Gustave Caillebotte - Parents & grand frère {2/15} #33 cover
Gustave Caillebotte - Parents & grand frère {2/15} #33 cover
Immergée Submergée - histoire, sport, art & santé mentale

Gustave Caillebotte - Parents & grand frère {2/15} #33

Gustave Caillebotte - Parents & grand frère {2/15} #33

11min |20/04/2025
Play
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Gustave Caillebotte - Parents & grand frère {2/15} #33

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11min |20/04/2025
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Description

Vous allez savoir qui sont les ancêtres, les parents & le grand-frère du peintre.


Vous allez entendre parler de :

  • Martial, le père,

  • Céleste, la mère,

  • Alfred, le grand frère


Gustave Caillebotte, artiste-peintre, qui a fait partie du mouvement Impressionniste & qui est reconnu en tant que tel uniquement depuis quelques années.

Il était considéré auparavant comme un mécène pour ses amis impressionnistes car il les aidait financièrement en leur achetant leurs toiles.

J'espère que vous aimerez Gustave, comme je l'❤️


Sources - livres :

  • "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard

  • "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous aimez cet épisode, vous aimerez les autres qui le concerne, il y a 15 épisodes.


Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez mettre des étoiles ⭐️ et/ou un gentil commentaire. Vous seriez des amours ❤️ 🙏


Parlez-en autour de vous, si vous aimez vos proches aimeront également 📣

🔔 Abonnez-vous pour ne rater aucun nouvel épisode.


📌 Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux : 

Instagram

Youtube

LinkedIn


📍Vous pouvez me retrouver sur toutes les plateformes :

Apple Podcast

Deezer

Spotify

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Amazon Music

...

CREDITS :

Voix et montage : Immergée Submergée

Musique : libre de droits - Ikson - Merry

Musique : libre de droits - Ikson - Reverie : Musique

Musique : libre de droits - HolFix - Vlog Time : Musique

Musique : libre de droits - Jaxsyn - Roses Are Red : Musique


Vous pouvez aimer le podcast, si vous aimez les suivants (en tout cas, moi, je les 💖 :

  • Affaires sensibles - Sous les jupons de l'Histoire - Les grandes traversées - Folie Douce

  • Les gens qui doutent - Les pieds sur terre - Mécanismes du journalisme - LSD, la série documentaire - Les couilles sur la table


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Nouvel épisode où on se reproche tout doucement de Gustave. Je vais vous parler aujourd'hui de ses parents et de son demi-frère Alfred. Passons à la famille Caillebotte. Les parents Martial et Céleste. Je vais commencer par Martial. Martial Caillebotte, donc Martial père. Nous verrons que Gustave va avoir un petit frère qui portera le prénom de son père. Donc là, on est bien sur Martial père. Donc, il est né le 8 avril 1799 à Donfront. C'est pas très loin d'Alençon, c'est en Normandie. Il est issu d'une famille de marchands de draps. En 1828, à 29 ans, il débarque à Paris, travailler comme employé, commis, dans une entreprise dirigée par de la famille. Martial est un homme intelligent qui aura du flair pour les affaires. Il deviendra riche, très riche, jusqu'à mettre ses enfants à l'abri financièrement toute leur vie. C'est un homme généreux aussi, qui fera profiter sa famille de sa fortune. Il aidera ses proches, les fera embaucher ou les hébergera dans l'un de ses nombreux logements. Revenons aux affaires. Martial investit dans l'établissement Chambry & Co qui fabrique des lits et des couvertures pour les armées de Louis-Philippe puis de Napoléon. La guerre est tout le temps là et l'entreprise ne connaît pas la crise. Chaque associé deviendra millionnaire. Si professionnellement Martial réussit, côté vie privée hélas il est beaucoup moins chanceux. Il a connu de véritables drames à plusieurs reprises. Il épouse en première noce, le 8 mai 1828, Adèle Zoé Boissière. Ils auront deux enfants, Léonie en 1830 et Alfred en 1834. En décembre 1836, la petite Léonie décède. puis sa mère Adèle quatre jours plus tard. Martial se retrouve veuf avec son fils Alfred, qui n'a que deux ans. Pendant sept ans, ils vont vivre ensemble, avant qu'en deuxième noce, il épouse Eugénie Séraphine Lemasquerier, en 1843. Mais elle décédera en 1844, après avoir mis au monde un petit garçon, Max, qui lui-même ne survivra pas. Encore une tragédie pour Martial, qui se retrouve une nouvelle fois veuf et perd un second enfant, Max, après Léonie. Il est de nouveau seul avec Alfred. L'homme se plonge dans le travail, le domaine où tout lui réussit. Il épouse en troisième et il est en train de se faire un petit peu de mal. Et dernière noce, le 14 septembre 1847, Céleste d'Aufrène, qui est la nièce d'Eugénie, sa seconde épouse, dont je viens de parler tout de suite. Céleste est petite-fille d'un notaire normand et fille unique d'un percepteur des impôts. Ils ont 20 ans d'écart, Martial a 48 ans et Céleste 28 ans, et puis il y a Alfred qui a 13 ans. Le couple aura donc trois enfants, Gustave, qui est né le 19 août 1848, René, le 27 janvier 1851, et Martial, même prénom que le papa, qui est né le 7 avril 1853. Dans sa cinquantaine, Martial devient juge au tribunal de commerce de la Seine à Paris. Il gère, arbitre les conflits et les litiges commerciaux. Pour ses bons et loyaux services à ce poste, en 1861, il obtient la Légion d'honneur. C'est un homme qui a tout le temps travaillé, toute sa vie. Il a juste réduit la cadence uniquement pour les deux mois d'été. Il quittait Paris pour la maison familiale à Hyères. C'était un petit peu télétravail avant l'heure. De là, il gérait tout et prenait le temps de regarder grandir ses enfants. Les trois derniers s'adonnaient à leur nouvelle passion. Gustave dessinait tout le temps, Martial passait son temps sur le piano, et René aimait les chevaux, il commençait à devenir un cavalier hors pair. C'est le 24 décembre 1874, à l'âge de 75 ans, que Martial décède. Céleste, sa femme, a 55 ans. Ses fils sont âgés de 40 ans à 21 ans. 40 ans pour Alfred et 21 ans pour Martial, le plus jeune. Le choc a été brutal, en plus pour un réveillon de Noël, pour cette famille qui est très croyante et pratiquante. Céleste, elle, vivra 4 ans de plus. Elle décède le 20 octobre 1878. Depuis quelques temps, elle ne quittait plus sa chambre, elle était alitée et avait très mal de tête. Ce sont Gustave et Martial, ses fils, qui se relayeront à son chevet jusqu'à son dernier souffle. Que ce soit pour Martial et Céleste, à ce jour, nous ne connaissons pas les causes de leur mort. Je vais passer ensuite à Alfred, le demi-frère de Gustave, René et Martial, et le premier enfant. de Marcial Père qu'il a eu lors de son premier mariage. On connaît moins de choses sur Alfred, parce qu'il était plus vieux et qu'en fait, il n'a pas vraiment grandi avec la fratrie. Il est rejoigné dès qu'il pouvait, mais il était plus âgé. Pour rappel, Alfred est né le 16 septembre 1834, donc il a 14 ans de plus que Gustave, 17 ans de plus que René, et 19 ans de plus que Martial. Ce que l'on connaît de lui, c'est surtout sa vocation, parce qu'il est devenu prêtre le 29 mai 1858 à 24 ans. Comme j'ai dit tout à l'heure, c'est une famille de fervents catholiques, ils sont très pratiquants. En 1864, Martial, père, il fait bâtir une petite chapelle dans leur domaine ailleurs, où son fils, qui est alors âgé de 30 ans, pourra dire la messe. Alfred, on sait qu'il a été aumônier militaire pendant que Gustave et René étaient au front, c'est-à-dire en 1870-1871. Et il a également connu de très violentes répression de la commune. On sait que plus de 700 fédérés ont été fusillés et leurs corps ont été jetés dans une fosse commune qui jouxtait l'église où il officiait. On apprend aussi qu'à 43 ans, en 1877, il devient le tuteur de trois orphelines de la commune, qui a eu lieu entre 1870 et 1871. C'était l'insurrection des Parisiens contre le gouvernement suite à la défaite contre les Prusses. Alfred était surnommé le curé le plus riche de Paris. Avec ses fonds personnels, il créa des écoles et des instituts de formation pour les enfants démunis. Il fondera également une société immobilière pour bâtir des logements sociaux. Il décède en 1896, l'année de ses 62 ans. Les informations sont modestes, mais voilà ce qu'on peut dire sur Alfred, ce qu'on sait sur lui. Le récap de mon immersion. Donc, pour faire un petit débrief, la famille Caillebotte est blindée financièrement. Martial, c'est un malin, c'est un instinctif, qui a du pif. Et grâce à cela, il mettra l'abri. sa famille ainsi que les générations suivantes. Vie perso, tragédie, comme je l'ai dit, il perd ses deux premières femmes et deux enfants. Niveau santé et hygiène à cette époque n'est pas glorieux. Pour Céleste, sa troisième et dernière femme, la mère de Gustave, on ne sait pas grand chose sur elle, mais on va dire que c'est plutôt normal, car les femmes sont invisibilisées et ne servent qu'à engendrer la progéniture. Donc son caractère, ses passions, ses avis, rien à faire. Alfred, le grand demi-frère, on ne sait pas grand chose sur lui, à part qu'il a été prêtre, parce qu'il n'a pas vraiment grandi avec Gustave. Dans le prochain épisode, on va en apprendre plus sur René, le petit frère de Gustave. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites que je ne peux pas nommer parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire. sur votre plateforme d'écoute, vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode. Ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein.

Description

Vous allez savoir qui sont les ancêtres, les parents & le grand-frère du peintre.


Vous allez entendre parler de :

  • Martial, le père,

  • Céleste, la mère,

  • Alfred, le grand frère


Gustave Caillebotte, artiste-peintre, qui a fait partie du mouvement Impressionniste & qui est reconnu en tant que tel uniquement depuis quelques années.

Il était considéré auparavant comme un mécène pour ses amis impressionnistes car il les aidait financièrement en leur achetant leurs toiles.

J'espère que vous aimerez Gustave, comme je l'❤️


Sources - livres :

  • "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard

  • "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous aimez cet épisode, vous aimerez les autres qui le concerne, il y a 15 épisodes.


Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez mettre des étoiles ⭐️ et/ou un gentil commentaire. Vous seriez des amours ❤️ 🙏


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Musique : libre de droits - Jaxsyn - Roses Are Red : Musique


Vous pouvez aimer le podcast, si vous aimez les suivants (en tout cas, moi, je les 💖 :

  • Affaires sensibles - Sous les jupons de l'Histoire - Les grandes traversées - Folie Douce

  • Les gens qui doutent - Les pieds sur terre - Mécanismes du journalisme - LSD, la série documentaire - Les couilles sur la table


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Nouvel épisode où on se reproche tout doucement de Gustave. Je vais vous parler aujourd'hui de ses parents et de son demi-frère Alfred. Passons à la famille Caillebotte. Les parents Martial et Céleste. Je vais commencer par Martial. Martial Caillebotte, donc Martial père. Nous verrons que Gustave va avoir un petit frère qui portera le prénom de son père. Donc là, on est bien sur Martial père. Donc, il est né le 8 avril 1799 à Donfront. C'est pas très loin d'Alençon, c'est en Normandie. Il est issu d'une famille de marchands de draps. En 1828, à 29 ans, il débarque à Paris, travailler comme employé, commis, dans une entreprise dirigée par de la famille. Martial est un homme intelligent qui aura du flair pour les affaires. Il deviendra riche, très riche, jusqu'à mettre ses enfants à l'abri financièrement toute leur vie. C'est un homme généreux aussi, qui fera profiter sa famille de sa fortune. Il aidera ses proches, les fera embaucher ou les hébergera dans l'un de ses nombreux logements. Revenons aux affaires. Martial investit dans l'établissement Chambry & Co qui fabrique des lits et des couvertures pour les armées de Louis-Philippe puis de Napoléon. La guerre est tout le temps là et l'entreprise ne connaît pas la crise. Chaque associé deviendra millionnaire. Si professionnellement Martial réussit, côté vie privée hélas il est beaucoup moins chanceux. Il a connu de véritables drames à plusieurs reprises. Il épouse en première noce, le 8 mai 1828, Adèle Zoé Boissière. Ils auront deux enfants, Léonie en 1830 et Alfred en 1834. En décembre 1836, la petite Léonie décède. puis sa mère Adèle quatre jours plus tard. Martial se retrouve veuf avec son fils Alfred, qui n'a que deux ans. Pendant sept ans, ils vont vivre ensemble, avant qu'en deuxième noce, il épouse Eugénie Séraphine Lemasquerier, en 1843. Mais elle décédera en 1844, après avoir mis au monde un petit garçon, Max, qui lui-même ne survivra pas. Encore une tragédie pour Martial, qui se retrouve une nouvelle fois veuf et perd un second enfant, Max, après Léonie. Il est de nouveau seul avec Alfred. L'homme se plonge dans le travail, le domaine où tout lui réussit. Il épouse en troisième et il est en train de se faire un petit peu de mal. Et dernière noce, le 14 septembre 1847, Céleste d'Aufrène, qui est la nièce d'Eugénie, sa seconde épouse, dont je viens de parler tout de suite. Céleste est petite-fille d'un notaire normand et fille unique d'un percepteur des impôts. Ils ont 20 ans d'écart, Martial a 48 ans et Céleste 28 ans, et puis il y a Alfred qui a 13 ans. Le couple aura donc trois enfants, Gustave, qui est né le 19 août 1848, René, le 27 janvier 1851, et Martial, même prénom que le papa, qui est né le 7 avril 1853. Dans sa cinquantaine, Martial devient juge au tribunal de commerce de la Seine à Paris. Il gère, arbitre les conflits et les litiges commerciaux. Pour ses bons et loyaux services à ce poste, en 1861, il obtient la Légion d'honneur. C'est un homme qui a tout le temps travaillé, toute sa vie. Il a juste réduit la cadence uniquement pour les deux mois d'été. Il quittait Paris pour la maison familiale à Hyères. C'était un petit peu télétravail avant l'heure. De là, il gérait tout et prenait le temps de regarder grandir ses enfants. Les trois derniers s'adonnaient à leur nouvelle passion. Gustave dessinait tout le temps, Martial passait son temps sur le piano, et René aimait les chevaux, il commençait à devenir un cavalier hors pair. C'est le 24 décembre 1874, à l'âge de 75 ans, que Martial décède. Céleste, sa femme, a 55 ans. Ses fils sont âgés de 40 ans à 21 ans. 40 ans pour Alfred et 21 ans pour Martial, le plus jeune. Le choc a été brutal, en plus pour un réveillon de Noël, pour cette famille qui est très croyante et pratiquante. Céleste, elle, vivra 4 ans de plus. Elle décède le 20 octobre 1878. Depuis quelques temps, elle ne quittait plus sa chambre, elle était alitée et avait très mal de tête. Ce sont Gustave et Martial, ses fils, qui se relayeront à son chevet jusqu'à son dernier souffle. Que ce soit pour Martial et Céleste, à ce jour, nous ne connaissons pas les causes de leur mort. Je vais passer ensuite à Alfred, le demi-frère de Gustave, René et Martial, et le premier enfant. de Marcial Père qu'il a eu lors de son premier mariage. On connaît moins de choses sur Alfred, parce qu'il était plus vieux et qu'en fait, il n'a pas vraiment grandi avec la fratrie. Il est rejoigné dès qu'il pouvait, mais il était plus âgé. Pour rappel, Alfred est né le 16 septembre 1834, donc il a 14 ans de plus que Gustave, 17 ans de plus que René, et 19 ans de plus que Martial. Ce que l'on connaît de lui, c'est surtout sa vocation, parce qu'il est devenu prêtre le 29 mai 1858 à 24 ans. Comme j'ai dit tout à l'heure, c'est une famille de fervents catholiques, ils sont très pratiquants. En 1864, Martial, père, il fait bâtir une petite chapelle dans leur domaine ailleurs, où son fils, qui est alors âgé de 30 ans, pourra dire la messe. Alfred, on sait qu'il a été aumônier militaire pendant que Gustave et René étaient au front, c'est-à-dire en 1870-1871. Et il a également connu de très violentes répression de la commune. On sait que plus de 700 fédérés ont été fusillés et leurs corps ont été jetés dans une fosse commune qui jouxtait l'église où il officiait. On apprend aussi qu'à 43 ans, en 1877, il devient le tuteur de trois orphelines de la commune, qui a eu lieu entre 1870 et 1871. C'était l'insurrection des Parisiens contre le gouvernement suite à la défaite contre les Prusses. Alfred était surnommé le curé le plus riche de Paris. Avec ses fonds personnels, il créa des écoles et des instituts de formation pour les enfants démunis. Il fondera également une société immobilière pour bâtir des logements sociaux. Il décède en 1896, l'année de ses 62 ans. Les informations sont modestes, mais voilà ce qu'on peut dire sur Alfred, ce qu'on sait sur lui. Le récap de mon immersion. Donc, pour faire un petit débrief, la famille Caillebotte est blindée financièrement. Martial, c'est un malin, c'est un instinctif, qui a du pif. Et grâce à cela, il mettra l'abri. sa famille ainsi que les générations suivantes. Vie perso, tragédie, comme je l'ai dit, il perd ses deux premières femmes et deux enfants. Niveau santé et hygiène à cette époque n'est pas glorieux. Pour Céleste, sa troisième et dernière femme, la mère de Gustave, on ne sait pas grand chose sur elle, mais on va dire que c'est plutôt normal, car les femmes sont invisibilisées et ne servent qu'à engendrer la progéniture. Donc son caractère, ses passions, ses avis, rien à faire. Alfred, le grand demi-frère, on ne sait pas grand chose sur lui, à part qu'il a été prêtre, parce qu'il n'a pas vraiment grandi avec Gustave. Dans le prochain épisode, on va en apprendre plus sur René, le petit frère de Gustave. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites que je ne peux pas nommer parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire. sur votre plateforme d'écoute, vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode. Ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein.

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Vous allez savoir qui sont les ancêtres, les parents & le grand-frère du peintre.


Vous allez entendre parler de :

  • Martial, le père,

  • Céleste, la mère,

  • Alfred, le grand frère


Gustave Caillebotte, artiste-peintre, qui a fait partie du mouvement Impressionniste & qui est reconnu en tant que tel uniquement depuis quelques années.

Il était considéré auparavant comme un mécène pour ses amis impressionnistes car il les aidait financièrement en leur achetant leurs toiles.

J'espère que vous aimerez Gustave, comme je l'❤️


Sources - livres :

  • "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard

  • "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous aimez cet épisode, vous aimerez les autres qui le concerne, il y a 15 épisodes.


Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous avez aimé cet épisode, vous pouvez mettre des étoiles ⭐️ et/ou un gentil commentaire. Vous seriez des amours ❤️ 🙏


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Vous pouvez aimer le podcast, si vous aimez les suivants (en tout cas, moi, je les 💖 :

  • Affaires sensibles - Sous les jupons de l'Histoire - Les grandes traversées - Folie Douce

  • Les gens qui doutent - Les pieds sur terre - Mécanismes du journalisme - LSD, la série documentaire - Les couilles sur la table


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Nouvel épisode où on se reproche tout doucement de Gustave. Je vais vous parler aujourd'hui de ses parents et de son demi-frère Alfred. Passons à la famille Caillebotte. Les parents Martial et Céleste. Je vais commencer par Martial. Martial Caillebotte, donc Martial père. Nous verrons que Gustave va avoir un petit frère qui portera le prénom de son père. Donc là, on est bien sur Martial père. Donc, il est né le 8 avril 1799 à Donfront. C'est pas très loin d'Alençon, c'est en Normandie. Il est issu d'une famille de marchands de draps. En 1828, à 29 ans, il débarque à Paris, travailler comme employé, commis, dans une entreprise dirigée par de la famille. Martial est un homme intelligent qui aura du flair pour les affaires. Il deviendra riche, très riche, jusqu'à mettre ses enfants à l'abri financièrement toute leur vie. C'est un homme généreux aussi, qui fera profiter sa famille de sa fortune. Il aidera ses proches, les fera embaucher ou les hébergera dans l'un de ses nombreux logements. Revenons aux affaires. Martial investit dans l'établissement Chambry & Co qui fabrique des lits et des couvertures pour les armées de Louis-Philippe puis de Napoléon. La guerre est tout le temps là et l'entreprise ne connaît pas la crise. Chaque associé deviendra millionnaire. Si professionnellement Martial réussit, côté vie privée hélas il est beaucoup moins chanceux. Il a connu de véritables drames à plusieurs reprises. Il épouse en première noce, le 8 mai 1828, Adèle Zoé Boissière. Ils auront deux enfants, Léonie en 1830 et Alfred en 1834. En décembre 1836, la petite Léonie décède. puis sa mère Adèle quatre jours plus tard. Martial se retrouve veuf avec son fils Alfred, qui n'a que deux ans. Pendant sept ans, ils vont vivre ensemble, avant qu'en deuxième noce, il épouse Eugénie Séraphine Lemasquerier, en 1843. Mais elle décédera en 1844, après avoir mis au monde un petit garçon, Max, qui lui-même ne survivra pas. Encore une tragédie pour Martial, qui se retrouve une nouvelle fois veuf et perd un second enfant, Max, après Léonie. Il est de nouveau seul avec Alfred. L'homme se plonge dans le travail, le domaine où tout lui réussit. Il épouse en troisième et il est en train de se faire un petit peu de mal. Et dernière noce, le 14 septembre 1847, Céleste d'Aufrène, qui est la nièce d'Eugénie, sa seconde épouse, dont je viens de parler tout de suite. Céleste est petite-fille d'un notaire normand et fille unique d'un percepteur des impôts. Ils ont 20 ans d'écart, Martial a 48 ans et Céleste 28 ans, et puis il y a Alfred qui a 13 ans. Le couple aura donc trois enfants, Gustave, qui est né le 19 août 1848, René, le 27 janvier 1851, et Martial, même prénom que le papa, qui est né le 7 avril 1853. Dans sa cinquantaine, Martial devient juge au tribunal de commerce de la Seine à Paris. Il gère, arbitre les conflits et les litiges commerciaux. Pour ses bons et loyaux services à ce poste, en 1861, il obtient la Légion d'honneur. C'est un homme qui a tout le temps travaillé, toute sa vie. Il a juste réduit la cadence uniquement pour les deux mois d'été. Il quittait Paris pour la maison familiale à Hyères. C'était un petit peu télétravail avant l'heure. De là, il gérait tout et prenait le temps de regarder grandir ses enfants. Les trois derniers s'adonnaient à leur nouvelle passion. Gustave dessinait tout le temps, Martial passait son temps sur le piano, et René aimait les chevaux, il commençait à devenir un cavalier hors pair. C'est le 24 décembre 1874, à l'âge de 75 ans, que Martial décède. Céleste, sa femme, a 55 ans. Ses fils sont âgés de 40 ans à 21 ans. 40 ans pour Alfred et 21 ans pour Martial, le plus jeune. Le choc a été brutal, en plus pour un réveillon de Noël, pour cette famille qui est très croyante et pratiquante. Céleste, elle, vivra 4 ans de plus. Elle décède le 20 octobre 1878. Depuis quelques temps, elle ne quittait plus sa chambre, elle était alitée et avait très mal de tête. Ce sont Gustave et Martial, ses fils, qui se relayeront à son chevet jusqu'à son dernier souffle. Que ce soit pour Martial et Céleste, à ce jour, nous ne connaissons pas les causes de leur mort. Je vais passer ensuite à Alfred, le demi-frère de Gustave, René et Martial, et le premier enfant. de Marcial Père qu'il a eu lors de son premier mariage. On connaît moins de choses sur Alfred, parce qu'il était plus vieux et qu'en fait, il n'a pas vraiment grandi avec la fratrie. Il est rejoigné dès qu'il pouvait, mais il était plus âgé. Pour rappel, Alfred est né le 16 septembre 1834, donc il a 14 ans de plus que Gustave, 17 ans de plus que René, et 19 ans de plus que Martial. Ce que l'on connaît de lui, c'est surtout sa vocation, parce qu'il est devenu prêtre le 29 mai 1858 à 24 ans. Comme j'ai dit tout à l'heure, c'est une famille de fervents catholiques, ils sont très pratiquants. En 1864, Martial, père, il fait bâtir une petite chapelle dans leur domaine ailleurs, où son fils, qui est alors âgé de 30 ans, pourra dire la messe. Alfred, on sait qu'il a été aumônier militaire pendant que Gustave et René étaient au front, c'est-à-dire en 1870-1871. Et il a également connu de très violentes répression de la commune. On sait que plus de 700 fédérés ont été fusillés et leurs corps ont été jetés dans une fosse commune qui jouxtait l'église où il officiait. On apprend aussi qu'à 43 ans, en 1877, il devient le tuteur de trois orphelines de la commune, qui a eu lieu entre 1870 et 1871. C'était l'insurrection des Parisiens contre le gouvernement suite à la défaite contre les Prusses. Alfred était surnommé le curé le plus riche de Paris. Avec ses fonds personnels, il créa des écoles et des instituts de formation pour les enfants démunis. Il fondera également une société immobilière pour bâtir des logements sociaux. Il décède en 1896, l'année de ses 62 ans. Les informations sont modestes, mais voilà ce qu'on peut dire sur Alfred, ce qu'on sait sur lui. Le récap de mon immersion. Donc, pour faire un petit débrief, la famille Caillebotte est blindée financièrement. Martial, c'est un malin, c'est un instinctif, qui a du pif. Et grâce à cela, il mettra l'abri. sa famille ainsi que les générations suivantes. Vie perso, tragédie, comme je l'ai dit, il perd ses deux premières femmes et deux enfants. Niveau santé et hygiène à cette époque n'est pas glorieux. Pour Céleste, sa troisième et dernière femme, la mère de Gustave, on ne sait pas grand chose sur elle, mais on va dire que c'est plutôt normal, car les femmes sont invisibilisées et ne servent qu'à engendrer la progéniture. Donc son caractère, ses passions, ses avis, rien à faire. Alfred, le grand demi-frère, on ne sait pas grand chose sur lui, à part qu'il a été prêtre, parce qu'il n'a pas vraiment grandi avec Gustave. Dans le prochain épisode, on va en apprendre plus sur René, le petit frère de Gustave. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites que je ne peux pas nommer parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire. sur votre plateforme d'écoute, vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode. Ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein.

Description

Vous allez savoir qui sont les ancêtres, les parents & le grand-frère du peintre.


Vous allez entendre parler de :

  • Martial, le père,

  • Céleste, la mère,

  • Alfred, le grand frère


Gustave Caillebotte, artiste-peintre, qui a fait partie du mouvement Impressionniste & qui est reconnu en tant que tel uniquement depuis quelques années.

Il était considéré auparavant comme un mécène pour ses amis impressionnistes car il les aidait financièrement en leur achetant leurs toiles.

J'espère que vous aimerez Gustave, comme je l'❤️


Sources - livres :

  • "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard

  • "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


Si vous aimez cet épisode, vous aimerez les autres qui le concerne, il y a 15 épisodes.


Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma.


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Voix et montage : Immergée Submergée

Musique : libre de droits - Ikson - Merry

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  • Affaires sensibles - Sous les jupons de l'Histoire - Les grandes traversées - Folie Douce

  • Les gens qui doutent - Les pieds sur terre - Mécanismes du journalisme - LSD, la série documentaire - Les couilles sur la table


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, pendant quelques minutes, je vais vous parler de Gustave Caillebotte, le célèbre peintre impressionniste, mais pas que. Je vais vous parler de lui, son caractère, ses passions, sa vie, sa famille, ses amis. A tout de suite ! Bonjour et bienvenue dans Immergée, Submergée, le podcast où je m'immerge dans les thèmes que j'aime, ou que j'ai envie de découvrir, histoire, sport, art, etc. etc. et où j'évoque mes émotions qui me submergent, ma santé mentale. Nouvel épisode où on se reproche tout doucement de Gustave. Je vais vous parler aujourd'hui de ses parents et de son demi-frère Alfred. Passons à la famille Caillebotte. Les parents Martial et Céleste. Je vais commencer par Martial. Martial Caillebotte, donc Martial père. Nous verrons que Gustave va avoir un petit frère qui portera le prénom de son père. Donc là, on est bien sur Martial père. Donc, il est né le 8 avril 1799 à Donfront. C'est pas très loin d'Alençon, c'est en Normandie. Il est issu d'une famille de marchands de draps. En 1828, à 29 ans, il débarque à Paris, travailler comme employé, commis, dans une entreprise dirigée par de la famille. Martial est un homme intelligent qui aura du flair pour les affaires. Il deviendra riche, très riche, jusqu'à mettre ses enfants à l'abri financièrement toute leur vie. C'est un homme généreux aussi, qui fera profiter sa famille de sa fortune. Il aidera ses proches, les fera embaucher ou les hébergera dans l'un de ses nombreux logements. Revenons aux affaires. Martial investit dans l'établissement Chambry & Co qui fabrique des lits et des couvertures pour les armées de Louis-Philippe puis de Napoléon. La guerre est tout le temps là et l'entreprise ne connaît pas la crise. Chaque associé deviendra millionnaire. Si professionnellement Martial réussit, côté vie privée hélas il est beaucoup moins chanceux. Il a connu de véritables drames à plusieurs reprises. Il épouse en première noce, le 8 mai 1828, Adèle Zoé Boissière. Ils auront deux enfants, Léonie en 1830 et Alfred en 1834. En décembre 1836, la petite Léonie décède. puis sa mère Adèle quatre jours plus tard. Martial se retrouve veuf avec son fils Alfred, qui n'a que deux ans. Pendant sept ans, ils vont vivre ensemble, avant qu'en deuxième noce, il épouse Eugénie Séraphine Lemasquerier, en 1843. Mais elle décédera en 1844, après avoir mis au monde un petit garçon, Max, qui lui-même ne survivra pas. Encore une tragédie pour Martial, qui se retrouve une nouvelle fois veuf et perd un second enfant, Max, après Léonie. Il est de nouveau seul avec Alfred. L'homme se plonge dans le travail, le domaine où tout lui réussit. Il épouse en troisième et il est en train de se faire un petit peu de mal. Et dernière noce, le 14 septembre 1847, Céleste d'Aufrène, qui est la nièce d'Eugénie, sa seconde épouse, dont je viens de parler tout de suite. Céleste est petite-fille d'un notaire normand et fille unique d'un percepteur des impôts. Ils ont 20 ans d'écart, Martial a 48 ans et Céleste 28 ans, et puis il y a Alfred qui a 13 ans. Le couple aura donc trois enfants, Gustave, qui est né le 19 août 1848, René, le 27 janvier 1851, et Martial, même prénom que le papa, qui est né le 7 avril 1853. Dans sa cinquantaine, Martial devient juge au tribunal de commerce de la Seine à Paris. Il gère, arbitre les conflits et les litiges commerciaux. Pour ses bons et loyaux services à ce poste, en 1861, il obtient la Légion d'honneur. C'est un homme qui a tout le temps travaillé, toute sa vie. Il a juste réduit la cadence uniquement pour les deux mois d'été. Il quittait Paris pour la maison familiale à Hyères. C'était un petit peu télétravail avant l'heure. De là, il gérait tout et prenait le temps de regarder grandir ses enfants. Les trois derniers s'adonnaient à leur nouvelle passion. Gustave dessinait tout le temps, Martial passait son temps sur le piano, et René aimait les chevaux, il commençait à devenir un cavalier hors pair. C'est le 24 décembre 1874, à l'âge de 75 ans, que Martial décède. Céleste, sa femme, a 55 ans. Ses fils sont âgés de 40 ans à 21 ans. 40 ans pour Alfred et 21 ans pour Martial, le plus jeune. Le choc a été brutal, en plus pour un réveillon de Noël, pour cette famille qui est très croyante et pratiquante. Céleste, elle, vivra 4 ans de plus. Elle décède le 20 octobre 1878. Depuis quelques temps, elle ne quittait plus sa chambre, elle était alitée et avait très mal de tête. Ce sont Gustave et Martial, ses fils, qui se relayeront à son chevet jusqu'à son dernier souffle. Que ce soit pour Martial et Céleste, à ce jour, nous ne connaissons pas les causes de leur mort. Je vais passer ensuite à Alfred, le demi-frère de Gustave, René et Martial, et le premier enfant. de Marcial Père qu'il a eu lors de son premier mariage. On connaît moins de choses sur Alfred, parce qu'il était plus vieux et qu'en fait, il n'a pas vraiment grandi avec la fratrie. Il est rejoigné dès qu'il pouvait, mais il était plus âgé. Pour rappel, Alfred est né le 16 septembre 1834, donc il a 14 ans de plus que Gustave, 17 ans de plus que René, et 19 ans de plus que Martial. Ce que l'on connaît de lui, c'est surtout sa vocation, parce qu'il est devenu prêtre le 29 mai 1858 à 24 ans. Comme j'ai dit tout à l'heure, c'est une famille de fervents catholiques, ils sont très pratiquants. En 1864, Martial, père, il fait bâtir une petite chapelle dans leur domaine ailleurs, où son fils, qui est alors âgé de 30 ans, pourra dire la messe. Alfred, on sait qu'il a été aumônier militaire pendant que Gustave et René étaient au front, c'est-à-dire en 1870-1871. Et il a également connu de très violentes répression de la commune. On sait que plus de 700 fédérés ont été fusillés et leurs corps ont été jetés dans une fosse commune qui jouxtait l'église où il officiait. On apprend aussi qu'à 43 ans, en 1877, il devient le tuteur de trois orphelines de la commune, qui a eu lieu entre 1870 et 1871. C'était l'insurrection des Parisiens contre le gouvernement suite à la défaite contre les Prusses. Alfred était surnommé le curé le plus riche de Paris. Avec ses fonds personnels, il créa des écoles et des instituts de formation pour les enfants démunis. Il fondera également une société immobilière pour bâtir des logements sociaux. Il décède en 1896, l'année de ses 62 ans. Les informations sont modestes, mais voilà ce qu'on peut dire sur Alfred, ce qu'on sait sur lui. Le récap de mon immersion. Donc, pour faire un petit débrief, la famille Caillebotte est blindée financièrement. Martial, c'est un malin, c'est un instinctif, qui a du pif. Et grâce à cela, il mettra l'abri. sa famille ainsi que les générations suivantes. Vie perso, tragédie, comme je l'ai dit, il perd ses deux premières femmes et deux enfants. Niveau santé et hygiène à cette époque n'est pas glorieux. Pour Céleste, sa troisième et dernière femme, la mère de Gustave, on ne sait pas grand chose sur elle, mais on va dire que c'est plutôt normal, car les femmes sont invisibilisées et ne servent qu'à engendrer la progéniture. Donc son caractère, ses passions, ses avis, rien à faire. Alfred, le grand demi-frère, on ne sait pas grand chose sur lui, à part qu'il a été prêtre, parce qu'il n'a pas vraiment grandi avec Gustave. Dans le prochain épisode, on va en apprendre plus sur René, le petit frère de Gustave. Pour cette série consacrée à Gustave Caillebotte, je vous donne mes sources. Deux livres, "Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu", de Stéphanie Chardeau-Botteri, aux éditions Fayard. Et le second, "Caillebotte, la peinture est un jeu sérieux", de Amaury Chardeau, aux éditions Norma. J'ai également trouvé d'autres informations sur différents sites que je ne peux pas nommer parce que c'était sur des recherches pour recouper des informations. Voilà, vous avez mes sources. Je vous remercie de m'avoir écouté. J'espère que l'épisode vous a plu. Si c'est le cas, vous pouvez mettre des étoiles et un gentil petit commentaire. sur votre plateforme d'écoute, vous seriez des amours. Vous pouvez également vous abonner au podcast, toujours sur votre plateforme d'écoute, pour ne pas louper les prochains épisodes. Dans la description, vous trouverez les différentes sources que j'ai évoquées lors de l'épisode. Ainsi que les réseaux sociaux où vous pouvez me suivre. Prenez soin de vous. Bisous tout plein.

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