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Ils sont l'Avenir - Le Podcast qui décrypte l’entrepreneuriat de proximité pour bâtir le monde de demain

#2 : La passion se transmet : l’entrepreneur face à son héritage ! Avec Didier Frediani et Valérie Lacoste - Ils sont l’avenir

#2 : La passion se transmet : l’entrepreneur face à son héritage ! Avec Didier Frediani et Valérie Lacoste - Ils sont l’avenir

22min |12/05/2025
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#2 : La passion se transmet : l’entrepreneur face à son héritage ! Avec Didier Frediani et Valérie Lacoste - Ils sont l’avenir

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Description

Plongez dans les coulisses de l’entrepreneuriat avec deux personnalités qui façonnent l’avenir du commerce niçois, entre héritage familial et innovation terrain.

 

👉Comment Didier, joaillier de la maison Frediani, a su transformer un savoir-faire artisanal en expérience immersive ?

👉Pourquoi miser encore aujourd’hui sur une boutique physique face aux géants du digital ?

👉Comment Valérie, experte CCI, accompagne et booste les commerçants de proximité dans leur croissance ?

Expérience, passion et transmission :


📅 Disponible chaque semaine

🔥 Abonnez-vous, partagez, inspirez-vous !


Un podcast produit par Nice Centre Rive Droite, avec le soutien de la CCI Nice Côte d’Azur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice,

  • Speaker #1

    le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui passent sur notre quartier et le business de demain.

  • Speaker #0

    Chaque semaine,

  • Speaker #1

    Christophe Vremard part à la rencontre de ces niceois et niceois passionnés et nous plonge dans leur univers. Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode d'Ils sont l'avenir de Nice. Avec nous aujourd'hui, nous accueillons Didier Friani, un entrepreneur aux multiples facettes. Nous avons également avec nous Valérie Lacoste de la Chambre de commerce et d'industrie de Nice. Côte d'Azur, qui est en charge du développement du commerce de proximité. Bonjour Valérie. Bonjour. Bonjour Didier.

  • Speaker #2

    Bonjour Christophe.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice, nous allons aborder le sujet de la transmission du savoir, l'importance pour un commerçant, pour un entrepreneur, de se réinventer au fil du temps, et surtout, la logique de l'expérience client. Qu'est-ce qu'elle apporte au commerce, et quelle plus-value aujourd'hui elle apporte à travers le temps ? Je vais commencer, Didier, par te poser la première question. Si tu pouvais répondre en quelques secondes. Je sais que c'est dur pour toi, mais quelques secondes. Tu es à la fois un artisan attachant, un commerçant innovant, un chercheur de pierre. Au fond, qui es-tu vraiment en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, en tant qu'entrepreneur, je suis juste passionné à la base. Par mon métier de chercheur de pierre, je vis des expériences et des aventures. Et dans mon commerce, je veux que quand les gens voient un de mes bijoux ou une de mes pierres, qu'ils ressentent cette aventure et ces expériences que je vis.

  • Speaker #1

    Très bien résumé. Valérie, et toi aujourd'hui, quelle est ton expertise ? La Chambre de commerce et d'industrie, c'est un grand nom pour beaucoup d'entrepreneurs et beaucoup de commerçants. On a l'impression que c'est une très grande maison. Néanmoins, aujourd'hui, il y a plein de services qui sont mis à disposition des commerçants. Quelle expertise apportes-tu aux commerçants, à Missoua notamment ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important, au-delà de ma propre expertise, c'est que je fais partie d'une équipe qui s'appelle le Pôle commerce. à la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur, effectivement. Et on est une équipe de conseillers de proximité qui accompagnons l'ensemble des commerçants et des associations de commerçants des Alpes-Maritimes. Moi, je suis la référence de proximité des commerçants niçois. Et notre expertise, en fait, elle intervient à tous les niveaux, à toutes les étapes de la vie d'un commerce. Alors, je ne sais pas si on va les détailler maintenant,

  • Speaker #1

    mais ce qui est important... On va y venir, on va y venir. Là, c'était déjà de savoir effectivement qui vous étiez, qu'est-ce que vous... et votre proximité, que nos auditeurs comprennent bien effectivement à qui ils avaient affaire dans les minutes qui viennent et tout ce qu'ils allaient pouvoir apprendre aujourd'hui à votre contact. Didier, au-delà de la boutique, de la joaillerie, des bijoux, de la recherche de pierres précieuses, aujourd'hui, quand on pousse la porte d'une bijouterie au fin fond de l'Auvergne ou sur la place Vendôme, on retrouve tes pierres. Et ça, je trouve ça absolument extraordinaire. Comment est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #2

    C'est 35 ans de travail, c'est 35 ans où j'ai commencé, alors que les marchands à l'époque n'étaient qu'à Paris et c'était des grandes maisons centenaires. Et moi je suis parti de ma petite ville qui était de province à l'époque, Nice, et j'ai fait toutes les villes françaises, j'ai poussé toutes les portes. Et ce travail que j'ai fait en étant le plus simple possible est authentique. Et donc ça veut dire accessible aux gens.

  • Speaker #1

    et pas le représentant de Paris qui descend.

  • Speaker #2

    C'est ce qui a plu et ce qui fait qu'aujourd'hui, je fournis 1 500 bijouteries francophones tout de même. C'est-à-dire que ce n'est pas qu'en France, c'est partout, dans tous les dom-toms, la Belgique, la Suisse. Et donc, je suis un des négociants les plus importants actuellement. Chapeau.

  • Speaker #1

    Toi, Malérie, en regardant ton CV, j'ai vu que tu avais débuté comme vendeuse en bijouterie chez Métro. Et ça m'a fait sourire en sachant qu'effectivement...

  • Speaker #2

    Mais je ne savais pas, Didier,

  • Speaker #1

    que Didier était notre invité. Et je me demande effectivement si aujourd'hui, toute l'expertise que tu as pu apporter à Didier, ce premier job que tu as pu avoir dans la bijouterie a eu une importance. Et quelle importance il a pu avoir ? Et qu'est-ce que tu as apporté aujourd'hui à Didier ?

  • Speaker #0

    En fait, pour reprendre cette anecdote, alors là, les bras m'entendent, n'est-ce pas ? Tu es vraiment, allez-vous ! Oui, ça, c'était un job étudiant qui m'a permis de rencontrer le métier de commerçant, en fait, et qui s'est développé, parce que moi, je suis une ancienne commerçante, en fait. Je suis une ancienne directrice de MyDesign, prête à porter pour le coup. Et en fait, la rencontre avec Didier, elle a eu lieu il y a plusieurs années, à l'occasion d'une enquête qu'on faisait sur les éco-gestes des commerçants et sur la sensibilisation qu'on faisait sur les éco-gestes. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que les commerçants ont aussi un rôle pédagogique sur l'évolution des comportements des clients, du grand public. Et donc, c'est à cette occasion, il y a quatre ans, qu'on s'est rencontrés avec Didier. Et le contact téléphonique, elle était tellement incroyable. sur une enquête qui devait durer 30 minutes et qui a dû durer 3 fois plus.

  • Speaker #1

    C'est étonnant.

  • Speaker #0

    Dès que l'occasion s'est présentée, c'était aussi de rencontrer Didier dans sa boutique. Et là, on a voyagé pendant pareil, c'est minimum une heure et demie.

  • Speaker #1

    Le podcast, on va essayer de le rester en 20 minutes. pour garder tous nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Et cette rencontre, qui peut être impressionnante au début, parce qu'on se dit, voilà, c'est un béjoutier, c'est un monde élitiste, etc. Et le mot qu'il a employé tout à l'heure, avec ses fournisseurs, qui est de rendre son contact accessible, il l'a également avec les clients. Et tout d'un coup, on se dit, c'est aussi un produit, il est capable de rendre ce produit élitiste accessible à n'importe qui. C'est ça qui nous a touchés, dans sa façon de nous ouvrir ses vitrines. de nous mettre des pierres précieuses dans les mains et de nous raconter l'histoire de son produit. Et c'est tout ce qui nous a amené après du produit.

  • Speaker #1

    Parce que sur le bijou, au-delà du bijou, il y a effectivement toute une histoire du bijou. Il y a des millénaires derrière, mais on y reviendra, je pense, dans quelques instants. Mais si j'ai envie d'y aller là-dessus, je sais qu'on en a pour un grand moment sur ces produits. Donc ça sera l'objet d'un autre sujet. Didier, tu nous as donc dit 35 ans d'activité, plus de 1500 distributeurs à travers la France. Et il y a quelques mois, tu as ouvert Rue de Flies à Nice. une nouvelle boutique qui est à mi-chemin entre le musée, la joaillerie, l'atelier de ton grand-père, la boutique qu'on pourrait trouver, une des plus belles boutiques bijouterie qu'on pourrait trouver sur la place Vendôme. Quoi une telle prise de risque après 35 ans d'activité et avoir développé un réseau 1500 espèces ?

  • Speaker #2

    Parce qu'il faut dissocier deux choses. Mon métier de négociant grossiste auprès des joailliers, ça c'est un métier. Mon autre métier, c'est la joaillerie familiale, puisque mon grand-père était au... aux 4 rue des Flies, mon père aux 3, et maintenant, je m'ouvre aux 5. Donc, on est quand même la plus vieille famille niçoise, et c'est vrai que c'est toujours... Avec ce que nous, on a mis dedans comme énergie et comme plaisir, les gens viennent et passent du temps. En fait, on se rend compte que les gens viennent chez nous juste parce qu'ils sont bien. Et quand j'ai eu la chance d'avoir ce local de 100 m2 qui se libère juste à côté dans notre rue historique, moi, je suis un homme de challenge, j'aime les aventures, et c'était une sacrée aventure, ça a duré deux ans. Et depuis l'ouverture, c'est un réel succès parce qu'en fait, on arrive à faire rentrer les gens dans un magasin qui s'appelle Joaillerie, ce qui n'est quand même pas simple, et les gens s'y sentent bien et surtout ne sont pas obligés justement d'acheter parce qu'ils sont, et le mot que tu as utilisé m'intéresse, ils se sentent comme dans un musée quand dans le général, ils viennent pour découvrir les pierres. Et on se rend compte que le facteur qui intéresse tout le monde, c'est ça. Tout le monde est passionné par les pierres, les fossiles, les météorites, les oeufs de dinosaures. Voilà, les pires, ce n'est pas que le rubis, ça fait un roi de diamant. C'est beaucoup plus vaste que ça. Et nous, à part mon parcours à travers le monde, vous savez que derrière, il y a jour au jour des histoires.

  • Speaker #1

    Et de belles histoires. Merci. D'ailleurs, le bijou, tu en as un petit autour du cou. Vos rétiques. Voilà, ça ne te quitte jamais. Valérie, on parle actuellement dans le commerce, dans le proporel, beaucoup du digital, de la vente numérique, d'Amazon et autres. Il y a une importance pour toi. d'un point de vente physique aujourd'hui lorsque l'on entreprend et lorsque l'on veut s'implanter sur une ville ?

  • Speaker #0

    Alors, cette question, ça revient à se poser la question de la différence entre un achat sur Internet et un achat en boutique physique. La différence, elle est fondamentale, c'est humain. C'est l'histoire, c'est l'expérience client qu'on va mettre autour de ces produits, c'est la chaleur humaine, c'est l'accueil, c'est tout ce côté humain et expérience client. qui n'est plus une anecdote et qui n'a rien à voir avec la satisfaction client, qui est vraiment un élément mesurable. Mais là, c'est vraiment l'expérience qu'on va vivre en magasin avec le commerçant. Et c'est là qu'il a toute sa valeur ajoutée, qu'on n'a pas du tout sur Internet. Donc oui, il faut continuer à investir dans les gothiques. D'abord, les commerçants de proximité sont là d'une rue, d'un village, etc. Ils ont une valeur ajoutée sociale extraordinaire. D'ailleurs, il y a une étude qui est sortie il n'y a pas longtemps sur toute la valeur ajoutée qui se mesure en millions d'euros. par rapport aux liens sociaux créés, à la sécurité qu'ils peuvent apporter dans une rue, au fait de sortir aussi les gens de l'isolement. On pense aux personnes âgées. Enfin, tous ces échanges, toute cette présence qu'ils ont dans les quartiers. Donc oui, c'est indispensable. C'est la vie. C'est la vie. Les commerçants, c'est la vie. C'est une rue, un village.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est déjà un argument. Ça, c'était un argument publicitaire de la Fédération du Sommet des commerçants. Mais c'est le vrai sujet. On est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Toute la valeur ajoutée invisible des commerçants, qu'on mesure une fois que, quand il y a une rue vide, il n'y a plus de codécellules vides, on se rend compte qu'il manque quelque chose.

  • Speaker #1

    La qualité de vie, tout à fait, ça dépend effectivement de la qualité du tissu commerçant qu'on peut avoir dans nos rues. Tout à fait. Donc aujourd'hui, ouvrir une boutique, c'est toujours important, à condition d'apporter une expérience client particulière. Si c'est une boutique pour une boutique, Ça n'a pas forcément de sens. Par contre, ouvrir et effectuer une boutique avec une expérience, avec une qualité d'accueil, avec une disponibilité, avec une écoute et avec une offre qui est aujourd'hui différenciante. C'est toujours possible et Didier vient de nous le prouver à travers sa boutique, musée, atelier. Donc ça c'est très bien. Didier, je vais te reposer une nouvelle question, un petit peu plus intime. Aujourd'hui, si tu te retrouvais face à ton grand-père qui a créé la joaillerie Frédiani, que penses-tu qu'il dirait ?

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il serait fier parce que lui c'était quand même un joailler, il vient du port, il a toujours été à la rue Arsene. Et ce qui pour moi est un parcours intéressant, c'est que... Lui, il vivait quoi ? Avec ses amis voisins commerçants, entre l'arbre d'Arsens et l'arbre des Fligues, Garibaldi, Barla, Bonaparte. Il a fait sa vie, là. Après, mon père, du coup, il a grandi parce qu'on se rend compte que maintenant, le voisin, il ne vient plus forcément acheter chez vous. Et puis après, moi, j'ai commencé à faire des sites parce qu'on essayait de vendre surtout la France. Et aujourd'hui, on se rend compte que finalement, si je ne m'occupe plus de mes voisins maintenant, et si on veut réduire cette vision à... Et si on s'occupait de se faire connaître de nos voisins, ce qui se passe avec l'association, et qu'on recrée un petit culte juste pour dire « Eh, rue de Lille, tu sais que j'existe, rue des Flies ? » Voilà. Et tout ça, ça refonctionne. Et c'est ça, à la base, du commerce. Et on revient, en fait, à ce que faisait mon grand-père ou nos grands-parents. On travaille et on est avec nos voisins et amis. Voilà. Donc, non, je pense qu'il serait bien sûr qu'il est fier.

  • Speaker #1

    Oui, je pense. Donc, finalement, les personnes, c'est d'un esprit, c'est des autres. C'est simple. Donc on est parti d'un esprit village sur la génération de ton grand-père. On est arrivé il y a quelques années dans une logique de mondialisation. Et aujourd'hui, on revient finalement aux valeurs premières, que sont effectivement la proximité, la convivialité, l'authenticité, la connaissance du produit, l'historique du produit, son parcours. On parle beaucoup de parcours des produits. Et c'est ça aujourd'hui effectivement qui est important.

  • Speaker #2

    Mais il est là le sens. Sinon, si on pouvait acheter tout sur Internet, ça serait triste. Mais ce qu'on vend, nous, on ne vend rien. C'est les gens qui viennent nous acheter. Et ce que nous, on propose,

  • Speaker #1

    ça ne se trouve pas sur Internet. Ça ne se trouvera jamais sur Internet.

  • Speaker #2

    Et on survivra à ça. Et on survivra à tout ce qu'il y a à croire,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Valérie, quel est ton avis ? La force de Didier qui fait qu'aujourd'hui, il a pu effectivement sortir une boutique comme ça, aussi authentique. Est-ce que ce modèle est duplicable à d'autres commerçants ou à d'autres entrepreneurs ?

  • Speaker #0

    Ce qui fait la réussite de Didier, je pense que c'est d'abord sa personnalité, son expérience. son histoire familiale, le fait de s'être adapté aussi à l'évolution des comportements d'achat. C'est-à-dire que même s'il a déployé et valorisé son point de vente physique, il a su s'adapter aux nouveaux outils digitaux, parce qu'il a quand même son site, et il s'en sert de levier. Il a tout compris, c'est-à-dire que le digital, c'est le levier pour booster la boutique physique, et la boutique physique peut aussi être le levier pour booster ses ventes au niveau digital. Donc il se sert de ces nouveaux outils. de cette vitrine numérique aussi qui est absolument indispensable maintenant. On avait les pages jaunes, maintenant on ne peut pas se passer de Google puisque tout le monde l'a.

  • Speaker #1

    Et Google est aussi en train de muter vers d'autres systèmes aujourd'hui plus génératifs. Donc même le SEO et tous ces sujets-là. Aujourd'hui, ça bouge encore beaucoup. On est peut-être vers une nouvelle révolution un peu dans ce qu'ont connu les pages jaunes et Google à l'époque et qui va beaucoup plus vite. Google, pour information, a quand même perdu plus de 15% de part de marché sur les six derniers mois. Et du jamais vu. Là,

  • Speaker #0

    tu es sur la partie annuaire en fait. C'est-à-dire que là, maintenant, on est passé... J'aime bien cet exemple parce qu'il est très parlant. On est passé des pages lourdes à l'annuaire digital. Donc, on ne peut pas se passer. Et Didier a su prendre le train en marche et s'adapter en permanence à ces nouveaux comportements. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    J'ai toujours le tampon du 36-17 Frédiani. J'avais déjà un site sur Minitel.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je ne savais pas ce que je connaissais sur le 31,

  • Speaker #2

    mais c'est pour dire que le commerçant, le commerçant qui a donc un point de vente physique... doit être présent sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Et doit être en capacité de t'adapter au plus du temps et en fonction des évolutions technologiques.

  • Speaker #2

    J'ai deux sites internet. Mon site internet de pierre, c'est le plus gros et le plus ancien site francophone qui a été créé en 2000. Donc c'est une référence. Et ça veut dire que maintenant, les gens, quand ils vont chercher une pierre, c'est parce qu'ils vont tomber sur mon site qu'ils vont revenir après chez nous. Ou pas. Mais donc le conversant doit aussi prendre la main sur internet. Parce que si il n'est pas sur internet...

  • Speaker #1

    Il y a un mille mille.

  • Speaker #2

    Et on est sur les réseaux sociaux et on a plus de 15 000 followers.

  • Speaker #1

    Alors Didier, tu débordes aujourd'hui d'énergie. Et moi, je m'interroge sur un... Tu sais que tu as toujours 1000 projets devant toi. Alors là, tu en as eu un gros qui a été livré en fin d'année dernière. Mais est-ce qu'il n'y a que les pierres précieuses qui te font briller les yeux ?

  • Speaker #2

    Ce ne sont pas les pierres précieuses.

  • Speaker #1

    C'est les pierres tout court ?

  • Speaker #2

    Les pierres, c'est sûr. C'est les pierres en général, parce que pour moi, elles sont toutes précieuses. Même une paire de lapis-fasulis d'Afghanistan à 80 euros, c'est magnifique. Voilà. C'est pas ça, c'est... C'est que la vie, dans la vie, on n'a besoin de rien. On a juste besoin de se faire plaisir et d'aventure. C'est ça qu'ils ont besoin les gens. Sinon, ils n'ont besoin de rien. le matin quand on se lève, on n'a pas besoin d'aller s'acheter une chemise on n'a pas besoin d'aller faire du sport ou d'aller acheter un bijou C'est parce que si ça vous fait plaisir que vous allez le faire. Donc nous, commerçants ou êtres vivants, on doit juste se faire plaisir et vivre comme ça. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que j'ai une vie où j'ai quatre aventures par jour. Et l'aventure, c'est quoi ? C'est ce qu'on fait là, c'est un beau moment. C'est aussi de rencontrer des gens et de vivre des moments d'aventure,

  • Speaker #1

    c'est tout.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on a connu avec Baéri, c'est qu'en fait, sur un coup de fil, du coup, ça s'enchaîne. Elle a envie de venir voir.

  • Speaker #1

    Les choses s'enchaînent. Et tu te retrouves avec un trophée.

  • Speaker #2

    Oui, un de plus, j'ai envie de dire, parce qu'on en a déjà eu plusieurs, mais ça fait plaisir après, parce que ça montre qu'on existe, ça montre que ce qu'on fait aussi,

  • Speaker #1

    ça plaît. Ça,

  • Speaker #2

    ce n'est pas de l'argent. On s'en fout de l'argent. C'est juste qu'on comprend pourquoi on continue à faire ça. Et finalement, si les gens y viennent et qu'ils sont émerveillés par ce que vous faites, c'est merveilleux. Émerveillé, merveilleux, je dis. Même Prince V, c'est très beau, vraiment,

  • Speaker #1

    très très beau. Merci Didier. Valérie, une nouvelle question pour toi. Est-ce qu'aujourd'hui, pour ouvrir un commerce, que ce soit dans le centre-ville ou à l'extérieur, il est important d'être passionné, comme peut l'être aujourd'hui, comme a pu le découvrir avec Didier Frédiani ? Est-ce que la passion doit être au cœur de tout commerce et de tout projet entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que la première passion qu'il faut avoir pour un commerçant, c'est la passion de l'autre, parce qu'on est dans une matière complètement humaine. qui vit, qui doit s'adapter, qui doit être agile en permanence. Donc on est sur une matière vivante. Tu posais la question des qualités de Didier, c'est ça, c'est l'agilité. C'est l'agilité. Le commerçant, en tant que tel, doit rebondir en permanence. Et nous, on essaye de capter les spécificités des commerçants. Et tout à l'heure, tu parlais des trophées, donc je vais rebondir. C'est par la connaissance qu'on a eue, la rencontre physique qu'on a eue avec Didier. On s'est dit, là, il y a quelque chose d'extraordinaire sur la façon dont il accueille, la façon dont il parle de ses produits et l'histoire qu'il est capable de raconter autour. Et donc là, il y a quelque chose à faire. Et quand on a relancé, nous, les trophées du commerce au niveau du réseau des CCI, on s'est dit, tiens, on va proposer ce nouveau challenge à Didier sur le thème de l'expérience client parce que ça peut lui apporter encore plus de visibilité. Et notre boulot, c'est ça, c'est aussi de valoriser la spécificité du commerçant à un moment donné de sa vie. et de voir ce qu'on peut lui proposer pour booster sa commercialité.

  • Speaker #2

    Mais c'est exactement ça. Il y a eu une époque où, quand ils ont créé les galeries marchandes, on voulait aux clients apporter l'expérience, parce que dans une galerie marchande,

  • Speaker #1

    ils pouvaient trouver tout.

  • Speaker #2

    Mais maintenant, on arrive au bout des galeries marchandes et des hypermarchés. Et on en revient à quoi ? Au commerce, aux gens dans la rue et à l'achat en rue humaine. Donc un peu le commerçant... Il faut qu'il soit aussi passionné et qu'il reçoive les gens.

  • Speaker #1

    Et qu'il prenne plaisir à ouvrir son rideau tous les matins. C'est ça. Voilà, ça c'est bien.

  • Speaker #2

    Et on n'est pas des galeries marchands non pas.

  • Speaker #1

    Vous nous faites bien plaisir, parce que c'est effectivement des sujets qui sont au cœur de notre passion et qui nous animent au quotidien. Un grand merci Valérie, un grand merci Didier pour toutes vos astuces, pour tout ce partage d'expérience que vous venez de faire avec nous. Je suis persuadé que nos auditeurs ont passé encore un bon moment. Je vais vous poser une dernière question. Aujourd'hui, qu'est-ce que vous diriez à nos auditeurs ? qui envisagent d'entreprendre, d'ouvrir un commerce, qui ont un projet entrepreneurial quel qu'il soit, quels conseils vous pourriez effectivement leur donner pour dire de passer à l'étape supérieure ?

  • Speaker #2

    Je reconnais que c'est une période peut-être compliquée pour oser se lancer dans peu importe l'entreprise. Si on le fait, déjà, il faut savoir qu'il y a une chambre de commerce qui est là aussi pour aider les gens. On n'est pas tout seul, il y a des associations, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Parce que sinon, les gens, ce que vous allez vendre, si vous le faites et que vous ne le faites pas par passion, que vous n'êtes pas convaincu de ce que vous faites, ça ne marchera pas. Et quand on fait les choses par passion, forcément, ça se ressent. Et ce qui est le plus contagieux, c'est ça, c'est la passion. C'est tout. Donc, il faut faire les choses par passion et se faire aider par les professionnels, comme la Chambre de commerce, ou les associations, comme notre association, qui sont là pour montrer qu'on n'est pas tout seul. Voilà, ça, c'est important. Parce que le commerçant, il pense souvent qu'il est seul.

  • Speaker #1

    Dans notre quartier et sur Nice, en tout cas, on en est loin, il y a une vraie solidarité entre nous. Et à ceci fait que depuis le Covid, depuis tous les réaménagements et autres,

  • Speaker #2

    notre quartier continue de dynamiser cette association et la relation entre nous.

  • Speaker #0

    Alors, le conseil que je peux donner, c'est qu'effectivement, c'est toujours très, très bien d'être accompagné. Et c'est toujours très bien d'avoir un œil extérieur. Parce que souvent, les gens, effectivement, peuvent se lancer par passion. Ils sont hyper performants sur un élément technique. Mais parfois, il peut manquer des petits leviers pour vraiment lancer son business. Donc, qu'on en soit à l'envie de créer, c'est bien de venir nous voir. parce qu'on peut soit trouver des financements, trouver le bon emplacement par rapport à une activité qu'on a envie de développer. Et même si c'est un commerçant qui existe depuis plusieurs années, on peut l'accompagner sur tout un tas de sujets. On parlait du digital tout à l'heure, ça peut être ça. Ça peut être la transition éco, ça peut être se dire, tiens, j'ai déjà ouvert deux, trois boutiques. Est-ce que je peux le dupliquer sous forme de franchise, des choses comme ça ? On est là aussi. à toutes les étapes de la vie. Si à un moment donné, même un commerçant a une période un petit peu compliquée, ça peut arriver, c'est vraiment la vie en tant que telle, on est là aussi pour trouver des solutions et l'aider à rebondir le temps que la période difficile passe. Et puis, à la fin de sa carrière, on peut aussi l'accompagner pour l'aider dans ses missions et dans sa session. Moi, j'ai envie de dire, toutes les questions sont bonnes. On parle de commerçants de proximité. Nous, on est les référents de proximité, donc n'hésitez pas à nous solliciter pour la moindre question.

  • Speaker #1

    Un grand, grand merci pour votre participation à ce deuxième épisode de Ils sont l'avenir de Nice, mettant en avant l'entrepreneuriat et l'innovation sur Nice. On voit aujourd'hui que la passion, l'adaptabilité, la résilience, la capacité d'innovation sont vraiment au cœur de tout projet entrepreneurial. Deuxièmement, je vous invite à vous abonner à la chaîne Ils sont l'avenir, présente sur l'ensemble des plateformes. à partager ce podcast auprès de vous pour attirer et inspirer un maximum d'entrepreneurs de demain. Et je ne peux que vous inciter et vous inviter tout simplement à descendre, consommer chez vos commerces, en bas de chez vous, à côté de chez vous, consommer local. Un grand merci à tous. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode encore plus inspirant.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice,

  • Speaker #1

    le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui passent sur notre quartier et le business de demain.

  • Speaker #0

    Chaque semaine,

  • Speaker #1

    Christophe Vremard part à la rencontre de ces niceois et niceois passionnés et nous plonge dans leur univers. Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode d'Ils sont l'avenir de Nice. Avec nous aujourd'hui, nous accueillons Didier Friani, un entrepreneur aux multiples facettes. Nous avons également avec nous Valérie Lacoste de la Chambre de commerce et d'industrie de Nice. Côte d'Azur, qui est en charge du développement du commerce de proximité. Bonjour Valérie. Bonjour. Bonjour Didier.

  • Speaker #2

    Bonjour Christophe.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice, nous allons aborder le sujet de la transmission du savoir, l'importance pour un commerçant, pour un entrepreneur, de se réinventer au fil du temps, et surtout, la logique de l'expérience client. Qu'est-ce qu'elle apporte au commerce, et quelle plus-value aujourd'hui elle apporte à travers le temps ? Je vais commencer, Didier, par te poser la première question. Si tu pouvais répondre en quelques secondes. Je sais que c'est dur pour toi, mais quelques secondes. Tu es à la fois un artisan attachant, un commerçant innovant, un chercheur de pierre. Au fond, qui es-tu vraiment en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, en tant qu'entrepreneur, je suis juste passionné à la base. Par mon métier de chercheur de pierre, je vis des expériences et des aventures. Et dans mon commerce, je veux que quand les gens voient un de mes bijoux ou une de mes pierres, qu'ils ressentent cette aventure et ces expériences que je vis.

  • Speaker #1

    Très bien résumé. Valérie, et toi aujourd'hui, quelle est ton expertise ? La Chambre de commerce et d'industrie, c'est un grand nom pour beaucoup d'entrepreneurs et beaucoup de commerçants. On a l'impression que c'est une très grande maison. Néanmoins, aujourd'hui, il y a plein de services qui sont mis à disposition des commerçants. Quelle expertise apportes-tu aux commerçants, à Missoua notamment ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important, au-delà de ma propre expertise, c'est que je fais partie d'une équipe qui s'appelle le Pôle commerce. à la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur, effectivement. Et on est une équipe de conseillers de proximité qui accompagnons l'ensemble des commerçants et des associations de commerçants des Alpes-Maritimes. Moi, je suis la référence de proximité des commerçants niçois. Et notre expertise, en fait, elle intervient à tous les niveaux, à toutes les étapes de la vie d'un commerce. Alors, je ne sais pas si on va les détailler maintenant,

  • Speaker #1

    mais ce qui est important... On va y venir, on va y venir. Là, c'était déjà de savoir effectivement qui vous étiez, qu'est-ce que vous... et votre proximité, que nos auditeurs comprennent bien effectivement à qui ils avaient affaire dans les minutes qui viennent et tout ce qu'ils allaient pouvoir apprendre aujourd'hui à votre contact. Didier, au-delà de la boutique, de la joaillerie, des bijoux, de la recherche de pierres précieuses, aujourd'hui, quand on pousse la porte d'une bijouterie au fin fond de l'Auvergne ou sur la place Vendôme, on retrouve tes pierres. Et ça, je trouve ça absolument extraordinaire. Comment est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #2

    C'est 35 ans de travail, c'est 35 ans où j'ai commencé, alors que les marchands à l'époque n'étaient qu'à Paris et c'était des grandes maisons centenaires. Et moi je suis parti de ma petite ville qui était de province à l'époque, Nice, et j'ai fait toutes les villes françaises, j'ai poussé toutes les portes. Et ce travail que j'ai fait en étant le plus simple possible est authentique. Et donc ça veut dire accessible aux gens.

  • Speaker #1

    et pas le représentant de Paris qui descend.

  • Speaker #2

    C'est ce qui a plu et ce qui fait qu'aujourd'hui, je fournis 1 500 bijouteries francophones tout de même. C'est-à-dire que ce n'est pas qu'en France, c'est partout, dans tous les dom-toms, la Belgique, la Suisse. Et donc, je suis un des négociants les plus importants actuellement. Chapeau.

  • Speaker #1

    Toi, Malérie, en regardant ton CV, j'ai vu que tu avais débuté comme vendeuse en bijouterie chez Métro. Et ça m'a fait sourire en sachant qu'effectivement...

  • Speaker #2

    Mais je ne savais pas, Didier,

  • Speaker #1

    que Didier était notre invité. Et je me demande effectivement si aujourd'hui, toute l'expertise que tu as pu apporter à Didier, ce premier job que tu as pu avoir dans la bijouterie a eu une importance. Et quelle importance il a pu avoir ? Et qu'est-ce que tu as apporté aujourd'hui à Didier ?

  • Speaker #0

    En fait, pour reprendre cette anecdote, alors là, les bras m'entendent, n'est-ce pas ? Tu es vraiment, allez-vous ! Oui, ça, c'était un job étudiant qui m'a permis de rencontrer le métier de commerçant, en fait, et qui s'est développé, parce que moi, je suis une ancienne commerçante, en fait. Je suis une ancienne directrice de MyDesign, prête à porter pour le coup. Et en fait, la rencontre avec Didier, elle a eu lieu il y a plusieurs années, à l'occasion d'une enquête qu'on faisait sur les éco-gestes des commerçants et sur la sensibilisation qu'on faisait sur les éco-gestes. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que les commerçants ont aussi un rôle pédagogique sur l'évolution des comportements des clients, du grand public. Et donc, c'est à cette occasion, il y a quatre ans, qu'on s'est rencontrés avec Didier. Et le contact téléphonique, elle était tellement incroyable. sur une enquête qui devait durer 30 minutes et qui a dû durer 3 fois plus.

  • Speaker #1

    C'est étonnant.

  • Speaker #0

    Dès que l'occasion s'est présentée, c'était aussi de rencontrer Didier dans sa boutique. Et là, on a voyagé pendant pareil, c'est minimum une heure et demie.

  • Speaker #1

    Le podcast, on va essayer de le rester en 20 minutes. pour garder tous nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Et cette rencontre, qui peut être impressionnante au début, parce qu'on se dit, voilà, c'est un béjoutier, c'est un monde élitiste, etc. Et le mot qu'il a employé tout à l'heure, avec ses fournisseurs, qui est de rendre son contact accessible, il l'a également avec les clients. Et tout d'un coup, on se dit, c'est aussi un produit, il est capable de rendre ce produit élitiste accessible à n'importe qui. C'est ça qui nous a touchés, dans sa façon de nous ouvrir ses vitrines. de nous mettre des pierres précieuses dans les mains et de nous raconter l'histoire de son produit. Et c'est tout ce qui nous a amené après du produit.

  • Speaker #1

    Parce que sur le bijou, au-delà du bijou, il y a effectivement toute une histoire du bijou. Il y a des millénaires derrière, mais on y reviendra, je pense, dans quelques instants. Mais si j'ai envie d'y aller là-dessus, je sais qu'on en a pour un grand moment sur ces produits. Donc ça sera l'objet d'un autre sujet. Didier, tu nous as donc dit 35 ans d'activité, plus de 1500 distributeurs à travers la France. Et il y a quelques mois, tu as ouvert Rue de Flies à Nice. une nouvelle boutique qui est à mi-chemin entre le musée, la joaillerie, l'atelier de ton grand-père, la boutique qu'on pourrait trouver, une des plus belles boutiques bijouterie qu'on pourrait trouver sur la place Vendôme. Quoi une telle prise de risque après 35 ans d'activité et avoir développé un réseau 1500 espèces ?

  • Speaker #2

    Parce qu'il faut dissocier deux choses. Mon métier de négociant grossiste auprès des joailliers, ça c'est un métier. Mon autre métier, c'est la joaillerie familiale, puisque mon grand-père était au... aux 4 rue des Flies, mon père aux 3, et maintenant, je m'ouvre aux 5. Donc, on est quand même la plus vieille famille niçoise, et c'est vrai que c'est toujours... Avec ce que nous, on a mis dedans comme énergie et comme plaisir, les gens viennent et passent du temps. En fait, on se rend compte que les gens viennent chez nous juste parce qu'ils sont bien. Et quand j'ai eu la chance d'avoir ce local de 100 m2 qui se libère juste à côté dans notre rue historique, moi, je suis un homme de challenge, j'aime les aventures, et c'était une sacrée aventure, ça a duré deux ans. Et depuis l'ouverture, c'est un réel succès parce qu'en fait, on arrive à faire rentrer les gens dans un magasin qui s'appelle Joaillerie, ce qui n'est quand même pas simple, et les gens s'y sentent bien et surtout ne sont pas obligés justement d'acheter parce qu'ils sont, et le mot que tu as utilisé m'intéresse, ils se sentent comme dans un musée quand dans le général, ils viennent pour découvrir les pierres. Et on se rend compte que le facteur qui intéresse tout le monde, c'est ça. Tout le monde est passionné par les pierres, les fossiles, les météorites, les oeufs de dinosaures. Voilà, les pires, ce n'est pas que le rubis, ça fait un roi de diamant. C'est beaucoup plus vaste que ça. Et nous, à part mon parcours à travers le monde, vous savez que derrière, il y a jour au jour des histoires.

  • Speaker #1

    Et de belles histoires. Merci. D'ailleurs, le bijou, tu en as un petit autour du cou. Vos rétiques. Voilà, ça ne te quitte jamais. Valérie, on parle actuellement dans le commerce, dans le proporel, beaucoup du digital, de la vente numérique, d'Amazon et autres. Il y a une importance pour toi. d'un point de vente physique aujourd'hui lorsque l'on entreprend et lorsque l'on veut s'implanter sur une ville ?

  • Speaker #0

    Alors, cette question, ça revient à se poser la question de la différence entre un achat sur Internet et un achat en boutique physique. La différence, elle est fondamentale, c'est humain. C'est l'histoire, c'est l'expérience client qu'on va mettre autour de ces produits, c'est la chaleur humaine, c'est l'accueil, c'est tout ce côté humain et expérience client. qui n'est plus une anecdote et qui n'a rien à voir avec la satisfaction client, qui est vraiment un élément mesurable. Mais là, c'est vraiment l'expérience qu'on va vivre en magasin avec le commerçant. Et c'est là qu'il a toute sa valeur ajoutée, qu'on n'a pas du tout sur Internet. Donc oui, il faut continuer à investir dans les gothiques. D'abord, les commerçants de proximité sont là d'une rue, d'un village, etc. Ils ont une valeur ajoutée sociale extraordinaire. D'ailleurs, il y a une étude qui est sortie il n'y a pas longtemps sur toute la valeur ajoutée qui se mesure en millions d'euros. par rapport aux liens sociaux créés, à la sécurité qu'ils peuvent apporter dans une rue, au fait de sortir aussi les gens de l'isolement. On pense aux personnes âgées. Enfin, tous ces échanges, toute cette présence qu'ils ont dans les quartiers. Donc oui, c'est indispensable. C'est la vie. C'est la vie. Les commerçants, c'est la vie. C'est une rue, un village.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est déjà un argument. Ça, c'était un argument publicitaire de la Fédération du Sommet des commerçants. Mais c'est le vrai sujet. On est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Toute la valeur ajoutée invisible des commerçants, qu'on mesure une fois que, quand il y a une rue vide, il n'y a plus de codécellules vides, on se rend compte qu'il manque quelque chose.

  • Speaker #1

    La qualité de vie, tout à fait, ça dépend effectivement de la qualité du tissu commerçant qu'on peut avoir dans nos rues. Tout à fait. Donc aujourd'hui, ouvrir une boutique, c'est toujours important, à condition d'apporter une expérience client particulière. Si c'est une boutique pour une boutique, Ça n'a pas forcément de sens. Par contre, ouvrir et effectuer une boutique avec une expérience, avec une qualité d'accueil, avec une disponibilité, avec une écoute et avec une offre qui est aujourd'hui différenciante. C'est toujours possible et Didier vient de nous le prouver à travers sa boutique, musée, atelier. Donc ça c'est très bien. Didier, je vais te reposer une nouvelle question, un petit peu plus intime. Aujourd'hui, si tu te retrouvais face à ton grand-père qui a créé la joaillerie Frédiani, que penses-tu qu'il dirait ?

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il serait fier parce que lui c'était quand même un joailler, il vient du port, il a toujours été à la rue Arsene. Et ce qui pour moi est un parcours intéressant, c'est que... Lui, il vivait quoi ? Avec ses amis voisins commerçants, entre l'arbre d'Arsens et l'arbre des Fligues, Garibaldi, Barla, Bonaparte. Il a fait sa vie, là. Après, mon père, du coup, il a grandi parce qu'on se rend compte que maintenant, le voisin, il ne vient plus forcément acheter chez vous. Et puis après, moi, j'ai commencé à faire des sites parce qu'on essayait de vendre surtout la France. Et aujourd'hui, on se rend compte que finalement, si je ne m'occupe plus de mes voisins maintenant, et si on veut réduire cette vision à... Et si on s'occupait de se faire connaître de nos voisins, ce qui se passe avec l'association, et qu'on recrée un petit culte juste pour dire « Eh, rue de Lille, tu sais que j'existe, rue des Flies ? » Voilà. Et tout ça, ça refonctionne. Et c'est ça, à la base, du commerce. Et on revient, en fait, à ce que faisait mon grand-père ou nos grands-parents. On travaille et on est avec nos voisins et amis. Voilà. Donc, non, je pense qu'il serait bien sûr qu'il est fier.

  • Speaker #1

    Oui, je pense. Donc, finalement, les personnes, c'est d'un esprit, c'est des autres. C'est simple. Donc on est parti d'un esprit village sur la génération de ton grand-père. On est arrivé il y a quelques années dans une logique de mondialisation. Et aujourd'hui, on revient finalement aux valeurs premières, que sont effectivement la proximité, la convivialité, l'authenticité, la connaissance du produit, l'historique du produit, son parcours. On parle beaucoup de parcours des produits. Et c'est ça aujourd'hui effectivement qui est important.

  • Speaker #2

    Mais il est là le sens. Sinon, si on pouvait acheter tout sur Internet, ça serait triste. Mais ce qu'on vend, nous, on ne vend rien. C'est les gens qui viennent nous acheter. Et ce que nous, on propose,

  • Speaker #1

    ça ne se trouve pas sur Internet. Ça ne se trouvera jamais sur Internet.

  • Speaker #2

    Et on survivra à ça. Et on survivra à tout ce qu'il y a à croire,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Valérie, quel est ton avis ? La force de Didier qui fait qu'aujourd'hui, il a pu effectivement sortir une boutique comme ça, aussi authentique. Est-ce que ce modèle est duplicable à d'autres commerçants ou à d'autres entrepreneurs ?

  • Speaker #0

    Ce qui fait la réussite de Didier, je pense que c'est d'abord sa personnalité, son expérience. son histoire familiale, le fait de s'être adapté aussi à l'évolution des comportements d'achat. C'est-à-dire que même s'il a déployé et valorisé son point de vente physique, il a su s'adapter aux nouveaux outils digitaux, parce qu'il a quand même son site, et il s'en sert de levier. Il a tout compris, c'est-à-dire que le digital, c'est le levier pour booster la boutique physique, et la boutique physique peut aussi être le levier pour booster ses ventes au niveau digital. Donc il se sert de ces nouveaux outils. de cette vitrine numérique aussi qui est absolument indispensable maintenant. On avait les pages jaunes, maintenant on ne peut pas se passer de Google puisque tout le monde l'a.

  • Speaker #1

    Et Google est aussi en train de muter vers d'autres systèmes aujourd'hui plus génératifs. Donc même le SEO et tous ces sujets-là. Aujourd'hui, ça bouge encore beaucoup. On est peut-être vers une nouvelle révolution un peu dans ce qu'ont connu les pages jaunes et Google à l'époque et qui va beaucoup plus vite. Google, pour information, a quand même perdu plus de 15% de part de marché sur les six derniers mois. Et du jamais vu. Là,

  • Speaker #0

    tu es sur la partie annuaire en fait. C'est-à-dire que là, maintenant, on est passé... J'aime bien cet exemple parce qu'il est très parlant. On est passé des pages lourdes à l'annuaire digital. Donc, on ne peut pas se passer. Et Didier a su prendre le train en marche et s'adapter en permanence à ces nouveaux comportements. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    J'ai toujours le tampon du 36-17 Frédiani. J'avais déjà un site sur Minitel.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je ne savais pas ce que je connaissais sur le 31,

  • Speaker #2

    mais c'est pour dire que le commerçant, le commerçant qui a donc un point de vente physique... doit être présent sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Et doit être en capacité de t'adapter au plus du temps et en fonction des évolutions technologiques.

  • Speaker #2

    J'ai deux sites internet. Mon site internet de pierre, c'est le plus gros et le plus ancien site francophone qui a été créé en 2000. Donc c'est une référence. Et ça veut dire que maintenant, les gens, quand ils vont chercher une pierre, c'est parce qu'ils vont tomber sur mon site qu'ils vont revenir après chez nous. Ou pas. Mais donc le conversant doit aussi prendre la main sur internet. Parce que si il n'est pas sur internet...

  • Speaker #1

    Il y a un mille mille.

  • Speaker #2

    Et on est sur les réseaux sociaux et on a plus de 15 000 followers.

  • Speaker #1

    Alors Didier, tu débordes aujourd'hui d'énergie. Et moi, je m'interroge sur un... Tu sais que tu as toujours 1000 projets devant toi. Alors là, tu en as eu un gros qui a été livré en fin d'année dernière. Mais est-ce qu'il n'y a que les pierres précieuses qui te font briller les yeux ?

  • Speaker #2

    Ce ne sont pas les pierres précieuses.

  • Speaker #1

    C'est les pierres tout court ?

  • Speaker #2

    Les pierres, c'est sûr. C'est les pierres en général, parce que pour moi, elles sont toutes précieuses. Même une paire de lapis-fasulis d'Afghanistan à 80 euros, c'est magnifique. Voilà. C'est pas ça, c'est... C'est que la vie, dans la vie, on n'a besoin de rien. On a juste besoin de se faire plaisir et d'aventure. C'est ça qu'ils ont besoin les gens. Sinon, ils n'ont besoin de rien. le matin quand on se lève, on n'a pas besoin d'aller s'acheter une chemise on n'a pas besoin d'aller faire du sport ou d'aller acheter un bijou C'est parce que si ça vous fait plaisir que vous allez le faire. Donc nous, commerçants ou êtres vivants, on doit juste se faire plaisir et vivre comme ça. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que j'ai une vie où j'ai quatre aventures par jour. Et l'aventure, c'est quoi ? C'est ce qu'on fait là, c'est un beau moment. C'est aussi de rencontrer des gens et de vivre des moments d'aventure,

  • Speaker #1

    c'est tout.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on a connu avec Baéri, c'est qu'en fait, sur un coup de fil, du coup, ça s'enchaîne. Elle a envie de venir voir.

  • Speaker #1

    Les choses s'enchaînent. Et tu te retrouves avec un trophée.

  • Speaker #2

    Oui, un de plus, j'ai envie de dire, parce qu'on en a déjà eu plusieurs, mais ça fait plaisir après, parce que ça montre qu'on existe, ça montre que ce qu'on fait aussi,

  • Speaker #1

    ça plaît. Ça,

  • Speaker #2

    ce n'est pas de l'argent. On s'en fout de l'argent. C'est juste qu'on comprend pourquoi on continue à faire ça. Et finalement, si les gens y viennent et qu'ils sont émerveillés par ce que vous faites, c'est merveilleux. Émerveillé, merveilleux, je dis. Même Prince V, c'est très beau, vraiment,

  • Speaker #1

    très très beau. Merci Didier. Valérie, une nouvelle question pour toi. Est-ce qu'aujourd'hui, pour ouvrir un commerce, que ce soit dans le centre-ville ou à l'extérieur, il est important d'être passionné, comme peut l'être aujourd'hui, comme a pu le découvrir avec Didier Frédiani ? Est-ce que la passion doit être au cœur de tout commerce et de tout projet entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que la première passion qu'il faut avoir pour un commerçant, c'est la passion de l'autre, parce qu'on est dans une matière complètement humaine. qui vit, qui doit s'adapter, qui doit être agile en permanence. Donc on est sur une matière vivante. Tu posais la question des qualités de Didier, c'est ça, c'est l'agilité. C'est l'agilité. Le commerçant, en tant que tel, doit rebondir en permanence. Et nous, on essaye de capter les spécificités des commerçants. Et tout à l'heure, tu parlais des trophées, donc je vais rebondir. C'est par la connaissance qu'on a eue, la rencontre physique qu'on a eue avec Didier. On s'est dit, là, il y a quelque chose d'extraordinaire sur la façon dont il accueille, la façon dont il parle de ses produits et l'histoire qu'il est capable de raconter autour. Et donc là, il y a quelque chose à faire. Et quand on a relancé, nous, les trophées du commerce au niveau du réseau des CCI, on s'est dit, tiens, on va proposer ce nouveau challenge à Didier sur le thème de l'expérience client parce que ça peut lui apporter encore plus de visibilité. Et notre boulot, c'est ça, c'est aussi de valoriser la spécificité du commerçant à un moment donné de sa vie. et de voir ce qu'on peut lui proposer pour booster sa commercialité.

  • Speaker #2

    Mais c'est exactement ça. Il y a eu une époque où, quand ils ont créé les galeries marchandes, on voulait aux clients apporter l'expérience, parce que dans une galerie marchande,

  • Speaker #1

    ils pouvaient trouver tout.

  • Speaker #2

    Mais maintenant, on arrive au bout des galeries marchandes et des hypermarchés. Et on en revient à quoi ? Au commerce, aux gens dans la rue et à l'achat en rue humaine. Donc un peu le commerçant... Il faut qu'il soit aussi passionné et qu'il reçoive les gens.

  • Speaker #1

    Et qu'il prenne plaisir à ouvrir son rideau tous les matins. C'est ça. Voilà, ça c'est bien.

  • Speaker #2

    Et on n'est pas des galeries marchands non pas.

  • Speaker #1

    Vous nous faites bien plaisir, parce que c'est effectivement des sujets qui sont au cœur de notre passion et qui nous animent au quotidien. Un grand merci Valérie, un grand merci Didier pour toutes vos astuces, pour tout ce partage d'expérience que vous venez de faire avec nous. Je suis persuadé que nos auditeurs ont passé encore un bon moment. Je vais vous poser une dernière question. Aujourd'hui, qu'est-ce que vous diriez à nos auditeurs ? qui envisagent d'entreprendre, d'ouvrir un commerce, qui ont un projet entrepreneurial quel qu'il soit, quels conseils vous pourriez effectivement leur donner pour dire de passer à l'étape supérieure ?

  • Speaker #2

    Je reconnais que c'est une période peut-être compliquée pour oser se lancer dans peu importe l'entreprise. Si on le fait, déjà, il faut savoir qu'il y a une chambre de commerce qui est là aussi pour aider les gens. On n'est pas tout seul, il y a des associations, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Parce que sinon, les gens, ce que vous allez vendre, si vous le faites et que vous ne le faites pas par passion, que vous n'êtes pas convaincu de ce que vous faites, ça ne marchera pas. Et quand on fait les choses par passion, forcément, ça se ressent. Et ce qui est le plus contagieux, c'est ça, c'est la passion. C'est tout. Donc, il faut faire les choses par passion et se faire aider par les professionnels, comme la Chambre de commerce, ou les associations, comme notre association, qui sont là pour montrer qu'on n'est pas tout seul. Voilà, ça, c'est important. Parce que le commerçant, il pense souvent qu'il est seul.

  • Speaker #1

    Dans notre quartier et sur Nice, en tout cas, on en est loin, il y a une vraie solidarité entre nous. Et à ceci fait que depuis le Covid, depuis tous les réaménagements et autres,

  • Speaker #2

    notre quartier continue de dynamiser cette association et la relation entre nous.

  • Speaker #0

    Alors, le conseil que je peux donner, c'est qu'effectivement, c'est toujours très, très bien d'être accompagné. Et c'est toujours très bien d'avoir un œil extérieur. Parce que souvent, les gens, effectivement, peuvent se lancer par passion. Ils sont hyper performants sur un élément technique. Mais parfois, il peut manquer des petits leviers pour vraiment lancer son business. Donc, qu'on en soit à l'envie de créer, c'est bien de venir nous voir. parce qu'on peut soit trouver des financements, trouver le bon emplacement par rapport à une activité qu'on a envie de développer. Et même si c'est un commerçant qui existe depuis plusieurs années, on peut l'accompagner sur tout un tas de sujets. On parlait du digital tout à l'heure, ça peut être ça. Ça peut être la transition éco, ça peut être se dire, tiens, j'ai déjà ouvert deux, trois boutiques. Est-ce que je peux le dupliquer sous forme de franchise, des choses comme ça ? On est là aussi. à toutes les étapes de la vie. Si à un moment donné, même un commerçant a une période un petit peu compliquée, ça peut arriver, c'est vraiment la vie en tant que telle, on est là aussi pour trouver des solutions et l'aider à rebondir le temps que la période difficile passe. Et puis, à la fin de sa carrière, on peut aussi l'accompagner pour l'aider dans ses missions et dans sa session. Moi, j'ai envie de dire, toutes les questions sont bonnes. On parle de commerçants de proximité. Nous, on est les référents de proximité, donc n'hésitez pas à nous solliciter pour la moindre question.

  • Speaker #1

    Un grand, grand merci pour votre participation à ce deuxième épisode de Ils sont l'avenir de Nice, mettant en avant l'entrepreneuriat et l'innovation sur Nice. On voit aujourd'hui que la passion, l'adaptabilité, la résilience, la capacité d'innovation sont vraiment au cœur de tout projet entrepreneurial. Deuxièmement, je vous invite à vous abonner à la chaîne Ils sont l'avenir, présente sur l'ensemble des plateformes. à partager ce podcast auprès de vous pour attirer et inspirer un maximum d'entrepreneurs de demain. Et je ne peux que vous inciter et vous inviter tout simplement à descendre, consommer chez vos commerces, en bas de chez vous, à côté de chez vous, consommer local. Un grand merci à tous. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode encore plus inspirant.

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Description

Plongez dans les coulisses de l’entrepreneuriat avec deux personnalités qui façonnent l’avenir du commerce niçois, entre héritage familial et innovation terrain.

 

👉Comment Didier, joaillier de la maison Frediani, a su transformer un savoir-faire artisanal en expérience immersive ?

👉Pourquoi miser encore aujourd’hui sur une boutique physique face aux géants du digital ?

👉Comment Valérie, experte CCI, accompagne et booste les commerçants de proximité dans leur croissance ?

Expérience, passion et transmission :


📅 Disponible chaque semaine

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Un podcast produit par Nice Centre Rive Droite, avec le soutien de la CCI Nice Côte d’Azur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice,

  • Speaker #1

    le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui passent sur notre quartier et le business de demain.

  • Speaker #0

    Chaque semaine,

  • Speaker #1

    Christophe Vremard part à la rencontre de ces niceois et niceois passionnés et nous plonge dans leur univers. Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode d'Ils sont l'avenir de Nice. Avec nous aujourd'hui, nous accueillons Didier Friani, un entrepreneur aux multiples facettes. Nous avons également avec nous Valérie Lacoste de la Chambre de commerce et d'industrie de Nice. Côte d'Azur, qui est en charge du développement du commerce de proximité. Bonjour Valérie. Bonjour. Bonjour Didier.

  • Speaker #2

    Bonjour Christophe.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice, nous allons aborder le sujet de la transmission du savoir, l'importance pour un commerçant, pour un entrepreneur, de se réinventer au fil du temps, et surtout, la logique de l'expérience client. Qu'est-ce qu'elle apporte au commerce, et quelle plus-value aujourd'hui elle apporte à travers le temps ? Je vais commencer, Didier, par te poser la première question. Si tu pouvais répondre en quelques secondes. Je sais que c'est dur pour toi, mais quelques secondes. Tu es à la fois un artisan attachant, un commerçant innovant, un chercheur de pierre. Au fond, qui es-tu vraiment en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, en tant qu'entrepreneur, je suis juste passionné à la base. Par mon métier de chercheur de pierre, je vis des expériences et des aventures. Et dans mon commerce, je veux que quand les gens voient un de mes bijoux ou une de mes pierres, qu'ils ressentent cette aventure et ces expériences que je vis.

  • Speaker #1

    Très bien résumé. Valérie, et toi aujourd'hui, quelle est ton expertise ? La Chambre de commerce et d'industrie, c'est un grand nom pour beaucoup d'entrepreneurs et beaucoup de commerçants. On a l'impression que c'est une très grande maison. Néanmoins, aujourd'hui, il y a plein de services qui sont mis à disposition des commerçants. Quelle expertise apportes-tu aux commerçants, à Missoua notamment ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important, au-delà de ma propre expertise, c'est que je fais partie d'une équipe qui s'appelle le Pôle commerce. à la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur, effectivement. Et on est une équipe de conseillers de proximité qui accompagnons l'ensemble des commerçants et des associations de commerçants des Alpes-Maritimes. Moi, je suis la référence de proximité des commerçants niçois. Et notre expertise, en fait, elle intervient à tous les niveaux, à toutes les étapes de la vie d'un commerce. Alors, je ne sais pas si on va les détailler maintenant,

  • Speaker #1

    mais ce qui est important... On va y venir, on va y venir. Là, c'était déjà de savoir effectivement qui vous étiez, qu'est-ce que vous... et votre proximité, que nos auditeurs comprennent bien effectivement à qui ils avaient affaire dans les minutes qui viennent et tout ce qu'ils allaient pouvoir apprendre aujourd'hui à votre contact. Didier, au-delà de la boutique, de la joaillerie, des bijoux, de la recherche de pierres précieuses, aujourd'hui, quand on pousse la porte d'une bijouterie au fin fond de l'Auvergne ou sur la place Vendôme, on retrouve tes pierres. Et ça, je trouve ça absolument extraordinaire. Comment est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #2

    C'est 35 ans de travail, c'est 35 ans où j'ai commencé, alors que les marchands à l'époque n'étaient qu'à Paris et c'était des grandes maisons centenaires. Et moi je suis parti de ma petite ville qui était de province à l'époque, Nice, et j'ai fait toutes les villes françaises, j'ai poussé toutes les portes. Et ce travail que j'ai fait en étant le plus simple possible est authentique. Et donc ça veut dire accessible aux gens.

  • Speaker #1

    et pas le représentant de Paris qui descend.

  • Speaker #2

    C'est ce qui a plu et ce qui fait qu'aujourd'hui, je fournis 1 500 bijouteries francophones tout de même. C'est-à-dire que ce n'est pas qu'en France, c'est partout, dans tous les dom-toms, la Belgique, la Suisse. Et donc, je suis un des négociants les plus importants actuellement. Chapeau.

  • Speaker #1

    Toi, Malérie, en regardant ton CV, j'ai vu que tu avais débuté comme vendeuse en bijouterie chez Métro. Et ça m'a fait sourire en sachant qu'effectivement...

  • Speaker #2

    Mais je ne savais pas, Didier,

  • Speaker #1

    que Didier était notre invité. Et je me demande effectivement si aujourd'hui, toute l'expertise que tu as pu apporter à Didier, ce premier job que tu as pu avoir dans la bijouterie a eu une importance. Et quelle importance il a pu avoir ? Et qu'est-ce que tu as apporté aujourd'hui à Didier ?

  • Speaker #0

    En fait, pour reprendre cette anecdote, alors là, les bras m'entendent, n'est-ce pas ? Tu es vraiment, allez-vous ! Oui, ça, c'était un job étudiant qui m'a permis de rencontrer le métier de commerçant, en fait, et qui s'est développé, parce que moi, je suis une ancienne commerçante, en fait. Je suis une ancienne directrice de MyDesign, prête à porter pour le coup. Et en fait, la rencontre avec Didier, elle a eu lieu il y a plusieurs années, à l'occasion d'une enquête qu'on faisait sur les éco-gestes des commerçants et sur la sensibilisation qu'on faisait sur les éco-gestes. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que les commerçants ont aussi un rôle pédagogique sur l'évolution des comportements des clients, du grand public. Et donc, c'est à cette occasion, il y a quatre ans, qu'on s'est rencontrés avec Didier. Et le contact téléphonique, elle était tellement incroyable. sur une enquête qui devait durer 30 minutes et qui a dû durer 3 fois plus.

  • Speaker #1

    C'est étonnant.

  • Speaker #0

    Dès que l'occasion s'est présentée, c'était aussi de rencontrer Didier dans sa boutique. Et là, on a voyagé pendant pareil, c'est minimum une heure et demie.

  • Speaker #1

    Le podcast, on va essayer de le rester en 20 minutes. pour garder tous nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Et cette rencontre, qui peut être impressionnante au début, parce qu'on se dit, voilà, c'est un béjoutier, c'est un monde élitiste, etc. Et le mot qu'il a employé tout à l'heure, avec ses fournisseurs, qui est de rendre son contact accessible, il l'a également avec les clients. Et tout d'un coup, on se dit, c'est aussi un produit, il est capable de rendre ce produit élitiste accessible à n'importe qui. C'est ça qui nous a touchés, dans sa façon de nous ouvrir ses vitrines. de nous mettre des pierres précieuses dans les mains et de nous raconter l'histoire de son produit. Et c'est tout ce qui nous a amené après du produit.

  • Speaker #1

    Parce que sur le bijou, au-delà du bijou, il y a effectivement toute une histoire du bijou. Il y a des millénaires derrière, mais on y reviendra, je pense, dans quelques instants. Mais si j'ai envie d'y aller là-dessus, je sais qu'on en a pour un grand moment sur ces produits. Donc ça sera l'objet d'un autre sujet. Didier, tu nous as donc dit 35 ans d'activité, plus de 1500 distributeurs à travers la France. Et il y a quelques mois, tu as ouvert Rue de Flies à Nice. une nouvelle boutique qui est à mi-chemin entre le musée, la joaillerie, l'atelier de ton grand-père, la boutique qu'on pourrait trouver, une des plus belles boutiques bijouterie qu'on pourrait trouver sur la place Vendôme. Quoi une telle prise de risque après 35 ans d'activité et avoir développé un réseau 1500 espèces ?

  • Speaker #2

    Parce qu'il faut dissocier deux choses. Mon métier de négociant grossiste auprès des joailliers, ça c'est un métier. Mon autre métier, c'est la joaillerie familiale, puisque mon grand-père était au... aux 4 rue des Flies, mon père aux 3, et maintenant, je m'ouvre aux 5. Donc, on est quand même la plus vieille famille niçoise, et c'est vrai que c'est toujours... Avec ce que nous, on a mis dedans comme énergie et comme plaisir, les gens viennent et passent du temps. En fait, on se rend compte que les gens viennent chez nous juste parce qu'ils sont bien. Et quand j'ai eu la chance d'avoir ce local de 100 m2 qui se libère juste à côté dans notre rue historique, moi, je suis un homme de challenge, j'aime les aventures, et c'était une sacrée aventure, ça a duré deux ans. Et depuis l'ouverture, c'est un réel succès parce qu'en fait, on arrive à faire rentrer les gens dans un magasin qui s'appelle Joaillerie, ce qui n'est quand même pas simple, et les gens s'y sentent bien et surtout ne sont pas obligés justement d'acheter parce qu'ils sont, et le mot que tu as utilisé m'intéresse, ils se sentent comme dans un musée quand dans le général, ils viennent pour découvrir les pierres. Et on se rend compte que le facteur qui intéresse tout le monde, c'est ça. Tout le monde est passionné par les pierres, les fossiles, les météorites, les oeufs de dinosaures. Voilà, les pires, ce n'est pas que le rubis, ça fait un roi de diamant. C'est beaucoup plus vaste que ça. Et nous, à part mon parcours à travers le monde, vous savez que derrière, il y a jour au jour des histoires.

  • Speaker #1

    Et de belles histoires. Merci. D'ailleurs, le bijou, tu en as un petit autour du cou. Vos rétiques. Voilà, ça ne te quitte jamais. Valérie, on parle actuellement dans le commerce, dans le proporel, beaucoup du digital, de la vente numérique, d'Amazon et autres. Il y a une importance pour toi. d'un point de vente physique aujourd'hui lorsque l'on entreprend et lorsque l'on veut s'implanter sur une ville ?

  • Speaker #0

    Alors, cette question, ça revient à se poser la question de la différence entre un achat sur Internet et un achat en boutique physique. La différence, elle est fondamentale, c'est humain. C'est l'histoire, c'est l'expérience client qu'on va mettre autour de ces produits, c'est la chaleur humaine, c'est l'accueil, c'est tout ce côté humain et expérience client. qui n'est plus une anecdote et qui n'a rien à voir avec la satisfaction client, qui est vraiment un élément mesurable. Mais là, c'est vraiment l'expérience qu'on va vivre en magasin avec le commerçant. Et c'est là qu'il a toute sa valeur ajoutée, qu'on n'a pas du tout sur Internet. Donc oui, il faut continuer à investir dans les gothiques. D'abord, les commerçants de proximité sont là d'une rue, d'un village, etc. Ils ont une valeur ajoutée sociale extraordinaire. D'ailleurs, il y a une étude qui est sortie il n'y a pas longtemps sur toute la valeur ajoutée qui se mesure en millions d'euros. par rapport aux liens sociaux créés, à la sécurité qu'ils peuvent apporter dans une rue, au fait de sortir aussi les gens de l'isolement. On pense aux personnes âgées. Enfin, tous ces échanges, toute cette présence qu'ils ont dans les quartiers. Donc oui, c'est indispensable. C'est la vie. C'est la vie. Les commerçants, c'est la vie. C'est une rue, un village.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est déjà un argument. Ça, c'était un argument publicitaire de la Fédération du Sommet des commerçants. Mais c'est le vrai sujet. On est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Toute la valeur ajoutée invisible des commerçants, qu'on mesure une fois que, quand il y a une rue vide, il n'y a plus de codécellules vides, on se rend compte qu'il manque quelque chose.

  • Speaker #1

    La qualité de vie, tout à fait, ça dépend effectivement de la qualité du tissu commerçant qu'on peut avoir dans nos rues. Tout à fait. Donc aujourd'hui, ouvrir une boutique, c'est toujours important, à condition d'apporter une expérience client particulière. Si c'est une boutique pour une boutique, Ça n'a pas forcément de sens. Par contre, ouvrir et effectuer une boutique avec une expérience, avec une qualité d'accueil, avec une disponibilité, avec une écoute et avec une offre qui est aujourd'hui différenciante. C'est toujours possible et Didier vient de nous le prouver à travers sa boutique, musée, atelier. Donc ça c'est très bien. Didier, je vais te reposer une nouvelle question, un petit peu plus intime. Aujourd'hui, si tu te retrouvais face à ton grand-père qui a créé la joaillerie Frédiani, que penses-tu qu'il dirait ?

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il serait fier parce que lui c'était quand même un joailler, il vient du port, il a toujours été à la rue Arsene. Et ce qui pour moi est un parcours intéressant, c'est que... Lui, il vivait quoi ? Avec ses amis voisins commerçants, entre l'arbre d'Arsens et l'arbre des Fligues, Garibaldi, Barla, Bonaparte. Il a fait sa vie, là. Après, mon père, du coup, il a grandi parce qu'on se rend compte que maintenant, le voisin, il ne vient plus forcément acheter chez vous. Et puis après, moi, j'ai commencé à faire des sites parce qu'on essayait de vendre surtout la France. Et aujourd'hui, on se rend compte que finalement, si je ne m'occupe plus de mes voisins maintenant, et si on veut réduire cette vision à... Et si on s'occupait de se faire connaître de nos voisins, ce qui se passe avec l'association, et qu'on recrée un petit culte juste pour dire « Eh, rue de Lille, tu sais que j'existe, rue des Flies ? » Voilà. Et tout ça, ça refonctionne. Et c'est ça, à la base, du commerce. Et on revient, en fait, à ce que faisait mon grand-père ou nos grands-parents. On travaille et on est avec nos voisins et amis. Voilà. Donc, non, je pense qu'il serait bien sûr qu'il est fier.

  • Speaker #1

    Oui, je pense. Donc, finalement, les personnes, c'est d'un esprit, c'est des autres. C'est simple. Donc on est parti d'un esprit village sur la génération de ton grand-père. On est arrivé il y a quelques années dans une logique de mondialisation. Et aujourd'hui, on revient finalement aux valeurs premières, que sont effectivement la proximité, la convivialité, l'authenticité, la connaissance du produit, l'historique du produit, son parcours. On parle beaucoup de parcours des produits. Et c'est ça aujourd'hui effectivement qui est important.

  • Speaker #2

    Mais il est là le sens. Sinon, si on pouvait acheter tout sur Internet, ça serait triste. Mais ce qu'on vend, nous, on ne vend rien. C'est les gens qui viennent nous acheter. Et ce que nous, on propose,

  • Speaker #1

    ça ne se trouve pas sur Internet. Ça ne se trouvera jamais sur Internet.

  • Speaker #2

    Et on survivra à ça. Et on survivra à tout ce qu'il y a à croire,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Valérie, quel est ton avis ? La force de Didier qui fait qu'aujourd'hui, il a pu effectivement sortir une boutique comme ça, aussi authentique. Est-ce que ce modèle est duplicable à d'autres commerçants ou à d'autres entrepreneurs ?

  • Speaker #0

    Ce qui fait la réussite de Didier, je pense que c'est d'abord sa personnalité, son expérience. son histoire familiale, le fait de s'être adapté aussi à l'évolution des comportements d'achat. C'est-à-dire que même s'il a déployé et valorisé son point de vente physique, il a su s'adapter aux nouveaux outils digitaux, parce qu'il a quand même son site, et il s'en sert de levier. Il a tout compris, c'est-à-dire que le digital, c'est le levier pour booster la boutique physique, et la boutique physique peut aussi être le levier pour booster ses ventes au niveau digital. Donc il se sert de ces nouveaux outils. de cette vitrine numérique aussi qui est absolument indispensable maintenant. On avait les pages jaunes, maintenant on ne peut pas se passer de Google puisque tout le monde l'a.

  • Speaker #1

    Et Google est aussi en train de muter vers d'autres systèmes aujourd'hui plus génératifs. Donc même le SEO et tous ces sujets-là. Aujourd'hui, ça bouge encore beaucoup. On est peut-être vers une nouvelle révolution un peu dans ce qu'ont connu les pages jaunes et Google à l'époque et qui va beaucoup plus vite. Google, pour information, a quand même perdu plus de 15% de part de marché sur les six derniers mois. Et du jamais vu. Là,

  • Speaker #0

    tu es sur la partie annuaire en fait. C'est-à-dire que là, maintenant, on est passé... J'aime bien cet exemple parce qu'il est très parlant. On est passé des pages lourdes à l'annuaire digital. Donc, on ne peut pas se passer. Et Didier a su prendre le train en marche et s'adapter en permanence à ces nouveaux comportements. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    J'ai toujours le tampon du 36-17 Frédiani. J'avais déjà un site sur Minitel.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je ne savais pas ce que je connaissais sur le 31,

  • Speaker #2

    mais c'est pour dire que le commerçant, le commerçant qui a donc un point de vente physique... doit être présent sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Et doit être en capacité de t'adapter au plus du temps et en fonction des évolutions technologiques.

  • Speaker #2

    J'ai deux sites internet. Mon site internet de pierre, c'est le plus gros et le plus ancien site francophone qui a été créé en 2000. Donc c'est une référence. Et ça veut dire que maintenant, les gens, quand ils vont chercher une pierre, c'est parce qu'ils vont tomber sur mon site qu'ils vont revenir après chez nous. Ou pas. Mais donc le conversant doit aussi prendre la main sur internet. Parce que si il n'est pas sur internet...

  • Speaker #1

    Il y a un mille mille.

  • Speaker #2

    Et on est sur les réseaux sociaux et on a plus de 15 000 followers.

  • Speaker #1

    Alors Didier, tu débordes aujourd'hui d'énergie. Et moi, je m'interroge sur un... Tu sais que tu as toujours 1000 projets devant toi. Alors là, tu en as eu un gros qui a été livré en fin d'année dernière. Mais est-ce qu'il n'y a que les pierres précieuses qui te font briller les yeux ?

  • Speaker #2

    Ce ne sont pas les pierres précieuses.

  • Speaker #1

    C'est les pierres tout court ?

  • Speaker #2

    Les pierres, c'est sûr. C'est les pierres en général, parce que pour moi, elles sont toutes précieuses. Même une paire de lapis-fasulis d'Afghanistan à 80 euros, c'est magnifique. Voilà. C'est pas ça, c'est... C'est que la vie, dans la vie, on n'a besoin de rien. On a juste besoin de se faire plaisir et d'aventure. C'est ça qu'ils ont besoin les gens. Sinon, ils n'ont besoin de rien. le matin quand on se lève, on n'a pas besoin d'aller s'acheter une chemise on n'a pas besoin d'aller faire du sport ou d'aller acheter un bijou C'est parce que si ça vous fait plaisir que vous allez le faire. Donc nous, commerçants ou êtres vivants, on doit juste se faire plaisir et vivre comme ça. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que j'ai une vie où j'ai quatre aventures par jour. Et l'aventure, c'est quoi ? C'est ce qu'on fait là, c'est un beau moment. C'est aussi de rencontrer des gens et de vivre des moments d'aventure,

  • Speaker #1

    c'est tout.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on a connu avec Baéri, c'est qu'en fait, sur un coup de fil, du coup, ça s'enchaîne. Elle a envie de venir voir.

  • Speaker #1

    Les choses s'enchaînent. Et tu te retrouves avec un trophée.

  • Speaker #2

    Oui, un de plus, j'ai envie de dire, parce qu'on en a déjà eu plusieurs, mais ça fait plaisir après, parce que ça montre qu'on existe, ça montre que ce qu'on fait aussi,

  • Speaker #1

    ça plaît. Ça,

  • Speaker #2

    ce n'est pas de l'argent. On s'en fout de l'argent. C'est juste qu'on comprend pourquoi on continue à faire ça. Et finalement, si les gens y viennent et qu'ils sont émerveillés par ce que vous faites, c'est merveilleux. Émerveillé, merveilleux, je dis. Même Prince V, c'est très beau, vraiment,

  • Speaker #1

    très très beau. Merci Didier. Valérie, une nouvelle question pour toi. Est-ce qu'aujourd'hui, pour ouvrir un commerce, que ce soit dans le centre-ville ou à l'extérieur, il est important d'être passionné, comme peut l'être aujourd'hui, comme a pu le découvrir avec Didier Frédiani ? Est-ce que la passion doit être au cœur de tout commerce et de tout projet entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que la première passion qu'il faut avoir pour un commerçant, c'est la passion de l'autre, parce qu'on est dans une matière complètement humaine. qui vit, qui doit s'adapter, qui doit être agile en permanence. Donc on est sur une matière vivante. Tu posais la question des qualités de Didier, c'est ça, c'est l'agilité. C'est l'agilité. Le commerçant, en tant que tel, doit rebondir en permanence. Et nous, on essaye de capter les spécificités des commerçants. Et tout à l'heure, tu parlais des trophées, donc je vais rebondir. C'est par la connaissance qu'on a eue, la rencontre physique qu'on a eue avec Didier. On s'est dit, là, il y a quelque chose d'extraordinaire sur la façon dont il accueille, la façon dont il parle de ses produits et l'histoire qu'il est capable de raconter autour. Et donc là, il y a quelque chose à faire. Et quand on a relancé, nous, les trophées du commerce au niveau du réseau des CCI, on s'est dit, tiens, on va proposer ce nouveau challenge à Didier sur le thème de l'expérience client parce que ça peut lui apporter encore plus de visibilité. Et notre boulot, c'est ça, c'est aussi de valoriser la spécificité du commerçant à un moment donné de sa vie. et de voir ce qu'on peut lui proposer pour booster sa commercialité.

  • Speaker #2

    Mais c'est exactement ça. Il y a eu une époque où, quand ils ont créé les galeries marchandes, on voulait aux clients apporter l'expérience, parce que dans une galerie marchande,

  • Speaker #1

    ils pouvaient trouver tout.

  • Speaker #2

    Mais maintenant, on arrive au bout des galeries marchandes et des hypermarchés. Et on en revient à quoi ? Au commerce, aux gens dans la rue et à l'achat en rue humaine. Donc un peu le commerçant... Il faut qu'il soit aussi passionné et qu'il reçoive les gens.

  • Speaker #1

    Et qu'il prenne plaisir à ouvrir son rideau tous les matins. C'est ça. Voilà, ça c'est bien.

  • Speaker #2

    Et on n'est pas des galeries marchands non pas.

  • Speaker #1

    Vous nous faites bien plaisir, parce que c'est effectivement des sujets qui sont au cœur de notre passion et qui nous animent au quotidien. Un grand merci Valérie, un grand merci Didier pour toutes vos astuces, pour tout ce partage d'expérience que vous venez de faire avec nous. Je suis persuadé que nos auditeurs ont passé encore un bon moment. Je vais vous poser une dernière question. Aujourd'hui, qu'est-ce que vous diriez à nos auditeurs ? qui envisagent d'entreprendre, d'ouvrir un commerce, qui ont un projet entrepreneurial quel qu'il soit, quels conseils vous pourriez effectivement leur donner pour dire de passer à l'étape supérieure ?

  • Speaker #2

    Je reconnais que c'est une période peut-être compliquée pour oser se lancer dans peu importe l'entreprise. Si on le fait, déjà, il faut savoir qu'il y a une chambre de commerce qui est là aussi pour aider les gens. On n'est pas tout seul, il y a des associations, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Parce que sinon, les gens, ce que vous allez vendre, si vous le faites et que vous ne le faites pas par passion, que vous n'êtes pas convaincu de ce que vous faites, ça ne marchera pas. Et quand on fait les choses par passion, forcément, ça se ressent. Et ce qui est le plus contagieux, c'est ça, c'est la passion. C'est tout. Donc, il faut faire les choses par passion et se faire aider par les professionnels, comme la Chambre de commerce, ou les associations, comme notre association, qui sont là pour montrer qu'on n'est pas tout seul. Voilà, ça, c'est important. Parce que le commerçant, il pense souvent qu'il est seul.

  • Speaker #1

    Dans notre quartier et sur Nice, en tout cas, on en est loin, il y a une vraie solidarité entre nous. Et à ceci fait que depuis le Covid, depuis tous les réaménagements et autres,

  • Speaker #2

    notre quartier continue de dynamiser cette association et la relation entre nous.

  • Speaker #0

    Alors, le conseil que je peux donner, c'est qu'effectivement, c'est toujours très, très bien d'être accompagné. Et c'est toujours très bien d'avoir un œil extérieur. Parce que souvent, les gens, effectivement, peuvent se lancer par passion. Ils sont hyper performants sur un élément technique. Mais parfois, il peut manquer des petits leviers pour vraiment lancer son business. Donc, qu'on en soit à l'envie de créer, c'est bien de venir nous voir. parce qu'on peut soit trouver des financements, trouver le bon emplacement par rapport à une activité qu'on a envie de développer. Et même si c'est un commerçant qui existe depuis plusieurs années, on peut l'accompagner sur tout un tas de sujets. On parlait du digital tout à l'heure, ça peut être ça. Ça peut être la transition éco, ça peut être se dire, tiens, j'ai déjà ouvert deux, trois boutiques. Est-ce que je peux le dupliquer sous forme de franchise, des choses comme ça ? On est là aussi. à toutes les étapes de la vie. Si à un moment donné, même un commerçant a une période un petit peu compliquée, ça peut arriver, c'est vraiment la vie en tant que telle, on est là aussi pour trouver des solutions et l'aider à rebondir le temps que la période difficile passe. Et puis, à la fin de sa carrière, on peut aussi l'accompagner pour l'aider dans ses missions et dans sa session. Moi, j'ai envie de dire, toutes les questions sont bonnes. On parle de commerçants de proximité. Nous, on est les référents de proximité, donc n'hésitez pas à nous solliciter pour la moindre question.

  • Speaker #1

    Un grand, grand merci pour votre participation à ce deuxième épisode de Ils sont l'avenir de Nice, mettant en avant l'entrepreneuriat et l'innovation sur Nice. On voit aujourd'hui que la passion, l'adaptabilité, la résilience, la capacité d'innovation sont vraiment au cœur de tout projet entrepreneurial. Deuxièmement, je vous invite à vous abonner à la chaîne Ils sont l'avenir, présente sur l'ensemble des plateformes. à partager ce podcast auprès de vous pour attirer et inspirer un maximum d'entrepreneurs de demain. Et je ne peux que vous inciter et vous inviter tout simplement à descendre, consommer chez vos commerces, en bas de chez vous, à côté de chez vous, consommer local. Un grand merci à tous. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode encore plus inspirant.

Description

Plongez dans les coulisses de l’entrepreneuriat avec deux personnalités qui façonnent l’avenir du commerce niçois, entre héritage familial et innovation terrain.

 

👉Comment Didier, joaillier de la maison Frediani, a su transformer un savoir-faire artisanal en expérience immersive ?

👉Pourquoi miser encore aujourd’hui sur une boutique physique face aux géants du digital ?

👉Comment Valérie, experte CCI, accompagne et booste les commerçants de proximité dans leur croissance ?

Expérience, passion et transmission :


📅 Disponible chaque semaine

🔥 Abonnez-vous, partagez, inspirez-vous !


Un podcast produit par Nice Centre Rive Droite, avec le soutien de la CCI Nice Côte d’Azur.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ils sont l'avenir de Nice,

  • Speaker #1

    le premier podcast à vous faire découvrir l'histoire inspirante de ces commerçants et entrepreneurs qui passent sur notre quartier et le business de demain.

  • Speaker #0

    Chaque semaine,

  • Speaker #1

    Christophe Vremard part à la rencontre de ces niceois et niceois passionnés et nous plonge dans leur univers. Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode d'Ils sont l'avenir de Nice. Avec nous aujourd'hui, nous accueillons Didier Friani, un entrepreneur aux multiples facettes. Nous avons également avec nous Valérie Lacoste de la Chambre de commerce et d'industrie de Nice. Côte d'Azur, qui est en charge du développement du commerce de proximité. Bonjour Valérie. Bonjour. Bonjour Didier.

  • Speaker #2

    Bonjour Christophe.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, dans ce nouvel épisode de Ils sont l'avenir de Nice, nous allons aborder le sujet de la transmission du savoir, l'importance pour un commerçant, pour un entrepreneur, de se réinventer au fil du temps, et surtout, la logique de l'expérience client. Qu'est-ce qu'elle apporte au commerce, et quelle plus-value aujourd'hui elle apporte à travers le temps ? Je vais commencer, Didier, par te poser la première question. Si tu pouvais répondre en quelques secondes. Je sais que c'est dur pour toi, mais quelques secondes. Tu es à la fois un artisan attachant, un commerçant innovant, un chercheur de pierre. Au fond, qui es-tu vraiment en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #2

    Moi, en tant qu'entrepreneur, je suis juste passionné à la base. Par mon métier de chercheur de pierre, je vis des expériences et des aventures. Et dans mon commerce, je veux que quand les gens voient un de mes bijoux ou une de mes pierres, qu'ils ressentent cette aventure et ces expériences que je vis.

  • Speaker #1

    Très bien résumé. Valérie, et toi aujourd'hui, quelle est ton expertise ? La Chambre de commerce et d'industrie, c'est un grand nom pour beaucoup d'entrepreneurs et beaucoup de commerçants. On a l'impression que c'est une très grande maison. Néanmoins, aujourd'hui, il y a plein de services qui sont mis à disposition des commerçants. Quelle expertise apportes-tu aux commerçants, à Missoua notamment ?

  • Speaker #0

    Ce qui est important, au-delà de ma propre expertise, c'est que je fais partie d'une équipe qui s'appelle le Pôle commerce. à la Chambre de commerce et d'industrie de Nice-Côte d'Azur, effectivement. Et on est une équipe de conseillers de proximité qui accompagnons l'ensemble des commerçants et des associations de commerçants des Alpes-Maritimes. Moi, je suis la référence de proximité des commerçants niçois. Et notre expertise, en fait, elle intervient à tous les niveaux, à toutes les étapes de la vie d'un commerce. Alors, je ne sais pas si on va les détailler maintenant,

  • Speaker #1

    mais ce qui est important... On va y venir, on va y venir. Là, c'était déjà de savoir effectivement qui vous étiez, qu'est-ce que vous... et votre proximité, que nos auditeurs comprennent bien effectivement à qui ils avaient affaire dans les minutes qui viennent et tout ce qu'ils allaient pouvoir apprendre aujourd'hui à votre contact. Didier, au-delà de la boutique, de la joaillerie, des bijoux, de la recherche de pierres précieuses, aujourd'hui, quand on pousse la porte d'une bijouterie au fin fond de l'Auvergne ou sur la place Vendôme, on retrouve tes pierres. Et ça, je trouve ça absolument extraordinaire. Comment est-ce que c'est possible ?

  • Speaker #2

    C'est 35 ans de travail, c'est 35 ans où j'ai commencé, alors que les marchands à l'époque n'étaient qu'à Paris et c'était des grandes maisons centenaires. Et moi je suis parti de ma petite ville qui était de province à l'époque, Nice, et j'ai fait toutes les villes françaises, j'ai poussé toutes les portes. Et ce travail que j'ai fait en étant le plus simple possible est authentique. Et donc ça veut dire accessible aux gens.

  • Speaker #1

    et pas le représentant de Paris qui descend.

  • Speaker #2

    C'est ce qui a plu et ce qui fait qu'aujourd'hui, je fournis 1 500 bijouteries francophones tout de même. C'est-à-dire que ce n'est pas qu'en France, c'est partout, dans tous les dom-toms, la Belgique, la Suisse. Et donc, je suis un des négociants les plus importants actuellement. Chapeau.

  • Speaker #1

    Toi, Malérie, en regardant ton CV, j'ai vu que tu avais débuté comme vendeuse en bijouterie chez Métro. Et ça m'a fait sourire en sachant qu'effectivement...

  • Speaker #2

    Mais je ne savais pas, Didier,

  • Speaker #1

    que Didier était notre invité. Et je me demande effectivement si aujourd'hui, toute l'expertise que tu as pu apporter à Didier, ce premier job que tu as pu avoir dans la bijouterie a eu une importance. Et quelle importance il a pu avoir ? Et qu'est-ce que tu as apporté aujourd'hui à Didier ?

  • Speaker #0

    En fait, pour reprendre cette anecdote, alors là, les bras m'entendent, n'est-ce pas ? Tu es vraiment, allez-vous ! Oui, ça, c'était un job étudiant qui m'a permis de rencontrer le métier de commerçant, en fait, et qui s'est développé, parce que moi, je suis une ancienne commerçante, en fait. Je suis une ancienne directrice de MyDesign, prête à porter pour le coup. Et en fait, la rencontre avec Didier, elle a eu lieu il y a plusieurs années, à l'occasion d'une enquête qu'on faisait sur les éco-gestes des commerçants et sur la sensibilisation qu'on faisait sur les éco-gestes. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que les commerçants ont aussi un rôle pédagogique sur l'évolution des comportements des clients, du grand public. Et donc, c'est à cette occasion, il y a quatre ans, qu'on s'est rencontrés avec Didier. Et le contact téléphonique, elle était tellement incroyable. sur une enquête qui devait durer 30 minutes et qui a dû durer 3 fois plus.

  • Speaker #1

    C'est étonnant.

  • Speaker #0

    Dès que l'occasion s'est présentée, c'était aussi de rencontrer Didier dans sa boutique. Et là, on a voyagé pendant pareil, c'est minimum une heure et demie.

  • Speaker #1

    Le podcast, on va essayer de le rester en 20 minutes. pour garder tous nos auditeurs.

  • Speaker #0

    Et cette rencontre, qui peut être impressionnante au début, parce qu'on se dit, voilà, c'est un béjoutier, c'est un monde élitiste, etc. Et le mot qu'il a employé tout à l'heure, avec ses fournisseurs, qui est de rendre son contact accessible, il l'a également avec les clients. Et tout d'un coup, on se dit, c'est aussi un produit, il est capable de rendre ce produit élitiste accessible à n'importe qui. C'est ça qui nous a touchés, dans sa façon de nous ouvrir ses vitrines. de nous mettre des pierres précieuses dans les mains et de nous raconter l'histoire de son produit. Et c'est tout ce qui nous a amené après du produit.

  • Speaker #1

    Parce que sur le bijou, au-delà du bijou, il y a effectivement toute une histoire du bijou. Il y a des millénaires derrière, mais on y reviendra, je pense, dans quelques instants. Mais si j'ai envie d'y aller là-dessus, je sais qu'on en a pour un grand moment sur ces produits. Donc ça sera l'objet d'un autre sujet. Didier, tu nous as donc dit 35 ans d'activité, plus de 1500 distributeurs à travers la France. Et il y a quelques mois, tu as ouvert Rue de Flies à Nice. une nouvelle boutique qui est à mi-chemin entre le musée, la joaillerie, l'atelier de ton grand-père, la boutique qu'on pourrait trouver, une des plus belles boutiques bijouterie qu'on pourrait trouver sur la place Vendôme. Quoi une telle prise de risque après 35 ans d'activité et avoir développé un réseau 1500 espèces ?

  • Speaker #2

    Parce qu'il faut dissocier deux choses. Mon métier de négociant grossiste auprès des joailliers, ça c'est un métier. Mon autre métier, c'est la joaillerie familiale, puisque mon grand-père était au... aux 4 rue des Flies, mon père aux 3, et maintenant, je m'ouvre aux 5. Donc, on est quand même la plus vieille famille niçoise, et c'est vrai que c'est toujours... Avec ce que nous, on a mis dedans comme énergie et comme plaisir, les gens viennent et passent du temps. En fait, on se rend compte que les gens viennent chez nous juste parce qu'ils sont bien. Et quand j'ai eu la chance d'avoir ce local de 100 m2 qui se libère juste à côté dans notre rue historique, moi, je suis un homme de challenge, j'aime les aventures, et c'était une sacrée aventure, ça a duré deux ans. Et depuis l'ouverture, c'est un réel succès parce qu'en fait, on arrive à faire rentrer les gens dans un magasin qui s'appelle Joaillerie, ce qui n'est quand même pas simple, et les gens s'y sentent bien et surtout ne sont pas obligés justement d'acheter parce qu'ils sont, et le mot que tu as utilisé m'intéresse, ils se sentent comme dans un musée quand dans le général, ils viennent pour découvrir les pierres. Et on se rend compte que le facteur qui intéresse tout le monde, c'est ça. Tout le monde est passionné par les pierres, les fossiles, les météorites, les oeufs de dinosaures. Voilà, les pires, ce n'est pas que le rubis, ça fait un roi de diamant. C'est beaucoup plus vaste que ça. Et nous, à part mon parcours à travers le monde, vous savez que derrière, il y a jour au jour des histoires.

  • Speaker #1

    Et de belles histoires. Merci. D'ailleurs, le bijou, tu en as un petit autour du cou. Vos rétiques. Voilà, ça ne te quitte jamais. Valérie, on parle actuellement dans le commerce, dans le proporel, beaucoup du digital, de la vente numérique, d'Amazon et autres. Il y a une importance pour toi. d'un point de vente physique aujourd'hui lorsque l'on entreprend et lorsque l'on veut s'implanter sur une ville ?

  • Speaker #0

    Alors, cette question, ça revient à se poser la question de la différence entre un achat sur Internet et un achat en boutique physique. La différence, elle est fondamentale, c'est humain. C'est l'histoire, c'est l'expérience client qu'on va mettre autour de ces produits, c'est la chaleur humaine, c'est l'accueil, c'est tout ce côté humain et expérience client. qui n'est plus une anecdote et qui n'a rien à voir avec la satisfaction client, qui est vraiment un élément mesurable. Mais là, c'est vraiment l'expérience qu'on va vivre en magasin avec le commerçant. Et c'est là qu'il a toute sa valeur ajoutée, qu'on n'a pas du tout sur Internet. Donc oui, il faut continuer à investir dans les gothiques. D'abord, les commerçants de proximité sont là d'une rue, d'un village, etc. Ils ont une valeur ajoutée sociale extraordinaire. D'ailleurs, il y a une étude qui est sortie il n'y a pas longtemps sur toute la valeur ajoutée qui se mesure en millions d'euros. par rapport aux liens sociaux créés, à la sécurité qu'ils peuvent apporter dans une rue, au fait de sortir aussi les gens de l'isolement. On pense aux personnes âgées. Enfin, tous ces échanges, toute cette présence qu'ils ont dans les quartiers. Donc oui, c'est indispensable. C'est la vie. C'est la vie. Les commerçants, c'est la vie. C'est une rue, un village.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est déjà un argument. Ça, c'était un argument publicitaire de la Fédération du Sommet des commerçants. Mais c'est le vrai sujet. On est bien d'accord.

  • Speaker #0

    Toute la valeur ajoutée invisible des commerçants, qu'on mesure une fois que, quand il y a une rue vide, il n'y a plus de codécellules vides, on se rend compte qu'il manque quelque chose.

  • Speaker #1

    La qualité de vie, tout à fait, ça dépend effectivement de la qualité du tissu commerçant qu'on peut avoir dans nos rues. Tout à fait. Donc aujourd'hui, ouvrir une boutique, c'est toujours important, à condition d'apporter une expérience client particulière. Si c'est une boutique pour une boutique, Ça n'a pas forcément de sens. Par contre, ouvrir et effectuer une boutique avec une expérience, avec une qualité d'accueil, avec une disponibilité, avec une écoute et avec une offre qui est aujourd'hui différenciante. C'est toujours possible et Didier vient de nous le prouver à travers sa boutique, musée, atelier. Donc ça c'est très bien. Didier, je vais te reposer une nouvelle question, un petit peu plus intime. Aujourd'hui, si tu te retrouvais face à ton grand-père qui a créé la joaillerie Frédiani, que penses-tu qu'il dirait ?

  • Speaker #2

    Moi je pense qu'il serait fier parce que lui c'était quand même un joailler, il vient du port, il a toujours été à la rue Arsene. Et ce qui pour moi est un parcours intéressant, c'est que... Lui, il vivait quoi ? Avec ses amis voisins commerçants, entre l'arbre d'Arsens et l'arbre des Fligues, Garibaldi, Barla, Bonaparte. Il a fait sa vie, là. Après, mon père, du coup, il a grandi parce qu'on se rend compte que maintenant, le voisin, il ne vient plus forcément acheter chez vous. Et puis après, moi, j'ai commencé à faire des sites parce qu'on essayait de vendre surtout la France. Et aujourd'hui, on se rend compte que finalement, si je ne m'occupe plus de mes voisins maintenant, et si on veut réduire cette vision à... Et si on s'occupait de se faire connaître de nos voisins, ce qui se passe avec l'association, et qu'on recrée un petit culte juste pour dire « Eh, rue de Lille, tu sais que j'existe, rue des Flies ? » Voilà. Et tout ça, ça refonctionne. Et c'est ça, à la base, du commerce. Et on revient, en fait, à ce que faisait mon grand-père ou nos grands-parents. On travaille et on est avec nos voisins et amis. Voilà. Donc, non, je pense qu'il serait bien sûr qu'il est fier.

  • Speaker #1

    Oui, je pense. Donc, finalement, les personnes, c'est d'un esprit, c'est des autres. C'est simple. Donc on est parti d'un esprit village sur la génération de ton grand-père. On est arrivé il y a quelques années dans une logique de mondialisation. Et aujourd'hui, on revient finalement aux valeurs premières, que sont effectivement la proximité, la convivialité, l'authenticité, la connaissance du produit, l'historique du produit, son parcours. On parle beaucoup de parcours des produits. Et c'est ça aujourd'hui effectivement qui est important.

  • Speaker #2

    Mais il est là le sens. Sinon, si on pouvait acheter tout sur Internet, ça serait triste. Mais ce qu'on vend, nous, on ne vend rien. C'est les gens qui viennent nous acheter. Et ce que nous, on propose,

  • Speaker #1

    ça ne se trouve pas sur Internet. Ça ne se trouvera jamais sur Internet.

  • Speaker #2

    Et on survivra à ça. Et on survivra à tout ce qu'il y a à croire,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Valérie, quel est ton avis ? La force de Didier qui fait qu'aujourd'hui, il a pu effectivement sortir une boutique comme ça, aussi authentique. Est-ce que ce modèle est duplicable à d'autres commerçants ou à d'autres entrepreneurs ?

  • Speaker #0

    Ce qui fait la réussite de Didier, je pense que c'est d'abord sa personnalité, son expérience. son histoire familiale, le fait de s'être adapté aussi à l'évolution des comportements d'achat. C'est-à-dire que même s'il a déployé et valorisé son point de vente physique, il a su s'adapter aux nouveaux outils digitaux, parce qu'il a quand même son site, et il s'en sert de levier. Il a tout compris, c'est-à-dire que le digital, c'est le levier pour booster la boutique physique, et la boutique physique peut aussi être le levier pour booster ses ventes au niveau digital. Donc il se sert de ces nouveaux outils. de cette vitrine numérique aussi qui est absolument indispensable maintenant. On avait les pages jaunes, maintenant on ne peut pas se passer de Google puisque tout le monde l'a.

  • Speaker #1

    Et Google est aussi en train de muter vers d'autres systèmes aujourd'hui plus génératifs. Donc même le SEO et tous ces sujets-là. Aujourd'hui, ça bouge encore beaucoup. On est peut-être vers une nouvelle révolution un peu dans ce qu'ont connu les pages jaunes et Google à l'époque et qui va beaucoup plus vite. Google, pour information, a quand même perdu plus de 15% de part de marché sur les six derniers mois. Et du jamais vu. Là,

  • Speaker #0

    tu es sur la partie annuaire en fait. C'est-à-dire que là, maintenant, on est passé... J'aime bien cet exemple parce qu'il est très parlant. On est passé des pages lourdes à l'annuaire digital. Donc, on ne peut pas se passer. Et Didier a su prendre le train en marche et s'adapter en permanence à ces nouveaux comportements. Donc, voilà.

  • Speaker #2

    J'ai toujours le tampon du 36-17 Frédiani. J'avais déjà un site sur Minitel.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Bon, je ne savais pas ce que je connaissais sur le 31,

  • Speaker #2

    mais c'est pour dire que le commerçant, le commerçant qui a donc un point de vente physique... doit être présent sur les réseaux.

  • Speaker #1

    Et doit être en capacité de t'adapter au plus du temps et en fonction des évolutions technologiques.

  • Speaker #2

    J'ai deux sites internet. Mon site internet de pierre, c'est le plus gros et le plus ancien site francophone qui a été créé en 2000. Donc c'est une référence. Et ça veut dire que maintenant, les gens, quand ils vont chercher une pierre, c'est parce qu'ils vont tomber sur mon site qu'ils vont revenir après chez nous. Ou pas. Mais donc le conversant doit aussi prendre la main sur internet. Parce que si il n'est pas sur internet...

  • Speaker #1

    Il y a un mille mille.

  • Speaker #2

    Et on est sur les réseaux sociaux et on a plus de 15 000 followers.

  • Speaker #1

    Alors Didier, tu débordes aujourd'hui d'énergie. Et moi, je m'interroge sur un... Tu sais que tu as toujours 1000 projets devant toi. Alors là, tu en as eu un gros qui a été livré en fin d'année dernière. Mais est-ce qu'il n'y a que les pierres précieuses qui te font briller les yeux ?

  • Speaker #2

    Ce ne sont pas les pierres précieuses.

  • Speaker #1

    C'est les pierres tout court ?

  • Speaker #2

    Les pierres, c'est sûr. C'est les pierres en général, parce que pour moi, elles sont toutes précieuses. Même une paire de lapis-fasulis d'Afghanistan à 80 euros, c'est magnifique. Voilà. C'est pas ça, c'est... C'est que la vie, dans la vie, on n'a besoin de rien. On a juste besoin de se faire plaisir et d'aventure. C'est ça qu'ils ont besoin les gens. Sinon, ils n'ont besoin de rien. le matin quand on se lève, on n'a pas besoin d'aller s'acheter une chemise on n'a pas besoin d'aller faire du sport ou d'aller acheter un bijou C'est parce que si ça vous fait plaisir que vous allez le faire. Donc nous, commerçants ou êtres vivants, on doit juste se faire plaisir et vivre comme ça. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que j'ai une vie où j'ai quatre aventures par jour. Et l'aventure, c'est quoi ? C'est ce qu'on fait là, c'est un beau moment. C'est aussi de rencontrer des gens et de vivre des moments d'aventure,

  • Speaker #1

    c'est tout.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on a connu avec Baéri, c'est qu'en fait, sur un coup de fil, du coup, ça s'enchaîne. Elle a envie de venir voir.

  • Speaker #1

    Les choses s'enchaînent. Et tu te retrouves avec un trophée.

  • Speaker #2

    Oui, un de plus, j'ai envie de dire, parce qu'on en a déjà eu plusieurs, mais ça fait plaisir après, parce que ça montre qu'on existe, ça montre que ce qu'on fait aussi,

  • Speaker #1

    ça plaît. Ça,

  • Speaker #2

    ce n'est pas de l'argent. On s'en fout de l'argent. C'est juste qu'on comprend pourquoi on continue à faire ça. Et finalement, si les gens y viennent et qu'ils sont émerveillés par ce que vous faites, c'est merveilleux. Émerveillé, merveilleux, je dis. Même Prince V, c'est très beau, vraiment,

  • Speaker #1

    très très beau. Merci Didier. Valérie, une nouvelle question pour toi. Est-ce qu'aujourd'hui, pour ouvrir un commerce, que ce soit dans le centre-ville ou à l'extérieur, il est important d'être passionné, comme peut l'être aujourd'hui, comme a pu le découvrir avec Didier Frédiani ? Est-ce que la passion doit être au cœur de tout commerce et de tout projet entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que la première passion qu'il faut avoir pour un commerçant, c'est la passion de l'autre, parce qu'on est dans une matière complètement humaine. qui vit, qui doit s'adapter, qui doit être agile en permanence. Donc on est sur une matière vivante. Tu posais la question des qualités de Didier, c'est ça, c'est l'agilité. C'est l'agilité. Le commerçant, en tant que tel, doit rebondir en permanence. Et nous, on essaye de capter les spécificités des commerçants. Et tout à l'heure, tu parlais des trophées, donc je vais rebondir. C'est par la connaissance qu'on a eue, la rencontre physique qu'on a eue avec Didier. On s'est dit, là, il y a quelque chose d'extraordinaire sur la façon dont il accueille, la façon dont il parle de ses produits et l'histoire qu'il est capable de raconter autour. Et donc là, il y a quelque chose à faire. Et quand on a relancé, nous, les trophées du commerce au niveau du réseau des CCI, on s'est dit, tiens, on va proposer ce nouveau challenge à Didier sur le thème de l'expérience client parce que ça peut lui apporter encore plus de visibilité. Et notre boulot, c'est ça, c'est aussi de valoriser la spécificité du commerçant à un moment donné de sa vie. et de voir ce qu'on peut lui proposer pour booster sa commercialité.

  • Speaker #2

    Mais c'est exactement ça. Il y a eu une époque où, quand ils ont créé les galeries marchandes, on voulait aux clients apporter l'expérience, parce que dans une galerie marchande,

  • Speaker #1

    ils pouvaient trouver tout.

  • Speaker #2

    Mais maintenant, on arrive au bout des galeries marchandes et des hypermarchés. Et on en revient à quoi ? Au commerce, aux gens dans la rue et à l'achat en rue humaine. Donc un peu le commerçant... Il faut qu'il soit aussi passionné et qu'il reçoive les gens.

  • Speaker #1

    Et qu'il prenne plaisir à ouvrir son rideau tous les matins. C'est ça. Voilà, ça c'est bien.

  • Speaker #2

    Et on n'est pas des galeries marchands non pas.

  • Speaker #1

    Vous nous faites bien plaisir, parce que c'est effectivement des sujets qui sont au cœur de notre passion et qui nous animent au quotidien. Un grand merci Valérie, un grand merci Didier pour toutes vos astuces, pour tout ce partage d'expérience que vous venez de faire avec nous. Je suis persuadé que nos auditeurs ont passé encore un bon moment. Je vais vous poser une dernière question. Aujourd'hui, qu'est-ce que vous diriez à nos auditeurs ? qui envisagent d'entreprendre, d'ouvrir un commerce, qui ont un projet entrepreneurial quel qu'il soit, quels conseils vous pourriez effectivement leur donner pour dire de passer à l'étape supérieure ?

  • Speaker #2

    Je reconnais que c'est une période peut-être compliquée pour oser se lancer dans peu importe l'entreprise. Si on le fait, déjà, il faut savoir qu'il y a une chambre de commerce qui est là aussi pour aider les gens. On n'est pas tout seul, il y a des associations, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Parce que sinon, les gens, ce que vous allez vendre, si vous le faites et que vous ne le faites pas par passion, que vous n'êtes pas convaincu de ce que vous faites, ça ne marchera pas. Et quand on fait les choses par passion, forcément, ça se ressent. Et ce qui est le plus contagieux, c'est ça, c'est la passion. C'est tout. Donc, il faut faire les choses par passion et se faire aider par les professionnels, comme la Chambre de commerce, ou les associations, comme notre association, qui sont là pour montrer qu'on n'est pas tout seul. Voilà, ça, c'est important. Parce que le commerçant, il pense souvent qu'il est seul.

  • Speaker #1

    Dans notre quartier et sur Nice, en tout cas, on en est loin, il y a une vraie solidarité entre nous. Et à ceci fait que depuis le Covid, depuis tous les réaménagements et autres,

  • Speaker #2

    notre quartier continue de dynamiser cette association et la relation entre nous.

  • Speaker #0

    Alors, le conseil que je peux donner, c'est qu'effectivement, c'est toujours très, très bien d'être accompagné. Et c'est toujours très bien d'avoir un œil extérieur. Parce que souvent, les gens, effectivement, peuvent se lancer par passion. Ils sont hyper performants sur un élément technique. Mais parfois, il peut manquer des petits leviers pour vraiment lancer son business. Donc, qu'on en soit à l'envie de créer, c'est bien de venir nous voir. parce qu'on peut soit trouver des financements, trouver le bon emplacement par rapport à une activité qu'on a envie de développer. Et même si c'est un commerçant qui existe depuis plusieurs années, on peut l'accompagner sur tout un tas de sujets. On parlait du digital tout à l'heure, ça peut être ça. Ça peut être la transition éco, ça peut être se dire, tiens, j'ai déjà ouvert deux, trois boutiques. Est-ce que je peux le dupliquer sous forme de franchise, des choses comme ça ? On est là aussi. à toutes les étapes de la vie. Si à un moment donné, même un commerçant a une période un petit peu compliquée, ça peut arriver, c'est vraiment la vie en tant que telle, on est là aussi pour trouver des solutions et l'aider à rebondir le temps que la période difficile passe. Et puis, à la fin de sa carrière, on peut aussi l'accompagner pour l'aider dans ses missions et dans sa session. Moi, j'ai envie de dire, toutes les questions sont bonnes. On parle de commerçants de proximité. Nous, on est les référents de proximité, donc n'hésitez pas à nous solliciter pour la moindre question.

  • Speaker #1

    Un grand, grand merci pour votre participation à ce deuxième épisode de Ils sont l'avenir de Nice, mettant en avant l'entrepreneuriat et l'innovation sur Nice. On voit aujourd'hui que la passion, l'adaptabilité, la résilience, la capacité d'innovation sont vraiment au cœur de tout projet entrepreneurial. Deuxièmement, je vous invite à vous abonner à la chaîne Ils sont l'avenir, présente sur l'ensemble des plateformes. à partager ce podcast auprès de vous pour attirer et inspirer un maximum d'entrepreneurs de demain. Et je ne peux que vous inciter et vous inviter tout simplement à descendre, consommer chez vos commerces, en bas de chez vous, à côté de chez vous, consommer local. Un grand merci à tous. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode encore plus inspirant.

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