- Speaker #0
Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice, le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui façonnent notre quartier et le business de demain. Chaque semaine,
- Speaker #1
Christophe Brémard part à la rencontre de ces niçoises et niçois passionnés et nous plonge dans leur univers. Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice. Aujourd'hui, nous allons parler décoration, ameublement, mais aussi et surtout... d'amour, d'amitié et de fidélité. J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Nathalie et Yves Albissère, qui dirigent l'Alcove Place Wilson à Nice. Bonjour Nathalie, bonjour Yves.
- Speaker #0
Bonjour.
- Speaker #2
Bonjour. Bonjour Christophe.
- Speaker #1
Nathalie, tu tiens l'Alcove depuis maintenant près de 25 ans, si je ne dis pas de bêtises. Qu'est-ce que nos auditeurs peuvent découvrir quand ils rentrent dans l'Alcove ?
- Speaker #2
Alors l'Alcove, c'est un magasin de rideaux à la base, puisque nous avons repris cette entité, comme tu l'as souligné, il y a 25 ans. C'était un magasin qui était en redressement, et donc en mauvaise posture, et qui était vieillissant. très vieillissant. Nous avons entièrement remodelé le magasin, nous avons fait rentrer de nouvelles marques d'éditeurs et augmenté le panier moyen des clients. Nous offrons au magasin un univers assez éclectique qui s'adresse à une clientèle très diversifiée, que ce soit des particuliers bien évidemment qui est le coeur de notre profession, mais aussi nous travaillons avec des professionnels, des restaurants, des établissements de retraite.
- Speaker #1
Donc voilà, un beau magasin de décoration, d'ameublement, des rideaux sur mesure où tu travailles à la fois avec la clientèle qui vit en direct, mais également en outil avec des grands comptes. Et finalement, la Cove, c'est la continuité de ce que Yves a mis en place. place pendant des années parce que tu as commencé en 1973 ta carrière, où tu as commencé en tant que représentante, tu as sillonné les salons de l'immobilier et aujourd'hui dans cette logique de l'ameublement, tu es devenu un personnage quasi incontournable.
- Speaker #0
te connais ? C'est un concours de circonstances qui a commencé, comme tu l'as dit, j'avais 20 ans, j'ai poursuivi les études, je ne les ai jamais rattrapées, donc j'ai fait comme mon père, j'ai fait un meublement et j'ai commencé avec une mallette, aller voir des commerçants en meubles, en tapant aux portes. Comme j'étais un peu jeune, ils croyaient que je vendais des timbres pour la tuberculose, mais enfin bon, ça c'est autre chose. Et blague à part, j'ai commencé avec mon père, et qui m'a quand même mis sur le chemin parce que quand on est indépendant, quand on n'a pas de fixe ou quoi, parce que j'ai toujours voulu être indépendant, chez nous ça veut dire avoir plusieurs fabricants qu'on représente, à l'époque c'était que des français et donc on n'a pas de fixe, on est comme des artistes quoi, on travaille sans filet. Après au fur et à mesure, bon j'ai acquis de l'expérience, j'ai commencé à voyager seul, j'avais à peu près une trentaine d'années et j'ai eu par plusieurs hasards mais toujours en en étant En essayant d'être présent à peu près partout, j'ai eu l'opportunité de travailler avec des pays étrangers dans l'ordre de l'Italie, puis l'Espagne, puis le Portugal. Ce qui m'a permis d'avoir justement des... des fabricants différents un peu des autres.
- Speaker #1
Parce que ce qu'il faut dire, c'est qu'à l'époque, personne ne travaillait avec l'Espagne ou avec le Portugal, et tu as été un des premiers, effectivement, aux représentants français à aller chercher des produits là-bas.
- Speaker #0
Tout à fait. Et en plus, j'avais oublié, mais j'étais, je pense, le premier à vendre du meuble contemporain en lac, dans les années 80, parce que le contemporain, c'était Louis-Philippe Restauration. Voilà. Il ne faut pas oublier quand même que les meubles, c'est Louis XV, Louis XVI, Louis-Philippe, C'est des rois français. ou moins même jusqu'à napoléon 3 en commençant par vraiment les visigoths presque dans l'ameublement et le fait que j'ai pu un peu me différencier au départ en faisant du contemporain et après justement comme tu dis en ayant ces nouvelles sociétés avec qui c'était très difficile parce que j'ai jamais parlé couramment italien ni espagnol ni portugais mais bon les gens là il s'accoutumait à moi, on va dire, mais surtout, ça m'a permis... Et c'est là où on a évolué. Ça m'a permis de commencer à travailler avec les galeries Lafayette de Cap 3000. Et je parle de ça en 88. Donc moi, c'était 85, je pense. Et j'ai commencé à travailler avec eux pendant un moment, en leur fournissant des produits, ce qu'on appelle des achats sur place, toujours pareil, un peu originaux, différents des autres. En continuant, j'allais oublier de le dire, tous les salons professionnels, c'est-à-dire Porto, Valencia, Madrid, Milan, plus même j'ai été faire des balades à Cologne ou à Bruxelles, où il y avait toujours, je répète, des salons professionnels, et ça me permettait de connaître beaucoup de monde, au fur et à mesure.
- Speaker #1
Donc une très bonne maîtrise. globale de ton domaine d'activité dans l'ameublement, c'est-à-dire que directement du fabriquement jusqu'au distributeur et ensuite avec l'alcove jusqu'au client final.
- Speaker #0
Et c'est ça d'autant que justement, un jour, le directeur des Galeries Lafayette m'a dit, monsieur Elbisser, ça c'était en 87, on ne va plus pouvoir travailler avec vous parce que la direction à Paris ne veut plus des achats directs, mais uniquement par la centrale. des Galeries Lafayette, donc on ne pourra plus. J'ai dit c'est dommage, mais il m'a dit par contre, on vous connaît, on a connu votre père, on pense que vous êtes des gens sérieux, j'aime bien quand même. Et puis, compte tenu de ça, moi je vous fais une proposition, on vous propose de prendre un stand en début d'année, ça c'était en novembre, dans deux ou trois mois, que vous allez gérer vous-même dans les Galeries Lafayette. Ça, ça a été... Nathalie travaillait dans d'autres petits postes ou quoi, un peu dans un magasin de décoration aussi, mais en tant que secrétaire. Et du coup, il y avait mon père qui prenait sa retraite, Nathalie qui était disponible. Et mi-mars 88, on nous a confié un stand de 100 mètres carrés au rez-de-chaussée des Galeries Lafayette.
- Speaker #1
Donc c'est Galeries Lafayette, c'est ce qui a permis, c'était la logique effectivement de dire ensuite, le cheminement jusqu'à la boutique au plein centre-ville de Nice et de l'Alcove. C'était un cheminement assez logique.
- Speaker #0
C'est-à-dire que oui, on est resté 14 ans, alors que moi je pensais qu'on resterait quelques années. Et puis en l'an 2000 quasiment, ils nous ont dit, les galeries l'ont fait, bon maintenant il n'y aura plus personne, le stand entre guillemets, on ne pourra plus le fournir. Donc on s'est mis à la recherche d'un magasin.
- Speaker #1
Dans les années 90, c'était extrêmement facile d'avoir une offre différenciante. d'avoir une unicité et une spécificité par rapport aux concurrents. Il suffit, comme tu l'as dit, d'aller chercher ailleurs, de faire des salons professionnels pour ramener des choses qui sortaient de l'ordinaire. Aujourd'hui, comment est-ce que dans un monde qui s'est totalement mondialisé, qui s'est un peu uniformisé, comment est-ce que vous réussissez à garder cette spécificité et cette unicité ?
- Speaker #2
Alors, on est toujours à la recherche de nouveaux produits, de nouveaux fabricants. Et donc, on a une offre qui se renouvelle en permanence. Donc ça je pense que c'est ce qu'il y a de plus impactant et de plus important. important pour notre business.
- Speaker #0
On continue à visiter tous les salons que j'ai cités précédemment. Même Nathalie, l'autre fois, elle était en Allemagne, encore pour chercher des rideaux. On a toujours des exclusivités, c'est-à-dire que par tout ce chemin qui a duré une trentaine d'années, on a des produits que personne dans le meuble en particulier.
- Speaker #1
C'est vrai qu'Yves, tu es toujours en mouvement, de l'organisation de salons, je crois que tu as organisé le salon pour le meuble, de développement de réseaux de représentants.
- Speaker #0
Je suis agent général de... d'un fabricant de canapés espagnols, et j'ai sept représentants qui tournent en France, qui est aussi donc... Oui, je continue toujours. On a la chance, Nathalie et moi, de travailler dans le même domaine, mais on n'est pas ensemble. Parce que quand je reste une heure dans le magasin, je me fais gentiment conduire et ramener à la porte parce que je gêne. Donc,
- Speaker #1
tu es toujours en mouvement, toujours à la recherche de nouveaux fabricants, de nouveaux représentants pour les découvertes de l'ameublement que tu as pu trouver principalement sur le canapé. si je ne dis pas de bêtises c'est quoi ton moteur ? qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui tu as toujours envie tous les matins d'y aller ?
- Speaker #0
c'est parce que moi je peux en parler parce que j'ai un rapport mon fabricant espagnol j'ai mis 15 ans on va dire 10 ans pour l'installer en France et maintenant je profite on va dire des droits d'auteur si on peut appeler ça comme ça donc c'est quand même le nerf de la guerre de gagner un peu de sous mais après je pense, et tu le sais très bien puisque j'ai d'autres activités en dehors du travail qui sont quand même assez prenantes. Tu es bien placé pour le savoir. Donc, je ne sais pas m'arrêter, je crois. Après, j'aime les gens. Je pense que si on n'aime pas les gens, c'est compliqué à faire.
- Speaker #2
Tu as une empathie pour les gens et tu as aussi un besoin de résoudre des problèmes en permanence.
- Speaker #1
Nathalie, vous travaillez en couple. On dit souvent que travailler en couple, ce n'est pas évident. Quand on vous voit de tous les deux, on a plutôt l'impression que c'est une véritable force. Ça vous a aidé à relever un certain nombre de défis depuis plusieurs années. Comment est-ce que tu vois effectivement cette logique d'entreprendre en couple ?
- Speaker #2
Alors, travailler en couple, il est vrai que c'est compliqué, mais nous avons la chance et la force de travailler. dans le même domaine mais pas de travailler ensemble en permanence puisque nos activités sont bien différenciées. Le magasin c'est Nathalie et la représentation, l'agence de représentation c'est Yves. Je bénéficie effectivement de son expertise et il bénéficie de mon expertise parce que je l'aide au niveau de la décoration, du choix des tissus pour les canapés.
- Speaker #0
en particulier, je coupe Nathalie, mais... Quand je vends des produits, en particulier du fabricant espagnol dont on parle, Nathalie, moi j'ai un secteur qui va quand même de Nice à Montpellier pour les vendre, j'ai en particulier des magasins de groupement comme Monsieur Meubles, Story ou autre, Nathalie va là-bas et les aide à installer les meilleurs produits en ambiance, tout ça. Donc c'est complémentaire.
- Speaker #2
Ensuite au sein du magasin, bien évidemment le cœur de mon métier c'est le rideau. qui touche au tissu, donc fabrication de têtes de lit, de coussins, de stores, de rideaux, double rideaux. C'est également un département d'ameublement que nous avons donc développé au sein du magasin avec du mobilier, que ce soit du mobilier contemporain, du mobilier d'appoint, mais aussi de la copie d'ancien. On a une offre très diversifiée et également un secteur luminaire et décoration.
- Speaker #1
Très bien. Pour faire du business, c'est relativement simple aujourd'hui, mais par contre, durer dans le business, tout le monde sait que c'est extrêmement compliqué. Vous êtes aujourd'hui l'image incarnée du business qui dure. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, vous avez pu durer comme ça sur le temps, alors que le monde a quand même fortement évolué avec la modélisation, la digitalisation. Vous êtes aujourd'hui toujours là. Je crois savoir, dans les clés du succès qui animent et qui vous animent, c'est notamment la fidélité, des amitiés effectivement durables. durable. Est-ce que pour vous, la logique de réseau est quelque chose d'extrêmement important et ça a permis de construire le succès de l'alcool et votre succès professionnel ?
- Speaker #0
Moi, je vais parler de... Et Nathalie pourra embrayer là-dessus, puisque c'est complémentaire, mais un peu différent au départ. Les gens que j'ai rencontrés pendant plus de 40 ans dans les pays que j'ai cités, je peux dire que, sauf erreur, quand je vais au salon de Milan, qui était en avril, par exemple, je rencontre des gens, je pense qu'en ayant été ce que m'a plus ou moins appris mon père, un peu droit et honnête, je revois les mêmes gens. À Valencia, n'en parlons pas, je connais peut-être plus de monde au salon de Valencia que à Paris même, alors qu'il y a toujours le salon du maître de Paris. Et du coup, justement, c'est exponentiel. Si j'appelle un transporteur, j'ai eu souvent des gens qui m'ont dit « Yves, moi j'ai besoin d'un transporteur espagnol. » J'ai un ami qui est le plus gros transporteur de meubles espagnol. Je connais des gens à Porto qui font du métacrylate, ce qu'on appelle de l'altuglace, qui peuvent faire des produits spéciaux pour l'industrie. Et c'est toutes ces choses-là. J'allais dire, c'est simple. Faire son travail correctement et ne pas tromper les gens. Ça, c'est pour mon domaine. Mais je pense que Nathalie continuera. Pour le magasin, c'est un peu la même chose avec les particuliers. Moi, c'est professionnel. Nathalie, c'est particulier.
- Speaker #1
C'est vrai que si tu as un accompagnement privilégié, tu as une confiance qui s'instaure avec chacun des clients.
- Speaker #2
Oui, c'est tout à fait ça. C'est-à-dire que le client qui vient au magasin, peu importe s'il veut acheter pour 100 euros, 200, 300 euros ou 10 000 euros, l'approche du client reste la même. Ce qui est important, c'est effectivement l'accueil, le respect du client, c'est savoir l'écouter. que les gens reprochent c'est que dans beaucoup de domaines, y compris dans le domaine de la décoration, il n'y a pas une écoute et cette façon de tenir compte de ce que veut exactement le client. Je dis toujours qu'une décoration réussie, c'est une décoration qui plaît au client et qui ne plaît pas forcément au décorateur. Ça, c'est un point essentiel. La meilleure décoration qui soit, c'est la la décoration qui permet au client de se... de se sentir bien dans son univers et de se reconnaître dans la décoration qui lui a été faite. Ça, c'est vraiment essentiel.
- Speaker #1
Notre grande force, c'est face à la standardisation des offres que l'on peut voir aujourd'hui un peu partout, c'est cette logique, effectivement, de pouvoir répondre précisément avec une approche personnalisée, très humaine, à chaque client. Et c'est ce qui fait, finalement, que des commerces indépendants comme l'Alcove peuvent continuer de perdurer. et subsister face à des gros mastodontes mondiaux, comme on peut le voir dans l'améliorement aujourd'hui. C'est ça votre clé ?
- Speaker #2
Tout à fait. Je pense que c'est effectivement la raison pour laquelle on a cette pérennité, oui. Et donc le client, nous l'accueillons au magasin, nous l'écoutons. Ensuite, je fais une sélection de tissus ou de meubles avec une présentation à domicile, une prise de... mesure et ensuite je propose un devis détaillé au client et on l'adapte en fonction de mon budget, ce qui est important, et on l'accompagne jusqu'à l'installation complète des rides. d'eau et de l'ameublement et de la décoration.
- Speaker #1
Même dans un marché aussi concurrentiel que l'ameublement, aujourd'hui, il y a encore de la place pour des entrepreneurs indépendants. Donc ça, c'est une excellente nouvelle. Yves, au-delà de la Cove, est aujourd'hui un acteur extrêmement engagé, que ce soit dans le syndicat du meuble, que ce soit dans l'association des commerçants du quartier. Est-ce que pour toi, cet engagement aujourd'hui t'a apporté beaucoup de choses dans ton business ? Est-ce que c'est une consécration ? Est-ce que ça... un élément du business. Comment est-ce que tu vis cet engagement permanent qui t'anime ?
- Speaker #0
Non, alors, cause à effet, j'ai toujours dit en plaisantant, je l'avais souligné très longtemps au Lyon's Club, et je n'ai jamais eu un client qui était un des membres du Lyon's Club, et ça a été pareil pour d'autres choses. Je suis aussi, comme tu le sais, à la chambre de commerce. Je pense que c'est complètement différent. C'est complètement différent, pas que je fasse esprit, mais je pense que quoi que je fasse, Je... j'ai aussi bien une empathie pour les gens dans le cadre professionnel, alors ça, c'est peut-être mon défaut et ma qualité. Je dirais que c'est ta qualité essentielle. Voilà, c'est que j'ai estimé presque 200 fabricants de meubles, à part quelques exceptions, je pense que je suis toujours resté en bon terme avec ces gens-là, même quand on a arrêté de travailler ensemble.
- Speaker #2
Je pense que ce n'est pas en bon terme, c'est effectivement très bon terme, aussi en termes d'amitié puisque la plupart de tes fabricants sont devenus des amis.
- Speaker #0
Je les ai toujours d'ailleurs, même si on ne travaille plus ensemble, on se parle tout le temps. Donc ce que je fais dans l'associatif, c'est un peu la même chose. Je pense que là, il faut appeler ça ça doit être une drogue, il me semble.
- Speaker #2
Un mode de vie.
- Speaker #1
En tout cas, un mode de vie qui vous scie bien à l'un et à l'autre. Une dernière petite question pour terminer cet épisode. Est-ce que vous pensez auriez pu avoir le même succès sur une autre ville que Nice ?
- Speaker #2
C'est difficile de répondre à cette question, très difficile. Cependant je pense que Nice est une ville qui, de par le soleil, de par son attrait au niveau du développement, de l'esthétique, c'est une ville qui attire énormément de monde et il est vrai qu'on travaille autant, enfin je vois au magasin, je travaille autant avec la clientèle locale, mais je travaille énormément avec une clientèle étrangère, de résidences secondaires, de bateaux. Je travaille aussi avec des architectes. Donc, je pense qu'il serait difficile d'avoir un noyau de clientèle aussi important, peut-être dans une autre ville, peut-être un peu plus difficile. Oui, je pense que Nice apporte à notre activité professionnelle un développement.
- Speaker #1
Nice est une ville plus propice au business, telle que l'autre.
- Speaker #0
Oui, je pense. moi alors c'est tout à fait différent puisque j'ai beaucoup bougé donc mais alors depuis que je suis né j'ai jamais habité au delà de deux kilomètres des arènes de simier voilà ça résume tout donc ailleurs ça n'existe pas
- Speaker #2
C'est même pas le Var, toi. Ah mais le Var, c'est la frontière.
- Speaker #1
C'est une frontière. L'avantage, c'est que Nice, effectivement, est connue aujourd'hui aux quatre coins du monde. Que tu sois à Lisbonne, à Milan, ou à Porto.
- Speaker #0
C'est d'ailleurs symptomatique si on demande à des gens, même niçois ou étrangers, à la ville, combien il y a d'habitants à Nice. Quand tu leur dis qu'il y en a 348, ils ne le croient même pas. Parce que tout le monde pense que c'est beaucoup plus important. Nous, on est dans un village. l'association. des commerçants, n'en parlons pas, c'est encore même le plus grand village commercial de Nice. On est un mélange de races, entre guillemets, italiennes, françaises, de tout, un melting pot, qui fait que finalement, je me noie là-dedans volontiers.
- Speaker #1
Qu'est-ce que vous diriez à des jeunes qui veulent s'implanter aujourd'hui sur Nice ?
- Speaker #0
Il faut travailler, être sérieux, correct, et ne pas son temps voilà voilà moi je suis encore dans le cadre où quand je pars en voyage ça m'arrive d'aller souvent à Avignon Montpellier Nîmes je pars le matin à 6h30 et je rentre le soir vers 20h
- Speaker #1
Ok, écoutez, merci Nathalie, merci Yves pour ce moment d'échange, pour tout ce partage que vous venez de faire. Je ne peux qu'inviter nos auditeurs à se rendre à l'alcove, Place Wilson, à Nice, pour découvrir l'ameublement, de la décoration, faire des risottos. et surtout pour découvrir Nathalie, échanger avec elle sur tous vos projets de décoration. N'hésitez pas à vous rendre à la Cove et pensez bien entendu à vous abonner à notre chaîne Ils sont l'Avenir, disponible sur l'ensemble des plateformes et surtout... pensez à consommer en bas de chez vous à consommer à côté de chez vous à consommer local chez vos commerçants de proximité merci et à la semaine prochaine pour un épisode encore plus inspirant merci à toi