- Mathilde
Bonjour et bienvenue sur Graines d'Osmose, le podcast qui t'invite à aller vers une communication plus slow et plus alignée. Je suis Mathilde, fondatrice d'ATMOSPHÈRE et j'ai eu la chance d'accompagner depuis 2018 plus de 50 entrepreneurs humanistes sur la communication de leurs projets de cœur. Ma mission, les guider pour qu'ils puissent oser communiquer à leur façon et à leur rythme et pouvoir enfin faire résonner leur message avec clarté et faire mouche auprès de leur communauté. L'idée de ce podcast, c'est de pouvoir semer des graines de réflexion et d'action dans ton quotidien pour que tu puisses aller en direction d'une communication qui te ressemble. Graines d'Osmose s'adresse donc à tous les entrepreneurs humanistes qui ont à cœur de communiquer sans se dénaturer avec une stratégie alignée qui les inspire et qui les porte au quotidien. Pour cette première saison, tu vas pouvoir retrouver selon les épisodes des capsules conseils enregistrées en solo, des capsules expériences partagées avec mes clients et enfin des capsules interviews aux côtés d'invités inspirants. Alors installe-toi confortablement et savoure l'épisode du jour. Bonne écoute ! Bonjour Alexandre, bonjour Bruno.
- Alexandre
Bonjour Mathilde.
- Mathilde
En tout cas, je suis ravie de vous retrouver sur le podcast de Graines d'Osmose. Merci à tous les deux d'avoir accepté mon invitation. Aujourd'hui, on va revenir sur l'accompagnement qu'on a vécu tous les trois pendant quatre mois pour Bymaïa. Du coup, avant de revenir là-dessus, ce que je vous propose, c'est pour les auditeurs qui ne vous connaissent pas encore, si vous pouvez chacun votre tour vous présenter, nous dire qui vous êtes, ce que vous faites comme activité, aussi bien vous, seul avant et maintenant avec Bymaïa, et d'où vous venez. Du coup, qui a envie de démarrer ? Allez, Bruno.
- Bruno
Donc, Bruno Carly, je suis nordiste, puisque je suis né à Lille il y a presque 52 ans maintenant. Et après une carrière au sein de la fonction ressources humaines dans plusieurs entreprises de la région, j'ai décidé de créer mon activité initialement sur le volet de la médiation en entreprise et de plus en plus, je me suis orienté vers l'accompagnement des individus et des organisations sur le chemin du changement, de la coopération et de la qualité des liens.
- Mathilde
Ok, super, donc ça c'est pour ton parcours à toi Bruno. Et pour toi Alexandre, le tien ?
- Alexandre
Alexandre Mougne, je suis nordiste de cœur, parce que c'est une région dans laquelle nous avons choisi d'implanter notre famille il y a cinq ans maintenant. Pour ma part, il y a le même point d'arrivée que Bruno, simplement le point de départ est un peu différent, parce que j'ai une carrière de consultant. Les métiers du conseil et de l'accompagnement auprès des organisations, avec le point de vue extérieur de consultants sur les problématiques de changement, d'organisation, de mise en mouvement des équipes, des collectifs, que ce soit avec les équipes de direction, les collectifs managériaux ou les équipes de terrain.
- Mathilde
Ok, donc ça c'était pour vos présentations à tous les deux, donc merci pour cette introduction. Et maintenant, du coup, pour qu'on comprenne aussi pourquoi vous êtes là tous les deux dans cet épisode, c'est qu'aujourd'hui vous avez cofondé Bymaïa en 2022. Donc est-ce qu'il y a l'un d'entre vous qui voudrait introduire quelle est la marque Bymaïa et qu'est-ce que vous faites à deux désormais ?
- Bruno
C 'est effectivement une marque que nous avons créée tous les deux parce que nous avons l'un et l'autre une conviction forte. C'est qu'il y a plusieurs façons de se raconter des histoires et de raconter ce que l'on dit. On peut se raconter des histoires qui nous enferment dans des sujets de problèmes, de dissensions. réactions négatives, etc. Et puis, on peut aussi se construire une réalité qui est la même, mais beaucoup plus ouverte sur des options, sur des espoirs nouveaux, etc. Et donc, nous nous sommes retrouvés sur cette conviction et nous avons travaillé avec un partenaire, ce que j'ai fait dans la communication, pour faire naître Bymaïa. Bymaïa c'est la maïeutique, c'est la capacité que l'on a à faire émerger, à faire accoucher de nouveaux possibles.
- Mathilde
Belle phrase de présentation pour Bymaïa. Et moi, ce que j'ai aussi envie d'introduire, ce sont les approches que vous amenez au travers de Bymaïa. Donc, cet accompagnement, du coup, dialogique avec une approche appréciative et une approche narrative. Est-ce que tu veux nous en dire un peu plus, Alexandre, à ce sujet ?
- Alexandre
Oui, Mathilde, avec grand plaisir. En fait, c'est un petit peu un constat d'un premier dialogue entre praticien et accompagnant. Donc, praticien du côté de Bruno, accompagnant de mon côté. En se disant, à la lumière de nos expériences respectives, à quoi nous contribuions jusqu'à maintenant, et qu'est-ce que cela pouvait nous apporter. On s'est rendus compte que pour beaucoup de situations professionnelles, on alimentait ces fameuses histoires de problèmes. C'est-à-dire que vouloir chercher des solutions en lien avec des histoires de problèmes, de motivation, de performance, de résultats, d'embarquement, etc. on pouvait mobiliser sans le savoir et même avec une intention tout à fait opposée des modèles qui nous continuaient à fabriquer des histoires de problèmes. Et à un moment donné, on s'est dit, mais qu'est-ce que l'on vient de découvrir, ou qu'est-ce qui nous appelle aujourd'hui ? Et puis, il y a une porte qui s'est ouverte, avec une lumière qui s'est allumée, une petite sonnette bien douce, et quand on a appuyé sur le bouton, la porte s'est ouverte. Et en passant la tête par cette porte-là, on s'est rendu compte qu'en fait, on pouvait trouver des façons d'aborder les mêmes thématiques, avec des regards très différents, qui vont plutôt piocher dans des mots-clés, comme le lien, la relation, le dialogue. et l'appréciation de ce qui existe déjà et qui sont autant de monde de ressources insoutenées pour lesquelles on a une attention qui est extrêmement volatile parce que ces fameuses histoires de problèmes ont tendance à nous aspirer dans un univers qui, globalement, ne nous convient plus. Une fois qu'on a fait ce constat-là, c'est bien gentil, mais comment on s'y prend pour se tourner ensuite vers des clients ? On a fait appel à deux choses. D'abord, une posture qu'on partage tous les deux avec Bruno, qui est la posture narrative, c'est de se dire, on peut regarder le monde à travers les histoires qui se racontent et puis développer l'architecture de choix des clients. C'est œuvrer pour que les clients retrouvent une possibilité de choix là où ils se sentent enfermés à subir ce qu'ils doivent faire ou ce qu'au nom de quelque chose, on se sent obligé de faire. Et puis le deuxième point, c'est une méthodologie d'accompagnement. qui s'inspire, voire fait complètement appel à l'enquête appréciative et qui permet de soulager les équipes en les invitant à regarder ce qui fait sens pour eux, ce qui a vraiment de la valeur, ce qui compte réellement pour eux, et puis rassembler, réactiver toutes les histoires de coopération réussies qui leur donnent de l'énergie. Et à partir du moment où on les remet en position d'être auteurs d'une histoire préférée, collective, individuelle, ils retrouvent cette capacité d'action. Et c'est une capacité d'action qui est soutenue par eux-mêmes, et non perfusée par tout un tas de préceptes, de manageriaux en particulier, ou de modèles qu'il faut bien reconnaître sur le plan du management, commencent à être en fin de vie. Donc nous, avec Bruno, on a choisi de se mettre du côté de la vie, et c'est pour ça qu'il y a une notion d'accoucheur. Pourquoi ? Parce qu'on est du côté de la vie et on utilise énormément le questionnement pour accompagner nos clients. Le but du jeu, c'est chasser les nuages que posent les histoires de problèmes, faire apparaître des éclaircies, et donc des éclaircies qui donnent la possibilité de choix et de redevenir soit auteur d'un projet collectif, soit évidemment en position de retrouver des nouveaux possibles.
- Mathilde
Ok, merci en tout cas pour cette belle et complète introduction et présentation de ByMaya. Moi, quoi qu'il en soit, je mettrai les liens pour vous retrouver sur LinkedIn, sur le site Internet et pour les personnes qui nous écoutent si elles veulent aller approfondir et découvrir davantage ByMaya. Donc là, à présent qu'on a fait un peu cette introduction de qui vous êtes et de ce que vous faites aujourd'hui, là, ce que je vous propose, c'est qu'on reparte un peu en arrière. au démarrage de notre accompagnement qui était en juin 2023. Et donc, pour vous, avant l'accompagnement, donc allez, jusque mai 2023, où vous en étiez ? Comment vous décririez votre situation à l'époque avant d'être accompagné ?
- Bruno
D'abord, cet accompagnement, c'est une rencontre, comme beaucoup de choses dans la vie. C'est une rencontre et c'est une rencontre que nous avons eue avec toi et la vision d'une approche différente, en tout cas alternative, a aussi un discours dominant de... de bonnes façons de faire de communication, avec une seule et même voix, et tous la même. On a trouvé effectivement dans nos échanges... Tu as ouvert cette porte vers une forme d'accompagnement et de communication différente, beaucoup plus ancrée sur ce qui était précieux dans ce que nous voulions apporter comme message. Et ça, ça a été un élément clé avec un accompagnement qui s'est... toujours centré sur les messages clés, au sens pas fabriqué, pas pour faire une belle histoire, mais pour raconter vraiment ce qui, au fond, nous touchait le plus et pouvait toucher également le cœur et la vie de nos clients. Et c'est cette intention-là qui, moi, en tout cas, à titre personnel, m'a touché lorsque nous sommes en train de faire la première fois.
- Mathilde
J'entends qu'effectivement cette approche différenciante, que moi je prône ce côté slow communication et vous qui avez aussi cette approche un peu hors des scientifiques battues à faire autrement et à l'amener en entreprise, c'est ça qui vous a interpellé et du coup ma question était également en quoi à ce moment-là, au moment de cette rencontre sur cette année 2023, vous avez ressenti le besoin d'être accompagné aussi et peut-être d'être épaulé au niveau de la communication ?
- Bruno
Je crois qu'il y avait pour nous un point important, c'est que nous sommes convaincus de nos approches et en même temps, ces approches sont difficiles d'accès à nos clients, nos prospects, les gens qui ont envie de nous écouter. Et donc, on était à ce stade de se dire, mais comment faire passer ce message ? des approches de Baïmaïa auprès d'un public qui est beaucoup plus ancré et peut-être habitué à écouter des messages tout à fait classiques de quand j'ai un problème, je fais un diagnostic, et puis je tire des plans d'action, et puis je contrôle que les plans d'action sont bien réalisés, et généralement, je regrette que certains d'entre eux n'aient pas été développés. Donc peut-être... face à nous des interlocuteurs, on va beaucoup plus s'habituer à un langage convenu, mais assez traditionnel de l'accompagnement. Et là, on apporte quelque chose de différent, et c'était de trouver les clés de cette communication. Et je pense qu'on était vraiment à ce moment-là. particulier de trouver la façon d'aborder les choses.
- Mathilde
Oui, on l'entend effectivement, c'était un enjeu majeur pour vous aussi et notamment à une étape charnière pour Baimaia et son lancement et son développement. Et du coup, moi, j'ai envie de revenir sur cette dynamique slow communication. Et si tu souhaites y répondre, Alexandre, comment toi ? Quand tu as découvert mon approche et cette vision de la slow communication, comment tu l'as perçue au démarrage ? Quel était ton regard à toi au travers de cette philosophie slow communication ?
- Alexandre
Ce que je trouve intéressant, c'est prendre le temps d'instiller. C'est un peu comme l'homéopathie. Ce n'est pas de l'homéopathie, parce que l'homéopathie, parfois, on ne perçoit pas les effets. Simplement, là, il y avait la possibilité de... de dialoguer, de se donner le temps de trouver ce qui était nécessaire d'aborder comme sujet, de trouver l'angle qui va bien, en partenariat avec nous. Il n'y a pas quelqu'un qui est venu nous expliquer ce qu'on devait faire, il y a quelqu'un qui est venu plutôt en tant que guide et qui n'a pas cherché à aller plus vite que la musique. Moi, j'aime bien ça parce qu'il y a une forme de résonance qui se met en place. Et cette résonance-là, je trouve qu'elle génère de la justesse et dans la relation et dans la qualité du travail qui est fait. Et puis il y a quelque chose qui est extrêmement rassurant avec toi Mathilde, c'est que il y a quelque chose qui ne nous dit pas quand on travaille ensemble. Là où tu aimerais que nous allions, tu te rends compte qu'en jouant le jeu du dialogue et de cette douceur d'accompagnement, on arrive à un endroit qui est maîtrisé. Et ça c'est super chouette parce que du coup il y a quelque chose où on passe un moment avec toi, on peut se laisser emmener. et lorsque tu sais on pose on fait escale on a notre carnet de voyage qui est rempli et on est en mesure en fait de savoir quoi faire et ça c'était une préoccupation qu'on pouvait avoir parce que lancer une marque c'est intéressant c'est sûr, c'est réjouissant nous on est hyper fiers de notre marque et de notre projet la question derrière c'est comment on arrive à être compris entendu dans un premier temps mais si on peut faire beaucoup de bruit il faut être entendu ce qui est le sujet être compris et donner envie d'en savoir un petit peu plus, au-delà de la simple relation de proximité. quelque chose qui nous tient particulièrement à cœur, mais arriver à en dire un petit peu plus de manière plus peut-être entendable, compréhensible et sans rien lâcher évidemment des principes qui sont au cœur de notre projet.
- Mathilde
Et je vous rejoins assez là-dessus, moi j'ai inversement aussi trouvé dans les personnes que j'accompagne, forcément il y a une résonance qui se fait dans les deux sens et cette douceur, ces escales comme tu parles aussi de voyage, C'est un peu une expérience au-delà d'un accompagnement. C'est une expérience qu'on a vécue aussi tous les trois avec un jeu de ping-pong aussi, d'échange aussi bien avec Bruno, Bruno avec Alexandre, Alexandre avec moi. Donc, ça a formé aussi un trio tous les trois qui était dans une dynamique assez chouette et assez intéressante. Et du coup, je te remercie d'être revenu là-dessus et d'avoir partagé ce regard extérieur sur la slow communication. Donc ça, on est revenu un petit peu sur... Ce retour en arrière avant l'accompagnement. Et là, si on vient justement se replonger dans ces quatre mois d'accompagnement ensemble, est-ce que vous avez vu, de votre point de vue, des étapes franchies progressivement, si vous savez les identifier et voir un petit peu comment on a pu avancer pas à pas et comment vous le décririez aujourd'hui ?
- Alexandre
Une chose qui était frappante au tout départ, c'est déjà de se dire est-ce que la personne qui nous accompagne comprend ce qu'on fait ? Moi ce qui m'a frappé, c'est que oui, la réponse était oui. Je me souviens très bien d'un temps de Pâques qu'on a eu tous les trois. Avec Bruno, on était assez… En fait, il y avait un mélange de fierté et de rassurance. On se disait tiens, j'ai l'impression qu'on parle à quelqu'un qui comprend ce qu'on dit. et en fait elle nous le restitue mieux que ce qu'on arrive nous à poser donc là on s'est dit chouette parce que là il y a un premier pas en arrière qui est franchi et puis ensuite j'ai moi souvenir aussi d'échanges qui nous ont donné un petit peu un plan de vol ou vraiment un truc où on se dit ok, où est-ce qu'on va situer les éléments importants à porter et à mettre en avant Et ça, il y a eu quelque chose qui, moi, me semblait insurmontable à tout seul, en fait, à faire, en se disant, vertu se tourner. Tu vois, des éléments où on se dit, on connaît les plans de communication, les stratégies de communication, les objectifs de communication, ça, on comprend. Mais par contre, en étant dedans... Il y a quelque chose qui a été rendu possible sans se poser ces questions-là, justement. Je ne sais pas si c'est un tour de passe-passe ou un pouvoir magique dont tu disposes, mais il y a quelque chose dans ce groupe-là, et je me souviens de ça, parce que c'est vraiment cet effet de dire, OK, on est parti un petit peu dans tous les sens, et avec cette capacité de convergence que tu as, en fait, il y a eu un atterrissage très concret, très lisible. et rassurant. Donc moi, c'est vraiment comme ça que je retiens avec toi.
- Bruno
On a, Alexandre et moi, une très grande capacité à phosphorer et à nous aventurer sur des territoires... qu'on n'avait pas prévu de visiter et puis on le fait quand même et puis ça nous emmène pendant des heures à aller regarder tout ça et peut-être parfois à oublier justement que la destination il faut qu'on l'atteigne de temps en temps et tu nous as subtilement aidé à rester à la fois sur le chemin de l'exploration et en même temps sur le chemin de la destination ça c'est vraiment très chouette
- Mathilde
J'aime bien parce que depuis tout à l'heure, on image vraiment avec cette notion de voyage, la destination, l'envol, l'escale. Donc, merci de me faire vivre aussi cette expérience dans cet échange. Et moi, j'ai aussi envie de souligner que forcément, avant de créer la marque By Maya, vous aviez vos activités respectives et donc vous aviez un rapport à la communication aussi différent, que ce soit du côté de Bruno ou du côté d'Alexandre. est-ce que vous avez vécu un changement où il y a vraiment eu quelque chose un élément déclic, un élément fort au sein de l'accompagnement qui peut peut-être être différent pour l'un ou pour l'autre donc si vous avez envie de vous exprimer par rapport à ça et peut-être nous partager pourquoi pour vous personnellement c'était aussi important cette étape-là
- Alexandre
Moi, le changement qui s'est opéré, enfin là je peux en parler parce qu'il est beaucoup plus palpable pour moi, c'est s'autoriser à faire émerger une voix commune, réellement, en se disant, par rapport à ce que l'on souhaite mettre en avant, peu importe le cadavre qu'on va utiliser, on est raccord sur ça, et on parle d'une seule voix. Donc ça, c'est un élément qui est vachement important pour soutenir Baïmaya. Et puis ensuite, il y a le principe de prise de conscience, de l'importance d'un effort partagé pour promouvoir... la marque, promouvoir le projet, et puis surtout mesurer la marche à franchir en matière de pratique, que ce soit des postes sur les réseaux ou de petits textes pour soutenir un petit peu et mettre en avance ce que l'on fait. et même si moi il me reste encore pas mal de travail pour prendre ce pli là, au moins j'ai une perception beaucoup plus précise de tout ce que peut faire Bruno dans ce sens et du coup nourrir plutôt l'envie de le faire que tu vois la frustration à ne pas être au rendez vous et ça c'est vachement important parce que pour le coup moi ça m'a fait complètement changer de posture et je me sens tout à fait légitime de le faire. et je vis beaucoup mieux l'écart qu'il peut y avoir et on a des échanges très intéressants maintenant avec Bruno là-dessus sur qu'est-ce qu'on dit comment on le dit on écrit ensemble et à quatre mains on fait des trucs sympas ouais
- Mathilde
donc ça c'était effectivement cette approche enfin en tout cas ce vécu plus personnel que tu as eu toi Alexandre avec ton expérience intrinsèque et pour toi Bruno est-ce qu'il y a eu un changement qui est sûrement peut-être pas le même qu'Alexandre, mais que tu aurais envie de souligner ?
- Bruno
Alors, il est de même nature, en fait. Il s'exprime peut-être différemment, mais il est de même nature, puisque cette réassurance que l'on peut avoir à prendre la parole... Alors, moi, j'ai plus... pas l'habitude, mais en tout cas, c'est plus aisé pour moi de prendre la parole sur les réseaux, d'écrire, d'oser montrer des facettes. du projet ou de moi-même d'ailleurs. C'est peut-être plus facile. Mais l'avantage que je perçois à l'issue de cet accompagnement, c'est que quand je prends la parole, je ne me demande plus si effectivement je peux le faire, comment je dois le faire, est-ce que je ne vais pas heurter, parce que ça, ça a été souvent mon point d'alerte en disant, si je prends la parole, est-ce que je ne vais pas heurter ? et la sensibilité et les idées que pouvait soutenir Alexandre, est-ce que la forme de ma communication est raccord, etc. Et le fait d'avoir travaillé la communication by Maya, la manière de l'aborder, fait qu'aujourd'hui, je me sens, comme Alexandre, parfaitement légitime et crédible à prendre la parole pour nous deux.
- Mathilde
et même si c'est moi qui l'attends je sais qu'elle est prise nécessairement pour le projet au final effectivement il y a des points de concordance dans ce que vous partagez mais avec forcément des angles de vue différents et donc c'est intéressant d'avoir justement un petit peu cet impact que ça a eu dans votre quotidien avec cette posture de messager, vraiment de communicant Et si vous deviez donner un exemple, alors là, on a déjà un petit peu perçu les tenants et les aboutissants de ce que vous partagez. Est-ce que vous auriez un exemple concret de dernièrement ce que vous avez mis en place au travers de votre communication, de la stratégie, qui a fait que là, vous avez vu le changement avant, après accompagnement ? Est-ce que vous avez un exemple très concret ? Même s'il est petit, peu importe.
- Bruno
On a par exemple nos profils LinkedIn, on a deux profils vraiment en miroir l'un et l'autre. co-écrits et co-conçus ensemble. On alimente également un blog by Maya sur notre site internet. Et là, ce sont des articles que l'on écrit à quatre mains qui sont vraiment le fruit d'un temps d'échange, de conception. Souvent, je sais, Alexandre vient ajouter sa touche de couleur et puis finalement on fait les mélanges ensemble et on arrive à faire un document qui nous ressemble. Et ce qui est assez intéressant, c'est aussi d'entendre les retours qu'on peut avoir sur nos communications qui nous amènent parfois des feedbacks en disant, on ne sait pas trop qui l'a écrit, mais en tout cas c'est bien écrit. Et que ce soit Bruno ou Alexandre, les gens ne savent plus qui vraiment a pris la parole. Donc on a réussi à avoir une convergence totale sur le ton et le contenu de nos prises de parole.
- Mathilde
et ça je pense que la conclusion elle est assez forte c'était effectivement de dire qu'aujourd'hui vous avez créé une marque et vous avez chacun votre personnalité et c'était vraiment vous avez créé ce duo aujourd'hui sans pour autant venir effacer la personnalité de l'un et de l'autre c'est aussi bien exister en tant que Bruno en tant qu'Alexandre et aussi bien exister en tant que duo Balmaya et c'est ça aussi le savant mélange qu'on est venu mettre en place tu le dis maintenant les retours dans les articles de blog c'est super bien écrit on ne sait pas exactement qui c'est derrière mais dans tous les cas vous avez accordé vos violons pour vraiment faire en sorte aussi d'avoir une image de marque qui soit harmonieuse et cohérente, que ce soit du blog, du site internet ou LinkedIn. Et c'est effectivement, c'était l'enjeu aussi qu'on s'était mis ensemble pour avancer. Là, on est revenu un petit peu dans le pendant, le pendant l'accompagnement. Et là, si on revient à présent, donc ça fait deux mois maintenant qu'on a finalisé notre accompagnement ensemble. Où vous en êtes aujourd'hui ? Donc, la question, elle est très large. Mais voilà, si vous avez envie de résumer un petit peu, du coup, c'est après. Après ces quatre mois d'accompagnement. Et si tu as envie d'embrayer, du coup, Alexandre.
- Alexandre
Je trouve qu'on est mieux chaussé pour aller sur les territoires de marque. C'est qu'avec Bruno, on investit dans des écosystèmes nombreux, qui sont tous en lien avec un sujet qui nous est cher, comme le dialogue, la relation et l'accompagnement. Et je trouve que, en tout cas pour moi, c'est beaucoup plus facile de différencier les différents territoires et de ne pas tout mélanger. Donc de se présenter avec la bonne identité préférée, si j'en comprends un terme qui m'est familier, en fonction de mes interlocuteurs. Et ça, ça revient avec... Alors c'est un des outils que nous avons passé, mais il y a le chemin de conversion qui, moi, m'a beaucoup éveillé là-dessus. et du coup c'est assez chouette et puis du coup pour aller porter haut les couleurs de Baï Maya c'est beaucoup plus simple en fait parce qu'il y a des endroits où on peut amener les couleurs de Baï Maya là où on aurait été un petit peu en questionnement sur je me présente comme un, tu vois une assemblée dans des communautés apprenantes auprès de prospects ou de demandes entrantes et ça c'est quelque chose qui est beaucoup plus simple aujourd'hui et sur lequel je peux prendre une position beaucoup plus claire vis-à-vis de mes interlocuteurs. Et puis, pourquoi ? Parce que pour moi, ça l'est évidemment beaucoup plus. Donc, pour moi, ça commence par là. Et puis, ça donne envie de développer de manière beaucoup plus franche le territoire Baïmaïa. Voilà. Ça, c'est un élément de réponse par lequel je débarquerai.
- Mathilde
Oui. Et est-ce que tu aurais envie de venir le compléter, Bruno, pour résumer un petit peu ? L'instant T ?
- Bruno
L'instant T, je résumerais les choses comme ça, c'est une douce tension. C'est présent, c'est doucement présent cette question de la communication, cette question de flamme convention par exemple, de faire en sorte que cette marque puisse être largement affichée. Je me souviens de quelqu'un, notre marraine de cœur, qui nous disait, Eh les gars, mais quand est-ce que vous sortez du bois ? Parce que vous avez un truc super. Et en même temps, vous avez l'air tout timide à parler de Baïmaïa alors que c'est quelque chose de super. Et je pense que cette timidité n'existe plus. Ça nous a permis de... effectivement, d'être fier, on l'était déjà, d'être fier de communiquer, d'être fier de porter pour cette marque Baï Maïa. On a fait les quarts de visite, on a nos deux trombines dessus, c'est génial. Donc, il y a plein de petites choses qui continuent à vivre. Et cette tension, cette douce tension, c'est ça, on est en mouvement, mais on n'est pas forcément en mouvement. permanent ni extravagant, etc. Mais le mouvement, il risque toujours. Et c'est ça que je trouve assez chouette de ressentir aujourd'hui.
- Mathilde
d'être en avant. Ça y est, on est sur le chemin et on avance. De plus, si on a le droit d'avancer, on avance.
- Alexandre
J'aime bien l'image que tu as amenée. Sortir du bois, c'est une expression qui revient assez régulièrement en capsule expérience. J'en ai enregistré une la semaine dernière et la même expression est venue. Je pense que ce n'est pas anodin. Je le résumerai à dire que... En fait, quand on est entrepreneur, on a cette posture de chef d'entreprise et d'entrepreneur. Et vraiment, là, vous êtes aussi, vous êtes allé développer cette posture de messager et vraiment de communicant, de slow communicant. Et pour moi, c'est là aussi, c'est de se dire qu'on a une mission au fond de nous. On en est fier. On sait ce qu'on fait. On sait pourquoi on se lève le matin. Et ensuite, c'est de se dire, bah ouais, cette mission, je vais aller la transmettre autour de moi et qu'elle ne reste pas qu'à l'intérieur de moi parce que justement, j'ai quelque chose à offrir au monde. donc voilà je trouve que cette question de posture elle est d'autant plus essentielle au travers de la communication ce qui m'en vient à cette question qu'est-ce que vous auriez envie de dire à des entrepreneurs comme vous qui écoutent votre témoignage qui sont peut-être dans votre situation à 4 mois plus tôt et qui hésitent à se faire accompagner à aller un peu bousculer leurs habitudes de communication qu'est-ce que vous auriez envie de leur dire aujourd'hui ?
- Bruno
C'est assez clair, si vous êtes en train de tout le temps vous dire j'ai l'impression de devoir être partout, je suis complètement dans le flou sur quoi dire, à qui, quand, et puis je m'y perds finalement dans les messages que je dois envoyer. Et si en plus ça se conjugue à une espèce de sentiment d'angoisse montante en constatant qu'autour de vous les gens le font vachement bien et que ça vous donne encore plus de pression à devoir le faire et que cette pression-là vous dit que c'est encore plus dur de s'y mettre, il faut appeler Mathilde parce que tout de suite ça va se dégonfler assez vite et très rapidement il y a une certaine cohérence qui va se mettre en place et des outils qui vont arriver au bon moment. et donc ça, ça met le pied à l'étrier donc c'est hyper rassurant il n'y aura jamais de chute c'est toujours pareil en fait donc moi je n'ai jamais ressenti non plus de sensation de vertige d'inaccessibilité voilà ce que j'avais envie de dire donc c'est une très bonne idée de faire appel à Mathilde et toi Bruno ?
- Mathilde
j'ai envie de compléter en disant si vous avez merci Le sentiment d'avoir des superbes idées, une conviction humaniste, quelque chose qui est de l'ordre d'une philosophie de vie, mais qui vous semble difficile à expliciter et à rendre accessible parce que vous êtes pris dans vos idées et que vos idées vous emportent, mais vous emportent peut-être avec un langage... abscons ou difficiles d'accès pour celui qui vous écoute, faites appel à Merti parce qu'elle va vraiment vous aider à toucher l'essentiel de votre message dans la simplicité, dans la compréhension. pour la capacité à le rendre accessible. Et ça, de manière non pas conceptuelle, mais organisée, structurée, dans des démarches de communication qui sont effectivement stratégiques et impactantes.
- Alexandre
Merci pour ce résumé à tous les deux, du coup, pour les personnes qui l'entendront et peut-être se retrouvent dans votre situation. Et du coup, la question parallèle qui me vient, selon vous, à quel type d'entrepreneur, si vous deviez les décrire, s'adresse cet accompagnement ? Comment vous décririez avec vos propres mots le type d'entrepreneur qui pourrait être en symbiose, en tout cas avec la slow communication ?
- Mathilde
Je crois qu'à partir du moment où un entrepreneur se donne l'autorisation de connecter à sa part d'humanité, au fait de regarder la vie sous l'angle de la vitalité, de l'énergie, de l'espoir, de la relation, de l'expérience. Je pense que ces entrepreneurs-là peuvent être sensibles à des accompagnements que nous vous avons proposés et peuvent être extrêmement sensibles à des accompagnements communication. que tu peux toi-même déployer. En tout cas, c'est spontanément ce qui me vient en tête.
- Bruno
Oui, je pense que pour des entrepreneurs qui sont portés par un projet de front, c'est-à-dire qui ne sont pas uniquement sur une approche produit ou service très ciblée, très périmétrée, mais qui ont plutôt une vision du monde à toucher d'une vision du monde. Là je pense que tu es un allié particulièrement précieux, une alliée particulièrement précieuse. Il y a plein de personnes qui sont même peut-être en reconversion, qui ont une question d'identité, de comment je me présente nouvellement au monde, comment le raconter, et comment prendre confiance dans la façon de le partager. et puis il y a aussi il faut quand même mettre ça en avant parce qu'on ne peut pas voir que de manière implicite mais il y a quand même une efficacité qui est très présente toutes les sessions de travail ont abouti à quelque chose de concret et de contributif à l'installation d'une prise de parole affirmée et maîtrisée donc ça c'est chouette être dans un accompagnement qui est ouvert mais arriver à des mais des moments de concrétisation, cet effort-là, en fait, tu le rends possible de manière très confortable.
- Alexandre
Merci pour ce regard et effectivement c'est ma vocation et ma volonté en tout cas de faire en sorte d'aller approfondir la chose, d'aller plus en profondeur mais tout en faisant en sorte de ne pas dénaturer l'entrepreneur et de ne pas l'épuiser, ça ce sont mes deux prérequis et bon je vois que ça a été souligné de votre côté donc j'en suis ravie, merci en tous les cas à tous les deux, on en arrive à la fin de cette capsule expérience si vous aviez un dernier mot à ajouter et ce que vous avez envie de vous souhaiter avec Baï Maya pour les prochains mois et les prochaines années qu'est-ce qu'on pourrait vous souhaiter pour cette belle aventure à deux si vous suivez l'élan du cœur ?
- Mathilde
L'élan du cœur, c'est le plaisir. Le plaisir de travailler ensemble, le plaisir de montrer que d'autres voies sont possibles, donner la voie à d'autres formes d'espoir aussi.
- Bruno
Moi, ce serait bien sûr le plaisir et l'alternative. C'est vraiment quelque chose qui m'a redonné la possibilité de choix. en fait aux personnes qui ont envie de faire bouger, avancer, renégocier un rapport au monde, que ce soit dans le monde des organisations, que ce soit dans le monde du travail, pareil que social dans une certaine manière, mais aussi sur les territoires, là pour le coup c'est au sens littéral, mais contribuer à quelque chose qui nous remet en lien et qui fait société aussi. Je trouve qu'aborder les organisations au sens large avec l'idée que nous portons autour du projet Baï Maïa, c'est quelque chose qui est pour moi source d'espoir et de plaisir. C'est ça qui est super.
- Alexandre
ok bon bah si on résume avec mes auditeurs je me rejoins pour vous souhaiter plaisir espoir lien et alternative pour Banyuala pour ces prochaines ces prochaines années merci en tout cas à tous les deux merci Alexandre merci Bruno pour votre temps je mettrai les liens pour vous retrouver et si des personnes souhaitent vous contacter et prendre prendre connexion avec vous pour la suite merci à tous les deux et on se dit à très vite merci Mathilde
- Speaker #3
Merci à toi d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Si tu penses que celui-ci peut résonner pour quelqu'un d'autre, n'hésite pas à le partager et à diffuser Graines d'osmose autour de toi. aussi dans la description de cet épisode tu retrouveras les liens utiles pour retrouver mon invité du jour si son partage a résonné en toi télécharger le guide de la slow communication si tu veux approfondir le sujet en autonomie ou bien réserver une séance diagnostique gratuite avec moi si tu ressens le besoin de faire un point personnalisé sur ta communication et voir quel prochain pas se profile pour toi Pour ma part, je ne m'impose pas de rythme de diffusion, alors le meilleur moyen d'être notifié des prochains épisodes, c'est de t'abonner au podcast sur ta plateforme d'écoute préférée. Et bien sûr, si tu souhaites me soutenir, tu connais peut-être la chanson, il te suffit de me laisser un commentaire ou une note sur Apple Podcast. D'ici là, je te dis à très vite pour d'autres épisodes en direction d'une communication florissante.
- Speaker #4
Merci.