Speaker #0Hello ! Aujourd'hui, tout est dans le titre, je vais vous parler de l'autisme au féminin. L'autisme ne touche pas que les garçons, comme la société peut le laisser penser. Les scientifiques, le corps médical, qui depuis peu se rendent compte que la femme autiste, a été souvent mal comprise, mal détectée, non diagnostiquée. Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. En premier, je vais vous donner une définition générale, ainsi que les symptômes du trouble du spectre de l'autisme, TSA. Quand je vous parlerai de TSA, c'est trouble du spectre de l'autisme. Je vais dire TSA après pour aller plus vite. J'ai pris la définition du site autisminfo-service.fr Je vous mettrai le lien dans la description de l'épisode. La définition vient du site autisminfo-service.fr que j'avais regardé après que l'on m'ait proposé de passer un pré-diagnostic. Donc c'est parti. Les symptômes de l'autisme varient fortement en fonction de chaque personne avec TSA. Trouble du spectre autistique. Je vais vous lire maintenant TSA à chaque fois. Sachez cependant que dans l'ensemble des cas, ces troubles affectent leur capacité à communiquer avec les gens qui les entourent. Les différentes formes d'autisme. Les premiers signes de l'autisme sont difficilement reconnaissables, car il existe plusieurs formes de troubles. C'est pour cette raison qu'on parle de troubles du spectre autistique, ou TSA. Le syndrome d'Asperger en est, par exemple, l'une des formes les moins handicapantes. Au contraire, pour un enfant ou un adulte avec un autisme sévère, il peut même y avoir une « inabilité totale » à communiquer ou à interagir, avec les autres. Dans tous les cas, l'autisme occasionne différents types de troubles du développement et donc des difficultés dans trois domaines, le langage et la communication, le comportement et les interactions sociales. Dans tous les cas, il faut savoir que l'autisme n'est pas une maladie mentale mais un trouble neurodéveloppemental. Je bute à tous les mots, les mots sont longs et compliqués. Comment reconnaître les premiers signes de l'autisme chez l'enfant. En tant que professionnel, que ce soit de l'éducation ou de la santé par exemple, vous êtes au contact d'enfants et pouvez constater les troubles du développement. Certains comportements peuvent ainsi vous interpeller, que ce soit sur le langage, la communication ou les interactions sociales. Voici quelques-unes de ces signes qui pourraient vous alerter. Pour le langage et la communication, l'enfant a déjà deux ans et ne parle pas encore ou au contraire fait preuve d'un langage très développé pour son âge. Vers 30 mois, il développe d'autres retards de développement, il n'amorce ou ne soutient pas une conversation, il perd l'usage des mots ou des phrases déjà acquises, il utilise un rythme ou une tonalité anormale pour parler, voix chantante ou mécanique, il répète des mots mais n'en comprend pas le sens, il ne regarde pas la personne à laquelle il s'adresse. Donc ça c'était le langage et la communication, maintenant le comportement. L'enfant ne partage pas ses intérêts avec les autres. Il fait des crises de colère à des gestes agressifs, dirigés vers autrui ou contre lui-même. Il est hypersensible ou hyposensible au son, au toucher, à la lumière, aux textures, ou insensible à la douleur. Ce symptôme pourrait être lié à un trouble du traitement de l'information sensorielle. Il effectue des mouvements répétitifs, aussi appelés stéréotypies. Par exemple, il se berce. tourne sur lui-même ou tape des mains il est très dépendant aux routines ou à des rituels particuliers il est fasciné par un objet spécifique ou par une partie d'un objet dont il dispose comme la roue d'une voiture qui tourne il bouge sans arrêt donc maintenant les interactions sociales l'enfant interprète difficilement les intentions et les émotions des autres personnes il rencontre des difficultés à établir des contacts visuels ou à comprendre les expressions faciales. Il rencontre aussi des difficultés à exprimer ses émotions, son ressenti. Il ne répond pas forcément lorsqu'on l'appelle par son nom. Il préfère jouer seul, se retire dans son monde, ne se fait pas forcément d'amis de son âge. Il ne joue pas à des jeux symboliques, faisant par exemple appel à l'imaginaire. Il oppose une résistance au contact, comme pour faire des câlins ou se faire porter. Comment reconnaître les signes de l'autisme chez l'adulte maintenant ? Chez l'adulte, vous allez retrouver les mêmes alertes que chez l'enfant TSA, avec quelques évolutions liées à l'âge et à l'expérience acquise par la personne. Certains signes peuvent néanmoins vous alerter. La personne rencontre des difficultés persistantes au niveau de ses relations sociales. Elle semble manquer d'empathie et décode difficilement les intentions d'autrui. Elle présente des surcharges sensorielles. Elle affiche des intérêts spécifiques. elle éprouve le besoin d'avoir des routines pour se rassurer elle peut disposer de compétences exceptionnelles elle souffre de troubles du sommeil et d'anxiété elle parle avec prosodie c'est-à-dire une intonation particulière voilà pour la partie présentation du tsa comme c'est indiqué au début les symptômes de l'autisme varient fortement en fonction de chaque personne sachez cependant que dans l'ensemble des cas, ces troubles affectent leur capacité à communiquer avec les gens qui les entourent. On parle de spectre, car chaque personne autiste est unique. Certaines ont des difficultés importantes au quotidien, d'autres vivent de façon très autonome. Donc voilà, là vous aviez la définition générale, et maintenant on va voir pour les femmes. Ce qu'il faut savoir, c'est que le stéréotype de l'autisme, pour tout le monde, parce qu'on l'a vu au cinéma, à la télévision... est représenté par un homme ou un petit garçon, isolé, passionné par les trains ou les chiffres, car pendant longtemps on a pensé que cela touchait uniquement les hommes. Pourquoi ? Parce que les premiers critères de diagnostic ont été construits à partir d'observations faites sur des garçons. Il faut ajouter quelque chose, il faut aussi comprendre la société dans laquelle on vit. La médecine est faite par les hommes et pour les hommes. Je vous donne un exemple très concret. On sait depuis peu que les symptômes... d'une crise cardiaque chez la femme, ils sont différents de ceux des hommes. On a communiqué partout qu'une crise cardiaque, c'était tel symptôme. Je ne vais pas les redire. Les douleurs dans le bras, les choses comme ça. Parce que les hommes étaient pris en exemple et on a pensé que ça irait pour tout le monde. Alors ce que c'est faux, résultat, beaucoup de femmes décédaient. On se rendait compte après que c'était des crises cardiaques, mais elles étaient mal diagnostiquées. Si elles appelaient par exemple les urgences, On ne les diagnostiquait pas comme des symptômes de crise cardiaque. Alors, je vais faire encore une parenthèse, je pars toujours dans tous les sens. Une femme doit s'inquiéter lorsqu'elle a les symptômes suivants. Une sensation d'épuisement, un essoufflement à l'effort, une douleur aiguë dans le haut du dos, des palpitations ou encore des symptômes digestifs récurrents, nausées, gênes ou brûlures épigastriques. Ces symptômes ne surviennent pas forcément lors d'un effort. Ça peut arriver dans la journée, dans la nuit. Voilà les symptômes de crise cardiaque. Donc je répète ma petite phrase un peu provoque, et je vais encore vous dire autre chose. Donc la médecine est faite par les hommes et pour les hommes. Il ne faut pas oublier que les femmes ont leur menstruation, et en souffrent physiquement, et certaines plus que d'autres, on en souffre toutes. Mais il y en a qui ont vraiment des gros soucis. Voilà, on parle par exemple de l'endométriose, qui cause énormément de souffrance, et qui est même... handicapantes dans la vie quotidienne des femmes. Tant de femmes ont été maltraitées par la médecine, les faisant passer pour des hystériques, les internant en psychiatrie, leur faisant des électrochocs. Bref, nous sommes en 2025. Il n'existe toujours pas de traitement à ce jour. Et on est toujours sur du système D pour soigner l'endométriose. C'est pas depuis 10 ans que les femmes ont leur menstruation. C'est depuis toujours. Ce qui peut aussi nous agacer, c'est qu'à contrario, c'est en 1998 que le Viagra est apparu dans les pharmacies américaines. Donc la médecine, la recherche, on préférait investir du temps, de l'argent, pour aider l'érection des pénis en difficulté, mais pas pour aider les femmes en souffrance. Voilà, je pose ça là. Sans transition, je reviens à l'autisme chez les femmes, parce que je suis encore partie dans tous les sens. Donc les femmes n'ont pas les mêmes symptômes que les hommes. Et donc elles ont vécu dans une errance médicale totale. Donc les femmes sont ailleurs dans le camouflage. C'est-à-dire qu'elles arrivent mieux à se fondre dans la masse, à masquer, à cacher leurs différences. Elles copient les comportements sociaux de leurs semblables pour pouvoir s'intégrer et être intégrées. Elles ont aussi des centres d'intérêt, des passions qui passent mieux dans la société. Donc par exemple les animaux, le masquage, le camouflage, ça provoque une grande fatigue. Les femmes s'épuisent pour tenter de s'adapter. C'est souvent lors de burn-out ou d'épuisement profond que le diagnostic est posé. Il est important d'en parler pour briser l'invisibilité de l'autisme chez les femmes et aussi dire que pour beaucoup d'autres troubles, les symptômes ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. C'est une donnée qu'il faut savoir et qu'il faut garder en mémoire. Cet épisode est court, je voulais juste poser des bases et donner des définitions et dire aussi que l'autisme chez la femme était différent que chez l'homme. Je ferai probablement d'autres épisodes plus tard, peut-être sur certains sujets. En fait, il faut que je prenne le temps d'étudier et d'approfondir mes connaissances à ce sujet. J'aurais dû faire une bonne blague et de m'immerger dans ce sujet. Alors pourquoi je vous en parle ? Je vous parle de l'autisme car il y a quelques semaines, j'ai été pré-diagnostiquée d'un TSA par ma psy. Au moment où j'enregistre cet épisode, je suis toujours en attente d'un rendez-vous pour pouvoir avoir un vrai diagnostic. On est parvenu vers moi pour me proposer un rendez-vous pour pouvoir passer les tests. Je vis très bien le pré-diagnostic. C'est une réponse à beaucoup de mes questions, d'incompréhension sur moi, les autres. J'ai envie d'en apprendre beaucoup plus sur moi. Donc je n'ai aucun problème avec ça, ça ne me dérange pas du tout d'être pré-diagnostiquée autiste. Et j'espère qu'on me dira que c'est vraiment ça, qu'on me le confirmera, parce que je vais vraiment pouvoir me comprendre, comprendre des choses, tout mon parcours. Et puis je veux aussi avoir une meilleure qualité de vie, parce que je suis très très fatiguée. Les sens assez développés, les journées de travail par exemple, sont très compliquées pour moi. Je ne peux que vous conseiller, si les symptômes, ce dont je vous ai parlé un petit peu au début, vous parlent, de consulter un spécialiste, déjà un psychologue qui est connaisseur. Il existe beaucoup de ressources à ce sujet, si vous voulez creuser par vous-même avant de prendre rendez-vous. Je vous ai donné le site autisminfoservice.fr. Je vais mettre l'adresse dans la description de l'épisode, comme ça vous pourrez aller sur le site. Je vais vous donner aussi d'autres sources. J'ai écouté différents épisodes de podcasts qui parlaient de l'autisme féminin, ou de l'autisme en général, quand on m'a fait le prix de diagnostic, et quand on m'a proposé de faire le prix de diagnostic, ou quand ma psy m'a dit « voilà, moi je ressens ça chez vous, je pars encore dans tous les sens, c'est horrible » . Je ne sais pas si c'était ça, sûrement, peut-être. Je le saurais, je vous le dirai. J'écoute notamment un podcast qui est vraiment très bien, je vais mettre le lien aussi dans la description, c'est « Fais un effort » . C'est vraiment intéressant ce qu'elle dit, c'est vraiment bien. Il y a beaucoup de comptes sur Instagram à ce sujet, donc il y a des psys qui sont spécialisés dans le TSA, donc moi j'en suis quelques-uns. Je sais que par exemple, quand on va vraiment me diagnostiquer, j'en parlerai au travail, je le dirai, il n'y a pas à être gêné, ça ne me pose aucun problème. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode, ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein !