Episode 02 - Pierre Delion, Psychiatre sur-mesure. cover
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Histoires de psy

Episode 02 - Pierre Delion, Psychiatre sur-mesure.

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1h02 |01/12/2022
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Description

Même les plus jeunes d’entre nous ont entendu parler de mai 68 avec ses grèves, ses affrontements, ses protestations et ses célèbres slogans comme « Il est interdit d’interdire » …
L’évoquer c’est parler changement, avenir, promesse… 


La psychiatrie ne fera pas exception à ce mouvement notamment avec l’antipsychiatrie qui s’est montrée très active dans la dénonciation des conditions de vie et de privation de liberté dans les asiles de l’époque.  


Au milieu de cette révolte universitaire, sociale et politique, Pierre Delion s’engage dans ses études de médecine. Et, c’est « déboussolé par l’inhumanité de l’enseignement de la médecine », dit-il qu’il fait le « choix de la psychiatrie », « ce truc où il y a les fous » comme il aime à le dire et qui a mauvaise réputation. Cela ne l’empêche pas de « tomber dedans » avec l’idée d’aider au changement profond de la manière de soigner et de prendre en charge les malades.  


Alors, l’on pourrait penser que la psychiatrie de secteur, « c’est vieux, par ce que ça a été inventé en 1960 » et pourtant, Pierre Delion nous en parle avec toute l’énergie qu’il avait lorsqu’il a commencé. Rien ne semble plus actuel en effet, dans un contexte où l’hôpital ne fait plus rêver les soignants. 


Ce psychiatre, praticien hospitalier, professeur émérite, ancien chef de service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et psychanalyste a bien voulu revenir sur son parcours, ses rencontres, ses réussites et ses difficultés. 


« Il faut tout un village pour élever un enfant » dit le proverbe africain soulignant ainsi l’importance de la pluralité des acteurs et des institutions dans l’éducation. Nous pourrions également dire avec Pierre Delion, qu’il faut tout un village pour devenir psychiatre. Parce qu’il en faut des rencontres et des copains, « Un tout seul ça n’aurait pas suffi à mon appétit » précise-t-il d’ailleurs. 

Entre Tosquelles, Aime, Oury, Bonnafé, Guattari, Chaigneau, Gentis, Torrubia, Henri, Colmin ou encore Denis et Leroux, Pierre Delion nous parle de la mise en place de la psychiatrie de secteur comme de l’invention des plus révolutionnaire du 20ème siècle en matière de psychiatrie. 


Parce que Pierre Delion est un de ces psychiatres engagés qui parle aussi de la violence et des risques qu’il a pris dans sa pratique mais également de ses rencontres et de ses découvertes, je suis enchantée d’avoir pu l’entendre ici à l’Université, en plein été, au milieu, vous l’entendrez, des bruits de travaux et de la chaleur.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Même les plus jeunes d’entre nous ont entendu parler de mai 68 avec ses grèves, ses affrontements, ses protestations et ses célèbres slogans comme « Il est interdit d’interdire » …
L’évoquer c’est parler changement, avenir, promesse… 


La psychiatrie ne fera pas exception à ce mouvement notamment avec l’antipsychiatrie qui s’est montrée très active dans la dénonciation des conditions de vie et de privation de liberté dans les asiles de l’époque.  


Au milieu de cette révolte universitaire, sociale et politique, Pierre Delion s’engage dans ses études de médecine. Et, c’est « déboussolé par l’inhumanité de l’enseignement de la médecine », dit-il qu’il fait le « choix de la psychiatrie », « ce truc où il y a les fous » comme il aime à le dire et qui a mauvaise réputation. Cela ne l’empêche pas de « tomber dedans » avec l’idée d’aider au changement profond de la manière de soigner et de prendre en charge les malades.  


Alors, l’on pourrait penser que la psychiatrie de secteur, « c’est vieux, par ce que ça a été inventé en 1960 » et pourtant, Pierre Delion nous en parle avec toute l’énergie qu’il avait lorsqu’il a commencé. Rien ne semble plus actuel en effet, dans un contexte où l’hôpital ne fait plus rêver les soignants. 


Ce psychiatre, praticien hospitalier, professeur émérite, ancien chef de service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et psychanalyste a bien voulu revenir sur son parcours, ses rencontres, ses réussites et ses difficultés. 


« Il faut tout un village pour élever un enfant » dit le proverbe africain soulignant ainsi l’importance de la pluralité des acteurs et des institutions dans l’éducation. Nous pourrions également dire avec Pierre Delion, qu’il faut tout un village pour devenir psychiatre. Parce qu’il en faut des rencontres et des copains, « Un tout seul ça n’aurait pas suffi à mon appétit » précise-t-il d’ailleurs. 

Entre Tosquelles, Aime, Oury, Bonnafé, Guattari, Chaigneau, Gentis, Torrubia, Henri, Colmin ou encore Denis et Leroux, Pierre Delion nous parle de la mise en place de la psychiatrie de secteur comme de l’invention des plus révolutionnaire du 20ème siècle en matière de psychiatrie. 


Parce que Pierre Delion est un de ces psychiatres engagés qui parle aussi de la violence et des risques qu’il a pris dans sa pratique mais également de ses rencontres et de ses découvertes, je suis enchantée d’avoir pu l’entendre ici à l’Université, en plein été, au milieu, vous l’entendrez, des bruits de travaux et de la chaleur.  


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La psychiatrie ne fera pas exception à ce mouvement notamment avec l’antipsychiatrie qui s’est montrée très active dans la dénonciation des conditions de vie et de privation de liberté dans les asiles de l’époque.  


Au milieu de cette révolte universitaire, sociale et politique, Pierre Delion s’engage dans ses études de médecine. Et, c’est « déboussolé par l’inhumanité de l’enseignement de la médecine », dit-il qu’il fait le « choix de la psychiatrie », « ce truc où il y a les fous » comme il aime à le dire et qui a mauvaise réputation. Cela ne l’empêche pas de « tomber dedans » avec l’idée d’aider au changement profond de la manière de soigner et de prendre en charge les malades.  


Alors, l’on pourrait penser que la psychiatrie de secteur, « c’est vieux, par ce que ça a été inventé en 1960 » et pourtant, Pierre Delion nous en parle avec toute l’énergie qu’il avait lorsqu’il a commencé. Rien ne semble plus actuel en effet, dans un contexte où l’hôpital ne fait plus rêver les soignants. 


Ce psychiatre, praticien hospitalier, professeur émérite, ancien chef de service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et psychanalyste a bien voulu revenir sur son parcours, ses rencontres, ses réussites et ses difficultés. 


« Il faut tout un village pour élever un enfant » dit le proverbe africain soulignant ainsi l’importance de la pluralité des acteurs et des institutions dans l’éducation. Nous pourrions également dire avec Pierre Delion, qu’il faut tout un village pour devenir psychiatre. Parce qu’il en faut des rencontres et des copains, « Un tout seul ça n’aurait pas suffi à mon appétit » précise-t-il d’ailleurs. 

Entre Tosquelles, Aime, Oury, Bonnafé, Guattari, Chaigneau, Gentis, Torrubia, Henri, Colmin ou encore Denis et Leroux, Pierre Delion nous parle de la mise en place de la psychiatrie de secteur comme de l’invention des plus révolutionnaire du 20ème siècle en matière de psychiatrie. 


Parce que Pierre Delion est un de ces psychiatres engagés qui parle aussi de la violence et des risques qu’il a pris dans sa pratique mais également de ses rencontres et de ses découvertes, je suis enchantée d’avoir pu l’entendre ici à l’Université, en plein été, au milieu, vous l’entendrez, des bruits de travaux et de la chaleur.  


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La psychiatrie ne fera pas exception à ce mouvement notamment avec l’antipsychiatrie qui s’est montrée très active dans la dénonciation des conditions de vie et de privation de liberté dans les asiles de l’époque.  


Au milieu de cette révolte universitaire, sociale et politique, Pierre Delion s’engage dans ses études de médecine. Et, c’est « déboussolé par l’inhumanité de l’enseignement de la médecine », dit-il qu’il fait le « choix de la psychiatrie », « ce truc où il y a les fous » comme il aime à le dire et qui a mauvaise réputation. Cela ne l’empêche pas de « tomber dedans » avec l’idée d’aider au changement profond de la manière de soigner et de prendre en charge les malades.  


Alors, l’on pourrait penser que la psychiatrie de secteur, « c’est vieux, par ce que ça a été inventé en 1960 » et pourtant, Pierre Delion nous en parle avec toute l’énergie qu’il avait lorsqu’il a commencé. Rien ne semble plus actuel en effet, dans un contexte où l’hôpital ne fait plus rêver les soignants. 


Ce psychiatre, praticien hospitalier, professeur émérite, ancien chef de service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et psychanalyste a bien voulu revenir sur son parcours, ses rencontres, ses réussites et ses difficultés. 


« Il faut tout un village pour élever un enfant » dit le proverbe africain soulignant ainsi l’importance de la pluralité des acteurs et des institutions dans l’éducation. Nous pourrions également dire avec Pierre Delion, qu’il faut tout un village pour devenir psychiatre. Parce qu’il en faut des rencontres et des copains, « Un tout seul ça n’aurait pas suffi à mon appétit » précise-t-il d’ailleurs. 

Entre Tosquelles, Aime, Oury, Bonnafé, Guattari, Chaigneau, Gentis, Torrubia, Henri, Colmin ou encore Denis et Leroux, Pierre Delion nous parle de la mise en place de la psychiatrie de secteur comme de l’invention des plus révolutionnaire du 20ème siècle en matière de psychiatrie. 


Parce que Pierre Delion est un de ces psychiatres engagés qui parle aussi de la violence et des risques qu’il a pris dans sa pratique mais également de ses rencontres et de ses découvertes, je suis enchantée d’avoir pu l’entendre ici à l’Université, en plein été, au milieu, vous l’entendrez, des bruits de travaux et de la chaleur.  


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