Speaker #0Avez-vous déjà eu l'impression que la vie vient vous chercher, inlassablement, vers ce qui vous fait vibrer, ce qui vous fait avancer ? Moi, oui. Encore. Et je sais que si je ne l'écoute pas, la sanction sera sans appel. Je perdrai mon appétit de vivre, mes journées seront termes Ma contribution au monde minime, voire inexistante Heureusement, nous avons des guerres de fous, parfois un peu violents ou douloureux, je vous l'accorde Il était une fois, ma vie m'alerte Bonjour, je m'appelle Catherine, j'ai 50 ans, encore pour quelques semaines J'ai toujours aimé raconter les histoires des autres, celles qui m'avaient touchée, inspirée, ou qui sont des arguments de vie ou de vente, selon le contexte. Avec le podcast Il était une fois ce sont mes erreurs, mes réussites, mes questionnements et mes déclics que je partage avec vous. Tous ces événements devenus des prises de conscience, je les dépose dans vos oreilles, car on ne sait jamais qui on va inspirer. Reprenons. J'ai découvert cette sensation que ma vie m'alertait quand je faisais fausse route, il y a environ trois ans. Pour être plus précise, c'est à ce moment-là que j'ai enfin vu que ma vie m'alertait de ce que l'on pourrait appeler des incohérences, des non-alignements. C'est au niveau de ma vie professionnelle que le déclic s'est fait. Pour ce qui est de la vie personnelle, ce sera un autre épisode d'Il était une fois. Jusque-là, je me challengeais sans arrêt. Parfois cela vibrait beaucoup, parfois moins. Mais l'état d'excitation à la vie était présent. Dans mon corps, dans ma tête. C'était facile. J'avais un but depuis mes 18 ans, devenir directrice commerciale. Alors quand on débute dans la vie active avec un BTS de commerce international, cela peut mettre du temps. Mais là n'est pas la question pour aujourd'hui. À un moment de ma vie pro, je ne voyais plus d'ouverture, plus d'évolution. Et à ce moment-là, malgré mon envie que quelque chose bouge, j'avais aussi un besoin de stabilité. C'était au moment de mon divorce. Le fait que je sois dans l'entreprise depuis plusieurs années faisait que j'avais des conditions de travail que je n'aurais possiblement pas retrouvées si j'avais changé de boîte. Vous vous doutez ? Laissez-moi vous raconter. Vous connaissez beaucoup de patrons qui accepteraient de vous garder le jour où vous leur dites Chef, je vais divorcer et je vais faire une garde alternée pour mes enfants si c'est 11 ans à l'époque. En soi, un divorce avec une garde alternée, cela arrive, malheureusement, à beaucoup de personnes. Mais à l'époque, j'étais ingénieure commerciale et sur le terrain trois semaines sur quatre. Mon secteur était vaste, il nécessitait que je ne dorme pas chez moi plusieurs nuits par semaine pour cause de déplacement. Je venais donc simplement d'annoncer à mon supérieur hiérarchique qu'il ne fallait absolument pas qu'il s'inquiète, que j'allais faire le même chiffre d'affaires. avec seulement deux semaines de déplacement mensuel, et non pas trois, comme cela a été de mise depuis de nombreuses années dans notre société. Il m'a fait confiance. Il n'a pas été déçu. Moi non plus. Mes objectifs étaient plus qu'atteints. Je les dépassais. Mais la sensation de ce quelque chose a changé était là. Un peu de mot de dos par-ci, un peu de mot de dos par-là. Au bout de deux ans d'un rythme effréné, j'échappe à un accident de la route. Je savais que c'était un message. Je devais changer. Mais quoi ? Moi ? Mon boulot ? coup de pouce de la vie comme j'étais en réussite mon entreprise me propose un poste responsable des ventes j'avais moins de déplacements mais j'échappe de nouveau à un accident de la route deuxième message réfléchis réfléchis ce n'était pas ce que je faisais qui posait soucis j'adorais mon métier c'est ce que je ne faisais pas En parallèle de toutes mes vies, j'avais commencé à écrire des livres pour enfants. Et je cherchais un illustrateur, l'espoir de me faire éditer. Je courais après le temps, pour écrire plus. À ce moment-là de ma vie, j'ai même commencé à envisager un 80%. J'en avais même parlé à mon patron. Et là, comme un cadeau du ciel vers ce qui était mon rêve professionnel, mon directeur commercial s'en va, et le poste m'est proposé. Après quelques hésitations, j'accepte enfin. C'était LE poste. Vous vous rendez compte ? Celui dont j'avais toujours rêvé. À peine dans mon nouveau costume, je me demandais déjà ce que je ferais après cette expérience. Et oui, je fonctionne aussi en boucle de vie. Jusqu'à maintenant, j'avais changé de fonction environ tous les cinq ans. Je fonctionne comme cela. J'arrive, j'expérimente, je mets en place les changements nécessaires pour que cela fonctionne mieux, je teste, je valide. Et un autre poste m'est proposé. Devant mon impatience à l'après, un ami m'avait même dit à l'époque Profite déjà de cette opportunité, réussis ce challenge et tu verras après Sauf que je me retrouvais sans rêve. C'était la première fois de ma vie. Réussir dans ce poste n'était pas une option. Je réussis toujours ce que j'entreprends. Comme vous le constatez, il y a des croix qui sont bonnes à conserver. J'avançais donc vers plus rien. Un seul fil conducteur. Mon travail est l'équilibre entre celui-ci et ma vie de maman. J'étais épuisée. Une formation sur la gestion du temps me sauve littéralement la vie. Nous en reparlerons. Comme je ne peux vivre sans projet, d'un coup ceci se cumule. Opération des yeux, galade dense, déménagement. Mais j'occulte mes besoins. Je suis simplement dans l'action. Dans ma tête, une question tourne en boucle. Comment vais-je faire pour aménager avant que les grandes vacances arrivent et que je puisse en profiter ? Moi, je ne savais pas, mais la vie, elle, a trouvé une solution. Kératite aiguë sur mes yeux. Ma cornée s'était transformée en papier de verre. Outre des douleurs extrêmes, je ne pouvais plus lire. Plus aucun écran, si je voulais avoir une chance de récupérer ma vue intacte. Pas de télévision, pas d'ordinateur, pas de téléphone. Un mois d'arrêt de travail. J'ai fini ma guérison pendant mes quatre semaines de congé suivantes. Pas question que je prolonge mon arrêt maladie J'aménageais ma maison à tâtons Je me reposais. Une connaissance m'a dit Profites-en pour faire ce que tu aimes. Question. Et qu'est-ce que j'aime d'habitude ? J'adore marcher, mais là, avec toute la lumière du sud, pas possible. Je restais enfermée pendant des jours. Pas de possibilité de conduire non plus, car la lumière faisait comme des aiguilles dans mes yeux. Se poser, ouvrir grand mes oreilles. J'ai commencé à écouter des émissions sur l'éducation positive des enfants. J'ai découvert des conférences de coach en développement personnel. J'ai commencé à méditer. Je m'occupais à nouveau de moi. Je sentais une légèreté qui réapparaissait. Les mots sont revenus. Je me remettais bizarrement à écrire. Un appel de ma nièce qui n'allait pas bien car elle pleurait sur la douche quand elle était triste Et j'inventais un nouveau livre pour enfants Une amie qui se sépare et me parle de son fils Qui ne se souviendrait pas de sa vie avec son papa et sa maman ensemble. Une nouvelle histoire a surgi Mais mon égo a fait des siennes Pendant de nombreux mois il m'a coupé de mes projets Perde de vibrations, plus d'écriture Je vous en reparlerai aussi Je cherche malgré tout un éditeur, mais quelque chose n'avançait pas. Soit pas assez vite, soit je n'utilisais pas le canal qui me convenait le plus pour partager. Mais ma vie, elle, elle me suit. Pas à pas. Elle me connaît. Elle connaît aussi ma capacité de résistance. Alors elle a tout simplement commencé à me faire goûter à nouveau aux joies du mal de dos en puissance plus élevée, puis à des muscles douloureux. Depuis que j'ai recommencé à écrire et surtout à partager, les douleurs diminuent. Vous voyez, la vie vient me chercher, encore, inlassablement. Il a donc fallu que je perde presque la vue pour la retrouver finalement La vie m'a obligée à m'occuper de moi Et à toucher du doigt ce qui me tenait à cœur Elle m'a proposé un nouveau rêve. Je ne suis pas dupe. Je sais que pour elle je suis actuellement en balotage et il ne s'agit pas d'élection : soit je déploie mes ailes vers ce que j'aime et qui me fait vibrer soit elle viendra encore me chercher Parfois, je n'ose même pas penser que j'aimerais avoir plus de temps pour vous parler, car maintenant je vibre tellement en le faisant que je sais que la vie ne me lâchera pas. Je dois donc être prudente et penser tout doucement. Ou alors, me poser les bonnes questions pour qu'elles m'amènent les bonnes réponses et continuer d'agir en conscience à ce qui est bon pour moi. Et là, vous ne le voyez pas, mais je pense que cela s'entend. Je souris pleinement. Alors, s'il n'y avait qu'un message à vous délivrer, il serait très simple. Souriez. Souriez-vous. Souriez souvent. Souriez à la vie. Cherchez vos vibrations et vivez. Pleinement. Il était une fois, ma vie m'alerte, l'aiguille dans mes yeux. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous et surtout diffusez-le. Je remercie d'ailleurs toutes les personnes qui le font déjà, et celles qui le feront en plus, à l'écoute de ce nouvel épisode. Je vous invite également à le noter sur les différents plateformes de compte. Je reviendrai dans 15 jours, partager avec vous mes déclics et mes réflexions. Et vous ? Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d'alerte ? Que s'est-il passé ? Qu'en avez-vous déduit ? Qu'avez-vous fait ? Racontez-nous. Sur Instagram, il était une fois point le podcast, vous attachez. Sur Facebook, il était une fois tiré le podcast. Avec un espace entre chaque mot, et maintenant aussi sur Youtube, il était une fois tiré le podcast avec espace dans majuscule. En attendant le prochain épisode, bonne histoire de vous et rêvez !