Speaker #0Il est temps de faire le bilan de 2024, c'est parti. Ça c'était mon intro pour l'épisode que je pensais diffuser au printemps, mais des changements que j'ai expliqués dans un épisode précédent font que j'ai dû le diffuser plus tôt. Bref, la temporalité n'est pas respectée. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir. Histoire, sport, art... etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent ma santé mentale j'enregistre cet épisode en janvier 2025 pour faire mon petit bilan de 2024, je vais donner 2-3 éléments de mon année, des choses que je voulais mettre en place entre autres pour l'année 2024 je voulais faire du sport des activités créatives, aller au cinéma et prendre soin de moi et de ma santé mentale. J'avais envie de créer, créer par moi-même pour me sentir bien. Créer, c'était mon petit mot pour 2024. Retour sur 2024. Premièrement, alors, mes activités créatives m'ont occupé en début d'année et puis j'ai arrêté. Je me suis investie sur autre chose après. J'en ai fait tant que j'avais besoin de créer certaines petites choses. Il y avait une utilité et puis je me suis arrêtée. Je suis allée au cinéma. Pour le sport, ce que je voulais mettre en place en 2024 n'a pas fonctionné. Je ne me suis pas inscrite dans un cours ou une salle de sport, et je n'en ai pas fait chez moi non plus. J'ai cherché, vraiment j'ai cherché, j'espérais trouver en septembre, j'étais motivée, j'avais trouvé quelque chose, et puis ça s'est mal fait au niveau du planning, ça n'allait pas avec mon travail, c'était compliqué d'y aller après. C'était aussi peut-être une bonne excuse. Pour ma défense, ça marche quand même beaucoup. Je n'ai pas de véhicule, donc pour aller au travail, j'utilise les transports en commun et j'ai plus de marge que le transport en commun. J'en parlerai dans mon prochain épisode, parce que là, je fais le bilan 2024 et le prochain épisode, ce sera mes résolutions pour 2025. Car vu que je n'ai rien fait cette année, l'année 2024, pardon, 2025, je remets ça dans mes objectifs. Alors pour 2024, je vais parler juste de deux événements qui m'ont chamboulé. Je suis une hypersensible, donc... on est facilement chamboulable et pour lequel j'ai tiré des leçons j'ai appris premier événement le premier trimestre de l'année 2004 a été difficile je n'étais pas bien psychologiquement je rencontrais un mal être au travail une surcharge de travail et une envie de partir si j'avais pu claquer la porte je leur ai fait malheureusement on n'est pas dans la période des trente glorieuses ou des lendemains on retrouve un boulot on est un peu coincé J'avais honte du travail que je faisais, je suis très consciencieuse et j'aime qu'il y ait de la qualité. Et là, au niveau de la qualité, il y avait tellement de choses que j'étais un peu une machine. C'était vraiment pas bien. C'est l'hypersensibilité. On ressent les choses un peu plus fortement que les autres. En face, on a besoin qu'on nous entende, qu'on nous comprenne. Pour assurer tout le monde, dans le cours de l'année, on m'a un petit peu allégée, mais je suis toujours bien chargée. Ce que j'en ai appris, ce que j'ai retenu, ce que j'ai mis en place après. Il faut savoir qu'au travail, il faut se protéger. Ce n'est pas un lieu de bien-être. Donc on est obligé de faire avec ça. Mais il faut se protéger. Cet événement et cette surcharge de travail m'ont permis d'essayer de me désinvestir émotionnellement du travail. C'est-à-dire que je ne fais plus d'heures sub, non rémunérées, de toute façon ils étaient non rémunérées, pour être bien, nickel, pour bien faire mon travail. Je fais mes horaires maintenant. Et puis ce qui n'est pas fait, ce sera fait les jours suivants. Et puis c'est comme ça. Je ne suis pas une machine. Ça m'a permis de mettre un arrêt à mon investissement, qui était aussi émotionnel. On est nombreux comme ça, de vouloir bien faire son travail. Quand on en demande trop, après c'est plus une vie, il faut penser à soi, notre santé c'est le plus important. C'est pas à moi de régler les problèmes de manque de personnel, et ma santé est plus importante que le travail. Au travail on ne prendra pas soin de ma santé, donc c'est à moi de prendre soin de moi. Du coup, je me suis investie un peu ailleurs, émotionnellement et intellectuellement. Parce que j'ai besoin d'avoir des occupations. Je ne peux pas rester à rien faire. J'avais envie de bien être. J'en avais pas au travail. Donc je me suis investie dans le podcast. Alors ça s'est peut-être pas vu des masses en 2024. Ça se verra peut-être un peu plus en 2025. Je l'espère. Mais j'ai passé du temps de travailler. Je me suis investie pour le podcast. Voilà le week-end. Et ça m'a fait beaucoup de bien. Parce qu'avec le podcast. Je me valorise en fait, moi toute seule. J'en ai jamais parlé à mes proches, parce que je leur dirais que c'est nul et qu'il ne faut pas l'écouter. On va aussi travailler sur la confiance en soi. J'en parle à personne, mais moi je me valorise toute seule et je suis contente de ce que je fais. Je suis fière de moi parce que je le fais toute seule. Même si je ne suis pas toujours contente de la forme, de toute façon je ne serai jamais heureuse. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Ce n'est jamais bien pour moi. Mais je fais quelque chose où je n'aurais jamais osé avant faire. Et je suis contente de ça. Et puis j'essaye de m'améliorer, j'essaye de me sentir plus libre de ma façon d'être. Dans les épisodes où j'ai commenté les matchs de rugby, en fin d'année, donc pendant la tournée d'automne, donc en automne 2024. J'étais plus spontanée, plus moi, sans avoir peur du jugement, du regard de l'autre, j'ai tout ce qui me passait un peu dans la tête, et ça c'était sympa, ça m'a vraiment libérée, ça m'a fait du bien. Là je suis un peu plus fermée, comme là actuellement je trouve, même si, bon, on verra l'écoute quand je ferai le montage. Quand je lis un texte, quand je suis et j'ai pas le même micro, Je me sens un peu plus fermée, un peu plus raide. C'est encore une chose à travailler et à améliorer. Et ça, c'est génial. C'est génial d'apprendre, de grandir, d'avoir des objectifs dans la vie. Voilà, j'en suis heureuse. Le podcast me rend heureuse. C'est une jolie petite passion. Deuxième événement dont je vais parler, qui était en fin d'année. Donc un peu plus difficile. Je vais en parler rapidement. Peut-être que plus tard, je ferai un épisode spécial dessus. En fin d'année. J'ai dû faire face au décès de mon petit animal de compagnie. Mon chat. Plutôt ma chatte. C'est horrible parce que ce mot est sexualisé. Chatte et chienne, on ne peut plus le dire. Quand j'étais petite, j'avais des chiens. Je disais que c'était des chiens, ce sont des femelles. Et quand on me disait « t'as un chat ? » Je disais « oui, c'est un chat, mais c'est une femelle. » Chienne et chatte, on ne pouvait plus le dire. Là, dans cet épisode, je vais le dire. On en mire de... les cons qui sexualisent tous les mots. On a eu 15 ans de vie commune. Donc elle est décédée, j'ai dû prendre la difficile décision de l'euthanasier pour qu'elle ne souffre pas ou plus. Je pense que si elle a souffert, c'est le dernier jour avant ça pouvait aller, c'était toujours un peu elle. Elle était fatiguée, elle était pas très bien mais elle était quand même bien avec moi, même si elle ne parlait beaucoup plus, je pense qu'elle était quand même pas très bien mais... Mais voilà, le dernier jour c'était le moment qu'il fallait. Ça pouvait plus continuer. Donc j'ai tout un travail de deuil. Pour expliquer, parce qu'il y a des gens qui ne comprennent pas, l'amour, on peut avoir un animal qu'on peut des fois assimiler comme un enfant. Moi j'ai été élevée dans une famille où l'animal c'était l'enfant en plus. C'est un caractère, c'est un tempérament, on connaît ses goûts, on sait ce qu'il aime. Sa façon de nous dire qu'il nous aime, ses démonstrations d'amour, sa façon d'être. Mon chat, ma chatte, c'était ça. Et les chiennes que j'ai eues quand j'étais petite, c'était pareil. La première chienne que j'ai eue quand j'étais petite, j'ai eu la chance, elle nous a fait beaucoup de portée. J'ai vécu avec des petits chiots très régulièrement. On donnait, on s'occupait jusqu'à leur trouver une famille, donc à 2-3 mois. Donc elle, elle avait un côté hyper maternel. Et c'est vrai qu'elle nous prenait un petit peu pour ses enfants, elle nous protégeait. Elle était adorable. Et ensuite, la deuxième chienne, c'était sa fille qu'on avait gardée. Elle a été élevée par sa mère comme un bébé, vraiment. Et nous, on a fait la même chose. On a continué toute sa vie. Il fallait lui donner à manger en petits morceaux, à ne manger pas trop les gros bouts comme ça. Moi, je l'ai prise comme une petite sœur pour moi. Et puis, avec ma chatte, c'était mon bébé. Elle avait son petit caractère. C'était une cohabitation, une colocation, où j'étais son esclave quand même, comme tous les maîtres de chiens, de Ausha pardon. Je partais tôt le matin pour payer son logement, sa bouffe, ses jouets, pendant qu'elle me regardait bien au chaud dans son lit qu'elle acceptait de partager. J'en parle un peu avec détachement pour pas trop y penser parce que depuis que c'est arrivé, je regarde plus les photos où elle peut apparaître. J'ai enlevé un peu toutes ses affaires. parce que j'essaye de ne pas y penser. J'ai mes petits moments, mes petits coups de blues où je me mets un peu à pleurer, mais ça va. Ça va mieux qu'au tout début. Avec le temps, ça ira mieux. Je pense que je me replongerai un peu dans les photos, dans les choses comme ça, ultérieurement. Quand je repenserai au très beau moment qu'on a vécu ensemble, comme maintenant avec les chiennes que j'avais quand j'étais petite, où je repense toujours au... mais il y a eu un moment où on a passé avec elle. Avec le temps, ça viendra pour mon chat. En fait, là, je ressens beaucoup de culpabilité. Il faut que je travaille sur ça dans l'année, je verrai, je ne sais pas, ou l'année suivante, quand je me sentirai plus à l'aise. Ce que je retiens de cette perte, j'ai le droit d'aller mal, même pour un animal, parce qu'il y en a qui ne comprennent pas, que c'est un deuil, que ça prend du temps. Il faut que je travaille, c'est que je n'ai pas à culpabiliser, même si c'est plus fort que soi. Je repense à la véto, qui s'est occupée d'elle le dernier jour. J'avais été la voir quelques jours après pour tout régler, pour tout ça. Et elle m'avait dit que c'était un deuil et que c'était long à faire. Et qu'elle-même, des mois, des années après, des fois, dès qu'elle entend un bruit, elle dit « Tiens, c'est mon animal qui arrive là. » Et moi, ça m'a fait ça au début. Et maintenant, un peu moins. Là, j'enregistre, on est en janvier 2025, un peu moins. Mais les jours qui suivaient, dès que j'entendais un bruit, je dis « Tiens, c'est elle qui arrive. » Donc ça, ça m'a fait vraiment du bien de l'entendre. Parce que je sais que ça va être long, que c'est un manque. C'est des petits rituels qu'on a ensemble. Et donc tout de suite, j'ai cassé un peu pour ne plus avoir les rituels, les horaires où il se passait des choses. Ne plus être accueilli quand on rentre chez soi. Donc voilà, je rentrais plus tard. Ou il fallait que j'ai de la musique ou que je sois occupée au téléphone pendant que je rentre. Et que tout de suite, je fasse autre chose et que je n'y pense pas. C'est beaucoup de culpabilité que je ressens, de devoir prendre la décision, même si c'est pour son bien. Et puis, les derniers instants, je culpabilise comment ça s'est passé. Je dois prendre soin de ma santé mentale et peut-être étudier, lire un peu sur la culpabilité. Il y a notamment un livre de Mona Chollet que j'ai acheté et que je n'ai pas encore commencé. Donc, je pense que je vais le lire cette année. Voilà, je verrai comment... quand ce sera le bon moment pour moi. Pour couper un peu avec tout ça, cette année j'ai lu des livres sur le développement personnel. C'est appelé comme ça mais c'est sur ma santé mentale, pour que ma petite tête se sente bien. J'en ai acheté plein aussi, il faut que je lise. J'en reparlerai probablement en 2025. Pour l'instant j'ai peut-être prévu, parce que mon planning ça change tout le temps, de faire peut-être des épisodes sur des livres que j'ai aimés. Ouais, peut-être que je ferai ça. En 2024, j'avais prévu plein de choses, et vu que je n'ai pas forcément tout mis en place, je les reporte en 2025, on pense au sport bien sûr. En 2024, j'avais pris la décision de m'occuper de moi, de ma santé mentale, de ma santé physique, et de faire ce que j'avais envie de faire. Me foutre la paix aussi, et être bienveillante avec moi. Je voulais aussi m'affirmer, prendre confiance en moi, d'une certaine manière. Mais tout ça va avec le travail sur ma santé mentale. Donc tout ça, je vais le garder pour 2025. On continue sur les mêmes bases que j'ai commencé à mettre en place. Et on essaye d'en mettre d'autres. Mais tout en bienveillance, il ne faut pas se mettre la pression. Les épisodes dans ma tête, dans mon planning, ils ne vont être diffusés qu'au mois d'avril. Catastrophique. Mais c'est parce qu'avant, il faut que je travaille. Et le montage va être long. On va avoir... le tournoi des signations qui va bientôt commencer et donc je sais que pendant février et mars je ne vais pas pouvoir faire autre chose que travailler sur le montage des épisodes de rugby donc c'est pour ça que mon bilan de 2024 et mes résolutions de 2025 vont arriver au mois d'avril avril, ouais, mai l'année sera déjà bien entamée même si c'est fait, c'est pas facile mais vous le ferez pour cette année 2025 de prendre le temps sur ce qui s'est passé d'en tirer des objectifs positifs même des fois dans les trucs négatifs on voit des choses voilà positive d'être bienveillant avec soi et de voir voilà tout ce qu'on a fait donc en 2024 ou vous le ferez pour là pour 2025 ce que vous avez aimé détester ce que vous avez envie de poursuivre pour l'année suivante ce qui vous a fait grandir ce que vous avez appris en petit bonus je vous invite à écouter les épisodes du début d'année de fin d'année de clementine sarlat qui a fondé le podcast La Matressence. C'est un podcast qui est plus dédié aux familles, un peu aux mères, aux pères, aux parents. Je n'écoute pas forcément tous les épisodes, mais elle fait souvent des épisodes de solo où elle parle de sa santé mentale, entre autres. J'écoute toujours ses épisodes de bilan et de résolution pour l'année suivante et je m'en inspire pas mal, notamment pour trouver un mot pour l'année. Voilà, j'avais trouvé pour 2024. C'était à la suite d'avoir écouté son épisode, voilà, ce que j'avais envie c'était de créer. J'étais pas heureuse au travail et je voulais, en dehors du travail, on a quand même 5 jours sur 7 où on travaille, je voulais créer par moi-même, je voulais faire par moi-même et être heureuse de faire quelque chose ou m'investir dans quelque chose. Pour expliquer, Clémentine Sarla a été journaliste sportive. C'est elle, il y a quelques années, qui commentait sur le terrain, au bord du terrain, les matchs de rugby. Et qui interviewait les joueurs pendant la mi-temps et à la fin du match. Je vous invite à écouter, c'est la matrescence. Je mettrai normalement, si j'y arrive, dans la description, le lien avec le nom de son podcast. Pour que vous puissiez l'écouter. Je crois que je vais m'arrêter là. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas... vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire sur votre plateforme d'écoute. Vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode, ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein !