de garder le cap dans ce monde complètement fou dans lequel nous vivons Surtout pour les entrepreneurs ou ceux qui veulent se lancer Alors justement, j'ai choisi comme premier podcast parce que ça a été demandé par ceux qui ont écouté le premier et puis beaucoup de personnes que j'accompagne qui me demandent comment je me suis lancé. Quels sont les enseignements que j'en ai tirés, comment et pourquoi j'ai envie de dire, parce que le pourquoi est tout aussi important du comment, parce qu'il ne faut pas se lancer pour les mauvaises raisons. Sinon, l'aventure capote rapidement. Donc, je vous dirai ma méthode. que j'ai initié à l'époque et les enseignements que j'en ai tirés également. Et puis, je vous dirai aussi ce qui a le moins marché, même si le lancement a été une belle réussite. Mais j'ai mis tellement de minutie que c'est un peu normal. Et c'est ce qu'on va retenir, c'est que quand on prépare avec minutie un projet, quel qu'il soit, qu'il soit entrepreneurial, sportif ou peu importe, c'est la minutie et l'attention que l'on y met. Alors... Avant de rentrer dans le vif du sujet, je ne suis pas entrepreneur par hasard en fait, parce que depuis tout jeune, j'ai toujours eu cette volonté d'entreprendre. J'étais même hyperactif quand j'étais plus jeune, je courais partout, j'avais 10 000 idées à la minute, et à l'école c'était même un peu compliqué parce que j'avais tellement d'idées que j'avais des difficultés de concentration, mais bon, je m'en suis sorti, même si quand j'étais en troisième, on m'avait dit que j'étais inapte à la société et inapte aux études. Bref. Ça ne m'a pas empêché d'avoir un diplôme universitaire, un bac plus 5, et que j'ai tout le temps appris tout au long de ma vie finalement, et encore maintenant à 61 ans. Alors, au fil des années, je me suis aperçu que je kiffais de booster les gens, mes potes, de booster les équipes dans lesquelles je jouais en sport co, au foot, dans d'autres sports collectifs. Et j'ai fait de la natation de compétition également. Et en fait, je suis quelque part devenu entrepreneur, sans m'en rendre compte quand j'étais étudiant. Mes parents n'avaient pas trop d'argent, ils avaient un revenu classe moyenne, donc j'ai fait des études, il fallait me payer mes études. Et l'opportunité a été qu'en fait, j'ai été amené à donner des cours à des collégiens, à des lycéens, des cours de maths principalement au début, pour leur permettre de monter en puissance et de monter en compétence sur ces matières-là. Sauf que je ne m'y prenais pas forcément en allant directement sur les exercices tels quels. Ce que je voulais comprendre, c'est comment fonctionner. les individus que j'avais en face de moi. Et le but, c'était de faire monter leur niveau de confiance, de mettre du sens dans les apprentissages. Et ensuite, on travaillait les exercices. Il n'y a pas de hasard. C'est ce qui a permis à beaucoup d'élèves de prendre du plaisir, finalement, sur une matière qui n'est pas forcément plaisante pour tout le monde. Et donc, je me suis pris à faire ça. Je me suis plus accompagné, au départ, des étudiants, des collégiens, des lycéens. Et ce goût d'accompagner, de transmettre, s'est confirmé. Et il s'est plus confirmé quand, à la fin de mes études de Sciences Eco, avec une option économie de l'entreprise, qui permet de découvrir le monde de l'entrepreneuriat, de l'entreprise avec cette vision globale qui me plaît tant, parce que tout est un tout. On ne peut pas isoler le marketing, le management, etc. Et les finances, tout se complète. Et c'est ma manière de voir l'entrepreneuriat. Et mes études m'ont beaucoup plu parce que ça enseignait ça. Et c'était peut-être les premiers formats où on apprenait l'entreprise avec cette vision globale. Je reviens à mes moutons. Donc, après mes études, je fais l'armée. Et à l'armée, en fait, les gens me posaient des questions, les militaires de carrière me posaient des questions sur mon parcours aussi, parce que j'ai fait l'armée tard à la fin de mes études. Et en fait, ils ont eu envie de me prendre pour ceux qui passaient des examens, de les préparer aux examens. Et donc, là aussi. j'ai vendu mes services à des personnes qui devaient monter en puissance et en compétence pour la préparation de leurs examens. Voilà, j'étais lancé dans ce monde-là, évidemment de manière pas officielle. Et puis, à partir de la fin de l'armée, je suis rentré à la banque. Et la banque, c'est avec les postes que j'ai occupés, c'est génial, parce que tous les jours, je voyais des entrepreneurs. Donc, je démarre à la banque, une formation bancaire, parce que c'est une pratique particulière, il y a des codes, une formation commerciale sur les pratiques bancaires commerciales, et rapidement... Je me suis retrouvé à accompagner des entrepreneurs sur un premier poste de chargé de clientèle professionnelle. Donc dans ce monde-là, on accompagne, on a un portefeuille et puis on rencontre tous les jours des entrepreneurs. Et le but du jeu, c'est de les accompagner dans leur croissance, mais aussi parfois dans leurs difficultés. Et à l'époque, c'est vrai que c'était plus simple qu'avant parce qu'on avait moins de réglementation et on pouvait accompagner des entrepreneurs qui étaient en difficulté en leur donnant une chance, ce qui est très compliqué aujourd'hui. Je dois l'avouer, le monde n'est pas du tout le même. Nous sommes là au tout début des années 90. Et à ce poste-là, je me rends compte que beaucoup d'entrepreneurs naviguent à vue. Et là, c'était un choc parce que, sorti de mes études, j'avais l'image des entrepreneurs, en fait. qui maîtrisait tout de A à Z, la trésorerie, la gestion, savoir où ils en sont, avoir des techniques de vente, de management. Et en fait, dans le monde de la petite et moyenne entreprise, ce n'est pas le cas. Et je dirais même que parfois, même dans des entreprises de taille beaucoup plus importante, ce n'est pas le cas non plus. Et c'est normal, tout s'apprend et on ne s'improvise pas entrepreneur. Et donc ce décalage a été un choc, mais aussi un déclic que j'ai rallumé plus tard. Je me suis dit, tiens, en fait, les entrepreneurs, ils ne sont pas indépendants parce qu'ils sont soumis aux décisions des autres, notamment les banquiers. Ils ne savent pas comment on décide de financement et donc de leur avenir. Et ils sont soumis aussi à des prestations, à des prestataires qui vont décider pour eux, qui vont faire des documents pour eux, juridiques, bilans, et j'en passe. Et... Derrière, ils ont des documents qui reflètent leur image, dont ils ne comprennent pas le sens en fait. Donc j'ai senti qu'une utilité venait, donc je poursuis ma carrière bancaire, et quel que soit le poste, je m'occupe toujours de chef d'entreprise. Je me suis occupé après d'entreprises plus importantes, de PME, PMI, j'ai animé une agence, bref. Je me rends compte qu'il y a un réel besoin d'accompagnement au fil de l'eau de mon passage à la banque. Le déclic vient toujours d'une énergie qui a des sources de déclenchement. Et après plus de dix ans dans la banque, je me pose des questions sur mon devenir. Je me sens dans un espace étriqué. Et même si c'est une magnifique expérience que je vis à la banque, parce que j'ai fait de superbes formations que je n'aurais pas faites, complémentaires, donc je n'ai pas arrêté de me former pendant ce parcours bancaire. Je fais de belles rencontres, à la fois avec des collègues, j'ai fait de belles aventures humaines, mais aussi et surtout avec des entrepreneurs avec qui j'ai partagé de belles histoires. trouver des solutions pour eux, ce qui me plaît le plus. Ce qui me plaît, c'est de trouver des solutions. Mais par contre, je ne me sens plus aligné et certaines valeurs ne me correspondent plus. Et d'un autre côté, je sens que je peux être utile pour les entrepreneurs. Je sens les besoins grandissant. Nous sommes là au début des années 2000. Nous sommes en 2000. Je me sens frustré de ne pas mener plus aux entrepreneurs. Je vois des talents s'épuiser, des risques pris par les entrepreneurs dont ils ne se rendent pas compte. Je vois des entrepreneurs qui ne comprennent pas leur bilan. qu'ils n'ont pas d'accompagnement de fond, qu'ils n'ont pas une vision systémique. Je sens vraiment un potentiel d'une activité qui peut émerger, peut-être d'une manière différente. À chaque fois que je me penche sur le sujet, je sens des vibrations de partout. Quand vous avez, vous savez, des vibrations quand vous parlez d'un projet, en fait, c'est qu'il se passe quelque chose et il faut aller l'explorer. Sinon, on passe à côté. Et puis, je décide de prendre une journée avec moi-même le 25 octobre 2000. Vous voyez, ça fait quelque temps maintenant. Et je prends une journée avec moi-même. Et au cours de cette journée, je vois que deux chemins sont possibles. Nous avons toujours des chemins possibles. Le premier chemin, c'est rester dans un endroit où je me sens limité, où je vois une évolution qui plafonnera à un moment donné, et où je ne serai pas forcément moi-même. Le second chemin, c'est partir dans l'entrepreneuriat, dans une activité où je m'éclate et pleine de sens, notamment dans l'accompagnement des entrepreneurs. Je fais le point sur mon futur. On a toujours plusieurs futurs possibles. J'avais deux chemins possibles. Dans la vie, c'est à nous de décider des chemins que l'on a. C'est-à-dire que quelques années après, on peut avoir des regrets. Et moi, j'ai un créneau dans la vie, ne jamais avoir de regrets. J'aime bien la prise de risque. J'aime bien entreprendre. Donc, en fait, quand je fais la visualisation des deux chemins, il n'y a pas photo. Les vibrations ne sont pas les mêmes. À l'issue de cette journée, tout s'éclaircit. J'ai fait mon choix. Je pars dans l'entrepreneuriat. Je décide de partir dans l'entrepreneuriat. Ma motivation, tout simplement... contribuer pour les entrepreneurs, m'éclater avec eux en partageant les aventures. L'argent n'est pas la première motivation, même si c'est important, parce que on est comme tout le monde, on a une famille et on doit gagner suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins. Et puis surtout, si on doit se développer. Donc, je crée mon offre, je connais le marché et les besoins des entrepreneurs. Donc tout ça dans la même journée. Je me lève à 8h du matin et puis je finis à 20h et c'est une journée avec moi-même, je parle à personne et je suis vraiment avec moi-même. Je fais mon offre, je fais des simulations, je fais mon business plan et puis je me dis ok, c'est une offre différenciante, ça doit marcher. Pour se lancer, il faut être très clair sur la différence que l'on peut amener sur son marché. C'est très clair. Donc je fais un modèle qui n'existait pas avant dans ce milieu avec une offre. par abonnement, pour avoir à la fois du récurrent, mais aussi parce que je suis conscient que dans le métier que je fais, beaucoup faisaient des one-shot. C'est-à-dire, on appelait ça des missions. Je fais une mission de six mois, une mission de trois mois, je suis payé et après, je vais chercher quelqu'un d'autre. La grande différence, c'est que mes clients, moi, je les accompagne sur la durée. Et j'accompagne toujours mon premier client depuis 22 ans, d'autres clients depuis 20 ans, etc. J'y reviendrai. Donc, tout ça, c'est bien beau, mais ma situation perso n'est pas top. Elle n'est pas top parce que je n'avais pas trop d'argent, j'étais salarié à la banque, à un crédit pour mon appartement. Ma situation de couple était en fin de vie après 14 ans. Et surtout, je savais que quand j'allais me lancer, il fallait que tout soit nickel. Parce que l'entourage, je vous le dis, l'entourage est une clé pour réussir. Je sens aussi que j'ai besoin de m'aguerrir sur la connaissance de l'humain. Parce que dans le métier de l'accompagnement, faire du yaka, faucon, tu dois, il faut, ça ne marche pas. Je le sais, ça ne marche pas. Et moi, c'est ce que je trouvais dommage quand je voyais des accompagnants d'entreprise qui prenaient ces pratiques. Ça marche par l'écoute, rentrer dans le cœur de l'humain, dans la tête de l'humain, pour savoir exactement comment ça se passe, pour accompagner. Mais pour ça, il faut aussi savoir se connaître. Donc, je me suis inscrit à une formation de coaching où d'abord on travaille sur soi et ensuite, on connaît les autres. Et j'ai fait, j'ai pratiqué la PNL, l'énéagramme, l'analyse transactionnelle, la vision systémique de Palo Alto, bref, et j'en passe. Et j'ai fait des week-ends de formation pendant deux ans. Donc, il fallait également faire un plan parce que les ruptures conventionnelles n'existaient pas à l'époque. Et donc, il fallait que je prépare un lancement. Parce que l'accompagnement, c'est bien évidemment des connaissances, d'accord, donc du savoir-faire, du savoir-être. de l'expérience, des connexions humaines, et c'est tout sauf des yaka faucons. Alors, c'est maintenant que je vais vous parler des règles pour se lancer. Et c'est ce que je me suis appliqué. Toute la stratégie qu'il faut mettre en place, que je me suis mis en place, que j'ai initiée, et c'est ça aussi que j'enseigne. Les règles pour se lancer, c'est avoir fait le ménage dans sa vie. Pour moi, c'est une évidence, parce qu'une fois qu'on est entrepreneur, on doit être avec un entourage booster. Quand vous êtes avec des personnes qui vous freinent, c'est... très compliqué pour mener sa barre. Tout doit être fluide. Deuxième point, être focus sur la vision et sur les objectifs définis. Et dans les objectifs, c'est aussi timer les objectifs. Vous savez, le fameux objectif SMART, qui sont repérables dans le temps. Il faut se lancer le moment où on est prêt. Ça veut dire que ce n'est pas au moment de la décision qu'on se lance. Il y a une préparation. Tout comme un sportif se prépare trois ans à l'avance aux Jeux Olympiques, moi, mes Jeux Olympiques, j'avais décidé de les attaquer fin 2002, début 2003, alors que nous étions en... Il s'agissait d'être prêt mentalement, physiquement, financièrement, d'être prêt à faire ce chemin vers la croissance personnelle, mais aussi vers ce lancement. Et pour ça, en fait, j'ai mis en place cette méthode que je développe, mais une méthode très approfondie où déjà, il faut être clair sur la mission que l'on veut faire, à quoi on sert, à quoi on contribue. Quelle vision j'ai pour mon avenir, pour mon métier sur lequel je vais me lancer et pour d'éventuelles équipes que je vais lancer ? Ensuite, tout ça c'est bien beau, mais il faut une vision chiffrée. La vision chiffrée est nécessaire. Donc je me suis fait une vision chiffrée, avec les ans, le nombre d'accompagnements, avec les budgets, avec le chiffre d'affaires, exactement, pour ceux qui écoutent et qui me connaissent. ce qu'on pratique dans les accompagnements. Et puis, une vision, c'est bien beau, mais s'il n'y a pas une exécution d'une vision, il faut mettre en place un plan cadencé. Et dans le plan cadencé, ça commence par mettre un timing. Pour moi, je vous le disais, c'était se lancer fin 2002, début 2003, ce qui a été réalisé d'ailleurs. Mettre une stratégie en place et l'exécuter, faire donc ma formation de coach, définir ce chemin et du réseau. Et donc, pendant ces deux ans de 2000 à fin 2002, je me suis attaché à rester focus sur le plan, discipliner ce qui était prévu, était prévu et je devais le faire quoi qu'il arrive, parce que quand on prend des bonnes habitudes, on les garde, donc la discipline c'est une clé de succès, remettre au lendemain, à chaque fois ça ne marche pas et surtout pas, donc ça je me suis attaché, apprendre, apprendre et apprendre, lire, m'inspirer d'entrepreneurs, d'histoires, échanger aussi avec mes clients que j'avais à la banque, pendant cette phase préparatoire pour affiner les besoins, et puis réseauter. Et donc, pourquoi ? Parce que, je le dis, l'entrepreneuriat, ce sont des connexions humaines et des relations avant toute transaction. C'est important, retenez, des relations avant toute transaction. Et le réseau, c'est rencontrer des personnes qui nous connaissent, qui vont nous présenter des personnes que l'on ne connaît pas encore et dont on va parler de ce que l'on va faire, en fait. Et ça, c'est génial, parce qu'à un moment donné, on sème plein de graines qui vont faire des pousses. Et donc un business périn, c'est un business où il y a du réseau, parce que les relations bougent, les relations changent. Bref, j'ai fait tout ce que j'enseigne aujourd'hui. Et puis je me lance, le temps passe, je suis coach. À l'époque, il n'y avait pas de certification, mais je suis coach. J'ai suivi le plan de A à Z. Donc j'ai fait, par exemple, pour mes formations de coach, j'ai fait plus de 25 week-ends de 3 jours, où j'ai appris, où j'ai fait du développement personnel, j'ai appris sur moi et sur les autres. En septembre 2002, j'ai mon premier client. alors que je n'étais pas encore lancé officiellement. Vous voyez, quand vous posez des intentions, ça c'est important. Que vous visualisez ce qui va se passer, que vous avez une activité intense, et que vous êtes à fond dedans. Mais en fait, il n'y a pas de miracle, certains croient que c'est un miracle, il n'y a pas de hasard. Mon premier client arrive en septembre 2002, et j'en ai trois autres qui arrivent d'ici la fin de l'année. Je quitte la banque en décembre 2002, je m'installe le 3 janvier 2003. Le focus sur lequel je m'étais mis, j'étais en plein à la cible. Donc j'avais de l'avance, j'avais 4 clients, mais insuffisamment pour me payer. Par contre, de la trésorerie, important, démarrons avec de la trésorerie. Et moi, je n'avais pas trop le choix parce que je démarrais avec peu d'argent. Mon objectif était de me payer au bout de 6 mois et de retrouver mes revenus, ce qui a été fait. Et ça, c'est top. Ça n'a pas empêché des périodes pendant ces 6 premiers mois, de janvier à juin, de ramer un peu. Parce qu'au départ, on s'imagine un scénario. Et puis en fait, c'est jamais comme on l'a prévu. Mais au bout de 6 mois, je suis arrivé à me payer comme... mon salaire à la banque et en fait tout ce que j'avais semé sur le mois de juin 2003, j'ai eu plein de rentrées en relation et des accompagnements qui sont arrivés. Ça n'empêche pas que je vous le disais, j'ai eu des peurs de doute, j'ai senti la solitude du dirigeant, les promesses parfois de prospects qui disent Gérard c'est génial, tu vas te lancer, je vais bosser avec toi ce n'est pas toujours le cas. Je me suis auto-coaché en fait avec toutes les techniques que j'avais appris et je me suis dit tu vas t'auto-coacher et au moins tu pourras coacher les autres Mais ce qui m'a tenu, c'est déjà que j'étais dans l'action, je n'ai pas passé une journée où je ne faisais pas de réseau, je ne rencontrais pas du monde, j'ai même fait 2-3 accompagnements gratuits pour me faire la main, etc. Donc ça, je le dis aussi aux gens qui se lancent, parfois faites du gratuit pour vous faire connaître, et à un moment donné, hop, ça décolle. Et puis, le défi me plaisait quand même, et ça, il faut avoir une vision du défi. Ce que j'ai envie de partager, c'est que, important, et la leçon, c'est que... Il faut se lancer pour des bonnes raisons, quel que soit le projet. Savoir qu'il faut disposer d'une méthode complète. C'est minutieux. Savoir où on met les pieds. Le bassin de l'entrepreneuriat est plein de pièges. C'est un métier qu'il faut apprendre et il faut être déterminé. Sans cette détermination, il fait qu'on avance coûte que coûte, qu'on met comme un entrepreneur dans le bâtiment, on met des belles fondations, on avance brique après brique et ensuite on fait les finitions. En fait, cette détermination... pousse à être prêt et avancé. Parce que le chemin, on le trace, on l'invente, chacun va l'inventer, vous comme moi, même vous entrepreneurs dans vos futurs projets et comme je le fais depuis, on expérimente de nouveaux chemins et c'est ça qui est génial. Mais sans détermination, nous n'y arrivons pas. Protéger son énergie, savoir que le chemin est parfois semé d'embûches et puis être accompagné par des vrais pros expérimentés. Moi j'avais des feedbacks d'amis qui étaient dans l'entrepreneuriat et puis j'avais en fait, j'étais baigné dans l'entrepreneuriat, j'avais eu près de 3000 entrepreneurs entre mes mains pendant ma carrière bancaire donc ce discours je l'avais. Et enfin se détacher du résultat. C'est important, il ne faut pas que, comme je le dis souvent, l'enjeu tue le jeu. Ce qui est important aussi, et j'ai envie de le dire, c'est qu'il est fondamental d'être prêt et compétent et crédible quand on se lance. J'ai vu récemment un post sur LinkedIn de quelqu'un qui disait On peut se lancer sans être compétent, on apprend au fil de l'eau Moi, je ne suis pas d'accord, parce que quelqu'un qui prend vos services, quels qu'ils soient, on n'a pas le droit de se tromper. Je fais appel à quelqu'un qui va me construire ma maison, il faut qu'elle tienne, je fais appel à un conseil. il faut qu'il m'accompagne dans les règles de l'art, je le paye, je n'ai pas le droit d'avoir quelqu'un de pas compétent. Donc cette compétence et cette légitimité qu'on se trouve, elle est importante. Après deux ans de préparation minutieuse, j'ai réussi mon premier défi. J'en ai reçu d'autres plus compliqués que je vous partagerai. Donc j'espère que vous aurez pu trouver un maximum de valeur sur ce chemin-là. que je pourrais approfondir. Je vous partagerai donc d'autres défis d'entrepreneurs que j'ai eus plus tard, où parfois je me suis planté, je vous raconterai comment j'ai rebondi. Mais c'est justement parce que ce monde aujourd'hui est rempli de défis qu'au prochain épisode, je vous parlerai des principaux défis des entrepreneurs à l'aube de cette année 2025 qui se profile dans ce contexte si particulier dans lequel les entrepreneurs sont baignés, immergés. Et je vous partagerai comment aborder ces défis. avec le maximum de lucidité, de clairvoyance et de solutions également. Voilà, je vous dis à très vite pour le prochain épisode. À très très bientôt. Ciao, ciao !

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