- Speaker #0
Peut-être que vous ne le savez pas, mais en plus d'animer IMMO INSIDE, j'ai créé mon agence de gestion locative qui s'appelle BIMproperty. Imaginez la scène. Vous venez de signer pour acheter un appartement que vous voulez louer, vous en êtes hyper fière et vous avez bien raison de l'être. Sauf que maintenant, il faut trouver un locataire de confiance, solvable et respectueux de la copropriété. Il faudra également s'assurer que la note de votre diagnostic énergétique vous permette bien de le louer, sinon vous passerez obligatoirement par la case travaux. Eh oui ! Que de nouvelles responsabilités ! Mais par quel bout commencer ? Allez, comme je suis sympa, je vais vous partager une bonne nouvelle. Rendez-vous sur bimproperty.fr. C'est une agence de gestion locative qui vous garantira une location sur mesure et maîtrisée sur les aspects administratifs, comptables et techniques. BIMproperty, c'est un interlocuteur dédié, une astreinte 7 jours sur 7, l'assurance de trouver un bon locataire et de suivre pas à pas la vie quotidienne de votre bien. Fini les mauvaises surprises, les pertes de temps et les loyers impayés. Implantés en Ile-de-France et en région marseillaise, les gestionnaires sont disponibles, réactifs et très compétents, je vous le garantis. Alors simplifiez-vous la vie et confiez la gestion de votre appartement ou de vos bureaux à BIMproperty. Je vous mets le lien en commentaire. Et maintenant, je vous souhaite une bonne écoute ! Bonjour à vous, chers auditeurs d'IMMO INSIDE, j'espère que vous allez bien en ce début d'année et que vous avez apprécié l'introduction de ce nouveau podcast. Pour le moment, je dois vous dire que je suis très heureuse de vos premiers retours et cela m'encourage énormément à poursuivre l'aventure avec vous. J'ai le plaisir de vous partager aujourd'hui ma conversation avec Alexandre Bompard, ingénieur de formation, également diplômé de l'ESTP et de l'École des ponts et chaussées. Alexandre occupe désormais le poste de directeur du pôle d'expertise BIM chez SPIE Batignolles. Vous découvrirez notamment comment Alexandre participe à la transformation numérique du bâtiment, quelle est précisément sa définition du BIM, mais aussi comment l'humain est essentiel à son quotidien professionnel, mais aussi personnel. Bref, je ne vous en dis pas plus, et je vous laisse écouter mon échange avec Alexandre Bompard. Bonjour Alexandre.
- Speaker #1
Bonjour Cécile.
- Speaker #0
Comment vas-tu ?
- Speaker #1
Très bien et toi ?
- Speaker #0
Écoute, je vais très bien, je te remercie, je suis ravie de t'accueillir sur IMMO INSIDE et je te souhaite la bienvenue dans l'émission. Tu as été l'un des premiers à qui j'ai parlé du concept, à qui j'ai également demandé d'être mon invité et pour cela je tiens à te remercier de nouveau.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Tu connais le concept de l'émission IMMO INSIDE, on va évidemment parler de toi, de ton actualité, de tes formations. mais également des différents sujets qui te concernent, comme le BIM, la transformation digitale et je vais commencer cette conversation avec toi en te demandant de dire à nos auditeurs qui est Alexandre Bompard.
- Speaker #1
Je suis issu d'une école d'ingénieurs qui est assez généraliste et avec une ambition de travailler dans le secteur de la construction et de l'immobilier dans le sens large. Et j'ai enchaîné par la suite avec... en démarrant dans une équipe de maîtrise d'oeuvre jusqu'au moment où le BIM est apparu, où j'ai basculé après pour faire de l'accompagnement plutôt en phase d'exploitation-maintenance et pour finir ici aujourd'hui chez SPIE Batignolles, à réaliser des missions qui me passionnent autour du digital et de la construction.
- Speaker #0
Alors tu as rejoint SPIE Batignolles il y a quelques temps, est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus ?
- Speaker #1
C'est tout récent en effet. Ça date de novembre dernier où j'ai intégré le groupe SPIE Batignolles, qui est une entreprise de construction basée principalement en France, qui agit sur n'importe quel type d'opération, que ce soit de l'infrastructure, du bâtiment tertiaire fonctionnel, du bâtiment d'habitation, de l'industrie. Et j'ai rejoint pour travailler dans un domaine particulier qui est lié au digital et l'accompagnement des équipes travaux en particulier pour qu'elles soient un peu plus efficaces. sur les opérations en utilisant des données qu'elles collectent qui sont en complément de l'acte de construire.
- Speaker #0
Est-ce que tu pourrais nous donner plus précisément ton lien direct avec le secteur de l'immobilier ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai que j'étais plus dans la partie construction que dans l'immobilier, mais c'est vrai que c'est important de garder du lien entre la partie conception d'ouvrage, la réalisation et l'exploitation-maintenance, où forcément il y a des acteurs de l'immobilier qui sont présents à toute phase du cycle de vie d'une opération. Je m'en éloigne un petit peu plus en revenant un peu aux bases sur la conception et la réalisation au sein de Spi-Batignolles, là où j'étais un peu plus sur du bim en exploitation intense, ou en tout cas de l'action auprès d'assets managers, auprès de properties, auprès de building managers et de facility managers, qui forcément géraient du patrimoine immobilier. Chez SPIE Batignolles, il y a un peu moins de services liés au Fasting Management, même si c'est présent sur la partie équipement technique, CVC, plomberie, ELEC ou autres.
- Speaker #0
Tu nous as parlé de BIM. Je pense que chez certains de nos auditeurs, ce terme est absolument inconnu. Donc je vais te demander, s'il te plaît Alexandre, de nous donner non pas la définition du BIM, mais ta définition du BIM.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est un gros mot, le BIM. Pour faire très simple, depuis l'année des temps, on construit des ouvrages, on les exploite, on les gère, on les vend, on les détruit, on les rénove. Aujourd'hui, la construction et l'exploitation d'ouvrages est relativement complexe, et de plus en plus complexe avec de nouvelles normes. Et on a une chance qui est folle, c'est celle de travailler avec du digital aujourd'hui, qui est apparu il y a une centaine d'années. On est capable aujourd'hui de collecter, de capter, d'utiliser ces données pour mieux concevoir, mieux construire, mieux exploiter des ouvrages. Ce terme du BIM regroupe beaucoup d'éléments. L'idée derrière tout ça, c'est de pouvoir utiliser ces données propres à la conception, construction, à l'exploitation, maintenance, pour aider les acteurs à mieux collaborer, à mieux échanger. à mieux répondre aux enjeux d'aujourd'hui, de demain. Et c'est la combinaison de ces données qu'on collecte qui va être essentielle pour cette maîtrise dans le futur de ces enjeux.
- Speaker #0
Alors, on va rester dans le registre des définitions. Est-ce que pour les auditeurs d'Imo Inside, tu pourrais préciser à quoi tu fais référence quand tu parles d'exploitation et de maintenance ?
- Speaker #1
Ok, alors c'est vrai que... Je reviens un petit peu en arrière, mais quand j'étais en école, en école d'ingénieur principalement, moi ça ne me parlait pas du tout. Aussi la phase d'exploitation-maintenance, et même en démarrant en bureau d'études. Et j'avais toujours en tête ce côté, on est là pour construire. Et c'est la raison pour laquelle un grand nombre d'acteurs, de personnes qui étaient avec moi en études, sont partis dans des boîtes de BTP à faire de la conduction de travaux. sans forcément penser qu'il y avait une phase après la construction. Et c'est ce que j'ai commencé à découvrir dans la première entreprise dans laquelle j'ai commencé à travailler, sur la livraison d'un bâtiment après qu'il soit construit. C'est de se dire, qu'est-ce qu'on en fait ? Comment on le gère ? Il y a forcément de la maintenance à réaliser, du nettoyage, des réparations à faire, de la collecte des baux. de la gestion, de la valorisation de l'actif immobilier. Finalement, il y a tellement de métiers en phase d'exploitation maintenant, ce qui sera assez compliqué à tous les développer, mais il faut vraiment prendre en compte comme quoi il y a beaucoup d'acteurs en exploitation maintenant qui sont essentiels, surtout aujourd'hui, dans une phase où on est plutôt sur un besoin de rénover des ouvrages existants plus que de construire des ouvrages neufs. Et... C'est quelque chose que j'ai découvert en effet en démarrant en 2012-2013, où on m'a dit, tu dois être en charge de deux personnes qui sont basées dans des bureaux, qui sont là à faire des petites réparations, à changer des prises électriques, à changer des goulottes électriques, du faux plafond, un peu de faux plancher, des dalles de moquettes et de piloter également des équipements. qui me paraissait aussi pas forcément essentiel, ou en tout cas méconnu. Des onduleurs, des équipements techniques de ventilation, de climatisation, de chauffage. Et avec cet aspect, moi plutôt en tant qu'occupant... J'avais plutôt en tête, j'ai un problème de chaud, de froid dans mes locaux, comment je peux résoudre ce problème ? Et donc il y a plein de choses qu'on ne voit pas finalement, quand on est typiquement dans des bureaux, dans des bâtiments tertiaires, même dans du logement ou de l'industrie, il y a des personnes qui passent régulièrement pour vérifier que tout fonctionne correctement, pour qu'on puisse être... utiliser ces locaux par rapport à leur destination. Et c'est tous ces acteurs-là qui sont présents en phase d'exploitation intense qui sont essentiels, qui sont là pour faire vivre et pour faire perdurer l'ouvrage.
- Speaker #0
Quel a été ton déclic pour premièrement rejoindre une école d'ingénieur et par la suite te dire tiens, je vais faire du BIM ?
- Speaker #1
Oui, alors c'était en deux phases puisque au lycée... Je voyais des ouvrages se créer et j'avais envie de faire de l'architecture. Il s'avère que certaines écoles d'archi m'ont refusé les portes. Et je me suis penché aussi avec du passif. J'ai un grand-père qui était architecte, qui a beaucoup travaillé en France et à l'étranger, où je voyais d'un bon oeil les réalisations qu'il a pu faire. J'ai aussi participé à l'acte de créer, de construire par ce biais-là. Et donc, le fait de rejoindre une école qui s'appelle HEI à Lille avait cette option orientée bâtiment et architecture. Et ça m'a plu. C'est la raison pour laquelle j'ai intégré cette école post-bac directement, sans savoir trop ce que c'était l'architecture. Ce qui m'a permis d'y voir plus clair, c'est certains stages que j'ai pu faire où... On commençait à faire un peu de modélisation, mais très peu. Et surtout, un passage en stage en Chine, à Pékin, où là, j'ai fait du concours à GoGo, donc la modélisation d'ouvrages très très larges, des campus universitaires, des villes complètes, donc à l'échelle plutôt du quartier de la ville, avec plusieurs milliers de logements, avec des parcs aquatiques, etc. où j'en ai mangé. J'ai bouffé de la modélisation à gogo. À l'époque, c'était sur du sketch-up où on utilisait des logiciels craqués avec un objectif, c'est que ça coûte le moins cher possible, et en prenant un max de stagiaires. Donc là, c'était avec des emplois du temps assez chargés où c'était des charrettes à n'en plus finir, des journées très très longues pour retransmettre ces fameux livrables à des clients qui avaient certaines lubies particulières. Et donc ça, c'était la première étape sur le volet architecture. Et finalement, après ce stage, ça m'a permis de me dire que finalement, l'architecture, ce n'était pas forcément l'axe dans lequel je voulais perdurer. Et c'est la raison pour laquelle je suis rentré en France pour travailler plutôt en bureau d'études, en conception, en réalisation. Et ce qui était intéressant, c'est de toucher un peu à tout. Conception, réalisation, exploitation, maintenance. En même temps, sur la maîtrise d'œuvres, sur du contracte en général, donc piloter des entreprises travaux. Et également sur du facility management, donc l'exploitation et la maintenance de bâtiments. Et puis là est arrivé le BIM en 2014, où ça a fait un peu tilt, puisque je commençais à récupérer, je devais produire des documents en livraison d'ouvrages, les fameux DOE, que ce soit en plan 2D, de la récupération de la part des entreprises. Et le fait d'avoir aussi vu l'autre côté de la barrière en exploitation et maintenance, Cette problématique de récupération des informations, ce temps passé et ce temps perdu à essayer de retrouver dans les archives des plans qui ne sont plus à jour, des documents, on ne sait pas ce qu'il y en a, d'acheter les mauvaises pièces parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a sur place, de faire 3, 4, 5 passages, je trouvais ça un peu débile. Et c'était bien dommage de ne pas avoir à disposition des données qu'on avait pu collecter en phase de conception ou de réalisation. C'est là où j'ai vu aussi des formations à côté, donc déjà des entreprises qui se lançaient dans la démarche, Aegis en particulier, que j'ai eu la chance de rejoindre en 2014-2015. Et également, en parallèle, puisque je ne me sentais pas forcément compétent dans le domaine du BIM, c'est là où avoir vu passer en annonce Le fameux Master Specialized et BIM qui recrutait, je me suis dit, tiens, c'est peut-être une bonne opportunité. Et j'en suis complètement convaincu encore aujourd'hui. Je suis ravi d'avoir pu faire ce type de formation, ce Master Specialized et BIM au point chaussé, le STP. Une deuxième promotion qui était en pleine effervescence avec des acteurs qui venaient de tous les horizons. Et avec beaucoup de partage, beaucoup de partage. entre architecte, géomètre, maîtrise d'ouvrage, maîtrise d'œuvre, entreprise, fabricant, éditeur de solutions judiciaires. C'était très enrichissant et c'est la raison pour laquelle je suis encore très attaché à ce master spécialisé.
- Speaker #0
Est-ce que je peux te demander quelle est ta journée type ?
- Speaker #1
Je n'en ai pas. Je n'en ai pas, je n'en ai peu eu. Si, j'en ai eu peut-être un peu plus à l'époque quand j'étais chez SOCOTEC et j'avais l'équipe BIM in Motion sous ma responsabilité, où là, forcément, il y a du management et il y a des rituels à avoir sur des échanges avec les équipes. Moi, ce qui me plaît, c'est la partie développement, le fait de monter quelque chose, d'arriver d'un point A à un point B. Donc là, c'est ce qui se passe chez SPIE Batignolles, avec une envie de la part de la direction générale de développer et de mettre en place du BIM sur des opérations pour éviter d'avoir des déboires, des délais de planning, pour mieux maîtriser les coûts, la qualité des projets. Forcément, là, je monte une équipe avec des collaborateurs en interne du groupe Speed Atignol et également de l'externe. Et donc aujourd'hui, mes journées type, c'est vraiment de la réflexion sur la mise en place d'un plan d'action, le fait d'établir un peu cette fameuse feuille de route d'ici un an, trois ans, cinq ans, pour répondre à des besoins de la part de SPIE Batignolles. Et ça, ce qui me plaît, c'est toujours un peu cette réflexion, d'aller vers un peu d'inconnu, que tout ne soit pas fixé et planifié à l'avance. En tout cas, c'est un sujet de motivation pour moi sur un secteur où il y a encore beaucoup, beaucoup de choses à faire.
- Speaker #0
D'un point de vue humain, comment tu t'entoures dans ton métier ?
- Speaker #1
L'humain est hyper important pour moi, ce qui m'a fait aussi de temps en temps défaut. mais pour moi je ne peux pas bosser sans qu'il y ait une bonne relation humaine même s'il y a des points de tension il y en aura toujours mais c'est important de pouvoir trouver des solutions pour avancer ensemble Le Master spécialisé BIM en fait partie de cette mise en relation, le fait d'avoir un réseau. D'ailleurs, c'est une personne clé qui m'a aidé dans ma carrière. Typiquement, c'était entre le passage de ma première entreprise où j'ai fait la maîtrise d'œuvre et avant d'arriver chez Aegis, où j'avais besoin de conseils. J'avais besoin de conseils et je me suis tourné vers quelqu'un de la famille qui avait fait plein de bouts. plein de boîtes différentes, qui m'a donné deux conseils. Le premier, c'est de se dire qu'il fallait autant travailler sur la technique que sur le réseau. Le réseau est essentiel pour pouvoir avancer, échanger, se développer. Et je l'ai bien gardé en tête et ça m'a beaucoup, beaucoup aidé ces dernières années. Le deuxième, c'est d'avoir une idée de l'après. quels sont les sujets qui étaient importants pour les entreprises, qui sont importants aujourd'hui et qui seraient importants demain. Et c'est là où on avait échangé, je me rappelle, d'une soirée un peu longue avec lui sur un peu le développement, sur ce qu'on pouvait faire. Et c'est d'ailleurs avec lui qu'on a identifié la formation du MS BIM. Et c'était le fait de dire que le digital allait prendre une place importante. que la maîtrise d'oeuvre, en tout cas, Egy se mettait vraiment en ordre de marche. Et voilà, il m'a aidé à un moment clé dans mon parcours. Et je remercie parce que je ne serais pas aujourd'hui à cette position sans son aide.
- Speaker #0
On peut savoir de qui il s'agit ?
- Speaker #1
Oui, il s'appelle Gilles Gourlet. C'est un cousin, un cousin éloigné.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu dirais à Alexandre, cinq ans auparavant ? Si tu le rencontrais et que tu avais l'occasion de le rassurer sur son avenir professionnel, personnel.
- Speaker #1
Limite, je pourrais peut-être aller un peu plus loin dans le temps, si ça te va. Plutôt il y a 10-15 ans, où de base, je suis plutôt quelqu'un de réservé et j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Il me fallait beaucoup de temps. Cet Alexandre, je vous avais fait confiance, lance-toi. Et c'est pas grave si tu chutes, tu pourras te relever, et finalement assez rapidement, assez facilement. Je suis content de m'être lancé à certains moments délicats. Typiquement, ce genre de podcast, je pense qu'il y a dix ans, je n'aurais pas pu le faire du tout. Je n'aurais pas été à l'aise, je serais crispé. Et c'est vrai que le fait de se lancer, de se dire, bon allez, tentons et puis on verra ce qui se passe. Sortir de sa zone de confort, je lui dirais, sort de ta zone de confort, va voir le monde, va rencontrer des personnes. Inspire-toi de personnes clés qui peuvent ou pas changer ta perception, mais en tout cas d'avoir une vision la plus large possible, sans avoir d'a priori.
- Speaker #0
Alexandre, on s'est rencontrés en 2018. À l'époque, tu travaillais chez SOCOTEC. Qu'est-ce qui, selon toi, est important autour d'une table avec des acteurs qui ne se connaissent pas, qui n'exercent... absolument pas la même activité professionnelle, mais qui ont un seul et même lien, c'est répondre aux besoins du propriétaire ou en tout cas de l'exploitation au sens large. Qu'est-ce qui, selon toi, est primordial ?
- Speaker #1
Alors, c'est peut-être un peu un béaba, mais juste l'écoute, le fait d'essayer de comprendre quels sont les besoins des uns et des autres. Si on est plusieurs personnes différentes autour de la table, c'est que forcément... Il y a des métiers qui sont différents, avec un objectif qui est commun en effet. Soit c'est la bonne exploitation de l'ouvrage, soit c'est la valorisation du patrimoine en vue d'une rénovation, ou le fait de mieux collecter, mieux gérer son bâtiment. Si je me souviens bien, c'était même dans le bâtiment de la Tour Cristal qu'on s'était rencontrés, qui est d'ailleurs... aujourd'hui en travaux et je suis content de voir aussi que ce soit SPIE Batignolles qui réalise les travaux sur cette tour aujourd'hui en fait pour moi pour aller dans le sens de l'innovation il faut rester ouvert c'est à dire que pour faire de l'innovation il faut changer d'attitude c'est à dire qu'il faut changer de méthode potentiellement il faut être assez ouvert à de nouvelles pratiques à de nouvelles manières de collaborer de... de partager des éléments, ne plus se... On n'est plus à l'époque féodale, il n'y a plus de château fort. Je pense qu'on avancera beaucoup plus loin, et même demain beaucoup plus vite, si on laisse les données circuler. Il y a... Cette innovation, elle se passe par un état des lieux, pour savoir quelles sont les pratiques actuelles, comment on fonctionne aujourd'hui. pour savoir comment on peut fonctionner demain. Et à partir des pratiques actuelles, c'est de se dire comment je peux changer ces modes de fonctionnement et jusqu'où je pourrais aller en termes d'innovation. De manière mesurée, l'idée, ce n'est pas juste de rester sur des effets waouh parce qu'on a vu une pub à droite à gauche avec un modèle 3D, avec de l'IA dans tous les sens et ça marche très bien en test, mais finalement en déploiement, ça ne marche plus du tout. Pour ça, il faut rester quand même assez pragmatique. Donc, écouter les uns les autres, faire un état des lieux, voir un peu les marches à gravir pour pouvoir atteindre l'objectif, un objectif commun. Il y a forcément des données qu'on peut se partager et des efforts qui peuvent contribuer aux uns et aux autres. Et après, de les mesurer. Donc, si on... On ne se donne pas des règles par rapport à l'objectif. Là où on veut aller, on n'y arrivera pas. Il faut absolument qu'on puisse se mettre des jalons, se mettre en mode projet finalement. Tout simplement, relever des indicateurs, voir si ça marche, si ça ne marche pas. Pour piloter un peu du crédit impôt recherche et de l'innovation au sein de ce côté et en particulier chez Bimotion. dans toutes les innovations qu'on a pu développer, il y a des choses qui ne fonctionnent pas. Il faut le dire, c'est bien de capitaliser sur des développements qui ont échoué, en plus de ceux qui ont marché.
- Speaker #0
Comment vois-tu l'avenir de ton secteur ?
- Speaker #1
Un avenir qui, même si aujourd'hui, si on regarde très court terme, c'est un moment où on est un peu chahuté. Le secteur de l'immobilier, de la construction est un peu dans le dur aujourd'hui. j'ai envie de dire potentiellement tant mieux ça nous permet de réfléchir sur l'avenir, sur comment on peut changer les choses parce que si on reste tel quel on se droit dans le mur je vois L'avenir avec un secteur qui était un peu la traîne, le secteur de la construction, même de l'immobilier, qui était loin derrière d'autres secteurs d'activité, que ce soit du tourisme, que ce soit de la grande distrib. On a besoin de rattraper ce retard. On ne sera jamais aussi efficace que d'autres qui ont l'habitude de déplacer de la donnée. C'est une banque, une assurance. Ça déplace de la data, alors que dans la construction, on déplace de la matière. Donc forcément, c'est plus difficile à digitaliser comme secteur d'activité. Mais avec tout ce qui se développe, on a les technologies qui sont là, qui peuvent être adaptées à notre secteur d'activité. Et je vois d'un bon oeil ces développements ces 5 à 10 prochaines années. Un élément fort que je pense... Pour évoquer, je pense que l'activité, ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, typiquement du BIM management ou de l'accompagnement BIM, disparaîtra. Est-ce que c'est sous 5, 10 ans ? Je ne sais pas. Peut-être que je vais être un peu plus nuancé. Ça va se transformer. Ça doit se transformer pour ne pas disparaître. Je suis convaincu qu'aujourd'hui, la durée de vie de... de nos métiers sont plutôt de l'ordre de 3-5 ans plus que du 20-50 ans. Et donc, il faut toujours rester attentif au développement du secteur, de voir comment on peut se réadapter par rapport aux nouveaux besoins qui vont arriver.
- Speaker #0
On va parler un peu de ta vie personnelle, sans rentrer trop évidemment dans l'intimité de ta vie. Est-ce que tu pourrais nous confier ce qui fait qu'aujourd'hui, tu réussis à conserver un équilibre de vie entre ta vie personnelle et ta vie professionnelle ? Qu'est-ce qui fait que, quand tu as eu une journée compliquée, tu vas quand même te coucher en te disant : j'ai ce petit truc dans ma vie perso qui fait que j'arrive à conserver cet équilibre ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Je pense que c'est important d'avoir une soupape de décompression. Ce n'est pas évident, il faut arriver à la trouver, chacun à la sienne. C'est vrai que... Moi, ça peut être en tapant des balles, faire un golf ou un tennis pour décompresser ou simplement se bouger. Typiquement, je pense à certaines personnes, typiquement des petits rituels qu'on avait même chez Sokotech avec des équipes. On allait se faire un bon resto à midi avec Min Trongenguyen s'il écoute le podcast. mais de trouver des moments clés qui nous permettent de couper. On est quand même dans le secteur de la construction. Ce n'est pas un secteur où il y a des risques énormes. On n'est pas là à jouer avec la vie des collaborateurs comme on pourrait l'avoir en tant que médecin ou d'autres. Là, de notre côté en plus, sur la partie... partie digitale, on est là à collecter, à produire, à mettre en place la donnée. Donc, en fait, un des impacts, ça peut être un impact financier, ça peut être un impact relationnel, ça peut être un impact un peu technique, mais en tout cas, je touche du bois, c'est rarement vital pour les collaborateurs ou les personnes qui vont occuper les ouvrages. Donc, il faut relativiser les choses et... même si ce n'est pas simple tous les jours de relativiser, c'est de trouver des moments clés, des moments sanctuarisés des temps, les week-ends ou les soirs en semaine, ou même entre midi et deux.
- Speaker #0
Parmi les aspects de ta personnalité, est-ce que tu as des traits de caractère qui t'ont servi à un moment donné ?
- Speaker #1
Il y en a quelques-uns. Quelques traits...
- Speaker #0
Typiquement, la curiosité, ça m'a beaucoup aidé. Le fait de rester curieux, le fait de rester ouvert. Ne pas me dire, de toute façon, on a toujours fait comme ça, on fera comme ça les 15, 20 prochaines années. Ça, ça m'a aidé. Et ce que je vois en discutant avec d'autres personnes qui n'ont pas eu forcément cette même logique, ça a pu être beaucoup plus dur pour elles. En tout cas aujourd'hui, et je pense que ça le sera encore plus demain. Avec un monde qui change, il y a... Il y a besoin de rester curieux, il y a besoin de trouver aussi un aspect positif à ce qu'on fait aujourd'hui et à ce qu'on fera demain. L'autre aspect important qui m'a au démarrage beaucoup desservi, mais servi, c'est plutôt la partie relation humaine. Au démarrage, encore une fois, j'avais un peu de mal à échanger avec les uns et les autres, à partager, à me confier également. Le fait de se partager aujourd'hui des éléments au travers d'un réseau qui est grandissant, d'être aussi bienveillant envers les uns et les autres avec qui on a l'habitude de travailler ou même au niveau perso, c'est, je pense, essentiel. On ne peut plus se permettre de faire son truc dans son coin. de ne pas prendre conscience de l'autre quand on travaille, ce n'est plus possible. Il faut absolument qu'on puisse travailler ensemble. C'est devenu une force, le fait de travailler ce réseau, de partager des informations, de communiquer, d'aider, même sans forcément avoir un retour direct. C'est où ? ne pas attendre de retour, forcément. Et finalement, les années passent et on se rend compte que le retour, il se fait simplement, naturellement, parce qu'on a aidé une personne à un moment donné dans la vie.
- Speaker #1
Alors, bien souvent, on nous parle de réseau et de l'importance de savoir bien s'entourer. Est-ce que pour les auditeurs d'IMMO INSIDE, tu pourrais nous expliquer comment tu as développé ton réseau et comment tu l'entretiens ?
- Speaker #0
C'est vrai qu'il y a plein de réseaux qui s'entrechoquent. J'ai toujours pensé que finalement, au sein de l'entreprise, l'entreprise était un peu la colonne vertébrale et qu'on développait du réseau autour de l'entreprise, pour un réseau professionnel en tout cas. C'est la raison pour laquelle, en changeant d'entreprise, finalement on changeait un peu de colonne vertébrale mais je ne changeais pas de réseau. Je ne coupais pas court à ce premier réseau que j'ai pu constituer. Le réseau, il va dans les deux sens aussi. C'est important de faire partie d'un réseau et de participer à ce réseau. Et donc, au-delà des entreprises, il y a pas mal d'autres sources, ou en tout cas d'autres endroits où c'est important d'échanger, de partager sur des sujets larges ou précis. Et typiquement, le... au sein du Master Spécialisé et puis les échanges qu'on a pu avoir, là c'était le cas en 2015-2016, il me semblait important de ne pas couper avec ce réseau-là, d'où le fait de monter un ALUMNI avec le Master Spécialisé BIM des ponts et chaussées et de l'ESTP. Et ce réseau qui aujourd'hui est assez large, avec 500-600 personnes qui font partie du réseau, et qui est important de mettre en relation pour des sujets techniques, pour pouvoir mieux se comprendre sur des opérations. Sur des sujets comme ça qui sont très mouvants, c'est important de partager avec des pairs un peu l'état des lieux et de rester au courant de ce qui se passe, des innovations, des efforts qui sont faits, et de... des problématiques rencontrées par les uns et les autres. Et c'est vrai que ce réseau me semble important, des alumnis, donc l'assaut MS BIM ALUMNI, qui continue à poursuivre sa route, où je suis content de prendre un petit peu de temps pour continuer à le faire vivre avec tous les membres de l'assaut. Après, il y a d'autres associations qui sont importantes par rapport plutôt à côté perso des réseaux personnels ou professionnels dans lesquels il serait important d'échanger, que ce soit au niveau national. Je pense qu'il y a encore beaucoup de choses à faire auprès de réseaux type Building Smart. ou bien d'autres qui sont... qui ne sont pas encore assez bien exploitées ou qui peuvent aussi s'y bouger, avec, je pense aussi, les réseaux BIMERS qui s'est pas mal développé ces dernières années, qui a pu permettre de faire développer certaines personnes qui se posent des questions autour du Beam, qui se posent encore des questions, et qu'on puisse avoir, au final, un discours qui soit cohérent, partagé avec ses pairs. Et surtout utile pour le secteur.
- Speaker #1
Est-ce que tu as un rêve, un projet personnel que tu souhaites absolument réaliser en dehors de ta carrière ?
- Speaker #0
Alors, en dehors de la carrière, il y a plein de choses un peu délirantes que j'aurais bien voulu développer. D'ailleurs, la partie développement de choses liées à l'immobilier, bien entendu, puisque c'est quand même plus simple. C'est un secteur qui me tient à cœur. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai envie de poursuivre, en tout cas dans cette activité-là, même si ça ne devient pas forcément quelque chose de professionnel, mais toujours en lien avec l'immobilier, typiquement. Le fait de mieux exploiter certaines caves en sarte pour mettre à disposition, en tout cas stocker des bouteilles de vin, ça peut être une idée, mais il y en a des milliers d'idées qui me sont en tête. Et toujours, j'évolue avec un réseau autour de la construction et de l'immobilier. Au-delà de la partie professionnelle, je suis attaché à ce milieu-là. Donc si je dois faire quelque chose demain, ça sera lié à ces secteurs, je pense, en grande partie. D'autres choses qui seront complètement différentes, qui pourraient m'intéresser, mais en tout cas, ce que je fais un peu, mais l'assistance auprès d'autres personnes, le fait d'aider. des personnes qui sont dans le besoin de tout type, que ce soit au niveau scolaire, professionnel ou dans un des besoins financiers, ou de l'aide, de pouvoir partager pour qu'on se développe tous ensemble correctement. Ça, ça me tient à cœur.
- Speaker #1
Est-ce que tu as un ouvrage qui t'a aidé à un moment donné dans ton parcours ?
- Speaker #0
Je pense à un truc en particulier. chez SOCOTEC pour une réunion annuelle des managers où il y a eu une présentation qui m'a beaucoup marqué d'une personne qui s'appelle Peter Hinsen qui a rédigé un bouquin il y a quelques années qui s'appelle The New Normal qui expliquait un peu l'effet de la transformation digitale dans tous les secteurs d'activité et avec un effet plateau en disant voilà depuis Depuis la nuit des temps, il y a eu des innovations. Les innovations, après, elles ont été utilisées pendant un certain temps. Et voilà, il y a toujours cette phase de développement et cette phase d'utilisation. Et finalement, là, il réalise des interviews et puis des présentations. Sa nouvelle conférence qui est The Never Normal. Et en se disant qu'il n'y a plus d'effet plateau. On est toujours dans un système où là... Dès qu'il y a une innovation qui apparaît, il y en a d'autres qui se poursuivent. Et on n'a plus de temps où on va pouvoir capitaliser en disant Bon, c'est bon, j'ai fait un effort, j'ai appris quelque chose, je vais pouvoir l'utiliser. On ne peut plus se permettre de rester comme ça, un peu sans rien faire pendant quelques années, je pense, en utilisant ses acquis sans rien faire d'autre. Je pense qu'il n'y a plus d'éléments complètement acquis. sur lequel on se dit 3, 5, 10 prochaines années, je ne prends pas de formation, je l'utilise tel quel et puis je produis. Et je pense que dans l'avenir, il y aura ce besoin de monter en compétences perpétuelles. Il y aura besoin d'être, encore une fois, attentif à ce qui se passe autour de nous, d'être proactif, curieux, de pouvoir... Être capable d'intégrer facilement des modifications, des changements d'attitude, des changements de méthode qui ne sont pas simples. Aujourd'hui, un peu, on efface. Là, ces dernières années, j'étais assez confronté à des personnes très résistantes aux changements, que ce soit côté maîtrise d'ouvrage ou même au sein du groupe Sokotech, au sein de Spibatignolles. des équipes qui ont du mal à changer de méthode, ce qui est complètement logique quand ça fait 30 ans qu'ils ont travaillé avec les mêmes méthodes. C'est plus trop cas, mais il y a 5-6 ans, beaucoup travaillent encore sur du papier. Le digital, ce n'est pas pour moi. De toute façon, je suis à 5 ans de la retraite. Ce n'est pas à moi que tu vas faire changer de méthode. Sauf que le monde de demain, il ne sera plus comme ça. On ne pourra plus rester sur une carrière complète avec une méthode développée en 2015 qu'on aura encore en 2045.
- Speaker #1
Alors Alexandre, on arrive à la fin de ce podcast. Je vais te poser quelques questions signatures. Quelle personne aimerais-tu entendre à ce micro ?
- Speaker #0
Typiquement, quand on parle de résistance au changement, j'en ai une qui me vient en tête, Valérie Rémond. qui est chez Valophis, le groupe Valophis, un bailleur social basé à Créteil, qui travaille aujourd'hui sur cette transformation digitale au niveau de la maîtrise d'ouvrage. Donc au sein d'un bailleur, comment on facilite l'utilisation de ces données, comment on arrive à récupérer ces informations qui peuvent être un peu à droite à gauche. Donc il y a un gros sujet de numérisation du patrimoine. de mise en place de nouveaux outils et aussi avec le passif côté de la DSI qui avait pu mettre en place des solutions, mais je ne veux pas trop en dire non plus pour laisser la primeur là-dessus. Mais voilà, elle est en plein dans cette transformation au cœur d'un sujet d'utilisation des données pour une meilleure gestion du patrimoine immobilier, pour mieux anticiper les futurs travaux de rénovation, pour mieux gérer. les contrats avec les prestataires qu'ils ont aujourd'hui. Et je pense que ça peut être une bonne personne à interviewer.
- Speaker #1
Je le note et je te remercie du conseil. Et je vais terminer par une dernière question. Parmi les auditeurs d'IMMO INSIDE, il y a possiblement des personnes qui ont peut-être été déçues d'une expérience, d'une société similaire à la tienne. Quelle serait ta phrase de conclusion pour les convaincre de ton domaine d'activité ?
- Speaker #0
Alors, s'ils ont été déçus, il ne faut pas qu'ils hésitent à aller voir du monde, à échanger avec des acteurs, tout type d'acteurs. S'il y a besoin d'en savoir plus, aucun problème pour aller prendre un verre ou un café ensemble et échanger. Je pense que c'est important de se recentrer, de réfléchir, mais pas que tout seul, avec également d'autres personnes qui ont pu avoir ce même vécu, ou en tout cas un vécu similaire. de freins, de problématiques, d'échecs, de questionnements sur l'avenir, sur ce qu'ils sont capables de faire, d'un syndrome de l'imposteur ou autre. Et donc là-dessus, c'est important de se renseigner, d'échanger, d'échanger aussi ses craintes. Et pour ceux qui auraient... encore des doutes sur ce secteur d'activité, le secteur de l'immobilier, du bâtiment, qui a l'air un peu bourrin, qui n'est pas le plus attractif au monde. En tout cas, surtout vu des autres secteurs d'activité, c'est un secteur qui est en pleine transformation, qui va prendre en compte cette transformation. Donc il y a beaucoup de choses à développer, beaucoup de choses à changer. Et bien, soyez... un des acteurs de cette transformation du secteur.
- Speaker #1
Merci Alexandre.
- Speaker #0
Avec plaisir. Merci Cécile.
- Speaker #1
Nous arrivons donc à la fin de notre épisode et de la discussion que j'ai eue avec Alexandre Bompard, que nous remercions encore une fois chaleureusement. J'espère que cet épisode vous aura plu. N'hésitez pas à liker, commenter et partager cet épisode le plus possible. Merci à vous et à très bientôt !