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Episode 16 - Partie 2 - Aller à la rencontre de son enfant

Episode 16 - Partie 2 - Aller à la rencontre de son enfant

56min |28/10/2024
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56min |28/10/2024
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Description

Dans la suite de notre échange sur "Horizontale", Julien, un coach parental passionné par les défis et les réflexions inhérents à la parentalité moderne met particulièrement l'accent sur l'importance de répondre aux besoins émotionnels des enfants tout en veillant à l'équilibre des besoins des parents.


Je vous partage mon expérience personnelle avec mon fils, mettant en lumière les difficultés rencontrées lors des couchers. On aborde des thèmes essentiels tels que la gestion des attentes et des besoins affectifs, des aspects cruciaux de l'éducation bienveillante. Julien, de son côté, rappelle que chaque enfant est unique et que les parents doivent s'adapter à leurs besoins spécifiques tout en valorisant leur propre besoin.


Au fil de la conversation, nous soulignons l'importance d'une communication ouverte au sein de la famille. Écouter activement les enfants et les parents est fondamental pour établir une relation familiale saine. Nous encourageons les parents à se faire confiance et à ne pas se sentir jugés dans leur parcours éducatif, une démarche qui favorise l'entraide parentale et le soutien parental.



Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la parentalité moderne, où l'éducation non violente et la bienveillance sont au cœur des échanges. Écoutez dès maintenant cet épisode pour découvrir comment naviguer avec succès dans les défis de la parentalité tout en cultivant une relation harmonieuse avec vos enfants.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à langer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir. Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise. Tu viens pas avec moi ? On remet en cause évidemment l'éducation qu'on a reçue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    on ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord. Mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ? Rester à la maison avec Doudou !

  • Speaker #1

    C'est pas ça l'exemple !

  • Speaker #0

    Eh oh ! Je suis là, j'ai un risque ! La culture de l'abstention, c'est l'hétéro de la maltraitance.

  • Speaker #1

    Toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es droit ! Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal. En plus,

  • Speaker #1

    les parents vont avoir... une vraie volonté de faire comme ci ou comme ça leur parentalité et que grosso modo ils seront intransigeants et tout et tout, plus ils vont mettre du temps au moment où l'enfant naît à vraiment rencontrer l'enfant. C'est-à-dire que tu peux avoir des grandes lignes sur ce que tu veux faire, tu peux en avoir discuté et c'est bien d'en avoir discuté. Par contre, il faut vraiment essayer d'être le plus neutre possible. Montre ton enfant bien parce que tu vas aller à la rencontre d'un être. qui potentiellement, tu risques de mettre beaucoup de temps à déconstruire toutes tes croyances et tes volontés parce que tu as vu ça à droite, tu as vu ça à gauche, tu as vu ça chez ta soeur, tu as vu ça chez ton frère ou chez ton ami, etc. Tu veux vraiment un enfant, la même chose, je veux le même enfant que ma soeur ou que mon ami a créé Et donc, tu vas tout faire pour que, et en fait, tu vas partir de très loin le jour où tu vas vraiment vouloir rencontrer le petit être qui est en face de toi.

  • Speaker #0

    Tu dis que d'avoir trop de principes éducatifs et une idée trop arrêtée de ce qu'on veut lui transmettre nous empêche ou nous freine dans la rencontre profonde de qui on a en face de nous, de notre enfant.

  • Speaker #1

    Oui, alors tu peux avoir des envies, avoir des grandes lignes sur comment tu veux évoluer en tant que parent, mais tu vas toujours être confronté à ce que ton enfant peut faire en fait. et plus tu vas avoir des lignes très fixes et pas malléables. Et ce que je disais tout à l'heure, on évolue constamment, et il faut qu'on évolue constamment en tant que parent, parce que premièrement, quand on est enfant pour la première fois, on ne sait pas faire, on a beau avoir vu à droite, à gauche, un truc qui nous plaît, un truc qui ne nous plaît pas, il y a le contexte socio-économique, il y a ce que les personnes ont vécu, il y a ton âge. ton premier enfant par rapport à ton deuxième et à ton troisième, tu n'auras pas la même âge, tu n'auras pas la même expérience, donc ce ne sera pas le premier qui sera pareil que le deuxième et pareil que le troisième. La fatigue. La fatigue, tout, enfin tout, ton boulot à l'instant T ou ton non-boulot à l'instant T ou tout ça. Et donc du coup, Tout ça, ça a déjà un impact énorme. Si en plus, tu rajoutes tout ce que tu veux faire absolument et que potentiellement l'enfant que tu as en face de toi, avec son caractère, avec comment tu vas lui apporter les premières billes aussi, ça ne va pas être possible comme ça. Il va falloir que tu travailles constamment sur un point d'équilibre entre ce que tu souhaites faire et non pas ce que tu veux faire, parce que ce que tu veux faire, il n'y a pas d'autre possibilité. Ce que tu souhaites faire, c'est... tu as ce choix-là qui te plaît, et comment tu peux y arriver, mais tout en prenant compte qu'en face de toi, tu as une personne, une vraie personne, un être vivant, qui va avoir sa façon d'appréhender la chose que tu veux lui amener.

  • Speaker #0

    Ça me parle ce que tu dis, Julien, parce que justement, pour illustrer, moi, c'est quelque chose que je vis aujourd'hui, j'ai le souhait d'offrir un maximum de considération à mon fils. Bon, c'est peut-être... certainement, mon histoire à moi personnelle. J'ai envie de le considérer qu'il ait une voix, qu'il existe pleinement dans la famille. Et finalement, je me rends compte que j'ai beaucoup de patience avec lui. Je ne savais pas que je pouvais faire preuve d'autant de patience. C'était une belle surprise sur qui je suis moi en tant que maman. Mais finalement, mon cadre est extrêmement large. extrêmement souple et mon fils il a une énorme place pour circuler dans ce cadre là j'ai fait une séance, j'en ai parlé dans un des réels dernièrement, j'ai fait une séance de kinésiologie pour j'aime bien vérifier qu'il n'y ait pas de blocage émotionnel qu'il n'y ait pas de tension il se passe tellement de choses autour d'eux et puis on arrive nous aussi avec nos charges transgénérationnelles ou nos histoires et nos peurs et on leur charge tout dessus. Donc, j'aime bien m'assurer que tout va bien. Et finalement, elle m'a parlé de ça. Elle m'a parlé de ce besoin d'être contenu davantage, que peut-être que les choix que je lui permets aujourd'hui, tu veux mettre ce pantalon ou celui-là, ces chaussures ou celle-là, c'est trop tôt pour Ilan. Ce sera peut-être intéressant plus tard. Mais aujourd'hui, il a besoin davantage d'être contenu et guidé et peut-être que le cadre... est trop large et que lui, dans tout cet espace, il est un petit peu dispersé et perdu. Et effectivement, je trouve que je me dis, peut-être qu'en fait, un espace comme ça, immense, ça pourrait aider énormément d'enfants. Mais que dans le cas de mon enfant à moi, il faut que je resserre un petit peu le cadre, que je le cultive un petit peu plus. Je vais peut-être tout à l'élargir un peu plus tard, quand ce sera un peu plus le moment pour lui. Mais sa maturité... Aujourd'hui, elle fait que je laisse trop d'espace. Bon, c'est comme ça que j'ai compris ce qu'elle m'a expliqué, mais c'est pour illustrer qu'on a un projet et puis après, il faut l'adapter à l'enfant qu'on a en face qui arrive avec son histoire.

  • Speaker #1

    Oui, après, un enfant, comme tu dis, a besoin de cadre. C'est important pour lui, sa sécurité. Je sais que Léa, moi, je teste beaucoup de choses, en fait, par le coaching. Je vois l'intérêt que j'ai aujourd'hui, vraiment, que les formations que j'ai faites pour mon... Ma famille, ça a été une évolution énorme sur ma façon de faire. Parce qu'avant, je n'avais pas toutes ces billes-là. Donc, c'est vraiment une ouverture d'esprit. On est loin d'être parfait. J'aime bien cette discussion des parents parfaits. C'était coach, du coup, ça doit être parfait. Déjà, j'aime bien enlever ce mot-là, parfait, parce que ça ne veut rien dire. Parce que parfait pour l'un n'est pas parfait pour l'autre. Donc déjà, on va redescendre sur le mot de parent parfait, puisque chacun a ses critères. Et donc du coup, moi, dans ma famille, aujourd'hui, je sens aussi ces problématiques, certaines problématiques arriver. Je suis aujourd'hui vraiment figure d'attachement de Léa. Elle n'est pas contente si papa n'est pas content. Si papa n'est pas là pour faire un bisou le soir, c'est compliqué, etc. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est de pouvoir sentir. les choses et pouvoir mettre en place des outils. Et tu vois, typiquement pour les apps, on a des moments où le soir, par maman, ça a pu dériver sur une histoire, deux histoires. En fait, ce côté laisser de la place, laisser du choix et laisser de la dérive finalement, il faut s'en rendre compte. Ce n'est pas grave parce qu'on apprend tous comme ça, mais ce n'est pas grave aussi de faire une frustration auprès de l'enfant de... On arrivait à des couchers qui n'étaient plus dans nos besoins à nous. C'est-à-dire qu'on était toujours sur la question sur le besoin de papa, le besoin de maman et le besoin de l'enfant. Et on arrivait à des couchers, des fois, d'une demi-heure à trois heures. Mais je te parle vraiment de l'étape de coucher où on disait, ben voilà, on lit une histoire, machin, et tout. Et en fait, c'était une histoire, deux histoires, tu vois, le côté je donne la main et puis finalement on met le bras, quoi. Et donc du coup, ben là, c'est là où en tant que coach parental, tu as des billets, tu dis attends, on va se remettre comme il faut et on va faire une routine soir parce que personne n'était finalement satisfait. Et c'est là où il faut vraiment s'écouter et écouter nos besoins. Il ne faut pas en arriver au burn-out parental où... Tu n'as plus le choix, quand tes figures d'attachement et tes mamans étaient au bonheur parental, tu veux passer la main à papa, et ce n'est pas possible. Nous, on a une chance énorme dans le couple, et c'est parce qu'on a beaucoup discuté, c'est que le jour où papa, j'ai un trait de personnalité, c'est une persensibilité. Et du coup, tu vois, ce côté empathique, etc., c'est fort pour moi. Et par contre, le côté, quand il y a une crise en face, je sais la gérer. Par contre, j'ai vite besoin de couper et de passer la main à maman. Parce que je sais que sinon, moi aussi, je m'énerve et ça apporte rien au chemin de vie. Donc, plus tôt, je suis arrivé à transférer à maman certaines choses et revenir après, quand je me suis calmé par mon côté, j'ai soufflé, etc. Et mieux, c'est ça, on a une chance énorme, c'est que maman, elle est 100% disponible. Comme ça, elle le voit arriver. Elle dit, attends, tu prends la main, machin, tout. Ça, c'est génial. Et c'est là l'importance de l'équilibre. Mais, tu vois, on est arrivé à être couché du soir très, très long et on n'était plus aligné à nos besoins. On s'est dit, là, on va se coucher, en fait, on va se coucher. il a fallu couper dans le vif et mettre un cadre, et mettre une routine du soir. On peut voir sur Internet, c'est ça qui est bien avec Internet aujourd'hui, c'est un peu comme Doctissimo, c'est qu'on a tout ce qu'on veut. Mais le problème, c'est qu'on a trop tout ce qu'on veut, et des fois, ce n'est pas personnalisé pour nous. C'est là où le coaching parental, ou l'accompagnement en parentalité, réapprend à avoir quelque chose de personnalisé. Vraiment. Donc on a remis en place une routine du soir, avec une cible, et vraiment... c'est elle qui fait avancer son truc, mais elle sait vers quoi elle va. Et on a fait ça pendant un mois. Un mois où vraiment, elle a réappris à avoir un truc, et un truc qui n'est pas de notre fait. La responsabilité, elle est sur cette routine du soir, qu'on avait mise sur le Figo, et on a dit, là, tu fais avancer ta licorne, on a créé avec elle, évidemment, on a créé avec elle, elle y a mis toute ton émotion dedans, elle a compris toutes tes phases, et on est repassé par ça. Et en fait, en un mois... c'est terminé et maintenant on a plus ça on ne suit même plus à l'école etc et par contre elle sait que deux histoires parce que nous ça nous a permis aussi de reprendre nos responsabilités de dire moi je te dis qu'il ya deux histoires je t'avance de prévient l'avancé tous et donc on va vers ça se rassurera parce que tu verras qu'on fait deux pas plus mais deux c'est pas trois puis quatre tu vois et en fait tu réalises ton besoin vis-à-vis de la chose est en fait aujourd'hui d'un coucher Quand on passe à l'étape de coucher, vraiment, on a les deux histoires, on va au lit et ça se passe super bien. Et elle est hyper contente de dire, tiens, demain, il n'y a plus d'énervement juste avant de s'endormir. Et ça, c'est là où tu vois les évolutions que tu peux faire dès que tu as la motivation de ton parent. C'est toi qui dragues la chose. Oui,

  • Speaker #0

    c'est intéressant et c'est ce qu'on vit en ce moment. Moi, on a un coucher très accompagné. Donc en fait, ça peut durer 10 minutes parce qu'il est fatigué, il s'endort, ou une heure et demie parce que ce soir, ils sont comme nous, ils ont une journée. C'est un peu plus difficile de retrouver le sommeil. Et en fait, quand ça dure 10 minutes, moi, je n'ai pas de souci à rester assis à côté de lui, à lui donner la main. Il n'y a pas de problème. J'apprécie même ce moment de calme dans ma journée. Je peux faire une petite méditation, je respire, je remets un peu d'ordre dans ma tête. C'est un moment que j'ai réussi à... à cueillir et à apprécier. Mais quand ça dure une heure et demie, je vois ma soirée voler en éclats. Je me dors dessus, je n'ai plus envie de manger, je n'ai plus envie de prendre ma douche. Enfin, je veux dire, ma soirée est partie en live. Si j'ai des amis à la maison, je suis dans la chambre et eux, ils sont dans le salon. Enfin, je veux dire, là, ça ne me convient plus. Voilà. Sauf que nous, notre fils, moi, je ne peux pas quitter la chambre s'il n'est pas endormi. C'est-à-dire qu'il me suit comme si j'allais... jamais revenir de toute sa vie. Je ne peux même pas me lever faire pipi s'il ne dort pas. Il se relève, il hurle. On a une petite problématique là qu'il faut qu'on essaye de discuter avec lui. On a de la chance qu'il soit bien rentré dans le langage. Et encore, en fait, on est un peu piégé. Ce n'est pas parce qu'il parle bien que son cerveau n'a pas deux ans et demi. Il faut qu'on se souvienne que c'est un petit garçon encore. On est un peu, je pense... Comment dire, on se laisse un peu avoir par sa façon de s'exprimer assez correcte. Oui, exactement. Et on se dit, mais en fait, on oublie qu'il est tout petit encore, et c'est pas parce qu'il parle bien qu'il comprend tout ou qu'il sait tout. bien expliqué mais bon enfin voilà et donc alors je sais plus pourquoi je te raconter ça mais je pense que ça peut passer par reconstruire le coucher ensemble faut qu'on en discute avec lui et qu'on est peut-être ça fait un moment que je me dis qu'il faut que je fasse un semenier pour faire les étapes du soir et du que ce soit plus fluide et là il a certainement besoin

  • Speaker #1

    d'être assuré même si j'ai le sentiment qu'on déroule le même rituel tous les soirs mais en fait tu veux l'intérêt par exemple de le poser sur le frigo et tout et de courir avec lui c'est qu'un il sait les étapes qu'il y a dedans mais il le sait mais il le sait c'est écrit tu vois et c'est lui qui fait avancer et qui n'a pas de suspense c'est écrit comme ça en fait ouais ouais

  • Speaker #0

    non mais complètement je trouve ça on le sait tous tu vois mais il faut qu'on repense à ça oui ce que je trouve intéressant de dire c'est que hier soir, j'ai dit en fait le problème, parce qu'en fait, notre fils il nous rappelle beaucoup la nuit, il réclame de dormir avec nous, il veut aller dans notre lit et là maintenant, c'est problématique parce qu'on ne dort pas bien, parce que du coup ça ne nous convient pas. Sauf que c'est pour illustrer parfois la complexité des parents 2.0 là, qui se documentent beaucoup, qui se questionnent beaucoup et je trouve ça génial dans un sens. Et je trouve ça compliqué dans un autre. Donc pour illustrer la difficulté en toute transparence avec les personnes qui nous écoutent, bon, ils ont l'habitude que je raconte un peu ma vie. Du coup, ça ne nous convient pas qu'ils dorment avec nous. Mais moi, ça ne me convient pas de fermer la porte de ma chambre et d'estimer qu'à deux ans et demi, il doit dormir dans sa chambre seul, loin de nous. Voilà, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai lu beaucoup trop de choses sur la physiologie et les êtres sociaux que nous sommes. Et pour moi, ça ne résonne pas. Pour moi, il a besoin de nous, on doit répondre à son besoin affectif de sécurité. Moi, mon besoin à moi, c'est que s'il a besoin de moi, je suis là. Donc, je lui ai proposé de mettre un petit matelas à côté de notre lit. Et si dans la nuit, il a besoin de nous, il peut se lever et venir dormir à côté de notre lit. On est dans la même chambre, mais chacun a son espace pour bien dormir. Et donc, ça, je pense qu'avec un peu de temps, Il peut y arriver, c'est-à-dire que là, cette nuit, il s'est levé à peu près cinq fois pour rediscuter la règle, c'est-à-dire non, je veux aller dans le lit, non, tu vas dans le matelas, non, dans le lit, non, dans le matelas, et donc finalement, il finissait par s'endormir sur le matelas. Donc, je gagnais la bataille, mais ça avait pris une demi-heure, tout le monde s'était réveillé, il avait pleuré, enfin, sommeil pas du tout réparateur pour personne, mais je me dis qu'aussi, c'est des phases de transition qu'il faut accepter. Ce que je voulais évoquer en fait surtout c'est que j'ai pensé que les réveils et le besoin de sécurité venaient du fait que je reste près de lui quand il s'endort. Et du coup je lui ai refusé de m'asseoir à côté en lui donnant la main, je me suis mis un peu plus loin. Donc en fait il s'est endormi en disant la main maman, la main maman, puis à la fin il est tombé. Mais ça, ça ne me raisonnait pas en fait et je me suis dit mais je ne suis même pas d'accord avec ça. Là je me force. je lui impose une distance qui me va pas c'est soit je suis dans la chambre et je suis là pour lui soit je quitte la chambre il s'endort sans moi mais je suis pas à l'aise avec l'entre deux de s'asseoir trois mètres à côté de lui et de lui dire non je suis là mais tu restes dans ton lit bref donc parfois on se laisse aussi je trouve pollué parce qu'on observe chez les autres par ce qu'on croit qu'il est bien de faire avec un enfant de tel âge et je pense qu'il faut aussi se connecter à qui on est et moi rester à côté de lui en lui caressant les cheveux ou en lui donnant ma main, si ça lui permet de s'endormir paisiblement, je n'ai pas de problème. Le problème, c'est que ça dure 8 plombes. Je suis dans tout ça en ce moment.

  • Speaker #1

    J'ai quand même envie de rebondir sur quelque chose. Parce que depuis le début, tu dis que son besoin, c'est ça. Ton besoin, c'est à peu près ça, mais pas tout le temps. Parce que finalement, ça dure trop longtemps, ce n'est plus ton besoin et c'est compliqué. Je compte depuis le début. Tu ne parles pas de besoin de ton mari ? C'est quoi ton besoin finalement ?

  • Speaker #0

    Mon besoin c'est que ça... C'est un peu comme nous. Il est plutôt... Enfin, il faudrait lui poser la question. Mais...

  • Speaker #1

    Tu ne le sais pas du coup ?

  • Speaker #0

    Si, si, je le sais. Il est d'accord pour accompagner. Puisque quand je suis sortie de cet endormissement où je ne lui avais pas tenu la main, qui finalement avait duré plutôt moins longtemps que certains endormissements où je lui donne la main, et je lui ai dit... j'ai éclaté en sanglots en lui disant je me suis sentie maltraitante parce que j'étais à deux mètres de lui et il me demandait et je lui refusais en fait le contact et j'étais pas En fait, je n'étais pas d'accord avec lui refuser ce contact qui, moi, me fait du bien aussi. Donc, soit je suis là, soit je ne suis pas là, mais j'ai l'impression de lui avoir mis le gâteau sous les yeux et de lui avoir refusé la cuillère. Et il m'a dit, mais accompagnons-le. Il a besoin de nous, accompagnons-le. Par contre, mon mari, il n'est pas d'accord avec le fait qu'on y retourne 15 fois dans la nuit. L'endormir sereinement, il n'y a pas de souci. Par contre, il ne faut pas que ça dure longtemps. Il ne faut pas le réitérer mille fois dans la nuit.

  • Speaker #1

    dans la nuit. Une vraie question sur ce qui est vraiment important pour un enfant et je vais te parler en connaissance de code puisque c'est un des sujets que j'accompagne en coaching parental avec un compte de parents. Elle sera anonyme mais je te donnerai l'information. Tout est question d'annoncer à l'avance. Un enfant, peu importe ce que tu comptes faire, c'est annoncer à l'avance. Donc vraiment annoncer, dire voilà, ce soir, il y a deux histoires. Ce soir, il n'y a que deux histoires. Et au moins, il sait à l'avance. Il va forcément réclamer une troisième histoire ou une quatrième parce que c'est sa façon de faire. Et il teste les limites. Un enfant a besoin de tester les limites tout le temps. C'est son but. Parce qu'il se dit au cas où ça passe. Mais le problème, c'est que quand ça passe, ça va forcément avoir une dérive derrière. Et deuxième chose, c'est la motivation des parents. C'est l'énergie et la motivation. Ce qui est dur. souvent quand on arrive au coaching parental, par exemple, c'est qu'on est déjà dans une énergie très basse. Parce qu'en fait, on est déjà à bout. C'est-à-dire qu'on est né au stade où on a dérivé peut-être plusieurs temps et derrière, on se dit, maintenant je fais quoi ? Je vais essayer de demander de l'aide extérieure. Et quand on demande de l'aide, c'est qu'on est vraiment bas en énergie. Tu vois, le couple que j'ai accompagné, petit de 3 ans, et puis... suite à certaines circonstances, s'est retrouvé à dormir dans le lit des parents. Sur le papier, on vient toujours aux besoins, c'est ça le principe dans le coaching. Au papier, au départ, la petite en a besoin, moi ça ne me dérange pas, je ne dis pas que j'en ai besoin, mais ça ne me dérange pas, j'ai peut-être un besoin de dire que si je suis bien assez besoin, c'est cool. Mais voilà, ça s'installe, ça se crée, donc forcément il y a une sorte d'habitude qui se crée, une routine finalement, pourquoi on change cette routine-là, et il arrive un moment où forcément il y a une vraie notion de attends, c'est quoi mon besoin ? J'ai besoin de la changer aujourd'hui, je ne peux plus, donc tu as besoin de changer dans ta vie, heureusement. Mais du coup, ils se sont retrouvés à se dire mais maintenant, comment on fait marche arrière ? Alors tu ne fais pas marche arrière, c'est là que tu as connu cette... étape là et tes besoins ont changé. Tu ne reviens pas en arrière sur les choses, tu as connu quelque chose de différent. Maintenant, c'est juste que tu veux changer. Et en fait, on a passé deux bons mois à discuter de cette façon de faire le coaching. Il faut voir ça comme on se voit maximum tous les quinze jours, voire même tous les sept à dix jours. Il faut garder une certaine motivation, un certain cycle. Si tu te vois trop trop trop espacé, tu n'as pas cette motivation qui se crée sur le long terme. Et pendant deux mois, je leur ai expliqué un petit peu les notions du sommeil, combien de temps l'enfant a besoin, ce qu'il vient de faire dans les deux heures avant de coucher de sommeil, ce qui n'est pas terrible de faire, histoire de vraiment faire redescendre l'enfant dans le temps prêt à accueillir son maître. parce qu'évidemment ils ont des journées de dingue, nounou, école, etc. Donc ça a de l'impact le soir. Plus cet impact-là, on le prend tôt et on réfléchit dans ce sens-là, et plus il va être serein pour aller se coucher. Et pendant deux mois, on a travaillé sur des outils, vraiment en bonne communication avec leur petite. Et l'impact était difficile, ça ne marchait pas. On est arrivé devant la chambre de la petite. Et au final, ça s'est bloqué. Du coup, ils disent à ma main, non, attends, tu ne vas pas pleurer, etc. On a essayé, mais ça ne marche pas. Un jour, j'ai fait la séance et j'ai attaqué direct en disant, bon, maintenant, c'est quoi votre besoin ? C'est quoi son besoin ? Et est-ce que vous avez l'énergie et la motivation pour arriver à votre besoin ? pour retrouver votre chambre parentale et retrouver votre vie à deux. Et là, oui, on a toujours besoin, etc. Et c'est quoi votre énergie ? Vraiment, aujourd'hui, quelle est votre énergie ? Ce n'est pas grave, ça, on le reporte dans six mois. Si vous avez besoin de plus d'énergie, on le reporte dans six mois, ce n'est pas grave. Non, non, mais c'est bon, on a l'énergie pour... Donc, on a une vraie discussion de ça, une vraie discussion de sa motivation, une vraie discussion de coaching pur et dur des personnes. face de moi et non pas du coaching parental. Et en fait, ça a été des clics. Le lendemain, ils ont été clairs avec la petite, ils ont vraiment reposé les choses, et ça se passera comme ça, et machin. On enlève le lit de camp dans le lit de la petite parce qu'ils ont essayé comme ça. Et ils ont fait le système sur 2-3 soirs, alors que normalement tu peux le durer pendant une quinzaine de jours, de la chaise, donc c'est un peu ce que tu expliquais tout à l'heure, tu tiens la main au départ, tout en amortissant toujours, prévenir. ton enfant, de dire oui ce soir on s'éloigne un petit peu, c'est le jeu, c'est le challenge tu t'éloignes un petit peu dans la chambre, tu t'éloignes un petit peu et tu peux sortir de la chambre eux en trois soirs en fait c'était plié et depuis ce jour là et depuis le jour où ils ont vraiment ressenti leur intérêt en tant que parents d'être carré dans leur tête pour pouvoir être le plus fluide avec leur enfant du jour au lendemain ça a été terminé, leur enfant a dormi dans son lit et en fait c'était qu'une question d'être prêt en tant que parent à y arriver. Et comme tu disais tout à l'heure, tu as encore, toi, cette dissociation de te dire J'ai quand même ce besoin-là, parce que quand ça dure une heure et demie, voilà. Mais en même temps, je lui fais bien sentir que quand ça dure une heure et demie, c'est cool. Donc, je ne vais pas m'arrêter de le faire pour l'instant, parce que j'en ai besoin un petit peu. Il faudra faire attention le jour où tu arriveras dans la phase où vraiment, ça te pollue, ça vous pollue plus que... que ça vous sera bénéfique. C'est vraiment cette sensation-là qu'il faut qu'il y ait, une prise de conscience de dire Waouh, attends, là quand même, on s'use, tu vois, tu rentres dans ta chambre, t'es énervé, t'es fatigué, c'est plus une vie normale et c'est des tensions qui se rajoutent. C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Oui, ce que je trouve difficile, je comprends tout ce que tu expliques, Julien, et j'ai entendu beaucoup d'histoires similaires. Ce qui est difficile, je trouve, c'est comment on trouve un compromis dans le besoin des parents, qui est parfois totalement opposé au besoin de sécurité, au besoin affectif de l'enfant. Là, moi j'ai l'impression que si je lui dis dorénavant, tu t'endors seule dans ta chambre, je te laisse la porte ouverte, on met ce que tu veux, la lumière, pas la lumière, on trouve quelque chose qui te sécurise. En fait, j'aurais le sentiment de lui imposer. mon confort et de lui de le mettre dans un inconfort qu'il n'a pas demandé. Et je comprends bien, et je n'ai pas appelé mon podcast horizontal pour rien, qu'effectivement nos besoins sont aussi importants que ceux des enfants. Mais au final, dans la pratique, le juste milieu, il est difficile à trouver parce que voilà, moi je veux bien 10 minutes mais pas une heure et demie. Lui, il n'a aucune notion du temps. Donc, je vais essayer de le faire un petit peu plus… comment dire, un peu plus clair. Donc c'est soit je reste, et ça dure le temps qu'il a décidé, soit je reste pas, tout court, parce que je peux pas maîtriser le temps, et que si toutefois ça durait trop longtemps, ça me conviendrait plus, donc on va faire autrement. J'ai l'impression de lui imposer en fait mon besoin, et de pas répondre du coup à ses besoins de sécurité quotidien. Et bon, on va pas faire la séance sur place, enfin tout de suite, mais je trouve que voilà, je sais pas si vous partagez ça, mais... Pour moi, c'est ça la difficulté. Quand on a compris que les besoins des enfants étaient aussi importants que les besoins des adultes, le point du milieu, il est où quand on a le sentiment qu'on n'a pas l'équilibre ? Quand on a le sentiment qu'on est les seuls, de zéro à trois ans, c'est quand même nous qui décidons où est-ce qu'il est le milieu. Et finalement, je trouve que c'est inconfortable pour moi, en fait, de ne pas pouvoir construire avec lui la solution pour le moment. J'ai l'impression de m'imposer, en fait.

  • Speaker #1

    Il en a besoin, il en a besoin. C'est là où on a cette notion de limite que tu poses. Il a quand même besoin de... En fait, plus ton discours va être clair et limpide envers lui, et plus tu l'amèneras vers... Alors oui, il y a des frustrations qui vont se créer, mais c'est important les frustrations, encore une fois, c'est parce que tu as besoin de vivre pour savoir les plus... enfin, pour savoir les plus... ou plutôt les comprendre. C'est-à-dire que tu ne t'apprends pas à gérer une émotion, tu apprends à la comprendre, tu apprends à travailler avec, déjà à l'identifier. On en parlait tout à l'heure, juste avant le début du podcast, mais une crise, une émotion, quelque chose qui est fort, on prend un enfant déjà de 2 jusqu'à 7 ans, à peu près 7-8 ans, l'émotion elle vient et la partie du cerveau qui permet de la...

  • Speaker #0

    de la gérer, je n'aime pas trop ce mot gérer, mais qui permet de la réguler, de la conscientiser, etc. Elle n'est pas là. Donc l'émotion, elle vient, tout le monde a des émotions, heureusement. Tout le monde ne les évoque pas, c'est autre chose. Et du coup, elle sort direct. Elle sort et ce qui reste derrière une émotion, c'est le sentiment émotionnel finalement. Et c'est ça qui dure longtemps. L'émotion, elle est rapide, elle est quelques secondes. Et eux, en fait, ils ne savent pas gérer ça. Et c'est toi, et comment tu vas lui apprendre à vraiment conscientiser de ce qui va se passer, et que, en fonction de l'émotion qui s'est passée, tu vas lui apprendre à redescendre, par plusieurs techniques, tu peux souffler avec lui, tu peux conscientiser l'émotion sur un objet, que ce soit la peur, en lui disant vraiment voir, moi je sais que Léa... J'ai pu tester cette technique une fois et ça a été fort parce qu'elle avait une peur sur le pommeau de douche. C'est un sujet dans le bain, le pommeau de douche, mais parce qu'en fait à la base j'ai fait un shampoing un jour pour les trucs anti-poux parce que c'était mis sur prévention, tu vois, où tu mets un produit un petit peu avec de la lavande, etc. En fait ça allait venir, c'est tout bête. ça lui est venu dans les yeux et ça a été une crise énorme parce que ça a piqué évidemment les licences de la vente, c'est pas fou. Et en fait, c'est devenu un sujet derrière où la douche, etc., ça a été compliqué. Et du coup, il y a un moment donné où il y avait une vraie peur. Je t'écoute, qu'est-ce que tu ressens ? Tu sentais que c'était proche de la peur, mais je ne m'étais pas dans ça. Et tu as vraiment cette notion de ça ressemble à quoi ? Ça ressemble à quoi ? C'est quoi ? C'est une boule ? Ah bah, tu vois, je commence à lui dire des objets, tu vois. Elle dit, bah, c'est une boule. Allez, c'est une boule. Et c'est quelle couleur ? Et en fait, tu vois, tu lui fais travailler la couleur, la forme et l'odeur. C'est quoi ? Ça pue, machin. Ok, ça marche. Et tu vas sur ça. Tu dis, mais écoute, ce truc-là, maintenant, tu vas en faire quoi ? Tu fais quoi ? Tu l'écrases, tu le jettes à la poubelle et tout. Et en fait, tu lui fais conscientiser sur un objet cette peur. Parce que la peur, c'est dur, en fait, parce que tu peux lui en parler, tu peux lui dire ça, ça, mais il ne va pas réussir à... comprendre comment le sortir. Et donc là, c'est l'objet, l'objet virtuel. Tu dis, tu veux faire quoi ? La jeter à la poubelle ? Et bien, on va la jeter à la poubelle. Et on va devant la poubelle. Tu la jettes là. Et tu la jettes, c'est fini. Et vraiment, tu sentais dans ta tête que, ouais, ça part. En fait, c'est en train de partir, ça. Et ça, c'est une des émotions qui, je trouve, la plus dure à faire partir. La peur du noir, la peur d'être seul, etc. C'est vraiment un truc où c'est dur de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre. Autant la colère, Tu as très vite des effets que tu peux travailler avec eux. Et l'étape toujours, c'est de dire, ok, je sens que, donc valider son émotion, c'est vrai ce que tu ressens. Tu viens de t'énerver là, ou tu viens de tomber en vélo, tu as mal, oui, tu as mal. Ce n'est pas pas grave, en vélo, tu tombes. Combien de fois je vois sur le tournage premier, ce n'est pas grave. Toi, du haut de tes 40 ans, ce n'est pas grave. Tu es tombé 2000 fois, oui, mais lui, il a 3 ans. Il fait du vélo peut-être pour la première fois, il tombe. Et si c'est... Pour lui c'est grave en fait, c'est le monde qui vient de s'écrouler, il a peut-être abîmé son vélo, il s'est abîmé les genoux, c'est pas grave, c'est vrai, c'est vrai, tu es en train de t'amaler, tu es tombé, donc tu identifies, tu te rassures, ce que tu ressens c'est vrai, déjà, c'est le premier choix. Et ensuite, une fois que ça monte, et que c'est le pic, ça sert à rien de discuter de, par exemple une crise, d'énervement et tout, ça sert à rien de discuter de ce qui s'est passé, non, d'abord gérons la montée de puissance, donc ton déjà de puissance, tu souffles. tu respires fort, tu souffles fort, tu fais vraiment descendre la pression. Et une fois que ça redescend, là tu peux discuter et dire qu'est-ce qui s'est passé, comment on réparer ça. On répare, on ne punit pas, on ne met pas dans un coin, ça ne sert à rien, tu ne répares rien du tout. Donc on va réparer, on va nettoyer, s'il y a un verre qui est tombé, on vient ensemble, on nettoie. Moi je m'occupe des bouts de verre parce que voilà, et toi tu t'occupes de l'éponge, on répare ensemble. Et aujourd'hui, on s'est arrivé à un stade avec Léa, et ça c'est top, c'est quand elle s'énerve et qu'on... on identifie ensemble qu'elle s'énerve parce qu'elle le sent, elle me dit je veux discuter avec papa Et là, on va ensemble dans un couloir neutre, noir, sans choses qui peuvent l'exciter ou quoi que ce soit. Et on va dans un couloir, et on discute ensemble. Et on discute, on se pose par terre, et tout de suite, on a le temps de se calmer, et tout de suite on discute quoi. Et j'ai fait ça. Et elle te déroule, et c'est là où tu te rends compte, à deux ans, pareil, tu vois, elle arrive à trois ans, mi-octobre. Et là, tu te rends compte vraiment qu'ils savent tout en fait. Il faut juste leur laisser la place pour le... pour en parler. Et c'est là où je pense que notre enfance, c'est là où on a des limites par rapport à notre enfance, c'est qu'on n'avait pas cette place-là. Et aujourd'hui, il y a encore des parents qui ne laissent pas cette place-là à leur enfant. Mais plus tu as laissé cette place-là à ton enfant, et plus il va être capable demain d'exprimer ce qu'il ressent, pour du harcèlement, pour ce qu'il peut te passer à l'école, tout ça, pour le boulot, demain quand il sera 30 ans et qu'il va pouvoir parler avec sa femme ou son mari de ce qu'il ressent. c'est ça en fait la qualité qu'on peut leur donner c'est cette expression de l'émotion qu'on nous a très trop souvent masquée il y a deux choses qui

  • Speaker #1

    ont résonné dans ce que tu as dit quand tu dis la frustration c'est bien bien sûr que c'est un outil intense ça arrive c'est pas que c'est bien

  • Speaker #0

    Mais s'ils en ont une, ce n'est pas grave. C'est plus dans ce sens-là. C'est important qu'ils la connaissent. Oui,

  • Speaker #1

    je t'avais bien compris. Je ne veux pas les frustrer. Non, non, j'ai mal résumé. Ce que je veux dire, c'est que je ne trouve pas toujours évident. Moi, je pense qu'ils en vivent toute la journée. Moi, mon fils commence la journée par dire je ne veux pas aller à la crèche et il y va quand même. Donc, il commence la journée par être frustré. Et je crois que la journée est faite de frustration. Et tout comme nous, en fait, on ne fait jamais ce qu'on veut. même au plus haut strat de la société. Donc on est tous frustrés et ils le sont toute la journée. Pour moi, c'est difficile de le frustrer juste avant de se coucher parce que je me dis qu'il a peut-être eu son lot de frustration. Mais ce que je comprends aussi de ce que tu expliques par rapport à la peur qu'a pu exprimer ta fille, c'est que peut-être que derrière le besoin que je crois identifier de mon fils qui, par exemple, ne veut pas me laisser quitter sa chambre le soir avant qu'il dorme, peut-être une peur. Et en pensant que je réponds à son besoin de sécurité, j'alimente une peur et je ne l'aide pas à s'en libérer. Donc je trouve ça intéressant d'essayer d'aller discuter avec mon fils ce soir de ce moment où je quitte la chambre, essayer de le formaliser, qu'on en parle et qu'on essaye de transformer ça parce que c'est peut-être qu'on fait l'erreur à être trop dans la réponse aux besoins, d'alimenter en fait les peurs ou en tout cas de les laisser là et de pas aider nos enfants à s'en libérer. Là aussi, il y a un mécanisme intellectuel ou un recul émotionnel à mettre en place qui demande un peu d'énergie, de temps, de réflexion. Et parfois, on croit bien faire et en fait, on n'aide pas le dispositif. Je dis souvent, en fait, on est parfois accusé de ne pas faire le job, ces nouvelles générations, parce que... on ne sert pas la vie, ce n'est pas parce que les enfants aujourd'hui ont l'espace pour s'exprimer, mais ces nouvelles générations de parents, ils laissent tout faire, ils ne font pas le job. Moi, je trouve que c'est encore plus difficile de le faire tel qu'on est.

  • Speaker #0

    De trouver l'équilibre entre les deux, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Se dire que c'est un besoin ou c'est une peur. Attends, si on est mot sur ce que je l'accueille, est-ce que moi, là, j'étais dispo émotionnellement, je n'aurais plus eu de colère, je ne sais pas, mais bon, voilà, en fait, c'est une chance. de ne pas tomber dans le burn-out parentel quand on est au hauteur dans l'observation.

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, deux choses par rapport au fait d'alimenter sa peur, c'est exactement ça. C'est-à-dire que tu valides le fait qu'il a raison d'avoir peur. Tu lui dis, écoute, ouais, en fait, t'as raison. On peut avoir peur du noir, peu importe la peur qui va discuter. C'est peut-être une peur de te laisser, d'avoir peur. peur de l'abandon peu importe ce qu'il a peut-être connu mais tu valides le fait que tu as raison de avoir peur de ça donc regarde je suis avec toi tu crains rien et en fait je pars mais tu me dis t'es avec moi je crains rien et puis t'es en train de partir du coup je comprends pas là non seulement j'ai pensé avoir peur de ça parce que finalement tu restes avec moi ça veut dire que j'ai raison et en plus après tu me dis attends mais tu me dis que je dois pas avoir peur d'être seul parce que t'es là et maintenant tu pars donc là t'as tout à fait raison tu alimentes tu alimentes tu alimentes ta peur reste toute la nuit à côté parce que finalement si tu me dis que tu dois avoir peur d'être seul tant que tu es là toute la nuit c'est pas grave et après l'autre truc sur l'équilibre sur notre nouvelle façon et le burn out oui c'est plus dur c'est plus simple de fermer ses émotions plus que je suis dur avec lui en fait moi je tu te préserves parce que encore une fois on n'a pas ou pas peu connus, il y en a qui ont la chance de connaître ça en étant jeunes, mais très souvent, on n'a pas ou peu connu le fait d'avoir nos propres émotions, on les a refoulées, comme on a pu dire au début, et donc du coup, là, on se confond, comme tu dis, à deux choses. L'émotion de notre enfant, qu'on se dit qu'on veut gérer et non pas qu'on veut bafouer. Forcément, un enfant, si tu le contrains à masquer ses émotions, à le punir, à s'y asser, dès qu'il en a une, tu es en train de pleurer. Attends, va au coin. Tu vois, tu es en train de pleurer, je ne suis pas bien, et en plus, je suis allé au coin. Plus tu vas faire ça, plus ton enfant va comprendre qu'en fait, ça ne sert à rien d'exprimer tes émotions, puisque finalement, on fait mal à chaque fois que je le fais. Donc plus il n'y en aura pas, et comme il n'y en aura pas, c'est facile à gérer, c'est fluide d'ailleurs. Tu fais un management par la tyrannie, et nickel, quand tu n'as plus une notion de jeu d'émotion. Donc là, en fait, toi tu te dis, attends, mon enfant a des émotions, et je vais les gérer. Donc première chose, tu veux aider ton enfant à identifier et à gérer. Mais en plus, tu es confronté avec ton enfant intérieur qui dit, Non mais moi, je ne l'ai jamais fait. Et comment je fais ? Même la mienne. Parce que forcément, quand ton enfant s'énerve... où il s'excite, où il y a une crise, c'est très souvent dans un moment où toi, en plus, tu n'as pas envie. Et très souvent, ce qu'il produit, le fait que le matin, il va s'énerver pour mettre ses chaussures, c'est parce que toi, à la base, déjà, pendant un contexte, tu n'as pas mis pendant une heure le contexte, tu as bien mis un contexte pourri. Toi, tu étais speedé, ou toi, tu n'as pas eu le temps de prendre du temps avec lui, etc. Donc finalement, ça crise ce qu'il est en train de faire là, mais en fait, c'est un impact sur les une heure ou deux heures avant. C'est comme quand on emmène un enfant au supermarché. Alors, si on peut... il vaut mieux pas l'emmener. Mais quand on l'emmène parce qu'on peut pas faire autrement, il faut s'attendre à ce que, pendant le supermarché, pour souvent des personnes, mais après le supermarché, il y ait une notion de crise. On va faire le supermarché potentiellement à des horaires où il a faim ou il a sommeil, parce qu'au supermarché, il y a des lumières de partout et de la nuit de partout. On n'a pas le choix, des fois, et c'est pas un reproche. Il faut être conscient, il faut être prêt, surtout. prêt à accueillir. C'est comme le soir quand on récupère de la crèche ou de l'école, pour être sûr qu'on soit prêt. Parce que ça peut arriver. Et plus on est prêt et qu'on est prêt à accueillir son émotion et qu'après on gérera la nôtre parce que quand il s'énerve, qu'il fait une bêtise, qu'il sait tout ça, on a la nôtre aussi qui vient en parallèle. Notre enfant intérieur qui n'a pas su dire la sienne quand il était tout petit. Là, ouais, c'est dur. Et t'as raison de le dire, c'est dur. c'est dur de trouver cette nouvelle façon d'éduquer notre enfant c'est dur mais c'est facile de dire attendu tu laisses trop tu prends conscience émotion tout une bonne finition sont encore une bonne fessée ça n'a eu personne voilà oui c'est pour ça que j'aime le dire et que et que je

  • Speaker #1

    J'ose raconter tout ce qui se passe dans ma tête, même si ce n'est pas toujours à mon honneur, mais j'aime montrer aux parents qu'ils ne sont pas seuls quand ils se posent 15 milliards de questions, que sans poser trop, ce n'est pas que mal, parce que c'est vrai qu'on me regarde souvent comme... Tu vois, c'est assez facile pour les gens en face de moi de lever les yeux au ciel en mode Ah non, mais toi, tu te prends beaucoup trop la tête Mais en fait, moi, je pense que c'est une qualité, c'est juste qu'il faut... que je vais grandir aussi, j'ai que deux ans et demi de maternité et du coup je me dis je vais grandir et je vais prendre confiance en ma capacité à m'ajuster. Mais moi je veux féliciter en fait les parents qui se questionnent, qui réfléchissent à leurs besoins comme tu l'exprimais, qui s'ajustent, qui laissent entrer les besoins de leurs enfants dans la famille et qui au fur et à mesure qu'ils vont grandir vont pouvoir... mettre en place des conseils de famille où on va discuter ensemble de comment on résout tel et tel problème, comment on ne se retrouve pas dans les mêmes situations qui ont desservi la famille. Et je trouve que c'est vraiment génial. Et en disant que c'est difficile, je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis juste qu'on l'ensemble et que c'est justement dans ces cas-là qu'il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des coachs parentaux comme tu peux en être un. de l'aide, des kinésios, des sophros, des choses qui résonnent en nous, à aller chercher de l'apaisement là où on pense en manquer, et un avis extérieur, parce que là, en une conversation, j'ai compris plein de choses sur notre situation, et c'est pour ça que je pense qu'il y a aussi de la bienveillance entre parents à développer. Appelons-nous avec nos peurs. Je trouve que parfois, on se regarde un peu trop avec jugement, On compare nos situations aux autres. Alors que ce n'est pas comparable, on n'est pas les mêmes. Et je pense que plus il y aura de bienveillance entre nous aussi, plus on s'autorisera à échanger. Et au travers d'une discussion, on comprend plein de choses. Donc je voulais encourager les parents à continuer. à se questionner, mais sereinement évidemment, et dans la bienveillance envers soi.

  • Speaker #0

    C'est la première des choses, c'est vraiment être confiant, et c'est là où il y a beaucoup de problèmes de confiance en soi maintenant, avec les années, notre génération, peut-être parce qu'on a connu tous cette génération précédente. Il faut qu'on ait confiance en nous, d'avoir une bonne voix en fait. Écouter l'émotion de son enfant, c'est dur, c'est dur, c'est clair. mais c'est important tu vois là ça fait une heure qu'on discute et c'est pour ça que du coup j'ai créé je suis en a pas un peu au début mais donc j'ai de coaching parental et j'ai la deuxième chose c'est l'écouté émotionnel parenthèse émotionnel par an être à l'aise et j'ai créé ça pourquoi donc c'est une heure de temps c'est une écoute active on va dire et c'est pour les personnes qui veulent pas faire des séances de psy, des séances de coaching. Ce n'est pas du tout le même métier. C'est des métiers parallèles qui marchent très bien. Mais on ne veut pas s'engager dans X séances. On veut juste discuter. Et pouvoir livrer pendant 55 minutes. Je préfère prendre 55 minutes, les 5 minutes de pause pour moi. Parce que c'est quelque chose qui est très important. Je n'ai plus à en faire deux. J'ai créé ça il y a un petit mois, jusqu'à fin novembre. J'ai prévu de le faire gratuitement pour voir s'il y a de la demande. J'ai créé ça en me disant, la personne, elle veut peut-être juste discuter face à un mal-être dans son couple de parents, on va dire, dans sa famille, vis-à-vis de son enfant, etc. Elle ne veut pas en parler à son mari ou à sa femme. Il est peut-être solo ou elle est peut-être solo. Elle ne veut pas en parler à ses amis et à sa famille parce qu'elle ne veut pas être jugée, elle ne veut pas avoir des faux conseils, etc. Et en fait, c'est juste un temps neutre avec une personne bienveillante et sans jugement où on va... parler, parler, et la personne va se livrer. On est par téléphone, donc pas de visio, derrière un écran, donc on peut vraiment, vraiment livrer, parce qu'il n'y a pas cette notion de physique où on va être jugé, etc. Et c'est vraiment, un, écoute active des choses, rebondir, faire questionner, sur le pull de coaching que je peux avoir, questionner sur vraiment ce qui a le besoin, etc. Et puis donner des petites clés, possibilité, donner des petites clés en tant que coach parental. sur des tueurs en disant est-ce que tu as essayé ça ? Donc c'est vraiment, encore une fois, j'aime bien faire les coachings autour du tutoiement. Si la personne ça la dérange, je pose toujours la question au départ. Parce que je veux que la personne soit à l'aise. Tous mes coachings et tout ça, je propose d'être jusqu'à 22h le soir. Parce que souvent quand on couche les enfants, à partir de 20h, on est plus dispo parce qu'on n'est pas avec nous, etc. Donc on prend le temps et on discute. Et juste on discute. Et j'aime bien dire ça, c'est sans lendemain. C'est-à-dire que c'est 55 minutes. on discute, ça fait du bien. C'est pas de se poser, de prendre du recul sans tabou et en même temps sans jugement. Et on sort ça, demain, tu ne me rappelles pas, c'est pas grave. Je veux que tu puisses déposer ce que tu as besoin de déposer. Parce que des fois, c'est lourd. C'est lourd. Comment j'ai créé ça ? J'ai une personne, une bonne amie, elle m'expliquait le cas d'amis à elle, un couple qui, avec leur enfant de 3 ans, s'est l'enterre. C'est l'enfer, ils vivent ça comme un enfer. Elle me dit, j'aurais proposé mon aide, etc. Mais ils ne sont pas prêts, pas de problème. Et ils sont partis en vacances avec leur petit. Et ils font une soirée avec la maman, peu de temps après. Et elle leur dit, c'était une vacance géniale, ça a été super, il a vachement grandi, etc. Génial, etc. Et deux semaines après, ils font une soirée avec le papa. Les vacances, c'était l'enfer, on a perdu notre enfant deux, trois fois. Il a couru partout, etc. c'était compliqué quoi et en fait à brun cette notion de pas vouloir en parler autour de toi parce que tu dis mais on va me dire quoi dire chez une mauvaise mère un mauvais père un mauvais non là c'est pas le sujet mais loin d'être tous parfaits on est loin d'être parfait tout court il n'y a pas de notion de parfait encore une fois et on a juste des fois besoin d'être validé par des paires paire est ce tu as vraiment la besoin de se dire Qui sait ? Est-ce que tu as vécu ça ? C'est dur. Même si c'est dur, mais ce n'est pas grave. Déposons la chose ensemble. L'émotion, elle arrive. On l'accueille. Je veux dire, je suis désolé, je pleure. C'est bien de pleurer. Ça veut dire que ça te touche. Ça veut dire que pour toi, ça résonne. Ça veut dire que pour toi, tu veux faire évoluer les choses. Si tu es là aujourd'hui à m'appeler, c'est que déjà, tu as fait un premier pas. C'est cool, tu vois ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on manque d'écoute. C'est-à-dire que… et je dois certainement faire la même chose quand ce sont des amis ou mes proches qui se confient à moi on aime les gens qui nous parlent et qui s'ouvrent à nous Et donc, on se met tout de suite dans une posture de je vais te trouver la solution parce que je vais être une super amie ou une super soeur ou une super cousine et je vais trouver une solution pour toi, comme ça tu seras plus triste ou plus déboussolé Et en fait, parfois, on n'a pas du tout besoin de ça. On n'a pas envie qu'on nous trouve de solution. Parfois, juste de s'exprimer et de revenir sur ce qu'on ressent, on l'a trouvé tout seul la solution. Donc, on sait ce qu'on doit faire différemment en rapprochant. et juste d'être entendue. Je trouve que ça, c'est très difficile parce que moi, j'en ai conscience et pourtant, je suis certaine que quand on me parle, je vais tout de suite dans je te propose une solution en fait, alors que j'ai conscience que parfois, il n'y a pas besoin. Et on a un réflexe là pour moi à perdre. Et attendons la question qu'est-ce que tu en penses ? Qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Est-ce que tu peux me donner ton avis ? Ou as-tu une solution pour moi ? Pourquoi en deux ? On ne laisse pas les gens nous tendre la main quand ils en ont besoin, ou juste être là pour dire je comprends, ça a l'air difficile, je vois que ça te touche beaucoup, je suis là pour toi Et en fait, ce côté je ne vais pas en parler à mes proches parce qu'ils vont vouloir me trouver une solution, et moi je n'ai pas envie qu'ils me trouvent une solution en fait, je n'ai pas envie qu'ils me disent quoi faire, parce que j'ai envie qu'ils me laissent dans ma capacité de parent à trouver des solutions. Ça t'enlève en fait ta capacité à trouver des solutions et tu n'as pas envie de prendre la solution du voisin. Parce que tu as envie que ce soit toi le parent qui ait trouvé une solution dans ton foyer, tu vois, que tu gardes les rênes. Et je trouve que cette idée de parenthèse et de temps d'écoute, c'est une merveilleuse idée parce que je crois que c'est ce dont on manque le plus. En fait, des méthodes, des solutions, des alternatives, des... des façons de faire, on en croule sur Instagram,

  • Speaker #0

    trop parfois,

  • Speaker #1

    et je crois qu'il faut qu'on se réapproprie notre capacité à trouver des solutions nous-mêmes, et qu'on a juste besoin de vrais amis même si c'est qu'une heure, un vrai ami,

  • Speaker #0

    une vraie oreille c'est vraiment une oreille c'est vraiment un temps pour soi, on voit vraiment ça comme un temps pour se recentrer réellement sur, wow j'ai tout ça dans ma vie, et tu vois c'est... Moi, en coaching pro, la première formation que j'ai faite, on traitait des sujets beaucoup plus... On avait la partie entreprise, on avait la partie aussi coaching de vie avec la confiance en succès. Et en fait, finalement, moi, aujourd'hui, je peux entendre et écouter. Les deux mots sont très différents. Et je peux vraiment être présent pour la personne en face pour plusieurs sujets. Encore une fois, ce que je disais quand j'avais créé l'écoute, Mon sujet à moi, c'est pas d'accompagner une personne qui est au bord du suicide. Pour ça, il y a des vrais professionnels de santé qui peuvent accompagner. Dans un deuxième temps, pourquoi pas en discuter. Mais c'est pas mon but. Je pourrais pas accompagner, en éthiallement parlant, mais écouter une personne, comme tu dis, c'est déjà une énorme base. Ça fait déjà du bien, en fait. Ça fait du bien, mais on prend du recul, quoi. Clairement. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    J'espère que t'auras beaucoup de papas. qui t'appelleront pour te déposer tout ce qu'ils ont parce que je trouve vraiment génial que des hommes comme toi s'emparent du sujet et autorisent d'autres hommes à aller je suis sûre que ça intéresse énormément de papas et je crois qu'il faut juste déconstruire quelques mots quelques blocages masculins qu'on vous a déposés là et dont vous savez plus comment vous dépêtrer. Et bravo pour tout ce que tu proposes. Je pense qu'il en manque beaucoup et j'encourage les gens qui nous écoutent et qui sentent qu'ils ont plein de choses à déposer de te contacter parce qu'effectivement, parfois, c'est un inconnu ou une inconnue qui nous ferait du bien, une oreille neutre qui ne nous connaît pas. dont on a besoin. Donc je trouve ça vraiment une très très bonne idée. Et oui, pour ces parents 2 ou 3.0, ce sont des outils qui sont très adaptés,

  • Speaker #0

    je trouve.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Est-ce que, Julien, il y a quelque chose que tu voudrais rajouter, dire, exprimer à cette communauté de parents qui, voilà, parfois se trouvent un peu démunis ou pas, en fait, qui se documentent simplement et qui enrichissent un peu leurs réflexions en écoutant Horizontal ?

  • Speaker #0

    je pense que comme tu disais écoutez vous encore une fois je reviens cette notion de parfait il n'y en a pas de parents parfait c'est ça passe d'abord par notre façon de faire. Oui, il y a les accompagnements. Des fois, on a besoin de ce recul qui est important pour notre vie de tous les jours. Mais par contre, faites-vous confiance. Vraiment, c'est la confiance en soi qui va faire que vous y arrivez vers votre objectif de parent. Vraiment, c'est important. C'est la confiance.

  • Speaker #1

    Oui, peu importe les galères qu'on rencontre,

  • Speaker #0

    on a les capacités de trouver des solutions. Je rajouterais, n'oubliez pas, tu en as parlé des relations tout à l'heure, n'oubliez pas qu'à la base, vous avez une relation de couple en parallèle de votre relation de parent. C'est ça qui a créé votre enfant. Donc, ne l'oubliez pas cette relation de couple. C'est ce qui va faire votre pensée. Yes.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Avec grand plaisir. C'était top.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt,

  • Speaker #1

    merci. Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

Description

Dans la suite de notre échange sur "Horizontale", Julien, un coach parental passionné par les défis et les réflexions inhérents à la parentalité moderne met particulièrement l'accent sur l'importance de répondre aux besoins émotionnels des enfants tout en veillant à l'équilibre des besoins des parents.


Je vous partage mon expérience personnelle avec mon fils, mettant en lumière les difficultés rencontrées lors des couchers. On aborde des thèmes essentiels tels que la gestion des attentes et des besoins affectifs, des aspects cruciaux de l'éducation bienveillante. Julien, de son côté, rappelle que chaque enfant est unique et que les parents doivent s'adapter à leurs besoins spécifiques tout en valorisant leur propre besoin.


Au fil de la conversation, nous soulignons l'importance d'une communication ouverte au sein de la famille. Écouter activement les enfants et les parents est fondamental pour établir une relation familiale saine. Nous encourageons les parents à se faire confiance et à ne pas se sentir jugés dans leur parcours éducatif, une démarche qui favorise l'entraide parentale et le soutien parental.



Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la parentalité moderne, où l'éducation non violente et la bienveillance sont au cœur des échanges. Écoutez dès maintenant cet épisode pour découvrir comment naviguer avec succès dans les défis de la parentalité tout en cultivant une relation harmonieuse avec vos enfants.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à langer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir. Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise. Tu viens pas avec moi ? On remet en cause évidemment l'éducation qu'on a reçue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    on ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord. Mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ? Rester à la maison avec Doudou !

  • Speaker #1

    C'est pas ça l'exemple !

  • Speaker #0

    Eh oh ! Je suis là, j'ai un risque ! La culture de l'abstention, c'est l'hétéro de la maltraitance.

  • Speaker #1

    Toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es droit ! Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal. En plus,

  • Speaker #1

    les parents vont avoir... une vraie volonté de faire comme ci ou comme ça leur parentalité et que grosso modo ils seront intransigeants et tout et tout, plus ils vont mettre du temps au moment où l'enfant naît à vraiment rencontrer l'enfant. C'est-à-dire que tu peux avoir des grandes lignes sur ce que tu veux faire, tu peux en avoir discuté et c'est bien d'en avoir discuté. Par contre, il faut vraiment essayer d'être le plus neutre possible. Montre ton enfant bien parce que tu vas aller à la rencontre d'un être. qui potentiellement, tu risques de mettre beaucoup de temps à déconstruire toutes tes croyances et tes volontés parce que tu as vu ça à droite, tu as vu ça à gauche, tu as vu ça chez ta soeur, tu as vu ça chez ton frère ou chez ton ami, etc. Tu veux vraiment un enfant, la même chose, je veux le même enfant que ma soeur ou que mon ami a créé Et donc, tu vas tout faire pour que, et en fait, tu vas partir de très loin le jour où tu vas vraiment vouloir rencontrer le petit être qui est en face de toi.

  • Speaker #0

    Tu dis que d'avoir trop de principes éducatifs et une idée trop arrêtée de ce qu'on veut lui transmettre nous empêche ou nous freine dans la rencontre profonde de qui on a en face de nous, de notre enfant.

  • Speaker #1

    Oui, alors tu peux avoir des envies, avoir des grandes lignes sur comment tu veux évoluer en tant que parent, mais tu vas toujours être confronté à ce que ton enfant peut faire en fait. et plus tu vas avoir des lignes très fixes et pas malléables. Et ce que je disais tout à l'heure, on évolue constamment, et il faut qu'on évolue constamment en tant que parent, parce que premièrement, quand on est enfant pour la première fois, on ne sait pas faire, on a beau avoir vu à droite, à gauche, un truc qui nous plaît, un truc qui ne nous plaît pas, il y a le contexte socio-économique, il y a ce que les personnes ont vécu, il y a ton âge. ton premier enfant par rapport à ton deuxième et à ton troisième, tu n'auras pas la même âge, tu n'auras pas la même expérience, donc ce ne sera pas le premier qui sera pareil que le deuxième et pareil que le troisième. La fatigue. La fatigue, tout, enfin tout, ton boulot à l'instant T ou ton non-boulot à l'instant T ou tout ça. Et donc du coup, Tout ça, ça a déjà un impact énorme. Si en plus, tu rajoutes tout ce que tu veux faire absolument et que potentiellement l'enfant que tu as en face de toi, avec son caractère, avec comment tu vas lui apporter les premières billes aussi, ça ne va pas être possible comme ça. Il va falloir que tu travailles constamment sur un point d'équilibre entre ce que tu souhaites faire et non pas ce que tu veux faire, parce que ce que tu veux faire, il n'y a pas d'autre possibilité. Ce que tu souhaites faire, c'est... tu as ce choix-là qui te plaît, et comment tu peux y arriver, mais tout en prenant compte qu'en face de toi, tu as une personne, une vraie personne, un être vivant, qui va avoir sa façon d'appréhender la chose que tu veux lui amener.

  • Speaker #0

    Ça me parle ce que tu dis, Julien, parce que justement, pour illustrer, moi, c'est quelque chose que je vis aujourd'hui, j'ai le souhait d'offrir un maximum de considération à mon fils. Bon, c'est peut-être... certainement, mon histoire à moi personnelle. J'ai envie de le considérer qu'il ait une voix, qu'il existe pleinement dans la famille. Et finalement, je me rends compte que j'ai beaucoup de patience avec lui. Je ne savais pas que je pouvais faire preuve d'autant de patience. C'était une belle surprise sur qui je suis moi en tant que maman. Mais finalement, mon cadre est extrêmement large. extrêmement souple et mon fils il a une énorme place pour circuler dans ce cadre là j'ai fait une séance, j'en ai parlé dans un des réels dernièrement, j'ai fait une séance de kinésiologie pour j'aime bien vérifier qu'il n'y ait pas de blocage émotionnel qu'il n'y ait pas de tension il se passe tellement de choses autour d'eux et puis on arrive nous aussi avec nos charges transgénérationnelles ou nos histoires et nos peurs et on leur charge tout dessus. Donc, j'aime bien m'assurer que tout va bien. Et finalement, elle m'a parlé de ça. Elle m'a parlé de ce besoin d'être contenu davantage, que peut-être que les choix que je lui permets aujourd'hui, tu veux mettre ce pantalon ou celui-là, ces chaussures ou celle-là, c'est trop tôt pour Ilan. Ce sera peut-être intéressant plus tard. Mais aujourd'hui, il a besoin davantage d'être contenu et guidé et peut-être que le cadre... est trop large et que lui, dans tout cet espace, il est un petit peu dispersé et perdu. Et effectivement, je trouve que je me dis, peut-être qu'en fait, un espace comme ça, immense, ça pourrait aider énormément d'enfants. Mais que dans le cas de mon enfant à moi, il faut que je resserre un petit peu le cadre, que je le cultive un petit peu plus. Je vais peut-être tout à l'élargir un peu plus tard, quand ce sera un peu plus le moment pour lui. Mais sa maturité... Aujourd'hui, elle fait que je laisse trop d'espace. Bon, c'est comme ça que j'ai compris ce qu'elle m'a expliqué, mais c'est pour illustrer qu'on a un projet et puis après, il faut l'adapter à l'enfant qu'on a en face qui arrive avec son histoire.

  • Speaker #1

    Oui, après, un enfant, comme tu dis, a besoin de cadre. C'est important pour lui, sa sécurité. Je sais que Léa, moi, je teste beaucoup de choses, en fait, par le coaching. Je vois l'intérêt que j'ai aujourd'hui, vraiment, que les formations que j'ai faites pour mon... Ma famille, ça a été une évolution énorme sur ma façon de faire. Parce qu'avant, je n'avais pas toutes ces billes-là. Donc, c'est vraiment une ouverture d'esprit. On est loin d'être parfait. J'aime bien cette discussion des parents parfaits. C'était coach, du coup, ça doit être parfait. Déjà, j'aime bien enlever ce mot-là, parfait, parce que ça ne veut rien dire. Parce que parfait pour l'un n'est pas parfait pour l'autre. Donc déjà, on va redescendre sur le mot de parent parfait, puisque chacun a ses critères. Et donc du coup, moi, dans ma famille, aujourd'hui, je sens aussi ces problématiques, certaines problématiques arriver. Je suis aujourd'hui vraiment figure d'attachement de Léa. Elle n'est pas contente si papa n'est pas content. Si papa n'est pas là pour faire un bisou le soir, c'est compliqué, etc. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est de pouvoir sentir. les choses et pouvoir mettre en place des outils. Et tu vois, typiquement pour les apps, on a des moments où le soir, par maman, ça a pu dériver sur une histoire, deux histoires. En fait, ce côté laisser de la place, laisser du choix et laisser de la dérive finalement, il faut s'en rendre compte. Ce n'est pas grave parce qu'on apprend tous comme ça, mais ce n'est pas grave aussi de faire une frustration auprès de l'enfant de... On arrivait à des couchers qui n'étaient plus dans nos besoins à nous. C'est-à-dire qu'on était toujours sur la question sur le besoin de papa, le besoin de maman et le besoin de l'enfant. Et on arrivait à des couchers, des fois, d'une demi-heure à trois heures. Mais je te parle vraiment de l'étape de coucher où on disait, ben voilà, on lit une histoire, machin, et tout. Et en fait, c'était une histoire, deux histoires, tu vois, le côté je donne la main et puis finalement on met le bras, quoi. Et donc du coup, ben là, c'est là où en tant que coach parental, tu as des billets, tu dis attends, on va se remettre comme il faut et on va faire une routine soir parce que personne n'était finalement satisfait. Et c'est là où il faut vraiment s'écouter et écouter nos besoins. Il ne faut pas en arriver au burn-out parental où... Tu n'as plus le choix, quand tes figures d'attachement et tes mamans étaient au bonheur parental, tu veux passer la main à papa, et ce n'est pas possible. Nous, on a une chance énorme dans le couple, et c'est parce qu'on a beaucoup discuté, c'est que le jour où papa, j'ai un trait de personnalité, c'est une persensibilité. Et du coup, tu vois, ce côté empathique, etc., c'est fort pour moi. Et par contre, le côté, quand il y a une crise en face, je sais la gérer. Par contre, j'ai vite besoin de couper et de passer la main à maman. Parce que je sais que sinon, moi aussi, je m'énerve et ça apporte rien au chemin de vie. Donc, plus tôt, je suis arrivé à transférer à maman certaines choses et revenir après, quand je me suis calmé par mon côté, j'ai soufflé, etc. Et mieux, c'est ça, on a une chance énorme, c'est que maman, elle est 100% disponible. Comme ça, elle le voit arriver. Elle dit, attends, tu prends la main, machin, tout. Ça, c'est génial. Et c'est là l'importance de l'équilibre. Mais, tu vois, on est arrivé à être couché du soir très, très long et on n'était plus aligné à nos besoins. On s'est dit, là, on va se coucher, en fait, on va se coucher. il a fallu couper dans le vif et mettre un cadre, et mettre une routine du soir. On peut voir sur Internet, c'est ça qui est bien avec Internet aujourd'hui, c'est un peu comme Doctissimo, c'est qu'on a tout ce qu'on veut. Mais le problème, c'est qu'on a trop tout ce qu'on veut, et des fois, ce n'est pas personnalisé pour nous. C'est là où le coaching parental, ou l'accompagnement en parentalité, réapprend à avoir quelque chose de personnalisé. Vraiment. Donc on a remis en place une routine du soir, avec une cible, et vraiment... c'est elle qui fait avancer son truc, mais elle sait vers quoi elle va. Et on a fait ça pendant un mois. Un mois où vraiment, elle a réappris à avoir un truc, et un truc qui n'est pas de notre fait. La responsabilité, elle est sur cette routine du soir, qu'on avait mise sur le Figo, et on a dit, là, tu fais avancer ta licorne, on a créé avec elle, évidemment, on a créé avec elle, elle y a mis toute ton émotion dedans, elle a compris toutes tes phases, et on est repassé par ça. Et en fait, en un mois... c'est terminé et maintenant on a plus ça on ne suit même plus à l'école etc et par contre elle sait que deux histoires parce que nous ça nous a permis aussi de reprendre nos responsabilités de dire moi je te dis qu'il ya deux histoires je t'avance de prévient l'avancé tous et donc on va vers ça se rassurera parce que tu verras qu'on fait deux pas plus mais deux c'est pas trois puis quatre tu vois et en fait tu réalises ton besoin vis-à-vis de la chose est en fait aujourd'hui d'un coucher Quand on passe à l'étape de coucher, vraiment, on a les deux histoires, on va au lit et ça se passe super bien. Et elle est hyper contente de dire, tiens, demain, il n'y a plus d'énervement juste avant de s'endormir. Et ça, c'est là où tu vois les évolutions que tu peux faire dès que tu as la motivation de ton parent. C'est toi qui dragues la chose. Oui,

  • Speaker #0

    c'est intéressant et c'est ce qu'on vit en ce moment. Moi, on a un coucher très accompagné. Donc en fait, ça peut durer 10 minutes parce qu'il est fatigué, il s'endort, ou une heure et demie parce que ce soir, ils sont comme nous, ils ont une journée. C'est un peu plus difficile de retrouver le sommeil. Et en fait, quand ça dure 10 minutes, moi, je n'ai pas de souci à rester assis à côté de lui, à lui donner la main. Il n'y a pas de problème. J'apprécie même ce moment de calme dans ma journée. Je peux faire une petite méditation, je respire, je remets un peu d'ordre dans ma tête. C'est un moment que j'ai réussi à... à cueillir et à apprécier. Mais quand ça dure une heure et demie, je vois ma soirée voler en éclats. Je me dors dessus, je n'ai plus envie de manger, je n'ai plus envie de prendre ma douche. Enfin, je veux dire, ma soirée est partie en live. Si j'ai des amis à la maison, je suis dans la chambre et eux, ils sont dans le salon. Enfin, je veux dire, là, ça ne me convient plus. Voilà. Sauf que nous, notre fils, moi, je ne peux pas quitter la chambre s'il n'est pas endormi. C'est-à-dire qu'il me suit comme si j'allais... jamais revenir de toute sa vie. Je ne peux même pas me lever faire pipi s'il ne dort pas. Il se relève, il hurle. On a une petite problématique là qu'il faut qu'on essaye de discuter avec lui. On a de la chance qu'il soit bien rentré dans le langage. Et encore, en fait, on est un peu piégé. Ce n'est pas parce qu'il parle bien que son cerveau n'a pas deux ans et demi. Il faut qu'on se souvienne que c'est un petit garçon encore. On est un peu, je pense... Comment dire, on se laisse un peu avoir par sa façon de s'exprimer assez correcte. Oui, exactement. Et on se dit, mais en fait, on oublie qu'il est tout petit encore, et c'est pas parce qu'il parle bien qu'il comprend tout ou qu'il sait tout. bien expliqué mais bon enfin voilà et donc alors je sais plus pourquoi je te raconter ça mais je pense que ça peut passer par reconstruire le coucher ensemble faut qu'on en discute avec lui et qu'on est peut-être ça fait un moment que je me dis qu'il faut que je fasse un semenier pour faire les étapes du soir et du que ce soit plus fluide et là il a certainement besoin

  • Speaker #1

    d'être assuré même si j'ai le sentiment qu'on déroule le même rituel tous les soirs mais en fait tu veux l'intérêt par exemple de le poser sur le frigo et tout et de courir avec lui c'est qu'un il sait les étapes qu'il y a dedans mais il le sait mais il le sait c'est écrit tu vois et c'est lui qui fait avancer et qui n'a pas de suspense c'est écrit comme ça en fait ouais ouais

  • Speaker #0

    non mais complètement je trouve ça on le sait tous tu vois mais il faut qu'on repense à ça oui ce que je trouve intéressant de dire c'est que hier soir, j'ai dit en fait le problème, parce qu'en fait, notre fils il nous rappelle beaucoup la nuit, il réclame de dormir avec nous, il veut aller dans notre lit et là maintenant, c'est problématique parce qu'on ne dort pas bien, parce que du coup ça ne nous convient pas. Sauf que c'est pour illustrer parfois la complexité des parents 2.0 là, qui se documentent beaucoup, qui se questionnent beaucoup et je trouve ça génial dans un sens. Et je trouve ça compliqué dans un autre. Donc pour illustrer la difficulté en toute transparence avec les personnes qui nous écoutent, bon, ils ont l'habitude que je raconte un peu ma vie. Du coup, ça ne nous convient pas qu'ils dorment avec nous. Mais moi, ça ne me convient pas de fermer la porte de ma chambre et d'estimer qu'à deux ans et demi, il doit dormir dans sa chambre seul, loin de nous. Voilà, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai lu beaucoup trop de choses sur la physiologie et les êtres sociaux que nous sommes. Et pour moi, ça ne résonne pas. Pour moi, il a besoin de nous, on doit répondre à son besoin affectif de sécurité. Moi, mon besoin à moi, c'est que s'il a besoin de moi, je suis là. Donc, je lui ai proposé de mettre un petit matelas à côté de notre lit. Et si dans la nuit, il a besoin de nous, il peut se lever et venir dormir à côté de notre lit. On est dans la même chambre, mais chacun a son espace pour bien dormir. Et donc, ça, je pense qu'avec un peu de temps, Il peut y arriver, c'est-à-dire que là, cette nuit, il s'est levé à peu près cinq fois pour rediscuter la règle, c'est-à-dire non, je veux aller dans le lit, non, tu vas dans le matelas, non, dans le lit, non, dans le matelas, et donc finalement, il finissait par s'endormir sur le matelas. Donc, je gagnais la bataille, mais ça avait pris une demi-heure, tout le monde s'était réveillé, il avait pleuré, enfin, sommeil pas du tout réparateur pour personne, mais je me dis qu'aussi, c'est des phases de transition qu'il faut accepter. Ce que je voulais évoquer en fait surtout c'est que j'ai pensé que les réveils et le besoin de sécurité venaient du fait que je reste près de lui quand il s'endort. Et du coup je lui ai refusé de m'asseoir à côté en lui donnant la main, je me suis mis un peu plus loin. Donc en fait il s'est endormi en disant la main maman, la main maman, puis à la fin il est tombé. Mais ça, ça ne me raisonnait pas en fait et je me suis dit mais je ne suis même pas d'accord avec ça. Là je me force. je lui impose une distance qui me va pas c'est soit je suis dans la chambre et je suis là pour lui soit je quitte la chambre il s'endort sans moi mais je suis pas à l'aise avec l'entre deux de s'asseoir trois mètres à côté de lui et de lui dire non je suis là mais tu restes dans ton lit bref donc parfois on se laisse aussi je trouve pollué parce qu'on observe chez les autres par ce qu'on croit qu'il est bien de faire avec un enfant de tel âge et je pense qu'il faut aussi se connecter à qui on est et moi rester à côté de lui en lui caressant les cheveux ou en lui donnant ma main, si ça lui permet de s'endormir paisiblement, je n'ai pas de problème. Le problème, c'est que ça dure 8 plombes. Je suis dans tout ça en ce moment.

  • Speaker #1

    J'ai quand même envie de rebondir sur quelque chose. Parce que depuis le début, tu dis que son besoin, c'est ça. Ton besoin, c'est à peu près ça, mais pas tout le temps. Parce que finalement, ça dure trop longtemps, ce n'est plus ton besoin et c'est compliqué. Je compte depuis le début. Tu ne parles pas de besoin de ton mari ? C'est quoi ton besoin finalement ?

  • Speaker #0

    Mon besoin c'est que ça... C'est un peu comme nous. Il est plutôt... Enfin, il faudrait lui poser la question. Mais...

  • Speaker #1

    Tu ne le sais pas du coup ?

  • Speaker #0

    Si, si, je le sais. Il est d'accord pour accompagner. Puisque quand je suis sortie de cet endormissement où je ne lui avais pas tenu la main, qui finalement avait duré plutôt moins longtemps que certains endormissements où je lui donne la main, et je lui ai dit... j'ai éclaté en sanglots en lui disant je me suis sentie maltraitante parce que j'étais à deux mètres de lui et il me demandait et je lui refusais en fait le contact et j'étais pas En fait, je n'étais pas d'accord avec lui refuser ce contact qui, moi, me fait du bien aussi. Donc, soit je suis là, soit je ne suis pas là, mais j'ai l'impression de lui avoir mis le gâteau sous les yeux et de lui avoir refusé la cuillère. Et il m'a dit, mais accompagnons-le. Il a besoin de nous, accompagnons-le. Par contre, mon mari, il n'est pas d'accord avec le fait qu'on y retourne 15 fois dans la nuit. L'endormir sereinement, il n'y a pas de souci. Par contre, il ne faut pas que ça dure longtemps. Il ne faut pas le réitérer mille fois dans la nuit.

  • Speaker #1

    dans la nuit. Une vraie question sur ce qui est vraiment important pour un enfant et je vais te parler en connaissance de code puisque c'est un des sujets que j'accompagne en coaching parental avec un compte de parents. Elle sera anonyme mais je te donnerai l'information. Tout est question d'annoncer à l'avance. Un enfant, peu importe ce que tu comptes faire, c'est annoncer à l'avance. Donc vraiment annoncer, dire voilà, ce soir, il y a deux histoires. Ce soir, il n'y a que deux histoires. Et au moins, il sait à l'avance. Il va forcément réclamer une troisième histoire ou une quatrième parce que c'est sa façon de faire. Et il teste les limites. Un enfant a besoin de tester les limites tout le temps. C'est son but. Parce qu'il se dit au cas où ça passe. Mais le problème, c'est que quand ça passe, ça va forcément avoir une dérive derrière. Et deuxième chose, c'est la motivation des parents. C'est l'énergie et la motivation. Ce qui est dur. souvent quand on arrive au coaching parental, par exemple, c'est qu'on est déjà dans une énergie très basse. Parce qu'en fait, on est déjà à bout. C'est-à-dire qu'on est né au stade où on a dérivé peut-être plusieurs temps et derrière, on se dit, maintenant je fais quoi ? Je vais essayer de demander de l'aide extérieure. Et quand on demande de l'aide, c'est qu'on est vraiment bas en énergie. Tu vois, le couple que j'ai accompagné, petit de 3 ans, et puis... suite à certaines circonstances, s'est retrouvé à dormir dans le lit des parents. Sur le papier, on vient toujours aux besoins, c'est ça le principe dans le coaching. Au papier, au départ, la petite en a besoin, moi ça ne me dérange pas, je ne dis pas que j'en ai besoin, mais ça ne me dérange pas, j'ai peut-être un besoin de dire que si je suis bien assez besoin, c'est cool. Mais voilà, ça s'installe, ça se crée, donc forcément il y a une sorte d'habitude qui se crée, une routine finalement, pourquoi on change cette routine-là, et il arrive un moment où forcément il y a une vraie notion de attends, c'est quoi mon besoin ? J'ai besoin de la changer aujourd'hui, je ne peux plus, donc tu as besoin de changer dans ta vie, heureusement. Mais du coup, ils se sont retrouvés à se dire mais maintenant, comment on fait marche arrière ? Alors tu ne fais pas marche arrière, c'est là que tu as connu cette... étape là et tes besoins ont changé. Tu ne reviens pas en arrière sur les choses, tu as connu quelque chose de différent. Maintenant, c'est juste que tu veux changer. Et en fait, on a passé deux bons mois à discuter de cette façon de faire le coaching. Il faut voir ça comme on se voit maximum tous les quinze jours, voire même tous les sept à dix jours. Il faut garder une certaine motivation, un certain cycle. Si tu te vois trop trop trop espacé, tu n'as pas cette motivation qui se crée sur le long terme. Et pendant deux mois, je leur ai expliqué un petit peu les notions du sommeil, combien de temps l'enfant a besoin, ce qu'il vient de faire dans les deux heures avant de coucher de sommeil, ce qui n'est pas terrible de faire, histoire de vraiment faire redescendre l'enfant dans le temps prêt à accueillir son maître. parce qu'évidemment ils ont des journées de dingue, nounou, école, etc. Donc ça a de l'impact le soir. Plus cet impact-là, on le prend tôt et on réfléchit dans ce sens-là, et plus il va être serein pour aller se coucher. Et pendant deux mois, on a travaillé sur des outils, vraiment en bonne communication avec leur petite. Et l'impact était difficile, ça ne marchait pas. On est arrivé devant la chambre de la petite. Et au final, ça s'est bloqué. Du coup, ils disent à ma main, non, attends, tu ne vas pas pleurer, etc. On a essayé, mais ça ne marche pas. Un jour, j'ai fait la séance et j'ai attaqué direct en disant, bon, maintenant, c'est quoi votre besoin ? C'est quoi son besoin ? Et est-ce que vous avez l'énergie et la motivation pour arriver à votre besoin ? pour retrouver votre chambre parentale et retrouver votre vie à deux. Et là, oui, on a toujours besoin, etc. Et c'est quoi votre énergie ? Vraiment, aujourd'hui, quelle est votre énergie ? Ce n'est pas grave, ça, on le reporte dans six mois. Si vous avez besoin de plus d'énergie, on le reporte dans six mois, ce n'est pas grave. Non, non, mais c'est bon, on a l'énergie pour... Donc, on a une vraie discussion de ça, une vraie discussion de sa motivation, une vraie discussion de coaching pur et dur des personnes. face de moi et non pas du coaching parental. Et en fait, ça a été des clics. Le lendemain, ils ont été clairs avec la petite, ils ont vraiment reposé les choses, et ça se passera comme ça, et machin. On enlève le lit de camp dans le lit de la petite parce qu'ils ont essayé comme ça. Et ils ont fait le système sur 2-3 soirs, alors que normalement tu peux le durer pendant une quinzaine de jours, de la chaise, donc c'est un peu ce que tu expliquais tout à l'heure, tu tiens la main au départ, tout en amortissant toujours, prévenir. ton enfant, de dire oui ce soir on s'éloigne un petit peu, c'est le jeu, c'est le challenge tu t'éloignes un petit peu dans la chambre, tu t'éloignes un petit peu et tu peux sortir de la chambre eux en trois soirs en fait c'était plié et depuis ce jour là et depuis le jour où ils ont vraiment ressenti leur intérêt en tant que parents d'être carré dans leur tête pour pouvoir être le plus fluide avec leur enfant du jour au lendemain ça a été terminé, leur enfant a dormi dans son lit et en fait c'était qu'une question d'être prêt en tant que parent à y arriver. Et comme tu disais tout à l'heure, tu as encore, toi, cette dissociation de te dire J'ai quand même ce besoin-là, parce que quand ça dure une heure et demie, voilà. Mais en même temps, je lui fais bien sentir que quand ça dure une heure et demie, c'est cool. Donc, je ne vais pas m'arrêter de le faire pour l'instant, parce que j'en ai besoin un petit peu. Il faudra faire attention le jour où tu arriveras dans la phase où vraiment, ça te pollue, ça vous pollue plus que... que ça vous sera bénéfique. C'est vraiment cette sensation-là qu'il faut qu'il y ait, une prise de conscience de dire Waouh, attends, là quand même, on s'use, tu vois, tu rentres dans ta chambre, t'es énervé, t'es fatigué, c'est plus une vie normale et c'est des tensions qui se rajoutent. C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Oui, ce que je trouve difficile, je comprends tout ce que tu expliques, Julien, et j'ai entendu beaucoup d'histoires similaires. Ce qui est difficile, je trouve, c'est comment on trouve un compromis dans le besoin des parents, qui est parfois totalement opposé au besoin de sécurité, au besoin affectif de l'enfant. Là, moi j'ai l'impression que si je lui dis dorénavant, tu t'endors seule dans ta chambre, je te laisse la porte ouverte, on met ce que tu veux, la lumière, pas la lumière, on trouve quelque chose qui te sécurise. En fait, j'aurais le sentiment de lui imposer. mon confort et de lui de le mettre dans un inconfort qu'il n'a pas demandé. Et je comprends bien, et je n'ai pas appelé mon podcast horizontal pour rien, qu'effectivement nos besoins sont aussi importants que ceux des enfants. Mais au final, dans la pratique, le juste milieu, il est difficile à trouver parce que voilà, moi je veux bien 10 minutes mais pas une heure et demie. Lui, il n'a aucune notion du temps. Donc, je vais essayer de le faire un petit peu plus… comment dire, un peu plus clair. Donc c'est soit je reste, et ça dure le temps qu'il a décidé, soit je reste pas, tout court, parce que je peux pas maîtriser le temps, et que si toutefois ça durait trop longtemps, ça me conviendrait plus, donc on va faire autrement. J'ai l'impression de lui imposer en fait mon besoin, et de pas répondre du coup à ses besoins de sécurité quotidien. Et bon, on va pas faire la séance sur place, enfin tout de suite, mais je trouve que voilà, je sais pas si vous partagez ça, mais... Pour moi, c'est ça la difficulté. Quand on a compris que les besoins des enfants étaient aussi importants que les besoins des adultes, le point du milieu, il est où quand on a le sentiment qu'on n'a pas l'équilibre ? Quand on a le sentiment qu'on est les seuls, de zéro à trois ans, c'est quand même nous qui décidons où est-ce qu'il est le milieu. Et finalement, je trouve que c'est inconfortable pour moi, en fait, de ne pas pouvoir construire avec lui la solution pour le moment. J'ai l'impression de m'imposer, en fait.

  • Speaker #1

    Il en a besoin, il en a besoin. C'est là où on a cette notion de limite que tu poses. Il a quand même besoin de... En fait, plus ton discours va être clair et limpide envers lui, et plus tu l'amèneras vers... Alors oui, il y a des frustrations qui vont se créer, mais c'est important les frustrations, encore une fois, c'est parce que tu as besoin de vivre pour savoir les plus... enfin, pour savoir les plus... ou plutôt les comprendre. C'est-à-dire que tu ne t'apprends pas à gérer une émotion, tu apprends à la comprendre, tu apprends à travailler avec, déjà à l'identifier. On en parlait tout à l'heure, juste avant le début du podcast, mais une crise, une émotion, quelque chose qui est fort, on prend un enfant déjà de 2 jusqu'à 7 ans, à peu près 7-8 ans, l'émotion elle vient et la partie du cerveau qui permet de la...

  • Speaker #0

    de la gérer, je n'aime pas trop ce mot gérer, mais qui permet de la réguler, de la conscientiser, etc. Elle n'est pas là. Donc l'émotion, elle vient, tout le monde a des émotions, heureusement. Tout le monde ne les évoque pas, c'est autre chose. Et du coup, elle sort direct. Elle sort et ce qui reste derrière une émotion, c'est le sentiment émotionnel finalement. Et c'est ça qui dure longtemps. L'émotion, elle est rapide, elle est quelques secondes. Et eux, en fait, ils ne savent pas gérer ça. Et c'est toi, et comment tu vas lui apprendre à vraiment conscientiser de ce qui va se passer, et que, en fonction de l'émotion qui s'est passée, tu vas lui apprendre à redescendre, par plusieurs techniques, tu peux souffler avec lui, tu peux conscientiser l'émotion sur un objet, que ce soit la peur, en lui disant vraiment voir, moi je sais que Léa... J'ai pu tester cette technique une fois et ça a été fort parce qu'elle avait une peur sur le pommeau de douche. C'est un sujet dans le bain, le pommeau de douche, mais parce qu'en fait à la base j'ai fait un shampoing un jour pour les trucs anti-poux parce que c'était mis sur prévention, tu vois, où tu mets un produit un petit peu avec de la lavande, etc. En fait ça allait venir, c'est tout bête. ça lui est venu dans les yeux et ça a été une crise énorme parce que ça a piqué évidemment les licences de la vente, c'est pas fou. Et en fait, c'est devenu un sujet derrière où la douche, etc., ça a été compliqué. Et du coup, il y a un moment donné où il y avait une vraie peur. Je t'écoute, qu'est-ce que tu ressens ? Tu sentais que c'était proche de la peur, mais je ne m'étais pas dans ça. Et tu as vraiment cette notion de ça ressemble à quoi ? Ça ressemble à quoi ? C'est quoi ? C'est une boule ? Ah bah, tu vois, je commence à lui dire des objets, tu vois. Elle dit, bah, c'est une boule. Allez, c'est une boule. Et c'est quelle couleur ? Et en fait, tu vois, tu lui fais travailler la couleur, la forme et l'odeur. C'est quoi ? Ça pue, machin. Ok, ça marche. Et tu vas sur ça. Tu dis, mais écoute, ce truc-là, maintenant, tu vas en faire quoi ? Tu fais quoi ? Tu l'écrases, tu le jettes à la poubelle et tout. Et en fait, tu lui fais conscientiser sur un objet cette peur. Parce que la peur, c'est dur, en fait, parce que tu peux lui en parler, tu peux lui dire ça, ça, mais il ne va pas réussir à... comprendre comment le sortir. Et donc là, c'est l'objet, l'objet virtuel. Tu dis, tu veux faire quoi ? La jeter à la poubelle ? Et bien, on va la jeter à la poubelle. Et on va devant la poubelle. Tu la jettes là. Et tu la jettes, c'est fini. Et vraiment, tu sentais dans ta tête que, ouais, ça part. En fait, c'est en train de partir, ça. Et ça, c'est une des émotions qui, je trouve, la plus dure à faire partir. La peur du noir, la peur d'être seul, etc. C'est vraiment un truc où c'est dur de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre. Autant la colère, Tu as très vite des effets que tu peux travailler avec eux. Et l'étape toujours, c'est de dire, ok, je sens que, donc valider son émotion, c'est vrai ce que tu ressens. Tu viens de t'énerver là, ou tu viens de tomber en vélo, tu as mal, oui, tu as mal. Ce n'est pas pas grave, en vélo, tu tombes. Combien de fois je vois sur le tournage premier, ce n'est pas grave. Toi, du haut de tes 40 ans, ce n'est pas grave. Tu es tombé 2000 fois, oui, mais lui, il a 3 ans. Il fait du vélo peut-être pour la première fois, il tombe. Et si c'est... Pour lui c'est grave en fait, c'est le monde qui vient de s'écrouler, il a peut-être abîmé son vélo, il s'est abîmé les genoux, c'est pas grave, c'est vrai, c'est vrai, tu es en train de t'amaler, tu es tombé, donc tu identifies, tu te rassures, ce que tu ressens c'est vrai, déjà, c'est le premier choix. Et ensuite, une fois que ça monte, et que c'est le pic, ça sert à rien de discuter de, par exemple une crise, d'énervement et tout, ça sert à rien de discuter de ce qui s'est passé, non, d'abord gérons la montée de puissance, donc ton déjà de puissance, tu souffles. tu respires fort, tu souffles fort, tu fais vraiment descendre la pression. Et une fois que ça redescend, là tu peux discuter et dire qu'est-ce qui s'est passé, comment on réparer ça. On répare, on ne punit pas, on ne met pas dans un coin, ça ne sert à rien, tu ne répares rien du tout. Donc on va réparer, on va nettoyer, s'il y a un verre qui est tombé, on vient ensemble, on nettoie. Moi je m'occupe des bouts de verre parce que voilà, et toi tu t'occupes de l'éponge, on répare ensemble. Et aujourd'hui, on s'est arrivé à un stade avec Léa, et ça c'est top, c'est quand elle s'énerve et qu'on... on identifie ensemble qu'elle s'énerve parce qu'elle le sent, elle me dit je veux discuter avec papa Et là, on va ensemble dans un couloir neutre, noir, sans choses qui peuvent l'exciter ou quoi que ce soit. Et on va dans un couloir, et on discute ensemble. Et on discute, on se pose par terre, et tout de suite, on a le temps de se calmer, et tout de suite on discute quoi. Et j'ai fait ça. Et elle te déroule, et c'est là où tu te rends compte, à deux ans, pareil, tu vois, elle arrive à trois ans, mi-octobre. Et là, tu te rends compte vraiment qu'ils savent tout en fait. Il faut juste leur laisser la place pour le... pour en parler. Et c'est là où je pense que notre enfance, c'est là où on a des limites par rapport à notre enfance, c'est qu'on n'avait pas cette place-là. Et aujourd'hui, il y a encore des parents qui ne laissent pas cette place-là à leur enfant. Mais plus tu as laissé cette place-là à ton enfant, et plus il va être capable demain d'exprimer ce qu'il ressent, pour du harcèlement, pour ce qu'il peut te passer à l'école, tout ça, pour le boulot, demain quand il sera 30 ans et qu'il va pouvoir parler avec sa femme ou son mari de ce qu'il ressent. c'est ça en fait la qualité qu'on peut leur donner c'est cette expression de l'émotion qu'on nous a très trop souvent masquée il y a deux choses qui

  • Speaker #1

    ont résonné dans ce que tu as dit quand tu dis la frustration c'est bien bien sûr que c'est un outil intense ça arrive c'est pas que c'est bien

  • Speaker #0

    Mais s'ils en ont une, ce n'est pas grave. C'est plus dans ce sens-là. C'est important qu'ils la connaissent. Oui,

  • Speaker #1

    je t'avais bien compris. Je ne veux pas les frustrer. Non, non, j'ai mal résumé. Ce que je veux dire, c'est que je ne trouve pas toujours évident. Moi, je pense qu'ils en vivent toute la journée. Moi, mon fils commence la journée par dire je ne veux pas aller à la crèche et il y va quand même. Donc, il commence la journée par être frustré. Et je crois que la journée est faite de frustration. Et tout comme nous, en fait, on ne fait jamais ce qu'on veut. même au plus haut strat de la société. Donc on est tous frustrés et ils le sont toute la journée. Pour moi, c'est difficile de le frustrer juste avant de se coucher parce que je me dis qu'il a peut-être eu son lot de frustration. Mais ce que je comprends aussi de ce que tu expliques par rapport à la peur qu'a pu exprimer ta fille, c'est que peut-être que derrière le besoin que je crois identifier de mon fils qui, par exemple, ne veut pas me laisser quitter sa chambre le soir avant qu'il dorme, peut-être une peur. Et en pensant que je réponds à son besoin de sécurité, j'alimente une peur et je ne l'aide pas à s'en libérer. Donc je trouve ça intéressant d'essayer d'aller discuter avec mon fils ce soir de ce moment où je quitte la chambre, essayer de le formaliser, qu'on en parle et qu'on essaye de transformer ça parce que c'est peut-être qu'on fait l'erreur à être trop dans la réponse aux besoins, d'alimenter en fait les peurs ou en tout cas de les laisser là et de pas aider nos enfants à s'en libérer. Là aussi, il y a un mécanisme intellectuel ou un recul émotionnel à mettre en place qui demande un peu d'énergie, de temps, de réflexion. Et parfois, on croit bien faire et en fait, on n'aide pas le dispositif. Je dis souvent, en fait, on est parfois accusé de ne pas faire le job, ces nouvelles générations, parce que... on ne sert pas la vie, ce n'est pas parce que les enfants aujourd'hui ont l'espace pour s'exprimer, mais ces nouvelles générations de parents, ils laissent tout faire, ils ne font pas le job. Moi, je trouve que c'est encore plus difficile de le faire tel qu'on est.

  • Speaker #0

    De trouver l'équilibre entre les deux, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Se dire que c'est un besoin ou c'est une peur. Attends, si on est mot sur ce que je l'accueille, est-ce que moi, là, j'étais dispo émotionnellement, je n'aurais plus eu de colère, je ne sais pas, mais bon, voilà, en fait, c'est une chance. de ne pas tomber dans le burn-out parentel quand on est au hauteur dans l'observation.

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, deux choses par rapport au fait d'alimenter sa peur, c'est exactement ça. C'est-à-dire que tu valides le fait qu'il a raison d'avoir peur. Tu lui dis, écoute, ouais, en fait, t'as raison. On peut avoir peur du noir, peu importe la peur qui va discuter. C'est peut-être une peur de te laisser, d'avoir peur. peur de l'abandon peu importe ce qu'il a peut-être connu mais tu valides le fait que tu as raison de avoir peur de ça donc regarde je suis avec toi tu crains rien et en fait je pars mais tu me dis t'es avec moi je crains rien et puis t'es en train de partir du coup je comprends pas là non seulement j'ai pensé avoir peur de ça parce que finalement tu restes avec moi ça veut dire que j'ai raison et en plus après tu me dis attends mais tu me dis que je dois pas avoir peur d'être seul parce que t'es là et maintenant tu pars donc là t'as tout à fait raison tu alimentes tu alimentes tu alimentes ta peur reste toute la nuit à côté parce que finalement si tu me dis que tu dois avoir peur d'être seul tant que tu es là toute la nuit c'est pas grave et après l'autre truc sur l'équilibre sur notre nouvelle façon et le burn out oui c'est plus dur c'est plus simple de fermer ses émotions plus que je suis dur avec lui en fait moi je tu te préserves parce que encore une fois on n'a pas ou pas peu connus, il y en a qui ont la chance de connaître ça en étant jeunes, mais très souvent, on n'a pas ou peu connu le fait d'avoir nos propres émotions, on les a refoulées, comme on a pu dire au début, et donc du coup, là, on se confond, comme tu dis, à deux choses. L'émotion de notre enfant, qu'on se dit qu'on veut gérer et non pas qu'on veut bafouer. Forcément, un enfant, si tu le contrains à masquer ses émotions, à le punir, à s'y asser, dès qu'il en a une, tu es en train de pleurer. Attends, va au coin. Tu vois, tu es en train de pleurer, je ne suis pas bien, et en plus, je suis allé au coin. Plus tu vas faire ça, plus ton enfant va comprendre qu'en fait, ça ne sert à rien d'exprimer tes émotions, puisque finalement, on fait mal à chaque fois que je le fais. Donc plus il n'y en aura pas, et comme il n'y en aura pas, c'est facile à gérer, c'est fluide d'ailleurs. Tu fais un management par la tyrannie, et nickel, quand tu n'as plus une notion de jeu d'émotion. Donc là, en fait, toi tu te dis, attends, mon enfant a des émotions, et je vais les gérer. Donc première chose, tu veux aider ton enfant à identifier et à gérer. Mais en plus, tu es confronté avec ton enfant intérieur qui dit, Non mais moi, je ne l'ai jamais fait. Et comment je fais ? Même la mienne. Parce que forcément, quand ton enfant s'énerve... où il s'excite, où il y a une crise, c'est très souvent dans un moment où toi, en plus, tu n'as pas envie. Et très souvent, ce qu'il produit, le fait que le matin, il va s'énerver pour mettre ses chaussures, c'est parce que toi, à la base, déjà, pendant un contexte, tu n'as pas mis pendant une heure le contexte, tu as bien mis un contexte pourri. Toi, tu étais speedé, ou toi, tu n'as pas eu le temps de prendre du temps avec lui, etc. Donc finalement, ça crise ce qu'il est en train de faire là, mais en fait, c'est un impact sur les une heure ou deux heures avant. C'est comme quand on emmène un enfant au supermarché. Alors, si on peut... il vaut mieux pas l'emmener. Mais quand on l'emmène parce qu'on peut pas faire autrement, il faut s'attendre à ce que, pendant le supermarché, pour souvent des personnes, mais après le supermarché, il y ait une notion de crise. On va faire le supermarché potentiellement à des horaires où il a faim ou il a sommeil, parce qu'au supermarché, il y a des lumières de partout et de la nuit de partout. On n'a pas le choix, des fois, et c'est pas un reproche. Il faut être conscient, il faut être prêt, surtout. prêt à accueillir. C'est comme le soir quand on récupère de la crèche ou de l'école, pour être sûr qu'on soit prêt. Parce que ça peut arriver. Et plus on est prêt et qu'on est prêt à accueillir son émotion et qu'après on gérera la nôtre parce que quand il s'énerve, qu'il fait une bêtise, qu'il sait tout ça, on a la nôtre aussi qui vient en parallèle. Notre enfant intérieur qui n'a pas su dire la sienne quand il était tout petit. Là, ouais, c'est dur. Et t'as raison de le dire, c'est dur. c'est dur de trouver cette nouvelle façon d'éduquer notre enfant c'est dur mais c'est facile de dire attendu tu laisses trop tu prends conscience émotion tout une bonne finition sont encore une bonne fessée ça n'a eu personne voilà oui c'est pour ça que j'aime le dire et que et que je

  • Speaker #1

    J'ose raconter tout ce qui se passe dans ma tête, même si ce n'est pas toujours à mon honneur, mais j'aime montrer aux parents qu'ils ne sont pas seuls quand ils se posent 15 milliards de questions, que sans poser trop, ce n'est pas que mal, parce que c'est vrai qu'on me regarde souvent comme... Tu vois, c'est assez facile pour les gens en face de moi de lever les yeux au ciel en mode Ah non, mais toi, tu te prends beaucoup trop la tête Mais en fait, moi, je pense que c'est une qualité, c'est juste qu'il faut... que je vais grandir aussi, j'ai que deux ans et demi de maternité et du coup je me dis je vais grandir et je vais prendre confiance en ma capacité à m'ajuster. Mais moi je veux féliciter en fait les parents qui se questionnent, qui réfléchissent à leurs besoins comme tu l'exprimais, qui s'ajustent, qui laissent entrer les besoins de leurs enfants dans la famille et qui au fur et à mesure qu'ils vont grandir vont pouvoir... mettre en place des conseils de famille où on va discuter ensemble de comment on résout tel et tel problème, comment on ne se retrouve pas dans les mêmes situations qui ont desservi la famille. Et je trouve que c'est vraiment génial. Et en disant que c'est difficile, je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis juste qu'on l'ensemble et que c'est justement dans ces cas-là qu'il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des coachs parentaux comme tu peux en être un. de l'aide, des kinésios, des sophros, des choses qui résonnent en nous, à aller chercher de l'apaisement là où on pense en manquer, et un avis extérieur, parce que là, en une conversation, j'ai compris plein de choses sur notre situation, et c'est pour ça que je pense qu'il y a aussi de la bienveillance entre parents à développer. Appelons-nous avec nos peurs. Je trouve que parfois, on se regarde un peu trop avec jugement, On compare nos situations aux autres. Alors que ce n'est pas comparable, on n'est pas les mêmes. Et je pense que plus il y aura de bienveillance entre nous aussi, plus on s'autorisera à échanger. Et au travers d'une discussion, on comprend plein de choses. Donc je voulais encourager les parents à continuer. à se questionner, mais sereinement évidemment, et dans la bienveillance envers soi.

  • Speaker #0

    C'est la première des choses, c'est vraiment être confiant, et c'est là où il y a beaucoup de problèmes de confiance en soi maintenant, avec les années, notre génération, peut-être parce qu'on a connu tous cette génération précédente. Il faut qu'on ait confiance en nous, d'avoir une bonne voix en fait. Écouter l'émotion de son enfant, c'est dur, c'est dur, c'est clair. mais c'est important tu vois là ça fait une heure qu'on discute et c'est pour ça que du coup j'ai créé je suis en a pas un peu au début mais donc j'ai de coaching parental et j'ai la deuxième chose c'est l'écouté émotionnel parenthèse émotionnel par an être à l'aise et j'ai créé ça pourquoi donc c'est une heure de temps c'est une écoute active on va dire et c'est pour les personnes qui veulent pas faire des séances de psy, des séances de coaching. Ce n'est pas du tout le même métier. C'est des métiers parallèles qui marchent très bien. Mais on ne veut pas s'engager dans X séances. On veut juste discuter. Et pouvoir livrer pendant 55 minutes. Je préfère prendre 55 minutes, les 5 minutes de pause pour moi. Parce que c'est quelque chose qui est très important. Je n'ai plus à en faire deux. J'ai créé ça il y a un petit mois, jusqu'à fin novembre. J'ai prévu de le faire gratuitement pour voir s'il y a de la demande. J'ai créé ça en me disant, la personne, elle veut peut-être juste discuter face à un mal-être dans son couple de parents, on va dire, dans sa famille, vis-à-vis de son enfant, etc. Elle ne veut pas en parler à son mari ou à sa femme. Il est peut-être solo ou elle est peut-être solo. Elle ne veut pas en parler à ses amis et à sa famille parce qu'elle ne veut pas être jugée, elle ne veut pas avoir des faux conseils, etc. Et en fait, c'est juste un temps neutre avec une personne bienveillante et sans jugement où on va... parler, parler, et la personne va se livrer. On est par téléphone, donc pas de visio, derrière un écran, donc on peut vraiment, vraiment livrer, parce qu'il n'y a pas cette notion de physique où on va être jugé, etc. Et c'est vraiment, un, écoute active des choses, rebondir, faire questionner, sur le pull de coaching que je peux avoir, questionner sur vraiment ce qui a le besoin, etc. Et puis donner des petites clés, possibilité, donner des petites clés en tant que coach parental. sur des tueurs en disant est-ce que tu as essayé ça ? Donc c'est vraiment, encore une fois, j'aime bien faire les coachings autour du tutoiement. Si la personne ça la dérange, je pose toujours la question au départ. Parce que je veux que la personne soit à l'aise. Tous mes coachings et tout ça, je propose d'être jusqu'à 22h le soir. Parce que souvent quand on couche les enfants, à partir de 20h, on est plus dispo parce qu'on n'est pas avec nous, etc. Donc on prend le temps et on discute. Et juste on discute. Et j'aime bien dire ça, c'est sans lendemain. C'est-à-dire que c'est 55 minutes. on discute, ça fait du bien. C'est pas de se poser, de prendre du recul sans tabou et en même temps sans jugement. Et on sort ça, demain, tu ne me rappelles pas, c'est pas grave. Je veux que tu puisses déposer ce que tu as besoin de déposer. Parce que des fois, c'est lourd. C'est lourd. Comment j'ai créé ça ? J'ai une personne, une bonne amie, elle m'expliquait le cas d'amis à elle, un couple qui, avec leur enfant de 3 ans, s'est l'enterre. C'est l'enfer, ils vivent ça comme un enfer. Elle me dit, j'aurais proposé mon aide, etc. Mais ils ne sont pas prêts, pas de problème. Et ils sont partis en vacances avec leur petit. Et ils font une soirée avec la maman, peu de temps après. Et elle leur dit, c'était une vacance géniale, ça a été super, il a vachement grandi, etc. Génial, etc. Et deux semaines après, ils font une soirée avec le papa. Les vacances, c'était l'enfer, on a perdu notre enfant deux, trois fois. Il a couru partout, etc. c'était compliqué quoi et en fait à brun cette notion de pas vouloir en parler autour de toi parce que tu dis mais on va me dire quoi dire chez une mauvaise mère un mauvais père un mauvais non là c'est pas le sujet mais loin d'être tous parfaits on est loin d'être parfait tout court il n'y a pas de notion de parfait encore une fois et on a juste des fois besoin d'être validé par des paires paire est ce tu as vraiment la besoin de se dire Qui sait ? Est-ce que tu as vécu ça ? C'est dur. Même si c'est dur, mais ce n'est pas grave. Déposons la chose ensemble. L'émotion, elle arrive. On l'accueille. Je veux dire, je suis désolé, je pleure. C'est bien de pleurer. Ça veut dire que ça te touche. Ça veut dire que pour toi, ça résonne. Ça veut dire que pour toi, tu veux faire évoluer les choses. Si tu es là aujourd'hui à m'appeler, c'est que déjà, tu as fait un premier pas. C'est cool, tu vois ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on manque d'écoute. C'est-à-dire que… et je dois certainement faire la même chose quand ce sont des amis ou mes proches qui se confient à moi on aime les gens qui nous parlent et qui s'ouvrent à nous Et donc, on se met tout de suite dans une posture de je vais te trouver la solution parce que je vais être une super amie ou une super soeur ou une super cousine et je vais trouver une solution pour toi, comme ça tu seras plus triste ou plus déboussolé Et en fait, parfois, on n'a pas du tout besoin de ça. On n'a pas envie qu'on nous trouve de solution. Parfois, juste de s'exprimer et de revenir sur ce qu'on ressent, on l'a trouvé tout seul la solution. Donc, on sait ce qu'on doit faire différemment en rapprochant. et juste d'être entendue. Je trouve que ça, c'est très difficile parce que moi, j'en ai conscience et pourtant, je suis certaine que quand on me parle, je vais tout de suite dans je te propose une solution en fait, alors que j'ai conscience que parfois, il n'y a pas besoin. Et on a un réflexe là pour moi à perdre. Et attendons la question qu'est-ce que tu en penses ? Qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Est-ce que tu peux me donner ton avis ? Ou as-tu une solution pour moi ? Pourquoi en deux ? On ne laisse pas les gens nous tendre la main quand ils en ont besoin, ou juste être là pour dire je comprends, ça a l'air difficile, je vois que ça te touche beaucoup, je suis là pour toi Et en fait, ce côté je ne vais pas en parler à mes proches parce qu'ils vont vouloir me trouver une solution, et moi je n'ai pas envie qu'ils me trouvent une solution en fait, je n'ai pas envie qu'ils me disent quoi faire, parce que j'ai envie qu'ils me laissent dans ma capacité de parent à trouver des solutions. Ça t'enlève en fait ta capacité à trouver des solutions et tu n'as pas envie de prendre la solution du voisin. Parce que tu as envie que ce soit toi le parent qui ait trouvé une solution dans ton foyer, tu vois, que tu gardes les rênes. Et je trouve que cette idée de parenthèse et de temps d'écoute, c'est une merveilleuse idée parce que je crois que c'est ce dont on manque le plus. En fait, des méthodes, des solutions, des alternatives, des... des façons de faire, on en croule sur Instagram,

  • Speaker #0

    trop parfois,

  • Speaker #1

    et je crois qu'il faut qu'on se réapproprie notre capacité à trouver des solutions nous-mêmes, et qu'on a juste besoin de vrais amis même si c'est qu'une heure, un vrai ami,

  • Speaker #0

    une vraie oreille c'est vraiment une oreille c'est vraiment un temps pour soi, on voit vraiment ça comme un temps pour se recentrer réellement sur, wow j'ai tout ça dans ma vie, et tu vois c'est... Moi, en coaching pro, la première formation que j'ai faite, on traitait des sujets beaucoup plus... On avait la partie entreprise, on avait la partie aussi coaching de vie avec la confiance en succès. Et en fait, finalement, moi, aujourd'hui, je peux entendre et écouter. Les deux mots sont très différents. Et je peux vraiment être présent pour la personne en face pour plusieurs sujets. Encore une fois, ce que je disais quand j'avais créé l'écoute, Mon sujet à moi, c'est pas d'accompagner une personne qui est au bord du suicide. Pour ça, il y a des vrais professionnels de santé qui peuvent accompagner. Dans un deuxième temps, pourquoi pas en discuter. Mais c'est pas mon but. Je pourrais pas accompagner, en éthiallement parlant, mais écouter une personne, comme tu dis, c'est déjà une énorme base. Ça fait déjà du bien, en fait. Ça fait du bien, mais on prend du recul, quoi. Clairement. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    J'espère que t'auras beaucoup de papas. qui t'appelleront pour te déposer tout ce qu'ils ont parce que je trouve vraiment génial que des hommes comme toi s'emparent du sujet et autorisent d'autres hommes à aller je suis sûre que ça intéresse énormément de papas et je crois qu'il faut juste déconstruire quelques mots quelques blocages masculins qu'on vous a déposés là et dont vous savez plus comment vous dépêtrer. Et bravo pour tout ce que tu proposes. Je pense qu'il en manque beaucoup et j'encourage les gens qui nous écoutent et qui sentent qu'ils ont plein de choses à déposer de te contacter parce qu'effectivement, parfois, c'est un inconnu ou une inconnue qui nous ferait du bien, une oreille neutre qui ne nous connaît pas. dont on a besoin. Donc je trouve ça vraiment une très très bonne idée. Et oui, pour ces parents 2 ou 3.0, ce sont des outils qui sont très adaptés,

  • Speaker #0

    je trouve.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Est-ce que, Julien, il y a quelque chose que tu voudrais rajouter, dire, exprimer à cette communauté de parents qui, voilà, parfois se trouvent un peu démunis ou pas, en fait, qui se documentent simplement et qui enrichissent un peu leurs réflexions en écoutant Horizontal ?

  • Speaker #0

    je pense que comme tu disais écoutez vous encore une fois je reviens cette notion de parfait il n'y en a pas de parents parfait c'est ça passe d'abord par notre façon de faire. Oui, il y a les accompagnements. Des fois, on a besoin de ce recul qui est important pour notre vie de tous les jours. Mais par contre, faites-vous confiance. Vraiment, c'est la confiance en soi qui va faire que vous y arrivez vers votre objectif de parent. Vraiment, c'est important. C'est la confiance.

  • Speaker #1

    Oui, peu importe les galères qu'on rencontre,

  • Speaker #0

    on a les capacités de trouver des solutions. Je rajouterais, n'oubliez pas, tu en as parlé des relations tout à l'heure, n'oubliez pas qu'à la base, vous avez une relation de couple en parallèle de votre relation de parent. C'est ça qui a créé votre enfant. Donc, ne l'oubliez pas cette relation de couple. C'est ce qui va faire votre pensée. Yes.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Avec grand plaisir. C'était top.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt,

  • Speaker #1

    merci. Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

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Description

Dans la suite de notre échange sur "Horizontale", Julien, un coach parental passionné par les défis et les réflexions inhérents à la parentalité moderne met particulièrement l'accent sur l'importance de répondre aux besoins émotionnels des enfants tout en veillant à l'équilibre des besoins des parents.


Je vous partage mon expérience personnelle avec mon fils, mettant en lumière les difficultés rencontrées lors des couchers. On aborde des thèmes essentiels tels que la gestion des attentes et des besoins affectifs, des aspects cruciaux de l'éducation bienveillante. Julien, de son côté, rappelle que chaque enfant est unique et que les parents doivent s'adapter à leurs besoins spécifiques tout en valorisant leur propre besoin.


Au fil de la conversation, nous soulignons l'importance d'une communication ouverte au sein de la famille. Écouter activement les enfants et les parents est fondamental pour établir une relation familiale saine. Nous encourageons les parents à se faire confiance et à ne pas se sentir jugés dans leur parcours éducatif, une démarche qui favorise l'entraide parentale et le soutien parental.



Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la parentalité moderne, où l'éducation non violente et la bienveillance sont au cœur des échanges. Écoutez dès maintenant cet épisode pour découvrir comment naviguer avec succès dans les défis de la parentalité tout en cultivant une relation harmonieuse avec vos enfants.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à langer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir. Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise. Tu viens pas avec moi ? On remet en cause évidemment l'éducation qu'on a reçue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    on ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord. Mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ? Rester à la maison avec Doudou !

  • Speaker #1

    C'est pas ça l'exemple !

  • Speaker #0

    Eh oh ! Je suis là, j'ai un risque ! La culture de l'abstention, c'est l'hétéro de la maltraitance.

  • Speaker #1

    Toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es droit ! Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal. En plus,

  • Speaker #1

    les parents vont avoir... une vraie volonté de faire comme ci ou comme ça leur parentalité et que grosso modo ils seront intransigeants et tout et tout, plus ils vont mettre du temps au moment où l'enfant naît à vraiment rencontrer l'enfant. C'est-à-dire que tu peux avoir des grandes lignes sur ce que tu veux faire, tu peux en avoir discuté et c'est bien d'en avoir discuté. Par contre, il faut vraiment essayer d'être le plus neutre possible. Montre ton enfant bien parce que tu vas aller à la rencontre d'un être. qui potentiellement, tu risques de mettre beaucoup de temps à déconstruire toutes tes croyances et tes volontés parce que tu as vu ça à droite, tu as vu ça à gauche, tu as vu ça chez ta soeur, tu as vu ça chez ton frère ou chez ton ami, etc. Tu veux vraiment un enfant, la même chose, je veux le même enfant que ma soeur ou que mon ami a créé Et donc, tu vas tout faire pour que, et en fait, tu vas partir de très loin le jour où tu vas vraiment vouloir rencontrer le petit être qui est en face de toi.

  • Speaker #0

    Tu dis que d'avoir trop de principes éducatifs et une idée trop arrêtée de ce qu'on veut lui transmettre nous empêche ou nous freine dans la rencontre profonde de qui on a en face de nous, de notre enfant.

  • Speaker #1

    Oui, alors tu peux avoir des envies, avoir des grandes lignes sur comment tu veux évoluer en tant que parent, mais tu vas toujours être confronté à ce que ton enfant peut faire en fait. et plus tu vas avoir des lignes très fixes et pas malléables. Et ce que je disais tout à l'heure, on évolue constamment, et il faut qu'on évolue constamment en tant que parent, parce que premièrement, quand on est enfant pour la première fois, on ne sait pas faire, on a beau avoir vu à droite, à gauche, un truc qui nous plaît, un truc qui ne nous plaît pas, il y a le contexte socio-économique, il y a ce que les personnes ont vécu, il y a ton âge. ton premier enfant par rapport à ton deuxième et à ton troisième, tu n'auras pas la même âge, tu n'auras pas la même expérience, donc ce ne sera pas le premier qui sera pareil que le deuxième et pareil que le troisième. La fatigue. La fatigue, tout, enfin tout, ton boulot à l'instant T ou ton non-boulot à l'instant T ou tout ça. Et donc du coup, Tout ça, ça a déjà un impact énorme. Si en plus, tu rajoutes tout ce que tu veux faire absolument et que potentiellement l'enfant que tu as en face de toi, avec son caractère, avec comment tu vas lui apporter les premières billes aussi, ça ne va pas être possible comme ça. Il va falloir que tu travailles constamment sur un point d'équilibre entre ce que tu souhaites faire et non pas ce que tu veux faire, parce que ce que tu veux faire, il n'y a pas d'autre possibilité. Ce que tu souhaites faire, c'est... tu as ce choix-là qui te plaît, et comment tu peux y arriver, mais tout en prenant compte qu'en face de toi, tu as une personne, une vraie personne, un être vivant, qui va avoir sa façon d'appréhender la chose que tu veux lui amener.

  • Speaker #0

    Ça me parle ce que tu dis, Julien, parce que justement, pour illustrer, moi, c'est quelque chose que je vis aujourd'hui, j'ai le souhait d'offrir un maximum de considération à mon fils. Bon, c'est peut-être... certainement, mon histoire à moi personnelle. J'ai envie de le considérer qu'il ait une voix, qu'il existe pleinement dans la famille. Et finalement, je me rends compte que j'ai beaucoup de patience avec lui. Je ne savais pas que je pouvais faire preuve d'autant de patience. C'était une belle surprise sur qui je suis moi en tant que maman. Mais finalement, mon cadre est extrêmement large. extrêmement souple et mon fils il a une énorme place pour circuler dans ce cadre là j'ai fait une séance, j'en ai parlé dans un des réels dernièrement, j'ai fait une séance de kinésiologie pour j'aime bien vérifier qu'il n'y ait pas de blocage émotionnel qu'il n'y ait pas de tension il se passe tellement de choses autour d'eux et puis on arrive nous aussi avec nos charges transgénérationnelles ou nos histoires et nos peurs et on leur charge tout dessus. Donc, j'aime bien m'assurer que tout va bien. Et finalement, elle m'a parlé de ça. Elle m'a parlé de ce besoin d'être contenu davantage, que peut-être que les choix que je lui permets aujourd'hui, tu veux mettre ce pantalon ou celui-là, ces chaussures ou celle-là, c'est trop tôt pour Ilan. Ce sera peut-être intéressant plus tard. Mais aujourd'hui, il a besoin davantage d'être contenu et guidé et peut-être que le cadre... est trop large et que lui, dans tout cet espace, il est un petit peu dispersé et perdu. Et effectivement, je trouve que je me dis, peut-être qu'en fait, un espace comme ça, immense, ça pourrait aider énormément d'enfants. Mais que dans le cas de mon enfant à moi, il faut que je resserre un petit peu le cadre, que je le cultive un petit peu plus. Je vais peut-être tout à l'élargir un peu plus tard, quand ce sera un peu plus le moment pour lui. Mais sa maturité... Aujourd'hui, elle fait que je laisse trop d'espace. Bon, c'est comme ça que j'ai compris ce qu'elle m'a expliqué, mais c'est pour illustrer qu'on a un projet et puis après, il faut l'adapter à l'enfant qu'on a en face qui arrive avec son histoire.

  • Speaker #1

    Oui, après, un enfant, comme tu dis, a besoin de cadre. C'est important pour lui, sa sécurité. Je sais que Léa, moi, je teste beaucoup de choses, en fait, par le coaching. Je vois l'intérêt que j'ai aujourd'hui, vraiment, que les formations que j'ai faites pour mon... Ma famille, ça a été une évolution énorme sur ma façon de faire. Parce qu'avant, je n'avais pas toutes ces billes-là. Donc, c'est vraiment une ouverture d'esprit. On est loin d'être parfait. J'aime bien cette discussion des parents parfaits. C'était coach, du coup, ça doit être parfait. Déjà, j'aime bien enlever ce mot-là, parfait, parce que ça ne veut rien dire. Parce que parfait pour l'un n'est pas parfait pour l'autre. Donc déjà, on va redescendre sur le mot de parent parfait, puisque chacun a ses critères. Et donc du coup, moi, dans ma famille, aujourd'hui, je sens aussi ces problématiques, certaines problématiques arriver. Je suis aujourd'hui vraiment figure d'attachement de Léa. Elle n'est pas contente si papa n'est pas content. Si papa n'est pas là pour faire un bisou le soir, c'est compliqué, etc. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est de pouvoir sentir. les choses et pouvoir mettre en place des outils. Et tu vois, typiquement pour les apps, on a des moments où le soir, par maman, ça a pu dériver sur une histoire, deux histoires. En fait, ce côté laisser de la place, laisser du choix et laisser de la dérive finalement, il faut s'en rendre compte. Ce n'est pas grave parce qu'on apprend tous comme ça, mais ce n'est pas grave aussi de faire une frustration auprès de l'enfant de... On arrivait à des couchers qui n'étaient plus dans nos besoins à nous. C'est-à-dire qu'on était toujours sur la question sur le besoin de papa, le besoin de maman et le besoin de l'enfant. Et on arrivait à des couchers, des fois, d'une demi-heure à trois heures. Mais je te parle vraiment de l'étape de coucher où on disait, ben voilà, on lit une histoire, machin, et tout. Et en fait, c'était une histoire, deux histoires, tu vois, le côté je donne la main et puis finalement on met le bras, quoi. Et donc du coup, ben là, c'est là où en tant que coach parental, tu as des billets, tu dis attends, on va se remettre comme il faut et on va faire une routine soir parce que personne n'était finalement satisfait. Et c'est là où il faut vraiment s'écouter et écouter nos besoins. Il ne faut pas en arriver au burn-out parental où... Tu n'as plus le choix, quand tes figures d'attachement et tes mamans étaient au bonheur parental, tu veux passer la main à papa, et ce n'est pas possible. Nous, on a une chance énorme dans le couple, et c'est parce qu'on a beaucoup discuté, c'est que le jour où papa, j'ai un trait de personnalité, c'est une persensibilité. Et du coup, tu vois, ce côté empathique, etc., c'est fort pour moi. Et par contre, le côté, quand il y a une crise en face, je sais la gérer. Par contre, j'ai vite besoin de couper et de passer la main à maman. Parce que je sais que sinon, moi aussi, je m'énerve et ça apporte rien au chemin de vie. Donc, plus tôt, je suis arrivé à transférer à maman certaines choses et revenir après, quand je me suis calmé par mon côté, j'ai soufflé, etc. Et mieux, c'est ça, on a une chance énorme, c'est que maman, elle est 100% disponible. Comme ça, elle le voit arriver. Elle dit, attends, tu prends la main, machin, tout. Ça, c'est génial. Et c'est là l'importance de l'équilibre. Mais, tu vois, on est arrivé à être couché du soir très, très long et on n'était plus aligné à nos besoins. On s'est dit, là, on va se coucher, en fait, on va se coucher. il a fallu couper dans le vif et mettre un cadre, et mettre une routine du soir. On peut voir sur Internet, c'est ça qui est bien avec Internet aujourd'hui, c'est un peu comme Doctissimo, c'est qu'on a tout ce qu'on veut. Mais le problème, c'est qu'on a trop tout ce qu'on veut, et des fois, ce n'est pas personnalisé pour nous. C'est là où le coaching parental, ou l'accompagnement en parentalité, réapprend à avoir quelque chose de personnalisé. Vraiment. Donc on a remis en place une routine du soir, avec une cible, et vraiment... c'est elle qui fait avancer son truc, mais elle sait vers quoi elle va. Et on a fait ça pendant un mois. Un mois où vraiment, elle a réappris à avoir un truc, et un truc qui n'est pas de notre fait. La responsabilité, elle est sur cette routine du soir, qu'on avait mise sur le Figo, et on a dit, là, tu fais avancer ta licorne, on a créé avec elle, évidemment, on a créé avec elle, elle y a mis toute ton émotion dedans, elle a compris toutes tes phases, et on est repassé par ça. Et en fait, en un mois... c'est terminé et maintenant on a plus ça on ne suit même plus à l'école etc et par contre elle sait que deux histoires parce que nous ça nous a permis aussi de reprendre nos responsabilités de dire moi je te dis qu'il ya deux histoires je t'avance de prévient l'avancé tous et donc on va vers ça se rassurera parce que tu verras qu'on fait deux pas plus mais deux c'est pas trois puis quatre tu vois et en fait tu réalises ton besoin vis-à-vis de la chose est en fait aujourd'hui d'un coucher Quand on passe à l'étape de coucher, vraiment, on a les deux histoires, on va au lit et ça se passe super bien. Et elle est hyper contente de dire, tiens, demain, il n'y a plus d'énervement juste avant de s'endormir. Et ça, c'est là où tu vois les évolutions que tu peux faire dès que tu as la motivation de ton parent. C'est toi qui dragues la chose. Oui,

  • Speaker #0

    c'est intéressant et c'est ce qu'on vit en ce moment. Moi, on a un coucher très accompagné. Donc en fait, ça peut durer 10 minutes parce qu'il est fatigué, il s'endort, ou une heure et demie parce que ce soir, ils sont comme nous, ils ont une journée. C'est un peu plus difficile de retrouver le sommeil. Et en fait, quand ça dure 10 minutes, moi, je n'ai pas de souci à rester assis à côté de lui, à lui donner la main. Il n'y a pas de problème. J'apprécie même ce moment de calme dans ma journée. Je peux faire une petite méditation, je respire, je remets un peu d'ordre dans ma tête. C'est un moment que j'ai réussi à... à cueillir et à apprécier. Mais quand ça dure une heure et demie, je vois ma soirée voler en éclats. Je me dors dessus, je n'ai plus envie de manger, je n'ai plus envie de prendre ma douche. Enfin, je veux dire, ma soirée est partie en live. Si j'ai des amis à la maison, je suis dans la chambre et eux, ils sont dans le salon. Enfin, je veux dire, là, ça ne me convient plus. Voilà. Sauf que nous, notre fils, moi, je ne peux pas quitter la chambre s'il n'est pas endormi. C'est-à-dire qu'il me suit comme si j'allais... jamais revenir de toute sa vie. Je ne peux même pas me lever faire pipi s'il ne dort pas. Il se relève, il hurle. On a une petite problématique là qu'il faut qu'on essaye de discuter avec lui. On a de la chance qu'il soit bien rentré dans le langage. Et encore, en fait, on est un peu piégé. Ce n'est pas parce qu'il parle bien que son cerveau n'a pas deux ans et demi. Il faut qu'on se souvienne que c'est un petit garçon encore. On est un peu, je pense... Comment dire, on se laisse un peu avoir par sa façon de s'exprimer assez correcte. Oui, exactement. Et on se dit, mais en fait, on oublie qu'il est tout petit encore, et c'est pas parce qu'il parle bien qu'il comprend tout ou qu'il sait tout. bien expliqué mais bon enfin voilà et donc alors je sais plus pourquoi je te raconter ça mais je pense que ça peut passer par reconstruire le coucher ensemble faut qu'on en discute avec lui et qu'on est peut-être ça fait un moment que je me dis qu'il faut que je fasse un semenier pour faire les étapes du soir et du que ce soit plus fluide et là il a certainement besoin

  • Speaker #1

    d'être assuré même si j'ai le sentiment qu'on déroule le même rituel tous les soirs mais en fait tu veux l'intérêt par exemple de le poser sur le frigo et tout et de courir avec lui c'est qu'un il sait les étapes qu'il y a dedans mais il le sait mais il le sait c'est écrit tu vois et c'est lui qui fait avancer et qui n'a pas de suspense c'est écrit comme ça en fait ouais ouais

  • Speaker #0

    non mais complètement je trouve ça on le sait tous tu vois mais il faut qu'on repense à ça oui ce que je trouve intéressant de dire c'est que hier soir, j'ai dit en fait le problème, parce qu'en fait, notre fils il nous rappelle beaucoup la nuit, il réclame de dormir avec nous, il veut aller dans notre lit et là maintenant, c'est problématique parce qu'on ne dort pas bien, parce que du coup ça ne nous convient pas. Sauf que c'est pour illustrer parfois la complexité des parents 2.0 là, qui se documentent beaucoup, qui se questionnent beaucoup et je trouve ça génial dans un sens. Et je trouve ça compliqué dans un autre. Donc pour illustrer la difficulté en toute transparence avec les personnes qui nous écoutent, bon, ils ont l'habitude que je raconte un peu ma vie. Du coup, ça ne nous convient pas qu'ils dorment avec nous. Mais moi, ça ne me convient pas de fermer la porte de ma chambre et d'estimer qu'à deux ans et demi, il doit dormir dans sa chambre seul, loin de nous. Voilà, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai lu beaucoup trop de choses sur la physiologie et les êtres sociaux que nous sommes. Et pour moi, ça ne résonne pas. Pour moi, il a besoin de nous, on doit répondre à son besoin affectif de sécurité. Moi, mon besoin à moi, c'est que s'il a besoin de moi, je suis là. Donc, je lui ai proposé de mettre un petit matelas à côté de notre lit. Et si dans la nuit, il a besoin de nous, il peut se lever et venir dormir à côté de notre lit. On est dans la même chambre, mais chacun a son espace pour bien dormir. Et donc, ça, je pense qu'avec un peu de temps, Il peut y arriver, c'est-à-dire que là, cette nuit, il s'est levé à peu près cinq fois pour rediscuter la règle, c'est-à-dire non, je veux aller dans le lit, non, tu vas dans le matelas, non, dans le lit, non, dans le matelas, et donc finalement, il finissait par s'endormir sur le matelas. Donc, je gagnais la bataille, mais ça avait pris une demi-heure, tout le monde s'était réveillé, il avait pleuré, enfin, sommeil pas du tout réparateur pour personne, mais je me dis qu'aussi, c'est des phases de transition qu'il faut accepter. Ce que je voulais évoquer en fait surtout c'est que j'ai pensé que les réveils et le besoin de sécurité venaient du fait que je reste près de lui quand il s'endort. Et du coup je lui ai refusé de m'asseoir à côté en lui donnant la main, je me suis mis un peu plus loin. Donc en fait il s'est endormi en disant la main maman, la main maman, puis à la fin il est tombé. Mais ça, ça ne me raisonnait pas en fait et je me suis dit mais je ne suis même pas d'accord avec ça. Là je me force. je lui impose une distance qui me va pas c'est soit je suis dans la chambre et je suis là pour lui soit je quitte la chambre il s'endort sans moi mais je suis pas à l'aise avec l'entre deux de s'asseoir trois mètres à côté de lui et de lui dire non je suis là mais tu restes dans ton lit bref donc parfois on se laisse aussi je trouve pollué parce qu'on observe chez les autres par ce qu'on croit qu'il est bien de faire avec un enfant de tel âge et je pense qu'il faut aussi se connecter à qui on est et moi rester à côté de lui en lui caressant les cheveux ou en lui donnant ma main, si ça lui permet de s'endormir paisiblement, je n'ai pas de problème. Le problème, c'est que ça dure 8 plombes. Je suis dans tout ça en ce moment.

  • Speaker #1

    J'ai quand même envie de rebondir sur quelque chose. Parce que depuis le début, tu dis que son besoin, c'est ça. Ton besoin, c'est à peu près ça, mais pas tout le temps. Parce que finalement, ça dure trop longtemps, ce n'est plus ton besoin et c'est compliqué. Je compte depuis le début. Tu ne parles pas de besoin de ton mari ? C'est quoi ton besoin finalement ?

  • Speaker #0

    Mon besoin c'est que ça... C'est un peu comme nous. Il est plutôt... Enfin, il faudrait lui poser la question. Mais...

  • Speaker #1

    Tu ne le sais pas du coup ?

  • Speaker #0

    Si, si, je le sais. Il est d'accord pour accompagner. Puisque quand je suis sortie de cet endormissement où je ne lui avais pas tenu la main, qui finalement avait duré plutôt moins longtemps que certains endormissements où je lui donne la main, et je lui ai dit... j'ai éclaté en sanglots en lui disant je me suis sentie maltraitante parce que j'étais à deux mètres de lui et il me demandait et je lui refusais en fait le contact et j'étais pas En fait, je n'étais pas d'accord avec lui refuser ce contact qui, moi, me fait du bien aussi. Donc, soit je suis là, soit je ne suis pas là, mais j'ai l'impression de lui avoir mis le gâteau sous les yeux et de lui avoir refusé la cuillère. Et il m'a dit, mais accompagnons-le. Il a besoin de nous, accompagnons-le. Par contre, mon mari, il n'est pas d'accord avec le fait qu'on y retourne 15 fois dans la nuit. L'endormir sereinement, il n'y a pas de souci. Par contre, il ne faut pas que ça dure longtemps. Il ne faut pas le réitérer mille fois dans la nuit.

  • Speaker #1

    dans la nuit. Une vraie question sur ce qui est vraiment important pour un enfant et je vais te parler en connaissance de code puisque c'est un des sujets que j'accompagne en coaching parental avec un compte de parents. Elle sera anonyme mais je te donnerai l'information. Tout est question d'annoncer à l'avance. Un enfant, peu importe ce que tu comptes faire, c'est annoncer à l'avance. Donc vraiment annoncer, dire voilà, ce soir, il y a deux histoires. Ce soir, il n'y a que deux histoires. Et au moins, il sait à l'avance. Il va forcément réclamer une troisième histoire ou une quatrième parce que c'est sa façon de faire. Et il teste les limites. Un enfant a besoin de tester les limites tout le temps. C'est son but. Parce qu'il se dit au cas où ça passe. Mais le problème, c'est que quand ça passe, ça va forcément avoir une dérive derrière. Et deuxième chose, c'est la motivation des parents. C'est l'énergie et la motivation. Ce qui est dur. souvent quand on arrive au coaching parental, par exemple, c'est qu'on est déjà dans une énergie très basse. Parce qu'en fait, on est déjà à bout. C'est-à-dire qu'on est né au stade où on a dérivé peut-être plusieurs temps et derrière, on se dit, maintenant je fais quoi ? Je vais essayer de demander de l'aide extérieure. Et quand on demande de l'aide, c'est qu'on est vraiment bas en énergie. Tu vois, le couple que j'ai accompagné, petit de 3 ans, et puis... suite à certaines circonstances, s'est retrouvé à dormir dans le lit des parents. Sur le papier, on vient toujours aux besoins, c'est ça le principe dans le coaching. Au papier, au départ, la petite en a besoin, moi ça ne me dérange pas, je ne dis pas que j'en ai besoin, mais ça ne me dérange pas, j'ai peut-être un besoin de dire que si je suis bien assez besoin, c'est cool. Mais voilà, ça s'installe, ça se crée, donc forcément il y a une sorte d'habitude qui se crée, une routine finalement, pourquoi on change cette routine-là, et il arrive un moment où forcément il y a une vraie notion de attends, c'est quoi mon besoin ? J'ai besoin de la changer aujourd'hui, je ne peux plus, donc tu as besoin de changer dans ta vie, heureusement. Mais du coup, ils se sont retrouvés à se dire mais maintenant, comment on fait marche arrière ? Alors tu ne fais pas marche arrière, c'est là que tu as connu cette... étape là et tes besoins ont changé. Tu ne reviens pas en arrière sur les choses, tu as connu quelque chose de différent. Maintenant, c'est juste que tu veux changer. Et en fait, on a passé deux bons mois à discuter de cette façon de faire le coaching. Il faut voir ça comme on se voit maximum tous les quinze jours, voire même tous les sept à dix jours. Il faut garder une certaine motivation, un certain cycle. Si tu te vois trop trop trop espacé, tu n'as pas cette motivation qui se crée sur le long terme. Et pendant deux mois, je leur ai expliqué un petit peu les notions du sommeil, combien de temps l'enfant a besoin, ce qu'il vient de faire dans les deux heures avant de coucher de sommeil, ce qui n'est pas terrible de faire, histoire de vraiment faire redescendre l'enfant dans le temps prêt à accueillir son maître. parce qu'évidemment ils ont des journées de dingue, nounou, école, etc. Donc ça a de l'impact le soir. Plus cet impact-là, on le prend tôt et on réfléchit dans ce sens-là, et plus il va être serein pour aller se coucher. Et pendant deux mois, on a travaillé sur des outils, vraiment en bonne communication avec leur petite. Et l'impact était difficile, ça ne marchait pas. On est arrivé devant la chambre de la petite. Et au final, ça s'est bloqué. Du coup, ils disent à ma main, non, attends, tu ne vas pas pleurer, etc. On a essayé, mais ça ne marche pas. Un jour, j'ai fait la séance et j'ai attaqué direct en disant, bon, maintenant, c'est quoi votre besoin ? C'est quoi son besoin ? Et est-ce que vous avez l'énergie et la motivation pour arriver à votre besoin ? pour retrouver votre chambre parentale et retrouver votre vie à deux. Et là, oui, on a toujours besoin, etc. Et c'est quoi votre énergie ? Vraiment, aujourd'hui, quelle est votre énergie ? Ce n'est pas grave, ça, on le reporte dans six mois. Si vous avez besoin de plus d'énergie, on le reporte dans six mois, ce n'est pas grave. Non, non, mais c'est bon, on a l'énergie pour... Donc, on a une vraie discussion de ça, une vraie discussion de sa motivation, une vraie discussion de coaching pur et dur des personnes. face de moi et non pas du coaching parental. Et en fait, ça a été des clics. Le lendemain, ils ont été clairs avec la petite, ils ont vraiment reposé les choses, et ça se passera comme ça, et machin. On enlève le lit de camp dans le lit de la petite parce qu'ils ont essayé comme ça. Et ils ont fait le système sur 2-3 soirs, alors que normalement tu peux le durer pendant une quinzaine de jours, de la chaise, donc c'est un peu ce que tu expliquais tout à l'heure, tu tiens la main au départ, tout en amortissant toujours, prévenir. ton enfant, de dire oui ce soir on s'éloigne un petit peu, c'est le jeu, c'est le challenge tu t'éloignes un petit peu dans la chambre, tu t'éloignes un petit peu et tu peux sortir de la chambre eux en trois soirs en fait c'était plié et depuis ce jour là et depuis le jour où ils ont vraiment ressenti leur intérêt en tant que parents d'être carré dans leur tête pour pouvoir être le plus fluide avec leur enfant du jour au lendemain ça a été terminé, leur enfant a dormi dans son lit et en fait c'était qu'une question d'être prêt en tant que parent à y arriver. Et comme tu disais tout à l'heure, tu as encore, toi, cette dissociation de te dire J'ai quand même ce besoin-là, parce que quand ça dure une heure et demie, voilà. Mais en même temps, je lui fais bien sentir que quand ça dure une heure et demie, c'est cool. Donc, je ne vais pas m'arrêter de le faire pour l'instant, parce que j'en ai besoin un petit peu. Il faudra faire attention le jour où tu arriveras dans la phase où vraiment, ça te pollue, ça vous pollue plus que... que ça vous sera bénéfique. C'est vraiment cette sensation-là qu'il faut qu'il y ait, une prise de conscience de dire Waouh, attends, là quand même, on s'use, tu vois, tu rentres dans ta chambre, t'es énervé, t'es fatigué, c'est plus une vie normale et c'est des tensions qui se rajoutent. C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Oui, ce que je trouve difficile, je comprends tout ce que tu expliques, Julien, et j'ai entendu beaucoup d'histoires similaires. Ce qui est difficile, je trouve, c'est comment on trouve un compromis dans le besoin des parents, qui est parfois totalement opposé au besoin de sécurité, au besoin affectif de l'enfant. Là, moi j'ai l'impression que si je lui dis dorénavant, tu t'endors seule dans ta chambre, je te laisse la porte ouverte, on met ce que tu veux, la lumière, pas la lumière, on trouve quelque chose qui te sécurise. En fait, j'aurais le sentiment de lui imposer. mon confort et de lui de le mettre dans un inconfort qu'il n'a pas demandé. Et je comprends bien, et je n'ai pas appelé mon podcast horizontal pour rien, qu'effectivement nos besoins sont aussi importants que ceux des enfants. Mais au final, dans la pratique, le juste milieu, il est difficile à trouver parce que voilà, moi je veux bien 10 minutes mais pas une heure et demie. Lui, il n'a aucune notion du temps. Donc, je vais essayer de le faire un petit peu plus… comment dire, un peu plus clair. Donc c'est soit je reste, et ça dure le temps qu'il a décidé, soit je reste pas, tout court, parce que je peux pas maîtriser le temps, et que si toutefois ça durait trop longtemps, ça me conviendrait plus, donc on va faire autrement. J'ai l'impression de lui imposer en fait mon besoin, et de pas répondre du coup à ses besoins de sécurité quotidien. Et bon, on va pas faire la séance sur place, enfin tout de suite, mais je trouve que voilà, je sais pas si vous partagez ça, mais... Pour moi, c'est ça la difficulté. Quand on a compris que les besoins des enfants étaient aussi importants que les besoins des adultes, le point du milieu, il est où quand on a le sentiment qu'on n'a pas l'équilibre ? Quand on a le sentiment qu'on est les seuls, de zéro à trois ans, c'est quand même nous qui décidons où est-ce qu'il est le milieu. Et finalement, je trouve que c'est inconfortable pour moi, en fait, de ne pas pouvoir construire avec lui la solution pour le moment. J'ai l'impression de m'imposer, en fait.

  • Speaker #1

    Il en a besoin, il en a besoin. C'est là où on a cette notion de limite que tu poses. Il a quand même besoin de... En fait, plus ton discours va être clair et limpide envers lui, et plus tu l'amèneras vers... Alors oui, il y a des frustrations qui vont se créer, mais c'est important les frustrations, encore une fois, c'est parce que tu as besoin de vivre pour savoir les plus... enfin, pour savoir les plus... ou plutôt les comprendre. C'est-à-dire que tu ne t'apprends pas à gérer une émotion, tu apprends à la comprendre, tu apprends à travailler avec, déjà à l'identifier. On en parlait tout à l'heure, juste avant le début du podcast, mais une crise, une émotion, quelque chose qui est fort, on prend un enfant déjà de 2 jusqu'à 7 ans, à peu près 7-8 ans, l'émotion elle vient et la partie du cerveau qui permet de la...

  • Speaker #0

    de la gérer, je n'aime pas trop ce mot gérer, mais qui permet de la réguler, de la conscientiser, etc. Elle n'est pas là. Donc l'émotion, elle vient, tout le monde a des émotions, heureusement. Tout le monde ne les évoque pas, c'est autre chose. Et du coup, elle sort direct. Elle sort et ce qui reste derrière une émotion, c'est le sentiment émotionnel finalement. Et c'est ça qui dure longtemps. L'émotion, elle est rapide, elle est quelques secondes. Et eux, en fait, ils ne savent pas gérer ça. Et c'est toi, et comment tu vas lui apprendre à vraiment conscientiser de ce qui va se passer, et que, en fonction de l'émotion qui s'est passée, tu vas lui apprendre à redescendre, par plusieurs techniques, tu peux souffler avec lui, tu peux conscientiser l'émotion sur un objet, que ce soit la peur, en lui disant vraiment voir, moi je sais que Léa... J'ai pu tester cette technique une fois et ça a été fort parce qu'elle avait une peur sur le pommeau de douche. C'est un sujet dans le bain, le pommeau de douche, mais parce qu'en fait à la base j'ai fait un shampoing un jour pour les trucs anti-poux parce que c'était mis sur prévention, tu vois, où tu mets un produit un petit peu avec de la lavande, etc. En fait ça allait venir, c'est tout bête. ça lui est venu dans les yeux et ça a été une crise énorme parce que ça a piqué évidemment les licences de la vente, c'est pas fou. Et en fait, c'est devenu un sujet derrière où la douche, etc., ça a été compliqué. Et du coup, il y a un moment donné où il y avait une vraie peur. Je t'écoute, qu'est-ce que tu ressens ? Tu sentais que c'était proche de la peur, mais je ne m'étais pas dans ça. Et tu as vraiment cette notion de ça ressemble à quoi ? Ça ressemble à quoi ? C'est quoi ? C'est une boule ? Ah bah, tu vois, je commence à lui dire des objets, tu vois. Elle dit, bah, c'est une boule. Allez, c'est une boule. Et c'est quelle couleur ? Et en fait, tu vois, tu lui fais travailler la couleur, la forme et l'odeur. C'est quoi ? Ça pue, machin. Ok, ça marche. Et tu vas sur ça. Tu dis, mais écoute, ce truc-là, maintenant, tu vas en faire quoi ? Tu fais quoi ? Tu l'écrases, tu le jettes à la poubelle et tout. Et en fait, tu lui fais conscientiser sur un objet cette peur. Parce que la peur, c'est dur, en fait, parce que tu peux lui en parler, tu peux lui dire ça, ça, mais il ne va pas réussir à... comprendre comment le sortir. Et donc là, c'est l'objet, l'objet virtuel. Tu dis, tu veux faire quoi ? La jeter à la poubelle ? Et bien, on va la jeter à la poubelle. Et on va devant la poubelle. Tu la jettes là. Et tu la jettes, c'est fini. Et vraiment, tu sentais dans ta tête que, ouais, ça part. En fait, c'est en train de partir, ça. Et ça, c'est une des émotions qui, je trouve, la plus dure à faire partir. La peur du noir, la peur d'être seul, etc. C'est vraiment un truc où c'est dur de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre. Autant la colère, Tu as très vite des effets que tu peux travailler avec eux. Et l'étape toujours, c'est de dire, ok, je sens que, donc valider son émotion, c'est vrai ce que tu ressens. Tu viens de t'énerver là, ou tu viens de tomber en vélo, tu as mal, oui, tu as mal. Ce n'est pas pas grave, en vélo, tu tombes. Combien de fois je vois sur le tournage premier, ce n'est pas grave. Toi, du haut de tes 40 ans, ce n'est pas grave. Tu es tombé 2000 fois, oui, mais lui, il a 3 ans. Il fait du vélo peut-être pour la première fois, il tombe. Et si c'est... Pour lui c'est grave en fait, c'est le monde qui vient de s'écrouler, il a peut-être abîmé son vélo, il s'est abîmé les genoux, c'est pas grave, c'est vrai, c'est vrai, tu es en train de t'amaler, tu es tombé, donc tu identifies, tu te rassures, ce que tu ressens c'est vrai, déjà, c'est le premier choix. Et ensuite, une fois que ça monte, et que c'est le pic, ça sert à rien de discuter de, par exemple une crise, d'énervement et tout, ça sert à rien de discuter de ce qui s'est passé, non, d'abord gérons la montée de puissance, donc ton déjà de puissance, tu souffles. tu respires fort, tu souffles fort, tu fais vraiment descendre la pression. Et une fois que ça redescend, là tu peux discuter et dire qu'est-ce qui s'est passé, comment on réparer ça. On répare, on ne punit pas, on ne met pas dans un coin, ça ne sert à rien, tu ne répares rien du tout. Donc on va réparer, on va nettoyer, s'il y a un verre qui est tombé, on vient ensemble, on nettoie. Moi je m'occupe des bouts de verre parce que voilà, et toi tu t'occupes de l'éponge, on répare ensemble. Et aujourd'hui, on s'est arrivé à un stade avec Léa, et ça c'est top, c'est quand elle s'énerve et qu'on... on identifie ensemble qu'elle s'énerve parce qu'elle le sent, elle me dit je veux discuter avec papa Et là, on va ensemble dans un couloir neutre, noir, sans choses qui peuvent l'exciter ou quoi que ce soit. Et on va dans un couloir, et on discute ensemble. Et on discute, on se pose par terre, et tout de suite, on a le temps de se calmer, et tout de suite on discute quoi. Et j'ai fait ça. Et elle te déroule, et c'est là où tu te rends compte, à deux ans, pareil, tu vois, elle arrive à trois ans, mi-octobre. Et là, tu te rends compte vraiment qu'ils savent tout en fait. Il faut juste leur laisser la place pour le... pour en parler. Et c'est là où je pense que notre enfance, c'est là où on a des limites par rapport à notre enfance, c'est qu'on n'avait pas cette place-là. Et aujourd'hui, il y a encore des parents qui ne laissent pas cette place-là à leur enfant. Mais plus tu as laissé cette place-là à ton enfant, et plus il va être capable demain d'exprimer ce qu'il ressent, pour du harcèlement, pour ce qu'il peut te passer à l'école, tout ça, pour le boulot, demain quand il sera 30 ans et qu'il va pouvoir parler avec sa femme ou son mari de ce qu'il ressent. c'est ça en fait la qualité qu'on peut leur donner c'est cette expression de l'émotion qu'on nous a très trop souvent masquée il y a deux choses qui

  • Speaker #1

    ont résonné dans ce que tu as dit quand tu dis la frustration c'est bien bien sûr que c'est un outil intense ça arrive c'est pas que c'est bien

  • Speaker #0

    Mais s'ils en ont une, ce n'est pas grave. C'est plus dans ce sens-là. C'est important qu'ils la connaissent. Oui,

  • Speaker #1

    je t'avais bien compris. Je ne veux pas les frustrer. Non, non, j'ai mal résumé. Ce que je veux dire, c'est que je ne trouve pas toujours évident. Moi, je pense qu'ils en vivent toute la journée. Moi, mon fils commence la journée par dire je ne veux pas aller à la crèche et il y va quand même. Donc, il commence la journée par être frustré. Et je crois que la journée est faite de frustration. Et tout comme nous, en fait, on ne fait jamais ce qu'on veut. même au plus haut strat de la société. Donc on est tous frustrés et ils le sont toute la journée. Pour moi, c'est difficile de le frustrer juste avant de se coucher parce que je me dis qu'il a peut-être eu son lot de frustration. Mais ce que je comprends aussi de ce que tu expliques par rapport à la peur qu'a pu exprimer ta fille, c'est que peut-être que derrière le besoin que je crois identifier de mon fils qui, par exemple, ne veut pas me laisser quitter sa chambre le soir avant qu'il dorme, peut-être une peur. Et en pensant que je réponds à son besoin de sécurité, j'alimente une peur et je ne l'aide pas à s'en libérer. Donc je trouve ça intéressant d'essayer d'aller discuter avec mon fils ce soir de ce moment où je quitte la chambre, essayer de le formaliser, qu'on en parle et qu'on essaye de transformer ça parce que c'est peut-être qu'on fait l'erreur à être trop dans la réponse aux besoins, d'alimenter en fait les peurs ou en tout cas de les laisser là et de pas aider nos enfants à s'en libérer. Là aussi, il y a un mécanisme intellectuel ou un recul émotionnel à mettre en place qui demande un peu d'énergie, de temps, de réflexion. Et parfois, on croit bien faire et en fait, on n'aide pas le dispositif. Je dis souvent, en fait, on est parfois accusé de ne pas faire le job, ces nouvelles générations, parce que... on ne sert pas la vie, ce n'est pas parce que les enfants aujourd'hui ont l'espace pour s'exprimer, mais ces nouvelles générations de parents, ils laissent tout faire, ils ne font pas le job. Moi, je trouve que c'est encore plus difficile de le faire tel qu'on est.

  • Speaker #0

    De trouver l'équilibre entre les deux, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Se dire que c'est un besoin ou c'est une peur. Attends, si on est mot sur ce que je l'accueille, est-ce que moi, là, j'étais dispo émotionnellement, je n'aurais plus eu de colère, je ne sais pas, mais bon, voilà, en fait, c'est une chance. de ne pas tomber dans le burn-out parentel quand on est au hauteur dans l'observation.

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, deux choses par rapport au fait d'alimenter sa peur, c'est exactement ça. C'est-à-dire que tu valides le fait qu'il a raison d'avoir peur. Tu lui dis, écoute, ouais, en fait, t'as raison. On peut avoir peur du noir, peu importe la peur qui va discuter. C'est peut-être une peur de te laisser, d'avoir peur. peur de l'abandon peu importe ce qu'il a peut-être connu mais tu valides le fait que tu as raison de avoir peur de ça donc regarde je suis avec toi tu crains rien et en fait je pars mais tu me dis t'es avec moi je crains rien et puis t'es en train de partir du coup je comprends pas là non seulement j'ai pensé avoir peur de ça parce que finalement tu restes avec moi ça veut dire que j'ai raison et en plus après tu me dis attends mais tu me dis que je dois pas avoir peur d'être seul parce que t'es là et maintenant tu pars donc là t'as tout à fait raison tu alimentes tu alimentes tu alimentes ta peur reste toute la nuit à côté parce que finalement si tu me dis que tu dois avoir peur d'être seul tant que tu es là toute la nuit c'est pas grave et après l'autre truc sur l'équilibre sur notre nouvelle façon et le burn out oui c'est plus dur c'est plus simple de fermer ses émotions plus que je suis dur avec lui en fait moi je tu te préserves parce que encore une fois on n'a pas ou pas peu connus, il y en a qui ont la chance de connaître ça en étant jeunes, mais très souvent, on n'a pas ou peu connu le fait d'avoir nos propres émotions, on les a refoulées, comme on a pu dire au début, et donc du coup, là, on se confond, comme tu dis, à deux choses. L'émotion de notre enfant, qu'on se dit qu'on veut gérer et non pas qu'on veut bafouer. Forcément, un enfant, si tu le contrains à masquer ses émotions, à le punir, à s'y asser, dès qu'il en a une, tu es en train de pleurer. Attends, va au coin. Tu vois, tu es en train de pleurer, je ne suis pas bien, et en plus, je suis allé au coin. Plus tu vas faire ça, plus ton enfant va comprendre qu'en fait, ça ne sert à rien d'exprimer tes émotions, puisque finalement, on fait mal à chaque fois que je le fais. Donc plus il n'y en aura pas, et comme il n'y en aura pas, c'est facile à gérer, c'est fluide d'ailleurs. Tu fais un management par la tyrannie, et nickel, quand tu n'as plus une notion de jeu d'émotion. Donc là, en fait, toi tu te dis, attends, mon enfant a des émotions, et je vais les gérer. Donc première chose, tu veux aider ton enfant à identifier et à gérer. Mais en plus, tu es confronté avec ton enfant intérieur qui dit, Non mais moi, je ne l'ai jamais fait. Et comment je fais ? Même la mienne. Parce que forcément, quand ton enfant s'énerve... où il s'excite, où il y a une crise, c'est très souvent dans un moment où toi, en plus, tu n'as pas envie. Et très souvent, ce qu'il produit, le fait que le matin, il va s'énerver pour mettre ses chaussures, c'est parce que toi, à la base, déjà, pendant un contexte, tu n'as pas mis pendant une heure le contexte, tu as bien mis un contexte pourri. Toi, tu étais speedé, ou toi, tu n'as pas eu le temps de prendre du temps avec lui, etc. Donc finalement, ça crise ce qu'il est en train de faire là, mais en fait, c'est un impact sur les une heure ou deux heures avant. C'est comme quand on emmène un enfant au supermarché. Alors, si on peut... il vaut mieux pas l'emmener. Mais quand on l'emmène parce qu'on peut pas faire autrement, il faut s'attendre à ce que, pendant le supermarché, pour souvent des personnes, mais après le supermarché, il y ait une notion de crise. On va faire le supermarché potentiellement à des horaires où il a faim ou il a sommeil, parce qu'au supermarché, il y a des lumières de partout et de la nuit de partout. On n'a pas le choix, des fois, et c'est pas un reproche. Il faut être conscient, il faut être prêt, surtout. prêt à accueillir. C'est comme le soir quand on récupère de la crèche ou de l'école, pour être sûr qu'on soit prêt. Parce que ça peut arriver. Et plus on est prêt et qu'on est prêt à accueillir son émotion et qu'après on gérera la nôtre parce que quand il s'énerve, qu'il fait une bêtise, qu'il sait tout ça, on a la nôtre aussi qui vient en parallèle. Notre enfant intérieur qui n'a pas su dire la sienne quand il était tout petit. Là, ouais, c'est dur. Et t'as raison de le dire, c'est dur. c'est dur de trouver cette nouvelle façon d'éduquer notre enfant c'est dur mais c'est facile de dire attendu tu laisses trop tu prends conscience émotion tout une bonne finition sont encore une bonne fessée ça n'a eu personne voilà oui c'est pour ça que j'aime le dire et que et que je

  • Speaker #1

    J'ose raconter tout ce qui se passe dans ma tête, même si ce n'est pas toujours à mon honneur, mais j'aime montrer aux parents qu'ils ne sont pas seuls quand ils se posent 15 milliards de questions, que sans poser trop, ce n'est pas que mal, parce que c'est vrai qu'on me regarde souvent comme... Tu vois, c'est assez facile pour les gens en face de moi de lever les yeux au ciel en mode Ah non, mais toi, tu te prends beaucoup trop la tête Mais en fait, moi, je pense que c'est une qualité, c'est juste qu'il faut... que je vais grandir aussi, j'ai que deux ans et demi de maternité et du coup je me dis je vais grandir et je vais prendre confiance en ma capacité à m'ajuster. Mais moi je veux féliciter en fait les parents qui se questionnent, qui réfléchissent à leurs besoins comme tu l'exprimais, qui s'ajustent, qui laissent entrer les besoins de leurs enfants dans la famille et qui au fur et à mesure qu'ils vont grandir vont pouvoir... mettre en place des conseils de famille où on va discuter ensemble de comment on résout tel et tel problème, comment on ne se retrouve pas dans les mêmes situations qui ont desservi la famille. Et je trouve que c'est vraiment génial. Et en disant que c'est difficile, je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis juste qu'on l'ensemble et que c'est justement dans ces cas-là qu'il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des coachs parentaux comme tu peux en être un. de l'aide, des kinésios, des sophros, des choses qui résonnent en nous, à aller chercher de l'apaisement là où on pense en manquer, et un avis extérieur, parce que là, en une conversation, j'ai compris plein de choses sur notre situation, et c'est pour ça que je pense qu'il y a aussi de la bienveillance entre parents à développer. Appelons-nous avec nos peurs. Je trouve que parfois, on se regarde un peu trop avec jugement, On compare nos situations aux autres. Alors que ce n'est pas comparable, on n'est pas les mêmes. Et je pense que plus il y aura de bienveillance entre nous aussi, plus on s'autorisera à échanger. Et au travers d'une discussion, on comprend plein de choses. Donc je voulais encourager les parents à continuer. à se questionner, mais sereinement évidemment, et dans la bienveillance envers soi.

  • Speaker #0

    C'est la première des choses, c'est vraiment être confiant, et c'est là où il y a beaucoup de problèmes de confiance en soi maintenant, avec les années, notre génération, peut-être parce qu'on a connu tous cette génération précédente. Il faut qu'on ait confiance en nous, d'avoir une bonne voix en fait. Écouter l'émotion de son enfant, c'est dur, c'est dur, c'est clair. mais c'est important tu vois là ça fait une heure qu'on discute et c'est pour ça que du coup j'ai créé je suis en a pas un peu au début mais donc j'ai de coaching parental et j'ai la deuxième chose c'est l'écouté émotionnel parenthèse émotionnel par an être à l'aise et j'ai créé ça pourquoi donc c'est une heure de temps c'est une écoute active on va dire et c'est pour les personnes qui veulent pas faire des séances de psy, des séances de coaching. Ce n'est pas du tout le même métier. C'est des métiers parallèles qui marchent très bien. Mais on ne veut pas s'engager dans X séances. On veut juste discuter. Et pouvoir livrer pendant 55 minutes. Je préfère prendre 55 minutes, les 5 minutes de pause pour moi. Parce que c'est quelque chose qui est très important. Je n'ai plus à en faire deux. J'ai créé ça il y a un petit mois, jusqu'à fin novembre. J'ai prévu de le faire gratuitement pour voir s'il y a de la demande. J'ai créé ça en me disant, la personne, elle veut peut-être juste discuter face à un mal-être dans son couple de parents, on va dire, dans sa famille, vis-à-vis de son enfant, etc. Elle ne veut pas en parler à son mari ou à sa femme. Il est peut-être solo ou elle est peut-être solo. Elle ne veut pas en parler à ses amis et à sa famille parce qu'elle ne veut pas être jugée, elle ne veut pas avoir des faux conseils, etc. Et en fait, c'est juste un temps neutre avec une personne bienveillante et sans jugement où on va... parler, parler, et la personne va se livrer. On est par téléphone, donc pas de visio, derrière un écran, donc on peut vraiment, vraiment livrer, parce qu'il n'y a pas cette notion de physique où on va être jugé, etc. Et c'est vraiment, un, écoute active des choses, rebondir, faire questionner, sur le pull de coaching que je peux avoir, questionner sur vraiment ce qui a le besoin, etc. Et puis donner des petites clés, possibilité, donner des petites clés en tant que coach parental. sur des tueurs en disant est-ce que tu as essayé ça ? Donc c'est vraiment, encore une fois, j'aime bien faire les coachings autour du tutoiement. Si la personne ça la dérange, je pose toujours la question au départ. Parce que je veux que la personne soit à l'aise. Tous mes coachings et tout ça, je propose d'être jusqu'à 22h le soir. Parce que souvent quand on couche les enfants, à partir de 20h, on est plus dispo parce qu'on n'est pas avec nous, etc. Donc on prend le temps et on discute. Et juste on discute. Et j'aime bien dire ça, c'est sans lendemain. C'est-à-dire que c'est 55 minutes. on discute, ça fait du bien. C'est pas de se poser, de prendre du recul sans tabou et en même temps sans jugement. Et on sort ça, demain, tu ne me rappelles pas, c'est pas grave. Je veux que tu puisses déposer ce que tu as besoin de déposer. Parce que des fois, c'est lourd. C'est lourd. Comment j'ai créé ça ? J'ai une personne, une bonne amie, elle m'expliquait le cas d'amis à elle, un couple qui, avec leur enfant de 3 ans, s'est l'enterre. C'est l'enfer, ils vivent ça comme un enfer. Elle me dit, j'aurais proposé mon aide, etc. Mais ils ne sont pas prêts, pas de problème. Et ils sont partis en vacances avec leur petit. Et ils font une soirée avec la maman, peu de temps après. Et elle leur dit, c'était une vacance géniale, ça a été super, il a vachement grandi, etc. Génial, etc. Et deux semaines après, ils font une soirée avec le papa. Les vacances, c'était l'enfer, on a perdu notre enfant deux, trois fois. Il a couru partout, etc. c'était compliqué quoi et en fait à brun cette notion de pas vouloir en parler autour de toi parce que tu dis mais on va me dire quoi dire chez une mauvaise mère un mauvais père un mauvais non là c'est pas le sujet mais loin d'être tous parfaits on est loin d'être parfait tout court il n'y a pas de notion de parfait encore une fois et on a juste des fois besoin d'être validé par des paires paire est ce tu as vraiment la besoin de se dire Qui sait ? Est-ce que tu as vécu ça ? C'est dur. Même si c'est dur, mais ce n'est pas grave. Déposons la chose ensemble. L'émotion, elle arrive. On l'accueille. Je veux dire, je suis désolé, je pleure. C'est bien de pleurer. Ça veut dire que ça te touche. Ça veut dire que pour toi, ça résonne. Ça veut dire que pour toi, tu veux faire évoluer les choses. Si tu es là aujourd'hui à m'appeler, c'est que déjà, tu as fait un premier pas. C'est cool, tu vois ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on manque d'écoute. C'est-à-dire que… et je dois certainement faire la même chose quand ce sont des amis ou mes proches qui se confient à moi on aime les gens qui nous parlent et qui s'ouvrent à nous Et donc, on se met tout de suite dans une posture de je vais te trouver la solution parce que je vais être une super amie ou une super soeur ou une super cousine et je vais trouver une solution pour toi, comme ça tu seras plus triste ou plus déboussolé Et en fait, parfois, on n'a pas du tout besoin de ça. On n'a pas envie qu'on nous trouve de solution. Parfois, juste de s'exprimer et de revenir sur ce qu'on ressent, on l'a trouvé tout seul la solution. Donc, on sait ce qu'on doit faire différemment en rapprochant. et juste d'être entendue. Je trouve que ça, c'est très difficile parce que moi, j'en ai conscience et pourtant, je suis certaine que quand on me parle, je vais tout de suite dans je te propose une solution en fait, alors que j'ai conscience que parfois, il n'y a pas besoin. Et on a un réflexe là pour moi à perdre. Et attendons la question qu'est-ce que tu en penses ? Qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Est-ce que tu peux me donner ton avis ? Ou as-tu une solution pour moi ? Pourquoi en deux ? On ne laisse pas les gens nous tendre la main quand ils en ont besoin, ou juste être là pour dire je comprends, ça a l'air difficile, je vois que ça te touche beaucoup, je suis là pour toi Et en fait, ce côté je ne vais pas en parler à mes proches parce qu'ils vont vouloir me trouver une solution, et moi je n'ai pas envie qu'ils me trouvent une solution en fait, je n'ai pas envie qu'ils me disent quoi faire, parce que j'ai envie qu'ils me laissent dans ma capacité de parent à trouver des solutions. Ça t'enlève en fait ta capacité à trouver des solutions et tu n'as pas envie de prendre la solution du voisin. Parce que tu as envie que ce soit toi le parent qui ait trouvé une solution dans ton foyer, tu vois, que tu gardes les rênes. Et je trouve que cette idée de parenthèse et de temps d'écoute, c'est une merveilleuse idée parce que je crois que c'est ce dont on manque le plus. En fait, des méthodes, des solutions, des alternatives, des... des façons de faire, on en croule sur Instagram,

  • Speaker #0

    trop parfois,

  • Speaker #1

    et je crois qu'il faut qu'on se réapproprie notre capacité à trouver des solutions nous-mêmes, et qu'on a juste besoin de vrais amis même si c'est qu'une heure, un vrai ami,

  • Speaker #0

    une vraie oreille c'est vraiment une oreille c'est vraiment un temps pour soi, on voit vraiment ça comme un temps pour se recentrer réellement sur, wow j'ai tout ça dans ma vie, et tu vois c'est... Moi, en coaching pro, la première formation que j'ai faite, on traitait des sujets beaucoup plus... On avait la partie entreprise, on avait la partie aussi coaching de vie avec la confiance en succès. Et en fait, finalement, moi, aujourd'hui, je peux entendre et écouter. Les deux mots sont très différents. Et je peux vraiment être présent pour la personne en face pour plusieurs sujets. Encore une fois, ce que je disais quand j'avais créé l'écoute, Mon sujet à moi, c'est pas d'accompagner une personne qui est au bord du suicide. Pour ça, il y a des vrais professionnels de santé qui peuvent accompagner. Dans un deuxième temps, pourquoi pas en discuter. Mais c'est pas mon but. Je pourrais pas accompagner, en éthiallement parlant, mais écouter une personne, comme tu dis, c'est déjà une énorme base. Ça fait déjà du bien, en fait. Ça fait du bien, mais on prend du recul, quoi. Clairement. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    J'espère que t'auras beaucoup de papas. qui t'appelleront pour te déposer tout ce qu'ils ont parce que je trouve vraiment génial que des hommes comme toi s'emparent du sujet et autorisent d'autres hommes à aller je suis sûre que ça intéresse énormément de papas et je crois qu'il faut juste déconstruire quelques mots quelques blocages masculins qu'on vous a déposés là et dont vous savez plus comment vous dépêtrer. Et bravo pour tout ce que tu proposes. Je pense qu'il en manque beaucoup et j'encourage les gens qui nous écoutent et qui sentent qu'ils ont plein de choses à déposer de te contacter parce qu'effectivement, parfois, c'est un inconnu ou une inconnue qui nous ferait du bien, une oreille neutre qui ne nous connaît pas. dont on a besoin. Donc je trouve ça vraiment une très très bonne idée. Et oui, pour ces parents 2 ou 3.0, ce sont des outils qui sont très adaptés,

  • Speaker #0

    je trouve.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Est-ce que, Julien, il y a quelque chose que tu voudrais rajouter, dire, exprimer à cette communauté de parents qui, voilà, parfois se trouvent un peu démunis ou pas, en fait, qui se documentent simplement et qui enrichissent un peu leurs réflexions en écoutant Horizontal ?

  • Speaker #0

    je pense que comme tu disais écoutez vous encore une fois je reviens cette notion de parfait il n'y en a pas de parents parfait c'est ça passe d'abord par notre façon de faire. Oui, il y a les accompagnements. Des fois, on a besoin de ce recul qui est important pour notre vie de tous les jours. Mais par contre, faites-vous confiance. Vraiment, c'est la confiance en soi qui va faire que vous y arrivez vers votre objectif de parent. Vraiment, c'est important. C'est la confiance.

  • Speaker #1

    Oui, peu importe les galères qu'on rencontre,

  • Speaker #0

    on a les capacités de trouver des solutions. Je rajouterais, n'oubliez pas, tu en as parlé des relations tout à l'heure, n'oubliez pas qu'à la base, vous avez une relation de couple en parallèle de votre relation de parent. C'est ça qui a créé votre enfant. Donc, ne l'oubliez pas cette relation de couple. C'est ce qui va faire votre pensée. Yes.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Avec grand plaisir. C'était top.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt,

  • Speaker #1

    merci. Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

Description

Dans la suite de notre échange sur "Horizontale", Julien, un coach parental passionné par les défis et les réflexions inhérents à la parentalité moderne met particulièrement l'accent sur l'importance de répondre aux besoins émotionnels des enfants tout en veillant à l'équilibre des besoins des parents.


Je vous partage mon expérience personnelle avec mon fils, mettant en lumière les difficultés rencontrées lors des couchers. On aborde des thèmes essentiels tels que la gestion des attentes et des besoins affectifs, des aspects cruciaux de l'éducation bienveillante. Julien, de son côté, rappelle que chaque enfant est unique et que les parents doivent s'adapter à leurs besoins spécifiques tout en valorisant leur propre besoin.


Au fil de la conversation, nous soulignons l'importance d'une communication ouverte au sein de la famille. Écouter activement les enfants et les parents est fondamental pour établir une relation familiale saine. Nous encourageons les parents à se faire confiance et à ne pas se sentir jugés dans leur parcours éducatif, une démarche qui favorise l'entraide parentale et le soutien parental.



Ne manquez pas cette discussion enrichissante sur la parentalité moderne, où l'éducation non violente et la bienveillance sont au cœur des échanges. Écoutez dès maintenant cet épisode pour découvrir comment naviguer avec succès dans les défis de la parentalité tout en cultivant une relation harmonieuse avec vos enfants.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à langer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir. Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise. Tu viens pas avec moi ? On remet en cause évidemment l'éducation qu'on a reçue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    on ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord. Mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ? Rester à la maison avec Doudou !

  • Speaker #1

    C'est pas ça l'exemple !

  • Speaker #0

    Eh oh ! Je suis là, j'ai un risque ! La culture de l'abstention, c'est l'hétéro de la maltraitance.

  • Speaker #1

    Toi aussi,

  • Speaker #0

    tu es droit ! Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal. En plus,

  • Speaker #1

    les parents vont avoir... une vraie volonté de faire comme ci ou comme ça leur parentalité et que grosso modo ils seront intransigeants et tout et tout, plus ils vont mettre du temps au moment où l'enfant naît à vraiment rencontrer l'enfant. C'est-à-dire que tu peux avoir des grandes lignes sur ce que tu veux faire, tu peux en avoir discuté et c'est bien d'en avoir discuté. Par contre, il faut vraiment essayer d'être le plus neutre possible. Montre ton enfant bien parce que tu vas aller à la rencontre d'un être. qui potentiellement, tu risques de mettre beaucoup de temps à déconstruire toutes tes croyances et tes volontés parce que tu as vu ça à droite, tu as vu ça à gauche, tu as vu ça chez ta soeur, tu as vu ça chez ton frère ou chez ton ami, etc. Tu veux vraiment un enfant, la même chose, je veux le même enfant que ma soeur ou que mon ami a créé Et donc, tu vas tout faire pour que, et en fait, tu vas partir de très loin le jour où tu vas vraiment vouloir rencontrer le petit être qui est en face de toi.

  • Speaker #0

    Tu dis que d'avoir trop de principes éducatifs et une idée trop arrêtée de ce qu'on veut lui transmettre nous empêche ou nous freine dans la rencontre profonde de qui on a en face de nous, de notre enfant.

  • Speaker #1

    Oui, alors tu peux avoir des envies, avoir des grandes lignes sur comment tu veux évoluer en tant que parent, mais tu vas toujours être confronté à ce que ton enfant peut faire en fait. et plus tu vas avoir des lignes très fixes et pas malléables. Et ce que je disais tout à l'heure, on évolue constamment, et il faut qu'on évolue constamment en tant que parent, parce que premièrement, quand on est enfant pour la première fois, on ne sait pas faire, on a beau avoir vu à droite, à gauche, un truc qui nous plaît, un truc qui ne nous plaît pas, il y a le contexte socio-économique, il y a ce que les personnes ont vécu, il y a ton âge. ton premier enfant par rapport à ton deuxième et à ton troisième, tu n'auras pas la même âge, tu n'auras pas la même expérience, donc ce ne sera pas le premier qui sera pareil que le deuxième et pareil que le troisième. La fatigue. La fatigue, tout, enfin tout, ton boulot à l'instant T ou ton non-boulot à l'instant T ou tout ça. Et donc du coup, Tout ça, ça a déjà un impact énorme. Si en plus, tu rajoutes tout ce que tu veux faire absolument et que potentiellement l'enfant que tu as en face de toi, avec son caractère, avec comment tu vas lui apporter les premières billes aussi, ça ne va pas être possible comme ça. Il va falloir que tu travailles constamment sur un point d'équilibre entre ce que tu souhaites faire et non pas ce que tu veux faire, parce que ce que tu veux faire, il n'y a pas d'autre possibilité. Ce que tu souhaites faire, c'est... tu as ce choix-là qui te plaît, et comment tu peux y arriver, mais tout en prenant compte qu'en face de toi, tu as une personne, une vraie personne, un être vivant, qui va avoir sa façon d'appréhender la chose que tu veux lui amener.

  • Speaker #0

    Ça me parle ce que tu dis, Julien, parce que justement, pour illustrer, moi, c'est quelque chose que je vis aujourd'hui, j'ai le souhait d'offrir un maximum de considération à mon fils. Bon, c'est peut-être... certainement, mon histoire à moi personnelle. J'ai envie de le considérer qu'il ait une voix, qu'il existe pleinement dans la famille. Et finalement, je me rends compte que j'ai beaucoup de patience avec lui. Je ne savais pas que je pouvais faire preuve d'autant de patience. C'était une belle surprise sur qui je suis moi en tant que maman. Mais finalement, mon cadre est extrêmement large. extrêmement souple et mon fils il a une énorme place pour circuler dans ce cadre là j'ai fait une séance, j'en ai parlé dans un des réels dernièrement, j'ai fait une séance de kinésiologie pour j'aime bien vérifier qu'il n'y ait pas de blocage émotionnel qu'il n'y ait pas de tension il se passe tellement de choses autour d'eux et puis on arrive nous aussi avec nos charges transgénérationnelles ou nos histoires et nos peurs et on leur charge tout dessus. Donc, j'aime bien m'assurer que tout va bien. Et finalement, elle m'a parlé de ça. Elle m'a parlé de ce besoin d'être contenu davantage, que peut-être que les choix que je lui permets aujourd'hui, tu veux mettre ce pantalon ou celui-là, ces chaussures ou celle-là, c'est trop tôt pour Ilan. Ce sera peut-être intéressant plus tard. Mais aujourd'hui, il a besoin davantage d'être contenu et guidé et peut-être que le cadre... est trop large et que lui, dans tout cet espace, il est un petit peu dispersé et perdu. Et effectivement, je trouve que je me dis, peut-être qu'en fait, un espace comme ça, immense, ça pourrait aider énormément d'enfants. Mais que dans le cas de mon enfant à moi, il faut que je resserre un petit peu le cadre, que je le cultive un petit peu plus. Je vais peut-être tout à l'élargir un peu plus tard, quand ce sera un peu plus le moment pour lui. Mais sa maturité... Aujourd'hui, elle fait que je laisse trop d'espace. Bon, c'est comme ça que j'ai compris ce qu'elle m'a expliqué, mais c'est pour illustrer qu'on a un projet et puis après, il faut l'adapter à l'enfant qu'on a en face qui arrive avec son histoire.

  • Speaker #1

    Oui, après, un enfant, comme tu dis, a besoin de cadre. C'est important pour lui, sa sécurité. Je sais que Léa, moi, je teste beaucoup de choses, en fait, par le coaching. Je vois l'intérêt que j'ai aujourd'hui, vraiment, que les formations que j'ai faites pour mon... Ma famille, ça a été une évolution énorme sur ma façon de faire. Parce qu'avant, je n'avais pas toutes ces billes-là. Donc, c'est vraiment une ouverture d'esprit. On est loin d'être parfait. J'aime bien cette discussion des parents parfaits. C'était coach, du coup, ça doit être parfait. Déjà, j'aime bien enlever ce mot-là, parfait, parce que ça ne veut rien dire. Parce que parfait pour l'un n'est pas parfait pour l'autre. Donc déjà, on va redescendre sur le mot de parent parfait, puisque chacun a ses critères. Et donc du coup, moi, dans ma famille, aujourd'hui, je sens aussi ces problématiques, certaines problématiques arriver. Je suis aujourd'hui vraiment figure d'attachement de Léa. Elle n'est pas contente si papa n'est pas content. Si papa n'est pas là pour faire un bisou le soir, c'est compliqué, etc. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est de pouvoir sentir. les choses et pouvoir mettre en place des outils. Et tu vois, typiquement pour les apps, on a des moments où le soir, par maman, ça a pu dériver sur une histoire, deux histoires. En fait, ce côté laisser de la place, laisser du choix et laisser de la dérive finalement, il faut s'en rendre compte. Ce n'est pas grave parce qu'on apprend tous comme ça, mais ce n'est pas grave aussi de faire une frustration auprès de l'enfant de... On arrivait à des couchers qui n'étaient plus dans nos besoins à nous. C'est-à-dire qu'on était toujours sur la question sur le besoin de papa, le besoin de maman et le besoin de l'enfant. Et on arrivait à des couchers, des fois, d'une demi-heure à trois heures. Mais je te parle vraiment de l'étape de coucher où on disait, ben voilà, on lit une histoire, machin, et tout. Et en fait, c'était une histoire, deux histoires, tu vois, le côté je donne la main et puis finalement on met le bras, quoi. Et donc du coup, ben là, c'est là où en tant que coach parental, tu as des billets, tu dis attends, on va se remettre comme il faut et on va faire une routine soir parce que personne n'était finalement satisfait. Et c'est là où il faut vraiment s'écouter et écouter nos besoins. Il ne faut pas en arriver au burn-out parental où... Tu n'as plus le choix, quand tes figures d'attachement et tes mamans étaient au bonheur parental, tu veux passer la main à papa, et ce n'est pas possible. Nous, on a une chance énorme dans le couple, et c'est parce qu'on a beaucoup discuté, c'est que le jour où papa, j'ai un trait de personnalité, c'est une persensibilité. Et du coup, tu vois, ce côté empathique, etc., c'est fort pour moi. Et par contre, le côté, quand il y a une crise en face, je sais la gérer. Par contre, j'ai vite besoin de couper et de passer la main à maman. Parce que je sais que sinon, moi aussi, je m'énerve et ça apporte rien au chemin de vie. Donc, plus tôt, je suis arrivé à transférer à maman certaines choses et revenir après, quand je me suis calmé par mon côté, j'ai soufflé, etc. Et mieux, c'est ça, on a une chance énorme, c'est que maman, elle est 100% disponible. Comme ça, elle le voit arriver. Elle dit, attends, tu prends la main, machin, tout. Ça, c'est génial. Et c'est là l'importance de l'équilibre. Mais, tu vois, on est arrivé à être couché du soir très, très long et on n'était plus aligné à nos besoins. On s'est dit, là, on va se coucher, en fait, on va se coucher. il a fallu couper dans le vif et mettre un cadre, et mettre une routine du soir. On peut voir sur Internet, c'est ça qui est bien avec Internet aujourd'hui, c'est un peu comme Doctissimo, c'est qu'on a tout ce qu'on veut. Mais le problème, c'est qu'on a trop tout ce qu'on veut, et des fois, ce n'est pas personnalisé pour nous. C'est là où le coaching parental, ou l'accompagnement en parentalité, réapprend à avoir quelque chose de personnalisé. Vraiment. Donc on a remis en place une routine du soir, avec une cible, et vraiment... c'est elle qui fait avancer son truc, mais elle sait vers quoi elle va. Et on a fait ça pendant un mois. Un mois où vraiment, elle a réappris à avoir un truc, et un truc qui n'est pas de notre fait. La responsabilité, elle est sur cette routine du soir, qu'on avait mise sur le Figo, et on a dit, là, tu fais avancer ta licorne, on a créé avec elle, évidemment, on a créé avec elle, elle y a mis toute ton émotion dedans, elle a compris toutes tes phases, et on est repassé par ça. Et en fait, en un mois... c'est terminé et maintenant on a plus ça on ne suit même plus à l'école etc et par contre elle sait que deux histoires parce que nous ça nous a permis aussi de reprendre nos responsabilités de dire moi je te dis qu'il ya deux histoires je t'avance de prévient l'avancé tous et donc on va vers ça se rassurera parce que tu verras qu'on fait deux pas plus mais deux c'est pas trois puis quatre tu vois et en fait tu réalises ton besoin vis-à-vis de la chose est en fait aujourd'hui d'un coucher Quand on passe à l'étape de coucher, vraiment, on a les deux histoires, on va au lit et ça se passe super bien. Et elle est hyper contente de dire, tiens, demain, il n'y a plus d'énervement juste avant de s'endormir. Et ça, c'est là où tu vois les évolutions que tu peux faire dès que tu as la motivation de ton parent. C'est toi qui dragues la chose. Oui,

  • Speaker #0

    c'est intéressant et c'est ce qu'on vit en ce moment. Moi, on a un coucher très accompagné. Donc en fait, ça peut durer 10 minutes parce qu'il est fatigué, il s'endort, ou une heure et demie parce que ce soir, ils sont comme nous, ils ont une journée. C'est un peu plus difficile de retrouver le sommeil. Et en fait, quand ça dure 10 minutes, moi, je n'ai pas de souci à rester assis à côté de lui, à lui donner la main. Il n'y a pas de problème. J'apprécie même ce moment de calme dans ma journée. Je peux faire une petite méditation, je respire, je remets un peu d'ordre dans ma tête. C'est un moment que j'ai réussi à... à cueillir et à apprécier. Mais quand ça dure une heure et demie, je vois ma soirée voler en éclats. Je me dors dessus, je n'ai plus envie de manger, je n'ai plus envie de prendre ma douche. Enfin, je veux dire, ma soirée est partie en live. Si j'ai des amis à la maison, je suis dans la chambre et eux, ils sont dans le salon. Enfin, je veux dire, là, ça ne me convient plus. Voilà. Sauf que nous, notre fils, moi, je ne peux pas quitter la chambre s'il n'est pas endormi. C'est-à-dire qu'il me suit comme si j'allais... jamais revenir de toute sa vie. Je ne peux même pas me lever faire pipi s'il ne dort pas. Il se relève, il hurle. On a une petite problématique là qu'il faut qu'on essaye de discuter avec lui. On a de la chance qu'il soit bien rentré dans le langage. Et encore, en fait, on est un peu piégé. Ce n'est pas parce qu'il parle bien que son cerveau n'a pas deux ans et demi. Il faut qu'on se souvienne que c'est un petit garçon encore. On est un peu, je pense... Comment dire, on se laisse un peu avoir par sa façon de s'exprimer assez correcte. Oui, exactement. Et on se dit, mais en fait, on oublie qu'il est tout petit encore, et c'est pas parce qu'il parle bien qu'il comprend tout ou qu'il sait tout. bien expliqué mais bon enfin voilà et donc alors je sais plus pourquoi je te raconter ça mais je pense que ça peut passer par reconstruire le coucher ensemble faut qu'on en discute avec lui et qu'on est peut-être ça fait un moment que je me dis qu'il faut que je fasse un semenier pour faire les étapes du soir et du que ce soit plus fluide et là il a certainement besoin

  • Speaker #1

    d'être assuré même si j'ai le sentiment qu'on déroule le même rituel tous les soirs mais en fait tu veux l'intérêt par exemple de le poser sur le frigo et tout et de courir avec lui c'est qu'un il sait les étapes qu'il y a dedans mais il le sait mais il le sait c'est écrit tu vois et c'est lui qui fait avancer et qui n'a pas de suspense c'est écrit comme ça en fait ouais ouais

  • Speaker #0

    non mais complètement je trouve ça on le sait tous tu vois mais il faut qu'on repense à ça oui ce que je trouve intéressant de dire c'est que hier soir, j'ai dit en fait le problème, parce qu'en fait, notre fils il nous rappelle beaucoup la nuit, il réclame de dormir avec nous, il veut aller dans notre lit et là maintenant, c'est problématique parce qu'on ne dort pas bien, parce que du coup ça ne nous convient pas. Sauf que c'est pour illustrer parfois la complexité des parents 2.0 là, qui se documentent beaucoup, qui se questionnent beaucoup et je trouve ça génial dans un sens. Et je trouve ça compliqué dans un autre. Donc pour illustrer la difficulté en toute transparence avec les personnes qui nous écoutent, bon, ils ont l'habitude que je raconte un peu ma vie. Du coup, ça ne nous convient pas qu'ils dorment avec nous. Mais moi, ça ne me convient pas de fermer la porte de ma chambre et d'estimer qu'à deux ans et demi, il doit dormir dans sa chambre seul, loin de nous. Voilà, ce n'est pas quelque chose qui me parle. J'ai lu beaucoup trop de choses sur la physiologie et les êtres sociaux que nous sommes. Et pour moi, ça ne résonne pas. Pour moi, il a besoin de nous, on doit répondre à son besoin affectif de sécurité. Moi, mon besoin à moi, c'est que s'il a besoin de moi, je suis là. Donc, je lui ai proposé de mettre un petit matelas à côté de notre lit. Et si dans la nuit, il a besoin de nous, il peut se lever et venir dormir à côté de notre lit. On est dans la même chambre, mais chacun a son espace pour bien dormir. Et donc, ça, je pense qu'avec un peu de temps, Il peut y arriver, c'est-à-dire que là, cette nuit, il s'est levé à peu près cinq fois pour rediscuter la règle, c'est-à-dire non, je veux aller dans le lit, non, tu vas dans le matelas, non, dans le lit, non, dans le matelas, et donc finalement, il finissait par s'endormir sur le matelas. Donc, je gagnais la bataille, mais ça avait pris une demi-heure, tout le monde s'était réveillé, il avait pleuré, enfin, sommeil pas du tout réparateur pour personne, mais je me dis qu'aussi, c'est des phases de transition qu'il faut accepter. Ce que je voulais évoquer en fait surtout c'est que j'ai pensé que les réveils et le besoin de sécurité venaient du fait que je reste près de lui quand il s'endort. Et du coup je lui ai refusé de m'asseoir à côté en lui donnant la main, je me suis mis un peu plus loin. Donc en fait il s'est endormi en disant la main maman, la main maman, puis à la fin il est tombé. Mais ça, ça ne me raisonnait pas en fait et je me suis dit mais je ne suis même pas d'accord avec ça. Là je me force. je lui impose une distance qui me va pas c'est soit je suis dans la chambre et je suis là pour lui soit je quitte la chambre il s'endort sans moi mais je suis pas à l'aise avec l'entre deux de s'asseoir trois mètres à côté de lui et de lui dire non je suis là mais tu restes dans ton lit bref donc parfois on se laisse aussi je trouve pollué parce qu'on observe chez les autres par ce qu'on croit qu'il est bien de faire avec un enfant de tel âge et je pense qu'il faut aussi se connecter à qui on est et moi rester à côté de lui en lui caressant les cheveux ou en lui donnant ma main, si ça lui permet de s'endormir paisiblement, je n'ai pas de problème. Le problème, c'est que ça dure 8 plombes. Je suis dans tout ça en ce moment.

  • Speaker #1

    J'ai quand même envie de rebondir sur quelque chose. Parce que depuis le début, tu dis que son besoin, c'est ça. Ton besoin, c'est à peu près ça, mais pas tout le temps. Parce que finalement, ça dure trop longtemps, ce n'est plus ton besoin et c'est compliqué. Je compte depuis le début. Tu ne parles pas de besoin de ton mari ? C'est quoi ton besoin finalement ?

  • Speaker #0

    Mon besoin c'est que ça... C'est un peu comme nous. Il est plutôt... Enfin, il faudrait lui poser la question. Mais...

  • Speaker #1

    Tu ne le sais pas du coup ?

  • Speaker #0

    Si, si, je le sais. Il est d'accord pour accompagner. Puisque quand je suis sortie de cet endormissement où je ne lui avais pas tenu la main, qui finalement avait duré plutôt moins longtemps que certains endormissements où je lui donne la main, et je lui ai dit... j'ai éclaté en sanglots en lui disant je me suis sentie maltraitante parce que j'étais à deux mètres de lui et il me demandait et je lui refusais en fait le contact et j'étais pas En fait, je n'étais pas d'accord avec lui refuser ce contact qui, moi, me fait du bien aussi. Donc, soit je suis là, soit je ne suis pas là, mais j'ai l'impression de lui avoir mis le gâteau sous les yeux et de lui avoir refusé la cuillère. Et il m'a dit, mais accompagnons-le. Il a besoin de nous, accompagnons-le. Par contre, mon mari, il n'est pas d'accord avec le fait qu'on y retourne 15 fois dans la nuit. L'endormir sereinement, il n'y a pas de souci. Par contre, il ne faut pas que ça dure longtemps. Il ne faut pas le réitérer mille fois dans la nuit.

  • Speaker #1

    dans la nuit. Une vraie question sur ce qui est vraiment important pour un enfant et je vais te parler en connaissance de code puisque c'est un des sujets que j'accompagne en coaching parental avec un compte de parents. Elle sera anonyme mais je te donnerai l'information. Tout est question d'annoncer à l'avance. Un enfant, peu importe ce que tu comptes faire, c'est annoncer à l'avance. Donc vraiment annoncer, dire voilà, ce soir, il y a deux histoires. Ce soir, il n'y a que deux histoires. Et au moins, il sait à l'avance. Il va forcément réclamer une troisième histoire ou une quatrième parce que c'est sa façon de faire. Et il teste les limites. Un enfant a besoin de tester les limites tout le temps. C'est son but. Parce qu'il se dit au cas où ça passe. Mais le problème, c'est que quand ça passe, ça va forcément avoir une dérive derrière. Et deuxième chose, c'est la motivation des parents. C'est l'énergie et la motivation. Ce qui est dur. souvent quand on arrive au coaching parental, par exemple, c'est qu'on est déjà dans une énergie très basse. Parce qu'en fait, on est déjà à bout. C'est-à-dire qu'on est né au stade où on a dérivé peut-être plusieurs temps et derrière, on se dit, maintenant je fais quoi ? Je vais essayer de demander de l'aide extérieure. Et quand on demande de l'aide, c'est qu'on est vraiment bas en énergie. Tu vois, le couple que j'ai accompagné, petit de 3 ans, et puis... suite à certaines circonstances, s'est retrouvé à dormir dans le lit des parents. Sur le papier, on vient toujours aux besoins, c'est ça le principe dans le coaching. Au papier, au départ, la petite en a besoin, moi ça ne me dérange pas, je ne dis pas que j'en ai besoin, mais ça ne me dérange pas, j'ai peut-être un besoin de dire que si je suis bien assez besoin, c'est cool. Mais voilà, ça s'installe, ça se crée, donc forcément il y a une sorte d'habitude qui se crée, une routine finalement, pourquoi on change cette routine-là, et il arrive un moment où forcément il y a une vraie notion de attends, c'est quoi mon besoin ? J'ai besoin de la changer aujourd'hui, je ne peux plus, donc tu as besoin de changer dans ta vie, heureusement. Mais du coup, ils se sont retrouvés à se dire mais maintenant, comment on fait marche arrière ? Alors tu ne fais pas marche arrière, c'est là que tu as connu cette... étape là et tes besoins ont changé. Tu ne reviens pas en arrière sur les choses, tu as connu quelque chose de différent. Maintenant, c'est juste que tu veux changer. Et en fait, on a passé deux bons mois à discuter de cette façon de faire le coaching. Il faut voir ça comme on se voit maximum tous les quinze jours, voire même tous les sept à dix jours. Il faut garder une certaine motivation, un certain cycle. Si tu te vois trop trop trop espacé, tu n'as pas cette motivation qui se crée sur le long terme. Et pendant deux mois, je leur ai expliqué un petit peu les notions du sommeil, combien de temps l'enfant a besoin, ce qu'il vient de faire dans les deux heures avant de coucher de sommeil, ce qui n'est pas terrible de faire, histoire de vraiment faire redescendre l'enfant dans le temps prêt à accueillir son maître. parce qu'évidemment ils ont des journées de dingue, nounou, école, etc. Donc ça a de l'impact le soir. Plus cet impact-là, on le prend tôt et on réfléchit dans ce sens-là, et plus il va être serein pour aller se coucher. Et pendant deux mois, on a travaillé sur des outils, vraiment en bonne communication avec leur petite. Et l'impact était difficile, ça ne marchait pas. On est arrivé devant la chambre de la petite. Et au final, ça s'est bloqué. Du coup, ils disent à ma main, non, attends, tu ne vas pas pleurer, etc. On a essayé, mais ça ne marche pas. Un jour, j'ai fait la séance et j'ai attaqué direct en disant, bon, maintenant, c'est quoi votre besoin ? C'est quoi son besoin ? Et est-ce que vous avez l'énergie et la motivation pour arriver à votre besoin ? pour retrouver votre chambre parentale et retrouver votre vie à deux. Et là, oui, on a toujours besoin, etc. Et c'est quoi votre énergie ? Vraiment, aujourd'hui, quelle est votre énergie ? Ce n'est pas grave, ça, on le reporte dans six mois. Si vous avez besoin de plus d'énergie, on le reporte dans six mois, ce n'est pas grave. Non, non, mais c'est bon, on a l'énergie pour... Donc, on a une vraie discussion de ça, une vraie discussion de sa motivation, une vraie discussion de coaching pur et dur des personnes. face de moi et non pas du coaching parental. Et en fait, ça a été des clics. Le lendemain, ils ont été clairs avec la petite, ils ont vraiment reposé les choses, et ça se passera comme ça, et machin. On enlève le lit de camp dans le lit de la petite parce qu'ils ont essayé comme ça. Et ils ont fait le système sur 2-3 soirs, alors que normalement tu peux le durer pendant une quinzaine de jours, de la chaise, donc c'est un peu ce que tu expliquais tout à l'heure, tu tiens la main au départ, tout en amortissant toujours, prévenir. ton enfant, de dire oui ce soir on s'éloigne un petit peu, c'est le jeu, c'est le challenge tu t'éloignes un petit peu dans la chambre, tu t'éloignes un petit peu et tu peux sortir de la chambre eux en trois soirs en fait c'était plié et depuis ce jour là et depuis le jour où ils ont vraiment ressenti leur intérêt en tant que parents d'être carré dans leur tête pour pouvoir être le plus fluide avec leur enfant du jour au lendemain ça a été terminé, leur enfant a dormi dans son lit et en fait c'était qu'une question d'être prêt en tant que parent à y arriver. Et comme tu disais tout à l'heure, tu as encore, toi, cette dissociation de te dire J'ai quand même ce besoin-là, parce que quand ça dure une heure et demie, voilà. Mais en même temps, je lui fais bien sentir que quand ça dure une heure et demie, c'est cool. Donc, je ne vais pas m'arrêter de le faire pour l'instant, parce que j'en ai besoin un petit peu. Il faudra faire attention le jour où tu arriveras dans la phase où vraiment, ça te pollue, ça vous pollue plus que... que ça vous sera bénéfique. C'est vraiment cette sensation-là qu'il faut qu'il y ait, une prise de conscience de dire Waouh, attends, là quand même, on s'use, tu vois, tu rentres dans ta chambre, t'es énervé, t'es fatigué, c'est plus une vie normale et c'est des tensions qui se rajoutent. C'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    Oui, ce que je trouve difficile, je comprends tout ce que tu expliques, Julien, et j'ai entendu beaucoup d'histoires similaires. Ce qui est difficile, je trouve, c'est comment on trouve un compromis dans le besoin des parents, qui est parfois totalement opposé au besoin de sécurité, au besoin affectif de l'enfant. Là, moi j'ai l'impression que si je lui dis dorénavant, tu t'endors seule dans ta chambre, je te laisse la porte ouverte, on met ce que tu veux, la lumière, pas la lumière, on trouve quelque chose qui te sécurise. En fait, j'aurais le sentiment de lui imposer. mon confort et de lui de le mettre dans un inconfort qu'il n'a pas demandé. Et je comprends bien, et je n'ai pas appelé mon podcast horizontal pour rien, qu'effectivement nos besoins sont aussi importants que ceux des enfants. Mais au final, dans la pratique, le juste milieu, il est difficile à trouver parce que voilà, moi je veux bien 10 minutes mais pas une heure et demie. Lui, il n'a aucune notion du temps. Donc, je vais essayer de le faire un petit peu plus… comment dire, un peu plus clair. Donc c'est soit je reste, et ça dure le temps qu'il a décidé, soit je reste pas, tout court, parce que je peux pas maîtriser le temps, et que si toutefois ça durait trop longtemps, ça me conviendrait plus, donc on va faire autrement. J'ai l'impression de lui imposer en fait mon besoin, et de pas répondre du coup à ses besoins de sécurité quotidien. Et bon, on va pas faire la séance sur place, enfin tout de suite, mais je trouve que voilà, je sais pas si vous partagez ça, mais... Pour moi, c'est ça la difficulté. Quand on a compris que les besoins des enfants étaient aussi importants que les besoins des adultes, le point du milieu, il est où quand on a le sentiment qu'on n'a pas l'équilibre ? Quand on a le sentiment qu'on est les seuls, de zéro à trois ans, c'est quand même nous qui décidons où est-ce qu'il est le milieu. Et finalement, je trouve que c'est inconfortable pour moi, en fait, de ne pas pouvoir construire avec lui la solution pour le moment. J'ai l'impression de m'imposer, en fait.

  • Speaker #1

    Il en a besoin, il en a besoin. C'est là où on a cette notion de limite que tu poses. Il a quand même besoin de... En fait, plus ton discours va être clair et limpide envers lui, et plus tu l'amèneras vers... Alors oui, il y a des frustrations qui vont se créer, mais c'est important les frustrations, encore une fois, c'est parce que tu as besoin de vivre pour savoir les plus... enfin, pour savoir les plus... ou plutôt les comprendre. C'est-à-dire que tu ne t'apprends pas à gérer une émotion, tu apprends à la comprendre, tu apprends à travailler avec, déjà à l'identifier. On en parlait tout à l'heure, juste avant le début du podcast, mais une crise, une émotion, quelque chose qui est fort, on prend un enfant déjà de 2 jusqu'à 7 ans, à peu près 7-8 ans, l'émotion elle vient et la partie du cerveau qui permet de la...

  • Speaker #0

    de la gérer, je n'aime pas trop ce mot gérer, mais qui permet de la réguler, de la conscientiser, etc. Elle n'est pas là. Donc l'émotion, elle vient, tout le monde a des émotions, heureusement. Tout le monde ne les évoque pas, c'est autre chose. Et du coup, elle sort direct. Elle sort et ce qui reste derrière une émotion, c'est le sentiment émotionnel finalement. Et c'est ça qui dure longtemps. L'émotion, elle est rapide, elle est quelques secondes. Et eux, en fait, ils ne savent pas gérer ça. Et c'est toi, et comment tu vas lui apprendre à vraiment conscientiser de ce qui va se passer, et que, en fonction de l'émotion qui s'est passée, tu vas lui apprendre à redescendre, par plusieurs techniques, tu peux souffler avec lui, tu peux conscientiser l'émotion sur un objet, que ce soit la peur, en lui disant vraiment voir, moi je sais que Léa... J'ai pu tester cette technique une fois et ça a été fort parce qu'elle avait une peur sur le pommeau de douche. C'est un sujet dans le bain, le pommeau de douche, mais parce qu'en fait à la base j'ai fait un shampoing un jour pour les trucs anti-poux parce que c'était mis sur prévention, tu vois, où tu mets un produit un petit peu avec de la lavande, etc. En fait ça allait venir, c'est tout bête. ça lui est venu dans les yeux et ça a été une crise énorme parce que ça a piqué évidemment les licences de la vente, c'est pas fou. Et en fait, c'est devenu un sujet derrière où la douche, etc., ça a été compliqué. Et du coup, il y a un moment donné où il y avait une vraie peur. Je t'écoute, qu'est-ce que tu ressens ? Tu sentais que c'était proche de la peur, mais je ne m'étais pas dans ça. Et tu as vraiment cette notion de ça ressemble à quoi ? Ça ressemble à quoi ? C'est quoi ? C'est une boule ? Ah bah, tu vois, je commence à lui dire des objets, tu vois. Elle dit, bah, c'est une boule. Allez, c'est une boule. Et c'est quelle couleur ? Et en fait, tu vois, tu lui fais travailler la couleur, la forme et l'odeur. C'est quoi ? Ça pue, machin. Ok, ça marche. Et tu vas sur ça. Tu dis, mais écoute, ce truc-là, maintenant, tu vas en faire quoi ? Tu fais quoi ? Tu l'écrases, tu le jettes à la poubelle et tout. Et en fait, tu lui fais conscientiser sur un objet cette peur. Parce que la peur, c'est dur, en fait, parce que tu peux lui en parler, tu peux lui dire ça, ça, mais il ne va pas réussir à... comprendre comment le sortir. Et donc là, c'est l'objet, l'objet virtuel. Tu dis, tu veux faire quoi ? La jeter à la poubelle ? Et bien, on va la jeter à la poubelle. Et on va devant la poubelle. Tu la jettes là. Et tu la jettes, c'est fini. Et vraiment, tu sentais dans ta tête que, ouais, ça part. En fait, c'est en train de partir, ça. Et ça, c'est une des émotions qui, je trouve, la plus dure à faire partir. La peur du noir, la peur d'être seul, etc. C'est vraiment un truc où c'est dur de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre. Autant la colère, Tu as très vite des effets que tu peux travailler avec eux. Et l'étape toujours, c'est de dire, ok, je sens que, donc valider son émotion, c'est vrai ce que tu ressens. Tu viens de t'énerver là, ou tu viens de tomber en vélo, tu as mal, oui, tu as mal. Ce n'est pas pas grave, en vélo, tu tombes. Combien de fois je vois sur le tournage premier, ce n'est pas grave. Toi, du haut de tes 40 ans, ce n'est pas grave. Tu es tombé 2000 fois, oui, mais lui, il a 3 ans. Il fait du vélo peut-être pour la première fois, il tombe. Et si c'est... Pour lui c'est grave en fait, c'est le monde qui vient de s'écrouler, il a peut-être abîmé son vélo, il s'est abîmé les genoux, c'est pas grave, c'est vrai, c'est vrai, tu es en train de t'amaler, tu es tombé, donc tu identifies, tu te rassures, ce que tu ressens c'est vrai, déjà, c'est le premier choix. Et ensuite, une fois que ça monte, et que c'est le pic, ça sert à rien de discuter de, par exemple une crise, d'énervement et tout, ça sert à rien de discuter de ce qui s'est passé, non, d'abord gérons la montée de puissance, donc ton déjà de puissance, tu souffles. tu respires fort, tu souffles fort, tu fais vraiment descendre la pression. Et une fois que ça redescend, là tu peux discuter et dire qu'est-ce qui s'est passé, comment on réparer ça. On répare, on ne punit pas, on ne met pas dans un coin, ça ne sert à rien, tu ne répares rien du tout. Donc on va réparer, on va nettoyer, s'il y a un verre qui est tombé, on vient ensemble, on nettoie. Moi je m'occupe des bouts de verre parce que voilà, et toi tu t'occupes de l'éponge, on répare ensemble. Et aujourd'hui, on s'est arrivé à un stade avec Léa, et ça c'est top, c'est quand elle s'énerve et qu'on... on identifie ensemble qu'elle s'énerve parce qu'elle le sent, elle me dit je veux discuter avec papa Et là, on va ensemble dans un couloir neutre, noir, sans choses qui peuvent l'exciter ou quoi que ce soit. Et on va dans un couloir, et on discute ensemble. Et on discute, on se pose par terre, et tout de suite, on a le temps de se calmer, et tout de suite on discute quoi. Et j'ai fait ça. Et elle te déroule, et c'est là où tu te rends compte, à deux ans, pareil, tu vois, elle arrive à trois ans, mi-octobre. Et là, tu te rends compte vraiment qu'ils savent tout en fait. Il faut juste leur laisser la place pour le... pour en parler. Et c'est là où je pense que notre enfance, c'est là où on a des limites par rapport à notre enfance, c'est qu'on n'avait pas cette place-là. Et aujourd'hui, il y a encore des parents qui ne laissent pas cette place-là à leur enfant. Mais plus tu as laissé cette place-là à ton enfant, et plus il va être capable demain d'exprimer ce qu'il ressent, pour du harcèlement, pour ce qu'il peut te passer à l'école, tout ça, pour le boulot, demain quand il sera 30 ans et qu'il va pouvoir parler avec sa femme ou son mari de ce qu'il ressent. c'est ça en fait la qualité qu'on peut leur donner c'est cette expression de l'émotion qu'on nous a très trop souvent masquée il y a deux choses qui

  • Speaker #1

    ont résonné dans ce que tu as dit quand tu dis la frustration c'est bien bien sûr que c'est un outil intense ça arrive c'est pas que c'est bien

  • Speaker #0

    Mais s'ils en ont une, ce n'est pas grave. C'est plus dans ce sens-là. C'est important qu'ils la connaissent. Oui,

  • Speaker #1

    je t'avais bien compris. Je ne veux pas les frustrer. Non, non, j'ai mal résumé. Ce que je veux dire, c'est que je ne trouve pas toujours évident. Moi, je pense qu'ils en vivent toute la journée. Moi, mon fils commence la journée par dire je ne veux pas aller à la crèche et il y va quand même. Donc, il commence la journée par être frustré. Et je crois que la journée est faite de frustration. Et tout comme nous, en fait, on ne fait jamais ce qu'on veut. même au plus haut strat de la société. Donc on est tous frustrés et ils le sont toute la journée. Pour moi, c'est difficile de le frustrer juste avant de se coucher parce que je me dis qu'il a peut-être eu son lot de frustration. Mais ce que je comprends aussi de ce que tu expliques par rapport à la peur qu'a pu exprimer ta fille, c'est que peut-être que derrière le besoin que je crois identifier de mon fils qui, par exemple, ne veut pas me laisser quitter sa chambre le soir avant qu'il dorme, peut-être une peur. Et en pensant que je réponds à son besoin de sécurité, j'alimente une peur et je ne l'aide pas à s'en libérer. Donc je trouve ça intéressant d'essayer d'aller discuter avec mon fils ce soir de ce moment où je quitte la chambre, essayer de le formaliser, qu'on en parle et qu'on essaye de transformer ça parce que c'est peut-être qu'on fait l'erreur à être trop dans la réponse aux besoins, d'alimenter en fait les peurs ou en tout cas de les laisser là et de pas aider nos enfants à s'en libérer. Là aussi, il y a un mécanisme intellectuel ou un recul émotionnel à mettre en place qui demande un peu d'énergie, de temps, de réflexion. Et parfois, on croit bien faire et en fait, on n'aide pas le dispositif. Je dis souvent, en fait, on est parfois accusé de ne pas faire le job, ces nouvelles générations, parce que... on ne sert pas la vie, ce n'est pas parce que les enfants aujourd'hui ont l'espace pour s'exprimer, mais ces nouvelles générations de parents, ils laissent tout faire, ils ne font pas le job. Moi, je trouve que c'est encore plus difficile de le faire tel qu'on est.

  • Speaker #0

    De trouver l'équilibre entre les deux, bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Se dire que c'est un besoin ou c'est une peur. Attends, si on est mot sur ce que je l'accueille, est-ce que moi, là, j'étais dispo émotionnellement, je n'aurais plus eu de colère, je ne sais pas, mais bon, voilà, en fait, c'est une chance. de ne pas tomber dans le burn-out parentel quand on est au hauteur dans l'observation.

  • Speaker #0

    En fait, si tu veux, deux choses par rapport au fait d'alimenter sa peur, c'est exactement ça. C'est-à-dire que tu valides le fait qu'il a raison d'avoir peur. Tu lui dis, écoute, ouais, en fait, t'as raison. On peut avoir peur du noir, peu importe la peur qui va discuter. C'est peut-être une peur de te laisser, d'avoir peur. peur de l'abandon peu importe ce qu'il a peut-être connu mais tu valides le fait que tu as raison de avoir peur de ça donc regarde je suis avec toi tu crains rien et en fait je pars mais tu me dis t'es avec moi je crains rien et puis t'es en train de partir du coup je comprends pas là non seulement j'ai pensé avoir peur de ça parce que finalement tu restes avec moi ça veut dire que j'ai raison et en plus après tu me dis attends mais tu me dis que je dois pas avoir peur d'être seul parce que t'es là et maintenant tu pars donc là t'as tout à fait raison tu alimentes tu alimentes tu alimentes ta peur reste toute la nuit à côté parce que finalement si tu me dis que tu dois avoir peur d'être seul tant que tu es là toute la nuit c'est pas grave et après l'autre truc sur l'équilibre sur notre nouvelle façon et le burn out oui c'est plus dur c'est plus simple de fermer ses émotions plus que je suis dur avec lui en fait moi je tu te préserves parce que encore une fois on n'a pas ou pas peu connus, il y en a qui ont la chance de connaître ça en étant jeunes, mais très souvent, on n'a pas ou peu connu le fait d'avoir nos propres émotions, on les a refoulées, comme on a pu dire au début, et donc du coup, là, on se confond, comme tu dis, à deux choses. L'émotion de notre enfant, qu'on se dit qu'on veut gérer et non pas qu'on veut bafouer. Forcément, un enfant, si tu le contrains à masquer ses émotions, à le punir, à s'y asser, dès qu'il en a une, tu es en train de pleurer. Attends, va au coin. Tu vois, tu es en train de pleurer, je ne suis pas bien, et en plus, je suis allé au coin. Plus tu vas faire ça, plus ton enfant va comprendre qu'en fait, ça ne sert à rien d'exprimer tes émotions, puisque finalement, on fait mal à chaque fois que je le fais. Donc plus il n'y en aura pas, et comme il n'y en aura pas, c'est facile à gérer, c'est fluide d'ailleurs. Tu fais un management par la tyrannie, et nickel, quand tu n'as plus une notion de jeu d'émotion. Donc là, en fait, toi tu te dis, attends, mon enfant a des émotions, et je vais les gérer. Donc première chose, tu veux aider ton enfant à identifier et à gérer. Mais en plus, tu es confronté avec ton enfant intérieur qui dit, Non mais moi, je ne l'ai jamais fait. Et comment je fais ? Même la mienne. Parce que forcément, quand ton enfant s'énerve... où il s'excite, où il y a une crise, c'est très souvent dans un moment où toi, en plus, tu n'as pas envie. Et très souvent, ce qu'il produit, le fait que le matin, il va s'énerver pour mettre ses chaussures, c'est parce que toi, à la base, déjà, pendant un contexte, tu n'as pas mis pendant une heure le contexte, tu as bien mis un contexte pourri. Toi, tu étais speedé, ou toi, tu n'as pas eu le temps de prendre du temps avec lui, etc. Donc finalement, ça crise ce qu'il est en train de faire là, mais en fait, c'est un impact sur les une heure ou deux heures avant. C'est comme quand on emmène un enfant au supermarché. Alors, si on peut... il vaut mieux pas l'emmener. Mais quand on l'emmène parce qu'on peut pas faire autrement, il faut s'attendre à ce que, pendant le supermarché, pour souvent des personnes, mais après le supermarché, il y ait une notion de crise. On va faire le supermarché potentiellement à des horaires où il a faim ou il a sommeil, parce qu'au supermarché, il y a des lumières de partout et de la nuit de partout. On n'a pas le choix, des fois, et c'est pas un reproche. Il faut être conscient, il faut être prêt, surtout. prêt à accueillir. C'est comme le soir quand on récupère de la crèche ou de l'école, pour être sûr qu'on soit prêt. Parce que ça peut arriver. Et plus on est prêt et qu'on est prêt à accueillir son émotion et qu'après on gérera la nôtre parce que quand il s'énerve, qu'il fait une bêtise, qu'il sait tout ça, on a la nôtre aussi qui vient en parallèle. Notre enfant intérieur qui n'a pas su dire la sienne quand il était tout petit. Là, ouais, c'est dur. Et t'as raison de le dire, c'est dur. c'est dur de trouver cette nouvelle façon d'éduquer notre enfant c'est dur mais c'est facile de dire attendu tu laisses trop tu prends conscience émotion tout une bonne finition sont encore une bonne fessée ça n'a eu personne voilà oui c'est pour ça que j'aime le dire et que et que je

  • Speaker #1

    J'ose raconter tout ce qui se passe dans ma tête, même si ce n'est pas toujours à mon honneur, mais j'aime montrer aux parents qu'ils ne sont pas seuls quand ils se posent 15 milliards de questions, que sans poser trop, ce n'est pas que mal, parce que c'est vrai qu'on me regarde souvent comme... Tu vois, c'est assez facile pour les gens en face de moi de lever les yeux au ciel en mode Ah non, mais toi, tu te prends beaucoup trop la tête Mais en fait, moi, je pense que c'est une qualité, c'est juste qu'il faut... que je vais grandir aussi, j'ai que deux ans et demi de maternité et du coup je me dis je vais grandir et je vais prendre confiance en ma capacité à m'ajuster. Mais moi je veux féliciter en fait les parents qui se questionnent, qui réfléchissent à leurs besoins comme tu l'exprimais, qui s'ajustent, qui laissent entrer les besoins de leurs enfants dans la famille et qui au fur et à mesure qu'ils vont grandir vont pouvoir... mettre en place des conseils de famille où on va discuter ensemble de comment on résout tel et tel problème, comment on ne se retrouve pas dans les mêmes situations qui ont desservi la famille. Et je trouve que c'est vraiment génial. Et en disant que c'est difficile, je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, je dis juste qu'on l'ensemble et que c'est justement dans ces cas-là qu'il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par des coachs parentaux comme tu peux en être un. de l'aide, des kinésios, des sophros, des choses qui résonnent en nous, à aller chercher de l'apaisement là où on pense en manquer, et un avis extérieur, parce que là, en une conversation, j'ai compris plein de choses sur notre situation, et c'est pour ça que je pense qu'il y a aussi de la bienveillance entre parents à développer. Appelons-nous avec nos peurs. Je trouve que parfois, on se regarde un peu trop avec jugement, On compare nos situations aux autres. Alors que ce n'est pas comparable, on n'est pas les mêmes. Et je pense que plus il y aura de bienveillance entre nous aussi, plus on s'autorisera à échanger. Et au travers d'une discussion, on comprend plein de choses. Donc je voulais encourager les parents à continuer. à se questionner, mais sereinement évidemment, et dans la bienveillance envers soi.

  • Speaker #0

    C'est la première des choses, c'est vraiment être confiant, et c'est là où il y a beaucoup de problèmes de confiance en soi maintenant, avec les années, notre génération, peut-être parce qu'on a connu tous cette génération précédente. Il faut qu'on ait confiance en nous, d'avoir une bonne voix en fait. Écouter l'émotion de son enfant, c'est dur, c'est dur, c'est clair. mais c'est important tu vois là ça fait une heure qu'on discute et c'est pour ça que du coup j'ai créé je suis en a pas un peu au début mais donc j'ai de coaching parental et j'ai la deuxième chose c'est l'écouté émotionnel parenthèse émotionnel par an être à l'aise et j'ai créé ça pourquoi donc c'est une heure de temps c'est une écoute active on va dire et c'est pour les personnes qui veulent pas faire des séances de psy, des séances de coaching. Ce n'est pas du tout le même métier. C'est des métiers parallèles qui marchent très bien. Mais on ne veut pas s'engager dans X séances. On veut juste discuter. Et pouvoir livrer pendant 55 minutes. Je préfère prendre 55 minutes, les 5 minutes de pause pour moi. Parce que c'est quelque chose qui est très important. Je n'ai plus à en faire deux. J'ai créé ça il y a un petit mois, jusqu'à fin novembre. J'ai prévu de le faire gratuitement pour voir s'il y a de la demande. J'ai créé ça en me disant, la personne, elle veut peut-être juste discuter face à un mal-être dans son couple de parents, on va dire, dans sa famille, vis-à-vis de son enfant, etc. Elle ne veut pas en parler à son mari ou à sa femme. Il est peut-être solo ou elle est peut-être solo. Elle ne veut pas en parler à ses amis et à sa famille parce qu'elle ne veut pas être jugée, elle ne veut pas avoir des faux conseils, etc. Et en fait, c'est juste un temps neutre avec une personne bienveillante et sans jugement où on va... parler, parler, et la personne va se livrer. On est par téléphone, donc pas de visio, derrière un écran, donc on peut vraiment, vraiment livrer, parce qu'il n'y a pas cette notion de physique où on va être jugé, etc. Et c'est vraiment, un, écoute active des choses, rebondir, faire questionner, sur le pull de coaching que je peux avoir, questionner sur vraiment ce qui a le besoin, etc. Et puis donner des petites clés, possibilité, donner des petites clés en tant que coach parental. sur des tueurs en disant est-ce que tu as essayé ça ? Donc c'est vraiment, encore une fois, j'aime bien faire les coachings autour du tutoiement. Si la personne ça la dérange, je pose toujours la question au départ. Parce que je veux que la personne soit à l'aise. Tous mes coachings et tout ça, je propose d'être jusqu'à 22h le soir. Parce que souvent quand on couche les enfants, à partir de 20h, on est plus dispo parce qu'on n'est pas avec nous, etc. Donc on prend le temps et on discute. Et juste on discute. Et j'aime bien dire ça, c'est sans lendemain. C'est-à-dire que c'est 55 minutes. on discute, ça fait du bien. C'est pas de se poser, de prendre du recul sans tabou et en même temps sans jugement. Et on sort ça, demain, tu ne me rappelles pas, c'est pas grave. Je veux que tu puisses déposer ce que tu as besoin de déposer. Parce que des fois, c'est lourd. C'est lourd. Comment j'ai créé ça ? J'ai une personne, une bonne amie, elle m'expliquait le cas d'amis à elle, un couple qui, avec leur enfant de 3 ans, s'est l'enterre. C'est l'enfer, ils vivent ça comme un enfer. Elle me dit, j'aurais proposé mon aide, etc. Mais ils ne sont pas prêts, pas de problème. Et ils sont partis en vacances avec leur petit. Et ils font une soirée avec la maman, peu de temps après. Et elle leur dit, c'était une vacance géniale, ça a été super, il a vachement grandi, etc. Génial, etc. Et deux semaines après, ils font une soirée avec le papa. Les vacances, c'était l'enfer, on a perdu notre enfant deux, trois fois. Il a couru partout, etc. c'était compliqué quoi et en fait à brun cette notion de pas vouloir en parler autour de toi parce que tu dis mais on va me dire quoi dire chez une mauvaise mère un mauvais père un mauvais non là c'est pas le sujet mais loin d'être tous parfaits on est loin d'être parfait tout court il n'y a pas de notion de parfait encore une fois et on a juste des fois besoin d'être validé par des paires paire est ce tu as vraiment la besoin de se dire Qui sait ? Est-ce que tu as vécu ça ? C'est dur. Même si c'est dur, mais ce n'est pas grave. Déposons la chose ensemble. L'émotion, elle arrive. On l'accueille. Je veux dire, je suis désolé, je pleure. C'est bien de pleurer. Ça veut dire que ça te touche. Ça veut dire que pour toi, ça résonne. Ça veut dire que pour toi, tu veux faire évoluer les choses. Si tu es là aujourd'hui à m'appeler, c'est que déjà, tu as fait un premier pas. C'est cool, tu vois ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on manque d'écoute. C'est-à-dire que… et je dois certainement faire la même chose quand ce sont des amis ou mes proches qui se confient à moi on aime les gens qui nous parlent et qui s'ouvrent à nous Et donc, on se met tout de suite dans une posture de je vais te trouver la solution parce que je vais être une super amie ou une super soeur ou une super cousine et je vais trouver une solution pour toi, comme ça tu seras plus triste ou plus déboussolé Et en fait, parfois, on n'a pas du tout besoin de ça. On n'a pas envie qu'on nous trouve de solution. Parfois, juste de s'exprimer et de revenir sur ce qu'on ressent, on l'a trouvé tout seul la solution. Donc, on sait ce qu'on doit faire différemment en rapprochant. et juste d'être entendue. Je trouve que ça, c'est très difficile parce que moi, j'en ai conscience et pourtant, je suis certaine que quand on me parle, je vais tout de suite dans je te propose une solution en fait, alors que j'ai conscience que parfois, il n'y a pas besoin. Et on a un réflexe là pour moi à perdre. Et attendons la question qu'est-ce que tu en penses ? Qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Est-ce que tu peux me donner ton avis ? Ou as-tu une solution pour moi ? Pourquoi en deux ? On ne laisse pas les gens nous tendre la main quand ils en ont besoin, ou juste être là pour dire je comprends, ça a l'air difficile, je vois que ça te touche beaucoup, je suis là pour toi Et en fait, ce côté je ne vais pas en parler à mes proches parce qu'ils vont vouloir me trouver une solution, et moi je n'ai pas envie qu'ils me trouvent une solution en fait, je n'ai pas envie qu'ils me disent quoi faire, parce que j'ai envie qu'ils me laissent dans ma capacité de parent à trouver des solutions. Ça t'enlève en fait ta capacité à trouver des solutions et tu n'as pas envie de prendre la solution du voisin. Parce que tu as envie que ce soit toi le parent qui ait trouvé une solution dans ton foyer, tu vois, que tu gardes les rênes. Et je trouve que cette idée de parenthèse et de temps d'écoute, c'est une merveilleuse idée parce que je crois que c'est ce dont on manque le plus. En fait, des méthodes, des solutions, des alternatives, des... des façons de faire, on en croule sur Instagram,

  • Speaker #0

    trop parfois,

  • Speaker #1

    et je crois qu'il faut qu'on se réapproprie notre capacité à trouver des solutions nous-mêmes, et qu'on a juste besoin de vrais amis même si c'est qu'une heure, un vrai ami,

  • Speaker #0

    une vraie oreille c'est vraiment une oreille c'est vraiment un temps pour soi, on voit vraiment ça comme un temps pour se recentrer réellement sur, wow j'ai tout ça dans ma vie, et tu vois c'est... Moi, en coaching pro, la première formation que j'ai faite, on traitait des sujets beaucoup plus... On avait la partie entreprise, on avait la partie aussi coaching de vie avec la confiance en succès. Et en fait, finalement, moi, aujourd'hui, je peux entendre et écouter. Les deux mots sont très différents. Et je peux vraiment être présent pour la personne en face pour plusieurs sujets. Encore une fois, ce que je disais quand j'avais créé l'écoute, Mon sujet à moi, c'est pas d'accompagner une personne qui est au bord du suicide. Pour ça, il y a des vrais professionnels de santé qui peuvent accompagner. Dans un deuxième temps, pourquoi pas en discuter. Mais c'est pas mon but. Je pourrais pas accompagner, en éthiallement parlant, mais écouter une personne, comme tu dis, c'est déjà une énorme base. Ça fait déjà du bien, en fait. Ça fait du bien, mais on prend du recul, quoi. Clairement. Je trouve ça génial.

  • Speaker #1

    J'espère que t'auras beaucoup de papas. qui t'appelleront pour te déposer tout ce qu'ils ont parce que je trouve vraiment génial que des hommes comme toi s'emparent du sujet et autorisent d'autres hommes à aller je suis sûre que ça intéresse énormément de papas et je crois qu'il faut juste déconstruire quelques mots quelques blocages masculins qu'on vous a déposés là et dont vous savez plus comment vous dépêtrer. Et bravo pour tout ce que tu proposes. Je pense qu'il en manque beaucoup et j'encourage les gens qui nous écoutent et qui sentent qu'ils ont plein de choses à déposer de te contacter parce qu'effectivement, parfois, c'est un inconnu ou une inconnue qui nous ferait du bien, une oreille neutre qui ne nous connaît pas. dont on a besoin. Donc je trouve ça vraiment une très très bonne idée. Et oui, pour ces parents 2 ou 3.0, ce sont des outils qui sont très adaptés,

  • Speaker #0

    je trouve.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Est-ce que, Julien, il y a quelque chose que tu voudrais rajouter, dire, exprimer à cette communauté de parents qui, voilà, parfois se trouvent un peu démunis ou pas, en fait, qui se documentent simplement et qui enrichissent un peu leurs réflexions en écoutant Horizontal ?

  • Speaker #0

    je pense que comme tu disais écoutez vous encore une fois je reviens cette notion de parfait il n'y en a pas de parents parfait c'est ça passe d'abord par notre façon de faire. Oui, il y a les accompagnements. Des fois, on a besoin de ce recul qui est important pour notre vie de tous les jours. Mais par contre, faites-vous confiance. Vraiment, c'est la confiance en soi qui va faire que vous y arrivez vers votre objectif de parent. Vraiment, c'est important. C'est la confiance.

  • Speaker #1

    Oui, peu importe les galères qu'on rencontre,

  • Speaker #0

    on a les capacités de trouver des solutions. Je rajouterais, n'oubliez pas, tu en as parlé des relations tout à l'heure, n'oubliez pas qu'à la base, vous avez une relation de couple en parallèle de votre relation de parent. C'est ça qui a créé votre enfant. Donc, ne l'oubliez pas cette relation de couple. C'est ce qui va faire votre pensée. Yes.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Avec grand plaisir. C'était top.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt,

  • Speaker #1

    merci. Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

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