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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

Lancer une nouvelle offre EP126

Lancer une nouvelle offre EP126

36min |05/12/2024
Play
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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

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36min |05/12/2024
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Description

Tant d’entrepreneures se perdent ici : au moment de lancer leur offre.

Que ce soit leur toute première offre. Ou leur dixième. C’est la même histoire.

Si tu as déjà lancé une offre, tu sais ce dont je veux parler : cette phase si inconfortable.

Tu as travaillé des semaines – voire des mois – et voilà le moment de présenter au monde ce que tu mijotais secrètement.

Présenter, cela signifie en parler. Et c’est là que ça se gâte !

Tu as le sentiment de ne pas être claire, pas précise, pas comprise. Ce n’est pas fluide. Ni à l’écrit, ni à l’oral.

 

C’est embarrassant. C’est frustrant.

Pourtant, tu as sûrement déjà appris une langue étrangère : t’attendrais-tu à la maîtriser en deux semaines ? Non !

 

Pour ton offre, c’est la même chose : elle a son langage propre. Et tu as à l’apprendre.

 

Je t’explique ce concept, et tout ce qu’il va changer pour toi, dans le nouvel épisode du podcast Entreprendre Hors des Normes : Lancer une nouvelle offre

 

Tu vas découvrir :

 

🔥 Ce que j’ai appris en lançant des dizaines d’offres depuis bientôt quinze ans, et les précieuses leçons pour toi.

 

🔥 Ce que cela requiert vraiment de lancer une nouvelle offre, et qui est amplement sous-estimé.

 

🔥 Comment tu vas pouvoir prendre du plaisir dans l’apprentissage de la langue de ton offre.

 

🔥 Pourquoi tant d’entrepreneures renoncent, alors qu’elles sont si proche de leur succès.

 

🔥 L’ingrédient en plus, qui fera la différence pour accueillir tes prochains clients.

 

À la fin de cet épisode, tu comprendras pourquoi tu rechignes à lancer, ou peut-être tu n’as pas encore eu les clients que tu désires.

Finalement, ce n’est pas l’explication exacte, la langue parfaite, qui fait la vente. C’est qui tu es quand tu offres… ton offre.

Et surtout, c’est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à la maîtrise du message.

En attendant, quelle messagère veux-tu être ?

Quelle messagère pour ton offre…

 

… et pour le podcast Entreprendre Hors des Normes ! Si tu apprécies ce que je te donne chaque semaine, tu peux m’aider à le diffuser en partageant une storie, un post, un petit mot à une amie entrepreneure…


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Anne-Valérie

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Parmi mes clientes, j'accompagne beaucoup d'entrepreneurs, soit qui vont lancer leur toute première offre, soit qui vont lancer une nouvelle offre parmi leur gamme d'offres. Ça fait évidemment partie de ton chemin dans l'entrepreneuriat. Et ces moments-là, ce sont des moments où il se passe... tellement de choses, dans l'avant, le pendant, l'après. Je pourrais te partager beaucoup d'observations sur des choses tangibles qu'on voit, les émotions, le mindset, tout ce qui se joue dans ces vraiment phénomènes de création et lancement d'une oeuvre. Parmi tout ce que je pourrais te dire, il y a cette observation. Que je vois beaucoup d'entrepreneurs qui vont allonger la phase avant de se lancer, en se racontant qu'elles ne sont pas prêtes, qu'il manque des choses, qu'il faut encore travailler, etc. Tout ça pourquoi ? Pour une seule raison, fondamentalement cachée bien entendu, qui est d'éviter les émotions liées au lancement. Cette plongée dans l'incertitude, dans l'inconnu, ce sentiment de vulnérabilité, cette peur d'échouer. etc etc etc. Dans cet épisode, je veux vraiment t'aider à comprendre ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Partant de là, tu vas comprendre pourquoi peut-être tu as des résistances à la lancer. Et si tu as déjà lancé et que tu n'as pas eu peut-être les clients que tu voulais, qu'est-ce qui s'est passé ? Et partant de ces compréhensions, tu vas avoir des clés essentielles pour aller changer ça. Dans cet épisode, je ne vais pas te parler de stratégie ou de tactique de lancement et j'ai à l'esprit d'autres épisodes à venir pour ça. Mais je veux qu'on aille vraiment voir ce qui est nécessaire pour montrer ton offre au monde et bien sûr, pour donner envie de l'acheter parce que c'est ça qui va permettre à... ton entreprise, ton sacré bis de se développer. Quand je regarde mes 14, bientôt 15 années d'entrepreneuriat, j'ai lancé beaucoup, beaucoup d'offres. Et dans des champs extrêmement différents, en B2B, en B2C, des objets, des prestations, avec tout type de public, des offres longues, des offres courtes, toutes les gammes de prix. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'expériences. Et au cœur de ces expériences, il y a des très jolies similitudes. Si je regarde seulement mes deux dernières années, et qu'est-ce que j'ai lancé dans ces deux dernières années ? Essentiellement, il y a eu mon accompagnement Sacré Bise, que j'ai lancé il y a presque deux ans maintenant. Le Mastermind Le Cercle Hors des Normes, qui début 2025, fêtera sa première année. Il y a eu mon livre Femmes hors des normes que j'ai lancé début octobre. Il y a eu le grand sommet Entrepreneurs hors des normes qui est une offre en tant que telle que j'ai lancée en tout début d'année, en janvier de cette année. Et c'est l'essentiel. Quand j'observe ces lignes de temps pour chacune de ces offres, il y a une évidence. Et très souvent, tu n'as pas conscience de cette évidence. c'est que tu as besoin de temps pour savoir parler de ton offre. Si je l'exprime autrement, plus le temps passe, plus tu acquiers la maîtrise de la langue de chacune de tes offres. C'est très difficile, je pourrais même dire je pense impossible de comprimer le temps pour te dire en un mois, en un lancement, je vais maîtriser l'art de la langue de mon offre. Quand je revois par rapport à mes offres, le sommet Entrepreneur de Nerve, c'était très particulier, c'était un énorme événement. Beaucoup de visibilité, beaucoup de contacts, beaucoup d'expansion dans un temps très condensé. Donc c'est un vrai défi de savoir parler d'un sommet qui arrive tout nouveau dans ton univers en si peu de temps. Je vais animer à nouveau ce sommet pour sa deuxième édition début 2025. Et je me reconnecte à ça. Comment est-ce que j'en parlais ? C'était quoi les défis ? C'était quoi les messages qui ont fait mouche ? Ça fait un an. J'ai le sentiment d'avoir quasi oublié. J'ai besoin de prendre le temps de me reconnecter à ça. Si je vois le cercle ordinaire, alors il y a quasiment une année qui s'est écoulée, mais seulement deux lancements. Parce que c'est une expérience qui se déroule sur six mois. J'en suis à mon deuxième groupe du cercle ordinaire. Est-ce que j'ai le sentiment de maîtriser ma manière de parler du cercle ? Non, absolument pas. L'expérience que je vis avec mon accompagnement Sacré-Bise, elle est très différente. Parce que non seulement ça va faire bientôt deux ans, mais en plus, j'ai fait de nombreux lancements. Et des lancements intenses. Des lancements où je me suis vraiment donnée à vivre l'expérience d'en parler avec ardeur, avec impact, en prenant le temps après chaque lancement d'évaluer, d'analyser. et de construire à chaque fois le lancement suivant partant de là. Pour sacré bise, si je regarde maintenant vraiment en termes de résultats, il m'a fallu un an et six lancements pour réussir à créer un lancement à plus de 100 000 euros. À chaque fois... J'étais en dessous de mes objectifs pour chacun des lancements précédents. Est-ce que j'étais frustrée ? Oui. Est-ce que j'étais confiante ? Oui. Parce que ça fait 7 ans que je fais des lancements. Et il y a une chose que j'ai comprise, c'est que chaque lancement est nécessaire pour le lancement suivant. Chaque lancement crée les potentialités du lancement d'après. Quand tu lances, tu ne lances pas pour ce lancement. Tu lances pour ce lancement et tous ceux qui suivront. Et quand je lançais Sacré Bise, quand j'ouvrais les portes puis que je fermais les portes, qui est le mouvement que j'aime vivre avec cet accompagnement, qu'est-ce qui se passait ? C'est que je continuais. Phase après phase à m'immerger dans le langage propre à cette offre. Le message vraiment fort que je veux transmettre là, c'est que ton offre, elle a un langage propre. Qui est celui de cette offre. Tu peux avoir plusieurs offres, chacune aura son langage propre. Avec ses mots, ses phrases, son message, son énergie, sa couleur, ses nuances. Et tu sais que quand tu apprends une langue, et j'imagine que tu as appris une langue ou plusieurs langues, au moins au collège, au lycée, ce n'est pas facile d'apprendre une langue. Ça mobilise un certain nombre de compétences, d'aptitudes, d'attention, de mémoire, de persévérance, d'assiduité. Et tu vas te tromper. Tu vas bafouiller. Par moments, tu vas avoir le sentiment de régresser. Tu vas prendre des listes de vocabulaire et tu vas les oublier. Tu vas avoir le sentiment d'avoir maîtrisé la construction des phrases et tout va s'écrouler. Tu vas parler à des gens, ils ne vont pas te comprendre. Ils vont te regarder avec des gros yeux ronds. Certains vont être gentils et très aimablement te faire répéter, d'autres vont tourner le dos. Et ça, ça génère plein d'émotions. L'impatience, la frustration, le sentiment que c'est un gras, la honte parfois, l'embarras, la gêne. Tu sais très bien que si tu veux apprendre une langue, ça ne va pas se faire en un mois. Même si peut-être il y a des programmes qui te le permettent ou qui te le promettent. Même s'il y a des programmes qui peut-être te le promettent. Tu sais que ça va nécessiter des mois et des mois. Et que ça va nécessiter de la pratique, de l'entraînement. Que si tu veux vraiment parler la langue, avoir ses intonations, son accent, cette fluidité, sa musicalité, ce n'est pas en restant derrière ton livre que ça va se faire. Ce n'est pas en regardant des vidéos, c'est en parlant. En parlant avec des vrais gens. Idéalement en allant dans le pays. Tu sais qu'un bain de langue, c'est ce qui va te faire accélérer ton processus d'apprentissage de la langue. Qu'il n'y a rien de tel, mais en même temps, ça te projette dans tes plus... Mais en même temps, ça te projette dans tes plus grandes peurs. Celles qu'on se moque de toi, d'être incomprise, d'être ignorée, d'être rejetée. Je repense en 2016, je me suis formée pour être enseignante de méditation à MBSR. Le protocole de méditation inventé par John Kabat-Zinn, qui est un protocole sur huit semaines qui est mondialement reconnu. C'est un long processus pour obtenir la certification avec plusieurs phases de formation, des retraites, etc. Et je suis allée aux États-Unis, près de Boston, là où est l'origine du MBSR, pendant dix jours pour me former dans un de ces modules de la formation. Je comprends très bien l'anglais. J'ai vraiment aucune, quasi aucune difficulté de compréhension. En revanche, pour m'exprimer, je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas les subtilités du vocabulaire. Il me manque des mots. Moi qui suis tellement amoureuse de la langue, je me sens frustrée. À un moment, j'ai des blancs, je m'empêtre. Je n'ai pas la fluidité de l'accent. J'ai peur qu'on ne me comprenne pas. Je suis contrariée de ne pas pouvoir vraiment exprimer ce qui veut être exprimé. Et quand j'étais dans ce processus de formation aux États-Unis, on m'avait à guider des méditations, à faire des interventions devant tout le monde en anglais. J'étais terrorisée, j'étais tétanisée, j'étais tellement pas à l'aise. Parce qu'il y avait tout ce dialogue intérieur sur le fait que je ne parle pas bien, je ne parle pas assez bien, les gens ne vont pas me comprendre, et je suis trop nulle, et déjà en français, guider des méditations à l'époque c'était... un peu mes débuts, en tout cas mes débuts officiels. Déjà en français, c'était un défi, alors en anglais, comment j'allais réussir, etc. Et pourtant, après ces 10 jours, qu'est-ce que j'ai progressé ? Je réussissais à guider des méditations en anglais. Et personne ne semblait me regarder avec des gros yeux ronds ou en fronçant les sourcils. Bon, tu vas peut-être me dire que dans l'univers de la méditation, ils sont bienveillants. Peut-être. En tout cas, c'était vraiment une expérience très structurante et enseignante pour moi. Pour ton offre, c'est exactement la même chose. Et quand tu lances une offre pour la première fois, ce phénomène de temps d'apprentissage et de confrontation à toutes ces émotions, ça va être amplifié. Ça va être amplifié parce que, toute première fois, est plus inquiétante que la deuxième, la troisième, la quatrième, mais aussi parce que, par exemple, si tu proposes un accompagnement ou une formation, quelque chose de l'ordre de la prestation, quelque chose de l'ordre de la prestation, Tu n'as pas encore vécu le processus. Tu n'as pas encore eu des feedbacks. Tu n'as pas expérimenté toi-même. Tu n'as pas été là-bas. Donc, il y a comme une dissonance parce que tu proposes quelque chose qui n'est pas encore dans ta chair. C'est comme si, par exemple, tu n'es jamais allé au Japon, mais tu veux vendre un voyage au Japon. Ton expérience de vente sur le voyage au Japon, elle va être extrêmement différente par rapport à si tu y étais allé. Si tu y es allé, tu peux décrire c'est quoi les rues de Tokyo, à quoi ça ressemble les jardins à Kyoto. Ce petit restaurant avec ses sushis délicieux, parler du chef, comment il prépare ses sushis, comment est Sato, comment il était habillé. Tu peux parler des odeurs de Tokyo, tu peux parler de la circulation des gens, de comment ils sont habillés, de l'énergie. Mais si tu n'y as pas été, évidemment tu te sens un peu démuni. Et je vois tellement d'entrepreneurs qui vont lancer une fois une offre, alors très souvent en étant assez timorés, par peur de déranger, de trop en faire, de qu'est-ce qu'on va penser d'elles. Elles font ce premier lancement, elles la proposent, leur offre pendant un certain temps, et puis ça ne marche pas à la hauteur de leurs attentes, et le découragement arrive. Alors peut-être qu'elles vont recommencer une deuxième fois, une troisième fois, et à nouveau peut-être qu'elles n'atteignent pas leurs objectifs, et là le découragement se transforme en abattement radical et en abandon. Tu as le choix en fait. Tu peux voir que ça n'a pas marché ou que c'est en train de marcher, en partant exactement de la même circonstance. Pour aller explorer ça, je t'invite à aller écouter l'épisode 120 du podcast intitulé Quand tes actions ne marchent pas Et je décortique vraiment pour toi. Comment sortir de cette pensée ça ne marche pas, rien ne marche et toi faire entre... et toi, fais en sorte que ça marche parce que tu vas t'en remettre à marcher. Donc ça, c'est l'épisode 120, tu pourras aller l'écouter après. La première fois, et j'ai envie de dire les premières fois au pluriel, il y aura toujours cet inconfort. L'inconfort qu'il y a quand tu parles... Une langue que tu ne maîtrises pas encore. D'avoir ce sentiment de ne pas être clair. Que ce n'est pas assez précis. Que les mots ne sont pas bien choisis. Qu'on ne va pas te comprendre. Que ce n'est pas fluide. Que tu butes. Et ça aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. C'est la même chose en fait. Alors quand tu écris, tu vas passer des heures et des heures et des heures pour essayer de trouver les bons mots. Mais tu ne peux pas. C'est comme si tu commences à apprendre une langue, tu n'as pas les mots tout simplement. Tu ne peux pas les inventer. Ils vont venir par la pratique. Et en attendant, il y a à traverser cette phase d'inconfort. La frustration, le côté ingrat. Exactement comme pour une langue. Et cette phase-là, elle est normale. Et non seulement elle est normale, mais tu ne peux pas y échapper. Parce que de la même manière que tu apprends une langue en parlant, tu apprends à parler la langue de ton offre en parlant la langue de ton offre. En la parlant à l'écrit, en la parlant à l'oral, en la parlant avec des êtres vivants. Qu'est-ce que ça requiert ça ? Fondamentalement, une seule chose. Être prête à vivre toutes les émotions. C'est juste cela. Et quand je parle de toutes les émotions, j'entends la peur, l'impatience, la frustration, l'embarras, le doute, la honte, etc. On est bien d'accord ? C'est désagréable. Quand tu te retrouves dans un live, dans un échange sur Zoom, au téléphone, dans un webinaire... Et que tu as le sentiment de ramer, de galérer, c'est laborieux, tu cherches tes mots, tu trébuches, tu as l'impression que c'est plat, que c'est fade, qu'il y a toute cette dissonance entre ce qui est, ce qui veut être dit en toi et ce que tu arrives à sortir, que tu es tellement en dessous de ton potentiel et du potentiel de ton offre. Quand il y a des questions qui arrivent et que tu n'as pas les bonnes réponses, tu es déstabilisé par une objection. On te demande d'expliquer un point et tu tournes en rond. Oui, c'est désagréable. Et ça nous arrive à toutes. Seulement là, tu as deux possibilités. Soit tu vas laisser ton cerveau te raconter que tu es ridicule, tu n'y arrives pas, personne ne te comprend, tu es en train de gâcher des opportunités, de toute façon tu savais bien que tu étais nulle en vente, ce n'est pas pour toi, etc. Des pensées que ton cerveau va assurément t'offrir dans ces moments d'inconfort. Et tu as une seconde possibilité, c'est de te féliciter pour ton courage, te soutenir, maintenir la connexion, la rétablir, sans chercher les bons mots, sans chercher la dentelle, te rétablir dans l'énergie du service. Parce que c'est partant de là que tu vas régénérer de l'enthousiasme, de l'envie, remonter sur le cheval, continuer. Avec cette confiance que plus tu vas pratiquer, plus tu vas gagner en aisance, plus tu vas gagner en certitude. C'est inévitable. Et c'est une loi. Tu ne peux pas contourner, tu ne peux pas court-circuiter, tu ne peux pas raccourcir. Le seul moyen pour raccourcir, comprimer le temps, c'est de pratiquer avec plus d'intensité. Alors oui, tu vas pouvoir avoir ta vision, la vivifier, aller voyager vers le futur. Imaginez quand ton offre connaîtra son plein essor, quand tu auras les clients que tu veux avoir, quand tes lancements seront mirobolants. C'est important d'aller là-bas. Ça te stimule, ça te motive. Et en même temps, tu as à accepter qu'il y a un écart entre ta vision et là où tu es maintenant. Et que cet écart, tu vas le combler en marchant et en pratiquant, et en t'entraînant, et en parlant, en exprimant. Pratiquer, c'est ça. C'est parler à des vraies personnes de ce que tu offres. C'est aussi simple que ça. C'est offrir avec tes mots. Et quand je dis offrir, tu peux entendre derrière vendre. En étant créative, ingénieuse, en en parlant de mille manières. Donc tu as à créer aussi des opportunités d'en parler. Par écrit, dans des lives, des conversations, des présentations, n'importe quel type de rencontre. Parce qu'il y a un phénomène que j'observe tellement souvent, c'est que dans ces moments où ça devient laborieux, où c'est douloureux, où il y a toutes ces émotions que j'ai évoquées qui arrivent, il y a une grande tentation qui pointe là. C'est d'aller lancer autre chose. Je le vois si souvent chez les entrepreneurs. Elles vont accuser leur offre. Je n'ai pas la bonne offre. Pour échapper à cet inconfort d'être. face à un public à bafouiller, à ne pas maîtriser la langue, et repartir dans leur caverne, créer une nouvelle offre, retravailler sur leur offre, parce que c'est confortable de créer, parce qu'il n'y a plus l'exposition, il n'y a plus l'expression. Mais ça, si tu me suis bien, tu réalises que ça ne fait que retarder la confrontation, ralentir le processus. Parce que cette nouvelle offre, quand tu vas la lancer, ça va être exactement la même chose. Tu vas avoir à apprendre à parler sa langue, à pratiquer, à rencontrer, à bafouiller, à trébucher sur les mots et à progresser, à évoluer, à avoir la joie, la jouissance de maîtriser de plus en plus sa langue. C'est bien pour ça que, généralement, et je ne veux pas en faire non plus une règle ou une loi, Je recommande, en tout cas au début, de s'en tenir à une offre. Et quand je dis s'en tenir, c'est avoir une offre et rester dans le sillon de cette offre, s'y dédier avec dévotion, pour se donner le temps de s'approprier sa langue, d'entrer en intimité avec l'offre suffisamment pour avoir envie de parler sa langue et avoir envie de maîtriser l'art de cette langue. Sinon, c'est comme si... Imagine, tu commences à apprendre les chinois. Au début, tout est moustillé. Tu trouves ça intéressant, c'est nouveau, il y a de la curiosité. Ça te plonge dans la culture. Puis ça va devenir dur. Tu vas réaliser que c'est super complexe, le chinois. Il y a tellement à apprendre. Il y a toutes ces... Ces codes, ces tonalités, ces mots que tu ne comprends pas. Et si tu changes une petite tonalité, le mot prend un autre sens. Alors tu te dis, trop compliqué. J'arrête le chinois, je vais plutôt apprendre le thaïlandais. Et rebelote, tu recommences. Au début, c'est tout nouveau, tout beau. C'est émoustillant à nouveau. ça ne va pas durer longtemps. Tu vas à nouveau arriver dans la phase dure et tu vas vouloir commencer une autre langue. Est-ce que tu maîtriseras une langue au bout du compte ? Non, tu ne maîtriseras aucune langue. Ce que tu peux faire aussi pour contourner l'obstacle, et je vois parfois, c'est que tu vas avoir plusieurs offres et tu vas vouloir lancer plusieurs choses en même temps. C'est comme si tu veux apprendre en même temps le chinois, le thaïlandais et le japonais. T'imagines la complexité que tu te donnes à vivre et le temps qu'il va te falloir pour qu'on te comprenne dans chacune de ces trois langues. C'est la même chose avec tes offres. Donc tu comprends là l'importance. de cette relation à tisser avec ton offre, de ce temps à te donner pour parler sa langue. Et évidemment, du sens que ça a d'être accompagné pour faire ce chemin-là, pour continuer à tracer ton sillon, même quand c'est dur, même quand tu as envie de lâcher, même quand tu as envie de bifurquer. Être accompagné pour tenir dans ces moments de doute, de micro-abandon. Garder ton cap. et être soutenu dans cet apprentissage de la langue de ton offre. Maintenant, je veux ajouter qu'il y a un autre élément que tu as à cultiver sans attendre pour maîtriser la langue. Un élément qui doit même, je crois, précéder l'apprentissage de la langue ou en tout cas l'accompagner, c'est l'amour de ton offre. En coaching, dans les sessions de coaching, que ce soit... Dans mes sessions de coaching, que ce soit avec mes clientes Sacré-Bise ou dans le Cercle Or des Normes, je le sens tellement quand elles me parlent de leur offre, s'il y a de l'amour, ou pas d'amour, ou peu d'amour. Ça infuse, ça diffuse et ça transcende totalement une éventuelle malâtresse dans la manière d'en parler. Pose-toi cette question. Quelle est l'intensité de ton amour pour ton offre ? Et quand je te parle d'amour pour ton offre, je ne te parle même pas de l'amour pour les clients ou clientes qui achètent ton offre. Mais l'amour de cette offre en tant que création, en tant qu'œuvre d'art presque. Cet amour transcende les mots. Il y a autre chose qui est importante de greffer pour vraiment adoucir l'importance de maîtriser la langue. Parce que je ne veux surtout pas que tu te dises Attends, je ne maîtrise pas la langue, je ne peux pas parler. Non, l'amour est plus important que les mots. Il y a autre chose qui est importante, c'est le plaisir. Tu as à trouver ta voie pour avoir du plaisir dans le marketing et la vente. Parce que si c'est seulement un moyen pour arriver à une fin, ça ne va pas être inspirant. Et ça va être dur de durer. Oui, ça va être dur de durer. Et là, je vais t'offrir une clé vraiment, pour trouver du plaisir. J'ai envie de dire ton plaisir. Tu as à te décentrer de toi, de ce qu'on pense de toi. de ce que toi, tu penses de toi, et penser à elle, à eux, à ces personnes. Là, au moment où j'enregistre cet épisode, je suis vraiment à quelques jours de mon TEDx. C'est vraiment une phase de préparation fascinante. Je ferai peut-être un épisode sur le podcast à ce sujet, parce que c'est tellement riche en apprentissage, et qui dépasse largement le champ du TEDx. Au stade où on est là, heureusement d'ailleurs, je connais mon texte par cœur. Je peux dire que ça a été une sacrée épreuve de mobiliser mon cerveau et ma mémoire pour apprendre un texte par cœur. Tout le processus de préparation a duré des mois. Depuis le moment où j'ai eu cette envie, j'ai posé cette intention, et maintenant c'est sur le point de se réaliser. Je connais mon texte. Texte par cœur, et le gros point d'attention qui prend la forme d'une intention pour moi, c'est maintenant de prendre du plaisir. De prendre du plaisir sur cette scène. De considérer que le texte, il est en moi, que je sais assez, que je suis assez. Je peux m'autoriser à prendre du plaisir. Et je peux te laisser imaginer que c'est tout un chemin ça. Comment je vois ça ? Pour moi, ça va passer par la connexion. Parce que je peux voir que ma conférence TEDx, en quelque sorte, c'est une offre. C'est une offrande que je fais au public. Une offrande que je fais au monde. J'en ai déjà fait beaucoup des conférences. En présentiel, online. Mais celle-ci, elle est tellement particulière. Par bien des aspects. Et l'art d'offrir un texte, je ne le maîtrise pas parfaitement, tout simplement parce que je ne l'ai jamais fait. C'est la première fois. Alors, sans doute qu'il y aura des erreurs, des défauts, des choses qui ne seront pas parfaites. Il y en aura même beaucoup. Mais là où je peux faire une différence, c'est dans l'amour de mon texte. Et dans ma joie, dans la connexion, en étant présente, engagée, au service, je suis ultra consciente que c'est ça qui va faire la différence. Dans l'expérience que je vais vivre et dans l'expérience que je vais donner à vivre. Au public qui sera présent et après à toutes les personnes qui verront la vidéo. Ce que je veux dire par là, c'est que tu n'as pas à maîtriser parfaitement la langue pour établir cette relation, cette intimité, cette connexion. Tu voudrais avoir de la précision dans tes mots. Moi ce que je crois c'est que la précision dans ta connexion elle est tellement plus importante que la précision dans tes mots. Regarde, est-ce que tu préfères entendre le meilleur pitch de vente du monde sans aucune connexion ou au contraire un pitch de vente peut-être un peu bancal, hésitant mais offert dans une parfaite connexion à toi ? J'imagine, si tu es comme moi, que tu préfères la seconde option. Le risque est d'ailleurs, quand tu maîtrises parfaitement ton pitch, qu'il est bien rodé, mot à mot. Le risque là, ça va être de perdre l'enthousiasme, que ça devienne automatique, robotique, que tu perdes la flamme, que tu perdes la connexion. Et là, il y a une question que je veux t'offrir et qui peut t'aider. pour vraiment être dans le ressenti de cette connexion. C'est cette question. Pourquoi est-ce que je vends ? Pourquoi est-ce que je vends ? Est-ce que c'est pour moi, pour servir mes intérêts, pour servir mon business, pour gagner de l'argent, pour afficher de la croissance et du succès ? Ou bien est-ce que je vends pour cette personne, pour ces personnes ? pour les servir elles, eux ? C'est vraiment une question que je t'invite à te poser. Bien sûr, tu vends pour toi aussi. Il ne s'agit pas du tout de piétiner tes envies, tes besoins, tes désirs. Mais quand tu prends la parole, quand tu t'exprimes, de quel espace est-ce que tu pars ? Il s'agit vraiment à contempler ça. Et pour terminer, j'ai envie d'inviter là cette citation qu'on attribue à Maya Angelou. Il y a parfois des citations qui tournent. En tout cas, cette citation que tu as sans doute déjà entendue et qui dit que les gens se rappelleront de la manière dont ils se sont sentis avec toi. Pas de tes mots, pas de ce que tu leur as dit. Ils vont se sentir de telle ou telle manière. Là, c'est moi qui l'ajoute. La citation est terminée. En fonction de toi, comment tu te sens. Et tu vois bien là que ce n'est pas l'explication exacte, la langue parfaite, les mots dans la dentelle. Ce n'est pas ça qui fait la vente. C'est qui tu es. Donc, si tu peux être dans la connexion, même si tes mots ne sont pas parfaits, C'est ça qui va tout changer. Parce que c'est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à cette maîtrise du message que tu voudrais tant avoir. En attendant, quel messagère est-ce que tu veux être ? Et je vais te laisser avec cette question. Quel messagère est-ce que tu veux être ? Et pour terminer, j'ai envie de remercier en particulier une femme qui, sur LinkedIn, a glissé un commentaire sous un de mes posts où je parlais du podcast. Et elle m'a dit... que le podcast est comme une lampe torche sur son chemin, qui semaine après semaine éclaire son chemin. Ça m'a touchée, ça m'a fait chaud au cœur. Donc je te remercie, tu te reconnaîtras, je sais que tu écoutes le podcast. Et c'est une opportunité pour moi de remercier chaque personne qui m'adresse un commentaire, qui partage le podcast, que ce soit sur Instagram, sur LinkedIn. qui met des étoiles sur sa plateforme d'écoute, qui m'envoie un petit mot. Parce que le podcast, c'est mon offre, gracieuse au monde, une de mes offres gracieuses, gratuites au monde. Et ça me fait chaud au cœur quand certains parmi vous m'aident à diffuser, m'aident à propager cette offre. Donc merci infiniment. Si ça te donne l'élan de le partager, d'en parler. Merci infiniment et on se retrouve très bientôt. Très belle fin de semaine à toi. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà ! en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

Tant d’entrepreneures se perdent ici : au moment de lancer leur offre.

Que ce soit leur toute première offre. Ou leur dixième. C’est la même histoire.

Si tu as déjà lancé une offre, tu sais ce dont je veux parler : cette phase si inconfortable.

Tu as travaillé des semaines – voire des mois – et voilà le moment de présenter au monde ce que tu mijotais secrètement.

Présenter, cela signifie en parler. Et c’est là que ça se gâte !

Tu as le sentiment de ne pas être claire, pas précise, pas comprise. Ce n’est pas fluide. Ni à l’écrit, ni à l’oral.

 

C’est embarrassant. C’est frustrant.

Pourtant, tu as sûrement déjà appris une langue étrangère : t’attendrais-tu à la maîtriser en deux semaines ? Non !

 

Pour ton offre, c’est la même chose : elle a son langage propre. Et tu as à l’apprendre.

 

Je t’explique ce concept, et tout ce qu’il va changer pour toi, dans le nouvel épisode du podcast Entreprendre Hors des Normes : Lancer une nouvelle offre

 

Tu vas découvrir :

 

🔥 Ce que j’ai appris en lançant des dizaines d’offres depuis bientôt quinze ans, et les précieuses leçons pour toi.

 

🔥 Ce que cela requiert vraiment de lancer une nouvelle offre, et qui est amplement sous-estimé.

 

🔥 Comment tu vas pouvoir prendre du plaisir dans l’apprentissage de la langue de ton offre.

 

🔥 Pourquoi tant d’entrepreneures renoncent, alors qu’elles sont si proche de leur succès.

 

🔥 L’ingrédient en plus, qui fera la différence pour accueillir tes prochains clients.

 

À la fin de cet épisode, tu comprendras pourquoi tu rechignes à lancer, ou peut-être tu n’as pas encore eu les clients que tu désires.

Finalement, ce n’est pas l’explication exacte, la langue parfaite, qui fait la vente. C’est qui tu es quand tu offres… ton offre.

Et surtout, c’est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à la maîtrise du message.

En attendant, quelle messagère veux-tu être ?

Quelle messagère pour ton offre…

 

… et pour le podcast Entreprendre Hors des Normes ! Si tu apprécies ce que je te donne chaque semaine, tu peux m’aider à le diffuser en partageant une storie, un post, un petit mot à une amie entrepreneure…


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Transcription

  • Anne-Valérie

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Parmi mes clientes, j'accompagne beaucoup d'entrepreneurs, soit qui vont lancer leur toute première offre, soit qui vont lancer une nouvelle offre parmi leur gamme d'offres. Ça fait évidemment partie de ton chemin dans l'entrepreneuriat. Et ces moments-là, ce sont des moments où il se passe... tellement de choses, dans l'avant, le pendant, l'après. Je pourrais te partager beaucoup d'observations sur des choses tangibles qu'on voit, les émotions, le mindset, tout ce qui se joue dans ces vraiment phénomènes de création et lancement d'une oeuvre. Parmi tout ce que je pourrais te dire, il y a cette observation. Que je vois beaucoup d'entrepreneurs qui vont allonger la phase avant de se lancer, en se racontant qu'elles ne sont pas prêtes, qu'il manque des choses, qu'il faut encore travailler, etc. Tout ça pourquoi ? Pour une seule raison, fondamentalement cachée bien entendu, qui est d'éviter les émotions liées au lancement. Cette plongée dans l'incertitude, dans l'inconnu, ce sentiment de vulnérabilité, cette peur d'échouer. etc etc etc. Dans cet épisode, je veux vraiment t'aider à comprendre ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Partant de là, tu vas comprendre pourquoi peut-être tu as des résistances à la lancer. Et si tu as déjà lancé et que tu n'as pas eu peut-être les clients que tu voulais, qu'est-ce qui s'est passé ? Et partant de ces compréhensions, tu vas avoir des clés essentielles pour aller changer ça. Dans cet épisode, je ne vais pas te parler de stratégie ou de tactique de lancement et j'ai à l'esprit d'autres épisodes à venir pour ça. Mais je veux qu'on aille vraiment voir ce qui est nécessaire pour montrer ton offre au monde et bien sûr, pour donner envie de l'acheter parce que c'est ça qui va permettre à... ton entreprise, ton sacré bis de se développer. Quand je regarde mes 14, bientôt 15 années d'entrepreneuriat, j'ai lancé beaucoup, beaucoup d'offres. Et dans des champs extrêmement différents, en B2B, en B2C, des objets, des prestations, avec tout type de public, des offres longues, des offres courtes, toutes les gammes de prix. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'expériences. Et au cœur de ces expériences, il y a des très jolies similitudes. Si je regarde seulement mes deux dernières années, et qu'est-ce que j'ai lancé dans ces deux dernières années ? Essentiellement, il y a eu mon accompagnement Sacré Bise, que j'ai lancé il y a presque deux ans maintenant. Le Mastermind Le Cercle Hors des Normes, qui début 2025, fêtera sa première année. Il y a eu mon livre Femmes hors des normes que j'ai lancé début octobre. Il y a eu le grand sommet Entrepreneurs hors des normes qui est une offre en tant que telle que j'ai lancée en tout début d'année, en janvier de cette année. Et c'est l'essentiel. Quand j'observe ces lignes de temps pour chacune de ces offres, il y a une évidence. Et très souvent, tu n'as pas conscience de cette évidence. c'est que tu as besoin de temps pour savoir parler de ton offre. Si je l'exprime autrement, plus le temps passe, plus tu acquiers la maîtrise de la langue de chacune de tes offres. C'est très difficile, je pourrais même dire je pense impossible de comprimer le temps pour te dire en un mois, en un lancement, je vais maîtriser l'art de la langue de mon offre. Quand je revois par rapport à mes offres, le sommet Entrepreneur de Nerve, c'était très particulier, c'était un énorme événement. Beaucoup de visibilité, beaucoup de contacts, beaucoup d'expansion dans un temps très condensé. Donc c'est un vrai défi de savoir parler d'un sommet qui arrive tout nouveau dans ton univers en si peu de temps. Je vais animer à nouveau ce sommet pour sa deuxième édition début 2025. Et je me reconnecte à ça. Comment est-ce que j'en parlais ? C'était quoi les défis ? C'était quoi les messages qui ont fait mouche ? Ça fait un an. J'ai le sentiment d'avoir quasi oublié. J'ai besoin de prendre le temps de me reconnecter à ça. Si je vois le cercle ordinaire, alors il y a quasiment une année qui s'est écoulée, mais seulement deux lancements. Parce que c'est une expérience qui se déroule sur six mois. J'en suis à mon deuxième groupe du cercle ordinaire. Est-ce que j'ai le sentiment de maîtriser ma manière de parler du cercle ? Non, absolument pas. L'expérience que je vis avec mon accompagnement Sacré-Bise, elle est très différente. Parce que non seulement ça va faire bientôt deux ans, mais en plus, j'ai fait de nombreux lancements. Et des lancements intenses. Des lancements où je me suis vraiment donnée à vivre l'expérience d'en parler avec ardeur, avec impact, en prenant le temps après chaque lancement d'évaluer, d'analyser. et de construire à chaque fois le lancement suivant partant de là. Pour sacré bise, si je regarde maintenant vraiment en termes de résultats, il m'a fallu un an et six lancements pour réussir à créer un lancement à plus de 100 000 euros. À chaque fois... J'étais en dessous de mes objectifs pour chacun des lancements précédents. Est-ce que j'étais frustrée ? Oui. Est-ce que j'étais confiante ? Oui. Parce que ça fait 7 ans que je fais des lancements. Et il y a une chose que j'ai comprise, c'est que chaque lancement est nécessaire pour le lancement suivant. Chaque lancement crée les potentialités du lancement d'après. Quand tu lances, tu ne lances pas pour ce lancement. Tu lances pour ce lancement et tous ceux qui suivront. Et quand je lançais Sacré Bise, quand j'ouvrais les portes puis que je fermais les portes, qui est le mouvement que j'aime vivre avec cet accompagnement, qu'est-ce qui se passait ? C'est que je continuais. Phase après phase à m'immerger dans le langage propre à cette offre. Le message vraiment fort que je veux transmettre là, c'est que ton offre, elle a un langage propre. Qui est celui de cette offre. Tu peux avoir plusieurs offres, chacune aura son langage propre. Avec ses mots, ses phrases, son message, son énergie, sa couleur, ses nuances. Et tu sais que quand tu apprends une langue, et j'imagine que tu as appris une langue ou plusieurs langues, au moins au collège, au lycée, ce n'est pas facile d'apprendre une langue. Ça mobilise un certain nombre de compétences, d'aptitudes, d'attention, de mémoire, de persévérance, d'assiduité. Et tu vas te tromper. Tu vas bafouiller. Par moments, tu vas avoir le sentiment de régresser. Tu vas prendre des listes de vocabulaire et tu vas les oublier. Tu vas avoir le sentiment d'avoir maîtrisé la construction des phrases et tout va s'écrouler. Tu vas parler à des gens, ils ne vont pas te comprendre. Ils vont te regarder avec des gros yeux ronds. Certains vont être gentils et très aimablement te faire répéter, d'autres vont tourner le dos. Et ça, ça génère plein d'émotions. L'impatience, la frustration, le sentiment que c'est un gras, la honte parfois, l'embarras, la gêne. Tu sais très bien que si tu veux apprendre une langue, ça ne va pas se faire en un mois. Même si peut-être il y a des programmes qui te le permettent ou qui te le promettent. Même s'il y a des programmes qui peut-être te le promettent. Tu sais que ça va nécessiter des mois et des mois. Et que ça va nécessiter de la pratique, de l'entraînement. Que si tu veux vraiment parler la langue, avoir ses intonations, son accent, cette fluidité, sa musicalité, ce n'est pas en restant derrière ton livre que ça va se faire. Ce n'est pas en regardant des vidéos, c'est en parlant. En parlant avec des vrais gens. Idéalement en allant dans le pays. Tu sais qu'un bain de langue, c'est ce qui va te faire accélérer ton processus d'apprentissage de la langue. Qu'il n'y a rien de tel, mais en même temps, ça te projette dans tes plus... Mais en même temps, ça te projette dans tes plus grandes peurs. Celles qu'on se moque de toi, d'être incomprise, d'être ignorée, d'être rejetée. Je repense en 2016, je me suis formée pour être enseignante de méditation à MBSR. Le protocole de méditation inventé par John Kabat-Zinn, qui est un protocole sur huit semaines qui est mondialement reconnu. C'est un long processus pour obtenir la certification avec plusieurs phases de formation, des retraites, etc. Et je suis allée aux États-Unis, près de Boston, là où est l'origine du MBSR, pendant dix jours pour me former dans un de ces modules de la formation. Je comprends très bien l'anglais. J'ai vraiment aucune, quasi aucune difficulté de compréhension. En revanche, pour m'exprimer, je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas les subtilités du vocabulaire. Il me manque des mots. Moi qui suis tellement amoureuse de la langue, je me sens frustrée. À un moment, j'ai des blancs, je m'empêtre. Je n'ai pas la fluidité de l'accent. J'ai peur qu'on ne me comprenne pas. Je suis contrariée de ne pas pouvoir vraiment exprimer ce qui veut être exprimé. Et quand j'étais dans ce processus de formation aux États-Unis, on m'avait à guider des méditations, à faire des interventions devant tout le monde en anglais. J'étais terrorisée, j'étais tétanisée, j'étais tellement pas à l'aise. Parce qu'il y avait tout ce dialogue intérieur sur le fait que je ne parle pas bien, je ne parle pas assez bien, les gens ne vont pas me comprendre, et je suis trop nulle, et déjà en français, guider des méditations à l'époque c'était... un peu mes débuts, en tout cas mes débuts officiels. Déjà en français, c'était un défi, alors en anglais, comment j'allais réussir, etc. Et pourtant, après ces 10 jours, qu'est-ce que j'ai progressé ? Je réussissais à guider des méditations en anglais. Et personne ne semblait me regarder avec des gros yeux ronds ou en fronçant les sourcils. Bon, tu vas peut-être me dire que dans l'univers de la méditation, ils sont bienveillants. Peut-être. En tout cas, c'était vraiment une expérience très structurante et enseignante pour moi. Pour ton offre, c'est exactement la même chose. Et quand tu lances une offre pour la première fois, ce phénomène de temps d'apprentissage et de confrontation à toutes ces émotions, ça va être amplifié. Ça va être amplifié parce que, toute première fois, est plus inquiétante que la deuxième, la troisième, la quatrième, mais aussi parce que, par exemple, si tu proposes un accompagnement ou une formation, quelque chose de l'ordre de la prestation, quelque chose de l'ordre de la prestation, Tu n'as pas encore vécu le processus. Tu n'as pas encore eu des feedbacks. Tu n'as pas expérimenté toi-même. Tu n'as pas été là-bas. Donc, il y a comme une dissonance parce que tu proposes quelque chose qui n'est pas encore dans ta chair. C'est comme si, par exemple, tu n'es jamais allé au Japon, mais tu veux vendre un voyage au Japon. Ton expérience de vente sur le voyage au Japon, elle va être extrêmement différente par rapport à si tu y étais allé. Si tu y es allé, tu peux décrire c'est quoi les rues de Tokyo, à quoi ça ressemble les jardins à Kyoto. Ce petit restaurant avec ses sushis délicieux, parler du chef, comment il prépare ses sushis, comment est Sato, comment il était habillé. Tu peux parler des odeurs de Tokyo, tu peux parler de la circulation des gens, de comment ils sont habillés, de l'énergie. Mais si tu n'y as pas été, évidemment tu te sens un peu démuni. Et je vois tellement d'entrepreneurs qui vont lancer une fois une offre, alors très souvent en étant assez timorés, par peur de déranger, de trop en faire, de qu'est-ce qu'on va penser d'elles. Elles font ce premier lancement, elles la proposent, leur offre pendant un certain temps, et puis ça ne marche pas à la hauteur de leurs attentes, et le découragement arrive. Alors peut-être qu'elles vont recommencer une deuxième fois, une troisième fois, et à nouveau peut-être qu'elles n'atteignent pas leurs objectifs, et là le découragement se transforme en abattement radical et en abandon. Tu as le choix en fait. Tu peux voir que ça n'a pas marché ou que c'est en train de marcher, en partant exactement de la même circonstance. Pour aller explorer ça, je t'invite à aller écouter l'épisode 120 du podcast intitulé Quand tes actions ne marchent pas Et je décortique vraiment pour toi. Comment sortir de cette pensée ça ne marche pas, rien ne marche et toi faire entre... et toi, fais en sorte que ça marche parce que tu vas t'en remettre à marcher. Donc ça, c'est l'épisode 120, tu pourras aller l'écouter après. La première fois, et j'ai envie de dire les premières fois au pluriel, il y aura toujours cet inconfort. L'inconfort qu'il y a quand tu parles... Une langue que tu ne maîtrises pas encore. D'avoir ce sentiment de ne pas être clair. Que ce n'est pas assez précis. Que les mots ne sont pas bien choisis. Qu'on ne va pas te comprendre. Que ce n'est pas fluide. Que tu butes. Et ça aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. C'est la même chose en fait. Alors quand tu écris, tu vas passer des heures et des heures et des heures pour essayer de trouver les bons mots. Mais tu ne peux pas. C'est comme si tu commences à apprendre une langue, tu n'as pas les mots tout simplement. Tu ne peux pas les inventer. Ils vont venir par la pratique. Et en attendant, il y a à traverser cette phase d'inconfort. La frustration, le côté ingrat. Exactement comme pour une langue. Et cette phase-là, elle est normale. Et non seulement elle est normale, mais tu ne peux pas y échapper. Parce que de la même manière que tu apprends une langue en parlant, tu apprends à parler la langue de ton offre en parlant la langue de ton offre. En la parlant à l'écrit, en la parlant à l'oral, en la parlant avec des êtres vivants. Qu'est-ce que ça requiert ça ? Fondamentalement, une seule chose. Être prête à vivre toutes les émotions. C'est juste cela. Et quand je parle de toutes les émotions, j'entends la peur, l'impatience, la frustration, l'embarras, le doute, la honte, etc. On est bien d'accord ? C'est désagréable. Quand tu te retrouves dans un live, dans un échange sur Zoom, au téléphone, dans un webinaire... Et que tu as le sentiment de ramer, de galérer, c'est laborieux, tu cherches tes mots, tu trébuches, tu as l'impression que c'est plat, que c'est fade, qu'il y a toute cette dissonance entre ce qui est, ce qui veut être dit en toi et ce que tu arrives à sortir, que tu es tellement en dessous de ton potentiel et du potentiel de ton offre. Quand il y a des questions qui arrivent et que tu n'as pas les bonnes réponses, tu es déstabilisé par une objection. On te demande d'expliquer un point et tu tournes en rond. Oui, c'est désagréable. Et ça nous arrive à toutes. Seulement là, tu as deux possibilités. Soit tu vas laisser ton cerveau te raconter que tu es ridicule, tu n'y arrives pas, personne ne te comprend, tu es en train de gâcher des opportunités, de toute façon tu savais bien que tu étais nulle en vente, ce n'est pas pour toi, etc. Des pensées que ton cerveau va assurément t'offrir dans ces moments d'inconfort. Et tu as une seconde possibilité, c'est de te féliciter pour ton courage, te soutenir, maintenir la connexion, la rétablir, sans chercher les bons mots, sans chercher la dentelle, te rétablir dans l'énergie du service. Parce que c'est partant de là que tu vas régénérer de l'enthousiasme, de l'envie, remonter sur le cheval, continuer. Avec cette confiance que plus tu vas pratiquer, plus tu vas gagner en aisance, plus tu vas gagner en certitude. C'est inévitable. Et c'est une loi. Tu ne peux pas contourner, tu ne peux pas court-circuiter, tu ne peux pas raccourcir. Le seul moyen pour raccourcir, comprimer le temps, c'est de pratiquer avec plus d'intensité. Alors oui, tu vas pouvoir avoir ta vision, la vivifier, aller voyager vers le futur. Imaginez quand ton offre connaîtra son plein essor, quand tu auras les clients que tu veux avoir, quand tes lancements seront mirobolants. C'est important d'aller là-bas. Ça te stimule, ça te motive. Et en même temps, tu as à accepter qu'il y a un écart entre ta vision et là où tu es maintenant. Et que cet écart, tu vas le combler en marchant et en pratiquant, et en t'entraînant, et en parlant, en exprimant. Pratiquer, c'est ça. C'est parler à des vraies personnes de ce que tu offres. C'est aussi simple que ça. C'est offrir avec tes mots. Et quand je dis offrir, tu peux entendre derrière vendre. En étant créative, ingénieuse, en en parlant de mille manières. Donc tu as à créer aussi des opportunités d'en parler. Par écrit, dans des lives, des conversations, des présentations, n'importe quel type de rencontre. Parce qu'il y a un phénomène que j'observe tellement souvent, c'est que dans ces moments où ça devient laborieux, où c'est douloureux, où il y a toutes ces émotions que j'ai évoquées qui arrivent, il y a une grande tentation qui pointe là. C'est d'aller lancer autre chose. Je le vois si souvent chez les entrepreneurs. Elles vont accuser leur offre. Je n'ai pas la bonne offre. Pour échapper à cet inconfort d'être. face à un public à bafouiller, à ne pas maîtriser la langue, et repartir dans leur caverne, créer une nouvelle offre, retravailler sur leur offre, parce que c'est confortable de créer, parce qu'il n'y a plus l'exposition, il n'y a plus l'expression. Mais ça, si tu me suis bien, tu réalises que ça ne fait que retarder la confrontation, ralentir le processus. Parce que cette nouvelle offre, quand tu vas la lancer, ça va être exactement la même chose. Tu vas avoir à apprendre à parler sa langue, à pratiquer, à rencontrer, à bafouiller, à trébucher sur les mots et à progresser, à évoluer, à avoir la joie, la jouissance de maîtriser de plus en plus sa langue. C'est bien pour ça que, généralement, et je ne veux pas en faire non plus une règle ou une loi, Je recommande, en tout cas au début, de s'en tenir à une offre. Et quand je dis s'en tenir, c'est avoir une offre et rester dans le sillon de cette offre, s'y dédier avec dévotion, pour se donner le temps de s'approprier sa langue, d'entrer en intimité avec l'offre suffisamment pour avoir envie de parler sa langue et avoir envie de maîtriser l'art de cette langue. Sinon, c'est comme si... Imagine, tu commences à apprendre les chinois. Au début, tout est moustillé. Tu trouves ça intéressant, c'est nouveau, il y a de la curiosité. Ça te plonge dans la culture. Puis ça va devenir dur. Tu vas réaliser que c'est super complexe, le chinois. Il y a tellement à apprendre. Il y a toutes ces... Ces codes, ces tonalités, ces mots que tu ne comprends pas. Et si tu changes une petite tonalité, le mot prend un autre sens. Alors tu te dis, trop compliqué. J'arrête le chinois, je vais plutôt apprendre le thaïlandais. Et rebelote, tu recommences. Au début, c'est tout nouveau, tout beau. C'est émoustillant à nouveau. ça ne va pas durer longtemps. Tu vas à nouveau arriver dans la phase dure et tu vas vouloir commencer une autre langue. Est-ce que tu maîtriseras une langue au bout du compte ? Non, tu ne maîtriseras aucune langue. Ce que tu peux faire aussi pour contourner l'obstacle, et je vois parfois, c'est que tu vas avoir plusieurs offres et tu vas vouloir lancer plusieurs choses en même temps. C'est comme si tu veux apprendre en même temps le chinois, le thaïlandais et le japonais. T'imagines la complexité que tu te donnes à vivre et le temps qu'il va te falloir pour qu'on te comprenne dans chacune de ces trois langues. C'est la même chose avec tes offres. Donc tu comprends là l'importance. de cette relation à tisser avec ton offre, de ce temps à te donner pour parler sa langue. Et évidemment, du sens que ça a d'être accompagné pour faire ce chemin-là, pour continuer à tracer ton sillon, même quand c'est dur, même quand tu as envie de lâcher, même quand tu as envie de bifurquer. Être accompagné pour tenir dans ces moments de doute, de micro-abandon. Garder ton cap. et être soutenu dans cet apprentissage de la langue de ton offre. Maintenant, je veux ajouter qu'il y a un autre élément que tu as à cultiver sans attendre pour maîtriser la langue. Un élément qui doit même, je crois, précéder l'apprentissage de la langue ou en tout cas l'accompagner, c'est l'amour de ton offre. En coaching, dans les sessions de coaching, que ce soit... Dans mes sessions de coaching, que ce soit avec mes clientes Sacré-Bise ou dans le Cercle Or des Normes, je le sens tellement quand elles me parlent de leur offre, s'il y a de l'amour, ou pas d'amour, ou peu d'amour. Ça infuse, ça diffuse et ça transcende totalement une éventuelle malâtresse dans la manière d'en parler. Pose-toi cette question. Quelle est l'intensité de ton amour pour ton offre ? Et quand je te parle d'amour pour ton offre, je ne te parle même pas de l'amour pour les clients ou clientes qui achètent ton offre. Mais l'amour de cette offre en tant que création, en tant qu'œuvre d'art presque. Cet amour transcende les mots. Il y a autre chose qui est importante de greffer pour vraiment adoucir l'importance de maîtriser la langue. Parce que je ne veux surtout pas que tu te dises Attends, je ne maîtrise pas la langue, je ne peux pas parler. Non, l'amour est plus important que les mots. Il y a autre chose qui est importante, c'est le plaisir. Tu as à trouver ta voie pour avoir du plaisir dans le marketing et la vente. Parce que si c'est seulement un moyen pour arriver à une fin, ça ne va pas être inspirant. Et ça va être dur de durer. Oui, ça va être dur de durer. Et là, je vais t'offrir une clé vraiment, pour trouver du plaisir. J'ai envie de dire ton plaisir. Tu as à te décentrer de toi, de ce qu'on pense de toi. de ce que toi, tu penses de toi, et penser à elle, à eux, à ces personnes. Là, au moment où j'enregistre cet épisode, je suis vraiment à quelques jours de mon TEDx. C'est vraiment une phase de préparation fascinante. Je ferai peut-être un épisode sur le podcast à ce sujet, parce que c'est tellement riche en apprentissage, et qui dépasse largement le champ du TEDx. Au stade où on est là, heureusement d'ailleurs, je connais mon texte par cœur. Je peux dire que ça a été une sacrée épreuve de mobiliser mon cerveau et ma mémoire pour apprendre un texte par cœur. Tout le processus de préparation a duré des mois. Depuis le moment où j'ai eu cette envie, j'ai posé cette intention, et maintenant c'est sur le point de se réaliser. Je connais mon texte. Texte par cœur, et le gros point d'attention qui prend la forme d'une intention pour moi, c'est maintenant de prendre du plaisir. De prendre du plaisir sur cette scène. De considérer que le texte, il est en moi, que je sais assez, que je suis assez. Je peux m'autoriser à prendre du plaisir. Et je peux te laisser imaginer que c'est tout un chemin ça. Comment je vois ça ? Pour moi, ça va passer par la connexion. Parce que je peux voir que ma conférence TEDx, en quelque sorte, c'est une offre. C'est une offrande que je fais au public. Une offrande que je fais au monde. J'en ai déjà fait beaucoup des conférences. En présentiel, online. Mais celle-ci, elle est tellement particulière. Par bien des aspects. Et l'art d'offrir un texte, je ne le maîtrise pas parfaitement, tout simplement parce que je ne l'ai jamais fait. C'est la première fois. Alors, sans doute qu'il y aura des erreurs, des défauts, des choses qui ne seront pas parfaites. Il y en aura même beaucoup. Mais là où je peux faire une différence, c'est dans l'amour de mon texte. Et dans ma joie, dans la connexion, en étant présente, engagée, au service, je suis ultra consciente que c'est ça qui va faire la différence. Dans l'expérience que je vais vivre et dans l'expérience que je vais donner à vivre. Au public qui sera présent et après à toutes les personnes qui verront la vidéo. Ce que je veux dire par là, c'est que tu n'as pas à maîtriser parfaitement la langue pour établir cette relation, cette intimité, cette connexion. Tu voudrais avoir de la précision dans tes mots. Moi ce que je crois c'est que la précision dans ta connexion elle est tellement plus importante que la précision dans tes mots. Regarde, est-ce que tu préfères entendre le meilleur pitch de vente du monde sans aucune connexion ou au contraire un pitch de vente peut-être un peu bancal, hésitant mais offert dans une parfaite connexion à toi ? J'imagine, si tu es comme moi, que tu préfères la seconde option. Le risque est d'ailleurs, quand tu maîtrises parfaitement ton pitch, qu'il est bien rodé, mot à mot. Le risque là, ça va être de perdre l'enthousiasme, que ça devienne automatique, robotique, que tu perdes la flamme, que tu perdes la connexion. Et là, il y a une question que je veux t'offrir et qui peut t'aider. pour vraiment être dans le ressenti de cette connexion. C'est cette question. Pourquoi est-ce que je vends ? Pourquoi est-ce que je vends ? Est-ce que c'est pour moi, pour servir mes intérêts, pour servir mon business, pour gagner de l'argent, pour afficher de la croissance et du succès ? Ou bien est-ce que je vends pour cette personne, pour ces personnes ? pour les servir elles, eux ? C'est vraiment une question que je t'invite à te poser. Bien sûr, tu vends pour toi aussi. Il ne s'agit pas du tout de piétiner tes envies, tes besoins, tes désirs. Mais quand tu prends la parole, quand tu t'exprimes, de quel espace est-ce que tu pars ? Il s'agit vraiment à contempler ça. Et pour terminer, j'ai envie d'inviter là cette citation qu'on attribue à Maya Angelou. Il y a parfois des citations qui tournent. En tout cas, cette citation que tu as sans doute déjà entendue et qui dit que les gens se rappelleront de la manière dont ils se sont sentis avec toi. Pas de tes mots, pas de ce que tu leur as dit. Ils vont se sentir de telle ou telle manière. Là, c'est moi qui l'ajoute. La citation est terminée. En fonction de toi, comment tu te sens. Et tu vois bien là que ce n'est pas l'explication exacte, la langue parfaite, les mots dans la dentelle. Ce n'est pas ça qui fait la vente. C'est qui tu es. Donc, si tu peux être dans la connexion, même si tes mots ne sont pas parfaits, C'est ça qui va tout changer. Parce que c'est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à cette maîtrise du message que tu voudrais tant avoir. En attendant, quel messagère est-ce que tu veux être ? Et je vais te laisser avec cette question. Quel messagère est-ce que tu veux être ? Et pour terminer, j'ai envie de remercier en particulier une femme qui, sur LinkedIn, a glissé un commentaire sous un de mes posts où je parlais du podcast. Et elle m'a dit... que le podcast est comme une lampe torche sur son chemin, qui semaine après semaine éclaire son chemin. Ça m'a touchée, ça m'a fait chaud au cœur. Donc je te remercie, tu te reconnaîtras, je sais que tu écoutes le podcast. Et c'est une opportunité pour moi de remercier chaque personne qui m'adresse un commentaire, qui partage le podcast, que ce soit sur Instagram, sur LinkedIn. qui met des étoiles sur sa plateforme d'écoute, qui m'envoie un petit mot. Parce que le podcast, c'est mon offre, gracieuse au monde, une de mes offres gracieuses, gratuites au monde. Et ça me fait chaud au cœur quand certains parmi vous m'aident à diffuser, m'aident à propager cette offre. Donc merci infiniment. Si ça te donne l'élan de le partager, d'en parler. Merci infiniment et on se retrouve très bientôt. Très belle fin de semaine à toi. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà ! en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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Tant d’entrepreneures se perdent ici : au moment de lancer leur offre.

Que ce soit leur toute première offre. Ou leur dixième. C’est la même histoire.

Si tu as déjà lancé une offre, tu sais ce dont je veux parler : cette phase si inconfortable.

Tu as travaillé des semaines – voire des mois – et voilà le moment de présenter au monde ce que tu mijotais secrètement.

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Tu as le sentiment de ne pas être claire, pas précise, pas comprise. Ce n’est pas fluide. Ni à l’écrit, ni à l’oral.

 

C’est embarrassant. C’est frustrant.

Pourtant, tu as sûrement déjà appris une langue étrangère : t’attendrais-tu à la maîtriser en deux semaines ? Non !

 

Pour ton offre, c’est la même chose : elle a son langage propre. Et tu as à l’apprendre.

 

Je t’explique ce concept, et tout ce qu’il va changer pour toi, dans le nouvel épisode du podcast Entreprendre Hors des Normes : Lancer une nouvelle offre

 

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🔥 Ce que j’ai appris en lançant des dizaines d’offres depuis bientôt quinze ans, et les précieuses leçons pour toi.

 

🔥 Ce que cela requiert vraiment de lancer une nouvelle offre, et qui est amplement sous-estimé.

 

🔥 Comment tu vas pouvoir prendre du plaisir dans l’apprentissage de la langue de ton offre.

 

🔥 Pourquoi tant d’entrepreneures renoncent, alors qu’elles sont si proche de leur succès.

 

🔥 L’ingrédient en plus, qui fera la différence pour accueillir tes prochains clients.

 

À la fin de cet épisode, tu comprendras pourquoi tu rechignes à lancer, ou peut-être tu n’as pas encore eu les clients que tu désires.

Finalement, ce n’est pas l’explication exacte, la langue parfaite, qui fait la vente. C’est qui tu es quand tu offres… ton offre.

Et surtout, c’est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à la maîtrise du message.

En attendant, quelle messagère veux-tu être ?

Quelle messagère pour ton offre…

 

… et pour le podcast Entreprendre Hors des Normes ! Si tu apprécies ce que je te donne chaque semaine, tu peux m’aider à le diffuser en partageant une storie, un post, un petit mot à une amie entrepreneure…


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Transcription

  • Anne-Valérie

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Parmi mes clientes, j'accompagne beaucoup d'entrepreneurs, soit qui vont lancer leur toute première offre, soit qui vont lancer une nouvelle offre parmi leur gamme d'offres. Ça fait évidemment partie de ton chemin dans l'entrepreneuriat. Et ces moments-là, ce sont des moments où il se passe... tellement de choses, dans l'avant, le pendant, l'après. Je pourrais te partager beaucoup d'observations sur des choses tangibles qu'on voit, les émotions, le mindset, tout ce qui se joue dans ces vraiment phénomènes de création et lancement d'une oeuvre. Parmi tout ce que je pourrais te dire, il y a cette observation. Que je vois beaucoup d'entrepreneurs qui vont allonger la phase avant de se lancer, en se racontant qu'elles ne sont pas prêtes, qu'il manque des choses, qu'il faut encore travailler, etc. Tout ça pourquoi ? Pour une seule raison, fondamentalement cachée bien entendu, qui est d'éviter les émotions liées au lancement. Cette plongée dans l'incertitude, dans l'inconnu, ce sentiment de vulnérabilité, cette peur d'échouer. etc etc etc. Dans cet épisode, je veux vraiment t'aider à comprendre ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Partant de là, tu vas comprendre pourquoi peut-être tu as des résistances à la lancer. Et si tu as déjà lancé et que tu n'as pas eu peut-être les clients que tu voulais, qu'est-ce qui s'est passé ? Et partant de ces compréhensions, tu vas avoir des clés essentielles pour aller changer ça. Dans cet épisode, je ne vais pas te parler de stratégie ou de tactique de lancement et j'ai à l'esprit d'autres épisodes à venir pour ça. Mais je veux qu'on aille vraiment voir ce qui est nécessaire pour montrer ton offre au monde et bien sûr, pour donner envie de l'acheter parce que c'est ça qui va permettre à... ton entreprise, ton sacré bis de se développer. Quand je regarde mes 14, bientôt 15 années d'entrepreneuriat, j'ai lancé beaucoup, beaucoup d'offres. Et dans des champs extrêmement différents, en B2B, en B2C, des objets, des prestations, avec tout type de public, des offres longues, des offres courtes, toutes les gammes de prix. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'expériences. Et au cœur de ces expériences, il y a des très jolies similitudes. Si je regarde seulement mes deux dernières années, et qu'est-ce que j'ai lancé dans ces deux dernières années ? Essentiellement, il y a eu mon accompagnement Sacré Bise, que j'ai lancé il y a presque deux ans maintenant. Le Mastermind Le Cercle Hors des Normes, qui début 2025, fêtera sa première année. Il y a eu mon livre Femmes hors des normes que j'ai lancé début octobre. Il y a eu le grand sommet Entrepreneurs hors des normes qui est une offre en tant que telle que j'ai lancée en tout début d'année, en janvier de cette année. Et c'est l'essentiel. Quand j'observe ces lignes de temps pour chacune de ces offres, il y a une évidence. Et très souvent, tu n'as pas conscience de cette évidence. c'est que tu as besoin de temps pour savoir parler de ton offre. Si je l'exprime autrement, plus le temps passe, plus tu acquiers la maîtrise de la langue de chacune de tes offres. C'est très difficile, je pourrais même dire je pense impossible de comprimer le temps pour te dire en un mois, en un lancement, je vais maîtriser l'art de la langue de mon offre. Quand je revois par rapport à mes offres, le sommet Entrepreneur de Nerve, c'était très particulier, c'était un énorme événement. Beaucoup de visibilité, beaucoup de contacts, beaucoup d'expansion dans un temps très condensé. Donc c'est un vrai défi de savoir parler d'un sommet qui arrive tout nouveau dans ton univers en si peu de temps. Je vais animer à nouveau ce sommet pour sa deuxième édition début 2025. Et je me reconnecte à ça. Comment est-ce que j'en parlais ? C'était quoi les défis ? C'était quoi les messages qui ont fait mouche ? Ça fait un an. J'ai le sentiment d'avoir quasi oublié. J'ai besoin de prendre le temps de me reconnecter à ça. Si je vois le cercle ordinaire, alors il y a quasiment une année qui s'est écoulée, mais seulement deux lancements. Parce que c'est une expérience qui se déroule sur six mois. J'en suis à mon deuxième groupe du cercle ordinaire. Est-ce que j'ai le sentiment de maîtriser ma manière de parler du cercle ? Non, absolument pas. L'expérience que je vis avec mon accompagnement Sacré-Bise, elle est très différente. Parce que non seulement ça va faire bientôt deux ans, mais en plus, j'ai fait de nombreux lancements. Et des lancements intenses. Des lancements où je me suis vraiment donnée à vivre l'expérience d'en parler avec ardeur, avec impact, en prenant le temps après chaque lancement d'évaluer, d'analyser. et de construire à chaque fois le lancement suivant partant de là. Pour sacré bise, si je regarde maintenant vraiment en termes de résultats, il m'a fallu un an et six lancements pour réussir à créer un lancement à plus de 100 000 euros. À chaque fois... J'étais en dessous de mes objectifs pour chacun des lancements précédents. Est-ce que j'étais frustrée ? Oui. Est-ce que j'étais confiante ? Oui. Parce que ça fait 7 ans que je fais des lancements. Et il y a une chose que j'ai comprise, c'est que chaque lancement est nécessaire pour le lancement suivant. Chaque lancement crée les potentialités du lancement d'après. Quand tu lances, tu ne lances pas pour ce lancement. Tu lances pour ce lancement et tous ceux qui suivront. Et quand je lançais Sacré Bise, quand j'ouvrais les portes puis que je fermais les portes, qui est le mouvement que j'aime vivre avec cet accompagnement, qu'est-ce qui se passait ? C'est que je continuais. Phase après phase à m'immerger dans le langage propre à cette offre. Le message vraiment fort que je veux transmettre là, c'est que ton offre, elle a un langage propre. Qui est celui de cette offre. Tu peux avoir plusieurs offres, chacune aura son langage propre. Avec ses mots, ses phrases, son message, son énergie, sa couleur, ses nuances. Et tu sais que quand tu apprends une langue, et j'imagine que tu as appris une langue ou plusieurs langues, au moins au collège, au lycée, ce n'est pas facile d'apprendre une langue. Ça mobilise un certain nombre de compétences, d'aptitudes, d'attention, de mémoire, de persévérance, d'assiduité. Et tu vas te tromper. Tu vas bafouiller. Par moments, tu vas avoir le sentiment de régresser. Tu vas prendre des listes de vocabulaire et tu vas les oublier. Tu vas avoir le sentiment d'avoir maîtrisé la construction des phrases et tout va s'écrouler. Tu vas parler à des gens, ils ne vont pas te comprendre. Ils vont te regarder avec des gros yeux ronds. Certains vont être gentils et très aimablement te faire répéter, d'autres vont tourner le dos. Et ça, ça génère plein d'émotions. L'impatience, la frustration, le sentiment que c'est un gras, la honte parfois, l'embarras, la gêne. Tu sais très bien que si tu veux apprendre une langue, ça ne va pas se faire en un mois. Même si peut-être il y a des programmes qui te le permettent ou qui te le promettent. Même s'il y a des programmes qui peut-être te le promettent. Tu sais que ça va nécessiter des mois et des mois. Et que ça va nécessiter de la pratique, de l'entraînement. Que si tu veux vraiment parler la langue, avoir ses intonations, son accent, cette fluidité, sa musicalité, ce n'est pas en restant derrière ton livre que ça va se faire. Ce n'est pas en regardant des vidéos, c'est en parlant. En parlant avec des vrais gens. Idéalement en allant dans le pays. Tu sais qu'un bain de langue, c'est ce qui va te faire accélérer ton processus d'apprentissage de la langue. Qu'il n'y a rien de tel, mais en même temps, ça te projette dans tes plus... Mais en même temps, ça te projette dans tes plus grandes peurs. Celles qu'on se moque de toi, d'être incomprise, d'être ignorée, d'être rejetée. Je repense en 2016, je me suis formée pour être enseignante de méditation à MBSR. Le protocole de méditation inventé par John Kabat-Zinn, qui est un protocole sur huit semaines qui est mondialement reconnu. C'est un long processus pour obtenir la certification avec plusieurs phases de formation, des retraites, etc. Et je suis allée aux États-Unis, près de Boston, là où est l'origine du MBSR, pendant dix jours pour me former dans un de ces modules de la formation. Je comprends très bien l'anglais. J'ai vraiment aucune, quasi aucune difficulté de compréhension. En revanche, pour m'exprimer, je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas les subtilités du vocabulaire. Il me manque des mots. Moi qui suis tellement amoureuse de la langue, je me sens frustrée. À un moment, j'ai des blancs, je m'empêtre. Je n'ai pas la fluidité de l'accent. J'ai peur qu'on ne me comprenne pas. Je suis contrariée de ne pas pouvoir vraiment exprimer ce qui veut être exprimé. Et quand j'étais dans ce processus de formation aux États-Unis, on m'avait à guider des méditations, à faire des interventions devant tout le monde en anglais. J'étais terrorisée, j'étais tétanisée, j'étais tellement pas à l'aise. Parce qu'il y avait tout ce dialogue intérieur sur le fait que je ne parle pas bien, je ne parle pas assez bien, les gens ne vont pas me comprendre, et je suis trop nulle, et déjà en français, guider des méditations à l'époque c'était... un peu mes débuts, en tout cas mes débuts officiels. Déjà en français, c'était un défi, alors en anglais, comment j'allais réussir, etc. Et pourtant, après ces 10 jours, qu'est-ce que j'ai progressé ? Je réussissais à guider des méditations en anglais. Et personne ne semblait me regarder avec des gros yeux ronds ou en fronçant les sourcils. Bon, tu vas peut-être me dire que dans l'univers de la méditation, ils sont bienveillants. Peut-être. En tout cas, c'était vraiment une expérience très structurante et enseignante pour moi. Pour ton offre, c'est exactement la même chose. Et quand tu lances une offre pour la première fois, ce phénomène de temps d'apprentissage et de confrontation à toutes ces émotions, ça va être amplifié. Ça va être amplifié parce que, toute première fois, est plus inquiétante que la deuxième, la troisième, la quatrième, mais aussi parce que, par exemple, si tu proposes un accompagnement ou une formation, quelque chose de l'ordre de la prestation, quelque chose de l'ordre de la prestation, Tu n'as pas encore vécu le processus. Tu n'as pas encore eu des feedbacks. Tu n'as pas expérimenté toi-même. Tu n'as pas été là-bas. Donc, il y a comme une dissonance parce que tu proposes quelque chose qui n'est pas encore dans ta chair. C'est comme si, par exemple, tu n'es jamais allé au Japon, mais tu veux vendre un voyage au Japon. Ton expérience de vente sur le voyage au Japon, elle va être extrêmement différente par rapport à si tu y étais allé. Si tu y es allé, tu peux décrire c'est quoi les rues de Tokyo, à quoi ça ressemble les jardins à Kyoto. Ce petit restaurant avec ses sushis délicieux, parler du chef, comment il prépare ses sushis, comment est Sato, comment il était habillé. Tu peux parler des odeurs de Tokyo, tu peux parler de la circulation des gens, de comment ils sont habillés, de l'énergie. Mais si tu n'y as pas été, évidemment tu te sens un peu démuni. Et je vois tellement d'entrepreneurs qui vont lancer une fois une offre, alors très souvent en étant assez timorés, par peur de déranger, de trop en faire, de qu'est-ce qu'on va penser d'elles. Elles font ce premier lancement, elles la proposent, leur offre pendant un certain temps, et puis ça ne marche pas à la hauteur de leurs attentes, et le découragement arrive. Alors peut-être qu'elles vont recommencer une deuxième fois, une troisième fois, et à nouveau peut-être qu'elles n'atteignent pas leurs objectifs, et là le découragement se transforme en abattement radical et en abandon. Tu as le choix en fait. Tu peux voir que ça n'a pas marché ou que c'est en train de marcher, en partant exactement de la même circonstance. Pour aller explorer ça, je t'invite à aller écouter l'épisode 120 du podcast intitulé Quand tes actions ne marchent pas Et je décortique vraiment pour toi. Comment sortir de cette pensée ça ne marche pas, rien ne marche et toi faire entre... et toi, fais en sorte que ça marche parce que tu vas t'en remettre à marcher. Donc ça, c'est l'épisode 120, tu pourras aller l'écouter après. La première fois, et j'ai envie de dire les premières fois au pluriel, il y aura toujours cet inconfort. L'inconfort qu'il y a quand tu parles... Une langue que tu ne maîtrises pas encore. D'avoir ce sentiment de ne pas être clair. Que ce n'est pas assez précis. Que les mots ne sont pas bien choisis. Qu'on ne va pas te comprendre. Que ce n'est pas fluide. Que tu butes. Et ça aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. C'est la même chose en fait. Alors quand tu écris, tu vas passer des heures et des heures et des heures pour essayer de trouver les bons mots. Mais tu ne peux pas. C'est comme si tu commences à apprendre une langue, tu n'as pas les mots tout simplement. Tu ne peux pas les inventer. Ils vont venir par la pratique. Et en attendant, il y a à traverser cette phase d'inconfort. La frustration, le côté ingrat. Exactement comme pour une langue. Et cette phase-là, elle est normale. Et non seulement elle est normale, mais tu ne peux pas y échapper. Parce que de la même manière que tu apprends une langue en parlant, tu apprends à parler la langue de ton offre en parlant la langue de ton offre. En la parlant à l'écrit, en la parlant à l'oral, en la parlant avec des êtres vivants. Qu'est-ce que ça requiert ça ? Fondamentalement, une seule chose. Être prête à vivre toutes les émotions. C'est juste cela. Et quand je parle de toutes les émotions, j'entends la peur, l'impatience, la frustration, l'embarras, le doute, la honte, etc. On est bien d'accord ? C'est désagréable. Quand tu te retrouves dans un live, dans un échange sur Zoom, au téléphone, dans un webinaire... Et que tu as le sentiment de ramer, de galérer, c'est laborieux, tu cherches tes mots, tu trébuches, tu as l'impression que c'est plat, que c'est fade, qu'il y a toute cette dissonance entre ce qui est, ce qui veut être dit en toi et ce que tu arrives à sortir, que tu es tellement en dessous de ton potentiel et du potentiel de ton offre. Quand il y a des questions qui arrivent et que tu n'as pas les bonnes réponses, tu es déstabilisé par une objection. On te demande d'expliquer un point et tu tournes en rond. Oui, c'est désagréable. Et ça nous arrive à toutes. Seulement là, tu as deux possibilités. Soit tu vas laisser ton cerveau te raconter que tu es ridicule, tu n'y arrives pas, personne ne te comprend, tu es en train de gâcher des opportunités, de toute façon tu savais bien que tu étais nulle en vente, ce n'est pas pour toi, etc. Des pensées que ton cerveau va assurément t'offrir dans ces moments d'inconfort. Et tu as une seconde possibilité, c'est de te féliciter pour ton courage, te soutenir, maintenir la connexion, la rétablir, sans chercher les bons mots, sans chercher la dentelle, te rétablir dans l'énergie du service. Parce que c'est partant de là que tu vas régénérer de l'enthousiasme, de l'envie, remonter sur le cheval, continuer. Avec cette confiance que plus tu vas pratiquer, plus tu vas gagner en aisance, plus tu vas gagner en certitude. C'est inévitable. Et c'est une loi. Tu ne peux pas contourner, tu ne peux pas court-circuiter, tu ne peux pas raccourcir. Le seul moyen pour raccourcir, comprimer le temps, c'est de pratiquer avec plus d'intensité. Alors oui, tu vas pouvoir avoir ta vision, la vivifier, aller voyager vers le futur. Imaginez quand ton offre connaîtra son plein essor, quand tu auras les clients que tu veux avoir, quand tes lancements seront mirobolants. C'est important d'aller là-bas. Ça te stimule, ça te motive. Et en même temps, tu as à accepter qu'il y a un écart entre ta vision et là où tu es maintenant. Et que cet écart, tu vas le combler en marchant et en pratiquant, et en t'entraînant, et en parlant, en exprimant. Pratiquer, c'est ça. C'est parler à des vraies personnes de ce que tu offres. C'est aussi simple que ça. C'est offrir avec tes mots. Et quand je dis offrir, tu peux entendre derrière vendre. En étant créative, ingénieuse, en en parlant de mille manières. Donc tu as à créer aussi des opportunités d'en parler. Par écrit, dans des lives, des conversations, des présentations, n'importe quel type de rencontre. Parce qu'il y a un phénomène que j'observe tellement souvent, c'est que dans ces moments où ça devient laborieux, où c'est douloureux, où il y a toutes ces émotions que j'ai évoquées qui arrivent, il y a une grande tentation qui pointe là. C'est d'aller lancer autre chose. Je le vois si souvent chez les entrepreneurs. Elles vont accuser leur offre. Je n'ai pas la bonne offre. Pour échapper à cet inconfort d'être. face à un public à bafouiller, à ne pas maîtriser la langue, et repartir dans leur caverne, créer une nouvelle offre, retravailler sur leur offre, parce que c'est confortable de créer, parce qu'il n'y a plus l'exposition, il n'y a plus l'expression. Mais ça, si tu me suis bien, tu réalises que ça ne fait que retarder la confrontation, ralentir le processus. Parce que cette nouvelle offre, quand tu vas la lancer, ça va être exactement la même chose. Tu vas avoir à apprendre à parler sa langue, à pratiquer, à rencontrer, à bafouiller, à trébucher sur les mots et à progresser, à évoluer, à avoir la joie, la jouissance de maîtriser de plus en plus sa langue. C'est bien pour ça que, généralement, et je ne veux pas en faire non plus une règle ou une loi, Je recommande, en tout cas au début, de s'en tenir à une offre. Et quand je dis s'en tenir, c'est avoir une offre et rester dans le sillon de cette offre, s'y dédier avec dévotion, pour se donner le temps de s'approprier sa langue, d'entrer en intimité avec l'offre suffisamment pour avoir envie de parler sa langue et avoir envie de maîtriser l'art de cette langue. Sinon, c'est comme si... Imagine, tu commences à apprendre les chinois. Au début, tout est moustillé. Tu trouves ça intéressant, c'est nouveau, il y a de la curiosité. Ça te plonge dans la culture. Puis ça va devenir dur. Tu vas réaliser que c'est super complexe, le chinois. Il y a tellement à apprendre. Il y a toutes ces... Ces codes, ces tonalités, ces mots que tu ne comprends pas. Et si tu changes une petite tonalité, le mot prend un autre sens. Alors tu te dis, trop compliqué. J'arrête le chinois, je vais plutôt apprendre le thaïlandais. Et rebelote, tu recommences. Au début, c'est tout nouveau, tout beau. C'est émoustillant à nouveau. ça ne va pas durer longtemps. Tu vas à nouveau arriver dans la phase dure et tu vas vouloir commencer une autre langue. Est-ce que tu maîtriseras une langue au bout du compte ? Non, tu ne maîtriseras aucune langue. Ce que tu peux faire aussi pour contourner l'obstacle, et je vois parfois, c'est que tu vas avoir plusieurs offres et tu vas vouloir lancer plusieurs choses en même temps. C'est comme si tu veux apprendre en même temps le chinois, le thaïlandais et le japonais. T'imagines la complexité que tu te donnes à vivre et le temps qu'il va te falloir pour qu'on te comprenne dans chacune de ces trois langues. C'est la même chose avec tes offres. Donc tu comprends là l'importance. de cette relation à tisser avec ton offre, de ce temps à te donner pour parler sa langue. Et évidemment, du sens que ça a d'être accompagné pour faire ce chemin-là, pour continuer à tracer ton sillon, même quand c'est dur, même quand tu as envie de lâcher, même quand tu as envie de bifurquer. Être accompagné pour tenir dans ces moments de doute, de micro-abandon. Garder ton cap. et être soutenu dans cet apprentissage de la langue de ton offre. Maintenant, je veux ajouter qu'il y a un autre élément que tu as à cultiver sans attendre pour maîtriser la langue. Un élément qui doit même, je crois, précéder l'apprentissage de la langue ou en tout cas l'accompagner, c'est l'amour de ton offre. En coaching, dans les sessions de coaching, que ce soit... Dans mes sessions de coaching, que ce soit avec mes clientes Sacré-Bise ou dans le Cercle Or des Normes, je le sens tellement quand elles me parlent de leur offre, s'il y a de l'amour, ou pas d'amour, ou peu d'amour. Ça infuse, ça diffuse et ça transcende totalement une éventuelle malâtresse dans la manière d'en parler. Pose-toi cette question. Quelle est l'intensité de ton amour pour ton offre ? Et quand je te parle d'amour pour ton offre, je ne te parle même pas de l'amour pour les clients ou clientes qui achètent ton offre. Mais l'amour de cette offre en tant que création, en tant qu'œuvre d'art presque. Cet amour transcende les mots. Il y a autre chose qui est importante de greffer pour vraiment adoucir l'importance de maîtriser la langue. Parce que je ne veux surtout pas que tu te dises Attends, je ne maîtrise pas la langue, je ne peux pas parler. Non, l'amour est plus important que les mots. Il y a autre chose qui est importante, c'est le plaisir. Tu as à trouver ta voie pour avoir du plaisir dans le marketing et la vente. Parce que si c'est seulement un moyen pour arriver à une fin, ça ne va pas être inspirant. Et ça va être dur de durer. Oui, ça va être dur de durer. Et là, je vais t'offrir une clé vraiment, pour trouver du plaisir. J'ai envie de dire ton plaisir. Tu as à te décentrer de toi, de ce qu'on pense de toi. de ce que toi, tu penses de toi, et penser à elle, à eux, à ces personnes. Là, au moment où j'enregistre cet épisode, je suis vraiment à quelques jours de mon TEDx. C'est vraiment une phase de préparation fascinante. Je ferai peut-être un épisode sur le podcast à ce sujet, parce que c'est tellement riche en apprentissage, et qui dépasse largement le champ du TEDx. Au stade où on est là, heureusement d'ailleurs, je connais mon texte par cœur. Je peux dire que ça a été une sacrée épreuve de mobiliser mon cerveau et ma mémoire pour apprendre un texte par cœur. Tout le processus de préparation a duré des mois. Depuis le moment où j'ai eu cette envie, j'ai posé cette intention, et maintenant c'est sur le point de se réaliser. Je connais mon texte. Texte par cœur, et le gros point d'attention qui prend la forme d'une intention pour moi, c'est maintenant de prendre du plaisir. De prendre du plaisir sur cette scène. De considérer que le texte, il est en moi, que je sais assez, que je suis assez. Je peux m'autoriser à prendre du plaisir. Et je peux te laisser imaginer que c'est tout un chemin ça. Comment je vois ça ? Pour moi, ça va passer par la connexion. Parce que je peux voir que ma conférence TEDx, en quelque sorte, c'est une offre. C'est une offrande que je fais au public. Une offrande que je fais au monde. J'en ai déjà fait beaucoup des conférences. En présentiel, online. Mais celle-ci, elle est tellement particulière. Par bien des aspects. Et l'art d'offrir un texte, je ne le maîtrise pas parfaitement, tout simplement parce que je ne l'ai jamais fait. C'est la première fois. Alors, sans doute qu'il y aura des erreurs, des défauts, des choses qui ne seront pas parfaites. Il y en aura même beaucoup. Mais là où je peux faire une différence, c'est dans l'amour de mon texte. Et dans ma joie, dans la connexion, en étant présente, engagée, au service, je suis ultra consciente que c'est ça qui va faire la différence. Dans l'expérience que je vais vivre et dans l'expérience que je vais donner à vivre. Au public qui sera présent et après à toutes les personnes qui verront la vidéo. Ce que je veux dire par là, c'est que tu n'as pas à maîtriser parfaitement la langue pour établir cette relation, cette intimité, cette connexion. Tu voudrais avoir de la précision dans tes mots. Moi ce que je crois c'est que la précision dans ta connexion elle est tellement plus importante que la précision dans tes mots. Regarde, est-ce que tu préfères entendre le meilleur pitch de vente du monde sans aucune connexion ou au contraire un pitch de vente peut-être un peu bancal, hésitant mais offert dans une parfaite connexion à toi ? J'imagine, si tu es comme moi, que tu préfères la seconde option. Le risque est d'ailleurs, quand tu maîtrises parfaitement ton pitch, qu'il est bien rodé, mot à mot. Le risque là, ça va être de perdre l'enthousiasme, que ça devienne automatique, robotique, que tu perdes la flamme, que tu perdes la connexion. Et là, il y a une question que je veux t'offrir et qui peut t'aider. pour vraiment être dans le ressenti de cette connexion. C'est cette question. Pourquoi est-ce que je vends ? Pourquoi est-ce que je vends ? Est-ce que c'est pour moi, pour servir mes intérêts, pour servir mon business, pour gagner de l'argent, pour afficher de la croissance et du succès ? Ou bien est-ce que je vends pour cette personne, pour ces personnes ? pour les servir elles, eux ? C'est vraiment une question que je t'invite à te poser. Bien sûr, tu vends pour toi aussi. Il ne s'agit pas du tout de piétiner tes envies, tes besoins, tes désirs. Mais quand tu prends la parole, quand tu t'exprimes, de quel espace est-ce que tu pars ? Il s'agit vraiment à contempler ça. Et pour terminer, j'ai envie d'inviter là cette citation qu'on attribue à Maya Angelou. Il y a parfois des citations qui tournent. En tout cas, cette citation que tu as sans doute déjà entendue et qui dit que les gens se rappelleront de la manière dont ils se sont sentis avec toi. Pas de tes mots, pas de ce que tu leur as dit. Ils vont se sentir de telle ou telle manière. Là, c'est moi qui l'ajoute. La citation est terminée. En fonction de toi, comment tu te sens. Et tu vois bien là que ce n'est pas l'explication exacte, la langue parfaite, les mots dans la dentelle. Ce n'est pas ça qui fait la vente. C'est qui tu es. Donc, si tu peux être dans la connexion, même si tes mots ne sont pas parfaits, C'est ça qui va tout changer. Parce que c'est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à cette maîtrise du message que tu voudrais tant avoir. En attendant, quel messagère est-ce que tu veux être ? Et je vais te laisser avec cette question. Quel messagère est-ce que tu veux être ? Et pour terminer, j'ai envie de remercier en particulier une femme qui, sur LinkedIn, a glissé un commentaire sous un de mes posts où je parlais du podcast. Et elle m'a dit... que le podcast est comme une lampe torche sur son chemin, qui semaine après semaine éclaire son chemin. Ça m'a touchée, ça m'a fait chaud au cœur. Donc je te remercie, tu te reconnaîtras, je sais que tu écoutes le podcast. Et c'est une opportunité pour moi de remercier chaque personne qui m'adresse un commentaire, qui partage le podcast, que ce soit sur Instagram, sur LinkedIn. qui met des étoiles sur sa plateforme d'écoute, qui m'envoie un petit mot. Parce que le podcast, c'est mon offre, gracieuse au monde, une de mes offres gracieuses, gratuites au monde. Et ça me fait chaud au cœur quand certains parmi vous m'aident à diffuser, m'aident à propager cette offre. Donc merci infiniment. Si ça te donne l'élan de le partager, d'en parler. Merci infiniment et on se retrouve très bientôt. Très belle fin de semaine à toi. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà ! en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

Tant d’entrepreneures se perdent ici : au moment de lancer leur offre.

Que ce soit leur toute première offre. Ou leur dixième. C’est la même histoire.

Si tu as déjà lancé une offre, tu sais ce dont je veux parler : cette phase si inconfortable.

Tu as travaillé des semaines – voire des mois – et voilà le moment de présenter au monde ce que tu mijotais secrètement.

Présenter, cela signifie en parler. Et c’est là que ça se gâte !

Tu as le sentiment de ne pas être claire, pas précise, pas comprise. Ce n’est pas fluide. Ni à l’écrit, ni à l’oral.

 

C’est embarrassant. C’est frustrant.

Pourtant, tu as sûrement déjà appris une langue étrangère : t’attendrais-tu à la maîtriser en deux semaines ? Non !

 

Pour ton offre, c’est la même chose : elle a son langage propre. Et tu as à l’apprendre.

 

Je t’explique ce concept, et tout ce qu’il va changer pour toi, dans le nouvel épisode du podcast Entreprendre Hors des Normes : Lancer une nouvelle offre

 

Tu vas découvrir :

 

🔥 Ce que j’ai appris en lançant des dizaines d’offres depuis bientôt quinze ans, et les précieuses leçons pour toi.

 

🔥 Ce que cela requiert vraiment de lancer une nouvelle offre, et qui est amplement sous-estimé.

 

🔥 Comment tu vas pouvoir prendre du plaisir dans l’apprentissage de la langue de ton offre.

 

🔥 Pourquoi tant d’entrepreneures renoncent, alors qu’elles sont si proche de leur succès.

 

🔥 L’ingrédient en plus, qui fera la différence pour accueillir tes prochains clients.

 

À la fin de cet épisode, tu comprendras pourquoi tu rechignes à lancer, ou peut-être tu n’as pas encore eu les clients que tu désires.

Finalement, ce n’est pas l’explication exacte, la langue parfaite, qui fait la vente. C’est qui tu es quand tu offres… ton offre.

Et surtout, c’est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à la maîtrise du message.

En attendant, quelle messagère veux-tu être ?

Quelle messagère pour ton offre…

 

… et pour le podcast Entreprendre Hors des Normes ! Si tu apprécies ce que je te donne chaque semaine, tu peux m’aider à le diffuser en partageant une storie, un post, un petit mot à une amie entrepreneure…


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Transcription

  • Anne-Valérie

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Parmi mes clientes, j'accompagne beaucoup d'entrepreneurs, soit qui vont lancer leur toute première offre, soit qui vont lancer une nouvelle offre parmi leur gamme d'offres. Ça fait évidemment partie de ton chemin dans l'entrepreneuriat. Et ces moments-là, ce sont des moments où il se passe... tellement de choses, dans l'avant, le pendant, l'après. Je pourrais te partager beaucoup d'observations sur des choses tangibles qu'on voit, les émotions, le mindset, tout ce qui se joue dans ces vraiment phénomènes de création et lancement d'une oeuvre. Parmi tout ce que je pourrais te dire, il y a cette observation. Que je vois beaucoup d'entrepreneurs qui vont allonger la phase avant de se lancer, en se racontant qu'elles ne sont pas prêtes, qu'il manque des choses, qu'il faut encore travailler, etc. Tout ça pourquoi ? Pour une seule raison, fondamentalement cachée bien entendu, qui est d'éviter les émotions liées au lancement. Cette plongée dans l'incertitude, dans l'inconnu, ce sentiment de vulnérabilité, cette peur d'échouer. etc etc etc. Dans cet épisode, je veux vraiment t'aider à comprendre ce que ça requiert de lancer une nouvelle offre. Partant de là, tu vas comprendre pourquoi peut-être tu as des résistances à la lancer. Et si tu as déjà lancé et que tu n'as pas eu peut-être les clients que tu voulais, qu'est-ce qui s'est passé ? Et partant de ces compréhensions, tu vas avoir des clés essentielles pour aller changer ça. Dans cet épisode, je ne vais pas te parler de stratégie ou de tactique de lancement et j'ai à l'esprit d'autres épisodes à venir pour ça. Mais je veux qu'on aille vraiment voir ce qui est nécessaire pour montrer ton offre au monde et bien sûr, pour donner envie de l'acheter parce que c'est ça qui va permettre à... ton entreprise, ton sacré bis de se développer. Quand je regarde mes 14, bientôt 15 années d'entrepreneuriat, j'ai lancé beaucoup, beaucoup d'offres. Et dans des champs extrêmement différents, en B2B, en B2C, des objets, des prestations, avec tout type de public, des offres longues, des offres courtes, toutes les gammes de prix. Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'expériences. Et au cœur de ces expériences, il y a des très jolies similitudes. Si je regarde seulement mes deux dernières années, et qu'est-ce que j'ai lancé dans ces deux dernières années ? Essentiellement, il y a eu mon accompagnement Sacré Bise, que j'ai lancé il y a presque deux ans maintenant. Le Mastermind Le Cercle Hors des Normes, qui début 2025, fêtera sa première année. Il y a eu mon livre Femmes hors des normes que j'ai lancé début octobre. Il y a eu le grand sommet Entrepreneurs hors des normes qui est une offre en tant que telle que j'ai lancée en tout début d'année, en janvier de cette année. Et c'est l'essentiel. Quand j'observe ces lignes de temps pour chacune de ces offres, il y a une évidence. Et très souvent, tu n'as pas conscience de cette évidence. c'est que tu as besoin de temps pour savoir parler de ton offre. Si je l'exprime autrement, plus le temps passe, plus tu acquiers la maîtrise de la langue de chacune de tes offres. C'est très difficile, je pourrais même dire je pense impossible de comprimer le temps pour te dire en un mois, en un lancement, je vais maîtriser l'art de la langue de mon offre. Quand je revois par rapport à mes offres, le sommet Entrepreneur de Nerve, c'était très particulier, c'était un énorme événement. Beaucoup de visibilité, beaucoup de contacts, beaucoup d'expansion dans un temps très condensé. Donc c'est un vrai défi de savoir parler d'un sommet qui arrive tout nouveau dans ton univers en si peu de temps. Je vais animer à nouveau ce sommet pour sa deuxième édition début 2025. Et je me reconnecte à ça. Comment est-ce que j'en parlais ? C'était quoi les défis ? C'était quoi les messages qui ont fait mouche ? Ça fait un an. J'ai le sentiment d'avoir quasi oublié. J'ai besoin de prendre le temps de me reconnecter à ça. Si je vois le cercle ordinaire, alors il y a quasiment une année qui s'est écoulée, mais seulement deux lancements. Parce que c'est une expérience qui se déroule sur six mois. J'en suis à mon deuxième groupe du cercle ordinaire. Est-ce que j'ai le sentiment de maîtriser ma manière de parler du cercle ? Non, absolument pas. L'expérience que je vis avec mon accompagnement Sacré-Bise, elle est très différente. Parce que non seulement ça va faire bientôt deux ans, mais en plus, j'ai fait de nombreux lancements. Et des lancements intenses. Des lancements où je me suis vraiment donnée à vivre l'expérience d'en parler avec ardeur, avec impact, en prenant le temps après chaque lancement d'évaluer, d'analyser. et de construire à chaque fois le lancement suivant partant de là. Pour sacré bise, si je regarde maintenant vraiment en termes de résultats, il m'a fallu un an et six lancements pour réussir à créer un lancement à plus de 100 000 euros. À chaque fois... J'étais en dessous de mes objectifs pour chacun des lancements précédents. Est-ce que j'étais frustrée ? Oui. Est-ce que j'étais confiante ? Oui. Parce que ça fait 7 ans que je fais des lancements. Et il y a une chose que j'ai comprise, c'est que chaque lancement est nécessaire pour le lancement suivant. Chaque lancement crée les potentialités du lancement d'après. Quand tu lances, tu ne lances pas pour ce lancement. Tu lances pour ce lancement et tous ceux qui suivront. Et quand je lançais Sacré Bise, quand j'ouvrais les portes puis que je fermais les portes, qui est le mouvement que j'aime vivre avec cet accompagnement, qu'est-ce qui se passait ? C'est que je continuais. Phase après phase à m'immerger dans le langage propre à cette offre. Le message vraiment fort que je veux transmettre là, c'est que ton offre, elle a un langage propre. Qui est celui de cette offre. Tu peux avoir plusieurs offres, chacune aura son langage propre. Avec ses mots, ses phrases, son message, son énergie, sa couleur, ses nuances. Et tu sais que quand tu apprends une langue, et j'imagine que tu as appris une langue ou plusieurs langues, au moins au collège, au lycée, ce n'est pas facile d'apprendre une langue. Ça mobilise un certain nombre de compétences, d'aptitudes, d'attention, de mémoire, de persévérance, d'assiduité. Et tu vas te tromper. Tu vas bafouiller. Par moments, tu vas avoir le sentiment de régresser. Tu vas prendre des listes de vocabulaire et tu vas les oublier. Tu vas avoir le sentiment d'avoir maîtrisé la construction des phrases et tout va s'écrouler. Tu vas parler à des gens, ils ne vont pas te comprendre. Ils vont te regarder avec des gros yeux ronds. Certains vont être gentils et très aimablement te faire répéter, d'autres vont tourner le dos. Et ça, ça génère plein d'émotions. L'impatience, la frustration, le sentiment que c'est un gras, la honte parfois, l'embarras, la gêne. Tu sais très bien que si tu veux apprendre une langue, ça ne va pas se faire en un mois. Même si peut-être il y a des programmes qui te le permettent ou qui te le promettent. Même s'il y a des programmes qui peut-être te le promettent. Tu sais que ça va nécessiter des mois et des mois. Et que ça va nécessiter de la pratique, de l'entraînement. Que si tu veux vraiment parler la langue, avoir ses intonations, son accent, cette fluidité, sa musicalité, ce n'est pas en restant derrière ton livre que ça va se faire. Ce n'est pas en regardant des vidéos, c'est en parlant. En parlant avec des vrais gens. Idéalement en allant dans le pays. Tu sais qu'un bain de langue, c'est ce qui va te faire accélérer ton processus d'apprentissage de la langue. Qu'il n'y a rien de tel, mais en même temps, ça te projette dans tes plus... Mais en même temps, ça te projette dans tes plus grandes peurs. Celles qu'on se moque de toi, d'être incomprise, d'être ignorée, d'être rejetée. Je repense en 2016, je me suis formée pour être enseignante de méditation à MBSR. Le protocole de méditation inventé par John Kabat-Zinn, qui est un protocole sur huit semaines qui est mondialement reconnu. C'est un long processus pour obtenir la certification avec plusieurs phases de formation, des retraites, etc. Et je suis allée aux États-Unis, près de Boston, là où est l'origine du MBSR, pendant dix jours pour me former dans un de ces modules de la formation. Je comprends très bien l'anglais. J'ai vraiment aucune, quasi aucune difficulté de compréhension. En revanche, pour m'exprimer, je ne suis pas à l'aise. Je n'ai pas les subtilités du vocabulaire. Il me manque des mots. Moi qui suis tellement amoureuse de la langue, je me sens frustrée. À un moment, j'ai des blancs, je m'empêtre. Je n'ai pas la fluidité de l'accent. J'ai peur qu'on ne me comprenne pas. Je suis contrariée de ne pas pouvoir vraiment exprimer ce qui veut être exprimé. Et quand j'étais dans ce processus de formation aux États-Unis, on m'avait à guider des méditations, à faire des interventions devant tout le monde en anglais. J'étais terrorisée, j'étais tétanisée, j'étais tellement pas à l'aise. Parce qu'il y avait tout ce dialogue intérieur sur le fait que je ne parle pas bien, je ne parle pas assez bien, les gens ne vont pas me comprendre, et je suis trop nulle, et déjà en français, guider des méditations à l'époque c'était... un peu mes débuts, en tout cas mes débuts officiels. Déjà en français, c'était un défi, alors en anglais, comment j'allais réussir, etc. Et pourtant, après ces 10 jours, qu'est-ce que j'ai progressé ? Je réussissais à guider des méditations en anglais. Et personne ne semblait me regarder avec des gros yeux ronds ou en fronçant les sourcils. Bon, tu vas peut-être me dire que dans l'univers de la méditation, ils sont bienveillants. Peut-être. En tout cas, c'était vraiment une expérience très structurante et enseignante pour moi. Pour ton offre, c'est exactement la même chose. Et quand tu lances une offre pour la première fois, ce phénomène de temps d'apprentissage et de confrontation à toutes ces émotions, ça va être amplifié. Ça va être amplifié parce que, toute première fois, est plus inquiétante que la deuxième, la troisième, la quatrième, mais aussi parce que, par exemple, si tu proposes un accompagnement ou une formation, quelque chose de l'ordre de la prestation, quelque chose de l'ordre de la prestation, Tu n'as pas encore vécu le processus. Tu n'as pas encore eu des feedbacks. Tu n'as pas expérimenté toi-même. Tu n'as pas été là-bas. Donc, il y a comme une dissonance parce que tu proposes quelque chose qui n'est pas encore dans ta chair. C'est comme si, par exemple, tu n'es jamais allé au Japon, mais tu veux vendre un voyage au Japon. Ton expérience de vente sur le voyage au Japon, elle va être extrêmement différente par rapport à si tu y étais allé. Si tu y es allé, tu peux décrire c'est quoi les rues de Tokyo, à quoi ça ressemble les jardins à Kyoto. Ce petit restaurant avec ses sushis délicieux, parler du chef, comment il prépare ses sushis, comment est Sato, comment il était habillé. Tu peux parler des odeurs de Tokyo, tu peux parler de la circulation des gens, de comment ils sont habillés, de l'énergie. Mais si tu n'y as pas été, évidemment tu te sens un peu démuni. Et je vois tellement d'entrepreneurs qui vont lancer une fois une offre, alors très souvent en étant assez timorés, par peur de déranger, de trop en faire, de qu'est-ce qu'on va penser d'elles. Elles font ce premier lancement, elles la proposent, leur offre pendant un certain temps, et puis ça ne marche pas à la hauteur de leurs attentes, et le découragement arrive. Alors peut-être qu'elles vont recommencer une deuxième fois, une troisième fois, et à nouveau peut-être qu'elles n'atteignent pas leurs objectifs, et là le découragement se transforme en abattement radical et en abandon. Tu as le choix en fait. Tu peux voir que ça n'a pas marché ou que c'est en train de marcher, en partant exactement de la même circonstance. Pour aller explorer ça, je t'invite à aller écouter l'épisode 120 du podcast intitulé Quand tes actions ne marchent pas Et je décortique vraiment pour toi. Comment sortir de cette pensée ça ne marche pas, rien ne marche et toi faire entre... et toi, fais en sorte que ça marche parce que tu vas t'en remettre à marcher. Donc ça, c'est l'épisode 120, tu pourras aller l'écouter après. La première fois, et j'ai envie de dire les premières fois au pluriel, il y aura toujours cet inconfort. L'inconfort qu'il y a quand tu parles... Une langue que tu ne maîtrises pas encore. D'avoir ce sentiment de ne pas être clair. Que ce n'est pas assez précis. Que les mots ne sont pas bien choisis. Qu'on ne va pas te comprendre. Que ce n'est pas fluide. Que tu butes. Et ça aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. C'est la même chose en fait. Alors quand tu écris, tu vas passer des heures et des heures et des heures pour essayer de trouver les bons mots. Mais tu ne peux pas. C'est comme si tu commences à apprendre une langue, tu n'as pas les mots tout simplement. Tu ne peux pas les inventer. Ils vont venir par la pratique. Et en attendant, il y a à traverser cette phase d'inconfort. La frustration, le côté ingrat. Exactement comme pour une langue. Et cette phase-là, elle est normale. Et non seulement elle est normale, mais tu ne peux pas y échapper. Parce que de la même manière que tu apprends une langue en parlant, tu apprends à parler la langue de ton offre en parlant la langue de ton offre. En la parlant à l'écrit, en la parlant à l'oral, en la parlant avec des êtres vivants. Qu'est-ce que ça requiert ça ? Fondamentalement, une seule chose. Être prête à vivre toutes les émotions. C'est juste cela. Et quand je parle de toutes les émotions, j'entends la peur, l'impatience, la frustration, l'embarras, le doute, la honte, etc. On est bien d'accord ? C'est désagréable. Quand tu te retrouves dans un live, dans un échange sur Zoom, au téléphone, dans un webinaire... Et que tu as le sentiment de ramer, de galérer, c'est laborieux, tu cherches tes mots, tu trébuches, tu as l'impression que c'est plat, que c'est fade, qu'il y a toute cette dissonance entre ce qui est, ce qui veut être dit en toi et ce que tu arrives à sortir, que tu es tellement en dessous de ton potentiel et du potentiel de ton offre. Quand il y a des questions qui arrivent et que tu n'as pas les bonnes réponses, tu es déstabilisé par une objection. On te demande d'expliquer un point et tu tournes en rond. Oui, c'est désagréable. Et ça nous arrive à toutes. Seulement là, tu as deux possibilités. Soit tu vas laisser ton cerveau te raconter que tu es ridicule, tu n'y arrives pas, personne ne te comprend, tu es en train de gâcher des opportunités, de toute façon tu savais bien que tu étais nulle en vente, ce n'est pas pour toi, etc. Des pensées que ton cerveau va assurément t'offrir dans ces moments d'inconfort. Et tu as une seconde possibilité, c'est de te féliciter pour ton courage, te soutenir, maintenir la connexion, la rétablir, sans chercher les bons mots, sans chercher la dentelle, te rétablir dans l'énergie du service. Parce que c'est partant de là que tu vas régénérer de l'enthousiasme, de l'envie, remonter sur le cheval, continuer. Avec cette confiance que plus tu vas pratiquer, plus tu vas gagner en aisance, plus tu vas gagner en certitude. C'est inévitable. Et c'est une loi. Tu ne peux pas contourner, tu ne peux pas court-circuiter, tu ne peux pas raccourcir. Le seul moyen pour raccourcir, comprimer le temps, c'est de pratiquer avec plus d'intensité. Alors oui, tu vas pouvoir avoir ta vision, la vivifier, aller voyager vers le futur. Imaginez quand ton offre connaîtra son plein essor, quand tu auras les clients que tu veux avoir, quand tes lancements seront mirobolants. C'est important d'aller là-bas. Ça te stimule, ça te motive. Et en même temps, tu as à accepter qu'il y a un écart entre ta vision et là où tu es maintenant. Et que cet écart, tu vas le combler en marchant et en pratiquant, et en t'entraînant, et en parlant, en exprimant. Pratiquer, c'est ça. C'est parler à des vraies personnes de ce que tu offres. C'est aussi simple que ça. C'est offrir avec tes mots. Et quand je dis offrir, tu peux entendre derrière vendre. En étant créative, ingénieuse, en en parlant de mille manières. Donc tu as à créer aussi des opportunités d'en parler. Par écrit, dans des lives, des conversations, des présentations, n'importe quel type de rencontre. Parce qu'il y a un phénomène que j'observe tellement souvent, c'est que dans ces moments où ça devient laborieux, où c'est douloureux, où il y a toutes ces émotions que j'ai évoquées qui arrivent, il y a une grande tentation qui pointe là. C'est d'aller lancer autre chose. Je le vois si souvent chez les entrepreneurs. Elles vont accuser leur offre. Je n'ai pas la bonne offre. Pour échapper à cet inconfort d'être. face à un public à bafouiller, à ne pas maîtriser la langue, et repartir dans leur caverne, créer une nouvelle offre, retravailler sur leur offre, parce que c'est confortable de créer, parce qu'il n'y a plus l'exposition, il n'y a plus l'expression. Mais ça, si tu me suis bien, tu réalises que ça ne fait que retarder la confrontation, ralentir le processus. Parce que cette nouvelle offre, quand tu vas la lancer, ça va être exactement la même chose. Tu vas avoir à apprendre à parler sa langue, à pratiquer, à rencontrer, à bafouiller, à trébucher sur les mots et à progresser, à évoluer, à avoir la joie, la jouissance de maîtriser de plus en plus sa langue. C'est bien pour ça que, généralement, et je ne veux pas en faire non plus une règle ou une loi, Je recommande, en tout cas au début, de s'en tenir à une offre. Et quand je dis s'en tenir, c'est avoir une offre et rester dans le sillon de cette offre, s'y dédier avec dévotion, pour se donner le temps de s'approprier sa langue, d'entrer en intimité avec l'offre suffisamment pour avoir envie de parler sa langue et avoir envie de maîtriser l'art de cette langue. Sinon, c'est comme si... Imagine, tu commences à apprendre les chinois. Au début, tout est moustillé. Tu trouves ça intéressant, c'est nouveau, il y a de la curiosité. Ça te plonge dans la culture. Puis ça va devenir dur. Tu vas réaliser que c'est super complexe, le chinois. Il y a tellement à apprendre. Il y a toutes ces... Ces codes, ces tonalités, ces mots que tu ne comprends pas. Et si tu changes une petite tonalité, le mot prend un autre sens. Alors tu te dis, trop compliqué. J'arrête le chinois, je vais plutôt apprendre le thaïlandais. Et rebelote, tu recommences. Au début, c'est tout nouveau, tout beau. C'est émoustillant à nouveau. ça ne va pas durer longtemps. Tu vas à nouveau arriver dans la phase dure et tu vas vouloir commencer une autre langue. Est-ce que tu maîtriseras une langue au bout du compte ? Non, tu ne maîtriseras aucune langue. Ce que tu peux faire aussi pour contourner l'obstacle, et je vois parfois, c'est que tu vas avoir plusieurs offres et tu vas vouloir lancer plusieurs choses en même temps. C'est comme si tu veux apprendre en même temps le chinois, le thaïlandais et le japonais. T'imagines la complexité que tu te donnes à vivre et le temps qu'il va te falloir pour qu'on te comprenne dans chacune de ces trois langues. C'est la même chose avec tes offres. Donc tu comprends là l'importance. de cette relation à tisser avec ton offre, de ce temps à te donner pour parler sa langue. Et évidemment, du sens que ça a d'être accompagné pour faire ce chemin-là, pour continuer à tracer ton sillon, même quand c'est dur, même quand tu as envie de lâcher, même quand tu as envie de bifurquer. Être accompagné pour tenir dans ces moments de doute, de micro-abandon. Garder ton cap. et être soutenu dans cet apprentissage de la langue de ton offre. Maintenant, je veux ajouter qu'il y a un autre élément que tu as à cultiver sans attendre pour maîtriser la langue. Un élément qui doit même, je crois, précéder l'apprentissage de la langue ou en tout cas l'accompagner, c'est l'amour de ton offre. En coaching, dans les sessions de coaching, que ce soit... Dans mes sessions de coaching, que ce soit avec mes clientes Sacré-Bise ou dans le Cercle Or des Normes, je le sens tellement quand elles me parlent de leur offre, s'il y a de l'amour, ou pas d'amour, ou peu d'amour. Ça infuse, ça diffuse et ça transcende totalement une éventuelle malâtresse dans la manière d'en parler. Pose-toi cette question. Quelle est l'intensité de ton amour pour ton offre ? Et quand je te parle d'amour pour ton offre, je ne te parle même pas de l'amour pour les clients ou clientes qui achètent ton offre. Mais l'amour de cette offre en tant que création, en tant qu'œuvre d'art presque. Cet amour transcende les mots. Il y a autre chose qui est importante de greffer pour vraiment adoucir l'importance de maîtriser la langue. Parce que je ne veux surtout pas que tu te dises Attends, je ne maîtrise pas la langue, je ne peux pas parler. Non, l'amour est plus important que les mots. Il y a autre chose qui est importante, c'est le plaisir. Tu as à trouver ta voie pour avoir du plaisir dans le marketing et la vente. Parce que si c'est seulement un moyen pour arriver à une fin, ça ne va pas être inspirant. Et ça va être dur de durer. Oui, ça va être dur de durer. Et là, je vais t'offrir une clé vraiment, pour trouver du plaisir. J'ai envie de dire ton plaisir. Tu as à te décentrer de toi, de ce qu'on pense de toi. de ce que toi, tu penses de toi, et penser à elle, à eux, à ces personnes. Là, au moment où j'enregistre cet épisode, je suis vraiment à quelques jours de mon TEDx. C'est vraiment une phase de préparation fascinante. Je ferai peut-être un épisode sur le podcast à ce sujet, parce que c'est tellement riche en apprentissage, et qui dépasse largement le champ du TEDx. Au stade où on est là, heureusement d'ailleurs, je connais mon texte par cœur. Je peux dire que ça a été une sacrée épreuve de mobiliser mon cerveau et ma mémoire pour apprendre un texte par cœur. Tout le processus de préparation a duré des mois. Depuis le moment où j'ai eu cette envie, j'ai posé cette intention, et maintenant c'est sur le point de se réaliser. Je connais mon texte. Texte par cœur, et le gros point d'attention qui prend la forme d'une intention pour moi, c'est maintenant de prendre du plaisir. De prendre du plaisir sur cette scène. De considérer que le texte, il est en moi, que je sais assez, que je suis assez. Je peux m'autoriser à prendre du plaisir. Et je peux te laisser imaginer que c'est tout un chemin ça. Comment je vois ça ? Pour moi, ça va passer par la connexion. Parce que je peux voir que ma conférence TEDx, en quelque sorte, c'est une offre. C'est une offrande que je fais au public. Une offrande que je fais au monde. J'en ai déjà fait beaucoup des conférences. En présentiel, online. Mais celle-ci, elle est tellement particulière. Par bien des aspects. Et l'art d'offrir un texte, je ne le maîtrise pas parfaitement, tout simplement parce que je ne l'ai jamais fait. C'est la première fois. Alors, sans doute qu'il y aura des erreurs, des défauts, des choses qui ne seront pas parfaites. Il y en aura même beaucoup. Mais là où je peux faire une différence, c'est dans l'amour de mon texte. Et dans ma joie, dans la connexion, en étant présente, engagée, au service, je suis ultra consciente que c'est ça qui va faire la différence. Dans l'expérience que je vais vivre et dans l'expérience que je vais donner à vivre. Au public qui sera présent et après à toutes les personnes qui verront la vidéo. Ce que je veux dire par là, c'est que tu n'as pas à maîtriser parfaitement la langue pour établir cette relation, cette intimité, cette connexion. Tu voudrais avoir de la précision dans tes mots. Moi ce que je crois c'est que la précision dans ta connexion elle est tellement plus importante que la précision dans tes mots. Regarde, est-ce que tu préfères entendre le meilleur pitch de vente du monde sans aucune connexion ou au contraire un pitch de vente peut-être un peu bancal, hésitant mais offert dans une parfaite connexion à toi ? J'imagine, si tu es comme moi, que tu préfères la seconde option. Le risque est d'ailleurs, quand tu maîtrises parfaitement ton pitch, qu'il est bien rodé, mot à mot. Le risque là, ça va être de perdre l'enthousiasme, que ça devienne automatique, robotique, que tu perdes la flamme, que tu perdes la connexion. Et là, il y a une question que je veux t'offrir et qui peut t'aider. pour vraiment être dans le ressenti de cette connexion. C'est cette question. Pourquoi est-ce que je vends ? Pourquoi est-ce que je vends ? Est-ce que c'est pour moi, pour servir mes intérêts, pour servir mon business, pour gagner de l'argent, pour afficher de la croissance et du succès ? Ou bien est-ce que je vends pour cette personne, pour ces personnes ? pour les servir elles, eux ? C'est vraiment une question que je t'invite à te poser. Bien sûr, tu vends pour toi aussi. Il ne s'agit pas du tout de piétiner tes envies, tes besoins, tes désirs. Mais quand tu prends la parole, quand tu t'exprimes, de quel espace est-ce que tu pars ? Il s'agit vraiment à contempler ça. Et pour terminer, j'ai envie d'inviter là cette citation qu'on attribue à Maya Angelou. Il y a parfois des citations qui tournent. En tout cas, cette citation que tu as sans doute déjà entendue et qui dit que les gens se rappelleront de la manière dont ils se sont sentis avec toi. Pas de tes mots, pas de ce que tu leur as dit. Ils vont se sentir de telle ou telle manière. Là, c'est moi qui l'ajoute. La citation est terminée. En fonction de toi, comment tu te sens. Et tu vois bien là que ce n'est pas l'explication exacte, la langue parfaite, les mots dans la dentelle. Ce n'est pas ça qui fait la vente. C'est qui tu es. Donc, si tu peux être dans la connexion, même si tes mots ne sont pas parfaits, C'est ça qui va tout changer. Parce que c'est chaque action imparfaite qui va te mener à la précision, à la clarté, à cette maîtrise du message que tu voudrais tant avoir. En attendant, quel messagère est-ce que tu veux être ? Et je vais te laisser avec cette question. Quel messagère est-ce que tu veux être ? Et pour terminer, j'ai envie de remercier en particulier une femme qui, sur LinkedIn, a glissé un commentaire sous un de mes posts où je parlais du podcast. Et elle m'a dit... que le podcast est comme une lampe torche sur son chemin, qui semaine après semaine éclaire son chemin. Ça m'a touchée, ça m'a fait chaud au cœur. Donc je te remercie, tu te reconnaîtras, je sais que tu écoutes le podcast. Et c'est une opportunité pour moi de remercier chaque personne qui m'adresse un commentaire, qui partage le podcast, que ce soit sur Instagram, sur LinkedIn. qui met des étoiles sur sa plateforme d'écoute, qui m'envoie un petit mot. Parce que le podcast, c'est mon offre, gracieuse au monde, une de mes offres gracieuses, gratuites au monde. Et ça me fait chaud au cœur quand certains parmi vous m'aident à diffuser, m'aident à propager cette offre. Donc merci infiniment. Si ça te donne l'élan de le partager, d'en parler. Merci infiniment et on se retrouve très bientôt. Très belle fin de semaine à toi. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà ! en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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