undefined cover
undefined cover
[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ? cover
[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ? cover
Histoires d'Alchimistes

[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ?

[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ?

06min |25/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ? cover
[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ? cover
Histoires d'Alchimistes

[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ?

[Déclic Flash ✨] Et si le doute était le vrai signe qu’il fallait y aller ?

06min |25/03/2025
Play

Description

Dans cet extrait court mais intense, Claire, artisane autodidacte, partage un tournant de vie à la fois fragile et lumineux.
Un moment suspendu où la peur ne freine plus… mais ouvre une porte.

“S’il y a un doute, s’il y a une peur… c’est qu’il faut y aller.”


Un message puissant pour celles et ceux qui sentent l’appel d’un autre chemin — mais n’osent pas encore le suivre.


🧠 Claire évoque :

  • La peur de ne pas être légitime

  • Les injonctions sociales qui enferment

  • L’hypersensibilité comme boussole, pas comme faiblesse

  • Et ce moment décisif où elle a choisi d’y aller malgré tout


🎧 Ce mini-épisode t’invite à explorer une question essentielle :
Comment faire la différence entre la peur qui signale un appel... et celle qui te protège d’un mauvais chemin ?

Voici une nuance précieuse :
🔁 La peur active, née du désir et de l’enjeu → moteur.
🛑 La résistance profonde, née de l’usure ou du désalignement → signal d’alerte.

🌿 Commencer à écouter ce que tes résistances réveillent en toi… c’est déjà avancer vers plus de clarté — et de liberté.


👤 À propos de Claire :
Fondatrice de L’Atelier La Bougeotte, elle aménage des vans sur-mesure pour les âmes nomades.
Sensible, libre, autodidacte, elle incarne une nouvelle façon de créer et d’entreprendre, en dehors des sentiers battus.


📍 Pour retrouver Claire :
🌐 Site : atelierlabougeotte.com
📸 Instagram : @atelier_labougeotte

🎧 Découvre tous les épisodes : @histoires_d_alchimistes

📲 Instagram : [@histoires_d_alchimistes]

👉🏻 Si cet épisode t’a inspiré ou apporté quelques réponses, alors fais passer l’étincelle. ✨
partage-le avec quelqu’un qui a besoin d’entendre ça.

💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie. ✨

---------------------------------

🎧 Bonne écoute sur Histoires d’Alchimistes 🧪 ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une entreprise. C'est une extension de qui je suis. Et je veux qu'elle transmette. Je ne veux pas me briver dans mes choix. J'ai envie de travailler avec des clients avec qui ça vibre, qui partagent mes valeurs, avec qui on est alignés. Et vraiment ça, transmettre un petit peu plus aussi.

  • Speaker #1

    De trouver des gens qui te ressemblent et avec qui tu partages des valeurs communes. Et ça, c'est aussi très important. Parce qu'on parlait de sensibilité tout à l'heure. Et le monde du salariat peut être parfois... complètement désaligné avec notre sensibilité. À partir du moment où on a une sensibilité un peu hors du commun, ou même un peu plus fine que la normale, c'est important d'aller vers des gens qui peuvent raisonner avec ça. Alors si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui se sent justement enfermé dans ce chemin tout tracé, comme le salariat par exemple,

  • Speaker #0

    ce serait quoi ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Ce qui m'a permis de sortir de ma réalité, c'est de faire un accompagnement, une thérapeutique, un coaching, peu importe le nom qu'on donne. C'est vraiment de partager ses doutes déjà et de dire que si vous avez un doute, si vous sentez que vous êtes appelé vers quelque chose d'autre, c'est que c'est la voie à explorer. S'il y a de la peur, il faut y aller. Il ne faut pas hésiter. Et se faire accompagner pour justement réussir à décortiquer petit à petit vos envies et potentiellement un jour sauter le pas. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi aussi, ça a mis du temps. J'ai mis très longtemps avant d'ouvrir l'entreprise. Je savais que je voulais être à mon compte, mais au final, entre le moment où j'ai fait mon premier van et la création de l'entreprise, il s'est passé cinq ans, je pense. J'ai fait une formation entre 30 pour me sentir plus légitime. J'ai pas le diplôme parce que j'ai fait une crise d'angoisse le jour de l'examen. donc ça m'a menée un petit coup en me disant bah non bah du coup j'ai pas le diplôme je suis pas faite pour ça, ça veut dire que je suis nulle et en fait non pas du tout c'est juste que c'était pas adapté ça va être dur, ça va être super dur il va y avoir des gros moments de doute je pense que je m'en sors maintenant mais les deux dernières années ont été très difficiles, c'est un gros changement, il y a beaucoup de choses autour qui font qu'on s'autorise pas à le faire si vous sentez ok qu'il y a quelque chose qui vous appelle, vous lâchez pas le truc, en fait. Ça se fera au fur et à mesure, petit à petit. Entourez-vous des personnes qui sont dans la bienveillance. Lâchez celles qui vous disent « C'est quoi cette idée farfelue ? » Mais tu vas pas faire ça, parce qu'encore une fois, c'est leur peur qu'elles projettent. C'est leur peur et c'est pas les vôtres.

  • Speaker #1

    Et comment tu vivais l'école ? avec cette impression d'étouffée dans le système de l'entreprise. L'école, c'était un peu compliqué ou pas ?

  • Speaker #0

    J'étais très bonne élève, au tout début en tout cas, très effacée. J'étais, enfin, en tout cas, moi, je me voyais comme ça. J'ai appris plus tard que pour mes amis d'enfance, ce n'était pas du tout le cas. Mais moi, je me voyais comme le petit canard de la bande. C'est qui ne sert à rien, on va le dire comme ça. Je me vivais très mal. J'avais toujours besoin de prouver. que je faisais bien en fait. Fallait toujours que je sois à la hauteur. Et ça m'a desservie bien sûr parce que forcément, en grandissant, on me dit « bon ben non, il faut que je prouve » . Puis en France, avec les diplômes aussi, il faut toujours avoir un diplôme pour se sentir légitime. J'ai une malaisance, mais j'avais fait un master de traduction à l'époque. C'est pareil, je ne me suis pas présentée à la soutenance parce que crise d'angoisse. Quand j'ai refait ma formation de menuiserie, impossible de me concentrer. Mon cerveau partait dans tous les sens et crise d'angoisse. Et en fait, je me suis dit, je n'ai pas de diplôme, mais maintenant, je sais que ce que je fais, c'est bien, et que j'y arrive, et que ça plaît. Et quand on voit les compliments autour, on se rend compte qu'il y aura toujours moyen de se comparer à droite et à gauche. On sera toujours plus nul que quelqu'un, et on sera toujours meilleur que quelqu'un. Mais il faut arrêter de se comparer. On n'est pas tous au même niveau.

  • Speaker #1

    On est tous dans notre propre chemin. Et c'est aussi ce que je dis à ma fille. Il y aura toujours mieux, et il y aura toujours plus. pire. Il y aura toujours plus intelligent et moins intelligent. Plus belle, moins belle. Bref, il y a toujours quelqu'un qui sera mieux que toi et quelqu'un qui sera moins bien que toi. Mais l'essentiel, c'est de savoir qui tu es, finalement. Après, on s'en fout du reste. C'est facile à dire, mais c'est pas facile à faire. Non, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. On sait pas tout ce qui en est.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est le travail d'une vie, parce que ça bouge.

  • Speaker #0

    C'est ça. Si seulement,

  • Speaker #1

    ça serait facile.

  • Speaker #0

    On saura qui on est à l'instant.

  • Speaker #1

    Et en peur. Tu me parlais tout à l'heure de cette dame de 80 ans qui était encore avec un van et parcourait le monde. Donc, moi, c'est ce que je nous souhaite, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. De s'autoriser à vivre. Alors, je sais qu'on est dans un monde d'une société aussi où c'est compliqué. On a vite fait de se mettre des freins et de se faire drainer notre énergie par tout ce qui se passe. Il faut se dire qu'en fait, si on sent que ça apporte quelque chose de poursuivre telle ou telle voie, Ça nous apporte quelque chose et que ça apporte quelque chose aux autres. Même si c'est à toute petite échelle, même si c'est vraiment juste une goutte d'eau, ce sera déjà ça, quoi.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de contribution et d'échange aussi.

  • Speaker #0

    Oui, j'en parlais encore avec ma coach récemment en me disant « Mais tu vois, si je ne pars pas distribuer des denrées alimentaires, j'ai l'impression en fait que ça ne sert à rien. Ce que je fais, ce n'est pas une cause noble en fait. Mais non, j'apporte un peu de liberté. Je me dis que si ça peut apporter un petit souffle dans ce monde où... »

  • Speaker #1

    des règles à gogo tout doit être compartimenté tout doit être hiérarchisé j'ai tout gagné et puis c'est quelque chose qu'on se rend compte quand on a un peu bougé en Nouvelle-Zélande c'est très libre par exemple il suffit de changer parfois d'horizon pour se rendre compte que tu ne rentres pas dans des cases mais finalement il y a d'autres cases qui t'attendent et ce n'est peut-être pas des cases justement c'est des portes ouvertes c'est des fenêtres c'est des horizons à n'en plus finir on peut partir je ne sais pas moi à 100 kilomètres de chez soi c'est vrai aux autres et au monde

  • Speaker #0

    Le « ouais » est important, c'est d'échanger. Au-delà du voyage, c'est ce que j'ai appris aussi. J'ai adoré mes voyages, les paysages étaient super, mais on se sent seule quand on ne partage pas. Et moi, à l'époque, j'étais partie en couple, mais on se sent quand même seule quand on ne partage pas avec les autres voyageurs, avec les habitants. Quand on commence à le faire, c'est là qu'on se dit « wow, il y a dix mille façons de penser et de vivre,

  • Speaker #1

    et tu acceptes mieux ta manière d'être, alors ta manière de penser, à ce moment-là,

  • Speaker #0

    on est tous pareils, on aspire aux mêmes choses. » C'est eux-mêmes juste être bien, être libre dans sa tête déjà.

Description

Dans cet extrait court mais intense, Claire, artisane autodidacte, partage un tournant de vie à la fois fragile et lumineux.
Un moment suspendu où la peur ne freine plus… mais ouvre une porte.

“S’il y a un doute, s’il y a une peur… c’est qu’il faut y aller.”


Un message puissant pour celles et ceux qui sentent l’appel d’un autre chemin — mais n’osent pas encore le suivre.


🧠 Claire évoque :

  • La peur de ne pas être légitime

  • Les injonctions sociales qui enferment

  • L’hypersensibilité comme boussole, pas comme faiblesse

  • Et ce moment décisif où elle a choisi d’y aller malgré tout


🎧 Ce mini-épisode t’invite à explorer une question essentielle :
Comment faire la différence entre la peur qui signale un appel... et celle qui te protège d’un mauvais chemin ?

Voici une nuance précieuse :
🔁 La peur active, née du désir et de l’enjeu → moteur.
🛑 La résistance profonde, née de l’usure ou du désalignement → signal d’alerte.

🌿 Commencer à écouter ce que tes résistances réveillent en toi… c’est déjà avancer vers plus de clarté — et de liberté.


👤 À propos de Claire :
Fondatrice de L’Atelier La Bougeotte, elle aménage des vans sur-mesure pour les âmes nomades.
Sensible, libre, autodidacte, elle incarne une nouvelle façon de créer et d’entreprendre, en dehors des sentiers battus.


📍 Pour retrouver Claire :
🌐 Site : atelierlabougeotte.com
📸 Instagram : @atelier_labougeotte

🎧 Découvre tous les épisodes : @histoires_d_alchimistes

📲 Instagram : [@histoires_d_alchimistes]

👉🏻 Si cet épisode t’a inspiré ou apporté quelques réponses, alors fais passer l’étincelle. ✨
partage-le avec quelqu’un qui a besoin d’entendre ça.

💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie. ✨

---------------------------------

🎧 Bonne écoute sur Histoires d’Alchimistes 🧪 ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une entreprise. C'est une extension de qui je suis. Et je veux qu'elle transmette. Je ne veux pas me briver dans mes choix. J'ai envie de travailler avec des clients avec qui ça vibre, qui partagent mes valeurs, avec qui on est alignés. Et vraiment ça, transmettre un petit peu plus aussi.

  • Speaker #1

    De trouver des gens qui te ressemblent et avec qui tu partages des valeurs communes. Et ça, c'est aussi très important. Parce qu'on parlait de sensibilité tout à l'heure. Et le monde du salariat peut être parfois... complètement désaligné avec notre sensibilité. À partir du moment où on a une sensibilité un peu hors du commun, ou même un peu plus fine que la normale, c'est important d'aller vers des gens qui peuvent raisonner avec ça. Alors si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui se sent justement enfermé dans ce chemin tout tracé, comme le salariat par exemple,

  • Speaker #0

    ce serait quoi ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Ce qui m'a permis de sortir de ma réalité, c'est de faire un accompagnement, une thérapeutique, un coaching, peu importe le nom qu'on donne. C'est vraiment de partager ses doutes déjà et de dire que si vous avez un doute, si vous sentez que vous êtes appelé vers quelque chose d'autre, c'est que c'est la voie à explorer. S'il y a de la peur, il faut y aller. Il ne faut pas hésiter. Et se faire accompagner pour justement réussir à décortiquer petit à petit vos envies et potentiellement un jour sauter le pas. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi aussi, ça a mis du temps. J'ai mis très longtemps avant d'ouvrir l'entreprise. Je savais que je voulais être à mon compte, mais au final, entre le moment où j'ai fait mon premier van et la création de l'entreprise, il s'est passé cinq ans, je pense. J'ai fait une formation entre 30 pour me sentir plus légitime. J'ai pas le diplôme parce que j'ai fait une crise d'angoisse le jour de l'examen. donc ça m'a menée un petit coup en me disant bah non bah du coup j'ai pas le diplôme je suis pas faite pour ça, ça veut dire que je suis nulle et en fait non pas du tout c'est juste que c'était pas adapté ça va être dur, ça va être super dur il va y avoir des gros moments de doute je pense que je m'en sors maintenant mais les deux dernières années ont été très difficiles, c'est un gros changement, il y a beaucoup de choses autour qui font qu'on s'autorise pas à le faire si vous sentez ok qu'il y a quelque chose qui vous appelle, vous lâchez pas le truc, en fait. Ça se fera au fur et à mesure, petit à petit. Entourez-vous des personnes qui sont dans la bienveillance. Lâchez celles qui vous disent « C'est quoi cette idée farfelue ? » Mais tu vas pas faire ça, parce qu'encore une fois, c'est leur peur qu'elles projettent. C'est leur peur et c'est pas les vôtres.

  • Speaker #1

    Et comment tu vivais l'école ? avec cette impression d'étouffée dans le système de l'entreprise. L'école, c'était un peu compliqué ou pas ?

  • Speaker #0

    J'étais très bonne élève, au tout début en tout cas, très effacée. J'étais, enfin, en tout cas, moi, je me voyais comme ça. J'ai appris plus tard que pour mes amis d'enfance, ce n'était pas du tout le cas. Mais moi, je me voyais comme le petit canard de la bande. C'est qui ne sert à rien, on va le dire comme ça. Je me vivais très mal. J'avais toujours besoin de prouver. que je faisais bien en fait. Fallait toujours que je sois à la hauteur. Et ça m'a desservie bien sûr parce que forcément, en grandissant, on me dit « bon ben non, il faut que je prouve » . Puis en France, avec les diplômes aussi, il faut toujours avoir un diplôme pour se sentir légitime. J'ai une malaisance, mais j'avais fait un master de traduction à l'époque. C'est pareil, je ne me suis pas présentée à la soutenance parce que crise d'angoisse. Quand j'ai refait ma formation de menuiserie, impossible de me concentrer. Mon cerveau partait dans tous les sens et crise d'angoisse. Et en fait, je me suis dit, je n'ai pas de diplôme, mais maintenant, je sais que ce que je fais, c'est bien, et que j'y arrive, et que ça plaît. Et quand on voit les compliments autour, on se rend compte qu'il y aura toujours moyen de se comparer à droite et à gauche. On sera toujours plus nul que quelqu'un, et on sera toujours meilleur que quelqu'un. Mais il faut arrêter de se comparer. On n'est pas tous au même niveau.

  • Speaker #1

    On est tous dans notre propre chemin. Et c'est aussi ce que je dis à ma fille. Il y aura toujours mieux, et il y aura toujours plus. pire. Il y aura toujours plus intelligent et moins intelligent. Plus belle, moins belle. Bref, il y a toujours quelqu'un qui sera mieux que toi et quelqu'un qui sera moins bien que toi. Mais l'essentiel, c'est de savoir qui tu es, finalement. Après, on s'en fout du reste. C'est facile à dire, mais c'est pas facile à faire. Non, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. On sait pas tout ce qui en est.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est le travail d'une vie, parce que ça bouge.

  • Speaker #0

    C'est ça. Si seulement,

  • Speaker #1

    ça serait facile.

  • Speaker #0

    On saura qui on est à l'instant.

  • Speaker #1

    Et en peur. Tu me parlais tout à l'heure de cette dame de 80 ans qui était encore avec un van et parcourait le monde. Donc, moi, c'est ce que je nous souhaite, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. De s'autoriser à vivre. Alors, je sais qu'on est dans un monde d'une société aussi où c'est compliqué. On a vite fait de se mettre des freins et de se faire drainer notre énergie par tout ce qui se passe. Il faut se dire qu'en fait, si on sent que ça apporte quelque chose de poursuivre telle ou telle voie, Ça nous apporte quelque chose et que ça apporte quelque chose aux autres. Même si c'est à toute petite échelle, même si c'est vraiment juste une goutte d'eau, ce sera déjà ça, quoi.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de contribution et d'échange aussi.

  • Speaker #0

    Oui, j'en parlais encore avec ma coach récemment en me disant « Mais tu vois, si je ne pars pas distribuer des denrées alimentaires, j'ai l'impression en fait que ça ne sert à rien. Ce que je fais, ce n'est pas une cause noble en fait. Mais non, j'apporte un peu de liberté. Je me dis que si ça peut apporter un petit souffle dans ce monde où... »

  • Speaker #1

    des règles à gogo tout doit être compartimenté tout doit être hiérarchisé j'ai tout gagné et puis c'est quelque chose qu'on se rend compte quand on a un peu bougé en Nouvelle-Zélande c'est très libre par exemple il suffit de changer parfois d'horizon pour se rendre compte que tu ne rentres pas dans des cases mais finalement il y a d'autres cases qui t'attendent et ce n'est peut-être pas des cases justement c'est des portes ouvertes c'est des fenêtres c'est des horizons à n'en plus finir on peut partir je ne sais pas moi à 100 kilomètres de chez soi c'est vrai aux autres et au monde

  • Speaker #0

    Le « ouais » est important, c'est d'échanger. Au-delà du voyage, c'est ce que j'ai appris aussi. J'ai adoré mes voyages, les paysages étaient super, mais on se sent seule quand on ne partage pas. Et moi, à l'époque, j'étais partie en couple, mais on se sent quand même seule quand on ne partage pas avec les autres voyageurs, avec les habitants. Quand on commence à le faire, c'est là qu'on se dit « wow, il y a dix mille façons de penser et de vivre,

  • Speaker #1

    et tu acceptes mieux ta manière d'être, alors ta manière de penser, à ce moment-là,

  • Speaker #0

    on est tous pareils, on aspire aux mêmes choses. » C'est eux-mêmes juste être bien, être libre dans sa tête déjà.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet extrait court mais intense, Claire, artisane autodidacte, partage un tournant de vie à la fois fragile et lumineux.
Un moment suspendu où la peur ne freine plus… mais ouvre une porte.

“S’il y a un doute, s’il y a une peur… c’est qu’il faut y aller.”


Un message puissant pour celles et ceux qui sentent l’appel d’un autre chemin — mais n’osent pas encore le suivre.


🧠 Claire évoque :

  • La peur de ne pas être légitime

  • Les injonctions sociales qui enferment

  • L’hypersensibilité comme boussole, pas comme faiblesse

  • Et ce moment décisif où elle a choisi d’y aller malgré tout


🎧 Ce mini-épisode t’invite à explorer une question essentielle :
Comment faire la différence entre la peur qui signale un appel... et celle qui te protège d’un mauvais chemin ?

Voici une nuance précieuse :
🔁 La peur active, née du désir et de l’enjeu → moteur.
🛑 La résistance profonde, née de l’usure ou du désalignement → signal d’alerte.

🌿 Commencer à écouter ce que tes résistances réveillent en toi… c’est déjà avancer vers plus de clarté — et de liberté.


👤 À propos de Claire :
Fondatrice de L’Atelier La Bougeotte, elle aménage des vans sur-mesure pour les âmes nomades.
Sensible, libre, autodidacte, elle incarne une nouvelle façon de créer et d’entreprendre, en dehors des sentiers battus.


📍 Pour retrouver Claire :
🌐 Site : atelierlabougeotte.com
📸 Instagram : @atelier_labougeotte

🎧 Découvre tous les épisodes : @histoires_d_alchimistes

📲 Instagram : [@histoires_d_alchimistes]

👉🏻 Si cet épisode t’a inspiré ou apporté quelques réponses, alors fais passer l’étincelle. ✨
partage-le avec quelqu’un qui a besoin d’entendre ça.

💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie. ✨

---------------------------------

🎧 Bonne écoute sur Histoires d’Alchimistes 🧪 ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une entreprise. C'est une extension de qui je suis. Et je veux qu'elle transmette. Je ne veux pas me briver dans mes choix. J'ai envie de travailler avec des clients avec qui ça vibre, qui partagent mes valeurs, avec qui on est alignés. Et vraiment ça, transmettre un petit peu plus aussi.

  • Speaker #1

    De trouver des gens qui te ressemblent et avec qui tu partages des valeurs communes. Et ça, c'est aussi très important. Parce qu'on parlait de sensibilité tout à l'heure. Et le monde du salariat peut être parfois... complètement désaligné avec notre sensibilité. À partir du moment où on a une sensibilité un peu hors du commun, ou même un peu plus fine que la normale, c'est important d'aller vers des gens qui peuvent raisonner avec ça. Alors si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui se sent justement enfermé dans ce chemin tout tracé, comme le salariat par exemple,

  • Speaker #0

    ce serait quoi ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Ce qui m'a permis de sortir de ma réalité, c'est de faire un accompagnement, une thérapeutique, un coaching, peu importe le nom qu'on donne. C'est vraiment de partager ses doutes déjà et de dire que si vous avez un doute, si vous sentez que vous êtes appelé vers quelque chose d'autre, c'est que c'est la voie à explorer. S'il y a de la peur, il faut y aller. Il ne faut pas hésiter. Et se faire accompagner pour justement réussir à décortiquer petit à petit vos envies et potentiellement un jour sauter le pas. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi aussi, ça a mis du temps. J'ai mis très longtemps avant d'ouvrir l'entreprise. Je savais que je voulais être à mon compte, mais au final, entre le moment où j'ai fait mon premier van et la création de l'entreprise, il s'est passé cinq ans, je pense. J'ai fait une formation entre 30 pour me sentir plus légitime. J'ai pas le diplôme parce que j'ai fait une crise d'angoisse le jour de l'examen. donc ça m'a menée un petit coup en me disant bah non bah du coup j'ai pas le diplôme je suis pas faite pour ça, ça veut dire que je suis nulle et en fait non pas du tout c'est juste que c'était pas adapté ça va être dur, ça va être super dur il va y avoir des gros moments de doute je pense que je m'en sors maintenant mais les deux dernières années ont été très difficiles, c'est un gros changement, il y a beaucoup de choses autour qui font qu'on s'autorise pas à le faire si vous sentez ok qu'il y a quelque chose qui vous appelle, vous lâchez pas le truc, en fait. Ça se fera au fur et à mesure, petit à petit. Entourez-vous des personnes qui sont dans la bienveillance. Lâchez celles qui vous disent « C'est quoi cette idée farfelue ? » Mais tu vas pas faire ça, parce qu'encore une fois, c'est leur peur qu'elles projettent. C'est leur peur et c'est pas les vôtres.

  • Speaker #1

    Et comment tu vivais l'école ? avec cette impression d'étouffée dans le système de l'entreprise. L'école, c'était un peu compliqué ou pas ?

  • Speaker #0

    J'étais très bonne élève, au tout début en tout cas, très effacée. J'étais, enfin, en tout cas, moi, je me voyais comme ça. J'ai appris plus tard que pour mes amis d'enfance, ce n'était pas du tout le cas. Mais moi, je me voyais comme le petit canard de la bande. C'est qui ne sert à rien, on va le dire comme ça. Je me vivais très mal. J'avais toujours besoin de prouver. que je faisais bien en fait. Fallait toujours que je sois à la hauteur. Et ça m'a desservie bien sûr parce que forcément, en grandissant, on me dit « bon ben non, il faut que je prouve » . Puis en France, avec les diplômes aussi, il faut toujours avoir un diplôme pour se sentir légitime. J'ai une malaisance, mais j'avais fait un master de traduction à l'époque. C'est pareil, je ne me suis pas présentée à la soutenance parce que crise d'angoisse. Quand j'ai refait ma formation de menuiserie, impossible de me concentrer. Mon cerveau partait dans tous les sens et crise d'angoisse. Et en fait, je me suis dit, je n'ai pas de diplôme, mais maintenant, je sais que ce que je fais, c'est bien, et que j'y arrive, et que ça plaît. Et quand on voit les compliments autour, on se rend compte qu'il y aura toujours moyen de se comparer à droite et à gauche. On sera toujours plus nul que quelqu'un, et on sera toujours meilleur que quelqu'un. Mais il faut arrêter de se comparer. On n'est pas tous au même niveau.

  • Speaker #1

    On est tous dans notre propre chemin. Et c'est aussi ce que je dis à ma fille. Il y aura toujours mieux, et il y aura toujours plus. pire. Il y aura toujours plus intelligent et moins intelligent. Plus belle, moins belle. Bref, il y a toujours quelqu'un qui sera mieux que toi et quelqu'un qui sera moins bien que toi. Mais l'essentiel, c'est de savoir qui tu es, finalement. Après, on s'en fout du reste. C'est facile à dire, mais c'est pas facile à faire. Non, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. On sait pas tout ce qui en est.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est le travail d'une vie, parce que ça bouge.

  • Speaker #0

    C'est ça. Si seulement,

  • Speaker #1

    ça serait facile.

  • Speaker #0

    On saura qui on est à l'instant.

  • Speaker #1

    Et en peur. Tu me parlais tout à l'heure de cette dame de 80 ans qui était encore avec un van et parcourait le monde. Donc, moi, c'est ce que je nous souhaite, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. De s'autoriser à vivre. Alors, je sais qu'on est dans un monde d'une société aussi où c'est compliqué. On a vite fait de se mettre des freins et de se faire drainer notre énergie par tout ce qui se passe. Il faut se dire qu'en fait, si on sent que ça apporte quelque chose de poursuivre telle ou telle voie, Ça nous apporte quelque chose et que ça apporte quelque chose aux autres. Même si c'est à toute petite échelle, même si c'est vraiment juste une goutte d'eau, ce sera déjà ça, quoi.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de contribution et d'échange aussi.

  • Speaker #0

    Oui, j'en parlais encore avec ma coach récemment en me disant « Mais tu vois, si je ne pars pas distribuer des denrées alimentaires, j'ai l'impression en fait que ça ne sert à rien. Ce que je fais, ce n'est pas une cause noble en fait. Mais non, j'apporte un peu de liberté. Je me dis que si ça peut apporter un petit souffle dans ce monde où... »

  • Speaker #1

    des règles à gogo tout doit être compartimenté tout doit être hiérarchisé j'ai tout gagné et puis c'est quelque chose qu'on se rend compte quand on a un peu bougé en Nouvelle-Zélande c'est très libre par exemple il suffit de changer parfois d'horizon pour se rendre compte que tu ne rentres pas dans des cases mais finalement il y a d'autres cases qui t'attendent et ce n'est peut-être pas des cases justement c'est des portes ouvertes c'est des fenêtres c'est des horizons à n'en plus finir on peut partir je ne sais pas moi à 100 kilomètres de chez soi c'est vrai aux autres et au monde

  • Speaker #0

    Le « ouais » est important, c'est d'échanger. Au-delà du voyage, c'est ce que j'ai appris aussi. J'ai adoré mes voyages, les paysages étaient super, mais on se sent seule quand on ne partage pas. Et moi, à l'époque, j'étais partie en couple, mais on se sent quand même seule quand on ne partage pas avec les autres voyageurs, avec les habitants. Quand on commence à le faire, c'est là qu'on se dit « wow, il y a dix mille façons de penser et de vivre,

  • Speaker #1

    et tu acceptes mieux ta manière d'être, alors ta manière de penser, à ce moment-là,

  • Speaker #0

    on est tous pareils, on aspire aux mêmes choses. » C'est eux-mêmes juste être bien, être libre dans sa tête déjà.

Description

Dans cet extrait court mais intense, Claire, artisane autodidacte, partage un tournant de vie à la fois fragile et lumineux.
Un moment suspendu où la peur ne freine plus… mais ouvre une porte.

“S’il y a un doute, s’il y a une peur… c’est qu’il faut y aller.”


Un message puissant pour celles et ceux qui sentent l’appel d’un autre chemin — mais n’osent pas encore le suivre.


🧠 Claire évoque :

  • La peur de ne pas être légitime

  • Les injonctions sociales qui enferment

  • L’hypersensibilité comme boussole, pas comme faiblesse

  • Et ce moment décisif où elle a choisi d’y aller malgré tout


🎧 Ce mini-épisode t’invite à explorer une question essentielle :
Comment faire la différence entre la peur qui signale un appel... et celle qui te protège d’un mauvais chemin ?

Voici une nuance précieuse :
🔁 La peur active, née du désir et de l’enjeu → moteur.
🛑 La résistance profonde, née de l’usure ou du désalignement → signal d’alerte.

🌿 Commencer à écouter ce que tes résistances réveillent en toi… c’est déjà avancer vers plus de clarté — et de liberté.


👤 À propos de Claire :
Fondatrice de L’Atelier La Bougeotte, elle aménage des vans sur-mesure pour les âmes nomades.
Sensible, libre, autodidacte, elle incarne une nouvelle façon de créer et d’entreprendre, en dehors des sentiers battus.


📍 Pour retrouver Claire :
🌐 Site : atelierlabougeotte.com
📸 Instagram : @atelier_labougeotte

🎧 Découvre tous les épisodes : @histoires_d_alchimistes

📲 Instagram : [@histoires_d_alchimistes]

👉🏻 Si cet épisode t’a inspiré ou apporté quelques réponses, alors fais passer l’étincelle. ✨
partage-le avec quelqu’un qui a besoin d’entendre ça.

💪🏻 Ensemble, on est plus forts. Si tu veux soutenir ce podcast, laisse une note ou un avis sur ta plateforme d’écoute préférée.
Parce que certaines histoires méritent d’être entendues… et pourraient bien changer une vie. ✨

---------------------------------

🎧 Bonne écoute sur Histoires d’Alchimistes 🧪 ✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une entreprise. C'est une extension de qui je suis. Et je veux qu'elle transmette. Je ne veux pas me briver dans mes choix. J'ai envie de travailler avec des clients avec qui ça vibre, qui partagent mes valeurs, avec qui on est alignés. Et vraiment ça, transmettre un petit peu plus aussi.

  • Speaker #1

    De trouver des gens qui te ressemblent et avec qui tu partages des valeurs communes. Et ça, c'est aussi très important. Parce qu'on parlait de sensibilité tout à l'heure. Et le monde du salariat peut être parfois... complètement désaligné avec notre sensibilité. À partir du moment où on a une sensibilité un peu hors du commun, ou même un peu plus fine que la normale, c'est important d'aller vers des gens qui peuvent raisonner avec ça. Alors si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui se sent justement enfermé dans ce chemin tout tracé, comme le salariat par exemple,

  • Speaker #0

    ce serait quoi ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Ce qui m'a permis de sortir de ma réalité, c'est de faire un accompagnement, une thérapeutique, un coaching, peu importe le nom qu'on donne. C'est vraiment de partager ses doutes déjà et de dire que si vous avez un doute, si vous sentez que vous êtes appelé vers quelque chose d'autre, c'est que c'est la voie à explorer. S'il y a de la peur, il faut y aller. Il ne faut pas hésiter. Et se faire accompagner pour justement réussir à décortiquer petit à petit vos envies et potentiellement un jour sauter le pas. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Moi aussi, ça a mis du temps. J'ai mis très longtemps avant d'ouvrir l'entreprise. Je savais que je voulais être à mon compte, mais au final, entre le moment où j'ai fait mon premier van et la création de l'entreprise, il s'est passé cinq ans, je pense. J'ai fait une formation entre 30 pour me sentir plus légitime. J'ai pas le diplôme parce que j'ai fait une crise d'angoisse le jour de l'examen. donc ça m'a menée un petit coup en me disant bah non bah du coup j'ai pas le diplôme je suis pas faite pour ça, ça veut dire que je suis nulle et en fait non pas du tout c'est juste que c'était pas adapté ça va être dur, ça va être super dur il va y avoir des gros moments de doute je pense que je m'en sors maintenant mais les deux dernières années ont été très difficiles, c'est un gros changement, il y a beaucoup de choses autour qui font qu'on s'autorise pas à le faire si vous sentez ok qu'il y a quelque chose qui vous appelle, vous lâchez pas le truc, en fait. Ça se fera au fur et à mesure, petit à petit. Entourez-vous des personnes qui sont dans la bienveillance. Lâchez celles qui vous disent « C'est quoi cette idée farfelue ? » Mais tu vas pas faire ça, parce qu'encore une fois, c'est leur peur qu'elles projettent. C'est leur peur et c'est pas les vôtres.

  • Speaker #1

    Et comment tu vivais l'école ? avec cette impression d'étouffée dans le système de l'entreprise. L'école, c'était un peu compliqué ou pas ?

  • Speaker #0

    J'étais très bonne élève, au tout début en tout cas, très effacée. J'étais, enfin, en tout cas, moi, je me voyais comme ça. J'ai appris plus tard que pour mes amis d'enfance, ce n'était pas du tout le cas. Mais moi, je me voyais comme le petit canard de la bande. C'est qui ne sert à rien, on va le dire comme ça. Je me vivais très mal. J'avais toujours besoin de prouver. que je faisais bien en fait. Fallait toujours que je sois à la hauteur. Et ça m'a desservie bien sûr parce que forcément, en grandissant, on me dit « bon ben non, il faut que je prouve » . Puis en France, avec les diplômes aussi, il faut toujours avoir un diplôme pour se sentir légitime. J'ai une malaisance, mais j'avais fait un master de traduction à l'époque. C'est pareil, je ne me suis pas présentée à la soutenance parce que crise d'angoisse. Quand j'ai refait ma formation de menuiserie, impossible de me concentrer. Mon cerveau partait dans tous les sens et crise d'angoisse. Et en fait, je me suis dit, je n'ai pas de diplôme, mais maintenant, je sais que ce que je fais, c'est bien, et que j'y arrive, et que ça plaît. Et quand on voit les compliments autour, on se rend compte qu'il y aura toujours moyen de se comparer à droite et à gauche. On sera toujours plus nul que quelqu'un, et on sera toujours meilleur que quelqu'un. Mais il faut arrêter de se comparer. On n'est pas tous au même niveau.

  • Speaker #1

    On est tous dans notre propre chemin. Et c'est aussi ce que je dis à ma fille. Il y aura toujours mieux, et il y aura toujours plus. pire. Il y aura toujours plus intelligent et moins intelligent. Plus belle, moins belle. Bref, il y a toujours quelqu'un qui sera mieux que toi et quelqu'un qui sera moins bien que toi. Mais l'essentiel, c'est de savoir qui tu es, finalement. Après, on s'en fout du reste. C'est facile à dire, mais c'est pas facile à faire. Non, c'est pas facile.

  • Speaker #0

    C'est très difficile. On sait pas tout ce qui en est.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est le travail d'une vie, parce que ça bouge.

  • Speaker #0

    C'est ça. Si seulement,

  • Speaker #1

    ça serait facile.

  • Speaker #0

    On saura qui on est à l'instant.

  • Speaker #1

    Et en peur. Tu me parlais tout à l'heure de cette dame de 80 ans qui était encore avec un van et parcourait le monde. Donc, moi, c'est ce que je nous souhaite, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. De s'autoriser à vivre. Alors, je sais qu'on est dans un monde d'une société aussi où c'est compliqué. On a vite fait de se mettre des freins et de se faire drainer notre énergie par tout ce qui se passe. Il faut se dire qu'en fait, si on sent que ça apporte quelque chose de poursuivre telle ou telle voie, Ça nous apporte quelque chose et que ça apporte quelque chose aux autres. Même si c'est à toute petite échelle, même si c'est vraiment juste une goutte d'eau, ce sera déjà ça, quoi.

  • Speaker #1

    Ce sentiment de contribution et d'échange aussi.

  • Speaker #0

    Oui, j'en parlais encore avec ma coach récemment en me disant « Mais tu vois, si je ne pars pas distribuer des denrées alimentaires, j'ai l'impression en fait que ça ne sert à rien. Ce que je fais, ce n'est pas une cause noble en fait. Mais non, j'apporte un peu de liberté. Je me dis que si ça peut apporter un petit souffle dans ce monde où... »

  • Speaker #1

    des règles à gogo tout doit être compartimenté tout doit être hiérarchisé j'ai tout gagné et puis c'est quelque chose qu'on se rend compte quand on a un peu bougé en Nouvelle-Zélande c'est très libre par exemple il suffit de changer parfois d'horizon pour se rendre compte que tu ne rentres pas dans des cases mais finalement il y a d'autres cases qui t'attendent et ce n'est peut-être pas des cases justement c'est des portes ouvertes c'est des fenêtres c'est des horizons à n'en plus finir on peut partir je ne sais pas moi à 100 kilomètres de chez soi c'est vrai aux autres et au monde

  • Speaker #0

    Le « ouais » est important, c'est d'échanger. Au-delà du voyage, c'est ce que j'ai appris aussi. J'ai adoré mes voyages, les paysages étaient super, mais on se sent seule quand on ne partage pas. Et moi, à l'époque, j'étais partie en couple, mais on se sent quand même seule quand on ne partage pas avec les autres voyageurs, avec les habitants. Quand on commence à le faire, c'est là qu'on se dit « wow, il y a dix mille façons de penser et de vivre,

  • Speaker #1

    et tu acceptes mieux ta manière d'être, alors ta manière de penser, à ce moment-là,

  • Speaker #0

    on est tous pareils, on aspire aux mêmes choses. » C'est eux-mêmes juste être bien, être libre dans sa tête déjà.

Share

Embed

You may also like