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HORS DES CLOUS - By Romain & Hugo

Quitter son job pour devenir riche grâce au E-commerce. Faut-il tout risquer ? 🤔

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1h16 |19/08/2024
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Description

Bienvenue sur le quatorzième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !
Au programme :
- Nos expériences personnelles avec le E-commerce et la prise de risque
- L'expérience de certains de nos clients avec du bon et du moins bon
- Être devant le mur permet de performer ?
- Une descente aux enfers volontaire, est-ce vraiment une bonne idée ?
- Combien de temps pour en vivre correctement ?
- Quand faut-il tout risquer ? À 25 ans ? 45 ans ?
- Que dirait-on à une étudiant qui veut lâcher ses études pour se lancer ?
- Que dirait-on à quelqu'un de plus de 40 ans qui veut lâcher son job et se lancer ?
- Combien faut-il d'argent pour se lancer sereinement ?

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

Alors installez-vous confortablement, abonnez-vous, et si notre contenu vous plaît merci de nous mettre 5 étoiles ⭐️ sur votre plateforme d'écoute préférée et n'hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si vous souhaitez qu'on aborde des thèmes spécifiques ou si vous avez des questions précises !

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Vous avez des demandes précises sur un sourcing produit pour votre activité E-commerce ? Des besoins logistiques purs liés à de l'import / export par container en maritime, aérien, routier ou ferroviaire depuis la Chine ?Des besoins de création de marque ou de personnalisation poussée pour vos produits ? Besoin de services spécifiques ? (création de site Shopify poussés, graphisme, photos produits, UGC, référencement SEO etc) Vous voulez travailler avec le bureau d'agents de sourcing francophones de référence en Asie ?

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et des rêves. C'est parti !

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Hors des Clous, petit épisode où nous ne sommes que deux. Et on va parler d'un sujet qui est très important aujourd'hui, un sujet qui passionne, un sujet qui inquiète, un sujet qui est... Comment quitter son job et devenir riche grâce au e-commerce ? Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est finalement le bon plan de tout plaquer pour démarrer son parcours entrepreneurial ? On va essayer, toi et moi, de traiter ce sujet toujours dans la bonne humeur et en essayant de se fier à nos expériences personnelles, mais pas que, pour aiguiller les spectateurs qui peut-être se posent la question de ce qu'il faut quitter son job, est-ce qu'il faut tout risquer pour essayer de devenir riche ? est libre financièrement grâce au e-commerce ou est-ce qu'au contraire il faut être prudent ou est-ce que c'est plus compliqué que ça ? C'est sûr qu'on va essayer.

  • Speaker #0

    C'est souvent plus compliqué.

  • Speaker #1

    C'est souvent plus compliqué que ça. Et je propose qu'on commence par raconter rapidement nos expériences personnelles avec le e-commerce. Est-ce que nous, nous avons fait ça ? Est-ce que nous, nous avons tout plaqué ? Romain, à toi le mic. Est-ce que tu as tout plaqué pour te lancer dans le e-commerce ?

  • Speaker #0

    Alors déjà bonjour à tous, puisque je n'ai pas l'occasion de dire bonjour étant donné que tu tiens les cartes à voir.

  • Speaker #1

    Je pars en monologue direct là, tu fais pam pam pam pam pam.

  • Speaker #0

    J'arrivais pas à en placer une. Alors tout plaqué, alors non j'ai pas vraiment tout plaqué, j'ai une expérience qui fait que j'ai déjà quelques années derrière moi dans le e-commerce, même si c'était du e-commerce qui était assez différent puisqu'on parle d'une activité avec un magasin physique dans lequel on faisait du e-commerce et on vendait des... Alors j'en ai déjà parlé. des produits très lourds comme des chaudières, des climatisations, vraiment des produits de chauffage et climatisation. C'était juste une petite niche qui existait à l'époque puisqu'on avait trouvé le moyen d'aller chercher directement dans les usines avec mon précédent associé des produits qui étaient en déstockage d'usines. Donc en fait on négociait des lots simplement pour les produits qui étaient là. Un stock ça coûte cher en général pour les marques donc ils sont quand même censés débarrasser. Des produits qui étaient un petit peu abîmés mais toujours fonctionnels, un petit coup par-ci, un petit coup par-là, donc ils ne pouvaient plus le vendre. Donc, c'était déjà, on a commencé en 2006-2007 dans ces eaux-là, jusqu'en 2014, on s'est séparé, on a associé. Et là, c'est vrai qu'il y a eu une période de vache maigre. J'en ai déjà parlé aussi souvent dans différentes vidéos dans lesquelles j'étais invité. C'est que j'étais vraiment, en fait, j'avais mis les mains dans le combust, j'avais appris le e-commerce à une époque. Il faut revenir en arrière, 2007-2008.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas la même chose qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est la même chose qu'aujourd'hui. Facebook n'existait pas, c'était les débuts. Marc était encore dans sa chambre d'étudiants à Harvard, en train de développer peut-être l'application à l'époque. Ce n'est pas lui qui a développé. Ce n'est pas lui qui a développé peut-être, effectivement. Il avait piqué l'idée d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Non, pour moi, ce n'était pas son idée, mais c'est lui qui a développé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas son idée de base, mais c'est lui qui avait développé. Donc, il n'y avait pas encore de Meta Ads, il y avait déjà du Google Ads à l'époque, mais beaucoup moins performant qu'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Fin seulement.

  • Speaker #0

    Évidemment. Donc, c'était vraiment... des stratégies plutôt organique donc j'ai appris un peu tout seul les mains dans le cambouis mais pas du tout un niveau comme le tien par exemple mais suffisamment à l'époque encore une fois c'était la préhistoire par rapport à l'époque d'aujourd'hui pour faire beaucoup de ventes et puis surtout on a fait des ventes sur le bon coin le Bon Coin ça cartonnait ça cartonnait c'est pas vraiment du commerce électronique parce qu'en fait des gens en général sur le bon coin ne passait pas commande on mettait des annonces et les gens ils venaient on avait des par exemple des chauffagistes qui louait une grande remorque et les mecs ils faisaient 800 bornes depuis bordeaux par exemple pour repartir avec d'iclim mais c'était une époque j'ai appris beaucoup malgré tout tu vois justement sur le référencement sur les si au les sur le principe sur les commerces sur la logistique parce qu'on expédiait avec plusieurs transports avec plusieurs transporteurs mais c'était toujours des produits qui étaient issus de l'europe on allait chercher ces produits en allemagne en espagne des poele à bois à des poids la bois en espagne et on se faisait livrer et puis ensuite On envoyait ces produits aussi, on a fait des envois groupés au Canada, en Angleterre, des choses intéressantes, de mettre les mains là-dedans. C'est un domaine que je connaissais finalement assez peu, et d'avoir développé nous-mêmes ce e-commerce, c'était vraiment chouette. Et au bout d'un an à peu près, au départ on vendait ça en local, avec des petites annonces, genre le 62, c'était genre le gratuit, t'avais le Galibo, pour ceux qui sont du Nord, qui connaissent, vous savez très bien ce que c'est, donc on mettait des annonces papier, c'était vraiment à notre époque. Et puis après on s'est dit tiens, si on faisait internet... on va faire notre site, etc. Et puis, en fait, au bout d'un an, les ventes faites. sur le site où les gens pouvaient payer avec, il n'y avait pas Stripe etc. C'était crédit agricole, petit module de paiement très complexe à installer, je dis pas j'avais bien galéré pour faire ça. Mais n'empêche que c'était très intéressant malgré tout quand même comme époque, très rentable. Au bout d'un an on faisait deux fois plus de recettes en e-commerce que dans la boutique et ça a été exponentiel, on a gagné vraiment beaucoup beaucoup d'argent à cette époque là. Et en 2014 on se sépare amicalement, chacun reprend ses parts. Des concurrents sont arrivés, c'est-à-dire qu'on avait des concurrents qui allaient aussi draguer un peu les usines, etc. Et les usines faisaient monter les prix, ça devenait difficile. Donc on a décidé d'arrêter cette activité-là. Et moi je me suis retrouvé comme un con, tout seul, en me disant qu'est-ce que je fais ? Je veux continuer à faire du e-commerce, j'adore ça, c'est cool. Il y a plein d'argent à se faire, mais je ne savais plus trop quoi faire. Donc c'est vrai que j'ai eu quelques années là en fait, où j'ai navigué entre la construction de certaines boutiques moi-même. Je ne savais pas ce que c'était le dropshipping, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois. On me l'a appris, c'est un copain qui m'a dit toi tu faisais du dropshipping ? Du quoi ? Tu vois ce que c'était, moi je faisais du e-commerce, oui mais franco-français quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    Dropshipping, ça je ne savais pas ce que c'était. Donc j'ai commencé à monter des sites. En parallèle, j'ai aussi cherché du taf. Donc j'ai pris quelques missions, six mois comme directeur commercial dans une boîte de e-commerce. Il y avait toujours des relations avec le e-commerce en soi. Donc j'apportais aussi mes connaissances là-dedans, etc. Mais bon, j'ai fait deux expériences là-dedans. Mais franchement... Non, le travail salarié, ce n'était pas pour moi du tout. C'était juste histoire de continuer à avoir des rentrées d'argent quand même, puisque mes activités de commerce à moi prenaient quand même aussi du budget, et puis ça ne marchait pas tant que ça. Pourquoi ? Parce que j'étais, comme je l'ai dit dans un précédent épisode, une tanche en marketing, parce que c'était ça en fait. Il fallait vraiment faire du marketing. Je ne faisais pas de marketing. Le référencement naturel à l'époque, si tu veux, quand je vendais mes chaudières, mes climatisations, le peu de Google Ads qu'on faisait suffisait. Ça suffisait à faire énormément de ventes. puisqu'on vendait des produits à prix cassés jusqu'à 70% moins cher pour un produit neuf. Bon, il y avait un petit coup sur la coque et alors, tu vois,

  • Speaker #1

    tout le monde fonctionnel.

  • Speaker #0

    Donc évidemment, les gens s'arrachaient ça et nous, on se faisait des marges de malade puisqu'on achetait des lots, on achetait 1000 chaudières d'un coup, on achetait des radiateurs électriques, on veut, tu en vois là, des cumulus, tu vois. Bon, bref. Donc, est arrivé quand même un moment où, oui, j'ai bien gagné ma vie avec tout ça. Les années sont passées, j'ai investi pas mal d'argent dans des projets e-commerce. Je suis beaucoup formé justement sur la partie dropshipping, j'ai commencé à travailler avec des agents, je me suis fait niquer par un agent qui m'a sauvegardé, on va dire, gardé à peu près 30 000 euros quand même. Donc faites attention aussi aux agents avec qui vous travaillez, sachez avec qui vous travaillez, ne vous fiez pas simplement un pseudo sur Skype comme c'était mon cas. Aujourd'hui on n'utilise plus vraiment Skype, mais à l'époque c'était juste un pseudo sur Skype, tu vois, à l'époque Skype c'est vrai. Donc un agent m'avait donné un contact sur Facebook, sur un groupe Facebook, enfin bon bref. Et puis oui, alors pour revenir au sujet principal, là j'ai quand même, j'ai démissionné en fait du dernier travail, donc salarié parce que je n'en pouvais plus, tu vois, j'étais, comment dire, je suis en fait, j'ai bossé pour une boîte comme directeur commercial et entre le moment où j'étais recruté par le gérant de cette époque-là, qui n'était pas en fait, qui n'était pas le directeur, ce n'était pas le fondateur, c'était une boîte qui appartenait en fait au groupe Mulier.

  • Speaker #1

    Ok, ouais.

  • Speaker #0

    Donc je ne veux pas le citer le groupe. enfin je ne vais pas citer la boîte, c'était une petite boîte du groupe Mullier. Et en fait, le directeur, on va dire, qui était salarié, directeur à salarié, qui avait été placé là par le groupe, qui m'a recruté. Moi, je devais commencer deux mois plus tard, pour une petite anecdote, et quand je suis arrivé deux mois plus tard, en fait, sans le savoir, justement, on ne m'a pas tenu au courant, c'était sa N-1 qui a pris le rôle de directeur et lui a été viré. Sauf que cette N-1 était plus jeune que moi et elle voulait m'apprendre mon boulot. Sauf qu'en fait, elle était complètement con. si tu me regardes, tu sauras, tu te reconnais pas c'était une journée c'était le vrai connasse voilà donc il y en a un qui voulait absolument tout m'apprendre mais de quoi tu parles, c'est même pas du tout ton boulot de quoi tu... tu vois elle voulait tout contrôler, d'ailleurs la plupart des gens dans cette boîte sont partis elle a fini par être virée elle aussi les choses sont venues naturellement à leur place mais ça m'a dégoûté, j'ai dit non rien à foutre et là si tu veux j'ai démissionné j'ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée c'est vrai, voilà carrément Et c'était carré. Je suis parti. Et j'ai dit, non, maintenant, là, on arrête les conneries. Tu as performé en e-commerce. Tu as monté ça toi-même. Tu as appris vraiment en mettant les mains dans le moteur. Reviens aux bases. Tu vois ? Donc, le dropshipping, tu as essayé. Tu as essayé de bosser avec un agent, tout ça. J'ai dit, va au bout du truc. Et j'ai vraiment voulu m'y mettre sérieusement. Donc, j'ai effectivement ouvert des sites. Certains sites sur des thématiques bébés, des thématiques enfants, tout ça. J'ai eu encore des soucis, des incompréhensions avec des agents. C'est pour ça que j'en suis venu à créer un Qbox avec Sylvain. Toutes nos forces dans la bataille, Sylvain lui avait un salaire très confortable en Thaïlande, il travaillait dans un groupe de prêt-à-porter, donc il était directeur de production pour des marques comme Eden Park, Aigle, etc. On en était déjà parlé également. Mais tous les deux, en fait, on a un peu mis des couilles sur la table et on s'est dit bon allez maintenant on se lance, on crée un Qbox. Parce que justement, j'avais plusieurs sites et j'étais confronté moi-même au problème qu'on pouvait avoir en faisant appel à des agents chinois qui ne parlaient pas bien la langue, qui ne parlaient pas bien l'anglais. des problèmes de qualité, de délai, des problèmes que tout le monde connaissait et connaît encore sans doute à cette époque, à notre époque aujourd'hui. Et c'est de là où on a eu l'idée de créer un Qbox, mais quelque part, je n'avais aucune idée de savoir si ça allait marcher ou pas. Et j'ai engagé un peu mes dernières forces, les finances, la famille aussi, parce que derrière moi, j'avais ma femme qui était en train de se lancer, ma femme qui est architecte, qui est originaire du Pérou. qui est péruvienne d'ailleurs, parce qu'elle refuse l'indemnité française. Elle dit, oh, paix de merde. Mais bon, elle vit ici quand même. Elle aime la France, mais il y a tout un tas de trucs. Souvent, les étrangers sont assez critiques pour des bonnes et des moins bonnes raisons. Mais donc, elle, en fait, elle avait travaillé aussi comme salariée, comme architecte, et elle en avait marre. Et elle voulait se mettre à son compte. Sauf que les débuts sont aussi difficiles dans ces cas-là. Donc, j'avais un peu la responsabilité de me dire, attends, tu as des enfants, il faut quand même nourrir tout ce petit monde, etc. Et mon... Mon petit pécule a cumulé dans mon expérience précédente. Au fil des années, avec ce que j'ai pu investir à droite à gauche, etc., ça a commencé à se réduire, donc il ne fallait pas faire le con. Donc voilà, j'ai fait les choses intelligemment, je pense, mais c'était quand même un gros risque de lancer Inkubox.com. Ça a très bien fonctionné. On a eu également la chance d'être sponsorisé par une maladie très contagieuse qui nous a confirmés tous. Je ne citerai pas le nom pour ne pas être sponsorisé par... Sponsorisé, je dirais vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On a commencé fin 2018 cette aventure. 2019, c'était la première année. On a eu déjà un beau petit succès, je dirais, qui nous a donné confiance. Mais on n'était pas encore ultra serein. Mais par contre, ça nous a totalement confirmé dans notre choix d'avoir lancé Inkubox pendant cette année 2020 en plein

  • Speaker #1

    COVID. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est quand même difficile, on ne peut même plus dire ce nom. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est parce que...

  • Speaker #0

    Je suis totalement en compte. Bref, parce que les gens étaient bloqués chez eux, parce que les commerces étaient fermés. Et donc là, on a eu énormément de demandes de clients, etc. Donc, ça a très bien fonctionné. Et on s'est développé depuis. Donc, tout va bien. Dieu merci. Mais n'empêche que c'était quand même une prise de risque à l'époque pour moi et pour Sylvain, qui, je le rappelle, était en Thaïlande, gagnait un salaire très confortable, très confortable, surtout pour la Thaïlande. Et lui aussi avait sa famille derrière, ses enfants. Et en Thaïlande, il n'y a pas d'assurance retraite, il n'y a pas d'assurance chômage.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'assurance retraite. Il y a même un pari.

  • Speaker #0

    Voilà un petit peu ma prise de risque. Moi, je suis séparé maintenant.

  • Speaker #1

    Ah moi j'ai pas vraiment dû tout quitter pour me lancer en e-commerce parce que j'avais rien vraiment commencé donc c'était pas un bon appris du risque,

  • Speaker #0

    il était limité finalement.

  • Speaker #1

    Moi j'ai commencé par là presque pour la petite histoire, effectivement moi j'ai raté mon bac ES, un bac général que j'avais pas eu.

  • Speaker #0

    Il a tout raté.

  • Speaker #1

    Non mais alors vraiment le début c'est d'échec en échec et moi je voulais pas le repasser, j'ai pas eu tout scolaire donc je voulais pas refoutre un pied au lycée. Je fais Uber Eats pendant un an, à ce moment là dans mon mindset c'est juste on verra bien, je m'en foutais, j'allais faire des petits boulots, on verra où ça nous emmène. pas des masses des masses d'amour propre parce que dans la scolarité tu on t'explique que fran t'explique on te laisse entendre conditionner à comprendre que les études c'est important et sans ça tu as un peu une merde donc un moment où je rate les études bon bah voilà c'est le paroxysme de cette thèse lâche je suis donc une merde et donc avançons et faisons ce qu'on peut faire pour rester en vie quoi donc des petits boulots et je ne voyais pas je voyais pas de n'est pas d'autres visions et puis en fait c'est dans les petits boulots parce que j'ai fait ça j'ai créé des affiches pour certains partis politiques qui m'ont payé d'ailleurs pour le faire alors que je n'étais pas bien sûr de m'arrêter n'allait Moi aucun je dirais pas. Surtout qu'à l'époque c'était par rapport au Front National. Mais non non c'est pas pour eux mais je dirais pas pour qui c'était. Je te dirais en off pour qui c'était. Parce qu'avec Félix on a collé des affiches.

  • Speaker #0

    Avec Félix ? Je crois savoir qui il est.

  • Speaker #1

    On était pas du tout militants du truc. C'était vraiment un petit boulot. On a été payé en espèces par une mairie. C'est un sombre truc. Au point que... Non je donne trop de détails je vais griller. Donc, des petits boulots comme ça et au final, c'est dans ces petits boulots que j'ai réalisé que ouais, en fait, si, en fait, on m'avait dit des conneries, quoi. Tu peux être compétent, tu peux même avoir de la reconnaissance, on peut t'applaudir pour le boulot bien fait, etc. Et tu peux même bien gagner ta vie. Parce que quand j'ai fait Deliveroo ou Uber Eats à l'époque, ça payait encore bien, c'était pas encore comme c'est aujourd'hui. Et du coup, en faisant des bonnes journées, en faisant du 50 heures par semaine, je me suis dit, je vais rentrer. Ah, c'était du taf, hein ! Mais je rentrais 2000, 3000 balles. J'ai jamais de la vie à cette époque-là sans diplôme, je me disais que c'était possible. Donc là, ça a cassé pas mal de croyances. Et donc bon, j'ai mis un peu d'argent de côté, etc. Je suis devenu commercial, c'est le dernier poste que j'ai tenu. Commercial, et là, j'ai mis un pied dans l'entreprise. Et donc, j'ai compris les enjeux d'une entreprise. Et surtout, j'étais le seul commercial. Donc en fait, tous les clients de l'entreprise passaient par moi. Donc, grosse responsabilité. Et je voyais du coup, comment est-ce que derrière, l'entreprise traitait ses clients, etc. Et donc là, pareil, beaucoup de reconnaissance. J'ai compris que je pouvais être compétent. J'ai compris que je pouvais parler à n'importe quel type de personne parce que j'avais autant des personnes très simples, autant j'avais des cadres, des PDG, etc. au téléphone et que je devais emmener, prospecter, voilà, pour convaincre de prendre les services de notre boîte, quoi. Et donc là, pareil, j'ai mis de l'argent de côté, etc. Et moi, de là, là, je vais faire un autre échec. On me dit, du coup, je commence à prendre confiance en moi. Je me dis putain, mais je suis vraiment, en fait, il n'y a pas de galère, je peux réussir dans la vie. Donc, je me remets à avoir de l'ambition. Je me dis mais le petit boulot, ça va deux minutes. Soyons entrepreneurs, j'ai écrit sur YouTube, alors, comment devenir riche ? Je tombe sur des vidéos de dropshipping, etc. Et je vois, ok, ok, je paie une influenceuse, etc. et je peux être riche, ok, ok. Je fais voir Félix, on a 19 ans, un truc comme ça. C'est pour la gueule. Je lui dis hé, t'as un bête de plan, là. C'est sur YouTube, ça parle de dropshipping, etc. Il fait ok, bon, ok, faisons. Il me suit, mais il me suit un peu en mode, bon t'es dans un délire bizarre, en même temps il pouvait pas se fier non plus à quelques victoires, il se dit bon mon pote, c'est la boîte mon pote depuis très longtemps, bon c'est pas non plus un exemple de réussite, et là il veut faire du business en ligne et tout, bon, doucement quoi. Mais on y va, on fait un premier site, on paye une influenceuse, bam, 150€ le chiffre d'affaires, on avait payé l'influenceuse 150€. Et nous on est pas comme, ah c'est de la merde, est ouvert, on fait autre chose. et on fait notre boutique parce qu'on avait l'impression que on avait raté le truc alors que c'était des super résultats pour un premier site et pour un premier placement marketing.

  • Speaker #0

    Vous n'aviez pas assez de recul pour vous en rendre compte.

  • Speaker #1

    Oui, parce que dans les formations, dans le contenu, on voyait des trucs qui disaient oui, si tu investis 100 euros dans une influenceuse, tu vas avoir 1000 euros de chiffre d'affaires. C'était ça qui était promis et donc on avait le sentiment d'avoir échoué. Donc on essaye d'autres boutiques, etc. Bref, on échec, on fait que des échecs sur nos boutiques e-commerce à ce moment-là. Et puis, dans ma boîte commerciale, à une soirée, je rencontre un ami de mon boss de l'époque qui est dans l'entrepreneuriat, dans plein de trucs. Il voulait agrandir plutôt son équipe e-commerce. Et là, j'avais un peu de bagage. Je me suis dit que j'avais fait ça, Shopify, Facebook Ads, les influenceuses… Et lui, il n'était pas exécutant. Il était un entrepreneur dans plein de choses. J'avais suffisamment d'exécution pour lui entendre le dernier. Faire entendre que je pouvais être potentiellement un bon élément. Il a vite déchanté quand il m'a appris parce qu'il a dit wow, ok, il y a tout à faire Mais du coup, j'ai bossé avec lui trois ans. J'ai bossé avec lui trois ans, donc là, je n'avais rien à perdre. Enfin si, je quittais mon poste de commercial, mais même pas. En fait, j'ai fait du mi-temps pendant un moment. J'étais encore commercial à mi-temps, donc je gagnais encore un peu d'argent. Et à côté, je faisais du e-commerce avec lui. Et avec lui, j'étais rémunéré sur le bénéfice que généraient les e-commerce. Donc, six mois, je dirais, avant de commencer à faire du vrai profil. donc effectivement il y a eu un battement de six mois où je gagnais mal ma vie mais enfin voilà tu sais tu as 20 ans t'as pas de diplôme là d'un coup tu fais de l'entrepreneuriat je gagnais pas bien ma vie mais j'étais le plus heureux du monde quoi j'étais en mode putain je suis dans un game et tout le monde me dit sur moi en fait je fais trois ans avec lui et je fais mes premières payes à dix mille balles avec lui et notamment les premières payes à dix mille balles c'est tu parlais de la maladie qui a touché tout le monde c'est pendant cette période là Avant j'avais fait plein de paye.

  • Speaker #0

    Pour la même raison ?

  • Speaker #1

    Pour la même raison, parce que ça a explosé, le e-commerce a explosé. Et donc on oscillait par tête, il y avait Félix qui était aussi dans le navire et tout à ce moment-là, je l'avais fait rentrer. On oscillait entre 3000 euros et 6000 euros par tête par mois. Et donc c'était déjà exceptionnel, on était super contents parce qu'il y avait tous les avantages en nature autour, la liberté.

  • Speaker #0

    Avantages en nature, tout est bien ça le fisc.

  • Speaker #1

    Non mais en fait non on dit pas ça, juste les avantages de la condition du truc.

  • Speaker #0

    C'est un peu bizarre, j'ai demandé un petit peu quel était ce type d'avantages.

  • Speaker #1

    C'était des contrats très intéressants qu'on avait en tout cas avec notre employeur de l'époque. Du coup la liberté financière et géographique qui allait quand même avec ça, qui était géniale. Donc vraiment bien payé, liberté, c'était avant l'inflation en plus, on parle de 3 000 et 6 000 avant l'inflation, c'est quand même quelque chose. Et donc on explose, DP à 10 000 balles. Et donc on fait putain mais ça y est on a tout compris. Et donc pas longtemps après le Covid. et je suis pas longtemps après ça en fait avec felix on se barre on se barre pour fait pour se mettre en indé parce qu'on avait ce sentiment d'avoir tout compris de ça y est nous on est dans l'exécution n'a plus besoin de personne notre ancien associé nous fournissait des locaux une équipe un financement tout on lui doit énormément de choses et on se lance parce qu'on pense avoir tout compris donc on veut bâtir notre propre structure donc il n'y a pas de pas d'animosité on explique que nous c'est l'heure pour nous de quitter le nid et ça je l'avais déjà j'aurais déjà parlé mais donc là il ya eu un truc on a tout tenté parce qu'on a dû investir dans nos stocks on a dû investir dans la création de la structure on a dû mettre en fait on a dû créer un capital en sortant du coup de l'argent qu'on avait de côté et ça s'est pas du tout bien passé le début vraiment pas et et donc en fait très vite on est redevenu pas pas pauvre mais presque quoi il ya eu ce truc où ok là on vient de on vient de quitter une situation où on faisait voilà 10k et d'un coup on se paye au smic parce qu'on veut être en indé donc c'est au moment pardon tu nous as contacté mais en vrai on va reprendre la boutique avec laquelle on travaille ouais pour laquelle on y est l'investissement en fonds propres pour des stocks c'est ça que je vois d'accord c'est de dire bah là on investit on investit je crois qu'on avait autant d'investis près de 25 mille euros et c'était plus ou moins tout ce qu'on avait de côté tant des cas côté on avait investi dans beaucoup de choses en crypto monnaie etc donc on est beau bien gagner notre vie aussi en flambée faut le dire aussi fait partie peut-être des erreurs qu'on a fait on a flambé beaucoup notre tune en est très jeune et puis en voyage et puis en sortie et puis en frein et puis enfin voilà c'est des pocons en plus on avait l'impression que qu'on avait qu'on avait tout compris qu'on ne serait plus jamais en dessous et c'était ça l'erreur qu'on a fait c'est quand on est retombé entre guillemets à smicard c'est que c'était tellement confortable avant qu'est ce qu'on qu'est ce qu'on a foutu pourquoi est-ce qu'on a pas été plus prudent donc c'est une belle leçon aussi quand tu commences à avoir du succès de peut-être faire attention et voilà donc donc bon pour répondre à la question et pour passer au sujet suivant pas vraiment de prise de risque j'ai pas tout quitté j'ai eu dans le parcours des moments où il fallait prendre des décisions pour avancer mais en fait par rapport à mon point de départ qui est du coup pas de diplôme et pas de thunes j'ai fait que ça toute ma vie en fait j'ai été sur ce parcours de d'entreprendre tout mal à tout mais tu as toujours été dans le risque finalement malgré tout ouais d'une certaine manière toujours été dans le risque mais tu as pas quitté enfin mis à part cette situation qui était quand même confortable,

  • Speaker #0

    que tu as quitté volontairement avec Félix pour partir un peu à l'aventure, mais je considère quand même qu'à l'âge que vous aviez, c'était demi-risque.

  • Speaker #1

    Félix a arrêté ses études en L3 quand même pour rejoindre le bateau. Ça, à la limite, c'était quand même une crise de risque, parce qu'il était en L3, je crois qu'il était à la moitié de l'année, voire les deux tiers, et juste, il y avait une opportunité maintenant, tout de suite, pour me rejoindre. avec notre ancien associé, avec Néo et tout, c'est cette époque-là, Théo qui était dans un podcast avec nous pas longtemps, et il y avait une opportunité maintenant, mais c'était maintenant ou jamais, là tu rentres dans l'équipe ou alors on trouve quelqu'un d'autre, parce que c'était quand même pas moi qui décidais, j'étais un intervenant dans la boucle, mais c'est pas du tout le décisionnaire, donc il fallait gonfler l'équipe, et donc je lui ai dit, ouais s'il y a de la thune à se faire, on voulait bosser ensemble depuis longtemps, c'est maintenant, et lui il a pris la décision de dire ok, ok. Nique la fac, nique la fac, je me pointe. Du coup, il a une licence qu'il n'a pas, alors qu'il était à ça de l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est quand même dommage de ne pas être allé au bout, mais en même temps, effectivement, c'était une opportunité qui ne se serait peut-être pas représentée.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Il aurait pu peut-être pu vous rejoindre plus tard, mais bon, en tout cas, à ce moment-là, ce n'était pas le cas.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et donc, on n'avait pas la visibilité sur ce que ça aurait pu donner. Et donc, peut-être qu'il aurait fini sa licence, il aurait fait taper un master, après voilà, il aurait continué un autre âge. Peut-être même qu'il s'en aurait été mieux, je n'en sais rien. Mais en tout cas, le chemin tel qu'il s'est tracé, je pense que c'était le maintenant ou jamais.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant d'avoir ton expérience, le petit jeune. Non mais c'est ça aussi, malgré tout, ce risque ne te concernait que toi. Et ça, malgré tout, ça change tout. C'est un peu comme quand tu voyages ou tu vas faire de la moto sans casque à Bali. Tu tombes, tu tues, c'est dommage, mais ça ne te concerne que toi.

  • Speaker #1

    D'ouf. les parents vivent en vie autrice il n'y a pas longtemps j'ai vu Sauver ou Périr avec Pierre Ninel et justement c'est un peu le truc qui danse donc le mec est pompier et le jour où il a commencé à avoir des enfants c'est le jour où il s'est interdit de mourir il s'est dit à partir de maintenant je ne peux plus crever en intervention ce qui est ce truc de effectivement quand on s'engage que toi c'est

  • Speaker #0

    pas grave c'est la vie quoi c'est moins grave c'est ça ok c'est très gay t'es tellement gay tellement t'es chérie C'est quoi le point suivant de ce sujet ?

  • Speaker #1

    Écoute, est-ce qu'on a des personnes qu'on connaît qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est bien passé ? Et aussi l'inverse, est-ce qu'on a des gens qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est mal passé ?

  • Speaker #0

    J'en connais des deux côtés. J'en connais pour qui donc on a parmi nous. Parmi les personnes qu'on connaît, moi c'est vrai, je vais plutôt parler des clients d'Inkubox parce que c'est vraiment eux où j'ai pu voir des gens qui sont partis, je ne veux pas dire de zéro, mais qui sont rentrés dans le... dans le game e-commerce, timidement en début, en laissant de côté quelque chose. Et pour certains, ils ont vraiment très bien performé. Et d'autres, ça s'est mal passé. Pour certains, ce n'est pas que ça se passe mal, mais... pas fou non plus ils ont peut-être aussi des fois des questions des questionnements des doutes ce qui est normal mais ça dépend du profil de chacun ça dépend des responsabilités de chacun est ce que voilà ce qui est une famille quel est le bagage financier derrière il ya beaucoup de beaucoup de points ça concerne chaque personne est différent là dessus mais j'en connais un par exemple qui habite à paris son prénom je peux le citer bon son prénom commence par un d d'accord que tu connais aussi, on a fait un accompagnement avec lui, c'est quelqu'un qui était extrêmement stressé entrée de jeu tout de suite. Ouais, c'est parfait. Et finalement, il a arrêté. Est-ce qu'on peut dire qu'il a mal fait les choses ? Alors, c'est vrai qu'il y a eu pas mal de malchance, mais je pense dans la vie en général, sur le plan personnel aussi, beaucoup de problèmes financiers sur le plan personnel qui n'ont rien à voir et qui lui sont tombés dessus et qui a beaucoup impacté son projet professionnel de e-commerce. Mais oui, c'est quelqu'un qui a jeté un peu toutes ses forces dans la bataille et par contre qui avait la famille derrière, les enfants et compagnie. C'est vrai. et qui a perdu la bataille et qui s'est découragé et qui en a eu plein le cul qui a acheté l'éponge mais je pense que c'est aussi une sorte de tempérament d'entrée de jeu je pense que c'est quelqu'un qui n'était pas fait pour ça c'est quelqu'un qui portait très mal l'échec le stress et qui tirait enfin c'est quelqu'un qui voyait toujours le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein il subissait un échec que nous on aurait trouvé bon normal c'est la vie d'entrepreneur parfois ça marche tu vas lancer une campagne pub des fois tu as mis beaucoup d'argent tu penses que ça va cartonner cette plante et puis une autre qui fonctionne je sais pas trop pourquoi l'aider moi avec et des mois il est maissance et comme ça lui n'acceptait pas et en fait il se conditionnait lui même on n'était pas dans la loi, la loi d'attraction c'était la loi de la répulsion pour le film en soi conditionner lui même en fait en disant mais ça ne dira pas donc ça bon je pense à cette personne parce qu'on a travaillé ensemble en fait sur ce dossier quelques mois et malheureusement ça s'est pas mal terminé pour lui au sens où on mais on a voilà il a acheté l'éponge j'en connais d'autres par contre qui avaient une activité déjà un travail je connais par exemple deux associés parmi nos gros clients à nous deux associés qui avaient qui était déjà associé dans une précédente boîte donc c'est des amis également une boîte qui marche bien avec beaucoup personnel etc et ils ont alors ils ont pas tout laissé tomber en disant les on jette tout et Et on commence à une nouvelle activité, mais ils ont commencé en parallèle. Mais c'est vrai qu'assez rapidement, ils ont mis ça de côté et se sont lancés dans la nouvelle activité. Ils étaient un peu plus jeunes, je crois qu'à l'époque, ils n'avaient pas non plus de femmes, ils n'avaient pas d'enfants. Maintenant, ça a changé. Et ça s'est très bien passé. Aujourd'hui, ils ne regrettent absolument pas d'avoir basculé d'activité. L'activité dans laquelle ils travaillaient avant, c'est toujours pareil, c'est difficile parce que c'est difficile de parler de gens. On devrait donner beaucoup plus de détails, mais c'est toujours délicat quand même, parce que peut-être que ces personnes qui regardent... Ils ont pas forcément envie de privé, ils ont peut-être pas envie non plus qu'on évoque leur cas précisément, mais grosso modo, l'activité dans laquelle ils étaient demandait beaucoup de temps et surtout il n'y avait pas de scalabilité puisque c'était surtout des ressources humaines, c'est-à-dire que chaque intervention était facturée dans leur métier, ils avaient beau avoir une équipe, ils ne pouvaient pas non plus recruter, recruter, recruter et au bout d'un moment, en plus c'était très saisonnier, donc au bout d'un moment ils n'auraient pas pu aller beaucoup plus loin. que ce qu'ils ont fait actuellement, enfin ce qu'ils faisaient quand ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais du coup ils ont fait un truc très mesuré, ils ont fait un entre-deux ils ont fait un entre-deux finalement le bon move c'est de trouver l'énergie pour faire cumuler deux activités le temps qu'il faut pour être sûr de son compte Oui tout à fait mais c'est deux stratégies,

  • Speaker #0

    on va peut-être en parler plus tard, je me souviens avoir lu une question il y a soit la stratégie effectivement de l'entre-deux où on ne prend pas trop de risques mais évidemment c'est difficile de mettre toutes ces forces dans une activité ou dans l'autre, si on est à la fois à cheval sur les deux. Donc ça peut être plus lent, mais c'est plus prudent. Et après, tu as la stratégie des bateaux brûlés. C'est-à-dire tu découvres un nouveau monde, tu arrives là, tu brûles le bateau, tu es sûr que tu ne retourneras pas. Tu ne retourneras pas en arrière. Et là, tu te dis, bon, là, il n'y a pas fait. C'est réussir ou mourir. Donc, c'est deux stratégies différentes qui sont... qui peuvent amener au succès toutes les deux ou à l'échec d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une des questions qui est posée, c'est être devant le mur, est-ce que ça permet de performer ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que vraiment là, quand tu n'as pas le choix, quand vraiment tu dois bouffer et tu te dis, j'ai par exemple un petit pécule financier, alors il faut distinguer déjà l'argent qu'on veut bien mettre dans un projet de l'argent personnel. Là, c'est un petit peu les conseils qu'on peut donner quand on fait des crypto-monnaies, quand on fait de la bourse, etc. Mettez toujours de l'argent que vous pouvez vous autoriser de perdre en fait. Bien sûr personne ne veut le perdre. C'est une question que je trouve toujours con. C'est à dire je n'ai pas envie de perdre cet argent. Non mais on comprend ce que ça veut dire. C'est à dire si vous avez par exemple 10 000 euros d'argent sur le côté et que vous vous dites j'arrête mon taf, je ne serai plus payé ou alors voilà j'ai encore un mois ou deux de salaire qui tombe et j'ai 10 000 euros de côté, pardon j'ai une alarme qui sonne. Voilà sur les 10 000 euros vous devez quand même Soit faire un 50-50, mais garder quand même de l'argent pour vos dépenses personnelles, pour assurer un minimum, car ça ne va pas fonctionner tout de suite. Donc ne brûlez pas totalement les bateaux non plus, sinon vous allez avoir du mal, ou alors vous retournez vivre chez maman.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une bonne stratégie de retourner vivre chez maman pour avoir le moins de dépenses ?

  • Speaker #0

    Selon l'âge que vous avez, c'est une bonne stratégie. C'est-à-dire qu'évidemment, moi à l'âge que j'ai, avec une famille des enfants, c'est déjà compliqué.

  • Speaker #1

    Ça devient compliqué, je peux l'entendre.

  • Speaker #0

    Quant à la vingtaine, 22, 23, même 25 ans, C'est encore une possibilité de dire ok je réduis les dépenses, pendant un temps je reviens vivre chez mes parents, alors il faut qu'ils comprennent, qu'ils acceptent et qu'ils encouragent l'activité, ce qui n'est pas toujours évident. On le sait très bien, ça peut être un frein aussi et ça peut inciter des gens à arrêter. L'entourage, j'entends, c'est presque un sujet qui revient toujours, mais voilà, il faut vraiment couper les dépenses et c'est terminé. Les sorties, les boires à verre, les mangers au resto, le ciné, les magins, c'est fini. Vous mettez toutes les forces là-dedans. Et si vous êtes au pied du mur... Je pense que c'est presque préférable de faire ça, mais c'est possible de faire ça jusqu'à ce qu'on ait une vie de couple et une vie de famille. Quoi que c'est fait, je ne conseillerais pas, je conseillerais plutôt la période, la stratégie de l'entre-deux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, de la prudence. Ok. Il y a un autre point, c'est donc, est-ce que du coup, la descente aux enfers ou plutôt le grand échec entrepreneurial, est-ce que tu as des exemples de personnes qui sont passées par là ? qui perdent tout, ils avaient gagné ils perdent tout et après ils reviennent encore plus fort parce qu'on a beaucoup dans les conférences dans des événements, des gens qui vont se présenter qui vont aller sur scène, qui vont nous parler un petit peu de ce type d'histoire alors voilà j'ai démarré j'ai eu trois échecs et puis après j'ai eu mon succès sauf que deux ans après il m'est arrivé ça et je suis passé de millionnaire à SDF et puis après je suis devenu milliardaire ce genre d'histoire là, est-ce que du coup on peut dire que c'est une bonne idée presque que c'est normal, que c'est presque que les plus grands gagnants doivent forcément avoir les plus grandes défaites ?

  • Speaker #0

    Je pense que... Alors, je n'ai pas d'exemple précis. Je ne connais personne qui a eu vraiment un immense succès. Ou alors, j'ai personne qui me vient en tête là. Dans les personnes que je connais, je n'ai personne à citer. Par contre, je pense que oui, ça doit donner un tel sentiment de frustration.

  • Speaker #1

    Une envie de vengeance un peu.

  • Speaker #0

    Une envie de vengeance sur soi-même et sur l'ensemble de... Sur la vie, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    qui t'ont contraint en fait à plonger et parce que quand tu es jeune que tu as pas trop d'argent c'est une situation qui est normal pour la plupart des gens sauf évidemment si tu viens d'une famille fortunée ou alors qui te lait qu'un patrimoine et c'est d'accord mais pour la plupart des gens bon tu commences jeune tu fais des petits boulots tu fais tes études et puis après bon ben voilà tu vas monter les marches ou non d'ailleurs mais en général tu as un boulot tu commences à faire construire doucement ton patrimoine etc pour certains du moins c'est logique c'est un chemin un chemin logique mais quelque part tu n'es pas frustré parce que tu montes doucement des étapes en partant de zéro. Mais quand tu fais ça, quand tu atteins, tu l'as dit tout à l'heure d'ailleurs, tu avais atteint avec Félix un niveau de satisfaction dans le travail, enfin de satisfaction financière, j'ai dit agent de travail. Donc voilà, vous faisiez même un peu les fous-fous. Les fous. Vous jouiez les loufstik, le jouet de loufstik, à dépenser tout ce qu'il ne fallait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, oui.

  • Speaker #0

    Mais voilà, et donc quand c'est retombé, vous avez pris ce risque. et pendant une période, tu étais dur.

  • Speaker #1

    On a fait une dépression.

  • Speaker #0

    Une dépression ? Non mais... Peut-être pas une dépression, mais tu es quand même déprime.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ça fait mal. Quand tu as connu cette vie où tu peux tout te permettre quasiment, tu ne penses plus à l'argent et tu retombes.

  • Speaker #1

    Là-dedans.

  • Speaker #0

    C'est d'une brutalité, j'imagine, loin. C'est d'une brutalité sans nom.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que ça avait fait mal. Surtout, comme tu dis, ce n'est pas pareil. Je pense que vu qu'on était jeunes et que tout ça allait très vite, c'est plutôt... d'un coup une insécurité quoi par rapport à ce qu'on sait faire tu te dis ah putain on est parti confiant en disant bah voilà on sait comment faire beaucoup d'argent et en fait quand on n'est plus dans le nid waouh on n'arrive pas à se payer plus qu'un smic qu'est ce qui s'est passé qu'est ce qu'on a merdé en fait il fallait du recul faut pas oublier que la plupart des boîtes ferment la première année enfin que qu'on est sur un business à cash flow donc on est fort dans un business à cash flow sauf qu'avant on avait de la trésorerie là on devait relancer du business à cash flow avec une petite trésorerie Donc effectivement, c'était plutôt ça le sujet. C'était au début comprendre que ce n'était pas forcément nous qui étions mauvais, mais plutôt que le choix qu'on avait fait était plus difficile qu'on ne l'envisageait. Et voilà, c'était aussi con que ça. Mais oui, petite déprime quand même, effectivement. Il y a quand même ce truc où tu...

  • Speaker #0

    Tu ne gagnes pas des millions. Je veux dire, tu n'avais pas une villa. Tu n'as pas la justice qui est venue saisir ta villa au bord de la mer, qui est venue... chercher ta Lamborghini, tu vois ce que je veux dire ? Mais tu imagines un peu la violence du truc.

  • Speaker #1

    La descente aux enfers. La femme te quitte, elle prend les enfants.

  • Speaker #0

    Tu pars en couille. Je pense que tu passes par plusieurs étapes, une période de dépression dure. et parce qu'il faut accepter ça tu vois c'est une séparation était très très dur et après tu as un sentiment je pense de revanche qui doit animer et ça peut décupler tes forces on va dire et si on parle encore de la loi d'attraction parce que j'aime bien en parler parce que j'y croyais pas du tout en fait je me suis rendu compte pas mal d'étapes de ma vie que finalement c'est peut-être pas si con ce truc non c'est aussi impalpable que ce soit tu vois mais je pense vraiment que quand on veut quelque chose On peut l'avoir si on le veut vraiment. C'est plus facile à dire.

  • Speaker #1

    On pourra faire un épisode entier.

  • Speaker #0

    Alors il faut bosser, ce n'est pas juste se mettre dans son canapé et dire je le fais, je le fais. Non, ce n'est pas que ça ne suffit pas évidemment. Si tu mets tout en œuvre, ce n'est pas la magie, si tu mets tout en œuvre, clairement c'est possible. Je pense que ces gens sont animés d'une force surhumaine pour revenir au plus haut niveau. Et tu as des gens comme ça, ils peuvent se planter sur un projet, ils repartiront sur un projet qui n'a rien à voir. Ils peuvent très bien réussir à revenir au même niveau, au sommet. simplement qu'ils ont la force, ils ont les compétences pour le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais pas, moi je me pose sur le même plan, tu sais, le loi attraction et l'obsession. C'est globalement quand t'as quelque chose du coup auquel tu penses très fort, bah tu vas donc se composer, tu vas avoir les opportunités là où tu les verrais pas si jamais t'étais pas concentré, tu vas faire des corrélations aussi, fin, y'a ce truc où quand t'es obsédé par quelque chose, peu importe ce qui se passe, peu importe les barrières, bah tu contournes, etc, fin, tu vois, si jamais t'es obsédé par le e-commerce. tu vas performer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut être obsédé. Voilà. Si tu n'es pas obsédé, ce n'est pas fait pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, il y a beaucoup trop d'obstacles, beaucoup trop de galères, beaucoup trop de trucs à faire. C'est un long chemin entre monter en compétence, bon tempo aussi, parce qu'il y a plein de mauvais timings, il y a pas mal de très bons timings. On en parlait, la maladie qui nous a touchés il y a quelques années. Notre métier, les gens dans notre sphère, on a eu un bon timing. Si demain tu te lances, vu que nous on stagnait quand même pas mal, BAM ! On a une grosse croissance à ce moment-là, ce qui nous permet après de redécoller. Les gens qui démarrent aujourd'hui par exemple, s'ils n'ont pas un événement similaire, peut-être qu'ils vont mettre plus longtemps. Et on ne peut pas dire autour d'une table par exemple après, Ah bah vous, ça a mis 6 ans ! Oh trop nul ! Nous au bout de 3 ans on a décollé ! Je fais Oui mais t'as décollé parce qu'il y a eu ça, tu vois c'est un peu comme... Pour les citer encore une fois mais, Yomi, il est très compétent, il a cartonné etc. ça ne peut pas lui retirer. Et il y a aussi... super bon timing et enfin du coup il a su voir les belles opportunités il les a saisis il les a fait au bon moment parce qu'on peut pas par exemple juste dire lui e-commerce c'est des bons placements d'influencé gérer le e-commerce quand il quand you me était l'un des novateurs et qu'il a balancé du marketing d'influencé à balle c'était le de bon moment pour le faire maintenant il ya eu les scandales d'influenceurs il ya eu plein de trucs qui a eu des arnaques les gens se sont habitués c'est plus novateur Donc aujourd'hui, ce n'est pas une recette magique. Il ne peut pas dire, moi j'ai fait partie dans l'e-commerce, voilà comment j'ai fait, fait pareil. Il y a une temporalité, un vilex, c'est tout.

  • Speaker #0

    Le fait est que des personnalités comme Yomi, il y en a d'autres, c'est parce qu'on le cite effectivement, parce que c'est vrai qu'il fait partie des gens qui ont vraiment réussi en e-commerce et surtout dans la formation e-commerce et tout cet écosystème, c'est devenu aujourd'hui la référence, mais c'est quelqu'un qui fonce tête baissée et qui a une opportunité. Je repense par exemple au momentum des NFT. Ça a duré quoi ? 3-4 mois finalement cette histoire. Il a sorti un projet NFT pile au bon moment. Place au mais du pic. Les gens ont acheté ces NFT à fond. Il s'est mis un tas d'oseilles dans la poche. Deux mois plus tard, l'affaire a été pliée. C'était fini. Ce que je veux dire, c'est que c'est comme ça pour tout. Là, il a déjà lancé énormément de choses sur l'IA. Vraiment pareil au bon moment. C'est quelqu'un, je pense, et c'est ça son... talent, enfin le talent des personnes comme lui, parce qu'encore une fois, il n'est pas tout seul. Et dans tout un tas de domaines, en fait, il y a, même si on sort du e-commerce, du business en ligne, il y a tout un tas de gens dans différents domaines comme ça qui vont c'est bien ça, je fonce à fond là-dedans Alors évidemment, aujourd'hui, il n'est pas tout seul, il a une équipe,

  • Speaker #1

    il peut même partir. Il est en capacité d'aller tout prendre maintenant.

  • Speaker #0

    Il est en capacité d'aller tout prendre encore plus vite. Mais à l'époque, quand c'était pas encore le cas, quand il n'était pas encore aidé ou entouré comme aujourd'hui, il avait quand même, je pense, cette... de se dire ok là dedans il faut que je fonce et je mets tout là dedans et voilà c'est ce qui fait qu'il en est là aujourd'hui sur tout un tas de domaines. Regardez un petit peu le nombre de domaines dans lequel il est présent aujourd'hui. On parle même plus que d'e-commerce, loin de là, il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Et puis il n'a pas ralenti, il y en a plein aussi qui ont fait forcément e-commerce qui ont mis un petit peu les mots de base.

  • Speaker #0

    Ils ont continué à bosser de la même manière. C'est des gens comme toi par exemple. donc j'ai en investi nous aussi avec lui sur certains certains projets de private equity fin sur deux projets de private equity et kitty j'aurais bien mais mais c'est quelqu'un ainsi qui n'arrête pas aujourd'hui pour dire les vidéos youtube et tout les j'arrête tu vois ouais c'est cool ce que c'est compliqué en plus il est ultra perfectionniste et haut mais pas du tout il continue Et t'as des gens comme ça, et c'est vrai, je me disais même, est-ce que si j'arrivais à ce niveau-là, est-ce que je serais pas tenté un peu de... Alors il y a une question d'âge aussi, tu vois, peut-être que oui, voilà, moi j'ai la quarantaine bien tassée, peut-être j'aurais peut-être envie de lever un peu le pied, tu vois, déjà maintenant j'ai plus la force de travail que j'avais avant. Et c'est pour ça que c'est très important, si on veut brûler ses bateaux, faites-le vraiment entre 20 et 30 ans, quoi. Après ça, vous n'aurez, alors déjà vous aurez sans doute, je l'espère pour vous, une situation de famille, des enfants, etc. C'est quand même quelque chose qui va vous retenir. C'est toujours pareil, c'est à la fois un pourquoi, tu sais pourquoi tu fais les choses, tu sais pourquoi tu te démènes, tu as des gens derrière toi. Et tu sais, c'est une très bonne raison. Mais en même temps, c'est aussi une responsabilité qui fait que tu ne peux pas faire n'importe quoi. Ce n'est pas le casino, il faut qu'il aille de manière prudente, etc. Mais par contre, se lancer comme ça dans la vingtaine, allez-y. Je dirais même, si vous avez 22-23 ans et que vous hésitez à passer à l'action, vous êtes un vrai con, vraiment, vous êtes un vrai con.

  • Speaker #1

    Il le dit. Il l'a dit. Ceux qui ont 22-23 ans et qui nous regardent, vous hésitez à passer à l'action.

  • Speaker #0

    Vous êtes des vrais cons. Non, mais vous êtes des vrais cons parce que si vous vous dites Ah non, mais moi, je préfère avoir du temps pour moi quand même. Moi, je suis fatigué. Je ne peux pas jouer au gain de mes séries le soir. Moi, j'aime bien sortir avec mes amis. Mais voilà, vous avez choisi votre vie et vous n'irez pas plus loin. C'est tout. Mais pas de souci. Après, je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, sachez être responsable de votre vie et de l'implication que vous allez donner à vos projets. C'est tout. Que ce soit le business en ligne ou un autre type de boulot, si vous n'êtes pas prêt à travailler jusqu'à... Moi, je l'ai fait il y a encore quelques années, et j'avais bien plus que 20 ans déjà, de travailler jusqu'à 1h du matin tous les jours. Tu bosses, tu te lèves, tu es déjà dans le boulot. Et c'est vrai que quand tu es entrepreneur, tu sais très bien, tu ne penses qu'à ça. On disait la fois passée avec Rémi, on pense... Souvent, les femmes disent Oui, les mecs ne pensent qu'au cul, tout ça. Non, moi, je pense... Oui, je pense surtout... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je pense surtout à l'argent. je pense bien plus à l'argent et je pense bien plus à mon business en continu du matin au soir et c'est un peu moins le cas maintenant parce qu'honnêtement je commence à être plus fatigué qu'avant, je pense que c'est l'âge c'est naturel grosso modo mais il y a encore quelques années, il y a très peu de temps je travaillais du 8h jusqu'à minuit, une heure du matin et c'était normal c'était mon quotidien Netflix, tout ça, ça ne m'intéressait pas parce que j'étais obsédé en fait j'étais obsédé par le business rien à voir avec le... C'était une passion et quand vous voyez des mecs, moi je connais un peu le milieu artistique également, j'ai connu des gens par exemple qui étaient dans la peinture, peinture artistique, pas mettre en peinture la façade, mais c'est des gens, c'est pareil, ils ne comptent pas leurs heures, ils ne font pas, alors je travaillais dans mon atelier, je fais à 9h, 18h, une petite, non les mecs, la nuit, le week-end, j'ai dit à la nuit. Ils sont obsédés, ils veulent absolument aller au bout du truc.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui est important, cette obsession.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est comme ça que ces gens réussissent. Un artiste obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance du moins. Un entrepreneur obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance de réussir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ce truc-là, il y a plein de chemins, tu peux te heurter à plein de murs, mais dans tous les cas, tu finiras par trouver le chemin qui fonctionne. Parce que si tu es suffisamment obsédé, les opportunités de ce business, quand on parle de e-commerce, elles n'arrêtent pas d'évoluer. On parlait de... bon timing pour le marketing d'influence il y a deux ans il y avait un bête de timing pour le contenu en organique il y a des marques qui se sont installées sur TikTok et sur Instagram en faisant du contenu organique et donc en ayant juste de la porte organique bon maintenant c'est plus dur de s'installer mais ces marques là qui se sont installées leurs algorithmes sont bien éduqués publier du contenu tous les jours tous les jours ils font du chiffre d'affaires en organique bam bam bam bam donc quand tu es obsédé par le e-commerce depuis quatre ans bon si tu as raté toutes les opportunités continue persévère tu finiras par avoir la suivante il y a eu l'IA qui est arrivé il y avait eu des opportunités e-commerce comme ça et on en aura encore.

  • Speaker #0

    Et on en aura encore. Mais que ce soit en e-commerce, dans tout, si tu es obsédé dans le sport, les mecs qui sont les sportifs de haut niveau sont des gens qui sont obsédés. Je pense même que pour être un bon entrepreneur, il faut être un malade mental en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un petit truc… T'as un truc qui ne va pas, quoi. J'ai un pote qui serait d'accord avec toi. Mais pour qui ? On n'est pas dans le bon sens forcément du terme.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui, une vision des entrepreneurs comme ils sont tous un peu détraqués, des problèmes d'ego, des trucs à combler.

  • Speaker #0

    Mais tous les gens qui réussissent. Regarde, tu prends l'exemple des gens. Je vais prendre des gens, c'est vraiment des exemples tout bêtes, mais je ne sais pas pourquoi j'ai toujours détruit le mémoire. Je ne connais pas ton d'Apple, c'est incroyable. Je ne connais que lui, Steve Jobs. Je ne connais que lui. mais à Bill Gates même quand tu vois Bill Gates qui part faire sa retraite tu sais dans sa petite cabane t'as déjà vu ces images ? ouais ouais bien sûr il part faire sa retraite avec ses bouquins et il se nourrit de bols de soupe avec ses bouquins le mec est timbré ou quoi ? enfin tu vois je prends le principe je comprends et j'admire même le truc mais tu dis t'en vrai Steve Jobs à son niveau était bien timbré aussi il y avait tout un tas de talk enfin c'est des gens qui avaient un ego attention ouais bien sûr bien sûr alors Jeff Bezos par exemple je... Je ne connais pas suffisamment sa vie, son œuvre. Je sais que je connais son œuvre, je sais ce qu'il a fait, mais je ne connais pas vraiment en fait. comment il en est arrivé là il ya alors on a tous l'image du gars dans son sort de petit bureau là avec amazon de tag et sur le mur sur un drap fin voilà on a tous cette image là mais il n'y a pas tellement l'image wayla il a fait ça dans un garage chez ses parents tu vois je connais pas réellement en fait son

  • Speaker #1

    parcours il a moins beau c'est comme personal brand peut-être ou alors on a été moins sensible je sais pas mais ça avec son histoire a fait moins partie du parcours quoi enfin mon parti dans la réussite est quand même incroyable d'avoir fait un site et de nous

  • Speaker #0

    Mais ce que je veux dire, c'est que c'est quand même la plupart du temps des gens qui ont des problèmes psychologiques.

  • Speaker #1

    Oui, sans doute. Je pense que pour en arriver à ces sphères de pouvoir et de succès, s'il y a un moment où ça fait le tri, il n'y a que les plus gros détraqués qui arrivent à... Tu savais Elon Musk aussi, quelle singularité c'est le gars.

  • Speaker #0

    Un exemple auquel j'aurais dû penser avant.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en tout cas, ils n'ont pas forcément nécessairement l'étiquette... C'est pas forcément méchant. tu vois ce que je veux dire c'est qu'il y a aussi cette image de gens qui sont malades mentales je suis pas en train de dire sociopathe tu vois parce que t'as une caricature surtout en France où effectivement on voit les gens très très riches comme les méchants à abattre et puis il y a des gens qu'il faut critiquer il y a des choses qui sont pas bien pas correctes à l'échelle société et donc il faut qu'on puisse voir tout ça mais généralement sur les gens qui ont beaucoup de pouvoir et beaucoup de richesse on souligne tout le temps ce qui va pas... et on souligne très rarement ce qu'ils font de bien. Et je trouve que du coup, on les idolâtre, on les met sur un piédestal, sauf qu'il ne faut pas oublier que ça reste juste des types. Et de plus en plus, plus moi j'ai de l'ambition, plus du coup je me projette dans les gens qui ont du succès. Et je vois que les gens qui critiquent souvent facilement, par exemple, je ne sais pas, on va voir un documentaire ou une interview d'un artiste. Et il va dire un truc et tout, puis t'as des gens avec qui tu veux être, ils vont dire Ouais, non, mais lui aussi a ça, etc. et je vais être en mode… En fait, cette facilité à critiquer pour moi, c'est que du coup, ils ont déjà déshumanisé toute forme de succès. C'est-à-dire qu'en fait, ils ne peuvent plus s'identifier parce que, honnêtement, moi, du coup, j'essaie de m'identifier, je me dis Bah moi, du coup, moi, j'aurais du succès dans cette sphère-là. Je viendrais sur un plateau télé et j'aurais cet échange-là, comment est-ce que je m'en sortirais ? Et souvent, du coup, j'ai plutôt un regard humble et je fais Bah, oui, c'est bien débrouillé, bon, il a dit ça. C'est un type. c'est quelqu'un tu as et c'est d'un exercice qui est difficile et donc le peuple les gens déshumanisent tous ceux qui ont du succès et en fond des des entités supérieures qui sont du coup attaquable critiquable tout le temps et je trouve que la distance entre justement les gens qui ont beaucoup de succès et on va dire le commun des mortels elle est créée aussi parce que vous faites on déshumanise collecte un moment on déshumanise ces gens là quand tu vois quelqu'un qui sur scène qui fait un zénith mois plus jeune je me disais jamais identifié du coup si jamais il avait un raté ou je sais pas quoi bon bah je me plaindrais c'est chiant il a raté son truc où il arrive en retard ou je sais pas quoi et maintenant je me dis juste peu importe le genre de qu'est ce qu'ils peuvent cafouiller ou raté je me dis comment je fais moi si je suis inscrit est ce que j'y arrive aussi bien que lui qu'est sa gestuelle comment tu as je parce que parce que je n'ai pas de jeu mais plus de distance cette personne est une rock star c'est inspirant je veux en est je veux en être je trouve que du coup si on critique voilà aussi facilement les et les gens qui sont de grande notoriété et tout, c'est qu'en fait, on a arrêté de les considérer comme des gens qu'on pourrait croiser, qui ont l'impression que les choses et tout. C'est juste impressionnant ce qu'ils font, et ils font comme ils peuvent. T'as des salopards, bien sûr, mais ils font comme ils peuvent aussi. Puis il y a ce truc, tu vois, dans la série Bernard Tapie, c'est assez bien mis en scène. Ouais, ton parcours, il est singulier, etc. T'as différents enjeux, et donc, ouais, des fois, il faut virer des gens, et des fois, tout le monde a envie de te mettre au bûcher parce que t'as viré des gens. Ouais, mais t'as sauvé une boîte et puis peu importe. Je veux dire, au bout d'un moment, dans ce game-là de l'entrepreneuriat, tant qu'on sera dans une société qui fonctionne comme elle fonctionne, c'est les boîtes qui créent de l'activité, donc voilà, c'est comme ça. Donc oui, si jamais un entrepreneur veut virer tout le monde, c'est comme ça, c'est la vie, c'est horrible, mais les gens après, ça a eu de prendre leur vie en main de leur côté, d'assumer les conséquences, d'essayer de faire des trucs et tout.

  • Speaker #0

    Ça me marque toujours, parce que c'est vrai qu'évidemment, j'imagine très bien, je me mets à la place de Jean, qui ont par exemple travaillé 25 ans, 30 ans dans une usine, une même boîte. Et là, l'usine ferme. Ouais, salaud de patron, le groupe, ces milliardaires, etc. Ils ont acheté la boîte, ils ont fermé la boîte. Il y a des grèves et des manifestations. La CGT qui s'emmêle. OK, cette boîte n'est pas votre père. Cette boîte n'est pas votre père. Si vous avez choisi de passer 25 ou 30 ans dans cette boîte, et on entend parfois des gens, tu vois la caméra qui se... Oui, j'ai tout donné à cette boîte. Oui, d'accord. Mais enfin, c'était juste un échange transactionnel de temps compétence contre un salaire. enfin en mon sens dans un couple on ferait pas ça tu vois non mais voilà je vais tout donner donc elle doit rester avec moi c'est que la russie voilà je suis ce qui est je donc oui je pense qu'il ya beaucoup de gens peut-être qui c'est choquant ce qui dit jamais non je vous emmerde non mais cette boîte ne doit rien à ces personnes à partir du moment en fait où tout a été fait de manière réglo et contractuelle ouais voilà si la boîte ferme ou si même les gens sont licenciés pour quelques raisons que ce soit tu vois Je veux dire, ah putain mais les salauds ! Non mais je suis désolé ! Quelque raison que ce soit !

  • Speaker #1

    C'est un peu le truc où on vous donne ça et tu demandes ça. Ouais, c'est quoi au bout d'un moment ? En fait, la structure que tu emploies, elle crée de l'activité, c'est pas toi le rôle. Elle ne te doit rien. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est pas ton père, c'est pas ta mère,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et je pense que c'est quand même, malgré tout, typique aussi, la mentalité qu'on a vraiment de... d'assister en permanence dans un pays en fait où on a beaucoup plus de droits que de devoirs, dans un pays qui a vraiment été bâti sur les 50 dernières années sur un socle social. Donc c'est enfin sur les 50, j'ai même dit plutôt les 40 dernières années, sur un socle vraiment social. Et le problème c'est ça, c'est que du coup on est dans l'assistanat, on a toujours l'impression qu'on a tous les droits etc. Mais à mon sens c'est juste vous manquez de responsabilité, vous êtes responsable de vous-même. Et si demain une boîte ferme... Si vous n'avez pas, pendant ces 25 ans, réfléchi à ça, ça pourrait se terminer un jour. Peut-être que je vais me former, peut-être que... Tiens, et si je cherchais un boulot plus qualifié dans une boîte, plus prometteuse, etc. J'en sais rien. Mais c'est malheureux, mais c'est malheureusement...

  • Speaker #1

    C'est plein de singularités bien évidemment que là si tu vois d'un coup on fait intervenir quelqu'un qui va avoir son histoire à raconter sur ses 20 ans de boîte et où il y a eu un licenciement.

  • Speaker #0

    C'est une larme.

  • Speaker #1

    C'est une singularité et tu tombes de tristesse, de souffrance. Mais quand on dit qu'il faut faire société, c'est ce truc-là où effectivement en France, comme tu dis, c'est de l'assistanat sur beaucoup de choses et de la déresponsabilité des gens.

  • Speaker #0

    La responsabilisation.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci. Et je trouve ça dommage. Je ne suis pas en train de critiquer ceux qui le vivent avec beaucoup d'émotion. C'est plutôt une invitation. Je suis même plutôt à dire, en fait...

  • Speaker #0

    maintenant peut-être même maintenant plus que jamais vu que c'est en train de changer et qu'on voit que nos états arrivent plus à aider tout le monde il faut être responsable moi par exemple à aucun moment j'ai la croyance aujourd'hui que je vais un jour toucher une retraite aujourd'hui quand je verse des payes et qu'il ya une part pour la retraite en charge c'est un cadeau que je sais un cadeau c'est honnêtement je ça me fait moi pour moi ce qu'on est en train de m'appeler c'est de la solidarité pour vos aînés et c'est ok c'est ok mais je me dis pas mais c'est super ça veut dire que moi je vais non je sais que c'est mort après moi j'ai voilà effectivement mon parcours fait que c'est pareil jamais eu jamais de droit au chômage surtout que maintenant ça a changé avec l'autre entreprise au début de l'autre entre autres entrepreneurs une époque où c'était assez récent tu cotises et pas pour la retraite ni pour le chômage maintenant ça a changé il me semble Et donc, il y avait ce truc-là où je me disais, depuis le début, je ne me suis jamais dit que quelqu'un allait venir s'occuper de moi. Alors attention, je ne suis pas à plaindre au niveau de ma famille, etc. Honnêtement, ma famille a toujours pu couvrir, je sais que j'ai toujours un logement, j'ai toujours de quoi manger, ce n'est pas un problème.

  • Speaker #1

    Parce que tu es né avec du pire argent dans la bouche.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est sûr qu'il y a des gens pour qui c'est plus difficile. Pour autant, cette mentalité, je ne parle pas de difficultés, de est-ce qu'il y en a qui vont échouer ? mais cette mentalité de par contre, il faut se mettre en responsabilité c'est important. Surtout aujourd'hui où... ou que je trouve que ça peut partir en coulée tout le moment et tous les acquis sociaux peuvent sauter, il ne faut pas, c'est dangereux de rester dans un ancien modèle de pensée qui dirait que de toute façon, on prend soin de moi, il y a des sécurités, etc. Il n'y a plus de sécurité. Un CDI aujourd'hui, ce n'est pas un truc qui vous sécurise. Ce n'est plus un truc qui vous sécurise. Donc voilà, on va peut-être essayer de revenir sur une des questions avant de conclure l'épisode. Mais je ne sais même plus pourquoi on avait parti sur tout ça.

  • Speaker #1

    On s'est parpillé un peu, mais vous avez compris le principe. Et je suis désolé s'il y a quelqu'un qui nous écoute qui a été licencié dernièrement en disant putain, les bâtards Mais simplement,

  • Speaker #0

    je pense qu'il faut simplement… Un commentaire pour le référencement. Insultez-nous.

  • Speaker #1

    Insultez-nous. Non, mais il faut simplement se dire, pour finir juste cette petite parenthèse qu'on a faite dans l'épisode, que vous êtes responsable et malheureusement, c'est simplement un tort. d'imaginer que quelqu'un au-dessus de vous se doit de vous protéger. Vous êtes tout seul. Vous êtes dans une société, oui, mais vous êtes tout seul et vous êtes responsable de vous et des gens qui vous sont proches. Si vous ne faites pas malheureusement ce qu'il faut faire, à votre niveau, parce que j'entends bien que quelqu'un qui travaille en usine ne va pas avoir un niveau de revenu, il va galérer, etc. Oui, on est d'accord. Mais à votre niveau, il y a toujours des moyens de pouvoir peut-être vous former. le soir pour faire autre chose.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui encore plus qu'avant, tu vois, la société justement elle a évolué, c'est pour ça que tu vois, le discours qu'on tient là il peut pas être valable, je sais pas, 30 ans en arrière. Non, c'est le petit but. Mais aujourd'hui, avec internet, si on prend large, donc les réseaux sociaux, enfin tout ce qui va avec tout ça, tout le monde a un accès à l'information, tout le monde a un accès au succès, tu vois, si tu veux faire effectivement grandir ton patrimoine, tu as plein de petits moyens, tu as plein de gens qui vont créer des solutions. Tu as des solutions maintenant pour investir dans l'immobilier des 10 euros avec des rendements qui sont super. Tu as tout un tas de possibilités. Et donc, c'est de la flemme de ne pas le faire. C'est de la flemme. Encore une fois, on peut comprendre. Mais du coup, c'est ce truc de t'es responsable. Si tu as fait 20 ans de boîte et que tu n'as rien sécurisé, ça fait au moins 10 ans que tu pouvais le faire, que tu pouvais te concentrer sur OK. Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Là, honnêtement, vous décrivez à ChatGPT votre situation. toute votre session vous décrivez et vous lui demandez qu'est ce que dans ce contexte là vous pouvez faire pour constituer une épargne solide ou des investissements qui sécurise et on vous sera un plan d'action tout fait et vous appliquez et sur chaque action vous savez pas comment faire vous demandez à chat jpt si vous dis par exemple mettez tous les tous les mois 15 euros sur tel tel indice boursier d'un an Comment mettre 15 euros sur tes indices boursiers ? Et puis bam, bam, bam, bam.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec ça. Tu vois, rien que ça. C'est pour ça que ce projet dont je t'avais parlé, une plateforme d'éducation financière pour tout le monde, vraiment simple. Je veux dire, on n'est pas en train de parler, parce que c'est vrai que si tu prends le langage des financiers, personne ne comprendra rien. Quelqu'un qui travaille à l'usine, qui a une vie de famille, qui a 45 ans, 50 ans, c'est difficile. Mais je suis persuadé qu'effectivement, tout le monde peut se dire, j'ai 50 balles à mettre tous les mois. Est-ce que tu fais ça pendant 30-40 ans ? Sur un... Ouais, un S&P 500, sur un ETF, voire même sur des actions... Nvidia ! Nvidia qui a performé comme un singlet en quelques années, non mais t'imagines un petit peu ?

  • Speaker #0

    En tout gros,

  • Speaker #1

    tu fais moins en DCA. Il y a des choses à faire, simplement, il faut aller chercher soi-même la formation. Ouais. Ok, ben écoute, est-ce qu'on conclut cet épisode ?

  • Speaker #0

    Je propose qu'on traite encore une ou deux questions, et puis après...

  • Speaker #1

    Dernier parce que j'ai chaud.

  • Speaker #0

    Autre sujet, donc on a déjà répondu à quand faut-il tout risquer, à 25 ans ou à 45 ? Plutôt à 25 ans plutôt qu'à 45. Après, à 45, vous pouvez encore faire des choses, mais avec plus de mesures, avec plus de prudence. Tac, tac, tac, tac. Est-ce que, alors on a déjà répondu à la question qu'il faut combien d'argent de côté pour se lancer sereinement en e-commerce ? Ça dépend de plein de choses, on a déjà répondu à ça. Globalement, il faut des ressources. Si je veux, il faut des ressources. Il ne faut pas se lancer avec rien du tout,

  • Speaker #1

    il faut avoir plus de ressources qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Il faut dire les choses comme elles sont. Une question qui peut être rigolote, c'est, tu dirais quoi à un étudiant qui a 20 ans, qui veut se lancer et arrêter les études ? J'ai deux exemples, moi, de mon côté. J'ai mon petit frère qui l'a fait, pour venir travailler avec nous. J'ai Anatole, que j'ai accompagné dans une formation pour devenir média buyer, qui lui n'a pas arrêté, il est en école de commerce, mais justement, la question c'est est-ce qu'il devrait ou pas se concentrer sur son business ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tout dépend des études, déjà, tout dépend de l'école de commerce. Le problème c'est que c'est souvent les parents qui payent l'école de commerce, ça coûte 15

  • Speaker #0

    000 balles par an,

  • Speaker #1

    fort heureusement. Ça dure quoi ? 4 ans ? 5 ans ? 5 ans. 5 ans. Il en est où là, l'école de commerce ?

  • Speaker #0

    Première année, je crois.

  • Speaker #1

    Première année. En vérité, le contenu de l'école de commerce, il le trouvera en ligne. Oui,

  • Speaker #0

    je viens d'accord avec ça.

  • Speaker #1

    Je pense que l'école de commerce, le seul intérêt, c'est vraiment de construire un réseau. Clairement, c'est ça. Mais ce réseau te sera utile uniquement dans des jobs. Enfin, je ne vais pas dire uniquement. Tu peux monter une start-up, tu peux monter des choses, tu peux voilà tiens j'ai rencontré machin qui a les mêmes ambitions que moi, on s'est associé, on va monter une start-up, on va révolutionner le monde de l'agroalimentaire par exemple. Mais par contre, pourquoi je retourne ça ? Je fais tout le papier,

  • Speaker #0

    vous voulez juste ne plus le plan de l'épisode.

  • Speaker #1

    Mais par contre effectivement, sinon le reste des jobs c'est souvent des postes haut placés dans des boîtes. Donc tu te destines à un travail salarié, bien payé, très bien payé, avec énormément de responsabilités, mais c'est quand même des jobs. Et c'est vrai que l'école de commerce, si c'est ça, ça va t'aider largement en tant que diplôme. Tu fais une bonne école de commerce pour trouver du boulot.

  • Speaker #0

    Et si jamais je mets en comparaison, donc 50 000 euros, 5 ans, école de commerce, 50 000 euros, 5 ans, entrepreneuriat, il peut y en avoir. Mais du coup, pour entrer en entrepreneuriat... Même mettons, du coup...

  • Speaker #1

    pas seulement ça mettons que l'objectif ça doit être ce soit d'être salarié dans une grande boîte qu'est ce qui est le plus de valeur cinq ans dans l'école de commerce à 5 ans en arrière bref parce que moi je ça va dépendre vraiment la personne qui va être recruté si tu veux est ce que tu as à faire quelqu'un des ressources humaines uniquement tu vois qui va regarder son ton cv vous avez fait l'école de commerce vous avez fait les tecs pas mal ou alors c'est un homme écouté j'ai développé des sites avec un pote mais j'ai appris énormément

  • Speaker #0

    pendant cinq ans ouais mais là tu le présente mal mais si jamais tu le présente bien si jamais tu étais là cinq ans tu as des échecs tu as des réussites tu as géré une entreprise tu as créé une SAS tu as fait taque tu as eu plusieurs... tu passes sur que ça a beaucoup de poids tu penses pas et en vérité tu n'as pas eu suffisamment de réussite sinon tu serais pas là à l'entretien et des gens qui je voyais ça j'étais un peu longtemps qui font le chemin inverse qui réalisent qu'en fait l'entrepreneuriat ils aiment tout le sujet de curiosité que c'est tu vois les sujets de tech etc mais qui en fait sont beaucoup plus sur ce tu vois comme Théo qui en fait se retrouve aussi bien dans le schéma du salariat que dans l'entrepreneuriat il aime l'entre deux il aime les deux tu pourrais et moi j'ai cette croyance mais si jamais elle est sur le marché du travail après tout j'ai cette croyance que parce que moi c'est comme ça que je recruterais je recruterais forcément au vu de mon expérience je recrute jamais au diplôme je recrute qu'à l'xp et à ce que tu peux démontrer et j'ai un peu ce sentiment que maintenant les boîtes modernes bah tu te pointes avec 5 ans d'xp tu tu tu tu tu Tu arrives avec une expérience de fou, quoi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des postes, ça dépend qui te recrute. Si tu es dans une boîte PMU qui a 80 salariés, avec un petit bureau RH, et Monique, 57 ans, qui est la directrice RH, qui te reçoit pour faire un entretien, avant le deuxième entretien, tu vois, avec le boss, elle peut très bien classer ton dossier en disant m'intéresse Et par contre, si tu es dans une boîte plus jeune, comme l'agence Scenaria par exemple, et quelqu'un arrive, tu te foutras totalement de savoir si... C'est pareil, je suis un peu comme toi, c'est-à-dire que les diplômes, je m'en tape.

  • Speaker #0

    Si je vais chez Koudak, pour moi, chez Koudak, mon CV, c'est du béton ramé, alors que si j'ai une école de commerce, je m'en fous.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça dépend vraiment du taf que tu veux faire. Ça dépend.

  • Speaker #0

    Si on prend les boîtes modernes... Après, je m'avance. Mettons Rhinoshield, NordVPN. Koudak, Displate, toutes ces boîtes-là.

  • Speaker #1

    Si tu veux être, par exemple, tu rentres en école de commerce et tu sors, ce qui t'intéresse, par exemple, c'est de devenir contrôleur de gestion. Si tu dis, écoutez, j'ai monté, non, alors, je n'ai pas fait d'école de commerce, mais j'ai créé ma boîte, j'étais contrôleur de gestion pour moi-même. Ouais, enfin, écoutez,

  • Speaker #0

    là,

  • Speaker #1

    vous faites un, ça dépend en fait, ou tu postules, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr, c'est clair, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Pour une banque, Écoutez, moi ce qui m'intéresse c'est de savoir si vous avez déjà géré des portefeuilles de plusieurs centaines de millions, plusieurs milliards. C'est ça qui m'intéresse. Si vous me dites, vous êtes bien gentil, mais ça dépend vraiment du poste en fait.

  • Speaker #0

    Mais typiquement j'ai l'impression, pareil, j'ai pas été sûr dans ce game là, mais dans l'exemple que tu dis, pour moi, tu sors d'école de commerce, si t'as pas eu de très bons stages ou de très bons trucs, ou t'étais dans le feu, ton diplôme il te sert à rien aussi. J'ai l'impression que si jamais t'as pas effectué en manager des vrais comptes, etc. Tu dégages tout autant que celui qui a...

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais peut-être qu'avec ton réseau, tu pourras quand même pouvoir t'insérer dans une boîte.

  • Speaker #0

    Tu sais,

  • Speaker #1

    il y a tellement de postes aujourd'hui dans des grandes boîtes qui sont en fait des postes semi-fantômes où tu ne fais pas grand-chose. Mais bon, voilà, tu vois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Je pense que tu auras quand même plus de chance en faisant une école de commerce, je pense. Mais par contre, je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Donc, dans l'objectif d'être salarié dans une grosse boîte, il y a... quand même pas photo j'ai quand même l'école de commerce qui ok non mais c'est ça c'est un débat et je pense que moi j'ai pas les pas avoir les réponses jamais allé sur le marché de travail moi directement et j'avais cette discussion avec des amis a pas longtemps et et eux disaient plus ou moins comme toi que non les études quand même prédomine et reste le chemin qui fonctionne le mieux moi je défendais l'inversé disait non mais dans tous les cas tu perds plus de temps si tu fais cinq ans de mise en pratique de formation autodidacte etc, école de com, école de commerce tu fais ça en autodidacte, tu arrives avec un bagage et un book entre guillemets qui pour moi avait même sur le marché du travail même s'il est un peu archaïque a plus de valeur mais c'était...

  • Speaker #1

    ça dépend donc...

  • Speaker #0

    ça dépend donc oui bien sûr ça dépend les fois...

  • Speaker #1

    c'est vrai que par exemple tu es un dev de génie tu vois, tu es un gros geek...

  • Speaker #0

    on s'en fout...

  • Speaker #1

    tu étais le lycée à 16 ans et le mec il passe ses journées et ses nuits dans sa chambre à développer pendant cinq ans puis il arrive il avait 21 ans

  • Speaker #0

    qu'est ce que tu sais faire moi j'ai fait ça regardez tac mais ouais la démonstration concrète de ce que tu sais mais même sans rentrer dans la caricature tu recrutes un dev il te montre juste son bouc j'ai super fait n'importe quelle école c'est avec quel type de projet vous avez développé qui sur quel langage et puis tu peux faire ça en autodidacte c'est qu'on s'en fout des études que tu as fait mais c'est pour ça ça dépend vraiment du type de boulot ouais ouais tout à fait donc voilà donc maintenant ça suffit que tes questions tu es non mais va falloir arrêter maintenant il ya beaucoup trop d'animosité dans ce podcast et là tu commences casse les couilles Pas possible.

  • Speaker #1

    Donc voilà un petit peu ce que j'en pense, mais c'est vrai que je ne conseillerais pas quelqu'un. D'ailleurs, j'ai eu une discussion avec mon fils, il a 17 ans maintenant, et lui, il me disait Ouais, j'aimerais bien faire l'EDEC, parce qu'on habite à Lille cette année, parce que l'année prochaine, on va déménager en Thaïlande. Mais lui, il ne sait pas encore s'il vient tout de suite ou plus tard, parce qu'il a sa copine, il a ses amis, etc. C'est un âge important.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et juste à côté de Lille, tu as l'EDEC, tu as deux EDEC, tu en as… à lille étant un indice donc c'est parmi le je crois que c'est top 3 des meilleures écoles de commerce et donc évidemment c'est un magnifique campus un peu l'américaine etc c'est top tu vois c'est 15000 balles l'année et lui me dit ah ça serait bien de faire ça papa etc et je disais je dis mais encore une fois ça dépend pour quoi faire qu'est ce que tu veux faire avec ton diplôme de l'edec ouais parce que c'est pas que je veux pas donner 15000 euros mais bon 50000 balles c'est pour faire quoi parce que si c'est pour finalement mais tu sais j'aimerais bien devenir entrepreneur aussi moi aussi c'est normal tu vois Quelque part qu'il y ait aussi cet exemple-là à la maison et tu te dis Ah oui, en fait, moi j'aimerais bien faire ça Oui, mais si c'est pour devenir entrepreneur, ça ne sert à rien de faire les decks.

  • Speaker #0

    Fais entrepreneur.

  • Speaker #1

    Fais entrepreneur, passe à l'action. Fonds-toi, si tu veux même, je te donne un petit budget.

  • Speaker #0

    Oui, plutôt que de donner 50 000 d'école, tu passes 15 000 de… Exactement. Tu peux te former, tu peux lancer des business et tout.

  • Speaker #1

    Je te paye des formations, tu te formes, tu te casses la gueule, tu te prends des chiffres. Et tu te formes, tu passes à l'action. C'est ça être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Même s'il crame des sous dans des échecs. c'est exactement le même deal que dans une école de commerce. Tu deals contre de l'expérience.

  • Speaker #1

    Et tu avanceras beaucoup plus vite, à mon sens, que des cours recrachés. Alors oui, c'est vrai, à l'EDEC, il y aura peut-être des cours sur la gestion administrative et financière qui sont intéressants. Mais c'est des choses que tu peux avoir après. Et puis je dirais même, ne t'emmerde pas avec ça. Toi, concentre-toi sur ton business. Tu donnes ça à ton comptable, et c'est lui qui verra. Ou à ton juriste.

  • Speaker #0

    Je trouve même que les écoles de commerce sont assez paralysantes. quand tu veux entreprendre dans des business à cash flow j'entends pas dans les start up où tu veux lever des fonds mais les gens qui font des écoles de commerce avec qui j'ai pu échanger au cours des cinq dernières années ils sont toujours hyper impressionnés de ce qu'on fait et j'ai dit mais c'est fou que vous soyez impressionné à ce point là il me parle de truc Mais les gars, attendez, on vous ment, l'entrepreneuriat, ce n'est pas du tout aussi galère que ça. Je veux dire, oui, il y a des choses à savoir, etc. Mais effectivement, on leur met tellement de notions, tellement d'administration, tellement de théorisation, de trucs à concevoir pour monter une boîte que forcément, tu n'as pas du tout envie d'en faire une. Enfin, tu te dis, mais non, il y a trop de trucs à penser, etc. C'est un chantier infini. Alors que non, faire une boîte, c'est mettre un pied devant l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et encore. et encore et encore un peu la gueule est trop levé et voilà et puis ça monte et puis tu galères puis des fois du coup tu retombes et puis tu réessaies c'est aussi con que ça c'est pas une question de théorisation de tel truc de marketing c'est comme si non c'est juste tu tu es un peu qu'à proposer des gens pour l'acheter et

  • Speaker #1

    tous les business est ce que ça peut jouer quand même encore une fois là si tu vois que je reviens sur le réseau je pense que c'est peut-être le seul vrai intérêt si par exemple tu sors de l'e-dec tu as une idée de startup, encore une fois, tu vas révolutionner le monde de je ne sais quoi.

  • Speaker #0

    Tu te dis,

  • Speaker #1

    tu as quand même un réseau de gens qui pourraient potentiellement investir avec toi, qui pourraient mettre de l'argent dans ton projet, qui peuvent y croire. Et le fait aussi même, quand tu présentes ton business plan, par exemple, pour aller chercher des fonds, c'est peut-être plus sérieux de dire, j'ai fait les decks,

  • Speaker #0

    j'ai sorti le promo. Je suis bien d'accord avec toi, les business à lever de fond, c'est l'école de commerce. tu vois mais même parce que du coup on est paumé ceux qui n'ont pas fait d'école de commerce même moi ça fait 5 ans 6 ans que j'ai un entrepreneuriat les business à lever de fond j'ai toute la théorie parce que j'ai parlé avec des gens qui voilà c'est obscur pour moi c'est obscur la manière dont ça se déroule etc et que là par contre quand je parle avec des gens qui font des écoles de commerce c'est beaucoup moins obscur pour eux que pour moi et j'ai l'impression qu'il y a un peu un truc de l'initié typiquement les levées de fonds on en parle quand même sur youtube etc il y a quelques personnes qui vont mais c'est pas beaucoup traité quoi

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, je pense, dans l'école de commerce, pour avoir discuté pas mal avec Valentin. Valentin, si tu me vois, je te passe le bonjour. Valentin, c'est un entrepreneur qui est un e-commerceur, que j'ai rencontré, donc, qui vit à Lille, que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Benjamin Chevillon, donc qui est un, on va dire, un expert Google Ads. Donc, Benjamin, pareil, je te fais la bise si tu vois cet épisode. Et Valentin, il était en plein milieu de, enfin, je crois, en deuxième, ou en troisième année d'école de commerce, en deuxième, je crois. Il cartonnait déjà dans l'e-commerce. Je l'ai rencontré et j'étais même étonné. Je me suis dit qu'il était jeune, mais il est e-commerceur à temps plein. Pas du tout. Il était en école de commerce. Et finalement, je me dis qu'il a passé encore trois ans supplémentaires. Ça me paraissait même interminable. Il dit Encore l'année prochaine ? Encore ? Ce n'est pas encore fini, ça ? Je me dis Mais quelle galère ! Parce qu'il devait suivre ses cours, faire ses stages, ses machins. Et en même temps, il gérait son business. Aujourd'hui, il a fini. Finalement, je me dis… il aurait pu arrêter. Par rapport à ce qu'il fait aujourd'hui, il continue donc à être entrepreneur dans le e-commerce et tout ça, et ça fonctionne bien. Il a aussi une très grande connaissance dans le monde des crypto-monnaies, il a une chaîne, etc. Même si je sais qu'il a un peu ralenti ça pendant le beer market pour se reconcentrer sur le e-commerce, mais ça marche très bien. Et donc, il aurait très bien pu arrêter trois ans avant sans aller au bout. Alors, comme il disait, non mais bon. Mes parents ont déjà créé, je suis déjà en deuxième année.

  • Speaker #0

    C'est un truc de noblesse autour de tout ça.

  • Speaker #1

    Il y a un truc de noblesse aussi. La seule chose intéressante qu'il me disait, c'est qu'il a donc fait des simulations de montage de boîtes au sein de l'école. C'est un peu comme faire du trading avec un compte démo. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On va te simuler, on va te donner, non pas des moyens financiers, mais des moyens, des conseils, des profs qui vont t'expliquer comment faire, etc. Tu vas pouvoir monter ta même certains. certaines personnes qui montrent déjà des vraies marques au sein de l'école. Je pense que ça, c'est intéressant quand même. Ça dépend encore de ce que tu veux faire après. Je pense qu'honnêtement, si tu as 50 000 euros à mettre, mets-les dans du Solana en ce moment.

  • Speaker #0

    Ceci n'est pas un conseil financier.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un conseil financier, mais là, avec le conseil d'hier pour la demande d'entrer du Solana dans un ETF, je pense que là, c'est plus intéressant. Mets-le 50 000 euros dans du Solana maintenant. En bref. Non, ce n'était pas un conseil financier, évidemment. Mais en tout cas, je suis plutôt partisan d'être un vrai autodidacte qui passe à l'action et qui se mange des gamelles et qui réussit au bout du compte. Et qui, quelle fierté aussi quand tu réussis. Justement, tu n'as pas tapé toutes ces années.

  • Speaker #0

    Je suis très fier.

  • Speaker #1

    Par contre, je suis assez partisan quand même de... de faire ses années lycée, de passer son bac.

  • Speaker #0

    Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Tu as des connaissances de culture générale.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #1

    Très importantes. Par contre, tu vois, là, on parle d'école de commerce. Moi, je pense qu'on parle du panier. Maintenant, si vous vous lancez dans des études de sociologie pour devenir un bon gauchiste, fuyez. Fuyez. Vous perdez votre temps. Vous perdez votre temps. C'est un déconné. Ce n'est pas des études, ça. Donc, ça n'apprend que dalle. Vous ne verrez rien à l'issue de ça.

  • Speaker #0

    On embrasse tous ceux qui sont en études de sociologie.

  • Speaker #1

    On vous embrasse, quittez vite ce l'avis retrouvé et puis devenez entrepreneur encore une fois. Si c'est ce que vous voulez faire dans la finalité. Vous n'avez pas des études de sociologie. Après, tu as des études concrètes. Tu vois quelqu'un qui est tout gamin, qui a déjà l'ambition de devenir avocat, médecin, vétérinaire. Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. On ne crache pas sur les études tout court.

  • Speaker #1

    Ça n'a absolument rien à voir. Et si tu fais tes études pour devenir vétérinaire, il va au bout de tes études. Il faut bosser. Donc, tu as une finalité déjà depuis que tu es gamin peut-être. Tu vois, tu as des convictions.

  • Speaker #0

    Tu te dis, putain,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    C'est ce truc, effectivement, c'est pour devenir entrepreneur, il n'y a pas un chemin d'études qui fonctionne mieux que de faire direct. En gros, c'est ça le message. Parce que oui, voilà, c'est pour ça que la question, elle était un peu bâtarde tout à l'heure. Pour être salarié cadre, est-ce que l'école de commerce est bien ? Même ça, on n'est pas sûr. Il y a débat. Mais donc, pour être entrepreneur, le discours que j'entends tout le temps, c'est non, mais je fais mon école de co. et je me lance dans l'entrepreneuriat, c'est une croyance qu'il faut déconstruire. Ce n'est pas le chemin le plus rapide. C'est ce qu'on veut nous faire croire. Il y a de l'entrepreneuriat, on en dit les levées de fonds, etc. Oui, mais c'est le seul. Toutes les autres formes d'entrepreneuriat, c'est plus rapide par l'autre chemin. Par contre, ce n'est pas le chemin le plus confortable, l'autodidacte, surtout au début quand tu as 18 ans.

  • Speaker #1

    C'est parce qu'il n'est pas confortable qu'il est confortable.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Comme tout dans la vie. quand tu t'épuises de la salle de sport et que tu sors de ta zone de confort et que tu te dis tiens je vais faire du crossfit tu vas en chier des ronds de chapeau tu vas transpirer, tu vas souffrir mais au bout de quelques mois tu vas voir la différence tu vas te dire putain je suis devenu une bête donc oui le chemin est pas vide de souffrance mais c'est aussi ce qui fait que la réussite sera plus belle et plus satisfaisante encore vous n'aurez pas l'impression d'avoir volé tout à fait

  • Speaker #0

    Je suppose qu'on arrête là parce que je commence à être en scur. Du coup,

  • Speaker #1

    il y a l'image. Je ne sais pas du tout si ça se voit, mais on transpire pas mal. Il fait chaud dans ce bureau. Il n'y a pas d'acclimatisation. On n'est pas en Thaïlande. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Non, mais à Paris,

  • Speaker #1

    il y a des problèmes.

  • Speaker #0

    À Paris, il y a des problèmes. Quand il fait froid, on n'est pas équipé. Quand il fait chaud, on n'est pas équipé non plus. C'est un peu déprimant. On est équipé pour 20 degrés. Et plus ça va, moins il fait... Enfin, il ne fait plus cette température. Il fait toujours soit au-dessus, soit en dessous.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Ok, écoutez, merci en tout cas de nous avoir suivis. Si vous êtes arrivé jusqu'au bout de l'épisode, n'hésitez pas. Non, ce n'est pas une édité.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à quitter votre job et devenir riche grâce à vos comptes.

  • Speaker #1

    Abonnez-vous à la chaîne, likez cet épisode, mettez en commentaire si vous avez des questions précises sur lesquelles vous voulez qu'on réponde, des conseils, des sujets que vous voulez qu'on aborde. N'hésitez pas à nous le dire en commentaire, partagez cette chaîne, ça nous motive à continuer. On a quelques invités à venir qui seront intéressants également prochainement dans les semaines qui viennent.

  • Speaker #0

    et puis en description vous trouverez tous nos liens réseaux sociaux, nos autres chaînes Youtube nos services, blablabla, nos liens d'affiliation pour soutenir la chaîne si vous vous lancez sur Shopify c'est par le lien dans la bio, si vous voulez lancer votre boîte c'est par le lien dans la bio et sinon nous on vous embrasse et on vous dit à la prochaine à la prochaine,

  • Speaker #1

    ciao tout le monde,

  • Speaker #0

    à la prochaine

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Nos expériences personnelles en E-com

    01:25

  • Hugo collait des affiches pour un parti politique secret

    13:43

  • Exemple de personnes qui ont tout plaqué pour réussir

    24:18

  • La critique est facile envers ceux qui essaient de réussir

    47:30

  • Faut-il arrêter ses études pour se lancer ?

    58:37

  • Conclusion

    01:15:26

Description

Bienvenue sur le quatorzième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !
Au programme :
- Nos expériences personnelles avec le E-commerce et la prise de risque
- L'expérience de certains de nos clients avec du bon et du moins bon
- Être devant le mur permet de performer ?
- Une descente aux enfers volontaire, est-ce vraiment une bonne idée ?
- Combien de temps pour en vivre correctement ?
- Quand faut-il tout risquer ? À 25 ans ? 45 ans ?
- Que dirait-on à une étudiant qui veut lâcher ses études pour se lancer ?
- Que dirait-on à quelqu'un de plus de 40 ans qui veut lâcher son job et se lancer ?
- Combien faut-il d'argent pour se lancer sereinement ?

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

Alors installez-vous confortablement, abonnez-vous, et si notre contenu vous plaît merci de nous mettre 5 étoiles ⭐️ sur votre plateforme d'écoute préférée et n'hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si vous souhaitez qu'on aborde des thèmes spécifiques ou si vous avez des questions précises !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et des rêves. C'est parti !

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Hors des Clous, petit épisode où nous ne sommes que deux. Et on va parler d'un sujet qui est très important aujourd'hui, un sujet qui passionne, un sujet qui inquiète, un sujet qui est... Comment quitter son job et devenir riche grâce au e-commerce ? Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est finalement le bon plan de tout plaquer pour démarrer son parcours entrepreneurial ? On va essayer, toi et moi, de traiter ce sujet toujours dans la bonne humeur et en essayant de se fier à nos expériences personnelles, mais pas que, pour aiguiller les spectateurs qui peut-être se posent la question de ce qu'il faut quitter son job, est-ce qu'il faut tout risquer pour essayer de devenir riche ? est libre financièrement grâce au e-commerce ou est-ce qu'au contraire il faut être prudent ou est-ce que c'est plus compliqué que ça ? C'est sûr qu'on va essayer.

  • Speaker #0

    C'est souvent plus compliqué.

  • Speaker #1

    C'est souvent plus compliqué que ça. Et je propose qu'on commence par raconter rapidement nos expériences personnelles avec le e-commerce. Est-ce que nous, nous avons fait ça ? Est-ce que nous, nous avons tout plaqué ? Romain, à toi le mic. Est-ce que tu as tout plaqué pour te lancer dans le e-commerce ?

  • Speaker #0

    Alors déjà bonjour à tous, puisque je n'ai pas l'occasion de dire bonjour étant donné que tu tiens les cartes à voir.

  • Speaker #1

    Je pars en monologue direct là, tu fais pam pam pam pam pam.

  • Speaker #0

    J'arrivais pas à en placer une. Alors tout plaqué, alors non j'ai pas vraiment tout plaqué, j'ai une expérience qui fait que j'ai déjà quelques années derrière moi dans le e-commerce, même si c'était du e-commerce qui était assez différent puisqu'on parle d'une activité avec un magasin physique dans lequel on faisait du e-commerce et on vendait des... Alors j'en ai déjà parlé. des produits très lourds comme des chaudières, des climatisations, vraiment des produits de chauffage et climatisation. C'était juste une petite niche qui existait à l'époque puisqu'on avait trouvé le moyen d'aller chercher directement dans les usines avec mon précédent associé des produits qui étaient en déstockage d'usines. Donc en fait on négociait des lots simplement pour les produits qui étaient là. Un stock ça coûte cher en général pour les marques donc ils sont quand même censés débarrasser. Des produits qui étaient un petit peu abîmés mais toujours fonctionnels, un petit coup par-ci, un petit coup par-là, donc ils ne pouvaient plus le vendre. Donc, c'était déjà, on a commencé en 2006-2007 dans ces eaux-là, jusqu'en 2014, on s'est séparé, on a associé. Et là, c'est vrai qu'il y a eu une période de vache maigre. J'en ai déjà parlé aussi souvent dans différentes vidéos dans lesquelles j'étais invité. C'est que j'étais vraiment, en fait, j'avais mis les mains dans le combust, j'avais appris le e-commerce à une époque. Il faut revenir en arrière, 2007-2008.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas la même chose qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est la même chose qu'aujourd'hui. Facebook n'existait pas, c'était les débuts. Marc était encore dans sa chambre d'étudiants à Harvard, en train de développer peut-être l'application à l'époque. Ce n'est pas lui qui a développé. Ce n'est pas lui qui a développé peut-être, effectivement. Il avait piqué l'idée d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Non, pour moi, ce n'était pas son idée, mais c'est lui qui a développé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas son idée de base, mais c'est lui qui avait développé. Donc, il n'y avait pas encore de Meta Ads, il y avait déjà du Google Ads à l'époque, mais beaucoup moins performant qu'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Fin seulement.

  • Speaker #0

    Évidemment. Donc, c'était vraiment... des stratégies plutôt organique donc j'ai appris un peu tout seul les mains dans le cambouis mais pas du tout un niveau comme le tien par exemple mais suffisamment à l'époque encore une fois c'était la préhistoire par rapport à l'époque d'aujourd'hui pour faire beaucoup de ventes et puis surtout on a fait des ventes sur le bon coin le Bon Coin ça cartonnait ça cartonnait c'est pas vraiment du commerce électronique parce qu'en fait des gens en général sur le bon coin ne passait pas commande on mettait des annonces et les gens ils venaient on avait des par exemple des chauffagistes qui louait une grande remorque et les mecs ils faisaient 800 bornes depuis bordeaux par exemple pour repartir avec d'iclim mais c'était une époque j'ai appris beaucoup malgré tout tu vois justement sur le référencement sur les si au les sur le principe sur les commerces sur la logistique parce qu'on expédiait avec plusieurs transports avec plusieurs transporteurs mais c'était toujours des produits qui étaient issus de l'europe on allait chercher ces produits en allemagne en espagne des poele à bois à des poids la bois en espagne et on se faisait livrer et puis ensuite On envoyait ces produits aussi, on a fait des envois groupés au Canada, en Angleterre, des choses intéressantes, de mettre les mains là-dedans. C'est un domaine que je connaissais finalement assez peu, et d'avoir développé nous-mêmes ce e-commerce, c'était vraiment chouette. Et au bout d'un an à peu près, au départ on vendait ça en local, avec des petites annonces, genre le 62, c'était genre le gratuit, t'avais le Galibo, pour ceux qui sont du Nord, qui connaissent, vous savez très bien ce que c'est, donc on mettait des annonces papier, c'était vraiment à notre époque. Et puis après on s'est dit tiens, si on faisait internet... on va faire notre site, etc. Et puis, en fait, au bout d'un an, les ventes faites. sur le site où les gens pouvaient payer avec, il n'y avait pas Stripe etc. C'était crédit agricole, petit module de paiement très complexe à installer, je dis pas j'avais bien galéré pour faire ça. Mais n'empêche que c'était très intéressant malgré tout quand même comme époque, très rentable. Au bout d'un an on faisait deux fois plus de recettes en e-commerce que dans la boutique et ça a été exponentiel, on a gagné vraiment beaucoup beaucoup d'argent à cette époque là. Et en 2014 on se sépare amicalement, chacun reprend ses parts. Des concurrents sont arrivés, c'est-à-dire qu'on avait des concurrents qui allaient aussi draguer un peu les usines, etc. Et les usines faisaient monter les prix, ça devenait difficile. Donc on a décidé d'arrêter cette activité-là. Et moi je me suis retrouvé comme un con, tout seul, en me disant qu'est-ce que je fais ? Je veux continuer à faire du e-commerce, j'adore ça, c'est cool. Il y a plein d'argent à se faire, mais je ne savais plus trop quoi faire. Donc c'est vrai que j'ai eu quelques années là en fait, où j'ai navigué entre la construction de certaines boutiques moi-même. Je ne savais pas ce que c'était le dropshipping, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois. On me l'a appris, c'est un copain qui m'a dit toi tu faisais du dropshipping ? Du quoi ? Tu vois ce que c'était, moi je faisais du e-commerce, oui mais franco-français quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    Dropshipping, ça je ne savais pas ce que c'était. Donc j'ai commencé à monter des sites. En parallèle, j'ai aussi cherché du taf. Donc j'ai pris quelques missions, six mois comme directeur commercial dans une boîte de e-commerce. Il y avait toujours des relations avec le e-commerce en soi. Donc j'apportais aussi mes connaissances là-dedans, etc. Mais bon, j'ai fait deux expériences là-dedans. Mais franchement... Non, le travail salarié, ce n'était pas pour moi du tout. C'était juste histoire de continuer à avoir des rentrées d'argent quand même, puisque mes activités de commerce à moi prenaient quand même aussi du budget, et puis ça ne marchait pas tant que ça. Pourquoi ? Parce que j'étais, comme je l'ai dit dans un précédent épisode, une tanche en marketing, parce que c'était ça en fait. Il fallait vraiment faire du marketing. Je ne faisais pas de marketing. Le référencement naturel à l'époque, si tu veux, quand je vendais mes chaudières, mes climatisations, le peu de Google Ads qu'on faisait suffisait. Ça suffisait à faire énormément de ventes. puisqu'on vendait des produits à prix cassés jusqu'à 70% moins cher pour un produit neuf. Bon, il y avait un petit coup sur la coque et alors, tu vois,

  • Speaker #1

    tout le monde fonctionnel.

  • Speaker #0

    Donc évidemment, les gens s'arrachaient ça et nous, on se faisait des marges de malade puisqu'on achetait des lots, on achetait 1000 chaudières d'un coup, on achetait des radiateurs électriques, on veut, tu en vois là, des cumulus, tu vois. Bon, bref. Donc, est arrivé quand même un moment où, oui, j'ai bien gagné ma vie avec tout ça. Les années sont passées, j'ai investi pas mal d'argent dans des projets e-commerce. Je suis beaucoup formé justement sur la partie dropshipping, j'ai commencé à travailler avec des agents, je me suis fait niquer par un agent qui m'a sauvegardé, on va dire, gardé à peu près 30 000 euros quand même. Donc faites attention aussi aux agents avec qui vous travaillez, sachez avec qui vous travaillez, ne vous fiez pas simplement un pseudo sur Skype comme c'était mon cas. Aujourd'hui on n'utilise plus vraiment Skype, mais à l'époque c'était juste un pseudo sur Skype, tu vois, à l'époque Skype c'est vrai. Donc un agent m'avait donné un contact sur Facebook, sur un groupe Facebook, enfin bon bref. Et puis oui, alors pour revenir au sujet principal, là j'ai quand même, j'ai démissionné en fait du dernier travail, donc salarié parce que je n'en pouvais plus, tu vois, j'étais, comment dire, je suis en fait, j'ai bossé pour une boîte comme directeur commercial et entre le moment où j'étais recruté par le gérant de cette époque-là, qui n'était pas en fait, qui n'était pas le directeur, ce n'était pas le fondateur, c'était une boîte qui appartenait en fait au groupe Mulier.

  • Speaker #1

    Ok, ouais.

  • Speaker #0

    Donc je ne veux pas le citer le groupe. enfin je ne vais pas citer la boîte, c'était une petite boîte du groupe Mullier. Et en fait, le directeur, on va dire, qui était salarié, directeur à salarié, qui avait été placé là par le groupe, qui m'a recruté. Moi, je devais commencer deux mois plus tard, pour une petite anecdote, et quand je suis arrivé deux mois plus tard, en fait, sans le savoir, justement, on ne m'a pas tenu au courant, c'était sa N-1 qui a pris le rôle de directeur et lui a été viré. Sauf que cette N-1 était plus jeune que moi et elle voulait m'apprendre mon boulot. Sauf qu'en fait, elle était complètement con. si tu me regardes, tu sauras, tu te reconnais pas c'était une journée c'était le vrai connasse voilà donc il y en a un qui voulait absolument tout m'apprendre mais de quoi tu parles, c'est même pas du tout ton boulot de quoi tu... tu vois elle voulait tout contrôler, d'ailleurs la plupart des gens dans cette boîte sont partis elle a fini par être virée elle aussi les choses sont venues naturellement à leur place mais ça m'a dégoûté, j'ai dit non rien à foutre et là si tu veux j'ai démissionné j'ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée c'est vrai, voilà carrément Et c'était carré. Je suis parti. Et j'ai dit, non, maintenant, là, on arrête les conneries. Tu as performé en e-commerce. Tu as monté ça toi-même. Tu as appris vraiment en mettant les mains dans le moteur. Reviens aux bases. Tu vois ? Donc, le dropshipping, tu as essayé. Tu as essayé de bosser avec un agent, tout ça. J'ai dit, va au bout du truc. Et j'ai vraiment voulu m'y mettre sérieusement. Donc, j'ai effectivement ouvert des sites. Certains sites sur des thématiques bébés, des thématiques enfants, tout ça. J'ai eu encore des soucis, des incompréhensions avec des agents. C'est pour ça que j'en suis venu à créer un Qbox avec Sylvain. Toutes nos forces dans la bataille, Sylvain lui avait un salaire très confortable en Thaïlande, il travaillait dans un groupe de prêt-à-porter, donc il était directeur de production pour des marques comme Eden Park, Aigle, etc. On en était déjà parlé également. Mais tous les deux, en fait, on a un peu mis des couilles sur la table et on s'est dit bon allez maintenant on se lance, on crée un Qbox. Parce que justement, j'avais plusieurs sites et j'étais confronté moi-même au problème qu'on pouvait avoir en faisant appel à des agents chinois qui ne parlaient pas bien la langue, qui ne parlaient pas bien l'anglais. des problèmes de qualité, de délai, des problèmes que tout le monde connaissait et connaît encore sans doute à cette époque, à notre époque aujourd'hui. Et c'est de là où on a eu l'idée de créer un Qbox, mais quelque part, je n'avais aucune idée de savoir si ça allait marcher ou pas. Et j'ai engagé un peu mes dernières forces, les finances, la famille aussi, parce que derrière moi, j'avais ma femme qui était en train de se lancer, ma femme qui est architecte, qui est originaire du Pérou. qui est péruvienne d'ailleurs, parce qu'elle refuse l'indemnité française. Elle dit, oh, paix de merde. Mais bon, elle vit ici quand même. Elle aime la France, mais il y a tout un tas de trucs. Souvent, les étrangers sont assez critiques pour des bonnes et des moins bonnes raisons. Mais donc, elle, en fait, elle avait travaillé aussi comme salariée, comme architecte, et elle en avait marre. Et elle voulait se mettre à son compte. Sauf que les débuts sont aussi difficiles dans ces cas-là. Donc, j'avais un peu la responsabilité de me dire, attends, tu as des enfants, il faut quand même nourrir tout ce petit monde, etc. Et mon... Mon petit pécule a cumulé dans mon expérience précédente. Au fil des années, avec ce que j'ai pu investir à droite à gauche, etc., ça a commencé à se réduire, donc il ne fallait pas faire le con. Donc voilà, j'ai fait les choses intelligemment, je pense, mais c'était quand même un gros risque de lancer Inkubox.com. Ça a très bien fonctionné. On a eu également la chance d'être sponsorisé par une maladie très contagieuse qui nous a confirmés tous. Je ne citerai pas le nom pour ne pas être sponsorisé par... Sponsorisé, je dirais vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On a commencé fin 2018 cette aventure. 2019, c'était la première année. On a eu déjà un beau petit succès, je dirais, qui nous a donné confiance. Mais on n'était pas encore ultra serein. Mais par contre, ça nous a totalement confirmé dans notre choix d'avoir lancé Inkubox pendant cette année 2020 en plein

  • Speaker #1

    COVID. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est quand même difficile, on ne peut même plus dire ce nom. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est parce que...

  • Speaker #0

    Je suis totalement en compte. Bref, parce que les gens étaient bloqués chez eux, parce que les commerces étaient fermés. Et donc là, on a eu énormément de demandes de clients, etc. Donc, ça a très bien fonctionné. Et on s'est développé depuis. Donc, tout va bien. Dieu merci. Mais n'empêche que c'était quand même une prise de risque à l'époque pour moi et pour Sylvain, qui, je le rappelle, était en Thaïlande, gagnait un salaire très confortable, très confortable, surtout pour la Thaïlande. Et lui aussi avait sa famille derrière, ses enfants. Et en Thaïlande, il n'y a pas d'assurance retraite, il n'y a pas d'assurance chômage.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'assurance retraite. Il y a même un pari.

  • Speaker #0

    Voilà un petit peu ma prise de risque. Moi, je suis séparé maintenant.

  • Speaker #1

    Ah moi j'ai pas vraiment dû tout quitter pour me lancer en e-commerce parce que j'avais rien vraiment commencé donc c'était pas un bon appris du risque,

  • Speaker #0

    il était limité finalement.

  • Speaker #1

    Moi j'ai commencé par là presque pour la petite histoire, effectivement moi j'ai raté mon bac ES, un bac général que j'avais pas eu.

  • Speaker #0

    Il a tout raté.

  • Speaker #1

    Non mais alors vraiment le début c'est d'échec en échec et moi je voulais pas le repasser, j'ai pas eu tout scolaire donc je voulais pas refoutre un pied au lycée. Je fais Uber Eats pendant un an, à ce moment là dans mon mindset c'est juste on verra bien, je m'en foutais, j'allais faire des petits boulots, on verra où ça nous emmène. pas des masses des masses d'amour propre parce que dans la scolarité tu on t'explique que fran t'explique on te laisse entendre conditionner à comprendre que les études c'est important et sans ça tu as un peu une merde donc un moment où je rate les études bon bah voilà c'est le paroxysme de cette thèse lâche je suis donc une merde et donc avançons et faisons ce qu'on peut faire pour rester en vie quoi donc des petits boulots et je ne voyais pas je voyais pas de n'est pas d'autres visions et puis en fait c'est dans les petits boulots parce que j'ai fait ça j'ai créé des affiches pour certains partis politiques qui m'ont payé d'ailleurs pour le faire alors que je n'étais pas bien sûr de m'arrêter n'allait Moi aucun je dirais pas. Surtout qu'à l'époque c'était par rapport au Front National. Mais non non c'est pas pour eux mais je dirais pas pour qui c'était. Je te dirais en off pour qui c'était. Parce qu'avec Félix on a collé des affiches.

  • Speaker #0

    Avec Félix ? Je crois savoir qui il est.

  • Speaker #1

    On était pas du tout militants du truc. C'était vraiment un petit boulot. On a été payé en espèces par une mairie. C'est un sombre truc. Au point que... Non je donne trop de détails je vais griller. Donc, des petits boulots comme ça et au final, c'est dans ces petits boulots que j'ai réalisé que ouais, en fait, si, en fait, on m'avait dit des conneries, quoi. Tu peux être compétent, tu peux même avoir de la reconnaissance, on peut t'applaudir pour le boulot bien fait, etc. Et tu peux même bien gagner ta vie. Parce que quand j'ai fait Deliveroo ou Uber Eats à l'époque, ça payait encore bien, c'était pas encore comme c'est aujourd'hui. Et du coup, en faisant des bonnes journées, en faisant du 50 heures par semaine, je me suis dit, je vais rentrer. Ah, c'était du taf, hein ! Mais je rentrais 2000, 3000 balles. J'ai jamais de la vie à cette époque-là sans diplôme, je me disais que c'était possible. Donc là, ça a cassé pas mal de croyances. Et donc bon, j'ai mis un peu d'argent de côté, etc. Je suis devenu commercial, c'est le dernier poste que j'ai tenu. Commercial, et là, j'ai mis un pied dans l'entreprise. Et donc, j'ai compris les enjeux d'une entreprise. Et surtout, j'étais le seul commercial. Donc en fait, tous les clients de l'entreprise passaient par moi. Donc, grosse responsabilité. Et je voyais du coup, comment est-ce que derrière, l'entreprise traitait ses clients, etc. Et donc là, pareil, beaucoup de reconnaissance. J'ai compris que je pouvais être compétent. J'ai compris que je pouvais parler à n'importe quel type de personne parce que j'avais autant des personnes très simples, autant j'avais des cadres, des PDG, etc. au téléphone et que je devais emmener, prospecter, voilà, pour convaincre de prendre les services de notre boîte, quoi. Et donc là, pareil, j'ai mis de l'argent de côté, etc. Et moi, de là, là, je vais faire un autre échec. On me dit, du coup, je commence à prendre confiance en moi. Je me dis putain, mais je suis vraiment, en fait, il n'y a pas de galère, je peux réussir dans la vie. Donc, je me remets à avoir de l'ambition. Je me dis mais le petit boulot, ça va deux minutes. Soyons entrepreneurs, j'ai écrit sur YouTube, alors, comment devenir riche ? Je tombe sur des vidéos de dropshipping, etc. Et je vois, ok, ok, je paie une influenceuse, etc. et je peux être riche, ok, ok. Je fais voir Félix, on a 19 ans, un truc comme ça. C'est pour la gueule. Je lui dis hé, t'as un bête de plan, là. C'est sur YouTube, ça parle de dropshipping, etc. Il fait ok, bon, ok, faisons. Il me suit, mais il me suit un peu en mode, bon t'es dans un délire bizarre, en même temps il pouvait pas se fier non plus à quelques victoires, il se dit bon mon pote, c'est la boîte mon pote depuis très longtemps, bon c'est pas non plus un exemple de réussite, et là il veut faire du business en ligne et tout, bon, doucement quoi. Mais on y va, on fait un premier site, on paye une influenceuse, bam, 150€ le chiffre d'affaires, on avait payé l'influenceuse 150€. Et nous on est pas comme, ah c'est de la merde, est ouvert, on fait autre chose. et on fait notre boutique parce qu'on avait l'impression que on avait raté le truc alors que c'était des super résultats pour un premier site et pour un premier placement marketing.

  • Speaker #0

    Vous n'aviez pas assez de recul pour vous en rendre compte.

  • Speaker #1

    Oui, parce que dans les formations, dans le contenu, on voyait des trucs qui disaient oui, si tu investis 100 euros dans une influenceuse, tu vas avoir 1000 euros de chiffre d'affaires. C'était ça qui était promis et donc on avait le sentiment d'avoir échoué. Donc on essaye d'autres boutiques, etc. Bref, on échec, on fait que des échecs sur nos boutiques e-commerce à ce moment-là. Et puis, dans ma boîte commerciale, à une soirée, je rencontre un ami de mon boss de l'époque qui est dans l'entrepreneuriat, dans plein de trucs. Il voulait agrandir plutôt son équipe e-commerce. Et là, j'avais un peu de bagage. Je me suis dit que j'avais fait ça, Shopify, Facebook Ads, les influenceuses… Et lui, il n'était pas exécutant. Il était un entrepreneur dans plein de choses. J'avais suffisamment d'exécution pour lui entendre le dernier. Faire entendre que je pouvais être potentiellement un bon élément. Il a vite déchanté quand il m'a appris parce qu'il a dit wow, ok, il y a tout à faire Mais du coup, j'ai bossé avec lui trois ans. J'ai bossé avec lui trois ans, donc là, je n'avais rien à perdre. Enfin si, je quittais mon poste de commercial, mais même pas. En fait, j'ai fait du mi-temps pendant un moment. J'étais encore commercial à mi-temps, donc je gagnais encore un peu d'argent. Et à côté, je faisais du e-commerce avec lui. Et avec lui, j'étais rémunéré sur le bénéfice que généraient les e-commerce. Donc, six mois, je dirais, avant de commencer à faire du vrai profil. donc effectivement il y a eu un battement de six mois où je gagnais mal ma vie mais enfin voilà tu sais tu as 20 ans t'as pas de diplôme là d'un coup tu fais de l'entrepreneuriat je gagnais pas bien ma vie mais j'étais le plus heureux du monde quoi j'étais en mode putain je suis dans un game et tout le monde me dit sur moi en fait je fais trois ans avec lui et je fais mes premières payes à dix mille balles avec lui et notamment les premières payes à dix mille balles c'est tu parlais de la maladie qui a touché tout le monde c'est pendant cette période là Avant j'avais fait plein de paye.

  • Speaker #0

    Pour la même raison ?

  • Speaker #1

    Pour la même raison, parce que ça a explosé, le e-commerce a explosé. Et donc on oscillait par tête, il y avait Félix qui était aussi dans le navire et tout à ce moment-là, je l'avais fait rentrer. On oscillait entre 3000 euros et 6000 euros par tête par mois. Et donc c'était déjà exceptionnel, on était super contents parce qu'il y avait tous les avantages en nature autour, la liberté.

  • Speaker #0

    Avantages en nature, tout est bien ça le fisc.

  • Speaker #1

    Non mais en fait non on dit pas ça, juste les avantages de la condition du truc.

  • Speaker #0

    C'est un peu bizarre, j'ai demandé un petit peu quel était ce type d'avantages.

  • Speaker #1

    C'était des contrats très intéressants qu'on avait en tout cas avec notre employeur de l'époque. Du coup la liberté financière et géographique qui allait quand même avec ça, qui était géniale. Donc vraiment bien payé, liberté, c'était avant l'inflation en plus, on parle de 3 000 et 6 000 avant l'inflation, c'est quand même quelque chose. Et donc on explose, DP à 10 000 balles. Et donc on fait putain mais ça y est on a tout compris. Et donc pas longtemps après le Covid. et je suis pas longtemps après ça en fait avec felix on se barre on se barre pour fait pour se mettre en indé parce qu'on avait ce sentiment d'avoir tout compris de ça y est nous on est dans l'exécution n'a plus besoin de personne notre ancien associé nous fournissait des locaux une équipe un financement tout on lui doit énormément de choses et on se lance parce qu'on pense avoir tout compris donc on veut bâtir notre propre structure donc il n'y a pas de pas d'animosité on explique que nous c'est l'heure pour nous de quitter le nid et ça je l'avais déjà j'aurais déjà parlé mais donc là il ya eu un truc on a tout tenté parce qu'on a dû investir dans nos stocks on a dû investir dans la création de la structure on a dû mettre en fait on a dû créer un capital en sortant du coup de l'argent qu'on avait de côté et ça s'est pas du tout bien passé le début vraiment pas et et donc en fait très vite on est redevenu pas pas pauvre mais presque quoi il ya eu ce truc où ok là on vient de on vient de quitter une situation où on faisait voilà 10k et d'un coup on se paye au smic parce qu'on veut être en indé donc c'est au moment pardon tu nous as contacté mais en vrai on va reprendre la boutique avec laquelle on travaille ouais pour laquelle on y est l'investissement en fonds propres pour des stocks c'est ça que je vois d'accord c'est de dire bah là on investit on investit je crois qu'on avait autant d'investis près de 25 mille euros et c'était plus ou moins tout ce qu'on avait de côté tant des cas côté on avait investi dans beaucoup de choses en crypto monnaie etc donc on est beau bien gagner notre vie aussi en flambée faut le dire aussi fait partie peut-être des erreurs qu'on a fait on a flambé beaucoup notre tune en est très jeune et puis en voyage et puis en sortie et puis en frein et puis enfin voilà c'est des pocons en plus on avait l'impression que qu'on avait qu'on avait tout compris qu'on ne serait plus jamais en dessous et c'était ça l'erreur qu'on a fait c'est quand on est retombé entre guillemets à smicard c'est que c'était tellement confortable avant qu'est ce qu'on qu'est ce qu'on a foutu pourquoi est-ce qu'on a pas été plus prudent donc c'est une belle leçon aussi quand tu commences à avoir du succès de peut-être faire attention et voilà donc donc bon pour répondre à la question et pour passer au sujet suivant pas vraiment de prise de risque j'ai pas tout quitté j'ai eu dans le parcours des moments où il fallait prendre des décisions pour avancer mais en fait par rapport à mon point de départ qui est du coup pas de diplôme et pas de thunes j'ai fait que ça toute ma vie en fait j'ai été sur ce parcours de d'entreprendre tout mal à tout mais tu as toujours été dans le risque finalement malgré tout ouais d'une certaine manière toujours été dans le risque mais tu as pas quitté enfin mis à part cette situation qui était quand même confortable,

  • Speaker #0

    que tu as quitté volontairement avec Félix pour partir un peu à l'aventure, mais je considère quand même qu'à l'âge que vous aviez, c'était demi-risque.

  • Speaker #1

    Félix a arrêté ses études en L3 quand même pour rejoindre le bateau. Ça, à la limite, c'était quand même une crise de risque, parce qu'il était en L3, je crois qu'il était à la moitié de l'année, voire les deux tiers, et juste, il y avait une opportunité maintenant, tout de suite, pour me rejoindre. avec notre ancien associé, avec Néo et tout, c'est cette époque-là, Théo qui était dans un podcast avec nous pas longtemps, et il y avait une opportunité maintenant, mais c'était maintenant ou jamais, là tu rentres dans l'équipe ou alors on trouve quelqu'un d'autre, parce que c'était quand même pas moi qui décidais, j'étais un intervenant dans la boucle, mais c'est pas du tout le décisionnaire, donc il fallait gonfler l'équipe, et donc je lui ai dit, ouais s'il y a de la thune à se faire, on voulait bosser ensemble depuis longtemps, c'est maintenant, et lui il a pris la décision de dire ok, ok. Nique la fac, nique la fac, je me pointe. Du coup, il a une licence qu'il n'a pas, alors qu'il était à ça de l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est quand même dommage de ne pas être allé au bout, mais en même temps, effectivement, c'était une opportunité qui ne se serait peut-être pas représentée.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Il aurait pu peut-être pu vous rejoindre plus tard, mais bon, en tout cas, à ce moment-là, ce n'était pas le cas.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et donc, on n'avait pas la visibilité sur ce que ça aurait pu donner. Et donc, peut-être qu'il aurait fini sa licence, il aurait fait taper un master, après voilà, il aurait continué un autre âge. Peut-être même qu'il s'en aurait été mieux, je n'en sais rien. Mais en tout cas, le chemin tel qu'il s'est tracé, je pense que c'était le maintenant ou jamais.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant d'avoir ton expérience, le petit jeune. Non mais c'est ça aussi, malgré tout, ce risque ne te concernait que toi. Et ça, malgré tout, ça change tout. C'est un peu comme quand tu voyages ou tu vas faire de la moto sans casque à Bali. Tu tombes, tu tues, c'est dommage, mais ça ne te concerne que toi.

  • Speaker #1

    D'ouf. les parents vivent en vie autrice il n'y a pas longtemps j'ai vu Sauver ou Périr avec Pierre Ninel et justement c'est un peu le truc qui danse donc le mec est pompier et le jour où il a commencé à avoir des enfants c'est le jour où il s'est interdit de mourir il s'est dit à partir de maintenant je ne peux plus crever en intervention ce qui est ce truc de effectivement quand on s'engage que toi c'est

  • Speaker #0

    pas grave c'est la vie quoi c'est moins grave c'est ça ok c'est très gay t'es tellement gay tellement t'es chérie C'est quoi le point suivant de ce sujet ?

  • Speaker #1

    Écoute, est-ce qu'on a des personnes qu'on connaît qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est bien passé ? Et aussi l'inverse, est-ce qu'on a des gens qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est mal passé ?

  • Speaker #0

    J'en connais des deux côtés. J'en connais pour qui donc on a parmi nous. Parmi les personnes qu'on connaît, moi c'est vrai, je vais plutôt parler des clients d'Inkubox parce que c'est vraiment eux où j'ai pu voir des gens qui sont partis, je ne veux pas dire de zéro, mais qui sont rentrés dans le... dans le game e-commerce, timidement en début, en laissant de côté quelque chose. Et pour certains, ils ont vraiment très bien performé. Et d'autres, ça s'est mal passé. Pour certains, ce n'est pas que ça se passe mal, mais... pas fou non plus ils ont peut-être aussi des fois des questions des questionnements des doutes ce qui est normal mais ça dépend du profil de chacun ça dépend des responsabilités de chacun est ce que voilà ce qui est une famille quel est le bagage financier derrière il ya beaucoup de beaucoup de points ça concerne chaque personne est différent là dessus mais j'en connais un par exemple qui habite à paris son prénom je peux le citer bon son prénom commence par un d d'accord que tu connais aussi, on a fait un accompagnement avec lui, c'est quelqu'un qui était extrêmement stressé entrée de jeu tout de suite. Ouais, c'est parfait. Et finalement, il a arrêté. Est-ce qu'on peut dire qu'il a mal fait les choses ? Alors, c'est vrai qu'il y a eu pas mal de malchance, mais je pense dans la vie en général, sur le plan personnel aussi, beaucoup de problèmes financiers sur le plan personnel qui n'ont rien à voir et qui lui sont tombés dessus et qui a beaucoup impacté son projet professionnel de e-commerce. Mais oui, c'est quelqu'un qui a jeté un peu toutes ses forces dans la bataille et par contre qui avait la famille derrière, les enfants et compagnie. C'est vrai. et qui a perdu la bataille et qui s'est découragé et qui en a eu plein le cul qui a acheté l'éponge mais je pense que c'est aussi une sorte de tempérament d'entrée de jeu je pense que c'est quelqu'un qui n'était pas fait pour ça c'est quelqu'un qui portait très mal l'échec le stress et qui tirait enfin c'est quelqu'un qui voyait toujours le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein il subissait un échec que nous on aurait trouvé bon normal c'est la vie d'entrepreneur parfois ça marche tu vas lancer une campagne pub des fois tu as mis beaucoup d'argent tu penses que ça va cartonner cette plante et puis une autre qui fonctionne je sais pas trop pourquoi l'aider moi avec et des mois il est maissance et comme ça lui n'acceptait pas et en fait il se conditionnait lui même on n'était pas dans la loi, la loi d'attraction c'était la loi de la répulsion pour le film en soi conditionner lui même en fait en disant mais ça ne dira pas donc ça bon je pense à cette personne parce qu'on a travaillé ensemble en fait sur ce dossier quelques mois et malheureusement ça s'est pas mal terminé pour lui au sens où on mais on a voilà il a acheté l'éponge j'en connais d'autres par contre qui avaient une activité déjà un travail je connais par exemple deux associés parmi nos gros clients à nous deux associés qui avaient qui était déjà associé dans une précédente boîte donc c'est des amis également une boîte qui marche bien avec beaucoup personnel etc et ils ont alors ils ont pas tout laissé tomber en disant les on jette tout et Et on commence à une nouvelle activité, mais ils ont commencé en parallèle. Mais c'est vrai qu'assez rapidement, ils ont mis ça de côté et se sont lancés dans la nouvelle activité. Ils étaient un peu plus jeunes, je crois qu'à l'époque, ils n'avaient pas non plus de femmes, ils n'avaient pas d'enfants. Maintenant, ça a changé. Et ça s'est très bien passé. Aujourd'hui, ils ne regrettent absolument pas d'avoir basculé d'activité. L'activité dans laquelle ils travaillaient avant, c'est toujours pareil, c'est difficile parce que c'est difficile de parler de gens. On devrait donner beaucoup plus de détails, mais c'est toujours délicat quand même, parce que peut-être que ces personnes qui regardent... Ils ont pas forcément envie de privé, ils ont peut-être pas envie non plus qu'on évoque leur cas précisément, mais grosso modo, l'activité dans laquelle ils étaient demandait beaucoup de temps et surtout il n'y avait pas de scalabilité puisque c'était surtout des ressources humaines, c'est-à-dire que chaque intervention était facturée dans leur métier, ils avaient beau avoir une équipe, ils ne pouvaient pas non plus recruter, recruter, recruter et au bout d'un moment, en plus c'était très saisonnier, donc au bout d'un moment ils n'auraient pas pu aller beaucoup plus loin. que ce qu'ils ont fait actuellement, enfin ce qu'ils faisaient quand ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais du coup ils ont fait un truc très mesuré, ils ont fait un entre-deux ils ont fait un entre-deux finalement le bon move c'est de trouver l'énergie pour faire cumuler deux activités le temps qu'il faut pour être sûr de son compte Oui tout à fait mais c'est deux stratégies,

  • Speaker #0

    on va peut-être en parler plus tard, je me souviens avoir lu une question il y a soit la stratégie effectivement de l'entre-deux où on ne prend pas trop de risques mais évidemment c'est difficile de mettre toutes ces forces dans une activité ou dans l'autre, si on est à la fois à cheval sur les deux. Donc ça peut être plus lent, mais c'est plus prudent. Et après, tu as la stratégie des bateaux brûlés. C'est-à-dire tu découvres un nouveau monde, tu arrives là, tu brûles le bateau, tu es sûr que tu ne retourneras pas. Tu ne retourneras pas en arrière. Et là, tu te dis, bon, là, il n'y a pas fait. C'est réussir ou mourir. Donc, c'est deux stratégies différentes qui sont... qui peuvent amener au succès toutes les deux ou à l'échec d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une des questions qui est posée, c'est être devant le mur, est-ce que ça permet de performer ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que vraiment là, quand tu n'as pas le choix, quand vraiment tu dois bouffer et tu te dis, j'ai par exemple un petit pécule financier, alors il faut distinguer déjà l'argent qu'on veut bien mettre dans un projet de l'argent personnel. Là, c'est un petit peu les conseils qu'on peut donner quand on fait des crypto-monnaies, quand on fait de la bourse, etc. Mettez toujours de l'argent que vous pouvez vous autoriser de perdre en fait. Bien sûr personne ne veut le perdre. C'est une question que je trouve toujours con. C'est à dire je n'ai pas envie de perdre cet argent. Non mais on comprend ce que ça veut dire. C'est à dire si vous avez par exemple 10 000 euros d'argent sur le côté et que vous vous dites j'arrête mon taf, je ne serai plus payé ou alors voilà j'ai encore un mois ou deux de salaire qui tombe et j'ai 10 000 euros de côté, pardon j'ai une alarme qui sonne. Voilà sur les 10 000 euros vous devez quand même Soit faire un 50-50, mais garder quand même de l'argent pour vos dépenses personnelles, pour assurer un minimum, car ça ne va pas fonctionner tout de suite. Donc ne brûlez pas totalement les bateaux non plus, sinon vous allez avoir du mal, ou alors vous retournez vivre chez maman.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une bonne stratégie de retourner vivre chez maman pour avoir le moins de dépenses ?

  • Speaker #0

    Selon l'âge que vous avez, c'est une bonne stratégie. C'est-à-dire qu'évidemment, moi à l'âge que j'ai, avec une famille des enfants, c'est déjà compliqué.

  • Speaker #1

    Ça devient compliqué, je peux l'entendre.

  • Speaker #0

    Quant à la vingtaine, 22, 23, même 25 ans, C'est encore une possibilité de dire ok je réduis les dépenses, pendant un temps je reviens vivre chez mes parents, alors il faut qu'ils comprennent, qu'ils acceptent et qu'ils encouragent l'activité, ce qui n'est pas toujours évident. On le sait très bien, ça peut être un frein aussi et ça peut inciter des gens à arrêter. L'entourage, j'entends, c'est presque un sujet qui revient toujours, mais voilà, il faut vraiment couper les dépenses et c'est terminé. Les sorties, les boires à verre, les mangers au resto, le ciné, les magins, c'est fini. Vous mettez toutes les forces là-dedans. Et si vous êtes au pied du mur... Je pense que c'est presque préférable de faire ça, mais c'est possible de faire ça jusqu'à ce qu'on ait une vie de couple et une vie de famille. Quoi que c'est fait, je ne conseillerais pas, je conseillerais plutôt la période, la stratégie de l'entre-deux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, de la prudence. Ok. Il y a un autre point, c'est donc, est-ce que du coup, la descente aux enfers ou plutôt le grand échec entrepreneurial, est-ce que tu as des exemples de personnes qui sont passées par là ? qui perdent tout, ils avaient gagné ils perdent tout et après ils reviennent encore plus fort parce qu'on a beaucoup dans les conférences dans des événements, des gens qui vont se présenter qui vont aller sur scène, qui vont nous parler un petit peu de ce type d'histoire alors voilà j'ai démarré j'ai eu trois échecs et puis après j'ai eu mon succès sauf que deux ans après il m'est arrivé ça et je suis passé de millionnaire à SDF et puis après je suis devenu milliardaire ce genre d'histoire là, est-ce que du coup on peut dire que c'est une bonne idée presque que c'est normal, que c'est presque que les plus grands gagnants doivent forcément avoir les plus grandes défaites ?

  • Speaker #0

    Je pense que... Alors, je n'ai pas d'exemple précis. Je ne connais personne qui a eu vraiment un immense succès. Ou alors, j'ai personne qui me vient en tête là. Dans les personnes que je connais, je n'ai personne à citer. Par contre, je pense que oui, ça doit donner un tel sentiment de frustration.

  • Speaker #1

    Une envie de vengeance un peu.

  • Speaker #0

    Une envie de vengeance sur soi-même et sur l'ensemble de... Sur la vie, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    qui t'ont contraint en fait à plonger et parce que quand tu es jeune que tu as pas trop d'argent c'est une situation qui est normal pour la plupart des gens sauf évidemment si tu viens d'une famille fortunée ou alors qui te lait qu'un patrimoine et c'est d'accord mais pour la plupart des gens bon tu commences jeune tu fais des petits boulots tu fais tes études et puis après bon ben voilà tu vas monter les marches ou non d'ailleurs mais en général tu as un boulot tu commences à faire construire doucement ton patrimoine etc pour certains du moins c'est logique c'est un chemin un chemin logique mais quelque part tu n'es pas frustré parce que tu montes doucement des étapes en partant de zéro. Mais quand tu fais ça, quand tu atteins, tu l'as dit tout à l'heure d'ailleurs, tu avais atteint avec Félix un niveau de satisfaction dans le travail, enfin de satisfaction financière, j'ai dit agent de travail. Donc voilà, vous faisiez même un peu les fous-fous. Les fous. Vous jouiez les loufstik, le jouet de loufstik, à dépenser tout ce qu'il ne fallait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, oui.

  • Speaker #0

    Mais voilà, et donc quand c'est retombé, vous avez pris ce risque. et pendant une période, tu étais dur.

  • Speaker #1

    On a fait une dépression.

  • Speaker #0

    Une dépression ? Non mais... Peut-être pas une dépression, mais tu es quand même déprime.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ça fait mal. Quand tu as connu cette vie où tu peux tout te permettre quasiment, tu ne penses plus à l'argent et tu retombes.

  • Speaker #1

    Là-dedans.

  • Speaker #0

    C'est d'une brutalité, j'imagine, loin. C'est d'une brutalité sans nom.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que ça avait fait mal. Surtout, comme tu dis, ce n'est pas pareil. Je pense que vu qu'on était jeunes et que tout ça allait très vite, c'est plutôt... d'un coup une insécurité quoi par rapport à ce qu'on sait faire tu te dis ah putain on est parti confiant en disant bah voilà on sait comment faire beaucoup d'argent et en fait quand on n'est plus dans le nid waouh on n'arrive pas à se payer plus qu'un smic qu'est ce qui s'est passé qu'est ce qu'on a merdé en fait il fallait du recul faut pas oublier que la plupart des boîtes ferment la première année enfin que qu'on est sur un business à cash flow donc on est fort dans un business à cash flow sauf qu'avant on avait de la trésorerie là on devait relancer du business à cash flow avec une petite trésorerie Donc effectivement, c'était plutôt ça le sujet. C'était au début comprendre que ce n'était pas forcément nous qui étions mauvais, mais plutôt que le choix qu'on avait fait était plus difficile qu'on ne l'envisageait. Et voilà, c'était aussi con que ça. Mais oui, petite déprime quand même, effectivement. Il y a quand même ce truc où tu...

  • Speaker #0

    Tu ne gagnes pas des millions. Je veux dire, tu n'avais pas une villa. Tu n'as pas la justice qui est venue saisir ta villa au bord de la mer, qui est venue... chercher ta Lamborghini, tu vois ce que je veux dire ? Mais tu imagines un peu la violence du truc.

  • Speaker #1

    La descente aux enfers. La femme te quitte, elle prend les enfants.

  • Speaker #0

    Tu pars en couille. Je pense que tu passes par plusieurs étapes, une période de dépression dure. et parce qu'il faut accepter ça tu vois c'est une séparation était très très dur et après tu as un sentiment je pense de revanche qui doit animer et ça peut décupler tes forces on va dire et si on parle encore de la loi d'attraction parce que j'aime bien en parler parce que j'y croyais pas du tout en fait je me suis rendu compte pas mal d'étapes de ma vie que finalement c'est peut-être pas si con ce truc non c'est aussi impalpable que ce soit tu vois mais je pense vraiment que quand on veut quelque chose On peut l'avoir si on le veut vraiment. C'est plus facile à dire.

  • Speaker #1

    On pourra faire un épisode entier.

  • Speaker #0

    Alors il faut bosser, ce n'est pas juste se mettre dans son canapé et dire je le fais, je le fais. Non, ce n'est pas que ça ne suffit pas évidemment. Si tu mets tout en œuvre, ce n'est pas la magie, si tu mets tout en œuvre, clairement c'est possible. Je pense que ces gens sont animés d'une force surhumaine pour revenir au plus haut niveau. Et tu as des gens comme ça, ils peuvent se planter sur un projet, ils repartiront sur un projet qui n'a rien à voir. Ils peuvent très bien réussir à revenir au même niveau, au sommet. simplement qu'ils ont la force, ils ont les compétences pour le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais pas, moi je me pose sur le même plan, tu sais, le loi attraction et l'obsession. C'est globalement quand t'as quelque chose du coup auquel tu penses très fort, bah tu vas donc se composer, tu vas avoir les opportunités là où tu les verrais pas si jamais t'étais pas concentré, tu vas faire des corrélations aussi, fin, y'a ce truc où quand t'es obsédé par quelque chose, peu importe ce qui se passe, peu importe les barrières, bah tu contournes, etc, fin, tu vois, si jamais t'es obsédé par le e-commerce. tu vas performer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut être obsédé. Voilà. Si tu n'es pas obsédé, ce n'est pas fait pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, il y a beaucoup trop d'obstacles, beaucoup trop de galères, beaucoup trop de trucs à faire. C'est un long chemin entre monter en compétence, bon tempo aussi, parce qu'il y a plein de mauvais timings, il y a pas mal de très bons timings. On en parlait, la maladie qui nous a touchés il y a quelques années. Notre métier, les gens dans notre sphère, on a eu un bon timing. Si demain tu te lances, vu que nous on stagnait quand même pas mal, BAM ! On a une grosse croissance à ce moment-là, ce qui nous permet après de redécoller. Les gens qui démarrent aujourd'hui par exemple, s'ils n'ont pas un événement similaire, peut-être qu'ils vont mettre plus longtemps. Et on ne peut pas dire autour d'une table par exemple après, Ah bah vous, ça a mis 6 ans ! Oh trop nul ! Nous au bout de 3 ans on a décollé ! Je fais Oui mais t'as décollé parce qu'il y a eu ça, tu vois c'est un peu comme... Pour les citer encore une fois mais, Yomi, il est très compétent, il a cartonné etc. ça ne peut pas lui retirer. Et il y a aussi... super bon timing et enfin du coup il a su voir les belles opportunités il les a saisis il les a fait au bon moment parce qu'on peut pas par exemple juste dire lui e-commerce c'est des bons placements d'influencé gérer le e-commerce quand il quand you me était l'un des novateurs et qu'il a balancé du marketing d'influencé à balle c'était le de bon moment pour le faire maintenant il ya eu les scandales d'influenceurs il ya eu plein de trucs qui a eu des arnaques les gens se sont habitués c'est plus novateur Donc aujourd'hui, ce n'est pas une recette magique. Il ne peut pas dire, moi j'ai fait partie dans l'e-commerce, voilà comment j'ai fait, fait pareil. Il y a une temporalité, un vilex, c'est tout.

  • Speaker #0

    Le fait est que des personnalités comme Yomi, il y en a d'autres, c'est parce qu'on le cite effectivement, parce que c'est vrai qu'il fait partie des gens qui ont vraiment réussi en e-commerce et surtout dans la formation e-commerce et tout cet écosystème, c'est devenu aujourd'hui la référence, mais c'est quelqu'un qui fonce tête baissée et qui a une opportunité. Je repense par exemple au momentum des NFT. Ça a duré quoi ? 3-4 mois finalement cette histoire. Il a sorti un projet NFT pile au bon moment. Place au mais du pic. Les gens ont acheté ces NFT à fond. Il s'est mis un tas d'oseilles dans la poche. Deux mois plus tard, l'affaire a été pliée. C'était fini. Ce que je veux dire, c'est que c'est comme ça pour tout. Là, il a déjà lancé énormément de choses sur l'IA. Vraiment pareil au bon moment. C'est quelqu'un, je pense, et c'est ça son... talent, enfin le talent des personnes comme lui, parce qu'encore une fois, il n'est pas tout seul. Et dans tout un tas de domaines, en fait, il y a, même si on sort du e-commerce, du business en ligne, il y a tout un tas de gens dans différents domaines comme ça qui vont c'est bien ça, je fonce à fond là-dedans Alors évidemment, aujourd'hui, il n'est pas tout seul, il a une équipe,

  • Speaker #1

    il peut même partir. Il est en capacité d'aller tout prendre maintenant.

  • Speaker #0

    Il est en capacité d'aller tout prendre encore plus vite. Mais à l'époque, quand c'était pas encore le cas, quand il n'était pas encore aidé ou entouré comme aujourd'hui, il avait quand même, je pense, cette... de se dire ok là dedans il faut que je fonce et je mets tout là dedans et voilà c'est ce qui fait qu'il en est là aujourd'hui sur tout un tas de domaines. Regardez un petit peu le nombre de domaines dans lequel il est présent aujourd'hui. On parle même plus que d'e-commerce, loin de là, il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Et puis il n'a pas ralenti, il y en a plein aussi qui ont fait forcément e-commerce qui ont mis un petit peu les mots de base.

  • Speaker #0

    Ils ont continué à bosser de la même manière. C'est des gens comme toi par exemple. donc j'ai en investi nous aussi avec lui sur certains certains projets de private equity fin sur deux projets de private equity et kitty j'aurais bien mais mais c'est quelqu'un ainsi qui n'arrête pas aujourd'hui pour dire les vidéos youtube et tout les j'arrête tu vois ouais c'est cool ce que c'est compliqué en plus il est ultra perfectionniste et haut mais pas du tout il continue Et t'as des gens comme ça, et c'est vrai, je me disais même, est-ce que si j'arrivais à ce niveau-là, est-ce que je serais pas tenté un peu de... Alors il y a une question d'âge aussi, tu vois, peut-être que oui, voilà, moi j'ai la quarantaine bien tassée, peut-être j'aurais peut-être envie de lever un peu le pied, tu vois, déjà maintenant j'ai plus la force de travail que j'avais avant. Et c'est pour ça que c'est très important, si on veut brûler ses bateaux, faites-le vraiment entre 20 et 30 ans, quoi. Après ça, vous n'aurez, alors déjà vous aurez sans doute, je l'espère pour vous, une situation de famille, des enfants, etc. C'est quand même quelque chose qui va vous retenir. C'est toujours pareil, c'est à la fois un pourquoi, tu sais pourquoi tu fais les choses, tu sais pourquoi tu te démènes, tu as des gens derrière toi. Et tu sais, c'est une très bonne raison. Mais en même temps, c'est aussi une responsabilité qui fait que tu ne peux pas faire n'importe quoi. Ce n'est pas le casino, il faut qu'il aille de manière prudente, etc. Mais par contre, se lancer comme ça dans la vingtaine, allez-y. Je dirais même, si vous avez 22-23 ans et que vous hésitez à passer à l'action, vous êtes un vrai con, vraiment, vous êtes un vrai con.

  • Speaker #1

    Il le dit. Il l'a dit. Ceux qui ont 22-23 ans et qui nous regardent, vous hésitez à passer à l'action.

  • Speaker #0

    Vous êtes des vrais cons. Non, mais vous êtes des vrais cons parce que si vous vous dites Ah non, mais moi, je préfère avoir du temps pour moi quand même. Moi, je suis fatigué. Je ne peux pas jouer au gain de mes séries le soir. Moi, j'aime bien sortir avec mes amis. Mais voilà, vous avez choisi votre vie et vous n'irez pas plus loin. C'est tout. Mais pas de souci. Après, je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, sachez être responsable de votre vie et de l'implication que vous allez donner à vos projets. C'est tout. Que ce soit le business en ligne ou un autre type de boulot, si vous n'êtes pas prêt à travailler jusqu'à... Moi, je l'ai fait il y a encore quelques années, et j'avais bien plus que 20 ans déjà, de travailler jusqu'à 1h du matin tous les jours. Tu bosses, tu te lèves, tu es déjà dans le boulot. Et c'est vrai que quand tu es entrepreneur, tu sais très bien, tu ne penses qu'à ça. On disait la fois passée avec Rémi, on pense... Souvent, les femmes disent Oui, les mecs ne pensent qu'au cul, tout ça. Non, moi, je pense... Oui, je pense surtout... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je pense surtout à l'argent. je pense bien plus à l'argent et je pense bien plus à mon business en continu du matin au soir et c'est un peu moins le cas maintenant parce qu'honnêtement je commence à être plus fatigué qu'avant, je pense que c'est l'âge c'est naturel grosso modo mais il y a encore quelques années, il y a très peu de temps je travaillais du 8h jusqu'à minuit, une heure du matin et c'était normal c'était mon quotidien Netflix, tout ça, ça ne m'intéressait pas parce que j'étais obsédé en fait j'étais obsédé par le business rien à voir avec le... C'était une passion et quand vous voyez des mecs, moi je connais un peu le milieu artistique également, j'ai connu des gens par exemple qui étaient dans la peinture, peinture artistique, pas mettre en peinture la façade, mais c'est des gens, c'est pareil, ils ne comptent pas leurs heures, ils ne font pas, alors je travaillais dans mon atelier, je fais à 9h, 18h, une petite, non les mecs, la nuit, le week-end, j'ai dit à la nuit. Ils sont obsédés, ils veulent absolument aller au bout du truc.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui est important, cette obsession.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est comme ça que ces gens réussissent. Un artiste obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance du moins. Un entrepreneur obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance de réussir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ce truc-là, il y a plein de chemins, tu peux te heurter à plein de murs, mais dans tous les cas, tu finiras par trouver le chemin qui fonctionne. Parce que si tu es suffisamment obsédé, les opportunités de ce business, quand on parle de e-commerce, elles n'arrêtent pas d'évoluer. On parlait de... bon timing pour le marketing d'influence il y a deux ans il y avait un bête de timing pour le contenu en organique il y a des marques qui se sont installées sur TikTok et sur Instagram en faisant du contenu organique et donc en ayant juste de la porte organique bon maintenant c'est plus dur de s'installer mais ces marques là qui se sont installées leurs algorithmes sont bien éduqués publier du contenu tous les jours tous les jours ils font du chiffre d'affaires en organique bam bam bam bam donc quand tu es obsédé par le e-commerce depuis quatre ans bon si tu as raté toutes les opportunités continue persévère tu finiras par avoir la suivante il y a eu l'IA qui est arrivé il y avait eu des opportunités e-commerce comme ça et on en aura encore.

  • Speaker #0

    Et on en aura encore. Mais que ce soit en e-commerce, dans tout, si tu es obsédé dans le sport, les mecs qui sont les sportifs de haut niveau sont des gens qui sont obsédés. Je pense même que pour être un bon entrepreneur, il faut être un malade mental en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un petit truc… T'as un truc qui ne va pas, quoi. J'ai un pote qui serait d'accord avec toi. Mais pour qui ? On n'est pas dans le bon sens forcément du terme.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui, une vision des entrepreneurs comme ils sont tous un peu détraqués, des problèmes d'ego, des trucs à combler.

  • Speaker #0

    Mais tous les gens qui réussissent. Regarde, tu prends l'exemple des gens. Je vais prendre des gens, c'est vraiment des exemples tout bêtes, mais je ne sais pas pourquoi j'ai toujours détruit le mémoire. Je ne connais pas ton d'Apple, c'est incroyable. Je ne connais que lui, Steve Jobs. Je ne connais que lui. mais à Bill Gates même quand tu vois Bill Gates qui part faire sa retraite tu sais dans sa petite cabane t'as déjà vu ces images ? ouais ouais bien sûr il part faire sa retraite avec ses bouquins et il se nourrit de bols de soupe avec ses bouquins le mec est timbré ou quoi ? enfin tu vois je prends le principe je comprends et j'admire même le truc mais tu dis t'en vrai Steve Jobs à son niveau était bien timbré aussi il y avait tout un tas de talk enfin c'est des gens qui avaient un ego attention ouais bien sûr bien sûr alors Jeff Bezos par exemple je... Je ne connais pas suffisamment sa vie, son œuvre. Je sais que je connais son œuvre, je sais ce qu'il a fait, mais je ne connais pas vraiment en fait. comment il en est arrivé là il ya alors on a tous l'image du gars dans son sort de petit bureau là avec amazon de tag et sur le mur sur un drap fin voilà on a tous cette image là mais il n'y a pas tellement l'image wayla il a fait ça dans un garage chez ses parents tu vois je connais pas réellement en fait son

  • Speaker #1

    parcours il a moins beau c'est comme personal brand peut-être ou alors on a été moins sensible je sais pas mais ça avec son histoire a fait moins partie du parcours quoi enfin mon parti dans la réussite est quand même incroyable d'avoir fait un site et de nous

  • Speaker #0

    Mais ce que je veux dire, c'est que c'est quand même la plupart du temps des gens qui ont des problèmes psychologiques.

  • Speaker #1

    Oui, sans doute. Je pense que pour en arriver à ces sphères de pouvoir et de succès, s'il y a un moment où ça fait le tri, il n'y a que les plus gros détraqués qui arrivent à... Tu savais Elon Musk aussi, quelle singularité c'est le gars.

  • Speaker #0

    Un exemple auquel j'aurais dû penser avant.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en tout cas, ils n'ont pas forcément nécessairement l'étiquette... C'est pas forcément méchant. tu vois ce que je veux dire c'est qu'il y a aussi cette image de gens qui sont malades mentales je suis pas en train de dire sociopathe tu vois parce que t'as une caricature surtout en France où effectivement on voit les gens très très riches comme les méchants à abattre et puis il y a des gens qu'il faut critiquer il y a des choses qui sont pas bien pas correctes à l'échelle société et donc il faut qu'on puisse voir tout ça mais généralement sur les gens qui ont beaucoup de pouvoir et beaucoup de richesse on souligne tout le temps ce qui va pas... et on souligne très rarement ce qu'ils font de bien. Et je trouve que du coup, on les idolâtre, on les met sur un piédestal, sauf qu'il ne faut pas oublier que ça reste juste des types. Et de plus en plus, plus moi j'ai de l'ambition, plus du coup je me projette dans les gens qui ont du succès. Et je vois que les gens qui critiquent souvent facilement, par exemple, je ne sais pas, on va voir un documentaire ou une interview d'un artiste. Et il va dire un truc et tout, puis t'as des gens avec qui tu veux être, ils vont dire Ouais, non, mais lui aussi a ça, etc. et je vais être en mode… En fait, cette facilité à critiquer pour moi, c'est que du coup, ils ont déjà déshumanisé toute forme de succès. C'est-à-dire qu'en fait, ils ne peuvent plus s'identifier parce que, honnêtement, moi, du coup, j'essaie de m'identifier, je me dis Bah moi, du coup, moi, j'aurais du succès dans cette sphère-là. Je viendrais sur un plateau télé et j'aurais cet échange-là, comment est-ce que je m'en sortirais ? Et souvent, du coup, j'ai plutôt un regard humble et je fais Bah, oui, c'est bien débrouillé, bon, il a dit ça. C'est un type. c'est quelqu'un tu as et c'est d'un exercice qui est difficile et donc le peuple les gens déshumanisent tous ceux qui ont du succès et en fond des des entités supérieures qui sont du coup attaquable critiquable tout le temps et je trouve que la distance entre justement les gens qui ont beaucoup de succès et on va dire le commun des mortels elle est créée aussi parce que vous faites on déshumanise collecte un moment on déshumanise ces gens là quand tu vois quelqu'un qui sur scène qui fait un zénith mois plus jeune je me disais jamais identifié du coup si jamais il avait un raté ou je sais pas quoi bon bah je me plaindrais c'est chiant il a raté son truc où il arrive en retard ou je sais pas quoi et maintenant je me dis juste peu importe le genre de qu'est ce qu'ils peuvent cafouiller ou raté je me dis comment je fais moi si je suis inscrit est ce que j'y arrive aussi bien que lui qu'est sa gestuelle comment tu as je parce que parce que je n'ai pas de jeu mais plus de distance cette personne est une rock star c'est inspirant je veux en est je veux en être je trouve que du coup si on critique voilà aussi facilement les et les gens qui sont de grande notoriété et tout, c'est qu'en fait, on a arrêté de les considérer comme des gens qu'on pourrait croiser, qui ont l'impression que les choses et tout. C'est juste impressionnant ce qu'ils font, et ils font comme ils peuvent. T'as des salopards, bien sûr, mais ils font comme ils peuvent aussi. Puis il y a ce truc, tu vois, dans la série Bernard Tapie, c'est assez bien mis en scène. Ouais, ton parcours, il est singulier, etc. T'as différents enjeux, et donc, ouais, des fois, il faut virer des gens, et des fois, tout le monde a envie de te mettre au bûcher parce que t'as viré des gens. Ouais, mais t'as sauvé une boîte et puis peu importe. Je veux dire, au bout d'un moment, dans ce game-là de l'entrepreneuriat, tant qu'on sera dans une société qui fonctionne comme elle fonctionne, c'est les boîtes qui créent de l'activité, donc voilà, c'est comme ça. Donc oui, si jamais un entrepreneur veut virer tout le monde, c'est comme ça, c'est la vie, c'est horrible, mais les gens après, ça a eu de prendre leur vie en main de leur côté, d'assumer les conséquences, d'essayer de faire des trucs et tout.

  • Speaker #0

    Ça me marque toujours, parce que c'est vrai qu'évidemment, j'imagine très bien, je me mets à la place de Jean, qui ont par exemple travaillé 25 ans, 30 ans dans une usine, une même boîte. Et là, l'usine ferme. Ouais, salaud de patron, le groupe, ces milliardaires, etc. Ils ont acheté la boîte, ils ont fermé la boîte. Il y a des grèves et des manifestations. La CGT qui s'emmêle. OK, cette boîte n'est pas votre père. Cette boîte n'est pas votre père. Si vous avez choisi de passer 25 ou 30 ans dans cette boîte, et on entend parfois des gens, tu vois la caméra qui se... Oui, j'ai tout donné à cette boîte. Oui, d'accord. Mais enfin, c'était juste un échange transactionnel de temps compétence contre un salaire. enfin en mon sens dans un couple on ferait pas ça tu vois non mais voilà je vais tout donner donc elle doit rester avec moi c'est que la russie voilà je suis ce qui est je donc oui je pense qu'il ya beaucoup de gens peut-être qui c'est choquant ce qui dit jamais non je vous emmerde non mais cette boîte ne doit rien à ces personnes à partir du moment en fait où tout a été fait de manière réglo et contractuelle ouais voilà si la boîte ferme ou si même les gens sont licenciés pour quelques raisons que ce soit tu vois Je veux dire, ah putain mais les salauds ! Non mais je suis désolé ! Quelque raison que ce soit !

  • Speaker #1

    C'est un peu le truc où on vous donne ça et tu demandes ça. Ouais, c'est quoi au bout d'un moment ? En fait, la structure que tu emploies, elle crée de l'activité, c'est pas toi le rôle. Elle ne te doit rien. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est pas ton père, c'est pas ta mère,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et je pense que c'est quand même, malgré tout, typique aussi, la mentalité qu'on a vraiment de... d'assister en permanence dans un pays en fait où on a beaucoup plus de droits que de devoirs, dans un pays qui a vraiment été bâti sur les 50 dernières années sur un socle social. Donc c'est enfin sur les 50, j'ai même dit plutôt les 40 dernières années, sur un socle vraiment social. Et le problème c'est ça, c'est que du coup on est dans l'assistanat, on a toujours l'impression qu'on a tous les droits etc. Mais à mon sens c'est juste vous manquez de responsabilité, vous êtes responsable de vous-même. Et si demain une boîte ferme... Si vous n'avez pas, pendant ces 25 ans, réfléchi à ça, ça pourrait se terminer un jour. Peut-être que je vais me former, peut-être que... Tiens, et si je cherchais un boulot plus qualifié dans une boîte, plus prometteuse, etc. J'en sais rien. Mais c'est malheureux, mais c'est malheureusement...

  • Speaker #1

    C'est plein de singularités bien évidemment que là si tu vois d'un coup on fait intervenir quelqu'un qui va avoir son histoire à raconter sur ses 20 ans de boîte et où il y a eu un licenciement.

  • Speaker #0

    C'est une larme.

  • Speaker #1

    C'est une singularité et tu tombes de tristesse, de souffrance. Mais quand on dit qu'il faut faire société, c'est ce truc-là où effectivement en France, comme tu dis, c'est de l'assistanat sur beaucoup de choses et de la déresponsabilité des gens.

  • Speaker #0

    La responsabilisation.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci. Et je trouve ça dommage. Je ne suis pas en train de critiquer ceux qui le vivent avec beaucoup d'émotion. C'est plutôt une invitation. Je suis même plutôt à dire, en fait...

  • Speaker #0

    maintenant peut-être même maintenant plus que jamais vu que c'est en train de changer et qu'on voit que nos états arrivent plus à aider tout le monde il faut être responsable moi par exemple à aucun moment j'ai la croyance aujourd'hui que je vais un jour toucher une retraite aujourd'hui quand je verse des payes et qu'il ya une part pour la retraite en charge c'est un cadeau que je sais un cadeau c'est honnêtement je ça me fait moi pour moi ce qu'on est en train de m'appeler c'est de la solidarité pour vos aînés et c'est ok c'est ok mais je me dis pas mais c'est super ça veut dire que moi je vais non je sais que c'est mort après moi j'ai voilà effectivement mon parcours fait que c'est pareil jamais eu jamais de droit au chômage surtout que maintenant ça a changé avec l'autre entreprise au début de l'autre entre autres entrepreneurs une époque où c'était assez récent tu cotises et pas pour la retraite ni pour le chômage maintenant ça a changé il me semble Et donc, il y avait ce truc-là où je me disais, depuis le début, je ne me suis jamais dit que quelqu'un allait venir s'occuper de moi. Alors attention, je ne suis pas à plaindre au niveau de ma famille, etc. Honnêtement, ma famille a toujours pu couvrir, je sais que j'ai toujours un logement, j'ai toujours de quoi manger, ce n'est pas un problème.

  • Speaker #1

    Parce que tu es né avec du pire argent dans la bouche.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est sûr qu'il y a des gens pour qui c'est plus difficile. Pour autant, cette mentalité, je ne parle pas de difficultés, de est-ce qu'il y en a qui vont échouer ? mais cette mentalité de par contre, il faut se mettre en responsabilité c'est important. Surtout aujourd'hui où... ou que je trouve que ça peut partir en coulée tout le moment et tous les acquis sociaux peuvent sauter, il ne faut pas, c'est dangereux de rester dans un ancien modèle de pensée qui dirait que de toute façon, on prend soin de moi, il y a des sécurités, etc. Il n'y a plus de sécurité. Un CDI aujourd'hui, ce n'est pas un truc qui vous sécurise. Ce n'est plus un truc qui vous sécurise. Donc voilà, on va peut-être essayer de revenir sur une des questions avant de conclure l'épisode. Mais je ne sais même plus pourquoi on avait parti sur tout ça.

  • Speaker #1

    On s'est parpillé un peu, mais vous avez compris le principe. Et je suis désolé s'il y a quelqu'un qui nous écoute qui a été licencié dernièrement en disant putain, les bâtards Mais simplement,

  • Speaker #0

    je pense qu'il faut simplement… Un commentaire pour le référencement. Insultez-nous.

  • Speaker #1

    Insultez-nous. Non, mais il faut simplement se dire, pour finir juste cette petite parenthèse qu'on a faite dans l'épisode, que vous êtes responsable et malheureusement, c'est simplement un tort. d'imaginer que quelqu'un au-dessus de vous se doit de vous protéger. Vous êtes tout seul. Vous êtes dans une société, oui, mais vous êtes tout seul et vous êtes responsable de vous et des gens qui vous sont proches. Si vous ne faites pas malheureusement ce qu'il faut faire, à votre niveau, parce que j'entends bien que quelqu'un qui travaille en usine ne va pas avoir un niveau de revenu, il va galérer, etc. Oui, on est d'accord. Mais à votre niveau, il y a toujours des moyens de pouvoir peut-être vous former. le soir pour faire autre chose.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui encore plus qu'avant, tu vois, la société justement elle a évolué, c'est pour ça que tu vois, le discours qu'on tient là il peut pas être valable, je sais pas, 30 ans en arrière. Non, c'est le petit but. Mais aujourd'hui, avec internet, si on prend large, donc les réseaux sociaux, enfin tout ce qui va avec tout ça, tout le monde a un accès à l'information, tout le monde a un accès au succès, tu vois, si tu veux faire effectivement grandir ton patrimoine, tu as plein de petits moyens, tu as plein de gens qui vont créer des solutions. Tu as des solutions maintenant pour investir dans l'immobilier des 10 euros avec des rendements qui sont super. Tu as tout un tas de possibilités. Et donc, c'est de la flemme de ne pas le faire. C'est de la flemme. Encore une fois, on peut comprendre. Mais du coup, c'est ce truc de t'es responsable. Si tu as fait 20 ans de boîte et que tu n'as rien sécurisé, ça fait au moins 10 ans que tu pouvais le faire, que tu pouvais te concentrer sur OK. Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Là, honnêtement, vous décrivez à ChatGPT votre situation. toute votre session vous décrivez et vous lui demandez qu'est ce que dans ce contexte là vous pouvez faire pour constituer une épargne solide ou des investissements qui sécurise et on vous sera un plan d'action tout fait et vous appliquez et sur chaque action vous savez pas comment faire vous demandez à chat jpt si vous dis par exemple mettez tous les tous les mois 15 euros sur tel tel indice boursier d'un an Comment mettre 15 euros sur tes indices boursiers ? Et puis bam, bam, bam, bam.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec ça. Tu vois, rien que ça. C'est pour ça que ce projet dont je t'avais parlé, une plateforme d'éducation financière pour tout le monde, vraiment simple. Je veux dire, on n'est pas en train de parler, parce que c'est vrai que si tu prends le langage des financiers, personne ne comprendra rien. Quelqu'un qui travaille à l'usine, qui a une vie de famille, qui a 45 ans, 50 ans, c'est difficile. Mais je suis persuadé qu'effectivement, tout le monde peut se dire, j'ai 50 balles à mettre tous les mois. Est-ce que tu fais ça pendant 30-40 ans ? Sur un... Ouais, un S&P 500, sur un ETF, voire même sur des actions... Nvidia ! Nvidia qui a performé comme un singlet en quelques années, non mais t'imagines un petit peu ?

  • Speaker #0

    En tout gros,

  • Speaker #1

    tu fais moins en DCA. Il y a des choses à faire, simplement, il faut aller chercher soi-même la formation. Ouais. Ok, ben écoute, est-ce qu'on conclut cet épisode ?

  • Speaker #0

    Je propose qu'on traite encore une ou deux questions, et puis après...

  • Speaker #1

    Dernier parce que j'ai chaud.

  • Speaker #0

    Autre sujet, donc on a déjà répondu à quand faut-il tout risquer, à 25 ans ou à 45 ? Plutôt à 25 ans plutôt qu'à 45. Après, à 45, vous pouvez encore faire des choses, mais avec plus de mesures, avec plus de prudence. Tac, tac, tac, tac. Est-ce que, alors on a déjà répondu à la question qu'il faut combien d'argent de côté pour se lancer sereinement en e-commerce ? Ça dépend de plein de choses, on a déjà répondu à ça. Globalement, il faut des ressources. Si je veux, il faut des ressources. Il ne faut pas se lancer avec rien du tout,

  • Speaker #1

    il faut avoir plus de ressources qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Il faut dire les choses comme elles sont. Une question qui peut être rigolote, c'est, tu dirais quoi à un étudiant qui a 20 ans, qui veut se lancer et arrêter les études ? J'ai deux exemples, moi, de mon côté. J'ai mon petit frère qui l'a fait, pour venir travailler avec nous. J'ai Anatole, que j'ai accompagné dans une formation pour devenir média buyer, qui lui n'a pas arrêté, il est en école de commerce, mais justement, la question c'est est-ce qu'il devrait ou pas se concentrer sur son business ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tout dépend des études, déjà, tout dépend de l'école de commerce. Le problème c'est que c'est souvent les parents qui payent l'école de commerce, ça coûte 15

  • Speaker #0

    000 balles par an,

  • Speaker #1

    fort heureusement. Ça dure quoi ? 4 ans ? 5 ans ? 5 ans. 5 ans. Il en est où là, l'école de commerce ?

  • Speaker #0

    Première année, je crois.

  • Speaker #1

    Première année. En vérité, le contenu de l'école de commerce, il le trouvera en ligne. Oui,

  • Speaker #0

    je viens d'accord avec ça.

  • Speaker #1

    Je pense que l'école de commerce, le seul intérêt, c'est vraiment de construire un réseau. Clairement, c'est ça. Mais ce réseau te sera utile uniquement dans des jobs. Enfin, je ne vais pas dire uniquement. Tu peux monter une start-up, tu peux monter des choses, tu peux voilà tiens j'ai rencontré machin qui a les mêmes ambitions que moi, on s'est associé, on va monter une start-up, on va révolutionner le monde de l'agroalimentaire par exemple. Mais par contre, pourquoi je retourne ça ? Je fais tout le papier,

  • Speaker #0

    vous voulez juste ne plus le plan de l'épisode.

  • Speaker #1

    Mais par contre effectivement, sinon le reste des jobs c'est souvent des postes haut placés dans des boîtes. Donc tu te destines à un travail salarié, bien payé, très bien payé, avec énormément de responsabilités, mais c'est quand même des jobs. Et c'est vrai que l'école de commerce, si c'est ça, ça va t'aider largement en tant que diplôme. Tu fais une bonne école de commerce pour trouver du boulot.

  • Speaker #0

    Et si jamais je mets en comparaison, donc 50 000 euros, 5 ans, école de commerce, 50 000 euros, 5 ans, entrepreneuriat, il peut y en avoir. Mais du coup, pour entrer en entrepreneuriat... Même mettons, du coup...

  • Speaker #1

    pas seulement ça mettons que l'objectif ça doit être ce soit d'être salarié dans une grande boîte qu'est ce qui est le plus de valeur cinq ans dans l'école de commerce à 5 ans en arrière bref parce que moi je ça va dépendre vraiment la personne qui va être recruté si tu veux est ce que tu as à faire quelqu'un des ressources humaines uniquement tu vois qui va regarder son ton cv vous avez fait l'école de commerce vous avez fait les tecs pas mal ou alors c'est un homme écouté j'ai développé des sites avec un pote mais j'ai appris énormément

  • Speaker #0

    pendant cinq ans ouais mais là tu le présente mal mais si jamais tu le présente bien si jamais tu étais là cinq ans tu as des échecs tu as des réussites tu as géré une entreprise tu as créé une SAS tu as fait taque tu as eu plusieurs... tu passes sur que ça a beaucoup de poids tu penses pas et en vérité tu n'as pas eu suffisamment de réussite sinon tu serais pas là à l'entretien et des gens qui je voyais ça j'étais un peu longtemps qui font le chemin inverse qui réalisent qu'en fait l'entrepreneuriat ils aiment tout le sujet de curiosité que c'est tu vois les sujets de tech etc mais qui en fait sont beaucoup plus sur ce tu vois comme Théo qui en fait se retrouve aussi bien dans le schéma du salariat que dans l'entrepreneuriat il aime l'entre deux il aime les deux tu pourrais et moi j'ai cette croyance mais si jamais elle est sur le marché du travail après tout j'ai cette croyance que parce que moi c'est comme ça que je recruterais je recruterais forcément au vu de mon expérience je recrute jamais au diplôme je recrute qu'à l'xp et à ce que tu peux démontrer et j'ai un peu ce sentiment que maintenant les boîtes modernes bah tu te pointes avec 5 ans d'xp tu tu tu tu tu Tu arrives avec une expérience de fou, quoi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des postes, ça dépend qui te recrute. Si tu es dans une boîte PMU qui a 80 salariés, avec un petit bureau RH, et Monique, 57 ans, qui est la directrice RH, qui te reçoit pour faire un entretien, avant le deuxième entretien, tu vois, avec le boss, elle peut très bien classer ton dossier en disant m'intéresse Et par contre, si tu es dans une boîte plus jeune, comme l'agence Scenaria par exemple, et quelqu'un arrive, tu te foutras totalement de savoir si... C'est pareil, je suis un peu comme toi, c'est-à-dire que les diplômes, je m'en tape.

  • Speaker #0

    Si je vais chez Koudak, pour moi, chez Koudak, mon CV, c'est du béton ramé, alors que si j'ai une école de commerce, je m'en fous.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça dépend vraiment du taf que tu veux faire. Ça dépend.

  • Speaker #0

    Si on prend les boîtes modernes... Après, je m'avance. Mettons Rhinoshield, NordVPN. Koudak, Displate, toutes ces boîtes-là.

  • Speaker #1

    Si tu veux être, par exemple, tu rentres en école de commerce et tu sors, ce qui t'intéresse, par exemple, c'est de devenir contrôleur de gestion. Si tu dis, écoutez, j'ai monté, non, alors, je n'ai pas fait d'école de commerce, mais j'ai créé ma boîte, j'étais contrôleur de gestion pour moi-même. Ouais, enfin, écoutez,

  • Speaker #0

    là,

  • Speaker #1

    vous faites un, ça dépend en fait, ou tu postules, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr, c'est clair, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Pour une banque, Écoutez, moi ce qui m'intéresse c'est de savoir si vous avez déjà géré des portefeuilles de plusieurs centaines de millions, plusieurs milliards. C'est ça qui m'intéresse. Si vous me dites, vous êtes bien gentil, mais ça dépend vraiment du poste en fait.

  • Speaker #0

    Mais typiquement j'ai l'impression, pareil, j'ai pas été sûr dans ce game là, mais dans l'exemple que tu dis, pour moi, tu sors d'école de commerce, si t'as pas eu de très bons stages ou de très bons trucs, ou t'étais dans le feu, ton diplôme il te sert à rien aussi. J'ai l'impression que si jamais t'as pas effectué en manager des vrais comptes, etc. Tu dégages tout autant que celui qui a...

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais peut-être qu'avec ton réseau, tu pourras quand même pouvoir t'insérer dans une boîte.

  • Speaker #0

    Tu sais,

  • Speaker #1

    il y a tellement de postes aujourd'hui dans des grandes boîtes qui sont en fait des postes semi-fantômes où tu ne fais pas grand-chose. Mais bon, voilà, tu vois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Je pense que tu auras quand même plus de chance en faisant une école de commerce, je pense. Mais par contre, je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Donc, dans l'objectif d'être salarié dans une grosse boîte, il y a... quand même pas photo j'ai quand même l'école de commerce qui ok non mais c'est ça c'est un débat et je pense que moi j'ai pas les pas avoir les réponses jamais allé sur le marché de travail moi directement et j'avais cette discussion avec des amis a pas longtemps et et eux disaient plus ou moins comme toi que non les études quand même prédomine et reste le chemin qui fonctionne le mieux moi je défendais l'inversé disait non mais dans tous les cas tu perds plus de temps si tu fais cinq ans de mise en pratique de formation autodidacte etc, école de com, école de commerce tu fais ça en autodidacte, tu arrives avec un bagage et un book entre guillemets qui pour moi avait même sur le marché du travail même s'il est un peu archaïque a plus de valeur mais c'était...

  • Speaker #1

    ça dépend donc...

  • Speaker #0

    ça dépend donc oui bien sûr ça dépend les fois...

  • Speaker #1

    c'est vrai que par exemple tu es un dev de génie tu vois, tu es un gros geek...

  • Speaker #0

    on s'en fout...

  • Speaker #1

    tu étais le lycée à 16 ans et le mec il passe ses journées et ses nuits dans sa chambre à développer pendant cinq ans puis il arrive il avait 21 ans

  • Speaker #0

    qu'est ce que tu sais faire moi j'ai fait ça regardez tac mais ouais la démonstration concrète de ce que tu sais mais même sans rentrer dans la caricature tu recrutes un dev il te montre juste son bouc j'ai super fait n'importe quelle école c'est avec quel type de projet vous avez développé qui sur quel langage et puis tu peux faire ça en autodidacte c'est qu'on s'en fout des études que tu as fait mais c'est pour ça ça dépend vraiment du type de boulot ouais ouais tout à fait donc voilà donc maintenant ça suffit que tes questions tu es non mais va falloir arrêter maintenant il ya beaucoup trop d'animosité dans ce podcast et là tu commences casse les couilles Pas possible.

  • Speaker #1

    Donc voilà un petit peu ce que j'en pense, mais c'est vrai que je ne conseillerais pas quelqu'un. D'ailleurs, j'ai eu une discussion avec mon fils, il a 17 ans maintenant, et lui, il me disait Ouais, j'aimerais bien faire l'EDEC, parce qu'on habite à Lille cette année, parce que l'année prochaine, on va déménager en Thaïlande. Mais lui, il ne sait pas encore s'il vient tout de suite ou plus tard, parce qu'il a sa copine, il a ses amis, etc. C'est un âge important.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et juste à côté de Lille, tu as l'EDEC, tu as deux EDEC, tu en as… à lille étant un indice donc c'est parmi le je crois que c'est top 3 des meilleures écoles de commerce et donc évidemment c'est un magnifique campus un peu l'américaine etc c'est top tu vois c'est 15000 balles l'année et lui me dit ah ça serait bien de faire ça papa etc et je disais je dis mais encore une fois ça dépend pour quoi faire qu'est ce que tu veux faire avec ton diplôme de l'edec ouais parce que c'est pas que je veux pas donner 15000 euros mais bon 50000 balles c'est pour faire quoi parce que si c'est pour finalement mais tu sais j'aimerais bien devenir entrepreneur aussi moi aussi c'est normal tu vois Quelque part qu'il y ait aussi cet exemple-là à la maison et tu te dis Ah oui, en fait, moi j'aimerais bien faire ça Oui, mais si c'est pour devenir entrepreneur, ça ne sert à rien de faire les decks.

  • Speaker #0

    Fais entrepreneur.

  • Speaker #1

    Fais entrepreneur, passe à l'action. Fonds-toi, si tu veux même, je te donne un petit budget.

  • Speaker #0

    Oui, plutôt que de donner 50 000 d'école, tu passes 15 000 de… Exactement. Tu peux te former, tu peux lancer des business et tout.

  • Speaker #1

    Je te paye des formations, tu te formes, tu te casses la gueule, tu te prends des chiffres. Et tu te formes, tu passes à l'action. C'est ça être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Même s'il crame des sous dans des échecs. c'est exactement le même deal que dans une école de commerce. Tu deals contre de l'expérience.

  • Speaker #1

    Et tu avanceras beaucoup plus vite, à mon sens, que des cours recrachés. Alors oui, c'est vrai, à l'EDEC, il y aura peut-être des cours sur la gestion administrative et financière qui sont intéressants. Mais c'est des choses que tu peux avoir après. Et puis je dirais même, ne t'emmerde pas avec ça. Toi, concentre-toi sur ton business. Tu donnes ça à ton comptable, et c'est lui qui verra. Ou à ton juriste.

  • Speaker #0

    Je trouve même que les écoles de commerce sont assez paralysantes. quand tu veux entreprendre dans des business à cash flow j'entends pas dans les start up où tu veux lever des fonds mais les gens qui font des écoles de commerce avec qui j'ai pu échanger au cours des cinq dernières années ils sont toujours hyper impressionnés de ce qu'on fait et j'ai dit mais c'est fou que vous soyez impressionné à ce point là il me parle de truc Mais les gars, attendez, on vous ment, l'entrepreneuriat, ce n'est pas du tout aussi galère que ça. Je veux dire, oui, il y a des choses à savoir, etc. Mais effectivement, on leur met tellement de notions, tellement d'administration, tellement de théorisation, de trucs à concevoir pour monter une boîte que forcément, tu n'as pas du tout envie d'en faire une. Enfin, tu te dis, mais non, il y a trop de trucs à penser, etc. C'est un chantier infini. Alors que non, faire une boîte, c'est mettre un pied devant l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et encore. et encore et encore un peu la gueule est trop levé et voilà et puis ça monte et puis tu galères puis des fois du coup tu retombes et puis tu réessaies c'est aussi con que ça c'est pas une question de théorisation de tel truc de marketing c'est comme si non c'est juste tu tu es un peu qu'à proposer des gens pour l'acheter et

  • Speaker #1

    tous les business est ce que ça peut jouer quand même encore une fois là si tu vois que je reviens sur le réseau je pense que c'est peut-être le seul vrai intérêt si par exemple tu sors de l'e-dec tu as une idée de startup, encore une fois, tu vas révolutionner le monde de je ne sais quoi.

  • Speaker #0

    Tu te dis,

  • Speaker #1

    tu as quand même un réseau de gens qui pourraient potentiellement investir avec toi, qui pourraient mettre de l'argent dans ton projet, qui peuvent y croire. Et le fait aussi même, quand tu présentes ton business plan, par exemple, pour aller chercher des fonds, c'est peut-être plus sérieux de dire, j'ai fait les decks,

  • Speaker #0

    j'ai sorti le promo. Je suis bien d'accord avec toi, les business à lever de fond, c'est l'école de commerce. tu vois mais même parce que du coup on est paumé ceux qui n'ont pas fait d'école de commerce même moi ça fait 5 ans 6 ans que j'ai un entrepreneuriat les business à lever de fond j'ai toute la théorie parce que j'ai parlé avec des gens qui voilà c'est obscur pour moi c'est obscur la manière dont ça se déroule etc et que là par contre quand je parle avec des gens qui font des écoles de commerce c'est beaucoup moins obscur pour eux que pour moi et j'ai l'impression qu'il y a un peu un truc de l'initié typiquement les levées de fonds on en parle quand même sur youtube etc il y a quelques personnes qui vont mais c'est pas beaucoup traité quoi

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, je pense, dans l'école de commerce, pour avoir discuté pas mal avec Valentin. Valentin, si tu me vois, je te passe le bonjour. Valentin, c'est un entrepreneur qui est un e-commerceur, que j'ai rencontré, donc, qui vit à Lille, que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Benjamin Chevillon, donc qui est un, on va dire, un expert Google Ads. Donc, Benjamin, pareil, je te fais la bise si tu vois cet épisode. Et Valentin, il était en plein milieu de, enfin, je crois, en deuxième, ou en troisième année d'école de commerce, en deuxième, je crois. Il cartonnait déjà dans l'e-commerce. Je l'ai rencontré et j'étais même étonné. Je me suis dit qu'il était jeune, mais il est e-commerceur à temps plein. Pas du tout. Il était en école de commerce. Et finalement, je me dis qu'il a passé encore trois ans supplémentaires. Ça me paraissait même interminable. Il dit Encore l'année prochaine ? Encore ? Ce n'est pas encore fini, ça ? Je me dis Mais quelle galère ! Parce qu'il devait suivre ses cours, faire ses stages, ses machins. Et en même temps, il gérait son business. Aujourd'hui, il a fini. Finalement, je me dis… il aurait pu arrêter. Par rapport à ce qu'il fait aujourd'hui, il continue donc à être entrepreneur dans le e-commerce et tout ça, et ça fonctionne bien. Il a aussi une très grande connaissance dans le monde des crypto-monnaies, il a une chaîne, etc. Même si je sais qu'il a un peu ralenti ça pendant le beer market pour se reconcentrer sur le e-commerce, mais ça marche très bien. Et donc, il aurait très bien pu arrêter trois ans avant sans aller au bout. Alors, comme il disait, non mais bon. Mes parents ont déjà créé, je suis déjà en deuxième année.

  • Speaker #0

    C'est un truc de noblesse autour de tout ça.

  • Speaker #1

    Il y a un truc de noblesse aussi. La seule chose intéressante qu'il me disait, c'est qu'il a donc fait des simulations de montage de boîtes au sein de l'école. C'est un peu comme faire du trading avec un compte démo. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On va te simuler, on va te donner, non pas des moyens financiers, mais des moyens, des conseils, des profs qui vont t'expliquer comment faire, etc. Tu vas pouvoir monter ta même certains. certaines personnes qui montrent déjà des vraies marques au sein de l'école. Je pense que ça, c'est intéressant quand même. Ça dépend encore de ce que tu veux faire après. Je pense qu'honnêtement, si tu as 50 000 euros à mettre, mets-les dans du Solana en ce moment.

  • Speaker #0

    Ceci n'est pas un conseil financier.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un conseil financier, mais là, avec le conseil d'hier pour la demande d'entrer du Solana dans un ETF, je pense que là, c'est plus intéressant. Mets-le 50 000 euros dans du Solana maintenant. En bref. Non, ce n'était pas un conseil financier, évidemment. Mais en tout cas, je suis plutôt partisan d'être un vrai autodidacte qui passe à l'action et qui se mange des gamelles et qui réussit au bout du compte. Et qui, quelle fierté aussi quand tu réussis. Justement, tu n'as pas tapé toutes ces années.

  • Speaker #0

    Je suis très fier.

  • Speaker #1

    Par contre, je suis assez partisan quand même de... de faire ses années lycée, de passer son bac.

  • Speaker #0

    Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Tu as des connaissances de culture générale.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #1

    Très importantes. Par contre, tu vois, là, on parle d'école de commerce. Moi, je pense qu'on parle du panier. Maintenant, si vous vous lancez dans des études de sociologie pour devenir un bon gauchiste, fuyez. Fuyez. Vous perdez votre temps. Vous perdez votre temps. C'est un déconné. Ce n'est pas des études, ça. Donc, ça n'apprend que dalle. Vous ne verrez rien à l'issue de ça.

  • Speaker #0

    On embrasse tous ceux qui sont en études de sociologie.

  • Speaker #1

    On vous embrasse, quittez vite ce l'avis retrouvé et puis devenez entrepreneur encore une fois. Si c'est ce que vous voulez faire dans la finalité. Vous n'avez pas des études de sociologie. Après, tu as des études concrètes. Tu vois quelqu'un qui est tout gamin, qui a déjà l'ambition de devenir avocat, médecin, vétérinaire. Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. On ne crache pas sur les études tout court.

  • Speaker #1

    Ça n'a absolument rien à voir. Et si tu fais tes études pour devenir vétérinaire, il va au bout de tes études. Il faut bosser. Donc, tu as une finalité déjà depuis que tu es gamin peut-être. Tu vois, tu as des convictions.

  • Speaker #0

    Tu te dis, putain,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    C'est ce truc, effectivement, c'est pour devenir entrepreneur, il n'y a pas un chemin d'études qui fonctionne mieux que de faire direct. En gros, c'est ça le message. Parce que oui, voilà, c'est pour ça que la question, elle était un peu bâtarde tout à l'heure. Pour être salarié cadre, est-ce que l'école de commerce est bien ? Même ça, on n'est pas sûr. Il y a débat. Mais donc, pour être entrepreneur, le discours que j'entends tout le temps, c'est non, mais je fais mon école de co. et je me lance dans l'entrepreneuriat, c'est une croyance qu'il faut déconstruire. Ce n'est pas le chemin le plus rapide. C'est ce qu'on veut nous faire croire. Il y a de l'entrepreneuriat, on en dit les levées de fonds, etc. Oui, mais c'est le seul. Toutes les autres formes d'entrepreneuriat, c'est plus rapide par l'autre chemin. Par contre, ce n'est pas le chemin le plus confortable, l'autodidacte, surtout au début quand tu as 18 ans.

  • Speaker #1

    C'est parce qu'il n'est pas confortable qu'il est confortable.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Comme tout dans la vie. quand tu t'épuises de la salle de sport et que tu sors de ta zone de confort et que tu te dis tiens je vais faire du crossfit tu vas en chier des ronds de chapeau tu vas transpirer, tu vas souffrir mais au bout de quelques mois tu vas voir la différence tu vas te dire putain je suis devenu une bête donc oui le chemin est pas vide de souffrance mais c'est aussi ce qui fait que la réussite sera plus belle et plus satisfaisante encore vous n'aurez pas l'impression d'avoir volé tout à fait

  • Speaker #0

    Je suppose qu'on arrête là parce que je commence à être en scur. Du coup,

  • Speaker #1

    il y a l'image. Je ne sais pas du tout si ça se voit, mais on transpire pas mal. Il fait chaud dans ce bureau. Il n'y a pas d'acclimatisation. On n'est pas en Thaïlande. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Non, mais à Paris,

  • Speaker #1

    il y a des problèmes.

  • Speaker #0

    À Paris, il y a des problèmes. Quand il fait froid, on n'est pas équipé. Quand il fait chaud, on n'est pas équipé non plus. C'est un peu déprimant. On est équipé pour 20 degrés. Et plus ça va, moins il fait... Enfin, il ne fait plus cette température. Il fait toujours soit au-dessus, soit en dessous.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Ok, écoutez, merci en tout cas de nous avoir suivis. Si vous êtes arrivé jusqu'au bout de l'épisode, n'hésitez pas. Non, ce n'est pas une édité.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à quitter votre job et devenir riche grâce à vos comptes.

  • Speaker #1

    Abonnez-vous à la chaîne, likez cet épisode, mettez en commentaire si vous avez des questions précises sur lesquelles vous voulez qu'on réponde, des conseils, des sujets que vous voulez qu'on aborde. N'hésitez pas à nous le dire en commentaire, partagez cette chaîne, ça nous motive à continuer. On a quelques invités à venir qui seront intéressants également prochainement dans les semaines qui viennent.

  • Speaker #0

    et puis en description vous trouverez tous nos liens réseaux sociaux, nos autres chaînes Youtube nos services, blablabla, nos liens d'affiliation pour soutenir la chaîne si vous vous lancez sur Shopify c'est par le lien dans la bio, si vous voulez lancer votre boîte c'est par le lien dans la bio et sinon nous on vous embrasse et on vous dit à la prochaine à la prochaine,

  • Speaker #1

    ciao tout le monde,

  • Speaker #0

    à la prochaine

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Nos expériences personnelles en E-com

    01:25

  • Hugo collait des affiches pour un parti politique secret

    13:43

  • Exemple de personnes qui ont tout plaqué pour réussir

    24:18

  • La critique est facile envers ceux qui essaient de réussir

    47:30

  • Faut-il arrêter ses études pour se lancer ?

    58:37

  • Conclusion

    01:15:26

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Description

Bienvenue sur le quatorzième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !
Au programme :
- Nos expériences personnelles avec le E-commerce et la prise de risque
- L'expérience de certains de nos clients avec du bon et du moins bon
- Être devant le mur permet de performer ?
- Une descente aux enfers volontaire, est-ce vraiment une bonne idée ?
- Combien de temps pour en vivre correctement ?
- Quand faut-il tout risquer ? À 25 ans ? 45 ans ?
- Que dirait-on à une étudiant qui veut lâcher ses études pour se lancer ?
- Que dirait-on à quelqu'un de plus de 40 ans qui veut lâcher son job et se lancer ?
- Combien faut-il d'argent pour se lancer sereinement ?

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et des rêves. C'est parti !

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Hors des Clous, petit épisode où nous ne sommes que deux. Et on va parler d'un sujet qui est très important aujourd'hui, un sujet qui passionne, un sujet qui inquiète, un sujet qui est... Comment quitter son job et devenir riche grâce au e-commerce ? Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est finalement le bon plan de tout plaquer pour démarrer son parcours entrepreneurial ? On va essayer, toi et moi, de traiter ce sujet toujours dans la bonne humeur et en essayant de se fier à nos expériences personnelles, mais pas que, pour aiguiller les spectateurs qui peut-être se posent la question de ce qu'il faut quitter son job, est-ce qu'il faut tout risquer pour essayer de devenir riche ? est libre financièrement grâce au e-commerce ou est-ce qu'au contraire il faut être prudent ou est-ce que c'est plus compliqué que ça ? C'est sûr qu'on va essayer.

  • Speaker #0

    C'est souvent plus compliqué.

  • Speaker #1

    C'est souvent plus compliqué que ça. Et je propose qu'on commence par raconter rapidement nos expériences personnelles avec le e-commerce. Est-ce que nous, nous avons fait ça ? Est-ce que nous, nous avons tout plaqué ? Romain, à toi le mic. Est-ce que tu as tout plaqué pour te lancer dans le e-commerce ?

  • Speaker #0

    Alors déjà bonjour à tous, puisque je n'ai pas l'occasion de dire bonjour étant donné que tu tiens les cartes à voir.

  • Speaker #1

    Je pars en monologue direct là, tu fais pam pam pam pam pam.

  • Speaker #0

    J'arrivais pas à en placer une. Alors tout plaqué, alors non j'ai pas vraiment tout plaqué, j'ai une expérience qui fait que j'ai déjà quelques années derrière moi dans le e-commerce, même si c'était du e-commerce qui était assez différent puisqu'on parle d'une activité avec un magasin physique dans lequel on faisait du e-commerce et on vendait des... Alors j'en ai déjà parlé. des produits très lourds comme des chaudières, des climatisations, vraiment des produits de chauffage et climatisation. C'était juste une petite niche qui existait à l'époque puisqu'on avait trouvé le moyen d'aller chercher directement dans les usines avec mon précédent associé des produits qui étaient en déstockage d'usines. Donc en fait on négociait des lots simplement pour les produits qui étaient là. Un stock ça coûte cher en général pour les marques donc ils sont quand même censés débarrasser. Des produits qui étaient un petit peu abîmés mais toujours fonctionnels, un petit coup par-ci, un petit coup par-là, donc ils ne pouvaient plus le vendre. Donc, c'était déjà, on a commencé en 2006-2007 dans ces eaux-là, jusqu'en 2014, on s'est séparé, on a associé. Et là, c'est vrai qu'il y a eu une période de vache maigre. J'en ai déjà parlé aussi souvent dans différentes vidéos dans lesquelles j'étais invité. C'est que j'étais vraiment, en fait, j'avais mis les mains dans le combust, j'avais appris le e-commerce à une époque. Il faut revenir en arrière, 2007-2008.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas la même chose qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est la même chose qu'aujourd'hui. Facebook n'existait pas, c'était les débuts. Marc était encore dans sa chambre d'étudiants à Harvard, en train de développer peut-être l'application à l'époque. Ce n'est pas lui qui a développé. Ce n'est pas lui qui a développé peut-être, effectivement. Il avait piqué l'idée d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Non, pour moi, ce n'était pas son idée, mais c'est lui qui a développé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas son idée de base, mais c'est lui qui avait développé. Donc, il n'y avait pas encore de Meta Ads, il y avait déjà du Google Ads à l'époque, mais beaucoup moins performant qu'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Fin seulement.

  • Speaker #0

    Évidemment. Donc, c'était vraiment... des stratégies plutôt organique donc j'ai appris un peu tout seul les mains dans le cambouis mais pas du tout un niveau comme le tien par exemple mais suffisamment à l'époque encore une fois c'était la préhistoire par rapport à l'époque d'aujourd'hui pour faire beaucoup de ventes et puis surtout on a fait des ventes sur le bon coin le Bon Coin ça cartonnait ça cartonnait c'est pas vraiment du commerce électronique parce qu'en fait des gens en général sur le bon coin ne passait pas commande on mettait des annonces et les gens ils venaient on avait des par exemple des chauffagistes qui louait une grande remorque et les mecs ils faisaient 800 bornes depuis bordeaux par exemple pour repartir avec d'iclim mais c'était une époque j'ai appris beaucoup malgré tout tu vois justement sur le référencement sur les si au les sur le principe sur les commerces sur la logistique parce qu'on expédiait avec plusieurs transports avec plusieurs transporteurs mais c'était toujours des produits qui étaient issus de l'europe on allait chercher ces produits en allemagne en espagne des poele à bois à des poids la bois en espagne et on se faisait livrer et puis ensuite On envoyait ces produits aussi, on a fait des envois groupés au Canada, en Angleterre, des choses intéressantes, de mettre les mains là-dedans. C'est un domaine que je connaissais finalement assez peu, et d'avoir développé nous-mêmes ce e-commerce, c'était vraiment chouette. Et au bout d'un an à peu près, au départ on vendait ça en local, avec des petites annonces, genre le 62, c'était genre le gratuit, t'avais le Galibo, pour ceux qui sont du Nord, qui connaissent, vous savez très bien ce que c'est, donc on mettait des annonces papier, c'était vraiment à notre époque. Et puis après on s'est dit tiens, si on faisait internet... on va faire notre site, etc. Et puis, en fait, au bout d'un an, les ventes faites. sur le site où les gens pouvaient payer avec, il n'y avait pas Stripe etc. C'était crédit agricole, petit module de paiement très complexe à installer, je dis pas j'avais bien galéré pour faire ça. Mais n'empêche que c'était très intéressant malgré tout quand même comme époque, très rentable. Au bout d'un an on faisait deux fois plus de recettes en e-commerce que dans la boutique et ça a été exponentiel, on a gagné vraiment beaucoup beaucoup d'argent à cette époque là. Et en 2014 on se sépare amicalement, chacun reprend ses parts. Des concurrents sont arrivés, c'est-à-dire qu'on avait des concurrents qui allaient aussi draguer un peu les usines, etc. Et les usines faisaient monter les prix, ça devenait difficile. Donc on a décidé d'arrêter cette activité-là. Et moi je me suis retrouvé comme un con, tout seul, en me disant qu'est-ce que je fais ? Je veux continuer à faire du e-commerce, j'adore ça, c'est cool. Il y a plein d'argent à se faire, mais je ne savais plus trop quoi faire. Donc c'est vrai que j'ai eu quelques années là en fait, où j'ai navigué entre la construction de certaines boutiques moi-même. Je ne savais pas ce que c'était le dropshipping, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois. On me l'a appris, c'est un copain qui m'a dit toi tu faisais du dropshipping ? Du quoi ? Tu vois ce que c'était, moi je faisais du e-commerce, oui mais franco-français quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    Dropshipping, ça je ne savais pas ce que c'était. Donc j'ai commencé à monter des sites. En parallèle, j'ai aussi cherché du taf. Donc j'ai pris quelques missions, six mois comme directeur commercial dans une boîte de e-commerce. Il y avait toujours des relations avec le e-commerce en soi. Donc j'apportais aussi mes connaissances là-dedans, etc. Mais bon, j'ai fait deux expériences là-dedans. Mais franchement... Non, le travail salarié, ce n'était pas pour moi du tout. C'était juste histoire de continuer à avoir des rentrées d'argent quand même, puisque mes activités de commerce à moi prenaient quand même aussi du budget, et puis ça ne marchait pas tant que ça. Pourquoi ? Parce que j'étais, comme je l'ai dit dans un précédent épisode, une tanche en marketing, parce que c'était ça en fait. Il fallait vraiment faire du marketing. Je ne faisais pas de marketing. Le référencement naturel à l'époque, si tu veux, quand je vendais mes chaudières, mes climatisations, le peu de Google Ads qu'on faisait suffisait. Ça suffisait à faire énormément de ventes. puisqu'on vendait des produits à prix cassés jusqu'à 70% moins cher pour un produit neuf. Bon, il y avait un petit coup sur la coque et alors, tu vois,

  • Speaker #1

    tout le monde fonctionnel.

  • Speaker #0

    Donc évidemment, les gens s'arrachaient ça et nous, on se faisait des marges de malade puisqu'on achetait des lots, on achetait 1000 chaudières d'un coup, on achetait des radiateurs électriques, on veut, tu en vois là, des cumulus, tu vois. Bon, bref. Donc, est arrivé quand même un moment où, oui, j'ai bien gagné ma vie avec tout ça. Les années sont passées, j'ai investi pas mal d'argent dans des projets e-commerce. Je suis beaucoup formé justement sur la partie dropshipping, j'ai commencé à travailler avec des agents, je me suis fait niquer par un agent qui m'a sauvegardé, on va dire, gardé à peu près 30 000 euros quand même. Donc faites attention aussi aux agents avec qui vous travaillez, sachez avec qui vous travaillez, ne vous fiez pas simplement un pseudo sur Skype comme c'était mon cas. Aujourd'hui on n'utilise plus vraiment Skype, mais à l'époque c'était juste un pseudo sur Skype, tu vois, à l'époque Skype c'est vrai. Donc un agent m'avait donné un contact sur Facebook, sur un groupe Facebook, enfin bon bref. Et puis oui, alors pour revenir au sujet principal, là j'ai quand même, j'ai démissionné en fait du dernier travail, donc salarié parce que je n'en pouvais plus, tu vois, j'étais, comment dire, je suis en fait, j'ai bossé pour une boîte comme directeur commercial et entre le moment où j'étais recruté par le gérant de cette époque-là, qui n'était pas en fait, qui n'était pas le directeur, ce n'était pas le fondateur, c'était une boîte qui appartenait en fait au groupe Mulier.

  • Speaker #1

    Ok, ouais.

  • Speaker #0

    Donc je ne veux pas le citer le groupe. enfin je ne vais pas citer la boîte, c'était une petite boîte du groupe Mullier. Et en fait, le directeur, on va dire, qui était salarié, directeur à salarié, qui avait été placé là par le groupe, qui m'a recruté. Moi, je devais commencer deux mois plus tard, pour une petite anecdote, et quand je suis arrivé deux mois plus tard, en fait, sans le savoir, justement, on ne m'a pas tenu au courant, c'était sa N-1 qui a pris le rôle de directeur et lui a été viré. Sauf que cette N-1 était plus jeune que moi et elle voulait m'apprendre mon boulot. Sauf qu'en fait, elle était complètement con. si tu me regardes, tu sauras, tu te reconnais pas c'était une journée c'était le vrai connasse voilà donc il y en a un qui voulait absolument tout m'apprendre mais de quoi tu parles, c'est même pas du tout ton boulot de quoi tu... tu vois elle voulait tout contrôler, d'ailleurs la plupart des gens dans cette boîte sont partis elle a fini par être virée elle aussi les choses sont venues naturellement à leur place mais ça m'a dégoûté, j'ai dit non rien à foutre et là si tu veux j'ai démissionné j'ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée c'est vrai, voilà carrément Et c'était carré. Je suis parti. Et j'ai dit, non, maintenant, là, on arrête les conneries. Tu as performé en e-commerce. Tu as monté ça toi-même. Tu as appris vraiment en mettant les mains dans le moteur. Reviens aux bases. Tu vois ? Donc, le dropshipping, tu as essayé. Tu as essayé de bosser avec un agent, tout ça. J'ai dit, va au bout du truc. Et j'ai vraiment voulu m'y mettre sérieusement. Donc, j'ai effectivement ouvert des sites. Certains sites sur des thématiques bébés, des thématiques enfants, tout ça. J'ai eu encore des soucis, des incompréhensions avec des agents. C'est pour ça que j'en suis venu à créer un Qbox avec Sylvain. Toutes nos forces dans la bataille, Sylvain lui avait un salaire très confortable en Thaïlande, il travaillait dans un groupe de prêt-à-porter, donc il était directeur de production pour des marques comme Eden Park, Aigle, etc. On en était déjà parlé également. Mais tous les deux, en fait, on a un peu mis des couilles sur la table et on s'est dit bon allez maintenant on se lance, on crée un Qbox. Parce que justement, j'avais plusieurs sites et j'étais confronté moi-même au problème qu'on pouvait avoir en faisant appel à des agents chinois qui ne parlaient pas bien la langue, qui ne parlaient pas bien l'anglais. des problèmes de qualité, de délai, des problèmes que tout le monde connaissait et connaît encore sans doute à cette époque, à notre époque aujourd'hui. Et c'est de là où on a eu l'idée de créer un Qbox, mais quelque part, je n'avais aucune idée de savoir si ça allait marcher ou pas. Et j'ai engagé un peu mes dernières forces, les finances, la famille aussi, parce que derrière moi, j'avais ma femme qui était en train de se lancer, ma femme qui est architecte, qui est originaire du Pérou. qui est péruvienne d'ailleurs, parce qu'elle refuse l'indemnité française. Elle dit, oh, paix de merde. Mais bon, elle vit ici quand même. Elle aime la France, mais il y a tout un tas de trucs. Souvent, les étrangers sont assez critiques pour des bonnes et des moins bonnes raisons. Mais donc, elle, en fait, elle avait travaillé aussi comme salariée, comme architecte, et elle en avait marre. Et elle voulait se mettre à son compte. Sauf que les débuts sont aussi difficiles dans ces cas-là. Donc, j'avais un peu la responsabilité de me dire, attends, tu as des enfants, il faut quand même nourrir tout ce petit monde, etc. Et mon... Mon petit pécule a cumulé dans mon expérience précédente. Au fil des années, avec ce que j'ai pu investir à droite à gauche, etc., ça a commencé à se réduire, donc il ne fallait pas faire le con. Donc voilà, j'ai fait les choses intelligemment, je pense, mais c'était quand même un gros risque de lancer Inkubox.com. Ça a très bien fonctionné. On a eu également la chance d'être sponsorisé par une maladie très contagieuse qui nous a confirmés tous. Je ne citerai pas le nom pour ne pas être sponsorisé par... Sponsorisé, je dirais vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On a commencé fin 2018 cette aventure. 2019, c'était la première année. On a eu déjà un beau petit succès, je dirais, qui nous a donné confiance. Mais on n'était pas encore ultra serein. Mais par contre, ça nous a totalement confirmé dans notre choix d'avoir lancé Inkubox pendant cette année 2020 en plein

  • Speaker #1

    COVID. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est quand même difficile, on ne peut même plus dire ce nom. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est parce que...

  • Speaker #0

    Je suis totalement en compte. Bref, parce que les gens étaient bloqués chez eux, parce que les commerces étaient fermés. Et donc là, on a eu énormément de demandes de clients, etc. Donc, ça a très bien fonctionné. Et on s'est développé depuis. Donc, tout va bien. Dieu merci. Mais n'empêche que c'était quand même une prise de risque à l'époque pour moi et pour Sylvain, qui, je le rappelle, était en Thaïlande, gagnait un salaire très confortable, très confortable, surtout pour la Thaïlande. Et lui aussi avait sa famille derrière, ses enfants. Et en Thaïlande, il n'y a pas d'assurance retraite, il n'y a pas d'assurance chômage.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'assurance retraite. Il y a même un pari.

  • Speaker #0

    Voilà un petit peu ma prise de risque. Moi, je suis séparé maintenant.

  • Speaker #1

    Ah moi j'ai pas vraiment dû tout quitter pour me lancer en e-commerce parce que j'avais rien vraiment commencé donc c'était pas un bon appris du risque,

  • Speaker #0

    il était limité finalement.

  • Speaker #1

    Moi j'ai commencé par là presque pour la petite histoire, effectivement moi j'ai raté mon bac ES, un bac général que j'avais pas eu.

  • Speaker #0

    Il a tout raté.

  • Speaker #1

    Non mais alors vraiment le début c'est d'échec en échec et moi je voulais pas le repasser, j'ai pas eu tout scolaire donc je voulais pas refoutre un pied au lycée. Je fais Uber Eats pendant un an, à ce moment là dans mon mindset c'est juste on verra bien, je m'en foutais, j'allais faire des petits boulots, on verra où ça nous emmène. pas des masses des masses d'amour propre parce que dans la scolarité tu on t'explique que fran t'explique on te laisse entendre conditionner à comprendre que les études c'est important et sans ça tu as un peu une merde donc un moment où je rate les études bon bah voilà c'est le paroxysme de cette thèse lâche je suis donc une merde et donc avançons et faisons ce qu'on peut faire pour rester en vie quoi donc des petits boulots et je ne voyais pas je voyais pas de n'est pas d'autres visions et puis en fait c'est dans les petits boulots parce que j'ai fait ça j'ai créé des affiches pour certains partis politiques qui m'ont payé d'ailleurs pour le faire alors que je n'étais pas bien sûr de m'arrêter n'allait Moi aucun je dirais pas. Surtout qu'à l'époque c'était par rapport au Front National. Mais non non c'est pas pour eux mais je dirais pas pour qui c'était. Je te dirais en off pour qui c'était. Parce qu'avec Félix on a collé des affiches.

  • Speaker #0

    Avec Félix ? Je crois savoir qui il est.

  • Speaker #1

    On était pas du tout militants du truc. C'était vraiment un petit boulot. On a été payé en espèces par une mairie. C'est un sombre truc. Au point que... Non je donne trop de détails je vais griller. Donc, des petits boulots comme ça et au final, c'est dans ces petits boulots que j'ai réalisé que ouais, en fait, si, en fait, on m'avait dit des conneries, quoi. Tu peux être compétent, tu peux même avoir de la reconnaissance, on peut t'applaudir pour le boulot bien fait, etc. Et tu peux même bien gagner ta vie. Parce que quand j'ai fait Deliveroo ou Uber Eats à l'époque, ça payait encore bien, c'était pas encore comme c'est aujourd'hui. Et du coup, en faisant des bonnes journées, en faisant du 50 heures par semaine, je me suis dit, je vais rentrer. Ah, c'était du taf, hein ! Mais je rentrais 2000, 3000 balles. J'ai jamais de la vie à cette époque-là sans diplôme, je me disais que c'était possible. Donc là, ça a cassé pas mal de croyances. Et donc bon, j'ai mis un peu d'argent de côté, etc. Je suis devenu commercial, c'est le dernier poste que j'ai tenu. Commercial, et là, j'ai mis un pied dans l'entreprise. Et donc, j'ai compris les enjeux d'une entreprise. Et surtout, j'étais le seul commercial. Donc en fait, tous les clients de l'entreprise passaient par moi. Donc, grosse responsabilité. Et je voyais du coup, comment est-ce que derrière, l'entreprise traitait ses clients, etc. Et donc là, pareil, beaucoup de reconnaissance. J'ai compris que je pouvais être compétent. J'ai compris que je pouvais parler à n'importe quel type de personne parce que j'avais autant des personnes très simples, autant j'avais des cadres, des PDG, etc. au téléphone et que je devais emmener, prospecter, voilà, pour convaincre de prendre les services de notre boîte, quoi. Et donc là, pareil, j'ai mis de l'argent de côté, etc. Et moi, de là, là, je vais faire un autre échec. On me dit, du coup, je commence à prendre confiance en moi. Je me dis putain, mais je suis vraiment, en fait, il n'y a pas de galère, je peux réussir dans la vie. Donc, je me remets à avoir de l'ambition. Je me dis mais le petit boulot, ça va deux minutes. Soyons entrepreneurs, j'ai écrit sur YouTube, alors, comment devenir riche ? Je tombe sur des vidéos de dropshipping, etc. Et je vois, ok, ok, je paie une influenceuse, etc. et je peux être riche, ok, ok. Je fais voir Félix, on a 19 ans, un truc comme ça. C'est pour la gueule. Je lui dis hé, t'as un bête de plan, là. C'est sur YouTube, ça parle de dropshipping, etc. Il fait ok, bon, ok, faisons. Il me suit, mais il me suit un peu en mode, bon t'es dans un délire bizarre, en même temps il pouvait pas se fier non plus à quelques victoires, il se dit bon mon pote, c'est la boîte mon pote depuis très longtemps, bon c'est pas non plus un exemple de réussite, et là il veut faire du business en ligne et tout, bon, doucement quoi. Mais on y va, on fait un premier site, on paye une influenceuse, bam, 150€ le chiffre d'affaires, on avait payé l'influenceuse 150€. Et nous on est pas comme, ah c'est de la merde, est ouvert, on fait autre chose. et on fait notre boutique parce qu'on avait l'impression que on avait raté le truc alors que c'était des super résultats pour un premier site et pour un premier placement marketing.

  • Speaker #0

    Vous n'aviez pas assez de recul pour vous en rendre compte.

  • Speaker #1

    Oui, parce que dans les formations, dans le contenu, on voyait des trucs qui disaient oui, si tu investis 100 euros dans une influenceuse, tu vas avoir 1000 euros de chiffre d'affaires. C'était ça qui était promis et donc on avait le sentiment d'avoir échoué. Donc on essaye d'autres boutiques, etc. Bref, on échec, on fait que des échecs sur nos boutiques e-commerce à ce moment-là. Et puis, dans ma boîte commerciale, à une soirée, je rencontre un ami de mon boss de l'époque qui est dans l'entrepreneuriat, dans plein de trucs. Il voulait agrandir plutôt son équipe e-commerce. Et là, j'avais un peu de bagage. Je me suis dit que j'avais fait ça, Shopify, Facebook Ads, les influenceuses… Et lui, il n'était pas exécutant. Il était un entrepreneur dans plein de choses. J'avais suffisamment d'exécution pour lui entendre le dernier. Faire entendre que je pouvais être potentiellement un bon élément. Il a vite déchanté quand il m'a appris parce qu'il a dit wow, ok, il y a tout à faire Mais du coup, j'ai bossé avec lui trois ans. J'ai bossé avec lui trois ans, donc là, je n'avais rien à perdre. Enfin si, je quittais mon poste de commercial, mais même pas. En fait, j'ai fait du mi-temps pendant un moment. J'étais encore commercial à mi-temps, donc je gagnais encore un peu d'argent. Et à côté, je faisais du e-commerce avec lui. Et avec lui, j'étais rémunéré sur le bénéfice que généraient les e-commerce. Donc, six mois, je dirais, avant de commencer à faire du vrai profil. donc effectivement il y a eu un battement de six mois où je gagnais mal ma vie mais enfin voilà tu sais tu as 20 ans t'as pas de diplôme là d'un coup tu fais de l'entrepreneuriat je gagnais pas bien ma vie mais j'étais le plus heureux du monde quoi j'étais en mode putain je suis dans un game et tout le monde me dit sur moi en fait je fais trois ans avec lui et je fais mes premières payes à dix mille balles avec lui et notamment les premières payes à dix mille balles c'est tu parlais de la maladie qui a touché tout le monde c'est pendant cette période là Avant j'avais fait plein de paye.

  • Speaker #0

    Pour la même raison ?

  • Speaker #1

    Pour la même raison, parce que ça a explosé, le e-commerce a explosé. Et donc on oscillait par tête, il y avait Félix qui était aussi dans le navire et tout à ce moment-là, je l'avais fait rentrer. On oscillait entre 3000 euros et 6000 euros par tête par mois. Et donc c'était déjà exceptionnel, on était super contents parce qu'il y avait tous les avantages en nature autour, la liberté.

  • Speaker #0

    Avantages en nature, tout est bien ça le fisc.

  • Speaker #1

    Non mais en fait non on dit pas ça, juste les avantages de la condition du truc.

  • Speaker #0

    C'est un peu bizarre, j'ai demandé un petit peu quel était ce type d'avantages.

  • Speaker #1

    C'était des contrats très intéressants qu'on avait en tout cas avec notre employeur de l'époque. Du coup la liberté financière et géographique qui allait quand même avec ça, qui était géniale. Donc vraiment bien payé, liberté, c'était avant l'inflation en plus, on parle de 3 000 et 6 000 avant l'inflation, c'est quand même quelque chose. Et donc on explose, DP à 10 000 balles. Et donc on fait putain mais ça y est on a tout compris. Et donc pas longtemps après le Covid. et je suis pas longtemps après ça en fait avec felix on se barre on se barre pour fait pour se mettre en indé parce qu'on avait ce sentiment d'avoir tout compris de ça y est nous on est dans l'exécution n'a plus besoin de personne notre ancien associé nous fournissait des locaux une équipe un financement tout on lui doit énormément de choses et on se lance parce qu'on pense avoir tout compris donc on veut bâtir notre propre structure donc il n'y a pas de pas d'animosité on explique que nous c'est l'heure pour nous de quitter le nid et ça je l'avais déjà j'aurais déjà parlé mais donc là il ya eu un truc on a tout tenté parce qu'on a dû investir dans nos stocks on a dû investir dans la création de la structure on a dû mettre en fait on a dû créer un capital en sortant du coup de l'argent qu'on avait de côté et ça s'est pas du tout bien passé le début vraiment pas et et donc en fait très vite on est redevenu pas pas pauvre mais presque quoi il ya eu ce truc où ok là on vient de on vient de quitter une situation où on faisait voilà 10k et d'un coup on se paye au smic parce qu'on veut être en indé donc c'est au moment pardon tu nous as contacté mais en vrai on va reprendre la boutique avec laquelle on travaille ouais pour laquelle on y est l'investissement en fonds propres pour des stocks c'est ça que je vois d'accord c'est de dire bah là on investit on investit je crois qu'on avait autant d'investis près de 25 mille euros et c'était plus ou moins tout ce qu'on avait de côté tant des cas côté on avait investi dans beaucoup de choses en crypto monnaie etc donc on est beau bien gagner notre vie aussi en flambée faut le dire aussi fait partie peut-être des erreurs qu'on a fait on a flambé beaucoup notre tune en est très jeune et puis en voyage et puis en sortie et puis en frein et puis enfin voilà c'est des pocons en plus on avait l'impression que qu'on avait qu'on avait tout compris qu'on ne serait plus jamais en dessous et c'était ça l'erreur qu'on a fait c'est quand on est retombé entre guillemets à smicard c'est que c'était tellement confortable avant qu'est ce qu'on qu'est ce qu'on a foutu pourquoi est-ce qu'on a pas été plus prudent donc c'est une belle leçon aussi quand tu commences à avoir du succès de peut-être faire attention et voilà donc donc bon pour répondre à la question et pour passer au sujet suivant pas vraiment de prise de risque j'ai pas tout quitté j'ai eu dans le parcours des moments où il fallait prendre des décisions pour avancer mais en fait par rapport à mon point de départ qui est du coup pas de diplôme et pas de thunes j'ai fait que ça toute ma vie en fait j'ai été sur ce parcours de d'entreprendre tout mal à tout mais tu as toujours été dans le risque finalement malgré tout ouais d'une certaine manière toujours été dans le risque mais tu as pas quitté enfin mis à part cette situation qui était quand même confortable,

  • Speaker #0

    que tu as quitté volontairement avec Félix pour partir un peu à l'aventure, mais je considère quand même qu'à l'âge que vous aviez, c'était demi-risque.

  • Speaker #1

    Félix a arrêté ses études en L3 quand même pour rejoindre le bateau. Ça, à la limite, c'était quand même une crise de risque, parce qu'il était en L3, je crois qu'il était à la moitié de l'année, voire les deux tiers, et juste, il y avait une opportunité maintenant, tout de suite, pour me rejoindre. avec notre ancien associé, avec Néo et tout, c'est cette époque-là, Théo qui était dans un podcast avec nous pas longtemps, et il y avait une opportunité maintenant, mais c'était maintenant ou jamais, là tu rentres dans l'équipe ou alors on trouve quelqu'un d'autre, parce que c'était quand même pas moi qui décidais, j'étais un intervenant dans la boucle, mais c'est pas du tout le décisionnaire, donc il fallait gonfler l'équipe, et donc je lui ai dit, ouais s'il y a de la thune à se faire, on voulait bosser ensemble depuis longtemps, c'est maintenant, et lui il a pris la décision de dire ok, ok. Nique la fac, nique la fac, je me pointe. Du coup, il a une licence qu'il n'a pas, alors qu'il était à ça de l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est quand même dommage de ne pas être allé au bout, mais en même temps, effectivement, c'était une opportunité qui ne se serait peut-être pas représentée.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Il aurait pu peut-être pu vous rejoindre plus tard, mais bon, en tout cas, à ce moment-là, ce n'était pas le cas.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et donc, on n'avait pas la visibilité sur ce que ça aurait pu donner. Et donc, peut-être qu'il aurait fini sa licence, il aurait fait taper un master, après voilà, il aurait continué un autre âge. Peut-être même qu'il s'en aurait été mieux, je n'en sais rien. Mais en tout cas, le chemin tel qu'il s'est tracé, je pense que c'était le maintenant ou jamais.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant d'avoir ton expérience, le petit jeune. Non mais c'est ça aussi, malgré tout, ce risque ne te concernait que toi. Et ça, malgré tout, ça change tout. C'est un peu comme quand tu voyages ou tu vas faire de la moto sans casque à Bali. Tu tombes, tu tues, c'est dommage, mais ça ne te concerne que toi.

  • Speaker #1

    D'ouf. les parents vivent en vie autrice il n'y a pas longtemps j'ai vu Sauver ou Périr avec Pierre Ninel et justement c'est un peu le truc qui danse donc le mec est pompier et le jour où il a commencé à avoir des enfants c'est le jour où il s'est interdit de mourir il s'est dit à partir de maintenant je ne peux plus crever en intervention ce qui est ce truc de effectivement quand on s'engage que toi c'est

  • Speaker #0

    pas grave c'est la vie quoi c'est moins grave c'est ça ok c'est très gay t'es tellement gay tellement t'es chérie C'est quoi le point suivant de ce sujet ?

  • Speaker #1

    Écoute, est-ce qu'on a des personnes qu'on connaît qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est bien passé ? Et aussi l'inverse, est-ce qu'on a des gens qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est mal passé ?

  • Speaker #0

    J'en connais des deux côtés. J'en connais pour qui donc on a parmi nous. Parmi les personnes qu'on connaît, moi c'est vrai, je vais plutôt parler des clients d'Inkubox parce que c'est vraiment eux où j'ai pu voir des gens qui sont partis, je ne veux pas dire de zéro, mais qui sont rentrés dans le... dans le game e-commerce, timidement en début, en laissant de côté quelque chose. Et pour certains, ils ont vraiment très bien performé. Et d'autres, ça s'est mal passé. Pour certains, ce n'est pas que ça se passe mal, mais... pas fou non plus ils ont peut-être aussi des fois des questions des questionnements des doutes ce qui est normal mais ça dépend du profil de chacun ça dépend des responsabilités de chacun est ce que voilà ce qui est une famille quel est le bagage financier derrière il ya beaucoup de beaucoup de points ça concerne chaque personne est différent là dessus mais j'en connais un par exemple qui habite à paris son prénom je peux le citer bon son prénom commence par un d d'accord que tu connais aussi, on a fait un accompagnement avec lui, c'est quelqu'un qui était extrêmement stressé entrée de jeu tout de suite. Ouais, c'est parfait. Et finalement, il a arrêté. Est-ce qu'on peut dire qu'il a mal fait les choses ? Alors, c'est vrai qu'il y a eu pas mal de malchance, mais je pense dans la vie en général, sur le plan personnel aussi, beaucoup de problèmes financiers sur le plan personnel qui n'ont rien à voir et qui lui sont tombés dessus et qui a beaucoup impacté son projet professionnel de e-commerce. Mais oui, c'est quelqu'un qui a jeté un peu toutes ses forces dans la bataille et par contre qui avait la famille derrière, les enfants et compagnie. C'est vrai. et qui a perdu la bataille et qui s'est découragé et qui en a eu plein le cul qui a acheté l'éponge mais je pense que c'est aussi une sorte de tempérament d'entrée de jeu je pense que c'est quelqu'un qui n'était pas fait pour ça c'est quelqu'un qui portait très mal l'échec le stress et qui tirait enfin c'est quelqu'un qui voyait toujours le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein il subissait un échec que nous on aurait trouvé bon normal c'est la vie d'entrepreneur parfois ça marche tu vas lancer une campagne pub des fois tu as mis beaucoup d'argent tu penses que ça va cartonner cette plante et puis une autre qui fonctionne je sais pas trop pourquoi l'aider moi avec et des mois il est maissance et comme ça lui n'acceptait pas et en fait il se conditionnait lui même on n'était pas dans la loi, la loi d'attraction c'était la loi de la répulsion pour le film en soi conditionner lui même en fait en disant mais ça ne dira pas donc ça bon je pense à cette personne parce qu'on a travaillé ensemble en fait sur ce dossier quelques mois et malheureusement ça s'est pas mal terminé pour lui au sens où on mais on a voilà il a acheté l'éponge j'en connais d'autres par contre qui avaient une activité déjà un travail je connais par exemple deux associés parmi nos gros clients à nous deux associés qui avaient qui était déjà associé dans une précédente boîte donc c'est des amis également une boîte qui marche bien avec beaucoup personnel etc et ils ont alors ils ont pas tout laissé tomber en disant les on jette tout et Et on commence à une nouvelle activité, mais ils ont commencé en parallèle. Mais c'est vrai qu'assez rapidement, ils ont mis ça de côté et se sont lancés dans la nouvelle activité. Ils étaient un peu plus jeunes, je crois qu'à l'époque, ils n'avaient pas non plus de femmes, ils n'avaient pas d'enfants. Maintenant, ça a changé. Et ça s'est très bien passé. Aujourd'hui, ils ne regrettent absolument pas d'avoir basculé d'activité. L'activité dans laquelle ils travaillaient avant, c'est toujours pareil, c'est difficile parce que c'est difficile de parler de gens. On devrait donner beaucoup plus de détails, mais c'est toujours délicat quand même, parce que peut-être que ces personnes qui regardent... Ils ont pas forcément envie de privé, ils ont peut-être pas envie non plus qu'on évoque leur cas précisément, mais grosso modo, l'activité dans laquelle ils étaient demandait beaucoup de temps et surtout il n'y avait pas de scalabilité puisque c'était surtout des ressources humaines, c'est-à-dire que chaque intervention était facturée dans leur métier, ils avaient beau avoir une équipe, ils ne pouvaient pas non plus recruter, recruter, recruter et au bout d'un moment, en plus c'était très saisonnier, donc au bout d'un moment ils n'auraient pas pu aller beaucoup plus loin. que ce qu'ils ont fait actuellement, enfin ce qu'ils faisaient quand ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais du coup ils ont fait un truc très mesuré, ils ont fait un entre-deux ils ont fait un entre-deux finalement le bon move c'est de trouver l'énergie pour faire cumuler deux activités le temps qu'il faut pour être sûr de son compte Oui tout à fait mais c'est deux stratégies,

  • Speaker #0

    on va peut-être en parler plus tard, je me souviens avoir lu une question il y a soit la stratégie effectivement de l'entre-deux où on ne prend pas trop de risques mais évidemment c'est difficile de mettre toutes ces forces dans une activité ou dans l'autre, si on est à la fois à cheval sur les deux. Donc ça peut être plus lent, mais c'est plus prudent. Et après, tu as la stratégie des bateaux brûlés. C'est-à-dire tu découvres un nouveau monde, tu arrives là, tu brûles le bateau, tu es sûr que tu ne retourneras pas. Tu ne retourneras pas en arrière. Et là, tu te dis, bon, là, il n'y a pas fait. C'est réussir ou mourir. Donc, c'est deux stratégies différentes qui sont... qui peuvent amener au succès toutes les deux ou à l'échec d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une des questions qui est posée, c'est être devant le mur, est-ce que ça permet de performer ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que vraiment là, quand tu n'as pas le choix, quand vraiment tu dois bouffer et tu te dis, j'ai par exemple un petit pécule financier, alors il faut distinguer déjà l'argent qu'on veut bien mettre dans un projet de l'argent personnel. Là, c'est un petit peu les conseils qu'on peut donner quand on fait des crypto-monnaies, quand on fait de la bourse, etc. Mettez toujours de l'argent que vous pouvez vous autoriser de perdre en fait. Bien sûr personne ne veut le perdre. C'est une question que je trouve toujours con. C'est à dire je n'ai pas envie de perdre cet argent. Non mais on comprend ce que ça veut dire. C'est à dire si vous avez par exemple 10 000 euros d'argent sur le côté et que vous vous dites j'arrête mon taf, je ne serai plus payé ou alors voilà j'ai encore un mois ou deux de salaire qui tombe et j'ai 10 000 euros de côté, pardon j'ai une alarme qui sonne. Voilà sur les 10 000 euros vous devez quand même Soit faire un 50-50, mais garder quand même de l'argent pour vos dépenses personnelles, pour assurer un minimum, car ça ne va pas fonctionner tout de suite. Donc ne brûlez pas totalement les bateaux non plus, sinon vous allez avoir du mal, ou alors vous retournez vivre chez maman.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une bonne stratégie de retourner vivre chez maman pour avoir le moins de dépenses ?

  • Speaker #0

    Selon l'âge que vous avez, c'est une bonne stratégie. C'est-à-dire qu'évidemment, moi à l'âge que j'ai, avec une famille des enfants, c'est déjà compliqué.

  • Speaker #1

    Ça devient compliqué, je peux l'entendre.

  • Speaker #0

    Quant à la vingtaine, 22, 23, même 25 ans, C'est encore une possibilité de dire ok je réduis les dépenses, pendant un temps je reviens vivre chez mes parents, alors il faut qu'ils comprennent, qu'ils acceptent et qu'ils encouragent l'activité, ce qui n'est pas toujours évident. On le sait très bien, ça peut être un frein aussi et ça peut inciter des gens à arrêter. L'entourage, j'entends, c'est presque un sujet qui revient toujours, mais voilà, il faut vraiment couper les dépenses et c'est terminé. Les sorties, les boires à verre, les mangers au resto, le ciné, les magins, c'est fini. Vous mettez toutes les forces là-dedans. Et si vous êtes au pied du mur... Je pense que c'est presque préférable de faire ça, mais c'est possible de faire ça jusqu'à ce qu'on ait une vie de couple et une vie de famille. Quoi que c'est fait, je ne conseillerais pas, je conseillerais plutôt la période, la stratégie de l'entre-deux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, de la prudence. Ok. Il y a un autre point, c'est donc, est-ce que du coup, la descente aux enfers ou plutôt le grand échec entrepreneurial, est-ce que tu as des exemples de personnes qui sont passées par là ? qui perdent tout, ils avaient gagné ils perdent tout et après ils reviennent encore plus fort parce qu'on a beaucoup dans les conférences dans des événements, des gens qui vont se présenter qui vont aller sur scène, qui vont nous parler un petit peu de ce type d'histoire alors voilà j'ai démarré j'ai eu trois échecs et puis après j'ai eu mon succès sauf que deux ans après il m'est arrivé ça et je suis passé de millionnaire à SDF et puis après je suis devenu milliardaire ce genre d'histoire là, est-ce que du coup on peut dire que c'est une bonne idée presque que c'est normal, que c'est presque que les plus grands gagnants doivent forcément avoir les plus grandes défaites ?

  • Speaker #0

    Je pense que... Alors, je n'ai pas d'exemple précis. Je ne connais personne qui a eu vraiment un immense succès. Ou alors, j'ai personne qui me vient en tête là. Dans les personnes que je connais, je n'ai personne à citer. Par contre, je pense que oui, ça doit donner un tel sentiment de frustration.

  • Speaker #1

    Une envie de vengeance un peu.

  • Speaker #0

    Une envie de vengeance sur soi-même et sur l'ensemble de... Sur la vie, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    qui t'ont contraint en fait à plonger et parce que quand tu es jeune que tu as pas trop d'argent c'est une situation qui est normal pour la plupart des gens sauf évidemment si tu viens d'une famille fortunée ou alors qui te lait qu'un patrimoine et c'est d'accord mais pour la plupart des gens bon tu commences jeune tu fais des petits boulots tu fais tes études et puis après bon ben voilà tu vas monter les marches ou non d'ailleurs mais en général tu as un boulot tu commences à faire construire doucement ton patrimoine etc pour certains du moins c'est logique c'est un chemin un chemin logique mais quelque part tu n'es pas frustré parce que tu montes doucement des étapes en partant de zéro. Mais quand tu fais ça, quand tu atteins, tu l'as dit tout à l'heure d'ailleurs, tu avais atteint avec Félix un niveau de satisfaction dans le travail, enfin de satisfaction financière, j'ai dit agent de travail. Donc voilà, vous faisiez même un peu les fous-fous. Les fous. Vous jouiez les loufstik, le jouet de loufstik, à dépenser tout ce qu'il ne fallait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, oui.

  • Speaker #0

    Mais voilà, et donc quand c'est retombé, vous avez pris ce risque. et pendant une période, tu étais dur.

  • Speaker #1

    On a fait une dépression.

  • Speaker #0

    Une dépression ? Non mais... Peut-être pas une dépression, mais tu es quand même déprime.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ça fait mal. Quand tu as connu cette vie où tu peux tout te permettre quasiment, tu ne penses plus à l'argent et tu retombes.

  • Speaker #1

    Là-dedans.

  • Speaker #0

    C'est d'une brutalité, j'imagine, loin. C'est d'une brutalité sans nom.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que ça avait fait mal. Surtout, comme tu dis, ce n'est pas pareil. Je pense que vu qu'on était jeunes et que tout ça allait très vite, c'est plutôt... d'un coup une insécurité quoi par rapport à ce qu'on sait faire tu te dis ah putain on est parti confiant en disant bah voilà on sait comment faire beaucoup d'argent et en fait quand on n'est plus dans le nid waouh on n'arrive pas à se payer plus qu'un smic qu'est ce qui s'est passé qu'est ce qu'on a merdé en fait il fallait du recul faut pas oublier que la plupart des boîtes ferment la première année enfin que qu'on est sur un business à cash flow donc on est fort dans un business à cash flow sauf qu'avant on avait de la trésorerie là on devait relancer du business à cash flow avec une petite trésorerie Donc effectivement, c'était plutôt ça le sujet. C'était au début comprendre que ce n'était pas forcément nous qui étions mauvais, mais plutôt que le choix qu'on avait fait était plus difficile qu'on ne l'envisageait. Et voilà, c'était aussi con que ça. Mais oui, petite déprime quand même, effectivement. Il y a quand même ce truc où tu...

  • Speaker #0

    Tu ne gagnes pas des millions. Je veux dire, tu n'avais pas une villa. Tu n'as pas la justice qui est venue saisir ta villa au bord de la mer, qui est venue... chercher ta Lamborghini, tu vois ce que je veux dire ? Mais tu imagines un peu la violence du truc.

  • Speaker #1

    La descente aux enfers. La femme te quitte, elle prend les enfants.

  • Speaker #0

    Tu pars en couille. Je pense que tu passes par plusieurs étapes, une période de dépression dure. et parce qu'il faut accepter ça tu vois c'est une séparation était très très dur et après tu as un sentiment je pense de revanche qui doit animer et ça peut décupler tes forces on va dire et si on parle encore de la loi d'attraction parce que j'aime bien en parler parce que j'y croyais pas du tout en fait je me suis rendu compte pas mal d'étapes de ma vie que finalement c'est peut-être pas si con ce truc non c'est aussi impalpable que ce soit tu vois mais je pense vraiment que quand on veut quelque chose On peut l'avoir si on le veut vraiment. C'est plus facile à dire.

  • Speaker #1

    On pourra faire un épisode entier.

  • Speaker #0

    Alors il faut bosser, ce n'est pas juste se mettre dans son canapé et dire je le fais, je le fais. Non, ce n'est pas que ça ne suffit pas évidemment. Si tu mets tout en œuvre, ce n'est pas la magie, si tu mets tout en œuvre, clairement c'est possible. Je pense que ces gens sont animés d'une force surhumaine pour revenir au plus haut niveau. Et tu as des gens comme ça, ils peuvent se planter sur un projet, ils repartiront sur un projet qui n'a rien à voir. Ils peuvent très bien réussir à revenir au même niveau, au sommet. simplement qu'ils ont la force, ils ont les compétences pour le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais pas, moi je me pose sur le même plan, tu sais, le loi attraction et l'obsession. C'est globalement quand t'as quelque chose du coup auquel tu penses très fort, bah tu vas donc se composer, tu vas avoir les opportunités là où tu les verrais pas si jamais t'étais pas concentré, tu vas faire des corrélations aussi, fin, y'a ce truc où quand t'es obsédé par quelque chose, peu importe ce qui se passe, peu importe les barrières, bah tu contournes, etc, fin, tu vois, si jamais t'es obsédé par le e-commerce. tu vas performer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut être obsédé. Voilà. Si tu n'es pas obsédé, ce n'est pas fait pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, il y a beaucoup trop d'obstacles, beaucoup trop de galères, beaucoup trop de trucs à faire. C'est un long chemin entre monter en compétence, bon tempo aussi, parce qu'il y a plein de mauvais timings, il y a pas mal de très bons timings. On en parlait, la maladie qui nous a touchés il y a quelques années. Notre métier, les gens dans notre sphère, on a eu un bon timing. Si demain tu te lances, vu que nous on stagnait quand même pas mal, BAM ! On a une grosse croissance à ce moment-là, ce qui nous permet après de redécoller. Les gens qui démarrent aujourd'hui par exemple, s'ils n'ont pas un événement similaire, peut-être qu'ils vont mettre plus longtemps. Et on ne peut pas dire autour d'une table par exemple après, Ah bah vous, ça a mis 6 ans ! Oh trop nul ! Nous au bout de 3 ans on a décollé ! Je fais Oui mais t'as décollé parce qu'il y a eu ça, tu vois c'est un peu comme... Pour les citer encore une fois mais, Yomi, il est très compétent, il a cartonné etc. ça ne peut pas lui retirer. Et il y a aussi... super bon timing et enfin du coup il a su voir les belles opportunités il les a saisis il les a fait au bon moment parce qu'on peut pas par exemple juste dire lui e-commerce c'est des bons placements d'influencé gérer le e-commerce quand il quand you me était l'un des novateurs et qu'il a balancé du marketing d'influencé à balle c'était le de bon moment pour le faire maintenant il ya eu les scandales d'influenceurs il ya eu plein de trucs qui a eu des arnaques les gens se sont habitués c'est plus novateur Donc aujourd'hui, ce n'est pas une recette magique. Il ne peut pas dire, moi j'ai fait partie dans l'e-commerce, voilà comment j'ai fait, fait pareil. Il y a une temporalité, un vilex, c'est tout.

  • Speaker #0

    Le fait est que des personnalités comme Yomi, il y en a d'autres, c'est parce qu'on le cite effectivement, parce que c'est vrai qu'il fait partie des gens qui ont vraiment réussi en e-commerce et surtout dans la formation e-commerce et tout cet écosystème, c'est devenu aujourd'hui la référence, mais c'est quelqu'un qui fonce tête baissée et qui a une opportunité. Je repense par exemple au momentum des NFT. Ça a duré quoi ? 3-4 mois finalement cette histoire. Il a sorti un projet NFT pile au bon moment. Place au mais du pic. Les gens ont acheté ces NFT à fond. Il s'est mis un tas d'oseilles dans la poche. Deux mois plus tard, l'affaire a été pliée. C'était fini. Ce que je veux dire, c'est que c'est comme ça pour tout. Là, il a déjà lancé énormément de choses sur l'IA. Vraiment pareil au bon moment. C'est quelqu'un, je pense, et c'est ça son... talent, enfin le talent des personnes comme lui, parce qu'encore une fois, il n'est pas tout seul. Et dans tout un tas de domaines, en fait, il y a, même si on sort du e-commerce, du business en ligne, il y a tout un tas de gens dans différents domaines comme ça qui vont c'est bien ça, je fonce à fond là-dedans Alors évidemment, aujourd'hui, il n'est pas tout seul, il a une équipe,

  • Speaker #1

    il peut même partir. Il est en capacité d'aller tout prendre maintenant.

  • Speaker #0

    Il est en capacité d'aller tout prendre encore plus vite. Mais à l'époque, quand c'était pas encore le cas, quand il n'était pas encore aidé ou entouré comme aujourd'hui, il avait quand même, je pense, cette... de se dire ok là dedans il faut que je fonce et je mets tout là dedans et voilà c'est ce qui fait qu'il en est là aujourd'hui sur tout un tas de domaines. Regardez un petit peu le nombre de domaines dans lequel il est présent aujourd'hui. On parle même plus que d'e-commerce, loin de là, il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Et puis il n'a pas ralenti, il y en a plein aussi qui ont fait forcément e-commerce qui ont mis un petit peu les mots de base.

  • Speaker #0

    Ils ont continué à bosser de la même manière. C'est des gens comme toi par exemple. donc j'ai en investi nous aussi avec lui sur certains certains projets de private equity fin sur deux projets de private equity et kitty j'aurais bien mais mais c'est quelqu'un ainsi qui n'arrête pas aujourd'hui pour dire les vidéos youtube et tout les j'arrête tu vois ouais c'est cool ce que c'est compliqué en plus il est ultra perfectionniste et haut mais pas du tout il continue Et t'as des gens comme ça, et c'est vrai, je me disais même, est-ce que si j'arrivais à ce niveau-là, est-ce que je serais pas tenté un peu de... Alors il y a une question d'âge aussi, tu vois, peut-être que oui, voilà, moi j'ai la quarantaine bien tassée, peut-être j'aurais peut-être envie de lever un peu le pied, tu vois, déjà maintenant j'ai plus la force de travail que j'avais avant. Et c'est pour ça que c'est très important, si on veut brûler ses bateaux, faites-le vraiment entre 20 et 30 ans, quoi. Après ça, vous n'aurez, alors déjà vous aurez sans doute, je l'espère pour vous, une situation de famille, des enfants, etc. C'est quand même quelque chose qui va vous retenir. C'est toujours pareil, c'est à la fois un pourquoi, tu sais pourquoi tu fais les choses, tu sais pourquoi tu te démènes, tu as des gens derrière toi. Et tu sais, c'est une très bonne raison. Mais en même temps, c'est aussi une responsabilité qui fait que tu ne peux pas faire n'importe quoi. Ce n'est pas le casino, il faut qu'il aille de manière prudente, etc. Mais par contre, se lancer comme ça dans la vingtaine, allez-y. Je dirais même, si vous avez 22-23 ans et que vous hésitez à passer à l'action, vous êtes un vrai con, vraiment, vous êtes un vrai con.

  • Speaker #1

    Il le dit. Il l'a dit. Ceux qui ont 22-23 ans et qui nous regardent, vous hésitez à passer à l'action.

  • Speaker #0

    Vous êtes des vrais cons. Non, mais vous êtes des vrais cons parce que si vous vous dites Ah non, mais moi, je préfère avoir du temps pour moi quand même. Moi, je suis fatigué. Je ne peux pas jouer au gain de mes séries le soir. Moi, j'aime bien sortir avec mes amis. Mais voilà, vous avez choisi votre vie et vous n'irez pas plus loin. C'est tout. Mais pas de souci. Après, je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, sachez être responsable de votre vie et de l'implication que vous allez donner à vos projets. C'est tout. Que ce soit le business en ligne ou un autre type de boulot, si vous n'êtes pas prêt à travailler jusqu'à... Moi, je l'ai fait il y a encore quelques années, et j'avais bien plus que 20 ans déjà, de travailler jusqu'à 1h du matin tous les jours. Tu bosses, tu te lèves, tu es déjà dans le boulot. Et c'est vrai que quand tu es entrepreneur, tu sais très bien, tu ne penses qu'à ça. On disait la fois passée avec Rémi, on pense... Souvent, les femmes disent Oui, les mecs ne pensent qu'au cul, tout ça. Non, moi, je pense... Oui, je pense surtout... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je pense surtout à l'argent. je pense bien plus à l'argent et je pense bien plus à mon business en continu du matin au soir et c'est un peu moins le cas maintenant parce qu'honnêtement je commence à être plus fatigué qu'avant, je pense que c'est l'âge c'est naturel grosso modo mais il y a encore quelques années, il y a très peu de temps je travaillais du 8h jusqu'à minuit, une heure du matin et c'était normal c'était mon quotidien Netflix, tout ça, ça ne m'intéressait pas parce que j'étais obsédé en fait j'étais obsédé par le business rien à voir avec le... C'était une passion et quand vous voyez des mecs, moi je connais un peu le milieu artistique également, j'ai connu des gens par exemple qui étaient dans la peinture, peinture artistique, pas mettre en peinture la façade, mais c'est des gens, c'est pareil, ils ne comptent pas leurs heures, ils ne font pas, alors je travaillais dans mon atelier, je fais à 9h, 18h, une petite, non les mecs, la nuit, le week-end, j'ai dit à la nuit. Ils sont obsédés, ils veulent absolument aller au bout du truc.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui est important, cette obsession.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est comme ça que ces gens réussissent. Un artiste obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance du moins. Un entrepreneur obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance de réussir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ce truc-là, il y a plein de chemins, tu peux te heurter à plein de murs, mais dans tous les cas, tu finiras par trouver le chemin qui fonctionne. Parce que si tu es suffisamment obsédé, les opportunités de ce business, quand on parle de e-commerce, elles n'arrêtent pas d'évoluer. On parlait de... bon timing pour le marketing d'influence il y a deux ans il y avait un bête de timing pour le contenu en organique il y a des marques qui se sont installées sur TikTok et sur Instagram en faisant du contenu organique et donc en ayant juste de la porte organique bon maintenant c'est plus dur de s'installer mais ces marques là qui se sont installées leurs algorithmes sont bien éduqués publier du contenu tous les jours tous les jours ils font du chiffre d'affaires en organique bam bam bam bam donc quand tu es obsédé par le e-commerce depuis quatre ans bon si tu as raté toutes les opportunités continue persévère tu finiras par avoir la suivante il y a eu l'IA qui est arrivé il y avait eu des opportunités e-commerce comme ça et on en aura encore.

  • Speaker #0

    Et on en aura encore. Mais que ce soit en e-commerce, dans tout, si tu es obsédé dans le sport, les mecs qui sont les sportifs de haut niveau sont des gens qui sont obsédés. Je pense même que pour être un bon entrepreneur, il faut être un malade mental en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un petit truc… T'as un truc qui ne va pas, quoi. J'ai un pote qui serait d'accord avec toi. Mais pour qui ? On n'est pas dans le bon sens forcément du terme.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui, une vision des entrepreneurs comme ils sont tous un peu détraqués, des problèmes d'ego, des trucs à combler.

  • Speaker #0

    Mais tous les gens qui réussissent. Regarde, tu prends l'exemple des gens. Je vais prendre des gens, c'est vraiment des exemples tout bêtes, mais je ne sais pas pourquoi j'ai toujours détruit le mémoire. Je ne connais pas ton d'Apple, c'est incroyable. Je ne connais que lui, Steve Jobs. Je ne connais que lui. mais à Bill Gates même quand tu vois Bill Gates qui part faire sa retraite tu sais dans sa petite cabane t'as déjà vu ces images ? ouais ouais bien sûr il part faire sa retraite avec ses bouquins et il se nourrit de bols de soupe avec ses bouquins le mec est timbré ou quoi ? enfin tu vois je prends le principe je comprends et j'admire même le truc mais tu dis t'en vrai Steve Jobs à son niveau était bien timbré aussi il y avait tout un tas de talk enfin c'est des gens qui avaient un ego attention ouais bien sûr bien sûr alors Jeff Bezos par exemple je... Je ne connais pas suffisamment sa vie, son œuvre. Je sais que je connais son œuvre, je sais ce qu'il a fait, mais je ne connais pas vraiment en fait. comment il en est arrivé là il ya alors on a tous l'image du gars dans son sort de petit bureau là avec amazon de tag et sur le mur sur un drap fin voilà on a tous cette image là mais il n'y a pas tellement l'image wayla il a fait ça dans un garage chez ses parents tu vois je connais pas réellement en fait son

  • Speaker #1

    parcours il a moins beau c'est comme personal brand peut-être ou alors on a été moins sensible je sais pas mais ça avec son histoire a fait moins partie du parcours quoi enfin mon parti dans la réussite est quand même incroyable d'avoir fait un site et de nous

  • Speaker #0

    Mais ce que je veux dire, c'est que c'est quand même la plupart du temps des gens qui ont des problèmes psychologiques.

  • Speaker #1

    Oui, sans doute. Je pense que pour en arriver à ces sphères de pouvoir et de succès, s'il y a un moment où ça fait le tri, il n'y a que les plus gros détraqués qui arrivent à... Tu savais Elon Musk aussi, quelle singularité c'est le gars.

  • Speaker #0

    Un exemple auquel j'aurais dû penser avant.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en tout cas, ils n'ont pas forcément nécessairement l'étiquette... C'est pas forcément méchant. tu vois ce que je veux dire c'est qu'il y a aussi cette image de gens qui sont malades mentales je suis pas en train de dire sociopathe tu vois parce que t'as une caricature surtout en France où effectivement on voit les gens très très riches comme les méchants à abattre et puis il y a des gens qu'il faut critiquer il y a des choses qui sont pas bien pas correctes à l'échelle société et donc il faut qu'on puisse voir tout ça mais généralement sur les gens qui ont beaucoup de pouvoir et beaucoup de richesse on souligne tout le temps ce qui va pas... et on souligne très rarement ce qu'ils font de bien. Et je trouve que du coup, on les idolâtre, on les met sur un piédestal, sauf qu'il ne faut pas oublier que ça reste juste des types. Et de plus en plus, plus moi j'ai de l'ambition, plus du coup je me projette dans les gens qui ont du succès. Et je vois que les gens qui critiquent souvent facilement, par exemple, je ne sais pas, on va voir un documentaire ou une interview d'un artiste. Et il va dire un truc et tout, puis t'as des gens avec qui tu veux être, ils vont dire Ouais, non, mais lui aussi a ça, etc. et je vais être en mode… En fait, cette facilité à critiquer pour moi, c'est que du coup, ils ont déjà déshumanisé toute forme de succès. C'est-à-dire qu'en fait, ils ne peuvent plus s'identifier parce que, honnêtement, moi, du coup, j'essaie de m'identifier, je me dis Bah moi, du coup, moi, j'aurais du succès dans cette sphère-là. Je viendrais sur un plateau télé et j'aurais cet échange-là, comment est-ce que je m'en sortirais ? Et souvent, du coup, j'ai plutôt un regard humble et je fais Bah, oui, c'est bien débrouillé, bon, il a dit ça. C'est un type. c'est quelqu'un tu as et c'est d'un exercice qui est difficile et donc le peuple les gens déshumanisent tous ceux qui ont du succès et en fond des des entités supérieures qui sont du coup attaquable critiquable tout le temps et je trouve que la distance entre justement les gens qui ont beaucoup de succès et on va dire le commun des mortels elle est créée aussi parce que vous faites on déshumanise collecte un moment on déshumanise ces gens là quand tu vois quelqu'un qui sur scène qui fait un zénith mois plus jeune je me disais jamais identifié du coup si jamais il avait un raté ou je sais pas quoi bon bah je me plaindrais c'est chiant il a raté son truc où il arrive en retard ou je sais pas quoi et maintenant je me dis juste peu importe le genre de qu'est ce qu'ils peuvent cafouiller ou raté je me dis comment je fais moi si je suis inscrit est ce que j'y arrive aussi bien que lui qu'est sa gestuelle comment tu as je parce que parce que je n'ai pas de jeu mais plus de distance cette personne est une rock star c'est inspirant je veux en est je veux en être je trouve que du coup si on critique voilà aussi facilement les et les gens qui sont de grande notoriété et tout, c'est qu'en fait, on a arrêté de les considérer comme des gens qu'on pourrait croiser, qui ont l'impression que les choses et tout. C'est juste impressionnant ce qu'ils font, et ils font comme ils peuvent. T'as des salopards, bien sûr, mais ils font comme ils peuvent aussi. Puis il y a ce truc, tu vois, dans la série Bernard Tapie, c'est assez bien mis en scène. Ouais, ton parcours, il est singulier, etc. T'as différents enjeux, et donc, ouais, des fois, il faut virer des gens, et des fois, tout le monde a envie de te mettre au bûcher parce que t'as viré des gens. Ouais, mais t'as sauvé une boîte et puis peu importe. Je veux dire, au bout d'un moment, dans ce game-là de l'entrepreneuriat, tant qu'on sera dans une société qui fonctionne comme elle fonctionne, c'est les boîtes qui créent de l'activité, donc voilà, c'est comme ça. Donc oui, si jamais un entrepreneur veut virer tout le monde, c'est comme ça, c'est la vie, c'est horrible, mais les gens après, ça a eu de prendre leur vie en main de leur côté, d'assumer les conséquences, d'essayer de faire des trucs et tout.

  • Speaker #0

    Ça me marque toujours, parce que c'est vrai qu'évidemment, j'imagine très bien, je me mets à la place de Jean, qui ont par exemple travaillé 25 ans, 30 ans dans une usine, une même boîte. Et là, l'usine ferme. Ouais, salaud de patron, le groupe, ces milliardaires, etc. Ils ont acheté la boîte, ils ont fermé la boîte. Il y a des grèves et des manifestations. La CGT qui s'emmêle. OK, cette boîte n'est pas votre père. Cette boîte n'est pas votre père. Si vous avez choisi de passer 25 ou 30 ans dans cette boîte, et on entend parfois des gens, tu vois la caméra qui se... Oui, j'ai tout donné à cette boîte. Oui, d'accord. Mais enfin, c'était juste un échange transactionnel de temps compétence contre un salaire. enfin en mon sens dans un couple on ferait pas ça tu vois non mais voilà je vais tout donner donc elle doit rester avec moi c'est que la russie voilà je suis ce qui est je donc oui je pense qu'il ya beaucoup de gens peut-être qui c'est choquant ce qui dit jamais non je vous emmerde non mais cette boîte ne doit rien à ces personnes à partir du moment en fait où tout a été fait de manière réglo et contractuelle ouais voilà si la boîte ferme ou si même les gens sont licenciés pour quelques raisons que ce soit tu vois Je veux dire, ah putain mais les salauds ! Non mais je suis désolé ! Quelque raison que ce soit !

  • Speaker #1

    C'est un peu le truc où on vous donne ça et tu demandes ça. Ouais, c'est quoi au bout d'un moment ? En fait, la structure que tu emploies, elle crée de l'activité, c'est pas toi le rôle. Elle ne te doit rien. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est pas ton père, c'est pas ta mère,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et je pense que c'est quand même, malgré tout, typique aussi, la mentalité qu'on a vraiment de... d'assister en permanence dans un pays en fait où on a beaucoup plus de droits que de devoirs, dans un pays qui a vraiment été bâti sur les 50 dernières années sur un socle social. Donc c'est enfin sur les 50, j'ai même dit plutôt les 40 dernières années, sur un socle vraiment social. Et le problème c'est ça, c'est que du coup on est dans l'assistanat, on a toujours l'impression qu'on a tous les droits etc. Mais à mon sens c'est juste vous manquez de responsabilité, vous êtes responsable de vous-même. Et si demain une boîte ferme... Si vous n'avez pas, pendant ces 25 ans, réfléchi à ça, ça pourrait se terminer un jour. Peut-être que je vais me former, peut-être que... Tiens, et si je cherchais un boulot plus qualifié dans une boîte, plus prometteuse, etc. J'en sais rien. Mais c'est malheureux, mais c'est malheureusement...

  • Speaker #1

    C'est plein de singularités bien évidemment que là si tu vois d'un coup on fait intervenir quelqu'un qui va avoir son histoire à raconter sur ses 20 ans de boîte et où il y a eu un licenciement.

  • Speaker #0

    C'est une larme.

  • Speaker #1

    C'est une singularité et tu tombes de tristesse, de souffrance. Mais quand on dit qu'il faut faire société, c'est ce truc-là où effectivement en France, comme tu dis, c'est de l'assistanat sur beaucoup de choses et de la déresponsabilité des gens.

  • Speaker #0

    La responsabilisation.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci. Et je trouve ça dommage. Je ne suis pas en train de critiquer ceux qui le vivent avec beaucoup d'émotion. C'est plutôt une invitation. Je suis même plutôt à dire, en fait...

  • Speaker #0

    maintenant peut-être même maintenant plus que jamais vu que c'est en train de changer et qu'on voit que nos états arrivent plus à aider tout le monde il faut être responsable moi par exemple à aucun moment j'ai la croyance aujourd'hui que je vais un jour toucher une retraite aujourd'hui quand je verse des payes et qu'il ya une part pour la retraite en charge c'est un cadeau que je sais un cadeau c'est honnêtement je ça me fait moi pour moi ce qu'on est en train de m'appeler c'est de la solidarité pour vos aînés et c'est ok c'est ok mais je me dis pas mais c'est super ça veut dire que moi je vais non je sais que c'est mort après moi j'ai voilà effectivement mon parcours fait que c'est pareil jamais eu jamais de droit au chômage surtout que maintenant ça a changé avec l'autre entreprise au début de l'autre entre autres entrepreneurs une époque où c'était assez récent tu cotises et pas pour la retraite ni pour le chômage maintenant ça a changé il me semble Et donc, il y avait ce truc-là où je me disais, depuis le début, je ne me suis jamais dit que quelqu'un allait venir s'occuper de moi. Alors attention, je ne suis pas à plaindre au niveau de ma famille, etc. Honnêtement, ma famille a toujours pu couvrir, je sais que j'ai toujours un logement, j'ai toujours de quoi manger, ce n'est pas un problème.

  • Speaker #1

    Parce que tu es né avec du pire argent dans la bouche.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est sûr qu'il y a des gens pour qui c'est plus difficile. Pour autant, cette mentalité, je ne parle pas de difficultés, de est-ce qu'il y en a qui vont échouer ? mais cette mentalité de par contre, il faut se mettre en responsabilité c'est important. Surtout aujourd'hui où... ou que je trouve que ça peut partir en coulée tout le moment et tous les acquis sociaux peuvent sauter, il ne faut pas, c'est dangereux de rester dans un ancien modèle de pensée qui dirait que de toute façon, on prend soin de moi, il y a des sécurités, etc. Il n'y a plus de sécurité. Un CDI aujourd'hui, ce n'est pas un truc qui vous sécurise. Ce n'est plus un truc qui vous sécurise. Donc voilà, on va peut-être essayer de revenir sur une des questions avant de conclure l'épisode. Mais je ne sais même plus pourquoi on avait parti sur tout ça.

  • Speaker #1

    On s'est parpillé un peu, mais vous avez compris le principe. Et je suis désolé s'il y a quelqu'un qui nous écoute qui a été licencié dernièrement en disant putain, les bâtards Mais simplement,

  • Speaker #0

    je pense qu'il faut simplement… Un commentaire pour le référencement. Insultez-nous.

  • Speaker #1

    Insultez-nous. Non, mais il faut simplement se dire, pour finir juste cette petite parenthèse qu'on a faite dans l'épisode, que vous êtes responsable et malheureusement, c'est simplement un tort. d'imaginer que quelqu'un au-dessus de vous se doit de vous protéger. Vous êtes tout seul. Vous êtes dans une société, oui, mais vous êtes tout seul et vous êtes responsable de vous et des gens qui vous sont proches. Si vous ne faites pas malheureusement ce qu'il faut faire, à votre niveau, parce que j'entends bien que quelqu'un qui travaille en usine ne va pas avoir un niveau de revenu, il va galérer, etc. Oui, on est d'accord. Mais à votre niveau, il y a toujours des moyens de pouvoir peut-être vous former. le soir pour faire autre chose.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui encore plus qu'avant, tu vois, la société justement elle a évolué, c'est pour ça que tu vois, le discours qu'on tient là il peut pas être valable, je sais pas, 30 ans en arrière. Non, c'est le petit but. Mais aujourd'hui, avec internet, si on prend large, donc les réseaux sociaux, enfin tout ce qui va avec tout ça, tout le monde a un accès à l'information, tout le monde a un accès au succès, tu vois, si tu veux faire effectivement grandir ton patrimoine, tu as plein de petits moyens, tu as plein de gens qui vont créer des solutions. Tu as des solutions maintenant pour investir dans l'immobilier des 10 euros avec des rendements qui sont super. Tu as tout un tas de possibilités. Et donc, c'est de la flemme de ne pas le faire. C'est de la flemme. Encore une fois, on peut comprendre. Mais du coup, c'est ce truc de t'es responsable. Si tu as fait 20 ans de boîte et que tu n'as rien sécurisé, ça fait au moins 10 ans que tu pouvais le faire, que tu pouvais te concentrer sur OK. Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Là, honnêtement, vous décrivez à ChatGPT votre situation. toute votre session vous décrivez et vous lui demandez qu'est ce que dans ce contexte là vous pouvez faire pour constituer une épargne solide ou des investissements qui sécurise et on vous sera un plan d'action tout fait et vous appliquez et sur chaque action vous savez pas comment faire vous demandez à chat jpt si vous dis par exemple mettez tous les tous les mois 15 euros sur tel tel indice boursier d'un an Comment mettre 15 euros sur tes indices boursiers ? Et puis bam, bam, bam, bam.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec ça. Tu vois, rien que ça. C'est pour ça que ce projet dont je t'avais parlé, une plateforme d'éducation financière pour tout le monde, vraiment simple. Je veux dire, on n'est pas en train de parler, parce que c'est vrai que si tu prends le langage des financiers, personne ne comprendra rien. Quelqu'un qui travaille à l'usine, qui a une vie de famille, qui a 45 ans, 50 ans, c'est difficile. Mais je suis persuadé qu'effectivement, tout le monde peut se dire, j'ai 50 balles à mettre tous les mois. Est-ce que tu fais ça pendant 30-40 ans ? Sur un... Ouais, un S&P 500, sur un ETF, voire même sur des actions... Nvidia ! Nvidia qui a performé comme un singlet en quelques années, non mais t'imagines un petit peu ?

  • Speaker #0

    En tout gros,

  • Speaker #1

    tu fais moins en DCA. Il y a des choses à faire, simplement, il faut aller chercher soi-même la formation. Ouais. Ok, ben écoute, est-ce qu'on conclut cet épisode ?

  • Speaker #0

    Je propose qu'on traite encore une ou deux questions, et puis après...

  • Speaker #1

    Dernier parce que j'ai chaud.

  • Speaker #0

    Autre sujet, donc on a déjà répondu à quand faut-il tout risquer, à 25 ans ou à 45 ? Plutôt à 25 ans plutôt qu'à 45. Après, à 45, vous pouvez encore faire des choses, mais avec plus de mesures, avec plus de prudence. Tac, tac, tac, tac. Est-ce que, alors on a déjà répondu à la question qu'il faut combien d'argent de côté pour se lancer sereinement en e-commerce ? Ça dépend de plein de choses, on a déjà répondu à ça. Globalement, il faut des ressources. Si je veux, il faut des ressources. Il ne faut pas se lancer avec rien du tout,

  • Speaker #1

    il faut avoir plus de ressources qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Il faut dire les choses comme elles sont. Une question qui peut être rigolote, c'est, tu dirais quoi à un étudiant qui a 20 ans, qui veut se lancer et arrêter les études ? J'ai deux exemples, moi, de mon côté. J'ai mon petit frère qui l'a fait, pour venir travailler avec nous. J'ai Anatole, que j'ai accompagné dans une formation pour devenir média buyer, qui lui n'a pas arrêté, il est en école de commerce, mais justement, la question c'est est-ce qu'il devrait ou pas se concentrer sur son business ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tout dépend des études, déjà, tout dépend de l'école de commerce. Le problème c'est que c'est souvent les parents qui payent l'école de commerce, ça coûte 15

  • Speaker #0

    000 balles par an,

  • Speaker #1

    fort heureusement. Ça dure quoi ? 4 ans ? 5 ans ? 5 ans. 5 ans. Il en est où là, l'école de commerce ?

  • Speaker #0

    Première année, je crois.

  • Speaker #1

    Première année. En vérité, le contenu de l'école de commerce, il le trouvera en ligne. Oui,

  • Speaker #0

    je viens d'accord avec ça.

  • Speaker #1

    Je pense que l'école de commerce, le seul intérêt, c'est vraiment de construire un réseau. Clairement, c'est ça. Mais ce réseau te sera utile uniquement dans des jobs. Enfin, je ne vais pas dire uniquement. Tu peux monter une start-up, tu peux monter des choses, tu peux voilà tiens j'ai rencontré machin qui a les mêmes ambitions que moi, on s'est associé, on va monter une start-up, on va révolutionner le monde de l'agroalimentaire par exemple. Mais par contre, pourquoi je retourne ça ? Je fais tout le papier,

  • Speaker #0

    vous voulez juste ne plus le plan de l'épisode.

  • Speaker #1

    Mais par contre effectivement, sinon le reste des jobs c'est souvent des postes haut placés dans des boîtes. Donc tu te destines à un travail salarié, bien payé, très bien payé, avec énormément de responsabilités, mais c'est quand même des jobs. Et c'est vrai que l'école de commerce, si c'est ça, ça va t'aider largement en tant que diplôme. Tu fais une bonne école de commerce pour trouver du boulot.

  • Speaker #0

    Et si jamais je mets en comparaison, donc 50 000 euros, 5 ans, école de commerce, 50 000 euros, 5 ans, entrepreneuriat, il peut y en avoir. Mais du coup, pour entrer en entrepreneuriat... Même mettons, du coup...

  • Speaker #1

    pas seulement ça mettons que l'objectif ça doit être ce soit d'être salarié dans une grande boîte qu'est ce qui est le plus de valeur cinq ans dans l'école de commerce à 5 ans en arrière bref parce que moi je ça va dépendre vraiment la personne qui va être recruté si tu veux est ce que tu as à faire quelqu'un des ressources humaines uniquement tu vois qui va regarder son ton cv vous avez fait l'école de commerce vous avez fait les tecs pas mal ou alors c'est un homme écouté j'ai développé des sites avec un pote mais j'ai appris énormément

  • Speaker #0

    pendant cinq ans ouais mais là tu le présente mal mais si jamais tu le présente bien si jamais tu étais là cinq ans tu as des échecs tu as des réussites tu as géré une entreprise tu as créé une SAS tu as fait taque tu as eu plusieurs... tu passes sur que ça a beaucoup de poids tu penses pas et en vérité tu n'as pas eu suffisamment de réussite sinon tu serais pas là à l'entretien et des gens qui je voyais ça j'étais un peu longtemps qui font le chemin inverse qui réalisent qu'en fait l'entrepreneuriat ils aiment tout le sujet de curiosité que c'est tu vois les sujets de tech etc mais qui en fait sont beaucoup plus sur ce tu vois comme Théo qui en fait se retrouve aussi bien dans le schéma du salariat que dans l'entrepreneuriat il aime l'entre deux il aime les deux tu pourrais et moi j'ai cette croyance mais si jamais elle est sur le marché du travail après tout j'ai cette croyance que parce que moi c'est comme ça que je recruterais je recruterais forcément au vu de mon expérience je recrute jamais au diplôme je recrute qu'à l'xp et à ce que tu peux démontrer et j'ai un peu ce sentiment que maintenant les boîtes modernes bah tu te pointes avec 5 ans d'xp tu tu tu tu tu Tu arrives avec une expérience de fou, quoi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des postes, ça dépend qui te recrute. Si tu es dans une boîte PMU qui a 80 salariés, avec un petit bureau RH, et Monique, 57 ans, qui est la directrice RH, qui te reçoit pour faire un entretien, avant le deuxième entretien, tu vois, avec le boss, elle peut très bien classer ton dossier en disant m'intéresse Et par contre, si tu es dans une boîte plus jeune, comme l'agence Scenaria par exemple, et quelqu'un arrive, tu te foutras totalement de savoir si... C'est pareil, je suis un peu comme toi, c'est-à-dire que les diplômes, je m'en tape.

  • Speaker #0

    Si je vais chez Koudak, pour moi, chez Koudak, mon CV, c'est du béton ramé, alors que si j'ai une école de commerce, je m'en fous.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça dépend vraiment du taf que tu veux faire. Ça dépend.

  • Speaker #0

    Si on prend les boîtes modernes... Après, je m'avance. Mettons Rhinoshield, NordVPN. Koudak, Displate, toutes ces boîtes-là.

  • Speaker #1

    Si tu veux être, par exemple, tu rentres en école de commerce et tu sors, ce qui t'intéresse, par exemple, c'est de devenir contrôleur de gestion. Si tu dis, écoutez, j'ai monté, non, alors, je n'ai pas fait d'école de commerce, mais j'ai créé ma boîte, j'étais contrôleur de gestion pour moi-même. Ouais, enfin, écoutez,

  • Speaker #0

    là,

  • Speaker #1

    vous faites un, ça dépend en fait, ou tu postules, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr, c'est clair, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Pour une banque, Écoutez, moi ce qui m'intéresse c'est de savoir si vous avez déjà géré des portefeuilles de plusieurs centaines de millions, plusieurs milliards. C'est ça qui m'intéresse. Si vous me dites, vous êtes bien gentil, mais ça dépend vraiment du poste en fait.

  • Speaker #0

    Mais typiquement j'ai l'impression, pareil, j'ai pas été sûr dans ce game là, mais dans l'exemple que tu dis, pour moi, tu sors d'école de commerce, si t'as pas eu de très bons stages ou de très bons trucs, ou t'étais dans le feu, ton diplôme il te sert à rien aussi. J'ai l'impression que si jamais t'as pas effectué en manager des vrais comptes, etc. Tu dégages tout autant que celui qui a...

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais peut-être qu'avec ton réseau, tu pourras quand même pouvoir t'insérer dans une boîte.

  • Speaker #0

    Tu sais,

  • Speaker #1

    il y a tellement de postes aujourd'hui dans des grandes boîtes qui sont en fait des postes semi-fantômes où tu ne fais pas grand-chose. Mais bon, voilà, tu vois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Je pense que tu auras quand même plus de chance en faisant une école de commerce, je pense. Mais par contre, je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Donc, dans l'objectif d'être salarié dans une grosse boîte, il y a... quand même pas photo j'ai quand même l'école de commerce qui ok non mais c'est ça c'est un débat et je pense que moi j'ai pas les pas avoir les réponses jamais allé sur le marché de travail moi directement et j'avais cette discussion avec des amis a pas longtemps et et eux disaient plus ou moins comme toi que non les études quand même prédomine et reste le chemin qui fonctionne le mieux moi je défendais l'inversé disait non mais dans tous les cas tu perds plus de temps si tu fais cinq ans de mise en pratique de formation autodidacte etc, école de com, école de commerce tu fais ça en autodidacte, tu arrives avec un bagage et un book entre guillemets qui pour moi avait même sur le marché du travail même s'il est un peu archaïque a plus de valeur mais c'était...

  • Speaker #1

    ça dépend donc...

  • Speaker #0

    ça dépend donc oui bien sûr ça dépend les fois...

  • Speaker #1

    c'est vrai que par exemple tu es un dev de génie tu vois, tu es un gros geek...

  • Speaker #0

    on s'en fout...

  • Speaker #1

    tu étais le lycée à 16 ans et le mec il passe ses journées et ses nuits dans sa chambre à développer pendant cinq ans puis il arrive il avait 21 ans

  • Speaker #0

    qu'est ce que tu sais faire moi j'ai fait ça regardez tac mais ouais la démonstration concrète de ce que tu sais mais même sans rentrer dans la caricature tu recrutes un dev il te montre juste son bouc j'ai super fait n'importe quelle école c'est avec quel type de projet vous avez développé qui sur quel langage et puis tu peux faire ça en autodidacte c'est qu'on s'en fout des études que tu as fait mais c'est pour ça ça dépend vraiment du type de boulot ouais ouais tout à fait donc voilà donc maintenant ça suffit que tes questions tu es non mais va falloir arrêter maintenant il ya beaucoup trop d'animosité dans ce podcast et là tu commences casse les couilles Pas possible.

  • Speaker #1

    Donc voilà un petit peu ce que j'en pense, mais c'est vrai que je ne conseillerais pas quelqu'un. D'ailleurs, j'ai eu une discussion avec mon fils, il a 17 ans maintenant, et lui, il me disait Ouais, j'aimerais bien faire l'EDEC, parce qu'on habite à Lille cette année, parce que l'année prochaine, on va déménager en Thaïlande. Mais lui, il ne sait pas encore s'il vient tout de suite ou plus tard, parce qu'il a sa copine, il a ses amis, etc. C'est un âge important.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et juste à côté de Lille, tu as l'EDEC, tu as deux EDEC, tu en as… à lille étant un indice donc c'est parmi le je crois que c'est top 3 des meilleures écoles de commerce et donc évidemment c'est un magnifique campus un peu l'américaine etc c'est top tu vois c'est 15000 balles l'année et lui me dit ah ça serait bien de faire ça papa etc et je disais je dis mais encore une fois ça dépend pour quoi faire qu'est ce que tu veux faire avec ton diplôme de l'edec ouais parce que c'est pas que je veux pas donner 15000 euros mais bon 50000 balles c'est pour faire quoi parce que si c'est pour finalement mais tu sais j'aimerais bien devenir entrepreneur aussi moi aussi c'est normal tu vois Quelque part qu'il y ait aussi cet exemple-là à la maison et tu te dis Ah oui, en fait, moi j'aimerais bien faire ça Oui, mais si c'est pour devenir entrepreneur, ça ne sert à rien de faire les decks.

  • Speaker #0

    Fais entrepreneur.

  • Speaker #1

    Fais entrepreneur, passe à l'action. Fonds-toi, si tu veux même, je te donne un petit budget.

  • Speaker #0

    Oui, plutôt que de donner 50 000 d'école, tu passes 15 000 de… Exactement. Tu peux te former, tu peux lancer des business et tout.

  • Speaker #1

    Je te paye des formations, tu te formes, tu te casses la gueule, tu te prends des chiffres. Et tu te formes, tu passes à l'action. C'est ça être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Même s'il crame des sous dans des échecs. c'est exactement le même deal que dans une école de commerce. Tu deals contre de l'expérience.

  • Speaker #1

    Et tu avanceras beaucoup plus vite, à mon sens, que des cours recrachés. Alors oui, c'est vrai, à l'EDEC, il y aura peut-être des cours sur la gestion administrative et financière qui sont intéressants. Mais c'est des choses que tu peux avoir après. Et puis je dirais même, ne t'emmerde pas avec ça. Toi, concentre-toi sur ton business. Tu donnes ça à ton comptable, et c'est lui qui verra. Ou à ton juriste.

  • Speaker #0

    Je trouve même que les écoles de commerce sont assez paralysantes. quand tu veux entreprendre dans des business à cash flow j'entends pas dans les start up où tu veux lever des fonds mais les gens qui font des écoles de commerce avec qui j'ai pu échanger au cours des cinq dernières années ils sont toujours hyper impressionnés de ce qu'on fait et j'ai dit mais c'est fou que vous soyez impressionné à ce point là il me parle de truc Mais les gars, attendez, on vous ment, l'entrepreneuriat, ce n'est pas du tout aussi galère que ça. Je veux dire, oui, il y a des choses à savoir, etc. Mais effectivement, on leur met tellement de notions, tellement d'administration, tellement de théorisation, de trucs à concevoir pour monter une boîte que forcément, tu n'as pas du tout envie d'en faire une. Enfin, tu te dis, mais non, il y a trop de trucs à penser, etc. C'est un chantier infini. Alors que non, faire une boîte, c'est mettre un pied devant l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et encore. et encore et encore un peu la gueule est trop levé et voilà et puis ça monte et puis tu galères puis des fois du coup tu retombes et puis tu réessaies c'est aussi con que ça c'est pas une question de théorisation de tel truc de marketing c'est comme si non c'est juste tu tu es un peu qu'à proposer des gens pour l'acheter et

  • Speaker #1

    tous les business est ce que ça peut jouer quand même encore une fois là si tu vois que je reviens sur le réseau je pense que c'est peut-être le seul vrai intérêt si par exemple tu sors de l'e-dec tu as une idée de startup, encore une fois, tu vas révolutionner le monde de je ne sais quoi.

  • Speaker #0

    Tu te dis,

  • Speaker #1

    tu as quand même un réseau de gens qui pourraient potentiellement investir avec toi, qui pourraient mettre de l'argent dans ton projet, qui peuvent y croire. Et le fait aussi même, quand tu présentes ton business plan, par exemple, pour aller chercher des fonds, c'est peut-être plus sérieux de dire, j'ai fait les decks,

  • Speaker #0

    j'ai sorti le promo. Je suis bien d'accord avec toi, les business à lever de fond, c'est l'école de commerce. tu vois mais même parce que du coup on est paumé ceux qui n'ont pas fait d'école de commerce même moi ça fait 5 ans 6 ans que j'ai un entrepreneuriat les business à lever de fond j'ai toute la théorie parce que j'ai parlé avec des gens qui voilà c'est obscur pour moi c'est obscur la manière dont ça se déroule etc et que là par contre quand je parle avec des gens qui font des écoles de commerce c'est beaucoup moins obscur pour eux que pour moi et j'ai l'impression qu'il y a un peu un truc de l'initié typiquement les levées de fonds on en parle quand même sur youtube etc il y a quelques personnes qui vont mais c'est pas beaucoup traité quoi

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, je pense, dans l'école de commerce, pour avoir discuté pas mal avec Valentin. Valentin, si tu me vois, je te passe le bonjour. Valentin, c'est un entrepreneur qui est un e-commerceur, que j'ai rencontré, donc, qui vit à Lille, que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Benjamin Chevillon, donc qui est un, on va dire, un expert Google Ads. Donc, Benjamin, pareil, je te fais la bise si tu vois cet épisode. Et Valentin, il était en plein milieu de, enfin, je crois, en deuxième, ou en troisième année d'école de commerce, en deuxième, je crois. Il cartonnait déjà dans l'e-commerce. Je l'ai rencontré et j'étais même étonné. Je me suis dit qu'il était jeune, mais il est e-commerceur à temps plein. Pas du tout. Il était en école de commerce. Et finalement, je me dis qu'il a passé encore trois ans supplémentaires. Ça me paraissait même interminable. Il dit Encore l'année prochaine ? Encore ? Ce n'est pas encore fini, ça ? Je me dis Mais quelle galère ! Parce qu'il devait suivre ses cours, faire ses stages, ses machins. Et en même temps, il gérait son business. Aujourd'hui, il a fini. Finalement, je me dis… il aurait pu arrêter. Par rapport à ce qu'il fait aujourd'hui, il continue donc à être entrepreneur dans le e-commerce et tout ça, et ça fonctionne bien. Il a aussi une très grande connaissance dans le monde des crypto-monnaies, il a une chaîne, etc. Même si je sais qu'il a un peu ralenti ça pendant le beer market pour se reconcentrer sur le e-commerce, mais ça marche très bien. Et donc, il aurait très bien pu arrêter trois ans avant sans aller au bout. Alors, comme il disait, non mais bon. Mes parents ont déjà créé, je suis déjà en deuxième année.

  • Speaker #0

    C'est un truc de noblesse autour de tout ça.

  • Speaker #1

    Il y a un truc de noblesse aussi. La seule chose intéressante qu'il me disait, c'est qu'il a donc fait des simulations de montage de boîtes au sein de l'école. C'est un peu comme faire du trading avec un compte démo. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On va te simuler, on va te donner, non pas des moyens financiers, mais des moyens, des conseils, des profs qui vont t'expliquer comment faire, etc. Tu vas pouvoir monter ta même certains. certaines personnes qui montrent déjà des vraies marques au sein de l'école. Je pense que ça, c'est intéressant quand même. Ça dépend encore de ce que tu veux faire après. Je pense qu'honnêtement, si tu as 50 000 euros à mettre, mets-les dans du Solana en ce moment.

  • Speaker #0

    Ceci n'est pas un conseil financier.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un conseil financier, mais là, avec le conseil d'hier pour la demande d'entrer du Solana dans un ETF, je pense que là, c'est plus intéressant. Mets-le 50 000 euros dans du Solana maintenant. En bref. Non, ce n'était pas un conseil financier, évidemment. Mais en tout cas, je suis plutôt partisan d'être un vrai autodidacte qui passe à l'action et qui se mange des gamelles et qui réussit au bout du compte. Et qui, quelle fierté aussi quand tu réussis. Justement, tu n'as pas tapé toutes ces années.

  • Speaker #0

    Je suis très fier.

  • Speaker #1

    Par contre, je suis assez partisan quand même de... de faire ses années lycée, de passer son bac.

  • Speaker #0

    Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Tu as des connaissances de culture générale.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #1

    Très importantes. Par contre, tu vois, là, on parle d'école de commerce. Moi, je pense qu'on parle du panier. Maintenant, si vous vous lancez dans des études de sociologie pour devenir un bon gauchiste, fuyez. Fuyez. Vous perdez votre temps. Vous perdez votre temps. C'est un déconné. Ce n'est pas des études, ça. Donc, ça n'apprend que dalle. Vous ne verrez rien à l'issue de ça.

  • Speaker #0

    On embrasse tous ceux qui sont en études de sociologie.

  • Speaker #1

    On vous embrasse, quittez vite ce l'avis retrouvé et puis devenez entrepreneur encore une fois. Si c'est ce que vous voulez faire dans la finalité. Vous n'avez pas des études de sociologie. Après, tu as des études concrètes. Tu vois quelqu'un qui est tout gamin, qui a déjà l'ambition de devenir avocat, médecin, vétérinaire. Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. On ne crache pas sur les études tout court.

  • Speaker #1

    Ça n'a absolument rien à voir. Et si tu fais tes études pour devenir vétérinaire, il va au bout de tes études. Il faut bosser. Donc, tu as une finalité déjà depuis que tu es gamin peut-être. Tu vois, tu as des convictions.

  • Speaker #0

    Tu te dis, putain,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    C'est ce truc, effectivement, c'est pour devenir entrepreneur, il n'y a pas un chemin d'études qui fonctionne mieux que de faire direct. En gros, c'est ça le message. Parce que oui, voilà, c'est pour ça que la question, elle était un peu bâtarde tout à l'heure. Pour être salarié cadre, est-ce que l'école de commerce est bien ? Même ça, on n'est pas sûr. Il y a débat. Mais donc, pour être entrepreneur, le discours que j'entends tout le temps, c'est non, mais je fais mon école de co. et je me lance dans l'entrepreneuriat, c'est une croyance qu'il faut déconstruire. Ce n'est pas le chemin le plus rapide. C'est ce qu'on veut nous faire croire. Il y a de l'entrepreneuriat, on en dit les levées de fonds, etc. Oui, mais c'est le seul. Toutes les autres formes d'entrepreneuriat, c'est plus rapide par l'autre chemin. Par contre, ce n'est pas le chemin le plus confortable, l'autodidacte, surtout au début quand tu as 18 ans.

  • Speaker #1

    C'est parce qu'il n'est pas confortable qu'il est confortable.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Comme tout dans la vie. quand tu t'épuises de la salle de sport et que tu sors de ta zone de confort et que tu te dis tiens je vais faire du crossfit tu vas en chier des ronds de chapeau tu vas transpirer, tu vas souffrir mais au bout de quelques mois tu vas voir la différence tu vas te dire putain je suis devenu une bête donc oui le chemin est pas vide de souffrance mais c'est aussi ce qui fait que la réussite sera plus belle et plus satisfaisante encore vous n'aurez pas l'impression d'avoir volé tout à fait

  • Speaker #0

    Je suppose qu'on arrête là parce que je commence à être en scur. Du coup,

  • Speaker #1

    il y a l'image. Je ne sais pas du tout si ça se voit, mais on transpire pas mal. Il fait chaud dans ce bureau. Il n'y a pas d'acclimatisation. On n'est pas en Thaïlande. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Non, mais à Paris,

  • Speaker #1

    il y a des problèmes.

  • Speaker #0

    À Paris, il y a des problèmes. Quand il fait froid, on n'est pas équipé. Quand il fait chaud, on n'est pas équipé non plus. C'est un peu déprimant. On est équipé pour 20 degrés. Et plus ça va, moins il fait... Enfin, il ne fait plus cette température. Il fait toujours soit au-dessus, soit en dessous.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Ok, écoutez, merci en tout cas de nous avoir suivis. Si vous êtes arrivé jusqu'au bout de l'épisode, n'hésitez pas. Non, ce n'est pas une édité.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à quitter votre job et devenir riche grâce à vos comptes.

  • Speaker #1

    Abonnez-vous à la chaîne, likez cet épisode, mettez en commentaire si vous avez des questions précises sur lesquelles vous voulez qu'on réponde, des conseils, des sujets que vous voulez qu'on aborde. N'hésitez pas à nous le dire en commentaire, partagez cette chaîne, ça nous motive à continuer. On a quelques invités à venir qui seront intéressants également prochainement dans les semaines qui viennent.

  • Speaker #0

    et puis en description vous trouverez tous nos liens réseaux sociaux, nos autres chaînes Youtube nos services, blablabla, nos liens d'affiliation pour soutenir la chaîne si vous vous lancez sur Shopify c'est par le lien dans la bio, si vous voulez lancer votre boîte c'est par le lien dans la bio et sinon nous on vous embrasse et on vous dit à la prochaine à la prochaine,

  • Speaker #1

    ciao tout le monde,

  • Speaker #0

    à la prochaine

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Nos expériences personnelles en E-com

    01:25

  • Hugo collait des affiches pour un parti politique secret

    13:43

  • Exemple de personnes qui ont tout plaqué pour réussir

    24:18

  • La critique est facile envers ceux qui essaient de réussir

    47:30

  • Faut-il arrêter ses études pour se lancer ?

    58:37

  • Conclusion

    01:15:26

Description

Bienvenue sur le quatorzième épisode de notre chaîne de podcast orientée Business pour les entrepreneurs hors systèmes !
Au programme :
- Nos expériences personnelles avec le E-commerce et la prise de risque
- L'expérience de certains de nos clients avec du bon et du moins bon
- Être devant le mur permet de performer ?
- Une descente aux enfers volontaire, est-ce vraiment une bonne idée ?
- Combien de temps pour en vivre correctement ?
- Quand faut-il tout risquer ? À 25 ans ? 45 ans ?
- Que dirait-on à une étudiant qui veut lâcher ses études pour se lancer ?
- Que dirait-on à quelqu'un de plus de 40 ans qui veut lâcher son job et se lancer ?
- Combien faut-il d'argent pour se lancer sereinement ?

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Bienvenue sur "Hors des clous", la chaîne de podcast de l'entrepreneuriat en roue libre ! Hors des clous est votre nouveau sanctuaire si vous êtes de ces entrepreneurs visionnaires, audacieux et ouverts d'esprit, qui refusent le chemin tout tracé vers la fameuse "sécurité de l'emploi" d'un emploi salarié, les 5 semaines de congés, les chèques restaurants, le modeste pavillon de banlieue, les déjeuners chez belle-maman le dimanche midi avant d'aller laver le Scenic et finir le week-end avec la boule au ventre en pensant à votre patron qui vous attend au bureau le lendemain matin...

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce portrait du français moyen, vous êtes les bienvenus sur cette chaîne ! À travers nos épisodes de podcasts sous forme de discussions ouverte avec ou sans invités, nous explorons les thèmes qui sont chers aux entrepreneurs aventureux en quête de liberté financière et géographique !

Alors installez-vous confortablement, abonnez-vous, et si notre contenu vous plaît merci de nous mettre 5 étoiles ⭐️ sur votre plateforme d'écoute préférée et n'hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si vous souhaitez qu'on aborde des thèmes spécifiques ou si vous avez des questions précises !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et surtout à vous les intrépides aventuriers de l'entrepreneuriat. Vous qui avez troqué votre badge de bon petit salarié contre un rêve de liberté et d'adrénaline, en vous lançant dans votre business à vous. Alors que vous en soyez à vos débuts d'entrepreneur ou que vous soyez plus avancé, et même si ce n'est encore qu'un projet, rejoignez-nous sur la chaîne hors des clous, l'entrepreneuriat en roue libre. Je suis Romain, entrepreneur dans différents domaines depuis plus de 15 ans et fondateur d'Inkubox. et je suis accompagné par Hugo, le maestro du media buying et expert en e-commerce. Nous serons là à chaque épisode pour booster votre esprit d'entreprise avec un cocktail d'étonnant, d'inspiration et des rêves. C'est parti !

  • Speaker #1

    Et bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Hors des Clous, petit épisode où nous ne sommes que deux. Et on va parler d'un sujet qui est très important aujourd'hui, un sujet qui passionne, un sujet qui inquiète, un sujet qui est... Comment quitter son job et devenir riche grâce au e-commerce ? Est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que c'est finalement le bon plan de tout plaquer pour démarrer son parcours entrepreneurial ? On va essayer, toi et moi, de traiter ce sujet toujours dans la bonne humeur et en essayant de se fier à nos expériences personnelles, mais pas que, pour aiguiller les spectateurs qui peut-être se posent la question de ce qu'il faut quitter son job, est-ce qu'il faut tout risquer pour essayer de devenir riche ? est libre financièrement grâce au e-commerce ou est-ce qu'au contraire il faut être prudent ou est-ce que c'est plus compliqué que ça ? C'est sûr qu'on va essayer.

  • Speaker #0

    C'est souvent plus compliqué.

  • Speaker #1

    C'est souvent plus compliqué que ça. Et je propose qu'on commence par raconter rapidement nos expériences personnelles avec le e-commerce. Est-ce que nous, nous avons fait ça ? Est-ce que nous, nous avons tout plaqué ? Romain, à toi le mic. Est-ce que tu as tout plaqué pour te lancer dans le e-commerce ?

  • Speaker #0

    Alors déjà bonjour à tous, puisque je n'ai pas l'occasion de dire bonjour étant donné que tu tiens les cartes à voir.

  • Speaker #1

    Je pars en monologue direct là, tu fais pam pam pam pam pam.

  • Speaker #0

    J'arrivais pas à en placer une. Alors tout plaqué, alors non j'ai pas vraiment tout plaqué, j'ai une expérience qui fait que j'ai déjà quelques années derrière moi dans le e-commerce, même si c'était du e-commerce qui était assez différent puisqu'on parle d'une activité avec un magasin physique dans lequel on faisait du e-commerce et on vendait des... Alors j'en ai déjà parlé. des produits très lourds comme des chaudières, des climatisations, vraiment des produits de chauffage et climatisation. C'était juste une petite niche qui existait à l'époque puisqu'on avait trouvé le moyen d'aller chercher directement dans les usines avec mon précédent associé des produits qui étaient en déstockage d'usines. Donc en fait on négociait des lots simplement pour les produits qui étaient là. Un stock ça coûte cher en général pour les marques donc ils sont quand même censés débarrasser. Des produits qui étaient un petit peu abîmés mais toujours fonctionnels, un petit coup par-ci, un petit coup par-là, donc ils ne pouvaient plus le vendre. Donc, c'était déjà, on a commencé en 2006-2007 dans ces eaux-là, jusqu'en 2014, on s'est séparé, on a associé. Et là, c'est vrai qu'il y a eu une période de vache maigre. J'en ai déjà parlé aussi souvent dans différentes vidéos dans lesquelles j'étais invité. C'est que j'étais vraiment, en fait, j'avais mis les mains dans le combust, j'avais appris le e-commerce à une époque. Il faut revenir en arrière, 2007-2008.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas la même chose qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est la même chose qu'aujourd'hui. Facebook n'existait pas, c'était les débuts. Marc était encore dans sa chambre d'étudiants à Harvard, en train de développer peut-être l'application à l'époque. Ce n'est pas lui qui a développé. Ce n'est pas lui qui a développé peut-être, effectivement. Il avait piqué l'idée d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Non, pour moi, ce n'était pas son idée, mais c'est lui qui a développé.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas son idée de base, mais c'est lui qui avait développé. Donc, il n'y avait pas encore de Meta Ads, il y avait déjà du Google Ads à l'époque, mais beaucoup moins performant qu'aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Fin seulement.

  • Speaker #0

    Évidemment. Donc, c'était vraiment... des stratégies plutôt organique donc j'ai appris un peu tout seul les mains dans le cambouis mais pas du tout un niveau comme le tien par exemple mais suffisamment à l'époque encore une fois c'était la préhistoire par rapport à l'époque d'aujourd'hui pour faire beaucoup de ventes et puis surtout on a fait des ventes sur le bon coin le Bon Coin ça cartonnait ça cartonnait c'est pas vraiment du commerce électronique parce qu'en fait des gens en général sur le bon coin ne passait pas commande on mettait des annonces et les gens ils venaient on avait des par exemple des chauffagistes qui louait une grande remorque et les mecs ils faisaient 800 bornes depuis bordeaux par exemple pour repartir avec d'iclim mais c'était une époque j'ai appris beaucoup malgré tout tu vois justement sur le référencement sur les si au les sur le principe sur les commerces sur la logistique parce qu'on expédiait avec plusieurs transports avec plusieurs transporteurs mais c'était toujours des produits qui étaient issus de l'europe on allait chercher ces produits en allemagne en espagne des poele à bois à des poids la bois en espagne et on se faisait livrer et puis ensuite On envoyait ces produits aussi, on a fait des envois groupés au Canada, en Angleterre, des choses intéressantes, de mettre les mains là-dedans. C'est un domaine que je connaissais finalement assez peu, et d'avoir développé nous-mêmes ce e-commerce, c'était vraiment chouette. Et au bout d'un an à peu près, au départ on vendait ça en local, avec des petites annonces, genre le 62, c'était genre le gratuit, t'avais le Galibo, pour ceux qui sont du Nord, qui connaissent, vous savez très bien ce que c'est, donc on mettait des annonces papier, c'était vraiment à notre époque. Et puis après on s'est dit tiens, si on faisait internet... on va faire notre site, etc. Et puis, en fait, au bout d'un an, les ventes faites. sur le site où les gens pouvaient payer avec, il n'y avait pas Stripe etc. C'était crédit agricole, petit module de paiement très complexe à installer, je dis pas j'avais bien galéré pour faire ça. Mais n'empêche que c'était très intéressant malgré tout quand même comme époque, très rentable. Au bout d'un an on faisait deux fois plus de recettes en e-commerce que dans la boutique et ça a été exponentiel, on a gagné vraiment beaucoup beaucoup d'argent à cette époque là. Et en 2014 on se sépare amicalement, chacun reprend ses parts. Des concurrents sont arrivés, c'est-à-dire qu'on avait des concurrents qui allaient aussi draguer un peu les usines, etc. Et les usines faisaient monter les prix, ça devenait difficile. Donc on a décidé d'arrêter cette activité-là. Et moi je me suis retrouvé comme un con, tout seul, en me disant qu'est-ce que je fais ? Je veux continuer à faire du e-commerce, j'adore ça, c'est cool. Il y a plein d'argent à se faire, mais je ne savais plus trop quoi faire. Donc c'est vrai que j'ai eu quelques années là en fait, où j'ai navigué entre la construction de certaines boutiques moi-même. Je ne savais pas ce que c'était le dropshipping, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois. On me l'a appris, c'est un copain qui m'a dit toi tu faisais du dropshipping ? Du quoi ? Tu vois ce que c'était, moi je faisais du e-commerce, oui mais franco-français quelque part.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    Dropshipping, ça je ne savais pas ce que c'était. Donc j'ai commencé à monter des sites. En parallèle, j'ai aussi cherché du taf. Donc j'ai pris quelques missions, six mois comme directeur commercial dans une boîte de e-commerce. Il y avait toujours des relations avec le e-commerce en soi. Donc j'apportais aussi mes connaissances là-dedans, etc. Mais bon, j'ai fait deux expériences là-dedans. Mais franchement... Non, le travail salarié, ce n'était pas pour moi du tout. C'était juste histoire de continuer à avoir des rentrées d'argent quand même, puisque mes activités de commerce à moi prenaient quand même aussi du budget, et puis ça ne marchait pas tant que ça. Pourquoi ? Parce que j'étais, comme je l'ai dit dans un précédent épisode, une tanche en marketing, parce que c'était ça en fait. Il fallait vraiment faire du marketing. Je ne faisais pas de marketing. Le référencement naturel à l'époque, si tu veux, quand je vendais mes chaudières, mes climatisations, le peu de Google Ads qu'on faisait suffisait. Ça suffisait à faire énormément de ventes. puisqu'on vendait des produits à prix cassés jusqu'à 70% moins cher pour un produit neuf. Bon, il y avait un petit coup sur la coque et alors, tu vois,

  • Speaker #1

    tout le monde fonctionnel.

  • Speaker #0

    Donc évidemment, les gens s'arrachaient ça et nous, on se faisait des marges de malade puisqu'on achetait des lots, on achetait 1000 chaudières d'un coup, on achetait des radiateurs électriques, on veut, tu en vois là, des cumulus, tu vois. Bon, bref. Donc, est arrivé quand même un moment où, oui, j'ai bien gagné ma vie avec tout ça. Les années sont passées, j'ai investi pas mal d'argent dans des projets e-commerce. Je suis beaucoup formé justement sur la partie dropshipping, j'ai commencé à travailler avec des agents, je me suis fait niquer par un agent qui m'a sauvegardé, on va dire, gardé à peu près 30 000 euros quand même. Donc faites attention aussi aux agents avec qui vous travaillez, sachez avec qui vous travaillez, ne vous fiez pas simplement un pseudo sur Skype comme c'était mon cas. Aujourd'hui on n'utilise plus vraiment Skype, mais à l'époque c'était juste un pseudo sur Skype, tu vois, à l'époque Skype c'est vrai. Donc un agent m'avait donné un contact sur Facebook, sur un groupe Facebook, enfin bon bref. Et puis oui, alors pour revenir au sujet principal, là j'ai quand même, j'ai démissionné en fait du dernier travail, donc salarié parce que je n'en pouvais plus, tu vois, j'étais, comment dire, je suis en fait, j'ai bossé pour une boîte comme directeur commercial et entre le moment où j'étais recruté par le gérant de cette époque-là, qui n'était pas en fait, qui n'était pas le directeur, ce n'était pas le fondateur, c'était une boîte qui appartenait en fait au groupe Mulier.

  • Speaker #1

    Ok, ouais.

  • Speaker #0

    Donc je ne veux pas le citer le groupe. enfin je ne vais pas citer la boîte, c'était une petite boîte du groupe Mullier. Et en fait, le directeur, on va dire, qui était salarié, directeur à salarié, qui avait été placé là par le groupe, qui m'a recruté. Moi, je devais commencer deux mois plus tard, pour une petite anecdote, et quand je suis arrivé deux mois plus tard, en fait, sans le savoir, justement, on ne m'a pas tenu au courant, c'était sa N-1 qui a pris le rôle de directeur et lui a été viré. Sauf que cette N-1 était plus jeune que moi et elle voulait m'apprendre mon boulot. Sauf qu'en fait, elle était complètement con. si tu me regardes, tu sauras, tu te reconnais pas c'était une journée c'était le vrai connasse voilà donc il y en a un qui voulait absolument tout m'apprendre mais de quoi tu parles, c'est même pas du tout ton boulot de quoi tu... tu vois elle voulait tout contrôler, d'ailleurs la plupart des gens dans cette boîte sont partis elle a fini par être virée elle aussi les choses sont venues naturellement à leur place mais ça m'a dégoûté, j'ai dit non rien à foutre et là si tu veux j'ai démissionné j'ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée c'est vrai, voilà carrément Et c'était carré. Je suis parti. Et j'ai dit, non, maintenant, là, on arrête les conneries. Tu as performé en e-commerce. Tu as monté ça toi-même. Tu as appris vraiment en mettant les mains dans le moteur. Reviens aux bases. Tu vois ? Donc, le dropshipping, tu as essayé. Tu as essayé de bosser avec un agent, tout ça. J'ai dit, va au bout du truc. Et j'ai vraiment voulu m'y mettre sérieusement. Donc, j'ai effectivement ouvert des sites. Certains sites sur des thématiques bébés, des thématiques enfants, tout ça. J'ai eu encore des soucis, des incompréhensions avec des agents. C'est pour ça que j'en suis venu à créer un Qbox avec Sylvain. Toutes nos forces dans la bataille, Sylvain lui avait un salaire très confortable en Thaïlande, il travaillait dans un groupe de prêt-à-porter, donc il était directeur de production pour des marques comme Eden Park, Aigle, etc. On en était déjà parlé également. Mais tous les deux, en fait, on a un peu mis des couilles sur la table et on s'est dit bon allez maintenant on se lance, on crée un Qbox. Parce que justement, j'avais plusieurs sites et j'étais confronté moi-même au problème qu'on pouvait avoir en faisant appel à des agents chinois qui ne parlaient pas bien la langue, qui ne parlaient pas bien l'anglais. des problèmes de qualité, de délai, des problèmes que tout le monde connaissait et connaît encore sans doute à cette époque, à notre époque aujourd'hui. Et c'est de là où on a eu l'idée de créer un Qbox, mais quelque part, je n'avais aucune idée de savoir si ça allait marcher ou pas. Et j'ai engagé un peu mes dernières forces, les finances, la famille aussi, parce que derrière moi, j'avais ma femme qui était en train de se lancer, ma femme qui est architecte, qui est originaire du Pérou. qui est péruvienne d'ailleurs, parce qu'elle refuse l'indemnité française. Elle dit, oh, paix de merde. Mais bon, elle vit ici quand même. Elle aime la France, mais il y a tout un tas de trucs. Souvent, les étrangers sont assez critiques pour des bonnes et des moins bonnes raisons. Mais donc, elle, en fait, elle avait travaillé aussi comme salariée, comme architecte, et elle en avait marre. Et elle voulait se mettre à son compte. Sauf que les débuts sont aussi difficiles dans ces cas-là. Donc, j'avais un peu la responsabilité de me dire, attends, tu as des enfants, il faut quand même nourrir tout ce petit monde, etc. Et mon... Mon petit pécule a cumulé dans mon expérience précédente. Au fil des années, avec ce que j'ai pu investir à droite à gauche, etc., ça a commencé à se réduire, donc il ne fallait pas faire le con. Donc voilà, j'ai fait les choses intelligemment, je pense, mais c'était quand même un gros risque de lancer Inkubox.com. Ça a très bien fonctionné. On a eu également la chance d'être sponsorisé par une maladie très contagieuse qui nous a confirmés tous. Je ne citerai pas le nom pour ne pas être sponsorisé par... Sponsorisé, je dirais vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    On a commencé fin 2018 cette aventure. 2019, c'était la première année. On a eu déjà un beau petit succès, je dirais, qui nous a donné confiance. Mais on n'était pas encore ultra serein. Mais par contre, ça nous a totalement confirmé dans notre choix d'avoir lancé Inkubox pendant cette année 2020 en plein

  • Speaker #1

    COVID. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est quand même difficile, on ne peut même plus dire ce nom. Enfin,

  • Speaker #1

    c'est parce que...

  • Speaker #0

    Je suis totalement en compte. Bref, parce que les gens étaient bloqués chez eux, parce que les commerces étaient fermés. Et donc là, on a eu énormément de demandes de clients, etc. Donc, ça a très bien fonctionné. Et on s'est développé depuis. Donc, tout va bien. Dieu merci. Mais n'empêche que c'était quand même une prise de risque à l'époque pour moi et pour Sylvain, qui, je le rappelle, était en Thaïlande, gagnait un salaire très confortable, très confortable, surtout pour la Thaïlande. Et lui aussi avait sa famille derrière, ses enfants. Et en Thaïlande, il n'y a pas d'assurance retraite, il n'y a pas d'assurance chômage.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'assurance retraite. Il y a même un pari.

  • Speaker #0

    Voilà un petit peu ma prise de risque. Moi, je suis séparé maintenant.

  • Speaker #1

    Ah moi j'ai pas vraiment dû tout quitter pour me lancer en e-commerce parce que j'avais rien vraiment commencé donc c'était pas un bon appris du risque,

  • Speaker #0

    il était limité finalement.

  • Speaker #1

    Moi j'ai commencé par là presque pour la petite histoire, effectivement moi j'ai raté mon bac ES, un bac général que j'avais pas eu.

  • Speaker #0

    Il a tout raté.

  • Speaker #1

    Non mais alors vraiment le début c'est d'échec en échec et moi je voulais pas le repasser, j'ai pas eu tout scolaire donc je voulais pas refoutre un pied au lycée. Je fais Uber Eats pendant un an, à ce moment là dans mon mindset c'est juste on verra bien, je m'en foutais, j'allais faire des petits boulots, on verra où ça nous emmène. pas des masses des masses d'amour propre parce que dans la scolarité tu on t'explique que fran t'explique on te laisse entendre conditionner à comprendre que les études c'est important et sans ça tu as un peu une merde donc un moment où je rate les études bon bah voilà c'est le paroxysme de cette thèse lâche je suis donc une merde et donc avançons et faisons ce qu'on peut faire pour rester en vie quoi donc des petits boulots et je ne voyais pas je voyais pas de n'est pas d'autres visions et puis en fait c'est dans les petits boulots parce que j'ai fait ça j'ai créé des affiches pour certains partis politiques qui m'ont payé d'ailleurs pour le faire alors que je n'étais pas bien sûr de m'arrêter n'allait Moi aucun je dirais pas. Surtout qu'à l'époque c'était par rapport au Front National. Mais non non c'est pas pour eux mais je dirais pas pour qui c'était. Je te dirais en off pour qui c'était. Parce qu'avec Félix on a collé des affiches.

  • Speaker #0

    Avec Félix ? Je crois savoir qui il est.

  • Speaker #1

    On était pas du tout militants du truc. C'était vraiment un petit boulot. On a été payé en espèces par une mairie. C'est un sombre truc. Au point que... Non je donne trop de détails je vais griller. Donc, des petits boulots comme ça et au final, c'est dans ces petits boulots que j'ai réalisé que ouais, en fait, si, en fait, on m'avait dit des conneries, quoi. Tu peux être compétent, tu peux même avoir de la reconnaissance, on peut t'applaudir pour le boulot bien fait, etc. Et tu peux même bien gagner ta vie. Parce que quand j'ai fait Deliveroo ou Uber Eats à l'époque, ça payait encore bien, c'était pas encore comme c'est aujourd'hui. Et du coup, en faisant des bonnes journées, en faisant du 50 heures par semaine, je me suis dit, je vais rentrer. Ah, c'était du taf, hein ! Mais je rentrais 2000, 3000 balles. J'ai jamais de la vie à cette époque-là sans diplôme, je me disais que c'était possible. Donc là, ça a cassé pas mal de croyances. Et donc bon, j'ai mis un peu d'argent de côté, etc. Je suis devenu commercial, c'est le dernier poste que j'ai tenu. Commercial, et là, j'ai mis un pied dans l'entreprise. Et donc, j'ai compris les enjeux d'une entreprise. Et surtout, j'étais le seul commercial. Donc en fait, tous les clients de l'entreprise passaient par moi. Donc, grosse responsabilité. Et je voyais du coup, comment est-ce que derrière, l'entreprise traitait ses clients, etc. Et donc là, pareil, beaucoup de reconnaissance. J'ai compris que je pouvais être compétent. J'ai compris que je pouvais parler à n'importe quel type de personne parce que j'avais autant des personnes très simples, autant j'avais des cadres, des PDG, etc. au téléphone et que je devais emmener, prospecter, voilà, pour convaincre de prendre les services de notre boîte, quoi. Et donc là, pareil, j'ai mis de l'argent de côté, etc. Et moi, de là, là, je vais faire un autre échec. On me dit, du coup, je commence à prendre confiance en moi. Je me dis putain, mais je suis vraiment, en fait, il n'y a pas de galère, je peux réussir dans la vie. Donc, je me remets à avoir de l'ambition. Je me dis mais le petit boulot, ça va deux minutes. Soyons entrepreneurs, j'ai écrit sur YouTube, alors, comment devenir riche ? Je tombe sur des vidéos de dropshipping, etc. Et je vois, ok, ok, je paie une influenceuse, etc. et je peux être riche, ok, ok. Je fais voir Félix, on a 19 ans, un truc comme ça. C'est pour la gueule. Je lui dis hé, t'as un bête de plan, là. C'est sur YouTube, ça parle de dropshipping, etc. Il fait ok, bon, ok, faisons. Il me suit, mais il me suit un peu en mode, bon t'es dans un délire bizarre, en même temps il pouvait pas se fier non plus à quelques victoires, il se dit bon mon pote, c'est la boîte mon pote depuis très longtemps, bon c'est pas non plus un exemple de réussite, et là il veut faire du business en ligne et tout, bon, doucement quoi. Mais on y va, on fait un premier site, on paye une influenceuse, bam, 150€ le chiffre d'affaires, on avait payé l'influenceuse 150€. Et nous on est pas comme, ah c'est de la merde, est ouvert, on fait autre chose. et on fait notre boutique parce qu'on avait l'impression que on avait raté le truc alors que c'était des super résultats pour un premier site et pour un premier placement marketing.

  • Speaker #0

    Vous n'aviez pas assez de recul pour vous en rendre compte.

  • Speaker #1

    Oui, parce que dans les formations, dans le contenu, on voyait des trucs qui disaient oui, si tu investis 100 euros dans une influenceuse, tu vas avoir 1000 euros de chiffre d'affaires. C'était ça qui était promis et donc on avait le sentiment d'avoir échoué. Donc on essaye d'autres boutiques, etc. Bref, on échec, on fait que des échecs sur nos boutiques e-commerce à ce moment-là. Et puis, dans ma boîte commerciale, à une soirée, je rencontre un ami de mon boss de l'époque qui est dans l'entrepreneuriat, dans plein de trucs. Il voulait agrandir plutôt son équipe e-commerce. Et là, j'avais un peu de bagage. Je me suis dit que j'avais fait ça, Shopify, Facebook Ads, les influenceuses… Et lui, il n'était pas exécutant. Il était un entrepreneur dans plein de choses. J'avais suffisamment d'exécution pour lui entendre le dernier. Faire entendre que je pouvais être potentiellement un bon élément. Il a vite déchanté quand il m'a appris parce qu'il a dit wow, ok, il y a tout à faire Mais du coup, j'ai bossé avec lui trois ans. J'ai bossé avec lui trois ans, donc là, je n'avais rien à perdre. Enfin si, je quittais mon poste de commercial, mais même pas. En fait, j'ai fait du mi-temps pendant un moment. J'étais encore commercial à mi-temps, donc je gagnais encore un peu d'argent. Et à côté, je faisais du e-commerce avec lui. Et avec lui, j'étais rémunéré sur le bénéfice que généraient les e-commerce. Donc, six mois, je dirais, avant de commencer à faire du vrai profil. donc effectivement il y a eu un battement de six mois où je gagnais mal ma vie mais enfin voilà tu sais tu as 20 ans t'as pas de diplôme là d'un coup tu fais de l'entrepreneuriat je gagnais pas bien ma vie mais j'étais le plus heureux du monde quoi j'étais en mode putain je suis dans un game et tout le monde me dit sur moi en fait je fais trois ans avec lui et je fais mes premières payes à dix mille balles avec lui et notamment les premières payes à dix mille balles c'est tu parlais de la maladie qui a touché tout le monde c'est pendant cette période là Avant j'avais fait plein de paye.

  • Speaker #0

    Pour la même raison ?

  • Speaker #1

    Pour la même raison, parce que ça a explosé, le e-commerce a explosé. Et donc on oscillait par tête, il y avait Félix qui était aussi dans le navire et tout à ce moment-là, je l'avais fait rentrer. On oscillait entre 3000 euros et 6000 euros par tête par mois. Et donc c'était déjà exceptionnel, on était super contents parce qu'il y avait tous les avantages en nature autour, la liberté.

  • Speaker #0

    Avantages en nature, tout est bien ça le fisc.

  • Speaker #1

    Non mais en fait non on dit pas ça, juste les avantages de la condition du truc.

  • Speaker #0

    C'est un peu bizarre, j'ai demandé un petit peu quel était ce type d'avantages.

  • Speaker #1

    C'était des contrats très intéressants qu'on avait en tout cas avec notre employeur de l'époque. Du coup la liberté financière et géographique qui allait quand même avec ça, qui était géniale. Donc vraiment bien payé, liberté, c'était avant l'inflation en plus, on parle de 3 000 et 6 000 avant l'inflation, c'est quand même quelque chose. Et donc on explose, DP à 10 000 balles. Et donc on fait putain mais ça y est on a tout compris. Et donc pas longtemps après le Covid. et je suis pas longtemps après ça en fait avec felix on se barre on se barre pour fait pour se mettre en indé parce qu'on avait ce sentiment d'avoir tout compris de ça y est nous on est dans l'exécution n'a plus besoin de personne notre ancien associé nous fournissait des locaux une équipe un financement tout on lui doit énormément de choses et on se lance parce qu'on pense avoir tout compris donc on veut bâtir notre propre structure donc il n'y a pas de pas d'animosité on explique que nous c'est l'heure pour nous de quitter le nid et ça je l'avais déjà j'aurais déjà parlé mais donc là il ya eu un truc on a tout tenté parce qu'on a dû investir dans nos stocks on a dû investir dans la création de la structure on a dû mettre en fait on a dû créer un capital en sortant du coup de l'argent qu'on avait de côté et ça s'est pas du tout bien passé le début vraiment pas et et donc en fait très vite on est redevenu pas pas pauvre mais presque quoi il ya eu ce truc où ok là on vient de on vient de quitter une situation où on faisait voilà 10k et d'un coup on se paye au smic parce qu'on veut être en indé donc c'est au moment pardon tu nous as contacté mais en vrai on va reprendre la boutique avec laquelle on travaille ouais pour laquelle on y est l'investissement en fonds propres pour des stocks c'est ça que je vois d'accord c'est de dire bah là on investit on investit je crois qu'on avait autant d'investis près de 25 mille euros et c'était plus ou moins tout ce qu'on avait de côté tant des cas côté on avait investi dans beaucoup de choses en crypto monnaie etc donc on est beau bien gagner notre vie aussi en flambée faut le dire aussi fait partie peut-être des erreurs qu'on a fait on a flambé beaucoup notre tune en est très jeune et puis en voyage et puis en sortie et puis en frein et puis enfin voilà c'est des pocons en plus on avait l'impression que qu'on avait qu'on avait tout compris qu'on ne serait plus jamais en dessous et c'était ça l'erreur qu'on a fait c'est quand on est retombé entre guillemets à smicard c'est que c'était tellement confortable avant qu'est ce qu'on qu'est ce qu'on a foutu pourquoi est-ce qu'on a pas été plus prudent donc c'est une belle leçon aussi quand tu commences à avoir du succès de peut-être faire attention et voilà donc donc bon pour répondre à la question et pour passer au sujet suivant pas vraiment de prise de risque j'ai pas tout quitté j'ai eu dans le parcours des moments où il fallait prendre des décisions pour avancer mais en fait par rapport à mon point de départ qui est du coup pas de diplôme et pas de thunes j'ai fait que ça toute ma vie en fait j'ai été sur ce parcours de d'entreprendre tout mal à tout mais tu as toujours été dans le risque finalement malgré tout ouais d'une certaine manière toujours été dans le risque mais tu as pas quitté enfin mis à part cette situation qui était quand même confortable,

  • Speaker #0

    que tu as quitté volontairement avec Félix pour partir un peu à l'aventure, mais je considère quand même qu'à l'âge que vous aviez, c'était demi-risque.

  • Speaker #1

    Félix a arrêté ses études en L3 quand même pour rejoindre le bateau. Ça, à la limite, c'était quand même une crise de risque, parce qu'il était en L3, je crois qu'il était à la moitié de l'année, voire les deux tiers, et juste, il y avait une opportunité maintenant, tout de suite, pour me rejoindre. avec notre ancien associé, avec Néo et tout, c'est cette époque-là, Théo qui était dans un podcast avec nous pas longtemps, et il y avait une opportunité maintenant, mais c'était maintenant ou jamais, là tu rentres dans l'équipe ou alors on trouve quelqu'un d'autre, parce que c'était quand même pas moi qui décidais, j'étais un intervenant dans la boucle, mais c'est pas du tout le décisionnaire, donc il fallait gonfler l'équipe, et donc je lui ai dit, ouais s'il y a de la thune à se faire, on voulait bosser ensemble depuis longtemps, c'est maintenant, et lui il a pris la décision de dire ok, ok. Nique la fac, nique la fac, je me pointe. Du coup, il a une licence qu'il n'a pas, alors qu'il était à ça de l'avoir.

  • Speaker #0

    C'est quand même dommage de ne pas être allé au bout, mais en même temps, effectivement, c'était une opportunité qui ne se serait peut-être pas représentée.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Il aurait pu peut-être pu vous rejoindre plus tard, mais bon, en tout cas, à ce moment-là, ce n'était pas le cas.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et donc, on n'avait pas la visibilité sur ce que ça aurait pu donner. Et donc, peut-être qu'il aurait fini sa licence, il aurait fait taper un master, après voilà, il aurait continué un autre âge. Peut-être même qu'il s'en aurait été mieux, je n'en sais rien. Mais en tout cas, le chemin tel qu'il s'est tracé, je pense que c'était le maintenant ou jamais.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant d'avoir ton expérience, le petit jeune. Non mais c'est ça aussi, malgré tout, ce risque ne te concernait que toi. Et ça, malgré tout, ça change tout. C'est un peu comme quand tu voyages ou tu vas faire de la moto sans casque à Bali. Tu tombes, tu tues, c'est dommage, mais ça ne te concerne que toi.

  • Speaker #1

    D'ouf. les parents vivent en vie autrice il n'y a pas longtemps j'ai vu Sauver ou Périr avec Pierre Ninel et justement c'est un peu le truc qui danse donc le mec est pompier et le jour où il a commencé à avoir des enfants c'est le jour où il s'est interdit de mourir il s'est dit à partir de maintenant je ne peux plus crever en intervention ce qui est ce truc de effectivement quand on s'engage que toi c'est

  • Speaker #0

    pas grave c'est la vie quoi c'est moins grave c'est ça ok c'est très gay t'es tellement gay tellement t'es chérie C'est quoi le point suivant de ce sujet ?

  • Speaker #1

    Écoute, est-ce qu'on a des personnes qu'on connaît qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est bien passé ? Et aussi l'inverse, est-ce qu'on a des gens qui ont tout plaqué et pour qui ça s'est mal passé ?

  • Speaker #0

    J'en connais des deux côtés. J'en connais pour qui donc on a parmi nous. Parmi les personnes qu'on connaît, moi c'est vrai, je vais plutôt parler des clients d'Inkubox parce que c'est vraiment eux où j'ai pu voir des gens qui sont partis, je ne veux pas dire de zéro, mais qui sont rentrés dans le... dans le game e-commerce, timidement en début, en laissant de côté quelque chose. Et pour certains, ils ont vraiment très bien performé. Et d'autres, ça s'est mal passé. Pour certains, ce n'est pas que ça se passe mal, mais... pas fou non plus ils ont peut-être aussi des fois des questions des questionnements des doutes ce qui est normal mais ça dépend du profil de chacun ça dépend des responsabilités de chacun est ce que voilà ce qui est une famille quel est le bagage financier derrière il ya beaucoup de beaucoup de points ça concerne chaque personne est différent là dessus mais j'en connais un par exemple qui habite à paris son prénom je peux le citer bon son prénom commence par un d d'accord que tu connais aussi, on a fait un accompagnement avec lui, c'est quelqu'un qui était extrêmement stressé entrée de jeu tout de suite. Ouais, c'est parfait. Et finalement, il a arrêté. Est-ce qu'on peut dire qu'il a mal fait les choses ? Alors, c'est vrai qu'il y a eu pas mal de malchance, mais je pense dans la vie en général, sur le plan personnel aussi, beaucoup de problèmes financiers sur le plan personnel qui n'ont rien à voir et qui lui sont tombés dessus et qui a beaucoup impacté son projet professionnel de e-commerce. Mais oui, c'est quelqu'un qui a jeté un peu toutes ses forces dans la bataille et par contre qui avait la famille derrière, les enfants et compagnie. C'est vrai. et qui a perdu la bataille et qui s'est découragé et qui en a eu plein le cul qui a acheté l'éponge mais je pense que c'est aussi une sorte de tempérament d'entrée de jeu je pense que c'est quelqu'un qui n'était pas fait pour ça c'est quelqu'un qui portait très mal l'échec le stress et qui tirait enfin c'est quelqu'un qui voyait toujours le verre à moitié vide plutôt que le verre à moitié plein il subissait un échec que nous on aurait trouvé bon normal c'est la vie d'entrepreneur parfois ça marche tu vas lancer une campagne pub des fois tu as mis beaucoup d'argent tu penses que ça va cartonner cette plante et puis une autre qui fonctionne je sais pas trop pourquoi l'aider moi avec et des mois il est maissance et comme ça lui n'acceptait pas et en fait il se conditionnait lui même on n'était pas dans la loi, la loi d'attraction c'était la loi de la répulsion pour le film en soi conditionner lui même en fait en disant mais ça ne dira pas donc ça bon je pense à cette personne parce qu'on a travaillé ensemble en fait sur ce dossier quelques mois et malheureusement ça s'est pas mal terminé pour lui au sens où on mais on a voilà il a acheté l'éponge j'en connais d'autres par contre qui avaient une activité déjà un travail je connais par exemple deux associés parmi nos gros clients à nous deux associés qui avaient qui était déjà associé dans une précédente boîte donc c'est des amis également une boîte qui marche bien avec beaucoup personnel etc et ils ont alors ils ont pas tout laissé tomber en disant les on jette tout et Et on commence à une nouvelle activité, mais ils ont commencé en parallèle. Mais c'est vrai qu'assez rapidement, ils ont mis ça de côté et se sont lancés dans la nouvelle activité. Ils étaient un peu plus jeunes, je crois qu'à l'époque, ils n'avaient pas non plus de femmes, ils n'avaient pas d'enfants. Maintenant, ça a changé. Et ça s'est très bien passé. Aujourd'hui, ils ne regrettent absolument pas d'avoir basculé d'activité. L'activité dans laquelle ils travaillaient avant, c'est toujours pareil, c'est difficile parce que c'est difficile de parler de gens. On devrait donner beaucoup plus de détails, mais c'est toujours délicat quand même, parce que peut-être que ces personnes qui regardent... Ils ont pas forcément envie de privé, ils ont peut-être pas envie non plus qu'on évoque leur cas précisément, mais grosso modo, l'activité dans laquelle ils étaient demandait beaucoup de temps et surtout il n'y avait pas de scalabilité puisque c'était surtout des ressources humaines, c'est-à-dire que chaque intervention était facturée dans leur métier, ils avaient beau avoir une équipe, ils ne pouvaient pas non plus recruter, recruter, recruter et au bout d'un moment, en plus c'était très saisonnier, donc au bout d'un moment ils n'auraient pas pu aller beaucoup plus loin. que ce qu'ils ont fait actuellement, enfin ce qu'ils faisaient quand ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais du coup ils ont fait un truc très mesuré, ils ont fait un entre-deux ils ont fait un entre-deux finalement le bon move c'est de trouver l'énergie pour faire cumuler deux activités le temps qu'il faut pour être sûr de son compte Oui tout à fait mais c'est deux stratégies,

  • Speaker #0

    on va peut-être en parler plus tard, je me souviens avoir lu une question il y a soit la stratégie effectivement de l'entre-deux où on ne prend pas trop de risques mais évidemment c'est difficile de mettre toutes ces forces dans une activité ou dans l'autre, si on est à la fois à cheval sur les deux. Donc ça peut être plus lent, mais c'est plus prudent. Et après, tu as la stratégie des bateaux brûlés. C'est-à-dire tu découvres un nouveau monde, tu arrives là, tu brûles le bateau, tu es sûr que tu ne retourneras pas. Tu ne retourneras pas en arrière. Et là, tu te dis, bon, là, il n'y a pas fait. C'est réussir ou mourir. Donc, c'est deux stratégies différentes qui sont... qui peuvent amener au succès toutes les deux ou à l'échec d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est une des questions qui est posée, c'est être devant le mur, est-ce que ça permet de performer ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que vraiment là, quand tu n'as pas le choix, quand vraiment tu dois bouffer et tu te dis, j'ai par exemple un petit pécule financier, alors il faut distinguer déjà l'argent qu'on veut bien mettre dans un projet de l'argent personnel. Là, c'est un petit peu les conseils qu'on peut donner quand on fait des crypto-monnaies, quand on fait de la bourse, etc. Mettez toujours de l'argent que vous pouvez vous autoriser de perdre en fait. Bien sûr personne ne veut le perdre. C'est une question que je trouve toujours con. C'est à dire je n'ai pas envie de perdre cet argent. Non mais on comprend ce que ça veut dire. C'est à dire si vous avez par exemple 10 000 euros d'argent sur le côté et que vous vous dites j'arrête mon taf, je ne serai plus payé ou alors voilà j'ai encore un mois ou deux de salaire qui tombe et j'ai 10 000 euros de côté, pardon j'ai une alarme qui sonne. Voilà sur les 10 000 euros vous devez quand même Soit faire un 50-50, mais garder quand même de l'argent pour vos dépenses personnelles, pour assurer un minimum, car ça ne va pas fonctionner tout de suite. Donc ne brûlez pas totalement les bateaux non plus, sinon vous allez avoir du mal, ou alors vous retournez vivre chez maman.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une bonne stratégie de retourner vivre chez maman pour avoir le moins de dépenses ?

  • Speaker #0

    Selon l'âge que vous avez, c'est une bonne stratégie. C'est-à-dire qu'évidemment, moi à l'âge que j'ai, avec une famille des enfants, c'est déjà compliqué.

  • Speaker #1

    Ça devient compliqué, je peux l'entendre.

  • Speaker #0

    Quant à la vingtaine, 22, 23, même 25 ans, C'est encore une possibilité de dire ok je réduis les dépenses, pendant un temps je reviens vivre chez mes parents, alors il faut qu'ils comprennent, qu'ils acceptent et qu'ils encouragent l'activité, ce qui n'est pas toujours évident. On le sait très bien, ça peut être un frein aussi et ça peut inciter des gens à arrêter. L'entourage, j'entends, c'est presque un sujet qui revient toujours, mais voilà, il faut vraiment couper les dépenses et c'est terminé. Les sorties, les boires à verre, les mangers au resto, le ciné, les magins, c'est fini. Vous mettez toutes les forces là-dedans. Et si vous êtes au pied du mur... Je pense que c'est presque préférable de faire ça, mais c'est possible de faire ça jusqu'à ce qu'on ait une vie de couple et une vie de famille. Quoi que c'est fait, je ne conseillerais pas, je conseillerais plutôt la période, la stratégie de l'entre-deux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, de la prudence. Ok. Il y a un autre point, c'est donc, est-ce que du coup, la descente aux enfers ou plutôt le grand échec entrepreneurial, est-ce que tu as des exemples de personnes qui sont passées par là ? qui perdent tout, ils avaient gagné ils perdent tout et après ils reviennent encore plus fort parce qu'on a beaucoup dans les conférences dans des événements, des gens qui vont se présenter qui vont aller sur scène, qui vont nous parler un petit peu de ce type d'histoire alors voilà j'ai démarré j'ai eu trois échecs et puis après j'ai eu mon succès sauf que deux ans après il m'est arrivé ça et je suis passé de millionnaire à SDF et puis après je suis devenu milliardaire ce genre d'histoire là, est-ce que du coup on peut dire que c'est une bonne idée presque que c'est normal, que c'est presque que les plus grands gagnants doivent forcément avoir les plus grandes défaites ?

  • Speaker #0

    Je pense que... Alors, je n'ai pas d'exemple précis. Je ne connais personne qui a eu vraiment un immense succès. Ou alors, j'ai personne qui me vient en tête là. Dans les personnes que je connais, je n'ai personne à citer. Par contre, je pense que oui, ça doit donner un tel sentiment de frustration.

  • Speaker #1

    Une envie de vengeance un peu.

  • Speaker #0

    Une envie de vengeance sur soi-même et sur l'ensemble de... Sur la vie, quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    qui t'ont contraint en fait à plonger et parce que quand tu es jeune que tu as pas trop d'argent c'est une situation qui est normal pour la plupart des gens sauf évidemment si tu viens d'une famille fortunée ou alors qui te lait qu'un patrimoine et c'est d'accord mais pour la plupart des gens bon tu commences jeune tu fais des petits boulots tu fais tes études et puis après bon ben voilà tu vas monter les marches ou non d'ailleurs mais en général tu as un boulot tu commences à faire construire doucement ton patrimoine etc pour certains du moins c'est logique c'est un chemin un chemin logique mais quelque part tu n'es pas frustré parce que tu montes doucement des étapes en partant de zéro. Mais quand tu fais ça, quand tu atteins, tu l'as dit tout à l'heure d'ailleurs, tu avais atteint avec Félix un niveau de satisfaction dans le travail, enfin de satisfaction financière, j'ai dit agent de travail. Donc voilà, vous faisiez même un peu les fous-fous. Les fous. Vous jouiez les loufstik, le jouet de loufstik, à dépenser tout ce qu'il ne fallait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, oui.

  • Speaker #0

    Mais voilà, et donc quand c'est retombé, vous avez pris ce risque. et pendant une période, tu étais dur.

  • Speaker #1

    On a fait une dépression.

  • Speaker #0

    Une dépression ? Non mais... Peut-être pas une dépression, mais tu es quand même déprime.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ça fait mal. Quand tu as connu cette vie où tu peux tout te permettre quasiment, tu ne penses plus à l'argent et tu retombes.

  • Speaker #1

    Là-dedans.

  • Speaker #0

    C'est d'une brutalité, j'imagine, loin. C'est d'une brutalité sans nom.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que ça avait fait mal. Surtout, comme tu dis, ce n'est pas pareil. Je pense que vu qu'on était jeunes et que tout ça allait très vite, c'est plutôt... d'un coup une insécurité quoi par rapport à ce qu'on sait faire tu te dis ah putain on est parti confiant en disant bah voilà on sait comment faire beaucoup d'argent et en fait quand on n'est plus dans le nid waouh on n'arrive pas à se payer plus qu'un smic qu'est ce qui s'est passé qu'est ce qu'on a merdé en fait il fallait du recul faut pas oublier que la plupart des boîtes ferment la première année enfin que qu'on est sur un business à cash flow donc on est fort dans un business à cash flow sauf qu'avant on avait de la trésorerie là on devait relancer du business à cash flow avec une petite trésorerie Donc effectivement, c'était plutôt ça le sujet. C'était au début comprendre que ce n'était pas forcément nous qui étions mauvais, mais plutôt que le choix qu'on avait fait était plus difficile qu'on ne l'envisageait. Et voilà, c'était aussi con que ça. Mais oui, petite déprime quand même, effectivement. Il y a quand même ce truc où tu...

  • Speaker #0

    Tu ne gagnes pas des millions. Je veux dire, tu n'avais pas une villa. Tu n'as pas la justice qui est venue saisir ta villa au bord de la mer, qui est venue... chercher ta Lamborghini, tu vois ce que je veux dire ? Mais tu imagines un peu la violence du truc.

  • Speaker #1

    La descente aux enfers. La femme te quitte, elle prend les enfants.

  • Speaker #0

    Tu pars en couille. Je pense que tu passes par plusieurs étapes, une période de dépression dure. et parce qu'il faut accepter ça tu vois c'est une séparation était très très dur et après tu as un sentiment je pense de revanche qui doit animer et ça peut décupler tes forces on va dire et si on parle encore de la loi d'attraction parce que j'aime bien en parler parce que j'y croyais pas du tout en fait je me suis rendu compte pas mal d'étapes de ma vie que finalement c'est peut-être pas si con ce truc non c'est aussi impalpable que ce soit tu vois mais je pense vraiment que quand on veut quelque chose On peut l'avoir si on le veut vraiment. C'est plus facile à dire.

  • Speaker #1

    On pourra faire un épisode entier.

  • Speaker #0

    Alors il faut bosser, ce n'est pas juste se mettre dans son canapé et dire je le fais, je le fais. Non, ce n'est pas que ça ne suffit pas évidemment. Si tu mets tout en œuvre, ce n'est pas la magie, si tu mets tout en œuvre, clairement c'est possible. Je pense que ces gens sont animés d'une force surhumaine pour revenir au plus haut niveau. Et tu as des gens comme ça, ils peuvent se planter sur un projet, ils repartiront sur un projet qui n'a rien à voir. Ils peuvent très bien réussir à revenir au même niveau, au sommet. simplement qu'ils ont la force, ils ont les compétences pour le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, je sais pas, moi je me pose sur le même plan, tu sais, le loi attraction et l'obsession. C'est globalement quand t'as quelque chose du coup auquel tu penses très fort, bah tu vas donc se composer, tu vas avoir les opportunités là où tu les verrais pas si jamais t'étais pas concentré, tu vas faire des corrélations aussi, fin, y'a ce truc où quand t'es obsédé par quelque chose, peu importe ce qui se passe, peu importe les barrières, bah tu contournes, etc, fin, tu vois, si jamais t'es obsédé par le e-commerce. tu vas performer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il faut être obsédé. Voilà. Si tu n'es pas obsédé, ce n'est pas fait pour toi.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, il y a beaucoup trop d'obstacles, beaucoup trop de galères, beaucoup trop de trucs à faire. C'est un long chemin entre monter en compétence, bon tempo aussi, parce qu'il y a plein de mauvais timings, il y a pas mal de très bons timings. On en parlait, la maladie qui nous a touchés il y a quelques années. Notre métier, les gens dans notre sphère, on a eu un bon timing. Si demain tu te lances, vu que nous on stagnait quand même pas mal, BAM ! On a une grosse croissance à ce moment-là, ce qui nous permet après de redécoller. Les gens qui démarrent aujourd'hui par exemple, s'ils n'ont pas un événement similaire, peut-être qu'ils vont mettre plus longtemps. Et on ne peut pas dire autour d'une table par exemple après, Ah bah vous, ça a mis 6 ans ! Oh trop nul ! Nous au bout de 3 ans on a décollé ! Je fais Oui mais t'as décollé parce qu'il y a eu ça, tu vois c'est un peu comme... Pour les citer encore une fois mais, Yomi, il est très compétent, il a cartonné etc. ça ne peut pas lui retirer. Et il y a aussi... super bon timing et enfin du coup il a su voir les belles opportunités il les a saisis il les a fait au bon moment parce qu'on peut pas par exemple juste dire lui e-commerce c'est des bons placements d'influencé gérer le e-commerce quand il quand you me était l'un des novateurs et qu'il a balancé du marketing d'influencé à balle c'était le de bon moment pour le faire maintenant il ya eu les scandales d'influenceurs il ya eu plein de trucs qui a eu des arnaques les gens se sont habitués c'est plus novateur Donc aujourd'hui, ce n'est pas une recette magique. Il ne peut pas dire, moi j'ai fait partie dans l'e-commerce, voilà comment j'ai fait, fait pareil. Il y a une temporalité, un vilex, c'est tout.

  • Speaker #0

    Le fait est que des personnalités comme Yomi, il y en a d'autres, c'est parce qu'on le cite effectivement, parce que c'est vrai qu'il fait partie des gens qui ont vraiment réussi en e-commerce et surtout dans la formation e-commerce et tout cet écosystème, c'est devenu aujourd'hui la référence, mais c'est quelqu'un qui fonce tête baissée et qui a une opportunité. Je repense par exemple au momentum des NFT. Ça a duré quoi ? 3-4 mois finalement cette histoire. Il a sorti un projet NFT pile au bon moment. Place au mais du pic. Les gens ont acheté ces NFT à fond. Il s'est mis un tas d'oseilles dans la poche. Deux mois plus tard, l'affaire a été pliée. C'était fini. Ce que je veux dire, c'est que c'est comme ça pour tout. Là, il a déjà lancé énormément de choses sur l'IA. Vraiment pareil au bon moment. C'est quelqu'un, je pense, et c'est ça son... talent, enfin le talent des personnes comme lui, parce qu'encore une fois, il n'est pas tout seul. Et dans tout un tas de domaines, en fait, il y a, même si on sort du e-commerce, du business en ligne, il y a tout un tas de gens dans différents domaines comme ça qui vont c'est bien ça, je fonce à fond là-dedans Alors évidemment, aujourd'hui, il n'est pas tout seul, il a une équipe,

  • Speaker #1

    il peut même partir. Il est en capacité d'aller tout prendre maintenant.

  • Speaker #0

    Il est en capacité d'aller tout prendre encore plus vite. Mais à l'époque, quand c'était pas encore le cas, quand il n'était pas encore aidé ou entouré comme aujourd'hui, il avait quand même, je pense, cette... de se dire ok là dedans il faut que je fonce et je mets tout là dedans et voilà c'est ce qui fait qu'il en est là aujourd'hui sur tout un tas de domaines. Regardez un petit peu le nombre de domaines dans lequel il est présent aujourd'hui. On parle même plus que d'e-commerce, loin de là, il y a plein de choses.

  • Speaker #1

    Et puis il n'a pas ralenti, il y en a plein aussi qui ont fait forcément e-commerce qui ont mis un petit peu les mots de base.

  • Speaker #0

    Ils ont continué à bosser de la même manière. C'est des gens comme toi par exemple. donc j'ai en investi nous aussi avec lui sur certains certains projets de private equity fin sur deux projets de private equity et kitty j'aurais bien mais mais c'est quelqu'un ainsi qui n'arrête pas aujourd'hui pour dire les vidéos youtube et tout les j'arrête tu vois ouais c'est cool ce que c'est compliqué en plus il est ultra perfectionniste et haut mais pas du tout il continue Et t'as des gens comme ça, et c'est vrai, je me disais même, est-ce que si j'arrivais à ce niveau-là, est-ce que je serais pas tenté un peu de... Alors il y a une question d'âge aussi, tu vois, peut-être que oui, voilà, moi j'ai la quarantaine bien tassée, peut-être j'aurais peut-être envie de lever un peu le pied, tu vois, déjà maintenant j'ai plus la force de travail que j'avais avant. Et c'est pour ça que c'est très important, si on veut brûler ses bateaux, faites-le vraiment entre 20 et 30 ans, quoi. Après ça, vous n'aurez, alors déjà vous aurez sans doute, je l'espère pour vous, une situation de famille, des enfants, etc. C'est quand même quelque chose qui va vous retenir. C'est toujours pareil, c'est à la fois un pourquoi, tu sais pourquoi tu fais les choses, tu sais pourquoi tu te démènes, tu as des gens derrière toi. Et tu sais, c'est une très bonne raison. Mais en même temps, c'est aussi une responsabilité qui fait que tu ne peux pas faire n'importe quoi. Ce n'est pas le casino, il faut qu'il aille de manière prudente, etc. Mais par contre, se lancer comme ça dans la vingtaine, allez-y. Je dirais même, si vous avez 22-23 ans et que vous hésitez à passer à l'action, vous êtes un vrai con, vraiment, vous êtes un vrai con.

  • Speaker #1

    Il le dit. Il l'a dit. Ceux qui ont 22-23 ans et qui nous regardent, vous hésitez à passer à l'action.

  • Speaker #0

    Vous êtes des vrais cons. Non, mais vous êtes des vrais cons parce que si vous vous dites Ah non, mais moi, je préfère avoir du temps pour moi quand même. Moi, je suis fatigué. Je ne peux pas jouer au gain de mes séries le soir. Moi, j'aime bien sortir avec mes amis. Mais voilà, vous avez choisi votre vie et vous n'irez pas plus loin. C'est tout. Mais pas de souci. Après, je n'ai aucun problème avec ça. Simplement, sachez être responsable de votre vie et de l'implication que vous allez donner à vos projets. C'est tout. Que ce soit le business en ligne ou un autre type de boulot, si vous n'êtes pas prêt à travailler jusqu'à... Moi, je l'ai fait il y a encore quelques années, et j'avais bien plus que 20 ans déjà, de travailler jusqu'à 1h du matin tous les jours. Tu bosses, tu te lèves, tu es déjà dans le boulot. Et c'est vrai que quand tu es entrepreneur, tu sais très bien, tu ne penses qu'à ça. On disait la fois passée avec Rémi, on pense... Souvent, les femmes disent Oui, les mecs ne pensent qu'au cul, tout ça. Non, moi, je pense... Oui, je pense surtout... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je pense surtout à l'argent. je pense bien plus à l'argent et je pense bien plus à mon business en continu du matin au soir et c'est un peu moins le cas maintenant parce qu'honnêtement je commence à être plus fatigué qu'avant, je pense que c'est l'âge c'est naturel grosso modo mais il y a encore quelques années, il y a très peu de temps je travaillais du 8h jusqu'à minuit, une heure du matin et c'était normal c'était mon quotidien Netflix, tout ça, ça ne m'intéressait pas parce que j'étais obsédé en fait j'étais obsédé par le business rien à voir avec le... C'était une passion et quand vous voyez des mecs, moi je connais un peu le milieu artistique également, j'ai connu des gens par exemple qui étaient dans la peinture, peinture artistique, pas mettre en peinture la façade, mais c'est des gens, c'est pareil, ils ne comptent pas leurs heures, ils ne font pas, alors je travaillais dans mon atelier, je fais à 9h, 18h, une petite, non les mecs, la nuit, le week-end, j'ai dit à la nuit. Ils sont obsédés, ils veulent absolument aller au bout du truc.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est ça qui est important, cette obsession.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est comme ça que ces gens réussissent. Un artiste obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance du moins. Un entrepreneur obsédé réussira, il a beaucoup plus de chance de réussir.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est ce truc-là, il y a plein de chemins, tu peux te heurter à plein de murs, mais dans tous les cas, tu finiras par trouver le chemin qui fonctionne. Parce que si tu es suffisamment obsédé, les opportunités de ce business, quand on parle de e-commerce, elles n'arrêtent pas d'évoluer. On parlait de... bon timing pour le marketing d'influence il y a deux ans il y avait un bête de timing pour le contenu en organique il y a des marques qui se sont installées sur TikTok et sur Instagram en faisant du contenu organique et donc en ayant juste de la porte organique bon maintenant c'est plus dur de s'installer mais ces marques là qui se sont installées leurs algorithmes sont bien éduqués publier du contenu tous les jours tous les jours ils font du chiffre d'affaires en organique bam bam bam bam donc quand tu es obsédé par le e-commerce depuis quatre ans bon si tu as raté toutes les opportunités continue persévère tu finiras par avoir la suivante il y a eu l'IA qui est arrivé il y avait eu des opportunités e-commerce comme ça et on en aura encore.

  • Speaker #0

    Et on en aura encore. Mais que ce soit en e-commerce, dans tout, si tu es obsédé dans le sport, les mecs qui sont les sportifs de haut niveau sont des gens qui sont obsédés. Je pense même que pour être un bon entrepreneur, il faut être un malade mental en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un petit truc… T'as un truc qui ne va pas, quoi. J'ai un pote qui serait d'accord avec toi. Mais pour qui ? On n'est pas dans le bon sens forcément du terme.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Oui, une vision des entrepreneurs comme ils sont tous un peu détraqués, des problèmes d'ego, des trucs à combler.

  • Speaker #0

    Mais tous les gens qui réussissent. Regarde, tu prends l'exemple des gens. Je vais prendre des gens, c'est vraiment des exemples tout bêtes, mais je ne sais pas pourquoi j'ai toujours détruit le mémoire. Je ne connais pas ton d'Apple, c'est incroyable. Je ne connais que lui, Steve Jobs. Je ne connais que lui. mais à Bill Gates même quand tu vois Bill Gates qui part faire sa retraite tu sais dans sa petite cabane t'as déjà vu ces images ? ouais ouais bien sûr il part faire sa retraite avec ses bouquins et il se nourrit de bols de soupe avec ses bouquins le mec est timbré ou quoi ? enfin tu vois je prends le principe je comprends et j'admire même le truc mais tu dis t'en vrai Steve Jobs à son niveau était bien timbré aussi il y avait tout un tas de talk enfin c'est des gens qui avaient un ego attention ouais bien sûr bien sûr alors Jeff Bezos par exemple je... Je ne connais pas suffisamment sa vie, son œuvre. Je sais que je connais son œuvre, je sais ce qu'il a fait, mais je ne connais pas vraiment en fait. comment il en est arrivé là il ya alors on a tous l'image du gars dans son sort de petit bureau là avec amazon de tag et sur le mur sur un drap fin voilà on a tous cette image là mais il n'y a pas tellement l'image wayla il a fait ça dans un garage chez ses parents tu vois je connais pas réellement en fait son

  • Speaker #1

    parcours il a moins beau c'est comme personal brand peut-être ou alors on a été moins sensible je sais pas mais ça avec son histoire a fait moins partie du parcours quoi enfin mon parti dans la réussite est quand même incroyable d'avoir fait un site et de nous

  • Speaker #0

    Mais ce que je veux dire, c'est que c'est quand même la plupart du temps des gens qui ont des problèmes psychologiques.

  • Speaker #1

    Oui, sans doute. Je pense que pour en arriver à ces sphères de pouvoir et de succès, s'il y a un moment où ça fait le tri, il n'y a que les plus gros détraqués qui arrivent à... Tu savais Elon Musk aussi, quelle singularité c'est le gars.

  • Speaker #0

    Un exemple auquel j'aurais dû penser avant.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en tout cas, ils n'ont pas forcément nécessairement l'étiquette... C'est pas forcément méchant. tu vois ce que je veux dire c'est qu'il y a aussi cette image de gens qui sont malades mentales je suis pas en train de dire sociopathe tu vois parce que t'as une caricature surtout en France où effectivement on voit les gens très très riches comme les méchants à abattre et puis il y a des gens qu'il faut critiquer il y a des choses qui sont pas bien pas correctes à l'échelle société et donc il faut qu'on puisse voir tout ça mais généralement sur les gens qui ont beaucoup de pouvoir et beaucoup de richesse on souligne tout le temps ce qui va pas... et on souligne très rarement ce qu'ils font de bien. Et je trouve que du coup, on les idolâtre, on les met sur un piédestal, sauf qu'il ne faut pas oublier que ça reste juste des types. Et de plus en plus, plus moi j'ai de l'ambition, plus du coup je me projette dans les gens qui ont du succès. Et je vois que les gens qui critiquent souvent facilement, par exemple, je ne sais pas, on va voir un documentaire ou une interview d'un artiste. Et il va dire un truc et tout, puis t'as des gens avec qui tu veux être, ils vont dire Ouais, non, mais lui aussi a ça, etc. et je vais être en mode… En fait, cette facilité à critiquer pour moi, c'est que du coup, ils ont déjà déshumanisé toute forme de succès. C'est-à-dire qu'en fait, ils ne peuvent plus s'identifier parce que, honnêtement, moi, du coup, j'essaie de m'identifier, je me dis Bah moi, du coup, moi, j'aurais du succès dans cette sphère-là. Je viendrais sur un plateau télé et j'aurais cet échange-là, comment est-ce que je m'en sortirais ? Et souvent, du coup, j'ai plutôt un regard humble et je fais Bah, oui, c'est bien débrouillé, bon, il a dit ça. C'est un type. c'est quelqu'un tu as et c'est d'un exercice qui est difficile et donc le peuple les gens déshumanisent tous ceux qui ont du succès et en fond des des entités supérieures qui sont du coup attaquable critiquable tout le temps et je trouve que la distance entre justement les gens qui ont beaucoup de succès et on va dire le commun des mortels elle est créée aussi parce que vous faites on déshumanise collecte un moment on déshumanise ces gens là quand tu vois quelqu'un qui sur scène qui fait un zénith mois plus jeune je me disais jamais identifié du coup si jamais il avait un raté ou je sais pas quoi bon bah je me plaindrais c'est chiant il a raté son truc où il arrive en retard ou je sais pas quoi et maintenant je me dis juste peu importe le genre de qu'est ce qu'ils peuvent cafouiller ou raté je me dis comment je fais moi si je suis inscrit est ce que j'y arrive aussi bien que lui qu'est sa gestuelle comment tu as je parce que parce que je n'ai pas de jeu mais plus de distance cette personne est une rock star c'est inspirant je veux en est je veux en être je trouve que du coup si on critique voilà aussi facilement les et les gens qui sont de grande notoriété et tout, c'est qu'en fait, on a arrêté de les considérer comme des gens qu'on pourrait croiser, qui ont l'impression que les choses et tout. C'est juste impressionnant ce qu'ils font, et ils font comme ils peuvent. T'as des salopards, bien sûr, mais ils font comme ils peuvent aussi. Puis il y a ce truc, tu vois, dans la série Bernard Tapie, c'est assez bien mis en scène. Ouais, ton parcours, il est singulier, etc. T'as différents enjeux, et donc, ouais, des fois, il faut virer des gens, et des fois, tout le monde a envie de te mettre au bûcher parce que t'as viré des gens. Ouais, mais t'as sauvé une boîte et puis peu importe. Je veux dire, au bout d'un moment, dans ce game-là de l'entrepreneuriat, tant qu'on sera dans une société qui fonctionne comme elle fonctionne, c'est les boîtes qui créent de l'activité, donc voilà, c'est comme ça. Donc oui, si jamais un entrepreneur veut virer tout le monde, c'est comme ça, c'est la vie, c'est horrible, mais les gens après, ça a eu de prendre leur vie en main de leur côté, d'assumer les conséquences, d'essayer de faire des trucs et tout.

  • Speaker #0

    Ça me marque toujours, parce que c'est vrai qu'évidemment, j'imagine très bien, je me mets à la place de Jean, qui ont par exemple travaillé 25 ans, 30 ans dans une usine, une même boîte. Et là, l'usine ferme. Ouais, salaud de patron, le groupe, ces milliardaires, etc. Ils ont acheté la boîte, ils ont fermé la boîte. Il y a des grèves et des manifestations. La CGT qui s'emmêle. OK, cette boîte n'est pas votre père. Cette boîte n'est pas votre père. Si vous avez choisi de passer 25 ou 30 ans dans cette boîte, et on entend parfois des gens, tu vois la caméra qui se... Oui, j'ai tout donné à cette boîte. Oui, d'accord. Mais enfin, c'était juste un échange transactionnel de temps compétence contre un salaire. enfin en mon sens dans un couple on ferait pas ça tu vois non mais voilà je vais tout donner donc elle doit rester avec moi c'est que la russie voilà je suis ce qui est je donc oui je pense qu'il ya beaucoup de gens peut-être qui c'est choquant ce qui dit jamais non je vous emmerde non mais cette boîte ne doit rien à ces personnes à partir du moment en fait où tout a été fait de manière réglo et contractuelle ouais voilà si la boîte ferme ou si même les gens sont licenciés pour quelques raisons que ce soit tu vois Je veux dire, ah putain mais les salauds ! Non mais je suis désolé ! Quelque raison que ce soit !

  • Speaker #1

    C'est un peu le truc où on vous donne ça et tu demandes ça. Ouais, c'est quoi au bout d'un moment ? En fait, la structure que tu emploies, elle crée de l'activité, c'est pas toi le rôle. Elle ne te doit rien. Exactement.

  • Speaker #0

    C'est pas ton père, c'est pas ta mère,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Et je pense que c'est quand même, malgré tout, typique aussi, la mentalité qu'on a vraiment de... d'assister en permanence dans un pays en fait où on a beaucoup plus de droits que de devoirs, dans un pays qui a vraiment été bâti sur les 50 dernières années sur un socle social. Donc c'est enfin sur les 50, j'ai même dit plutôt les 40 dernières années, sur un socle vraiment social. Et le problème c'est ça, c'est que du coup on est dans l'assistanat, on a toujours l'impression qu'on a tous les droits etc. Mais à mon sens c'est juste vous manquez de responsabilité, vous êtes responsable de vous-même. Et si demain une boîte ferme... Si vous n'avez pas, pendant ces 25 ans, réfléchi à ça, ça pourrait se terminer un jour. Peut-être que je vais me former, peut-être que... Tiens, et si je cherchais un boulot plus qualifié dans une boîte, plus prometteuse, etc. J'en sais rien. Mais c'est malheureux, mais c'est malheureusement...

  • Speaker #1

    C'est plein de singularités bien évidemment que là si tu vois d'un coup on fait intervenir quelqu'un qui va avoir son histoire à raconter sur ses 20 ans de boîte et où il y a eu un licenciement.

  • Speaker #0

    C'est une larme.

  • Speaker #1

    C'est une singularité et tu tombes de tristesse, de souffrance. Mais quand on dit qu'il faut faire société, c'est ce truc-là où effectivement en France, comme tu dis, c'est de l'assistanat sur beaucoup de choses et de la déresponsabilité des gens.

  • Speaker #0

    La responsabilisation.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci. Et je trouve ça dommage. Je ne suis pas en train de critiquer ceux qui le vivent avec beaucoup d'émotion. C'est plutôt une invitation. Je suis même plutôt à dire, en fait...

  • Speaker #0

    maintenant peut-être même maintenant plus que jamais vu que c'est en train de changer et qu'on voit que nos états arrivent plus à aider tout le monde il faut être responsable moi par exemple à aucun moment j'ai la croyance aujourd'hui que je vais un jour toucher une retraite aujourd'hui quand je verse des payes et qu'il ya une part pour la retraite en charge c'est un cadeau que je sais un cadeau c'est honnêtement je ça me fait moi pour moi ce qu'on est en train de m'appeler c'est de la solidarité pour vos aînés et c'est ok c'est ok mais je me dis pas mais c'est super ça veut dire que moi je vais non je sais que c'est mort après moi j'ai voilà effectivement mon parcours fait que c'est pareil jamais eu jamais de droit au chômage surtout que maintenant ça a changé avec l'autre entreprise au début de l'autre entre autres entrepreneurs une époque où c'était assez récent tu cotises et pas pour la retraite ni pour le chômage maintenant ça a changé il me semble Et donc, il y avait ce truc-là où je me disais, depuis le début, je ne me suis jamais dit que quelqu'un allait venir s'occuper de moi. Alors attention, je ne suis pas à plaindre au niveau de ma famille, etc. Honnêtement, ma famille a toujours pu couvrir, je sais que j'ai toujours un logement, j'ai toujours de quoi manger, ce n'est pas un problème.

  • Speaker #1

    Parce que tu es né avec du pire argent dans la bouche.

  • Speaker #0

    Voilà, donc c'est sûr qu'il y a des gens pour qui c'est plus difficile. Pour autant, cette mentalité, je ne parle pas de difficultés, de est-ce qu'il y en a qui vont échouer ? mais cette mentalité de par contre, il faut se mettre en responsabilité c'est important. Surtout aujourd'hui où... ou que je trouve que ça peut partir en coulée tout le moment et tous les acquis sociaux peuvent sauter, il ne faut pas, c'est dangereux de rester dans un ancien modèle de pensée qui dirait que de toute façon, on prend soin de moi, il y a des sécurités, etc. Il n'y a plus de sécurité. Un CDI aujourd'hui, ce n'est pas un truc qui vous sécurise. Ce n'est plus un truc qui vous sécurise. Donc voilà, on va peut-être essayer de revenir sur une des questions avant de conclure l'épisode. Mais je ne sais même plus pourquoi on avait parti sur tout ça.

  • Speaker #1

    On s'est parpillé un peu, mais vous avez compris le principe. Et je suis désolé s'il y a quelqu'un qui nous écoute qui a été licencié dernièrement en disant putain, les bâtards Mais simplement,

  • Speaker #0

    je pense qu'il faut simplement… Un commentaire pour le référencement. Insultez-nous.

  • Speaker #1

    Insultez-nous. Non, mais il faut simplement se dire, pour finir juste cette petite parenthèse qu'on a faite dans l'épisode, que vous êtes responsable et malheureusement, c'est simplement un tort. d'imaginer que quelqu'un au-dessus de vous se doit de vous protéger. Vous êtes tout seul. Vous êtes dans une société, oui, mais vous êtes tout seul et vous êtes responsable de vous et des gens qui vous sont proches. Si vous ne faites pas malheureusement ce qu'il faut faire, à votre niveau, parce que j'entends bien que quelqu'un qui travaille en usine ne va pas avoir un niveau de revenu, il va galérer, etc. Oui, on est d'accord. Mais à votre niveau, il y a toujours des moyens de pouvoir peut-être vous former. le soir pour faire autre chose.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui encore plus qu'avant, tu vois, la société justement elle a évolué, c'est pour ça que tu vois, le discours qu'on tient là il peut pas être valable, je sais pas, 30 ans en arrière. Non, c'est le petit but. Mais aujourd'hui, avec internet, si on prend large, donc les réseaux sociaux, enfin tout ce qui va avec tout ça, tout le monde a un accès à l'information, tout le monde a un accès au succès, tu vois, si tu veux faire effectivement grandir ton patrimoine, tu as plein de petits moyens, tu as plein de gens qui vont créer des solutions. Tu as des solutions maintenant pour investir dans l'immobilier des 10 euros avec des rendements qui sont super. Tu as tout un tas de possibilités. Et donc, c'est de la flemme de ne pas le faire. C'est de la flemme. Encore une fois, on peut comprendre. Mais du coup, c'est ce truc de t'es responsable. Si tu as fait 20 ans de boîte et que tu n'as rien sécurisé, ça fait au moins 10 ans que tu pouvais le faire, que tu pouvais te concentrer sur OK. Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai. Là, honnêtement, vous décrivez à ChatGPT votre situation. toute votre session vous décrivez et vous lui demandez qu'est ce que dans ce contexte là vous pouvez faire pour constituer une épargne solide ou des investissements qui sécurise et on vous sera un plan d'action tout fait et vous appliquez et sur chaque action vous savez pas comment faire vous demandez à chat jpt si vous dis par exemple mettez tous les tous les mois 15 euros sur tel tel indice boursier d'un an Comment mettre 15 euros sur tes indices boursiers ? Et puis bam, bam, bam, bam.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord avec ça. Tu vois, rien que ça. C'est pour ça que ce projet dont je t'avais parlé, une plateforme d'éducation financière pour tout le monde, vraiment simple. Je veux dire, on n'est pas en train de parler, parce que c'est vrai que si tu prends le langage des financiers, personne ne comprendra rien. Quelqu'un qui travaille à l'usine, qui a une vie de famille, qui a 45 ans, 50 ans, c'est difficile. Mais je suis persuadé qu'effectivement, tout le monde peut se dire, j'ai 50 balles à mettre tous les mois. Est-ce que tu fais ça pendant 30-40 ans ? Sur un... Ouais, un S&P 500, sur un ETF, voire même sur des actions... Nvidia ! Nvidia qui a performé comme un singlet en quelques années, non mais t'imagines un petit peu ?

  • Speaker #0

    En tout gros,

  • Speaker #1

    tu fais moins en DCA. Il y a des choses à faire, simplement, il faut aller chercher soi-même la formation. Ouais. Ok, ben écoute, est-ce qu'on conclut cet épisode ?

  • Speaker #0

    Je propose qu'on traite encore une ou deux questions, et puis après...

  • Speaker #1

    Dernier parce que j'ai chaud.

  • Speaker #0

    Autre sujet, donc on a déjà répondu à quand faut-il tout risquer, à 25 ans ou à 45 ? Plutôt à 25 ans plutôt qu'à 45. Après, à 45, vous pouvez encore faire des choses, mais avec plus de mesures, avec plus de prudence. Tac, tac, tac, tac. Est-ce que, alors on a déjà répondu à la question qu'il faut combien d'argent de côté pour se lancer sereinement en e-commerce ? Ça dépend de plein de choses, on a déjà répondu à ça. Globalement, il faut des ressources. Si je veux, il faut des ressources. Il ne faut pas se lancer avec rien du tout,

  • Speaker #1

    il faut avoir plus de ressources qu'avant.

  • Speaker #0

    C'est ça. Il faut dire les choses comme elles sont. Une question qui peut être rigolote, c'est, tu dirais quoi à un étudiant qui a 20 ans, qui veut se lancer et arrêter les études ? J'ai deux exemples, moi, de mon côté. J'ai mon petit frère qui l'a fait, pour venir travailler avec nous. J'ai Anatole, que j'ai accompagné dans une formation pour devenir média buyer, qui lui n'a pas arrêté, il est en école de commerce, mais justement, la question c'est est-ce qu'il devrait ou pas se concentrer sur son business ?

  • Speaker #1

    Je dirais que tout dépend des études, déjà, tout dépend de l'école de commerce. Le problème c'est que c'est souvent les parents qui payent l'école de commerce, ça coûte 15

  • Speaker #0

    000 balles par an,

  • Speaker #1

    fort heureusement. Ça dure quoi ? 4 ans ? 5 ans ? 5 ans. 5 ans. Il en est où là, l'école de commerce ?

  • Speaker #0

    Première année, je crois.

  • Speaker #1

    Première année. En vérité, le contenu de l'école de commerce, il le trouvera en ligne. Oui,

  • Speaker #0

    je viens d'accord avec ça.

  • Speaker #1

    Je pense que l'école de commerce, le seul intérêt, c'est vraiment de construire un réseau. Clairement, c'est ça. Mais ce réseau te sera utile uniquement dans des jobs. Enfin, je ne vais pas dire uniquement. Tu peux monter une start-up, tu peux monter des choses, tu peux voilà tiens j'ai rencontré machin qui a les mêmes ambitions que moi, on s'est associé, on va monter une start-up, on va révolutionner le monde de l'agroalimentaire par exemple. Mais par contre, pourquoi je retourne ça ? Je fais tout le papier,

  • Speaker #0

    vous voulez juste ne plus le plan de l'épisode.

  • Speaker #1

    Mais par contre effectivement, sinon le reste des jobs c'est souvent des postes haut placés dans des boîtes. Donc tu te destines à un travail salarié, bien payé, très bien payé, avec énormément de responsabilités, mais c'est quand même des jobs. Et c'est vrai que l'école de commerce, si c'est ça, ça va t'aider largement en tant que diplôme. Tu fais une bonne école de commerce pour trouver du boulot.

  • Speaker #0

    Et si jamais je mets en comparaison, donc 50 000 euros, 5 ans, école de commerce, 50 000 euros, 5 ans, entrepreneuriat, il peut y en avoir. Mais du coup, pour entrer en entrepreneuriat... Même mettons, du coup...

  • Speaker #1

    pas seulement ça mettons que l'objectif ça doit être ce soit d'être salarié dans une grande boîte qu'est ce qui est le plus de valeur cinq ans dans l'école de commerce à 5 ans en arrière bref parce que moi je ça va dépendre vraiment la personne qui va être recruté si tu veux est ce que tu as à faire quelqu'un des ressources humaines uniquement tu vois qui va regarder son ton cv vous avez fait l'école de commerce vous avez fait les tecs pas mal ou alors c'est un homme écouté j'ai développé des sites avec un pote mais j'ai appris énormément

  • Speaker #0

    pendant cinq ans ouais mais là tu le présente mal mais si jamais tu le présente bien si jamais tu étais là cinq ans tu as des échecs tu as des réussites tu as géré une entreprise tu as créé une SAS tu as fait taque tu as eu plusieurs... tu passes sur que ça a beaucoup de poids tu penses pas et en vérité tu n'as pas eu suffisamment de réussite sinon tu serais pas là à l'entretien et des gens qui je voyais ça j'étais un peu longtemps qui font le chemin inverse qui réalisent qu'en fait l'entrepreneuriat ils aiment tout le sujet de curiosité que c'est tu vois les sujets de tech etc mais qui en fait sont beaucoup plus sur ce tu vois comme Théo qui en fait se retrouve aussi bien dans le schéma du salariat que dans l'entrepreneuriat il aime l'entre deux il aime les deux tu pourrais et moi j'ai cette croyance mais si jamais elle est sur le marché du travail après tout j'ai cette croyance que parce que moi c'est comme ça que je recruterais je recruterais forcément au vu de mon expérience je recrute jamais au diplôme je recrute qu'à l'xp et à ce que tu peux démontrer et j'ai un peu ce sentiment que maintenant les boîtes modernes bah tu te pointes avec 5 ans d'xp tu tu tu tu tu Tu arrives avec une expérience de fou, quoi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des postes, ça dépend qui te recrute. Si tu es dans une boîte PMU qui a 80 salariés, avec un petit bureau RH, et Monique, 57 ans, qui est la directrice RH, qui te reçoit pour faire un entretien, avant le deuxième entretien, tu vois, avec le boss, elle peut très bien classer ton dossier en disant m'intéresse Et par contre, si tu es dans une boîte plus jeune, comme l'agence Scenaria par exemple, et quelqu'un arrive, tu te foutras totalement de savoir si... C'est pareil, je suis un peu comme toi, c'est-à-dire que les diplômes, je m'en tape.

  • Speaker #0

    Si je vais chez Koudak, pour moi, chez Koudak, mon CV, c'est du béton ramé, alors que si j'ai une école de commerce, je m'en fous.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que ça dépend vraiment du taf que tu veux faire. Ça dépend.

  • Speaker #0

    Si on prend les boîtes modernes... Après, je m'avance. Mettons Rhinoshield, NordVPN. Koudak, Displate, toutes ces boîtes-là.

  • Speaker #1

    Si tu veux être, par exemple, tu rentres en école de commerce et tu sors, ce qui t'intéresse, par exemple, c'est de devenir contrôleur de gestion. Si tu dis, écoutez, j'ai monté, non, alors, je n'ai pas fait d'école de commerce, mais j'ai créé ma boîte, j'étais contrôleur de gestion pour moi-même. Ouais, enfin, écoutez,

  • Speaker #0

    là,

  • Speaker #1

    vous faites un, ça dépend en fait, ou tu postules, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, bien sûr, c'est clair, je suis d'accord avec toi.

  • Speaker #1

    Pour une banque, Écoutez, moi ce qui m'intéresse c'est de savoir si vous avez déjà géré des portefeuilles de plusieurs centaines de millions, plusieurs milliards. C'est ça qui m'intéresse. Si vous me dites, vous êtes bien gentil, mais ça dépend vraiment du poste en fait.

  • Speaker #0

    Mais typiquement j'ai l'impression, pareil, j'ai pas été sûr dans ce game là, mais dans l'exemple que tu dis, pour moi, tu sors d'école de commerce, si t'as pas eu de très bons stages ou de très bons trucs, ou t'étais dans le feu, ton diplôme il te sert à rien aussi. J'ai l'impression que si jamais t'as pas effectué en manager des vrais comptes, etc. Tu dégages tout autant que celui qui a...

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais peut-être qu'avec ton réseau, tu pourras quand même pouvoir t'insérer dans une boîte.

  • Speaker #0

    Tu sais,

  • Speaker #1

    il y a tellement de postes aujourd'hui dans des grandes boîtes qui sont en fait des postes semi-fantômes où tu ne fais pas grand-chose. Mais bon, voilà, tu vois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Je pense que tu auras quand même plus de chance en faisant une école de commerce, je pense. Mais par contre, je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Donc, dans l'objectif d'être salarié dans une grosse boîte, il y a... quand même pas photo j'ai quand même l'école de commerce qui ok non mais c'est ça c'est un débat et je pense que moi j'ai pas les pas avoir les réponses jamais allé sur le marché de travail moi directement et j'avais cette discussion avec des amis a pas longtemps et et eux disaient plus ou moins comme toi que non les études quand même prédomine et reste le chemin qui fonctionne le mieux moi je défendais l'inversé disait non mais dans tous les cas tu perds plus de temps si tu fais cinq ans de mise en pratique de formation autodidacte etc, école de com, école de commerce tu fais ça en autodidacte, tu arrives avec un bagage et un book entre guillemets qui pour moi avait même sur le marché du travail même s'il est un peu archaïque a plus de valeur mais c'était...

  • Speaker #1

    ça dépend donc...

  • Speaker #0

    ça dépend donc oui bien sûr ça dépend les fois...

  • Speaker #1

    c'est vrai que par exemple tu es un dev de génie tu vois, tu es un gros geek...

  • Speaker #0

    on s'en fout...

  • Speaker #1

    tu étais le lycée à 16 ans et le mec il passe ses journées et ses nuits dans sa chambre à développer pendant cinq ans puis il arrive il avait 21 ans

  • Speaker #0

    qu'est ce que tu sais faire moi j'ai fait ça regardez tac mais ouais la démonstration concrète de ce que tu sais mais même sans rentrer dans la caricature tu recrutes un dev il te montre juste son bouc j'ai super fait n'importe quelle école c'est avec quel type de projet vous avez développé qui sur quel langage et puis tu peux faire ça en autodidacte c'est qu'on s'en fout des études que tu as fait mais c'est pour ça ça dépend vraiment du type de boulot ouais ouais tout à fait donc voilà donc maintenant ça suffit que tes questions tu es non mais va falloir arrêter maintenant il ya beaucoup trop d'animosité dans ce podcast et là tu commences casse les couilles Pas possible.

  • Speaker #1

    Donc voilà un petit peu ce que j'en pense, mais c'est vrai que je ne conseillerais pas quelqu'un. D'ailleurs, j'ai eu une discussion avec mon fils, il a 17 ans maintenant, et lui, il me disait Ouais, j'aimerais bien faire l'EDEC, parce qu'on habite à Lille cette année, parce que l'année prochaine, on va déménager en Thaïlande. Mais lui, il ne sait pas encore s'il vient tout de suite ou plus tard, parce qu'il a sa copine, il a ses amis, etc. C'est un âge important.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et juste à côté de Lille, tu as l'EDEC, tu as deux EDEC, tu en as… à lille étant un indice donc c'est parmi le je crois que c'est top 3 des meilleures écoles de commerce et donc évidemment c'est un magnifique campus un peu l'américaine etc c'est top tu vois c'est 15000 balles l'année et lui me dit ah ça serait bien de faire ça papa etc et je disais je dis mais encore une fois ça dépend pour quoi faire qu'est ce que tu veux faire avec ton diplôme de l'edec ouais parce que c'est pas que je veux pas donner 15000 euros mais bon 50000 balles c'est pour faire quoi parce que si c'est pour finalement mais tu sais j'aimerais bien devenir entrepreneur aussi moi aussi c'est normal tu vois Quelque part qu'il y ait aussi cet exemple-là à la maison et tu te dis Ah oui, en fait, moi j'aimerais bien faire ça Oui, mais si c'est pour devenir entrepreneur, ça ne sert à rien de faire les decks.

  • Speaker #0

    Fais entrepreneur.

  • Speaker #1

    Fais entrepreneur, passe à l'action. Fonds-toi, si tu veux même, je te donne un petit budget.

  • Speaker #0

    Oui, plutôt que de donner 50 000 d'école, tu passes 15 000 de… Exactement. Tu peux te former, tu peux lancer des business et tout.

  • Speaker #1

    Je te paye des formations, tu te formes, tu te casses la gueule, tu te prends des chiffres. Et tu te formes, tu passes à l'action. C'est ça être entrepreneur.

  • Speaker #0

    Même s'il crame des sous dans des échecs. c'est exactement le même deal que dans une école de commerce. Tu deals contre de l'expérience.

  • Speaker #1

    Et tu avanceras beaucoup plus vite, à mon sens, que des cours recrachés. Alors oui, c'est vrai, à l'EDEC, il y aura peut-être des cours sur la gestion administrative et financière qui sont intéressants. Mais c'est des choses que tu peux avoir après. Et puis je dirais même, ne t'emmerde pas avec ça. Toi, concentre-toi sur ton business. Tu donnes ça à ton comptable, et c'est lui qui verra. Ou à ton juriste.

  • Speaker #0

    Je trouve même que les écoles de commerce sont assez paralysantes. quand tu veux entreprendre dans des business à cash flow j'entends pas dans les start up où tu veux lever des fonds mais les gens qui font des écoles de commerce avec qui j'ai pu échanger au cours des cinq dernières années ils sont toujours hyper impressionnés de ce qu'on fait et j'ai dit mais c'est fou que vous soyez impressionné à ce point là il me parle de truc Mais les gars, attendez, on vous ment, l'entrepreneuriat, ce n'est pas du tout aussi galère que ça. Je veux dire, oui, il y a des choses à savoir, etc. Mais effectivement, on leur met tellement de notions, tellement d'administration, tellement de théorisation, de trucs à concevoir pour monter une boîte que forcément, tu n'as pas du tout envie d'en faire une. Enfin, tu te dis, mais non, il y a trop de trucs à penser, etc. C'est un chantier infini. Alors que non, faire une boîte, c'est mettre un pied devant l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et encore. et encore et encore un peu la gueule est trop levé et voilà et puis ça monte et puis tu galères puis des fois du coup tu retombes et puis tu réessaies c'est aussi con que ça c'est pas une question de théorisation de tel truc de marketing c'est comme si non c'est juste tu tu es un peu qu'à proposer des gens pour l'acheter et

  • Speaker #1

    tous les business est ce que ça peut jouer quand même encore une fois là si tu vois que je reviens sur le réseau je pense que c'est peut-être le seul vrai intérêt si par exemple tu sors de l'e-dec tu as une idée de startup, encore une fois, tu vas révolutionner le monde de je ne sais quoi.

  • Speaker #0

    Tu te dis,

  • Speaker #1

    tu as quand même un réseau de gens qui pourraient potentiellement investir avec toi, qui pourraient mettre de l'argent dans ton projet, qui peuvent y croire. Et le fait aussi même, quand tu présentes ton business plan, par exemple, pour aller chercher des fonds, c'est peut-être plus sérieux de dire, j'ai fait les decks,

  • Speaker #0

    j'ai sorti le promo. Je suis bien d'accord avec toi, les business à lever de fond, c'est l'école de commerce. tu vois mais même parce que du coup on est paumé ceux qui n'ont pas fait d'école de commerce même moi ça fait 5 ans 6 ans que j'ai un entrepreneuriat les business à lever de fond j'ai toute la théorie parce que j'ai parlé avec des gens qui voilà c'est obscur pour moi c'est obscur la manière dont ça se déroule etc et que là par contre quand je parle avec des gens qui font des écoles de commerce c'est beaucoup moins obscur pour eux que pour moi et j'ai l'impression qu'il y a un peu un truc de l'initié typiquement les levées de fonds on en parle quand même sur youtube etc il y a quelques personnes qui vont mais c'est pas beaucoup traité quoi

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, je pense, dans l'école de commerce, pour avoir discuté pas mal avec Valentin. Valentin, si tu me vois, je te passe le bonjour. Valentin, c'est un entrepreneur qui est un e-commerceur, que j'ai rencontré, donc, qui vit à Lille, que j'ai rencontré par l'intermédiaire de Benjamin Chevillon, donc qui est un, on va dire, un expert Google Ads. Donc, Benjamin, pareil, je te fais la bise si tu vois cet épisode. Et Valentin, il était en plein milieu de, enfin, je crois, en deuxième, ou en troisième année d'école de commerce, en deuxième, je crois. Il cartonnait déjà dans l'e-commerce. Je l'ai rencontré et j'étais même étonné. Je me suis dit qu'il était jeune, mais il est e-commerceur à temps plein. Pas du tout. Il était en école de commerce. Et finalement, je me dis qu'il a passé encore trois ans supplémentaires. Ça me paraissait même interminable. Il dit Encore l'année prochaine ? Encore ? Ce n'est pas encore fini, ça ? Je me dis Mais quelle galère ! Parce qu'il devait suivre ses cours, faire ses stages, ses machins. Et en même temps, il gérait son business. Aujourd'hui, il a fini. Finalement, je me dis… il aurait pu arrêter. Par rapport à ce qu'il fait aujourd'hui, il continue donc à être entrepreneur dans le e-commerce et tout ça, et ça fonctionne bien. Il a aussi une très grande connaissance dans le monde des crypto-monnaies, il a une chaîne, etc. Même si je sais qu'il a un peu ralenti ça pendant le beer market pour se reconcentrer sur le e-commerce, mais ça marche très bien. Et donc, il aurait très bien pu arrêter trois ans avant sans aller au bout. Alors, comme il disait, non mais bon. Mes parents ont déjà créé, je suis déjà en deuxième année.

  • Speaker #0

    C'est un truc de noblesse autour de tout ça.

  • Speaker #1

    Il y a un truc de noblesse aussi. La seule chose intéressante qu'il me disait, c'est qu'il a donc fait des simulations de montage de boîtes au sein de l'école. C'est un peu comme faire du trading avec un compte démo. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On va te simuler, on va te donner, non pas des moyens financiers, mais des moyens, des conseils, des profs qui vont t'expliquer comment faire, etc. Tu vas pouvoir monter ta même certains. certaines personnes qui montrent déjà des vraies marques au sein de l'école. Je pense que ça, c'est intéressant quand même. Ça dépend encore de ce que tu veux faire après. Je pense qu'honnêtement, si tu as 50 000 euros à mettre, mets-les dans du Solana en ce moment.

  • Speaker #0

    Ceci n'est pas un conseil financier.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un conseil financier, mais là, avec le conseil d'hier pour la demande d'entrer du Solana dans un ETF, je pense que là, c'est plus intéressant. Mets-le 50 000 euros dans du Solana maintenant. En bref. Non, ce n'était pas un conseil financier, évidemment. Mais en tout cas, je suis plutôt partisan d'être un vrai autodidacte qui passe à l'action et qui se mange des gamelles et qui réussit au bout du compte. Et qui, quelle fierté aussi quand tu réussis. Justement, tu n'as pas tapé toutes ces années.

  • Speaker #0

    Je suis très fier.

  • Speaker #1

    Par contre, je suis assez partisan quand même de... de faire ses années lycée, de passer son bac.

  • Speaker #0

    Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Tu as des connaissances de culture générale.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais, bien sûr.

  • Speaker #1

    Très importantes. Par contre, tu vois, là, on parle d'école de commerce. Moi, je pense qu'on parle du panier. Maintenant, si vous vous lancez dans des études de sociologie pour devenir un bon gauchiste, fuyez. Fuyez. Vous perdez votre temps. Vous perdez votre temps. C'est un déconné. Ce n'est pas des études, ça. Donc, ça n'apprend que dalle. Vous ne verrez rien à l'issue de ça.

  • Speaker #0

    On embrasse tous ceux qui sont en études de sociologie.

  • Speaker #1

    On vous embrasse, quittez vite ce l'avis retrouvé et puis devenez entrepreneur encore une fois. Si c'est ce que vous voulez faire dans la finalité. Vous n'avez pas des études de sociologie. Après, tu as des études concrètes. Tu vois quelqu'un qui est tout gamin, qui a déjà l'ambition de devenir avocat, médecin, vétérinaire. Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr. On ne crache pas sur les études tout court.

  • Speaker #1

    Ça n'a absolument rien à voir. Et si tu fais tes études pour devenir vétérinaire, il va au bout de tes études. Il faut bosser. Donc, tu as une finalité déjà depuis que tu es gamin peut-être. Tu vois, tu as des convictions.

  • Speaker #0

    Tu te dis, putain,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    C'est ce truc, effectivement, c'est pour devenir entrepreneur, il n'y a pas un chemin d'études qui fonctionne mieux que de faire direct. En gros, c'est ça le message. Parce que oui, voilà, c'est pour ça que la question, elle était un peu bâtarde tout à l'heure. Pour être salarié cadre, est-ce que l'école de commerce est bien ? Même ça, on n'est pas sûr. Il y a débat. Mais donc, pour être entrepreneur, le discours que j'entends tout le temps, c'est non, mais je fais mon école de co. et je me lance dans l'entrepreneuriat, c'est une croyance qu'il faut déconstruire. Ce n'est pas le chemin le plus rapide. C'est ce qu'on veut nous faire croire. Il y a de l'entrepreneuriat, on en dit les levées de fonds, etc. Oui, mais c'est le seul. Toutes les autres formes d'entrepreneuriat, c'est plus rapide par l'autre chemin. Par contre, ce n'est pas le chemin le plus confortable, l'autodidacte, surtout au début quand tu as 18 ans.

  • Speaker #1

    C'est parce qu'il n'est pas confortable qu'il est confortable.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Comme tout dans la vie. quand tu t'épuises de la salle de sport et que tu sors de ta zone de confort et que tu te dis tiens je vais faire du crossfit tu vas en chier des ronds de chapeau tu vas transpirer, tu vas souffrir mais au bout de quelques mois tu vas voir la différence tu vas te dire putain je suis devenu une bête donc oui le chemin est pas vide de souffrance mais c'est aussi ce qui fait que la réussite sera plus belle et plus satisfaisante encore vous n'aurez pas l'impression d'avoir volé tout à fait

  • Speaker #0

    Je suppose qu'on arrête là parce que je commence à être en scur. Du coup,

  • Speaker #1

    il y a l'image. Je ne sais pas du tout si ça se voit, mais on transpire pas mal. Il fait chaud dans ce bureau. Il n'y a pas d'acclimatisation. On n'est pas en Thaïlande. C'est incroyable.

  • Speaker #0

    Non, mais à Paris,

  • Speaker #1

    il y a des problèmes.

  • Speaker #0

    À Paris, il y a des problèmes. Quand il fait froid, on n'est pas équipé. Quand il fait chaud, on n'est pas équipé non plus. C'est un peu déprimant. On est équipé pour 20 degrés. Et plus ça va, moins il fait... Enfin, il ne fait plus cette température. Il fait toujours soit au-dessus, soit en dessous.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Ok, écoutez, merci en tout cas de nous avoir suivis. Si vous êtes arrivé jusqu'au bout de l'épisode, n'hésitez pas. Non, ce n'est pas une édité.

  • Speaker #0

    N'hésitez pas à quitter votre job et devenir riche grâce à vos comptes.

  • Speaker #1

    Abonnez-vous à la chaîne, likez cet épisode, mettez en commentaire si vous avez des questions précises sur lesquelles vous voulez qu'on réponde, des conseils, des sujets que vous voulez qu'on aborde. N'hésitez pas à nous le dire en commentaire, partagez cette chaîne, ça nous motive à continuer. On a quelques invités à venir qui seront intéressants également prochainement dans les semaines qui viennent.

  • Speaker #0

    et puis en description vous trouverez tous nos liens réseaux sociaux, nos autres chaînes Youtube nos services, blablabla, nos liens d'affiliation pour soutenir la chaîne si vous vous lancez sur Shopify c'est par le lien dans la bio, si vous voulez lancer votre boîte c'est par le lien dans la bio et sinon nous on vous embrasse et on vous dit à la prochaine à la prochaine,

  • Speaker #1

    ciao tout le monde,

  • Speaker #0

    à la prochaine

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Nos expériences personnelles en E-com

    01:25

  • Hugo collait des affiches pour un parti politique secret

    13:43

  • Exemple de personnes qui ont tout plaqué pour réussir

    24:18

  • La critique est facile envers ceux qui essaient de réussir

    47:30

  • Faut-il arrêter ses études pour se lancer ?

    58:37

  • Conclusion

    01:15:26

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