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Générations Magazine

L’âge de la grand-parentalité

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03min |17/12/2024
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L’âge de la grand-parentalité

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03min |17/12/2024
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Description

C'est moche à dire comme ça, mais c'est la vie: l'âge aidant, on commence à perdre des ami.e.s. Cette soixantaine et plus correspond au début de la fin de la vie... Mais c'est aussi la période où l'on peut devenir grand-parent, où l'on découvre donc aussi le début d'une vie. C'est un circuit continu, dont Laurence Bisang nous parle avec émotion en regardant grandir sa petite-fille et en partageant avec nous sa conception de la famille.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La vieillesse, c'est pas pour les mauvaises, Pat Davis. Laurence Bizan, Dans Génération. Heureuse 2025 à vous et joyeuse Robillation si vous y êtes. La Robillation, c'est l'âge de la retraite. Un âge pendant lequel on commence notamment à perdre des amis, des proches. J'ai perdu un ami cher il y a quelques mois. Bim ! Alors, ça peut arriver avant. Mais là, là j'ai dans, vous voyez. C'est moche un peu dit comme ça, mais c'est la vie, ça en fait partie. Le début de la fin de la vie, notre mort est dans le viseur de ce cap. À quelle distance ? On n'est pas pressé, on verra bien. Mais voilà. Cela dit, cette soixantaine et plus, ou moins, c'est aussi le moment où on peut devenir grand-parent. où l'on découvre donc le début d'une vie aussi. C'est un circuit continu. Alors ça, ça m'est arrivé il y a deux ans, par alliance. La fille de mon amoureux, de mon époux, est devenue maman. Et lui donc, grand-papa, grand-père d'une petite fille qui atteint ses deux ans ce mois, qui marche, commence à babiller, avance dans sa vie dotée d'une curiosité absolument boulimique. C'est fascinant. de voir cette petite chiotte grandir, quasi à vue d'œil. Moi qui ai vécu ma maternité il y a tout bientôt 33 ans. Tonnerre. Alors c'est fou comme le présent peut, en quelque sorte, émousser le passé. Comme si ma fille avait toujours été grande. Comme si sa petite enfance à mes côtés faisait carrément partie, je ne sais pas, d'une autre vie. C'est marrant. Enfin voilà, il me semble que je suis très inquiète avec la petite de ma belle-fille. C'est où, là ? Attention, les escaliers, gare au coin de la table, les bougies, ça brûle la soupe aussi. Ah non, non, non, ça c'est la queue du chat, il ne faut pas tirer dessus. Je ne me souviens pas avoir flippé autant avec ma propre fille en bas âge, mais sûrement. Cela dit, quelle merveille cette pichounette. Mon mari et moi ne sommes pas les gardiens de cette petite fille. Nous n'avons pas voulu de jours de garde fixes, par exemple. Mais cela ne nous empêche pas du tout d'être gaga de cette fillette qui nous toise déjà du haut de ses deux ans et nous parle. Elle crie Pichou ! quand elle voit son grand-papa. Oui, alors justement, on s'est très vite demandé comment on allait se présenter, sous quel nom. Mon époux, c'est donc son grand-père. Voilà, ça c'est clair. Moi, je suis sa belle-grand-mère. Je ne sais pas si ça se dit, la belle-grand-maman. Un ami qui vit la même situation que nous a proposé Papichou et Mamichou C'est mignon, ça. Non ? Adoptée pour nous, en tout cas, pour l'instant. On verra bien ce que la petite va en faire. C'est elle qui va imposer son choix de toute façon. C'est à sa manière de nous nommer. Mais pour l'instant, c'est vrai, elle nous appelle Pichou et Michou. À suivre donc. Et pourvu que ce ne soit jamais Pépé et Mémé. Bon, cela dit, c'est évidemment pas ça l'essentiel. Ce qui compte, c'est le lien qui va se nouer entre elle et nous, sa jeune génération et la nôtre. Nous l'emmenons ce mois de janvier une première fois au théâtre. Un spectacle pour les moustiques à partir d'une année, on va voir ce que ça donne. Mais transmettre, proposer, semer des graines dans tous les domaines, ça fait partie de nos rôles d'ancêtres. Ancêtres ! Mais oui, parce que nous sommes à l'origine d'une famille. J'aime beaucoup cette idée. Est-ce que vous la partagez avec moi ?

Description

C'est moche à dire comme ça, mais c'est la vie: l'âge aidant, on commence à perdre des ami.e.s. Cette soixantaine et plus correspond au début de la fin de la vie... Mais c'est aussi la période où l'on peut devenir grand-parent, où l'on découvre donc aussi le début d'une vie. C'est un circuit continu, dont Laurence Bisang nous parle avec émotion en regardant grandir sa petite-fille et en partageant avec nous sa conception de la famille.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    La vieillesse, c'est pas pour les mauvaises, Pat Davis. Laurence Bizan, Dans Génération. Heureuse 2025 à vous et joyeuse Robillation si vous y êtes. La Robillation, c'est l'âge de la retraite. Un âge pendant lequel on commence notamment à perdre des amis, des proches. J'ai perdu un ami cher il y a quelques mois. Bim ! Alors, ça peut arriver avant. Mais là, là j'ai dans, vous voyez. C'est moche un peu dit comme ça, mais c'est la vie, ça en fait partie. Le début de la fin de la vie, notre mort est dans le viseur de ce cap. À quelle distance ? On n'est pas pressé, on verra bien. Mais voilà. Cela dit, cette soixantaine et plus, ou moins, c'est aussi le moment où on peut devenir grand-parent. où l'on découvre donc le début d'une vie aussi. C'est un circuit continu. Alors ça, ça m'est arrivé il y a deux ans, par alliance. La fille de mon amoureux, de mon époux, est devenue maman. Et lui donc, grand-papa, grand-père d'une petite fille qui atteint ses deux ans ce mois, qui marche, commence à babiller, avance dans sa vie dotée d'une curiosité absolument boulimique. C'est fascinant. de voir cette petite chiotte grandir, quasi à vue d'œil. Moi qui ai vécu ma maternité il y a tout bientôt 33 ans. Tonnerre. Alors c'est fou comme le présent peut, en quelque sorte, émousser le passé. Comme si ma fille avait toujours été grande. Comme si sa petite enfance à mes côtés faisait carrément partie, je ne sais pas, d'une autre vie. C'est marrant. Enfin voilà, il me semble que je suis très inquiète avec la petite de ma belle-fille. C'est où, là ? Attention, les escaliers, gare au coin de la table, les bougies, ça brûle la soupe aussi. Ah non, non, non, ça c'est la queue du chat, il ne faut pas tirer dessus. Je ne me souviens pas avoir flippé autant avec ma propre fille en bas âge, mais sûrement. Cela dit, quelle merveille cette pichounette. Mon mari et moi ne sommes pas les gardiens de cette petite fille. Nous n'avons pas voulu de jours de garde fixes, par exemple. Mais cela ne nous empêche pas du tout d'être gaga de cette fillette qui nous toise déjà du haut de ses deux ans et nous parle. Elle crie Pichou ! quand elle voit son grand-papa. Oui, alors justement, on s'est très vite demandé comment on allait se présenter, sous quel nom. Mon époux, c'est donc son grand-père. Voilà, ça c'est clair. Moi, je suis sa belle-grand-mère. Je ne sais pas si ça se dit, la belle-grand-maman. Un ami qui vit la même situation que nous a proposé Papichou et Mamichou C'est mignon, ça. Non ? Adoptée pour nous, en tout cas, pour l'instant. On verra bien ce que la petite va en faire. C'est elle qui va imposer son choix de toute façon. C'est à sa manière de nous nommer. Mais pour l'instant, c'est vrai, elle nous appelle Pichou et Michou. À suivre donc. Et pourvu que ce ne soit jamais Pépé et Mémé. Bon, cela dit, c'est évidemment pas ça l'essentiel. Ce qui compte, c'est le lien qui va se nouer entre elle et nous, sa jeune génération et la nôtre. Nous l'emmenons ce mois de janvier une première fois au théâtre. Un spectacle pour les moustiques à partir d'une année, on va voir ce que ça donne. Mais transmettre, proposer, semer des graines dans tous les domaines, ça fait partie de nos rôles d'ancêtres. Ancêtres ! Mais oui, parce que nous sommes à l'origine d'une famille. J'aime beaucoup cette idée. Est-ce que vous la partagez avec moi ?

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C'est moche à dire comme ça, mais c'est la vie: l'âge aidant, on commence à perdre des ami.e.s. Cette soixantaine et plus correspond au début de la fin de la vie... Mais c'est aussi la période où l'on peut devenir grand-parent, où l'on découvre donc aussi le début d'une vie. C'est un circuit continu, dont Laurence Bisang nous parle avec émotion en regardant grandir sa petite-fille et en partageant avec nous sa conception de la famille.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    La vieillesse, c'est pas pour les mauvaises, Pat Davis. Laurence Bizan, Dans Génération. Heureuse 2025 à vous et joyeuse Robillation si vous y êtes. La Robillation, c'est l'âge de la retraite. Un âge pendant lequel on commence notamment à perdre des amis, des proches. J'ai perdu un ami cher il y a quelques mois. Bim ! Alors, ça peut arriver avant. Mais là, là j'ai dans, vous voyez. C'est moche un peu dit comme ça, mais c'est la vie, ça en fait partie. Le début de la fin de la vie, notre mort est dans le viseur de ce cap. À quelle distance ? On n'est pas pressé, on verra bien. Mais voilà. Cela dit, cette soixantaine et plus, ou moins, c'est aussi le moment où on peut devenir grand-parent. où l'on découvre donc le début d'une vie aussi. C'est un circuit continu. Alors ça, ça m'est arrivé il y a deux ans, par alliance. La fille de mon amoureux, de mon époux, est devenue maman. Et lui donc, grand-papa, grand-père d'une petite fille qui atteint ses deux ans ce mois, qui marche, commence à babiller, avance dans sa vie dotée d'une curiosité absolument boulimique. C'est fascinant. de voir cette petite chiotte grandir, quasi à vue d'œil. Moi qui ai vécu ma maternité il y a tout bientôt 33 ans. Tonnerre. Alors c'est fou comme le présent peut, en quelque sorte, émousser le passé. Comme si ma fille avait toujours été grande. Comme si sa petite enfance à mes côtés faisait carrément partie, je ne sais pas, d'une autre vie. C'est marrant. Enfin voilà, il me semble que je suis très inquiète avec la petite de ma belle-fille. C'est où, là ? Attention, les escaliers, gare au coin de la table, les bougies, ça brûle la soupe aussi. Ah non, non, non, ça c'est la queue du chat, il ne faut pas tirer dessus. Je ne me souviens pas avoir flippé autant avec ma propre fille en bas âge, mais sûrement. Cela dit, quelle merveille cette pichounette. Mon mari et moi ne sommes pas les gardiens de cette petite fille. Nous n'avons pas voulu de jours de garde fixes, par exemple. Mais cela ne nous empêche pas du tout d'être gaga de cette fillette qui nous toise déjà du haut de ses deux ans et nous parle. Elle crie Pichou ! quand elle voit son grand-papa. Oui, alors justement, on s'est très vite demandé comment on allait se présenter, sous quel nom. Mon époux, c'est donc son grand-père. Voilà, ça c'est clair. Moi, je suis sa belle-grand-mère. Je ne sais pas si ça se dit, la belle-grand-maman. Un ami qui vit la même situation que nous a proposé Papichou et Mamichou C'est mignon, ça. Non ? Adoptée pour nous, en tout cas, pour l'instant. On verra bien ce que la petite va en faire. C'est elle qui va imposer son choix de toute façon. C'est à sa manière de nous nommer. Mais pour l'instant, c'est vrai, elle nous appelle Pichou et Michou. À suivre donc. Et pourvu que ce ne soit jamais Pépé et Mémé. Bon, cela dit, c'est évidemment pas ça l'essentiel. Ce qui compte, c'est le lien qui va se nouer entre elle et nous, sa jeune génération et la nôtre. Nous l'emmenons ce mois de janvier une première fois au théâtre. Un spectacle pour les moustiques à partir d'une année, on va voir ce que ça donne. Mais transmettre, proposer, semer des graines dans tous les domaines, ça fait partie de nos rôles d'ancêtres. Ancêtres ! Mais oui, parce que nous sommes à l'origine d'une famille. J'aime beaucoup cette idée. Est-ce que vous la partagez avec moi ?

Description

C'est moche à dire comme ça, mais c'est la vie: l'âge aidant, on commence à perdre des ami.e.s. Cette soixantaine et plus correspond au début de la fin de la vie... Mais c'est aussi la période où l'on peut devenir grand-parent, où l'on découvre donc aussi le début d'une vie. C'est un circuit continu, dont Laurence Bisang nous parle avec émotion en regardant grandir sa petite-fille et en partageant avec nous sa conception de la famille.


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  • Speaker #0

    La vieillesse, c'est pas pour les mauvaises, Pat Davis. Laurence Bizan, Dans Génération. Heureuse 2025 à vous et joyeuse Robillation si vous y êtes. La Robillation, c'est l'âge de la retraite. Un âge pendant lequel on commence notamment à perdre des amis, des proches. J'ai perdu un ami cher il y a quelques mois. Bim ! Alors, ça peut arriver avant. Mais là, là j'ai dans, vous voyez. C'est moche un peu dit comme ça, mais c'est la vie, ça en fait partie. Le début de la fin de la vie, notre mort est dans le viseur de ce cap. À quelle distance ? On n'est pas pressé, on verra bien. Mais voilà. Cela dit, cette soixantaine et plus, ou moins, c'est aussi le moment où on peut devenir grand-parent. où l'on découvre donc le début d'une vie aussi. C'est un circuit continu. Alors ça, ça m'est arrivé il y a deux ans, par alliance. La fille de mon amoureux, de mon époux, est devenue maman. Et lui donc, grand-papa, grand-père d'une petite fille qui atteint ses deux ans ce mois, qui marche, commence à babiller, avance dans sa vie dotée d'une curiosité absolument boulimique. C'est fascinant. de voir cette petite chiotte grandir, quasi à vue d'œil. Moi qui ai vécu ma maternité il y a tout bientôt 33 ans. Tonnerre. Alors c'est fou comme le présent peut, en quelque sorte, émousser le passé. Comme si ma fille avait toujours été grande. Comme si sa petite enfance à mes côtés faisait carrément partie, je ne sais pas, d'une autre vie. C'est marrant. Enfin voilà, il me semble que je suis très inquiète avec la petite de ma belle-fille. C'est où, là ? Attention, les escaliers, gare au coin de la table, les bougies, ça brûle la soupe aussi. Ah non, non, non, ça c'est la queue du chat, il ne faut pas tirer dessus. Je ne me souviens pas avoir flippé autant avec ma propre fille en bas âge, mais sûrement. Cela dit, quelle merveille cette pichounette. Mon mari et moi ne sommes pas les gardiens de cette petite fille. Nous n'avons pas voulu de jours de garde fixes, par exemple. Mais cela ne nous empêche pas du tout d'être gaga de cette fillette qui nous toise déjà du haut de ses deux ans et nous parle. Elle crie Pichou ! quand elle voit son grand-papa. Oui, alors justement, on s'est très vite demandé comment on allait se présenter, sous quel nom. Mon époux, c'est donc son grand-père. Voilà, ça c'est clair. Moi, je suis sa belle-grand-mère. Je ne sais pas si ça se dit, la belle-grand-maman. Un ami qui vit la même situation que nous a proposé Papichou et Mamichou C'est mignon, ça. Non ? Adoptée pour nous, en tout cas, pour l'instant. On verra bien ce que la petite va en faire. C'est elle qui va imposer son choix de toute façon. C'est à sa manière de nous nommer. Mais pour l'instant, c'est vrai, elle nous appelle Pichou et Michou. À suivre donc. Et pourvu que ce ne soit jamais Pépé et Mémé. Bon, cela dit, c'est évidemment pas ça l'essentiel. Ce qui compte, c'est le lien qui va se nouer entre elle et nous, sa jeune génération et la nôtre. Nous l'emmenons ce mois de janvier une première fois au théâtre. Un spectacle pour les moustiques à partir d'une année, on va voir ce que ça donne. Mais transmettre, proposer, semer des graines dans tous les domaines, ça fait partie de nos rôles d'ancêtres. Ancêtres ! Mais oui, parce que nous sommes à l'origine d'une famille. J'aime beaucoup cette idée. Est-ce que vous la partagez avec moi ?

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