Episode 03 - Alain Abelhauser, Clinicien d'Exception. cover
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Histoires de psy

Episode 03 - Alain Abelhauser, Clinicien d'Exception.

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1h13 |01/01/2023
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Description

Les étudiants en psychologie aujourd’hui le savent, rien de plus compliqué que de trouver un
stage et que de pouvoir y avoir des responsabilités. En psychiatrie, à l’hôpital ou en association, être en stage dès la licence demande persévérance et obstination.


Avec son entrée à l’université dans les années 80, Alain Abelhauser nous invite à revenir sur ce qu’il appelle un « âge d’or » où trouver un stage n’était pas plus compliqué que de pousser la porte du CMP à côté de chez soi. Bien sûr, cela ne l’a pas protégé de la rencontre avec une certaine forme d’horreur des hôpitaux psychiatriques dans leur dimension asilaire mais également de la rencontre avec la souffrance et la chronicisation.


Alain Abelhauser nous partage non seulement son chemin universitaire et clinique mais
également l’importance de son parcours personnel dans ses choix professionnels. Ces choix qui d’une certaine manière, l’ont fait rencontrer le monde des hôpitaux et des maladies somatiques et qui le feront décider d’une orientation de travail sur la question de la mort, du corps et du lien entre psychisme et maladies somatiques graves.


En analyse depuis ses 17ans, c’est lorsqu’il cherche à entendre d’autres choses « un son un peu nouveau » qu’il décide de quitter Strasbourg pour Paris afin d’écouter les derniers séminaires de Lacan. Son certain âge ou son âge certain comme il le dit, lui permet de vivre
la dissolution de l’école de Lacan à 26 ans. Toutefois par la suite, ce qu’il voit, vit et découvre dans les écoles et associations analytiques font qu’il ne s’y inscrira jamais. Car plutôt que de s’enfermer dans une institution ou une seule école analytique, ce qui compte pour Alain Abelhauser sont les rencontres et les amis.


Loin de mettre en avant sa carrière universitaire, ce professeur de classe exceptionnelle, directeur du département de psychologie à Rennes pendant de nombreuses années, membre de différents conseils et commissions scientifiques, pédagogiques et psychanalytiques, membre du CNU ou encore directeur du SIUEERPP pour l’enseignement de la psychanalyse et de la psychopathologie au niveau européen, nous évoque ses rencontres, ses réussites, ses difficultés et ses doutes passés et actuels.  


Ce que semble chercher Alain Abelhauser et qu’il nous partage avec gentillesse ici, c’est déjà ce qu’il cherchait lorsqu’il était au lycée mais qu’il n’avait pas les mots pour l’expliquer : c’est trouver un lieu où mettre à l’épreuve les théories c’est-à-dire la manière dont on essaye de se rendre compte du monde à soi-même et aux autres. Ce qu’il y a de particulièrement intéressant à entendre mais également à lire Alain Abelhauser c’est qu’il aime utiliser « un autre type de matériau » clinique que ses rencontres avec les patients : lui-même !

Et quoi de plus engagé et engageant pour un clinicien aujourd’hui ?   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Les étudiants en psychologie aujourd’hui le savent, rien de plus compliqué que de trouver un
stage et que de pouvoir y avoir des responsabilités. En psychiatrie, à l’hôpital ou en association, être en stage dès la licence demande persévérance et obstination.


Avec son entrée à l’université dans les années 80, Alain Abelhauser nous invite à revenir sur ce qu’il appelle un « âge d’or » où trouver un stage n’était pas plus compliqué que de pousser la porte du CMP à côté de chez soi. Bien sûr, cela ne l’a pas protégé de la rencontre avec une certaine forme d’horreur des hôpitaux psychiatriques dans leur dimension asilaire mais également de la rencontre avec la souffrance et la chronicisation.


Alain Abelhauser nous partage non seulement son chemin universitaire et clinique mais
également l’importance de son parcours personnel dans ses choix professionnels. Ces choix qui d’une certaine manière, l’ont fait rencontrer le monde des hôpitaux et des maladies somatiques et qui le feront décider d’une orientation de travail sur la question de la mort, du corps et du lien entre psychisme et maladies somatiques graves.


En analyse depuis ses 17ans, c’est lorsqu’il cherche à entendre d’autres choses « un son un peu nouveau » qu’il décide de quitter Strasbourg pour Paris afin d’écouter les derniers séminaires de Lacan. Son certain âge ou son âge certain comme il le dit, lui permet de vivre
la dissolution de l’école de Lacan à 26 ans. Toutefois par la suite, ce qu’il voit, vit et découvre dans les écoles et associations analytiques font qu’il ne s’y inscrira jamais. Car plutôt que de s’enfermer dans une institution ou une seule école analytique, ce qui compte pour Alain Abelhauser sont les rencontres et les amis.


Loin de mettre en avant sa carrière universitaire, ce professeur de classe exceptionnelle, directeur du département de psychologie à Rennes pendant de nombreuses années, membre de différents conseils et commissions scientifiques, pédagogiques et psychanalytiques, membre du CNU ou encore directeur du SIUEERPP pour l’enseignement de la psychanalyse et de la psychopathologie au niveau européen, nous évoque ses rencontres, ses réussites, ses difficultés et ses doutes passés et actuels.  


Ce que semble chercher Alain Abelhauser et qu’il nous partage avec gentillesse ici, c’est déjà ce qu’il cherchait lorsqu’il était au lycée mais qu’il n’avait pas les mots pour l’expliquer : c’est trouver un lieu où mettre à l’épreuve les théories c’est-à-dire la manière dont on essaye de se rendre compte du monde à soi-même et aux autres. Ce qu’il y a de particulièrement intéressant à entendre mais également à lire Alain Abelhauser c’est qu’il aime utiliser « un autre type de matériau » clinique que ses rencontres avec les patients : lui-même !

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Avec son entrée à l’université dans les années 80, Alain Abelhauser nous invite à revenir sur ce qu’il appelle un « âge d’or » où trouver un stage n’était pas plus compliqué que de pousser la porte du CMP à côté de chez soi. Bien sûr, cela ne l’a pas protégé de la rencontre avec une certaine forme d’horreur des hôpitaux psychiatriques dans leur dimension asilaire mais également de la rencontre avec la souffrance et la chronicisation.


Alain Abelhauser nous partage non seulement son chemin universitaire et clinique mais
également l’importance de son parcours personnel dans ses choix professionnels. Ces choix qui d’une certaine manière, l’ont fait rencontrer le monde des hôpitaux et des maladies somatiques et qui le feront décider d’une orientation de travail sur la question de la mort, du corps et du lien entre psychisme et maladies somatiques graves.


En analyse depuis ses 17ans, c’est lorsqu’il cherche à entendre d’autres choses « un son un peu nouveau » qu’il décide de quitter Strasbourg pour Paris afin d’écouter les derniers séminaires de Lacan. Son certain âge ou son âge certain comme il le dit, lui permet de vivre
la dissolution de l’école de Lacan à 26 ans. Toutefois par la suite, ce qu’il voit, vit et découvre dans les écoles et associations analytiques font qu’il ne s’y inscrira jamais. Car plutôt que de s’enfermer dans une institution ou une seule école analytique, ce qui compte pour Alain Abelhauser sont les rencontres et les amis.


Loin de mettre en avant sa carrière universitaire, ce professeur de classe exceptionnelle, directeur du département de psychologie à Rennes pendant de nombreuses années, membre de différents conseils et commissions scientifiques, pédagogiques et psychanalytiques, membre du CNU ou encore directeur du SIUEERPP pour l’enseignement de la psychanalyse et de la psychopathologie au niveau européen, nous évoque ses rencontres, ses réussites, ses difficultés et ses doutes passés et actuels.  


Ce que semble chercher Alain Abelhauser et qu’il nous partage avec gentillesse ici, c’est déjà ce qu’il cherchait lorsqu’il était au lycée mais qu’il n’avait pas les mots pour l’expliquer : c’est trouver un lieu où mettre à l’épreuve les théories c’est-à-dire la manière dont on essaye de se rendre compte du monde à soi-même et aux autres. Ce qu’il y a de particulièrement intéressant à entendre mais également à lire Alain Abelhauser c’est qu’il aime utiliser « un autre type de matériau » clinique que ses rencontres avec les patients : lui-même !

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Avec son entrée à l’université dans les années 80, Alain Abelhauser nous invite à revenir sur ce qu’il appelle un « âge d’or » où trouver un stage n’était pas plus compliqué que de pousser la porte du CMP à côté de chez soi. Bien sûr, cela ne l’a pas protégé de la rencontre avec une certaine forme d’horreur des hôpitaux psychiatriques dans leur dimension asilaire mais également de la rencontre avec la souffrance et la chronicisation.


Alain Abelhauser nous partage non seulement son chemin universitaire et clinique mais
également l’importance de son parcours personnel dans ses choix professionnels. Ces choix qui d’une certaine manière, l’ont fait rencontrer le monde des hôpitaux et des maladies somatiques et qui le feront décider d’une orientation de travail sur la question de la mort, du corps et du lien entre psychisme et maladies somatiques graves.


En analyse depuis ses 17ans, c’est lorsqu’il cherche à entendre d’autres choses « un son un peu nouveau » qu’il décide de quitter Strasbourg pour Paris afin d’écouter les derniers séminaires de Lacan. Son certain âge ou son âge certain comme il le dit, lui permet de vivre
la dissolution de l’école de Lacan à 26 ans. Toutefois par la suite, ce qu’il voit, vit et découvre dans les écoles et associations analytiques font qu’il ne s’y inscrira jamais. Car plutôt que de s’enfermer dans une institution ou une seule école analytique, ce qui compte pour Alain Abelhauser sont les rencontres et les amis.


Loin de mettre en avant sa carrière universitaire, ce professeur de classe exceptionnelle, directeur du département de psychologie à Rennes pendant de nombreuses années, membre de différents conseils et commissions scientifiques, pédagogiques et psychanalytiques, membre du CNU ou encore directeur du SIUEERPP pour l’enseignement de la psychanalyse et de la psychopathologie au niveau européen, nous évoque ses rencontres, ses réussites, ses difficultés et ses doutes passés et actuels.  


Ce que semble chercher Alain Abelhauser et qu’il nous partage avec gentillesse ici, c’est déjà ce qu’il cherchait lorsqu’il était au lycée mais qu’il n’avait pas les mots pour l’expliquer : c’est trouver un lieu où mettre à l’épreuve les théories c’est-à-dire la manière dont on essaye de se rendre compte du monde à soi-même et aux autres. Ce qu’il y a de particulièrement intéressant à entendre mais également à lire Alain Abelhauser c’est qu’il aime utiliser « un autre type de matériau » clinique que ses rencontres avec les patients : lui-même !

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