Speaker #0Salut à tous et à toutes, je suis William Chalmandrier, kinésithérapeute et ostéopathe. Curieux de nature, passionné par une foule de sujets, je suis toujours en quête de découvertes nouvelles, riches et variées. Avec Hands On, on part ensemble à la rencontre de celles et ceux qui bougent, qui soignent, explorent et qui inspirent. Entre épisodes solos ou interviews, les minutes passées ensemble tourneront autour de la santé, du sport, du bien-être, ou plutôt même du mieux-être. Ici on ouvre grand les oreilles pour enrichir nos connaissances autour d'histoires hors du commun. Je te souhaite une très bonne écoute. Alors tout comme l'épisode de Jason, l'épisode précédent, on va faire aujourd'hui la traduction slash retranscription de l'entretien avec Maddy Albrecht, qui est étudiante en première année à... l'ATSU, donc Andrew Taylor Steel University à Kirksville. On a réalisé du coup un entretien d'à peu près 20-25 minutes, qui est retrouvable en anglais, mais pour les personnes qui seraient plus à l'aise en français, ce que je peux largement comprendre, on va faire une petite retranscription de la majorité des éléments. Il n'y a pas forcément tout... précisément mais il y a quand même une grande partie pour comprendre et obtenir des infos intéressantes depuis depuis là bas la première question a été assez simple comment comment est ce qu'elle a choisi d'en venir à l'ostéopathie sa réponse est tout aussi simple son père est ostéopathe donc elle a grandi dans cet environnement elle a toujours vu ce métier comme quelque chose comme quelque chose de profondément humain elle se voyait pas faire autre chose Elle voulait absolument devenir DO, donc docteur en ostéopathie, et c'était pour elle une évidence avec ce souhait d'aider les autres. Elle m'explique quand même qu'elle n'a pas un parcours traditionnel, donc je lui demande de m'en dire un peu plus. Et en fait, avant de rentrer à l'école d'ostéopathie, elle ne se sentait pas de démarrer directement d'études médicales, donc elle a fait d'abord un diplôme en psycho. C'est pas vraiment le parcours typique. La majorité des étudiants font une voie plus directe où ils font des demandes à de nombreuses écoles d'ostéopathie. Elle m'explique que généralement les étudiants postulent sur une vingtaine d'écoles, sachant qu'il y en a me semble-t-il 70-72 d'après ce que m'avait dit Jason aux Etats-Unis maintenant. Et donc les étudiants font une demande sur une vingtaine d'écoles, ils reçoivent entre 8 et 10... réponse favorable si tout se passe bien et ensuite en fonction de leurs résultats et de leurs préférences, ils choisissent une école. Elle, elle n'a pas fait ça elle a commencé par faire quelque chose de plus large au début et en fait se dire que ce qui la faisait vraiment vibrer c'était l'ostéo. Donc elle a fait une demande à l'école d'ostéopathie et elle souhaitait vraiment venir à Kirksville étant donné que c'est le berceau de l'ostéo, que son père a été là et que l'école jouit d'une très bonne réputation auprès de la pratique ostéopathique. Ensuite, je lui demande comment s'organisent concrètement les études. Alors là-bas, l'année universitaire, elle commence en juillet. Ils ont une grande pause à Noël, le Christmas break. Et ils reprennent ensuite en janvier jusqu'à mai, jusqu'à juin de la fin de l'année. Les deux premières années sont très théoriques et se passent exclusivement sur le campus, donc pour elle en l'occurrence que à Kirksville. Et les deux années suivantes se déroulent entre le campus et les lieux de stage, et donc dans différents hôpitaux américains ou dans différentes structures de soins, selon les spécialités choisies et selon Selon ses résultats, ses souhaits et le classement. Comme nous on peut avoir la même chose en France et en Europe, plus tu as un résultat et un classement élevé, plus tu as de chances d'obtenir ton premier choix. Elle, elle aimerait beaucoup retourner dans le Michigan parce qu'elle est originaire du Michigan. Et il y a trois terrains de stage là-bas. donc elle va faire en sorte, elle me dit qu'elle va faire en sorte de d'être le mieux classé possible pour pouvoir choisir de retourner retourner là-bas ensuite après ces deux années donc deux années sur le campus, deux années de stage. Après il y a la phase d'internship, c'est un peu comme l'internat pour nous. Et donc la durée dépend de la spécialité choisie. Ça peut aller de 2 ou 3 ans pour justement être déo spécialisé dans la partie physique ou autre. Mais ça peut aller jusqu'à 7 ans pour la partie chirurgie. voilà elle me décrit que ce qui est unique ce qui est unique c'est que le déo permettent de devenir médecin mais aussi chirurgien ou radiologue enfin on discute autour de ça parce que pour nous france c'est assez étonnant et même même impensable j'avoue qu'à ma connaissance à ce jour je ne connais pas de de chirurgien orthopédique ostéopathe mais si quelqu'un un jour écoute c'est un vrai plaisir de de le ou la rencontrer et d'en discuter. Voilà pour la partie description des études. Après, je lui pose une question sur quelle différence elle fait entre un physiothérapeute, donc pour nous, un masseur kinésithérapeute, et un docteur en ostéopathie, un DO. Elle me répond qu'aux Etats-Unis, ça n'existe pas, le physiothérapeute. Et en fait, ça m'est revenu au moment où elle me répond. eux ils appellent ça un PT donc un Physical Therapy et en fait c'est spécifique aux états unis il ya le monde entier quasiment utilise physiothérapeute les états unis utilisent physical therapist donc pt pt et et la france nous les éternels gaulois on utilise mk ma soeur kinésithérapeute même si on verra si par la suite cela vient à changer peut-être pour s'internationaliser affaire à suivre voilà donc elle me répond à cette question, que le physical therapist, il s'occupe du mouvement, il s'occupe de la rééducation, du renforcement et notamment après les blessures, très très souvent après les blessures, en fait il aide les gens à retrouver leur mobilité, mais il n'a pas un rôle médical complet, il ne prescrit pas de médicaments, il ne prescrit pas d'examen et en fait il intervient toujours après un diagnostic médical. Là pour le ça correspond à quelque chose que nous on connaît très bien et Et elle m'explique qu'elle a fait un stage avant de démarrer ses études dans une clinique. Et qu'elle voyait bien que le physical therapist faisait faire beaucoup d'exercices aux gens, mais qu'il ne faisait pas beaucoup de parties diagnostiques. C'est ce qu'en tout cas elle me décrit. Donc je lui demande quelle est la différence pour elle entre un DO et un chiropracteur. et donc elle me dit que le Kiro se rapproche beaucoup du physical therapist, beaucoup plus que du déo, parce que lui va vraiment se concentrer fortement sur les manipulations vertébrales et sur la mécanique du corps, mais il restera que sur cette zone-là. Alors que pour elle, elle me redécrit une deuxième fois que l'ostéopathe a une approche beaucoup plus globale, il y intègre la médecine, la physiologie et la compréhension du patient dans sa totalité. Elle me réexplique du coup que le DO peut prescrire des examens, faire des liens entre les systèmes et orienter vers un cardiologue parce qu'il va suivre votre partie cardio ou faire un suivi de diabète, chose que ne feront pas les deux autres et donc elle me décrit une vision vraiment holistique. Je lui demande du coup quelle relation il y a entre ces professions et elle me décrit qu'elles sont très bonnes et qu'elles sont même essentielles. Elle me reparle du coup de ce stage qu'elle a fait avant de rentrer à l'école et qu'elle a trouvé qu'il y avait une très bonne collaboration entre le DO, le PT et le chiropracteur. Et que par contre elle était très surprise parce qu'en fait elle trouvait que certains DO, la majorité des DO utilisaient assez peu voire très peu leurs mains. que le côté hands-on, on y revient, n'était vraiment pas systématique. Au final, chacun avait son rôle. Le PT redonnait du mouvement, le chiropracteur travaillait sur la manipulation, et le DO était là pour superviser un peu l'ensemble. Tout le monde contribuait au bien-être du patient, mais chacun à sa manière. Après, je lui pose la question sur le diplôme. Où est-ce qu'elle se voit ? Et elle m'explique que... Alors je lui demande où est-ce qu'elle se voit, où est-ce que les étudiants... voilà elle me dit que ça dépend vraiment de chacun des affinités de chacun il se trouve qu'à l'hôpital on peut pas toujours pratiquer l'ostéopathique médecine dans toute sa philosophie alors en cabinet on garde davantage la liberté de d'approche globale Elle, ce qui vraiment lui parle et ce qui l'a fait vibrer, c'est de pouvoir prendre en charge le patient dans son ensemble, pas seulement traiter un symptôme, mais vraiment comprendre la personne dans sa globalité. Donc ce qu'elle veut développer à la fin de ses études, c'est cette partie-là, sûrement dans son propre cabinet. Je lui demande est-ce qu'aujourd'hui elle est heureuse de son parcours. Elle me répond que absolument. Alors c'est difficile, voire même très difficile, mais elle le savait. Ce sont des études exigeantes, mais c'est sa passion. C'est ce qu'elle voulait absolument faire pour contribuer. au monde elle me le dit selon ces mots là et elle me dit que à carisville l'ambiance est unique c'est une petite ville alors pour note de la rédaction si on peut dire c'est une ville de 17000 habitants à peu près donc c'est une petite ville tout le monde connaît l'école médicale il se trouve que là bas en fait c'est la majorité des de l'émulation de la ville c'est ça c'est la partie dentaire la partie ostéopathique médecine et l'hôpital et voilà toute la partie très médicale de la ville qui l'a fait qu'il a fait vivre et puis la réputation du coup de du berceau de l'ostéo donc c'est une c'est une petite ville où tout le monde connaît l'école médicale et où on bingo dans une atmosphère d'entraide et d'émulation. Elle trouve que c'est vraiment une très belle expérience à vivre. On en vient évidemment à parler du coût des études aux Etats-Unis. Je me demande comment elle le vit. Elle me répond qu'effectivement, c'est un aspect difficile. En tant qu'étudiant, ils doivent contracter souvent des prêts importants et personne ne peut travailler à côté. En tout cas, elle n'en connaît pas dans sa formation qui travaille à côté parce que les études sont trop prenantes. Mais pour elle, en fait, ce n'est pas une question d'argent. C'est un investissement à long terme. Si tu travailles sérieusement, que tu es passionné, ta réputation va suivre. Et elle explique qu'une bonne réputation te permet de bien vivre, voire de très bien vivre de ton métier. Beaucoup l'ont fait avant elle. Elle est sur le même chemin, donc elle a confiance dans le school process, exactement comme elle le dit. Et que tous les efforts qu'elle fait aujourd'hui, financiers, académiques, personnels, tous les efforts qu'elle fait aujourd'hui finiront par payer. et donc elle redit une deuxième fois comme on dit ici, trust the process et que les bonnes choses elles décrivent vraiment ça, les bonnes choses prennent du temps, elles considèrent qu'il faut avancer jour après jour et que ça va finir par le faire je lui demande est-ce que c'est difficile de se faire un nom dans le milieu ostéopathique américain, elle me dit que pas vraiment en tout cas elle le considère pas vraiment parce que l'ATSU a une très bonne réputation que les Etats-Unis manquent de médecins et certains endroits manquent vraiment de médecins et que c'est un métier où tu peux t'installer un peu partout où tu veux, il y a de la place pour tout le monde. Effectivement, si tu veux t'installer en plein New York City, c'est plus compliqué, mais c'est pas forcément ce qu'elle a dans l'idée. Donc ce qu'elle aime justement à Kirksville, c'est de découvrir cette région rurale, et la population qui du coup la compose, elle a l'impression de découvrir la vraie population américaine, et celle en fait qui a vraiment besoin de médecins. voilà elle dit que dans cette région et dans les régions environnantes, dans les régions rurales globalement. Aux États-Unis, il y a des vrais besoins, il y a des maladies chroniques et avec des difficultés d'accès à la santé. Et c'est cette partie-là, cette vision-là de la santé, du soin, de la médecine qui, elle, l'intéresse et lui ont donné envie d'aller vers ce secteur-là. Voilà globalement les différents éléments qu'on a pu retrouver dans notre échange. Si tu veux plus creuser, il suffit d'essayer de l'écouter en anglais. Alors c'est pas facile parce que déjà en anglais c'est moins facile, et en plus Maddy a un peu un accent. et a tendance à parler à l'américaine donc c'était moins facile effectivement c'est moins facile à comprendre la fin de l'entretien se passe au niveau des des remerciements je la remercie grandement pour sa disponibilité et son partage. Alors pour remettre un peu dans le contexte, l'idée de l'interviewer m'est venue suite aux cours. J'ai participé à trois cours avec eux, deux en salle de pratique. Donc la salle de pratique, c'est une énorme salle. Il y aura la photo sur Instagram. Une énorme salle de pratique clinique quoi avec avec 85 tables, deux écrans géants, un professeur avec un micro qui montre sur un ancien étudiant qui maintenant est en internat dans l'université. Il montre une technique. Tout le monde l'a fait, ça dure à peu près 5 minutes par technique, donc il y en a un qui fait sur le binôme et après ça tourne. Il y a 15 professeurs, des vrais professeurs pour le coup, qui sont praticiens dans leur vie et tout ça, qui eux tournent entre les tables. Et donc dans la salle, on est à peu près avec... Ouais, entre 80... et 85, non pardon, il y a à peu près 50 tables et donc on est à 85 étudiants à peu près pendant une heure et l'heure d'après, la deuxième portion de la promo qui vient, donc on est de nouveau avec 85 pour montrer les différentes techniques et tout ça et après c'était un cours en amphithéâtre et donc dans un des cours madhi est venu me demander en pensant que j'étais un des un des médecins qui qui intervenait ou qui venait surveiller pas du tout et c'est suite à ça je me suis dit voilà on va réussir à on peut réussir à faire une discussion une interview et ce pourquoi elle a accepté donc c'était c'était très intéressante donc voilà je la remercie de nouveau je suis pas sûr qu'elle écoutera la version en français mais Et après, elle, elle me répond dans les remerciements qu'elle est très contente d'avoir pu participer, qu'elle écoute de plus en plus de podcasts et que si ce qu'elle raconte peut permettre à d'autres de mieux comprendre ce que peut être le métier de DO, de docteur en ostéopathie, ou donner envie à des futurs étudiants de venir vers ça, alors elle en est très heureuse. Voilà la conclusion de cette interview qu'on a réalisée. dans la bibliothèque de l'université et puis la suite la suite viendra avec un épisode avec maria qui était une des professeurs justement qui sillonnait dans la salle pour pour vérifier comment se passaient les différentes pratiques des étudiants Bravo, tu es arrivé au bout de cet épisode. Merci pour ton écoute, j'espère qu'il t'a appris quelque chose, éveillé une nouvelle curiosité, ou simplement donné envie d'explorer plus loin. Si le projet te plaît, fais-le voyager. Parles-en autour de toi à 1, 2, 3... trois personnes ou plus si le cœur t'en dit. Et si tu veux vraiment m'aider, un commentaire, 5 étoiles sur ta plateforme de podcast préférée, Apple Podcasts, Spotify ou autre, ça fait vraiment la différence. Je t'en remercie par avance. A très vite pour de nouvelles aventures. A bientôt. Ciao !