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Histoires Pour les Grandes Personnes

Hommes sensibles et temps précieux

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09min |13/04/2024
Play
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Hommes sensibles et temps précieux

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09min |13/04/2024
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Description

Petite pause pour moi un épisode disparu de spotify que je remets...Ecoutez, c'est beau et juste. Il y est question des Hommes, de ceux auxquels le privilège de la sensibilité est confisqué si souvent...Le poème de Rudyard Kipling les répare... nous donne l'occasion de permettre qu'un homme aussi soit vulnérable et fort... Dans cet épisode également il est question du temps, de la valeur d'une seconde, d'une minute, de l'éternité peut-être...

Je m'appelle Rebecca Ricchi, je suis une professionnelle de l'accompagnement, avec une expertise particulière sur la santé au travail, le stress, le burn out. 

Vous pouvez me connecter sur Linkedin  et sur Instagram : @rebecca_ricchi_histoires. Vos étoiles et commentaires sont les bienvenus, d'avance merci!

Musique (Free-score.com)_labolida-miguel-angel-small-blue-81641

Musique fournie par https://www.lalason.com Video Link:    / @lamusiquelibre  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour, c'est Rebecca, bienvenue dans ce 63e épisode d'Histoire pour les grandes personnes. Souffrir avant nécessité, c'est souffrir plus que nécessité. C'est une grande et belle blonde, Anouk, rencontrée dans un train, qui me partageait cet adage de sa grand-mère. Et il me semble que c'est assez inspirant. Et d'ailleurs, je pourrais vous la compléter par un autre aphorisme bouddhiste. S'il y a une solution, pourquoi s'inquiéter ? S'il n'y a pas de solution, pourquoi s'inquiéter ? Vous faites le lien. Alors voilà, j'ai été très tentée de continuer à vous partager des séances de thérapie systémique, et puis je me suis dit que non, qu'aujourd'hui nous ferions autre chose, autrement. J'étais bien tentée par l'idée de vous partager une histoire en lien avec la violence, parce que celle que je vois, que je vis, que vous voyez probablement et que vous vivez également, est effrayante et qu'il m'aurait paru intéressant de trouver un espace où la déplier en douceur. Mais justement, j'ai choisi de rester dans un espace de douceur, de lenteur et d'humanité. Alors, je vais vous partager deux petites histoires. Enfin, histoires pas tout à fait, en tout cas deux textes, qui m'ont été envoyés par mon amie Christiane, que je remercie. La première histoire pourrait beaucoup plaire à une Isabelle Vébé qui me partageait sa peur du temps gâché et sa préoccupation constante de toujours l'optimiser. Il s'agit d'un poème. Tiens d'ailleurs, en fait, je vais vous lire deux poèmes aujourd'hui. Mais écoutez, ne partez pas, ça change et c'est pas plus mal. Petit poème porte-bonheur Il y a un peu de redondance, laissez-vous porter par la mélodie. Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent au JO. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur Partage-le avec une personne de choix et il deviendra encore plus précieux Le second texte est une déclaration Oui, une déclaration aux hommes, à mes fils Je ne sais pas vous, mes amis femmes et moi-même célébrons très souvent ce qui se passe entre les femmes, parfois cette forme de sororité, de soutien, de lien un peu invisible, qui surgit me semble-t-il davantage à l'âge où on est adulte. Et finalement, je vis peu d'équivalent au sujet des hommes. Et il me vient quand je regarde comment le monde avance, comment les femmes prennent leur place, que pour les hommes, pour les jeunes hommes, et même les moins jeunes, cela ne doit pas être si facile. Alors, ce texte-là, il est pour vous, messieurs. Il est pour vous et pour vous dire que, vous aussi, par endroits, vous êtes extraordinaires. Si tu peux voir détruire l'ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en un seul coup le gain de cent parties, sans un geste et sans un soupir. Si tu peux être amant sans être fou d'amour, si tu peux être fort sans cesser d'être tendre, et te sentant haï sans haïr à ton tour, pourtant lutter et te défendre. Si tu peux supporter d'entendre tes paroles, Travestis par des gueux pour exciter des sceaux, Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles, Sans mentir toi-même d'un mot. Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frères, Sans qu'aucun d'eux soit haut pour toi, Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver sans laisser ton rêve être ton maître, Pensez sans n'être qu'un penseur Si tu peux être dur sans jamais être en rage Si tu peux être brave et jamais imprudent Si tu peux être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant Si tu peux rencontrer Triomphe après des fêtes Et recevoir ses deux menteurs d'un même front Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront Alors... Les rois, les dieux, la chance et la victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire, tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils. Voilà, au risque de ne pas être très politiquement correct, je dois dire que je trouve que le monde dans lequel avancent nos fils, les hommes. n'est pas non plus tout à fait évident pour eux. Et il n'est point question de mesurer ce qui est plus dur pour l'un ou pour l'autre, juste de dire que parfois pour eux aussi, dans ces modèles, dans ces nouveaux équilibres, dans ces nouvelles féminités, dans ces nouvelles masculinités, il y a quelque chose à calibrer, à apprendre, à ajuster. et ça, ça n'est pas non plus une mince affaire. D'ailleurs, si je reliais le poème que je viens de vous lire à ce que je vis professionnellement, en accompagnement, je pourrais m'interroger sur ce qu'on leur a appris, enfants, de comment vivre leurs émotions, comment avoir droit d'être triste, d'être touché, de frissonner, d'être sensible quand on est un garçon. Et comment on fait ? Comment on fait dans la vie de tous les jours, dans le travail, pour vivre avec sa sensibilité quand on est un garçon ? Eh bien, ça n'est pas une mince affaire. Et sans doute est-ce pour cela que récemment, j'ai vu quelques hommes pleurer, des jeunes et des beaucoup moins jeunes, submergés, touchés, sans savoir quoi faire de ce qu'il est traversé. parce que, parce qu'ils n'ont pas appris, parce que, parce que les garçons ça ne pleure pas. Eh bien si, vous pouvez pleurer messieurs, vous n'en êtes pas moins des hommes, et vous n'en êtes pas moins admirables. On en a terminé pour aujourd'hui, on se retrouve dans une quinzaine. Vous le savez, si vous avez envie de réfléchir, travailler à un sujet, vous pouvez me contacter sur le lien dans le descriptif de cet épisode. Vous pouvez réécouter les 62 épisodes et davantage, me semble-t-il, d'Histoire pour les grandes personnes sur toutes les plateformes. Je vous remercie et je vous dis à bientôt. Au revoir.

Description

Petite pause pour moi un épisode disparu de spotify que je remets...Ecoutez, c'est beau et juste. Il y est question des Hommes, de ceux auxquels le privilège de la sensibilité est confisqué si souvent...Le poème de Rudyard Kipling les répare... nous donne l'occasion de permettre qu'un homme aussi soit vulnérable et fort... Dans cet épisode également il est question du temps, de la valeur d'une seconde, d'une minute, de l'éternité peut-être...

Je m'appelle Rebecca Ricchi, je suis une professionnelle de l'accompagnement, avec une expertise particulière sur la santé au travail, le stress, le burn out. 

Vous pouvez me connecter sur Linkedin  et sur Instagram : @rebecca_ricchi_histoires. Vos étoiles et commentaires sont les bienvenus, d'avance merci!

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  • #0

    Bonjour, c'est Rebecca, bienvenue dans ce 63e épisode d'Histoire pour les grandes personnes. Souffrir avant nécessité, c'est souffrir plus que nécessité. C'est une grande et belle blonde, Anouk, rencontrée dans un train, qui me partageait cet adage de sa grand-mère. Et il me semble que c'est assez inspirant. Et d'ailleurs, je pourrais vous la compléter par un autre aphorisme bouddhiste. S'il y a une solution, pourquoi s'inquiéter ? S'il n'y a pas de solution, pourquoi s'inquiéter ? Vous faites le lien. Alors voilà, j'ai été très tentée de continuer à vous partager des séances de thérapie systémique, et puis je me suis dit que non, qu'aujourd'hui nous ferions autre chose, autrement. J'étais bien tentée par l'idée de vous partager une histoire en lien avec la violence, parce que celle que je vois, que je vis, que vous voyez probablement et que vous vivez également, est effrayante et qu'il m'aurait paru intéressant de trouver un espace où la déplier en douceur. Mais justement, j'ai choisi de rester dans un espace de douceur, de lenteur et d'humanité. Alors, je vais vous partager deux petites histoires. Enfin, histoires pas tout à fait, en tout cas deux textes, qui m'ont été envoyés par mon amie Christiane, que je remercie. La première histoire pourrait beaucoup plaire à une Isabelle Vébé qui me partageait sa peur du temps gâché et sa préoccupation constante de toujours l'optimiser. Il s'agit d'un poème. Tiens d'ailleurs, en fait, je vais vous lire deux poèmes aujourd'hui. Mais écoutez, ne partez pas, ça change et c'est pas plus mal. Petit poème porte-bonheur Il y a un peu de redondance, laissez-vous porter par la mélodie. Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent au JO. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur Partage-le avec une personne de choix et il deviendra encore plus précieux Le second texte est une déclaration Oui, une déclaration aux hommes, à mes fils Je ne sais pas vous, mes amis femmes et moi-même célébrons très souvent ce qui se passe entre les femmes, parfois cette forme de sororité, de soutien, de lien un peu invisible, qui surgit me semble-t-il davantage à l'âge où on est adulte. Et finalement, je vis peu d'équivalent au sujet des hommes. Et il me vient quand je regarde comment le monde avance, comment les femmes prennent leur place, que pour les hommes, pour les jeunes hommes, et même les moins jeunes, cela ne doit pas être si facile. Alors, ce texte-là, il est pour vous, messieurs. Il est pour vous et pour vous dire que, vous aussi, par endroits, vous êtes extraordinaires. Si tu peux voir détruire l'ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en un seul coup le gain de cent parties, sans un geste et sans un soupir. Si tu peux être amant sans être fou d'amour, si tu peux être fort sans cesser d'être tendre, et te sentant haï sans haïr à ton tour, pourtant lutter et te défendre. Si tu peux supporter d'entendre tes paroles, Travestis par des gueux pour exciter des sceaux, Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles, Sans mentir toi-même d'un mot. Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frères, Sans qu'aucun d'eux soit haut pour toi, Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver sans laisser ton rêve être ton maître, Pensez sans n'être qu'un penseur Si tu peux être dur sans jamais être en rage Si tu peux être brave et jamais imprudent Si tu peux être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant Si tu peux rencontrer Triomphe après des fêtes Et recevoir ses deux menteurs d'un même front Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront Alors... Les rois, les dieux, la chance et la victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire, tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils. Voilà, au risque de ne pas être très politiquement correct, je dois dire que je trouve que le monde dans lequel avancent nos fils, les hommes. n'est pas non plus tout à fait évident pour eux. Et il n'est point question de mesurer ce qui est plus dur pour l'un ou pour l'autre, juste de dire que parfois pour eux aussi, dans ces modèles, dans ces nouveaux équilibres, dans ces nouvelles féminités, dans ces nouvelles masculinités, il y a quelque chose à calibrer, à apprendre, à ajuster. et ça, ça n'est pas non plus une mince affaire. D'ailleurs, si je reliais le poème que je viens de vous lire à ce que je vis professionnellement, en accompagnement, je pourrais m'interroger sur ce qu'on leur a appris, enfants, de comment vivre leurs émotions, comment avoir droit d'être triste, d'être touché, de frissonner, d'être sensible quand on est un garçon. Et comment on fait ? Comment on fait dans la vie de tous les jours, dans le travail, pour vivre avec sa sensibilité quand on est un garçon ? Eh bien, ça n'est pas une mince affaire. Et sans doute est-ce pour cela que récemment, j'ai vu quelques hommes pleurer, des jeunes et des beaucoup moins jeunes, submergés, touchés, sans savoir quoi faire de ce qu'il est traversé. parce que, parce qu'ils n'ont pas appris, parce que, parce que les garçons ça ne pleure pas. Eh bien si, vous pouvez pleurer messieurs, vous n'en êtes pas moins des hommes, et vous n'en êtes pas moins admirables. On en a terminé pour aujourd'hui, on se retrouve dans une quinzaine. Vous le savez, si vous avez envie de réfléchir, travailler à un sujet, vous pouvez me contacter sur le lien dans le descriptif de cet épisode. Vous pouvez réécouter les 62 épisodes et davantage, me semble-t-il, d'Histoire pour les grandes personnes sur toutes les plateformes. Je vous remercie et je vous dis à bientôt. Au revoir.

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Je m'appelle Rebecca Ricchi, je suis une professionnelle de l'accompagnement, avec une expertise particulière sur la santé au travail, le stress, le burn out. 

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    Bonjour, c'est Rebecca, bienvenue dans ce 63e épisode d'Histoire pour les grandes personnes. Souffrir avant nécessité, c'est souffrir plus que nécessité. C'est une grande et belle blonde, Anouk, rencontrée dans un train, qui me partageait cet adage de sa grand-mère. Et il me semble que c'est assez inspirant. Et d'ailleurs, je pourrais vous la compléter par un autre aphorisme bouddhiste. S'il y a une solution, pourquoi s'inquiéter ? S'il n'y a pas de solution, pourquoi s'inquiéter ? Vous faites le lien. Alors voilà, j'ai été très tentée de continuer à vous partager des séances de thérapie systémique, et puis je me suis dit que non, qu'aujourd'hui nous ferions autre chose, autrement. J'étais bien tentée par l'idée de vous partager une histoire en lien avec la violence, parce que celle que je vois, que je vis, que vous voyez probablement et que vous vivez également, est effrayante et qu'il m'aurait paru intéressant de trouver un espace où la déplier en douceur. Mais justement, j'ai choisi de rester dans un espace de douceur, de lenteur et d'humanité. Alors, je vais vous partager deux petites histoires. Enfin, histoires pas tout à fait, en tout cas deux textes, qui m'ont été envoyés par mon amie Christiane, que je remercie. La première histoire pourrait beaucoup plaire à une Isabelle Vébé qui me partageait sa peur du temps gâché et sa préoccupation constante de toujours l'optimiser. Il s'agit d'un poème. Tiens d'ailleurs, en fait, je vais vous lire deux poèmes aujourd'hui. Mais écoutez, ne partez pas, ça change et c'est pas plus mal. Petit poème porte-bonheur Il y a un peu de redondance, laissez-vous porter par la mélodie. Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent au JO. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur Partage-le avec une personne de choix et il deviendra encore plus précieux Le second texte est une déclaration Oui, une déclaration aux hommes, à mes fils Je ne sais pas vous, mes amis femmes et moi-même célébrons très souvent ce qui se passe entre les femmes, parfois cette forme de sororité, de soutien, de lien un peu invisible, qui surgit me semble-t-il davantage à l'âge où on est adulte. Et finalement, je vis peu d'équivalent au sujet des hommes. Et il me vient quand je regarde comment le monde avance, comment les femmes prennent leur place, que pour les hommes, pour les jeunes hommes, et même les moins jeunes, cela ne doit pas être si facile. Alors, ce texte-là, il est pour vous, messieurs. Il est pour vous et pour vous dire que, vous aussi, par endroits, vous êtes extraordinaires. Si tu peux voir détruire l'ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en un seul coup le gain de cent parties, sans un geste et sans un soupir. Si tu peux être amant sans être fou d'amour, si tu peux être fort sans cesser d'être tendre, et te sentant haï sans haïr à ton tour, pourtant lutter et te défendre. Si tu peux supporter d'entendre tes paroles, Travestis par des gueux pour exciter des sceaux, Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles, Sans mentir toi-même d'un mot. Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frères, Sans qu'aucun d'eux soit haut pour toi, Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver sans laisser ton rêve être ton maître, Pensez sans n'être qu'un penseur Si tu peux être dur sans jamais être en rage Si tu peux être brave et jamais imprudent Si tu peux être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant Si tu peux rencontrer Triomphe après des fêtes Et recevoir ses deux menteurs d'un même front Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront Alors... Les rois, les dieux, la chance et la victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire, tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils. Voilà, au risque de ne pas être très politiquement correct, je dois dire que je trouve que le monde dans lequel avancent nos fils, les hommes. n'est pas non plus tout à fait évident pour eux. Et il n'est point question de mesurer ce qui est plus dur pour l'un ou pour l'autre, juste de dire que parfois pour eux aussi, dans ces modèles, dans ces nouveaux équilibres, dans ces nouvelles féminités, dans ces nouvelles masculinités, il y a quelque chose à calibrer, à apprendre, à ajuster. et ça, ça n'est pas non plus une mince affaire. D'ailleurs, si je reliais le poème que je viens de vous lire à ce que je vis professionnellement, en accompagnement, je pourrais m'interroger sur ce qu'on leur a appris, enfants, de comment vivre leurs émotions, comment avoir droit d'être triste, d'être touché, de frissonner, d'être sensible quand on est un garçon. Et comment on fait ? Comment on fait dans la vie de tous les jours, dans le travail, pour vivre avec sa sensibilité quand on est un garçon ? Eh bien, ça n'est pas une mince affaire. Et sans doute est-ce pour cela que récemment, j'ai vu quelques hommes pleurer, des jeunes et des beaucoup moins jeunes, submergés, touchés, sans savoir quoi faire de ce qu'il est traversé. parce que, parce qu'ils n'ont pas appris, parce que, parce que les garçons ça ne pleure pas. Eh bien si, vous pouvez pleurer messieurs, vous n'en êtes pas moins des hommes, et vous n'en êtes pas moins admirables. On en a terminé pour aujourd'hui, on se retrouve dans une quinzaine. Vous le savez, si vous avez envie de réfléchir, travailler à un sujet, vous pouvez me contacter sur le lien dans le descriptif de cet épisode. Vous pouvez réécouter les 62 épisodes et davantage, me semble-t-il, d'Histoire pour les grandes personnes sur toutes les plateformes. Je vous remercie et je vous dis à bientôt. Au revoir.

Description

Petite pause pour moi un épisode disparu de spotify que je remets...Ecoutez, c'est beau et juste. Il y est question des Hommes, de ceux auxquels le privilège de la sensibilité est confisqué si souvent...Le poème de Rudyard Kipling les répare... nous donne l'occasion de permettre qu'un homme aussi soit vulnérable et fort... Dans cet épisode également il est question du temps, de la valeur d'une seconde, d'une minute, de l'éternité peut-être...

Je m'appelle Rebecca Ricchi, je suis une professionnelle de l'accompagnement, avec une expertise particulière sur la santé au travail, le stress, le burn out. 

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  • #0

    Bonjour, c'est Rebecca, bienvenue dans ce 63e épisode d'Histoire pour les grandes personnes. Souffrir avant nécessité, c'est souffrir plus que nécessité. C'est une grande et belle blonde, Anouk, rencontrée dans un train, qui me partageait cet adage de sa grand-mère. Et il me semble que c'est assez inspirant. Et d'ailleurs, je pourrais vous la compléter par un autre aphorisme bouddhiste. S'il y a une solution, pourquoi s'inquiéter ? S'il n'y a pas de solution, pourquoi s'inquiéter ? Vous faites le lien. Alors voilà, j'ai été très tentée de continuer à vous partager des séances de thérapie systémique, et puis je me suis dit que non, qu'aujourd'hui nous ferions autre chose, autrement. J'étais bien tentée par l'idée de vous partager une histoire en lien avec la violence, parce que celle que je vois, que je vis, que vous voyez probablement et que vous vivez également, est effrayante et qu'il m'aurait paru intéressant de trouver un espace où la déplier en douceur. Mais justement, j'ai choisi de rester dans un espace de douceur, de lenteur et d'humanité. Alors, je vais vous partager deux petites histoires. Enfin, histoires pas tout à fait, en tout cas deux textes, qui m'ont été envoyés par mon amie Christiane, que je remercie. La première histoire pourrait beaucoup plaire à une Isabelle Vébé qui me partageait sa peur du temps gâché et sa préoccupation constante de toujours l'optimiser. Il s'agit d'un poème. Tiens d'ailleurs, en fait, je vais vous lire deux poèmes aujourd'hui. Mais écoutez, ne partez pas, ça change et c'est pas plus mal. Petit poème porte-bonheur Il y a un peu de redondance, laissez-vous porter par la mélodie. Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen. Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt. Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire. Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir. Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion. Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident. Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent au JO. Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur Partage-le avec une personne de choix et il deviendra encore plus précieux Le second texte est une déclaration Oui, une déclaration aux hommes, à mes fils Je ne sais pas vous, mes amis femmes et moi-même célébrons très souvent ce qui se passe entre les femmes, parfois cette forme de sororité, de soutien, de lien un peu invisible, qui surgit me semble-t-il davantage à l'âge où on est adulte. Et finalement, je vis peu d'équivalent au sujet des hommes. Et il me vient quand je regarde comment le monde avance, comment les femmes prennent leur place, que pour les hommes, pour les jeunes hommes, et même les moins jeunes, cela ne doit pas être si facile. Alors, ce texte-là, il est pour vous, messieurs. Il est pour vous et pour vous dire que, vous aussi, par endroits, vous êtes extraordinaires. Si tu peux voir détruire l'ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en un seul coup le gain de cent parties, sans un geste et sans un soupir. Si tu peux être amant sans être fou d'amour, si tu peux être fort sans cesser d'être tendre, et te sentant haï sans haïr à ton tour, pourtant lutter et te défendre. Si tu peux supporter d'entendre tes paroles, Travestis par des gueux pour exciter des sceaux, Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles, Sans mentir toi-même d'un mot. Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frères, Sans qu'aucun d'eux soit haut pour toi, Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver sans laisser ton rêve être ton maître, Pensez sans n'être qu'un penseur Si tu peux être dur sans jamais être en rage Si tu peux être brave et jamais imprudent Si tu peux être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant Si tu peux rencontrer Triomphe après des fêtes Et recevoir ses deux menteurs d'un même front Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront Alors... Les rois, les dieux, la chance et la victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, et ce qui vaut bien mieux que les rois et la gloire, tu seras un homme, mon fils. Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils. Voilà, au risque de ne pas être très politiquement correct, je dois dire que je trouve que le monde dans lequel avancent nos fils, les hommes. n'est pas non plus tout à fait évident pour eux. Et il n'est point question de mesurer ce qui est plus dur pour l'un ou pour l'autre, juste de dire que parfois pour eux aussi, dans ces modèles, dans ces nouveaux équilibres, dans ces nouvelles féminités, dans ces nouvelles masculinités, il y a quelque chose à calibrer, à apprendre, à ajuster. et ça, ça n'est pas non plus une mince affaire. D'ailleurs, si je reliais le poème que je viens de vous lire à ce que je vis professionnellement, en accompagnement, je pourrais m'interroger sur ce qu'on leur a appris, enfants, de comment vivre leurs émotions, comment avoir droit d'être triste, d'être touché, de frissonner, d'être sensible quand on est un garçon. Et comment on fait ? Comment on fait dans la vie de tous les jours, dans le travail, pour vivre avec sa sensibilité quand on est un garçon ? Eh bien, ça n'est pas une mince affaire. Et sans doute est-ce pour cela que récemment, j'ai vu quelques hommes pleurer, des jeunes et des beaucoup moins jeunes, submergés, touchés, sans savoir quoi faire de ce qu'il est traversé. parce que, parce qu'ils n'ont pas appris, parce que, parce que les garçons ça ne pleure pas. Eh bien si, vous pouvez pleurer messieurs, vous n'en êtes pas moins des hommes, et vous n'en êtes pas moins admirables. On en a terminé pour aujourd'hui, on se retrouve dans une quinzaine. Vous le savez, si vous avez envie de réfléchir, travailler à un sujet, vous pouvez me contacter sur le lien dans le descriptif de cet épisode. Vous pouvez réécouter les 62 épisodes et davantage, me semble-t-il, d'Histoire pour les grandes personnes sur toutes les plateformes. Je vous remercie et je vous dis à bientôt. Au revoir.

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