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Il était une fois

Ces mots qui changent une vie

Ces mots qui changent une vie

10min |14/03/2022
Play
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Description

Un mot, une phrase qui trotte dans votre esprit jusqu'à engendrer une action. Et si vous n'aviez pas entendu cette phrase ... que ce serait-il passé ? Tout ce que nous véhiculons peut inspirer, nos paroles également ... alors ... parlez !   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avez-vous des mantras ? Des phrases que vous répétez régulièrement, ou qu'elles vous boostent, vous fassent visualiser ou ressentir un état d'être, un but ? Moi j'en ai. Parfois je les lis, parfois non. Elles évoluent selon mes objectifs. Elles sont aussi des gardes-fous sur la meilleure version de moi, celle que je voudrais être. Mais elles ne sont pas seules. Il y a les autres phrases, celles qui ne viennent pas de nous, celles que les autres nous offrent et qui changent une vie. Et parmi celles qui ont changé ma vie, il y a été une fois trois phrases.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Catherine, j'ai 50 ans. A l'origine des cheveux châtains, des rues de chaussures, danseuse de moderne jazz,

  • Speaker #0

    divorcée.

  • Speaker #1

    Maman de deux enfants en garde alternée. Ils ne sont pas petits mais pas majeurs non plus. Manager d'une équipe commerciale de 15 personnes. Je grandis dans et avec mon entreprise depuis 20 ans. Une histoire qui dure. Quelques amis très proches, même si je ne les vois pas toutes souvent.

  • Speaker #0

    Plus de parents.

  • Speaker #1

    Ils sont décédés il y a plusieurs années Deux soeurs,

  • Speaker #0

    plus jeunes

  • Speaker #1

    J'ai toujours aimé raconter les histoires des autres Celles qui m'avaient touchée, inspirée Ou qui sont des arguments de vie ou de vente, selon le contexte Avec le podcast Il était une fois Ce sont mes erreurs, mes réussites, mes questionnements et mes décluts Que je partage avec vous tous ces événements devenus des prises de conscience, je les dépose dans vos oreilles, car on ne sait jamais qui on va inspirer.

  • Speaker #0

    Reprenons. La première phrase m'a été dite il y a quelques 17 ans. J'étais alors une toute jeune maman. Ma fille venait de Naples. Émotions et hormones en ébullition. Informations et désinformations sur ce qu'il faut faire. ce qu'il ne faut pas faire. Comme en toute chose, les avis sont partagés, car chacun d'entre nous a son histoire, voire son avis sur la question. C'était un lundi, je me rappelle comme si j'y étais. Mon premier jour solo après ce partagé avec mon mari pour sa période de congé paternité. À cette époque, je n'étais pas 28 jours, mais bon. Panique générale. Ma fille pleure. Je suis fatiguée. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens seule. J'appelle une de mes amies. Elle est déjà maman. Elle aura forcément quelque chose à me conseiller. Après un bref état des lieux, ces mots me suivent encore aujourd'hui, dans ma vie, à tous les niveaux de ma vie. C'est toi, la maman me dit-elle. Ça paraissait si évident. Si tu veux aller balader ta fille en pleine nuit, fais-le. Lui donner le sein parce que pour toi elle a faim, alors qu'il n'y a pas eu les deux heures sacrées entre les deux tétés, fais-le. Pour une fois la prendre dans ton lit, alors que tu nous avais dit haut et fort que tu ne le ferais pas, si tu sens à ce moment-là que c'est ce qui est bon pour elle et pour toi, fais-le. C'est toi là maman. Depuis, cette phrase ne me quitte pas. Quand je sens que l'équilibre est précaire, que la situation est là où tous mes actes m'ont amenée, c'est moi. Je suis. Que ce soit la maman, la directrice commerciale, la femme qui a mis tel ou tel vêtement ou qui a dit telle ou telle chose, c'est moi. Merci mon ami, tu es avec moi bien plus souvent que tu ne peux le penser. La deuxième phrase m'a été dite par mon médecin traitant. Quand vous en avez un ou une qui vous convient, n'en changez pas, ils sont plus que précieux. Je me rappelle de ce début d'été et de notre rendez-vous. Je voulais arrêter de fumer, depuis plusieurs semaines déjà. Un de mes amis, dont elle était également le médecin, était allé la voir récemment, avec la même envie, et elle lui avait prescrit des patchs. Il ne fumait plus. Du coup, moi aussi je voulais mes patchs. Cela avait eu l'air simple pour lui d'arrêter de fumer. Vous avez déjà arrêté, n'est-ce pas ? me demanda-t-elle. Un énorme oui de fierté jaillit spontanément. Oui, à chacune de mes grossesses. Mais vous avez repris aussi. Oui, là j'avoue que j'étais un peu penode. Cela avait toujours été super simple d'arrêter, en tout cas pour mes grossesses, et là je ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais pas. C'est normal, me dit-elle, vous le faisiez pour vos enfants. Mais maintenant, il s'agit de vous. Quand vous aurez découvert pourquoi vous voulez arrêter de fumer, vous arrêterez. C'est tout ? Oui. Pas de patch ? Non. Ok. Je ressors de ce rendez-vous complètement frustrée. Je n'ai pas aimé Patch. Je réfléchis. Cela tourne en boucle dans ma tête. Pourquoi est-ce que je veux arrêter de fumer ? La santé ? L'argent ? La liberté ? La fierté ? Donner une bonne image à mes enfants ? En boucle dans ma tête. Pendant des semaines. Je savais que dès que les mots sortiraient de ma bouche, je ne pourrais plus faire marche arrière. J'ai toujours fonctionné comme cela. Et un soir, une longue soirée avec l'une de mes cousines, à discuter au bord de la piscine, boire du rhum vieux, je suis fan. Et à fumer, fumer. Le lendemain, c'est la route du retour vers notre maison. La fin des vacances. Il me reste une cigarette dans mon paquet. je décide que je ne la fumerai pas. Que je ne fumerai plus. Pendant un temps, j'ai mâchouillé pas mal de chewing-gum. J'ai été encore plus active que d'habitude. Mais je n'ai toujours pas recommencé. Oublié les cigarettes roulées, le paquet de cigarettes fumées par jour, les cigariots occasionnels. Cela doit faire 8 ou 9 ans. Je n'ai jamais compté en fait. J'ai laissé cette habitude dans le passé. Car j'ai intégré mon pourquoi. Pour moi en fait. Vraiment pour moi. Et pour le clin d'œil, mon ami qui avait eu l'aide des patchs a lui recommencé. La troisième phrase vient de mon papa. C'est encore une histoire de médecin. Il est arrivé chez moi en vacances, un improviste. Ma vie à ce moment-là était en lambeaux. Une histoire d'amour qui avait été un calvaire. Une séparation qui me laissait dévastée. Moralement, financièrement, sans emploi. Je toussais beaucoup, je crachais du sang. Mais je ne suis pas billeuse. Je ne l'ai jamais été. Va chez le médecin. Non papa, je ne peux pas. Tu peux. Non. Je n'avais rien dit sur ma situation. Il insiste. C'est un papa. J'ai beau avoir presque la trentaine, on ne la lui fait pas. Et je reste sa fille. Que peut-il m'arriver ? C'est une toux un peu forte. C'est tout. Dans ma tête. Si je fais un chèque au médecin, il sera impayé et j'aurai des frais. Pas question. Je ne vais pas empirer ma situation pour une simple toux. Je t'aide si tu vas chez le médecin. Il insiste. À lui, je vais tout raconter. À vous, ce sera peut-être un autre épisode. Et il retourne chez lui. Du médecin, je passe le jour même au radiologue. Et là, je la vois. Une magnifique tache brune au niveau des poumons. Tuberculose. Quarantaine. Prévenir les quelques personnes que j'avais fréquentées pendant les semaines précédentes. Délicat. J'ai refait surface. Je m'en suis sortie. Dans notre pays développé, on ne meurt plus de tuberculose. Sauf quand on ne sait pas qu'on est infecté Merci papa Tu m'as sauvé la vie ce jour-là Au propre, comme au figuré Vous aussi, vous avez sûrement inspiré d'autres personnes, sans le savoir, sans le vouloir. L'entraide, la perspicacité, l'instinct, le savoir sont aussi véhiculés par nos mots. Alors que l'on soit gai, triste, malheureux, seul, en compagnie, bien sûr, l'écoute est importante, mais la parole aussi. Alors partagez, inspirez, allez chercher dans le retranchement les personnes qui sont importantes pour vous et entourez-les de vos mots, MOTS bien sûr, vos mots d'amour, vos attentions, votre tendresse. Il était une fois, ces mots qui changent une vie. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous, écoutez le premier et surtout, n'hésitez pas à diffuser. Je vous invite également à le noter sur les différentes plateformes d'écoute. Laissez vos commentaires. Sur Instagram, il était une fois pour le podcast. Vous attachez. Sur Facebook, il était une fois tiré le podcast. Avec un espace entre chaque mot. A bientôt sur Youtube. Je reviendrai dans 15 jours partager avec vous d'autres déclics et réflexions. En attendant, prenez soin de vous. Et pourquoi pas, partagez-nous ces mots qui ont changé votre vie. À vous aussi. Merci.

Description

Un mot, une phrase qui trotte dans votre esprit jusqu'à engendrer une action. Et si vous n'aviez pas entendu cette phrase ... que ce serait-il passé ? Tout ce que nous véhiculons peut inspirer, nos paroles également ... alors ... parlez !   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avez-vous des mantras ? Des phrases que vous répétez régulièrement, ou qu'elles vous boostent, vous fassent visualiser ou ressentir un état d'être, un but ? Moi j'en ai. Parfois je les lis, parfois non. Elles évoluent selon mes objectifs. Elles sont aussi des gardes-fous sur la meilleure version de moi, celle que je voudrais être. Mais elles ne sont pas seules. Il y a les autres phrases, celles qui ne viennent pas de nous, celles que les autres nous offrent et qui changent une vie. Et parmi celles qui ont changé ma vie, il y a été une fois trois phrases.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Catherine, j'ai 50 ans. A l'origine des cheveux châtains, des rues de chaussures, danseuse de moderne jazz,

  • Speaker #0

    divorcée.

  • Speaker #1

    Maman de deux enfants en garde alternée. Ils ne sont pas petits mais pas majeurs non plus. Manager d'une équipe commerciale de 15 personnes. Je grandis dans et avec mon entreprise depuis 20 ans. Une histoire qui dure. Quelques amis très proches, même si je ne les vois pas toutes souvent.

  • Speaker #0

    Plus de parents.

  • Speaker #1

    Ils sont décédés il y a plusieurs années Deux soeurs,

  • Speaker #0

    plus jeunes

  • Speaker #1

    J'ai toujours aimé raconter les histoires des autres Celles qui m'avaient touchée, inspirée Ou qui sont des arguments de vie ou de vente, selon le contexte Avec le podcast Il était une fois Ce sont mes erreurs, mes réussites, mes questionnements et mes décluts Que je partage avec vous tous ces événements devenus des prises de conscience, je les dépose dans vos oreilles, car on ne sait jamais qui on va inspirer.

  • Speaker #0

    Reprenons. La première phrase m'a été dite il y a quelques 17 ans. J'étais alors une toute jeune maman. Ma fille venait de Naples. Émotions et hormones en ébullition. Informations et désinformations sur ce qu'il faut faire. ce qu'il ne faut pas faire. Comme en toute chose, les avis sont partagés, car chacun d'entre nous a son histoire, voire son avis sur la question. C'était un lundi, je me rappelle comme si j'y étais. Mon premier jour solo après ce partagé avec mon mari pour sa période de congé paternité. À cette époque, je n'étais pas 28 jours, mais bon. Panique générale. Ma fille pleure. Je suis fatiguée. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens seule. J'appelle une de mes amies. Elle est déjà maman. Elle aura forcément quelque chose à me conseiller. Après un bref état des lieux, ces mots me suivent encore aujourd'hui, dans ma vie, à tous les niveaux de ma vie. C'est toi, la maman me dit-elle. Ça paraissait si évident. Si tu veux aller balader ta fille en pleine nuit, fais-le. Lui donner le sein parce que pour toi elle a faim, alors qu'il n'y a pas eu les deux heures sacrées entre les deux tétés, fais-le. Pour une fois la prendre dans ton lit, alors que tu nous avais dit haut et fort que tu ne le ferais pas, si tu sens à ce moment-là que c'est ce qui est bon pour elle et pour toi, fais-le. C'est toi là maman. Depuis, cette phrase ne me quitte pas. Quand je sens que l'équilibre est précaire, que la situation est là où tous mes actes m'ont amenée, c'est moi. Je suis. Que ce soit la maman, la directrice commerciale, la femme qui a mis tel ou tel vêtement ou qui a dit telle ou telle chose, c'est moi. Merci mon ami, tu es avec moi bien plus souvent que tu ne peux le penser. La deuxième phrase m'a été dite par mon médecin traitant. Quand vous en avez un ou une qui vous convient, n'en changez pas, ils sont plus que précieux. Je me rappelle de ce début d'été et de notre rendez-vous. Je voulais arrêter de fumer, depuis plusieurs semaines déjà. Un de mes amis, dont elle était également le médecin, était allé la voir récemment, avec la même envie, et elle lui avait prescrit des patchs. Il ne fumait plus. Du coup, moi aussi je voulais mes patchs. Cela avait eu l'air simple pour lui d'arrêter de fumer. Vous avez déjà arrêté, n'est-ce pas ? me demanda-t-elle. Un énorme oui de fierté jaillit spontanément. Oui, à chacune de mes grossesses. Mais vous avez repris aussi. Oui, là j'avoue que j'étais un peu penode. Cela avait toujours été super simple d'arrêter, en tout cas pour mes grossesses, et là je ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais pas. C'est normal, me dit-elle, vous le faisiez pour vos enfants. Mais maintenant, il s'agit de vous. Quand vous aurez découvert pourquoi vous voulez arrêter de fumer, vous arrêterez. C'est tout ? Oui. Pas de patch ? Non. Ok. Je ressors de ce rendez-vous complètement frustrée. Je n'ai pas aimé Patch. Je réfléchis. Cela tourne en boucle dans ma tête. Pourquoi est-ce que je veux arrêter de fumer ? La santé ? L'argent ? La liberté ? La fierté ? Donner une bonne image à mes enfants ? En boucle dans ma tête. Pendant des semaines. Je savais que dès que les mots sortiraient de ma bouche, je ne pourrais plus faire marche arrière. J'ai toujours fonctionné comme cela. Et un soir, une longue soirée avec l'une de mes cousines, à discuter au bord de la piscine, boire du rhum vieux, je suis fan. Et à fumer, fumer. Le lendemain, c'est la route du retour vers notre maison. La fin des vacances. Il me reste une cigarette dans mon paquet. je décide que je ne la fumerai pas. Que je ne fumerai plus. Pendant un temps, j'ai mâchouillé pas mal de chewing-gum. J'ai été encore plus active que d'habitude. Mais je n'ai toujours pas recommencé. Oublié les cigarettes roulées, le paquet de cigarettes fumées par jour, les cigariots occasionnels. Cela doit faire 8 ou 9 ans. Je n'ai jamais compté en fait. J'ai laissé cette habitude dans le passé. Car j'ai intégré mon pourquoi. Pour moi en fait. Vraiment pour moi. Et pour le clin d'œil, mon ami qui avait eu l'aide des patchs a lui recommencé. La troisième phrase vient de mon papa. C'est encore une histoire de médecin. Il est arrivé chez moi en vacances, un improviste. Ma vie à ce moment-là était en lambeaux. Une histoire d'amour qui avait été un calvaire. Une séparation qui me laissait dévastée. Moralement, financièrement, sans emploi. Je toussais beaucoup, je crachais du sang. Mais je ne suis pas billeuse. Je ne l'ai jamais été. Va chez le médecin. Non papa, je ne peux pas. Tu peux. Non. Je n'avais rien dit sur ma situation. Il insiste. C'est un papa. J'ai beau avoir presque la trentaine, on ne la lui fait pas. Et je reste sa fille. Que peut-il m'arriver ? C'est une toux un peu forte. C'est tout. Dans ma tête. Si je fais un chèque au médecin, il sera impayé et j'aurai des frais. Pas question. Je ne vais pas empirer ma situation pour une simple toux. Je t'aide si tu vas chez le médecin. Il insiste. À lui, je vais tout raconter. À vous, ce sera peut-être un autre épisode. Et il retourne chez lui. Du médecin, je passe le jour même au radiologue. Et là, je la vois. Une magnifique tache brune au niveau des poumons. Tuberculose. Quarantaine. Prévenir les quelques personnes que j'avais fréquentées pendant les semaines précédentes. Délicat. J'ai refait surface. Je m'en suis sortie. Dans notre pays développé, on ne meurt plus de tuberculose. Sauf quand on ne sait pas qu'on est infecté Merci papa Tu m'as sauvé la vie ce jour-là Au propre, comme au figuré Vous aussi, vous avez sûrement inspiré d'autres personnes, sans le savoir, sans le vouloir. L'entraide, la perspicacité, l'instinct, le savoir sont aussi véhiculés par nos mots. Alors que l'on soit gai, triste, malheureux, seul, en compagnie, bien sûr, l'écoute est importante, mais la parole aussi. Alors partagez, inspirez, allez chercher dans le retranchement les personnes qui sont importantes pour vous et entourez-les de vos mots, MOTS bien sûr, vos mots d'amour, vos attentions, votre tendresse. Il était une fois, ces mots qui changent une vie. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous, écoutez le premier et surtout, n'hésitez pas à diffuser. Je vous invite également à le noter sur les différentes plateformes d'écoute. Laissez vos commentaires. Sur Instagram, il était une fois pour le podcast. Vous attachez. Sur Facebook, il était une fois tiré le podcast. Avec un espace entre chaque mot. A bientôt sur Youtube. Je reviendrai dans 15 jours partager avec vous d'autres déclics et réflexions. En attendant, prenez soin de vous. Et pourquoi pas, partagez-nous ces mots qui ont changé votre vie. À vous aussi. Merci.

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Un mot, une phrase qui trotte dans votre esprit jusqu'à engendrer une action. Et si vous n'aviez pas entendu cette phrase ... que ce serait-il passé ? Tout ce que nous véhiculons peut inspirer, nos paroles également ... alors ... parlez !   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avez-vous des mantras ? Des phrases que vous répétez régulièrement, ou qu'elles vous boostent, vous fassent visualiser ou ressentir un état d'être, un but ? Moi j'en ai. Parfois je les lis, parfois non. Elles évoluent selon mes objectifs. Elles sont aussi des gardes-fous sur la meilleure version de moi, celle que je voudrais être. Mais elles ne sont pas seules. Il y a les autres phrases, celles qui ne viennent pas de nous, celles que les autres nous offrent et qui changent une vie. Et parmi celles qui ont changé ma vie, il y a été une fois trois phrases.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Catherine, j'ai 50 ans. A l'origine des cheveux châtains, des rues de chaussures, danseuse de moderne jazz,

  • Speaker #0

    divorcée.

  • Speaker #1

    Maman de deux enfants en garde alternée. Ils ne sont pas petits mais pas majeurs non plus. Manager d'une équipe commerciale de 15 personnes. Je grandis dans et avec mon entreprise depuis 20 ans. Une histoire qui dure. Quelques amis très proches, même si je ne les vois pas toutes souvent.

  • Speaker #0

    Plus de parents.

  • Speaker #1

    Ils sont décédés il y a plusieurs années Deux soeurs,

  • Speaker #0

    plus jeunes

  • Speaker #1

    J'ai toujours aimé raconter les histoires des autres Celles qui m'avaient touchée, inspirée Ou qui sont des arguments de vie ou de vente, selon le contexte Avec le podcast Il était une fois Ce sont mes erreurs, mes réussites, mes questionnements et mes décluts Que je partage avec vous tous ces événements devenus des prises de conscience, je les dépose dans vos oreilles, car on ne sait jamais qui on va inspirer.

  • Speaker #0

    Reprenons. La première phrase m'a été dite il y a quelques 17 ans. J'étais alors une toute jeune maman. Ma fille venait de Naples. Émotions et hormones en ébullition. Informations et désinformations sur ce qu'il faut faire. ce qu'il ne faut pas faire. Comme en toute chose, les avis sont partagés, car chacun d'entre nous a son histoire, voire son avis sur la question. C'était un lundi, je me rappelle comme si j'y étais. Mon premier jour solo après ce partagé avec mon mari pour sa période de congé paternité. À cette époque, je n'étais pas 28 jours, mais bon. Panique générale. Ma fille pleure. Je suis fatiguée. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens seule. J'appelle une de mes amies. Elle est déjà maman. Elle aura forcément quelque chose à me conseiller. Après un bref état des lieux, ces mots me suivent encore aujourd'hui, dans ma vie, à tous les niveaux de ma vie. C'est toi, la maman me dit-elle. Ça paraissait si évident. Si tu veux aller balader ta fille en pleine nuit, fais-le. Lui donner le sein parce que pour toi elle a faim, alors qu'il n'y a pas eu les deux heures sacrées entre les deux tétés, fais-le. Pour une fois la prendre dans ton lit, alors que tu nous avais dit haut et fort que tu ne le ferais pas, si tu sens à ce moment-là que c'est ce qui est bon pour elle et pour toi, fais-le. C'est toi là maman. Depuis, cette phrase ne me quitte pas. Quand je sens que l'équilibre est précaire, que la situation est là où tous mes actes m'ont amenée, c'est moi. Je suis. Que ce soit la maman, la directrice commerciale, la femme qui a mis tel ou tel vêtement ou qui a dit telle ou telle chose, c'est moi. Merci mon ami, tu es avec moi bien plus souvent que tu ne peux le penser. La deuxième phrase m'a été dite par mon médecin traitant. Quand vous en avez un ou une qui vous convient, n'en changez pas, ils sont plus que précieux. Je me rappelle de ce début d'été et de notre rendez-vous. Je voulais arrêter de fumer, depuis plusieurs semaines déjà. Un de mes amis, dont elle était également le médecin, était allé la voir récemment, avec la même envie, et elle lui avait prescrit des patchs. Il ne fumait plus. Du coup, moi aussi je voulais mes patchs. Cela avait eu l'air simple pour lui d'arrêter de fumer. Vous avez déjà arrêté, n'est-ce pas ? me demanda-t-elle. Un énorme oui de fierté jaillit spontanément. Oui, à chacune de mes grossesses. Mais vous avez repris aussi. Oui, là j'avoue que j'étais un peu penode. Cela avait toujours été super simple d'arrêter, en tout cas pour mes grossesses, et là je ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais pas. C'est normal, me dit-elle, vous le faisiez pour vos enfants. Mais maintenant, il s'agit de vous. Quand vous aurez découvert pourquoi vous voulez arrêter de fumer, vous arrêterez. C'est tout ? Oui. Pas de patch ? Non. Ok. Je ressors de ce rendez-vous complètement frustrée. Je n'ai pas aimé Patch. Je réfléchis. Cela tourne en boucle dans ma tête. Pourquoi est-ce que je veux arrêter de fumer ? La santé ? L'argent ? La liberté ? La fierté ? Donner une bonne image à mes enfants ? En boucle dans ma tête. Pendant des semaines. Je savais que dès que les mots sortiraient de ma bouche, je ne pourrais plus faire marche arrière. J'ai toujours fonctionné comme cela. Et un soir, une longue soirée avec l'une de mes cousines, à discuter au bord de la piscine, boire du rhum vieux, je suis fan. Et à fumer, fumer. Le lendemain, c'est la route du retour vers notre maison. La fin des vacances. Il me reste une cigarette dans mon paquet. je décide que je ne la fumerai pas. Que je ne fumerai plus. Pendant un temps, j'ai mâchouillé pas mal de chewing-gum. J'ai été encore plus active que d'habitude. Mais je n'ai toujours pas recommencé. Oublié les cigarettes roulées, le paquet de cigarettes fumées par jour, les cigariots occasionnels. Cela doit faire 8 ou 9 ans. Je n'ai jamais compté en fait. J'ai laissé cette habitude dans le passé. Car j'ai intégré mon pourquoi. Pour moi en fait. Vraiment pour moi. Et pour le clin d'œil, mon ami qui avait eu l'aide des patchs a lui recommencé. La troisième phrase vient de mon papa. C'est encore une histoire de médecin. Il est arrivé chez moi en vacances, un improviste. Ma vie à ce moment-là était en lambeaux. Une histoire d'amour qui avait été un calvaire. Une séparation qui me laissait dévastée. Moralement, financièrement, sans emploi. Je toussais beaucoup, je crachais du sang. Mais je ne suis pas billeuse. Je ne l'ai jamais été. Va chez le médecin. Non papa, je ne peux pas. Tu peux. Non. Je n'avais rien dit sur ma situation. Il insiste. C'est un papa. J'ai beau avoir presque la trentaine, on ne la lui fait pas. Et je reste sa fille. Que peut-il m'arriver ? C'est une toux un peu forte. C'est tout. Dans ma tête. Si je fais un chèque au médecin, il sera impayé et j'aurai des frais. Pas question. Je ne vais pas empirer ma situation pour une simple toux. Je t'aide si tu vas chez le médecin. Il insiste. À lui, je vais tout raconter. À vous, ce sera peut-être un autre épisode. Et il retourne chez lui. Du médecin, je passe le jour même au radiologue. Et là, je la vois. Une magnifique tache brune au niveau des poumons. Tuberculose. Quarantaine. Prévenir les quelques personnes que j'avais fréquentées pendant les semaines précédentes. Délicat. J'ai refait surface. Je m'en suis sortie. Dans notre pays développé, on ne meurt plus de tuberculose. Sauf quand on ne sait pas qu'on est infecté Merci papa Tu m'as sauvé la vie ce jour-là Au propre, comme au figuré Vous aussi, vous avez sûrement inspiré d'autres personnes, sans le savoir, sans le vouloir. L'entraide, la perspicacité, l'instinct, le savoir sont aussi véhiculés par nos mots. Alors que l'on soit gai, triste, malheureux, seul, en compagnie, bien sûr, l'écoute est importante, mais la parole aussi. Alors partagez, inspirez, allez chercher dans le retranchement les personnes qui sont importantes pour vous et entourez-les de vos mots, MOTS bien sûr, vos mots d'amour, vos attentions, votre tendresse. Il était une fois, ces mots qui changent une vie. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous, écoutez le premier et surtout, n'hésitez pas à diffuser. Je vous invite également à le noter sur les différentes plateformes d'écoute. Laissez vos commentaires. Sur Instagram, il était une fois pour le podcast. Vous attachez. Sur Facebook, il était une fois tiré le podcast. Avec un espace entre chaque mot. A bientôt sur Youtube. Je reviendrai dans 15 jours partager avec vous d'autres déclics et réflexions. En attendant, prenez soin de vous. Et pourquoi pas, partagez-nous ces mots qui ont changé votre vie. À vous aussi. Merci.

Description

Un mot, une phrase qui trotte dans votre esprit jusqu'à engendrer une action. Et si vous n'aviez pas entendu cette phrase ... que ce serait-il passé ? Tout ce que nous véhiculons peut inspirer, nos paroles également ... alors ... parlez !   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avez-vous des mantras ? Des phrases que vous répétez régulièrement, ou qu'elles vous boostent, vous fassent visualiser ou ressentir un état d'être, un but ? Moi j'en ai. Parfois je les lis, parfois non. Elles évoluent selon mes objectifs. Elles sont aussi des gardes-fous sur la meilleure version de moi, celle que je voudrais être. Mais elles ne sont pas seules. Il y a les autres phrases, celles qui ne viennent pas de nous, celles que les autres nous offrent et qui changent une vie. Et parmi celles qui ont changé ma vie, il y a été une fois trois phrases.

  • Speaker #1

    Bonjour, je m'appelle Catherine, j'ai 50 ans. A l'origine des cheveux châtains, des rues de chaussures, danseuse de moderne jazz,

  • Speaker #0

    divorcée.

  • Speaker #1

    Maman de deux enfants en garde alternée. Ils ne sont pas petits mais pas majeurs non plus. Manager d'une équipe commerciale de 15 personnes. Je grandis dans et avec mon entreprise depuis 20 ans. Une histoire qui dure. Quelques amis très proches, même si je ne les vois pas toutes souvent.

  • Speaker #0

    Plus de parents.

  • Speaker #1

    Ils sont décédés il y a plusieurs années Deux soeurs,

  • Speaker #0

    plus jeunes

  • Speaker #1

    J'ai toujours aimé raconter les histoires des autres Celles qui m'avaient touchée, inspirée Ou qui sont des arguments de vie ou de vente, selon le contexte Avec le podcast Il était une fois Ce sont mes erreurs, mes réussites, mes questionnements et mes décluts Que je partage avec vous tous ces événements devenus des prises de conscience, je les dépose dans vos oreilles, car on ne sait jamais qui on va inspirer.

  • Speaker #0

    Reprenons. La première phrase m'a été dite il y a quelques 17 ans. J'étais alors une toute jeune maman. Ma fille venait de Naples. Émotions et hormones en ébullition. Informations et désinformations sur ce qu'il faut faire. ce qu'il ne faut pas faire. Comme en toute chose, les avis sont partagés, car chacun d'entre nous a son histoire, voire son avis sur la question. C'était un lundi, je me rappelle comme si j'y étais. Mon premier jour solo après ce partagé avec mon mari pour sa période de congé paternité. À cette époque, je n'étais pas 28 jours, mais bon. Panique générale. Ma fille pleure. Je suis fatiguée. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens seule. J'appelle une de mes amies. Elle est déjà maman. Elle aura forcément quelque chose à me conseiller. Après un bref état des lieux, ces mots me suivent encore aujourd'hui, dans ma vie, à tous les niveaux de ma vie. C'est toi, la maman me dit-elle. Ça paraissait si évident. Si tu veux aller balader ta fille en pleine nuit, fais-le. Lui donner le sein parce que pour toi elle a faim, alors qu'il n'y a pas eu les deux heures sacrées entre les deux tétés, fais-le. Pour une fois la prendre dans ton lit, alors que tu nous avais dit haut et fort que tu ne le ferais pas, si tu sens à ce moment-là que c'est ce qui est bon pour elle et pour toi, fais-le. C'est toi là maman. Depuis, cette phrase ne me quitte pas. Quand je sens que l'équilibre est précaire, que la situation est là où tous mes actes m'ont amenée, c'est moi. Je suis. Que ce soit la maman, la directrice commerciale, la femme qui a mis tel ou tel vêtement ou qui a dit telle ou telle chose, c'est moi. Merci mon ami, tu es avec moi bien plus souvent que tu ne peux le penser. La deuxième phrase m'a été dite par mon médecin traitant. Quand vous en avez un ou une qui vous convient, n'en changez pas, ils sont plus que précieux. Je me rappelle de ce début d'été et de notre rendez-vous. Je voulais arrêter de fumer, depuis plusieurs semaines déjà. Un de mes amis, dont elle était également le médecin, était allé la voir récemment, avec la même envie, et elle lui avait prescrit des patchs. Il ne fumait plus. Du coup, moi aussi je voulais mes patchs. Cela avait eu l'air simple pour lui d'arrêter de fumer. Vous avez déjà arrêté, n'est-ce pas ? me demanda-t-elle. Un énorme oui de fierté jaillit spontanément. Oui, à chacune de mes grossesses. Mais vous avez repris aussi. Oui, là j'avoue que j'étais un peu penode. Cela avait toujours été super simple d'arrêter, en tout cas pour mes grossesses, et là je ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais pas. C'est normal, me dit-elle, vous le faisiez pour vos enfants. Mais maintenant, il s'agit de vous. Quand vous aurez découvert pourquoi vous voulez arrêter de fumer, vous arrêterez. C'est tout ? Oui. Pas de patch ? Non. Ok. Je ressors de ce rendez-vous complètement frustrée. Je n'ai pas aimé Patch. Je réfléchis. Cela tourne en boucle dans ma tête. Pourquoi est-ce que je veux arrêter de fumer ? La santé ? L'argent ? La liberté ? La fierté ? Donner une bonne image à mes enfants ? En boucle dans ma tête. Pendant des semaines. Je savais que dès que les mots sortiraient de ma bouche, je ne pourrais plus faire marche arrière. J'ai toujours fonctionné comme cela. Et un soir, une longue soirée avec l'une de mes cousines, à discuter au bord de la piscine, boire du rhum vieux, je suis fan. Et à fumer, fumer. Le lendemain, c'est la route du retour vers notre maison. La fin des vacances. Il me reste une cigarette dans mon paquet. je décide que je ne la fumerai pas. Que je ne fumerai plus. Pendant un temps, j'ai mâchouillé pas mal de chewing-gum. J'ai été encore plus active que d'habitude. Mais je n'ai toujours pas recommencé. Oublié les cigarettes roulées, le paquet de cigarettes fumées par jour, les cigariots occasionnels. Cela doit faire 8 ou 9 ans. Je n'ai jamais compté en fait. J'ai laissé cette habitude dans le passé. Car j'ai intégré mon pourquoi. Pour moi en fait. Vraiment pour moi. Et pour le clin d'œil, mon ami qui avait eu l'aide des patchs a lui recommencé. La troisième phrase vient de mon papa. C'est encore une histoire de médecin. Il est arrivé chez moi en vacances, un improviste. Ma vie à ce moment-là était en lambeaux. Une histoire d'amour qui avait été un calvaire. Une séparation qui me laissait dévastée. Moralement, financièrement, sans emploi. Je toussais beaucoup, je crachais du sang. Mais je ne suis pas billeuse. Je ne l'ai jamais été. Va chez le médecin. Non papa, je ne peux pas. Tu peux. Non. Je n'avais rien dit sur ma situation. Il insiste. C'est un papa. J'ai beau avoir presque la trentaine, on ne la lui fait pas. Et je reste sa fille. Que peut-il m'arriver ? C'est une toux un peu forte. C'est tout. Dans ma tête. Si je fais un chèque au médecin, il sera impayé et j'aurai des frais. Pas question. Je ne vais pas empirer ma situation pour une simple toux. Je t'aide si tu vas chez le médecin. Il insiste. À lui, je vais tout raconter. À vous, ce sera peut-être un autre épisode. Et il retourne chez lui. Du médecin, je passe le jour même au radiologue. Et là, je la vois. Une magnifique tache brune au niveau des poumons. Tuberculose. Quarantaine. Prévenir les quelques personnes que j'avais fréquentées pendant les semaines précédentes. Délicat. J'ai refait surface. Je m'en suis sortie. Dans notre pays développé, on ne meurt plus de tuberculose. Sauf quand on ne sait pas qu'on est infecté Merci papa Tu m'as sauvé la vie ce jour-là Au propre, comme au figuré Vous aussi, vous avez sûrement inspiré d'autres personnes, sans le savoir, sans le vouloir. L'entraide, la perspicacité, l'instinct, le savoir sont aussi véhiculés par nos mots. Alors que l'on soit gai, triste, malheureux, seul, en compagnie, bien sûr, l'écoute est importante, mais la parole aussi. Alors partagez, inspirez, allez chercher dans le retranchement les personnes qui sont importantes pour vous et entourez-les de vos mots, MOTS bien sûr, vos mots d'amour, vos attentions, votre tendresse. Il était une fois, ces mots qui changent une vie. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous, écoutez le premier et surtout, n'hésitez pas à diffuser. Je vous invite également à le noter sur les différentes plateformes d'écoute. Laissez vos commentaires. Sur Instagram, il était une fois pour le podcast. Vous attachez. Sur Facebook, il était une fois tiré le podcast. Avec un espace entre chaque mot. A bientôt sur Youtube. Je reviendrai dans 15 jours partager avec vous d'autres déclics et réflexions. En attendant, prenez soin de vous. Et pourquoi pas, partagez-nous ces mots qui ont changé votre vie. À vous aussi. Merci.

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