Speaker #0Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre Hors des Normes. On est dans le premier épisode de cette nouvelle année 2025. Je te la souhaite merveilleuse, cette nouvelle année riche de tout ce que tu pourras y créer pour te combler. Et c'est ensemble, c'est ensemble qu'on va la créer cette nouvelle année. Tu peux vraiment compter sur moi, à tes côtés, chaque jeudi dans le podcast Entreprendre Hors des Normes, dans ma love letter. sur mes réseaux sociaux, dans toutes les masterclass, les événements que je peux t'offrir sur YouTube et bien sûr dans mes espaces d'accompagnement Sacré Bise et le Cercle hors des normes. Un nouvel espace d'accompagnement va bientôt arriver. Je te glisse l'info comme ça. Reste bien à l'écoute. Surveille bien tous les endroits où je peux te donner la belle nouvelle, quelque chose d'extraordinaire. Pour ce podcast, je veux te parler de ce verbe qui m'est si cher, qui tient en quatre lettres. Oser. Et j'ai envie de lui accoler un autre mot, qui est un mot très beau, je trouve, qui est souvent très mal compris, qui est le mot d'ambition. Oser, c'est un verbe qui effraye souvent. Dès que tu parles d'oser, oups, la peur apparaît. Et pour autant, c'est un verbe qui est créateur, qui est libérateur, qui est générateur de tellement d'énergie. Parce qu'il ouvre le champ aux possibilités. À ces possibilités qui peut-être te semblent impossibles et c'est ce dont on va parler dans cet épisode. On va aussi parler d'ambition. C'est quoi l'ambition ? C'est le désir ardent d'accomplir, de réaliser quelque chose de grand. L'ambition souvent, elle est mal comprise, mal interprétée. On l'associe à de la vanité, de l'orgueil. Alors évidemment, si tu la vois comme ça, tu n'as pas envie d'aller vers l'ambition. Et pour moi, ce n'est pas ça l'ambition. C'est cette vision et cette volonté. d'aller créer, réaliser, attendre quelque chose de grand. Je veux évidemment t'inviter à oser des ambitions dans ton business, tes ambitions dans ton business, à oser créer ta meilleure année. Ça va nécessiter essentiellement trois choses. C'est ce dont on va parler dans cet épisode. Évidemment, ça parle d'une idée, d'une intention, d'un désir. Et tu vas avoir à prendre des décisions. Tout au long de la vie de ce podcast, j'ai très régulièrement offert des épisodes en lien avec les décisions. Parce que c'est là que se libère ton pouvoir de création. Ensuite, deuxième pilier, évidemment. tu as à poser des actions. Je vois tellement de décisions qui tombent dans un gouffre parce qu'elles ne sont pas suivies d'actions. Les réalisations ne se font pas sans actions. Et le troisième pilier qui va embrasser les deux précédents, c'est celui qui va t'inviter à devenir. à devenir celle qui a l'audace de prendre des décisions, celle qui a le courage de les mettre en action. C'est le mot, et tu vas bien comprendre si tu n'as pas déjà dans ta vie tout ce que tu veux réaliser. Le bas blesse, comme on dit. J'aime bien cette expression. Et essentiellement pour une raison. C'est qu'on va s'empêcher de rêver, on va s'empêcher de décider, on va s'empêcher d'agir. Bien sûr parce qu'il y a plein de peurs, etc. Mais qu'est-ce qui nous empêche d'aller viser plus grand ? C'est fondamentalement parce qu'on est conditionné à croire que certaines choses sont possibles et d'autres ne sont pas possibles. Selon notre genre, notre culture, notre éducation, plein de critères, il y aurait ce qui est possible et ce qui n'est pas possible. Bien sûr, certaines limitations sont vraies. Imaginons que... je mesure 1m50 et j'ai 90 ans, ça va devenir difficile de gagner un match contre Michael Jordan, par exemple. Mais il y a de grandes chances que là où tu as des vraies limitations, il n'y ait pas de désir. En général, quand il y a un vrai désir qui vient de ton cœur, il n'y a pas de vraies limitations en face. Les seules limitations qu'il y a, ce sont des limitations posées par ton mental. La plupart des limitations, elles sont erronées. Ce qu'on croit possible est archi-conditionné. Conditionné d'abord par nos cerveaux primitifs. Nos cerveaux primitifs qui, dans leur fonctionnement primitif, veulent toujours éviter les risques, chercher le plaisir, économiser de l'énergie. Bien évidemment, ce mode de fonctionnement par défaut ne va pas dans le sens de réaliser de grandes choses. Réaliser de grandes choses, ça va demander de prendre des risques, ça ne va pas tous les jours être plaisant, ça va demander des efforts, et tout ça, le cerveau ne veut pas. Autre conditionnement, bien sûr, notre éducation, qui nous dit que quand on est une femme, il y a ça qui est possible, ça qui n'est pas possible. Qui nous dit que... Il est de ponton d'être modeste, d'être humble, de se taire, de se conformer, d'obéir, de tout faire très bien, etc. Et on en vient évidemment après avoir un paquet de conditionnements sous forme d'injonction. Il y a la société, les attentes de la société. C'est très souvent inconscient, mais il y a un tel poids qui vient de la société. Il faut aller vite, il faut avoir telle trajectoire, il faut avoir tel salaire, il faut avoir tel mode de vie. Ce qui nous conditionne encore, c'est ce qui a été possible pour nous dans le passé. Dans le passé, on a réussi ceci, on a raté cela, on a eu tel diplôme, on a eu telle expérience. Donc, on en déduit que ceci sera possible dans le futur. On va stretcher un peu le passé, le projeter dans le futur et c'est ce qui va être... devenir possible pour nous. Évidemment que c'est extrêmement restrictif. Ça nous limite tellement. Et alors on va attendre d'avoir des preuves pour croire. Je vais attendre d'avoir des preuves que je peux réussir pour réussir. Je vais attendre d'avoir des preuves que je peux gagner plus d'argent pour gagner plus d'argent. Je vais attendre d'avoir des preuves que je peux doubler mon chiffre d'affaires pour doubler mon chiffre d'affaires. Quand je le dis comme ça, évidemment, ça semble assez saugrenu. Pourtant, la plupart du temps, par défaut, on résonne comme ça. Alors qu'on sait bien, intellectuellement, que ça fonctionne dans le sens inverse. On a besoin de croire avant de le voir se réaliser dans notre vie. Et c'est là que j'ai envie de te demander, est-ce que tu as vraiment vraiment vraiment déjà envisagé, contemplé, élargi le spectre de tout ce qui pourrait être possible pour toi ? C'est vraiment une question à te poser. Est-ce que tu es resté dans tous ces conditionnements ou est-ce que tu as commencé à ouvrir les... Porte de la cage et allez voir ce champ de tous les possibles qui depuis la cage te semblent impossibles. Et là on parle vraiment de devenir créatrice de ta vie. Devenir créatrice de ta vie ça ne va pas juste être contempler les possibilités, élargir. Le champ. Ça va être aussi, et je sais que quand tu es entrepreneur, ça va te parler particulièrement. Soit ça va t'exalter, soit ça va te crisper. Ce que je vais te dire là, ça passe par se fixer des objectifs. Et je vois tellement d'entrepreneurs qui refusent de se fixer des objectifs. Je vais te dire la seule raison pour laquelle tu résistes à te fixer des objectifs, et je le vois très souvent chez les femmes entrepreneurs, c'est quand tu vas utiliser les objectifs contre toi-même. Inconsciemment ou consciemment, les objectifs se retournent contre toi. Parce que tu vas te julier en fonction de l'atteinte ou pas des objectifs. Tu vas te critiquer, tu vas donner du sens, tu vas t'identifier. Et tout ça, ça part d'une perception erronée de à quoi servent les objectifs. Ils sont au service de ton évolution. Tu as à t'appuyer dessus pour aller explorer tes capacités, pour te mettre en mouvement. C'est comme un tremplin sur lequel tu peux bondir. Ça va te permettre d'être tellement plus créative, tellement plus inventive. et de construire ta confiance. C'est compliqué, regarde bien, de construire ta confiance quand tu te donnes des tout petits objectifs qui correspondent à une petite vision toute étriquée, parce qu'il y a une partie de toi qui sait tellement que tu peux plus. Il n'y a pas de confiance quand tu te donnes de toutes petites choses à vivre. Parce que tu ne te crées pas l'opportunité de créer la confiance qui se crée sur le chemin et dans le mouvement. Quand tu commences vraiment à explorer les possibilités, c'est enthousiasmant. Et ça, ça va nécessiter un travail d'attention, un travail de redirection de ton cerveau. Tu connais la mécanique des phrases ici. Ton cerveau, s'il fonctionne comme la majorité des cerveaux humains, il va te servir sur un plateau doré des phrases et si négatives. Et si ça ne marchait pas ? Et si on échouait ? Et si c'était un fiasco ? Et si je perdais tout mon argent ? Et si je gâchais du temps pour rien ? Etc, etc, etc. Et c'est là que tu as vraiment un travail d'attention, de redirection à faire. pour jouer avec les... Et si, si ton cerveau avait joué avec ça, mais différemment ? Et si ça marchait ? Et si je dépassais même mes objectifs ? Et si je prenais tellement plaisir sur le chemin ? Et si je devenais vraiment celle que j'aspire à devenir sur ce chemin ? Et si je me surprenais ? Et si je m'émerveillais ? Et si je découvrais vraiment toute ma puissance ? C'est de ça qu'il s'agit. Alors oui, tu as passé du temps à bercer ce rêve, à contempler cette idée, à caresser ce projet. Et à un moment, et j'espère pas trop longtemps après, tu as une décision à prendre, tu as deux options qui se présentent devant toi sur le chemin. Soit tu vas décider de te mettre en mouvement. Et te mettre en mouvement, ça veut dire poser des actions. Soit tu vas décider de rien faire. Et souvent, tu ne vas même pas réaliser que ce n'est pas une décision. Tu te racontes que tu es en train de réfléchir, de mûrir, de préparer, de faire des plans. Non, tu es juste en train de procrastiner et procrastiner, c'est une décision. Maintenant, si tu choisis la première voie, celle où tu décides de donner vie à cette idée impossible, Tu sais que sur ce chemin-là, tu vas inévitablement avoir à échouer. Tu vas te tromper, tu vas faire des erreurs. Tu vas avoir des pertes, des pertes de temps, des pertes d'argent, des pertes de relations peut-être. Tu vas investir de l'énergie pour rien. Tu vas te prendre des murs, des râteaux. Tu vas avoir à échouer dix fois, cinquante fois, cent fois. C'est là que tu as vraiment à avoir un désir assez intense, une ambition forte. Et... Être prête à échouer. Tu le sais, je le dis, je le redis et je ne suis pas du tout la seule à le dire. Chaque échec est un pas vers la réalisation de tes désirs. Je ne connais pas un grand objectif qui ne soit fait que de victoire pour l'atteindre. Ça n'existe pas. Et si tu veux être la première à réussir comme ça, tu risques bien d'échouer. à vouloir réussir comme ça. Donc tu vois, en voulant échouer, tu vas échouer aussi, si tu me suis. Ton cerveau va être extrêmement ingénieux pour brandir plein de feux rouges. Non, non, non, n'y allons pas. Ce n'est pas possible. Il va te dire que, comme tu ne sais pas comment, c'est un problème. Moi, je t'invite à percevoir autre chose. Je t'invite à... percevoir que savoir exactement comment c'est un problème, ça veut dire que ton objectif, il est archi probable. Il est tellement possible que tu as déjà tout le plan. Ça veut dire que tu n'auras même pas à être créative, ingénieuse, agile. Ça veut dire que tu n'as pas vraiment été vers tes ambitions. Quand tu ne sais pas comment, mais quel beau signe ! Ça veut dire que vraiment tu vas aller explorer l'inconnu, laisser une trace, déployer toute ton ingéniosité. C'est là que le chemin est vraiment palpitant. Et un sous-produit de ce chemin-là, ça va être la confiance. La confiance, c'est un sous-produit de l'échec. Et ça, on ne le dit pas assez. Tu as souvent cette idée que les échecs vont ruiner ta confiance. Non, les échecs vont ruiner ta confiance seulement si tu abandonnes. Mais si tu échoues et que tu te relèves, tu te montres que tu es une personne digne de confiance. Tu as créé ta confiance dans ce mouvement échec-rebond. Le seul vrai échec, vide, vain, infertile, c'est la fuite, c'est l'échec échappatoire. Et quand je parle d'échec échappatoire, c'est pour échapper à quoi finalement ? À une seule chose, les émotions. Ces émotions tellement désagréables qui viennent en vague avec l'échec. La vérité, c'est que si tu es prête à ressentir la honte, on n'a pas envie de la ressentir la honte, en plus d'où peut-être l'embarras, la déception, la profonde frustration. Et toutes les autres émotions. Si tu es prête à ressentir tout ça, alors tu es prête à échouer. Et alors tu es prête à réussir. C'est là que tu as vraiment à te créer un espace de sécurité intérieure. Je peux te dire que quand j'ai créé ma première entreprise en 2010, j'étais en grande insécurité intérieure. J'avais fait aucun travail sur l'argent, j'étais tétanisée par plein de peurs et j'ai dépassé la tétanie et j'y suis allée. J'ai rencontré des centaines d'échecs, des petits échecs et des immenses échecs. J'étais dans un modèle de business qui nécessitait une grosse équipe, des locaux, beaucoup d'engagement financier, des prêts, plein d'investissements de toutes sortes. J'ai eu plein d'échecs. Au bout d'un peu plus de deux ans, j'ai arrêté cette première entreprise. J'ai perdu. J'ai perdu de l'argent. J'ai perdu des relations. J'ai eu des grandes douleurs psychiques, émotionnelles, physiques même. Et là, je suis encore là. J'avais ce feu à l'intérieur. Cette petite voix qui me disait, il y a quelque chose derrière, on y va. Cette aspiration à la liberté. Et pour être tout à fait honnête, j'avais aussi à l'époque l'envie de prouver. L'envie de prouver à tous ceux qui ne croyaient pas en moi que j'allais réussir. Que la petite Anne-Valérie là, elle allait créer quelque chose de grand. Et déjà, j'avais des grands objectifs. Mais j'avais compris une chose, et ça, ça m'a immensément aidée tout au long de mon parcours. C'est que... L'objectif de l'objectif n'est pas d'atteindre l'objectif. L'objectif de l'objectif est de devenir celle que j'aspire à devenir. Et j'ai toujours eu au fond de moi une telle quête de me connaître, de me rencontrer, de voir tout ce dont je peux être capable, d'explorer mes capacités, que ça, ça a été toujours un très grand moteur pour moi. Et très souvent, quand je vois des entrepreneurs abandonner, renoncer, se décourager. Elles ont cru que l'objectif, c'était d'atteindre l'objectif. Elles ont totalement perdu le fil du sens du chemin. Elles ont donné un sens sur elles-mêmes. Elles sont trop nulles, elles ne sont pas à la hauteur, elles ne sont pas légitimes, elles n'ont pas ce qu'il faut, etc. Elles se sont mis trop de pression, il y a eu trop d'enjeux. Ce n'est pas ça le jeu. Et c'est là qu'on en oublie la joie du jeu. Ce dont on parle là, c'est vraiment de découvrir qui tu es. Comment avoir des objectifs, ça peut t'aider fondamentalement, au-delà des objectifs business même, à avoir, à vivre une vie plus consciente, plus habitée. plus intense, plus créative, plus riche. Je trouve tellement dommage de refuser de se donner des objectifs. Je milite ardemment pour les objectifs. Pas des objectifs pressurisants, des objectifs inspirants. Et quand tu regardes bien, qu'est-ce qui fait la différence entre un objectif pressurisant et un objectif inspirant en partant exactement du même objectif ? C'est une chose. Ce que tu penses de l'objectif. Tu peux choisir de penser qu'il est inspirant ou qu'il est pressurisant. Même objectif, même point de départ. Tout se passe en toi, dans tes perceptions, qui sont de simples décisions. Un objectif, fondamentalement, il répond à une question vitale. Il répond à cette question, qu'est-ce que je veux faire de cette vie si précieuse ? Qui je veux être dans cette vie si sauvage ? Qu'est-ce que je veux me donner à voir quand au dernier jour je me retournerai sur mon chemin de vie ? C'est là que tes désirs... que tu vas peut-être encapsuler sous la forme d'objectifs, deviennent vraiment le ferment de ta destinée. Maintenant, je veux aborder une question que j'entends parfois auprès des entrepreneurs que j'accompagne. Elles me disent, non mais Anne-Valérie, moi je suis déjà heureuse de ma vie. Je suis bien avec ce que j'ai. Ça me suffit. Mais je n'ai pas de grandes aspirations. Alors pourquoi est-ce que je devrais vouloir plus ? Pourquoi vouloir la croissance à tout prix ? Puisque cela me suffit. Derrière cette question, quand je l'entends, j'entends aussi une idée que vouloir plus, ce serait mal. Il y a un jugement sur le vouloir plus. En comparaison avec un esprit de suffisance et de satisfaction qui lui est valorisé. Ou alors il y a peut-être aussi parfois l'idée que si je veux plus, je meurtre à des croyances que ça va m'épuiser, que je vais prendre trop de risques, que je vais lâcher des personnes en cours de route, etc. Je crois vraiment qu'il y a deux manières d'appréhender cette idée de vouloir plus. D'abord pour moi, vouloir plus, ce n'est pas forcément vouloir avoir plus. C'est avant tout vouloir être. Et être plus, ce n'est pas plus dans le sens de mieux, que je vais être mieux. Non, je vais être plus déployée. Comme si j'avais les ailes encore un peu repliées le long de mon corps, et j'allais les déployer. Est-ce que c'est mieux un oiseau qui a les ailes repliées le long de son corps ? Qu'elle soit déployée, non, il n'est ni plus beau, ni plus moche, ni plus grand, ni plus petit. Seulement quand elles sont déployées, il peut voler. Ça fait une grande différence. Et c'est important de savoir quelle est ton intention quand tu veux plus. Tu peux vouloir plus en partant de l'esprit de manque. Je veux plus parce que je n'ai pas assez, parce que je suis en insécurité, parce que je me compare aux autres et je me dis que j'ai moins qu'eux. Quand tu pars de l'espace de manque, évidemment, tu vas te fixer des objectifs qui vont te coller de la pression, où tu vas mettre de l'enjeu, où tu vas donner du sens sur qui tu es. Évidemment, ce n'est pas créateur, ça ne va pas t'élever. Et il y a l'autre intention. C'est vouloir plus pour évoluer, pour créer davantage, pour être plus inventif, pour aller explorer tes ressources, pour laisser une trace dans le monde, pour rayonner davantage, pour élargir tes capacités, pour découvrir tout ce dont tu es capable. pour recevoir plus et donner plus, de quelle intention est-ce que tu pars ? Et cela change tout. Ça change tout dans ta capacité à atteindre tes objectifs, mais surtout dans ta manière de cohabiter avec tes objectifs et de vivre le chemin. Donc l'art ici, c'est de créer l'alliance entre ces polarités de vouloir plus dans cette tension qui est une jolie tension créatrice et en même temps d'apprécier, d'aimer où tu es, avec ce que tu as. On tend à opposer ces deux choses-là. Ça serait soit je veux plus, soit je suis contente. Non, est-ce que je peux être contente et ne pas m'en contenter ? Aimer immensément ce que j'ai, où je suis, la vie que j'ai. Et désirer plus. Pourquoi est-ce que ça serait contradictoire ? Pourquoi est-ce qu'on veut opposer ces deux choses-là ? J'aime tellement cette idée de les réconcilier, de faire alliance. Et je crois que cette alliance, elle est libératrice d'une immense énergie. Pour l'année 2024, j'avais choisi trois grands objectifs. Un qui était un objectif de croissance pour mon business. de croissance très clairement en termes de chiffre d'affaires. Un deuxième objectif qui était d'écrire et de publier dans cette même année un livre. Et le troisième objectif qui était de monter sur une scène de TEDx. Le livre, il me paraissait quasiment impossible dans ce temps imparti. Toutes les personnes qui écrivent des livres ou qui ont écrit des livres, et je parle de vrais livres, pas un e-book, sans dénigrer du tout les e-books, mais ce n'est pas du tout la même charge de travail et d'engagement et d'effort. Si tu as déjà écrit un livre, si tu es en train d'en écrire un, si tu as côtoyé des personnes qui sont écrivains, tu sais que ça prend du temps. Beaucoup de temps. C'est tout un processus. Je n'avais pas commencé, donc pour moi, écrire le livre et le publier, c'était un sacré défi par rapport au temps disponible que j'ai et tous mes autres engagements. Le TEDx, il me paraissait quasiment impossible aussi par rapport au temps parce que j'avais conscience que ça serait beaucoup de travail. À vrai dire, j'avais sous-estimé et heureusement que j'avais sous-estimé le travail parce que j'y serais peut-être pas allée si j'avais su, mais je suis tellement heureuse de l'avoir fait. Mais là, ça me paraissait vraiment impossible parce que c'était une nébuleuse. Je ne savais absolument pas comment j'allais obtenir ça. Je savais que c'était extrêmement difficile d'être sélectionné. Donc, c'était impossible statistiquement en fait. Mon cerveau me disait, mais tu n'es pas réaliste. Statistiquement, il n'y a aucune chance pour toi. Et dans ce contexte-là, développer aussi mon business comme j'en avais l'ambition, avec tout le reste. Ça me paraissait quasiment impossible d'arriver à la conjonction de ces trois objectifs-là. Pourtant, j'y suis arrivée. J'ai réalisé les trois. Et là, je me suis posé une question. Je me suis dit, mais si je ne les avais pas réalisés, si je n'en avais réalisé un seul ou deux ou rien du tout, comment est-ce que j'aurais réagi ? J'aurais été déçue. J'aurais été frustrée. La frustration, c'est une émotion que je connais bien. Assurément. Évidemment, je suis fondamentalement humaine. Mais je crois que, honnêtement, ça n'aurait pas duré. Je crois que, assez rapidement, je serais sortie de ça. Parce que... J'ai appris à mettre de la conscience sur le fait que aussi longtemps que je marine dans ces émotions-là, c'est du temps perdu. Du temps que je pourrais allouer à créer, à rebondir, à forger ma résilience, à aller vers les autres, à offrir de la valeur, à inventer à nouveau. à peut-être repartir pour ce même objectif juste en lui offrant un petit peu plus de délai et de temps, à me réinventer. Et maintenant, je ne m'autorise plus vraiment à mariner trop longtemps, à ressasser trop longuement ce genre d'émotions. En tout cas, pas pour des objectifs qui seraient pas atteints. Parce que j'ai bien compris que l'objectif n'est pas d'atteindre l'objectif. L'objectif c'est de côtoyer une Anne-Valérie plus épanouie, plus déployée. J'ai envie de voir c'est quoi les couleurs de ces plumes qui sont encore cachées sur la face, cachées de mes ailes, cette partie non encore déployée. Alors pour cette nouvelle année, j'ai à nouveau choisi des grands objectifs. J'aime viser la Lune parce que je sais que si je n'atteins pas la Lune, je vais au moins atterrir sur une étoile. Et j'ai aussi tellement conscience que si je n'ai pas été chercher la Lune, je ne vais pas atterrir sur une étoile. Je sais très bien que si je vise un vague nuage ou rien du tout, j'atterrirai nulle part. Et cette année, ça va commencer par une toute nouvelle offre que je vais t'inviter à découvrir très bientôt. Si tu es une entrepreneur, que tu vises vraiment une expansion dans ton business cette année, que tu es consciente qu'il y a un contexte qui est particulier, que tu veux en faire une opportunité, que tu es prête à te challenger. Que peut-être comme moi, tu n'as pas envie d'être tout le temps dans une énergie de vente. Être tous les jours à poster pour vendre, à faire des appels à l'action, j'étais par-ci, j'étais par-là, ce n'est pas mon énergie si tu m'observes. J'adore être dans mon marketing, mais je n'ai pas envie de vendre tout le temps, c'est une énergie particulière que j'aime condenser. Donc peut-être que tu n'es pas comme moi, tu n'as pas envie d'être là à vendre en continu. T'as envie d'avoir des espaces de créativité, de repos si t'as envie, de t'adonner à d'autres choses qui sont importantes pour toi dans ton business ou dans ta vie. Eh bien, tu vas adorer ma proposition si tu te reconnais dans ce que je t'ai dit là. Ça arrive bientôt, reste à l'écoute. Et d'ici là, si tu ne l'as pas déjà fait, je t'invite à vraiment contempler. Quel est cet objectif impossible que tu vas rêver, que tu vas décider, que tu vas mettre en mouvement pour 2025 ? Tu en as peut-être plusieurs. Est-ce qu'ils sont assez grands ? Est-ce qu'ils sont assez grandioses ? Est-ce que tu as l'impression que tu vas vraiment avoir à oser grand ? Est-ce que tu ne sais pas comment ? Est-ce que tu as peur ? C'est autant d'indicateurs que tu es sur la bonne voie. Et souviens-toi surtout, pour terminer, de ne pas être focalisé sur le résultat et l'amour du résultat. Mets ton attention sur l'amour de toi en train de créer le résultat. Parce que oui, c'est un chemin d'amour. Je te souhaite un magnifique début d'année et je me réjouis tellement de tout ce qu'on va créer ensemble. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.