- Speaker #0
Peut-on extraire une dent sans anesthésie avec juste de l'hypnose ? C'est la question que je vais poser à Kenty. La réponse se trouve dans la suite de cet épisode.
- Speaker #1
Bienvenue sur Hypnose en ligne, le podcast qui vous explique l'hypnose de manière scientifique, médicale et pratique. Oui, pratique, car l'essayer, c'est l'adopter. Retrouvez chaque semaine Kenton Kazer et Philippe Cantamessa qui vous emmènent dans les arcanes de votre cerveau. Et pour tenter l'aventure, alors c'est parti !
- Speaker #0
Bonjour Kenty.
- Speaker #2
Bonjour Philippe.
- Speaker #0
Comment vas-tu ?
- Speaker #2
Écoute, moi je vais fort bien.
- Speaker #0
Est-ce que tu vois ma crainte des fois quand je m'en prie ?
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
c'est-à-dire que là, pour ceux qui nous regardent en vidéocast, je t'en prie, on va faire un petit zoom caméra. D'accord. Oui, je sens une certaine appréhension.
- Speaker #0
Oui, parce que je me rappelle l'épisode 7, en fait, où tu m'avais fait une démo de l'analgésie dans l'épisode 7, où avec ton doigt, tu appuyais...
- Speaker #2
C'est ça, on est sur un point d'acupuncture.
- Speaker #0
Je vous invite à aller le revoir, d'ailleurs, l'épisode 7. Tout à fait. Voilà, allez le voir et le revoir. Mais de là à faire un soin,
- Speaker #2
non ? Alors, comme tu dis, justement, dans l'épisode 7, mon objectif, c'était de te montrer à quel point ça peut être rapide, instantané, si tu te rappelles, dans cet épisode. C'est vraiment... on-off. Ça fait mal et ça fait plus mal. Il y a même une partie de l'exercice où on part de la douleur, où vraiment on est dans cette sensation douloureuse. Et sur l'échelle 0 à 10, on était des douleurs de 8. C'est ça,
- Speaker #0
oui, tout à fait.
- Speaker #2
Et donc, on peut vraiment instantanément, c'était vraiment l'objectif de cette démonstration de cet épisode, montrer que on peut passer en on-off. J'ai mal, j'ai plus mal, je supprime l'info. Et on a expliqué scientifiquement tout. les raisons de cela puisque c'est bien démontré dans les études qu'on a pu faire donc oui allez revoir cet épisode vous en saurez plus sur la partie scientifique vraiment du processus d'analgésie mon objectif aujourd'hui c'est plutôt d'être dans la pratique ça tombe bien justement des instruments oui je sais que tu adores les soins dentaires voilà donc voilà tout à fait Et donc, vis-à-vis de cela, l'idée aujourd'hui, c'est plutôt, en effet, d'aller dans l'analgésie pour te montrer qu'on peut développer des sensations d'anesthésie qui sont, en effet, pertinentes.
- Speaker #0
Jusqu'à même une extraction.
- Speaker #2
Oui, alors, on peut très bien faire extraction, pose d'implant, sinus lift, etc. Pose d'implant ? Oui, bien sûr, on peut faire tout ce qui est.
- Speaker #0
Parce que là, on est dans l'os, là, quand même.
- Speaker #2
Exactement. Alors, si tu regardes, il y a une chose qui est importante, c'est que... c'est plus la sensible, plus la gencive, pardon, qui est sensible que la sensible qui est gencive. C'est plus, la sensibilité elle se trouve dans les tissus. L'os en lui-même n'est pas énervé. Donc, oui. Quand il y a une fracture, c'est plutôt le déplacement de l'os qui tire sur les tendons, les muscles, etc. qui fait mal plutôt que l'os lui-même.
- Speaker #0
Donc là, si je prends ma foreuse et que je fore dans ton tibia, par exemple, ton tibia ne ressentira rien.
- Speaker #1
Je ne sais pas s'il ne ressentira rien,
- Speaker #2
mais en tout cas nettement moins que la peau qui est autour. Donc, en effet, on va utiliser ces stratégies-là. Alors, la plupart du temps, c'est une question qui revient souvent, c'est quand je parle d'hypnose et que je dis que je fais de l'hypnose médicale en tant que dentiste, tout de suite, la question qui vient derrière, c'est Ah bon ? Vous ne faites plus d'anesthésie ? Comme si l'hypnose était justement, uniquement, ce que nous allons faire aujourd'hui. Je pense que maintenant que vous êtes à quelques épisodes, vous avez compris que c'est... pas ça. On a évidemment plein d'utilisations de l'hypnose, mais en effet, c'est une des utilisations possibles. L'hypno-analgésie, je rappelle aussi, il y a plusieurs sortes d'analgésie. L'anesthésie, c'est vraiment toutes les sensations qui disparaissent.
- Speaker #0
Quand tu dis l'anesthésie avec la piqûre, non ?
- Speaker #2
Voilà. L'anesthésie chimique, le produit chimique va aller en fait bloquer tous les récepteurs de toutes les fibres. Il y a deux types de fibres nerveuses. Des... à conduction rapide et à conduction plus lente. Et donc, celles à conduction rapide sont sur la douleur, parce qu'on doit savoir vite qu'on a mal. C'est ce qui fait que quand tu touches quelque chose de chaud, tu ne t'es même pas encore rendu compte que c'était chaud, que tu avais déjà bougé la main.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #2
c'est les conductions rapides, c'est-à-dire les mouvements. Et puis, tu as l'autre info qui est plus lente, qui est celle de je reçois, ça passe partout, je perçois l'information. Donc, deux types de fibres qui sont différents. Quand tu fais une anesthésie chimique, tu bloques les récepteurs des deux types.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Dans l'analgésie hypnotique, tu peux très bien ne supprimer que l'aspect de la douleur. Quel est l'intérêt de ça ? à partir du moment où tu as une péridurale. La maman qui va accoucher a très difficile de savoir si elle pousse ou pas parce qu'elle ne ressent plus rien. Dans l'analgésie hypnotique, tu peux supprimer toute la connotation douloureuse tout en permettant à la maman de parfaitement bien sentir les sensations pour aider l'enfant à naître. Ça peut être un exemple. Chez nous, en dentisterie, ça pourrait être aussi très intéressant. Si on parle de dévitaliser une dent, on va aller retirer le nerf et on souhaite que la pâte ne soit pas au-delà du nerf. Parce que sinon, en fait, quand tu dévitalises une dent, tu retires le nerf et tu remplaces ça par un produit qui se trouve à l'intérieur. Un produit inerte. Avant, on mettait des produits actifs. Aujourd'hui, on met des produits inertes. Le mieux, c'est d'arriver juste à la pointe, ce qu'on appelle l'apexe, la pointe de la dent, mais pas aller au-delà. Parce que sinon, on peut faire une inflammation au bout. Il y a un ligament. qui se trouve quand même là et si tu mets de la pâte dedans, ça peut provoquer du désagrément ou une inflammation. Parfois, on peut se retrouver avec une inflammation des sinus parce que justement, on a un soin dentaire qui dépassait l'apexe de la dent. Donc, si on est avec un patient avec qui on va faire juste de l'analgésie, on peut très bien arriver à ce que le patient dise Ok, jusque-là, c'est la limite de la dent et puis ça s'arrête. Avec l'analgésie, on le fait aussi, on a déjà testé ça, ce qui serait impossible à faire avec une anesthésie chimique, tu le sais. Quand on fait une anesthésie, il n'y a pas une dent qui est endormie. En général, c'est toute une région et si on est en bas, c'est tout un bloc, c'est-à-dire une demi-bouche. Et bien, quand on fait de l'analgésie hypnotique, c'est tout à fait possible puisqu'on l'a testé. On peut endormir une dent sur deux, par exemple. Donc en fait, celle-là, elle dort, celle-là, elle ne dort pas, celle-là, elle dort. Et on a ce qu'on appelle un pulpe-testeur qui est une espèce de chaise électrique. C'est un système de décharge qui permet de mesurer la vitalité d'une aire à l'intérieur de la dent.
- Speaker #0
Ça fait mal ?
- Speaker #2
Si tu le mets trop fort, ça pourrait faire mal. Ce n'est pas réglé pour... D'accord. Tu ne peux pas arriver à ces intensités-là. Mais ça te permet de mesurer la vitalité d'une dent et parfois, on a besoin de le faire. Notre test qu'on fait chez le dentiste, c'est un test au froid. Si tu mets du froid, la dent est sensible ou elle n'est pas sensible. Et donc, quand on teste dans la formation des professionnels de santé, On a cette possibilité de créer une anesthésie sur une seule dent. Anesthésie d'une dent. Celle-là, tu sens...
- Speaker #0
Et quand tu parles d'anesthésie, tu parles chimique ?
- Speaker #2
Non. On est à ce moment-là sur de l'anesthésie hypnotique. Ok,
- Speaker #0
d'accord.
- Speaker #2
Si je fais une extraction, j'ai plutôt intérêt à ce que toutes les sensations soient inhibées. D'accord. Je vais dire, ok, la sensation douloureuse, c'est bien, j'ai pas mal parce que tu extrais la dent. Mais si je sens tout... les poussées, les tractions, etc. au niveau de l'os, c'est quand même pas super confort. Donc c'est pour ça que, tu vois, là je t'ai, dans l'épisode numéro 7, on a fait de l'analgésie. C'est-à-dire que tu sentais la pression mais il n'y avait plus de douleur. Ici, l'objectif, voilà, l'objectif c'est clairement de faire plutôt ce qu'on appelle une anesthésie hypnotique, c'est-à-dire il n'y a pas de doute de chimie et en fait, par rapport à cela, pourquoi est-ce qu'on va utiliser ça ? En général, ça va être les personnes qui sont justement allergiques. aux anesthésiants.
- Speaker #0
Essentiellement ?
- Speaker #2
Oui, parce que ce qui se passe la plupart du temps, dans la tête des gens, c'est un niveau d'hypnose qui est assez élevé. Je vais dire, si je te dis, on va faire un peu d'hypnose et on va extraire une dent de sagesse ou quatre dents de sagesse, c'est un certain level. Donc, il y a une certaine appréhension de la part des gens. Ça veut dire que... Pourquoi je me mettrais ce défi-là si je peux avoir une anesthésie chimique ? De la même façon que on peut choisir d'avoir, et c'est très bien, la péridurale pour mettre au monde son enfant. C'est une très bonne chose. Et on peut choisir, c'est plutôt une question de philosophie ou d'idéologie, de dire, moi, je préfère ne pas en avoir. C'est ni bien ni mal aucun des deux. Simplement, c'est deux façons de fonctionner différemment. Et la plupart du temps, chez le dentiste, on ne va pas chercher à ne pas avoir d'anesthésie. Même si on ne l'apprécie pas.
- Speaker #0
Mais est-ce que c'est parfois toi qui amène le sujet de l'hypnose si le patient n'en parle pas ?
- Speaker #2
Oui, c'est-à-dire qu'une fois encore, je ne peux pas ne pas faire d'hypnose. Je ne peux plus. Ça fait partie intégrante de ma communication. D'accord. Là, je discute avec toi et je fais de l'hypnose. Sans le vouloir, c'est-à-dire que ma communication est, entre guillemets, hypnotique. Pas intentionnelle. J'allais t'en parler. Mais, donc un patient qui va être, par exemple, un peu anxieux, qui n'apprécie pas trop les soins dentaires, un petit peu phobique, etc. Est-ce que j'ai absolument besoin de faire de l'hypnose jusqu'à faire de l'hypno-analgésie ? Ben non, parce qu'à ce moment-là, je le rends dépendant de moi. Par contre, si je peux apprendre à un patient à faire de l'hypnose pour qu'il puisse accepter une... une séance de soins avec une anesthésie et que ça se passe bien et qu'après, il s'approprie les outils de l'auto-hypnose pour les soins suivants, n'importe quel dentiste pourra le soigner. Donc, il y a beaucoup plus d'intérêt, finalement, à chaque fois qu'on peut faire passer l'anesthésie. Et j'ai plein, plein, plein de gens adultes ou enfants qui m'ont dit, suite aux soins qu'on a fait chez vous, on a pu faire des vaccins. des prises de sang, etc. Tu avais plein de personnes qui étaient phobiques de l'anesthésie, de l'aiguille, etc. Et qui à force, parce que dès que tu as ces outils-là, il n'y a rien à faire. Je n'ai pas besoin de t'expliquer, maintenant que tu sais faire, tu vas pouvoir l'utiliser quand tu veux. Tu vas le faire chaque fois parce que c'est une compétence... C'est une compétence que tu as acquise. À la fin de la séance, et c'est ce qui fait aussi une différence énorme avec l'hypnose de spectacle, on est bien d'accord que... tout ce que le patient va faire en hypnose, c'est lui qui le fait. Ce sont ses potentialités, ce sont ses pouvoirs à lui et ça se trouve à l'intérieur de lui. La seule chose que je fais, c'est le guider pour retrouver ses potentialités-là. Et à la fin de la séance, je lui rends son travail. On rend à César ce qui lui appartient, c'est-à-dire que je vais le féliciter d'avoir réussi à faire et je vais faire ce qu'on appelle une suggestion post-hypnotique. On n'en a pas encore tellement parlé, ça viendra plus tard. Mais Et ce sont en fait, comme tu l'as vu, chaque suggestion est un moyen puissant de te permettre de tester. Quand je t'ai suggéré dans un des épisodes précédents la légèreté de la main, instantanément presque, tu l'as ressenté. Donc, le fait de suggérer à une personne que chaque fois qu'elle en aura besoin, elle va pouvoir réutiliser cela, c'est ce qu'on appelle les suggestions post-hypnotiques, ou des suggestions de programmation post-hypnotique, la personne va l'utiliser. Donc les enfants, quand ils sont capables de gérer le fait qu'il y ait eu une aiguille, une anesthésie, etc., après ils l'utilisent comme ils veulent.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut parler d'hypnose ? Je vais prendre mon cas et je vais expliquer pourquoi j'en parle, juste après l'exemple. Tu pourrais avoir une conversation avec quelqu'un et donner à cette personne l'envie de manger, qui est l'histoire de ma vie. On pourrait provoquer ce genre de choses ?
- Speaker #2
Bien sûr, c'est très simple. Si maintenant je te demande qu'est-ce que tu auras envie de manger ?
- Speaker #0
Oui. Moi je vais le visualiser. Je vais même aller jusque saliver.
- Speaker #2
C'est sûr, automatiquement, le simple fait d'être, tu sais, on en revient, quelle couleur est ton canapé ? On ne pense pas à un éléphant. Rose.
- Speaker #0
Oui, et... Tu peux... Je posais la question parce que je vais tester, je te l'ai dit en micro, au mois d'août, de l'hypnose. qu'on peut appeler médicale, pour maigrir. Il y aura quatre séances et dans les quatre séances, il y a la pose d'un anneau virtuel. On est dans le même genre de processus.
- Speaker #2
Exactement, tout à fait. la même chose. Alors, je t'avoue que là, je n'ai pas à discuter, je n'ai pas les compétences, je n'ai jamais fait ça, donc je ne me lancerai pas là-dedans, mais en effet, je sais que c'est quelque chose qui se fait beaucoup et dont on se réjouira de pouvoir justement mesurer.
- Speaker #0
Regardez-moi bien, parce que la forme va peut-être changer.
- Speaker #2
Oui, nous retrouver, donc, oui. Donc, ces processus-là, ils sont extrêmement intéressants et c'est très, très important de rendre aux patients parce que
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu appelles rendre au patient ?
- Speaker #2
Quand tu sais, tu vas chez le dentiste, tu es sous, tu es couché, tu ouvres la bouche, tu ne peux rien faire, tu ne contrôles rien, tu n'as pas le pouvoir de, et ça peut être très anxiogène. Le fait de simplement déjà interagir avec le patient quand on va faire une séance d'hypnose, je t'ai parlé de tableau magique, de dessiner, de raconter des histoires, de ceci, là tu retrouves finalement La possibilité d'agir. Donc déjà, tu n'es pas dans le subir. Tu es dans l'agir. Et après, les patients, comme tu l'as testé dans le dernier épisode, notamment avec la lévitation, tu sais que c'est toi. Une partie de toi qui l'a fait. Donc quand tu as ça, tu sais que ce potentiel-là, ce pouvoir-là, il est en toi et que tu peux le réactiver quand tu en as besoin. Les suggestions qu'on fait servent à réactiver, te donner le moyen de le retrouver, comme le raccourci. sur ton bureau d'ordinateur. Tu cliques, poum, c'est ce qu'on appelle un ancrage. Et ça, on va... le favoriser pour que justement la personne l'utilise chaque fois qu'elle en a besoin. Et avec ça, elles sont boostées, elles retrouvent la confiance. C'est tout à fait l'inverse du processus qu'on cherche à faire dans le spectacle où on va tenter de faire croire que l'hypnotiseur a le pouvoir sur soi. Je vais dire, dans l'hypnose de spectacle, c'est simple. L'hypnotiseur, il est sur scène, piédestal, c'est le show, c'est le magicien, etc. Dans l'hypnose médicale, le... Le show, c'est toi. C'est-à-dire, le magicien, c'est toi. C'est toi qui fait le processus. Et souvent, les patients, à la fin de la séance, me disent merci. Comme si, moi, j'avais fait. Mais vous, alors, moi, je me suis occupé du soin. Mais dites-vous merci à vous parce que c'est vous qui avez créé ce processus-là et c'est vous qui avez permis de le vivre autrement. Et c'est justement parce qu'ils peuvent le vivre autrement que c'est acceptable et supportable. Et tu vois, je vais dire... pour les personnes qui sont vraiment phobiques des soins dentaires, juste l'idée du soin dentaire, elle est inacceptable. Et de pouvoir passer outre ça, et de pouvoir vivre cette fameuse séance de soins sans la subir, et en étant complètement, volontairement, en train de faire ce qu'il faut pour que ça se passe autrement, ça change toute la dynamique. Il y a toujours un avant-après.
- Speaker #0
Et alors, j'ai une dernière question. Est-ce qu'au fil du temps, les patients que tu recevais, tu captais très vite s'ils étaient réceptifs ou pas ?
- Speaker #2
C'est-à-dire que, une fois encore, ça va dépendre de l'intention. Les personnes qui ont besoin d'être soignées, il faut que ça marche. Ils ont besoin que ça fonctionne, donc ça va fonctionner. Les personnes qui... Ça arrive, il y a des personnes qui viennent te voir et qui, en fait, sur le conseil d'eux, mais qui n'ont pas envie. Et ils viennent juste pour pouvoir dire aux gens J'ai même essayé l'hypnose, ça ne marche pas. ça ne va pas fonctionner, donc je ne vais pas chercher. C'est-à-dire que non, ça ne marchera pas. Alors, j'ai d'autres stratégies que je peux utiliser pour faire en sorte que les gens puissent être soignés. Et il y a une troisième vague qui est la personne qui te dit Ouais, j'aimerais bien, mais je ne suis pas sûr que je serai un bon candidat. Et là, ça va dépendre de vraiment, si la personne n'a pas envie que ça marche, ça ne marchera pas. Et si elle en a besoin ou si ça lui plaît, ça va marcher, tout simplement. Donc, voilà. Alors si justement ce que je te propose C'est de pouvoir un petit peu tester Pouvoir checker ça Contrairement aux autres Deux autres épisodes où j'ai proposé Aux gens qui nous suivent de tester Les séances Ne le faites pas Vous pouvez l'expérimenter On fera ce qu'il faut pour que ça se termine derrière Mais honnêtement je pense que c'est plutôt Une démonstration qui est intéressante Notamment pour ceux qui nous suivent Sur les plateformes de podcast visuellement on va voir par rapport à cela mais ça a moins d'intérêt pour juste l'explication ici, quand on est dans la formation c'est tout aussi intéressant d'être dans le public en train de regarder la démo qu'on fait avec toujours un des participants, puisque c'est comme ça qu'on fonctionne eux vont le tester sur eux parce qu'ils vont en avoir besoin et ça c'est un élément très important c'est à dire que moi il m'a fallu une dizaine d'années avant de pouvoir être confortable avec cet outil-là, parce que quand je m'étais formé au départ, ça n'avait pas fonctionné pour moi. Et donc, je ne me sentais pas légitime et confortable. Et aussi, on en parlera dans le prochain épisode, mais la façon dont j'ai appris à faire de l'hypnose avec Rossi a révolutionné ma façon de fonctionner. Et quand je me suis rendu compte qu'en fait, moi, je n'avais rien à faire, mais que c'était le patient qui faisait, ça marchait merveilleusement bien. Et donc, je vous raconterai l'épisode qui a vraiment changé. C'est la prochaine fois ça. Dans le prochain épisode. Ce qui a fait que, pas trop confortable avec l'analgésie hypnotique, j'en suis devenu vraiment extrêmement confortable, à tel point que j'en ai développé des stratégies comme celles que nous allons faire là maintenant.
- Speaker #0
C'est quoi ce couteau ?
- Speaker #2
C'est sans danger et confiant.
- Speaker #0
Allons-y.
- Speaker #2
Ce que je te propose, tu vas pouvoir mettre simplement les deux mains comme ceci.
- Speaker #1
Me revoici pour vous qui nous suivez en audio sur les plateformes de... podcast. Je demande donc à Philippe de mettre en fait les mains à hauteur des yeux avec les coudes qui sont à la verticale et de mettre du confort dans les épaules, dans le dos, pour simplement observer la paume de ses mains qui sont donc à une trentaine de centimètres environ de son visage.
- Speaker #2
Je vous rappelle également que le podcast est disponible en vidéo sur notre chaîne YouTube.
- Speaker #1
Et donc,
- Speaker #2
vis-à-vis de cela,
- Speaker #1
je vous conseille, si vous voulez expérimenter pleinement et voir tout... ce qui est langage corporel, etc., durant les séances et les démonstrations, de vous abonner à cette chaîne YouTube. Nous retournons donc dans l'exercice.
- Speaker #2
Voilà. Et une fois encore, on est toujours dans nos processus idéosensorials, idéomoteurs. Donc, on va faire une petite catalepsie. Tu mets du confort, de la détente dans les mains, les bras, les épaules et le dos. Et tu peux te poser la question de savoir... Quelle main est la plus chaude ou la plus fraîche ?
- Speaker #0
Je réponds.
- Speaker #2
Si tu veux.
- Speaker #0
Plus chaude à droite.
- Speaker #2
Ok. Et plus fraîche à gauche.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #2
Peut-être qu'il y en a une qui est plus lourde et une autre plus légère.
- Speaker #0
Plus lourde à droite aussi.
- Speaker #2
Ok. Ce que je te propose, c'est que... Dès que tu es prêt à travailler, à observer, à découvrir cette sensation d'anesthésie, les yeux vont-ils se fermer ?
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce qui est en train de se passer ? Pendant que Philippe est en train de tout doucement réduire son champ de perception et de s'intérioriser pour ressentir les sensations, il y a sa main gauche qui montre des signes de catalepsie et de lévitation. La catalepsie, rappelez-vous, on l'a vu dans l'épisode 9, c'est le bras qui tient tout seul. Et la lévitation, ce sont des petits mouvements de saccades qui sont en train d'arriver dans sa main gauche et qui montrent en fait que tout doucement, le processus est en train de se mettre en place. Et pour ça, Philippe a également laissé les yeux se fermer pour encore davantage pouvoir profiter du confort de la séance. Séance dans laquelle nous retournons.
- Speaker #2
Je n'ai aucune idée, et toi non plus, de savoir quelles sensations on va se mettre en place. Est-ce que je te propose ? c'est que ce soit la main gauche par simplement facilité, puisque la main gauche va librement pouvoir monter au niveau du visage, alors que la main droite c'est plus compliqué puisqu'il y a le micro entre les deux. Je te propose que la main gauche commence tout doucement à ressentir les sensations d'engourdissement ou d'anesthésie, et paradoxalement, plus elle s'engourdit, plus elle devient légère. Et plus elle devient légère, plus elle va avoir tendance à... s'approcher du visage, oui, très bien, à son rythme, et plus elle s'approche du visage, plus elle s'engourdit, elle s'endort de plus en plus fort, et plus elle s'endort, plus elle s'approche du visage, rapidement, oui. Elle va venir dans quelques instants toucher la joue. Et à ce moment-là, quelque chose de surprenant s'installe.
- Speaker #1
Quel est cet élément surprenant ? C'est tout simplement que la main de Philippe est montée progressivement par sa cadre, petit à petit, de plus en plus rapidement, vers le visage. Et qu'à un moment, ses doigts vont entrer en contact, sont entrés en contact avec sa tempe gauche. Automatiquement, Dès qu'on est intériorisé sur les sensations, cela amène un élément nouveau, une sensation nouvelle, et ça va permettre de passer à l'étape suivante, qui est le placement de l'anesthésie, de l'analgésie. Voyons voir comment cela se passe.
- Speaker #2
Prends plaisir à observer cette sensation nouvelle qui s'installe maintenant. Je n'ai aucune idée, et sans doute toi non plus, de comment le corps va faire pour transférer cette sensation d'anesthésie. Il passe de la main et glisse de proche en proche au niveau de la joue, à son rythme. Très bien. Et tranquillement, juste pour le plaisir, vraiment agréable de découvrir cette sensation, tu peux retrouver la sensation d'anesthésie qui endort la joue, la lèvre, la gencive, les dents, et même peut-être un petit peu la langue du côté gauche qui, rassure-toi, tout cela va s'en aller dans quelques instants, mais pour que tu puisses vraiment, vraiment bien expérimenter. à quel point le processus est amusant et puissant. Et bien sûr, tu sais que c'est ton corps qui développe ça. Et dès que la sensation est vraiment bien engourdie, vraiment bien endormie, tu sais, comme quand on dit c'est comme du bois, à ce moment-là, la main va pouvoir redescendre le long du corps et peut-être que la main droite, elle aussi, va pouvoir redescendre à son rythme. Mais tu gardes par contre pendant quelques instants la sensation d'anesthésie. Vraiment, plus la main se retire, plus elle s'amplifie encore davantage. Comme vraiment une très très bonne anesthésie chez le dentiste où tout ce qui doit s'endormir s'endort.
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce qui se passe actuellement ? La main de Philippe est en train de tout doucement se déplacer sur la joue, sur le menton, etc. pour installer l'anesthésie. Ça permet à Philippe de comprendre, de ressentir. Consciemment, bien sûr, les processus inconscients que son corps est en train de mettre en place. Vous ne pouvez pas consciemment développer une anesthésie. C'est votre corps, à travers les processus inconscients, qui le fait. Mais par contre, Philippe peut ressentir ce que son corps est en train de développer. C'est là toute la différence entre le sommeil et l'hypnose. Lorsque vous êtes endormi, vous ne pouvez pas mesurer cela. En hypnose, vous pouvez mesurer les processus que votre corps est en train de mettre en place. Et ainsi, tout doucement, je suis en train de faire une suggestion qui va faire que lorsque la main se retire, qu'il a pu constater que c'est endormi, ça me donne le signal que c'est endormi, que cette zone est endormie, eh bien, on va amplifier encore l'anesthésie. Et voyons voir ce que ça donne maintenant.
- Speaker #2
tranquillement progressivement les mains redescendent elles retrouvent leurs sensations habituelles mais anesthésie reste le temps de l'expérience tu vas voir elle va partir bientôt mais pas tout de suite car de là encore un petit peu demande qu'elle reste et pendant que tes mains retrouvent leurs sensations habituelles l'anesthésie elle à gauche augmente encore vraiment pour être très très forte comme une anesthésie chez le dentiste de toute la mâchoire du bas, peut-être une partie de celle du haut aussi. Et sois confortable avec cette sensation, expérimente-la vraiment, tu peux doucement un petit peu bouger la lèvre et vérifier la joue, que c'est bien endormi, bien engourdi. Dès que c'est bien pour toi, tu conserves l'anesthésie, tu peux ouvrir les yeux pendant quelques instants et c'est comment pour toi ?
- Speaker #0
Alors c'est marrant parce qu'il y avait une sensation, la chaleur était à droite, mais au moment du rapprochement, elle est passée à gauche. Et alors, pour être très franc, je ne vais pas dire que c'est comme si j'avais eu un produit chimique pour m'endormir, mais par contre je ressentais... Un peu de picotement. Et alors, quand on m'endort avec du produit chimique, très souvent, j'ai comme une espèce de très sautement nerveux. Là, je l'ai ressenti un peu comme s'il y avait le produit, sans qu'il y ait le produit.
- Speaker #1
Alors, c'est une très bonne chose. C'est-à-dire que, peu importe le niveau de profondeur, ici, tu sais bien, on a plaisanté, mais tu sais bien qu'il n'y a pas de soin qui va arriver.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Si nous étions dans la pièce un peu plus haut, là, où il y a un cabinet dentaire, et qu'on avait réellement un soin à faire, à ce moment-là, tu n'as pas trop le choix. Tu vas mettre toute la dynamique. Moi, ce qui m'intéresse, ici, dans l'expérience, en plus, notre objectif, ce n'est pas de te faire un soin et d'avoir l'anesthésie derrière, c'est juste que si tu as les premiers signes de ce qui se passe dans une anesthésie, la puissance que tu vas y développer derrière, l'intensité plutôt, la puissance, l'intensité de l'anesthésie, elle sera la même, elle sera la bonne. Parce que tu vas faire ce qu'il faut. Une fois encore, moi je ne vais pas commencer un soin, si on est au cabinet et que tu me dis ça, je vais te proposer de refermer les yeux, fais-le pendant quelques instants, et laisse vraiment la sensation augmenter encore un peu plus, vraiment la sensation, alors je ne sais pas, ça peut être de l'engourdissement, ça peut être des picotements, je t'invite à observer, à me décrire en quoi ça consiste.
- Speaker #0
C'est plus de l'engourdissement.
- Speaker #1
Engourdissement. Très bien, alors laisse-le vraiment progresser pour que tu puisses te faire toi-même, juste pour la démo comme ça, pour le plaisir, entre guillemets, de l'expérimentation, de découvrir vraiment cette sensation d'anesthésie qui gagne petit à petit la zone.
- Speaker #0
Oui, c'est marrant.
- Speaker #1
Jusqu'à ce que ce soit vraiment bien engourdi jusque là, au coin de la lèvre. D'accord ? Quand tu l'as, tu me le dis.
- Speaker #0
Oui, c'est le cas.
- Speaker #1
Alors, est-ce que d'habitude, tu peux siffler ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que là, tu veux bien essayer de siffler, s'il te plaît ? Je n'arrive pas. Très bien. Alors, stop. Moi, je suis hors. Maintenant, justement, tu vas demander simplement qu'elle disparaisse complètement, pendant un instant. Puis tu peux siffler ? Oui. Et maintenant, tu la laisses revenir à nouveau, juste pour le plaisir de l'expérimentation. Ce n'est pas ce qu'on ferait dans un soin d'antenne, on est d'accord. On est vraiment dans la démo, pure et simple. Dès qu'elle est réinstallée, essaye à nouveau de siffler.
- Speaker #0
Moins fort, mais mieux.
- Speaker #1
Elle est revenue complètement ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Prends le temps de la laisser vraiment, vraiment revenir. Vraiment, tout engourdi. Une fois de plus,
- Speaker #2
je laisse Philippe se reconcentrer, retrouver les sensations intérieures, pour qu'il puisse ressentir l'anesthésie et qu'il demande à son corps de l'augmenter pour pouvoir vraiment expérimenter. pour pouvoir vraiment tester la sensation dont il a besoin pour comprendre que ça fonctionne, que ça fonctionne vraiment et que c'est évidemment lui, son corps, la partie inconsciente de son cerveau qui a développé ces principes-là et ces processus-là. Voyons voir ce que ça donne.
- Speaker #1
Dès que c'est bien, tu me dis. ok est ce que tu peux me faire un sourire un beau sourire déjà c'est pas facile dans la vie alors ça bloque vraiment appelé et on le voit on l'aperçoit je mettrais la caméra je sais pas si je pourrais zoomer mais on aperçoit en effet et en général ça se voit assez fort tu sais c'est un peu comme double face dans batman donc ok donc c'est marrant ça Alors, ce que je te propose maintenant, que tu as pu expérimenter ça, c'est de remercier ton corps, parce que c'est lui qui t'a permis d'expérimenter vraiment pleinement ça. Et tu ne sais pas comment, mais de la même façon qu'il a pu créer ça, lui, il sait exactement comment il va supprimer complètement toutes les sensations de l'anesthésie qu'il a créées là. Et prends le temps vraiment de, si vous avez fait l'exercice... qu'on vous a demandé de ne pas faire, mais je sais que beaucoup vont sans doute le tester aussi, prenez vraiment le temps avant de réouvrir les yeux, de vous réassocier, de laisser toute la sensation s'en aller et retrouver toutes vos sensations habituelles. Et seulement à ce moment-là, vous prenez une grande respiration, vous vous étirez et vous faites quelques mouvements en effet, des joues et des lèvres, etc. pour retrouver toutes les sensations. Et vous revenez complètement ici et maintenant.
- Speaker #0
C'est surprenant.
- Speaker #1
Tout est revenu ?
- Speaker #0
C'est surprenant, oui. Il reste un petit fond là, mais rien à voir.
- Speaker #1
referme les yeux alors quelques instants et vraiment là tu dis au corps non non c'est gentil c'était super mais maintenant il faut que ça s'arrête parce que c'est très important et vous qui êtes, qui suiviez cet épisode si c'est le cas aussi s'il vous plaît vraiment insister. Comme je disais, le plus important c'est le retour. Tu l'as remarqué ça s'est fait assez rapidement, il a fallu un peu de temps avant d'eux mais une fois qu'on a ça on peut pas se permettre. Une fois encore je dis on n'est pas là pour jouer on n'est pas dans la nature avec oh il en reste un peu ça va se... Non, ça doit... vraiment complètement disparaître. Tout ce que vous avez pu mettre en place, si vous avez mis quelque chose en place dans la séance, là ça s'arrête parce que notre objectif n'est pas un soin. Je ne suis pas avec vous et on n'est pas sous la conduite d'un professionnel de santé dans le cadre d'un accompagnement. On est dans un épisode de podcast pour comprendre le fonctionnement de l'hypnose à travers ces processus qu'on a vu qui sont la catalepsie, la lévitation et l'analgésie, sachant que dans l'exercice on a fait les trois. Tout est revenu ? Super. Alors dites-moi si vous aussi, vous qui êtes à la maison, tout est bien revenu ? Oui, madame là, vous êtes sûre ? Je compte sur vous. Je le vois. Ok, super. Donc tu vois, c'est magique.
- Speaker #0
Quelque part.
- Speaker #1
Le côté magique de l'hypnose, parce que... On parle tout le temps d'hypnose médicale, de science, etc. Mais ce côté-là, il est magique, il est ludique. Et c'est ça qui est super avec les patients dont on parlait tout à l'heure, qui sont, je ne sais pas si je serai un bon candidat, mais si ça peut m'aider,
- Speaker #0
je prends.
- Speaker #1
Ce côté-là, il est extraordinaire, parce que c'est le potentiel de ressources qu'on a. Il est accessible facilement. Ça ne t'a pas demandé beaucoup de contraintes, etc. C'est vrai. il n'y a aucun intérêt à faire ça en dehors de ce processus-là. Mais par contre, c'est très important et très agréable de savoir que c'est possible. Et donc, comme je dis, si des personnes sont allergiques aux anesthésiants, qu'elles nous écoutent, qu'elles sachent que oui, c'est tout à fait possible de mettre ça en place. Et c'est extrêmement simple. Et tu vois, je n'ai pas de responsabilité. On en parlera dans le prochain épisode. Avec ma rencontre de Rossi, c'est ça qui a tout changé. C'est qu'avant lui... Je prenais une part de la responsabilité du fait que ça fonctionne ou pas. T'imagines la pression que ça pouvait avoir. Alors que là, ça dépend pas de moi, tu vois. Ça dépend du patient et il va mettre en place tout ce qu'il faut. Et tu vois, dans la première partie de l'exercice, ouais, ça marche, ça t'a permis de tester un peu. T'as pris confiance dans l'outil et je t'ai proposé d'aller plus loin. Et là, à ce moment-là, tu as pu mettre en place le truc pour justement te dire, bon, bah, ok. J'ai envie de tester. Et soyons clairs, à partir du moment où il y aura un soin dentaire, il y a aussi la pression de ce soin derrière qui fait que tu as intérêt. Il faut que ça marche. Donc, ce sera encore plus facile. Ici, tu étais dans les conditions les plus difficiles. On n'en a pas besoin. Ça n'aurait pas fonctionné, c'est pas grave. Tu n'avais pas à te faire soigner derrière. Si par contre, j'étais en dentiste et que je t'avais un soin à faire, que je te dis, il n'y a plus d'anesthésie, T'as intérêt à ce que ça marche. Ce qui n'arrive jamais, je vous rassure. Il n'y a pas de pénurie d'anesthésiant. La plupart du temps, en tout cas.
- Speaker #0
Donc on termine une petite série, là, en fait.
- Speaker #1
Exactement. On a fini cette mini-série de trois épisodes qui étaient vraiment sur les processus idéosensorielles et idéomoteurs qui servent, je le rappelle, non seulement à induire le processus hypnotique, on n'a pas vraiment fait d'hypnose. Mais tu étais en hypnose parce que tu as développé ça. Ça permet d'approfondir. On l'a vu aussi dans cette séance. C'est-à-dire qu'au début, tu as fait une première adduction. Ce n'était pas suffisant. On est allé un petit peu plus loin. Ça s'est vraiment bien endormi. Donc, les processus servent à ça aussi. Moins le fait que je vois que ça fonctionne. Ça me permet de valider. Je ne vais pas me lancer dans le soin tant que je n'ai pas eu la validation. Et avec ça aussi, je n'ai pas besoin de te ramener pour vérifier que ça fonctionne. Il y a plein d'éléments que moi je peux mesurer qui vont faire que l'étape 1 c'est bon, l'étape 2 c'est bon. C'est pour ça que je te parlais de Rossi dit rien, mais toute cette checklist d'avancée, on l'a dans l'observation de nos patients. Et puis, comme j'ai dû le faire, j'ai pu adapter ces processus-là, moi, au processus d'anesthésie, puisque je devais utiliser ces techniques-là dans le cadre de mon métier, donc j'ai développé ces stratégies, tout simplement. Et ça, ça nous amène une mini-série dans cette première saison qui, je le rappelle, est vraiment là pour définir le processus hypnotique, ce qu'on peut en faire, etc. Dans la saison 2, on va aller à la rencontre d'autres professionnels de santé qui l'utilisent dans leur domaine, puisque, comme je vous l'ai dit, mon domaine, c'est la dentisterie. j'ai certaines compétences, mais je ne peux pas tout maîtriser. On va interroger des spécialistes. Et dans la troisième saison, soyons fous, projetons-nous, on sera plutôt justement dans toute l'utilisation à travers peut-être des exercices par rapport peut-être à aller à la rencontre des gens, en discuter, etc. Voir un petit peu ce qu'ils ont pu en avoir et dans l'interrelation, tout simplement.
- Speaker #0
Alors, comme d'habitude, vos questions dans les commentaires, pensez à vous abonner, un petit pouce vers le haut. Sur les vidéos, ça fait toujours plaisir. On va retrouver, vous pouvez retrouver, tous les contenus supplémentaires dans la description.
- Speaker #1
Oui, d'ailleurs, si vous n'aimez pas, vous pouvez mettre aussi un pouce vers le bas.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
On ne va pas... De toute façon, ce qui va se passer, c'est que si les gens font un petit pouce comme ça, comme ils ont testé la séance de l'épisode précédent, c'est une lévitation qui se transforme alors en pouce vers le haut. D'accord. Voilà, c'est ce qu'on appelle le processus hypnotique. Et on vous dit rendez-vous la semaine prochaine.
- Speaker #0
À la semaine prochaine.