- Speaker #0
Bienvenue sur Good Visa, le podcast voyage. Aujourd'hui, poursuivez l'aventure avec Gus et son tour du monde hors du commun. Dans cette seconde partie, il nous raconte la fin de son périple en Asie, puis le Canada, la côte américaine et l'Amérique centrale en stop, et pour finir, ses péripéties dans les Caraïbes, la traversée de l'Atlantique, et enfin, le retour en France. Cet épisode est une invitation à persévérer et à vivre le moment présent. Je m'appelle Camille. Et je vous souhaite une bonne écoute ou plutôt un bon voyage. Donc maintenant tu es arrivé à Singapour mais il reste la suite du parcours. Donc tu te dis comment tu vas faire pour continuer ton périple ? Est-ce que tu vas prendre un avion ? Comment ça se passe en fait la suite du parcours ?
- Speaker #1
Donc la suite du parcours, l'idée c'était forcément de prendre un bateau pour traverser le Pacifique. Je savais qu'à la voile ça allait être compliqué parce que dans ce sens là c'est très très compliqué. j'avais de bons espoirs et j'avais vraiment foi à trouver des bateaux commerciaux, des ports-conteneurs, des gros bateaux qui accepteraient qu'un petit aventurier comme moi me fasse une petite place. J'avais eu beaucoup de contacts, je m'étais pris beaucoup à l'avance. Malheureusement, après des mois de recherche, après beaucoup, des dizaines, voire des centaines d'appels et de mails, je n'ai pas trouvé. Et je me suis retrouvé du coup un peu bloqué à Singapour avec pas forcément de plan B, d'organiser ou de planifier. Et du coup, le plan B, j'y ai pensé assez rapidement. Je n'ai pas trop tergiversé parce qu'une fois de plus, tergiversé et passer des semaines et des semaines à me dire que je n'ai pas réussi à traverser en bateau. Voilà, ça ne m'aurait pas apporté grand chose. Donc, je me suis lancé le défi de prendre un avion, mais avec plusieurs conditions, on va dire. C'était de prendre un seul avion. et un avion qui me permettrait de parcourir la plus petite distance entre l'Asie et l'Amérique. Et du coup, la plus petite distance entre l'Asie et l'Amérique, elle se trouvait entre le Japon et le nord du Canada. Alors, pour les connaisseurs, on va dire qu'il y avait le détroit de Béring, forcément, mais le problème, c'est que le détroit de Béring, je ne pouvais pas retourner en Russie, c'était compliqué, et notamment, dans tous les cas, tu ne peux pas traverser le détroit de Béring comme ça entre la Russie et les États-Unis. Voilà. Donc, retour de motivation, je me dis, c'est parti. c'est pas grave je laisse mon vélo donc en malaisie je reviens en malaisie en vélo et là je lance on va dire l'étape 2 un peu que j'avais appelé tokyo express qui est en attente malheureusement j'avais pas énormément de temps parce que je voulais arriver avant l'hiver au nord du canada une fois de plus la journée des petits soucis niveau météo donc je me laisse je sais plus quand j'avais six semaines ou huit semaines six semaines je pense pour faire du coup singapour tokyo en On stoppe. Et là... Et là, je n'ai pas fait que du stock non plus, il ne faut pas mentir. J'ai quand même enchaîné aussi 2-3 transports assez longs, notamment en Asie du Sud-Est où les transports ne sont vraiment pas très chers, où le stock ne marche pas forcément très très bien. Je sais qu'en Corée du Sud, ça n'a pas très bien marché non plus le stock, donc j'ai pris des transports. J'ai fait du mieux que je pouvais, mais l'idée c'était ça, c'était de ne pas prendre d'avion forcément, et puis d'essayer comme je pouvais de profiter des différents pays, notamment la Corée du Sud et le Japon qui étaient... deux pays que je ne connaissais pas, que je n'avais absolument pas prévu de visiter. Et voilà, ça m'a remis aussi des petits boosts d'énergie et de morale, de voir des cultures complètement différentes, la Corée du Sud, le Japon, des pays complètement différents. Et c'est là où j'ai retrouvé un petit gain de motivation. Et je me suis dit, allez, voilà, on continue, l'aventure continue. On n'a pas réussi à traverser le Pacifique, mais on rebondit. Et dans tous les cas, comme je dis toujours, le meilleur plan, c'est de ne pas avoir de plan. Donc voilà, on y va, on fonce. c'est... Et c'était ça la deuxième étape du coup.
- Speaker #0
Et c'est incroyable justement, c'est ce que je disais un petit peu au début où en fait rien ne t'arrête, c'est-à-dire que tu as réussi rapidement à faire preuve de résilience, en fait accepter que la suite de ton parcours ça n'allait pas pouvoir se faire comme tu le souhaitais et paf, action, réaction, tu as tout de suite trouvé cette force de continuer et donc là tu changeais complètement de mode de fonctionnement puisque tu n'étais plus... Libre avec ton vélo, tu te retrouves à dépendre au bien vouloir des gens. Est-ce qu'ils vont te prendre en stop ou non ? Ça a dû pas mal te chambouler, j'imagine, après autant de temps seul avec ton vélo.
- Speaker #1
Très chamboulant. Et je l'ai relativement, on va dire, mal vécu. Dans le sens où, s'il y a un mot pour décrire l'aventure à vélo ou le voyage à vélo, c'est la liberté. parce que le vélo te donne une liberté exceptionnelle de pouvoir voyager de pouvoir avancer quand tu veux tu arrêter quand tu veux avoir beaucoup de matos du coup de matériel pour pouvoir manger dormir sur ton vélo donc tu as une liberté qui aimait exceptionnel et du coup ce changement forcément me retrouver un peu dépendant de est ce que je me fais prendre en stop est ce que je me fais pas prendre en stop est ce que les transports pas de transport est ce que ça coûte cher est ce que c'est pas cher est ce que donc c'est sûr que ça a été il m'a fallu un petit temps d'adaptation et il m'est arrivé beaucoup de fois de regretter un peu mon vélo et de forcément de 10 pensé beaucoup et me dire mais en fait pourquoi j'ai lâché mon vol j'aurais dû continuer
- Speaker #0
Et si liberté c'est le mot que tu as choisi pour définir cette partie du voyage en vélo, là en stop tu choisirais quoi comme mot ?
- Speaker #1
Pour lui aussi il vient à l'esprit c'est une galère.
- Speaker #0
Ça peut marcher.
- Speaker #1
Non c'est la flexibilité, adaptation, parce que forcément le fait de faire du stop, tu vas être amené, adaptation c'est bien parce que tu vas être amené à t'adapter quoi qu'il arrive avec les gens que tu vas rencontrer. avec les endroits où ils vont t'emmener qui ne sont pas forcément ce que tu avais prévu, avec les villes que tu vas visiter, avec les différents moyens de transport forcément, il y en a un peu de top, il y a un peu de bus, il y a un peu de voitures, donc adaptation, toujours s'adapter, quelque chose qui en vélo n'était pas forcément le cas, parce qu'au final en vélo je fais ce que je veux, j'avance quand je veux, où je veux, et voilà, donc oui, adaptation et galère aussi, galère c'est tout.
- Speaker #0
Donc là, tu auras fait Thaïlande, Cambodge, Chine, Corée du Sud et Vietnam aussi, pardon. Puis enfin, cette arrivée au Japon parce que là, je vois leur tourner, même si j'aimerais te poser encore tellement de questions sur tous ces pays en Asie. On va switcher sur la partie suivante parce que là, tu arrives au Japon, tu traverses du coup jusqu'au Canada avec une arrivée à Vancouver.
- Speaker #1
C'est ça, sur la côte ouest du Canada, en Colombie-Britannique. et de là je commençais donc l'étape 3 on va dire qui était de descendre à la base de base je m'étais dit pourquoi pas essayer de faire tout à pied le problème c'est tout à pied du canada jusqu'au panama ça m'aurait pris un an ou deux et au niveau malheureusement au niveau financier c'était pas jouable surtout dans les pays qui coûtent assez cher donc voilà j'ai recommencé l'idée c'était de recommencer à faire du stop et de la marche quand je pouvais donc de vancouver au canada jusque au panama donc la traversée de toute l'Amérique du Nord et de toute l'Amérique centrale. Et avant de me lancer dans cette traversée, j'ai eu la chance de rencontrer le frère d'un ami, Antoine, qui vit à Vancouver et qui m'a gentiment prêté son 4x4 qu'il n'utilisait pas forcément et qui m'a permis d'aller me faire trois semaines, je pense, en pleine nature, dans les Rocheuses, donc la chaîne de montagne de Colombie-Britannique entre la Colombie-Britannique et l'Alberta et qui m'a permis en fait de... de me remettre vraiment trois semaines de full nature, full montagne, full rando au milieu des ours et des cerfs au Canada. Donc ça, c'est un peu un être de type. Mais c'est vrai que ces trois semaines, pour moi, qui m'ont énormément servi parce que me retrouver comme ça en pleine nature, dans les montagnes que j'aime et surtout les rocheuses, et vraiment une des chaînes de montagne les plus belles du monde, je pense, ça remet énormément de motivation. Et moi, ça m'a reboosté à 400% pour la suite et la troisième étape de mon aventure.
- Speaker #0
C'est un petit peu des vacances dans ton aventure.
- Speaker #1
C'est un peu ça, parce que je n'avais pas forcément de deadline, je n'avais pas forcément d'obligation, j'étais un peu seul au milieu de cette nature, je randonnais quand j'avais envie de randonner. La seule contrainte forcément c'est toujours la même, c'est que financièrement parlant, vivre avec 10 euros au Canada, même si on te prête un 4x4 c'est compliqué, parce que le moindre paquet de pâtes qui est mon plat typique. quand je cuisinais, c'est-à-dire pas de sel, beurre, même ça, ça peut te coûter parfois plus de 10 euros. Donc ça, c'était la seule contrainte que j'avais, mais c'est vrai que c'était un peu ça. C'était vacances ou même retraite en pleine nature, comme j'aime, et ça, ça m'a permis vraiment de reboucher les batteries à 200%.
- Speaker #0
Et ensuite, tu arrives donc aux États-Unis, où là, tu vas faire des rencontres, c'est un petit peu plus d'organisation, mais tu découvres aussi des parcs nationaux magnifiques, des chalets. Il me semble qu'à un moment aussi tu présentes ton projet à des scouts et puis là tu reprends les transports avec des... je crois que tu l'as appelé ton bus de l'enfer.
- Speaker #1
Là en fait les Etats-Unis c'était un peu compliqué. Pourquoi ? Parce que, toujours le même sujet, au niveau du budget, vivre avec 10-12 euros par jour aux Etats-Unis c'est impossible. Donc j'avais dû m'organiser les Etats-Unis, comment j'avais fait ? J'avais fait vraiment en fonction des différents contacts. que j'avais eu j'avais fait appel un peu aux gens qui me suivaient aux potes de potes aux copains de la famille etc pour essayer d'avoir deux trois contacts sur la côte ouest des états unis et je m'étais organisé en fait pour m'arrêter à ces endroits là le stop n'était pas forcément possible pourquoi parce que je me serais retrouvé dans des endroits un peu aléatoire et comme le camping sauvage et proche de ville est pas trop conseillé aux états unis notamment avec bon voilà propriété privée etc quelqu'un qui sort avec sa carabine pour tirer dessus en pleine nuit j'avais pas forcément envie donc voilà je me suis organisé c'était une organisation un peu différente mais il fallait s'adapter encore une fois il fallait faire avec et j'avais aussi en ligne de mire ses retrouvailles avec mon meilleur ami louis à los angeles où lui venait de terminer la route 66 à vélo pardon en moto Il aurait bien aimé faire sa vélo, mais je pense qu'il n'est pas assez sportif. Donc, on s'était retrouvé en Harley Davidson. Alors là, c'était un peu, une fois de plus, une petite parenthèse de mon aventure. On a été quasiment un mois, trois semaines, trois semaines à un mois ensemble à traverser les États-Unis et le Mexique. Et là, pareil, la seule contrainte que j'avais, c'était que moi, financièrement, je ne pouvais pas forcément suivre. Mais au-delà de ça, c'était juste profiter, reprendre du bon temps avec un proche que je n'avais pas vu de proche depuis plus d'un an. Et voilà, ça a été une fois de plus des semaines de pur bonheur. Et ça me faisait énormément plaisir pour la première fois depuis le début de mon aventure de pouvoir vivre des moments exceptionnels, de voir des paysages exceptionnels, de rencontrer des gens exceptionnels, mais de pouvoir cette fois-ci le partager avec quelqu'un. Et ça, c'est quand même quelque chose qui n'a pas de prix aussi, notamment quand c'est ton meilleur ami.
- Speaker #0
Bien sûr. Et est-ce que tu peux nous raconter l'anecdote du bus au Mexique ? Est-ce que tu vois celle d'Ange ?
- Speaker #1
parle avec le policier qui est rentré dans le bus oui oui ça c'est vrai qu'on avait eu alors il ya eu parce que je réfléchissais parce que plusieurs années de d'autres les transports au mexique c'était assez problématique parce que les bus sont assez chers les bus sont très chers notamment quand on passe par les alors parfois on n'avait pas le choix mais c'est vrai qu'on était assez embêté parce que les distances sont énormes les bus sont très chers et les avions sont pas chers du tout Plusieurs fois, je me prenais des petites réflexions en mode « Mais tu ne peux pas reprendre l'avion ? » « On prend l'avion, ça coûte beaucoup moins cher et c'est beaucoup plus rapide. » Donc, on a eu quelques anecdotes assez sympas, notamment parfois des lieux qui sont surbookés. Donc, où tu rentres, tu penses avoir ton siège et tu n'as pas ton siège. Et tu te retrouves au milieu de l'allée assis à faire 12, 15 heures de bus, assis ou même debout entre les sièges. Et du coup, on se retrouvait forcément sur le sol. C'était un peu dérangeant, mais voilà, on faisait avec. Et une fois, on s'est fait contrôler aussi par des... Donc au niveau là, c'était plus entre la frontière entre le Mexique et le Guatemala, où on s'est fait contrôler par les policiers. Et en fait, les policiers apparemment prenaient des photos de toutes les personnes présentes dans le bus parce que beaucoup de gangs étaient présents entre le Mexique et le Guatemala et avec des enlèvements, des demandes de rançon, etc. Donc le policier s'assurait de prendre des photos de toutes les personnes présentes dans le bus pour être sûr qu'à l'arrivée, il y ait les mêmes personnes dans le bus. Donc voilà, c'était une petite anecdote sur le moment. Aujourd'hui, on en rigole. Sur le moment... On est un peu moins serein quand même. Dès qu'il y a des arrêts du bus, on se cache un peu dans le bus.
- Speaker #0
J'imagine que oui, là tu te dis, je suis contente de ne pas être seule dans ces moments-là. Et après, le Guatemala, là aussi, il y avait encore beaucoup de bus avec les chicken bus. Tu expliques que c'était un sketch ces bus. Est-ce que tu peux décrire ça aux auditeurs et auditrices ?
- Speaker #1
Les bus, en Asie centrale, un peu comme souvent dans les pays, tu peux voyager avec les bus, on va dire... de touristes ou les bus un peu haut de gamme ou les bus on va dire voilà les bus de locaux et nous on avait plutôt opté pour cette option au plus grand bonheur de louis donc les tic un bus qui sont des bus voilà c'est des bus et très rudimentaire les c'est pas des sièges c'est des banquettes en lévite en bois et perpendiculaire c'est vraiment c'est comme ça c'est un peu cassé en deux et du coup tu viens vraiment ce qui est impressionnant si tu viens vraiment la rencontre tous les locaux voyage comme ça tous les locaux c'est des bûches qui vont te coûter 1€ par-ci, 1€ par-là pour faire des heures et des heures de trajet. Donc c'est vraiment bon marché. Et ça te permet du coup d'aller à la rencontre des locaux. Et plusieurs fois, notamment une fois où Louis s'était fait une amie qui lui avait parlé pendant des heures, une vieille dame qui lui avait parlé pendant des heures, et qui était, je pense un peu, enfin je ne pense pas, mais on le savait, qui avait un peu bu. Et du coup qui s'était carrément endormi sur l'épaule de Louis pendant des heures. Donc Louis ne savait pas trop comment ça allait faire. Et du coup, on avait rigolé toujours. Pas méchant, mais c'est vrai qu'il y a des histoires un peu de partout. Il y a beaucoup aussi en Asie centrale de personnes qui viennent vendre de tout type de marchandises. Il y a beaucoup de personnes aussi qui viennent faire des espèces de messes ou de cérémonies religieuses qui sont très croyantes dans ces pays-là, dans le bus. Il y a toute une vie dans ces bus. Moi, je trouve ça exceptionnel de voyager avec ces bus locaux parce que c'est des anecdotes. des petites histoires intéressantes à raconter. Il y a vraiment une vie qui est apparente dans ces bus-là.
- Speaker #0
Donc là, tu vas faire Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama. Donc tu as quand même vraiment bien enchaîné là en Amérique centrale. J'ai l'impression aussi que tu t'es encore plus rapprochée de la nature, comme si en fait cette retraite, comme on disait tout à l'heure au Canada, t'as reconnecté progressivement avec la nature. Là en Amérique centrale, j'ai l'impression que tu vas prendre beaucoup plus de temps pour aller faire des ascensions de volcans. On dirait que dès que tu rentres dans un pays, tu te dis ah oui je veux faire l'ascension de tel volcan, de vraiment reconnecter avec cette nature, puisque là tu l'as plus vraiment avec ton vélo. D'ailleurs, peut-être que ton vélo commençait à te manquer sacrément à ce moment-là, non ?
- Speaker #1
Au final, c'est vrai que ce qui est pas mal de ne pas être en vélo, c'est qu'on est quand même... Il y avait des possibilités d'aller faire des randonnées parties, des ascensions par là. Il n'y a plus, si tu veux, cette problématique de se dire qu'est-ce que je fais du vélo ? Est-ce que je vais à vélo ? Est-ce que je vais à ça ? Donc, c'est vrai que ça m'a permis à ce moment-là en Asie centrale de pouvoir faire beaucoup d'activités, notamment dans la nature, que je n'aurais pas pu faire avec un vélo. ça c'est sûr que c'était un point positif qui m'a permis de faire des ascensions de volcans et chanteurs sont tueuses vraiment exceptionnel après le point négatif de tout ça c'est que forcément j'étais avec un sac à dos j'étais un occidental en asie centrale en amérique centrale et du coup c'est assez compliqué de se démarquer dans le sens où eux ils te voir arriver comme ça même si j'avais une barbe de robinson cluzot et une bétaine de voilà de tom hanks dans seul au monde ils te voient quand même comme un touriste et il te voit quand même comme voilà un backpacker et qui vient dans leur pays donc c'est plus compliqué de se démarquer un peu et de voilà de rester le moins dans dans dans dans ma philosophie de l'aventuré du voyage qui est vraiment d'aller voilà à la rencontre des locaux dans des endroits à moins pas touristique ou et ça c'est un peu plus compliqué quand on en backpack quand on utilise des bus forcément tu vas de ville en ville ou de village en village mais Voilà, c'est pour ça que cette partie de l'Amérique centrale, j'ai passé du temps, mais c'est vrai que j'ai quand même un peu enchaîné et je ne regrette pas forcément, parce que c'est des endroits magnifiques, mais peut-être que je reviendrai un jour avec des copains, accompagnés dans tous les cas, mais à ce moment-là de mon voyage, ça faisait déjà plus d'un an, plus d'un an et plusieurs mois que j'étais là, ce n'était pas forcément des endroits où j'avais non plus envie de m'attarder des semaines, voire des mois. Et dans ma tête aussi, j'étais déjà en train de préparer du coup la quatrième étape. qui était de trouver un bateau en voilier pour commencer à traverser les Caraïbes et plus tard l'Atlantique.
- Speaker #0
Oui, parce que tu avais encore un sacré bout de chemin qui t'attendait. Si là, on se prête un petit peu au même exercice par rapport à ce que tu as préféré, moins aimé, quel pays tu as préféré du coup en Amérique centrale ?
- Speaker #1
Parce que... alors Très bonne surprise, je ne m'attendais à rien, mais très très bonne surprise, des volcans exceptionnels, dont un volcan qu'on a fait avec Louis, qu'on a monté, qui était un des plus beaux souvenirs de toute mon aventure. La nourriture très bonne, des gens super sympas, très bon marché, donc là encore, ça me permettait quand même de pouvoir faire les choses, même avec un tout petit budget. Et voilà, une nature que j'ai bien aimée, des personnes très accueillantes et très chaleureuses.
- Speaker #0
Donc en fait, si je continue la suite de mes questions avec les gens que tu as trouvé le plus sympa, la meilleure nourriture, tu vas me sortir côté goy.
- Speaker #1
Salvador, très sympa aussi. La nourriture, c'est vrai que j'ai bien aimé, surtout quand on sort de... Non, nourriture, Mexique.
- Speaker #0
Tu allais dire surtout quand tu viens de passer Canada, Etats-Unis, c'est pour ça ?
- Speaker #1
Canada, Etats-Unis, où je ne pouvais rien me permettre. Le seul truc que je pouvais me permettre, c'est d'acheter des pâtes et de cuisiner au réchaud. Mais forcément, quand tu arrives au Mexique ou même en Amérique centrale, où tu peux te permettre de remanger un peu dans la rue, ça change la donne. Parce qu'on en a peu parlé, mais l'alimentation, c'est quand même dans une aventure comme ça. Mais c'est primordial. C'est vraiment quelque chose sur lequel il faut faire attention. Et malheureusement, avec mon budget, je ne pouvais pas me faire. Je faisais comme je pouvais. Et donc, je suis arrivé à Singapour, par exemple. On n'en a pas parlé, mais je suis arrivé à Singapour, j'avais perdu 10 kilos. Sachant que je n'ai pas beaucoup. J'ai toujours été très maigre. Et donc, voilà, je n'avais pas beaucoup à perdre. mais j'avais perdu 10 kilos en arrivant à Singapour parce que j'avais mangé comme je pouvais. pouvais voilà sur le pouce mais quelque chose même au niveau mental l'alimentation et je le vois aujourd'hui où j'ai recommencé à retrouver un rythme assez sain au niveau de l'alimentation et c'est quelque chose d'assez important oui merci c'est bien que c'est bien que tu le souligne le
- Speaker #0
pays où tu ne retournera pas le costa rica je sais pourquoi tu veux nous raconter rapidement l'anecdote
- Speaker #1
Non, mais ce n'est même pas par rapport à la mauvaise histoire que j'ai eue avec mon père. C'est juste que le Costa Rica, je pense, j'en avais beaucoup entendu parler. On m'avait beaucoup dit du bien du Costa Rica au niveau de la faune et la flore, de la nature. Et en fait, la grosse déception que j'ai eue, c'est que très vite au Costa Rica, tu te rends compte déjà que tout est très cher, forcément, mais surtout que tout est très contrôlé, très américanisé. C'est-à-dire que tout, tout, tout, tout, tout est contrôlé. Tous les parcs, il faut réserver des mois à l'avance. S'il faut tu veux aller marcher 10 minutes pour une petite cascade voilà banal et ben il faut que tu payes une entrée il faut que tu es un guide donc tout est très contrôlé en fait c'est une vision de la nature alors attention des pays il ya beaucoup de pays où il faut payer pour avoir accès à la nature ça y'a aucun souci quand il s'agit de payer pour préserver la nature au canada par exemple tu vas dans les parcs nationaux tu payes mais les parcs sont exceptionnels sont très bien bien conservé, donc il n'y a aucun souci. Le problème avec le Costa Rica... de mon point de vue après chacun à son point de vue c'est que moi je trouve qu'ils ont trop surfé sur leurs vagues de on est un pays le tourisme tout le monde vient chez nous etc et du coup ils ont vraiment mais tout privatisé par exemple campé c'est impossible au costa rica campé de manière sauvage un peu comme j'aime bien faire c'est impossible parce que tout est contrôlé tout est barricadé tu veux aller donc avec mon père m'avait rejoint à ce moment là on a forcément Forcément, on a subi un braquage au bout de 24 heures à deux. forcément ça commence mal l'aventure au Costa Rica, mais au-delà de ça, il y a plein de choses qu'on n'a pas pu faire, il y a les randonnées qu'on n'a pas pu faire, parce qu'ils nous disaient qu'il faudrait réserver deux mois d'avance pour aller faire une randonnée, des sommets dans les parcs qu'on n'a pas pu faire, parce qu'il fallait réserver un guide avant, et les guides n'étaient pas disponibles, toutes ces choses-là qui font que le Costa Rica, je n'ai pas forcément accroché tout de suite, et je pense que ce n'est pas le genre de pays où j'aurais envie de retourner.
- Speaker #0
Et peut-être un pays qui a été une belle surprise, au contraire ?
- Speaker #1
le salvador salvador très très bonne surprise tout petit pays le pays fait il est vraiment tout petit donc là pareil j'y ai je m'attendais à rien de rien de rien et au final j'étais agréablement surpris j'ai passé plus de temps que prévu le les gens sont super accueillant aussi la nourriture beaucoup de nourriture de rue donc à bon marché donc voilà et le stop a super bien fonctionné au salvador donc j'ai pu vraiment me faire accueillir dans des familles suite à des des stops que j'avais pris. Donc c'était plutôt pas mal.
- Speaker #0
Et ensuite, on arrive sur la dernière portion, grosse portion de ton voyage. Donc là, tu es en Jamaïque et tu cherches à traverser les Caraïbes à la voile. Et tu vas tomber sur un capitaine qui cherche à ramener son bateau jusqu'en Martinique. Et là, c'est encore une fois le changement radical après l'Amérique centrale. Parce que là, tu tombes sur un capitaine qui a des avis très tranchés. Tu réalises vite l'étaque. catastrophique du bateau. C'est un peu le débat sur la direction que vous allez prendre. Il y a des tempêtes, des vents de face. Je te laisse continuer.
- Speaker #1
C'était compliqué parce que je rentrais dans la quatrième partie de mon aventure qui était la partie on va dire marin. J'étais très excité à l'idée de commencer cette partie-là. C'est un changement. J'avais repris le sac à dos, la marche, le stock. J'étais content de passer en mode marin. on traverse les caraïbes on traverse l'atlantique c'est quelque chose que pareil un petit rêve de gosse que j'ai attendait depuis longtemps et c'est vrai que première aventure avec un capitaine petite désillusion on devait aller jusqu'en martinique et au final on s'est arrêté alors aurait pu de médicaine mais avec des péripéties voilà donc dès le début dès les premiers jours je sentais pas forcément bateau après bon je vivais à la rue depuis un an et demi donc j'étais pas très difficile j'étais pas non plus un marin très très expérimenté j'avais eu l'occasion de faire de la voile dans le passé, mais voilà, je n'étais pas un marin confirmé, donc voilà, une fois de plus, tête basse, je me disais ça va le faire, ça va le faire, ça va le faire, on avait eu 2-3 jours en arrivant où moi j'avais passé mes journées sous la coque, à essayer de gratter, de nettoyer la coque, parce que vraiment le bateau avait été laissé dans un état pas possible, bon, il y avait, voilà, je ne le sentais pas à 100%, mais il fallait se lancer, il n'y avait pas forcément de solution, la Manu, donc un autre... un autre gars vient naviguer avec nous. L'idée, pareil, de venir jusqu'en Martinique, une soixantaine d'années, super sympa pour le coup. Et là, pareil, il me dit, lui, ça fait 30 ans que je navigue, j'ai eu des dizaines de bateaux dans ma vie et je n'ai jamais vu un bateau dans cet état-là. Voilà. Là, je commence à me dire, bon, ça peut être un peu compliqué, mais une fois de plus, pas d'autre solution. Pas d'autre solution. J'étais venu ici à Montego Bay en Jamaïque, à l'ouest de la Jamaïque. Donc, il faut y aller. Donc, on se lance. Et les premiers jours, c'est un désastre complet. on se fait tabasser par une météo, un vent de face, des vagues, le haut qui rentre dans le bateau, on voulait faire ça d'une crête, au final on s'arrête une fois en Jamaïque, deux fois en Jamaïque, trois fois en Jamaïque, alors qu'on avait déjà fait notre clearance. notre sortie du territoire. Donc on n'était même pas autorisés en théorie à s'arrêter en Jamaïque. Bref, on se lance au bout de 5-6 jours, il y avait déjà des différends entre nous, trois notamment, donc moi j'étais plutôt avec Manu et avec le capitaine, c'était un peu compliqué. Et on se dit on se lance dans le canal de Jamaïque, qui nous permettra au moins de rejoindre Haïti, mais on ne voulait pas s'arrêter à Haïti, mais plutôt la République Dominicaine qui est juste après. Et voilà, traverser le canal de Jamaïque, pareil. un désastre je me rappelle on s'accrochait partout avec manu parce que vraiment c'était pas possible quand le bateau n'est pas la route la météo tenait pas la route on avançait au moteur voile tellement c'était compliqué le moteur tenait pas la route et là où on a eu un gros souci c'est qu'on a dû on a été contraint en fait de s'arrêter en haïti on a dû s'arrêter là bas parce qu'on avait le moteur ça allait plus trop on avait dans tout le cas on n'avait plus de carburant pour avancer le bateau vraiment on avait l'impression qu'il allait couler à chaque chaque vague. c'était compliqué de là ont suivi quelques jours très très compliqué haïti où je me suis rendu compte je m'en ai je m'étais pas forcément renseigné avant mais la situation est quand même assez catastrophique haïti notamment l'ambassade donc il n'y a plus d'ambassade française haïti mais l'ambassade du coup qui était basée en république de mécène qui m'avait contacté pour me demander mais qu'est ce que tu fous la main et des grands malades il faut qu'il est à haïti tout et 80% de de la région de port au prince la capitale sont contrôlés par des gangs face et ce qui aime Ce n'était vraiment pas une situation agréable. On a réussi à négocier pour arriver jusqu'à la frontière avec la République dominicaine en bateau. Là, les dernières 48 heures en bateau, on ne se parlait plus parce qu'on s'était embrouillé. On avait failli en venir aux mains. C'était vraiment très compliqué. Frontière avec la République dominicaine, les militaires, tout le petit débat. Quand vous pensez qu'on avait des AICR, il y a beaucoup de contrôle à cet endroit-là. Vous pensez qu'on avait des AICR en bateau, la drogue, peu importe. Et on fait les papiers, c'est compliqué, il y a des heures d'attente, etc. Et en fait, une fois qu'on a notre tampon d'entrée sur le territoire dominicain avec Manu, et bien là, moi je parle directement au militaire, je leur dis, excusez-moi, est-ce que vous pouvez nous emmener sur le continent ? Ils nous disent, oui si vous voulez, mais on ne vous raccompagne pas sur le bateau, nous on se barre, et on dit non, non, mais on ne veut pas revenir sur le bateau. Et donc c'est à ce moment-là où avec Manu, on a réussi à partir du bateau, c'était très délicat comme situation. On s'est retrouvé au milieu de nulle part en République dominicaine, mais on était content, on était parti du bateau un peu de l'enfer. Et voilà, il a fallu se réadapter, retrouver notre solution, retrouver d'autres bateaux. Et voilà, j'ai réussi à retrouver d'autres bateaux, j'ai réussi à rejoindre la Guadeloupe, qui était un peu un point de chute avant cette grande traversée de l'Atlantique et où j'ai pu rester quelques semaines en Guadeloupe, me refaire un peu une vie normale. Mais voilà, j'avais traversé les Caraïbes en partie à la voile. donc j'étais quand même content
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu en gardes du coup j'allais dire en souvenir des Caraïbes outre toute cette mésaventure cette traversée en plus j'imagine, sachant ce qui s'était passé en Grèce, tu devais pas être serein avec ces histoires de gang et ainsi de suite, et est-ce que t'as quand même pu avoir un petit aperçu, que ça soit par exemple à ce passage express que tu as eu à Saint-Martin ou peut-être plus à la Guadeloupe par rapport à la culture ... Qu'est-ce que tu en retiens toi ?
- Speaker #1
C'est quand même les Caraïbes, c'est comme les Carpossales, c'est quand même vraiment des pays, c'est un peu le paradis au niveau de la nature. Forcément, c'est des îles avec des eaux magnifiques. Moi, de base, je suis plutôt attiré par les pays froids et la montagne, mais c'est vrai qu'être dans des pays comme ça, avec des plages exceptionnelles et des cultures, ce qui est impressionnant dans les Caraïbes, je trouve, c'est que chaque île, chaque pays... a vraiment sa culture, sa langue, il y a vraiment des diversités énormes, alors que c'est des îles qui sont parfois très très proches, donc ça c'est hyper intéressant, donc j'en garde quand même un très très bon souvenir, je n'essaie plus pas de revenir un jour avec mon propre bateau pour pouvoir continuer un peu à découvrir les différentes îles, après c'est vrai que, voilà, il y a la...
- Speaker #0
Forcément, dans ma tête, c'était trouver un bateau pour maintenant continuer l'Atlantique. Et je commençais à avoir un peu le bout. Donc, je ne voulais pas non plus m'attarder des mois et des mois, sachant qu'il y avait la saison pour traverser l'Atlantique qui arrivait. Donc voilà, dans ma tête, c'était aussi, on prépare la suite et on essaye par tous les moyens de trouver un bateau pour traverser l'Atlantique. J'ai eu la chance de rester quelques semaines en Guadeloupe où je me suis rapidement fait des copains. J'ai réussi à trouver des petits boulots à droite à gauche pour me refaire un peu aussi de sous parce que j'étais à sec complet. Et j'ai rencontré du coup Jessica et Sacha qui sont... Donc Jessica qui était propriétaire, enfin son père était propriétaire de bateau en Guadeloupe. Et on s'est super bien entendus et en fait globalement on s'est mis d'accord. Voilà on avait... on avait elle avait une date pour traverser avec son bateau parce qu'elle devait le ramener en france et du coup on s'était dit je voulais partir un peu avant le début de la saison c'est à dire autour du 20 23 mars moi ça m'allait parfaitement parce que c'était un peu ce que j'avais prévu ensuite après pour la dernière étape et le retour en courant donc c'était parfait donc voilà j'ai eu deux trois semaines très bien en voile loupe où j'ai pu me rendre compte que mine de rien j'étais voilà la sociabilité j'avais pas tout perdu J'en avais gardé un petit peu, je me suis fait des copains, je me suis fait un peu de vie sociale. Et je me suis préparé surtout pour cette grande traversée de l'Atlantique à la voile. Donc on est parti le 23 mars 2025 direction l'Europe, avec une étape qu'on avait prévue aux Açores, qui sont des îles au milieu de l'Atlantique Nord. Donc voilà.
- Speaker #1
Et donc après 23 jours en mer, vous arrivez dans ces petites îles au bout du monde qui appartiennent au Portugal, si je ne me trompe pas. Et là, de toute façon, pour tout ton périple, je vais encourager les auditeurs et auditrices à aller voir ton profil Instagram pour découvrir ces photos. Mais c'est vrai que ces photos de ces îles sont juste bluffantes. C'est juste incroyable. Donc je vous invite vraiment à aller voir ça. Et surtout pour toi, si tu expliques que c'est un bonheur de remarcher. Parce que là, tu as passé... Déjà, ça faisait des mois et des mois que tu étais constamment en vadrouille. Le vélo, la marche... Et là tu te retrouves bloqué à ne plus marcher du tout pendant cette traversée, donc est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
- Speaker #0
C'est sûr que c'était après autant de jours dans un bateau, enfermé, enfermé dans un bateau, c'est sûr que juste la simple sensation de pouvoir remarcher et de pouvoir, ouais, juste marcher, je parle même pas de courir, mais juste marcher, c'est vrai que c'est quelque chose d'assez exceptionnel. Ces 23 jours en mer, moi je l'ai relativement bien vécu. dans le sens où c'est une aventure à part entière, c'est-à-dire que tu traverses un océan à la force du vent, moi je trouve ça juste fabuleux, c'était un rêve que j'avais depuis tout petit, donc je trouve ça vraiment exceptionnel, et voilà, forcément tu as une routine un peu, on avait ces routines entre nous, tu dois faire ton quart la nuit, quelqu'un est responsable du pain le matin, quelqu'un est responsable de cuisiner le soir, de faire la vaisselle, enfin voilà. C'est toute une vie qui s'organise pendant 20, 30 jours. Parce qu'après, on a eu aussi toute la partie pour arriver jusqu'en Europe. Et donc, c'est vraiment une aventure à part entière que j'ai très bien vécue, que j'aimerais énormément repartir sur d'autres aventures, peut-être en solitaire cette fois-ci à la voile. Mais voilà, les couchers de soleil sont exceptionnels, les levées de soleil sont exceptionnelles. Mais il faut savoir s'ennuyer, il faut aimer s'ennuyer, il faut aimer être enfermé aussi en plein milieu d'un océan. il ne faut pas forcément... stressé ou avoir mal de mer parce que sinon ça peut vite se transformer en calvaire et voilà il faut profiter de chaque instant et de profiter un peu du luxe de pouvoir s'ennuyer aujourd'hui sur un bateau à n'avoir rien d'autre à faire que juste lire écrire voilà profiter de être au milieu de nulle part au milieu d'un océan sur un tout petit bateau la voilà que ça c'était aussi impressionnant le et les cieux le ciel que tu peux avoir le ciel que tu peux observer C'est juste, je pense que c'est parmi les plus belles choses que j'ai vues aussi de mon aventure, d'être en quart de nuit, la nuit, en plein océan Atlantique, crevé, t'en peux plus, mais tu regardes juste le ciel et c'est fabuleux. Les choses que, en fait, au niveau, même pollution lumineuse, il n'y a rien, parce que t'es au milieu forcément de l'Atlantique, et donc t'observes des choses que tu peux observer nulle part ailleurs.
- Speaker #1
Ça devait être splendide, et donc là tu... arrive en Europe. Petit à petit, j'imagine que l'appréhension, enfin l'excitation, pardon, doit se faire de savoir que tu vas arriver en France parce qu'il me semble que vous arrivez en Bretagne, près de Vannes, où ta famille t'attend.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça. Donc ma famille m'attend, mon père, mon frère et ma mère, notamment mon frère et ma mère que je n'avais pas vu depuis le départ, donc ça faisait plus de 500 jours. Donc forcément, sensation exceptionnelle. Déjà le fait de se dire, je l'ai fait, j'ai traversé l'Atlantique à la voile, ça c'était quand même quelque chose d'assez exceptionnel, une fierté. Et puis surtout le fait de revoir sa mère et son frère après autant de jours, voilà. et des retrouvailles exceptionnelles et très émouvant très intense alors malheureusement l'arrivée en bretagne j'ai pas eu j'avais déjà une fois de plus cette toute dernière étape de la course et du retour à paris en courant qui était dans ma tête je savais que j'avais pas beaucoup de temps sur terre j'avais même pas 48 heures sur terre avant de commencer à courir donc c'était quelque chose voilà c'était c'était rapide très intense mais ça n'empêche c'est un moment des moments et les retrouvailles où je me rappelle à toute ma vie c'est sûr
- Speaker #1
Oui, tu t'es dit, j'ai fait à vélo, j'ai fait en stop, j'ai fait en bateau, je vais me rajouter de la course pour le dernier bout du voyage.
- Speaker #0
Oui, parce qu'en plus, la course a toujours été un peu mon domaine de prédilection et le sport que je ne pratique plus depuis 10 ans, je ne pouvais pas ne pas avoir une petite partie en courant. Donc, je m'étais forcément dit, et cette idée m'était venue assez rapidement, je pense le jour du départ à vélo, c'était un copain qui m'avait dit ça, il m'avait dit, il faudrait que tu reviennes à Paris. tu peux pas terminer en bretagne il faut que tu termines à paris était parti de paris et donc rapidement je m'étais mis en tête l'idée de partir en vélo vers l'est et de revenir de l'autre côté du globe en courant et donc voilà je me suis lancé donc deux jours à peine après être arrivé à la voile je me suis lancé en courant direction paris donc il y avait un peu plus comme je suivais les gérard avait un peu plus de 700 km à parcourir et c'était globalement un peu un peu plus d'un marathon par jour à courir jusque jusque paris
- Speaker #1
Je suis désolée mais quand j'entends ça je me dis mais il est fou, il est complètement fou, est-ce que tu devais avoir le décalage horaire, tout ces... voilà ce contre-coup de se dire ça y est je suis de retour en France, en fait t'as même pas eu le temps j'imagine de comprendre ce qui s'était passé, ce retour que tu as enchaîné et même si tu as eu des soucis de santé, des blessures, en fait tu n'as rien lâché, tu t'es dit je vais quand même jusqu'au bout de mon objectif.
- Speaker #0
C'est un peu ce qui est arrivé dans ces cinq étapes, à chaque fin d'étape. C'est ce que j'essayais de me dire aussi. Si je prenais trop de temps pour réfléchir, pour penser, je n'allais jamais continuer. C'est un peu ce que je me suis dit en arrivant à la voile en Bretagne. Je me suis dit, je suis arrivé en Bretagne, les retrouvés avec la famille, c'est exceptionnel. Mais l'aventure n'est pas encore terminée. Il me restait trois semaines à tenir mon sport que j'adore et courir. c'est à dire en ennemi j'ai pas trop pu courir, donc forcément ça a été très compliqué, mais j'étais tellement heureux de retrouver un peu ces sensations-là. Malheureusement, je me suis blessé, bon, ça c'est pas faute de m'avoir prévenu, mais je me suis blessé au bout de 10 jours de course après 450 km, donc j'avais déjà bien avancé, il m'en restait à peine 300, et je me suis blessé, donc une blessure, j'avais déjà plusieurs blessures qui traînaient, et là c'était une nouvelle blessure au tendon d'Achille, et sur laquelle là, pour le coup, je pouvais vraiment pas faire le foufou. parce que pendant ma chine quand on se connaît un peu on sait que ça peut être quelque chose de très problématique qui aurait pu m'écarter du sport et les et des terrains de sport pendant un an deux ans donc voilà c'était gros gros gros coup dur je pense c'est des dernières fois où j'ai j'étais un peu en pleurs qui me rappelle très bien parce que je savais que ça n'est pas possible de terminer de la sorte et j'étais si proche du but mais voilà j'ai une fois de plus Il m'a fallu le temps d'accuser, j'ai des copains qui sont venus à ce moment-là pour me rebooster un peu, me donner plein d'idées de comment terminer cette aventure. Et j'ai rencontré une nouvelle association qui s'appelle la Tour de Bras, avec qui on a été en contact très très rapidement, tout a été très rapide. Et en fait, c'est une association qui emmène des personnes tétrapégiques ou parapégiques dans des aventures avec des handbikes, ce qu'on appelle des handbikes. Donc c'est des vélos à main, donc tu n'utilises que tes bras pour avancer. Et donc je me suis dit que c'était quand même, voilà, ça... Ça donnait pas mal de sens à mon aventure de terminer comme ça. Et donc, j'ai terminé les 300 derniers kilomètres jusque Paris en handbike, avec notamment cette fameuse arrivée le 25 mai, qui était un des jours, voire le jour le plus marquant et le plus intense de toute ma vie.
- Speaker #1
Oui, parce que est-ce que tu peux nous le décrire un petit peu cette journée ? Je l'ai en tête, mais pour l'expliquer à l'audience.
- Speaker #0
Alors cette journée, le 25 mai, ça faisait déjà quelques mois que j'avais prévu que je rentrais à cette date-là. C'était la fête des mères et j'avais prévenu ma mère et ma grand-mère que je rentrerais à cette date-là. Et pour des raisons personnelles, dans tous les cas, je devais être de retour des impératifs personnels. Et c'est vrai que ça a été assez exceptionnel. On va dire que les trois dernières semaines, à partir du moment où j'ai touché le sol français, tout a été très très vite. même au niveau de la communication des médias, c'est là où ça a commencé aussi à prendre un peu. J'ai eu beaucoup d'interviews dans certains médias. Donc voilà, tout a été très très vite. Je n'ai pas eu le temps forcément de prendre du temps pour moi parce que beaucoup de copains m'ont rejoint sur la route aussi. Je n'ai jamais été seul sur ces trois semaines. Donc j'étais à chaque fois accompagné d'un copain, de deux copains, de la famille, de mon père, de mon frère, de ma mère. Donc c'était vraiment fabuleux. Et ce dernier jour, que dire, je me réveille, je n'avais pas dormi de la nuit parce que vraiment… après autant de jours, après 580 jours, de savoir que c'est maintenant, c'est le dernier jour de l'aventure. Il en fallait bien, de toute façon. Donc voilà, je me réveille assez tôt parce que je me rappelle, je passais à la radio sur RMC et RTL. Et ensuite, j'avais donné rendez-vous au parc de Meudon, donc un peu à la sortie de Paris. On était peut-être une trentaine à commencer à courir. Donc moi, je courais comme je pouvais avec mon tendon et en même temps, je faisais du handbike. et bon voilà on fait les 15 derniers kilomètres qui nous sépare du jardin des tueries là où j'étais parti à vélo 580 jours plus tôt et je me rappelle vraiment le plus marquant c'était ce dernier kilomètre où je vois un peu tous mes copains mes proches qui me laisse passer il me faut un peu et en mode vas-y maintenant passe devant mon père qui glisse un petit mot dans l'oreille en voie de voir la profite les derniers kilomètres du reste de ta vie comme ça dont j'avais déjà Déjà les larmes qui montaient, je me rappelle les gens derrière moi. une trentaine de copains et en fait je me rappelle ce virage où je vois le jardin des tueries au fond avec l'appareil des pancartes des gens qui m'attendaient et là c'est un peu encore un peu un peu flou dans ma tête parce que vraiment c'est un moment hors du temps je réalise que j'arrive à ce moment là, je réalise que c'est fait que je l'ai fait quoi que je suis parti à vélo et que 580 jours plus tard je reviens en courant donc voilà un moment vraiment inexpliquable, j'ai même des f... Des trous noirs un peu, des trous de mémoire tellement c'était un moment hors du temps. Je m'en rappellerai toute ma vie. Il y avait Stelios et Isabelle, mes parents d'adoption qui étaient là. Il y avait ma famille, il y avait ma mère, il y avait ma soeur, il y avait mon père, il y avait tous mes proches. Des gens que je ne connaissais pas aussi qui étaient venus me demander des photos, des choses. Alors je n'étais pas du tout, je n'étais pas préparé pour autant après avoir aussi peu eu d'interaction sociale en 580 jours. D'arriver et de voir une foule, je pense qu'on devait être même un peu plus que 100. Une centaine à être là, c'était juste... C'était fabuleux, quoi. Et voilà, je l'ai fait. Je souhaite à tout le monde de vivre un jour un moment comme ça. Je l'avais pas attendu, parce que forcément, j'essayais de vivre au maximum le moment présent, mais c'est vrai que sans le vouloir... tu t'y penses quand même énormément, tous les moments de blou, j'étais là, mais pense, pense à ce jour où t'arriveras au jardin des Tuileries avec ta famille, avec tes proches, et ouais, donc c'était vraiment une journée exceptionnelle, je m'en rappellerai, ça c'est sûr, je m'en rappellerai à toute ma vie, ça c'est sûr.
- Speaker #1
Et j'imagine qu'il a fallu un sacré temps pour redescendre un petit peu de tout ça, de réaliser...
- Speaker #0
On n'a pas vraiment redescendu, je pense. Non, je rigole, je rigole. Non, non, non, si, si. Il faut du temps, forcément. Il faut du temps. Ça fait quelques semaines que je suis rentré. Il faut que je me relance forcément dans un autre projet. Il faut que je puisse me retrouver un peu de motivation parce qu'après un projet aussi long et après une aventure aussi folle, il faut forcément retrouver du concret. Et voilà. commence à rentrer dans cette phase où il faut que je retrouve quelque chose à faire il faut que je retrouve un projet qui m'anime sinon je vais vite tombé dans une dans une phase pas très cool un peu où tu te ressasses les souvenirs mais tu passes pas vraiment autre chose et tu atterris vraiment jamais ça c'est pas facile à faire mais il faut le faire quoi il faut tu vois tu es réel toi tu fais le coup du fait je suis rentré et bon maintenant c'est pour la suite et
- Speaker #1
je me permettais de te demander parce que sur pas mal d'aventuriers que j'ai reçu et qui Ceux qui sont partis en aventure en solitaire ou des gros challenges physiques dans leur expédition, ils ont vraiment quasiment tous eu une sorte de post-dépression au retour. Et c'est intéressant de voir que toi, tu le sens. Et en fait, un petit peu comme dans tout ton parcours, tu te dis, OK, je vais mettre en place un plan d'action. Et tu te fixes de nouveaux objectifs pour justement pas te laisser aller trop dans cette phase.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça. C'est... Après, je savais, comme j'étais déjà parti quelques mois, bon là, forcément, c'est beaucoup plus, mais je sais que le retour, il est toujours, tous les voyageurs, tous les aventuriers te le diront, le retour, il fait mal, il fait mal, parce qu'il faut se réadapter à une vie qui est complètement différente. Et là, pour le coup, quand j'ai parti quasiment deux ans, il y a une réadaptation qui est obligatoire. qui est nécessaire parce que tu es de retour, mais qui n'est pas facile. Ce n'est pas facile parce que tu es tellement décalé du reste de tes proches, de ta famille, de tes amis. Tu es complètement décalé. Même la civilisation, si tu veux. Moi, comme j'ai toujours aimé aller partir en nature et m'éloigner de tout ça, le fait de revenir en plein dedans, forcément, ça demande un temps d'adaptation. Donc, j'essaie de faire mieux. Après, je te raconte ça parce que forcément, je ne suis pas non plus... j'ai pas encore eu cette phase on va dire un peu dépression parce que je m'interdis si tu veux je me me dis allez voilà j'ai plein d'autres projets j'ai plein d'autres rêves j'ai plein d'autres aventures à vivre voilà j'ai accompli ce gros rêve là c'est fait j'en garde des souvenirs mais j'en garderai des souvenirs toute ma vie maintenant c'est quoi la suite et on se projette on avance et on va pas se laisser abattre et tu vois des petits trucs un peu bête mais par exemple le matin je me force à mettre des alarmes le matin pour essayer vraiment de me motiver je me mets un planning un peu Soit je me relance sur une prochaine aventure qui arrivera peut-être plus vite que prévu. Tout dépend des différents sponsors. Soit je retrouve un peu un boulot pour me refaire un peu d'argent. Soit je crée ma boîte, d'ici quelques années j'aimerais bien créer ma boîte comme je te l'avais dit au début. Il y a plein de choses à faire, mais je ne vais pas m'arrêter là. Et j'ai aussi toujours cette envie de continuer à donner par rapport au sport, par rapport à l'aventure, par rapport à ma vision des choses, par rapport à ma vision de la vie. Voilà, on essaie de partager au maximum. Et la vie est belle, la vie est belle.
- Speaker #1
Et j'allais te demander, qu'est-ce que tu peux nous dire pour la suite de tes aventures ?
- Speaker #0
La suite, elle arrivera plus ou moins vite, ça ne dépend plus trop de moi en ce moment. J'ai eu la chance, je pense que tu avais suivi ça, sur toute la dernière partie de mon aventure, d'être accompagné et sponsorisé et soutenu par Salomon, qui est quand même une marque que j'affectionne tout particulièrement. disant que je m'habille chez eux et que j'utilise beaucoup de leurs produits. Donc super intéressant, que j'ai rencontré il y a quelques semaines maintenant pour faire un peu un débrief sur la fin de l'aventure et surtout pour leur présenter une nouvelle aventure que j'aimerais réaliser cet hiver. Quelque chose qui n'a jamais été fait encore, donc ce serait un peu une première, on va dire, première mondiale, qui serait donc très technique, très compliqué, mais beaucoup moins longue sur quelques mois, on parle de quelques mois, et qui reste en France. Je ne veux pas une fois de plus repartir à l'autre bout, notamment comme j'évite de prendre l'avion. Donc voilà, ce serait une aventure en France, dans les montagnes forcément, parce que c'est ce que j'aime, et qui allie, on va dire, survie, aventure, sport, voilà, et conditions extrêmes.
- Speaker #1
J'avais une autre question pour toi, là maintenant, est-ce que tu ressens, est-ce que tu vois à quel point tu as changé par rapport à Auguste d'il y a plus d'un an et demi ?
- Speaker #0
C'était très bonne question. Oui, oui, je pense. Après, forcément, c'est peut-être aussi à mes proches et à mes amis de le dire. Parce que forcément, moi, oui, oui, oui, je pense que j'ai beaucoup changé par rapport à il y a un an et demi, deux ans. Il y a beaucoup de choses qui ont changé dans ma vie, dans ma perception des choses. Et même, en fait, dans ce que je veux dans ma vie. forcément, il y a plein de choses sur lesquelles j'ai beaucoup... J'ai évolué, je pense que déjà, un travail que j'ai essayé de faire tout au long de cette aventure, c'est d'apprendre vraiment à vivre le moment présent, à profiter de l'instant présent, et voilà, pas toujours à être, j'ai tendance toujours à être hyper actif, à toujours vouloir tout faire, être partout, mais maintenant voilà, j'apprends à un peu plus me poser, et à un peu plus vraiment profiter de l'instant présent, et la suite, on verra, et si je suis là, je suis là, et je ne suis pas là-bas, donc voilà, j'essaye de faire ça aussi. Des choses que je veux dans ma vie, même au niveau professionnel, là sur le court et le moyen terme, essayer de continuer si possible dans cette lancée de rendre le sport accessible à tous, de rendre l'aventure accessible à tous, essayer d'emmener les gens dans des aventures, d'essayer de partager ma vision de tout ça. Donc ça c'est des choses par rapport à ça. Et puis après je pense qu'il y a toujours une part, on vient forcément changer quand on part 20, 22 mois à l'étranger comme ça, et surtout en solitaire, il y a forcément des choses. qui changent même si on ne s'en rend pas forcément compte tout de suite.
- Speaker #1
Et pour terminer, est-ce que tu aurais un message à faire passer à l'audience ? C'est compliqué de résumer tous les apprentissages que tu as eus dans ce voyage, mais si tu as envie que quand les auditeurs et auditrices vont terminer cet épisode, qu'ils repartent avec un message de ta part.
- Speaker #0
J'en ai plein. Il y a plein de choses que j'aurais pu te faire passer. Mais c'est vrai que moi, s'il y a eu un conseil, un seul que je devrais retenir, c'est juste de foncer. de foncer, de ne pas attendre toujours le lendemain, de ne pas attendre. En fait, moi aujourd'hui, j'ai vraiment une vision de la vie que j'ai envie de vivre maintenant. et j'ai pas envie de vivre pour plus tard et du coup tout ce que j'ai envie de faire tout ce que j'ai envie de réaliser tous les projets que j'ai envie de faire peu importe le projet peu importe le rêve peu importe l'aventuré tout est une aventure donc il ya vraiment pas de jugement par rapport à ça mais juste de foncer d'y aller et de pas procrastiner de pas remettre le lendemain de pas attendre ça parce que si jamais voilà il faut y aller la vie la vie elle est quand même elle est quand même assez courte moi je sais que tous les projets tous mes rêves j'aurais pas assez d'une vie pour tout réaliser donc voilà on sait On ne sait pas de quoi demain est fait, mais moi, tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, j'ai envie de réaliser mes projets, mes rêves. Alors, j'y vais à fond.
- Speaker #1
Merci pour cette belle conclusion. Vous ne pouvez pas rêver mieux pour cet épisode. Encore merci pour tout. Merci pour ton temps. On te souhaite de belles aventures pour la suite. Très hâte de découvrir la suite. Et à très bientôt, j'espère.
- Speaker #0
A bientôt, Camille. Merci.
- Speaker #1
Merci à vous. Merci pour votre écoute. J'espère que cet épisode vous a plu, qu'il vous a permis de vous évader et de vous ressourcer. J'ai besoin de vous pour que l'aventure Good Visa continue. Vous pouvez vous abonner sur votre plateforme préférée afin de suivre les nouveaux épisodes. Si ce n'est pas déjà fait, vous pouvez laisser 5 étoiles et un avis, et même en parler autour de vous. Il y a aussi le compte Instagram Good Visa Podcast, tout attaché, que vous pouvez suivre où je poste régulièrement des photos et des vidéos pour illustrer les épisodes. Ça me touche énormément quand je reçois vos retours, alors vraiment n'hésitez pas à me faire un mot. Merci à vous, à bientôt !