Speaker #0Comment financer son entreprise en 2025 ? Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Gardons le Cap, le podcast qui accompagne les entrepreneurs dans leurs défis quotidiens pour construire des entreprises solides et durables et surtout vous faire tendre vers le succès. Alors aujourd'hui j'ai décidé de... vous parler de financement parce que bien entendu c'est une problématique cruciale pour les entrepreneurs. Comment financer sa croissance, comment financer tout simplement son entreprise pour qu'elle puisse se pérenniser et se développer dans ce contexte économique tendu, c'est une vraie question que l'on me pose souvent. Et vous savez, en début d'année, je dis souvent qu'avec mes clients, nous révisons la vision, nous réajustons les prévisions pour 2025. Chaque année, en début d'année, c'est le moment de faire ça. Et bien évidemment, quand on parle de business plan, de business model qui sont extrêmement utiles, même si certains disent le contraire. Et surtout parce qu'il faut comprendre que ces outils-là sont adaptables et sont des outils de réflexion constante pour son business. En fait, il s'agit après de voir comment je vais financer mes investissements, comment je vais financer l'exploitation de mon entreprise. C'est une véritable approche stratégique que nous devons faire dans chaque entreprise et le réviser régulièrement au risque d'être pris au dépourvu parce que nous avons des besoins que nous n'avons pas anticipés. Le début d'année, c'est le meilleur moment de le faire après avoir fait la synthèse de l'année précédente et de se projeter sur celle qui arrive. Je ne vais pas dans ce podcast vous faire une énumération très complète parce qu'il y a tellement de solutions pour financer son entreprise que je ne vais pas toutes les énumérer. Par contre, je vais vous dire les différentes manières et surtout comment présenter un dossier aux financiers et quels sont les pièges à éviter pour ne pas risquer un refus de prêt. Et j'ai envie de vous dire que déjà, quels sont les comportements des banquiers et financeurs aujourd'hui ? Il y a une grande prudence face aux risques. Ça ne vous a pas échappé, notre environnement est extrêmement incertain. Depuis 5 ans, nous allons de surprise en surprise avec le Covid il y a 5 ans, ça fait déjà loin, 5 ans maintenant. Puis la forte reprise avec une inflation qui a obéré le pouvoir d'achat des agents économiques, des particuliers, des entreprises, avec un retraitissement des marges, une crise géopolitique avec des guerres pas très loin de chez nous. En Ukraine, au Moyen-Orient, des changements politiques, l'arrivée de Trump qui est en train de redistribuer les cartes, sans compter les aspects climatiques, technologiques, politiques en France. Nous sommes toujours dans l'incertitude avec l'absence d'un gouvernement qui puisse prendre des décisions, faute de majorité à l'Assemblée Nationale. Donc, tout ceci fait que les entreprises sont dans des situations qui sont compliquées. beaucoup plus qu'auparavant d'ailleurs, ce qui fait que les entreprises sont dans des situations beaucoup plus compliquées, comme en témoignent les 66 000 défaillances d'entreprises en 2024, et encore c'est le minimum, peut-être qu'on sera autour de 67-68 000 quand les comptes seront faits et que nous aurons le bilan de ces défaillances. Et 2025 ne s'annonce pas mieux. Alors plusieurs raisons à ces difficultés, la crise évidemment en est une, l'adaptation à ce contexte économique, la baisse de la demande, mais bien sûr aussi le fait de parfois ne pas avoir anticipé ce besoin financier avec de l'autofinancement quand nous faisons nos investissements, ce qui est à proscrire. L'autofinancement, c'est quand vous payez vous-même avec votre cash les investissements et il ne reste plus assez après pour financer ces investissements qui permettent d'améliorer l'outil de... Il en ressort une sélectivité accrue. Les banquiers et autres financiers adoptent des critères plus stricts pour octroyer des crédits, pour débloquer des fonds et notamment pour les PME et les TPE qui en souffrent plus parce qu'elles sont beaucoup plus fragiles. Les entreprises doivent donc prouver leur résilience financière, leur capacité à rembourser et leur stratégie à long terme pour convaincre beaucoup plus qu'avant. A partir de là, quels sont les outils de financement à privilégier ? Les organismes à aller voir, les solutions traditionnelles et celles alternatives. Comment présenter efficacement votre projet à un financier et surtout quelles sont les erreurs à éviter. Vous êtes au bon endroit, nous allons tout passer en revue. Commençons par les banques. Il est de tradition d'aller voir les banques quand nous avons besoin de financement et c'est normal, c'est leur métier. D'ailleurs à l'époque où j'ai démarré ma carrière professionnelle au sein de la banque, il y a maintenant plus de 20 ans, de 35 ans, il n'y avait que les banquiers qui pouvaient financer quasiment et il n'y avait pas toutes ces plateformes de crowdfunding, il n'y avait pas toutes ces aides beaucoup plus importantes qu'avant. Donc on va voir sa banque et la banque peut nous aider sur deux plans, le financement de ses investissements et le financement de son exploitation. Alors évidemment, vous avez les crédits bancaires classiques, moyen terme, n'oubliez pas quand vous les demandez, dans certains cas, de demander une franchise de 3 mois, 6 mois, jusqu'à un an, quand vous avez parfois un chevauchement de crédit sur un an, ou quand vous avez un délai de fabrication, de construction, qui fait que vous allez payer le crédit, alors que vous ne pouvez pas utiliser votre matériel. Voilà, je vous donne ces astuces qu'on oublie parfois. Et quand nous faisons des acquisitions d'entreprises, et... planifions le remboursement des crédits en même temps que le versement des dividendes. Moi je demande systématiquement une annuité, ça veut dire que je demande non pas un paiement par mensualité, mais un paiement annuel, qui colle avec le versement des dividendes, et ça permet entre-temps de se faire de la trésorerie. Alors, l'avantage des prêts classiques reste une solution stable et structurée, ils permettent des plans de financement clairs et prédictibles. L'inconvénient... Avec des taux d'intérêt en hausse, il est essentiel de négocier les conditions, même si les taux d'intérêt ont tendance à baisser depuis maintenant le mois de septembre, et cela devrait se poursuivre normalement, en tout cas c'est la politique menée par la Banque Centrale Européenne, même si la politique économique que va mener Donald Trump pourrait remettre cela en cause. A voir. N'oublions pas qu'il y a le credit buy que vous pouvez utiliser pour financer du matériel, des véhicules, même de l'immobilier. C'est une solution idéale qu'apprécient beaucoup les banquiers parce que ça leur permet de diviser le risque. Donc souvent les organismes de credit buy sont affiliés aux grandes banques et on peut trouver des organismes de credit buy qui sont aussi indépendants. Pensez au credit buy. C'est moins gourmand en fonds propres et permet d'éviter l'achat direct. Et en plus, vous pouvez choisir une retenue de 1, 5, 10, 20% dans certains cas pour choisir votre option d'achat. in fine. Exemple, si vous choisissez une option d'achat à 10%, vous allez avoir un financement sur 90% et le reste, vous déciderez de prendre le matériel avec 10% du financement ou vous le rendez. Ça peut amener de la souplesse aussi et puis on peut aussi également mettre un premier loyer plus important quand... vous avez de la rentabilité et que vous souhaitez diminuer votre fiscalité et également préserver les échéances futures avec des échéances moindres. Alors attention, ce financement peut dans certains cas être plus onéreux que le crédit classique. A voir, c'était systématique par le passé, aujourd'hui c'est beaucoup plus équilibré. Les locations financières ne sont pas à négliger aussi, notamment pour des véhicules ou du matériel. Et notamment pour les véhicules, on peut choisir des systèmes avec entretien du véhicule et ça peut être une bonne idée. Et enfin, pour son exploitation, vous avez au sein des banques la possibilité d'avoir des découvertes quand vous avez des décalages de trésorerie à utiliser avec précaution. C'est entouré de certaines règles, ne pas être à découvert pendant plus de... deux mois consécutifs et puis autour du découvert vous pouvez avoir du billet à ordre le billet à ordre et comme si vous faisiez du crédit sur vous même on vous crédite un montant pendant une certaine durée et c'est intéressant quand vous avez des des décalages de trésorerie liés à la saisonnalité, liés à des campagnes d'achat, liés à des décalages parce que vous avez des décalages aussi dans votre production, dans vos livraisons. Donc c'est aussi des choses intéressantes. En principe, votre banquier saura vous le proposer si vous en avez besoin. Voilà, et après je ne vais pas rentrer dans le détail de... Non, blablabla. Et enfin, sachez que le banquier peut vous financer aussi votre poste client avec de l'escompte, de la DAI et de la facturage. Personnellement, je ne suis pas fan de la facturage, notamment pour les petites entreprises, parce que ça demande un suivi très précis. Et puis parfois un contrôle des retenues de garantie qu'on peut avoir au sein de la facturage qui parfois ne sont pas systématiquement rendues. J'ai des clients qui ont eu quelques déboires. Bien sûr, je reviendrai. plus en détail sur un autre podcast sur ces modes de financement ou dans une... pour décrypter tous ces modes de financement que les banquiers proposent. Alors que faire si vous voulez demander des financements dehors de votre banque ? Écoutez, ça tombe bien parce que vraiment depuis les années 2010, de nouvelles formes de financement sont apparues pour faire face à la crise de l'époque. Rappelez-vous la crise des subprimes. Et se sont développées des plateformes de crowdfunding à partir de 2008, 2009, 2010 et notamment... avec la distribution de financement participatif. C'est idéal pour les projets à forte valeur ajoutée et quand parfois votre banquier ne souhaiterait pas avancer avec vous ou si vous voulez diversifier vos sources de financement. Alors ces plateformes ont subi également la crise et donc certaines se sont retrouvées en difficulté. Donc il y a de nouveaux intervenants souvent et d'autres qui disparaissent ou en tout cas qui se désimpliquent. Vous allez trouver des plateformes comme Ulule, Kickstarter, KissKissBankBank, etc. Je ne vais pas toutes les citer, vous pouvez retrouver la liste sur internet en demandant la liste des plateformes de crowdfunding, de crédit participatif ou sur le site de BPI également. C'est vraiment un moyen de financer ces projets. Quand vous avez des projets plus ambitieux, vous avez la possibilité également d'aller voir des fonds d'investissement et faire une levée de fonds par une prise au capital. pour pouvoir consolider vos fonds propres et pouvoir accélérer le développement de votre entreprise. C'est une opération qui se prépare avec minutie, avec évidemment des business plans qui vont permettre de faire comprendre à votre interlocuteur que vous avez la capacité, grâce à son apport de fonds, de pouvoir vous développer et de prendre une avance. Et lui, son intérêt, c'est de sortir avec une forte plus-value. Pour financer votre entreprise, vous avez également la capacité de faire appel aux aides publiques avec les aides publiques en commençant par BPI qui peut vous amener également des prêts participatifs, qui peut amener des garanties sur des financements que vous faites. Vous avez également la possibilité avec BPI de financer votre court terme. BPI peut faire des systèmes de mobilisation de postes clients ou d'avance à l'export pour pouvoir financer votre déploiement. Chez BPI, il y a une mine de solutions à explorer. Le site internet n'est pas toujours très clair, mais en tout cas, n'hésitez pas à aller les voir. Ils sauront vous écouter et vous accompagner. Vous avez ensuite les régions. Les régions. qui ont des dispositifs de financement, alors en tout cas de subvention, pour pouvoir vous aider dans l'acquisition de matériel, de recrutement, de projets innovants, de transition numérique ou de développement durable. Donc les régions, en leur politique, elles sont toutes différentes et je vous invite aussi à aller contacter les régions quand vous avez des projets qui... peuvent amener une plus-value à la fois dans le tissu industriel ou dans le tissu artisanal de votre secteur. Ils sont très friands de tout ce qui peut créer de l'emploi. Alors bien sûr, compte tenu du contexte, les régions ont beaucoup moins d'argent que par le passé. Les finances publiques sont... limité maintenant. Par contre, il y a toujours un volontarisme en fonction des différentes régions et parfois, il y a une alliance BPI-région pour financer certains projets ou certains types de financements. Quelques financements spécifiques quand vous êtes en difficulté. Pensez que vous pouvez faire du lease-back à condition que la situation ne soit pas trop mauvaise non plus. On va dire que vous êtes en situation où votre trésorerie se tend. Et le lease-back... permet à un crédit bailleur de racheter votre matériel, de racheter votre immobilier et avec ça en fait vous avez des liquidités et vous relouez votre bien. Ce qui permet de faire une opération de cash et d'être plus à l'aise aussi en complément de ce que peut faire la banque. C'est une solution qu'il ne faut pas négliger. Parce que ça permet vraiment d'avoir de gros bol d'air. Si vous êtes vraiment en difficulté de trésorerie, n'hésitez pas à voir votre banquier pour demander des décalages, des découvertes, des billets d'ordre. Avec toujours la démonstration que vous pourrez rembourser ces financements proposés. Et puis, si vraiment c'est encore plus tendu et que vous avez du mal à payer vos charges sociales et fiscales. Dans ce cas là, il y a un dispositif qui s'appelle le CCC. SF qui permet de demander un étalement sur 2 ans, 3 ans, c'est très rare mais 2 ans vos dettes fiscales et sociales pour amener beaucoup plus de souplesse et éviter de recevoir des rembourses. recommander. Pour finir, comment présenter son projet à un financier pour avoir le plus de chances d'avoir un accord ? 1. Soignez votre business plan. Il doit être clair, précis, réaliste. Montrez que vous maîtrisez votre marché, votre modèle économique et vos projections financières. Incluez une analyse de risque et des solutions que vous envisagez. Je fais juste une différence entre le business plan que l'on va montrer à un financier et un financier. Un banquier et un investisseur. L'investisseur va vouloir un business plan ambitieux parce qu'il va y mettre de l'argent. Et dedans, il recherche une plus-value. Un business plan pour un banquier, il doit être vraiment réaliste. Et on doit intégrer des aspects qui vont démontrer que vous pourrez rembourser votre crédit en montrant que votre seuil de rentabilité... pourra être atteint assez facilement. C'est parfois, quand vous avez des petites entreprises, c'est de dire, voilà, j'ai un restaurant par exemple, ça marchera à condition que je puisse avoir 15 couverts par jour, midi et soir, etc. Et à partir de là, on va voir la faisabilité, il va dire oui, c'est tout à fait atteignable, non, c'est pas tout à fait atteignable. Parlez de votre stratégie, soyez clair et concis, je précise. Merci. Ensuite, montrez vos atouts financiers, les indicateurs clés, chiffre d'affaires, marge, taux de croissance, tout ce qui peut montrer la solidité de votre projet et qui peut permettre une analyse du banquier qui va lui permettre de comprendre que oui, vous êtes dans les clous, oui, ça va marcher. Vous pouvez également voir les soldes intermédiaires de gestion métier et voir si vous êtes dans les clous ou pas. Si vous êtes très au-dessus, expliquez pourquoi, parce que ça peut paraître bizarre. Si vous êtes très en dessous, expliquez aussi quelle est votre stratégie. Parfois, il y a peut-être une erreur et le banquier risque de ne pas accepter le crédit. Troisièmement, adaptez votre discours à l'interlocuteur. Les banquiers aiment les chiffres et la sécurité. Rassurez-le. Alors que les investisseurs, je vous l'ai dit, cherchent une vision à long terme et des retours sur investissement. Donc, ensuite, entraînez-vous. pour voir le banquier à présenter votre pitch, que ce soit le banquier, que ce soit d'ailleurs des prêts d'honneur pour les créateurs d'entreprises ou parfois les repreneurs et prévoyez des scénarii alternatifs. Et en cas d'imprévu, en fait, il faut que vous puissiez montrer que même les aléas sont prévus en fait et démontrer aussi votre leadership avec un projet solide, mais aussi cette capacité à piloter un écosystème autour de vous, à la fois vos collaborateurs, vos freelance, sous-traitants, mais aussi que vous avez des partenaires, experts comptables, conseils, juristes, etc. qui permettront de vous aider dans toutes les circonstances. Vous devez vendre un projet, vous devez vendre une équipe, parce que dans le projet, il y a une équipe. Quand on va demander des financements avec mes clients, ils voient qu'ils soient accompagnés. Et en fait, ça facilite aussi la décision. Quelques erreurs à éviter lors de la recherche de fonds. J'ai tenu le rôle de banquier pendant 14 ans dans ma carrière professionnelle, avant de créer Cam Manager et d'être à la place où je suis aujourd'hui. Et en fait, la principale erreur, c'est un dossier incomplet ou peu clair. Aujourd'hui, le banquier n'analyse pas le dossier tant que tout n'est pas complet. C'est comme ça. Donc trop souvent, les entrepreneurs arrivent avec des dossiers mal structurés, qui donnent une mauvaise impression dès le départ. Investissez du temps. faites-vous accompagner pour le rendre impeccable. Je crois que l'investissement de l'accompagnement est indispensable pour permettre de faciliter la demande de financement, surtout quand c'est un investissement à enjeu pour des financements qui demandent une forte capacité financière à mettre en place. Sous-estimer et surestimer les besoins. Demander trop peu peut effrayer. Je me souviens que j'avais un client qui... Il m'avait demandé il y a une quinzaine d'années, Gérard, on doit faire ce gros investissement. Et puis, je lui avais dit, attention, ça risque de ne pas passer. Donc, il ne m'a pas écouté, il est allé voir le banquier, il a minimisé le coût et il a dit, on verra bien. Mais il s'est retrouvé avec de grosses difficultés parce qu'au final... il avait autofinancé trop et un an après on a dû redemander une rallonge. Mais alors là je ne vous raconte pas, c'était assez compliqué. Bon, il a réussi grâce à une discussion que j'ai eue avec le banquier à pouvoir avoir une rallonge. Mais vraiment, demandons parfois plus que ce qui est prévu parce qu'il y a toujours des aléas et des imprévus. Sauf si c'est extrêmement clair, vous achetez un véhicule, c'est un véhicule, c'est clair. Une machine, c'est une machine. Par contre, parfois, avec certaines machines, il y a de la formation, il y a de la mise en place. Donc derrière, pensez aux frais. Quand on déménage son entreprise, il y a l'investissement. liées au déménagement, mais il y a aussi des frais liés à la non-production, parce qu'on démonte du matériel dans un atelier, dans une usine, et on remonte tout. Donc imaginons tout ce qui peut se passer. Quand on demande des investissements qui sont liés à du développement, pensons aussi à calculer son nouveau besoin en fonds de roulement, parce que les délais de paiement, le stockage, peuvent aussi augmenter, et ça va nécessairement... générer nouveaux besoins de trésorerie qu'il faut anticiper. Se focaliser uniquement que sur l'argent est aussi une erreur, parce qu'au-delà de l'argent, nous devons travailler sur notre stratégie, et le banquier veut vraiment savoir qu'est-ce qu'il y a dans votre tête. Alors quand je dis le banquier, c'est tous les financeurs, vous m'avez compris. Voilà, donc derrière, les chiffres arrivent en dernier. Je vois trop souvent des business plans où il n'y a que les chiffres. Le business plan, c'est... D'abord une argumentation, une présentation qui va convaincre les chiffres arrivant dernier pour conclure le business plan en démontrant la capacité à mettre en place la stratégie et les chiffres arrivent après pour conforter le dossier, pour avoir une vision financière aussi et pour permettre aux financeurs de faire ses calculs et de vérifier que tout est cohérent pour vous financer. Pour finir, cet exercice est... C'est indispensable à faire en début d'année pour se visualiser et préparer ses demandes de financement. Planifiez vos investissements si vous en avez, calculez votre besoin de trésorerie lié à votre exploitation, toute chose restant égale. Entre les solutions traditionnelles et les financements alternatifs, les options ne manquent pas. mais elle nécessite une approche méthodique. Prenez le temps de soigner votre dossier et de bien le préparer. N'hésitez pas à vous faire accompagner par des experts. Nous le faisons d'ailleurs avec nos clients et ceux qui viennent nous voir pour maximiser vos chances de succès, parce que c'est une histoire aussi de relation. Et surtout, souvenez-vous, il n'existe pas de projet parfait, mais une présentation bien pensée peut faire toute la différence. Allez voir. plusieurs banquiers, financeurs, ne vous contentez pas juste d'un banquier, je veux aussi conclure là-dessus, quand vous dépassez un certain chiffre d'affaires, ne restez pas qu'avec un seul banquier les amis, vraiment, parce que même si le banquier est sympa et qu'il vous finance, il peut être muté, le banquier peut changer sa politique de financement, divisons les banquiers comme les banquiers eux divisent le risque. Voilà, nous sommes là pour optimiser toutes vos études de financement, son opportunité, notre podcast touche à sa fin. Il était un petit peu plus long que d'habitude. Le sujet est vaste. Merci d'avoir écouté cet épisode de Gardons le Cap. Et si vous avez aimé, n'oubliez pas de vous abonner, de partager ce podcast avec d'autres entrepreneurs. Ensemble, continuons à construire des entreprises solides et alignées à vos ambitions. Et à très bientôt pour un prochain épisode. Et au mois de février, je vous annonce une surprise. Suivez-nous. A très vite. Ciao, ciao.