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Grand témoin

Le Grand témoin : Isabelle Autissier "Tout le monde a un rôle à jouer dans l'adaptation au changement climatique"

Le Grand témoin : Isabelle Autissier "Tout le monde a un rôle à jouer dans l'adaptation au changement climatique"

02min |02/07/2024|

112

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Description

Isabelle Autissier est ingénieure agronome, navigatrice et présidente d’honneur du WWF France.
En tant que grand témoin, elle livre son regard expert sur l'adaptation du littoral français au changement climatique pour le Grand dossier du groupe Caisse des Dépôts, qui s'intéresse tous les deux mois à un thème qui concerne les Français, et sur lequel le Groupe et ses entités jouent un rôle actif.


Retrouver l'intégralité du Grand dossier consacré à l'adaptation du littoral au changement climatique

Les littoraux sont en première ligne du changement climatique, avec l'érosion et la montée des eaux. Anticiper et s’adapter pour ne pas subir ses conséquences est déterminant. Que l'on se trouve à Lacanau, La Rochelle ou Saint-Pierre-et-Miquelon, chaque territoire est différent et appelle des solutions sur-mesure.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde a un rôle à jouer. Évidemment, le type qui aujourd'hui achète une maison qui est dans l'eau, je pense que dans dix ans, il ne sera plus assuré, il aura que ses yeux pour pleurer, et pour l'instant, l'État rachète encore un certain nombre de maisons, mais à un moment, on ne pourra plus. On ne va pas avoir le choix que, dans certains endroits, de faire des replis en bon ordre. Pour l'instant, on a un peu tendance à faire des digues, mais ça aura forcément une limite. Et ça aura une limite en possibilité de le faire, mais aussi en coût. Il va falloir, dans un certain nombre d'endroits, faire reculer les activités, ce qui est compliqué. Mais plus on s'y prend tôt, moins ce sera de l'eau, et plus on en parle avant, et mieux ce sera partagé et accepté par tout le monde. La façon dont les collectivités informent et partagent l'information éduque les populations littorales, et pas que littorales, les touristes, etc. C'est important. Les choix que font ces collectivités sur ce qu'il faut protéger à tout moment, prix et qu'est-ce qu'on est prêt à sacrifier, comment est-ce qu'on organise le retrait, le décalage spatialement de ces activités. L'État, évidemment, a la main sur la façon par exemple dont les PLU sont construits et appliqués ou des choses comme ça. Donc tout le monde a un peu son job là-dedans. Les Français sont extrêmement consommateurs de poissons. On mange trop de protéines animales d'une manière générale et de poissons. Et faisant ça, évidemment, on encourage la surpêche, on encourage la pêche illicite et on encourage le pillage des ressources des pays qui ont déjà du mal à nourrir leur population et qui auraient bien besoin de ce poisson. Une consommation raisonnable et la limitation de la consommation de poissons, oui, elle est importante. Après, on peut aussi choisir des poissons de saison, parce qu'il y a de la saisonnalité. pour les poissons, des poissons plutôt locaux, plutôt que faire venir du merlu d'Argentine, il est peut-être mieux d'acheter pour nous à La Rochelle du maigre qui est aussi bon et qui est un poisson local. Il y a des endroits où on peut aller dans l'Inlande ou à un moment j'allais en Antarctique où là on voit très bien les glaciers qui régressent et quand on discute avec les gens... parle des espèces de poissons par exemple qui changent et il parle des évolutions des biotopes mais moi quand je me balade sur mon bateau malheureusement la couleur de l'eau a pas changé en fonction de la température sinon je pense qu'on serait beaucoup plus alerté que ce qu'on est maintenant

Chapters

  • Eduquer les populations

    00:31

  • Pour une pêche raisonnable

    01:24

  • Les effets visibles sur l'océan

    02:11

Description

Isabelle Autissier est ingénieure agronome, navigatrice et présidente d’honneur du WWF France.
En tant que grand témoin, elle livre son regard expert sur l'adaptation du littoral français au changement climatique pour le Grand dossier du groupe Caisse des Dépôts, qui s'intéresse tous les deux mois à un thème qui concerne les Français, et sur lequel le Groupe et ses entités jouent un rôle actif.


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Les littoraux sont en première ligne du changement climatique, avec l'érosion et la montée des eaux. Anticiper et s’adapter pour ne pas subir ses conséquences est déterminant. Que l'on se trouve à Lacanau, La Rochelle ou Saint-Pierre-et-Miquelon, chaque territoire est différent et appelle des solutions sur-mesure.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde a un rôle à jouer. Évidemment, le type qui aujourd'hui achète une maison qui est dans l'eau, je pense que dans dix ans, il ne sera plus assuré, il aura que ses yeux pour pleurer, et pour l'instant, l'État rachète encore un certain nombre de maisons, mais à un moment, on ne pourra plus. On ne va pas avoir le choix que, dans certains endroits, de faire des replis en bon ordre. Pour l'instant, on a un peu tendance à faire des digues, mais ça aura forcément une limite. Et ça aura une limite en possibilité de le faire, mais aussi en coût. Il va falloir, dans un certain nombre d'endroits, faire reculer les activités, ce qui est compliqué. Mais plus on s'y prend tôt, moins ce sera de l'eau, et plus on en parle avant, et mieux ce sera partagé et accepté par tout le monde. La façon dont les collectivités informent et partagent l'information éduque les populations littorales, et pas que littorales, les touristes, etc. C'est important. Les choix que font ces collectivités sur ce qu'il faut protéger à tout moment, prix et qu'est-ce qu'on est prêt à sacrifier, comment est-ce qu'on organise le retrait, le décalage spatialement de ces activités. L'État, évidemment, a la main sur la façon par exemple dont les PLU sont construits et appliqués ou des choses comme ça. Donc tout le monde a un peu son job là-dedans. Les Français sont extrêmement consommateurs de poissons. On mange trop de protéines animales d'une manière générale et de poissons. Et faisant ça, évidemment, on encourage la surpêche, on encourage la pêche illicite et on encourage le pillage des ressources des pays qui ont déjà du mal à nourrir leur population et qui auraient bien besoin de ce poisson. Une consommation raisonnable et la limitation de la consommation de poissons, oui, elle est importante. Après, on peut aussi choisir des poissons de saison, parce qu'il y a de la saisonnalité. pour les poissons, des poissons plutôt locaux, plutôt que faire venir du merlu d'Argentine, il est peut-être mieux d'acheter pour nous à La Rochelle du maigre qui est aussi bon et qui est un poisson local. Il y a des endroits où on peut aller dans l'Inlande ou à un moment j'allais en Antarctique où là on voit très bien les glaciers qui régressent et quand on discute avec les gens... parle des espèces de poissons par exemple qui changent et il parle des évolutions des biotopes mais moi quand je me balade sur mon bateau malheureusement la couleur de l'eau a pas changé en fonction de la température sinon je pense qu'on serait beaucoup plus alerté que ce qu'on est maintenant

Chapters

  • Eduquer les populations

    00:31

  • Pour une pêche raisonnable

    01:24

  • Les effets visibles sur l'océan

    02:11

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Isabelle Autissier est ingénieure agronome, navigatrice et présidente d’honneur du WWF France.
En tant que grand témoin, elle livre son regard expert sur l'adaptation du littoral français au changement climatique pour le Grand dossier du groupe Caisse des Dépôts, qui s'intéresse tous les deux mois à un thème qui concerne les Français, et sur lequel le Groupe et ses entités jouent un rôle actif.


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Les littoraux sont en première ligne du changement climatique, avec l'érosion et la montée des eaux. Anticiper et s’adapter pour ne pas subir ses conséquences est déterminant. Que l'on se trouve à Lacanau, La Rochelle ou Saint-Pierre-et-Miquelon, chaque territoire est différent et appelle des solutions sur-mesure.




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  • Speaker #0

    Tout le monde a un rôle à jouer. Évidemment, le type qui aujourd'hui achète une maison qui est dans l'eau, je pense que dans dix ans, il ne sera plus assuré, il aura que ses yeux pour pleurer, et pour l'instant, l'État rachète encore un certain nombre de maisons, mais à un moment, on ne pourra plus. On ne va pas avoir le choix que, dans certains endroits, de faire des replis en bon ordre. Pour l'instant, on a un peu tendance à faire des digues, mais ça aura forcément une limite. Et ça aura une limite en possibilité de le faire, mais aussi en coût. Il va falloir, dans un certain nombre d'endroits, faire reculer les activités, ce qui est compliqué. Mais plus on s'y prend tôt, moins ce sera de l'eau, et plus on en parle avant, et mieux ce sera partagé et accepté par tout le monde. La façon dont les collectivités informent et partagent l'information éduque les populations littorales, et pas que littorales, les touristes, etc. C'est important. Les choix que font ces collectivités sur ce qu'il faut protéger à tout moment, prix et qu'est-ce qu'on est prêt à sacrifier, comment est-ce qu'on organise le retrait, le décalage spatialement de ces activités. L'État, évidemment, a la main sur la façon par exemple dont les PLU sont construits et appliqués ou des choses comme ça. Donc tout le monde a un peu son job là-dedans. Les Français sont extrêmement consommateurs de poissons. On mange trop de protéines animales d'une manière générale et de poissons. Et faisant ça, évidemment, on encourage la surpêche, on encourage la pêche illicite et on encourage le pillage des ressources des pays qui ont déjà du mal à nourrir leur population et qui auraient bien besoin de ce poisson. Une consommation raisonnable et la limitation de la consommation de poissons, oui, elle est importante. Après, on peut aussi choisir des poissons de saison, parce qu'il y a de la saisonnalité. pour les poissons, des poissons plutôt locaux, plutôt que faire venir du merlu d'Argentine, il est peut-être mieux d'acheter pour nous à La Rochelle du maigre qui est aussi bon et qui est un poisson local. Il y a des endroits où on peut aller dans l'Inlande ou à un moment j'allais en Antarctique où là on voit très bien les glaciers qui régressent et quand on discute avec les gens... parle des espèces de poissons par exemple qui changent et il parle des évolutions des biotopes mais moi quand je me balade sur mon bateau malheureusement la couleur de l'eau a pas changé en fonction de la température sinon je pense qu'on serait beaucoup plus alerté que ce qu'on est maintenant

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  • Eduquer les populations

    00:31

  • Pour une pêche raisonnable

    01:24

  • Les effets visibles sur l'océan

    02:11

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Isabelle Autissier est ingénieure agronome, navigatrice et présidente d’honneur du WWF France.
En tant que grand témoin, elle livre son regard expert sur l'adaptation du littoral français au changement climatique pour le Grand dossier du groupe Caisse des Dépôts, qui s'intéresse tous les deux mois à un thème qui concerne les Français, et sur lequel le Groupe et ses entités jouent un rôle actif.


Retrouver l'intégralité du Grand dossier consacré à l'adaptation du littoral au changement climatique

Les littoraux sont en première ligne du changement climatique, avec l'érosion et la montée des eaux. Anticiper et s’adapter pour ne pas subir ses conséquences est déterminant. Que l'on se trouve à Lacanau, La Rochelle ou Saint-Pierre-et-Miquelon, chaque territoire est différent et appelle des solutions sur-mesure.




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  • Speaker #0

    Tout le monde a un rôle à jouer. Évidemment, le type qui aujourd'hui achète une maison qui est dans l'eau, je pense que dans dix ans, il ne sera plus assuré, il aura que ses yeux pour pleurer, et pour l'instant, l'État rachète encore un certain nombre de maisons, mais à un moment, on ne pourra plus. On ne va pas avoir le choix que, dans certains endroits, de faire des replis en bon ordre. Pour l'instant, on a un peu tendance à faire des digues, mais ça aura forcément une limite. Et ça aura une limite en possibilité de le faire, mais aussi en coût. Il va falloir, dans un certain nombre d'endroits, faire reculer les activités, ce qui est compliqué. Mais plus on s'y prend tôt, moins ce sera de l'eau, et plus on en parle avant, et mieux ce sera partagé et accepté par tout le monde. La façon dont les collectivités informent et partagent l'information éduque les populations littorales, et pas que littorales, les touristes, etc. C'est important. Les choix que font ces collectivités sur ce qu'il faut protéger à tout moment, prix et qu'est-ce qu'on est prêt à sacrifier, comment est-ce qu'on organise le retrait, le décalage spatialement de ces activités. L'État, évidemment, a la main sur la façon par exemple dont les PLU sont construits et appliqués ou des choses comme ça. Donc tout le monde a un peu son job là-dedans. Les Français sont extrêmement consommateurs de poissons. On mange trop de protéines animales d'une manière générale et de poissons. Et faisant ça, évidemment, on encourage la surpêche, on encourage la pêche illicite et on encourage le pillage des ressources des pays qui ont déjà du mal à nourrir leur population et qui auraient bien besoin de ce poisson. Une consommation raisonnable et la limitation de la consommation de poissons, oui, elle est importante. Après, on peut aussi choisir des poissons de saison, parce qu'il y a de la saisonnalité. pour les poissons, des poissons plutôt locaux, plutôt que faire venir du merlu d'Argentine, il est peut-être mieux d'acheter pour nous à La Rochelle du maigre qui est aussi bon et qui est un poisson local. Il y a des endroits où on peut aller dans l'Inlande ou à un moment j'allais en Antarctique où là on voit très bien les glaciers qui régressent et quand on discute avec les gens... parle des espèces de poissons par exemple qui changent et il parle des évolutions des biotopes mais moi quand je me balade sur mon bateau malheureusement la couleur de l'eau a pas changé en fonction de la température sinon je pense qu'on serait beaucoup plus alerté que ce qu'on est maintenant

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  • Eduquer les populations

    00:31

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