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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

En vulnérabilité : comment continuer à avancer -E144

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48min |10/04/2025
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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

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48min |10/04/2025
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Description

Comment ne pas craquer quand tu as le sentiment que les défis s’empilent dans ta vie ?

Comment rester engagée quand tout te dit de te désengager ?

Comment te tenir debout quand tu as juste envie de te coucher et attendre que la tempête passe ?

Comment continuer à avancer quand tu es une entrepreneure déterminée, et aussi si vulnérable ?

Ces questions, je me les pose. Parce que c’est mon expérience récente.

J’accompagne chaque semaine des entrepreneures qui elles aussi sont confrontées à ces défis, face à cette dualité : je veux mentalement avancer, mais mes émotions et mon corps désirent ralentir.


Là, tu as à prendre des décisions.


C’est un épisode très vulnérable du podcast Entreprendre Hors des Normes que je t’offre. Je te dévoile ce que j’ai traversé récemment, afin de te partager de précieuses leçons :

*Les coulisses de mon business ces dernières semaines, et tu réaliseras que les défis sont là tout au long de ton chemin entrepreneurial.

*Comment dépasser la honte.

*Les trois étapes pour avancer même quand tu te sens si vulnérable

*Mon approche pour générer de l’énergie, même quand tu te sens au bout du rouleau.

*Les décisions difficiles que j’ai prises, et le processus qui les sous-tend.


Être vulnérable, c’est beaucoup oser, s’engager, se donner à fond. C’est entrer dans l’arène la peur au ventre, et le courage au cœur.


Si cet épisode t’a inspirée, si ce podcast t’aide sur ton chemin, merci de m’aider à le diffuser : un partage, une story, une note, un commentaire... pour dire aux algorithmes que c’est un chouette podcast. Et pour moi, c’est aussi un précieux encouragement à continuer à te l’offrir même dans les tempêtes.

Merci.


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Le livre « Femmes Hors des Normes »: https://www.amazon.fr/Femmes-Hors-Normes-dentreprendre-autrement/dp/2959542606

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Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un épisode un peu particulier. Un épisode qui, à l'image de son titre, engage de la vulnérabilité. Et pas seulement en termes de thème, mais clairement ma vulnérabilité. Je veux aussi partir de ma propre expérience, ces dernières semaines, ces derniers mois même, pour te transmettre des enseignements. Parce que je sais que par moments, la vie te chamboule, la vie t'amène des défis, même des épreuves, des douleurs, et il nous arrive bien entendu de nous sentir fragiles, vulnérables, plus capables. Parfois même sans qu'aucun événement particulier ne soit arrivé. Et parfois parce que la vie nous a amené quelque chose sur notre chemin. Et simplement, tu es sensible, voire hypersensible, et ça peut susciter des réactions fortes, intenses, violentes. Et dans ces moments-là, quand tu es salarié, parfois tu peux t'arrêter, te mettre en retrait, ralentir. Généralement, ça peut être entendu, compris. Et l'argent viendra. Ton salaire arrivera. Seulement, quand tu es entrepreneur, tu n'as plus ce luxe-là. C'est différent. Tu mènes ton navire, les tempêtes passent. Tu as des décisions à prendre, tu dois les prendre rapidement. Assumer, assurer. Bien sûr que tu peux t'arrêter. Bien sûr que tu peux te mettre en retrait. Ça aura des conséquences. Peut-être que ça sera des mois sans revenus. Ça va générer encore d'autres émotions. Il y aura des implications pour tes proches, tes clients, tes communautés. Et les enjeux peuvent parfois paraître énormes. Et c'est là que tu peux te sentir tellement vulnérable. Dans cet épisode, je veux commencer par te dévoiler ce que j'ai vécu, je dirais essentiellement depuis le début de l'année, et qui en réalité avait commencé en 2024. et qui m'a engagée sur ce chemin de grande vulnérabilité. Et puis je veux te mener par trois étapes. Ces trois étapes que j'ai traversées ou que je suis même encore en train de traverser pour continuer à avancer, même quand tu te sens si vulnérable. À la fin de l'épisode, je vais même te partager une décision que j'ai prise au service de mon business, au service de mes clientes et à mon service aussi, évidemment. Le contexte dans lequel je veux t'emmener, je vais le faire commencer en ce début de cette année, en ce mois de janvier 2025. Je suis partie très tôt en janvier à Bali. Bali, c'est mon paradis. J'adore y être. Et tout en étant à Bali, je m'étais donné, je suis très douée pour ça, un planning très très très chargé. En janvier, j'ai lancé un tout nouveau programme, le programme Lancement Puissant. Si tu le suis, tu m'as certainement vu le lancer. Donc ça veut dire créer l'offre, apprendre à parler le langage de cette offre, le marketing, la vente avec un modèle de vente particulier. Suite à ce lancement, j'ai eu même pas une semaine sans... Phase de marketing ou vente spécifique. Et j'ai enchaîné avec le sommet entreprendre hors des normes. Sommet que je continuais à préparer pendant tout le mois de janvier. Et là, je suis rentrée dans la phase de marketing du sommet qui a duré trois bonnes semaines. Puis la semaine de déroulement du sommet qui pour un sommet de cette envergure est vraiment... Ça a été un mois extrêmement intense. À peine le sommet terminé, j'ai enchaîné directement Avec les invitations pour ma masterclass qui a eu lieu le 11 mars, une toute nouvelle masterclass, j'ai pris une décision très rapide et très radicale de complètement changer mon modèle de masterclass. J'en avais une qui fonctionnait très bien, sur un élan, et je reviendrai dans un autre épisode de podcast là-dessus, là c'est pas le sujet. J'ai décidé de complètement changer ma masterclass à quelques jours de celle-ci. Donc tout recréer. La présentation, les slides, le marketing, les mails, les posts, tout. Je me suis mis en grande difficulté. La masterclass est arrivée. Ensuite, c'est une semaine où je vends mon accompagnement sacré bise. Et la semaine suivante, toute la semaine, j'accueillais les clientes de mon mastermind, le cercle hors des normes. Et quand je dis j'accueillais, c'est une immersion qui se passe chez moi. Elles dorment dans une maison d'hôtes tout près de chez moi. Toute la journée, du matin au soir, au dîner, nous sommes chez moi. Donc c'est un espace très particulier à nouveau, avec une autre forme d'intensité pour moi. J'ai passé un mois et demi à Bali, donc toute la phase lancement puissant, début de la communication sur le sommet, j'étais à Bali, je suis rentrée de Bali, quelques jours avant le début du sommet Entreprendre Ordinum. Ma dernière semaine à Bali, j'étais très malade. Mais quand je dis très malade, c'est très très malade. Une forme d'intoxication alimentaire qui m'a littéralement clouée au lit au point de ne pas pouvoir me lever. Et ça a duré une semaine et quand j'ai pu être sur pied, je reprenais l'avion et je rentrais en France. Tout ce que je gère là, c'est avec une toute petite équipe. Une toute petite équipe constituée de mon mari qui travaille à mes côtés et une assistante. Et aussi bien sûr des prestataires sur des thématiques spécifiques comme les pubs Facebook ou autres. Voilà le contexte. Donc un contexte très exigeant pour moi, pour mon énergie, pour ma présence, pour mon mindset, sans période de repos ou de répit. Le 11 mars avait lieu cette fameuse masterclass radicalement nouvelle, angle nouveau, énergie différente, positionnement différent. Mon intention était vraiment d'asseoir plus fermement et clairement le positionnement d'accompagnement pour les femmes entrepreneurs atypiques, différentes, divergentes, hors des normes. Et cette semaine de masterclass et ensuite de vente de mon accompagnement Sacré-Bise ne s'est pas passée du tout, comme j'avais imaginé qu'elle se passerait. Parce qu'au cœur de cette semaine-là, mon mari a perdu son papa, qui est parti assez brutalement. Et comme nous travaillons ensemble, nous portons les lancements ensemble, évidemment mon mari a dû partir d'urgence pour être là où il était appelé à être, bien entendu. Et je me suis retrouvée seule à tenir l'espace de ce lancement, le poursuivre jusqu'au bout, et me projeter dans le fait que la semaine suivante, les clients de mon mastermind venaient chez moi. Quand tu vis ce genre de tourmente avec des décisions ultra rapides à prendre, c'est très exigeant psychiquement, émotionnellement, physiquement. J'ai déjà quelques inimitiés avec Morphée qui souvent n'aiment pas trop venir me visiter à la nuit. Alors dans ces moments où les émotions sont en vrai cavernaum, c'est encore très amplifié. Je me retrouvais avec des nuits très raccourcies. J'avais traîné depuis bas de nuit une très profonde fatigue suite à cette maladie que j'ai eue là-bas, le retour, le décage horaire, l'enchaînement de tous ces lancements, etc. Et je me suis retrouvée en cette fin de lancement, seule, à le tenir, accueillir les nouvelles clientes, continuer à soutenir l'énergie de la vente jusqu'au bout. Et le lancement se terminait le vendredi soir. Le samedi, je me suis retrouvée face à cette décision. Est-ce que je maintiens l'immersion pour les clientes du cercle hors des normes ou est-ce que je l'annule ? À ce moment-là, j'avais la certitude que l'enterrement, les obsèques, auraient lieu pendant la semaine de l'immersion. En toute logique, c'est ce qui allait se passer. Donc, je me suis dit, bien évidemment, ma place est auprès de mon mari pour l'accompagner dans cette douleur, dans cette séparation. et vivre tout cela avec lui en région parisienne, donc très loin de chez moi. Et j'ai pris la décision d'annuler l'immersion. J'ai prévenu chacune de ces femmes, une à une, le samedi, en leur expliquant bien sûr le contexte, et bien entendu, elles ont été d'une compréhension et d'une empathie et d'une compassion extraordinaires. Seulement un peu plus tard, dans cette même journée, pour des questions d'organisation, etc., il s'avère que les derniers adieux à mon beau-père, cérémonies, etc., auront lieu la semaine d'après. Donc je me retrouve avec cette semaine d'immersion qui finalement est redevenue possible. Et avec une décision à prendre extrêmement rapidement. Parce qu'entre temps, mes clientes avaient commencé à annuler leurs billets de train, moi j'avais annulé la maison d'hôte qui était réservée pour elles, etc. Tout ça en l'espace de quelques heures. En échange et harmonie avec mon mari, on prend la décision ensemble, en tout cas il me dit, accueille-les. Et je suis OK avec ça. Il allait, lui, revenir dans la semaine. Être là en soutien, en accompagnement, parce que c'est aussi beaucoup de logistique, une immersion chez soi avec les repas, etc. Elle me dit, faisons-le. Ça va amener de la vie à la maison. C'est ta mission. Ça va nous aider, ça va nous soutenir aussi. Donc, j'ai recontacté les clientes. Entre le samedi matin et le samedi soir, on était le samedi soir leur expliquant, en disant, écoutez... On veut la vie. On veut vivre ça ensemble. Est-ce que vous êtes toujours ok pour venir ? Et chacune d'elles m'a dit un grand oui. Donc cette immersion a eu lieu. Est-ce que ça a été facile de vivre tout ça ? Non. Au moment où j'enregistre cet épisode de podcast, je suis juste après l'immersion. Parce qu'après, je vais devoir partir justement pour vivre tous ces temps de derniers adieux. Et je voulais absolument enregistrer ce podcast avant, ne sachant pas comment va être l'énergie, le temps et l'espace après. Qu'est-ce que j'ai vécu ? Des tas d'émotions. Évidemment, les émotions liées à mon mari, à ce décès, à ce deuil. Et aussi les émotions vis-à-vis. des espaces que je tiens de ma mission, des clientes de sacré bis que j'étais en train d'accueillir tout en étant complètement chamboulée, de mes clientes du cercle hors des normes à qui j'ai dit non puis oui. Et dans tout ça, la peur de ne pas y arriver. La peur de flancher. La peur de m'écrouler. Et derrière la peur, une autre émotion. que si tu es comme moi, tu n'as pas du tout envie de vivre, qui s'appelle la honte. La honte, elle est enracinée dans cette douleur que je suis imparfaite, que je suis indigne, que je n'appartiens pas, que ce qui est possible pour les autres ne l'est pas pour moi, que je ne mérite pas. C'est une émotion que je connais bien et je crois que beaucoup de femmes atypiques ou qui se sentent différentes d'une manière ou d'une autre sont habituées à côtoyer la honte. Brené Brown, qui a écrit ce fameux livre « Le pouvoir de la vulnérabilité » , parle de la honte comme d'un marécage de l'âme. Je trouve cette expression sublime. C'est ce marécage, ce terrain embourbé si difficile, dans lequel on peut s'engluer, et que notre humanité partagée nous demande de traverser de temps en temps. Et il y a vraiment une relation, je trouve, entre la vulnérabilité et la honte, et ce qui vient juste après. Et c'est vraiment le propos de cet épisode, le courage. La vulnérabilité et la honte, je les vois comme intrinsèquement liés. Quand on se permet d'être vulnérable, il y a la honte qui vient frapper à la porte. Et la vulnérabilité, elle nous demande cette ouverture de la porte. Donc, être vulnérable, c'est prendre le risque de la honte. Pour moi, la honte... C'était pendant la fin du lancement, m'écrouler et disparaître. C'était pendant cette semaine d'animation avec mes clients du Cercle Or des Normes, m'écrouler physiquement, émotionnellement. Pas arriver à tenir cet espace, pas leur donner le meilleur, pas les accompagner à la hauteur de l'excellence que j'ai tellement à cœur de tout le temps donner. Seulement la magie c'est que quand on voit la honte apparaître, Et il y a la possibilité de voir le courage naître aussi. Et le courage, ce n'est pas l'absence de peur, ce n'est pas l'absence de honte. C'est cette décision d'avancer avec la peur et avec la honte. Et ça implique de se lancer dans un inconnu, parce que je ne savais pas comment ça allait se passer. Quand le samedi soir, j'ai appelé chacune en disant, on l'a fait cette immersion, on va la vivre ensemble. Je me sens extrêmement vulnérable et j'ai la foi que dans cette vulnérabilité, il va y avoir de la puissance pour chacune. C'est ce que je leur ai dit. Et c'était pour moi un immense saut dans l'inconnu. C'était une prise de risque émotionnelle phénoménale. Parce que je sais aussi avec mon propre double atypisme, À quel point je peux être sensible aux oscillations émotionnelles ? À quel point je peux être parfois chamboulée, mise à terre ? Et je prenais ce risque-là. Et en même temps, je savais tellement qu'il y avait là la possibilité de connexion à un autre niveau, d'une profondeur que nous n'avions jamais expérimenté. Je crois vraiment que l'antidote à la honte C'est son expression. C'est le fait de partager nos histoires, de la sortir de l'ombre et de la mettre dans la lumière. La honte, elle se nourrit de l'ombre. Elle se nourrit de cette noirceur. Elle se nourrit du fait qu'elle nous embarque dans un coin à se cacher et qu'on décide d'y aller, de se mettre en lumière, d'en parler. Elle se dissout. C'est exactement ce que je suis en train de faire là. Maintenant. de la mettre en lumière, de la mettre en mots, de l'exposer face à toi. Et l'ironie dans tout ça, c'est que dans ma masterclass du 11 mars, celle qui avait été comme un appel stratégiquement, absolument une erreur, une grosse erreur stratégique, mais là je ne suis pas dans un podcast stratégique. En revanche, un élan du cœur que j'avais suivi. Dans cette masterclass, le thème central, c'était la vivance. Cette idée qu'il y a des moments où nous nous sommes appelés à répondre à des appels. Et avec un appel vient un défi. Mais je vais y revenir parce qu'on est tellement là au cœur de la vulnérabilité. Je suis allée voir la définition du Larousse. C'est quoi être vulnérable ? Le Larousse dit « c'est être exposé à recevoir des blessures et des coups, c'est donner prise à des attaques » . C'est intéressant cette définition. Et je trouve que la vulnérabilité c'est un concept souvent tellement mal interprété ou en tout cas mal accepté encore dans notre société. On est encore tellement conditionné à la considérer comme une faiblesse et c'est encore humainement notre premier élan parce qu'elle induit une fragilité, une tendresse. On sait qu'on peut être blessé, encore plus que nous ne le sommes dans cet espace déjà de vulnérabilité. Et on célèbre la force, on célèbre la résilience, on célèbre un mindset solide. Et on ne voit pas que la vulnérabilité, elle a aussi sa place là-dedans. C'est un aspect fondamental de notre expérience humaine. Elle est essentielle au courage, à l'authenticité, à cette vérité. Seulement pourquoi on n'y va pas ? Parce qu'elle nous plonge dans l'inconnu, dans le risque. dans l'exposition émotionnelle de ces émotions comme la honte, et je n'ai pas cité l'humiliation, il y a ça aussi. Alors ces trois étapes par lesquelles je suis passée pour décider, décider de norer jusqu'au bout ce lancement, dans cette tempête émotionnelle, décider d'accompagner, Ces femmes extraordinaires du cercle hors des normes dans cette tempête émotionnelle C'est trois étapes. La première étape, c'est répondre à l'appel. Et je leur en ai amplement parlé à ces entrepreneurs du cercleur des normes de cette question d'appel. L'appel, c'est quoi ? C'est ce moment qui est un point de bascule où nous avons à décider de nous engager. Nous engager dans le défi, nous engager dans l'épreuve, continuer à avancer, choisir d'aller dans le courant même s'il est tumultueux et bouillonnant. Parce qu'il y a l'appel vers une version plus grande de nous-mêmes. Et je crois que plus nous avons des grandes aspirations, plus nous sommes confrontés à des grands défis. Et là, ça parle de notre pouvoir personnel. choisir de boire, de mettre le projecteur de la conscience sur ce récit intérieur. Ce récit intérieur naturel qui va dire, et qui m'a dit, « Non Anne-Valérie, tu ne vas pas être capable, tu ne vas pas y arriver, regarde comme tu es fatiguée, tu es déjà épuisée, tu es au bout du rouleau, tu vas t'écrouler. » Et là, il y a même, pour être honnête, Un biais ou une injonction qui est autour du prendre soin de soi. Prends soin de toi. Mets-toi en retrait, en repli. Et je suis vraiment complètement à fond pour prendre soin de soi. Mais par moment, on l'entend. Je trouve de travers le prendre soin de soi. Par moment, oui, bien sûr, on a besoin de se reposer, de se retirer. Et je vais le faire prochainement. Mais par moments, prendre soin de soi, c'est prendre soin de soi avec les autres. Et pour moi, là, il n'y avait pas de plus grande beauté que de prendre soin de moi avec ces autres femmes. La puissance, elle était là. Et j'ai eu à faire très attention à ce récit intérieur, qui m'engageait à être passive plutôt que de rester active. Et là, ça nécessite de voir que ce défi, il a un sens, il a un but, il a une orientation. Un but dans le sens, je ne sais pas le résultat. Je ne sais pas à ce que concrètement ça va créer ou matérialiser. Je sais en revanche qu'il y a des opportunités de développement pour moi, qu'il y a des leçons, des enseignements pour mes clientes, pour toi là, je l'espère. En tout cas, c'est mon intention. Et que chaque défi est une initiation qui nous est proposée vers notre prochain niveau. Et que quand moi-même je m'engage dans un défi, je deviens tellement plus emplie de compassion pour mes clientes quand elles vivent leurs propres défis. Qui serais-je pour accompagner mes clientes ? Quand on invite des défis de la vie, si moi-même, quand j'ai un défi, je me suis retirée, rétractée, rétrécie, au lieu de choisir la grandeur. Et ça parle, ça, de notre évolution identitaire. C'est une invitation à considérer chaque défi comme faisant partie de cette évolution vers une nouvelle identité. C'est une étape qui, à chaque micro-moment, et on parle de micro-moments, où on choisit de quitter la posture de victime, de reprendre notre pouvoir personnel, de décider vers où on veut aller, comment on va surmonter ce défi, quelle énergie on va choisir. Là, oui, on est au cœur de la vulnérabilité. Et là commence à émerger, à pétiller la puissance. Et c'est là que tu peux commencer à voir que dans le défi, dans l'épreuve, dans le deuil, dans ces moments où tu te dis que tu n'auras pas la force, tu n'auras pas l'énergie, il y a de la valeur. Il y a de la valeur à extraire, à excaver de ce terreau. À les chercher dans cette terre. Et oui, c'est du travail. C'est le travail de choisir de lâcher toutes les vieilles histoires sur toi, sur la vie. et de choisir d'écrire de nouvelles histoires. Il y en a fait un magnifique exercice, une exploration, une expérimentation dans le cercle ordénome autour de cette question de réécrire l'histoire. Pour amener Chayakun vers sa grandeur, vers ses aspirations les plus hautes, les plus élevées. Et c'est un travail qui peut être grandiose, comme ce qu'on a vécu dans le cercle, et aussi un petit travail minutieux. en dentelle de tous les jours. Donc la première étape, c'est de répondre à la peine. La deuxième étape, ça va être de générer de l'énergie. Parce que, je peux t'assurer que, vu tout ce que j'ai vécu, ma perception c'est que je n'ai plus d'énergie. Je suis épuisée, exténuée, il n'y a plus d'énergie dans Anne-Valérie. J'ai aussi cette facilité à me raconter l'histoire que, portant ce trait d'autisme Asperger, mon réservoir d'énergie se vide très vite. Et que ça peut être dangereux et très risqué. Et là, tu as à prendre une décision. C'est la décision que j'ai prise. Décider, je suis capable. Parce que le sentiment d'être débordé, submergé, épuisé, Il peut être réellement physiologique. Mais le plus souvent, nous sommes épuisés par nos pensées. Nous sommes épuisés par ces pensées pourries, toxiques, négatives qui tournent en boucle dans nos têtes. Nous sommes épuisés par cette pensée « j'en suis pas capable, j'ai plus les capacités pour ça » . C'est fascinant de voir à quel point nos pensées peuvent retirer de l'énergie ou ajouter de l'énergie à nos journées, à nos semaines, à nos mois, à notre vie. Et c'est là que... En travaillant sur nos pensées, on travaille sur notre capacité émotionnelle. Cette capacité à rester plus stable, plus présente, plus souveraine. Même quand le bateau tangue, même quand il y a des vagues qui passent par-dessus bord. Cette capacité émotionnelle, c'est la capacité à accueillir toutes les émotions, même les plus intenses. à faire face aux situations difficiles, complexes, à ne pas flancher face aux imprévus, ne pas se contracter, ne pas fuir, ou le faire un peu, parce que je le fais aussi un peu, mais se reprendre, re-choisir une autre réaction. Et c'est ça, je crois, qui caractérise les leaders, les grands leaders. Pas en mode « je gère tout parfaitement » , mais en mode « en se challengeant, j'ouvre mon cœur, je suis vulnérable, j'ai un cœur tout tendre » et en même temps je me régule, je choisis ma réponse, je travaille ma capacité émotionnelle. Parce que pour réussir, pour en revenir à la réussite, pour vendre, pour faire du marketing, tu n'as pas besoin d'être une super héroïne qui réussit tout et qui est invincible. Non, au contraire, tu as à incarner cette humanité. C'est notre humanité qui nous connecte et de plus en plus à l'ère de l'IA, etc. Il y a une forme de leadership émotionnel qui est tellement puissant. Et je crois vraiment, et je le partage régulièrement à mes clientes, que ce soit dans Sacré-Bise ou dans le Cercle des Rôtes Énormes, que ce que nous désirons créer, ce que nous désirons atteindre, nos plus grands objectifs, sont juste derrière les émotions que nous évitons. Les émotions qu'on ne veut pas rencontrer. Les émotions... que l'on sait pertinemment que si on s'engage dans une certaine décision, un certain chemin, on risque de rencontrer ça. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Quand j'ai décidé, malgré tout le contexte, de maintenir l'immersion du cercle hors des normes, j'ai pris un risque émotionnel phénoménal. Et j'étais prête à ça. Quand tu changes ta relation aux émotions, tu changes ta relation à tout ton business et tu changes tes résultats. Et ce qui est assez étonnant ou pas étonnant du tout, je ne sais pas, c'est que mon dernier lancement pour Sacré-Bise était début novembre. Et déjà quelques jours avant ce lancement, J'ai perdu une personne très proche qui m'avait déjà confrontée à cette décision. À ce moment-là, il n'y avait pas d'immersion ensuite, mais la décision de maintenir ou pas le lancement. Parce que là, on était avant la masterclass en novembre. Ce décès est intervenu un petit peu avant la masterclass et l'enterrement était le jour de la masterclass. Et j'ai déjà eu une décision très douloureuse comme ça à prendre. Et ce qui est incroyable, c'est que j'en ai parlé le 11 mars dans ma toute dernière masterclass. Et deux jours après, j'étais amenée à vivre à nouveau cela. Comme si la vie voulait vraiment m'amener à un nouveau niveau de leadership, de présence, d'incarnation, d'intégrité. Donc comme je te le disais, ça part vraiment de cette décision, je suis capable. Bien sûr. Ton cerveau va résister. Il va t'offrir toutes ces belles pensées. Et il l'a fait pour moi. Je suis trop fatiguée. C'est trop, renonce, ça sera plus facile. Personne ne t'en voudra de toute façon. Tu as tout ton temps. Ils comprendront. Là, c'est vraiment dur. Mais dans un précédent épisode, si tu l'as écouté, je crois que c'était deux épisodes en arrière, souviens-toi ce que je t'ai partagé et que j'ai partagé aussi le 11 mars dans ma masterclass. Ça demande finalement plus d'énergie d'arrêter que de continuer. C'est plus difficile de lâcher que d'aller triompher. Ton cerveau va te dire « Non, c'est trop dur. Tu n'as plus la force, tu n'as plus l'énergie, tu es trop fatigué. À quoi bon ? » Ah, le fameux « À quoi bon ? » Et tu as à choisir que triompher, c'est important. Que triompher, c'est non négociable. Que triompher, sinon quoi d'autre ? Parce que triompher, c'est... Tu ne sais pas quel résultat concret dans la matière. Je ne savais pas ce qu'on allait vivre dans cette immersion. Je ne savais pas si j'allais tenir ou m'effondrer. Je ne savais pas si j'allais être à la hauteur de l'excellence que je voulais leur offrir à tout prix de tout mon cœur. Je voulais leur offrir une séance de breastwork, ces trois heures extrêmement intenses en présentiel. Je me disais, est-ce que je vais pouvoir tenir cet espace ? Et ça a été d'une puissance inégalée. Je ne savais pas quand j'ai décidé. Et c'est vraiment être plus forte que ces histoires-là. Décider à chaque instant de réécrire les mots d'une autre histoire. Et c'est là que tu recrées de l'énergie. C'est là que tu choisis de croire que tu as encore un potentiel d'énergie et de ressources à ta disposition. C'est ça la décision. Et la troisième étape, c'est de croire dans cette puissance que recèle la vulnérabilité. De croire que quand tu choisis cette identité triomphante, il va y avoir une puissance qui va être libérée, une énergie. Une énergie qui est jubilatoire pour toi à ressentir. et qui est au service de tes proches, ton entourage, tes clients, tes communautés et au-delà parce qu'il y a un effet d'onde. J'ai eu à croire que en embrassant ces décisions, en embrassant cette vulnérabilité, ça serait au service de mes clientes, au service de mon mari aussi, qui lui aussi évidemment avait besoin. de soutien dans toute cette période et que j'allais pouvoir tenir tous ces espaces-là. Et ça, ça commence par choisir d'aimer les parties de toi qui sont mises à nu quand tu décides de relever les défis. Parce que oui, c'est une mise à nu. Tu as à être héroïque. Tu as à choisir d'être créatrice plutôt que victime. Tu dois abandonner toutes tes histoires petites rikiki de Calimero qui est dans la douleur. Tu as à choisir le pouvoir, le pouvoir personnel. Devenir tellement intentionnel. Et ce qui est magique, c'est que la vulnérabilité, elle est vraiment cet espace de naissance de la créativité, du changement, des transformations, des transmutations. C'est ce qu'on a vécu avec le Cercleur des Normes. J'ai déjà animé beaucoup de retraites, immersions, séminaires. Et là, ça a été très particulier. Il y a quelque chose d'indescriptible, d'indicible qui s'est passé. Oui, ça demande du courage. Il y a la décision qui est l'acte premier de courage et ensuite, pas lâcher. Ces petits moments de tous les jours, comment je vais montrer, comment je vais penser. Quelle énergie, là, je vais aller puiser pour la donner. Et ça, c'est nourri par, en même temps, le fait que tu reçois des connexions tellement authentiques, du feedback, des liens humains. Et ça passe par être en reconnaissance, acceptation, et je vais même mettre le mot amour, de tes propres imperfections. Et aussi voir la nature par essence chaotique de la vie. Il y a une des femmes du Cercle Ordénorme, on parlait de cette nature chaotique de la vie, de nos business, et qui nous a offert un mot. qui parle de chemin caordique. L'ordre qui se crée dans le chaos. Elle est belle cette nature caordique. Et ça, ça va requérir d'accepter qu'il n'y a aucune garantie. Aucune garantie de réussite, de succès, que tout va bien se passer. Aucune garantie. Plongée dans ce mystère. à cœur ouvert. Et avec ces femmes, ces leaders extraordinaires du cercle ordinaire, on a aussi fait plusieurs pratiques et exercices. On a exploré la question de la loyauté. La loyauté envers cette version future de toi. Et cette loyauté, elle nécessite d'arrêter, d'arrêter l'approche transactionnelle. Je vais donner tant d'énergie, tant de temps, tant d'efforts, et je vais attendre de recevoir à la hauteur de ça pour continuer à avancer. Et si je ne reçois pas, c'est injuste, c'est ingrat, et je m'arrête. Et j'attends. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ce n'est pas ça l'ordre cardique. Nous avons à être en loyauté, en amour de cette version que nous voulons créer, offrir. Par moment, on va avoir 3 ans, 5 ans, 10 ans et parfois on a besoin de raccourcir le temps. De raccourcir infiniment le temps. Pour moi, ça a été vraiment de raccourcir le temps à chaque soirée. Avec qui est-ce que je veux me coucher ce soir ? Avec la version d'Anne-Valérie ? qui a flanché, qui s'est caché, qui s'est raconté qu'elle était trop fatiguée, et qu'elle n'était pas à la hauteur et qu'elle n'avait pas de valeur, ou avec la version triomphante d'Anne Valéry, qui a donné son meilleur, qui s'est laissé surprendre et émerveiller à quel point son meilleur pouvait être encore meilleur, et qui a vécu des relations extraordinaires, et qui a dansé avec ses femmes, qui a chanté avec ses femmes, qui a vécu avec elles des transformations, qui les a vues libérer des choses phénoménales. Avec quelle version de toi est-ce que tu veux te coucher chaque soir ? C'est de ça qu'il s'agit, sans même penser à qui tu veux être dans dix ans. Et quand tu es dans le chaos, dans l'épreuve, moi ce que j'aime me dire... c'est que je suis peut-être au cœur d'une histoire extraordinaire. Je suis peut-être au cœur d'une des phases les plus belles de ma vie. Et une chose est certaine, la victimisation, la frustration ne sont pas celles qui vont créer la suite extraordinaire de l'histoire. C'est ma responsabilité de voir la grandeur, les possibilités. Pas au-delà des défis, mais au-dedans d'eux en fait. Et voir dans l'instant, où est la beauté ? Où sont les merveilles ? Où sont déjà les petits miracles ? Les petits instants de grâce ? C'est tout ça, choisir la vivance, cette fameuse vivance dont je parlais dans la masterclass du 11 mars. C'est cesser la résistance, c'est choisir la vulnérabilité. Et choisir de s'engager dans ce courant avec toute son intensité. Alors ces trois étapes que je t'ai décrites, elles sont encore très vivantes pour moi. Je fais le pari qu'elles vont t'aider. Qu'elles vont t'aider dans tes défis de la vie et tes défis du business. Parce que là j'illustre évidemment avec des exemples tellement vivants dans mon business. Et je suis a posteriori tellement heureuse et fière d'avoir maintenu cette immersion, cette retraite pour mes clientes. Et en même temps, j'ai pris une autre décision. J'ai pris la décision de reporter la prochaine session du Cercleur des Normes. J'avais prévu initialement de commencer au mois d'avril un prochain groupe. Ça nécessitait que pendant cette immersion et après cette immersion, je sois en phase de vente. C'est un espace où j'accueille des femmes exclusivement sur candidature. Donc ça exigeait de moi que je sois dans les candidatures, dans des échanges, dans le marketing. Et là je me suis dit non. Là c'est pas juste. Là c'est pas aligné. Parce que le cercle ordinaire, c'est une expérience intime, intense, qui nécessite beaucoup d'engagement de ma part, et qui là absolument nécessitait d'abord un retour à plus d'intimité, avec moi, avec mon mari, avec mon business aussi. De prendre à nouveau du temps, de remettre certaines choses à plat. de m'offrir aussi le temps de vivre toutes les émotions qui sont encore là. Et moi, je ne suis pas de celles qui lancent trois offres différentes par mois, qui accompagnent des tas de groupes de clientes en même temps. Moi, ça me dépasse. Je ne sais pas comment il est possible d'offrir un niveau d'engagement et de présence et de connexion. Dans cette forme d'agitation, ça ne me ressemble pas. Et là, j'ai des femmes extraordinaires que j'accompagne dans Sacré-Bise, auprès de qui je veux être, que je veux servir. Et je sais que si je lançais là, l'expérience du Cercle Ordainant pour sa troisième cohorte, ça me décentrerait de Sacré-Bise aussi, avec ce qui est possible pour moi là maintenant. J'ai décidé de reporter la prochaine corde du Cercle Ordenorme. Je ne sais pas à quand. Je vais laisser voir, ressentir. Je vais aussi poser les choses stratégiquement, émotionnellement. Je suis toujours accompagnée par Martin Latulippe, qui est mon mentor personnel. On va poser tout ça ensemble, on va faire une session. Juste le lendemain de l'immersion avec mes clients du Cercle Ordenorme, J'ai écrit un post sur mes réseaux sociaux. Le titre de ce post, c'était « La vulnérabilité est-elle atroce ou délicieuse ? » L'idée que j'ai développée dans ce post, et tu pourras le retrouver si ça t'intéresse, c'est que c'est pas « ou » , c'est « et » . Parce qu'être vulnérable, finalement, c'est beaucoup oser. Ça a à voir avec l'audace. Ça a à voir avec ce donné à fond. et pour se donner à fond, tu as à aller au fond de ce qui se joue en toi. C'est entrer dans l'arène la peur au ventre et le courage au coeur. C'est ouvrir la porte à des émotions qu'on considère comme atroces comme l'angoisse, la honte, l'humiliation, l'accablement. Et aussi laisser entrer des délices comme la tendresse, la joie, l'amour. Et ce que j'ai observé, qui est de toute beauté, c'est que plus moi j'ouvre, plus mes clientes se découvrent. Elles se découvrent dans tous les sens du verbe découvrir. Je crois que quand une femme ose sa vulnérabilité, elle invite les autres à ressentir aussi cette puissance. Et cette femme, c'est toi, c'est nous. On est chacune appelée à descendre dans l'arène. Chacune de mes clientes du cercle est repartie dans son arène. Dans Sacré-Bise, semaine après semaine, j'invite chacune à aller dans son arène. Et c'est histoire de triomphe. Quand je travaille avec mes clientes, ça transcende des alignements de zéro, de centaines de millions d'euros créés sur un compte en banque. Et oui, on veut ça, bien sûr. Et c'est au-delà de ça. C'est se lever, être une femme debout face aux défis, avec la peur au ventre et la foi au cœur. Une femme vulnérable et tellement vaillante qui embrasse tout. le côté parfois atroce, et aussi les délices. Si cet épisode t'a inspiré, si le podcast Entreprendre Hors des Normes t'aide sur ton chemin, il y a une chose qui m'aide beaucoup à le diffuser, à lui permettre de toucher davantage de femmes, c'est très simple. C'est que tout simplement tu le partages à des amis entrepreneurs ou que tu lui mettes une étoile, une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute ou sur YouTube ou Apple Podcast ou Deezer, Spotify ou que tu l'écoutes. Parce que les algorithmes adorent ça. Ils aiment voir qu'il y a des interactions. Et moi ça m'aide beaucoup. Ça m'aide beaucoup et ça m'encourage aussi pour tout te dire. Là, j'enregistre le podcast, on est un week-end. Parce que la semaine prochaine, je sais que je suis appelée à vivre encore des émotions difficiles. Allez, c'est temps d'adieu. Et je voulais honorer mon engagement à offrir le podcast chaque jeudi. Et oui, je te le dis vraiment franchement. Chaque note, chaque commentaire est aussi un petit clin d'œil qui dit Allez Anne-Valérie, continue, ça a de la valeur pour moi. Alors, merci infiniment et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

Comment ne pas craquer quand tu as le sentiment que les défis s’empilent dans ta vie ?

Comment rester engagée quand tout te dit de te désengager ?

Comment te tenir debout quand tu as juste envie de te coucher et attendre que la tempête passe ?

Comment continuer à avancer quand tu es une entrepreneure déterminée, et aussi si vulnérable ?

Ces questions, je me les pose. Parce que c’est mon expérience récente.

J’accompagne chaque semaine des entrepreneures qui elles aussi sont confrontées à ces défis, face à cette dualité : je veux mentalement avancer, mais mes émotions et mon corps désirent ralentir.


Là, tu as à prendre des décisions.


C’est un épisode très vulnérable du podcast Entreprendre Hors des Normes que je t’offre. Je te dévoile ce que j’ai traversé récemment, afin de te partager de précieuses leçons :

*Les coulisses de mon business ces dernières semaines, et tu réaliseras que les défis sont là tout au long de ton chemin entrepreneurial.

*Comment dépasser la honte.

*Les trois étapes pour avancer même quand tu te sens si vulnérable

*Mon approche pour générer de l’énergie, même quand tu te sens au bout du rouleau.

*Les décisions difficiles que j’ai prises, et le processus qui les sous-tend.


Être vulnérable, c’est beaucoup oser, s’engager, se donner à fond. C’est entrer dans l’arène la peur au ventre, et le courage au cœur.


Si cet épisode t’a inspirée, si ce podcast t’aide sur ton chemin, merci de m’aider à le diffuser : un partage, une story, une note, un commentaire... pour dire aux algorithmes que c’est un chouette podcast. Et pour moi, c’est aussi un précieux encouragement à continuer à te l’offrir même dans les tempêtes.

Merci.


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Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un épisode un peu particulier. Un épisode qui, à l'image de son titre, engage de la vulnérabilité. Et pas seulement en termes de thème, mais clairement ma vulnérabilité. Je veux aussi partir de ma propre expérience, ces dernières semaines, ces derniers mois même, pour te transmettre des enseignements. Parce que je sais que par moments, la vie te chamboule, la vie t'amène des défis, même des épreuves, des douleurs, et il nous arrive bien entendu de nous sentir fragiles, vulnérables, plus capables. Parfois même sans qu'aucun événement particulier ne soit arrivé. Et parfois parce que la vie nous a amené quelque chose sur notre chemin. Et simplement, tu es sensible, voire hypersensible, et ça peut susciter des réactions fortes, intenses, violentes. Et dans ces moments-là, quand tu es salarié, parfois tu peux t'arrêter, te mettre en retrait, ralentir. Généralement, ça peut être entendu, compris. Et l'argent viendra. Ton salaire arrivera. Seulement, quand tu es entrepreneur, tu n'as plus ce luxe-là. C'est différent. Tu mènes ton navire, les tempêtes passent. Tu as des décisions à prendre, tu dois les prendre rapidement. Assumer, assurer. Bien sûr que tu peux t'arrêter. Bien sûr que tu peux te mettre en retrait. Ça aura des conséquences. Peut-être que ça sera des mois sans revenus. Ça va générer encore d'autres émotions. Il y aura des implications pour tes proches, tes clients, tes communautés. Et les enjeux peuvent parfois paraître énormes. Et c'est là que tu peux te sentir tellement vulnérable. Dans cet épisode, je veux commencer par te dévoiler ce que j'ai vécu, je dirais essentiellement depuis le début de l'année, et qui en réalité avait commencé en 2024. et qui m'a engagée sur ce chemin de grande vulnérabilité. Et puis je veux te mener par trois étapes. Ces trois étapes que j'ai traversées ou que je suis même encore en train de traverser pour continuer à avancer, même quand tu te sens si vulnérable. À la fin de l'épisode, je vais même te partager une décision que j'ai prise au service de mon business, au service de mes clientes et à mon service aussi, évidemment. Le contexte dans lequel je veux t'emmener, je vais le faire commencer en ce début de cette année, en ce mois de janvier 2025. Je suis partie très tôt en janvier à Bali. Bali, c'est mon paradis. J'adore y être. Et tout en étant à Bali, je m'étais donné, je suis très douée pour ça, un planning très très très chargé. En janvier, j'ai lancé un tout nouveau programme, le programme Lancement Puissant. Si tu le suis, tu m'as certainement vu le lancer. Donc ça veut dire créer l'offre, apprendre à parler le langage de cette offre, le marketing, la vente avec un modèle de vente particulier. Suite à ce lancement, j'ai eu même pas une semaine sans... Phase de marketing ou vente spécifique. Et j'ai enchaîné avec le sommet entreprendre hors des normes. Sommet que je continuais à préparer pendant tout le mois de janvier. Et là, je suis rentrée dans la phase de marketing du sommet qui a duré trois bonnes semaines. Puis la semaine de déroulement du sommet qui pour un sommet de cette envergure est vraiment... Ça a été un mois extrêmement intense. À peine le sommet terminé, j'ai enchaîné directement Avec les invitations pour ma masterclass qui a eu lieu le 11 mars, une toute nouvelle masterclass, j'ai pris une décision très rapide et très radicale de complètement changer mon modèle de masterclass. J'en avais une qui fonctionnait très bien, sur un élan, et je reviendrai dans un autre épisode de podcast là-dessus, là c'est pas le sujet. J'ai décidé de complètement changer ma masterclass à quelques jours de celle-ci. Donc tout recréer. La présentation, les slides, le marketing, les mails, les posts, tout. Je me suis mis en grande difficulté. La masterclass est arrivée. Ensuite, c'est une semaine où je vends mon accompagnement sacré bise. Et la semaine suivante, toute la semaine, j'accueillais les clientes de mon mastermind, le cercle hors des normes. Et quand je dis j'accueillais, c'est une immersion qui se passe chez moi. Elles dorment dans une maison d'hôtes tout près de chez moi. Toute la journée, du matin au soir, au dîner, nous sommes chez moi. Donc c'est un espace très particulier à nouveau, avec une autre forme d'intensité pour moi. J'ai passé un mois et demi à Bali, donc toute la phase lancement puissant, début de la communication sur le sommet, j'étais à Bali, je suis rentrée de Bali, quelques jours avant le début du sommet Entreprendre Ordinum. Ma dernière semaine à Bali, j'étais très malade. Mais quand je dis très malade, c'est très très malade. Une forme d'intoxication alimentaire qui m'a littéralement clouée au lit au point de ne pas pouvoir me lever. Et ça a duré une semaine et quand j'ai pu être sur pied, je reprenais l'avion et je rentrais en France. Tout ce que je gère là, c'est avec une toute petite équipe. Une toute petite équipe constituée de mon mari qui travaille à mes côtés et une assistante. Et aussi bien sûr des prestataires sur des thématiques spécifiques comme les pubs Facebook ou autres. Voilà le contexte. Donc un contexte très exigeant pour moi, pour mon énergie, pour ma présence, pour mon mindset, sans période de repos ou de répit. Le 11 mars avait lieu cette fameuse masterclass radicalement nouvelle, angle nouveau, énergie différente, positionnement différent. Mon intention était vraiment d'asseoir plus fermement et clairement le positionnement d'accompagnement pour les femmes entrepreneurs atypiques, différentes, divergentes, hors des normes. Et cette semaine de masterclass et ensuite de vente de mon accompagnement Sacré-Bise ne s'est pas passée du tout, comme j'avais imaginé qu'elle se passerait. Parce qu'au cœur de cette semaine-là, mon mari a perdu son papa, qui est parti assez brutalement. Et comme nous travaillons ensemble, nous portons les lancements ensemble, évidemment mon mari a dû partir d'urgence pour être là où il était appelé à être, bien entendu. Et je me suis retrouvée seule à tenir l'espace de ce lancement, le poursuivre jusqu'au bout, et me projeter dans le fait que la semaine suivante, les clients de mon mastermind venaient chez moi. Quand tu vis ce genre de tourmente avec des décisions ultra rapides à prendre, c'est très exigeant psychiquement, émotionnellement, physiquement. J'ai déjà quelques inimitiés avec Morphée qui souvent n'aiment pas trop venir me visiter à la nuit. Alors dans ces moments où les émotions sont en vrai cavernaum, c'est encore très amplifié. Je me retrouvais avec des nuits très raccourcies. J'avais traîné depuis bas de nuit une très profonde fatigue suite à cette maladie que j'ai eue là-bas, le retour, le décage horaire, l'enchaînement de tous ces lancements, etc. Et je me suis retrouvée en cette fin de lancement, seule, à le tenir, accueillir les nouvelles clientes, continuer à soutenir l'énergie de la vente jusqu'au bout. Et le lancement se terminait le vendredi soir. Le samedi, je me suis retrouvée face à cette décision. Est-ce que je maintiens l'immersion pour les clientes du cercle hors des normes ou est-ce que je l'annule ? À ce moment-là, j'avais la certitude que l'enterrement, les obsèques, auraient lieu pendant la semaine de l'immersion. En toute logique, c'est ce qui allait se passer. Donc, je me suis dit, bien évidemment, ma place est auprès de mon mari pour l'accompagner dans cette douleur, dans cette séparation. et vivre tout cela avec lui en région parisienne, donc très loin de chez moi. Et j'ai pris la décision d'annuler l'immersion. J'ai prévenu chacune de ces femmes, une à une, le samedi, en leur expliquant bien sûr le contexte, et bien entendu, elles ont été d'une compréhension et d'une empathie et d'une compassion extraordinaires. Seulement un peu plus tard, dans cette même journée, pour des questions d'organisation, etc., il s'avère que les derniers adieux à mon beau-père, cérémonies, etc., auront lieu la semaine d'après. Donc je me retrouve avec cette semaine d'immersion qui finalement est redevenue possible. Et avec une décision à prendre extrêmement rapidement. Parce qu'entre temps, mes clientes avaient commencé à annuler leurs billets de train, moi j'avais annulé la maison d'hôte qui était réservée pour elles, etc. Tout ça en l'espace de quelques heures. En échange et harmonie avec mon mari, on prend la décision ensemble, en tout cas il me dit, accueille-les. Et je suis OK avec ça. Il allait, lui, revenir dans la semaine. Être là en soutien, en accompagnement, parce que c'est aussi beaucoup de logistique, une immersion chez soi avec les repas, etc. Elle me dit, faisons-le. Ça va amener de la vie à la maison. C'est ta mission. Ça va nous aider, ça va nous soutenir aussi. Donc, j'ai recontacté les clientes. Entre le samedi matin et le samedi soir, on était le samedi soir leur expliquant, en disant, écoutez... On veut la vie. On veut vivre ça ensemble. Est-ce que vous êtes toujours ok pour venir ? Et chacune d'elles m'a dit un grand oui. Donc cette immersion a eu lieu. Est-ce que ça a été facile de vivre tout ça ? Non. Au moment où j'enregistre cet épisode de podcast, je suis juste après l'immersion. Parce qu'après, je vais devoir partir justement pour vivre tous ces temps de derniers adieux. Et je voulais absolument enregistrer ce podcast avant, ne sachant pas comment va être l'énergie, le temps et l'espace après. Qu'est-ce que j'ai vécu ? Des tas d'émotions. Évidemment, les émotions liées à mon mari, à ce décès, à ce deuil. Et aussi les émotions vis-à-vis. des espaces que je tiens de ma mission, des clientes de sacré bis que j'étais en train d'accueillir tout en étant complètement chamboulée, de mes clientes du cercle hors des normes à qui j'ai dit non puis oui. Et dans tout ça, la peur de ne pas y arriver. La peur de flancher. La peur de m'écrouler. Et derrière la peur, une autre émotion. que si tu es comme moi, tu n'as pas du tout envie de vivre, qui s'appelle la honte. La honte, elle est enracinée dans cette douleur que je suis imparfaite, que je suis indigne, que je n'appartiens pas, que ce qui est possible pour les autres ne l'est pas pour moi, que je ne mérite pas. C'est une émotion que je connais bien et je crois que beaucoup de femmes atypiques ou qui se sentent différentes d'une manière ou d'une autre sont habituées à côtoyer la honte. Brené Brown, qui a écrit ce fameux livre « Le pouvoir de la vulnérabilité » , parle de la honte comme d'un marécage de l'âme. Je trouve cette expression sublime. C'est ce marécage, ce terrain embourbé si difficile, dans lequel on peut s'engluer, et que notre humanité partagée nous demande de traverser de temps en temps. Et il y a vraiment une relation, je trouve, entre la vulnérabilité et la honte, et ce qui vient juste après. Et c'est vraiment le propos de cet épisode, le courage. La vulnérabilité et la honte, je les vois comme intrinsèquement liés. Quand on se permet d'être vulnérable, il y a la honte qui vient frapper à la porte. Et la vulnérabilité, elle nous demande cette ouverture de la porte. Donc, être vulnérable, c'est prendre le risque de la honte. Pour moi, la honte... C'était pendant la fin du lancement, m'écrouler et disparaître. C'était pendant cette semaine d'animation avec mes clients du Cercle Or des Normes, m'écrouler physiquement, émotionnellement. Pas arriver à tenir cet espace, pas leur donner le meilleur, pas les accompagner à la hauteur de l'excellence que j'ai tellement à cœur de tout le temps donner. Seulement la magie c'est que quand on voit la honte apparaître, Et il y a la possibilité de voir le courage naître aussi. Et le courage, ce n'est pas l'absence de peur, ce n'est pas l'absence de honte. C'est cette décision d'avancer avec la peur et avec la honte. Et ça implique de se lancer dans un inconnu, parce que je ne savais pas comment ça allait se passer. Quand le samedi soir, j'ai appelé chacune en disant, on l'a fait cette immersion, on va la vivre ensemble. Je me sens extrêmement vulnérable et j'ai la foi que dans cette vulnérabilité, il va y avoir de la puissance pour chacune. C'est ce que je leur ai dit. Et c'était pour moi un immense saut dans l'inconnu. C'était une prise de risque émotionnelle phénoménale. Parce que je sais aussi avec mon propre double atypisme, À quel point je peux être sensible aux oscillations émotionnelles ? À quel point je peux être parfois chamboulée, mise à terre ? Et je prenais ce risque-là. Et en même temps, je savais tellement qu'il y avait là la possibilité de connexion à un autre niveau, d'une profondeur que nous n'avions jamais expérimenté. Je crois vraiment que l'antidote à la honte C'est son expression. C'est le fait de partager nos histoires, de la sortir de l'ombre et de la mettre dans la lumière. La honte, elle se nourrit de l'ombre. Elle se nourrit de cette noirceur. Elle se nourrit du fait qu'elle nous embarque dans un coin à se cacher et qu'on décide d'y aller, de se mettre en lumière, d'en parler. Elle se dissout. C'est exactement ce que je suis en train de faire là. Maintenant. de la mettre en lumière, de la mettre en mots, de l'exposer face à toi. Et l'ironie dans tout ça, c'est que dans ma masterclass du 11 mars, celle qui avait été comme un appel stratégiquement, absolument une erreur, une grosse erreur stratégique, mais là je ne suis pas dans un podcast stratégique. En revanche, un élan du cœur que j'avais suivi. Dans cette masterclass, le thème central, c'était la vivance. Cette idée qu'il y a des moments où nous nous sommes appelés à répondre à des appels. Et avec un appel vient un défi. Mais je vais y revenir parce qu'on est tellement là au cœur de la vulnérabilité. Je suis allée voir la définition du Larousse. C'est quoi être vulnérable ? Le Larousse dit « c'est être exposé à recevoir des blessures et des coups, c'est donner prise à des attaques » . C'est intéressant cette définition. Et je trouve que la vulnérabilité c'est un concept souvent tellement mal interprété ou en tout cas mal accepté encore dans notre société. On est encore tellement conditionné à la considérer comme une faiblesse et c'est encore humainement notre premier élan parce qu'elle induit une fragilité, une tendresse. On sait qu'on peut être blessé, encore plus que nous ne le sommes dans cet espace déjà de vulnérabilité. Et on célèbre la force, on célèbre la résilience, on célèbre un mindset solide. Et on ne voit pas que la vulnérabilité, elle a aussi sa place là-dedans. C'est un aspect fondamental de notre expérience humaine. Elle est essentielle au courage, à l'authenticité, à cette vérité. Seulement pourquoi on n'y va pas ? Parce qu'elle nous plonge dans l'inconnu, dans le risque. dans l'exposition émotionnelle de ces émotions comme la honte, et je n'ai pas cité l'humiliation, il y a ça aussi. Alors ces trois étapes par lesquelles je suis passée pour décider, décider de norer jusqu'au bout ce lancement, dans cette tempête émotionnelle, décider d'accompagner, Ces femmes extraordinaires du cercle hors des normes dans cette tempête émotionnelle C'est trois étapes. La première étape, c'est répondre à l'appel. Et je leur en ai amplement parlé à ces entrepreneurs du cercleur des normes de cette question d'appel. L'appel, c'est quoi ? C'est ce moment qui est un point de bascule où nous avons à décider de nous engager. Nous engager dans le défi, nous engager dans l'épreuve, continuer à avancer, choisir d'aller dans le courant même s'il est tumultueux et bouillonnant. Parce qu'il y a l'appel vers une version plus grande de nous-mêmes. Et je crois que plus nous avons des grandes aspirations, plus nous sommes confrontés à des grands défis. Et là, ça parle de notre pouvoir personnel. choisir de boire, de mettre le projecteur de la conscience sur ce récit intérieur. Ce récit intérieur naturel qui va dire, et qui m'a dit, « Non Anne-Valérie, tu ne vas pas être capable, tu ne vas pas y arriver, regarde comme tu es fatiguée, tu es déjà épuisée, tu es au bout du rouleau, tu vas t'écrouler. » Et là, il y a même, pour être honnête, Un biais ou une injonction qui est autour du prendre soin de soi. Prends soin de toi. Mets-toi en retrait, en repli. Et je suis vraiment complètement à fond pour prendre soin de soi. Mais par moment, on l'entend. Je trouve de travers le prendre soin de soi. Par moment, oui, bien sûr, on a besoin de se reposer, de se retirer. Et je vais le faire prochainement. Mais par moments, prendre soin de soi, c'est prendre soin de soi avec les autres. Et pour moi, là, il n'y avait pas de plus grande beauté que de prendre soin de moi avec ces autres femmes. La puissance, elle était là. Et j'ai eu à faire très attention à ce récit intérieur, qui m'engageait à être passive plutôt que de rester active. Et là, ça nécessite de voir que ce défi, il a un sens, il a un but, il a une orientation. Un but dans le sens, je ne sais pas le résultat. Je ne sais pas à ce que concrètement ça va créer ou matérialiser. Je sais en revanche qu'il y a des opportunités de développement pour moi, qu'il y a des leçons, des enseignements pour mes clientes, pour toi là, je l'espère. En tout cas, c'est mon intention. Et que chaque défi est une initiation qui nous est proposée vers notre prochain niveau. Et que quand moi-même je m'engage dans un défi, je deviens tellement plus emplie de compassion pour mes clientes quand elles vivent leurs propres défis. Qui serais-je pour accompagner mes clientes ? Quand on invite des défis de la vie, si moi-même, quand j'ai un défi, je me suis retirée, rétractée, rétrécie, au lieu de choisir la grandeur. Et ça parle, ça, de notre évolution identitaire. C'est une invitation à considérer chaque défi comme faisant partie de cette évolution vers une nouvelle identité. C'est une étape qui, à chaque micro-moment, et on parle de micro-moments, où on choisit de quitter la posture de victime, de reprendre notre pouvoir personnel, de décider vers où on veut aller, comment on va surmonter ce défi, quelle énergie on va choisir. Là, oui, on est au cœur de la vulnérabilité. Et là commence à émerger, à pétiller la puissance. Et c'est là que tu peux commencer à voir que dans le défi, dans l'épreuve, dans le deuil, dans ces moments où tu te dis que tu n'auras pas la force, tu n'auras pas l'énergie, il y a de la valeur. Il y a de la valeur à extraire, à excaver de ce terreau. À les chercher dans cette terre. Et oui, c'est du travail. C'est le travail de choisir de lâcher toutes les vieilles histoires sur toi, sur la vie. et de choisir d'écrire de nouvelles histoires. Il y en a fait un magnifique exercice, une exploration, une expérimentation dans le cercle ordénome autour de cette question de réécrire l'histoire. Pour amener Chayakun vers sa grandeur, vers ses aspirations les plus hautes, les plus élevées. Et c'est un travail qui peut être grandiose, comme ce qu'on a vécu dans le cercle, et aussi un petit travail minutieux. en dentelle de tous les jours. Donc la première étape, c'est de répondre à la peine. La deuxième étape, ça va être de générer de l'énergie. Parce que, je peux t'assurer que, vu tout ce que j'ai vécu, ma perception c'est que je n'ai plus d'énergie. Je suis épuisée, exténuée, il n'y a plus d'énergie dans Anne-Valérie. J'ai aussi cette facilité à me raconter l'histoire que, portant ce trait d'autisme Asperger, mon réservoir d'énergie se vide très vite. Et que ça peut être dangereux et très risqué. Et là, tu as à prendre une décision. C'est la décision que j'ai prise. Décider, je suis capable. Parce que le sentiment d'être débordé, submergé, épuisé, Il peut être réellement physiologique. Mais le plus souvent, nous sommes épuisés par nos pensées. Nous sommes épuisés par ces pensées pourries, toxiques, négatives qui tournent en boucle dans nos têtes. Nous sommes épuisés par cette pensée « j'en suis pas capable, j'ai plus les capacités pour ça » . C'est fascinant de voir à quel point nos pensées peuvent retirer de l'énergie ou ajouter de l'énergie à nos journées, à nos semaines, à nos mois, à notre vie. Et c'est là que... En travaillant sur nos pensées, on travaille sur notre capacité émotionnelle. Cette capacité à rester plus stable, plus présente, plus souveraine. Même quand le bateau tangue, même quand il y a des vagues qui passent par-dessus bord. Cette capacité émotionnelle, c'est la capacité à accueillir toutes les émotions, même les plus intenses. à faire face aux situations difficiles, complexes, à ne pas flancher face aux imprévus, ne pas se contracter, ne pas fuir, ou le faire un peu, parce que je le fais aussi un peu, mais se reprendre, re-choisir une autre réaction. Et c'est ça, je crois, qui caractérise les leaders, les grands leaders. Pas en mode « je gère tout parfaitement » , mais en mode « en se challengeant, j'ouvre mon cœur, je suis vulnérable, j'ai un cœur tout tendre » et en même temps je me régule, je choisis ma réponse, je travaille ma capacité émotionnelle. Parce que pour réussir, pour en revenir à la réussite, pour vendre, pour faire du marketing, tu n'as pas besoin d'être une super héroïne qui réussit tout et qui est invincible. Non, au contraire, tu as à incarner cette humanité. C'est notre humanité qui nous connecte et de plus en plus à l'ère de l'IA, etc. Il y a une forme de leadership émotionnel qui est tellement puissant. Et je crois vraiment, et je le partage régulièrement à mes clientes, que ce soit dans Sacré-Bise ou dans le Cercle des Rôtes Énormes, que ce que nous désirons créer, ce que nous désirons atteindre, nos plus grands objectifs, sont juste derrière les émotions que nous évitons. Les émotions qu'on ne veut pas rencontrer. Les émotions... que l'on sait pertinemment que si on s'engage dans une certaine décision, un certain chemin, on risque de rencontrer ça. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Quand j'ai décidé, malgré tout le contexte, de maintenir l'immersion du cercle hors des normes, j'ai pris un risque émotionnel phénoménal. Et j'étais prête à ça. Quand tu changes ta relation aux émotions, tu changes ta relation à tout ton business et tu changes tes résultats. Et ce qui est assez étonnant ou pas étonnant du tout, je ne sais pas, c'est que mon dernier lancement pour Sacré-Bise était début novembre. Et déjà quelques jours avant ce lancement, J'ai perdu une personne très proche qui m'avait déjà confrontée à cette décision. À ce moment-là, il n'y avait pas d'immersion ensuite, mais la décision de maintenir ou pas le lancement. Parce que là, on était avant la masterclass en novembre. Ce décès est intervenu un petit peu avant la masterclass et l'enterrement était le jour de la masterclass. Et j'ai déjà eu une décision très douloureuse comme ça à prendre. Et ce qui est incroyable, c'est que j'en ai parlé le 11 mars dans ma toute dernière masterclass. Et deux jours après, j'étais amenée à vivre à nouveau cela. Comme si la vie voulait vraiment m'amener à un nouveau niveau de leadership, de présence, d'incarnation, d'intégrité. Donc comme je te le disais, ça part vraiment de cette décision, je suis capable. Bien sûr. Ton cerveau va résister. Il va t'offrir toutes ces belles pensées. Et il l'a fait pour moi. Je suis trop fatiguée. C'est trop, renonce, ça sera plus facile. Personne ne t'en voudra de toute façon. Tu as tout ton temps. Ils comprendront. Là, c'est vraiment dur. Mais dans un précédent épisode, si tu l'as écouté, je crois que c'était deux épisodes en arrière, souviens-toi ce que je t'ai partagé et que j'ai partagé aussi le 11 mars dans ma masterclass. Ça demande finalement plus d'énergie d'arrêter que de continuer. C'est plus difficile de lâcher que d'aller triompher. Ton cerveau va te dire « Non, c'est trop dur. Tu n'as plus la force, tu n'as plus l'énergie, tu es trop fatigué. À quoi bon ? » Ah, le fameux « À quoi bon ? » Et tu as à choisir que triompher, c'est important. Que triompher, c'est non négociable. Que triompher, sinon quoi d'autre ? Parce que triompher, c'est... Tu ne sais pas quel résultat concret dans la matière. Je ne savais pas ce qu'on allait vivre dans cette immersion. Je ne savais pas si j'allais tenir ou m'effondrer. Je ne savais pas si j'allais être à la hauteur de l'excellence que je voulais leur offrir à tout prix de tout mon cœur. Je voulais leur offrir une séance de breastwork, ces trois heures extrêmement intenses en présentiel. Je me disais, est-ce que je vais pouvoir tenir cet espace ? Et ça a été d'une puissance inégalée. Je ne savais pas quand j'ai décidé. Et c'est vraiment être plus forte que ces histoires-là. Décider à chaque instant de réécrire les mots d'une autre histoire. Et c'est là que tu recrées de l'énergie. C'est là que tu choisis de croire que tu as encore un potentiel d'énergie et de ressources à ta disposition. C'est ça la décision. Et la troisième étape, c'est de croire dans cette puissance que recèle la vulnérabilité. De croire que quand tu choisis cette identité triomphante, il va y avoir une puissance qui va être libérée, une énergie. Une énergie qui est jubilatoire pour toi à ressentir. et qui est au service de tes proches, ton entourage, tes clients, tes communautés et au-delà parce qu'il y a un effet d'onde. J'ai eu à croire que en embrassant ces décisions, en embrassant cette vulnérabilité, ça serait au service de mes clientes, au service de mon mari aussi, qui lui aussi évidemment avait besoin. de soutien dans toute cette période et que j'allais pouvoir tenir tous ces espaces-là. Et ça, ça commence par choisir d'aimer les parties de toi qui sont mises à nu quand tu décides de relever les défis. Parce que oui, c'est une mise à nu. Tu as à être héroïque. Tu as à choisir d'être créatrice plutôt que victime. Tu dois abandonner toutes tes histoires petites rikiki de Calimero qui est dans la douleur. Tu as à choisir le pouvoir, le pouvoir personnel. Devenir tellement intentionnel. Et ce qui est magique, c'est que la vulnérabilité, elle est vraiment cet espace de naissance de la créativité, du changement, des transformations, des transmutations. C'est ce qu'on a vécu avec le Cercleur des Normes. J'ai déjà animé beaucoup de retraites, immersions, séminaires. Et là, ça a été très particulier. Il y a quelque chose d'indescriptible, d'indicible qui s'est passé. Oui, ça demande du courage. Il y a la décision qui est l'acte premier de courage et ensuite, pas lâcher. Ces petits moments de tous les jours, comment je vais montrer, comment je vais penser. Quelle énergie, là, je vais aller puiser pour la donner. Et ça, c'est nourri par, en même temps, le fait que tu reçois des connexions tellement authentiques, du feedback, des liens humains. Et ça passe par être en reconnaissance, acceptation, et je vais même mettre le mot amour, de tes propres imperfections. Et aussi voir la nature par essence chaotique de la vie. Il y a une des femmes du Cercle Ordénorme, on parlait de cette nature chaotique de la vie, de nos business, et qui nous a offert un mot. qui parle de chemin caordique. L'ordre qui se crée dans le chaos. Elle est belle cette nature caordique. Et ça, ça va requérir d'accepter qu'il n'y a aucune garantie. Aucune garantie de réussite, de succès, que tout va bien se passer. Aucune garantie. Plongée dans ce mystère. à cœur ouvert. Et avec ces femmes, ces leaders extraordinaires du cercle ordinaire, on a aussi fait plusieurs pratiques et exercices. On a exploré la question de la loyauté. La loyauté envers cette version future de toi. Et cette loyauté, elle nécessite d'arrêter, d'arrêter l'approche transactionnelle. Je vais donner tant d'énergie, tant de temps, tant d'efforts, et je vais attendre de recevoir à la hauteur de ça pour continuer à avancer. Et si je ne reçois pas, c'est injuste, c'est ingrat, et je m'arrête. Et j'attends. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ce n'est pas ça l'ordre cardique. Nous avons à être en loyauté, en amour de cette version que nous voulons créer, offrir. Par moment, on va avoir 3 ans, 5 ans, 10 ans et parfois on a besoin de raccourcir le temps. De raccourcir infiniment le temps. Pour moi, ça a été vraiment de raccourcir le temps à chaque soirée. Avec qui est-ce que je veux me coucher ce soir ? Avec la version d'Anne-Valérie ? qui a flanché, qui s'est caché, qui s'est raconté qu'elle était trop fatiguée, et qu'elle n'était pas à la hauteur et qu'elle n'avait pas de valeur, ou avec la version triomphante d'Anne Valéry, qui a donné son meilleur, qui s'est laissé surprendre et émerveiller à quel point son meilleur pouvait être encore meilleur, et qui a vécu des relations extraordinaires, et qui a dansé avec ses femmes, qui a chanté avec ses femmes, qui a vécu avec elles des transformations, qui les a vues libérer des choses phénoménales. Avec quelle version de toi est-ce que tu veux te coucher chaque soir ? C'est de ça qu'il s'agit, sans même penser à qui tu veux être dans dix ans. Et quand tu es dans le chaos, dans l'épreuve, moi ce que j'aime me dire... c'est que je suis peut-être au cœur d'une histoire extraordinaire. Je suis peut-être au cœur d'une des phases les plus belles de ma vie. Et une chose est certaine, la victimisation, la frustration ne sont pas celles qui vont créer la suite extraordinaire de l'histoire. C'est ma responsabilité de voir la grandeur, les possibilités. Pas au-delà des défis, mais au-dedans d'eux en fait. Et voir dans l'instant, où est la beauté ? Où sont les merveilles ? Où sont déjà les petits miracles ? Les petits instants de grâce ? C'est tout ça, choisir la vivance, cette fameuse vivance dont je parlais dans la masterclass du 11 mars. C'est cesser la résistance, c'est choisir la vulnérabilité. Et choisir de s'engager dans ce courant avec toute son intensité. Alors ces trois étapes que je t'ai décrites, elles sont encore très vivantes pour moi. Je fais le pari qu'elles vont t'aider. Qu'elles vont t'aider dans tes défis de la vie et tes défis du business. Parce que là j'illustre évidemment avec des exemples tellement vivants dans mon business. Et je suis a posteriori tellement heureuse et fière d'avoir maintenu cette immersion, cette retraite pour mes clientes. Et en même temps, j'ai pris une autre décision. J'ai pris la décision de reporter la prochaine session du Cercleur des Normes. J'avais prévu initialement de commencer au mois d'avril un prochain groupe. Ça nécessitait que pendant cette immersion et après cette immersion, je sois en phase de vente. C'est un espace où j'accueille des femmes exclusivement sur candidature. Donc ça exigeait de moi que je sois dans les candidatures, dans des échanges, dans le marketing. Et là je me suis dit non. Là c'est pas juste. Là c'est pas aligné. Parce que le cercle ordinaire, c'est une expérience intime, intense, qui nécessite beaucoup d'engagement de ma part, et qui là absolument nécessitait d'abord un retour à plus d'intimité, avec moi, avec mon mari, avec mon business aussi. De prendre à nouveau du temps, de remettre certaines choses à plat. de m'offrir aussi le temps de vivre toutes les émotions qui sont encore là. Et moi, je ne suis pas de celles qui lancent trois offres différentes par mois, qui accompagnent des tas de groupes de clientes en même temps. Moi, ça me dépasse. Je ne sais pas comment il est possible d'offrir un niveau d'engagement et de présence et de connexion. Dans cette forme d'agitation, ça ne me ressemble pas. Et là, j'ai des femmes extraordinaires que j'accompagne dans Sacré-Bise, auprès de qui je veux être, que je veux servir. Et je sais que si je lançais là, l'expérience du Cercle Ordainant pour sa troisième cohorte, ça me décentrerait de Sacré-Bise aussi, avec ce qui est possible pour moi là maintenant. J'ai décidé de reporter la prochaine corde du Cercle Ordenorme. Je ne sais pas à quand. Je vais laisser voir, ressentir. Je vais aussi poser les choses stratégiquement, émotionnellement. Je suis toujours accompagnée par Martin Latulippe, qui est mon mentor personnel. On va poser tout ça ensemble, on va faire une session. Juste le lendemain de l'immersion avec mes clients du Cercle Ordenorme, J'ai écrit un post sur mes réseaux sociaux. Le titre de ce post, c'était « La vulnérabilité est-elle atroce ou délicieuse ? » L'idée que j'ai développée dans ce post, et tu pourras le retrouver si ça t'intéresse, c'est que c'est pas « ou » , c'est « et » . Parce qu'être vulnérable, finalement, c'est beaucoup oser. Ça a à voir avec l'audace. Ça a à voir avec ce donné à fond. et pour se donner à fond, tu as à aller au fond de ce qui se joue en toi. C'est entrer dans l'arène la peur au ventre et le courage au coeur. C'est ouvrir la porte à des émotions qu'on considère comme atroces comme l'angoisse, la honte, l'humiliation, l'accablement. Et aussi laisser entrer des délices comme la tendresse, la joie, l'amour. Et ce que j'ai observé, qui est de toute beauté, c'est que plus moi j'ouvre, plus mes clientes se découvrent. Elles se découvrent dans tous les sens du verbe découvrir. Je crois que quand une femme ose sa vulnérabilité, elle invite les autres à ressentir aussi cette puissance. Et cette femme, c'est toi, c'est nous. On est chacune appelée à descendre dans l'arène. Chacune de mes clientes du cercle est repartie dans son arène. Dans Sacré-Bise, semaine après semaine, j'invite chacune à aller dans son arène. Et c'est histoire de triomphe. Quand je travaille avec mes clientes, ça transcende des alignements de zéro, de centaines de millions d'euros créés sur un compte en banque. Et oui, on veut ça, bien sûr. Et c'est au-delà de ça. C'est se lever, être une femme debout face aux défis, avec la peur au ventre et la foi au cœur. Une femme vulnérable et tellement vaillante qui embrasse tout. le côté parfois atroce, et aussi les délices. Si cet épisode t'a inspiré, si le podcast Entreprendre Hors des Normes t'aide sur ton chemin, il y a une chose qui m'aide beaucoup à le diffuser, à lui permettre de toucher davantage de femmes, c'est très simple. C'est que tout simplement tu le partages à des amis entrepreneurs ou que tu lui mettes une étoile, une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute ou sur YouTube ou Apple Podcast ou Deezer, Spotify ou que tu l'écoutes. Parce que les algorithmes adorent ça. Ils aiment voir qu'il y a des interactions. Et moi ça m'aide beaucoup. Ça m'aide beaucoup et ça m'encourage aussi pour tout te dire. Là, j'enregistre le podcast, on est un week-end. Parce que la semaine prochaine, je sais que je suis appelée à vivre encore des émotions difficiles. Allez, c'est temps d'adieu. Et je voulais honorer mon engagement à offrir le podcast chaque jeudi. Et oui, je te le dis vraiment franchement. Chaque note, chaque commentaire est aussi un petit clin d'œil qui dit Allez Anne-Valérie, continue, ça a de la valeur pour moi. Alors, merci infiniment et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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Comment ne pas craquer quand tu as le sentiment que les défis s’empilent dans ta vie ?

Comment rester engagée quand tout te dit de te désengager ?

Comment te tenir debout quand tu as juste envie de te coucher et attendre que la tempête passe ?

Comment continuer à avancer quand tu es une entrepreneure déterminée, et aussi si vulnérable ?

Ces questions, je me les pose. Parce que c’est mon expérience récente.

J’accompagne chaque semaine des entrepreneures qui elles aussi sont confrontées à ces défis, face à cette dualité : je veux mentalement avancer, mais mes émotions et mon corps désirent ralentir.


Là, tu as à prendre des décisions.


C’est un épisode très vulnérable du podcast Entreprendre Hors des Normes que je t’offre. Je te dévoile ce que j’ai traversé récemment, afin de te partager de précieuses leçons :

*Les coulisses de mon business ces dernières semaines, et tu réaliseras que les défis sont là tout au long de ton chemin entrepreneurial.

*Comment dépasser la honte.

*Les trois étapes pour avancer même quand tu te sens si vulnérable

*Mon approche pour générer de l’énergie, même quand tu te sens au bout du rouleau.

*Les décisions difficiles que j’ai prises, et le processus qui les sous-tend.


Être vulnérable, c’est beaucoup oser, s’engager, se donner à fond. C’est entrer dans l’arène la peur au ventre, et le courage au cœur.


Si cet épisode t’a inspirée, si ce podcast t’aide sur ton chemin, merci de m’aider à le diffuser : un partage, une story, une note, un commentaire... pour dire aux algorithmes que c’est un chouette podcast. Et pour moi, c’est aussi un précieux encouragement à continuer à te l’offrir même dans les tempêtes.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un épisode un peu particulier. Un épisode qui, à l'image de son titre, engage de la vulnérabilité. Et pas seulement en termes de thème, mais clairement ma vulnérabilité. Je veux aussi partir de ma propre expérience, ces dernières semaines, ces derniers mois même, pour te transmettre des enseignements. Parce que je sais que par moments, la vie te chamboule, la vie t'amène des défis, même des épreuves, des douleurs, et il nous arrive bien entendu de nous sentir fragiles, vulnérables, plus capables. Parfois même sans qu'aucun événement particulier ne soit arrivé. Et parfois parce que la vie nous a amené quelque chose sur notre chemin. Et simplement, tu es sensible, voire hypersensible, et ça peut susciter des réactions fortes, intenses, violentes. Et dans ces moments-là, quand tu es salarié, parfois tu peux t'arrêter, te mettre en retrait, ralentir. Généralement, ça peut être entendu, compris. Et l'argent viendra. Ton salaire arrivera. Seulement, quand tu es entrepreneur, tu n'as plus ce luxe-là. C'est différent. Tu mènes ton navire, les tempêtes passent. Tu as des décisions à prendre, tu dois les prendre rapidement. Assumer, assurer. Bien sûr que tu peux t'arrêter. Bien sûr que tu peux te mettre en retrait. Ça aura des conséquences. Peut-être que ça sera des mois sans revenus. Ça va générer encore d'autres émotions. Il y aura des implications pour tes proches, tes clients, tes communautés. Et les enjeux peuvent parfois paraître énormes. Et c'est là que tu peux te sentir tellement vulnérable. Dans cet épisode, je veux commencer par te dévoiler ce que j'ai vécu, je dirais essentiellement depuis le début de l'année, et qui en réalité avait commencé en 2024. et qui m'a engagée sur ce chemin de grande vulnérabilité. Et puis je veux te mener par trois étapes. Ces trois étapes que j'ai traversées ou que je suis même encore en train de traverser pour continuer à avancer, même quand tu te sens si vulnérable. À la fin de l'épisode, je vais même te partager une décision que j'ai prise au service de mon business, au service de mes clientes et à mon service aussi, évidemment. Le contexte dans lequel je veux t'emmener, je vais le faire commencer en ce début de cette année, en ce mois de janvier 2025. Je suis partie très tôt en janvier à Bali. Bali, c'est mon paradis. J'adore y être. Et tout en étant à Bali, je m'étais donné, je suis très douée pour ça, un planning très très très chargé. En janvier, j'ai lancé un tout nouveau programme, le programme Lancement Puissant. Si tu le suis, tu m'as certainement vu le lancer. Donc ça veut dire créer l'offre, apprendre à parler le langage de cette offre, le marketing, la vente avec un modèle de vente particulier. Suite à ce lancement, j'ai eu même pas une semaine sans... Phase de marketing ou vente spécifique. Et j'ai enchaîné avec le sommet entreprendre hors des normes. Sommet que je continuais à préparer pendant tout le mois de janvier. Et là, je suis rentrée dans la phase de marketing du sommet qui a duré trois bonnes semaines. Puis la semaine de déroulement du sommet qui pour un sommet de cette envergure est vraiment... Ça a été un mois extrêmement intense. À peine le sommet terminé, j'ai enchaîné directement Avec les invitations pour ma masterclass qui a eu lieu le 11 mars, une toute nouvelle masterclass, j'ai pris une décision très rapide et très radicale de complètement changer mon modèle de masterclass. J'en avais une qui fonctionnait très bien, sur un élan, et je reviendrai dans un autre épisode de podcast là-dessus, là c'est pas le sujet. J'ai décidé de complètement changer ma masterclass à quelques jours de celle-ci. Donc tout recréer. La présentation, les slides, le marketing, les mails, les posts, tout. Je me suis mis en grande difficulté. La masterclass est arrivée. Ensuite, c'est une semaine où je vends mon accompagnement sacré bise. Et la semaine suivante, toute la semaine, j'accueillais les clientes de mon mastermind, le cercle hors des normes. Et quand je dis j'accueillais, c'est une immersion qui se passe chez moi. Elles dorment dans une maison d'hôtes tout près de chez moi. Toute la journée, du matin au soir, au dîner, nous sommes chez moi. Donc c'est un espace très particulier à nouveau, avec une autre forme d'intensité pour moi. J'ai passé un mois et demi à Bali, donc toute la phase lancement puissant, début de la communication sur le sommet, j'étais à Bali, je suis rentrée de Bali, quelques jours avant le début du sommet Entreprendre Ordinum. Ma dernière semaine à Bali, j'étais très malade. Mais quand je dis très malade, c'est très très malade. Une forme d'intoxication alimentaire qui m'a littéralement clouée au lit au point de ne pas pouvoir me lever. Et ça a duré une semaine et quand j'ai pu être sur pied, je reprenais l'avion et je rentrais en France. Tout ce que je gère là, c'est avec une toute petite équipe. Une toute petite équipe constituée de mon mari qui travaille à mes côtés et une assistante. Et aussi bien sûr des prestataires sur des thématiques spécifiques comme les pubs Facebook ou autres. Voilà le contexte. Donc un contexte très exigeant pour moi, pour mon énergie, pour ma présence, pour mon mindset, sans période de repos ou de répit. Le 11 mars avait lieu cette fameuse masterclass radicalement nouvelle, angle nouveau, énergie différente, positionnement différent. Mon intention était vraiment d'asseoir plus fermement et clairement le positionnement d'accompagnement pour les femmes entrepreneurs atypiques, différentes, divergentes, hors des normes. Et cette semaine de masterclass et ensuite de vente de mon accompagnement Sacré-Bise ne s'est pas passée du tout, comme j'avais imaginé qu'elle se passerait. Parce qu'au cœur de cette semaine-là, mon mari a perdu son papa, qui est parti assez brutalement. Et comme nous travaillons ensemble, nous portons les lancements ensemble, évidemment mon mari a dû partir d'urgence pour être là où il était appelé à être, bien entendu. Et je me suis retrouvée seule à tenir l'espace de ce lancement, le poursuivre jusqu'au bout, et me projeter dans le fait que la semaine suivante, les clients de mon mastermind venaient chez moi. Quand tu vis ce genre de tourmente avec des décisions ultra rapides à prendre, c'est très exigeant psychiquement, émotionnellement, physiquement. J'ai déjà quelques inimitiés avec Morphée qui souvent n'aiment pas trop venir me visiter à la nuit. Alors dans ces moments où les émotions sont en vrai cavernaum, c'est encore très amplifié. Je me retrouvais avec des nuits très raccourcies. J'avais traîné depuis bas de nuit une très profonde fatigue suite à cette maladie que j'ai eue là-bas, le retour, le décage horaire, l'enchaînement de tous ces lancements, etc. Et je me suis retrouvée en cette fin de lancement, seule, à le tenir, accueillir les nouvelles clientes, continuer à soutenir l'énergie de la vente jusqu'au bout. Et le lancement se terminait le vendredi soir. Le samedi, je me suis retrouvée face à cette décision. Est-ce que je maintiens l'immersion pour les clientes du cercle hors des normes ou est-ce que je l'annule ? À ce moment-là, j'avais la certitude que l'enterrement, les obsèques, auraient lieu pendant la semaine de l'immersion. En toute logique, c'est ce qui allait se passer. Donc, je me suis dit, bien évidemment, ma place est auprès de mon mari pour l'accompagner dans cette douleur, dans cette séparation. et vivre tout cela avec lui en région parisienne, donc très loin de chez moi. Et j'ai pris la décision d'annuler l'immersion. J'ai prévenu chacune de ces femmes, une à une, le samedi, en leur expliquant bien sûr le contexte, et bien entendu, elles ont été d'une compréhension et d'une empathie et d'une compassion extraordinaires. Seulement un peu plus tard, dans cette même journée, pour des questions d'organisation, etc., il s'avère que les derniers adieux à mon beau-père, cérémonies, etc., auront lieu la semaine d'après. Donc je me retrouve avec cette semaine d'immersion qui finalement est redevenue possible. Et avec une décision à prendre extrêmement rapidement. Parce qu'entre temps, mes clientes avaient commencé à annuler leurs billets de train, moi j'avais annulé la maison d'hôte qui était réservée pour elles, etc. Tout ça en l'espace de quelques heures. En échange et harmonie avec mon mari, on prend la décision ensemble, en tout cas il me dit, accueille-les. Et je suis OK avec ça. Il allait, lui, revenir dans la semaine. Être là en soutien, en accompagnement, parce que c'est aussi beaucoup de logistique, une immersion chez soi avec les repas, etc. Elle me dit, faisons-le. Ça va amener de la vie à la maison. C'est ta mission. Ça va nous aider, ça va nous soutenir aussi. Donc, j'ai recontacté les clientes. Entre le samedi matin et le samedi soir, on était le samedi soir leur expliquant, en disant, écoutez... On veut la vie. On veut vivre ça ensemble. Est-ce que vous êtes toujours ok pour venir ? Et chacune d'elles m'a dit un grand oui. Donc cette immersion a eu lieu. Est-ce que ça a été facile de vivre tout ça ? Non. Au moment où j'enregistre cet épisode de podcast, je suis juste après l'immersion. Parce qu'après, je vais devoir partir justement pour vivre tous ces temps de derniers adieux. Et je voulais absolument enregistrer ce podcast avant, ne sachant pas comment va être l'énergie, le temps et l'espace après. Qu'est-ce que j'ai vécu ? Des tas d'émotions. Évidemment, les émotions liées à mon mari, à ce décès, à ce deuil. Et aussi les émotions vis-à-vis. des espaces que je tiens de ma mission, des clientes de sacré bis que j'étais en train d'accueillir tout en étant complètement chamboulée, de mes clientes du cercle hors des normes à qui j'ai dit non puis oui. Et dans tout ça, la peur de ne pas y arriver. La peur de flancher. La peur de m'écrouler. Et derrière la peur, une autre émotion. que si tu es comme moi, tu n'as pas du tout envie de vivre, qui s'appelle la honte. La honte, elle est enracinée dans cette douleur que je suis imparfaite, que je suis indigne, que je n'appartiens pas, que ce qui est possible pour les autres ne l'est pas pour moi, que je ne mérite pas. C'est une émotion que je connais bien et je crois que beaucoup de femmes atypiques ou qui se sentent différentes d'une manière ou d'une autre sont habituées à côtoyer la honte. Brené Brown, qui a écrit ce fameux livre « Le pouvoir de la vulnérabilité » , parle de la honte comme d'un marécage de l'âme. Je trouve cette expression sublime. C'est ce marécage, ce terrain embourbé si difficile, dans lequel on peut s'engluer, et que notre humanité partagée nous demande de traverser de temps en temps. Et il y a vraiment une relation, je trouve, entre la vulnérabilité et la honte, et ce qui vient juste après. Et c'est vraiment le propos de cet épisode, le courage. La vulnérabilité et la honte, je les vois comme intrinsèquement liés. Quand on se permet d'être vulnérable, il y a la honte qui vient frapper à la porte. Et la vulnérabilité, elle nous demande cette ouverture de la porte. Donc, être vulnérable, c'est prendre le risque de la honte. Pour moi, la honte... C'était pendant la fin du lancement, m'écrouler et disparaître. C'était pendant cette semaine d'animation avec mes clients du Cercle Or des Normes, m'écrouler physiquement, émotionnellement. Pas arriver à tenir cet espace, pas leur donner le meilleur, pas les accompagner à la hauteur de l'excellence que j'ai tellement à cœur de tout le temps donner. Seulement la magie c'est que quand on voit la honte apparaître, Et il y a la possibilité de voir le courage naître aussi. Et le courage, ce n'est pas l'absence de peur, ce n'est pas l'absence de honte. C'est cette décision d'avancer avec la peur et avec la honte. Et ça implique de se lancer dans un inconnu, parce que je ne savais pas comment ça allait se passer. Quand le samedi soir, j'ai appelé chacune en disant, on l'a fait cette immersion, on va la vivre ensemble. Je me sens extrêmement vulnérable et j'ai la foi que dans cette vulnérabilité, il va y avoir de la puissance pour chacune. C'est ce que je leur ai dit. Et c'était pour moi un immense saut dans l'inconnu. C'était une prise de risque émotionnelle phénoménale. Parce que je sais aussi avec mon propre double atypisme, À quel point je peux être sensible aux oscillations émotionnelles ? À quel point je peux être parfois chamboulée, mise à terre ? Et je prenais ce risque-là. Et en même temps, je savais tellement qu'il y avait là la possibilité de connexion à un autre niveau, d'une profondeur que nous n'avions jamais expérimenté. Je crois vraiment que l'antidote à la honte C'est son expression. C'est le fait de partager nos histoires, de la sortir de l'ombre et de la mettre dans la lumière. La honte, elle se nourrit de l'ombre. Elle se nourrit de cette noirceur. Elle se nourrit du fait qu'elle nous embarque dans un coin à se cacher et qu'on décide d'y aller, de se mettre en lumière, d'en parler. Elle se dissout. C'est exactement ce que je suis en train de faire là. Maintenant. de la mettre en lumière, de la mettre en mots, de l'exposer face à toi. Et l'ironie dans tout ça, c'est que dans ma masterclass du 11 mars, celle qui avait été comme un appel stratégiquement, absolument une erreur, une grosse erreur stratégique, mais là je ne suis pas dans un podcast stratégique. En revanche, un élan du cœur que j'avais suivi. Dans cette masterclass, le thème central, c'était la vivance. Cette idée qu'il y a des moments où nous nous sommes appelés à répondre à des appels. Et avec un appel vient un défi. Mais je vais y revenir parce qu'on est tellement là au cœur de la vulnérabilité. Je suis allée voir la définition du Larousse. C'est quoi être vulnérable ? Le Larousse dit « c'est être exposé à recevoir des blessures et des coups, c'est donner prise à des attaques » . C'est intéressant cette définition. Et je trouve que la vulnérabilité c'est un concept souvent tellement mal interprété ou en tout cas mal accepté encore dans notre société. On est encore tellement conditionné à la considérer comme une faiblesse et c'est encore humainement notre premier élan parce qu'elle induit une fragilité, une tendresse. On sait qu'on peut être blessé, encore plus que nous ne le sommes dans cet espace déjà de vulnérabilité. Et on célèbre la force, on célèbre la résilience, on célèbre un mindset solide. Et on ne voit pas que la vulnérabilité, elle a aussi sa place là-dedans. C'est un aspect fondamental de notre expérience humaine. Elle est essentielle au courage, à l'authenticité, à cette vérité. Seulement pourquoi on n'y va pas ? Parce qu'elle nous plonge dans l'inconnu, dans le risque. dans l'exposition émotionnelle de ces émotions comme la honte, et je n'ai pas cité l'humiliation, il y a ça aussi. Alors ces trois étapes par lesquelles je suis passée pour décider, décider de norer jusqu'au bout ce lancement, dans cette tempête émotionnelle, décider d'accompagner, Ces femmes extraordinaires du cercle hors des normes dans cette tempête émotionnelle C'est trois étapes. La première étape, c'est répondre à l'appel. Et je leur en ai amplement parlé à ces entrepreneurs du cercleur des normes de cette question d'appel. L'appel, c'est quoi ? C'est ce moment qui est un point de bascule où nous avons à décider de nous engager. Nous engager dans le défi, nous engager dans l'épreuve, continuer à avancer, choisir d'aller dans le courant même s'il est tumultueux et bouillonnant. Parce qu'il y a l'appel vers une version plus grande de nous-mêmes. Et je crois que plus nous avons des grandes aspirations, plus nous sommes confrontés à des grands défis. Et là, ça parle de notre pouvoir personnel. choisir de boire, de mettre le projecteur de la conscience sur ce récit intérieur. Ce récit intérieur naturel qui va dire, et qui m'a dit, « Non Anne-Valérie, tu ne vas pas être capable, tu ne vas pas y arriver, regarde comme tu es fatiguée, tu es déjà épuisée, tu es au bout du rouleau, tu vas t'écrouler. » Et là, il y a même, pour être honnête, Un biais ou une injonction qui est autour du prendre soin de soi. Prends soin de toi. Mets-toi en retrait, en repli. Et je suis vraiment complètement à fond pour prendre soin de soi. Mais par moment, on l'entend. Je trouve de travers le prendre soin de soi. Par moment, oui, bien sûr, on a besoin de se reposer, de se retirer. Et je vais le faire prochainement. Mais par moments, prendre soin de soi, c'est prendre soin de soi avec les autres. Et pour moi, là, il n'y avait pas de plus grande beauté que de prendre soin de moi avec ces autres femmes. La puissance, elle était là. Et j'ai eu à faire très attention à ce récit intérieur, qui m'engageait à être passive plutôt que de rester active. Et là, ça nécessite de voir que ce défi, il a un sens, il a un but, il a une orientation. Un but dans le sens, je ne sais pas le résultat. Je ne sais pas à ce que concrètement ça va créer ou matérialiser. Je sais en revanche qu'il y a des opportunités de développement pour moi, qu'il y a des leçons, des enseignements pour mes clientes, pour toi là, je l'espère. En tout cas, c'est mon intention. Et que chaque défi est une initiation qui nous est proposée vers notre prochain niveau. Et que quand moi-même je m'engage dans un défi, je deviens tellement plus emplie de compassion pour mes clientes quand elles vivent leurs propres défis. Qui serais-je pour accompagner mes clientes ? Quand on invite des défis de la vie, si moi-même, quand j'ai un défi, je me suis retirée, rétractée, rétrécie, au lieu de choisir la grandeur. Et ça parle, ça, de notre évolution identitaire. C'est une invitation à considérer chaque défi comme faisant partie de cette évolution vers une nouvelle identité. C'est une étape qui, à chaque micro-moment, et on parle de micro-moments, où on choisit de quitter la posture de victime, de reprendre notre pouvoir personnel, de décider vers où on veut aller, comment on va surmonter ce défi, quelle énergie on va choisir. Là, oui, on est au cœur de la vulnérabilité. Et là commence à émerger, à pétiller la puissance. Et c'est là que tu peux commencer à voir que dans le défi, dans l'épreuve, dans le deuil, dans ces moments où tu te dis que tu n'auras pas la force, tu n'auras pas l'énergie, il y a de la valeur. Il y a de la valeur à extraire, à excaver de ce terreau. À les chercher dans cette terre. Et oui, c'est du travail. C'est le travail de choisir de lâcher toutes les vieilles histoires sur toi, sur la vie. et de choisir d'écrire de nouvelles histoires. Il y en a fait un magnifique exercice, une exploration, une expérimentation dans le cercle ordénome autour de cette question de réécrire l'histoire. Pour amener Chayakun vers sa grandeur, vers ses aspirations les plus hautes, les plus élevées. Et c'est un travail qui peut être grandiose, comme ce qu'on a vécu dans le cercle, et aussi un petit travail minutieux. en dentelle de tous les jours. Donc la première étape, c'est de répondre à la peine. La deuxième étape, ça va être de générer de l'énergie. Parce que, je peux t'assurer que, vu tout ce que j'ai vécu, ma perception c'est que je n'ai plus d'énergie. Je suis épuisée, exténuée, il n'y a plus d'énergie dans Anne-Valérie. J'ai aussi cette facilité à me raconter l'histoire que, portant ce trait d'autisme Asperger, mon réservoir d'énergie se vide très vite. Et que ça peut être dangereux et très risqué. Et là, tu as à prendre une décision. C'est la décision que j'ai prise. Décider, je suis capable. Parce que le sentiment d'être débordé, submergé, épuisé, Il peut être réellement physiologique. Mais le plus souvent, nous sommes épuisés par nos pensées. Nous sommes épuisés par ces pensées pourries, toxiques, négatives qui tournent en boucle dans nos têtes. Nous sommes épuisés par cette pensée « j'en suis pas capable, j'ai plus les capacités pour ça » . C'est fascinant de voir à quel point nos pensées peuvent retirer de l'énergie ou ajouter de l'énergie à nos journées, à nos semaines, à nos mois, à notre vie. Et c'est là que... En travaillant sur nos pensées, on travaille sur notre capacité émotionnelle. Cette capacité à rester plus stable, plus présente, plus souveraine. Même quand le bateau tangue, même quand il y a des vagues qui passent par-dessus bord. Cette capacité émotionnelle, c'est la capacité à accueillir toutes les émotions, même les plus intenses. à faire face aux situations difficiles, complexes, à ne pas flancher face aux imprévus, ne pas se contracter, ne pas fuir, ou le faire un peu, parce que je le fais aussi un peu, mais se reprendre, re-choisir une autre réaction. Et c'est ça, je crois, qui caractérise les leaders, les grands leaders. Pas en mode « je gère tout parfaitement » , mais en mode « en se challengeant, j'ouvre mon cœur, je suis vulnérable, j'ai un cœur tout tendre » et en même temps je me régule, je choisis ma réponse, je travaille ma capacité émotionnelle. Parce que pour réussir, pour en revenir à la réussite, pour vendre, pour faire du marketing, tu n'as pas besoin d'être une super héroïne qui réussit tout et qui est invincible. Non, au contraire, tu as à incarner cette humanité. C'est notre humanité qui nous connecte et de plus en plus à l'ère de l'IA, etc. Il y a une forme de leadership émotionnel qui est tellement puissant. Et je crois vraiment, et je le partage régulièrement à mes clientes, que ce soit dans Sacré-Bise ou dans le Cercle des Rôtes Énormes, que ce que nous désirons créer, ce que nous désirons atteindre, nos plus grands objectifs, sont juste derrière les émotions que nous évitons. Les émotions qu'on ne veut pas rencontrer. Les émotions... que l'on sait pertinemment que si on s'engage dans une certaine décision, un certain chemin, on risque de rencontrer ça. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Quand j'ai décidé, malgré tout le contexte, de maintenir l'immersion du cercle hors des normes, j'ai pris un risque émotionnel phénoménal. Et j'étais prête à ça. Quand tu changes ta relation aux émotions, tu changes ta relation à tout ton business et tu changes tes résultats. Et ce qui est assez étonnant ou pas étonnant du tout, je ne sais pas, c'est que mon dernier lancement pour Sacré-Bise était début novembre. Et déjà quelques jours avant ce lancement, J'ai perdu une personne très proche qui m'avait déjà confrontée à cette décision. À ce moment-là, il n'y avait pas d'immersion ensuite, mais la décision de maintenir ou pas le lancement. Parce que là, on était avant la masterclass en novembre. Ce décès est intervenu un petit peu avant la masterclass et l'enterrement était le jour de la masterclass. Et j'ai déjà eu une décision très douloureuse comme ça à prendre. Et ce qui est incroyable, c'est que j'en ai parlé le 11 mars dans ma toute dernière masterclass. Et deux jours après, j'étais amenée à vivre à nouveau cela. Comme si la vie voulait vraiment m'amener à un nouveau niveau de leadership, de présence, d'incarnation, d'intégrité. Donc comme je te le disais, ça part vraiment de cette décision, je suis capable. Bien sûr. Ton cerveau va résister. Il va t'offrir toutes ces belles pensées. Et il l'a fait pour moi. Je suis trop fatiguée. C'est trop, renonce, ça sera plus facile. Personne ne t'en voudra de toute façon. Tu as tout ton temps. Ils comprendront. Là, c'est vraiment dur. Mais dans un précédent épisode, si tu l'as écouté, je crois que c'était deux épisodes en arrière, souviens-toi ce que je t'ai partagé et que j'ai partagé aussi le 11 mars dans ma masterclass. Ça demande finalement plus d'énergie d'arrêter que de continuer. C'est plus difficile de lâcher que d'aller triompher. Ton cerveau va te dire « Non, c'est trop dur. Tu n'as plus la force, tu n'as plus l'énergie, tu es trop fatigué. À quoi bon ? » Ah, le fameux « À quoi bon ? » Et tu as à choisir que triompher, c'est important. Que triompher, c'est non négociable. Que triompher, sinon quoi d'autre ? Parce que triompher, c'est... Tu ne sais pas quel résultat concret dans la matière. Je ne savais pas ce qu'on allait vivre dans cette immersion. Je ne savais pas si j'allais tenir ou m'effondrer. Je ne savais pas si j'allais être à la hauteur de l'excellence que je voulais leur offrir à tout prix de tout mon cœur. Je voulais leur offrir une séance de breastwork, ces trois heures extrêmement intenses en présentiel. Je me disais, est-ce que je vais pouvoir tenir cet espace ? Et ça a été d'une puissance inégalée. Je ne savais pas quand j'ai décidé. Et c'est vraiment être plus forte que ces histoires-là. Décider à chaque instant de réécrire les mots d'une autre histoire. Et c'est là que tu recrées de l'énergie. C'est là que tu choisis de croire que tu as encore un potentiel d'énergie et de ressources à ta disposition. C'est ça la décision. Et la troisième étape, c'est de croire dans cette puissance que recèle la vulnérabilité. De croire que quand tu choisis cette identité triomphante, il va y avoir une puissance qui va être libérée, une énergie. Une énergie qui est jubilatoire pour toi à ressentir. et qui est au service de tes proches, ton entourage, tes clients, tes communautés et au-delà parce qu'il y a un effet d'onde. J'ai eu à croire que en embrassant ces décisions, en embrassant cette vulnérabilité, ça serait au service de mes clientes, au service de mon mari aussi, qui lui aussi évidemment avait besoin. de soutien dans toute cette période et que j'allais pouvoir tenir tous ces espaces-là. Et ça, ça commence par choisir d'aimer les parties de toi qui sont mises à nu quand tu décides de relever les défis. Parce que oui, c'est une mise à nu. Tu as à être héroïque. Tu as à choisir d'être créatrice plutôt que victime. Tu dois abandonner toutes tes histoires petites rikiki de Calimero qui est dans la douleur. Tu as à choisir le pouvoir, le pouvoir personnel. Devenir tellement intentionnel. Et ce qui est magique, c'est que la vulnérabilité, elle est vraiment cet espace de naissance de la créativité, du changement, des transformations, des transmutations. C'est ce qu'on a vécu avec le Cercleur des Normes. J'ai déjà animé beaucoup de retraites, immersions, séminaires. Et là, ça a été très particulier. Il y a quelque chose d'indescriptible, d'indicible qui s'est passé. Oui, ça demande du courage. Il y a la décision qui est l'acte premier de courage et ensuite, pas lâcher. Ces petits moments de tous les jours, comment je vais montrer, comment je vais penser. Quelle énergie, là, je vais aller puiser pour la donner. Et ça, c'est nourri par, en même temps, le fait que tu reçois des connexions tellement authentiques, du feedback, des liens humains. Et ça passe par être en reconnaissance, acceptation, et je vais même mettre le mot amour, de tes propres imperfections. Et aussi voir la nature par essence chaotique de la vie. Il y a une des femmes du Cercle Ordénorme, on parlait de cette nature chaotique de la vie, de nos business, et qui nous a offert un mot. qui parle de chemin caordique. L'ordre qui se crée dans le chaos. Elle est belle cette nature caordique. Et ça, ça va requérir d'accepter qu'il n'y a aucune garantie. Aucune garantie de réussite, de succès, que tout va bien se passer. Aucune garantie. Plongée dans ce mystère. à cœur ouvert. Et avec ces femmes, ces leaders extraordinaires du cercle ordinaire, on a aussi fait plusieurs pratiques et exercices. On a exploré la question de la loyauté. La loyauté envers cette version future de toi. Et cette loyauté, elle nécessite d'arrêter, d'arrêter l'approche transactionnelle. Je vais donner tant d'énergie, tant de temps, tant d'efforts, et je vais attendre de recevoir à la hauteur de ça pour continuer à avancer. Et si je ne reçois pas, c'est injuste, c'est ingrat, et je m'arrête. Et j'attends. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ce n'est pas ça l'ordre cardique. Nous avons à être en loyauté, en amour de cette version que nous voulons créer, offrir. Par moment, on va avoir 3 ans, 5 ans, 10 ans et parfois on a besoin de raccourcir le temps. De raccourcir infiniment le temps. Pour moi, ça a été vraiment de raccourcir le temps à chaque soirée. Avec qui est-ce que je veux me coucher ce soir ? Avec la version d'Anne-Valérie ? qui a flanché, qui s'est caché, qui s'est raconté qu'elle était trop fatiguée, et qu'elle n'était pas à la hauteur et qu'elle n'avait pas de valeur, ou avec la version triomphante d'Anne Valéry, qui a donné son meilleur, qui s'est laissé surprendre et émerveiller à quel point son meilleur pouvait être encore meilleur, et qui a vécu des relations extraordinaires, et qui a dansé avec ses femmes, qui a chanté avec ses femmes, qui a vécu avec elles des transformations, qui les a vues libérer des choses phénoménales. Avec quelle version de toi est-ce que tu veux te coucher chaque soir ? C'est de ça qu'il s'agit, sans même penser à qui tu veux être dans dix ans. Et quand tu es dans le chaos, dans l'épreuve, moi ce que j'aime me dire... c'est que je suis peut-être au cœur d'une histoire extraordinaire. Je suis peut-être au cœur d'une des phases les plus belles de ma vie. Et une chose est certaine, la victimisation, la frustration ne sont pas celles qui vont créer la suite extraordinaire de l'histoire. C'est ma responsabilité de voir la grandeur, les possibilités. Pas au-delà des défis, mais au-dedans d'eux en fait. Et voir dans l'instant, où est la beauté ? Où sont les merveilles ? Où sont déjà les petits miracles ? Les petits instants de grâce ? C'est tout ça, choisir la vivance, cette fameuse vivance dont je parlais dans la masterclass du 11 mars. C'est cesser la résistance, c'est choisir la vulnérabilité. Et choisir de s'engager dans ce courant avec toute son intensité. Alors ces trois étapes que je t'ai décrites, elles sont encore très vivantes pour moi. Je fais le pari qu'elles vont t'aider. Qu'elles vont t'aider dans tes défis de la vie et tes défis du business. Parce que là j'illustre évidemment avec des exemples tellement vivants dans mon business. Et je suis a posteriori tellement heureuse et fière d'avoir maintenu cette immersion, cette retraite pour mes clientes. Et en même temps, j'ai pris une autre décision. J'ai pris la décision de reporter la prochaine session du Cercleur des Normes. J'avais prévu initialement de commencer au mois d'avril un prochain groupe. Ça nécessitait que pendant cette immersion et après cette immersion, je sois en phase de vente. C'est un espace où j'accueille des femmes exclusivement sur candidature. Donc ça exigeait de moi que je sois dans les candidatures, dans des échanges, dans le marketing. Et là je me suis dit non. Là c'est pas juste. Là c'est pas aligné. Parce que le cercle ordinaire, c'est une expérience intime, intense, qui nécessite beaucoup d'engagement de ma part, et qui là absolument nécessitait d'abord un retour à plus d'intimité, avec moi, avec mon mari, avec mon business aussi. De prendre à nouveau du temps, de remettre certaines choses à plat. de m'offrir aussi le temps de vivre toutes les émotions qui sont encore là. Et moi, je ne suis pas de celles qui lancent trois offres différentes par mois, qui accompagnent des tas de groupes de clientes en même temps. Moi, ça me dépasse. Je ne sais pas comment il est possible d'offrir un niveau d'engagement et de présence et de connexion. Dans cette forme d'agitation, ça ne me ressemble pas. Et là, j'ai des femmes extraordinaires que j'accompagne dans Sacré-Bise, auprès de qui je veux être, que je veux servir. Et je sais que si je lançais là, l'expérience du Cercle Ordainant pour sa troisième cohorte, ça me décentrerait de Sacré-Bise aussi, avec ce qui est possible pour moi là maintenant. J'ai décidé de reporter la prochaine corde du Cercle Ordenorme. Je ne sais pas à quand. Je vais laisser voir, ressentir. Je vais aussi poser les choses stratégiquement, émotionnellement. Je suis toujours accompagnée par Martin Latulippe, qui est mon mentor personnel. On va poser tout ça ensemble, on va faire une session. Juste le lendemain de l'immersion avec mes clients du Cercle Ordenorme, J'ai écrit un post sur mes réseaux sociaux. Le titre de ce post, c'était « La vulnérabilité est-elle atroce ou délicieuse ? » L'idée que j'ai développée dans ce post, et tu pourras le retrouver si ça t'intéresse, c'est que c'est pas « ou » , c'est « et » . Parce qu'être vulnérable, finalement, c'est beaucoup oser. Ça a à voir avec l'audace. Ça a à voir avec ce donné à fond. et pour se donner à fond, tu as à aller au fond de ce qui se joue en toi. C'est entrer dans l'arène la peur au ventre et le courage au coeur. C'est ouvrir la porte à des émotions qu'on considère comme atroces comme l'angoisse, la honte, l'humiliation, l'accablement. Et aussi laisser entrer des délices comme la tendresse, la joie, l'amour. Et ce que j'ai observé, qui est de toute beauté, c'est que plus moi j'ouvre, plus mes clientes se découvrent. Elles se découvrent dans tous les sens du verbe découvrir. Je crois que quand une femme ose sa vulnérabilité, elle invite les autres à ressentir aussi cette puissance. Et cette femme, c'est toi, c'est nous. On est chacune appelée à descendre dans l'arène. Chacune de mes clientes du cercle est repartie dans son arène. Dans Sacré-Bise, semaine après semaine, j'invite chacune à aller dans son arène. Et c'est histoire de triomphe. Quand je travaille avec mes clientes, ça transcende des alignements de zéro, de centaines de millions d'euros créés sur un compte en banque. Et oui, on veut ça, bien sûr. Et c'est au-delà de ça. C'est se lever, être une femme debout face aux défis, avec la peur au ventre et la foi au cœur. Une femme vulnérable et tellement vaillante qui embrasse tout. le côté parfois atroce, et aussi les délices. Si cet épisode t'a inspiré, si le podcast Entreprendre Hors des Normes t'aide sur ton chemin, il y a une chose qui m'aide beaucoup à le diffuser, à lui permettre de toucher davantage de femmes, c'est très simple. C'est que tout simplement tu le partages à des amis entrepreneurs ou que tu lui mettes une étoile, une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute ou sur YouTube ou Apple Podcast ou Deezer, Spotify ou que tu l'écoutes. Parce que les algorithmes adorent ça. Ils aiment voir qu'il y a des interactions. Et moi ça m'aide beaucoup. Ça m'aide beaucoup et ça m'encourage aussi pour tout te dire. Là, j'enregistre le podcast, on est un week-end. Parce que la semaine prochaine, je sais que je suis appelée à vivre encore des émotions difficiles. Allez, c'est temps d'adieu. Et je voulais honorer mon engagement à offrir le podcast chaque jeudi. Et oui, je te le dis vraiment franchement. Chaque note, chaque commentaire est aussi un petit clin d'œil qui dit Allez Anne-Valérie, continue, ça a de la valeur pour moi. Alors, merci infiniment et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

Comment ne pas craquer quand tu as le sentiment que les défis s’empilent dans ta vie ?

Comment rester engagée quand tout te dit de te désengager ?

Comment te tenir debout quand tu as juste envie de te coucher et attendre que la tempête passe ?

Comment continuer à avancer quand tu es une entrepreneure déterminée, et aussi si vulnérable ?

Ces questions, je me les pose. Parce que c’est mon expérience récente.

J’accompagne chaque semaine des entrepreneures qui elles aussi sont confrontées à ces défis, face à cette dualité : je veux mentalement avancer, mais mes émotions et mon corps désirent ralentir.


Là, tu as à prendre des décisions.


C’est un épisode très vulnérable du podcast Entreprendre Hors des Normes que je t’offre. Je te dévoile ce que j’ai traversé récemment, afin de te partager de précieuses leçons :

*Les coulisses de mon business ces dernières semaines, et tu réaliseras que les défis sont là tout au long de ton chemin entrepreneurial.

*Comment dépasser la honte.

*Les trois étapes pour avancer même quand tu te sens si vulnérable

*Mon approche pour générer de l’énergie, même quand tu te sens au bout du rouleau.

*Les décisions difficiles que j’ai prises, et le processus qui les sous-tend.


Être vulnérable, c’est beaucoup oser, s’engager, se donner à fond. C’est entrer dans l’arène la peur au ventre, et le courage au cœur.


Si cet épisode t’a inspirée, si ce podcast t’aide sur ton chemin, merci de m’aider à le diffuser : un partage, une story, une note, un commentaire... pour dire aux algorithmes que c’est un chouette podcast. Et pour moi, c’est aussi un précieux encouragement à continuer à te l’offrir même dans les tempêtes.

Merci.


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Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un épisode un peu particulier. Un épisode qui, à l'image de son titre, engage de la vulnérabilité. Et pas seulement en termes de thème, mais clairement ma vulnérabilité. Je veux aussi partir de ma propre expérience, ces dernières semaines, ces derniers mois même, pour te transmettre des enseignements. Parce que je sais que par moments, la vie te chamboule, la vie t'amène des défis, même des épreuves, des douleurs, et il nous arrive bien entendu de nous sentir fragiles, vulnérables, plus capables. Parfois même sans qu'aucun événement particulier ne soit arrivé. Et parfois parce que la vie nous a amené quelque chose sur notre chemin. Et simplement, tu es sensible, voire hypersensible, et ça peut susciter des réactions fortes, intenses, violentes. Et dans ces moments-là, quand tu es salarié, parfois tu peux t'arrêter, te mettre en retrait, ralentir. Généralement, ça peut être entendu, compris. Et l'argent viendra. Ton salaire arrivera. Seulement, quand tu es entrepreneur, tu n'as plus ce luxe-là. C'est différent. Tu mènes ton navire, les tempêtes passent. Tu as des décisions à prendre, tu dois les prendre rapidement. Assumer, assurer. Bien sûr que tu peux t'arrêter. Bien sûr que tu peux te mettre en retrait. Ça aura des conséquences. Peut-être que ça sera des mois sans revenus. Ça va générer encore d'autres émotions. Il y aura des implications pour tes proches, tes clients, tes communautés. Et les enjeux peuvent parfois paraître énormes. Et c'est là que tu peux te sentir tellement vulnérable. Dans cet épisode, je veux commencer par te dévoiler ce que j'ai vécu, je dirais essentiellement depuis le début de l'année, et qui en réalité avait commencé en 2024. et qui m'a engagée sur ce chemin de grande vulnérabilité. Et puis je veux te mener par trois étapes. Ces trois étapes que j'ai traversées ou que je suis même encore en train de traverser pour continuer à avancer, même quand tu te sens si vulnérable. À la fin de l'épisode, je vais même te partager une décision que j'ai prise au service de mon business, au service de mes clientes et à mon service aussi, évidemment. Le contexte dans lequel je veux t'emmener, je vais le faire commencer en ce début de cette année, en ce mois de janvier 2025. Je suis partie très tôt en janvier à Bali. Bali, c'est mon paradis. J'adore y être. Et tout en étant à Bali, je m'étais donné, je suis très douée pour ça, un planning très très très chargé. En janvier, j'ai lancé un tout nouveau programme, le programme Lancement Puissant. Si tu le suis, tu m'as certainement vu le lancer. Donc ça veut dire créer l'offre, apprendre à parler le langage de cette offre, le marketing, la vente avec un modèle de vente particulier. Suite à ce lancement, j'ai eu même pas une semaine sans... Phase de marketing ou vente spécifique. Et j'ai enchaîné avec le sommet entreprendre hors des normes. Sommet que je continuais à préparer pendant tout le mois de janvier. Et là, je suis rentrée dans la phase de marketing du sommet qui a duré trois bonnes semaines. Puis la semaine de déroulement du sommet qui pour un sommet de cette envergure est vraiment... Ça a été un mois extrêmement intense. À peine le sommet terminé, j'ai enchaîné directement Avec les invitations pour ma masterclass qui a eu lieu le 11 mars, une toute nouvelle masterclass, j'ai pris une décision très rapide et très radicale de complètement changer mon modèle de masterclass. J'en avais une qui fonctionnait très bien, sur un élan, et je reviendrai dans un autre épisode de podcast là-dessus, là c'est pas le sujet. J'ai décidé de complètement changer ma masterclass à quelques jours de celle-ci. Donc tout recréer. La présentation, les slides, le marketing, les mails, les posts, tout. Je me suis mis en grande difficulté. La masterclass est arrivée. Ensuite, c'est une semaine où je vends mon accompagnement sacré bise. Et la semaine suivante, toute la semaine, j'accueillais les clientes de mon mastermind, le cercle hors des normes. Et quand je dis j'accueillais, c'est une immersion qui se passe chez moi. Elles dorment dans une maison d'hôtes tout près de chez moi. Toute la journée, du matin au soir, au dîner, nous sommes chez moi. Donc c'est un espace très particulier à nouveau, avec une autre forme d'intensité pour moi. J'ai passé un mois et demi à Bali, donc toute la phase lancement puissant, début de la communication sur le sommet, j'étais à Bali, je suis rentrée de Bali, quelques jours avant le début du sommet Entreprendre Ordinum. Ma dernière semaine à Bali, j'étais très malade. Mais quand je dis très malade, c'est très très malade. Une forme d'intoxication alimentaire qui m'a littéralement clouée au lit au point de ne pas pouvoir me lever. Et ça a duré une semaine et quand j'ai pu être sur pied, je reprenais l'avion et je rentrais en France. Tout ce que je gère là, c'est avec une toute petite équipe. Une toute petite équipe constituée de mon mari qui travaille à mes côtés et une assistante. Et aussi bien sûr des prestataires sur des thématiques spécifiques comme les pubs Facebook ou autres. Voilà le contexte. Donc un contexte très exigeant pour moi, pour mon énergie, pour ma présence, pour mon mindset, sans période de repos ou de répit. Le 11 mars avait lieu cette fameuse masterclass radicalement nouvelle, angle nouveau, énergie différente, positionnement différent. Mon intention était vraiment d'asseoir plus fermement et clairement le positionnement d'accompagnement pour les femmes entrepreneurs atypiques, différentes, divergentes, hors des normes. Et cette semaine de masterclass et ensuite de vente de mon accompagnement Sacré-Bise ne s'est pas passée du tout, comme j'avais imaginé qu'elle se passerait. Parce qu'au cœur de cette semaine-là, mon mari a perdu son papa, qui est parti assez brutalement. Et comme nous travaillons ensemble, nous portons les lancements ensemble, évidemment mon mari a dû partir d'urgence pour être là où il était appelé à être, bien entendu. Et je me suis retrouvée seule à tenir l'espace de ce lancement, le poursuivre jusqu'au bout, et me projeter dans le fait que la semaine suivante, les clients de mon mastermind venaient chez moi. Quand tu vis ce genre de tourmente avec des décisions ultra rapides à prendre, c'est très exigeant psychiquement, émotionnellement, physiquement. J'ai déjà quelques inimitiés avec Morphée qui souvent n'aiment pas trop venir me visiter à la nuit. Alors dans ces moments où les émotions sont en vrai cavernaum, c'est encore très amplifié. Je me retrouvais avec des nuits très raccourcies. J'avais traîné depuis bas de nuit une très profonde fatigue suite à cette maladie que j'ai eue là-bas, le retour, le décage horaire, l'enchaînement de tous ces lancements, etc. Et je me suis retrouvée en cette fin de lancement, seule, à le tenir, accueillir les nouvelles clientes, continuer à soutenir l'énergie de la vente jusqu'au bout. Et le lancement se terminait le vendredi soir. Le samedi, je me suis retrouvée face à cette décision. Est-ce que je maintiens l'immersion pour les clientes du cercle hors des normes ou est-ce que je l'annule ? À ce moment-là, j'avais la certitude que l'enterrement, les obsèques, auraient lieu pendant la semaine de l'immersion. En toute logique, c'est ce qui allait se passer. Donc, je me suis dit, bien évidemment, ma place est auprès de mon mari pour l'accompagner dans cette douleur, dans cette séparation. et vivre tout cela avec lui en région parisienne, donc très loin de chez moi. Et j'ai pris la décision d'annuler l'immersion. J'ai prévenu chacune de ces femmes, une à une, le samedi, en leur expliquant bien sûr le contexte, et bien entendu, elles ont été d'une compréhension et d'une empathie et d'une compassion extraordinaires. Seulement un peu plus tard, dans cette même journée, pour des questions d'organisation, etc., il s'avère que les derniers adieux à mon beau-père, cérémonies, etc., auront lieu la semaine d'après. Donc je me retrouve avec cette semaine d'immersion qui finalement est redevenue possible. Et avec une décision à prendre extrêmement rapidement. Parce qu'entre temps, mes clientes avaient commencé à annuler leurs billets de train, moi j'avais annulé la maison d'hôte qui était réservée pour elles, etc. Tout ça en l'espace de quelques heures. En échange et harmonie avec mon mari, on prend la décision ensemble, en tout cas il me dit, accueille-les. Et je suis OK avec ça. Il allait, lui, revenir dans la semaine. Être là en soutien, en accompagnement, parce que c'est aussi beaucoup de logistique, une immersion chez soi avec les repas, etc. Elle me dit, faisons-le. Ça va amener de la vie à la maison. C'est ta mission. Ça va nous aider, ça va nous soutenir aussi. Donc, j'ai recontacté les clientes. Entre le samedi matin et le samedi soir, on était le samedi soir leur expliquant, en disant, écoutez... On veut la vie. On veut vivre ça ensemble. Est-ce que vous êtes toujours ok pour venir ? Et chacune d'elles m'a dit un grand oui. Donc cette immersion a eu lieu. Est-ce que ça a été facile de vivre tout ça ? Non. Au moment où j'enregistre cet épisode de podcast, je suis juste après l'immersion. Parce qu'après, je vais devoir partir justement pour vivre tous ces temps de derniers adieux. Et je voulais absolument enregistrer ce podcast avant, ne sachant pas comment va être l'énergie, le temps et l'espace après. Qu'est-ce que j'ai vécu ? Des tas d'émotions. Évidemment, les émotions liées à mon mari, à ce décès, à ce deuil. Et aussi les émotions vis-à-vis. des espaces que je tiens de ma mission, des clientes de sacré bis que j'étais en train d'accueillir tout en étant complètement chamboulée, de mes clientes du cercle hors des normes à qui j'ai dit non puis oui. Et dans tout ça, la peur de ne pas y arriver. La peur de flancher. La peur de m'écrouler. Et derrière la peur, une autre émotion. que si tu es comme moi, tu n'as pas du tout envie de vivre, qui s'appelle la honte. La honte, elle est enracinée dans cette douleur que je suis imparfaite, que je suis indigne, que je n'appartiens pas, que ce qui est possible pour les autres ne l'est pas pour moi, que je ne mérite pas. C'est une émotion que je connais bien et je crois que beaucoup de femmes atypiques ou qui se sentent différentes d'une manière ou d'une autre sont habituées à côtoyer la honte. Brené Brown, qui a écrit ce fameux livre « Le pouvoir de la vulnérabilité » , parle de la honte comme d'un marécage de l'âme. Je trouve cette expression sublime. C'est ce marécage, ce terrain embourbé si difficile, dans lequel on peut s'engluer, et que notre humanité partagée nous demande de traverser de temps en temps. Et il y a vraiment une relation, je trouve, entre la vulnérabilité et la honte, et ce qui vient juste après. Et c'est vraiment le propos de cet épisode, le courage. La vulnérabilité et la honte, je les vois comme intrinsèquement liés. Quand on se permet d'être vulnérable, il y a la honte qui vient frapper à la porte. Et la vulnérabilité, elle nous demande cette ouverture de la porte. Donc, être vulnérable, c'est prendre le risque de la honte. Pour moi, la honte... C'était pendant la fin du lancement, m'écrouler et disparaître. C'était pendant cette semaine d'animation avec mes clients du Cercle Or des Normes, m'écrouler physiquement, émotionnellement. Pas arriver à tenir cet espace, pas leur donner le meilleur, pas les accompagner à la hauteur de l'excellence que j'ai tellement à cœur de tout le temps donner. Seulement la magie c'est que quand on voit la honte apparaître, Et il y a la possibilité de voir le courage naître aussi. Et le courage, ce n'est pas l'absence de peur, ce n'est pas l'absence de honte. C'est cette décision d'avancer avec la peur et avec la honte. Et ça implique de se lancer dans un inconnu, parce que je ne savais pas comment ça allait se passer. Quand le samedi soir, j'ai appelé chacune en disant, on l'a fait cette immersion, on va la vivre ensemble. Je me sens extrêmement vulnérable et j'ai la foi que dans cette vulnérabilité, il va y avoir de la puissance pour chacune. C'est ce que je leur ai dit. Et c'était pour moi un immense saut dans l'inconnu. C'était une prise de risque émotionnelle phénoménale. Parce que je sais aussi avec mon propre double atypisme, À quel point je peux être sensible aux oscillations émotionnelles ? À quel point je peux être parfois chamboulée, mise à terre ? Et je prenais ce risque-là. Et en même temps, je savais tellement qu'il y avait là la possibilité de connexion à un autre niveau, d'une profondeur que nous n'avions jamais expérimenté. Je crois vraiment que l'antidote à la honte C'est son expression. C'est le fait de partager nos histoires, de la sortir de l'ombre et de la mettre dans la lumière. La honte, elle se nourrit de l'ombre. Elle se nourrit de cette noirceur. Elle se nourrit du fait qu'elle nous embarque dans un coin à se cacher et qu'on décide d'y aller, de se mettre en lumière, d'en parler. Elle se dissout. C'est exactement ce que je suis en train de faire là. Maintenant. de la mettre en lumière, de la mettre en mots, de l'exposer face à toi. Et l'ironie dans tout ça, c'est que dans ma masterclass du 11 mars, celle qui avait été comme un appel stratégiquement, absolument une erreur, une grosse erreur stratégique, mais là je ne suis pas dans un podcast stratégique. En revanche, un élan du cœur que j'avais suivi. Dans cette masterclass, le thème central, c'était la vivance. Cette idée qu'il y a des moments où nous nous sommes appelés à répondre à des appels. Et avec un appel vient un défi. Mais je vais y revenir parce qu'on est tellement là au cœur de la vulnérabilité. Je suis allée voir la définition du Larousse. C'est quoi être vulnérable ? Le Larousse dit « c'est être exposé à recevoir des blessures et des coups, c'est donner prise à des attaques » . C'est intéressant cette définition. Et je trouve que la vulnérabilité c'est un concept souvent tellement mal interprété ou en tout cas mal accepté encore dans notre société. On est encore tellement conditionné à la considérer comme une faiblesse et c'est encore humainement notre premier élan parce qu'elle induit une fragilité, une tendresse. On sait qu'on peut être blessé, encore plus que nous ne le sommes dans cet espace déjà de vulnérabilité. Et on célèbre la force, on célèbre la résilience, on célèbre un mindset solide. Et on ne voit pas que la vulnérabilité, elle a aussi sa place là-dedans. C'est un aspect fondamental de notre expérience humaine. Elle est essentielle au courage, à l'authenticité, à cette vérité. Seulement pourquoi on n'y va pas ? Parce qu'elle nous plonge dans l'inconnu, dans le risque. dans l'exposition émotionnelle de ces émotions comme la honte, et je n'ai pas cité l'humiliation, il y a ça aussi. Alors ces trois étapes par lesquelles je suis passée pour décider, décider de norer jusqu'au bout ce lancement, dans cette tempête émotionnelle, décider d'accompagner, Ces femmes extraordinaires du cercle hors des normes dans cette tempête émotionnelle C'est trois étapes. La première étape, c'est répondre à l'appel. Et je leur en ai amplement parlé à ces entrepreneurs du cercleur des normes de cette question d'appel. L'appel, c'est quoi ? C'est ce moment qui est un point de bascule où nous avons à décider de nous engager. Nous engager dans le défi, nous engager dans l'épreuve, continuer à avancer, choisir d'aller dans le courant même s'il est tumultueux et bouillonnant. Parce qu'il y a l'appel vers une version plus grande de nous-mêmes. Et je crois que plus nous avons des grandes aspirations, plus nous sommes confrontés à des grands défis. Et là, ça parle de notre pouvoir personnel. choisir de boire, de mettre le projecteur de la conscience sur ce récit intérieur. Ce récit intérieur naturel qui va dire, et qui m'a dit, « Non Anne-Valérie, tu ne vas pas être capable, tu ne vas pas y arriver, regarde comme tu es fatiguée, tu es déjà épuisée, tu es au bout du rouleau, tu vas t'écrouler. » Et là, il y a même, pour être honnête, Un biais ou une injonction qui est autour du prendre soin de soi. Prends soin de toi. Mets-toi en retrait, en repli. Et je suis vraiment complètement à fond pour prendre soin de soi. Mais par moment, on l'entend. Je trouve de travers le prendre soin de soi. Par moment, oui, bien sûr, on a besoin de se reposer, de se retirer. Et je vais le faire prochainement. Mais par moments, prendre soin de soi, c'est prendre soin de soi avec les autres. Et pour moi, là, il n'y avait pas de plus grande beauté que de prendre soin de moi avec ces autres femmes. La puissance, elle était là. Et j'ai eu à faire très attention à ce récit intérieur, qui m'engageait à être passive plutôt que de rester active. Et là, ça nécessite de voir que ce défi, il a un sens, il a un but, il a une orientation. Un but dans le sens, je ne sais pas le résultat. Je ne sais pas à ce que concrètement ça va créer ou matérialiser. Je sais en revanche qu'il y a des opportunités de développement pour moi, qu'il y a des leçons, des enseignements pour mes clientes, pour toi là, je l'espère. En tout cas, c'est mon intention. Et que chaque défi est une initiation qui nous est proposée vers notre prochain niveau. Et que quand moi-même je m'engage dans un défi, je deviens tellement plus emplie de compassion pour mes clientes quand elles vivent leurs propres défis. Qui serais-je pour accompagner mes clientes ? Quand on invite des défis de la vie, si moi-même, quand j'ai un défi, je me suis retirée, rétractée, rétrécie, au lieu de choisir la grandeur. Et ça parle, ça, de notre évolution identitaire. C'est une invitation à considérer chaque défi comme faisant partie de cette évolution vers une nouvelle identité. C'est une étape qui, à chaque micro-moment, et on parle de micro-moments, où on choisit de quitter la posture de victime, de reprendre notre pouvoir personnel, de décider vers où on veut aller, comment on va surmonter ce défi, quelle énergie on va choisir. Là, oui, on est au cœur de la vulnérabilité. Et là commence à émerger, à pétiller la puissance. Et c'est là que tu peux commencer à voir que dans le défi, dans l'épreuve, dans le deuil, dans ces moments où tu te dis que tu n'auras pas la force, tu n'auras pas l'énergie, il y a de la valeur. Il y a de la valeur à extraire, à excaver de ce terreau. À les chercher dans cette terre. Et oui, c'est du travail. C'est le travail de choisir de lâcher toutes les vieilles histoires sur toi, sur la vie. et de choisir d'écrire de nouvelles histoires. Il y en a fait un magnifique exercice, une exploration, une expérimentation dans le cercle ordénome autour de cette question de réécrire l'histoire. Pour amener Chayakun vers sa grandeur, vers ses aspirations les plus hautes, les plus élevées. Et c'est un travail qui peut être grandiose, comme ce qu'on a vécu dans le cercle, et aussi un petit travail minutieux. en dentelle de tous les jours. Donc la première étape, c'est de répondre à la peine. La deuxième étape, ça va être de générer de l'énergie. Parce que, je peux t'assurer que, vu tout ce que j'ai vécu, ma perception c'est que je n'ai plus d'énergie. Je suis épuisée, exténuée, il n'y a plus d'énergie dans Anne-Valérie. J'ai aussi cette facilité à me raconter l'histoire que, portant ce trait d'autisme Asperger, mon réservoir d'énergie se vide très vite. Et que ça peut être dangereux et très risqué. Et là, tu as à prendre une décision. C'est la décision que j'ai prise. Décider, je suis capable. Parce que le sentiment d'être débordé, submergé, épuisé, Il peut être réellement physiologique. Mais le plus souvent, nous sommes épuisés par nos pensées. Nous sommes épuisés par ces pensées pourries, toxiques, négatives qui tournent en boucle dans nos têtes. Nous sommes épuisés par cette pensée « j'en suis pas capable, j'ai plus les capacités pour ça » . C'est fascinant de voir à quel point nos pensées peuvent retirer de l'énergie ou ajouter de l'énergie à nos journées, à nos semaines, à nos mois, à notre vie. Et c'est là que... En travaillant sur nos pensées, on travaille sur notre capacité émotionnelle. Cette capacité à rester plus stable, plus présente, plus souveraine. Même quand le bateau tangue, même quand il y a des vagues qui passent par-dessus bord. Cette capacité émotionnelle, c'est la capacité à accueillir toutes les émotions, même les plus intenses. à faire face aux situations difficiles, complexes, à ne pas flancher face aux imprévus, ne pas se contracter, ne pas fuir, ou le faire un peu, parce que je le fais aussi un peu, mais se reprendre, re-choisir une autre réaction. Et c'est ça, je crois, qui caractérise les leaders, les grands leaders. Pas en mode « je gère tout parfaitement » , mais en mode « en se challengeant, j'ouvre mon cœur, je suis vulnérable, j'ai un cœur tout tendre » et en même temps je me régule, je choisis ma réponse, je travaille ma capacité émotionnelle. Parce que pour réussir, pour en revenir à la réussite, pour vendre, pour faire du marketing, tu n'as pas besoin d'être une super héroïne qui réussit tout et qui est invincible. Non, au contraire, tu as à incarner cette humanité. C'est notre humanité qui nous connecte et de plus en plus à l'ère de l'IA, etc. Il y a une forme de leadership émotionnel qui est tellement puissant. Et je crois vraiment, et je le partage régulièrement à mes clientes, que ce soit dans Sacré-Bise ou dans le Cercle des Rôtes Énormes, que ce que nous désirons créer, ce que nous désirons atteindre, nos plus grands objectifs, sont juste derrière les émotions que nous évitons. Les émotions qu'on ne veut pas rencontrer. Les émotions... que l'on sait pertinemment que si on s'engage dans une certaine décision, un certain chemin, on risque de rencontrer ça. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Quand j'ai décidé, malgré tout le contexte, de maintenir l'immersion du cercle hors des normes, j'ai pris un risque émotionnel phénoménal. Et j'étais prête à ça. Quand tu changes ta relation aux émotions, tu changes ta relation à tout ton business et tu changes tes résultats. Et ce qui est assez étonnant ou pas étonnant du tout, je ne sais pas, c'est que mon dernier lancement pour Sacré-Bise était début novembre. Et déjà quelques jours avant ce lancement, J'ai perdu une personne très proche qui m'avait déjà confrontée à cette décision. À ce moment-là, il n'y avait pas d'immersion ensuite, mais la décision de maintenir ou pas le lancement. Parce que là, on était avant la masterclass en novembre. Ce décès est intervenu un petit peu avant la masterclass et l'enterrement était le jour de la masterclass. Et j'ai déjà eu une décision très douloureuse comme ça à prendre. Et ce qui est incroyable, c'est que j'en ai parlé le 11 mars dans ma toute dernière masterclass. Et deux jours après, j'étais amenée à vivre à nouveau cela. Comme si la vie voulait vraiment m'amener à un nouveau niveau de leadership, de présence, d'incarnation, d'intégrité. Donc comme je te le disais, ça part vraiment de cette décision, je suis capable. Bien sûr. Ton cerveau va résister. Il va t'offrir toutes ces belles pensées. Et il l'a fait pour moi. Je suis trop fatiguée. C'est trop, renonce, ça sera plus facile. Personne ne t'en voudra de toute façon. Tu as tout ton temps. Ils comprendront. Là, c'est vraiment dur. Mais dans un précédent épisode, si tu l'as écouté, je crois que c'était deux épisodes en arrière, souviens-toi ce que je t'ai partagé et que j'ai partagé aussi le 11 mars dans ma masterclass. Ça demande finalement plus d'énergie d'arrêter que de continuer. C'est plus difficile de lâcher que d'aller triompher. Ton cerveau va te dire « Non, c'est trop dur. Tu n'as plus la force, tu n'as plus l'énergie, tu es trop fatigué. À quoi bon ? » Ah, le fameux « À quoi bon ? » Et tu as à choisir que triompher, c'est important. Que triompher, c'est non négociable. Que triompher, sinon quoi d'autre ? Parce que triompher, c'est... Tu ne sais pas quel résultat concret dans la matière. Je ne savais pas ce qu'on allait vivre dans cette immersion. Je ne savais pas si j'allais tenir ou m'effondrer. Je ne savais pas si j'allais être à la hauteur de l'excellence que je voulais leur offrir à tout prix de tout mon cœur. Je voulais leur offrir une séance de breastwork, ces trois heures extrêmement intenses en présentiel. Je me disais, est-ce que je vais pouvoir tenir cet espace ? Et ça a été d'une puissance inégalée. Je ne savais pas quand j'ai décidé. Et c'est vraiment être plus forte que ces histoires-là. Décider à chaque instant de réécrire les mots d'une autre histoire. Et c'est là que tu recrées de l'énergie. C'est là que tu choisis de croire que tu as encore un potentiel d'énergie et de ressources à ta disposition. C'est ça la décision. Et la troisième étape, c'est de croire dans cette puissance que recèle la vulnérabilité. De croire que quand tu choisis cette identité triomphante, il va y avoir une puissance qui va être libérée, une énergie. Une énergie qui est jubilatoire pour toi à ressentir. et qui est au service de tes proches, ton entourage, tes clients, tes communautés et au-delà parce qu'il y a un effet d'onde. J'ai eu à croire que en embrassant ces décisions, en embrassant cette vulnérabilité, ça serait au service de mes clientes, au service de mon mari aussi, qui lui aussi évidemment avait besoin. de soutien dans toute cette période et que j'allais pouvoir tenir tous ces espaces-là. Et ça, ça commence par choisir d'aimer les parties de toi qui sont mises à nu quand tu décides de relever les défis. Parce que oui, c'est une mise à nu. Tu as à être héroïque. Tu as à choisir d'être créatrice plutôt que victime. Tu dois abandonner toutes tes histoires petites rikiki de Calimero qui est dans la douleur. Tu as à choisir le pouvoir, le pouvoir personnel. Devenir tellement intentionnel. Et ce qui est magique, c'est que la vulnérabilité, elle est vraiment cet espace de naissance de la créativité, du changement, des transformations, des transmutations. C'est ce qu'on a vécu avec le Cercleur des Normes. J'ai déjà animé beaucoup de retraites, immersions, séminaires. Et là, ça a été très particulier. Il y a quelque chose d'indescriptible, d'indicible qui s'est passé. Oui, ça demande du courage. Il y a la décision qui est l'acte premier de courage et ensuite, pas lâcher. Ces petits moments de tous les jours, comment je vais montrer, comment je vais penser. Quelle énergie, là, je vais aller puiser pour la donner. Et ça, c'est nourri par, en même temps, le fait que tu reçois des connexions tellement authentiques, du feedback, des liens humains. Et ça passe par être en reconnaissance, acceptation, et je vais même mettre le mot amour, de tes propres imperfections. Et aussi voir la nature par essence chaotique de la vie. Il y a une des femmes du Cercle Ordénorme, on parlait de cette nature chaotique de la vie, de nos business, et qui nous a offert un mot. qui parle de chemin caordique. L'ordre qui se crée dans le chaos. Elle est belle cette nature caordique. Et ça, ça va requérir d'accepter qu'il n'y a aucune garantie. Aucune garantie de réussite, de succès, que tout va bien se passer. Aucune garantie. Plongée dans ce mystère. à cœur ouvert. Et avec ces femmes, ces leaders extraordinaires du cercle ordinaire, on a aussi fait plusieurs pratiques et exercices. On a exploré la question de la loyauté. La loyauté envers cette version future de toi. Et cette loyauté, elle nécessite d'arrêter, d'arrêter l'approche transactionnelle. Je vais donner tant d'énergie, tant de temps, tant d'efforts, et je vais attendre de recevoir à la hauteur de ça pour continuer à avancer. Et si je ne reçois pas, c'est injuste, c'est ingrat, et je m'arrête. Et j'attends. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ce n'est pas ça l'ordre cardique. Nous avons à être en loyauté, en amour de cette version que nous voulons créer, offrir. Par moment, on va avoir 3 ans, 5 ans, 10 ans et parfois on a besoin de raccourcir le temps. De raccourcir infiniment le temps. Pour moi, ça a été vraiment de raccourcir le temps à chaque soirée. Avec qui est-ce que je veux me coucher ce soir ? Avec la version d'Anne-Valérie ? qui a flanché, qui s'est caché, qui s'est raconté qu'elle était trop fatiguée, et qu'elle n'était pas à la hauteur et qu'elle n'avait pas de valeur, ou avec la version triomphante d'Anne Valéry, qui a donné son meilleur, qui s'est laissé surprendre et émerveiller à quel point son meilleur pouvait être encore meilleur, et qui a vécu des relations extraordinaires, et qui a dansé avec ses femmes, qui a chanté avec ses femmes, qui a vécu avec elles des transformations, qui les a vues libérer des choses phénoménales. Avec quelle version de toi est-ce que tu veux te coucher chaque soir ? C'est de ça qu'il s'agit, sans même penser à qui tu veux être dans dix ans. Et quand tu es dans le chaos, dans l'épreuve, moi ce que j'aime me dire... c'est que je suis peut-être au cœur d'une histoire extraordinaire. Je suis peut-être au cœur d'une des phases les plus belles de ma vie. Et une chose est certaine, la victimisation, la frustration ne sont pas celles qui vont créer la suite extraordinaire de l'histoire. C'est ma responsabilité de voir la grandeur, les possibilités. Pas au-delà des défis, mais au-dedans d'eux en fait. Et voir dans l'instant, où est la beauté ? Où sont les merveilles ? Où sont déjà les petits miracles ? Les petits instants de grâce ? C'est tout ça, choisir la vivance, cette fameuse vivance dont je parlais dans la masterclass du 11 mars. C'est cesser la résistance, c'est choisir la vulnérabilité. Et choisir de s'engager dans ce courant avec toute son intensité. Alors ces trois étapes que je t'ai décrites, elles sont encore très vivantes pour moi. Je fais le pari qu'elles vont t'aider. Qu'elles vont t'aider dans tes défis de la vie et tes défis du business. Parce que là j'illustre évidemment avec des exemples tellement vivants dans mon business. Et je suis a posteriori tellement heureuse et fière d'avoir maintenu cette immersion, cette retraite pour mes clientes. Et en même temps, j'ai pris une autre décision. J'ai pris la décision de reporter la prochaine session du Cercleur des Normes. J'avais prévu initialement de commencer au mois d'avril un prochain groupe. Ça nécessitait que pendant cette immersion et après cette immersion, je sois en phase de vente. C'est un espace où j'accueille des femmes exclusivement sur candidature. Donc ça exigeait de moi que je sois dans les candidatures, dans des échanges, dans le marketing. Et là je me suis dit non. Là c'est pas juste. Là c'est pas aligné. Parce que le cercle ordinaire, c'est une expérience intime, intense, qui nécessite beaucoup d'engagement de ma part, et qui là absolument nécessitait d'abord un retour à plus d'intimité, avec moi, avec mon mari, avec mon business aussi. De prendre à nouveau du temps, de remettre certaines choses à plat. de m'offrir aussi le temps de vivre toutes les émotions qui sont encore là. Et moi, je ne suis pas de celles qui lancent trois offres différentes par mois, qui accompagnent des tas de groupes de clientes en même temps. Moi, ça me dépasse. Je ne sais pas comment il est possible d'offrir un niveau d'engagement et de présence et de connexion. Dans cette forme d'agitation, ça ne me ressemble pas. Et là, j'ai des femmes extraordinaires que j'accompagne dans Sacré-Bise, auprès de qui je veux être, que je veux servir. Et je sais que si je lançais là, l'expérience du Cercle Ordainant pour sa troisième cohorte, ça me décentrerait de Sacré-Bise aussi, avec ce qui est possible pour moi là maintenant. J'ai décidé de reporter la prochaine corde du Cercle Ordenorme. Je ne sais pas à quand. Je vais laisser voir, ressentir. Je vais aussi poser les choses stratégiquement, émotionnellement. Je suis toujours accompagnée par Martin Latulippe, qui est mon mentor personnel. On va poser tout ça ensemble, on va faire une session. Juste le lendemain de l'immersion avec mes clients du Cercle Ordenorme, J'ai écrit un post sur mes réseaux sociaux. Le titre de ce post, c'était « La vulnérabilité est-elle atroce ou délicieuse ? » L'idée que j'ai développée dans ce post, et tu pourras le retrouver si ça t'intéresse, c'est que c'est pas « ou » , c'est « et » . Parce qu'être vulnérable, finalement, c'est beaucoup oser. Ça a à voir avec l'audace. Ça a à voir avec ce donné à fond. et pour se donner à fond, tu as à aller au fond de ce qui se joue en toi. C'est entrer dans l'arène la peur au ventre et le courage au coeur. C'est ouvrir la porte à des émotions qu'on considère comme atroces comme l'angoisse, la honte, l'humiliation, l'accablement. Et aussi laisser entrer des délices comme la tendresse, la joie, l'amour. Et ce que j'ai observé, qui est de toute beauté, c'est que plus moi j'ouvre, plus mes clientes se découvrent. Elles se découvrent dans tous les sens du verbe découvrir. Je crois que quand une femme ose sa vulnérabilité, elle invite les autres à ressentir aussi cette puissance. Et cette femme, c'est toi, c'est nous. On est chacune appelée à descendre dans l'arène. Chacune de mes clientes du cercle est repartie dans son arène. Dans Sacré-Bise, semaine après semaine, j'invite chacune à aller dans son arène. Et c'est histoire de triomphe. Quand je travaille avec mes clientes, ça transcende des alignements de zéro, de centaines de millions d'euros créés sur un compte en banque. Et oui, on veut ça, bien sûr. Et c'est au-delà de ça. C'est se lever, être une femme debout face aux défis, avec la peur au ventre et la foi au cœur. Une femme vulnérable et tellement vaillante qui embrasse tout. le côté parfois atroce, et aussi les délices. Si cet épisode t'a inspiré, si le podcast Entreprendre Hors des Normes t'aide sur ton chemin, il y a une chose qui m'aide beaucoup à le diffuser, à lui permettre de toucher davantage de femmes, c'est très simple. C'est que tout simplement tu le partages à des amis entrepreneurs ou que tu lui mettes une étoile, une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute ou sur YouTube ou Apple Podcast ou Deezer, Spotify ou que tu l'écoutes. Parce que les algorithmes adorent ça. Ils aiment voir qu'il y a des interactions. Et moi ça m'aide beaucoup. Ça m'aide beaucoup et ça m'encourage aussi pour tout te dire. Là, j'enregistre le podcast, on est un week-end. Parce que la semaine prochaine, je sais que je suis appelée à vivre encore des émotions difficiles. Allez, c'est temps d'adieu. Et je voulais honorer mon engagement à offrir le podcast chaque jeudi. Et oui, je te le dis vraiment franchement. Chaque note, chaque commentaire est aussi un petit clin d'œil qui dit Allez Anne-Valérie, continue, ça a de la valeur pour moi. Alors, merci infiniment et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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