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Episode 17 - L'allaitement avec Isabelle BERGE - Protéger les compétences des parents

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1h09 |11/11/2024
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Description

Dans cet épisode 17 du podcast Horizontale, Charlène s'entretient avec Isabelle Bergé, consultante en lactation IBCLC et mère de trois enfants, pour aborder les défis et les réalités de l'allaitement. À travers cette discussion enrichissante, Isabelle partage son parcours unique et son expertise, offrant une perspective précieuse sur le choix d'allaiter.


L'allaitement, souvent entouré de mythes et de préjugés, mérite une approche éclairée et bienveillante, et c'est exactement ce que cet épisode vise à apporter.

Isabelle met en lumière l'importance de l'accompagnement parental et du soutien parental dans cette aventure. Elle aborde les idées reçues qui entourent l'allaitement, notamment la douleur souvent associée à cette expérience, et explique comment une communication ouverte entre les partenaires peut transformer cette période en un moment de complicité et de joie. En effet, l'allaitement ne devrait pas être perçu comme un sacrifice, mais comme une opportunité de créer un lien fort et inestimable entre la mère, le co-parent et l'enfant, un véritable acte de maternage proximal.


Au fil de l'épisode, Isabelle encourage les futurs parents à se préparer en consultant des experts avant la naissance et à poser toutes les questions nécessaires pour s'assurer que leurs choix soient éclairés. Cette approche proactive est essentielle pour favoriser une éducation positive et bienveillante, qui respecte les besoins de l'enfant tout en soutenant les parents dans leur parcours. Elle souligne également le rôle crucial des pères dans ce processus, car leur implication peut grandement enrichir la dynamique familiale et contribuer à une relation familiale harmonieuse.


Ensemble, Charlène et Isabelle explorent des outils pratiques et des stratégies pour démystifier l'allaitement, en mettant l'accent sur l'importance de la communication et de l'entraide parentale. Cet épisode s'inscrit dans une volonté d'éduquer et de sensibiliser sur les enjeux de la parentalité moderne, en proposant une vision éclairée et positive de l'allaitement. Les auditeurs découvriront que chaque expérience d'allaitement est unique et que la clé réside dans l'écoute et le soutien.


Rejoignez nous pour ce moment d'échange et de réflexion qui vise à enrichir votre compréhension de l'allaitement et à vous donner les clés pour vivre cette expérience avec sérénité et confiance.


Ne manquez pas cet épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à longer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com

  • Speaker #1

    En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir.

  • Speaker #2

    Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise.

  • Speaker #3

    Tu viens pas avec moi ?

  • Speaker #1

    On remet en pause évidemment l'éducation, on la reçut.

  • Speaker #3

    On ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord, mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ?

  • Speaker #4

    Reste à la maison avec Doudou !

  • Speaker #3

    C'est pas ça le temps ! Eh oh ! Je suis là, j'ai un riste ! La culture de la punition, c'est l'hétéro de la maltraitance. Toi aussi, tu es droit !

  • Speaker #4

    Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal.

  • Speaker #0

    Bonjour Isabelle !

  • Speaker #1

    Bonjour Charlotte !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis très contente qu'on vous reçoive sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ben oui, merci beaucoup pour l'invitation, ça me fait plaisir.

  • Speaker #0

    Avant de rentrer dans le vif du sujet de l'allaitement et de tout ce qu'il y a autour, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr ! Donc moi, Isabelle Berger, je suis... Donc, maman de trois enfants, de 25 pour mon aîné, de 22 et ma petite dernière de 9 ans. J'ai fait une formation d'infirmière à la base. J'ai repris mes études à 32 ans. Donc, je suis en reconversion aussi. Et puis, suite à ça, j'ai travaillé surtout dans le milieu de la psychiatrie adulte et puis ensemble. Et j'ai toujours été passionnée par l'allaitement, évidemment. Déjà ça m'intriguait pas mal quand j'étais pas encore maman, mais alors quand je suis devenue, je suis tombée dedans. Et puis lors de ma dernière justement, j'avais vraiment le sentiment non pas d'être allée au bout de la psychiatrie parce que j'adorais autre infirmière en psychiatrie, mais plutôt je me suis un peu heurtée au-delà du système malheureusement. Tout ce qu'on connaît, développer trop, le manque d'effectifs, les conditions, etc. Et du coup, je me suis dit, je ne vais plus faire ça et je vais me consacrer à ce qui me passionne depuis toujours, à l'allaitement. Et du coup, je me suis renseignée pour savoir comment je pouvais faire. Et du coup, j'ai connu cette... certification IBCLC qui est de Consultante en lactation, qui permet aussi aux parents d'être sûrs d'avoir un professionnel en face, on va dire compétent, formé et qui remet un peu son titre en jeu puisqu'on est obligé de repasser cette certification internationale tous les 10 ans. Et tous les 5 ans, il faut qu'on rende des comptes, on va dire, on doit être en formation continue. ou des thématiques. Il faut qu'on ait ce sujet et tout ça. Et puis, ils nous ont rajouté, comme c'était passé, une auto-évaluation que j'ai passée aussi cette année. Et voilà. Et donc, depuis, je me suis installée en tant que consultante en lactation et les CFC depuis 2019. J'accompagne donc les parents dans l'arrêtement, mais pas que, aussi dans le reportage, la parentabilité. La diversification alimentaire, le sauvage, toutes les thématiques qui questionnent les parents quand ils viennent d'accueillir.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a trouvé quelqu'un, j'imagine que les couples, les parents vous contactent sur la thématique de l'allaitement. Et puis finalement, quand on a trouvé quelqu'un de confiance, c'est ce qui est mon cas, puisque vous m'avez accompagné, vous nous avez accompagné avec Mickaël dans notre choix d'allaiter notre fils. Et finalement, on a échangé sur plein d'autres sujets depuis ces deux ans et demi. Donc, effectivement, quand on a quelqu'un de confiance qui est formé, c'est intéressant. Donc, je trouve bien que vous ayez diversifié aussi vos domaines d'expertise. Parce que ce n'est pas simple aussi de se référencer à plusieurs experts. Donc, ouais, super, super. Donc, je comprends en fait qu'il y a une formation autour de la conseillère IBCLC qui est assez rude, dans le sens, qui est assez vérifiée. C'est pour ça qu'on préconise l'accompagnement d'une conseillère IBCLC par rapport à une sage-femme ou une auxiliaire puerple ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, on dit consultante. Ah,

  • Speaker #0

    consultante,

  • Speaker #1

    pardon. En fait, le titre de consultante en lactation, c'est un titre qui n'est pas protégé, on va dire, pour qu'on puisse s'installer. conseillère, consultante. Voilà, et c'est aussi quelque chose qui peut perdre aussi pas mal de parents. Il y a plusieurs formations. Moi, je parle de l'ESLC parce que c'est celle qui me concerne et que je trouve la plus complète puisque pour pouvoir se présenter à cette certification, il faut déjà avoir justifié de 1000 heures d'accompagnement auprès des parents à l'étang. Mais après, il y a d'autres choses comme le diplôme universitaire. faire en adaptation humaine, mais qui sont nettement plus courts et vous passez le temps, puis après c'est fini. Là, cette certification, comme on remet… obligé de se tenir à jour le micro d'incense. C'est comme dans le monde de l'allaitement, on découvre tous les jours quelque chose, même si ça ne passionne pas tout le monde, malheureusement. Du coup, ça a permis justement aux parents de faire un petit peu le tri. Mais parfois, moi je m'en suis confrontée encore avec des parents qui viennent me voir et ils ont déjà vu deux, trois personnes. Plus pédiatre, plus sage-femme, par exemple. Mais il faut savoir qu'on a juste des compétences différentes et qu'on est complémentaires. Moi, je ne suis pas pédiatre, je ne suis pas sage-femme. Ce ne sont pas mes compétences. J'ai ces compétences-là. Ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes. Simplement, il faut avoir une notion et conscience qu'on n'a pas les mêmes et savoir adresser. on sent que ce n'est pas notre prochaine compétence. Parfois, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Comme je dis souvent, savoir, ce n'est pas grave, mais quand on ne sait pas qu'on ne sait pas, c'est là où ça devient compliqué, parce qu'on va donner des conseils, des fois qui vont carrément à l'encontre de la conduite de l'aménagement, et qui vont remettre en question les compétences de la maman allaitante et qui va perdre confiance.

  • Speaker #0

    et c'est là où justement quand on se retrouve dans cette situation là où c'est un peu l'engremage qui commence et un peu le circoncision parce qu'on a des discours et on se fait plus confiance oui il y a un stress autour du fait que le bébé a besoin de manger donc parfois on prend des décisions un petit peu rapidement par peur donc effectivement être accompagné, avoir quelqu'un sur qui on... auprès duquel on peut se référer, c'est hyper intéressant. Et justement, à quel moment c'est bien d'aller voir une consultante en lactation quand on prépare ce projet ?

  • Speaker #1

    Déjà en prénatale. C'est une bonne chose parce que ça permet un petit peu d'aborder aussi, selon les choix des parents, d'accoucher à l'hôpital, d'accoucher en structure, lorsqu'on choisit d'accoucher en santé, par exemple. ça peut être intéressant de pouvoir aborder un petit peu le développement et le comportement de l'oublié. Sinon, il y a une vraie méconnaissance là-dessus. Et puis, un petit peu comprendre aussi, on va dire, les discours que peuvent avoir les professionnels de santé lors du séjour à la maternité. où le problème étant celui qu'on a un petit peu évoqué, c'est-à-dire que tout le monde n'est pas formé en allaitement. Et donc, le fait qu'on ne soit pas formé en allaitement, ça va donner lieu à des conseils qui sont plutôt dans des croyances que d'informations. Et c'est ce qui va amener, je dis souvent, j'ai 100% des parents qui viennent me voir, qui me disent, on a vu 15 personnes, on a eu 15 discours, et ça, ça va perdre beaucoup, surtout que c'est un moment quand même… émotionnel, je ne connais pas un moment plus intense que celui-là avec en plus on va dire tout l'impact hormonal dans lequel se trouve la maman qui peut vraiment me faire perdre le pied avec cette grande crainte qui est cette histoire du poids puisque tout est focalisé là-dessus et ça baisse beaucoup d'anxiété là-dessus alors que l'allaitement ce n'est pas qu'une histoire de l'injective, l'allaitement, et ça va permettre de contribuer dédiatement au bébé, de son fonctionnement, de son bébé humain. Et puis, ça va aussi permettre à la maman de récupérer et de prendre soin du bébé. Et ça, c'est vraiment un aspect souvent qui n'est pas valorisé, même pour les mamans qui ont choisi d'allaiter. Souvent, elles disent, je veux le meilleur pour mon bébé. Donc, c'est pas que pour le bébé. C'est aussi pour vous. Et les mamans qui allaient, elles récupèrent plus vite que les mamans.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est intéressant. Oui. Il y a la croyance que c'est un don de soi, un sacrifice. Et il y a certaines mamans qui refusent d'allaiter parce qu'elles estiment que ça va être fatigant, irritant.

  • Speaker #1

    Et on ne comprend pas, en fait, que ce n'est pas parce que le bébé est là. La maman, elle a eu bien froid de grossesse, en général. Parfois, un petit peu moins. Donc, ça aussi, ça compte. Parce que la maman qui a accouché prematurement, elle n'a pas terminé sa grossesse. Et puis il y a aussi le fait que le corps de la maman doit se remettre. Donc ça, ça ne se fait pas juste parce que le bébé est là. C'est comme le grand trimestre, c'est ce qu'on appelle le quatrième trimestre de grossesse. avec le premier mois très très très intense, le deuxième un petit peu moins et le troisième encore un peu moins. Et enfin déjà quand on est dans un projet d'allaitement, c'est de plus en plus simple. Les années en place de l'allaitement, ce n'est pas qu'elle est compliquée en soi, parce que c'est quelque chose qu'on fait depuis la nuit déjà, les opérations à la douceur et dans l'allaitement à l'époque. Mais pour autant, on va tellement solliciter je pense le mode cérébral de la maman, alors que... Tout le terrain hormonal favorise un mode infantile. Et c'est ce qui va amener que la maman ne sait plus quoi, avec cette angoisse qu'on va lui mettre aussi, concernant le poids, le poids, le poids, le bébé. Alors qu'en fait, chaque goutte de lait coûte. Et donc, c'est aussi ça, c'est de devoir... C'est une autre façon aussi de se dire que de toute façon, il n'y a rien à perdre, il y a tout à gagner. Ce n'est pas blanc ou noir, là, maintenant. c'est comme la vie il y a des jours plus faciles que d'autres mais ce n'est pas relié forcément à l'allaitement et comme on est dans une culture de non-allaitement on a tendance parce qu'on ne connait pas à tout reporter sur l'allaitement il y a plusieurs réveils nocturnes on va dire que c'est parce qu'il est allaité la maman elle est fatiguée c'est parce qu'elle est allaitée

  • Speaker #0

    plein de choses comme ça qui ne sont absolument pas à la physiologie et justement si on parle d'idées reçues autour de l'allaitement et de freins à ce choix là pour certains couples souvent on entend que c'est une histoire de place du papa, moi j'ai plusieurs amis qui disent je voulais qu'il ait un rôle important Et justement, nous, avec Mickaël, on a expérimenté qu'il y a tellement de choses à faire quand on accueille un bébé que le papa, il a tout à fait sa place. Qu'est-ce que vous expliquez aux parents qui ont cette réticence-là à exclure le papa ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je pense qu'il y a cette croyance que l'allaitement, c'est uniquement l'aspect nutritif. Donc moi, des fois, en consultation publicale, j'ai déjà dans… alors que ce bébé n'est pas encore là. Souvent, quand c'est le premier, parce que quand c'est le deuxième, on se dit que c'est un poids, ça tombe, mais c'est un tel bouleversement. Et dans la demande, la consultation, il y a cette demande de pouvoir tirer le lait pour que le bébé reçoive un libraire qui sera donné par les parents. Donc, moi, je dis souvent, s'occuper d'un bébé, ce n'est pas le remplir de lait. Voilà. Et c'est bien autre chose. Et puis surtout, surtout, le rôle. du conjoint et du papa, il est essentiel et très très important dans le soutien de l'allaitement. Et on forme une équipe à trois, avec donc le coparent et le bébé. Chacun a un rôle essentiel dans cette équipe, mais ce ne sont pas des rôles interchangeables de la même façon que lors de la procèsse, on ne peut pas dire 50-50, c'est que la maman qui est pour le bébé. Donc, comme c'est que la maman qui porte le bébé, c'est à elle de récupérer dans son corps. Donc, ça ne va pas être de 50-50 en termes, véritablement, de répartition. Je fais pour autant la même façon que la place du conjoint est essentielle pendant la grossesse et la façon dont on va vivre, accompagner des mamans. Je peux vous dire que c'est très compliqué. Il faut absolument essayer de retrouver un peu un village puisqu'avant on n'était jamais seul quand on venait d'avoir un bébé. Donc il faut essayer de reconstituer ça par la famille Siamat, si on n'a pas essayé de donner quelque chose comme ça, parce que c'est vraiment très très préconisé qu'il y ait une fille qui vienne d'avoir un bébé. Elle n'est pas faite pour être seule avec son bébé. Donc on a évolué quand même avec un congé paternité pour le papa qui est un petit peu plus long, mais à moi c'est clairement pas suffisant. C'est aussi violent pour la maman qui se retrouve seule avec son bébé que ça l'est aussi pour le père, pour le conjoint, de lui laisser sa femme et son bébé et de ne pas assurer ce rôle qui est essentiel, qui est un rôle protecteur et d'accompagnement. Oui, de protection. C'est les deux bras quand on est bébé. Moi, je leur dis souvent, votre job à vous, c'est de faire en sorte que ça sécrète un maximum de cytocines entre maman et bébé. Et c'est un rôle essentiel. Voilà. Et donc, la façon dont va le vivre aussi la maman dans son allaitement va être directement liée au soutien, au moment où on soutient son conjoint, qui, généralement, ce moment de soutien, c'est une méconnaissance, en fait. C'est parce qu'il ne se rend pas compte de ce que c'est que l'allaitement. Donc, c'est pour ça que c'est super quand je reçois le couple en consultation prénatale plutôt que la future maman qui… Alors que le futur papa a été là lors de toutes les séances chez la sage-femme de préparation à l'accouchement, là, parfois, elles n'y pensent pas. Elles me disent Ah, je n'ai pas… Ils m'ont demandé pourtant, mais je dis Non, ce n'est pas la peine. Donc, ce n'est pas parce qu'il n'y a que la maman qui a la gant de ma mère qui est développée et qui va produire le lait que lui, il n'a pas sa place. Parce que justement, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se joue là-dedans. Et quand on leur explique, ils sont restés.

  • Speaker #0

    Et justement, qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement, les papas, pour soutenir cet allaitement ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir les informations, ça permet aussi de comprendre un peu ce qu'ils y louent. Et puis concrètement, c'est prendre soin de la mère. La mère, à un moment, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, avec une petite semaine instinctive qui est agronisée par les hormones, qui est aussi la productive, effectivement. Donc, les papas, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se loue là, et qu'ils comprennent aussi qu'il faut qu'ils prennent soin des deux, et qu'ils prennent soin de la maman, pour que la maman puisse prendre soin du bébé. Par exemple, lors de la tété, il faut savoir que le premier mois, on ne touche pas terre. Je pense que vous pourrez... C'est... On oublie vite, mais je pense que vous le savez encore. Le premier mois, je les mets un peu à l'aise quand je les ai en consultation. Quand je les ai avec quelques jours qui suivent l'adolescence, je leur dis là, les grands challenges de la journée, c'est prendre la douche, c'est manger et aller aux toilettes. Et quand vous avez fait ça, vous pouvez être fière de vous. Parce que oui, ce petit bébé, il a une grande dépendance, une grande fusion aussi avec la mère. C'est pas très normal, parce que c'est la continuité de ce process. Et rassurez-vous, c'est pas du tout comme ça, tous les langues, la lait de mort. Maintenant, c'est comme ça. Déjà de savoir que c'est pas eux qui s'y prennent moins bien que les autres, ils sont rassurés quoi, déjà. Et donc, par exemple, lors d'une tétée, la maman a beaucoup beaucoup décoché le bébé sur elle. Et essentiellement, il faut qu'il soit parté, ce bébé, parce que les bébés humains se débobent sur le compte de la lutte. Ils ont bien les bras, c'est qu'ils ont besoin d'être portés pour s'y mettre. Mais lorsque la pété est terminée, que le bébé s'est endormi, tout à fait, le papa peut tout en fait porter le bébé. Et c'est ce qui va permettre aussi au père, on le sait, les papas qui portent beaucoup leur bébé, ils vont sécréter les tempes aussi, c'est grâce à elle que le bébé va pouvoir sortir et qu'il va y avoir de nombreuses actions aussi. et que le lien d'attachement est aussi en secret. Les papas qui portent beaucoup leur bébé vont sécréter aussi beaucoup d'études sociétales, que la maman qui en est. Et c'est comme ça que le papa va créer sa relation. La relation entre papa et bébé et la relation entre maman et bébé, c'est unique. Ce n'est pas interchangeable, ça. Puis ça va changer aussi la relation dans le couple. Pour l'instant, il n'y a qu'un couple amoureux. Et puis on se découvre en étant... le père en devenir, la mère en devenir. Donc, il faut aussi que ça reste aussi ce couple pareil.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que l'image de prendre le bébé et lui offrir ses bras pour permettre une pause à la maman, justement, pour qu'elle aille manger, se doucher, respirer.

  • Speaker #1

    Une maman qui peut profiter vraiment d'une douche en se disant Bon, je sais qu'il est dans les bras de ses parents, donc il perd. Elle sait aussi que si ce bébé pleure, il va être rassuré par son autre parent. Et elle, ça va lui permettre aussi de ne pas être enceinte. Et puis, c'est très important parce que ça permet aussi au papa de se rendre compte qu'il est tout à fait compétent pour justement rassurer et apaiser son bébé.

  • Speaker #0

    Je me souviens aussi que Mickaël faisait très attention sur vos conseils à ma position. C'est-à-dire qu'on ne se voit pas quand on est assis sur le canapé avec le bébé. On a tendance à prendre des... Moi, j'ai eu une césarienne, donc j'avais certaines douleurs qui me faisaient prendre un peu des positions pas hyper intéressantes, ni pour mon dos, ni pour la bonne position de succion. Et c'est lui qui veillait, avec son regard extérieur, à mettre un coussin sous le bras, sous la nuque. et que j'ai toujours de l'eau à côté de moi que je m'hydrate correctement parce qu'on a aussi tendance à ne pas y penser, y cuisiner pour qu'on mange. Donc, il y a autour de cette maman qui allait de son bébé, il y a prendre soin de la maison pour éviter de polluer l'esprit de la maman qui culpabilise d'être assise avec son bébé sur le canapé. C'est bon, ils peuvent étendre le linge, ils peuvent le ramasser, faire la cuisine, accueillir les proches qui viennent visiter, faire le service. Il y a des milliards de choses à faire autour de l'arrivée de ce bébé.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et il ne faut pas le voir d'une façon péjorative, dans le sens où son rôle, c'est les tâches quotidiennes. Pour une maman, c'est essentiel. C'est un très bel exemple, là, Charlène. On veille à ce qu'il y ait le petit verbeau, qu'il y ait le coussin. Et la maman, elle va sécréter un maximum de cytocine. Et effectivement, comme la maman, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, donc elle est focus sur son bébé, quitte à s'oublier un petit peu. Et donc, le regard comme ça, bienveillant et plein d'amour du conjoint, ça va aussi permettre d'avoir ce rôle. Et c'est très valorisant, en fait. C'est très valorisant de se dire, je prends soin d'elle et je lui montre tout mon amour. Et oui, l'amour, ça peut aussi être des temps de volage et de… de reconsidérer aussi, parce que comme vous disiez justement, la maman culpabilise, mais elle culpabilise de quoi ? Elle vient d'avoir un bébé, c'est un effort, il faut récupérer. D'accord ? Donc souvent, les mamans me disent, oui, mais ça, ils m'aident beaucoup. Je dis, non, ils ne vous aident pas, ils ne font ça pas. Ce n'est pas lui qui a porté le bébé, ce n'est pas dans son corps que ça s'est fait, mais par contre, le fait qu'il soit là et qu'il soit investi comme ça, ça change tout pour nous. Donc si ça change tout pour vous, ça change tout aussi dans la relation de la maman avec son bébé. Et puis ce n'est pas grave s'il y a un peu de poussière sur l'héritagère, ce n'est pas plus garangé. Les souvenirs du bébé, ça ne va pas être comme disons, il va mettre plutôt tout ce lien qui va se construire. Et ça se construit dans la petite enfance. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fait plus après, mais on sait que c'est les premières années qui sont essentielles. qui vont faciliter aussi ce lien, cette relation, et le sentiment de sécurité, de sécurité affective.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, on voit que le deuxième parent a un rôle essentiel.

  • Speaker #0

    Oui, et nous, on vous avait rencontré un mois avant le terme qui était annoncé. On était dans une optique d'accouchement physiologique que j'avais beaucoup préparée, qui finalement ne s'est pas du tout... passer comme on l'avait prédit. Et j'ai été tellement reconnaissante que Mickaël se soit senti concerné par notre choix d'allaiter, qu'il vous ait rencontré, qu'il ait entendu autant que moi les explications. Parce que moi, mon séjour à la maternité, il a été hyper rock'n'roll. Je n'étais pas du tout là. Et c'est lui qui a pris l'initiative de vous contacter, de vous expliquer que l'accouchement ne s'était pas déroulé comme prévu. Vous avez pu le coacher à distance sur... Comment m'aider ? Moi, je ne m'en souviens pas, mais aujourd'hui, je sais que c'est lui qui a fait en sorte que notre séjour à la maternité se passe bien, que les premières mises au sein se déroulent parfaitement bien. C'est vraiment lui qui a l'idée les premiers jours, alors que c'est pourtant moi la maman. C'est pour dire que le rôle des pères, comme parfois, est essentiel. Et je le disais, j'ai eu une césarienne. Les premières semaines, avant que je puisse récupérer ou... une certaine mobilité, c'est Mickaël qui mettait notre fils à mon sein la nuit quand il pleurait, parce qu'il y a un geste que je ne pouvais pas faire de son cododo à moi. Je veux dire, il a presque... Il s'est réveillé autant que moi. Sans lui, je n'y serais pas arrivée. Donc, c'est pour dire aux couples qui ont l'impression que... aux mamans qui ont l'impression que choisir d'allaiter, c'est exclure le papa. Mais... Moi, je ne sais pas du tout ce que j'ai vécu.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est vraiment une croyance. C'est une croyance. Et puis, c'est dommage que ce choix d'aléter, pour moi, du coup, mon choix n'est pas adapté. Parce que comme ce n'est pas un choix éclairé, on a cette croyance que. Et donc, la maman va renoncer à peut-être un allaitement. en se souciant plus de comment va le vivre son conjoint, et sans savoir qu'en fait, c'est ce qui va lui permettre à elle de récupérer beaucoup plus vite, quoi. Et de la protéger, en plus, au fur et à mesure. On va dire que c'est le bol dépendant. Au fur et à mesure que l'allotement avance, ça va aussi protéger sa santé, en diminuant les risques comme le cancer du sein, l'ouverture de l'utérus, etc. toutes ces choses-là. Et ça, c'est quand même important, c'est très important de ne pas réduire la fonction de l'allaitement à uniquement la fonction nutritive du lait maternel. C'est avant tout une protection pour le bébé et une protection pour la mère. C'est une histoire de santé publique. C'est pour toute la vie. On voit qu'un bébé qui a été allaité, une fois qu'il n'a plus de... il ne reçoit plus de lait maternel... Son système immunitaire, il ne s'écroule pas. Il a eu des cellules immunitaires qui lui ont permis de se faire un système immunitaire. Il ne s'est pas saoul. Donc, c'est bien. C'est vraiment une histoire de santé publique. Et puis, puisqu'on en parle beaucoup quand même au niveau écologique aussi, ça permet aussi de diminuer tout ce qui est pollution, etc. les déchets, etc. Donc, c'est bien comme tout le monde,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, oui. Donc, on encourage les parents, avant d'accueillir leur bébé, à consulter une consultante diplômée IPCLC, parce qu'on l'a compris, c'est quand même un diplôme qui est vérifié, mis à jour régulièrement, et ça vaut le coup d'aller voir une experte de l'allaitement maternel. Bon, si on a accouché depuis peu, c'est toujours temps, si on ressent le besoin d'être accompagné, de consulter. J'imagine que c'est quand même la majorité des situations. La question que je voulais vous poser, Isabelle, c'est est-ce que c'est normal d'avoir mal ? Parce qu'on parle souvent, quand on parle d'allaitement, enfin je veux dire quand on achète... Des bouquins, il y a la moitié des chapitres sur toutes les difficultés. Parfois, c'est même assez effrayant.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se dit waouh On part à la guerre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose. C'est le combat, quoi.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez revenir sur les douleurs ? Est-ce qu'elles sont normales et comment on peut les prévenir ?

  • Speaker #1

    Jamais, jamais, jamais. Jamais, c'est tellement logique. C'est le cytocyte, l'hormone du bonheur qui peut sortir, Lili. Comment voulez-vous sécréter nous ? C'est possible si vous avez mal. Ce n'est pas physiologique, ça. Donc, ça n'est jamais normal. Et ça, c'est quand même une grande croyance qui reste là et qui va amener, moi, des mamans qui ont eu ça, le sein dans des états pas possibles. Donc, on peut... Voilà. On peut y arriver. Mais ça me fait beaucoup de peine, quoi. C'est-à-dire cette notion de sacrifice parce qu'on est des mamans. de serrer les dents parce que ça va passer, etc. Il faut arrêter absolument avec ça, parce que c'est ce qui permet un retard de prise en charge, avec s'il y a des blessures au sein, plus c'est des blessures de chine profonde, et plus de temps ça va remettre. Et encore que, si la maman a tenu le coup, on peut quand même comprendre qu'une maman lâche l'affaire, si je peux dire, parce que ce n'est pas une fois par jour, il est été un, c'est 10, 12, 15, c'était par 24 heures, si à chaque fois que votre bébé est mal au sein, Vous avez une appréhension. Moi, j'ai une maman, elle me dit, à chaque mise au sein, je pleure. Je dis, ce n'est pas possible. Oui, on m'a dit que c'était normal d'avoir mal au début. Non, ce n'est pas normal d'avoir mal au début. C'est forcément de la même façon qu'une crevasse, qui est la blessure qu'on va avoir au sein. Ce n'est jamais normal. C'est forcément dû à la suction du bébé, qui soit parce que sa suction n'est pas favorisée par... une installation au sein, donc la prise du sein n'est pas optimale. Donc là, on pourrait voir ensemble l'installation de la maman et puis comprendre tout ce que le bébé va dérouler dans sa séquence pour reprendre le sein et pour favoriser justement les réflexes archéologiques du bébé. Soit c'est parce que le bébé a un problème de succion, parce que la naissance, ce n'est pas rien. Ce n'est pas parce qu'on accouche par césarienne qu'on s'imagine que le bébé ne sera pas en train de parler. physiologiquement, ce qui est prévu, c'est que bébé passe par voie basse et qu'il pousse son crâne, ce modèle aussi, et donc il peut y avoir des tensions dans la mâchoire, dans les cervicales, dans le bras, etc. qui vont faire que ce bébé ne va pas pouvoir, par exemple, ouvrir grand la bouche. On va pincer la maman et ça peut amener les peauvasses, ce sont les blessures du sein quand on est là.

  • Speaker #0

    Dès qu'il y a douleur, on consulte, on vérifie la position de la maman, la position de la mise au sein. Parfois, c'est le bébé qui… Moi, je me souviens que je faisais l'erreur de trop éloigner mon fils du sein. Régulièrement, vous me disiez de le mettre quasiment à plat ventre sur le sein. En fait, on a aussi dans nos esprits… des positions d'allaitement qu'on a vues dans les films, dans la littérature, sur les publicités, qui ont conditionné à quoi ça ressemble un bébé qui tète le sein de sa maman. Et en fait, d'être accompagnée par une experte, donc une consultante IBCLC, c'est aussi déformater ces images-là et mettre au sein son bébé différemment de ce qu'on avait imaginé, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est vrai. C'est vrai qu'il faut déconstruire ça, ce n'est pas facile, mais c'est plus ou moins difficile, on va dire, selon les mamans. Surtout si ces mamans ont été très inquiétées par les premiers jours, le séjour de la maternité ou les circonstances de la naissance. Enfin, on peut être très traumatisé de cette naissance, on l'avait imaginé autrement. Vous parlez de votre projet de naissance physio. Il y a des mamans qui viennent encore le bébé à six mois, elles pleurent encore quand elles repensent à ce moment-là. Donc, c'est important aussi d'être à l'écoute de ça et de leur dire, s'il vous pleura encore, c'est que c'est encore un traumatique et on n'est pas obligé. Ce n'est pas rien, en fait. C'est terrible de dire à la maman, oui, mais c'est bon, regarde, le bébé, il va bien. Toi, tu vas bien. Non, il faut l'écouter. Et si c'est un traumatique, si on ne le gère pas, Si on ne travaille pas, il reste à vie ce traumatisme, mais il peut tout à fait se réactiver s'il y a une autre grossesse, un autre bébé ensuite. Donc, c'est vraiment important de finaliser, boucler la boucle, en fait, des circonstances de la naissance. Il y a aussi la possibilité pour la maman de revenir sur ces circonstances de la naissance et de se rapprocher de la maternité et de prendre rendez-vous avec une sage-femme pour savoir pourquoi, de comprendre, en fait. Quand on comprend... ça change beaucoup les choses quand il y avait un risque pour le bébé ou un risque pour la maman et que finalement ça s'est transformé en césarienne parce que ça allait aller vite. Ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'explique pas à la mère. Oui,

  • Speaker #0

    non, mais c'est clair. Et l'état d'esprit nous doit énormément de… On ne doit rien suivre.

  • Speaker #1

    On va l'écouter, la prendre en considération, prendre en considération son projet de naissance et ça l'est de plus en plus, heureusement. Avant, c'était quelque chose qui ne se faisait pas, ce projet de naissance. Et il faut expliquer, peut-être revenir, il ne faut pas... Vraiment, les mères, il n'y a pas le sentiment de subir ce signe à la maternité, ou de ne pas hésiter à dire, moi, je ne l'ai pas bien vécu, je voudrais qu'on m'explique pourquoi ça s'est passé. Et souvent, les mères, elles n'y restent pas, de l'anglais. Et puis, comme c'est tellement banalisé, ce que je disais tout à l'heure, ça va, le bébé va bien, donc si le bébé va bien... Non, si la maman ne va pas bien, le bébé ne pourra pas aller bien à 100%. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai qu'en plus, je pense que j'ai fait partie de ces mamans-là quand on a l'impression, alors aujourd'hui ça va mieux, mais j'ai longtemps porté ce sentiment d'échec autour de la mise au monde de mon fils et du coup, on s'accroche à l'allaitement comme pour se dire qu'il faut au moins que je réussisse ça. Alors parfois, c'est source de motivation. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut qu'on accède à des douleurs qui ne sont pas normales. C'est-à-dire que s'accrocher à son projet, c'est bien, mais il ne faut pas se dire j'ai mal, ce n'est pas grave, je ne dis rien, je n'ai pas réussi à accoucher comme je voulais, je ne vais pas me plaindre là-dessus Il ne faut pas tout mélanger.

  • Speaker #1

    Le sacrifice, si je peux dire, et puis ce sentiment de culpabilité, on doit avoir le neurone qui se connecte quand on accouche. Ce n'est pas de... de la maman une meilleure maman. Une maman, on va essayer à ramener toutes les mythes, les bébés, et on le voit d'ailleurs quand on a son premier enfant, puis quand on a le deuxième, des fois c'est une partie des craintes, on se dit j'ai peur de ne pas l'aimer autant, ce genre de questionnement, puis évidemment que non, mais c'est quelque chose d'important de se dire que c'est vraiment, chaque histoire est une mythe, Mais à aucun cas, on va être une meilleure mère parce qu'on supporte les souffrances. Ce n'est pas possible. On doit s'arrêter avec ça. Il faut absolument s'arrêter avec ça. J'ai eu en consultation une maman hier qui me disait Je ne me sens pas maman parce que j'ai accouché par ces variantes. Et on me dit en plus que c'est rien, parce que je ne sais pas ce que c'est que d'accoucher. C'est une violence incroyable, ça, ce n'est pas possible. J'ai dit Bien sûr que si, vous êtes la maman. Évidemment, la meilleure maman au monde pour ce bébé-là, c'est nous. Nos parents, c'est des experts. Toute la vie de leur bébé. Et personne n'est d'autre que... ils peuvent être plus experts de chez les Béla. Et on se doit, en tant que professionnels et en fonction de nos compétences, écouter les parents et baser sur cette écoute et cette expertise et cette observation des parents pour ensuite voir dans la situation comment on peut les accompagner et les aider.

  • Speaker #0

    Justement, l'intérêt de venir consulter avant l'accouchement, c'est aussi de préparer le séjour à la maternité. On sait que l'allaitement, vous le disiez en début de conversation, il a un peu la vie dure dans nos sociétés. Les personnels qui s'occupent de nous à l'hôpital, avec toute la meilleure volonté qu'ils ont, n'ont pas toujours reçu les formations. qu'elles auraient dû pour bien exercer. Donc, à quoi il faut s'attendre et comment on peut se préserver un petit peu de ce qui peut se passer ? J'ai moi-même des exemples personnels.

  • Speaker #1

    Ah ben ouais, vous pourrez en témoigner. Je pense que la première des choses, c'est avoir conscience qu'on n'a pas tous les mêmes compétences et que déjà, on va avoir enfin en face des gens, et ça, vous l'avez très bien dit, c'est-à-dire qui ont envie. qui ont envie d'aider, qui ont envie d'accompagner, qui ont envie de soutenir, mais qui n'ont pas les formations, donc beaucoup vont être plutôt dans les croyances et dans des choses très techniques. Quand on voit, alors certains parents me racontent qu'avant de sortir, il fallait qu'on voit toutes les positions d'allaitement. Pas plus 15 pour aller quoi. Non, la position, c'est celle que... la mère va apprendre du corps de son bébé et puis le corps de son bébé va apprendre sur le corps de sa mère, en fait. Et donc, plus on vient, quelque part, polluer ce mode instinctif en activant le mode cérébral de la mère, et plus les choses se compliquent. Donc, déjà, de savoir que vous avez en face des gens qui ont envie de bien faire, mais qui ne sont peut-être pas formés. Je ne dis pas que tout le monde n'est pas formé. Il faut s'attendre à avoir dans l'équipe certaines personnes qui ne seront pas formées, qui vont amener à avoir des discours différents. Donc ça, il faut le dire aux parents, parce que sinon, ils sont perdus. Moi, j'ai des parents que j'ai pu voir un premier appel, même s'ils m'appellent des fois, malgré tout, ils peuvent me contacter, c'est une partie du suivi, un peu à moi de secours. On nous a dit ça, on ne sait plus quoi penser, on nous a fait peur, on nous dit que notre bébé est attaqué. et du coup on voulait savoir parce qu'on sait plus quoi penser donc ça permet un petit peu de rétablir un petit peu le discours de comprendre le comportement aussi du bébé comprendre que le bébé cherche à téter parce que c'est la réflexion qui va même à attéter que c'est pas qu'une histoire de poids sur la balance quoi et donc c'est ça qui va le permettre aussi de protéger c'est ça aussi qui va permettre ce lien et cette rencontre entre maman et bébé puisque ce bébé on l'a connu Et donc, ça permet aussi de faire un petit peu la part des choses.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a une vraie peur autour du poids quand on arrive à la maternité. On ne nous parle jamais de la taille de l'estomac du bébé, mais on nous parle qu'il faut le réveiller tous les trois heures. Moi, j'ai le sentiment maintenant avec le recul, en fait, il nous dérègle totalement le sommeil des bébés. Et puis ensuite, chez nous... Chez le médecin traitant ou le pédiatre, ils vont nous expliquer que notre bébé, il n'est pas normal parce qu'il se réveille 15 fois dans la nuit. Mais en fait, dès la première nuit, on nous encourage à le réveiller pour qu'il mange. Déjà, en fait, on note la compétence du bébé à manifester ses besoins parce que c'est à nous de le réveiller pour le nourrir. Et c'est vrai qu'il y a une énorme peur autour de ça. J'étais bien contente d'y être préparée pour pouvoir affirmer mes choix et le choix de ne pas le réveiller.

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a cette croyance de toutes les trois heures, qui n'a aucun sens non, un bébé, c'est pas... aucun bébé humain n'est avec la montre, donc voilà, un bébé, ça pote quand ça se réveille, et il y en a pas mieux. Le premier jour, quand il est en sommeil agité, c'est le meilleur moment qu'il a pour péter. Donc ça, c'est vraiment important de comprendre que ce n'est pas la faim qui va faire compter le bébé, mais c'est parce qu'il est réveillé ou il est en sommeil agité qu'il va chercher à péter, parce qu'il est programmé pour ça et c'est ça qui va lui permettre de se protéger et qui va permettre de protéger aussi sa mère. Je me dérangeais de cette histoire quand même. Et donc, par contre, ce qui est évident, c'est que ce bébé, il vient d'une autre planète, là. la quitte, et c'est pareil de s'accommoder à cette nouvelle planète. Ce transit-là va être le plus doux possible si déjà il est à la bonne adresse, c'est-à-dire sur le corps de la mer. Et s'il est sur le corps de la mer, il va être stimulé par l'odeur notamment de la mer, et notamment autour du sein, et il va chercher à têter. Donc, de comprendre que ce n'est pas la faim qui réveille le bébé, ça va aussi permettre d'avoir une approche très différente. Parce que si on a mis le bébé dans les berceaux, lui, il est en transit, il n'a pas les repères. Donc, il va faire le truc qui lui demande le moins d'efforts possible. Et il peut être amené à enchaîner les cycles de sommeil. Et c'est là qu'on commence à être dans un cercle vicieux. Comme il enchaîne les cycles de sommeil, parce que c'est ce qui nous demande le moins d'énergie, et comme il n'est pas sur le corps de la mère, il va utiliser encore plus d'énergie pour maintenir sa préparation pour elle. Donc, il va perdre plus de poids. Mais en plus, il n'a pas les signaux. Et puis, comme on dit aux mères qu'il y a les signes d'éveil, des fois, les mamans regardent leur bébé et ils montrent des signes qu'il est en sommeil agité. C'est-à-dire, on voit les yeux qui vont bouger sous les paupières. Il va commencer à... peut-être à sortir un peu la langue, à bouger un peu sa tête, voilà, il va s'aguerrir, je cherche le sang. Et s'il ne le sent pas, il va renchaîner sur un signe de sommeil. Et puis la maman, elle regarde son bébé, elle se dit, il va se réveiller. Ah ben non, il ne s'est pas réveillé. Alors je l'ai vu en anglais. Et là, on se retrouve dans cette situation où parfois, c'est terrible, quand même j'ai des parents qui me disent, je me suis faite engueuler parce que mon bébé n'avait pas têté depuis trois heures. Alors qu'un bébé, ça ne fait pas très, très bien. Une fois, ça tourne toutes les demi-heures.

  • Speaker #0

    Puis après, ça dort pendant quatre heures.

  • Speaker #1

    Et puis après,

  • Speaker #0

    ça reprend. Et voilà. Oui, et c'est là aussi où on note la compétence de la maman. Moi, j'ai commencé comme ça à la maternité. C'est-à-dire qu'on est remonté en chambre à 23 heures. J'ai proposé le sein à Ilan. Il ne l'a pas vraiment pris. Il était un petit peu sonné de sa naissance, qui avait été quand même assez rock'n'roll. J'étais crevée aussi. en fait j'ai dit, on le garde sur nous et puis on lui proposera le sein quand on le sentira et il a pris le sein à 6h, mais quand le pédiatre est passé le matin et m'a demandé quand est-ce qu'il avait tété, je lui ai dit vers 6h il m'a dit mais avant j'ai dit il n'a pas tété et là elle m'a reçu et là tout de suite on n'a même pas accouché depuis 24h qu'on est déjà en train de nous dire qu'on est dangereuse qu'on met notre bébé en danger que c'est une catastrophe, qu'on n'est pas digne de confiance. Enfin, c'est hyper violent. Et comme vous m'aviez dit que ça se passerait comme ça, moi, je n'ai pas été surprise. Donc, je me suis dit, ah tiens, Isabelle m'avait dit qu'on me dirait exactement ça. Donc, moi, j'étais sereine. Mais j'imagine que si je n'avais pas été accompagnée et pas fait cette séance où vous nous aviez expliqué... vraiment tout s'était passé comme vous l'aviez dit donc moi j'étais rassurée j'étais en terrain inconnu parce qu'en fait finalement je trouve j'ai donc du coup je les parle tout ça n'a pas empêché la violence ouais j'ai trouvé ça hyper violent mais j'étais assez sûr de moi parce que finalement il en avait été à 6 heures correctement c'était une première tétée réussie personne n'avait eu mal il était bien et donc voilà après mais je veux dire c'est vrai qu'on a une faculté à ôter et au bébé et à la maman et au papa leur compétence de se comprendre, de dialoguer. Et forcément, après, c'est le bazar et on se fait engueuler parce que c'est le bazar.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, on va donner aussi à faire beaucoup marcher le mode cérébral. Alors, on peut comprendre quand même aussi la démarche de l'équipe. C'est-à-dire qu'eux, ils sont là quand même pour s'assurer que tout le monde va bien. il ya des circonstances où on peut avoir des doublés qui ont du mal à atténuer ou et même si sont à la bonne adresse mais dans ces cas là le don d'un exemple complément de l'éolien soit le lait de la maman que la maman se connait soit le lait de l'artificiel c'est une prescription médicale. Donc, ça veut dire qu'on évalue l'état de santé du bébé. Et on va plutôt être en mode, on donne des tableaux pour écrire l'horaire, quel bébé a fauté, quel sein, s'il a fait un sein, deux seins, combien de temps. Alors que ce n'est pas comme ça qu'on va évaluer le bébé. Un bébé, s'il reste 20 minutes, s'il a fait deux déglutitions, ce n'est pas super, il se casse. Mais un bébé qui reste 5 minutes et qui déglutit, il change d'impact. attention, ça c'est une idée qui n'est pas là. Et pour ça, il faut quand même être formé et ne pas se réduire à des choses très techniques comme ça qui sont évidemment pas instinctives. Donc même si la maman est en mode instinctive, même si on explique que ce n'est pas toutes les trois heures et que le bébé n'est pas livré avec la montre, etc., malgré tout, on va quand même pousser les parents à être dans cette démarche-là. Voilà, j'ai des parents qui me disent Je crois que la tétée, ça ne va pas parce que de 5 minutes, ça ne va pas. Ah, mais pourquoi ? Je me demande tout à l'heure. Vous étiez avec votre morale d'armée. Je ne sais pas. Je dis, ça dépend. Vous avez soif, vous n'avez pas de poids, vous avez le temps. Voilà quoi. Donc, on va plutôt évaluer l'efficacité de la tétée. Et ça, ça peut se faire aussi. Plutôt que de regarder un tableau, on regarde comment une tête se déroule. Ce qui est pire que tout, c'est de dire à la mère qui a mal que son bébé n'est pas super bon. Non. Elle, elle se dit...

  • Speaker #0

    C'est moins le problème.

  • Speaker #1

    Je supporte moins bien la douleur que les copines. C'est terrible, ça.

  • Speaker #0

    J'aimerais aussi qu'on parle de... Je réfléchis à tout ce que j'entends autour de moi, mais de ces mamans qui disent j'avais pas assez de lait Et souvent... Je me souviens qu'il y a quand même des étapes, et je veux bien que vous nous les synthétisiez, où en fait, à un moment donné, il y a une régulation qui se fait, et on a l'impression qu'on n'a plus de lait. Et là, du coup, si par malheur, à ce moment-là, le bébé se réveille pour une grosse acquisition, on a l'impression qu'il est affamé. Donc là, on va nous dire qu'il faut complémenter. Et là, on commence à rentrer dans l'hybride, alors qu'il n'y avait pas besoin. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il faut savoir que la... croyance du manque de lait, c'est la raison principale d'arrêt de l'adoption. Alors, les seins tendus, c'est pas du tout... C'est pas ça qui va dire que les seins sont tendus. C'est plutôt l'inverse. C'est-à-dire qu'effectivement, au début, surtout quand c'est le premier bébé, on va avoir un développement de la glande mammaire qui va terminer sous les dépés après, c'est-à-dire que pendant toute la vie, c'est pour ça aussi... quand on a un deuxième bébé, on a cette fameuse montée de lait plus tôt, puisque il y a déjà tout le matériel qu'il y a. Donc, il peut y avoir des seins un peu tendus. Mais on peut avoir des mamans. Moi, j'ai des mamans parce que c'est lui avant. Le berceau, il nous sert à mettre les couches. Tout ce que vous voulez, c'est que le bébé... Voilà. Le bébé, il est sur ma main. Alors, des fois, ça peut heurter quand j'ai ça. Je vais rester toute la journée avec mon bébé sur moi. il n'y a pas longtemps, il était sans autre sens. En vous, en vous. Donc là, maintenant, ce n'est pas toute la durée de l'allaitement, mais là, maintenant, vous avez besoin de récupérer, la façon de récupérer, c'est d'avoir votre bébé sur le lit, et éventuellement sur papa, mais essentiellement quand même sur le lit. Et le fait que justement ce bébé soit là, et d'avoir expliqué cette fameuse nuit de la Java, où le bébé, il y a un grand contraste en fait, les premières 24 heures, ce bébé, dans les deux heures, il est plutôt là. où il est le plus à même pour ses têtes. Puis après, il y a une phase de récupération. Donc, on a un bébé qui est super calme. Il est super sable. Il récupère. Donc, le deuxième jour, justement, il va y avoir un contraste parce que ce bébé, il va être un peu plus là. Il va manifester un peu plus son envie de vêté. Il va être peut-être plus agité. jusqu'à arriver à cette fameuse nuit de la Java qui va justement précéder cette montée des nez. Donc, il me semble, il y a un petit peu... Et c'est super parce que c'est ça qui va l'amener à téter des fois non-stop. Donc, on comprend aussi pourquoi il ne faut surtout pas que la maman, elle est mal. Si elle a mal quand même de la tête, ça ne va pas être possible. Et grâce à ça, eh bien, ça va diminuer ce phénomène un petit peu de s'entendre chaud, dur. aussi, qui vont ni être confortables pour la maman, voire même dur ou peu, donc je vous rappelle, c'est aussi possible d'y sortir le bébé, donc s'il y a de la douleur, il y aura moins de qu'il peut sortir, voilà, et puis pour le bébé, c'est hyper compliqué de venir attraper un sein prétendu, il va lisser, le maman va moins être étirée, et donc il va compenser lui en serrant la mâchoire pour le bébé. Donc des fois, j'ai des mamans qui me disent, je crois que j'ai pas eu l'hormonité de l'héros. Il a quel âge ? Il a 8 jours. Comment sont les selles ? Jaune. Bien sûr que vous l'avez vu. Oui, mais moi, je n'ai pas eu les seins comme ça.

  • Speaker #0

    C'est mon cas, oui.

  • Speaker #1

    Voilà. J'ai dit oui, mais il faut arrêter de penser. Ça aussi, c'est une croyance qui va être déclinée, y compris par le personnel de soins biens, que la montée de lait, c'est si non-lis les seins dans le nez. Je ne sais pas, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je pensais aussi. Quand quelqu'un, je ne sais plus quel corps médical, m'a demandé si j'avais eu la montée de lait, j'ai dit oui. Je ne pense pas parce que je n'ai pas mal au sein, je n'ai pas des obus comme mes copines. Je me dis, non, ce n'est toujours pas arrivé. Et en fait, je l'ai eu, mais je ne l'ai pas senti. Et elle n'a pas été inconfortable parce qu'il y avait un bon drainage. Ilann, tété, tété, tété.

  • Speaker #1

    Ilann faisait bien le job et qu'il était à la bonne adresse.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'il y a des idées reçues. Moi, je m'attendais à la douleur et elle n'arrivait pas.

  • Speaker #1

    Et après, au fur et à mesure, cette lactation va se mettre en place. C'est pour ça que c'est très important. C'est surtout les 4, 5, 6 premières semaines que cette lactation se met en place. Et après, c'est solide. C'est un truc qui assure la survie de l'espoir. Ça ne s'écroule pas un beau matin. Il faut arrêter aussi. J'avais plus de lait. Non, ça n'existe pas. Ce n'est pas possible. Ça ne s'écroule pas. Je me lève un jour et je n'ai plus de lait. Je ne sais pas où il est parti. Voilà. Non, c'est faux. C'est une croyance. Il peut y avoir effectivement des variations de l'évaluation, soit ça va augmenter, soit ça peut diminuer, et si ça diminue, il faut se poser la question. Ça aussi, ça peut être diminué à une petite concentration. Majoritairement, c'est plus une croyance qu'un fait, c'est-à-dire que la maman croit qu'elle a diminué, et ça peut être justement parce qu'elle dit mais moi, je l'ai stimulé Oui, mais ça, c'est la norme, en fait Voilà, parce que c'est la tension dans les seins. qui va déterminer la vitesse de fabrication du lait. Donc plus les seins sont tendus, moins ça fabrique du lait. Et si c'est quelque chose de récurrence, c'est-à-dire souvent la maman attend d'avoir les seins tendus, au fur et à mesure, son corps va s'adapter et va dire Bon ben, je crois qu'on a produit un peu trop là, on va produire un petit peu moins Alors qu'à l'inverse, les seins bien drainés et donc souples, ça va amener une vitesse de fabrication du lait beaucoup plus rapide, elle est plus concentrée, plus grave aussi, et... Du coup, c'est ça qui va assurer le confort chez la maman et puis une facilité de prise du sang au bébé ou de la même façon, bien sûr, que tous les laits sont bons, n'est-ce pas ? On a même une crème fraîche, on peut les cramer, c'est pas mal. Et qu'un bébé qui n'a pas pris, par exemple, assez de poids, c'est qu'il n'a pas reçu suffisamment de lait. Ce n'est pas que le lait de la bière est moins moche. On peut aussi dire que ça.

  • Speaker #0

    Quand on choisit d'allaiter et de poursuivre ce projet à la reprise du travail, est-ce que vous avez des recommandations pour que ça se passe le mieux possible ?

  • Speaker #1

    Oui, alors là vraiment c'est un motif de consultation. Pour préparer ça, on va préparer de façon… On peut l'aborder soit de façon un peu collective sur cette méthode-là, soit on peut faire ça en consultation individuelle. Et bon, voilà, vraiment… prendre en compte la situation bien précise et le choix, en fait, le choix d'un membre, parce qu'on fait ce qu'on veut ici, donc soit la maman, elle reprend le travail, et souvent, un peu moins maintenant, mais quand même, ça reste dans les croyances, les membres qui me disent Moi, je vais aller texiner parce qu'après, je vais prendre le travail, donc je ne pourrai pas continuer. Donc, ce lien de reprise du travail et bien de sevrage. Ce n'est pas le seul choix possible. Ça peut l'être, si la mère le souhaite, mais ce n'est certainement pas… D'abord, il faut savoir qu'on a droit aussi à deux poches deux fois 30 minutes pour tirer son nez. On s'est tellement battu pour ça. La société, mesdames, selon moi, la norme, c'est l'allaitement. Ce n'est pas le bébé normalité. Je parle de choix, bien sûr. mais on peut soit continuer un allaitement exclusif, c'est-à-dire que la maman va tirer son lit quand elle n'est pas à son bébé. soit la maman ne souhaite pas tirer son lait pour X raisons qui lui appartiennent, mais surtout pas parce que son employeur ne va pas l'autoriser. Il n'y a pas d'autorisation, ça s'appelle la loi, on a le droit, on le fait. Je prends toujours cet exemple, les gens qui fument, qui vont faire leur pause pour aller fumer leur cigarette, ce n'est pas écrit dans le contrat qu'ils ont le droit, ils le font. Et là, pour le coup, ça protège autant la mère que l'enfant. Ça permet aussi, on a des études là-dessus qui viennent montrer que lorsqu'on favorise cet allaitement, on maintient cet allaitement sur le lieu de travail, on va avoir une maman qui va être plus productive, on va avoir moins d'absence d'enfants malades, puisque les bébés tombent malades aussi, et la maman va récupérer aussi plus vite. Donc ça, c'est pareil. reprendre le travail, c'est fatigant. Reprendre le travail avec des tout petits bébés, c'est fatigant. Mais la maman qui allaite, elle va être moins fatiguée que la maman non allaitante parce qu'elle va avoir un sommeil récupérateur grâce aux hormones de l'allaitement. Donc, on peut être en allaitement exclusif, on peut faire un allaitement, ce qu'on appelle au mix, j'aime pas trop, mais on est au partiel, mais je confère. Voilà, ça veut dire que quand j'ai mon bébé avec moi, il est au sein comme il le souhaite. et quand tu n'es pas avec moi il reçoit et sinon je choisis moi je choisis de dire c'était superbe histoire la plage est adoré et même la main voilà j'ai servi de ce projet je suis ok c'est la deuxième raison que je serai c'est d'être si l'on n'a pas les quelques soins la durée de la Et donc, dans ces cas-là, on fait un peu le point sur l'amplitude horaire de l'aliment, combien de temps maman et le bébé vont être séparés. On parle du tirage gelé, on parle du tiré aussi. On parle des quantités. Ça, c'est très important, les quantités, parce que comme on n'est pas dans une culture d'allaitement, la référence va être ce qui est noté sur la boîte de l'ampoule. Et ce n'est absolument pas physiologique. Et donc, la maman croit, par exemple… qu'elle n'a pas assez de lait, parce qu'on demande des quantités qui sont indiquées, parce que c'est un référent sur le bois de la poule, qui ne sont absolument pas plus de 1,5. Et des fois, j'ai des mamans qui viennent me voir pour une baisse de lactation, alors qu'en fait, elles se sont mises en hyperlactation. Elles tirent 600 ml pendant leur temps de travail, là, et c'est énorme, puisqu'un bébé en moyenne prend 800 ml, donc ça veut dire qu'il prend 3 quarts, environ, je n'ai pas calculé. Il est très tard de sa ration en l'absence de sa mère. Donc, lui, il va être inconfortable. Généralement, ce bébé, on le reçoit au biberon, à savoir aussi qu'il y a d'autres contenants que le biberon. Si, en plus, on ne respecte pas des pauses et si on ne permet pas au bébé d'avoir son centre de satiété qui se connecte, c'est-à-dire que si la prise au biberon, elle est prise en soufflée en 10 minutes, par exemple. un bébé qui siffle 90 minutes en une minute et qui après montre des signes et qui veut à nouveau retêter, ce n'est pas parce qu'il est affamé, c'est parce qu'il n'est pas allé au bout. C'est comme nous, si on mange super vite, après on est inconfortable, on n'est pas bien et quelque part, on n'a pas dit à son cerveau qu'on avait mangé. Donc, c'est un peu la même chose. Et donc, on va aborder tout ça. Et puis on voit aussi comment ça se passe, par qui va être accueilli ce bébé, soit en crèche, soit à l'assistante maternelle. S'assurer que la personne qui va s'occuper du bébé ait bien ces connaissances-là aussi. On ne traite pas le bébé maternel comme un gène artificiel, donc on ne jette pas le lait parce que le bébé n'a pas de finiment, par exemple. C'est terrible pour la maman qui tire son lait. On préfère quand même largement avoir son bébé au sein que de tirer son lait. et c'est terrible pour elles après de dire il n'y en avait pas assez donc il faut s'assurer un petit peu de tout ça la façon dont on va les contenants je parle des contenants ici et

  • Speaker #0

    les parents font leur choix un choix écrit rééquilibré ça on va voir il y a des grandes étapes qui sont aussi source de cortisol reprendre le travail même si on est heureuse de le reprendre... ça génère toujours des interrogations. Donc, pareil, se faire accompagner pour être sûre d'avoir un max d'informations et faire ses choix, c'est quand même la clé.

  • Speaker #1

    C'est la base. On ne dit pas... Moi, je vous dis souvent qu'on ne doit pas dire aux parents ce qu'il faut faire avec leur bébé. Voilà. Mais par contre, on les informe et après, ils font ce qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Est-ce qu'il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter, Isabelle ? Dire à ses parents qui se questionnent sur cette thématique ?

  • Speaker #1

    De se faire accompagner par des personnes compétentes. Voilà. Ne pas douter des compétences des parents. de leur bébé. Encore une fois, je vous le répète, les meilleurs deux experts de leur bébé, c'est les parents. Ça ne veut pas dire ne pas écouter non plus les profs, les professionnels, mais ne pas se mettre en position de subir les choses et de prendre... On a le droit de poser des questions si on ne comprend pas pourquoi. Ça c'est important parce que ça change quand on rentre dans les chaises. Et puis, on ne l'a pas abordé, mais en termes de matériel pour allaiter, il faut un bébé et une maman. Il ne faut pas 15 000 ustensiles qui vont des fois bien compliquer les choses. Je pense notamment à ces problèmes de coquillage à l'aile que tu as dans le meuble en ce moment. L'anonymes qui sont même conseillés par certains. Par certaines maternités, il n'y a aucune crème qui va prévenir les crevasses. Aucune. Donc ça veut dire que s'il y a une crevasse, que là on soigne. Mais ce n'est pas parce qu'on se dit pas du jaune, il faut prendre de la crème avant, il faut prendre des trucs sur ses seins, que là il n'y a pas de crevasse. Et parfois c'est plus compliqué, beaucoup beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Mais finalement le lait maternel est déjà un très beau médicament.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, en fait. Moi, je commence toujours comme ça, en me disant, bon, on va essayer autre chose, si vous voulez bien. On va arrêter, là, tout ça, l'écho qui est à la lune, parce que, oui, il y a des risques que la situation s'aggrave, que ça aille mieux. On va essayer avec un truc magique, alors, super, il y a zéro risque d'aller à l'argent. Il y a des cellules cicatrisées, on peut arrêter le plan d'emploi. C'est un vrai médicament génial et en plus, il ne coûte pas cher. Généralement, au fur et à mesure, il y a des gros yeux au début, puis au fur et à mesure, les parents me voient, Viens, où je veux en venir ? Le lait, bien sûr, le lait, c'est un médicament. C'est à peine de casquette. Oui, ça nourrit, oui, ça hydrate, mais fonction première, c'est le méconcevoir du système immunitaire. Et donc, c'est un médicament, et c'est un médicament, pas que pour les preuves à sang, aussi pour le bébé, pour tout le monde, c'est un médicament. Donc, il faut bien avoir en tête. que ce lait maternel, c'est de l'or. C'est pour ça que même une maman, ce qui est assez rare, il y a très peu de mamans qui ne peuvent pas combler ça. Pour autant, tout ce qu'elles peuvent donner, c'est extraordinaire. Il faut bien avoir conscience. Ne dire à une maman qu'elle est secoue de père, ou qu'elle est fatiguée à cause de son mal-être. Tout ça, c'est des problèmes. Et ça ne valorise pas. ce qu'elle produit, on ne pourra jamais égaler les deux. Jamais, jamais. Oui,

  • Speaker #0

    puis moi, je vous invite à essayer parce que je faisais partie de ces mamans qui n'étaient pas certaines d'aimer ça. La chance que j'ai eue et qui m'a encouragée à tout de même tester, c'est que moi, j'ai une grand-mère nourrice dans le sud de l'Italie. J'ai une maman qui a allaité ses quatre enfants. Ma sœur a allaité... J'ai beaucoup beaucoup plus de mamans allaitantes autour de moi. J'ai des amis pour qui ça s'est super bien passé. Donc, j'avais quand même ce référentiel et je les remercie de m'avoir transmis ça. Et pour Mickaël, c'est la même chose. Toutes ces mamans, ces tantes, pour lui, c'était tout à fait naturel. Donc, je me sentais un peu challengée parce que je n'étais pas certaine d'aimer trop ça, d'avoir un bébé au bout du sein. Enfin, je n'étais pas très à l'aise avec cette chose-là. Peut-être que dans ma tête de maman, pas encore maman j'hypersexualisais l'allaitement et je ne sais pas et je suis contente de m'être dit je vais essayer parce que pour moi c'était impossible de ne pas essayer quand on dit que c'est la meilleure chose pour son bébé un peu de mal à ne pas quand même aller vérifier et pour maman aussi donc j'ai essayé et finalement tout ce que j'imaginais est parti à la poubelle instantanément et j'ai réussi C'est des sensations qu'on ne connaît pas, qu'on ne peut pas comprendre avant de le faire. Et donc voilà, si vous appréhendez un petit peu comme je pouvais appréhender avant d'avoir mon fils, vraiment donnez-vous cette chance d'essayer. Après, si vous n'aimez pas, vous n'aimez pas, ça ne vous parle pas, ça ne vous parle pas. Mais vraiment, j'ai été contente d'avoir été curieuse parce que moi, j'allais être dix mois et demi alors que j'étais partie juste un mois, puis juste trois mois, puis j'arrêterai à la reprise du travail, puis finalement... Non, ce n'était toujours pas juste pour moi. J'ai poussé et finalement, c'était assez naturel. Et je me souviens d'avoir choisi de sevrer Ilan parce que j'avais besoin de passer à autre chose. Et finalement, il n'a jamais demandé une seule fois le sein. Je n'ai jamais eu besoin de le refuser. C'est comme s'il était d'accord avec ce sevrage et ça s'est fait tout à fait naturellement. Il y a des jolies histoires autour de l'allaitement et je suis sûre que si vous cherchez, vous pouvez aussi trouver plein de success stories parce que voilà, attention au fait que ça n'a pas toujours bonne presse. Regardez qui sponsorise les articles que vous lisez et faites-vous votre propre avis parce que voilà, c'est vraiment une belle aventure et elle n'a pas de raison, quand on est accompagnée, elle n'a pas de raison d'être douloureuse.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Isabelle.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir Charlène. Merci de m'avoir permis de parler de ce sujet qui me concerne. Merci.

  • Speaker #0

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

Description

Dans cet épisode 17 du podcast Horizontale, Charlène s'entretient avec Isabelle Bergé, consultante en lactation IBCLC et mère de trois enfants, pour aborder les défis et les réalités de l'allaitement. À travers cette discussion enrichissante, Isabelle partage son parcours unique et son expertise, offrant une perspective précieuse sur le choix d'allaiter.


L'allaitement, souvent entouré de mythes et de préjugés, mérite une approche éclairée et bienveillante, et c'est exactement ce que cet épisode vise à apporter.

Isabelle met en lumière l'importance de l'accompagnement parental et du soutien parental dans cette aventure. Elle aborde les idées reçues qui entourent l'allaitement, notamment la douleur souvent associée à cette expérience, et explique comment une communication ouverte entre les partenaires peut transformer cette période en un moment de complicité et de joie. En effet, l'allaitement ne devrait pas être perçu comme un sacrifice, mais comme une opportunité de créer un lien fort et inestimable entre la mère, le co-parent et l'enfant, un véritable acte de maternage proximal.


Au fil de l'épisode, Isabelle encourage les futurs parents à se préparer en consultant des experts avant la naissance et à poser toutes les questions nécessaires pour s'assurer que leurs choix soient éclairés. Cette approche proactive est essentielle pour favoriser une éducation positive et bienveillante, qui respecte les besoins de l'enfant tout en soutenant les parents dans leur parcours. Elle souligne également le rôle crucial des pères dans ce processus, car leur implication peut grandement enrichir la dynamique familiale et contribuer à une relation familiale harmonieuse.


Ensemble, Charlène et Isabelle explorent des outils pratiques et des stratégies pour démystifier l'allaitement, en mettant l'accent sur l'importance de la communication et de l'entraide parentale. Cet épisode s'inscrit dans une volonté d'éduquer et de sensibiliser sur les enjeux de la parentalité moderne, en proposant une vision éclairée et positive de l'allaitement. Les auditeurs découvriront que chaque expérience d'allaitement est unique et que la clé réside dans l'écoute et le soutien.


Rejoignez nous pour ce moment d'échange et de réflexion qui vise à enrichir votre compréhension de l'allaitement et à vous donner les clés pour vivre cette expérience avec sérénité et confiance.


Ne manquez pas cet épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à longer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com

  • Speaker #1

    En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir.

  • Speaker #2

    Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise.

  • Speaker #3

    Tu viens pas avec moi ?

  • Speaker #1

    On remet en pause évidemment l'éducation, on la reçut.

  • Speaker #3

    On ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord, mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ?

  • Speaker #4

    Reste à la maison avec Doudou !

  • Speaker #3

    C'est pas ça le temps ! Eh oh ! Je suis là, j'ai un riste ! La culture de la punition, c'est l'hétéro de la maltraitance. Toi aussi, tu es droit !

  • Speaker #4

    Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal.

  • Speaker #0

    Bonjour Isabelle !

  • Speaker #1

    Bonjour Charlotte !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis très contente qu'on vous reçoive sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ben oui, merci beaucoup pour l'invitation, ça me fait plaisir.

  • Speaker #0

    Avant de rentrer dans le vif du sujet de l'allaitement et de tout ce qu'il y a autour, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr ! Donc moi, Isabelle Berger, je suis... Donc, maman de trois enfants, de 25 pour mon aîné, de 22 et ma petite dernière de 9 ans. J'ai fait une formation d'infirmière à la base. J'ai repris mes études à 32 ans. Donc, je suis en reconversion aussi. Et puis, suite à ça, j'ai travaillé surtout dans le milieu de la psychiatrie adulte et puis ensemble. Et j'ai toujours été passionnée par l'allaitement, évidemment. Déjà ça m'intriguait pas mal quand j'étais pas encore maman, mais alors quand je suis devenue, je suis tombée dedans. Et puis lors de ma dernière justement, j'avais vraiment le sentiment non pas d'être allée au bout de la psychiatrie parce que j'adorais autre infirmière en psychiatrie, mais plutôt je me suis un peu heurtée au-delà du système malheureusement. Tout ce qu'on connaît, développer trop, le manque d'effectifs, les conditions, etc. Et du coup, je me suis dit, je ne vais plus faire ça et je vais me consacrer à ce qui me passionne depuis toujours, à l'allaitement. Et du coup, je me suis renseignée pour savoir comment je pouvais faire. Et du coup, j'ai connu cette... certification IBCLC qui est de Consultante en lactation, qui permet aussi aux parents d'être sûrs d'avoir un professionnel en face, on va dire compétent, formé et qui remet un peu son titre en jeu puisqu'on est obligé de repasser cette certification internationale tous les 10 ans. Et tous les 5 ans, il faut qu'on rende des comptes, on va dire, on doit être en formation continue. ou des thématiques. Il faut qu'on ait ce sujet et tout ça. Et puis, ils nous ont rajouté, comme c'était passé, une auto-évaluation que j'ai passée aussi cette année. Et voilà. Et donc, depuis, je me suis installée en tant que consultante en lactation et les CFC depuis 2019. J'accompagne donc les parents dans l'arrêtement, mais pas que, aussi dans le reportage, la parentabilité. La diversification alimentaire, le sauvage, toutes les thématiques qui questionnent les parents quand ils viennent d'accueillir.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a trouvé quelqu'un, j'imagine que les couples, les parents vous contactent sur la thématique de l'allaitement. Et puis finalement, quand on a trouvé quelqu'un de confiance, c'est ce qui est mon cas, puisque vous m'avez accompagné, vous nous avez accompagné avec Mickaël dans notre choix d'allaiter notre fils. Et finalement, on a échangé sur plein d'autres sujets depuis ces deux ans et demi. Donc, effectivement, quand on a quelqu'un de confiance qui est formé, c'est intéressant. Donc, je trouve bien que vous ayez diversifié aussi vos domaines d'expertise. Parce que ce n'est pas simple aussi de se référencer à plusieurs experts. Donc, ouais, super, super. Donc, je comprends en fait qu'il y a une formation autour de la conseillère IBCLC qui est assez rude, dans le sens, qui est assez vérifiée. C'est pour ça qu'on préconise l'accompagnement d'une conseillère IBCLC par rapport à une sage-femme ou une auxiliaire puerple ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, on dit consultante. Ah,

  • Speaker #0

    consultante,

  • Speaker #1

    pardon. En fait, le titre de consultante en lactation, c'est un titre qui n'est pas protégé, on va dire, pour qu'on puisse s'installer. conseillère, consultante. Voilà, et c'est aussi quelque chose qui peut perdre aussi pas mal de parents. Il y a plusieurs formations. Moi, je parle de l'ESLC parce que c'est celle qui me concerne et que je trouve la plus complète puisque pour pouvoir se présenter à cette certification, il faut déjà avoir justifié de 1000 heures d'accompagnement auprès des parents à l'étang. Mais après, il y a d'autres choses comme le diplôme universitaire. faire en adaptation humaine, mais qui sont nettement plus courts et vous passez le temps, puis après c'est fini. Là, cette certification, comme on remet… obligé de se tenir à jour le micro d'incense. C'est comme dans le monde de l'allaitement, on découvre tous les jours quelque chose, même si ça ne passionne pas tout le monde, malheureusement. Du coup, ça a permis justement aux parents de faire un petit peu le tri. Mais parfois, moi je m'en suis confrontée encore avec des parents qui viennent me voir et ils ont déjà vu deux, trois personnes. Plus pédiatre, plus sage-femme, par exemple. Mais il faut savoir qu'on a juste des compétences différentes et qu'on est complémentaires. Moi, je ne suis pas pédiatre, je ne suis pas sage-femme. Ce ne sont pas mes compétences. J'ai ces compétences-là. Ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes. Simplement, il faut avoir une notion et conscience qu'on n'a pas les mêmes et savoir adresser. on sent que ce n'est pas notre prochaine compétence. Parfois, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Comme je dis souvent, savoir, ce n'est pas grave, mais quand on ne sait pas qu'on ne sait pas, c'est là où ça devient compliqué, parce qu'on va donner des conseils, des fois qui vont carrément à l'encontre de la conduite de l'aménagement, et qui vont remettre en question les compétences de la maman allaitante et qui va perdre confiance.

  • Speaker #0

    et c'est là où justement quand on se retrouve dans cette situation là où c'est un peu l'engremage qui commence et un peu le circoncision parce qu'on a des discours et on se fait plus confiance oui il y a un stress autour du fait que le bébé a besoin de manger donc parfois on prend des décisions un petit peu rapidement par peur donc effectivement être accompagné, avoir quelqu'un sur qui on... auprès duquel on peut se référer, c'est hyper intéressant. Et justement, à quel moment c'est bien d'aller voir une consultante en lactation quand on prépare ce projet ?

  • Speaker #1

    Déjà en prénatale. C'est une bonne chose parce que ça permet un petit peu d'aborder aussi, selon les choix des parents, d'accoucher à l'hôpital, d'accoucher en structure, lorsqu'on choisit d'accoucher en santé, par exemple. ça peut être intéressant de pouvoir aborder un petit peu le développement et le comportement de l'oublié. Sinon, il y a une vraie méconnaissance là-dessus. Et puis, un petit peu comprendre aussi, on va dire, les discours que peuvent avoir les professionnels de santé lors du séjour à la maternité. où le problème étant celui qu'on a un petit peu évoqué, c'est-à-dire que tout le monde n'est pas formé en allaitement. Et donc, le fait qu'on ne soit pas formé en allaitement, ça va donner lieu à des conseils qui sont plutôt dans des croyances que d'informations. Et c'est ce qui va amener, je dis souvent, j'ai 100% des parents qui viennent me voir, qui me disent, on a vu 15 personnes, on a eu 15 discours, et ça, ça va perdre beaucoup, surtout que c'est un moment quand même… émotionnel, je ne connais pas un moment plus intense que celui-là avec en plus on va dire tout l'impact hormonal dans lequel se trouve la maman qui peut vraiment me faire perdre le pied avec cette grande crainte qui est cette histoire du poids puisque tout est focalisé là-dessus et ça baisse beaucoup d'anxiété là-dessus alors que l'allaitement ce n'est pas qu'une histoire de l'injective, l'allaitement, et ça va permettre de contribuer dédiatement au bébé, de son fonctionnement, de son bébé humain. Et puis, ça va aussi permettre à la maman de récupérer et de prendre soin du bébé. Et ça, c'est vraiment un aspect souvent qui n'est pas valorisé, même pour les mamans qui ont choisi d'allaiter. Souvent, elles disent, je veux le meilleur pour mon bébé. Donc, c'est pas que pour le bébé. C'est aussi pour vous. Et les mamans qui allaient, elles récupèrent plus vite que les mamans.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est intéressant. Oui. Il y a la croyance que c'est un don de soi, un sacrifice. Et il y a certaines mamans qui refusent d'allaiter parce qu'elles estiment que ça va être fatigant, irritant.

  • Speaker #1

    Et on ne comprend pas, en fait, que ce n'est pas parce que le bébé est là. La maman, elle a eu bien froid de grossesse, en général. Parfois, un petit peu moins. Donc, ça aussi, ça compte. Parce que la maman qui a accouché prematurement, elle n'a pas terminé sa grossesse. Et puis il y a aussi le fait que le corps de la maman doit se remettre. Donc ça, ça ne se fait pas juste parce que le bébé est là. C'est comme le grand trimestre, c'est ce qu'on appelle le quatrième trimestre de grossesse. avec le premier mois très très très intense, le deuxième un petit peu moins et le troisième encore un peu moins. Et enfin déjà quand on est dans un projet d'allaitement, c'est de plus en plus simple. Les années en place de l'allaitement, ce n'est pas qu'elle est compliquée en soi, parce que c'est quelque chose qu'on fait depuis la nuit déjà, les opérations à la douceur et dans l'allaitement à l'époque. Mais pour autant, on va tellement solliciter je pense le mode cérébral de la maman, alors que... Tout le terrain hormonal favorise un mode infantile. Et c'est ce qui va amener que la maman ne sait plus quoi, avec cette angoisse qu'on va lui mettre aussi, concernant le poids, le poids, le poids, le bébé. Alors qu'en fait, chaque goutte de lait coûte. Et donc, c'est aussi ça, c'est de devoir... C'est une autre façon aussi de se dire que de toute façon, il n'y a rien à perdre, il y a tout à gagner. Ce n'est pas blanc ou noir, là, maintenant. c'est comme la vie il y a des jours plus faciles que d'autres mais ce n'est pas relié forcément à l'allaitement et comme on est dans une culture de non-allaitement on a tendance parce qu'on ne connait pas à tout reporter sur l'allaitement il y a plusieurs réveils nocturnes on va dire que c'est parce qu'il est allaité la maman elle est fatiguée c'est parce qu'elle est allaitée

  • Speaker #0

    plein de choses comme ça qui ne sont absolument pas à la physiologie et justement si on parle d'idées reçues autour de l'allaitement et de freins à ce choix là pour certains couples souvent on entend que c'est une histoire de place du papa, moi j'ai plusieurs amis qui disent je voulais qu'il ait un rôle important Et justement, nous, avec Mickaël, on a expérimenté qu'il y a tellement de choses à faire quand on accueille un bébé que le papa, il a tout à fait sa place. Qu'est-ce que vous expliquez aux parents qui ont cette réticence-là à exclure le papa ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je pense qu'il y a cette croyance que l'allaitement, c'est uniquement l'aspect nutritif. Donc moi, des fois, en consultation publicale, j'ai déjà dans… alors que ce bébé n'est pas encore là. Souvent, quand c'est le premier, parce que quand c'est le deuxième, on se dit que c'est un poids, ça tombe, mais c'est un tel bouleversement. Et dans la demande, la consultation, il y a cette demande de pouvoir tirer le lait pour que le bébé reçoive un libraire qui sera donné par les parents. Donc, moi, je dis souvent, s'occuper d'un bébé, ce n'est pas le remplir de lait. Voilà. Et c'est bien autre chose. Et puis surtout, surtout, le rôle. du conjoint et du papa, il est essentiel et très très important dans le soutien de l'allaitement. Et on forme une équipe à trois, avec donc le coparent et le bébé. Chacun a un rôle essentiel dans cette équipe, mais ce ne sont pas des rôles interchangeables de la même façon que lors de la procèsse, on ne peut pas dire 50-50, c'est que la maman qui est pour le bébé. Donc, comme c'est que la maman qui porte le bébé, c'est à elle de récupérer dans son corps. Donc, ça ne va pas être de 50-50 en termes, véritablement, de répartition. Je fais pour autant la même façon que la place du conjoint est essentielle pendant la grossesse et la façon dont on va vivre, accompagner des mamans. Je peux vous dire que c'est très compliqué. Il faut absolument essayer de retrouver un peu un village puisqu'avant on n'était jamais seul quand on venait d'avoir un bébé. Donc il faut essayer de reconstituer ça par la famille Siamat, si on n'a pas essayé de donner quelque chose comme ça, parce que c'est vraiment très très préconisé qu'il y ait une fille qui vienne d'avoir un bébé. Elle n'est pas faite pour être seule avec son bébé. Donc on a évolué quand même avec un congé paternité pour le papa qui est un petit peu plus long, mais à moi c'est clairement pas suffisant. C'est aussi violent pour la maman qui se retrouve seule avec son bébé que ça l'est aussi pour le père, pour le conjoint, de lui laisser sa femme et son bébé et de ne pas assurer ce rôle qui est essentiel, qui est un rôle protecteur et d'accompagnement. Oui, de protection. C'est les deux bras quand on est bébé. Moi, je leur dis souvent, votre job à vous, c'est de faire en sorte que ça sécrète un maximum de cytocines entre maman et bébé. Et c'est un rôle essentiel. Voilà. Et donc, la façon dont va le vivre aussi la maman dans son allaitement va être directement liée au soutien, au moment où on soutient son conjoint, qui, généralement, ce moment de soutien, c'est une méconnaissance, en fait. C'est parce qu'il ne se rend pas compte de ce que c'est que l'allaitement. Donc, c'est pour ça que c'est super quand je reçois le couple en consultation prénatale plutôt que la future maman qui… Alors que le futur papa a été là lors de toutes les séances chez la sage-femme de préparation à l'accouchement, là, parfois, elles n'y pensent pas. Elles me disent Ah, je n'ai pas… Ils m'ont demandé pourtant, mais je dis Non, ce n'est pas la peine. Donc, ce n'est pas parce qu'il n'y a que la maman qui a la gant de ma mère qui est développée et qui va produire le lait que lui, il n'a pas sa place. Parce que justement, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se joue là-dedans. Et quand on leur explique, ils sont restés.

  • Speaker #0

    Et justement, qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement, les papas, pour soutenir cet allaitement ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir les informations, ça permet aussi de comprendre un peu ce qu'ils y louent. Et puis concrètement, c'est prendre soin de la mère. La mère, à un moment, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, avec une petite semaine instinctive qui est agronisée par les hormones, qui est aussi la productive, effectivement. Donc, les papas, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se loue là, et qu'ils comprennent aussi qu'il faut qu'ils prennent soin des deux, et qu'ils prennent soin de la maman, pour que la maman puisse prendre soin du bébé. Par exemple, lors de la tété, il faut savoir que le premier mois, on ne touche pas terre. Je pense que vous pourrez... C'est... On oublie vite, mais je pense que vous le savez encore. Le premier mois, je les mets un peu à l'aise quand je les ai en consultation. Quand je les ai avec quelques jours qui suivent l'adolescence, je leur dis là, les grands challenges de la journée, c'est prendre la douche, c'est manger et aller aux toilettes. Et quand vous avez fait ça, vous pouvez être fière de vous. Parce que oui, ce petit bébé, il a une grande dépendance, une grande fusion aussi avec la mère. C'est pas très normal, parce que c'est la continuité de ce process. Et rassurez-vous, c'est pas du tout comme ça, tous les langues, la lait de mort. Maintenant, c'est comme ça. Déjà de savoir que c'est pas eux qui s'y prennent moins bien que les autres, ils sont rassurés quoi, déjà. Et donc, par exemple, lors d'une tétée, la maman a beaucoup beaucoup décoché le bébé sur elle. Et essentiellement, il faut qu'il soit parté, ce bébé, parce que les bébés humains se débobent sur le compte de la lutte. Ils ont bien les bras, c'est qu'ils ont besoin d'être portés pour s'y mettre. Mais lorsque la pété est terminée, que le bébé s'est endormi, tout à fait, le papa peut tout en fait porter le bébé. Et c'est ce qui va permettre aussi au père, on le sait, les papas qui portent beaucoup leur bébé, ils vont sécréter les tempes aussi, c'est grâce à elle que le bébé va pouvoir sortir et qu'il va y avoir de nombreuses actions aussi. et que le lien d'attachement est aussi en secret. Les papas qui portent beaucoup leur bébé vont sécréter aussi beaucoup d'études sociétales, que la maman qui en est. Et c'est comme ça que le papa va créer sa relation. La relation entre papa et bébé et la relation entre maman et bébé, c'est unique. Ce n'est pas interchangeable, ça. Puis ça va changer aussi la relation dans le couple. Pour l'instant, il n'y a qu'un couple amoureux. Et puis on se découvre en étant... le père en devenir, la mère en devenir. Donc, il faut aussi que ça reste aussi ce couple pareil.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que l'image de prendre le bébé et lui offrir ses bras pour permettre une pause à la maman, justement, pour qu'elle aille manger, se doucher, respirer.

  • Speaker #1

    Une maman qui peut profiter vraiment d'une douche en se disant Bon, je sais qu'il est dans les bras de ses parents, donc il perd. Elle sait aussi que si ce bébé pleure, il va être rassuré par son autre parent. Et elle, ça va lui permettre aussi de ne pas être enceinte. Et puis, c'est très important parce que ça permet aussi au papa de se rendre compte qu'il est tout à fait compétent pour justement rassurer et apaiser son bébé.

  • Speaker #0

    Je me souviens aussi que Mickaël faisait très attention sur vos conseils à ma position. C'est-à-dire qu'on ne se voit pas quand on est assis sur le canapé avec le bébé. On a tendance à prendre des... Moi, j'ai eu une césarienne, donc j'avais certaines douleurs qui me faisaient prendre un peu des positions pas hyper intéressantes, ni pour mon dos, ni pour la bonne position de succion. Et c'est lui qui veillait, avec son regard extérieur, à mettre un coussin sous le bras, sous la nuque. et que j'ai toujours de l'eau à côté de moi que je m'hydrate correctement parce qu'on a aussi tendance à ne pas y penser, y cuisiner pour qu'on mange. Donc, il y a autour de cette maman qui allait de son bébé, il y a prendre soin de la maison pour éviter de polluer l'esprit de la maman qui culpabilise d'être assise avec son bébé sur le canapé. C'est bon, ils peuvent étendre le linge, ils peuvent le ramasser, faire la cuisine, accueillir les proches qui viennent visiter, faire le service. Il y a des milliards de choses à faire autour de l'arrivée de ce bébé.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et il ne faut pas le voir d'une façon péjorative, dans le sens où son rôle, c'est les tâches quotidiennes. Pour une maman, c'est essentiel. C'est un très bel exemple, là, Charlène. On veille à ce qu'il y ait le petit verbeau, qu'il y ait le coussin. Et la maman, elle va sécréter un maximum de cytocine. Et effectivement, comme la maman, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, donc elle est focus sur son bébé, quitte à s'oublier un petit peu. Et donc, le regard comme ça, bienveillant et plein d'amour du conjoint, ça va aussi permettre d'avoir ce rôle. Et c'est très valorisant, en fait. C'est très valorisant de se dire, je prends soin d'elle et je lui montre tout mon amour. Et oui, l'amour, ça peut aussi être des temps de volage et de… de reconsidérer aussi, parce que comme vous disiez justement, la maman culpabilise, mais elle culpabilise de quoi ? Elle vient d'avoir un bébé, c'est un effort, il faut récupérer. D'accord ? Donc souvent, les mamans me disent, oui, mais ça, ils m'aident beaucoup. Je dis, non, ils ne vous aident pas, ils ne font ça pas. Ce n'est pas lui qui a porté le bébé, ce n'est pas dans son corps que ça s'est fait, mais par contre, le fait qu'il soit là et qu'il soit investi comme ça, ça change tout pour nous. Donc si ça change tout pour vous, ça change tout aussi dans la relation de la maman avec son bébé. Et puis ce n'est pas grave s'il y a un peu de poussière sur l'héritagère, ce n'est pas plus garangé. Les souvenirs du bébé, ça ne va pas être comme disons, il va mettre plutôt tout ce lien qui va se construire. Et ça se construit dans la petite enfance. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fait plus après, mais on sait que c'est les premières années qui sont essentielles. qui vont faciliter aussi ce lien, cette relation, et le sentiment de sécurité, de sécurité affective.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, on voit que le deuxième parent a un rôle essentiel.

  • Speaker #0

    Oui, et nous, on vous avait rencontré un mois avant le terme qui était annoncé. On était dans une optique d'accouchement physiologique que j'avais beaucoup préparée, qui finalement ne s'est pas du tout... passer comme on l'avait prédit. Et j'ai été tellement reconnaissante que Mickaël se soit senti concerné par notre choix d'allaiter, qu'il vous ait rencontré, qu'il ait entendu autant que moi les explications. Parce que moi, mon séjour à la maternité, il a été hyper rock'n'roll. Je n'étais pas du tout là. Et c'est lui qui a pris l'initiative de vous contacter, de vous expliquer que l'accouchement ne s'était pas déroulé comme prévu. Vous avez pu le coacher à distance sur... Comment m'aider ? Moi, je ne m'en souviens pas, mais aujourd'hui, je sais que c'est lui qui a fait en sorte que notre séjour à la maternité se passe bien, que les premières mises au sein se déroulent parfaitement bien. C'est vraiment lui qui a l'idée les premiers jours, alors que c'est pourtant moi la maman. C'est pour dire que le rôle des pères, comme parfois, est essentiel. Et je le disais, j'ai eu une césarienne. Les premières semaines, avant que je puisse récupérer ou... une certaine mobilité, c'est Mickaël qui mettait notre fils à mon sein la nuit quand il pleurait, parce qu'il y a un geste que je ne pouvais pas faire de son cododo à moi. Je veux dire, il a presque... Il s'est réveillé autant que moi. Sans lui, je n'y serais pas arrivée. Donc, c'est pour dire aux couples qui ont l'impression que... aux mamans qui ont l'impression que choisir d'allaiter, c'est exclure le papa. Mais... Moi, je ne sais pas du tout ce que j'ai vécu.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est vraiment une croyance. C'est une croyance. Et puis, c'est dommage que ce choix d'aléter, pour moi, du coup, mon choix n'est pas adapté. Parce que comme ce n'est pas un choix éclairé, on a cette croyance que. Et donc, la maman va renoncer à peut-être un allaitement. en se souciant plus de comment va le vivre son conjoint, et sans savoir qu'en fait, c'est ce qui va lui permettre à elle de récupérer beaucoup plus vite, quoi. Et de la protéger, en plus, au fur et à mesure. On va dire que c'est le bol dépendant. Au fur et à mesure que l'allotement avance, ça va aussi protéger sa santé, en diminuant les risques comme le cancer du sein, l'ouverture de l'utérus, etc. toutes ces choses-là. Et ça, c'est quand même important, c'est très important de ne pas réduire la fonction de l'allaitement à uniquement la fonction nutritive du lait maternel. C'est avant tout une protection pour le bébé et une protection pour la mère. C'est une histoire de santé publique. C'est pour toute la vie. On voit qu'un bébé qui a été allaité, une fois qu'il n'a plus de... il ne reçoit plus de lait maternel... Son système immunitaire, il ne s'écroule pas. Il a eu des cellules immunitaires qui lui ont permis de se faire un système immunitaire. Il ne s'est pas saoul. Donc, c'est bien. C'est vraiment une histoire de santé publique. Et puis, puisqu'on en parle beaucoup quand même au niveau écologique aussi, ça permet aussi de diminuer tout ce qui est pollution, etc. les déchets, etc. Donc, c'est bien comme tout le monde,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, oui. Donc, on encourage les parents, avant d'accueillir leur bébé, à consulter une consultante diplômée IPCLC, parce qu'on l'a compris, c'est quand même un diplôme qui est vérifié, mis à jour régulièrement, et ça vaut le coup d'aller voir une experte de l'allaitement maternel. Bon, si on a accouché depuis peu, c'est toujours temps, si on ressent le besoin d'être accompagné, de consulter. J'imagine que c'est quand même la majorité des situations. La question que je voulais vous poser, Isabelle, c'est est-ce que c'est normal d'avoir mal ? Parce qu'on parle souvent, quand on parle d'allaitement, enfin je veux dire quand on achète... Des bouquins, il y a la moitié des chapitres sur toutes les difficultés. Parfois, c'est même assez effrayant.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se dit waouh On part à la guerre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose. C'est le combat, quoi.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez revenir sur les douleurs ? Est-ce qu'elles sont normales et comment on peut les prévenir ?

  • Speaker #1

    Jamais, jamais, jamais. Jamais, c'est tellement logique. C'est le cytocyte, l'hormone du bonheur qui peut sortir, Lili. Comment voulez-vous sécréter nous ? C'est possible si vous avez mal. Ce n'est pas physiologique, ça. Donc, ça n'est jamais normal. Et ça, c'est quand même une grande croyance qui reste là et qui va amener, moi, des mamans qui ont eu ça, le sein dans des états pas possibles. Donc, on peut... Voilà. On peut y arriver. Mais ça me fait beaucoup de peine, quoi. C'est-à-dire cette notion de sacrifice parce qu'on est des mamans. de serrer les dents parce que ça va passer, etc. Il faut arrêter absolument avec ça, parce que c'est ce qui permet un retard de prise en charge, avec s'il y a des blessures au sein, plus c'est des blessures de chine profonde, et plus de temps ça va remettre. Et encore que, si la maman a tenu le coup, on peut quand même comprendre qu'une maman lâche l'affaire, si je peux dire, parce que ce n'est pas une fois par jour, il est été un, c'est 10, 12, 15, c'était par 24 heures, si à chaque fois que votre bébé est mal au sein, Vous avez une appréhension. Moi, j'ai une maman, elle me dit, à chaque mise au sein, je pleure. Je dis, ce n'est pas possible. Oui, on m'a dit que c'était normal d'avoir mal au début. Non, ce n'est pas normal d'avoir mal au début. C'est forcément de la même façon qu'une crevasse, qui est la blessure qu'on va avoir au sein. Ce n'est jamais normal. C'est forcément dû à la suction du bébé, qui soit parce que sa suction n'est pas favorisée par... une installation au sein, donc la prise du sein n'est pas optimale. Donc là, on pourrait voir ensemble l'installation de la maman et puis comprendre tout ce que le bébé va dérouler dans sa séquence pour reprendre le sein et pour favoriser justement les réflexes archéologiques du bébé. Soit c'est parce que le bébé a un problème de succion, parce que la naissance, ce n'est pas rien. Ce n'est pas parce qu'on accouche par césarienne qu'on s'imagine que le bébé ne sera pas en train de parler. physiologiquement, ce qui est prévu, c'est que bébé passe par voie basse et qu'il pousse son crâne, ce modèle aussi, et donc il peut y avoir des tensions dans la mâchoire, dans les cervicales, dans le bras, etc. qui vont faire que ce bébé ne va pas pouvoir, par exemple, ouvrir grand la bouche. On va pincer la maman et ça peut amener les peauvasses, ce sont les blessures du sein quand on est là.

  • Speaker #0

    Dès qu'il y a douleur, on consulte, on vérifie la position de la maman, la position de la mise au sein. Parfois, c'est le bébé qui… Moi, je me souviens que je faisais l'erreur de trop éloigner mon fils du sein. Régulièrement, vous me disiez de le mettre quasiment à plat ventre sur le sein. En fait, on a aussi dans nos esprits… des positions d'allaitement qu'on a vues dans les films, dans la littérature, sur les publicités, qui ont conditionné à quoi ça ressemble un bébé qui tète le sein de sa maman. Et en fait, d'être accompagnée par une experte, donc une consultante IBCLC, c'est aussi déformater ces images-là et mettre au sein son bébé différemment de ce qu'on avait imaginé, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est vrai. C'est vrai qu'il faut déconstruire ça, ce n'est pas facile, mais c'est plus ou moins difficile, on va dire, selon les mamans. Surtout si ces mamans ont été très inquiétées par les premiers jours, le séjour de la maternité ou les circonstances de la naissance. Enfin, on peut être très traumatisé de cette naissance, on l'avait imaginé autrement. Vous parlez de votre projet de naissance physio. Il y a des mamans qui viennent encore le bébé à six mois, elles pleurent encore quand elles repensent à ce moment-là. Donc, c'est important aussi d'être à l'écoute de ça et de leur dire, s'il vous pleura encore, c'est que c'est encore un traumatique et on n'est pas obligé. Ce n'est pas rien, en fait. C'est terrible de dire à la maman, oui, mais c'est bon, regarde, le bébé, il va bien. Toi, tu vas bien. Non, il faut l'écouter. Et si c'est un traumatique, si on ne le gère pas, Si on ne travaille pas, il reste à vie ce traumatisme, mais il peut tout à fait se réactiver s'il y a une autre grossesse, un autre bébé ensuite. Donc, c'est vraiment important de finaliser, boucler la boucle, en fait, des circonstances de la naissance. Il y a aussi la possibilité pour la maman de revenir sur ces circonstances de la naissance et de se rapprocher de la maternité et de prendre rendez-vous avec une sage-femme pour savoir pourquoi, de comprendre, en fait. Quand on comprend... ça change beaucoup les choses quand il y avait un risque pour le bébé ou un risque pour la maman et que finalement ça s'est transformé en césarienne parce que ça allait aller vite. Ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'explique pas à la mère. Oui,

  • Speaker #0

    non, mais c'est clair. Et l'état d'esprit nous doit énormément de… On ne doit rien suivre.

  • Speaker #1

    On va l'écouter, la prendre en considération, prendre en considération son projet de naissance et ça l'est de plus en plus, heureusement. Avant, c'était quelque chose qui ne se faisait pas, ce projet de naissance. Et il faut expliquer, peut-être revenir, il ne faut pas... Vraiment, les mères, il n'y a pas le sentiment de subir ce signe à la maternité, ou de ne pas hésiter à dire, moi, je ne l'ai pas bien vécu, je voudrais qu'on m'explique pourquoi ça s'est passé. Et souvent, les mères, elles n'y restent pas, de l'anglais. Et puis, comme c'est tellement banalisé, ce que je disais tout à l'heure, ça va, le bébé va bien, donc si le bébé va bien... Non, si la maman ne va pas bien, le bébé ne pourra pas aller bien à 100%. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai qu'en plus, je pense que j'ai fait partie de ces mamans-là quand on a l'impression, alors aujourd'hui ça va mieux, mais j'ai longtemps porté ce sentiment d'échec autour de la mise au monde de mon fils et du coup, on s'accroche à l'allaitement comme pour se dire qu'il faut au moins que je réussisse ça. Alors parfois, c'est source de motivation. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut qu'on accède à des douleurs qui ne sont pas normales. C'est-à-dire que s'accrocher à son projet, c'est bien, mais il ne faut pas se dire j'ai mal, ce n'est pas grave, je ne dis rien, je n'ai pas réussi à accoucher comme je voulais, je ne vais pas me plaindre là-dessus Il ne faut pas tout mélanger.

  • Speaker #1

    Le sacrifice, si je peux dire, et puis ce sentiment de culpabilité, on doit avoir le neurone qui se connecte quand on accouche. Ce n'est pas de... de la maman une meilleure maman. Une maman, on va essayer à ramener toutes les mythes, les bébés, et on le voit d'ailleurs quand on a son premier enfant, puis quand on a le deuxième, des fois c'est une partie des craintes, on se dit j'ai peur de ne pas l'aimer autant, ce genre de questionnement, puis évidemment que non, mais c'est quelque chose d'important de se dire que c'est vraiment, chaque histoire est une mythe, Mais à aucun cas, on va être une meilleure mère parce qu'on supporte les souffrances. Ce n'est pas possible. On doit s'arrêter avec ça. Il faut absolument s'arrêter avec ça. J'ai eu en consultation une maman hier qui me disait Je ne me sens pas maman parce que j'ai accouché par ces variantes. Et on me dit en plus que c'est rien, parce que je ne sais pas ce que c'est que d'accoucher. C'est une violence incroyable, ça, ce n'est pas possible. J'ai dit Bien sûr que si, vous êtes la maman. Évidemment, la meilleure maman au monde pour ce bébé-là, c'est nous. Nos parents, c'est des experts. Toute la vie de leur bébé. Et personne n'est d'autre que... ils peuvent être plus experts de chez les Béla. Et on se doit, en tant que professionnels et en fonction de nos compétences, écouter les parents et baser sur cette écoute et cette expertise et cette observation des parents pour ensuite voir dans la situation comment on peut les accompagner et les aider.

  • Speaker #0

    Justement, l'intérêt de venir consulter avant l'accouchement, c'est aussi de préparer le séjour à la maternité. On sait que l'allaitement, vous le disiez en début de conversation, il a un peu la vie dure dans nos sociétés. Les personnels qui s'occupent de nous à l'hôpital, avec toute la meilleure volonté qu'ils ont, n'ont pas toujours reçu les formations. qu'elles auraient dû pour bien exercer. Donc, à quoi il faut s'attendre et comment on peut se préserver un petit peu de ce qui peut se passer ? J'ai moi-même des exemples personnels.

  • Speaker #1

    Ah ben ouais, vous pourrez en témoigner. Je pense que la première des choses, c'est avoir conscience qu'on n'a pas tous les mêmes compétences et que déjà, on va avoir enfin en face des gens, et ça, vous l'avez très bien dit, c'est-à-dire qui ont envie. qui ont envie d'aider, qui ont envie d'accompagner, qui ont envie de soutenir, mais qui n'ont pas les formations, donc beaucoup vont être plutôt dans les croyances et dans des choses très techniques. Quand on voit, alors certains parents me racontent qu'avant de sortir, il fallait qu'on voit toutes les positions d'allaitement. Pas plus 15 pour aller quoi. Non, la position, c'est celle que... la mère va apprendre du corps de son bébé et puis le corps de son bébé va apprendre sur le corps de sa mère, en fait. Et donc, plus on vient, quelque part, polluer ce mode instinctif en activant le mode cérébral de la mère, et plus les choses se compliquent. Donc, déjà, de savoir que vous avez en face des gens qui ont envie de bien faire, mais qui ne sont peut-être pas formés. Je ne dis pas que tout le monde n'est pas formé. Il faut s'attendre à avoir dans l'équipe certaines personnes qui ne seront pas formées, qui vont amener à avoir des discours différents. Donc ça, il faut le dire aux parents, parce que sinon, ils sont perdus. Moi, j'ai des parents que j'ai pu voir un premier appel, même s'ils m'appellent des fois, malgré tout, ils peuvent me contacter, c'est une partie du suivi, un peu à moi de secours. On nous a dit ça, on ne sait plus quoi penser, on nous a fait peur, on nous dit que notre bébé est attaqué. et du coup on voulait savoir parce qu'on sait plus quoi penser donc ça permet un petit peu de rétablir un petit peu le discours de comprendre le comportement aussi du bébé comprendre que le bébé cherche à téter parce que c'est la réflexion qui va même à attéter que c'est pas qu'une histoire de poids sur la balance quoi et donc c'est ça qui va le permettre aussi de protéger c'est ça aussi qui va permettre ce lien et cette rencontre entre maman et bébé puisque ce bébé on l'a connu Et donc, ça permet aussi de faire un petit peu la part des choses.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a une vraie peur autour du poids quand on arrive à la maternité. On ne nous parle jamais de la taille de l'estomac du bébé, mais on nous parle qu'il faut le réveiller tous les trois heures. Moi, j'ai le sentiment maintenant avec le recul, en fait, il nous dérègle totalement le sommeil des bébés. Et puis ensuite, chez nous... Chez le médecin traitant ou le pédiatre, ils vont nous expliquer que notre bébé, il n'est pas normal parce qu'il se réveille 15 fois dans la nuit. Mais en fait, dès la première nuit, on nous encourage à le réveiller pour qu'il mange. Déjà, en fait, on note la compétence du bébé à manifester ses besoins parce que c'est à nous de le réveiller pour le nourrir. Et c'est vrai qu'il y a une énorme peur autour de ça. J'étais bien contente d'y être préparée pour pouvoir affirmer mes choix et le choix de ne pas le réveiller.

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a cette croyance de toutes les trois heures, qui n'a aucun sens non, un bébé, c'est pas... aucun bébé humain n'est avec la montre, donc voilà, un bébé, ça pote quand ça se réveille, et il y en a pas mieux. Le premier jour, quand il est en sommeil agité, c'est le meilleur moment qu'il a pour péter. Donc ça, c'est vraiment important de comprendre que ce n'est pas la faim qui va faire compter le bébé, mais c'est parce qu'il est réveillé ou il est en sommeil agité qu'il va chercher à péter, parce qu'il est programmé pour ça et c'est ça qui va lui permettre de se protéger et qui va permettre de protéger aussi sa mère. Je me dérangeais de cette histoire quand même. Et donc, par contre, ce qui est évident, c'est que ce bébé, il vient d'une autre planète, là. la quitte, et c'est pareil de s'accommoder à cette nouvelle planète. Ce transit-là va être le plus doux possible si déjà il est à la bonne adresse, c'est-à-dire sur le corps de la mer. Et s'il est sur le corps de la mer, il va être stimulé par l'odeur notamment de la mer, et notamment autour du sein, et il va chercher à têter. Donc, de comprendre que ce n'est pas la faim qui réveille le bébé, ça va aussi permettre d'avoir une approche très différente. Parce que si on a mis le bébé dans les berceaux, lui, il est en transit, il n'a pas les repères. Donc, il va faire le truc qui lui demande le moins d'efforts possible. Et il peut être amené à enchaîner les cycles de sommeil. Et c'est là qu'on commence à être dans un cercle vicieux. Comme il enchaîne les cycles de sommeil, parce que c'est ce qui nous demande le moins d'énergie, et comme il n'est pas sur le corps de la mère, il va utiliser encore plus d'énergie pour maintenir sa préparation pour elle. Donc, il va perdre plus de poids. Mais en plus, il n'a pas les signaux. Et puis, comme on dit aux mères qu'il y a les signes d'éveil, des fois, les mamans regardent leur bébé et ils montrent des signes qu'il est en sommeil agité. C'est-à-dire, on voit les yeux qui vont bouger sous les paupières. Il va commencer à... peut-être à sortir un peu la langue, à bouger un peu sa tête, voilà, il va s'aguerrir, je cherche le sang. Et s'il ne le sent pas, il va renchaîner sur un signe de sommeil. Et puis la maman, elle regarde son bébé, elle se dit, il va se réveiller. Ah ben non, il ne s'est pas réveillé. Alors je l'ai vu en anglais. Et là, on se retrouve dans cette situation où parfois, c'est terrible, quand même j'ai des parents qui me disent, je me suis faite engueuler parce que mon bébé n'avait pas têté depuis trois heures. Alors qu'un bébé, ça ne fait pas très, très bien. Une fois, ça tourne toutes les demi-heures.

  • Speaker #0

    Puis après, ça dort pendant quatre heures.

  • Speaker #1

    Et puis après,

  • Speaker #0

    ça reprend. Et voilà. Oui, et c'est là aussi où on note la compétence de la maman. Moi, j'ai commencé comme ça à la maternité. C'est-à-dire qu'on est remonté en chambre à 23 heures. J'ai proposé le sein à Ilan. Il ne l'a pas vraiment pris. Il était un petit peu sonné de sa naissance, qui avait été quand même assez rock'n'roll. J'étais crevée aussi. en fait j'ai dit, on le garde sur nous et puis on lui proposera le sein quand on le sentira et il a pris le sein à 6h, mais quand le pédiatre est passé le matin et m'a demandé quand est-ce qu'il avait tété, je lui ai dit vers 6h il m'a dit mais avant j'ai dit il n'a pas tété et là elle m'a reçu et là tout de suite on n'a même pas accouché depuis 24h qu'on est déjà en train de nous dire qu'on est dangereuse qu'on met notre bébé en danger que c'est une catastrophe, qu'on n'est pas digne de confiance. Enfin, c'est hyper violent. Et comme vous m'aviez dit que ça se passerait comme ça, moi, je n'ai pas été surprise. Donc, je me suis dit, ah tiens, Isabelle m'avait dit qu'on me dirait exactement ça. Donc, moi, j'étais sereine. Mais j'imagine que si je n'avais pas été accompagnée et pas fait cette séance où vous nous aviez expliqué... vraiment tout s'était passé comme vous l'aviez dit donc moi j'étais rassurée j'étais en terrain inconnu parce qu'en fait finalement je trouve j'ai donc du coup je les parle tout ça n'a pas empêché la violence ouais j'ai trouvé ça hyper violent mais j'étais assez sûr de moi parce que finalement il en avait été à 6 heures correctement c'était une première tétée réussie personne n'avait eu mal il était bien et donc voilà après mais je veux dire c'est vrai qu'on a une faculté à ôter et au bébé et à la maman et au papa leur compétence de se comprendre, de dialoguer. Et forcément, après, c'est le bazar et on se fait engueuler parce que c'est le bazar.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, on va donner aussi à faire beaucoup marcher le mode cérébral. Alors, on peut comprendre quand même aussi la démarche de l'équipe. C'est-à-dire qu'eux, ils sont là quand même pour s'assurer que tout le monde va bien. il ya des circonstances où on peut avoir des doublés qui ont du mal à atténuer ou et même si sont à la bonne adresse mais dans ces cas là le don d'un exemple complément de l'éolien soit le lait de la maman que la maman se connait soit le lait de l'artificiel c'est une prescription médicale. Donc, ça veut dire qu'on évalue l'état de santé du bébé. Et on va plutôt être en mode, on donne des tableaux pour écrire l'horaire, quel bébé a fauté, quel sein, s'il a fait un sein, deux seins, combien de temps. Alors que ce n'est pas comme ça qu'on va évaluer le bébé. Un bébé, s'il reste 20 minutes, s'il a fait deux déglutitions, ce n'est pas super, il se casse. Mais un bébé qui reste 5 minutes et qui déglutit, il change d'impact. attention, ça c'est une idée qui n'est pas là. Et pour ça, il faut quand même être formé et ne pas se réduire à des choses très techniques comme ça qui sont évidemment pas instinctives. Donc même si la maman est en mode instinctive, même si on explique que ce n'est pas toutes les trois heures et que le bébé n'est pas livré avec la montre, etc., malgré tout, on va quand même pousser les parents à être dans cette démarche-là. Voilà, j'ai des parents qui me disent Je crois que la tétée, ça ne va pas parce que de 5 minutes, ça ne va pas. Ah, mais pourquoi ? Je me demande tout à l'heure. Vous étiez avec votre morale d'armée. Je ne sais pas. Je dis, ça dépend. Vous avez soif, vous n'avez pas de poids, vous avez le temps. Voilà quoi. Donc, on va plutôt évaluer l'efficacité de la tétée. Et ça, ça peut se faire aussi. Plutôt que de regarder un tableau, on regarde comment une tête se déroule. Ce qui est pire que tout, c'est de dire à la mère qui a mal que son bébé n'est pas super bon. Non. Elle, elle se dit...

  • Speaker #0

    C'est moins le problème.

  • Speaker #1

    Je supporte moins bien la douleur que les copines. C'est terrible, ça.

  • Speaker #0

    J'aimerais aussi qu'on parle de... Je réfléchis à tout ce que j'entends autour de moi, mais de ces mamans qui disent j'avais pas assez de lait Et souvent... Je me souviens qu'il y a quand même des étapes, et je veux bien que vous nous les synthétisiez, où en fait, à un moment donné, il y a une régulation qui se fait, et on a l'impression qu'on n'a plus de lait. Et là, du coup, si par malheur, à ce moment-là, le bébé se réveille pour une grosse acquisition, on a l'impression qu'il est affamé. Donc là, on va nous dire qu'il faut complémenter. Et là, on commence à rentrer dans l'hybride, alors qu'il n'y avait pas besoin. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il faut savoir que la... croyance du manque de lait, c'est la raison principale d'arrêt de l'adoption. Alors, les seins tendus, c'est pas du tout... C'est pas ça qui va dire que les seins sont tendus. C'est plutôt l'inverse. C'est-à-dire qu'effectivement, au début, surtout quand c'est le premier bébé, on va avoir un développement de la glande mammaire qui va terminer sous les dépés après, c'est-à-dire que pendant toute la vie, c'est pour ça aussi... quand on a un deuxième bébé, on a cette fameuse montée de lait plus tôt, puisque il y a déjà tout le matériel qu'il y a. Donc, il peut y avoir des seins un peu tendus. Mais on peut avoir des mamans. Moi, j'ai des mamans parce que c'est lui avant. Le berceau, il nous sert à mettre les couches. Tout ce que vous voulez, c'est que le bébé... Voilà. Le bébé, il est sur ma main. Alors, des fois, ça peut heurter quand j'ai ça. Je vais rester toute la journée avec mon bébé sur moi. il n'y a pas longtemps, il était sans autre sens. En vous, en vous. Donc là, maintenant, ce n'est pas toute la durée de l'allaitement, mais là, maintenant, vous avez besoin de récupérer, la façon de récupérer, c'est d'avoir votre bébé sur le lit, et éventuellement sur papa, mais essentiellement quand même sur le lit. Et le fait que justement ce bébé soit là, et d'avoir expliqué cette fameuse nuit de la Java, où le bébé, il y a un grand contraste en fait, les premières 24 heures, ce bébé, dans les deux heures, il est plutôt là. où il est le plus à même pour ses têtes. Puis après, il y a une phase de récupération. Donc, on a un bébé qui est super calme. Il est super sable. Il récupère. Donc, le deuxième jour, justement, il va y avoir un contraste parce que ce bébé, il va être un peu plus là. Il va manifester un peu plus son envie de vêté. Il va être peut-être plus agité. jusqu'à arriver à cette fameuse nuit de la Java qui va justement précéder cette montée des nez. Donc, il me semble, il y a un petit peu... Et c'est super parce que c'est ça qui va l'amener à téter des fois non-stop. Donc, on comprend aussi pourquoi il ne faut surtout pas que la maman, elle est mal. Si elle a mal quand même de la tête, ça ne va pas être possible. Et grâce à ça, eh bien, ça va diminuer ce phénomène un petit peu de s'entendre chaud, dur. aussi, qui vont ni être confortables pour la maman, voire même dur ou peu, donc je vous rappelle, c'est aussi possible d'y sortir le bébé, donc s'il y a de la douleur, il y aura moins de qu'il peut sortir, voilà, et puis pour le bébé, c'est hyper compliqué de venir attraper un sein prétendu, il va lisser, le maman va moins être étirée, et donc il va compenser lui en serrant la mâchoire pour le bébé. Donc des fois, j'ai des mamans qui me disent, je crois que j'ai pas eu l'hormonité de l'héros. Il a quel âge ? Il a 8 jours. Comment sont les selles ? Jaune. Bien sûr que vous l'avez vu. Oui, mais moi, je n'ai pas eu les seins comme ça.

  • Speaker #0

    C'est mon cas, oui.

  • Speaker #1

    Voilà. J'ai dit oui, mais il faut arrêter de penser. Ça aussi, c'est une croyance qui va être déclinée, y compris par le personnel de soins biens, que la montée de lait, c'est si non-lis les seins dans le nez. Je ne sais pas, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je pensais aussi. Quand quelqu'un, je ne sais plus quel corps médical, m'a demandé si j'avais eu la montée de lait, j'ai dit oui. Je ne pense pas parce que je n'ai pas mal au sein, je n'ai pas des obus comme mes copines. Je me dis, non, ce n'est toujours pas arrivé. Et en fait, je l'ai eu, mais je ne l'ai pas senti. Et elle n'a pas été inconfortable parce qu'il y avait un bon drainage. Ilann, tété, tété, tété.

  • Speaker #1

    Ilann faisait bien le job et qu'il était à la bonne adresse.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'il y a des idées reçues. Moi, je m'attendais à la douleur et elle n'arrivait pas.

  • Speaker #1

    Et après, au fur et à mesure, cette lactation va se mettre en place. C'est pour ça que c'est très important. C'est surtout les 4, 5, 6 premières semaines que cette lactation se met en place. Et après, c'est solide. C'est un truc qui assure la survie de l'espoir. Ça ne s'écroule pas un beau matin. Il faut arrêter aussi. J'avais plus de lait. Non, ça n'existe pas. Ce n'est pas possible. Ça ne s'écroule pas. Je me lève un jour et je n'ai plus de lait. Je ne sais pas où il est parti. Voilà. Non, c'est faux. C'est une croyance. Il peut y avoir effectivement des variations de l'évaluation, soit ça va augmenter, soit ça peut diminuer, et si ça diminue, il faut se poser la question. Ça aussi, ça peut être diminué à une petite concentration. Majoritairement, c'est plus une croyance qu'un fait, c'est-à-dire que la maman croit qu'elle a diminué, et ça peut être justement parce qu'elle dit mais moi, je l'ai stimulé Oui, mais ça, c'est la norme, en fait Voilà, parce que c'est la tension dans les seins. qui va déterminer la vitesse de fabrication du lait. Donc plus les seins sont tendus, moins ça fabrique du lait. Et si c'est quelque chose de récurrence, c'est-à-dire souvent la maman attend d'avoir les seins tendus, au fur et à mesure, son corps va s'adapter et va dire Bon ben, je crois qu'on a produit un peu trop là, on va produire un petit peu moins Alors qu'à l'inverse, les seins bien drainés et donc souples, ça va amener une vitesse de fabrication du lait beaucoup plus rapide, elle est plus concentrée, plus grave aussi, et... Du coup, c'est ça qui va assurer le confort chez la maman et puis une facilité de prise du sang au bébé ou de la même façon, bien sûr, que tous les laits sont bons, n'est-ce pas ? On a même une crème fraîche, on peut les cramer, c'est pas mal. Et qu'un bébé qui n'a pas pris, par exemple, assez de poids, c'est qu'il n'a pas reçu suffisamment de lait. Ce n'est pas que le lait de la bière est moins moche. On peut aussi dire que ça.

  • Speaker #0

    Quand on choisit d'allaiter et de poursuivre ce projet à la reprise du travail, est-ce que vous avez des recommandations pour que ça se passe le mieux possible ?

  • Speaker #1

    Oui, alors là vraiment c'est un motif de consultation. Pour préparer ça, on va préparer de façon… On peut l'aborder soit de façon un peu collective sur cette méthode-là, soit on peut faire ça en consultation individuelle. Et bon, voilà, vraiment… prendre en compte la situation bien précise et le choix, en fait, le choix d'un membre, parce qu'on fait ce qu'on veut ici, donc soit la maman, elle reprend le travail, et souvent, un peu moins maintenant, mais quand même, ça reste dans les croyances, les membres qui me disent Moi, je vais aller texiner parce qu'après, je vais prendre le travail, donc je ne pourrai pas continuer. Donc, ce lien de reprise du travail et bien de sevrage. Ce n'est pas le seul choix possible. Ça peut l'être, si la mère le souhaite, mais ce n'est certainement pas… D'abord, il faut savoir qu'on a droit aussi à deux poches deux fois 30 minutes pour tirer son nez. On s'est tellement battu pour ça. La société, mesdames, selon moi, la norme, c'est l'allaitement. Ce n'est pas le bébé normalité. Je parle de choix, bien sûr. mais on peut soit continuer un allaitement exclusif, c'est-à-dire que la maman va tirer son lit quand elle n'est pas à son bébé. soit la maman ne souhaite pas tirer son lait pour X raisons qui lui appartiennent, mais surtout pas parce que son employeur ne va pas l'autoriser. Il n'y a pas d'autorisation, ça s'appelle la loi, on a le droit, on le fait. Je prends toujours cet exemple, les gens qui fument, qui vont faire leur pause pour aller fumer leur cigarette, ce n'est pas écrit dans le contrat qu'ils ont le droit, ils le font. Et là, pour le coup, ça protège autant la mère que l'enfant. Ça permet aussi, on a des études là-dessus qui viennent montrer que lorsqu'on favorise cet allaitement, on maintient cet allaitement sur le lieu de travail, on va avoir une maman qui va être plus productive, on va avoir moins d'absence d'enfants malades, puisque les bébés tombent malades aussi, et la maman va récupérer aussi plus vite. Donc ça, c'est pareil. reprendre le travail, c'est fatigant. Reprendre le travail avec des tout petits bébés, c'est fatigant. Mais la maman qui allaite, elle va être moins fatiguée que la maman non allaitante parce qu'elle va avoir un sommeil récupérateur grâce aux hormones de l'allaitement. Donc, on peut être en allaitement exclusif, on peut faire un allaitement, ce qu'on appelle au mix, j'aime pas trop, mais on est au partiel, mais je confère. Voilà, ça veut dire que quand j'ai mon bébé avec moi, il est au sein comme il le souhaite. et quand tu n'es pas avec moi il reçoit et sinon je choisis moi je choisis de dire c'était superbe histoire la plage est adoré et même la main voilà j'ai servi de ce projet je suis ok c'est la deuxième raison que je serai c'est d'être si l'on n'a pas les quelques soins la durée de la Et donc, dans ces cas-là, on fait un peu le point sur l'amplitude horaire de l'aliment, combien de temps maman et le bébé vont être séparés. On parle du tirage gelé, on parle du tiré aussi. On parle des quantités. Ça, c'est très important, les quantités, parce que comme on n'est pas dans une culture d'allaitement, la référence va être ce qui est noté sur la boîte de l'ampoule. Et ce n'est absolument pas physiologique. Et donc, la maman croit, par exemple… qu'elle n'a pas assez de lait, parce qu'on demande des quantités qui sont indiquées, parce que c'est un référent sur le bois de la poule, qui ne sont absolument pas plus de 1,5. Et des fois, j'ai des mamans qui viennent me voir pour une baisse de lactation, alors qu'en fait, elles se sont mises en hyperlactation. Elles tirent 600 ml pendant leur temps de travail, là, et c'est énorme, puisqu'un bébé en moyenne prend 800 ml, donc ça veut dire qu'il prend 3 quarts, environ, je n'ai pas calculé. Il est très tard de sa ration en l'absence de sa mère. Donc, lui, il va être inconfortable. Généralement, ce bébé, on le reçoit au biberon, à savoir aussi qu'il y a d'autres contenants que le biberon. Si, en plus, on ne respecte pas des pauses et si on ne permet pas au bébé d'avoir son centre de satiété qui se connecte, c'est-à-dire que si la prise au biberon, elle est prise en soufflée en 10 minutes, par exemple. un bébé qui siffle 90 minutes en une minute et qui après montre des signes et qui veut à nouveau retêter, ce n'est pas parce qu'il est affamé, c'est parce qu'il n'est pas allé au bout. C'est comme nous, si on mange super vite, après on est inconfortable, on n'est pas bien et quelque part, on n'a pas dit à son cerveau qu'on avait mangé. Donc, c'est un peu la même chose. Et donc, on va aborder tout ça. Et puis on voit aussi comment ça se passe, par qui va être accueilli ce bébé, soit en crèche, soit à l'assistante maternelle. S'assurer que la personne qui va s'occuper du bébé ait bien ces connaissances-là aussi. On ne traite pas le bébé maternel comme un gène artificiel, donc on ne jette pas le lait parce que le bébé n'a pas de finiment, par exemple. C'est terrible pour la maman qui tire son lait. On préfère quand même largement avoir son bébé au sein que de tirer son lait. et c'est terrible pour elles après de dire il n'y en avait pas assez donc il faut s'assurer un petit peu de tout ça la façon dont on va les contenants je parle des contenants ici et

  • Speaker #0

    les parents font leur choix un choix écrit rééquilibré ça on va voir il y a des grandes étapes qui sont aussi source de cortisol reprendre le travail même si on est heureuse de le reprendre... ça génère toujours des interrogations. Donc, pareil, se faire accompagner pour être sûre d'avoir un max d'informations et faire ses choix, c'est quand même la clé.

  • Speaker #1

    C'est la base. On ne dit pas... Moi, je vous dis souvent qu'on ne doit pas dire aux parents ce qu'il faut faire avec leur bébé. Voilà. Mais par contre, on les informe et après, ils font ce qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Est-ce qu'il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter, Isabelle ? Dire à ses parents qui se questionnent sur cette thématique ?

  • Speaker #1

    De se faire accompagner par des personnes compétentes. Voilà. Ne pas douter des compétences des parents. de leur bébé. Encore une fois, je vous le répète, les meilleurs deux experts de leur bébé, c'est les parents. Ça ne veut pas dire ne pas écouter non plus les profs, les professionnels, mais ne pas se mettre en position de subir les choses et de prendre... On a le droit de poser des questions si on ne comprend pas pourquoi. Ça c'est important parce que ça change quand on rentre dans les chaises. Et puis, on ne l'a pas abordé, mais en termes de matériel pour allaiter, il faut un bébé et une maman. Il ne faut pas 15 000 ustensiles qui vont des fois bien compliquer les choses. Je pense notamment à ces problèmes de coquillage à l'aile que tu as dans le meuble en ce moment. L'anonymes qui sont même conseillés par certains. Par certaines maternités, il n'y a aucune crème qui va prévenir les crevasses. Aucune. Donc ça veut dire que s'il y a une crevasse, que là on soigne. Mais ce n'est pas parce qu'on se dit pas du jaune, il faut prendre de la crème avant, il faut prendre des trucs sur ses seins, que là il n'y a pas de crevasse. Et parfois c'est plus compliqué, beaucoup beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Mais finalement le lait maternel est déjà un très beau médicament.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, en fait. Moi, je commence toujours comme ça, en me disant, bon, on va essayer autre chose, si vous voulez bien. On va arrêter, là, tout ça, l'écho qui est à la lune, parce que, oui, il y a des risques que la situation s'aggrave, que ça aille mieux. On va essayer avec un truc magique, alors, super, il y a zéro risque d'aller à l'argent. Il y a des cellules cicatrisées, on peut arrêter le plan d'emploi. C'est un vrai médicament génial et en plus, il ne coûte pas cher. Généralement, au fur et à mesure, il y a des gros yeux au début, puis au fur et à mesure, les parents me voient, Viens, où je veux en venir ? Le lait, bien sûr, le lait, c'est un médicament. C'est à peine de casquette. Oui, ça nourrit, oui, ça hydrate, mais fonction première, c'est le méconcevoir du système immunitaire. Et donc, c'est un médicament, et c'est un médicament, pas que pour les preuves à sang, aussi pour le bébé, pour tout le monde, c'est un médicament. Donc, il faut bien avoir en tête. que ce lait maternel, c'est de l'or. C'est pour ça que même une maman, ce qui est assez rare, il y a très peu de mamans qui ne peuvent pas combler ça. Pour autant, tout ce qu'elles peuvent donner, c'est extraordinaire. Il faut bien avoir conscience. Ne dire à une maman qu'elle est secoue de père, ou qu'elle est fatiguée à cause de son mal-être. Tout ça, c'est des problèmes. Et ça ne valorise pas. ce qu'elle produit, on ne pourra jamais égaler les deux. Jamais, jamais. Oui,

  • Speaker #0

    puis moi, je vous invite à essayer parce que je faisais partie de ces mamans qui n'étaient pas certaines d'aimer ça. La chance que j'ai eue et qui m'a encouragée à tout de même tester, c'est que moi, j'ai une grand-mère nourrice dans le sud de l'Italie. J'ai une maman qui a allaité ses quatre enfants. Ma sœur a allaité... J'ai beaucoup beaucoup plus de mamans allaitantes autour de moi. J'ai des amis pour qui ça s'est super bien passé. Donc, j'avais quand même ce référentiel et je les remercie de m'avoir transmis ça. Et pour Mickaël, c'est la même chose. Toutes ces mamans, ces tantes, pour lui, c'était tout à fait naturel. Donc, je me sentais un peu challengée parce que je n'étais pas certaine d'aimer trop ça, d'avoir un bébé au bout du sein. Enfin, je n'étais pas très à l'aise avec cette chose-là. Peut-être que dans ma tête de maman, pas encore maman j'hypersexualisais l'allaitement et je ne sais pas et je suis contente de m'être dit je vais essayer parce que pour moi c'était impossible de ne pas essayer quand on dit que c'est la meilleure chose pour son bébé un peu de mal à ne pas quand même aller vérifier et pour maman aussi donc j'ai essayé et finalement tout ce que j'imaginais est parti à la poubelle instantanément et j'ai réussi C'est des sensations qu'on ne connaît pas, qu'on ne peut pas comprendre avant de le faire. Et donc voilà, si vous appréhendez un petit peu comme je pouvais appréhender avant d'avoir mon fils, vraiment donnez-vous cette chance d'essayer. Après, si vous n'aimez pas, vous n'aimez pas, ça ne vous parle pas, ça ne vous parle pas. Mais vraiment, j'ai été contente d'avoir été curieuse parce que moi, j'allais être dix mois et demi alors que j'étais partie juste un mois, puis juste trois mois, puis j'arrêterai à la reprise du travail, puis finalement... Non, ce n'était toujours pas juste pour moi. J'ai poussé et finalement, c'était assez naturel. Et je me souviens d'avoir choisi de sevrer Ilan parce que j'avais besoin de passer à autre chose. Et finalement, il n'a jamais demandé une seule fois le sein. Je n'ai jamais eu besoin de le refuser. C'est comme s'il était d'accord avec ce sevrage et ça s'est fait tout à fait naturellement. Il y a des jolies histoires autour de l'allaitement et je suis sûre que si vous cherchez, vous pouvez aussi trouver plein de success stories parce que voilà, attention au fait que ça n'a pas toujours bonne presse. Regardez qui sponsorise les articles que vous lisez et faites-vous votre propre avis parce que voilà, c'est vraiment une belle aventure et elle n'a pas de raison, quand on est accompagnée, elle n'a pas de raison d'être douloureuse.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Isabelle.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir Charlène. Merci de m'avoir permis de parler de ce sujet qui me concerne. Merci.

  • Speaker #0

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

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Description

Dans cet épisode 17 du podcast Horizontale, Charlène s'entretient avec Isabelle Bergé, consultante en lactation IBCLC et mère de trois enfants, pour aborder les défis et les réalités de l'allaitement. À travers cette discussion enrichissante, Isabelle partage son parcours unique et son expertise, offrant une perspective précieuse sur le choix d'allaiter.


L'allaitement, souvent entouré de mythes et de préjugés, mérite une approche éclairée et bienveillante, et c'est exactement ce que cet épisode vise à apporter.

Isabelle met en lumière l'importance de l'accompagnement parental et du soutien parental dans cette aventure. Elle aborde les idées reçues qui entourent l'allaitement, notamment la douleur souvent associée à cette expérience, et explique comment une communication ouverte entre les partenaires peut transformer cette période en un moment de complicité et de joie. En effet, l'allaitement ne devrait pas être perçu comme un sacrifice, mais comme une opportunité de créer un lien fort et inestimable entre la mère, le co-parent et l'enfant, un véritable acte de maternage proximal.


Au fil de l'épisode, Isabelle encourage les futurs parents à se préparer en consultant des experts avant la naissance et à poser toutes les questions nécessaires pour s'assurer que leurs choix soient éclairés. Cette approche proactive est essentielle pour favoriser une éducation positive et bienveillante, qui respecte les besoins de l'enfant tout en soutenant les parents dans leur parcours. Elle souligne également le rôle crucial des pères dans ce processus, car leur implication peut grandement enrichir la dynamique familiale et contribuer à une relation familiale harmonieuse.


Ensemble, Charlène et Isabelle explorent des outils pratiques et des stratégies pour démystifier l'allaitement, en mettant l'accent sur l'importance de la communication et de l'entraide parentale. Cet épisode s'inscrit dans une volonté d'éduquer et de sensibiliser sur les enjeux de la parentalité moderne, en proposant une vision éclairée et positive de l'allaitement. Les auditeurs découvriront que chaque expérience d'allaitement est unique et que la clé réside dans l'écoute et le soutien.


Rejoignez nous pour ce moment d'échange et de réflexion qui vise à enrichir votre compréhension de l'allaitement et à vous donner les clés pour vivre cette expérience avec sérénité et confiance.


Ne manquez pas cet épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à longer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com

  • Speaker #1

    En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir.

  • Speaker #2

    Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise.

  • Speaker #3

    Tu viens pas avec moi ?

  • Speaker #1

    On remet en pause évidemment l'éducation, on la reçut.

  • Speaker #3

    On ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord, mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ?

  • Speaker #4

    Reste à la maison avec Doudou !

  • Speaker #3

    C'est pas ça le temps ! Eh oh ! Je suis là, j'ai un riste ! La culture de la punition, c'est l'hétéro de la maltraitance. Toi aussi, tu es droit !

  • Speaker #4

    Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal.

  • Speaker #0

    Bonjour Isabelle !

  • Speaker #1

    Bonjour Charlotte !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis très contente qu'on vous reçoive sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ben oui, merci beaucoup pour l'invitation, ça me fait plaisir.

  • Speaker #0

    Avant de rentrer dans le vif du sujet de l'allaitement et de tout ce qu'il y a autour, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr ! Donc moi, Isabelle Berger, je suis... Donc, maman de trois enfants, de 25 pour mon aîné, de 22 et ma petite dernière de 9 ans. J'ai fait une formation d'infirmière à la base. J'ai repris mes études à 32 ans. Donc, je suis en reconversion aussi. Et puis, suite à ça, j'ai travaillé surtout dans le milieu de la psychiatrie adulte et puis ensemble. Et j'ai toujours été passionnée par l'allaitement, évidemment. Déjà ça m'intriguait pas mal quand j'étais pas encore maman, mais alors quand je suis devenue, je suis tombée dedans. Et puis lors de ma dernière justement, j'avais vraiment le sentiment non pas d'être allée au bout de la psychiatrie parce que j'adorais autre infirmière en psychiatrie, mais plutôt je me suis un peu heurtée au-delà du système malheureusement. Tout ce qu'on connaît, développer trop, le manque d'effectifs, les conditions, etc. Et du coup, je me suis dit, je ne vais plus faire ça et je vais me consacrer à ce qui me passionne depuis toujours, à l'allaitement. Et du coup, je me suis renseignée pour savoir comment je pouvais faire. Et du coup, j'ai connu cette... certification IBCLC qui est de Consultante en lactation, qui permet aussi aux parents d'être sûrs d'avoir un professionnel en face, on va dire compétent, formé et qui remet un peu son titre en jeu puisqu'on est obligé de repasser cette certification internationale tous les 10 ans. Et tous les 5 ans, il faut qu'on rende des comptes, on va dire, on doit être en formation continue. ou des thématiques. Il faut qu'on ait ce sujet et tout ça. Et puis, ils nous ont rajouté, comme c'était passé, une auto-évaluation que j'ai passée aussi cette année. Et voilà. Et donc, depuis, je me suis installée en tant que consultante en lactation et les CFC depuis 2019. J'accompagne donc les parents dans l'arrêtement, mais pas que, aussi dans le reportage, la parentabilité. La diversification alimentaire, le sauvage, toutes les thématiques qui questionnent les parents quand ils viennent d'accueillir.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a trouvé quelqu'un, j'imagine que les couples, les parents vous contactent sur la thématique de l'allaitement. Et puis finalement, quand on a trouvé quelqu'un de confiance, c'est ce qui est mon cas, puisque vous m'avez accompagné, vous nous avez accompagné avec Mickaël dans notre choix d'allaiter notre fils. Et finalement, on a échangé sur plein d'autres sujets depuis ces deux ans et demi. Donc, effectivement, quand on a quelqu'un de confiance qui est formé, c'est intéressant. Donc, je trouve bien que vous ayez diversifié aussi vos domaines d'expertise. Parce que ce n'est pas simple aussi de se référencer à plusieurs experts. Donc, ouais, super, super. Donc, je comprends en fait qu'il y a une formation autour de la conseillère IBCLC qui est assez rude, dans le sens, qui est assez vérifiée. C'est pour ça qu'on préconise l'accompagnement d'une conseillère IBCLC par rapport à une sage-femme ou une auxiliaire puerple ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, on dit consultante. Ah,

  • Speaker #0

    consultante,

  • Speaker #1

    pardon. En fait, le titre de consultante en lactation, c'est un titre qui n'est pas protégé, on va dire, pour qu'on puisse s'installer. conseillère, consultante. Voilà, et c'est aussi quelque chose qui peut perdre aussi pas mal de parents. Il y a plusieurs formations. Moi, je parle de l'ESLC parce que c'est celle qui me concerne et que je trouve la plus complète puisque pour pouvoir se présenter à cette certification, il faut déjà avoir justifié de 1000 heures d'accompagnement auprès des parents à l'étang. Mais après, il y a d'autres choses comme le diplôme universitaire. faire en adaptation humaine, mais qui sont nettement plus courts et vous passez le temps, puis après c'est fini. Là, cette certification, comme on remet… obligé de se tenir à jour le micro d'incense. C'est comme dans le monde de l'allaitement, on découvre tous les jours quelque chose, même si ça ne passionne pas tout le monde, malheureusement. Du coup, ça a permis justement aux parents de faire un petit peu le tri. Mais parfois, moi je m'en suis confrontée encore avec des parents qui viennent me voir et ils ont déjà vu deux, trois personnes. Plus pédiatre, plus sage-femme, par exemple. Mais il faut savoir qu'on a juste des compétences différentes et qu'on est complémentaires. Moi, je ne suis pas pédiatre, je ne suis pas sage-femme. Ce ne sont pas mes compétences. J'ai ces compétences-là. Ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes. Simplement, il faut avoir une notion et conscience qu'on n'a pas les mêmes et savoir adresser. on sent que ce n'est pas notre prochaine compétence. Parfois, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Comme je dis souvent, savoir, ce n'est pas grave, mais quand on ne sait pas qu'on ne sait pas, c'est là où ça devient compliqué, parce qu'on va donner des conseils, des fois qui vont carrément à l'encontre de la conduite de l'aménagement, et qui vont remettre en question les compétences de la maman allaitante et qui va perdre confiance.

  • Speaker #0

    et c'est là où justement quand on se retrouve dans cette situation là où c'est un peu l'engremage qui commence et un peu le circoncision parce qu'on a des discours et on se fait plus confiance oui il y a un stress autour du fait que le bébé a besoin de manger donc parfois on prend des décisions un petit peu rapidement par peur donc effectivement être accompagné, avoir quelqu'un sur qui on... auprès duquel on peut se référer, c'est hyper intéressant. Et justement, à quel moment c'est bien d'aller voir une consultante en lactation quand on prépare ce projet ?

  • Speaker #1

    Déjà en prénatale. C'est une bonne chose parce que ça permet un petit peu d'aborder aussi, selon les choix des parents, d'accoucher à l'hôpital, d'accoucher en structure, lorsqu'on choisit d'accoucher en santé, par exemple. ça peut être intéressant de pouvoir aborder un petit peu le développement et le comportement de l'oublié. Sinon, il y a une vraie méconnaissance là-dessus. Et puis, un petit peu comprendre aussi, on va dire, les discours que peuvent avoir les professionnels de santé lors du séjour à la maternité. où le problème étant celui qu'on a un petit peu évoqué, c'est-à-dire que tout le monde n'est pas formé en allaitement. Et donc, le fait qu'on ne soit pas formé en allaitement, ça va donner lieu à des conseils qui sont plutôt dans des croyances que d'informations. Et c'est ce qui va amener, je dis souvent, j'ai 100% des parents qui viennent me voir, qui me disent, on a vu 15 personnes, on a eu 15 discours, et ça, ça va perdre beaucoup, surtout que c'est un moment quand même… émotionnel, je ne connais pas un moment plus intense que celui-là avec en plus on va dire tout l'impact hormonal dans lequel se trouve la maman qui peut vraiment me faire perdre le pied avec cette grande crainte qui est cette histoire du poids puisque tout est focalisé là-dessus et ça baisse beaucoup d'anxiété là-dessus alors que l'allaitement ce n'est pas qu'une histoire de l'injective, l'allaitement, et ça va permettre de contribuer dédiatement au bébé, de son fonctionnement, de son bébé humain. Et puis, ça va aussi permettre à la maman de récupérer et de prendre soin du bébé. Et ça, c'est vraiment un aspect souvent qui n'est pas valorisé, même pour les mamans qui ont choisi d'allaiter. Souvent, elles disent, je veux le meilleur pour mon bébé. Donc, c'est pas que pour le bébé. C'est aussi pour vous. Et les mamans qui allaient, elles récupèrent plus vite que les mamans.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est intéressant. Oui. Il y a la croyance que c'est un don de soi, un sacrifice. Et il y a certaines mamans qui refusent d'allaiter parce qu'elles estiment que ça va être fatigant, irritant.

  • Speaker #1

    Et on ne comprend pas, en fait, que ce n'est pas parce que le bébé est là. La maman, elle a eu bien froid de grossesse, en général. Parfois, un petit peu moins. Donc, ça aussi, ça compte. Parce que la maman qui a accouché prematurement, elle n'a pas terminé sa grossesse. Et puis il y a aussi le fait que le corps de la maman doit se remettre. Donc ça, ça ne se fait pas juste parce que le bébé est là. C'est comme le grand trimestre, c'est ce qu'on appelle le quatrième trimestre de grossesse. avec le premier mois très très très intense, le deuxième un petit peu moins et le troisième encore un peu moins. Et enfin déjà quand on est dans un projet d'allaitement, c'est de plus en plus simple. Les années en place de l'allaitement, ce n'est pas qu'elle est compliquée en soi, parce que c'est quelque chose qu'on fait depuis la nuit déjà, les opérations à la douceur et dans l'allaitement à l'époque. Mais pour autant, on va tellement solliciter je pense le mode cérébral de la maman, alors que... Tout le terrain hormonal favorise un mode infantile. Et c'est ce qui va amener que la maman ne sait plus quoi, avec cette angoisse qu'on va lui mettre aussi, concernant le poids, le poids, le poids, le bébé. Alors qu'en fait, chaque goutte de lait coûte. Et donc, c'est aussi ça, c'est de devoir... C'est une autre façon aussi de se dire que de toute façon, il n'y a rien à perdre, il y a tout à gagner. Ce n'est pas blanc ou noir, là, maintenant. c'est comme la vie il y a des jours plus faciles que d'autres mais ce n'est pas relié forcément à l'allaitement et comme on est dans une culture de non-allaitement on a tendance parce qu'on ne connait pas à tout reporter sur l'allaitement il y a plusieurs réveils nocturnes on va dire que c'est parce qu'il est allaité la maman elle est fatiguée c'est parce qu'elle est allaitée

  • Speaker #0

    plein de choses comme ça qui ne sont absolument pas à la physiologie et justement si on parle d'idées reçues autour de l'allaitement et de freins à ce choix là pour certains couples souvent on entend que c'est une histoire de place du papa, moi j'ai plusieurs amis qui disent je voulais qu'il ait un rôle important Et justement, nous, avec Mickaël, on a expérimenté qu'il y a tellement de choses à faire quand on accueille un bébé que le papa, il a tout à fait sa place. Qu'est-ce que vous expliquez aux parents qui ont cette réticence-là à exclure le papa ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je pense qu'il y a cette croyance que l'allaitement, c'est uniquement l'aspect nutritif. Donc moi, des fois, en consultation publicale, j'ai déjà dans… alors que ce bébé n'est pas encore là. Souvent, quand c'est le premier, parce que quand c'est le deuxième, on se dit que c'est un poids, ça tombe, mais c'est un tel bouleversement. Et dans la demande, la consultation, il y a cette demande de pouvoir tirer le lait pour que le bébé reçoive un libraire qui sera donné par les parents. Donc, moi, je dis souvent, s'occuper d'un bébé, ce n'est pas le remplir de lait. Voilà. Et c'est bien autre chose. Et puis surtout, surtout, le rôle. du conjoint et du papa, il est essentiel et très très important dans le soutien de l'allaitement. Et on forme une équipe à trois, avec donc le coparent et le bébé. Chacun a un rôle essentiel dans cette équipe, mais ce ne sont pas des rôles interchangeables de la même façon que lors de la procèsse, on ne peut pas dire 50-50, c'est que la maman qui est pour le bébé. Donc, comme c'est que la maman qui porte le bébé, c'est à elle de récupérer dans son corps. Donc, ça ne va pas être de 50-50 en termes, véritablement, de répartition. Je fais pour autant la même façon que la place du conjoint est essentielle pendant la grossesse et la façon dont on va vivre, accompagner des mamans. Je peux vous dire que c'est très compliqué. Il faut absolument essayer de retrouver un peu un village puisqu'avant on n'était jamais seul quand on venait d'avoir un bébé. Donc il faut essayer de reconstituer ça par la famille Siamat, si on n'a pas essayé de donner quelque chose comme ça, parce que c'est vraiment très très préconisé qu'il y ait une fille qui vienne d'avoir un bébé. Elle n'est pas faite pour être seule avec son bébé. Donc on a évolué quand même avec un congé paternité pour le papa qui est un petit peu plus long, mais à moi c'est clairement pas suffisant. C'est aussi violent pour la maman qui se retrouve seule avec son bébé que ça l'est aussi pour le père, pour le conjoint, de lui laisser sa femme et son bébé et de ne pas assurer ce rôle qui est essentiel, qui est un rôle protecteur et d'accompagnement. Oui, de protection. C'est les deux bras quand on est bébé. Moi, je leur dis souvent, votre job à vous, c'est de faire en sorte que ça sécrète un maximum de cytocines entre maman et bébé. Et c'est un rôle essentiel. Voilà. Et donc, la façon dont va le vivre aussi la maman dans son allaitement va être directement liée au soutien, au moment où on soutient son conjoint, qui, généralement, ce moment de soutien, c'est une méconnaissance, en fait. C'est parce qu'il ne se rend pas compte de ce que c'est que l'allaitement. Donc, c'est pour ça que c'est super quand je reçois le couple en consultation prénatale plutôt que la future maman qui… Alors que le futur papa a été là lors de toutes les séances chez la sage-femme de préparation à l'accouchement, là, parfois, elles n'y pensent pas. Elles me disent Ah, je n'ai pas… Ils m'ont demandé pourtant, mais je dis Non, ce n'est pas la peine. Donc, ce n'est pas parce qu'il n'y a que la maman qui a la gant de ma mère qui est développée et qui va produire le lait que lui, il n'a pas sa place. Parce que justement, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se joue là-dedans. Et quand on leur explique, ils sont restés.

  • Speaker #0

    Et justement, qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement, les papas, pour soutenir cet allaitement ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir les informations, ça permet aussi de comprendre un peu ce qu'ils y louent. Et puis concrètement, c'est prendre soin de la mère. La mère, à un moment, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, avec une petite semaine instinctive qui est agronisée par les hormones, qui est aussi la productive, effectivement. Donc, les papas, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se loue là, et qu'ils comprennent aussi qu'il faut qu'ils prennent soin des deux, et qu'ils prennent soin de la maman, pour que la maman puisse prendre soin du bébé. Par exemple, lors de la tété, il faut savoir que le premier mois, on ne touche pas terre. Je pense que vous pourrez... C'est... On oublie vite, mais je pense que vous le savez encore. Le premier mois, je les mets un peu à l'aise quand je les ai en consultation. Quand je les ai avec quelques jours qui suivent l'adolescence, je leur dis là, les grands challenges de la journée, c'est prendre la douche, c'est manger et aller aux toilettes. Et quand vous avez fait ça, vous pouvez être fière de vous. Parce que oui, ce petit bébé, il a une grande dépendance, une grande fusion aussi avec la mère. C'est pas très normal, parce que c'est la continuité de ce process. Et rassurez-vous, c'est pas du tout comme ça, tous les langues, la lait de mort. Maintenant, c'est comme ça. Déjà de savoir que c'est pas eux qui s'y prennent moins bien que les autres, ils sont rassurés quoi, déjà. Et donc, par exemple, lors d'une tétée, la maman a beaucoup beaucoup décoché le bébé sur elle. Et essentiellement, il faut qu'il soit parté, ce bébé, parce que les bébés humains se débobent sur le compte de la lutte. Ils ont bien les bras, c'est qu'ils ont besoin d'être portés pour s'y mettre. Mais lorsque la pété est terminée, que le bébé s'est endormi, tout à fait, le papa peut tout en fait porter le bébé. Et c'est ce qui va permettre aussi au père, on le sait, les papas qui portent beaucoup leur bébé, ils vont sécréter les tempes aussi, c'est grâce à elle que le bébé va pouvoir sortir et qu'il va y avoir de nombreuses actions aussi. et que le lien d'attachement est aussi en secret. Les papas qui portent beaucoup leur bébé vont sécréter aussi beaucoup d'études sociétales, que la maman qui en est. Et c'est comme ça que le papa va créer sa relation. La relation entre papa et bébé et la relation entre maman et bébé, c'est unique. Ce n'est pas interchangeable, ça. Puis ça va changer aussi la relation dans le couple. Pour l'instant, il n'y a qu'un couple amoureux. Et puis on se découvre en étant... le père en devenir, la mère en devenir. Donc, il faut aussi que ça reste aussi ce couple pareil.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que l'image de prendre le bébé et lui offrir ses bras pour permettre une pause à la maman, justement, pour qu'elle aille manger, se doucher, respirer.

  • Speaker #1

    Une maman qui peut profiter vraiment d'une douche en se disant Bon, je sais qu'il est dans les bras de ses parents, donc il perd. Elle sait aussi que si ce bébé pleure, il va être rassuré par son autre parent. Et elle, ça va lui permettre aussi de ne pas être enceinte. Et puis, c'est très important parce que ça permet aussi au papa de se rendre compte qu'il est tout à fait compétent pour justement rassurer et apaiser son bébé.

  • Speaker #0

    Je me souviens aussi que Mickaël faisait très attention sur vos conseils à ma position. C'est-à-dire qu'on ne se voit pas quand on est assis sur le canapé avec le bébé. On a tendance à prendre des... Moi, j'ai eu une césarienne, donc j'avais certaines douleurs qui me faisaient prendre un peu des positions pas hyper intéressantes, ni pour mon dos, ni pour la bonne position de succion. Et c'est lui qui veillait, avec son regard extérieur, à mettre un coussin sous le bras, sous la nuque. et que j'ai toujours de l'eau à côté de moi que je m'hydrate correctement parce qu'on a aussi tendance à ne pas y penser, y cuisiner pour qu'on mange. Donc, il y a autour de cette maman qui allait de son bébé, il y a prendre soin de la maison pour éviter de polluer l'esprit de la maman qui culpabilise d'être assise avec son bébé sur le canapé. C'est bon, ils peuvent étendre le linge, ils peuvent le ramasser, faire la cuisine, accueillir les proches qui viennent visiter, faire le service. Il y a des milliards de choses à faire autour de l'arrivée de ce bébé.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et il ne faut pas le voir d'une façon péjorative, dans le sens où son rôle, c'est les tâches quotidiennes. Pour une maman, c'est essentiel. C'est un très bel exemple, là, Charlène. On veille à ce qu'il y ait le petit verbeau, qu'il y ait le coussin. Et la maman, elle va sécréter un maximum de cytocine. Et effectivement, comme la maman, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, donc elle est focus sur son bébé, quitte à s'oublier un petit peu. Et donc, le regard comme ça, bienveillant et plein d'amour du conjoint, ça va aussi permettre d'avoir ce rôle. Et c'est très valorisant, en fait. C'est très valorisant de se dire, je prends soin d'elle et je lui montre tout mon amour. Et oui, l'amour, ça peut aussi être des temps de volage et de… de reconsidérer aussi, parce que comme vous disiez justement, la maman culpabilise, mais elle culpabilise de quoi ? Elle vient d'avoir un bébé, c'est un effort, il faut récupérer. D'accord ? Donc souvent, les mamans me disent, oui, mais ça, ils m'aident beaucoup. Je dis, non, ils ne vous aident pas, ils ne font ça pas. Ce n'est pas lui qui a porté le bébé, ce n'est pas dans son corps que ça s'est fait, mais par contre, le fait qu'il soit là et qu'il soit investi comme ça, ça change tout pour nous. Donc si ça change tout pour vous, ça change tout aussi dans la relation de la maman avec son bébé. Et puis ce n'est pas grave s'il y a un peu de poussière sur l'héritagère, ce n'est pas plus garangé. Les souvenirs du bébé, ça ne va pas être comme disons, il va mettre plutôt tout ce lien qui va se construire. Et ça se construit dans la petite enfance. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fait plus après, mais on sait que c'est les premières années qui sont essentielles. qui vont faciliter aussi ce lien, cette relation, et le sentiment de sécurité, de sécurité affective.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, on voit que le deuxième parent a un rôle essentiel.

  • Speaker #0

    Oui, et nous, on vous avait rencontré un mois avant le terme qui était annoncé. On était dans une optique d'accouchement physiologique que j'avais beaucoup préparée, qui finalement ne s'est pas du tout... passer comme on l'avait prédit. Et j'ai été tellement reconnaissante que Mickaël se soit senti concerné par notre choix d'allaiter, qu'il vous ait rencontré, qu'il ait entendu autant que moi les explications. Parce que moi, mon séjour à la maternité, il a été hyper rock'n'roll. Je n'étais pas du tout là. Et c'est lui qui a pris l'initiative de vous contacter, de vous expliquer que l'accouchement ne s'était pas déroulé comme prévu. Vous avez pu le coacher à distance sur... Comment m'aider ? Moi, je ne m'en souviens pas, mais aujourd'hui, je sais que c'est lui qui a fait en sorte que notre séjour à la maternité se passe bien, que les premières mises au sein se déroulent parfaitement bien. C'est vraiment lui qui a l'idée les premiers jours, alors que c'est pourtant moi la maman. C'est pour dire que le rôle des pères, comme parfois, est essentiel. Et je le disais, j'ai eu une césarienne. Les premières semaines, avant que je puisse récupérer ou... une certaine mobilité, c'est Mickaël qui mettait notre fils à mon sein la nuit quand il pleurait, parce qu'il y a un geste que je ne pouvais pas faire de son cododo à moi. Je veux dire, il a presque... Il s'est réveillé autant que moi. Sans lui, je n'y serais pas arrivée. Donc, c'est pour dire aux couples qui ont l'impression que... aux mamans qui ont l'impression que choisir d'allaiter, c'est exclure le papa. Mais... Moi, je ne sais pas du tout ce que j'ai vécu.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est vraiment une croyance. C'est une croyance. Et puis, c'est dommage que ce choix d'aléter, pour moi, du coup, mon choix n'est pas adapté. Parce que comme ce n'est pas un choix éclairé, on a cette croyance que. Et donc, la maman va renoncer à peut-être un allaitement. en se souciant plus de comment va le vivre son conjoint, et sans savoir qu'en fait, c'est ce qui va lui permettre à elle de récupérer beaucoup plus vite, quoi. Et de la protéger, en plus, au fur et à mesure. On va dire que c'est le bol dépendant. Au fur et à mesure que l'allotement avance, ça va aussi protéger sa santé, en diminuant les risques comme le cancer du sein, l'ouverture de l'utérus, etc. toutes ces choses-là. Et ça, c'est quand même important, c'est très important de ne pas réduire la fonction de l'allaitement à uniquement la fonction nutritive du lait maternel. C'est avant tout une protection pour le bébé et une protection pour la mère. C'est une histoire de santé publique. C'est pour toute la vie. On voit qu'un bébé qui a été allaité, une fois qu'il n'a plus de... il ne reçoit plus de lait maternel... Son système immunitaire, il ne s'écroule pas. Il a eu des cellules immunitaires qui lui ont permis de se faire un système immunitaire. Il ne s'est pas saoul. Donc, c'est bien. C'est vraiment une histoire de santé publique. Et puis, puisqu'on en parle beaucoup quand même au niveau écologique aussi, ça permet aussi de diminuer tout ce qui est pollution, etc. les déchets, etc. Donc, c'est bien comme tout le monde,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, oui. Donc, on encourage les parents, avant d'accueillir leur bébé, à consulter une consultante diplômée IPCLC, parce qu'on l'a compris, c'est quand même un diplôme qui est vérifié, mis à jour régulièrement, et ça vaut le coup d'aller voir une experte de l'allaitement maternel. Bon, si on a accouché depuis peu, c'est toujours temps, si on ressent le besoin d'être accompagné, de consulter. J'imagine que c'est quand même la majorité des situations. La question que je voulais vous poser, Isabelle, c'est est-ce que c'est normal d'avoir mal ? Parce qu'on parle souvent, quand on parle d'allaitement, enfin je veux dire quand on achète... Des bouquins, il y a la moitié des chapitres sur toutes les difficultés. Parfois, c'est même assez effrayant.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se dit waouh On part à la guerre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose. C'est le combat, quoi.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez revenir sur les douleurs ? Est-ce qu'elles sont normales et comment on peut les prévenir ?

  • Speaker #1

    Jamais, jamais, jamais. Jamais, c'est tellement logique. C'est le cytocyte, l'hormone du bonheur qui peut sortir, Lili. Comment voulez-vous sécréter nous ? C'est possible si vous avez mal. Ce n'est pas physiologique, ça. Donc, ça n'est jamais normal. Et ça, c'est quand même une grande croyance qui reste là et qui va amener, moi, des mamans qui ont eu ça, le sein dans des états pas possibles. Donc, on peut... Voilà. On peut y arriver. Mais ça me fait beaucoup de peine, quoi. C'est-à-dire cette notion de sacrifice parce qu'on est des mamans. de serrer les dents parce que ça va passer, etc. Il faut arrêter absolument avec ça, parce que c'est ce qui permet un retard de prise en charge, avec s'il y a des blessures au sein, plus c'est des blessures de chine profonde, et plus de temps ça va remettre. Et encore que, si la maman a tenu le coup, on peut quand même comprendre qu'une maman lâche l'affaire, si je peux dire, parce que ce n'est pas une fois par jour, il est été un, c'est 10, 12, 15, c'était par 24 heures, si à chaque fois que votre bébé est mal au sein, Vous avez une appréhension. Moi, j'ai une maman, elle me dit, à chaque mise au sein, je pleure. Je dis, ce n'est pas possible. Oui, on m'a dit que c'était normal d'avoir mal au début. Non, ce n'est pas normal d'avoir mal au début. C'est forcément de la même façon qu'une crevasse, qui est la blessure qu'on va avoir au sein. Ce n'est jamais normal. C'est forcément dû à la suction du bébé, qui soit parce que sa suction n'est pas favorisée par... une installation au sein, donc la prise du sein n'est pas optimale. Donc là, on pourrait voir ensemble l'installation de la maman et puis comprendre tout ce que le bébé va dérouler dans sa séquence pour reprendre le sein et pour favoriser justement les réflexes archéologiques du bébé. Soit c'est parce que le bébé a un problème de succion, parce que la naissance, ce n'est pas rien. Ce n'est pas parce qu'on accouche par césarienne qu'on s'imagine que le bébé ne sera pas en train de parler. physiologiquement, ce qui est prévu, c'est que bébé passe par voie basse et qu'il pousse son crâne, ce modèle aussi, et donc il peut y avoir des tensions dans la mâchoire, dans les cervicales, dans le bras, etc. qui vont faire que ce bébé ne va pas pouvoir, par exemple, ouvrir grand la bouche. On va pincer la maman et ça peut amener les peauvasses, ce sont les blessures du sein quand on est là.

  • Speaker #0

    Dès qu'il y a douleur, on consulte, on vérifie la position de la maman, la position de la mise au sein. Parfois, c'est le bébé qui… Moi, je me souviens que je faisais l'erreur de trop éloigner mon fils du sein. Régulièrement, vous me disiez de le mettre quasiment à plat ventre sur le sein. En fait, on a aussi dans nos esprits… des positions d'allaitement qu'on a vues dans les films, dans la littérature, sur les publicités, qui ont conditionné à quoi ça ressemble un bébé qui tète le sein de sa maman. Et en fait, d'être accompagnée par une experte, donc une consultante IBCLC, c'est aussi déformater ces images-là et mettre au sein son bébé différemment de ce qu'on avait imaginé, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est vrai. C'est vrai qu'il faut déconstruire ça, ce n'est pas facile, mais c'est plus ou moins difficile, on va dire, selon les mamans. Surtout si ces mamans ont été très inquiétées par les premiers jours, le séjour de la maternité ou les circonstances de la naissance. Enfin, on peut être très traumatisé de cette naissance, on l'avait imaginé autrement. Vous parlez de votre projet de naissance physio. Il y a des mamans qui viennent encore le bébé à six mois, elles pleurent encore quand elles repensent à ce moment-là. Donc, c'est important aussi d'être à l'écoute de ça et de leur dire, s'il vous pleura encore, c'est que c'est encore un traumatique et on n'est pas obligé. Ce n'est pas rien, en fait. C'est terrible de dire à la maman, oui, mais c'est bon, regarde, le bébé, il va bien. Toi, tu vas bien. Non, il faut l'écouter. Et si c'est un traumatique, si on ne le gère pas, Si on ne travaille pas, il reste à vie ce traumatisme, mais il peut tout à fait se réactiver s'il y a une autre grossesse, un autre bébé ensuite. Donc, c'est vraiment important de finaliser, boucler la boucle, en fait, des circonstances de la naissance. Il y a aussi la possibilité pour la maman de revenir sur ces circonstances de la naissance et de se rapprocher de la maternité et de prendre rendez-vous avec une sage-femme pour savoir pourquoi, de comprendre, en fait. Quand on comprend... ça change beaucoup les choses quand il y avait un risque pour le bébé ou un risque pour la maman et que finalement ça s'est transformé en césarienne parce que ça allait aller vite. Ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'explique pas à la mère. Oui,

  • Speaker #0

    non, mais c'est clair. Et l'état d'esprit nous doit énormément de… On ne doit rien suivre.

  • Speaker #1

    On va l'écouter, la prendre en considération, prendre en considération son projet de naissance et ça l'est de plus en plus, heureusement. Avant, c'était quelque chose qui ne se faisait pas, ce projet de naissance. Et il faut expliquer, peut-être revenir, il ne faut pas... Vraiment, les mères, il n'y a pas le sentiment de subir ce signe à la maternité, ou de ne pas hésiter à dire, moi, je ne l'ai pas bien vécu, je voudrais qu'on m'explique pourquoi ça s'est passé. Et souvent, les mères, elles n'y restent pas, de l'anglais. Et puis, comme c'est tellement banalisé, ce que je disais tout à l'heure, ça va, le bébé va bien, donc si le bébé va bien... Non, si la maman ne va pas bien, le bébé ne pourra pas aller bien à 100%. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai qu'en plus, je pense que j'ai fait partie de ces mamans-là quand on a l'impression, alors aujourd'hui ça va mieux, mais j'ai longtemps porté ce sentiment d'échec autour de la mise au monde de mon fils et du coup, on s'accroche à l'allaitement comme pour se dire qu'il faut au moins que je réussisse ça. Alors parfois, c'est source de motivation. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut qu'on accède à des douleurs qui ne sont pas normales. C'est-à-dire que s'accrocher à son projet, c'est bien, mais il ne faut pas se dire j'ai mal, ce n'est pas grave, je ne dis rien, je n'ai pas réussi à accoucher comme je voulais, je ne vais pas me plaindre là-dessus Il ne faut pas tout mélanger.

  • Speaker #1

    Le sacrifice, si je peux dire, et puis ce sentiment de culpabilité, on doit avoir le neurone qui se connecte quand on accouche. Ce n'est pas de... de la maman une meilleure maman. Une maman, on va essayer à ramener toutes les mythes, les bébés, et on le voit d'ailleurs quand on a son premier enfant, puis quand on a le deuxième, des fois c'est une partie des craintes, on se dit j'ai peur de ne pas l'aimer autant, ce genre de questionnement, puis évidemment que non, mais c'est quelque chose d'important de se dire que c'est vraiment, chaque histoire est une mythe, Mais à aucun cas, on va être une meilleure mère parce qu'on supporte les souffrances. Ce n'est pas possible. On doit s'arrêter avec ça. Il faut absolument s'arrêter avec ça. J'ai eu en consultation une maman hier qui me disait Je ne me sens pas maman parce que j'ai accouché par ces variantes. Et on me dit en plus que c'est rien, parce que je ne sais pas ce que c'est que d'accoucher. C'est une violence incroyable, ça, ce n'est pas possible. J'ai dit Bien sûr que si, vous êtes la maman. Évidemment, la meilleure maman au monde pour ce bébé-là, c'est nous. Nos parents, c'est des experts. Toute la vie de leur bébé. Et personne n'est d'autre que... ils peuvent être plus experts de chez les Béla. Et on se doit, en tant que professionnels et en fonction de nos compétences, écouter les parents et baser sur cette écoute et cette expertise et cette observation des parents pour ensuite voir dans la situation comment on peut les accompagner et les aider.

  • Speaker #0

    Justement, l'intérêt de venir consulter avant l'accouchement, c'est aussi de préparer le séjour à la maternité. On sait que l'allaitement, vous le disiez en début de conversation, il a un peu la vie dure dans nos sociétés. Les personnels qui s'occupent de nous à l'hôpital, avec toute la meilleure volonté qu'ils ont, n'ont pas toujours reçu les formations. qu'elles auraient dû pour bien exercer. Donc, à quoi il faut s'attendre et comment on peut se préserver un petit peu de ce qui peut se passer ? J'ai moi-même des exemples personnels.

  • Speaker #1

    Ah ben ouais, vous pourrez en témoigner. Je pense que la première des choses, c'est avoir conscience qu'on n'a pas tous les mêmes compétences et que déjà, on va avoir enfin en face des gens, et ça, vous l'avez très bien dit, c'est-à-dire qui ont envie. qui ont envie d'aider, qui ont envie d'accompagner, qui ont envie de soutenir, mais qui n'ont pas les formations, donc beaucoup vont être plutôt dans les croyances et dans des choses très techniques. Quand on voit, alors certains parents me racontent qu'avant de sortir, il fallait qu'on voit toutes les positions d'allaitement. Pas plus 15 pour aller quoi. Non, la position, c'est celle que... la mère va apprendre du corps de son bébé et puis le corps de son bébé va apprendre sur le corps de sa mère, en fait. Et donc, plus on vient, quelque part, polluer ce mode instinctif en activant le mode cérébral de la mère, et plus les choses se compliquent. Donc, déjà, de savoir que vous avez en face des gens qui ont envie de bien faire, mais qui ne sont peut-être pas formés. Je ne dis pas que tout le monde n'est pas formé. Il faut s'attendre à avoir dans l'équipe certaines personnes qui ne seront pas formées, qui vont amener à avoir des discours différents. Donc ça, il faut le dire aux parents, parce que sinon, ils sont perdus. Moi, j'ai des parents que j'ai pu voir un premier appel, même s'ils m'appellent des fois, malgré tout, ils peuvent me contacter, c'est une partie du suivi, un peu à moi de secours. On nous a dit ça, on ne sait plus quoi penser, on nous a fait peur, on nous dit que notre bébé est attaqué. et du coup on voulait savoir parce qu'on sait plus quoi penser donc ça permet un petit peu de rétablir un petit peu le discours de comprendre le comportement aussi du bébé comprendre que le bébé cherche à téter parce que c'est la réflexion qui va même à attéter que c'est pas qu'une histoire de poids sur la balance quoi et donc c'est ça qui va le permettre aussi de protéger c'est ça aussi qui va permettre ce lien et cette rencontre entre maman et bébé puisque ce bébé on l'a connu Et donc, ça permet aussi de faire un petit peu la part des choses.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a une vraie peur autour du poids quand on arrive à la maternité. On ne nous parle jamais de la taille de l'estomac du bébé, mais on nous parle qu'il faut le réveiller tous les trois heures. Moi, j'ai le sentiment maintenant avec le recul, en fait, il nous dérègle totalement le sommeil des bébés. Et puis ensuite, chez nous... Chez le médecin traitant ou le pédiatre, ils vont nous expliquer que notre bébé, il n'est pas normal parce qu'il se réveille 15 fois dans la nuit. Mais en fait, dès la première nuit, on nous encourage à le réveiller pour qu'il mange. Déjà, en fait, on note la compétence du bébé à manifester ses besoins parce que c'est à nous de le réveiller pour le nourrir. Et c'est vrai qu'il y a une énorme peur autour de ça. J'étais bien contente d'y être préparée pour pouvoir affirmer mes choix et le choix de ne pas le réveiller.

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a cette croyance de toutes les trois heures, qui n'a aucun sens non, un bébé, c'est pas... aucun bébé humain n'est avec la montre, donc voilà, un bébé, ça pote quand ça se réveille, et il y en a pas mieux. Le premier jour, quand il est en sommeil agité, c'est le meilleur moment qu'il a pour péter. Donc ça, c'est vraiment important de comprendre que ce n'est pas la faim qui va faire compter le bébé, mais c'est parce qu'il est réveillé ou il est en sommeil agité qu'il va chercher à péter, parce qu'il est programmé pour ça et c'est ça qui va lui permettre de se protéger et qui va permettre de protéger aussi sa mère. Je me dérangeais de cette histoire quand même. Et donc, par contre, ce qui est évident, c'est que ce bébé, il vient d'une autre planète, là. la quitte, et c'est pareil de s'accommoder à cette nouvelle planète. Ce transit-là va être le plus doux possible si déjà il est à la bonne adresse, c'est-à-dire sur le corps de la mer. Et s'il est sur le corps de la mer, il va être stimulé par l'odeur notamment de la mer, et notamment autour du sein, et il va chercher à têter. Donc, de comprendre que ce n'est pas la faim qui réveille le bébé, ça va aussi permettre d'avoir une approche très différente. Parce que si on a mis le bébé dans les berceaux, lui, il est en transit, il n'a pas les repères. Donc, il va faire le truc qui lui demande le moins d'efforts possible. Et il peut être amené à enchaîner les cycles de sommeil. Et c'est là qu'on commence à être dans un cercle vicieux. Comme il enchaîne les cycles de sommeil, parce que c'est ce qui nous demande le moins d'énergie, et comme il n'est pas sur le corps de la mère, il va utiliser encore plus d'énergie pour maintenir sa préparation pour elle. Donc, il va perdre plus de poids. Mais en plus, il n'a pas les signaux. Et puis, comme on dit aux mères qu'il y a les signes d'éveil, des fois, les mamans regardent leur bébé et ils montrent des signes qu'il est en sommeil agité. C'est-à-dire, on voit les yeux qui vont bouger sous les paupières. Il va commencer à... peut-être à sortir un peu la langue, à bouger un peu sa tête, voilà, il va s'aguerrir, je cherche le sang. Et s'il ne le sent pas, il va renchaîner sur un signe de sommeil. Et puis la maman, elle regarde son bébé, elle se dit, il va se réveiller. Ah ben non, il ne s'est pas réveillé. Alors je l'ai vu en anglais. Et là, on se retrouve dans cette situation où parfois, c'est terrible, quand même j'ai des parents qui me disent, je me suis faite engueuler parce que mon bébé n'avait pas têté depuis trois heures. Alors qu'un bébé, ça ne fait pas très, très bien. Une fois, ça tourne toutes les demi-heures.

  • Speaker #0

    Puis après, ça dort pendant quatre heures.

  • Speaker #1

    Et puis après,

  • Speaker #0

    ça reprend. Et voilà. Oui, et c'est là aussi où on note la compétence de la maman. Moi, j'ai commencé comme ça à la maternité. C'est-à-dire qu'on est remonté en chambre à 23 heures. J'ai proposé le sein à Ilan. Il ne l'a pas vraiment pris. Il était un petit peu sonné de sa naissance, qui avait été quand même assez rock'n'roll. J'étais crevée aussi. en fait j'ai dit, on le garde sur nous et puis on lui proposera le sein quand on le sentira et il a pris le sein à 6h, mais quand le pédiatre est passé le matin et m'a demandé quand est-ce qu'il avait tété, je lui ai dit vers 6h il m'a dit mais avant j'ai dit il n'a pas tété et là elle m'a reçu et là tout de suite on n'a même pas accouché depuis 24h qu'on est déjà en train de nous dire qu'on est dangereuse qu'on met notre bébé en danger que c'est une catastrophe, qu'on n'est pas digne de confiance. Enfin, c'est hyper violent. Et comme vous m'aviez dit que ça se passerait comme ça, moi, je n'ai pas été surprise. Donc, je me suis dit, ah tiens, Isabelle m'avait dit qu'on me dirait exactement ça. Donc, moi, j'étais sereine. Mais j'imagine que si je n'avais pas été accompagnée et pas fait cette séance où vous nous aviez expliqué... vraiment tout s'était passé comme vous l'aviez dit donc moi j'étais rassurée j'étais en terrain inconnu parce qu'en fait finalement je trouve j'ai donc du coup je les parle tout ça n'a pas empêché la violence ouais j'ai trouvé ça hyper violent mais j'étais assez sûr de moi parce que finalement il en avait été à 6 heures correctement c'était une première tétée réussie personne n'avait eu mal il était bien et donc voilà après mais je veux dire c'est vrai qu'on a une faculté à ôter et au bébé et à la maman et au papa leur compétence de se comprendre, de dialoguer. Et forcément, après, c'est le bazar et on se fait engueuler parce que c'est le bazar.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, on va donner aussi à faire beaucoup marcher le mode cérébral. Alors, on peut comprendre quand même aussi la démarche de l'équipe. C'est-à-dire qu'eux, ils sont là quand même pour s'assurer que tout le monde va bien. il ya des circonstances où on peut avoir des doublés qui ont du mal à atténuer ou et même si sont à la bonne adresse mais dans ces cas là le don d'un exemple complément de l'éolien soit le lait de la maman que la maman se connait soit le lait de l'artificiel c'est une prescription médicale. Donc, ça veut dire qu'on évalue l'état de santé du bébé. Et on va plutôt être en mode, on donne des tableaux pour écrire l'horaire, quel bébé a fauté, quel sein, s'il a fait un sein, deux seins, combien de temps. Alors que ce n'est pas comme ça qu'on va évaluer le bébé. Un bébé, s'il reste 20 minutes, s'il a fait deux déglutitions, ce n'est pas super, il se casse. Mais un bébé qui reste 5 minutes et qui déglutit, il change d'impact. attention, ça c'est une idée qui n'est pas là. Et pour ça, il faut quand même être formé et ne pas se réduire à des choses très techniques comme ça qui sont évidemment pas instinctives. Donc même si la maman est en mode instinctive, même si on explique que ce n'est pas toutes les trois heures et que le bébé n'est pas livré avec la montre, etc., malgré tout, on va quand même pousser les parents à être dans cette démarche-là. Voilà, j'ai des parents qui me disent Je crois que la tétée, ça ne va pas parce que de 5 minutes, ça ne va pas. Ah, mais pourquoi ? Je me demande tout à l'heure. Vous étiez avec votre morale d'armée. Je ne sais pas. Je dis, ça dépend. Vous avez soif, vous n'avez pas de poids, vous avez le temps. Voilà quoi. Donc, on va plutôt évaluer l'efficacité de la tétée. Et ça, ça peut se faire aussi. Plutôt que de regarder un tableau, on regarde comment une tête se déroule. Ce qui est pire que tout, c'est de dire à la mère qui a mal que son bébé n'est pas super bon. Non. Elle, elle se dit...

  • Speaker #0

    C'est moins le problème.

  • Speaker #1

    Je supporte moins bien la douleur que les copines. C'est terrible, ça.

  • Speaker #0

    J'aimerais aussi qu'on parle de... Je réfléchis à tout ce que j'entends autour de moi, mais de ces mamans qui disent j'avais pas assez de lait Et souvent... Je me souviens qu'il y a quand même des étapes, et je veux bien que vous nous les synthétisiez, où en fait, à un moment donné, il y a une régulation qui se fait, et on a l'impression qu'on n'a plus de lait. Et là, du coup, si par malheur, à ce moment-là, le bébé se réveille pour une grosse acquisition, on a l'impression qu'il est affamé. Donc là, on va nous dire qu'il faut complémenter. Et là, on commence à rentrer dans l'hybride, alors qu'il n'y avait pas besoin. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il faut savoir que la... croyance du manque de lait, c'est la raison principale d'arrêt de l'adoption. Alors, les seins tendus, c'est pas du tout... C'est pas ça qui va dire que les seins sont tendus. C'est plutôt l'inverse. C'est-à-dire qu'effectivement, au début, surtout quand c'est le premier bébé, on va avoir un développement de la glande mammaire qui va terminer sous les dépés après, c'est-à-dire que pendant toute la vie, c'est pour ça aussi... quand on a un deuxième bébé, on a cette fameuse montée de lait plus tôt, puisque il y a déjà tout le matériel qu'il y a. Donc, il peut y avoir des seins un peu tendus. Mais on peut avoir des mamans. Moi, j'ai des mamans parce que c'est lui avant. Le berceau, il nous sert à mettre les couches. Tout ce que vous voulez, c'est que le bébé... Voilà. Le bébé, il est sur ma main. Alors, des fois, ça peut heurter quand j'ai ça. Je vais rester toute la journée avec mon bébé sur moi. il n'y a pas longtemps, il était sans autre sens. En vous, en vous. Donc là, maintenant, ce n'est pas toute la durée de l'allaitement, mais là, maintenant, vous avez besoin de récupérer, la façon de récupérer, c'est d'avoir votre bébé sur le lit, et éventuellement sur papa, mais essentiellement quand même sur le lit. Et le fait que justement ce bébé soit là, et d'avoir expliqué cette fameuse nuit de la Java, où le bébé, il y a un grand contraste en fait, les premières 24 heures, ce bébé, dans les deux heures, il est plutôt là. où il est le plus à même pour ses têtes. Puis après, il y a une phase de récupération. Donc, on a un bébé qui est super calme. Il est super sable. Il récupère. Donc, le deuxième jour, justement, il va y avoir un contraste parce que ce bébé, il va être un peu plus là. Il va manifester un peu plus son envie de vêté. Il va être peut-être plus agité. jusqu'à arriver à cette fameuse nuit de la Java qui va justement précéder cette montée des nez. Donc, il me semble, il y a un petit peu... Et c'est super parce que c'est ça qui va l'amener à téter des fois non-stop. Donc, on comprend aussi pourquoi il ne faut surtout pas que la maman, elle est mal. Si elle a mal quand même de la tête, ça ne va pas être possible. Et grâce à ça, eh bien, ça va diminuer ce phénomène un petit peu de s'entendre chaud, dur. aussi, qui vont ni être confortables pour la maman, voire même dur ou peu, donc je vous rappelle, c'est aussi possible d'y sortir le bébé, donc s'il y a de la douleur, il y aura moins de qu'il peut sortir, voilà, et puis pour le bébé, c'est hyper compliqué de venir attraper un sein prétendu, il va lisser, le maman va moins être étirée, et donc il va compenser lui en serrant la mâchoire pour le bébé. Donc des fois, j'ai des mamans qui me disent, je crois que j'ai pas eu l'hormonité de l'héros. Il a quel âge ? Il a 8 jours. Comment sont les selles ? Jaune. Bien sûr que vous l'avez vu. Oui, mais moi, je n'ai pas eu les seins comme ça.

  • Speaker #0

    C'est mon cas, oui.

  • Speaker #1

    Voilà. J'ai dit oui, mais il faut arrêter de penser. Ça aussi, c'est une croyance qui va être déclinée, y compris par le personnel de soins biens, que la montée de lait, c'est si non-lis les seins dans le nez. Je ne sais pas, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je pensais aussi. Quand quelqu'un, je ne sais plus quel corps médical, m'a demandé si j'avais eu la montée de lait, j'ai dit oui. Je ne pense pas parce que je n'ai pas mal au sein, je n'ai pas des obus comme mes copines. Je me dis, non, ce n'est toujours pas arrivé. Et en fait, je l'ai eu, mais je ne l'ai pas senti. Et elle n'a pas été inconfortable parce qu'il y avait un bon drainage. Ilann, tété, tété, tété.

  • Speaker #1

    Ilann faisait bien le job et qu'il était à la bonne adresse.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'il y a des idées reçues. Moi, je m'attendais à la douleur et elle n'arrivait pas.

  • Speaker #1

    Et après, au fur et à mesure, cette lactation va se mettre en place. C'est pour ça que c'est très important. C'est surtout les 4, 5, 6 premières semaines que cette lactation se met en place. Et après, c'est solide. C'est un truc qui assure la survie de l'espoir. Ça ne s'écroule pas un beau matin. Il faut arrêter aussi. J'avais plus de lait. Non, ça n'existe pas. Ce n'est pas possible. Ça ne s'écroule pas. Je me lève un jour et je n'ai plus de lait. Je ne sais pas où il est parti. Voilà. Non, c'est faux. C'est une croyance. Il peut y avoir effectivement des variations de l'évaluation, soit ça va augmenter, soit ça peut diminuer, et si ça diminue, il faut se poser la question. Ça aussi, ça peut être diminué à une petite concentration. Majoritairement, c'est plus une croyance qu'un fait, c'est-à-dire que la maman croit qu'elle a diminué, et ça peut être justement parce qu'elle dit mais moi, je l'ai stimulé Oui, mais ça, c'est la norme, en fait Voilà, parce que c'est la tension dans les seins. qui va déterminer la vitesse de fabrication du lait. Donc plus les seins sont tendus, moins ça fabrique du lait. Et si c'est quelque chose de récurrence, c'est-à-dire souvent la maman attend d'avoir les seins tendus, au fur et à mesure, son corps va s'adapter et va dire Bon ben, je crois qu'on a produit un peu trop là, on va produire un petit peu moins Alors qu'à l'inverse, les seins bien drainés et donc souples, ça va amener une vitesse de fabrication du lait beaucoup plus rapide, elle est plus concentrée, plus grave aussi, et... Du coup, c'est ça qui va assurer le confort chez la maman et puis une facilité de prise du sang au bébé ou de la même façon, bien sûr, que tous les laits sont bons, n'est-ce pas ? On a même une crème fraîche, on peut les cramer, c'est pas mal. Et qu'un bébé qui n'a pas pris, par exemple, assez de poids, c'est qu'il n'a pas reçu suffisamment de lait. Ce n'est pas que le lait de la bière est moins moche. On peut aussi dire que ça.

  • Speaker #0

    Quand on choisit d'allaiter et de poursuivre ce projet à la reprise du travail, est-ce que vous avez des recommandations pour que ça se passe le mieux possible ?

  • Speaker #1

    Oui, alors là vraiment c'est un motif de consultation. Pour préparer ça, on va préparer de façon… On peut l'aborder soit de façon un peu collective sur cette méthode-là, soit on peut faire ça en consultation individuelle. Et bon, voilà, vraiment… prendre en compte la situation bien précise et le choix, en fait, le choix d'un membre, parce qu'on fait ce qu'on veut ici, donc soit la maman, elle reprend le travail, et souvent, un peu moins maintenant, mais quand même, ça reste dans les croyances, les membres qui me disent Moi, je vais aller texiner parce qu'après, je vais prendre le travail, donc je ne pourrai pas continuer. Donc, ce lien de reprise du travail et bien de sevrage. Ce n'est pas le seul choix possible. Ça peut l'être, si la mère le souhaite, mais ce n'est certainement pas… D'abord, il faut savoir qu'on a droit aussi à deux poches deux fois 30 minutes pour tirer son nez. On s'est tellement battu pour ça. La société, mesdames, selon moi, la norme, c'est l'allaitement. Ce n'est pas le bébé normalité. Je parle de choix, bien sûr. mais on peut soit continuer un allaitement exclusif, c'est-à-dire que la maman va tirer son lit quand elle n'est pas à son bébé. soit la maman ne souhaite pas tirer son lait pour X raisons qui lui appartiennent, mais surtout pas parce que son employeur ne va pas l'autoriser. Il n'y a pas d'autorisation, ça s'appelle la loi, on a le droit, on le fait. Je prends toujours cet exemple, les gens qui fument, qui vont faire leur pause pour aller fumer leur cigarette, ce n'est pas écrit dans le contrat qu'ils ont le droit, ils le font. Et là, pour le coup, ça protège autant la mère que l'enfant. Ça permet aussi, on a des études là-dessus qui viennent montrer que lorsqu'on favorise cet allaitement, on maintient cet allaitement sur le lieu de travail, on va avoir une maman qui va être plus productive, on va avoir moins d'absence d'enfants malades, puisque les bébés tombent malades aussi, et la maman va récupérer aussi plus vite. Donc ça, c'est pareil. reprendre le travail, c'est fatigant. Reprendre le travail avec des tout petits bébés, c'est fatigant. Mais la maman qui allaite, elle va être moins fatiguée que la maman non allaitante parce qu'elle va avoir un sommeil récupérateur grâce aux hormones de l'allaitement. Donc, on peut être en allaitement exclusif, on peut faire un allaitement, ce qu'on appelle au mix, j'aime pas trop, mais on est au partiel, mais je confère. Voilà, ça veut dire que quand j'ai mon bébé avec moi, il est au sein comme il le souhaite. et quand tu n'es pas avec moi il reçoit et sinon je choisis moi je choisis de dire c'était superbe histoire la plage est adoré et même la main voilà j'ai servi de ce projet je suis ok c'est la deuxième raison que je serai c'est d'être si l'on n'a pas les quelques soins la durée de la Et donc, dans ces cas-là, on fait un peu le point sur l'amplitude horaire de l'aliment, combien de temps maman et le bébé vont être séparés. On parle du tirage gelé, on parle du tiré aussi. On parle des quantités. Ça, c'est très important, les quantités, parce que comme on n'est pas dans une culture d'allaitement, la référence va être ce qui est noté sur la boîte de l'ampoule. Et ce n'est absolument pas physiologique. Et donc, la maman croit, par exemple… qu'elle n'a pas assez de lait, parce qu'on demande des quantités qui sont indiquées, parce que c'est un référent sur le bois de la poule, qui ne sont absolument pas plus de 1,5. Et des fois, j'ai des mamans qui viennent me voir pour une baisse de lactation, alors qu'en fait, elles se sont mises en hyperlactation. Elles tirent 600 ml pendant leur temps de travail, là, et c'est énorme, puisqu'un bébé en moyenne prend 800 ml, donc ça veut dire qu'il prend 3 quarts, environ, je n'ai pas calculé. Il est très tard de sa ration en l'absence de sa mère. Donc, lui, il va être inconfortable. Généralement, ce bébé, on le reçoit au biberon, à savoir aussi qu'il y a d'autres contenants que le biberon. Si, en plus, on ne respecte pas des pauses et si on ne permet pas au bébé d'avoir son centre de satiété qui se connecte, c'est-à-dire que si la prise au biberon, elle est prise en soufflée en 10 minutes, par exemple. un bébé qui siffle 90 minutes en une minute et qui après montre des signes et qui veut à nouveau retêter, ce n'est pas parce qu'il est affamé, c'est parce qu'il n'est pas allé au bout. C'est comme nous, si on mange super vite, après on est inconfortable, on n'est pas bien et quelque part, on n'a pas dit à son cerveau qu'on avait mangé. Donc, c'est un peu la même chose. Et donc, on va aborder tout ça. Et puis on voit aussi comment ça se passe, par qui va être accueilli ce bébé, soit en crèche, soit à l'assistante maternelle. S'assurer que la personne qui va s'occuper du bébé ait bien ces connaissances-là aussi. On ne traite pas le bébé maternel comme un gène artificiel, donc on ne jette pas le lait parce que le bébé n'a pas de finiment, par exemple. C'est terrible pour la maman qui tire son lait. On préfère quand même largement avoir son bébé au sein que de tirer son lait. et c'est terrible pour elles après de dire il n'y en avait pas assez donc il faut s'assurer un petit peu de tout ça la façon dont on va les contenants je parle des contenants ici et

  • Speaker #0

    les parents font leur choix un choix écrit rééquilibré ça on va voir il y a des grandes étapes qui sont aussi source de cortisol reprendre le travail même si on est heureuse de le reprendre... ça génère toujours des interrogations. Donc, pareil, se faire accompagner pour être sûre d'avoir un max d'informations et faire ses choix, c'est quand même la clé.

  • Speaker #1

    C'est la base. On ne dit pas... Moi, je vous dis souvent qu'on ne doit pas dire aux parents ce qu'il faut faire avec leur bébé. Voilà. Mais par contre, on les informe et après, ils font ce qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Est-ce qu'il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter, Isabelle ? Dire à ses parents qui se questionnent sur cette thématique ?

  • Speaker #1

    De se faire accompagner par des personnes compétentes. Voilà. Ne pas douter des compétences des parents. de leur bébé. Encore une fois, je vous le répète, les meilleurs deux experts de leur bébé, c'est les parents. Ça ne veut pas dire ne pas écouter non plus les profs, les professionnels, mais ne pas se mettre en position de subir les choses et de prendre... On a le droit de poser des questions si on ne comprend pas pourquoi. Ça c'est important parce que ça change quand on rentre dans les chaises. Et puis, on ne l'a pas abordé, mais en termes de matériel pour allaiter, il faut un bébé et une maman. Il ne faut pas 15 000 ustensiles qui vont des fois bien compliquer les choses. Je pense notamment à ces problèmes de coquillage à l'aile que tu as dans le meuble en ce moment. L'anonymes qui sont même conseillés par certains. Par certaines maternités, il n'y a aucune crème qui va prévenir les crevasses. Aucune. Donc ça veut dire que s'il y a une crevasse, que là on soigne. Mais ce n'est pas parce qu'on se dit pas du jaune, il faut prendre de la crème avant, il faut prendre des trucs sur ses seins, que là il n'y a pas de crevasse. Et parfois c'est plus compliqué, beaucoup beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Mais finalement le lait maternel est déjà un très beau médicament.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, en fait. Moi, je commence toujours comme ça, en me disant, bon, on va essayer autre chose, si vous voulez bien. On va arrêter, là, tout ça, l'écho qui est à la lune, parce que, oui, il y a des risques que la situation s'aggrave, que ça aille mieux. On va essayer avec un truc magique, alors, super, il y a zéro risque d'aller à l'argent. Il y a des cellules cicatrisées, on peut arrêter le plan d'emploi. C'est un vrai médicament génial et en plus, il ne coûte pas cher. Généralement, au fur et à mesure, il y a des gros yeux au début, puis au fur et à mesure, les parents me voient, Viens, où je veux en venir ? Le lait, bien sûr, le lait, c'est un médicament. C'est à peine de casquette. Oui, ça nourrit, oui, ça hydrate, mais fonction première, c'est le méconcevoir du système immunitaire. Et donc, c'est un médicament, et c'est un médicament, pas que pour les preuves à sang, aussi pour le bébé, pour tout le monde, c'est un médicament. Donc, il faut bien avoir en tête. que ce lait maternel, c'est de l'or. C'est pour ça que même une maman, ce qui est assez rare, il y a très peu de mamans qui ne peuvent pas combler ça. Pour autant, tout ce qu'elles peuvent donner, c'est extraordinaire. Il faut bien avoir conscience. Ne dire à une maman qu'elle est secoue de père, ou qu'elle est fatiguée à cause de son mal-être. Tout ça, c'est des problèmes. Et ça ne valorise pas. ce qu'elle produit, on ne pourra jamais égaler les deux. Jamais, jamais. Oui,

  • Speaker #0

    puis moi, je vous invite à essayer parce que je faisais partie de ces mamans qui n'étaient pas certaines d'aimer ça. La chance que j'ai eue et qui m'a encouragée à tout de même tester, c'est que moi, j'ai une grand-mère nourrice dans le sud de l'Italie. J'ai une maman qui a allaité ses quatre enfants. Ma sœur a allaité... J'ai beaucoup beaucoup plus de mamans allaitantes autour de moi. J'ai des amis pour qui ça s'est super bien passé. Donc, j'avais quand même ce référentiel et je les remercie de m'avoir transmis ça. Et pour Mickaël, c'est la même chose. Toutes ces mamans, ces tantes, pour lui, c'était tout à fait naturel. Donc, je me sentais un peu challengée parce que je n'étais pas certaine d'aimer trop ça, d'avoir un bébé au bout du sein. Enfin, je n'étais pas très à l'aise avec cette chose-là. Peut-être que dans ma tête de maman, pas encore maman j'hypersexualisais l'allaitement et je ne sais pas et je suis contente de m'être dit je vais essayer parce que pour moi c'était impossible de ne pas essayer quand on dit que c'est la meilleure chose pour son bébé un peu de mal à ne pas quand même aller vérifier et pour maman aussi donc j'ai essayé et finalement tout ce que j'imaginais est parti à la poubelle instantanément et j'ai réussi C'est des sensations qu'on ne connaît pas, qu'on ne peut pas comprendre avant de le faire. Et donc voilà, si vous appréhendez un petit peu comme je pouvais appréhender avant d'avoir mon fils, vraiment donnez-vous cette chance d'essayer. Après, si vous n'aimez pas, vous n'aimez pas, ça ne vous parle pas, ça ne vous parle pas. Mais vraiment, j'ai été contente d'avoir été curieuse parce que moi, j'allais être dix mois et demi alors que j'étais partie juste un mois, puis juste trois mois, puis j'arrêterai à la reprise du travail, puis finalement... Non, ce n'était toujours pas juste pour moi. J'ai poussé et finalement, c'était assez naturel. Et je me souviens d'avoir choisi de sevrer Ilan parce que j'avais besoin de passer à autre chose. Et finalement, il n'a jamais demandé une seule fois le sein. Je n'ai jamais eu besoin de le refuser. C'est comme s'il était d'accord avec ce sevrage et ça s'est fait tout à fait naturellement. Il y a des jolies histoires autour de l'allaitement et je suis sûre que si vous cherchez, vous pouvez aussi trouver plein de success stories parce que voilà, attention au fait que ça n'a pas toujours bonne presse. Regardez qui sponsorise les articles que vous lisez et faites-vous votre propre avis parce que voilà, c'est vraiment une belle aventure et elle n'a pas de raison, quand on est accompagnée, elle n'a pas de raison d'être douloureuse.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Isabelle.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir Charlène. Merci de m'avoir permis de parler de ce sujet qui me concerne. Merci.

  • Speaker #0

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

Description

Dans cet épisode 17 du podcast Horizontale, Charlène s'entretient avec Isabelle Bergé, consultante en lactation IBCLC et mère de trois enfants, pour aborder les défis et les réalités de l'allaitement. À travers cette discussion enrichissante, Isabelle partage son parcours unique et son expertise, offrant une perspective précieuse sur le choix d'allaiter.


L'allaitement, souvent entouré de mythes et de préjugés, mérite une approche éclairée et bienveillante, et c'est exactement ce que cet épisode vise à apporter.

Isabelle met en lumière l'importance de l'accompagnement parental et du soutien parental dans cette aventure. Elle aborde les idées reçues qui entourent l'allaitement, notamment la douleur souvent associée à cette expérience, et explique comment une communication ouverte entre les partenaires peut transformer cette période en un moment de complicité et de joie. En effet, l'allaitement ne devrait pas être perçu comme un sacrifice, mais comme une opportunité de créer un lien fort et inestimable entre la mère, le co-parent et l'enfant, un véritable acte de maternage proximal.


Au fil de l'épisode, Isabelle encourage les futurs parents à se préparer en consultant des experts avant la naissance et à poser toutes les questions nécessaires pour s'assurer que leurs choix soient éclairés. Cette approche proactive est essentielle pour favoriser une éducation positive et bienveillante, qui respecte les besoins de l'enfant tout en soutenant les parents dans leur parcours. Elle souligne également le rôle crucial des pères dans ce processus, car leur implication peut grandement enrichir la dynamique familiale et contribuer à une relation familiale harmonieuse.


Ensemble, Charlène et Isabelle explorent des outils pratiques et des stratégies pour démystifier l'allaitement, en mettant l'accent sur l'importance de la communication et de l'entraide parentale. Cet épisode s'inscrit dans une volonté d'éduquer et de sensibiliser sur les enjeux de la parentalité moderne, en proposant une vision éclairée et positive de l'allaitement. Les auditeurs découvriront que chaque expérience d'allaitement est unique et que la clé réside dans l'écoute et le soutien.


Rejoignez nous pour ce moment d'échange et de réflexion qui vise à enrichir votre compréhension de l'allaitement et à vous donner les clés pour vivre cette expérience avec sérénité et confiance.


Ne manquez pas cet épisode !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, vous vous apprêtez à écouter un nouvel épisode de Horizontal. Si vous voulez soutenir ce projet, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute. Ça améliore grandement la visibilité de ces contenus. Cette saison, le podcast Horizontal a un super partenaire, le site kidsfriendlyfrance.com. L'objectif de ce projet est de lutter contre l'isolement des mères ou des pères en congé parental et qui, faute de trouver des lieux accueillants, se refusent à sortir de chez eux. Le deuxième objectif, c'est de permettre à n'importe quelle famille en France, d'un coup d'œil sur les cartes, de savoir dans quel restaurant elle peut aller en étant certaine de trouver une table à longer pour changer son nouveau-né ou trouver une nouvelle activité à faire en famille, près de là où elle se trouve. Ce site, il est interactif, il a donc besoin de vos contributions si vous découvrez des pépites. n'hésitez pas à aller vérifier si la pépite est bien référencée sur le site Kids Friendly France et de contribuer à cette super communauté de parents. De plus, le site a une troisième fonction, celle de valoriser les établissements qui font l'effort de nous rendre la vie plus facile en étant Kids Friendly, permettant des espaces adaptés à nos enfants, des menus enfants, des tables à longer, des chaises hautes, des espaces de jeux. On adore Kids Friendly France.com

  • Speaker #1

    En France, on a encore une vision de l'éducation qui est très liée aux notions d'obéissance et de pouvoir.

  • Speaker #2

    Je suis en sécurité parce que j'entends les bruits, j'ai des odeurs qui me sécurisent, le contact me sécurise.

  • Speaker #3

    Tu viens pas avec moi ?

  • Speaker #1

    On remet en pause évidemment l'éducation, on la reçut.

  • Speaker #3

    On ne peut pas s'exagérer. Donc en fait, il faut poser un autre regard sur l'enfant, si je comprends bien. Oui, d'accord, mais dans la pratique, moi, je suis complètement perdue. Quelles sont les préoccupations d'un enfant ? Qu'est-ce que tu veux ?

  • Speaker #4

    Reste à la maison avec Doudou !

  • Speaker #3

    C'est pas ça le temps ! Eh oh ! Je suis là, j'ai un riste ! La culture de la punition, c'est l'hétéro de la maltraitance. Toi aussi, tu es droit !

  • Speaker #4

    Ici, sur Horizontal, nous sommes persuadés que nous devons changer notre regard sur les enfants et leur redonner la place qu'ils méritent dans la société. Oui, mais comment faire quand on a si peu de modèles de posture ? à hauteur d'enfants autour de nous et que nos réflexes et nos référentiels ne sont pas toujours alignés avec nos intentions de parents ou de professionnels au contact d'enfants. La théorie, nous l'avons, ce sont des outils pratiques, concrets que nous venons chercher ici. Bienvenue à bord du podcast Horizontal.

  • Speaker #0

    Bonjour Isabelle !

  • Speaker #1

    Bonjour Charlotte !

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation, je suis très contente qu'on vous reçoive sur le podcast.

  • Speaker #1

    Ben oui, merci beaucoup pour l'invitation, ça me fait plaisir.

  • Speaker #0

    Avant de rentrer dans le vif du sujet de l'allaitement et de tout ce qu'il y a autour, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr ! Donc moi, Isabelle Berger, je suis... Donc, maman de trois enfants, de 25 pour mon aîné, de 22 et ma petite dernière de 9 ans. J'ai fait une formation d'infirmière à la base. J'ai repris mes études à 32 ans. Donc, je suis en reconversion aussi. Et puis, suite à ça, j'ai travaillé surtout dans le milieu de la psychiatrie adulte et puis ensemble. Et j'ai toujours été passionnée par l'allaitement, évidemment. Déjà ça m'intriguait pas mal quand j'étais pas encore maman, mais alors quand je suis devenue, je suis tombée dedans. Et puis lors de ma dernière justement, j'avais vraiment le sentiment non pas d'être allée au bout de la psychiatrie parce que j'adorais autre infirmière en psychiatrie, mais plutôt je me suis un peu heurtée au-delà du système malheureusement. Tout ce qu'on connaît, développer trop, le manque d'effectifs, les conditions, etc. Et du coup, je me suis dit, je ne vais plus faire ça et je vais me consacrer à ce qui me passionne depuis toujours, à l'allaitement. Et du coup, je me suis renseignée pour savoir comment je pouvais faire. Et du coup, j'ai connu cette... certification IBCLC qui est de Consultante en lactation, qui permet aussi aux parents d'être sûrs d'avoir un professionnel en face, on va dire compétent, formé et qui remet un peu son titre en jeu puisqu'on est obligé de repasser cette certification internationale tous les 10 ans. Et tous les 5 ans, il faut qu'on rende des comptes, on va dire, on doit être en formation continue. ou des thématiques. Il faut qu'on ait ce sujet et tout ça. Et puis, ils nous ont rajouté, comme c'était passé, une auto-évaluation que j'ai passée aussi cette année. Et voilà. Et donc, depuis, je me suis installée en tant que consultante en lactation et les CFC depuis 2019. J'accompagne donc les parents dans l'arrêtement, mais pas que, aussi dans le reportage, la parentabilité. La diversification alimentaire, le sauvage, toutes les thématiques qui questionnent les parents quand ils viennent d'accueillir.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a trouvé quelqu'un, j'imagine que les couples, les parents vous contactent sur la thématique de l'allaitement. Et puis finalement, quand on a trouvé quelqu'un de confiance, c'est ce qui est mon cas, puisque vous m'avez accompagné, vous nous avez accompagné avec Mickaël dans notre choix d'allaiter notre fils. Et finalement, on a échangé sur plein d'autres sujets depuis ces deux ans et demi. Donc, effectivement, quand on a quelqu'un de confiance qui est formé, c'est intéressant. Donc, je trouve bien que vous ayez diversifié aussi vos domaines d'expertise. Parce que ce n'est pas simple aussi de se référencer à plusieurs experts. Donc, ouais, super, super. Donc, je comprends en fait qu'il y a une formation autour de la conseillère IBCLC qui est assez rude, dans le sens, qui est assez vérifiée. C'est pour ça qu'on préconise l'accompagnement d'une conseillère IBCLC par rapport à une sage-femme ou une auxiliaire puerple ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, on dit consultante. Ah,

  • Speaker #0

    consultante,

  • Speaker #1

    pardon. En fait, le titre de consultante en lactation, c'est un titre qui n'est pas protégé, on va dire, pour qu'on puisse s'installer. conseillère, consultante. Voilà, et c'est aussi quelque chose qui peut perdre aussi pas mal de parents. Il y a plusieurs formations. Moi, je parle de l'ESLC parce que c'est celle qui me concerne et que je trouve la plus complète puisque pour pouvoir se présenter à cette certification, il faut déjà avoir justifié de 1000 heures d'accompagnement auprès des parents à l'étang. Mais après, il y a d'autres choses comme le diplôme universitaire. faire en adaptation humaine, mais qui sont nettement plus courts et vous passez le temps, puis après c'est fini. Là, cette certification, comme on remet… obligé de se tenir à jour le micro d'incense. C'est comme dans le monde de l'allaitement, on découvre tous les jours quelque chose, même si ça ne passionne pas tout le monde, malheureusement. Du coup, ça a permis justement aux parents de faire un petit peu le tri. Mais parfois, moi je m'en suis confrontée encore avec des parents qui viennent me voir et ils ont déjà vu deux, trois personnes. Plus pédiatre, plus sage-femme, par exemple. Mais il faut savoir qu'on a juste des compétences différentes et qu'on est complémentaires. Moi, je ne suis pas pédiatre, je ne suis pas sage-femme. Ce ne sont pas mes compétences. J'ai ces compétences-là. Ce n'est pas grave de ne pas avoir les mêmes. Simplement, il faut avoir une notion et conscience qu'on n'a pas les mêmes et savoir adresser. on sent que ce n'est pas notre prochaine compétence. Parfois, malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Comme je dis souvent, savoir, ce n'est pas grave, mais quand on ne sait pas qu'on ne sait pas, c'est là où ça devient compliqué, parce qu'on va donner des conseils, des fois qui vont carrément à l'encontre de la conduite de l'aménagement, et qui vont remettre en question les compétences de la maman allaitante et qui va perdre confiance.

  • Speaker #0

    et c'est là où justement quand on se retrouve dans cette situation là où c'est un peu l'engremage qui commence et un peu le circoncision parce qu'on a des discours et on se fait plus confiance oui il y a un stress autour du fait que le bébé a besoin de manger donc parfois on prend des décisions un petit peu rapidement par peur donc effectivement être accompagné, avoir quelqu'un sur qui on... auprès duquel on peut se référer, c'est hyper intéressant. Et justement, à quel moment c'est bien d'aller voir une consultante en lactation quand on prépare ce projet ?

  • Speaker #1

    Déjà en prénatale. C'est une bonne chose parce que ça permet un petit peu d'aborder aussi, selon les choix des parents, d'accoucher à l'hôpital, d'accoucher en structure, lorsqu'on choisit d'accoucher en santé, par exemple. ça peut être intéressant de pouvoir aborder un petit peu le développement et le comportement de l'oublié. Sinon, il y a une vraie méconnaissance là-dessus. Et puis, un petit peu comprendre aussi, on va dire, les discours que peuvent avoir les professionnels de santé lors du séjour à la maternité. où le problème étant celui qu'on a un petit peu évoqué, c'est-à-dire que tout le monde n'est pas formé en allaitement. Et donc, le fait qu'on ne soit pas formé en allaitement, ça va donner lieu à des conseils qui sont plutôt dans des croyances que d'informations. Et c'est ce qui va amener, je dis souvent, j'ai 100% des parents qui viennent me voir, qui me disent, on a vu 15 personnes, on a eu 15 discours, et ça, ça va perdre beaucoup, surtout que c'est un moment quand même… émotionnel, je ne connais pas un moment plus intense que celui-là avec en plus on va dire tout l'impact hormonal dans lequel se trouve la maman qui peut vraiment me faire perdre le pied avec cette grande crainte qui est cette histoire du poids puisque tout est focalisé là-dessus et ça baisse beaucoup d'anxiété là-dessus alors que l'allaitement ce n'est pas qu'une histoire de l'injective, l'allaitement, et ça va permettre de contribuer dédiatement au bébé, de son fonctionnement, de son bébé humain. Et puis, ça va aussi permettre à la maman de récupérer et de prendre soin du bébé. Et ça, c'est vraiment un aspect souvent qui n'est pas valorisé, même pour les mamans qui ont choisi d'allaiter. Souvent, elles disent, je veux le meilleur pour mon bébé. Donc, c'est pas que pour le bébé. C'est aussi pour vous. Et les mamans qui allaient, elles récupèrent plus vite que les mamans.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'est intéressant. Oui. Il y a la croyance que c'est un don de soi, un sacrifice. Et il y a certaines mamans qui refusent d'allaiter parce qu'elles estiment que ça va être fatigant, irritant.

  • Speaker #1

    Et on ne comprend pas, en fait, que ce n'est pas parce que le bébé est là. La maman, elle a eu bien froid de grossesse, en général. Parfois, un petit peu moins. Donc, ça aussi, ça compte. Parce que la maman qui a accouché prematurement, elle n'a pas terminé sa grossesse. Et puis il y a aussi le fait que le corps de la maman doit se remettre. Donc ça, ça ne se fait pas juste parce que le bébé est là. C'est comme le grand trimestre, c'est ce qu'on appelle le quatrième trimestre de grossesse. avec le premier mois très très très intense, le deuxième un petit peu moins et le troisième encore un peu moins. Et enfin déjà quand on est dans un projet d'allaitement, c'est de plus en plus simple. Les années en place de l'allaitement, ce n'est pas qu'elle est compliquée en soi, parce que c'est quelque chose qu'on fait depuis la nuit déjà, les opérations à la douceur et dans l'allaitement à l'époque. Mais pour autant, on va tellement solliciter je pense le mode cérébral de la maman, alors que... Tout le terrain hormonal favorise un mode infantile. Et c'est ce qui va amener que la maman ne sait plus quoi, avec cette angoisse qu'on va lui mettre aussi, concernant le poids, le poids, le poids, le bébé. Alors qu'en fait, chaque goutte de lait coûte. Et donc, c'est aussi ça, c'est de devoir... C'est une autre façon aussi de se dire que de toute façon, il n'y a rien à perdre, il y a tout à gagner. Ce n'est pas blanc ou noir, là, maintenant. c'est comme la vie il y a des jours plus faciles que d'autres mais ce n'est pas relié forcément à l'allaitement et comme on est dans une culture de non-allaitement on a tendance parce qu'on ne connait pas à tout reporter sur l'allaitement il y a plusieurs réveils nocturnes on va dire que c'est parce qu'il est allaité la maman elle est fatiguée c'est parce qu'elle est allaitée

  • Speaker #0

    plein de choses comme ça qui ne sont absolument pas à la physiologie et justement si on parle d'idées reçues autour de l'allaitement et de freins à ce choix là pour certains couples souvent on entend que c'est une histoire de place du papa, moi j'ai plusieurs amis qui disent je voulais qu'il ait un rôle important Et justement, nous, avec Mickaël, on a expérimenté qu'il y a tellement de choses à faire quand on accueille un bébé que le papa, il a tout à fait sa place. Qu'est-ce que vous expliquez aux parents qui ont cette réticence-là à exclure le papa ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je pense qu'il y a cette croyance que l'allaitement, c'est uniquement l'aspect nutritif. Donc moi, des fois, en consultation publicale, j'ai déjà dans… alors que ce bébé n'est pas encore là. Souvent, quand c'est le premier, parce que quand c'est le deuxième, on se dit que c'est un poids, ça tombe, mais c'est un tel bouleversement. Et dans la demande, la consultation, il y a cette demande de pouvoir tirer le lait pour que le bébé reçoive un libraire qui sera donné par les parents. Donc, moi, je dis souvent, s'occuper d'un bébé, ce n'est pas le remplir de lait. Voilà. Et c'est bien autre chose. Et puis surtout, surtout, le rôle. du conjoint et du papa, il est essentiel et très très important dans le soutien de l'allaitement. Et on forme une équipe à trois, avec donc le coparent et le bébé. Chacun a un rôle essentiel dans cette équipe, mais ce ne sont pas des rôles interchangeables de la même façon que lors de la procèsse, on ne peut pas dire 50-50, c'est que la maman qui est pour le bébé. Donc, comme c'est que la maman qui porte le bébé, c'est à elle de récupérer dans son corps. Donc, ça ne va pas être de 50-50 en termes, véritablement, de répartition. Je fais pour autant la même façon que la place du conjoint est essentielle pendant la grossesse et la façon dont on va vivre, accompagner des mamans. Je peux vous dire que c'est très compliqué. Il faut absolument essayer de retrouver un peu un village puisqu'avant on n'était jamais seul quand on venait d'avoir un bébé. Donc il faut essayer de reconstituer ça par la famille Siamat, si on n'a pas essayé de donner quelque chose comme ça, parce que c'est vraiment très très préconisé qu'il y ait une fille qui vienne d'avoir un bébé. Elle n'est pas faite pour être seule avec son bébé. Donc on a évolué quand même avec un congé paternité pour le papa qui est un petit peu plus long, mais à moi c'est clairement pas suffisant. C'est aussi violent pour la maman qui se retrouve seule avec son bébé que ça l'est aussi pour le père, pour le conjoint, de lui laisser sa femme et son bébé et de ne pas assurer ce rôle qui est essentiel, qui est un rôle protecteur et d'accompagnement. Oui, de protection. C'est les deux bras quand on est bébé. Moi, je leur dis souvent, votre job à vous, c'est de faire en sorte que ça sécrète un maximum de cytocines entre maman et bébé. Et c'est un rôle essentiel. Voilà. Et donc, la façon dont va le vivre aussi la maman dans son allaitement va être directement liée au soutien, au moment où on soutient son conjoint, qui, généralement, ce moment de soutien, c'est une méconnaissance, en fait. C'est parce qu'il ne se rend pas compte de ce que c'est que l'allaitement. Donc, c'est pour ça que c'est super quand je reçois le couple en consultation prénatale plutôt que la future maman qui… Alors que le futur papa a été là lors de toutes les séances chez la sage-femme de préparation à l'accouchement, là, parfois, elles n'y pensent pas. Elles me disent Ah, je n'ai pas… Ils m'ont demandé pourtant, mais je dis Non, ce n'est pas la peine. Donc, ce n'est pas parce qu'il n'y a que la maman qui a la gant de ma mère qui est développée et qui va produire le lait que lui, il n'a pas sa place. Parce que justement, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se joue là-dedans. Et quand on leur explique, ils sont restés.

  • Speaker #0

    Et justement, qu'est-ce qu'ils peuvent faire concrètement, les papas, pour soutenir cet allaitement ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir les informations, ça permet aussi de comprendre un peu ce qu'ils y louent. Et puis concrètement, c'est prendre soin de la mère. La mère, à un moment, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, avec une petite semaine instinctive qui est agronisée par les hormones, qui est aussi la productive, effectivement. Donc, les papas, il faut qu'ils comprennent aussi ce qui se loue là, et qu'ils comprennent aussi qu'il faut qu'ils prennent soin des deux, et qu'ils prennent soin de la maman, pour que la maman puisse prendre soin du bébé. Par exemple, lors de la tété, il faut savoir que le premier mois, on ne touche pas terre. Je pense que vous pourrez... C'est... On oublie vite, mais je pense que vous le savez encore. Le premier mois, je les mets un peu à l'aise quand je les ai en consultation. Quand je les ai avec quelques jours qui suivent l'adolescence, je leur dis là, les grands challenges de la journée, c'est prendre la douche, c'est manger et aller aux toilettes. Et quand vous avez fait ça, vous pouvez être fière de vous. Parce que oui, ce petit bébé, il a une grande dépendance, une grande fusion aussi avec la mère. C'est pas très normal, parce que c'est la continuité de ce process. Et rassurez-vous, c'est pas du tout comme ça, tous les langues, la lait de mort. Maintenant, c'est comme ça. Déjà de savoir que c'est pas eux qui s'y prennent moins bien que les autres, ils sont rassurés quoi, déjà. Et donc, par exemple, lors d'une tétée, la maman a beaucoup beaucoup décoché le bébé sur elle. Et essentiellement, il faut qu'il soit parté, ce bébé, parce que les bébés humains se débobent sur le compte de la lutte. Ils ont bien les bras, c'est qu'ils ont besoin d'être portés pour s'y mettre. Mais lorsque la pété est terminée, que le bébé s'est endormi, tout à fait, le papa peut tout en fait porter le bébé. Et c'est ce qui va permettre aussi au père, on le sait, les papas qui portent beaucoup leur bébé, ils vont sécréter les tempes aussi, c'est grâce à elle que le bébé va pouvoir sortir et qu'il va y avoir de nombreuses actions aussi. et que le lien d'attachement est aussi en secret. Les papas qui portent beaucoup leur bébé vont sécréter aussi beaucoup d'études sociétales, que la maman qui en est. Et c'est comme ça que le papa va créer sa relation. La relation entre papa et bébé et la relation entre maman et bébé, c'est unique. Ce n'est pas interchangeable, ça. Puis ça va changer aussi la relation dans le couple. Pour l'instant, il n'y a qu'un couple amoureux. Et puis on se découvre en étant... le père en devenir, la mère en devenir. Donc, il faut aussi que ça reste aussi ce couple pareil.

  • Speaker #0

    Oui, je trouve que l'image de prendre le bébé et lui offrir ses bras pour permettre une pause à la maman, justement, pour qu'elle aille manger, se doucher, respirer.

  • Speaker #1

    Une maman qui peut profiter vraiment d'une douche en se disant Bon, je sais qu'il est dans les bras de ses parents, donc il perd. Elle sait aussi que si ce bébé pleure, il va être rassuré par son autre parent. Et elle, ça va lui permettre aussi de ne pas être enceinte. Et puis, c'est très important parce que ça permet aussi au papa de se rendre compte qu'il est tout à fait compétent pour justement rassurer et apaiser son bébé.

  • Speaker #0

    Je me souviens aussi que Mickaël faisait très attention sur vos conseils à ma position. C'est-à-dire qu'on ne se voit pas quand on est assis sur le canapé avec le bébé. On a tendance à prendre des... Moi, j'ai eu une césarienne, donc j'avais certaines douleurs qui me faisaient prendre un peu des positions pas hyper intéressantes, ni pour mon dos, ni pour la bonne position de succion. Et c'est lui qui veillait, avec son regard extérieur, à mettre un coussin sous le bras, sous la nuque. et que j'ai toujours de l'eau à côté de moi que je m'hydrate correctement parce qu'on a aussi tendance à ne pas y penser, y cuisiner pour qu'on mange. Donc, il y a autour de cette maman qui allait de son bébé, il y a prendre soin de la maison pour éviter de polluer l'esprit de la maman qui culpabilise d'être assise avec son bébé sur le canapé. C'est bon, ils peuvent étendre le linge, ils peuvent le ramasser, faire la cuisine, accueillir les proches qui viennent visiter, faire le service. Il y a des milliards de choses à faire autour de l'arrivée de ce bébé.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et il ne faut pas le voir d'une façon péjorative, dans le sens où son rôle, c'est les tâches quotidiennes. Pour une maman, c'est essentiel. C'est un très bel exemple, là, Charlène. On veille à ce qu'il y ait le petit verbeau, qu'il y ait le coussin. Et la maman, elle va sécréter un maximum de cytocine. Et effectivement, comme la maman, elle est programmée pour assurer la survie de son bébé, donc elle est focus sur son bébé, quitte à s'oublier un petit peu. Et donc, le regard comme ça, bienveillant et plein d'amour du conjoint, ça va aussi permettre d'avoir ce rôle. Et c'est très valorisant, en fait. C'est très valorisant de se dire, je prends soin d'elle et je lui montre tout mon amour. Et oui, l'amour, ça peut aussi être des temps de volage et de… de reconsidérer aussi, parce que comme vous disiez justement, la maman culpabilise, mais elle culpabilise de quoi ? Elle vient d'avoir un bébé, c'est un effort, il faut récupérer. D'accord ? Donc souvent, les mamans me disent, oui, mais ça, ils m'aident beaucoup. Je dis, non, ils ne vous aident pas, ils ne font ça pas. Ce n'est pas lui qui a porté le bébé, ce n'est pas dans son corps que ça s'est fait, mais par contre, le fait qu'il soit là et qu'il soit investi comme ça, ça change tout pour nous. Donc si ça change tout pour vous, ça change tout aussi dans la relation de la maman avec son bébé. Et puis ce n'est pas grave s'il y a un peu de poussière sur l'héritagère, ce n'est pas plus garangé. Les souvenirs du bébé, ça ne va pas être comme disons, il va mettre plutôt tout ce lien qui va se construire. Et ça se construit dans la petite enfance. Ça ne veut pas dire qu'on ne le fait plus après, mais on sait que c'est les premières années qui sont essentielles. qui vont faciliter aussi ce lien, cette relation, et le sentiment de sécurité, de sécurité affective.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, on voit que le deuxième parent a un rôle essentiel.

  • Speaker #0

    Oui, et nous, on vous avait rencontré un mois avant le terme qui était annoncé. On était dans une optique d'accouchement physiologique que j'avais beaucoup préparée, qui finalement ne s'est pas du tout... passer comme on l'avait prédit. Et j'ai été tellement reconnaissante que Mickaël se soit senti concerné par notre choix d'allaiter, qu'il vous ait rencontré, qu'il ait entendu autant que moi les explications. Parce que moi, mon séjour à la maternité, il a été hyper rock'n'roll. Je n'étais pas du tout là. Et c'est lui qui a pris l'initiative de vous contacter, de vous expliquer que l'accouchement ne s'était pas déroulé comme prévu. Vous avez pu le coacher à distance sur... Comment m'aider ? Moi, je ne m'en souviens pas, mais aujourd'hui, je sais que c'est lui qui a fait en sorte que notre séjour à la maternité se passe bien, que les premières mises au sein se déroulent parfaitement bien. C'est vraiment lui qui a l'idée les premiers jours, alors que c'est pourtant moi la maman. C'est pour dire que le rôle des pères, comme parfois, est essentiel. Et je le disais, j'ai eu une césarienne. Les premières semaines, avant que je puisse récupérer ou... une certaine mobilité, c'est Mickaël qui mettait notre fils à mon sein la nuit quand il pleurait, parce qu'il y a un geste que je ne pouvais pas faire de son cododo à moi. Je veux dire, il a presque... Il s'est réveillé autant que moi. Sans lui, je n'y serais pas arrivée. Donc, c'est pour dire aux couples qui ont l'impression que... aux mamans qui ont l'impression que choisir d'allaiter, c'est exclure le papa. Mais... Moi, je ne sais pas du tout ce que j'ai vécu.

  • Speaker #1

    Mais non, c'est vraiment une croyance. C'est une croyance. Et puis, c'est dommage que ce choix d'aléter, pour moi, du coup, mon choix n'est pas adapté. Parce que comme ce n'est pas un choix éclairé, on a cette croyance que. Et donc, la maman va renoncer à peut-être un allaitement. en se souciant plus de comment va le vivre son conjoint, et sans savoir qu'en fait, c'est ce qui va lui permettre à elle de récupérer beaucoup plus vite, quoi. Et de la protéger, en plus, au fur et à mesure. On va dire que c'est le bol dépendant. Au fur et à mesure que l'allotement avance, ça va aussi protéger sa santé, en diminuant les risques comme le cancer du sein, l'ouverture de l'utérus, etc. toutes ces choses-là. Et ça, c'est quand même important, c'est très important de ne pas réduire la fonction de l'allaitement à uniquement la fonction nutritive du lait maternel. C'est avant tout une protection pour le bébé et une protection pour la mère. C'est une histoire de santé publique. C'est pour toute la vie. On voit qu'un bébé qui a été allaité, une fois qu'il n'a plus de... il ne reçoit plus de lait maternel... Son système immunitaire, il ne s'écroule pas. Il a eu des cellules immunitaires qui lui ont permis de se faire un système immunitaire. Il ne s'est pas saoul. Donc, c'est bien. C'est vraiment une histoire de santé publique. Et puis, puisqu'on en parle beaucoup quand même au niveau écologique aussi, ça permet aussi de diminuer tout ce qui est pollution, etc. les déchets, etc. Donc, c'est bien comme tout le monde,

  • Speaker #0

    en fait. Oui, oui. Donc, on encourage les parents, avant d'accueillir leur bébé, à consulter une consultante diplômée IPCLC, parce qu'on l'a compris, c'est quand même un diplôme qui est vérifié, mis à jour régulièrement, et ça vaut le coup d'aller voir une experte de l'allaitement maternel. Bon, si on a accouché depuis peu, c'est toujours temps, si on ressent le besoin d'être accompagné, de consulter. J'imagine que c'est quand même la majorité des situations. La question que je voulais vous poser, Isabelle, c'est est-ce que c'est normal d'avoir mal ? Parce qu'on parle souvent, quand on parle d'allaitement, enfin je veux dire quand on achète... Des bouquins, il y a la moitié des chapitres sur toutes les difficultés. Parfois, c'est même assez effrayant.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se dit waouh On part à la guerre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose. C'est le combat, quoi.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez revenir sur les douleurs ? Est-ce qu'elles sont normales et comment on peut les prévenir ?

  • Speaker #1

    Jamais, jamais, jamais. Jamais, c'est tellement logique. C'est le cytocyte, l'hormone du bonheur qui peut sortir, Lili. Comment voulez-vous sécréter nous ? C'est possible si vous avez mal. Ce n'est pas physiologique, ça. Donc, ça n'est jamais normal. Et ça, c'est quand même une grande croyance qui reste là et qui va amener, moi, des mamans qui ont eu ça, le sein dans des états pas possibles. Donc, on peut... Voilà. On peut y arriver. Mais ça me fait beaucoup de peine, quoi. C'est-à-dire cette notion de sacrifice parce qu'on est des mamans. de serrer les dents parce que ça va passer, etc. Il faut arrêter absolument avec ça, parce que c'est ce qui permet un retard de prise en charge, avec s'il y a des blessures au sein, plus c'est des blessures de chine profonde, et plus de temps ça va remettre. Et encore que, si la maman a tenu le coup, on peut quand même comprendre qu'une maman lâche l'affaire, si je peux dire, parce que ce n'est pas une fois par jour, il est été un, c'est 10, 12, 15, c'était par 24 heures, si à chaque fois que votre bébé est mal au sein, Vous avez une appréhension. Moi, j'ai une maman, elle me dit, à chaque mise au sein, je pleure. Je dis, ce n'est pas possible. Oui, on m'a dit que c'était normal d'avoir mal au début. Non, ce n'est pas normal d'avoir mal au début. C'est forcément de la même façon qu'une crevasse, qui est la blessure qu'on va avoir au sein. Ce n'est jamais normal. C'est forcément dû à la suction du bébé, qui soit parce que sa suction n'est pas favorisée par... une installation au sein, donc la prise du sein n'est pas optimale. Donc là, on pourrait voir ensemble l'installation de la maman et puis comprendre tout ce que le bébé va dérouler dans sa séquence pour reprendre le sein et pour favoriser justement les réflexes archéologiques du bébé. Soit c'est parce que le bébé a un problème de succion, parce que la naissance, ce n'est pas rien. Ce n'est pas parce qu'on accouche par césarienne qu'on s'imagine que le bébé ne sera pas en train de parler. physiologiquement, ce qui est prévu, c'est que bébé passe par voie basse et qu'il pousse son crâne, ce modèle aussi, et donc il peut y avoir des tensions dans la mâchoire, dans les cervicales, dans le bras, etc. qui vont faire que ce bébé ne va pas pouvoir, par exemple, ouvrir grand la bouche. On va pincer la maman et ça peut amener les peauvasses, ce sont les blessures du sein quand on est là.

  • Speaker #0

    Dès qu'il y a douleur, on consulte, on vérifie la position de la maman, la position de la mise au sein. Parfois, c'est le bébé qui… Moi, je me souviens que je faisais l'erreur de trop éloigner mon fils du sein. Régulièrement, vous me disiez de le mettre quasiment à plat ventre sur le sein. En fait, on a aussi dans nos esprits… des positions d'allaitement qu'on a vues dans les films, dans la littérature, sur les publicités, qui ont conditionné à quoi ça ressemble un bébé qui tète le sein de sa maman. Et en fait, d'être accompagnée par une experte, donc une consultante IBCLC, c'est aussi déformater ces images-là et mettre au sein son bébé différemment de ce qu'on avait imaginé, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, c'est vrai. C'est vrai qu'il faut déconstruire ça, ce n'est pas facile, mais c'est plus ou moins difficile, on va dire, selon les mamans. Surtout si ces mamans ont été très inquiétées par les premiers jours, le séjour de la maternité ou les circonstances de la naissance. Enfin, on peut être très traumatisé de cette naissance, on l'avait imaginé autrement. Vous parlez de votre projet de naissance physio. Il y a des mamans qui viennent encore le bébé à six mois, elles pleurent encore quand elles repensent à ce moment-là. Donc, c'est important aussi d'être à l'écoute de ça et de leur dire, s'il vous pleura encore, c'est que c'est encore un traumatique et on n'est pas obligé. Ce n'est pas rien, en fait. C'est terrible de dire à la maman, oui, mais c'est bon, regarde, le bébé, il va bien. Toi, tu vas bien. Non, il faut l'écouter. Et si c'est un traumatique, si on ne le gère pas, Si on ne travaille pas, il reste à vie ce traumatisme, mais il peut tout à fait se réactiver s'il y a une autre grossesse, un autre bébé ensuite. Donc, c'est vraiment important de finaliser, boucler la boucle, en fait, des circonstances de la naissance. Il y a aussi la possibilité pour la maman de revenir sur ces circonstances de la naissance et de se rapprocher de la maternité et de prendre rendez-vous avec une sage-femme pour savoir pourquoi, de comprendre, en fait. Quand on comprend... ça change beaucoup les choses quand il y avait un risque pour le bébé ou un risque pour la maman et que finalement ça s'est transformé en césarienne parce que ça allait aller vite. Ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'explique pas à la mère. Oui,

  • Speaker #0

    non, mais c'est clair. Et l'état d'esprit nous doit énormément de… On ne doit rien suivre.

  • Speaker #1

    On va l'écouter, la prendre en considération, prendre en considération son projet de naissance et ça l'est de plus en plus, heureusement. Avant, c'était quelque chose qui ne se faisait pas, ce projet de naissance. Et il faut expliquer, peut-être revenir, il ne faut pas... Vraiment, les mères, il n'y a pas le sentiment de subir ce signe à la maternité, ou de ne pas hésiter à dire, moi, je ne l'ai pas bien vécu, je voudrais qu'on m'explique pourquoi ça s'est passé. Et souvent, les mères, elles n'y restent pas, de l'anglais. Et puis, comme c'est tellement banalisé, ce que je disais tout à l'heure, ça va, le bébé va bien, donc si le bébé va bien... Non, si la maman ne va pas bien, le bébé ne pourra pas aller bien à 100%. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est vrai qu'en plus, je pense que j'ai fait partie de ces mamans-là quand on a l'impression, alors aujourd'hui ça va mieux, mais j'ai longtemps porté ce sentiment d'échec autour de la mise au monde de mon fils et du coup, on s'accroche à l'allaitement comme pour se dire qu'il faut au moins que je réussisse ça. Alors parfois, c'est source de motivation. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut qu'on accède à des douleurs qui ne sont pas normales. C'est-à-dire que s'accrocher à son projet, c'est bien, mais il ne faut pas se dire j'ai mal, ce n'est pas grave, je ne dis rien, je n'ai pas réussi à accoucher comme je voulais, je ne vais pas me plaindre là-dessus Il ne faut pas tout mélanger.

  • Speaker #1

    Le sacrifice, si je peux dire, et puis ce sentiment de culpabilité, on doit avoir le neurone qui se connecte quand on accouche. Ce n'est pas de... de la maman une meilleure maman. Une maman, on va essayer à ramener toutes les mythes, les bébés, et on le voit d'ailleurs quand on a son premier enfant, puis quand on a le deuxième, des fois c'est une partie des craintes, on se dit j'ai peur de ne pas l'aimer autant, ce genre de questionnement, puis évidemment que non, mais c'est quelque chose d'important de se dire que c'est vraiment, chaque histoire est une mythe, Mais à aucun cas, on va être une meilleure mère parce qu'on supporte les souffrances. Ce n'est pas possible. On doit s'arrêter avec ça. Il faut absolument s'arrêter avec ça. J'ai eu en consultation une maman hier qui me disait Je ne me sens pas maman parce que j'ai accouché par ces variantes. Et on me dit en plus que c'est rien, parce que je ne sais pas ce que c'est que d'accoucher. C'est une violence incroyable, ça, ce n'est pas possible. J'ai dit Bien sûr que si, vous êtes la maman. Évidemment, la meilleure maman au monde pour ce bébé-là, c'est nous. Nos parents, c'est des experts. Toute la vie de leur bébé. Et personne n'est d'autre que... ils peuvent être plus experts de chez les Béla. Et on se doit, en tant que professionnels et en fonction de nos compétences, écouter les parents et baser sur cette écoute et cette expertise et cette observation des parents pour ensuite voir dans la situation comment on peut les accompagner et les aider.

  • Speaker #0

    Justement, l'intérêt de venir consulter avant l'accouchement, c'est aussi de préparer le séjour à la maternité. On sait que l'allaitement, vous le disiez en début de conversation, il a un peu la vie dure dans nos sociétés. Les personnels qui s'occupent de nous à l'hôpital, avec toute la meilleure volonté qu'ils ont, n'ont pas toujours reçu les formations. qu'elles auraient dû pour bien exercer. Donc, à quoi il faut s'attendre et comment on peut se préserver un petit peu de ce qui peut se passer ? J'ai moi-même des exemples personnels.

  • Speaker #1

    Ah ben ouais, vous pourrez en témoigner. Je pense que la première des choses, c'est avoir conscience qu'on n'a pas tous les mêmes compétences et que déjà, on va avoir enfin en face des gens, et ça, vous l'avez très bien dit, c'est-à-dire qui ont envie. qui ont envie d'aider, qui ont envie d'accompagner, qui ont envie de soutenir, mais qui n'ont pas les formations, donc beaucoup vont être plutôt dans les croyances et dans des choses très techniques. Quand on voit, alors certains parents me racontent qu'avant de sortir, il fallait qu'on voit toutes les positions d'allaitement. Pas plus 15 pour aller quoi. Non, la position, c'est celle que... la mère va apprendre du corps de son bébé et puis le corps de son bébé va apprendre sur le corps de sa mère, en fait. Et donc, plus on vient, quelque part, polluer ce mode instinctif en activant le mode cérébral de la mère, et plus les choses se compliquent. Donc, déjà, de savoir que vous avez en face des gens qui ont envie de bien faire, mais qui ne sont peut-être pas formés. Je ne dis pas que tout le monde n'est pas formé. Il faut s'attendre à avoir dans l'équipe certaines personnes qui ne seront pas formées, qui vont amener à avoir des discours différents. Donc ça, il faut le dire aux parents, parce que sinon, ils sont perdus. Moi, j'ai des parents que j'ai pu voir un premier appel, même s'ils m'appellent des fois, malgré tout, ils peuvent me contacter, c'est une partie du suivi, un peu à moi de secours. On nous a dit ça, on ne sait plus quoi penser, on nous a fait peur, on nous dit que notre bébé est attaqué. et du coup on voulait savoir parce qu'on sait plus quoi penser donc ça permet un petit peu de rétablir un petit peu le discours de comprendre le comportement aussi du bébé comprendre que le bébé cherche à téter parce que c'est la réflexion qui va même à attéter que c'est pas qu'une histoire de poids sur la balance quoi et donc c'est ça qui va le permettre aussi de protéger c'est ça aussi qui va permettre ce lien et cette rencontre entre maman et bébé puisque ce bébé on l'a connu Et donc, ça permet aussi de faire un petit peu la part des choses.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y a une vraie peur autour du poids quand on arrive à la maternité. On ne nous parle jamais de la taille de l'estomac du bébé, mais on nous parle qu'il faut le réveiller tous les trois heures. Moi, j'ai le sentiment maintenant avec le recul, en fait, il nous dérègle totalement le sommeil des bébés. Et puis ensuite, chez nous... Chez le médecin traitant ou le pédiatre, ils vont nous expliquer que notre bébé, il n'est pas normal parce qu'il se réveille 15 fois dans la nuit. Mais en fait, dès la première nuit, on nous encourage à le réveiller pour qu'il mange. Déjà, en fait, on note la compétence du bébé à manifester ses besoins parce que c'est à nous de le réveiller pour le nourrir. Et c'est vrai qu'il y a une énorme peur autour de ça. J'étais bien contente d'y être préparée pour pouvoir affirmer mes choix et le choix de ne pas le réveiller.

  • Speaker #1

    Oui, alors il y a cette croyance de toutes les trois heures, qui n'a aucun sens non, un bébé, c'est pas... aucun bébé humain n'est avec la montre, donc voilà, un bébé, ça pote quand ça se réveille, et il y en a pas mieux. Le premier jour, quand il est en sommeil agité, c'est le meilleur moment qu'il a pour péter. Donc ça, c'est vraiment important de comprendre que ce n'est pas la faim qui va faire compter le bébé, mais c'est parce qu'il est réveillé ou il est en sommeil agité qu'il va chercher à péter, parce qu'il est programmé pour ça et c'est ça qui va lui permettre de se protéger et qui va permettre de protéger aussi sa mère. Je me dérangeais de cette histoire quand même. Et donc, par contre, ce qui est évident, c'est que ce bébé, il vient d'une autre planète, là. la quitte, et c'est pareil de s'accommoder à cette nouvelle planète. Ce transit-là va être le plus doux possible si déjà il est à la bonne adresse, c'est-à-dire sur le corps de la mer. Et s'il est sur le corps de la mer, il va être stimulé par l'odeur notamment de la mer, et notamment autour du sein, et il va chercher à têter. Donc, de comprendre que ce n'est pas la faim qui réveille le bébé, ça va aussi permettre d'avoir une approche très différente. Parce que si on a mis le bébé dans les berceaux, lui, il est en transit, il n'a pas les repères. Donc, il va faire le truc qui lui demande le moins d'efforts possible. Et il peut être amené à enchaîner les cycles de sommeil. Et c'est là qu'on commence à être dans un cercle vicieux. Comme il enchaîne les cycles de sommeil, parce que c'est ce qui nous demande le moins d'énergie, et comme il n'est pas sur le corps de la mère, il va utiliser encore plus d'énergie pour maintenir sa préparation pour elle. Donc, il va perdre plus de poids. Mais en plus, il n'a pas les signaux. Et puis, comme on dit aux mères qu'il y a les signes d'éveil, des fois, les mamans regardent leur bébé et ils montrent des signes qu'il est en sommeil agité. C'est-à-dire, on voit les yeux qui vont bouger sous les paupières. Il va commencer à... peut-être à sortir un peu la langue, à bouger un peu sa tête, voilà, il va s'aguerrir, je cherche le sang. Et s'il ne le sent pas, il va renchaîner sur un signe de sommeil. Et puis la maman, elle regarde son bébé, elle se dit, il va se réveiller. Ah ben non, il ne s'est pas réveillé. Alors je l'ai vu en anglais. Et là, on se retrouve dans cette situation où parfois, c'est terrible, quand même j'ai des parents qui me disent, je me suis faite engueuler parce que mon bébé n'avait pas têté depuis trois heures. Alors qu'un bébé, ça ne fait pas très, très bien. Une fois, ça tourne toutes les demi-heures.

  • Speaker #0

    Puis après, ça dort pendant quatre heures.

  • Speaker #1

    Et puis après,

  • Speaker #0

    ça reprend. Et voilà. Oui, et c'est là aussi où on note la compétence de la maman. Moi, j'ai commencé comme ça à la maternité. C'est-à-dire qu'on est remonté en chambre à 23 heures. J'ai proposé le sein à Ilan. Il ne l'a pas vraiment pris. Il était un petit peu sonné de sa naissance, qui avait été quand même assez rock'n'roll. J'étais crevée aussi. en fait j'ai dit, on le garde sur nous et puis on lui proposera le sein quand on le sentira et il a pris le sein à 6h, mais quand le pédiatre est passé le matin et m'a demandé quand est-ce qu'il avait tété, je lui ai dit vers 6h il m'a dit mais avant j'ai dit il n'a pas tété et là elle m'a reçu et là tout de suite on n'a même pas accouché depuis 24h qu'on est déjà en train de nous dire qu'on est dangereuse qu'on met notre bébé en danger que c'est une catastrophe, qu'on n'est pas digne de confiance. Enfin, c'est hyper violent. Et comme vous m'aviez dit que ça se passerait comme ça, moi, je n'ai pas été surprise. Donc, je me suis dit, ah tiens, Isabelle m'avait dit qu'on me dirait exactement ça. Donc, moi, j'étais sereine. Mais j'imagine que si je n'avais pas été accompagnée et pas fait cette séance où vous nous aviez expliqué... vraiment tout s'était passé comme vous l'aviez dit donc moi j'étais rassurée j'étais en terrain inconnu parce qu'en fait finalement je trouve j'ai donc du coup je les parle tout ça n'a pas empêché la violence ouais j'ai trouvé ça hyper violent mais j'étais assez sûr de moi parce que finalement il en avait été à 6 heures correctement c'était une première tétée réussie personne n'avait eu mal il était bien et donc voilà après mais je veux dire c'est vrai qu'on a une faculté à ôter et au bébé et à la maman et au papa leur compétence de se comprendre, de dialoguer. Et forcément, après, c'est le bazar et on se fait engueuler parce que c'est le bazar.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, on va donner aussi à faire beaucoup marcher le mode cérébral. Alors, on peut comprendre quand même aussi la démarche de l'équipe. C'est-à-dire qu'eux, ils sont là quand même pour s'assurer que tout le monde va bien. il ya des circonstances où on peut avoir des doublés qui ont du mal à atténuer ou et même si sont à la bonne adresse mais dans ces cas là le don d'un exemple complément de l'éolien soit le lait de la maman que la maman se connait soit le lait de l'artificiel c'est une prescription médicale. Donc, ça veut dire qu'on évalue l'état de santé du bébé. Et on va plutôt être en mode, on donne des tableaux pour écrire l'horaire, quel bébé a fauté, quel sein, s'il a fait un sein, deux seins, combien de temps. Alors que ce n'est pas comme ça qu'on va évaluer le bébé. Un bébé, s'il reste 20 minutes, s'il a fait deux déglutitions, ce n'est pas super, il se casse. Mais un bébé qui reste 5 minutes et qui déglutit, il change d'impact. attention, ça c'est une idée qui n'est pas là. Et pour ça, il faut quand même être formé et ne pas se réduire à des choses très techniques comme ça qui sont évidemment pas instinctives. Donc même si la maman est en mode instinctive, même si on explique que ce n'est pas toutes les trois heures et que le bébé n'est pas livré avec la montre, etc., malgré tout, on va quand même pousser les parents à être dans cette démarche-là. Voilà, j'ai des parents qui me disent Je crois que la tétée, ça ne va pas parce que de 5 minutes, ça ne va pas. Ah, mais pourquoi ? Je me demande tout à l'heure. Vous étiez avec votre morale d'armée. Je ne sais pas. Je dis, ça dépend. Vous avez soif, vous n'avez pas de poids, vous avez le temps. Voilà quoi. Donc, on va plutôt évaluer l'efficacité de la tétée. Et ça, ça peut se faire aussi. Plutôt que de regarder un tableau, on regarde comment une tête se déroule. Ce qui est pire que tout, c'est de dire à la mère qui a mal que son bébé n'est pas super bon. Non. Elle, elle se dit...

  • Speaker #0

    C'est moins le problème.

  • Speaker #1

    Je supporte moins bien la douleur que les copines. C'est terrible, ça.

  • Speaker #0

    J'aimerais aussi qu'on parle de... Je réfléchis à tout ce que j'entends autour de moi, mais de ces mamans qui disent j'avais pas assez de lait Et souvent... Je me souviens qu'il y a quand même des étapes, et je veux bien que vous nous les synthétisiez, où en fait, à un moment donné, il y a une régulation qui se fait, et on a l'impression qu'on n'a plus de lait. Et là, du coup, si par malheur, à ce moment-là, le bébé se réveille pour une grosse acquisition, on a l'impression qu'il est affamé. Donc là, on va nous dire qu'il faut complémenter. Et là, on commence à rentrer dans l'hybride, alors qu'il n'y avait pas besoin. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il faut savoir que la... croyance du manque de lait, c'est la raison principale d'arrêt de l'adoption. Alors, les seins tendus, c'est pas du tout... C'est pas ça qui va dire que les seins sont tendus. C'est plutôt l'inverse. C'est-à-dire qu'effectivement, au début, surtout quand c'est le premier bébé, on va avoir un développement de la glande mammaire qui va terminer sous les dépés après, c'est-à-dire que pendant toute la vie, c'est pour ça aussi... quand on a un deuxième bébé, on a cette fameuse montée de lait plus tôt, puisque il y a déjà tout le matériel qu'il y a. Donc, il peut y avoir des seins un peu tendus. Mais on peut avoir des mamans. Moi, j'ai des mamans parce que c'est lui avant. Le berceau, il nous sert à mettre les couches. Tout ce que vous voulez, c'est que le bébé... Voilà. Le bébé, il est sur ma main. Alors, des fois, ça peut heurter quand j'ai ça. Je vais rester toute la journée avec mon bébé sur moi. il n'y a pas longtemps, il était sans autre sens. En vous, en vous. Donc là, maintenant, ce n'est pas toute la durée de l'allaitement, mais là, maintenant, vous avez besoin de récupérer, la façon de récupérer, c'est d'avoir votre bébé sur le lit, et éventuellement sur papa, mais essentiellement quand même sur le lit. Et le fait que justement ce bébé soit là, et d'avoir expliqué cette fameuse nuit de la Java, où le bébé, il y a un grand contraste en fait, les premières 24 heures, ce bébé, dans les deux heures, il est plutôt là. où il est le plus à même pour ses têtes. Puis après, il y a une phase de récupération. Donc, on a un bébé qui est super calme. Il est super sable. Il récupère. Donc, le deuxième jour, justement, il va y avoir un contraste parce que ce bébé, il va être un peu plus là. Il va manifester un peu plus son envie de vêté. Il va être peut-être plus agité. jusqu'à arriver à cette fameuse nuit de la Java qui va justement précéder cette montée des nez. Donc, il me semble, il y a un petit peu... Et c'est super parce que c'est ça qui va l'amener à téter des fois non-stop. Donc, on comprend aussi pourquoi il ne faut surtout pas que la maman, elle est mal. Si elle a mal quand même de la tête, ça ne va pas être possible. Et grâce à ça, eh bien, ça va diminuer ce phénomène un petit peu de s'entendre chaud, dur. aussi, qui vont ni être confortables pour la maman, voire même dur ou peu, donc je vous rappelle, c'est aussi possible d'y sortir le bébé, donc s'il y a de la douleur, il y aura moins de qu'il peut sortir, voilà, et puis pour le bébé, c'est hyper compliqué de venir attraper un sein prétendu, il va lisser, le maman va moins être étirée, et donc il va compenser lui en serrant la mâchoire pour le bébé. Donc des fois, j'ai des mamans qui me disent, je crois que j'ai pas eu l'hormonité de l'héros. Il a quel âge ? Il a 8 jours. Comment sont les selles ? Jaune. Bien sûr que vous l'avez vu. Oui, mais moi, je n'ai pas eu les seins comme ça.

  • Speaker #0

    C'est mon cas, oui.

  • Speaker #1

    Voilà. J'ai dit oui, mais il faut arrêter de penser. Ça aussi, c'est une croyance qui va être déclinée, y compris par le personnel de soins biens, que la montée de lait, c'est si non-lis les seins dans le nez. Je ne sais pas, c'est pas vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je pensais aussi. Quand quelqu'un, je ne sais plus quel corps médical, m'a demandé si j'avais eu la montée de lait, j'ai dit oui. Je ne pense pas parce que je n'ai pas mal au sein, je n'ai pas des obus comme mes copines. Je me dis, non, ce n'est toujours pas arrivé. Et en fait, je l'ai eu, mais je ne l'ai pas senti. Et elle n'a pas été inconfortable parce qu'il y avait un bon drainage. Ilann, tété, tété, tété.

  • Speaker #1

    Ilann faisait bien le job et qu'il était à la bonne adresse.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai qu'il y a des idées reçues. Moi, je m'attendais à la douleur et elle n'arrivait pas.

  • Speaker #1

    Et après, au fur et à mesure, cette lactation va se mettre en place. C'est pour ça que c'est très important. C'est surtout les 4, 5, 6 premières semaines que cette lactation se met en place. Et après, c'est solide. C'est un truc qui assure la survie de l'espoir. Ça ne s'écroule pas un beau matin. Il faut arrêter aussi. J'avais plus de lait. Non, ça n'existe pas. Ce n'est pas possible. Ça ne s'écroule pas. Je me lève un jour et je n'ai plus de lait. Je ne sais pas où il est parti. Voilà. Non, c'est faux. C'est une croyance. Il peut y avoir effectivement des variations de l'évaluation, soit ça va augmenter, soit ça peut diminuer, et si ça diminue, il faut se poser la question. Ça aussi, ça peut être diminué à une petite concentration. Majoritairement, c'est plus une croyance qu'un fait, c'est-à-dire que la maman croit qu'elle a diminué, et ça peut être justement parce qu'elle dit mais moi, je l'ai stimulé Oui, mais ça, c'est la norme, en fait Voilà, parce que c'est la tension dans les seins. qui va déterminer la vitesse de fabrication du lait. Donc plus les seins sont tendus, moins ça fabrique du lait. Et si c'est quelque chose de récurrence, c'est-à-dire souvent la maman attend d'avoir les seins tendus, au fur et à mesure, son corps va s'adapter et va dire Bon ben, je crois qu'on a produit un peu trop là, on va produire un petit peu moins Alors qu'à l'inverse, les seins bien drainés et donc souples, ça va amener une vitesse de fabrication du lait beaucoup plus rapide, elle est plus concentrée, plus grave aussi, et... Du coup, c'est ça qui va assurer le confort chez la maman et puis une facilité de prise du sang au bébé ou de la même façon, bien sûr, que tous les laits sont bons, n'est-ce pas ? On a même une crème fraîche, on peut les cramer, c'est pas mal. Et qu'un bébé qui n'a pas pris, par exemple, assez de poids, c'est qu'il n'a pas reçu suffisamment de lait. Ce n'est pas que le lait de la bière est moins moche. On peut aussi dire que ça.

  • Speaker #0

    Quand on choisit d'allaiter et de poursuivre ce projet à la reprise du travail, est-ce que vous avez des recommandations pour que ça se passe le mieux possible ?

  • Speaker #1

    Oui, alors là vraiment c'est un motif de consultation. Pour préparer ça, on va préparer de façon… On peut l'aborder soit de façon un peu collective sur cette méthode-là, soit on peut faire ça en consultation individuelle. Et bon, voilà, vraiment… prendre en compte la situation bien précise et le choix, en fait, le choix d'un membre, parce qu'on fait ce qu'on veut ici, donc soit la maman, elle reprend le travail, et souvent, un peu moins maintenant, mais quand même, ça reste dans les croyances, les membres qui me disent Moi, je vais aller texiner parce qu'après, je vais prendre le travail, donc je ne pourrai pas continuer. Donc, ce lien de reprise du travail et bien de sevrage. Ce n'est pas le seul choix possible. Ça peut l'être, si la mère le souhaite, mais ce n'est certainement pas… D'abord, il faut savoir qu'on a droit aussi à deux poches deux fois 30 minutes pour tirer son nez. On s'est tellement battu pour ça. La société, mesdames, selon moi, la norme, c'est l'allaitement. Ce n'est pas le bébé normalité. Je parle de choix, bien sûr. mais on peut soit continuer un allaitement exclusif, c'est-à-dire que la maman va tirer son lit quand elle n'est pas à son bébé. soit la maman ne souhaite pas tirer son lait pour X raisons qui lui appartiennent, mais surtout pas parce que son employeur ne va pas l'autoriser. Il n'y a pas d'autorisation, ça s'appelle la loi, on a le droit, on le fait. Je prends toujours cet exemple, les gens qui fument, qui vont faire leur pause pour aller fumer leur cigarette, ce n'est pas écrit dans le contrat qu'ils ont le droit, ils le font. Et là, pour le coup, ça protège autant la mère que l'enfant. Ça permet aussi, on a des études là-dessus qui viennent montrer que lorsqu'on favorise cet allaitement, on maintient cet allaitement sur le lieu de travail, on va avoir une maman qui va être plus productive, on va avoir moins d'absence d'enfants malades, puisque les bébés tombent malades aussi, et la maman va récupérer aussi plus vite. Donc ça, c'est pareil. reprendre le travail, c'est fatigant. Reprendre le travail avec des tout petits bébés, c'est fatigant. Mais la maman qui allaite, elle va être moins fatiguée que la maman non allaitante parce qu'elle va avoir un sommeil récupérateur grâce aux hormones de l'allaitement. Donc, on peut être en allaitement exclusif, on peut faire un allaitement, ce qu'on appelle au mix, j'aime pas trop, mais on est au partiel, mais je confère. Voilà, ça veut dire que quand j'ai mon bébé avec moi, il est au sein comme il le souhaite. et quand tu n'es pas avec moi il reçoit et sinon je choisis moi je choisis de dire c'était superbe histoire la plage est adoré et même la main voilà j'ai servi de ce projet je suis ok c'est la deuxième raison que je serai c'est d'être si l'on n'a pas les quelques soins la durée de la Et donc, dans ces cas-là, on fait un peu le point sur l'amplitude horaire de l'aliment, combien de temps maman et le bébé vont être séparés. On parle du tirage gelé, on parle du tiré aussi. On parle des quantités. Ça, c'est très important, les quantités, parce que comme on n'est pas dans une culture d'allaitement, la référence va être ce qui est noté sur la boîte de l'ampoule. Et ce n'est absolument pas physiologique. Et donc, la maman croit, par exemple… qu'elle n'a pas assez de lait, parce qu'on demande des quantités qui sont indiquées, parce que c'est un référent sur le bois de la poule, qui ne sont absolument pas plus de 1,5. Et des fois, j'ai des mamans qui viennent me voir pour une baisse de lactation, alors qu'en fait, elles se sont mises en hyperlactation. Elles tirent 600 ml pendant leur temps de travail, là, et c'est énorme, puisqu'un bébé en moyenne prend 800 ml, donc ça veut dire qu'il prend 3 quarts, environ, je n'ai pas calculé. Il est très tard de sa ration en l'absence de sa mère. Donc, lui, il va être inconfortable. Généralement, ce bébé, on le reçoit au biberon, à savoir aussi qu'il y a d'autres contenants que le biberon. Si, en plus, on ne respecte pas des pauses et si on ne permet pas au bébé d'avoir son centre de satiété qui se connecte, c'est-à-dire que si la prise au biberon, elle est prise en soufflée en 10 minutes, par exemple. un bébé qui siffle 90 minutes en une minute et qui après montre des signes et qui veut à nouveau retêter, ce n'est pas parce qu'il est affamé, c'est parce qu'il n'est pas allé au bout. C'est comme nous, si on mange super vite, après on est inconfortable, on n'est pas bien et quelque part, on n'a pas dit à son cerveau qu'on avait mangé. Donc, c'est un peu la même chose. Et donc, on va aborder tout ça. Et puis on voit aussi comment ça se passe, par qui va être accueilli ce bébé, soit en crèche, soit à l'assistante maternelle. S'assurer que la personne qui va s'occuper du bébé ait bien ces connaissances-là aussi. On ne traite pas le bébé maternel comme un gène artificiel, donc on ne jette pas le lait parce que le bébé n'a pas de finiment, par exemple. C'est terrible pour la maman qui tire son lait. On préfère quand même largement avoir son bébé au sein que de tirer son lait. et c'est terrible pour elles après de dire il n'y en avait pas assez donc il faut s'assurer un petit peu de tout ça la façon dont on va les contenants je parle des contenants ici et

  • Speaker #0

    les parents font leur choix un choix écrit rééquilibré ça on va voir il y a des grandes étapes qui sont aussi source de cortisol reprendre le travail même si on est heureuse de le reprendre... ça génère toujours des interrogations. Donc, pareil, se faire accompagner pour être sûre d'avoir un max d'informations et faire ses choix, c'est quand même la clé.

  • Speaker #1

    C'est la base. On ne dit pas... Moi, je vous dis souvent qu'on ne doit pas dire aux parents ce qu'il faut faire avec leur bébé. Voilà. Mais par contre, on les informe et après, ils font ce qu'ils veulent.

  • Speaker #0

    C'est très clair. Est-ce qu'il y a quelque chose que vous souhaiteriez rajouter, Isabelle ? Dire à ses parents qui se questionnent sur cette thématique ?

  • Speaker #1

    De se faire accompagner par des personnes compétentes. Voilà. Ne pas douter des compétences des parents. de leur bébé. Encore une fois, je vous le répète, les meilleurs deux experts de leur bébé, c'est les parents. Ça ne veut pas dire ne pas écouter non plus les profs, les professionnels, mais ne pas se mettre en position de subir les choses et de prendre... On a le droit de poser des questions si on ne comprend pas pourquoi. Ça c'est important parce que ça change quand on rentre dans les chaises. Et puis, on ne l'a pas abordé, mais en termes de matériel pour allaiter, il faut un bébé et une maman. Il ne faut pas 15 000 ustensiles qui vont des fois bien compliquer les choses. Je pense notamment à ces problèmes de coquillage à l'aile que tu as dans le meuble en ce moment. L'anonymes qui sont même conseillés par certains. Par certaines maternités, il n'y a aucune crème qui va prévenir les crevasses. Aucune. Donc ça veut dire que s'il y a une crevasse, que là on soigne. Mais ce n'est pas parce qu'on se dit pas du jaune, il faut prendre de la crème avant, il faut prendre des trucs sur ses seins, que là il n'y a pas de crevasse. Et parfois c'est plus compliqué, beaucoup beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Mais finalement le lait maternel est déjà un très beau médicament.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, en fait. Moi, je commence toujours comme ça, en me disant, bon, on va essayer autre chose, si vous voulez bien. On va arrêter, là, tout ça, l'écho qui est à la lune, parce que, oui, il y a des risques que la situation s'aggrave, que ça aille mieux. On va essayer avec un truc magique, alors, super, il y a zéro risque d'aller à l'argent. Il y a des cellules cicatrisées, on peut arrêter le plan d'emploi. C'est un vrai médicament génial et en plus, il ne coûte pas cher. Généralement, au fur et à mesure, il y a des gros yeux au début, puis au fur et à mesure, les parents me voient, Viens, où je veux en venir ? Le lait, bien sûr, le lait, c'est un médicament. C'est à peine de casquette. Oui, ça nourrit, oui, ça hydrate, mais fonction première, c'est le méconcevoir du système immunitaire. Et donc, c'est un médicament, et c'est un médicament, pas que pour les preuves à sang, aussi pour le bébé, pour tout le monde, c'est un médicament. Donc, il faut bien avoir en tête. que ce lait maternel, c'est de l'or. C'est pour ça que même une maman, ce qui est assez rare, il y a très peu de mamans qui ne peuvent pas combler ça. Pour autant, tout ce qu'elles peuvent donner, c'est extraordinaire. Il faut bien avoir conscience. Ne dire à une maman qu'elle est secoue de père, ou qu'elle est fatiguée à cause de son mal-être. Tout ça, c'est des problèmes. Et ça ne valorise pas. ce qu'elle produit, on ne pourra jamais égaler les deux. Jamais, jamais. Oui,

  • Speaker #0

    puis moi, je vous invite à essayer parce que je faisais partie de ces mamans qui n'étaient pas certaines d'aimer ça. La chance que j'ai eue et qui m'a encouragée à tout de même tester, c'est que moi, j'ai une grand-mère nourrice dans le sud de l'Italie. J'ai une maman qui a allaité ses quatre enfants. Ma sœur a allaité... J'ai beaucoup beaucoup plus de mamans allaitantes autour de moi. J'ai des amis pour qui ça s'est super bien passé. Donc, j'avais quand même ce référentiel et je les remercie de m'avoir transmis ça. Et pour Mickaël, c'est la même chose. Toutes ces mamans, ces tantes, pour lui, c'était tout à fait naturel. Donc, je me sentais un peu challengée parce que je n'étais pas certaine d'aimer trop ça, d'avoir un bébé au bout du sein. Enfin, je n'étais pas très à l'aise avec cette chose-là. Peut-être que dans ma tête de maman, pas encore maman j'hypersexualisais l'allaitement et je ne sais pas et je suis contente de m'être dit je vais essayer parce que pour moi c'était impossible de ne pas essayer quand on dit que c'est la meilleure chose pour son bébé un peu de mal à ne pas quand même aller vérifier et pour maman aussi donc j'ai essayé et finalement tout ce que j'imaginais est parti à la poubelle instantanément et j'ai réussi C'est des sensations qu'on ne connaît pas, qu'on ne peut pas comprendre avant de le faire. Et donc voilà, si vous appréhendez un petit peu comme je pouvais appréhender avant d'avoir mon fils, vraiment donnez-vous cette chance d'essayer. Après, si vous n'aimez pas, vous n'aimez pas, ça ne vous parle pas, ça ne vous parle pas. Mais vraiment, j'ai été contente d'avoir été curieuse parce que moi, j'allais être dix mois et demi alors que j'étais partie juste un mois, puis juste trois mois, puis j'arrêterai à la reprise du travail, puis finalement... Non, ce n'était toujours pas juste pour moi. J'ai poussé et finalement, c'était assez naturel. Et je me souviens d'avoir choisi de sevrer Ilan parce que j'avais besoin de passer à autre chose. Et finalement, il n'a jamais demandé une seule fois le sein. Je n'ai jamais eu besoin de le refuser. C'est comme s'il était d'accord avec ce sevrage et ça s'est fait tout à fait naturellement. Il y a des jolies histoires autour de l'allaitement et je suis sûre que si vous cherchez, vous pouvez aussi trouver plein de success stories parce que voilà, attention au fait que ça n'a pas toujours bonne presse. Regardez qui sponsorise les articles que vous lisez et faites-vous votre propre avis parce que voilà, c'est vraiment une belle aventure et elle n'a pas de raison, quand on est accompagnée, elle n'a pas de raison d'être douloureuse.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Isabelle.

  • Speaker #1

    C'est un plaisir Charlène. Merci de m'avoir permis de parler de ce sujet qui me concerne. Merci.

  • Speaker #0

    Merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci. Vous venez d'écouter Horizontal, le nouveau podcast qui déverticalise les relations adultes-enfants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner sur la plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce projet. Si vous souhaitez venir partager votre expérience, contactez-moi sur la page Instagram. Je vous remercie infiniment pour votre soutien et je vous souhaite beaucoup de douceur avec vos enfants.

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