- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Inclusif. Aujourd'hui, nous allons parler d'autisme et d'intégration professionnelle. Dans notre société, soit ce mot fait peur, soit il attendrit, car on a presque tous la référence de Forrest Gump. Pourtant, malgré l'imagerie populaire, les personnes autistes ont des qualités et des compétences particulièrement appréciées dans le monde de l'entreprise. Ce sont souvent des personnes perfectionnistes, méticuleuses, persévérantes, ponctuelles et respectueuses des règles. En gros, de super salariés. Pour nous en parler, Yann reçoit Laetitia, directrice de Patapain à Montluçon, ainsi qu'Estelle la maman de Théo. Dans cet épisode, nous verrons comment leur travail collaboratif a pu permettre l'intégration réussie d'un jeune homme autiste. De la rencontre par l'intermédiaire de l'association Autisme Entraide Sans Frontières à l'embauche en CDI de Théo, Laetitia et toute son équipe ont fait preuve d'une volonté forte et d'un engagement sans faille pour la réussite de ce projet. Tous se livrent en toute franchise sur les difficultés qu'ils ont pu rencontrer, les freins à surmonter, afin d'arriver à ce que Théo, finalement, devienne un salarié comme un autre. Des mots d'ordre ? Patience, bienveillance et surtout souplesse.
- Speaker #1
Bonjour à vous trois. Bonjour Laetitia, bonjour Estelle, bonjour Théo. Laetitia, est-ce que vous pouvez vous présenter en deux minutes ?
- Speaker #2
Bonjour, je suis Laetitia Dumas, directrice du Patapain situé à Désertines, depuis novembre 2019.
- Speaker #1
Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de votre parcours professionnel et puis de votre arrivée chez Patapain en tant que directrice ?
- Speaker #2
Donc, j'ai toujours travaillé dans la restauration rapide. Donc, j'ai fait d'autres enseignes. J'ai été manager en restauration rapide. Je suis directrice et je suis arrivée chez Patapain en novembre 2019. J'ai été formée au Patapain de Jules Gade et en décembre, j'ai repris la direction de Desertine.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui vous a motivé à embaucher Théo, un jeune homme avec un trouble autistique chez Patapain ?
- Speaker #2
En fait, ma démarche, à la base, c'était de pouvoir offrir une chance à quelqu'un qui n'en avait pas. Donc j'avais discuté un petit peu avec une personne de Patapin qui est devenue mon directeur régional aujourd'hui. Il m'a encouragée justement à travailler dans ce sens. J'ai discuté avec le président de l'association pour l'autisme. Et donc, du coup, il m'a présenté la maman de Théo.
- Speaker #1
Et justement, après cette rencontre de Théo, et cette volonté aussi affichée de l'intégrer ou de recruter une personne différente finalement, comment vous avez préparé son arrivée dans votre équipe ? Quelles mesures vous avez prises en particulier pour faciliter son intégration ?
- Speaker #2
Alors, j'ai beaucoup discuté avec mon équipe, expliqué ce qu'était l'autisme, J'ai discuté un petit peu avec eux pour voir les freins qu'ils pouvaient avoir. J'ai essayé de lever des problèmes qui n'en étaient pas justement, parce que beaucoup se mettent des freins, mais finalement intégrer une personne en situation de handicap, ce n'est pas si difficile que ça. Dans un premier temps, j'ai sondé un petit peu mon équipe et j'ai mis les personnes volontaires qui souhaitaient vraiment intégrer Théo avec nous, parce que je ne voulais pas le mettre en échec. et on a démarré par d'abord une semaine de stage. Ensuite, il avait eu une semaine de repos. On a continué avec une autre semaine de stage et du coup, ça a matché. Et après, on a dû faire un CDD. En fait, ce qu'il fallait évaluer au départ avec Théo, c'était sa fatigabilité. Donc, il s'est avéré qu'il pouvait faire 8h30 sans pause, sans aucun problème. Est-ce qu'il pouvait travailler pendant... plusieurs semaines sans être épuisé. Donc, il ne s'est avéré que pas du tout. Il faut même lui dire de prendre des vacances, parce qu'il n'en prend pas. Il n'est pas fatigué. Et on a établi un planning, c'est le seul d'ailleurs qui a un planning fixe dans l'équipe. Il fait 8h midi tous les jours, du lundi au vendredi. Et ses jours de repos ne changent pas. C'est la seule particularité vraiment portée à son cours. par rapport aux autres.
- Speaker #1
Vous disiez que ce n'est pas difficile d'embaucher une personne capée, mais finalement, à contrario de beaucoup qui pensent que ça peut être une vraie limite. à l'organisation du travail, à la compétitivité ou à la productivité de l'entreprise ?
- Speaker #2
Dans un premier temps, avec Théo, il a fallu un peu plus de patience. Effectivement, au départ, il a fallu qu'il trouve ses repères. Après, il y a certaines choses qu'on ne peut pas lui demander, mais avec le temps, il fait énormément de choses. C'est-à-dire qu'on dit qu'un autiste, on ne peut pas lui troubler sa routine. chez Théo c'est pas du tout vrai en fait je pense qu'il faut trouver les bonnes personnes avec qui travailler Théo demain il va arriver je vais lui dire bah écoute tu commences pas par par les desserts d'ailleurs c'était le cas aujourd'hui tu commences pas par les desserts tu commences par les fougasses il n'y a eu aucun problème il a fait les fougasses hier moi je lui ai dit tu m'arrêtes les fougasses je veux des pizzas tout de suite il a arrêté de faire les fougasses bah voilà il accepte Théo il accepte d'être contrarié et J'ai rencontré aucun problème avec lui. D'ailleurs, Théo, c'est le seul employé qui n'est jamais en retard, qui n'est jamais malade. C'est vrai, il n'est jamais absent. Il est toujours de bonne humeur, d'humeur égale. C'est l'employé parfait. C'est mon chouchou.
- Speaker #1
Il n'y avait pas de grandes difficultés finalement, mais je m'adresse à Estelle, sa maman. Quelles ont été les difficultés rencontrées par Théo, selon vous, dans sa recherche d'emploi avant qu'il n'arrive chez Patapain ?
- Speaker #3
En fait, avant d'arriver chez Patapain, déjà c'est son premier emploi, et après il ne cherchait pas de travail. En fait, Théo était très anxieux, il n'avait aucune confiance en lui, il ne parlait pas aux gens. Donc pour arranger tout ça, il a fait beaucoup de sport. Il a fait à peu près 8 à 10 heures de sport par semaine. Donc il a fait de l'équitation, il a fait de la boxe, il est allé à la salle de sport aussi, ça lui a permis de prendre confiance en lui. Et puis un jour, l'association ESF m'a téléphoné en me disant :"Écoute Estelle, Patapain, qui est juste en dessous de l'association, recherche une personne autiste pour travailler avec eux et est-ce que Théo serait d'accord ?" J'en ai parlé à Théo, il m'a dit qu'il voudrais bien faire un essai, voir comment ça se passe, voir ce qu'on fait Et puis ça lui a plu et il est resté.
- Speaker #1
Comment vous avez accompagné justement votre fils dans son intégration chez Pazapin ?
- Speaker #3
Alors en fait, c'est un travail à trois, je dirais. Il y a Théo, il y a sa directrice et il y a moi. Donc dès que sa directrice voit qu'il y a un problème au travail, qu'il n'est pas de bonne humeur ou… Il y a quelque chose qui change tout de suite. Elle m'appelle ou elle m'envoie un message en me disant Est-ce que, Madame Oudé, est-ce que je peux faire ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ? Ou est-ce que vous pouvez en parler avec Théo quand il rentre du travail ? Pour savoir, parce que moi j'en ai parlé, mais c'est vrai que maintenant il parle mieux. Mais au début, c'était plus compliqué. Donc, est-ce que vous pouvez parler avec lui, savoir ce qui le dérange, savoir ce qui ne va pas ? Et moi, pareil, si je vois que Théo rentre avec l'humeur des mauvais jours, Je lui envoie un message ou je l'appelle pour savoir aussi comment ça se passe, s'il y a quelque chose qu'on peut arranger. C'est vraiment un travail à trois.
- Speaker #1
Vous avez évoqué plusieurs reprises d'associations. Peut-être qu'on peut en dire un petit mot. A-E-S-F-C-R Autisme,
- Speaker #3
Entraide sans frontières.
- Speaker #4
Aide autisme sans frontières.
- Speaker #3
C'est une association pour les personnes autistes. Donc on a des groupes de parole. On fait des sorties ensemble. On a des colloques. Au mois d'avril de cette année, il y a eu un colloque aussi. Nous, ça nous a beaucoup aidé pour faire plein de choses.
- Speaker #1
D'accord, dont rencontrer notamment les députés.
- Speaker #3
Tout à fait.
- Speaker #1
Quel changement vous avez constaté chez Théo depuis qu'il travaille chez Patava ?
- Speaker #3
Il est beaucoup plus autonome qu'avant. Il prend le bus seul pour aller travailler et puis pour revenir à la maison. Avant, jamais il n'aurait fait ça. Bon, il y a eu une préparation ensemble. Alors,
- Speaker #4
la préparation vous dépend.
- Speaker #3
Voilà. Pendant un mois, j'ai pris le bus avec Théo à l'épargne. Pendant un mois... le bus retourne avec lui et maintenant, sans problème, il prend tout seul. Il va chercher sa carte de bus seul aussi. Jamais avant, ce n'était pas possible. C'était...
- Speaker #4
Tu m'emmènes en voiture, en fin de guerre, après c'est moi qui...
- Speaker #3
Voilà, je me garde dans les petites rues à côté, il va tout seul. Maintenant, il ose demander sa carte de bus qu'avant, jamais ça ne se puisse faire. Ce n'était juste pas possible. Et puis maintenant, il peut rester un week-end seul aussi à la maison.
- Speaker #1
En fait, le fait de travailler à...
- Speaker #3
ça lui a donné confiance en lui. Ça lui a énormément donné confiance en lui. Et maintenant, il peut rester un week-end à la maison tout seul. Je dirais que c'est un peu une autre personne.
- Speaker #1
D'accord. Je reviens vers vous, Lézia, parce que du coup, vous avez suivi l'intégration progressive de Théo. Justement, comment Théo a évolué depuis son arrivée chez Patapa et quel progrès vous avez pu constater depuis qu'il est rentré chez vous ?
- Speaker #2
Les progrès sont flagrants chez Théo. Il a été monotache. Du coup, il ne faisait que les fougasses, parce que les pizzas, ça demandait deux. Une autre manipulation, on avait démarré uniquement par les fougas, si tu as raison. Et petit à petit, en fait, il a été progressivement de plus en plus rapide. Donc, on lui a donné les pizzas à faire. Ensuite, il a appris à faire les desserts et progressivement les sandwiches également. Il sait faire des salades. Petit à petit, en fait, il a appris à faire pas mal de choses. Même au niveau motricité, motricité fine, il avait un peu de difficultés. Ça a été travaillé avec la maman de Théo. C'est ça. Parce que pour les pizzas, ça demandait une motricité avec la main. Donc, le geste avait été travaillé aussi à la maison. Là, c'est vraiment... un exemple flagrant du travail qu'on a pu faire ensemble, les pizzas.
- Speaker #3
C'est ça, c'est vraiment un travail à trois. Oui, c'est vraiment ça.
- Speaker #2
Et donc Théo, maintenant, il prend des initiatives. Il voit, par exemple, que j'ai une plaque avec des potatos, il va me dire, est-ce que je peux les mettre pour le rayon ? Avant, il finissait sa tâche, il restait les bras croisés. Hein, Théo ? Il restait les bras croisés et il attendait que le temps passe. Mais ça ne le dérangeait pas du tout, en fait. Et nous, plusieurs fois, on lui a dit, Non, Théo, quand tu as fini de faire ta tâche, essaye d'enchaîner sur autre chose. Et maintenant, il ne reste plus du tout les bras croisés. Il y a vraiment eu une grosse, grosse évolution. Il est autonome dans son travail.
- Speaker #1
Peut-être un petit exemple de bonheur que vous avez vécu avec Théo depuis son embauche.
- Speaker #2
Alors le petit bonheur, je ne sais pas, mais vraiment le fait qu'il se soit bien intégré dans l'équipe, il vient au restaurant avec nous quand on fait des soirées, pour moi c'est une victoire en fait. Ça me fait vraiment plaisir de voir Théo s'intégrer à l'équipe, discuter avec l'équipe. Maintenant, par exemple, quand il part en week-end avec ses parents, il nous raconte. Il nous raconte, il nous dit ce soir je pars au Cap d'Ague. Et connaissant Théo, pour moi c'est des petits bonheurs comme ça. Je me dis ça y est, il nous fait confiance. Et même par exemple le second degré. Oui. Souvent on blague avec Théo et... Ah c'est vrai, souvent on rigole. Et je dis il a un humour en fait, il a vachement de second degré, c'est très agréable.
- Speaker #1
Tu m'entends vers toi Théo, du coup ? Comment est-ce que tu as vécu pendant les bêtes, toi, personnellement, chez Patapa ?
- Speaker #4
Au départ, c'était un peu stressé, vu que je ne connaissais personne, les gens ne connaissaient pas le fichage, je ne connaissais pas mes collègues, je ne connaissais rien, je ne connaissais même rien du métier de tout groupe. Après, au fil des jours, au fil des semaines, j'allais mieux dormir.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, ça se passe super bien, tu es content de...
- Speaker #4
Aujourd'hui, ça se passe nickel, bien intégré, il y a une bonne ambiance.
- Speaker #1
Et puis tu me l'as dit avant qu'on lance l'enregistrement, mais ta signe a été dit il n'y a pas très longtemps. Ah ! Et qu'est-ce qui ne te plaît plus justement dans ton travail chez Patrapin ?
- Speaker #4
Les sablés fraises, j'aime bien faire... J'aime bien disposer les fraises pour mettre en valeur à la table, pour la faire le plus belle possible pour le rayon.
- Speaker #2
On peut dire que tes sablés fraises sont magnifiques.
- Speaker #1
Ah bah ce soir t'as ramené... T'as ramené...
- Speaker #2
Dès demain je leur fais goûter une.
- Speaker #1
Quelles sont les difficultés que t'as rencontrées pendant le temps de travail et comment est-ce que tu es arrivé à passer au-delà de ces difficultés ?
- Speaker #4
Au départ j'ai eu pas mal de difficultés je pense, mais enfin qui sont améliorées au fil du temps mais au départ peut-être la communication ou peut-être être plus rapide.
- Speaker #1
Pour rebondir à ce que dit Estelle et les sœurs, elles parlent de beaucoup de... de confiance, que tu as gagné en confiance ? Est-ce que tu ressens ça toi ? Est-ce que tu sens aujourd'hui que tu es plus en confiance, que tu es plus autonome ? Oui, oui. Tu te sens bien intégré dans l'équipe, là, pat-à-pat, à Monchon ?
- Speaker #4
Oui, bien intégré. Il y a une bonne ambiance, tout le monde s'entend bien. Des fois, oui, ça m'arrive de prendre des initiatives, de faire des trucs à part.
- Speaker #1
Donc, tu jouais ici pour un bon moment. Oui. D'accord. Qu'est-ce que vous avez mis en place comme organisation particulière pour permettre à Théo de travailler dans les meilleures conditions possibles ?
- Speaker #3
En fait, du départ, j'ai expliqué à sa directrice les problèmes qu'il avait, les problèmes de communication, qu'il avait un déficit de l'attention. Donc, des fois, il pouvait m'arriver. Donc, je lui ai expliqué aussi... qui ne pourrait certainement jamais parler, pour l'instant en tout cas ce n'est pas possible, parler au client. Donc il reste en cuisine, il ne va jamais le comptoir, c'est non. Et puis il y a eu un aménagement d'horaires pour les vacances, parce que Théo prend le bus et pendant les vacances scolaires, les horaires de bus ne correspondaient pas. Donc en fait, c'est des petits aménagements, des petits trucs tout simples qui, pour Théo, ça lui facilite la vie. D'accord. Et il a une pendule aussi qui n'est pas très loin pour gérer son temps aussi. Je l'ai enlevé. Ah, il a pété. Ah, il est piège.
- Speaker #1
Il l'avait, il ne l'avait pas.
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #2
alors ça l'a vexé. Ça l'a vexé, je l'ai enlevé. Parce qu'en fait, il y a une codeuse. Oui. L'heure est écrite en tout petit.
- Speaker #3
D'accord.
- Speaker #2
Et j'ai remarqué qu'il gérait son temps par rapport à... Il regardait énormément. Je dis, Théo...
- Speaker #3
Il perd du temps aussi.
- Speaker #2
Alors, il perd du temps. Et puis, je le vois se pencher. Regarde, ce n'est vraiment pas pratique. Oui. Donc, du coup, je l'ai acheté à réveil. Et il a été vexé, il ne le regardait pas au réveil. Il continuait à aller regarder l'heure. Donc du coup, je l'ai enlevé.
- Speaker #1
Il est passé où ce réveil ?
- Speaker #2
Il est dans le bureau, du coup. Je l'ai enlevé. J'ai voulu lui faire plaisir le ronde-service. Voilà. Salut,
- Speaker #3
salut.
- Speaker #1
L'horloge, c'est mieux. Oui, l'horloge, c'est mieux.
- Speaker #3
C'est où une bière qu'on trie dans la dent ? Oui, voilà. Qu'on fasse quelque chose de... spécial pour lui, qu'il soit confus avec tout le monde, ça lui va très bien.
- Speaker #2
En plus les filles elles vont dire mais en plus il est super beau l'enveil, t'as de la chance !
- Speaker #1
Quel message vous pourriez adresser aux autres patrons pour les encourager à s'engager en faveur de la diversité et de leur joie handicap ?
- Speaker #2
Souvent le handicap fait peur, mais le handicap c'est tout un panel entre… des personnes autistes comme Théo qui peuvent évoluer, ils peuvent rentrer dans le monde du travail sans problème. Alors effectivement, ça demande quelques petits aménagements, quelques petits réglages. Moi, j'ai la chance d'avoir Théo dans mon équipe, d'avoir la maman de Théo dans mon équipe aussi, parce que sans elle, l'intégration ne se serait pas passée de la même façon. Il ne faut vraiment pas avoir peur d'aller à la rencontre des personnes en situation de handicap. il faut leur donner une chance. Il ne faut pas hésiter à les prendre en stage, comme on a fait avec Théo. Chaque handicap ne correspond pas forcément à chaque emploi. Il faut évaluer ce que la personne est capable de faire, les limites, et les limites dans lesquelles on peut travailler également. C'est des aménagements qui sont possibles d'autres pas. Mais il ne faut pas avoir peur. d'essayer de prendre les personnes en stage et de voir comment ça se passe. Moi, je les encourage vivement à, pourquoi pas, aller voir vers le Cap-Ploie, des professionnels ou des associations qui pourront les aider et qui, au contraire, sont en demande de professionnels comme nous.
- Speaker #1
Je crois que c'est du pain sur la planche, excusez-moi de jouer le mot. Un grand merci pour vos paroles. Merci à toi, Théo, et bonne chance pour la suite.
- Speaker #3
et j'espère que grâce à Patapin et à sa directrice Théo avait pu trouver une inclusion sociale
- Speaker #0
Merci à tous pour votre écoute le podcast inclusive est soutenu par l'AGFIP et le Fonds Social Européen à la semaine prochaine pour un nouvel épisode