Speaker #0Tu es une maman, un papa d'un enfant au potentiel et tu te demandes pourquoi tout est si intense, si fragile, si différent des autres. Alors je te préviens ici on donne pas de conseils, on regarde autrement. Je suis Séverine Guy et chaque semaine je t'ouvre un espace de vérité, de lien et de déclic parce que être parent d'un enfant au potentiel, c'est pas juste éduquer, c'est traverser une aventure intérieure et t'as plus à la vivre seule. Aujourd'hui, je vais te parler de ces moments où rien ne va, où tu te retrouves face à des crises de ton enfant et que tu sens que t'en peux plus. Ces moments où t'as plus la force, ces moments où tu te dis « encore, pourquoi encore une crise ? Pourquoi maintenant ? » Tu regardes ton enfant s'effondrer, crier, se bloquer, et toi tu essayes « encore, toujours, avec toi » . tout ton amour, avec toute ton énergie, avec ton intuition, mais ça suffit toujours pas. Et là, en plus de la fatigue, et ben il y a le doute qui se pointe. Le doute sur toi, le doute sur ta posture, sur ta capacité à être cette maman ou ce papa que tu avais imaginé être. Et pire encore, je crois que le doute, c'est ce sentiment d'être seule dans ta parentalité. Pas seule parce que t'as personne autour de toi, mais seule parce que Merci. personne ne comprend ce que tu vis vraiment. On te regarde parfois comme si tu exagérais, comme si tu dramatisais, comme si t'étais une maman trop inquiète, trop intense, ou au contraire pas assez stricte. Mais la vérité, c'est que la société, elle sait pas quoi faire de nous. La vérité, c'est que la société, elle est pas prête pour les enfants qui débordent, pour les enfants qui explosent, pour les enfants qui posent trop de questions. qui ont des réactions disproportionnées aux yeux des autres, et elle est encore moins prête pour les parents de ces enfants-là. On voudrait qu'on les tienne comme les autres, qu'on applique une méthode, un cadre, une case. Mais un enfant haut potentiel, ça ne rentre pas dans les cases. Et toi non plus, comme parent d'un enfant haut potentiel, tu ne rentres pas dans les cases non plus. Et au lieu de reconnaître l'intensité, la complexité, la réalité de ce que tu vis, On te renvoie à ta pseudo-incompétence, à ton incapacité à tenir ton enfant. Mais la vérité, c'est que ton enfant, il est hors norme. Et toi, tu fais de ton mieux dans un monde qui ne te donne aucun outil adapté. Alors non, t'es pas folle. Non, t'as pas échoué dans ton éducation. Non, ton enfant, c'est pas un caprice ambulant. Vous êtes juste dans un monde qui ne vous voit pas pour ce que vous êtes. Ce que tu vis, cette impression de vivre dans un combat quotidien, c'est pas toi qui l'invente. C'est le reflet d'un écart immense entre votre réalité et les normes. Les normes éducatives, les normes éducatives dominantes. Et c'était, c'était ici, c'est que tu ressens cet écart. Tu cherches un autre regard. Tu refuses d'abandonner. Se refuse d'abandonner ton enfant à l'étiquette, au diagnostic qui enferme, au regard qui juge. Et ça, rien que ça, c'est déjà immense. Je vais te raconter un moment, un de ces jours où j'ai failli baisser les bras. C'était 11h du matin, mon fils il avait, il y a plusieurs années de ça, mon fils il avait refusé de mettre ses chaussettes. Rien de fou, rien d'extraordinaire en apparence. Sauf que... ça a déclenché une explosion. Une crise comme on en a tous connu, des hurlements, des portes claquées, des larmes, une puissance que je sentais monter en moi comme une vague. Et moi, seule au milieu de ce chaos, j'ai eu cette pensée, j'y arriverai jamais. Pas parce que c'était la première crise, mais parce que c'était la centième et que je voyais plus de sens, je voyais plus le sens de toutes ces crises. Alors je me suis mise à pleurer, évidemment, pas de rage, pas de colère, juste d'épuisement. Un épuisement silencieux, intérieur, qui te dit « c'est peut-être moi en fait le problème » . Mais à cet instant précis, j'ai arrêté de chercher à gérer la crise. J'ai juste regardé mon fils et j'ai vu quelqu'un de débordé. Pas dangereux, pas quelqu'un d'insolent, quelqu'un de... perdue. Et ce jour-là, j'ai eu un Et si on s'était tous trompés de lecture ? Et si ce qu'on appelle crise, c'était en fait un signal d'alarme ? Un signal d'alarme émotionnel ? Pas une attaque contre nous, contre les parents, pas un refus d'obéissance, mais comme un SOS silencieux que nos enfants ne savent pas encore formuler autrement. Et j'ai compris quelque chose d'énorme. La crise, elle n'est pas là pour me tester. Elle est là pour me montrer. Me montrer que quelque chose déborde. Me montrer que quelque chose bloque. Qu'il y a un besoin vital ou affectif qui n'a pas été vu, qui n'a pas été entendu, qui n'a pas été reconnu. Et en tant que parent d'un enfant achevé, ce que je vis au quotidien, c'est plus une parentalité plus difficile, c'est une parentalité à décoder. Mais le jour-là, je me suis aussi sentie en colère, pas contre mon fils, contre ce monde qui ne m'avait jamais appris à lire les crises comme des messages, contre ces livres de parentalité qui me disaient de rester calme, de poser un cadre, sans jamais me parler du tsunami émotionnel que je vivais moi aussi comme maman dans ces moments-là, contre cette culpabilité qu'on inflige aux parents qui osent dire « j'en peux plus » . Alors j'ai décidé de ne plus avoir honte, de ne plus minimiser, de ne plus faire semblant. Oui, mon enfant, il vit des crises intenses. Oui, c'est épuisant. Oui, parfois je doute, je pleure, je n'ai plus envie. Mais non, je ne suis pas défaillante. Je suis juste une maman qui ressent fort face à un enfant qui ressent encore plus fort. Alors depuis ce jour-là, je n'ai pas réglé les crises. Et je ne le cherche plus, d'ailleurs. Ce que j'ai fait, c'est changer mon regard. Au lieu de voir la crise comme un moment à éviter, à éteindre, à dominer, j'ai commencé à la voir comme un indicateur, comme une boussole, une alerte. Et ce regard, il change tout. Parce que la crise, elle me dit, plus ton enfant il est agérable. Elle me dit... il y a quelque chose ici qui est trop dur pour lui, trop rapide, trop exigeant, trop injuste, trop imprévisible. Et tu sais quoi, c'est valable aussi pour nous, parce qu'il n'y a pas que l'enfant qui explose dans ces moments-là. Il y a aussi toi comme maman, comme papa peut-être. Les parents s'épuisent, ils se contiennent, ils encaissent, ils avancent, et puis ils finissent par tomber. Et ça aussi, c'est une crise. Mais c'est une crise silencieuse. Une crise qui ne crie pas. Une crise qui s'éteint. Et c'est peut-être ce que tu vis en ce moment. Tu tiens bon, tu serres les dents, tu fais face, tu gères. Mais à l'intérieur, c'est le feu. Tu n'en peux plus. Mais tu continues. Tu continues parce qu'on ne t'a pas laissé le droit de tomber. Parce qu'on ne t'a pas appris à te choisir toi. parfois dans la template. Alors aujourd'hui j'ai envie de te dire quelque chose que j'aurais aimé entendre il y a quelques années en arrière justement. T'as pas besoin de mieux contrôler ton enfant, t'as pas besoin d'être plus patiente, plus zen, plus organisée, t'as besoin qu'on reconnaisse à quel point c'est intense, t'as besoin d'un regard qui te juge pas, t'as besoin qu'on nomme les vraies choses, t'as besoin de retrouver du sens. Parce que les crises, si on les regarde autrement, elles deviennent des occasions de connaissances mutuelles. Elles ne sont plus des signes, des échecs de ton éducation. Elles sont des révélateurs, des révélateurs de besoins, de peurs, de limites, mais aussi de forces, de ressources cachées, de ce lien profond qui vous relie. Et peut-être que, dans ce lien-là, il est temps de poser un nouveau cadre. Pas un cadre parfait, un cadre positif, comme dans les manuels, mais un cadre vivant, mobile, qui vous ressemble. Un cadre qui tient compte de ta fatigue, de ta sensibilité, de ton histoire, de qui ton enfant est vraiment. Pas de ce qu'on attend de lui, pas de ce que l'école voudrait, pas de ce que la société exige, mais de ce qui est là, maintenant. Et peut-être qu'alors les crises seront plus des champs de bataille, mais des points de bascule. Des signaux qui t'ajustent à te rapprocher de ton enfant et puis aussi à te rapprocher de toi. Tu sais, il y a cette scène que beaucoup de mamans me décrivent et que j'ai moi-même vécue d'ailleurs. T'es dans un lieu public, peut-être dans un supermarché ou en train de récupérer ton enfant à l'école. Et là, sans prévenir, une crise éclate. Ton enfant, il hurle, évidemment. Ils débattent, ils s'effondrent. Et toi, tu sens les regards. Ces regards qui jugent, ces regards qui pèsent, ces regards qui tranchent. On ne te voit pas, toi, dans ta fatigue. On ne voit pas les dix autres crises que tu as déjà gérées aujourd'hui. On ne voit pas l'amour que tu as donné en amont. On voit juste un enfant mal élevé et une mère dépassée. Mais ce que personne ne dit, c'est que ces moments répétés, ça crée des blessures profondes. Ça crée une espèce de honte intériorisée, une usure silencieuse, un doute trempant et une colère. Pas contre ton enfant, non, mais contre le monde qui vous regarde sans chercher à comprendre. Alors t'apprends à t'effacer, à faire bonne figure, à presque t'excuser. d'avoir un enfant hors norme. Tu souris poliment, alors qu'à l'intérieur, ton corps, ton cœur, ton corps, ton cœur hurle. Mais il faut le dire, c'est pas toi le problème. Tu t'es pas trompé de posture, tu manques pas d'autorité, t'as pas mal fait. Tu fais face à un monde qui ne laisse pas de place à la différence. Un monde qui veut des enfants lisses. des enfants dociles, et puis qui veut des parents muets, des parents efficaces, impeccables. Mais éduquer un enfant au potentiel, c'est pas suivre un annuel, c'est apprendre à danser dans l'imprévisible. C'est faire de la place pour une sensibilité qui déborde. C'est traduire ce que même ton enfant ne comprend pas encore lui-même de lui. Et ça, C'est un art, un chemin, pas une erreur de parcours. Un jour, une maman m'a dit « J'ai l'impression de parler chinois à une salle pleine de sourds. » C'est tellement ça. Elle était la seule à entendre l'intensité, la douleur, l'urgence. Et pourtant, elle se sentait en faute. Mais moi, je crois que ces mamans-là, ce sont des pionnières. Elle pose... les vraies questions. Elles refusent les réponses toutes faites. Elles sentent ce qui cloche et elles cherchent autre chose, autrement. C'est pas toujours beau, c'est pas toujours fluide, c'est pas toujours gratifiant non plus, mais c'est profondément juste. Et c'est pour ça que je parle pour ces mamans-là, pour toi, parce qu'on peut pas continuer à faire comme si tout allait bien. Les enfants au potentiel, comme ton enfant, ils viennent nous bousculer. Ils pointent les failles du système. Ils obligent à remettre de la conscience dans nos choix éducatifs. Et toi, t'es en première ligne avec tout ton amour, ta fatigue, ta foi vacillante et la puissance, ta puissance qui est encore cachée. Alors je veux que tu saches une chose. T'as pas besoin d'être plus. T'as pas besoin d'être plus quoi que ce soit. T'es déjà en train de faire un travail gigantesque et il est temps qu'on le reconnaisse. Ce que tu fais là chaque jour, c'est pas de survivre, c'est de résister à l'invisibilisation. Pas facile à dire. C'est de tenir debout dans un monde qui te tend pas la main. Et si tu sens que c'est lourd, c'est parce que ça l'est. Mais t'es pas seul. Celui-là et d'autres mamans comme toi aussi, d'autres papas. Et c'est ensemble qu'on peut redonner du sens à tout ça. Avant de te laisser, je veux encore te dire une chose. T'as pas choisi cette intensité. Elle t'est tombée dessus. Parfois brutalement, d'ailleurs. Et t'as fait comme tu pouvais, avec ce que t'avais, sans manuel, sans repère. Mais malgré tout, t'es toujours là. Tu continues à chercher, à écouter, à comprendre. Et ça, c'est une force immense. Je sais bien que parfois, t'aimerais juste une pause, un bouton off, un jour sans tempête. Et c'est ok de le ressentir, c'est humain. Et c'est ok de le ressentir, c'est humain, c'est légitime. Être maman d'un enfant au potentiel, c'est aussi apprendre à se relever mille fois sans savoir si quelqu'un te tiendra la main. Mais aujourd'hui, je veux que cette main, tu la vois. Je veux que tu sentes que t'as pas à tout porter seule. Je veux que tu comprennes qu'il existe d'autres mamans comme toi qui vivent la même chose. qui ressentent la même solitude et qui, comme toi, veulent faire autrement. Tu es en train de construire un nouveau modèle, un modèle dans lequel la parentalité n'est pas parfaite, mais elle est consciente. Un modèle dans lequel on ne cherche pas à formater un enfant, mais on cherche à le révéler. Et dans ce modèle-là, tu es légitime, tu as ta place, même si tu doutes, même si tu flanches. T'es exactement la maman dont ton enfant a au potentiel, a besoin. Et ça, personne ne pourra jamais te l'enlever. Alors maintenant, si ce que je viens de te dire résonne en toi, si tu sens que tu veux comprendre ce que tu vis avec un peu plus de clarté, sans pression, sans devoir bien faire, alors je t'invite à faire un petit pas, un premier petit pas. J'ai créé un test gratuit pour t'aider à voir où t'en es dans ton chemin de parent d'enfant au potentiel. C'est pas un test pour te classer, c'est comme un miroir. C'est un test qui va t'indiquer un point de départ. Il te montre ce qui se joue vraiment en toi, ce que tu vis, ce que tu ressens et ce que tu peux commencer à transformer à ton rythme. Le lien est juste sous cette vidéo, c'est gratuit. Et je t'assure que ça peut déjà tout changer. Parce que, à partir du moment où tu vois différemment, tu respires différemment. Tu agis différemment. Et c'est là que tout commence, en vrai. Tu le sais, t'as pas besoin d'avoir les bons mots, mais si ça a touché quelque chose en toi, pose-le. Un mot, une sensation, un émoji. Pas plus à... tout garder en toi. Ici, c'est un espace pour ça. Alors, si tu veux, tu peux déposer en commentaire ce que tu vis et moi, je te lirai avec grand plaisir. Je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo et en attendant, prends bien soin de toi et prends bien soin de ton enfant ou de tes enfants si tu en as plusieurs. À la semaine prochaine.