- Speaker #0
Je travaillais dans un hôtel qui était dans la salade,
- Speaker #1
et on travaillait avec des zoulous. Donc je me suis brûlée, j'ai coulé l'entreprise, et cet appel a changé notre vie.
- Speaker #2
Bonjour Périne.
- Speaker #1
Salut Thomas.
- Speaker #2
On compte pas te recevoir aujourd'hui.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #2
Aujourd'hui tu vas nous parler un peu du monde de l'événementiel. Avant qu'on démarre l'épisode, est-ce que tu peux un peu nous raconter ton parcours studieux et tes débuts professionnels pour voir comment tu es arrivée dans ce milieu-là ?
- Speaker #1
Oui, vaste question. J'ai commencé, à la base, j'étais une littéraire. J'ai fait une école de commerce et j'avais très envie de voyager. Et puis, j'étais déjà attirée par l'entrepreneuriat. J'ai fait une école de commerce à Bordeaux, qui m'a permis de voyager et de travailler au Mexique, en Afrique du Sud et à Hong Kong. J'ai eu une première expérience en Afrique du Sud qui ressemblait un peu à ce qu'on a là. Je travaillais dans un hôtel qui était dans la savane, et là j'étais contact d'animaux, de serpents. Et on travaillait avec des zoulous, donc humainement parlant, c'était une expérience assez riche. Après ça, je suis partie en Hong Kong. À Hong Kong, j'ai travaillé pour quelqu'un qui faisait de l'import-export de grues, dans le secteur de la construction. Et ensuite, j'ai débarqué au Canada et là, j'y ai passé six ans. Donc le Canada, ça a été un an d'études où j'ai fait un DESS en gestion d'entreprise. à Chassé-Montréal, et j'ai adoré ça. Après ça, j'ai commencé à travailler en tant que consultante chez Deloitte, toujours à Montréal, et au bout d'un an, j'avais un peu le truc de l'entrepreneuriat qui est revenu me chercher. J'ai arrêté mon contrat, et j'ai créé ma première entreprise, donc à 25 ans. C'était une plateforme... Une plateforme un peu de type Airbnb, sauf que je ne vendais pas des logements. Je vendais des prestations de bien-être et de développement personnel. Donc, c'est une entreprise que j'ai développée toute seule. Et à l'époque, j'avais un peu le défaut de penser que parce que j'avais fait des études généralistes en gestion d'entreprise, j'étais capable de gérer pas mal de choses toute seule. Donc, je me suis brûlée. J'ai coulé l'entreprise, je suis repartie à zéro, j'avais plus d'argent. Donc là, il a fallu que je travaille dans une société en tant que salariée, plus par intérêt financier finalement. Donc je travaillais dans un cabinet de comptabilité, enfin un département de comptabilité. Et puis, suite à ça, un an après, toujours la même histoire, j'avais envie de reprendre l'entrepreneuriat. Mais cette fois-ci, je ne voulais pas recréer une structure tout de suite. Je suis repartie en tant que freelance. Donc là, j'ai commencé à me former au SEO, Web Marketing. Ça doit te parler davantage. Et puis, c'est à ce moment-là que j'ai rencontré Mathieu. Donc Mathieu qui est aujourd'hui mon associé et avec qui on a créé Welcome. Donc Welcome, c'est une société qui est spécialisée dans les technologies de l'événementiel. On facilite l'accueil des participants à des événements de type salon tout public, salon professionnel, événements pro aussi et sur des festivals. Donc pour ça, on commercialise et on développe des technologies de type billetterie. Et ça, on l'a fait tous les deux. en plein Covid, donc ça peut paraître un peu insensé aujourd'hui parce qu'à l'époque, tout le secteur de l'événementiel était à l'arrêt complet. Il y a quand même quelques organisateurs d'événements qui poursuivaient avec des solutions virtuelles. Et voilà, nous on a lancé ça à cette époque-là. Et pour parler un petit peu de nos débuts avec Mathieu, donc quand on s'est rencontrés. Lui, il était déjà freelance depuis 6 ans. Mathieu était développeur web, développeur mobile. Et lui, il vendait ses prestations en voyageant à travers le monde. Il passait 4-5 mois en Inde, 6 mois au Japon, etc. Et les gens le contactaient via la plateforme Coder. Donc il était à l'époque 2-3ème sur cette plateforme, sur les 200-300 000 prestataires qu'il y a. Il signait facilement des contrats et surtout il excellait dans son travail, dans la technique. Il avait une très bonne expérience du freelancing. On a commencé à travailler ensemble dans des espaces de coworking. Moi j'avais mes propres clients, lui les siens et on se recommandait l'un et l'autre auprès de nos clients. Donc in fine on a commencé à avoir des contrats en commun. des clients en commun, et puis on a appris à travailler ensemble. Ça c'est nos tout débuts, et un jour Mathieu reçoit un appel d'un fameux Jean-Yves Roussel de la société IRSI, et cet appel a changé notre vie, on peut le dire, parce que sans ça Welcome n'existerait pas aujourd'hui. Jean-Yves, lui, il avait quoi, il avait 55 ans à l'époque. Donc, il avait à peu près 30 ans de métier dans le secteur de l'événementiel. Et il cherchait à développer un lecteur de badges. Donc, c'est un outil qui permet aux exposants de scanner les badges des visiteurs pour récupérer de la donnée. Et constituer des fichiers de prospection. Donc, il contacte Mathieu. Le contact se passe vraiment très bien. Et Mathieu livre le produit. Jean-Yves distribue ce produit-là auprès de Preventica et ComExposium. CamExposium, c'est un leader mondial dans l'organisation d'événements et ça rencontre un certain succès auprès des organisateurs et des exposants. Donc là, la question de la commercialisation à plus grande échelle de ce produit-là s'est posée. En discutant avec Jean-Yves, lui il approchait de la retraite clairement, il nous a encouragés à créer notre propre structure. et le commercialiser en propre. Et il a été vraiment très généreux parce qu'il nous a donné un... Il nous a transmis son savoir, ses connaissances sur le marché, sur les enjeux, les besoins des organisateurs de salons professionnels. Ça nous a énormément aidé parce qu'à la base, nous, on n'était pas du tout du secteur. Ce n'est pas quelque chose qu'on maîtrisait. Et suite à ça, le Covid est arrivé. Nous, on était toujours basé au Canada à l'époque. Pour des raisons personnelles, on a décidé de rentrer en Europe, et notamment au Luxembourg, parce que j'ai la moitié de ma famille qui vit ici. Donc voilà, on a accueilli un premier enfant aussi, donc on était très contents de trouver un peu de support localement. Et donc, on a créé notre structure ici, à Luxembourg. Et c'est tombé pendant le Covid. À l'époque, on a fait un pari quand même. Le pari qu'après le Covid, les événements en présentiel se remettent en place. Pendant le Covid, on avait des événements virtuels, un petit peu d'hybride, mais c'était très compliqué quand même pour la partie en présentiel.
- Speaker #2
Il y avait quelques sociétés qui avaient tenté de se lancer dans le... Un genre de métaverse du salon. Exact,
- Speaker #1
oui. C'était impressionnant en termes de développement produit, tout ce qui a été fait dans le secteur. Maintenant, en termes d'expérience, ils ont voulu essayer de recréer ce qui se passe en présentiel. C'est différent. Et en fait, nous, on n'y a pas trop cru au virtuel. du fait que les organisateurs d'événements gagnaient moins de revenus en organisant des événements virtuels qu'en organisant des événements en présentiel. Donc on a pensé que ça allait un petit peu s'essouffler. Et sorti de Covid, effectivement, on a eu de la chance parce que les événements présentiels ont repris. Nous, entre-temps, on avait développé tout un portefeuille de produits pour compléter un petit peu ce qu'on avait déjà fait sur le lecteur de badges. Donc on arrive, sortie de Covid, avec des choses un peu plus larges.
- Speaker #2
Déjà développées, mais à tester physiquement sur le marché.
- Speaker #1
Exactement. Donc on a trouvé des premiers clients propres en France, puis en Belgique. Et on a passé, je pense, un an à commercialiser comme ça. Notre développement était ce qu'il était. C'était pas foufou, ça se développait, on n'avait pas à se plaindre. Mais c'était pas incroyable. Et je pense que ce n'était pas incroyable du fait qu'on ne se différenciait pas suffisamment de la concurrence. Et en fait, ce qui nous différenciait à l'époque, c'était la proximité qu'on avait avec les clients. Là-dessus, on était difficilement égalables du fait qu'on était disponibles tout le temps, semaine, week-end, jour férié. On se rendait chez les clients, les clients nous appréciaient pour ça. Mais on s'est bien rendu compte que pour développer une entreprise, ça ne suffirait pas. Donc on s'est mis un petit peu à regarder la concurrence, ce qu'ils faisaient. Et là, on a observé que les concurrents envoyaient des stations d'accueil à leurs propres clients. Et ça permet aux participants, quand ils arrivent sur des événements, de pouvoir s'enregistrer, de retirer leur titre d'accès. et éventuellement payer, mais le paiement se faisait via une hôtesse qui avait son terminal de paiement. Il n'y avait pas vraiment de billetterie en soit en libre-service. On ne l'a pas observé. On avait ça dans la tête, ça trottait. Et puis un jour, un ou deux mois après, dans cette même période, on a un rendez-vous chez DG Sport. DG Sport, c'est une entreprise qui organise l'International Motor Show à Luxembourg. Et c'est aussi une entreprise qui organise des événements dans le secteur de l'automobile, sur le circuit de Spa, Francorchamps. Et eux, ils nous disent en rendez-vous, on veut une billetterie en libre-service pour le Motor Show. Ils prévoyaient d'accueillir entre 10 000 et 20 000 visiteurs. Donc ça a commencé à devenir un gros événement pour nous. Et pendant cette réunion avec Mathieu, on s'est regardé, on a compris que c'était un go, il fallait le faire. Donc on a confirmé à DG Sport qu'on allait mettre en place cette fameuse billetterie. Sauf qu'en sortant du rendez-vous, on était content parce qu'il avait confirmé un petit peu ce qu'on avait envie de développer. Par contre, il fallait qu'on mette ça en place. On n'avait pas de matos, on n'avait rien. Et on s'est mis à regarder ce qui existait un petit peu sur le marché en termes de bornes. Donc, il existe effectivement des bornes, mais nous, on avait besoin de... Des bandes qu'on puisse déplacer facilement d'un événement à un autre. Et puis, les bandes qui existaient, c'était des bandes qui imprimaient des papiers un peu légers, type tickets de casse. Donc c'était un peu trop léger pour ce qu'on voulait faire. On voulait nous imprimer des billets avec du papier un peu plus robuste, des badges, et aussi des bracelets pour le secteur de tout ce qui est festival. Et on voulait aussi que ces bancs-là puissent être un petit peu modulables, qu'on puisse les poser sur des comptoirs, des tables ou de plein pied, dépendamment du mobilier de chaque organisateur, parce que ça, ça change beaucoup des organisateurs, des lieux d'accueil, etc. Donc ça n'existait pas. Alors on a décidé de faire faire un prototype et de faire faire tout simplement les bancs. On a reçu un devis pour ça. Le devis était très élevé. C'était quatre fois plus cher que si on avait acheté des bornes standards, du fait de toutes les spécificités qu'on voulait avoir. Et donc, on n'avait pas les fonds pour investir là-dedans. On a appelé le banquier. On a déposé un dossier. Dans le même temps, on revoit DG Sport et puis là, ils nous demandent où ça en est, etc. Donc on confirme qu'on est toujours bon, on y va. Quelques semaines après, le banquier confirme qu'on confirme, il nous donne un prêt. DG Sport signe, on commence à développer ça. On met en place les bornes pour l'International Motor Show de Luxembourg et là, c'est un succès pour nous. Ça fonctionne, les queues, il n'y en a plus ou très peu. Et puis tout est automatisé. Les personnes arrivent, elles font leur paiement, elles reprennent leur ticket et ensuite elles peuvent rentrer dans l'événement. C'était très fluide et ça nous a donné une super visibilité sur Luxembourg. Suite à ça, on a reçu des demandes, mais pas spécialement pour utiliser les bornes comme une billetterie. mais aussi de la part d'entreprises qui souhaitaient les mettre pour leurs événements et faire simplement de l'enregistrement et de l'impression de titres d'accès. Donc ça nous a ouvert en fait à pas mal de choses. Et ça pour nous, ça a été un milestone. Ça a vraiment changé la donne. On s'est développé, on a réussi en fait à vendre tous nos logiciels grâce aux bornes, parce qu'on était connus avec ces bornes-là. Et puis on a poussé la différenciation sur ces bornes parce qu'on a permis aux organisateurs de pouvoir les habiller à l'effigie de l'événement. Donc l'idée c'était de mettre un habillage temporaire qu'on appliquait sur la borne qu'on retire ensuite en fin d'événement. Et là on l'a mis en place pour la Luxembourg Space Week dernièrement et c'est vrai que l'effet est wow, ça rend l'accueil assez sympa. Et donc voilà. On a développé un nouveau marché ici, localement, grâce à ça. Et puis plus largement dans la grande région. Aujourd'hui,
- Speaker #2
oui. Le moment où vous avez les premières discussions avec DG Sport et où vous dites, oui, on peut faire, sans avoir encore vraiment la solution, combien de temps est-ce qu'il se passe entre ce oui et le développement et l'installation des bornes ? C'est quoi comme période en fait ? Parce que vous avez dû faire toute la R&D je suppose aussi pendant cette période ?
- Speaker #1
Entre le premier rendez-vous et la livraison, ça a pris six mois à peu près.
- Speaker #2
Ok.
- Speaker #1
Six mois et puis... Donc c'était un peu un flux tendu parce qu'on devait gérer effectivement, comme tu dis, la R&D. Nous, il nous fallait notre prêt pour être capable de le développer parce que la compte du client ne suffisait pas en fait pour...
- Speaker #2
Vous avez dû faire un business plan alors pour la banque, pour un peu projeter ?
- Speaker #1
Oui, exact. On a fait un business plan, le premier qu'on a fait pour l'entreprise. On est des entrepreneurs plutôt intuitifs. On ne se base pas vraiment sur les business plans de base. Et là, on l'a fait, c'était très bien, c'était un bon exercice. Voilà, le banquier a validé. il a C'était très bien parce que même pour la suite, ça facilitait des négociations. Il a bien compris ce qu'on faisait. C'était quand même six mois où on voulait développer ça. On n'était pas sûr d'avoir le produit dans les temps. On espérait, mais on s'attendait à ce qu'il y ait toujours un peu de retard, des choses comme ça. Donc, on avait aussi un plan B au cas où. Finalement, les bornes sont arrivées deux semaines avant l'événement. Et deux semaines, c'est très très peu parce qu'il fallait nous les tester, voir s'il n'y avait pas des bugs, etc. Et c'est Mathieu qui était là sur l'événement avec d'autres collaborateurs. Il a très peu dormi les nuits précédentes parce que c'était quand même une grosse passion.
- Speaker #2
Je suppose aussi que tu es toujours un peu dépendant de la connectivité sur place ou du bâtiment.
- Speaker #1
Oui, ça, ça va. Il y a toujours des solutions techniques, ce n'est pas un gros enjeu. Non, il fallait que le logiciel roule tout simplement. On a aussi commencé à collaborer avec des externes à ce moment-là, des personnes de France qui sont venues nous donner un coup de main sur l'IMS. Il fallait bien se répartir les choses. Ce sont des personnes qui connaissent le métier, donc c'était très facile, très compétente. Ça a été le point de départ.
- Speaker #2
Cette partie développement des bornes, tu peux nous en parler un peu ? À quoi vous avez dû faire face comme problématique que vous avez sans doute découvert au fur et à mesure du développement ?
- Speaker #1
Ce qui n'était pas évident, c'est qu'on a dû les penser. Dans un temps réduit, tout en se projetant dans ce qu'allait être Welcome dans 5, 6, 7, 10 ans. Donc ça coûte assez cher de faire un prototype, parce qu'il y a beaucoup de réflexion derrière. Donc l'idée était d'optimiser un petit peu cette réflexion-là, en anticipant nos besoins futurs. Et ça, ça a été de longues réflexions, pas mal d'aller-retour aussi. Mais une fois que cette phase-là était passée, pour nous c'était très facile. Donc on n'a pas eu de complications particulières. C'était fluide.
- Speaker #2
Et vous avez pu faire développer ça à Luxembourg alors ?
- Speaker #1
Oui, à Luxembourg.
- Speaker #2
C'est aussi une belle carte pour le marché ici qui aime bien travailler avec des produits qui sont faits sur place.
- Speaker #1
Le marché luxembourgeois est très... On a été surpris ici, les gens sont très ouverts, les entreprises sont ouvertes, à travailler avec des entreprises localement. Donc c'est vrai que dans notre processus commercial, ça a grandement facilité les choses d'être implanté Luxembourg.
- Speaker #2
Et maintenant, avec le recul et tes premières expériences au Canada, ou avec les débuts de Wellcome, si tu dois résumer... L'entrepreneuriat, en quelques mots, qu'est-ce que ça représente pour toi ?
- Speaker #1
Pour moi, c'est un terrain de jeu. C'est un terrain de jeu sur lequel il y a beaucoup de créativité, des risques, pas mal de développement personnel aussi, du lâcher prise. C'est différents éléments avec lesquels il faut jouer constamment. Et ouais, on avance là-dedans. C'est aussi un horizon qui est très vaste, qui est infini. Et les seules choses qui nous bloquent, c'est souvent des choses mentales sur soi.
- Speaker #2
Des croyances ou des choses ?
- Speaker #1
Exactement, de croyances limitantes. Mais c'est génial de se rendre compte de ça, de débloquer, d'avancer, d'être toujours dans l'action, dans un mouvement. Ouais, c'est ça.
- Speaker #2
Et tout à l'heure, tu as fait mention à ce Jean-Yves. Oui. Et tu nous as rapidement expliqué qu'il vous avait un peu mentoré et appris cet univers-là. Est-ce que tu peux justement développer un peu et nous raconter qu'est-ce que tu as appris, qu'est-ce qui t'a surpris, qu'est-ce que peut-être tu connaissais déjà ?
- Speaker #1
Alors que je connaissais déjà, non, clairement, je ne connaissais rien. Donc lui, Jean-Yves, il fait des services informatiques et de l'audiovisuel. Donc il met en place des services pour les salons professionnels. Il a une grosse partie logistique à gérer. Ça, c'est un truc dans notre business model qui, moi, me faisait peur. J'ai toujours dit à Mathieu, je ne veux pas créer de business logistique et ne jamais dire jamais, parce qu'aujourd'hui, clairement, on s'en va en plein dedans. Et donc, Jean-Yves nous a beaucoup appris sur la logistique, sur un petit peu les besoins des organisateurs, leurs enjeux, pourquoi. Certaines entreprises, comme Exposium, n'utilisent pas de solution existante, mais souhaitent des solutions spécifiques. Avec quelles fonctionnalités ? Qu'est-ce qui fait que certains organisateurs utilisent tel ou tel outil et sont plus friands par rapport à tout ce qui est technique et aussi en matière de sécurité ? Il y a des choses comme ça qui... qui pour nous ont été très intéressantes à apprendre. Et effectivement, dès le début de Wellcome, la sécurité, c'est quelque chose qui nous a beaucoup... Comment dire ? concernés. On a fait très attention à ça. Et tout de suite, on s'est formés à la RGPD. On a reçu des demandes très spécifiques. On a dû signer des contrats parfois très détaillés sur la RGPD pour pouvoir ensuite vendre. Donc, voilà. C'est un peu tout ça que Joriv nous a apporté.
- Speaker #2
Ok. Je reviens un peu sur DG Sport, mais le fait qu'en réunion, vous avez été confronté à devoir rapidement faire un choix sur, ok, on vend la chose, mais on n'a pas la solution. Et ça, je sais que c'est une politique de commercial que beaucoup appliquent. On promet et puis après, on trouvera les solutions. Et c'est quelque chose pour d'autres. Moi, le premier, ce n'est pas instinctif et moi, je ne peux pas le faire. j'arrive pas à me... Vendre quelque chose que je sais pertinemment, que je n'ai pas la solution parce que je me sens pas légitime et je n'ai pas envie de tromper, etc. Je comprends. J'ai un peu le sentiment que vous êtes à la base dans cet état d'esprit-là. Comment est-ce que vous avez fait pour justement passer ce cap-là ? Ça a été un pari ou ça a été...
- Speaker #1
Moi, j'ai confiance en Mathieu. Mais techniquement parlant, Mathieu, il est... Heureusement que c'est mon associé, parce que je pense que si Mathieu était employé, il serait débauché très rapidement. Donc je savais que techniquement, en promettant quelque chose comme ça, ça allait tenir la route. Après, il fallait qu'on trouve le meuble. Donc en soi, ça ne me paraissait pas infaisable, ça me paraissait compliqué, oui, mais infaisable, pas du tout. Mathieu, il est comme ça aussi, il est très axé sur les solutions. Il y a toujours des solutions chez lui. On n'a jamais de problème technique qui a perduré. Il a suffisamment de créativité pour trouver des solutions. Donc non, on s'est regardé, on avait confiance, tout simplement.
- Speaker #2
C'est peut-être le fait d'avoir été deux, justement, à ce moment-là, qui a fait que vous avez pris le pari d'accepter.
- Speaker #1
Oui, effectivement. On n'aurait pas accepté si ça avait été juste lui ou moi en réunion, clairement. Mais là, on se connaissait suffisamment bien pour se mettre d'accord juste avec un contact visuel. C'était clair. Et puis voilà, on aime prendre des risques, mais on ne prend pas des risques non mesurés. On connaissait plus ou moins le paramètre, ce dans quoi on s'embarquait. Même si on ne connaissait pas précisément la façon de faire, ça ne nous gêne pas. Ok.
- Speaker #2
Est-ce que je te lance sur le fait que vous êtes aussi partenaire dans la vie ?
- Speaker #1
C'est vrai qu'on est partenaire dans la vie. Mathieu, quand on s'est rencontrés, il y avait une attirance naturelle. Mais nos premiers échanges... On portait sur l'entrepreneuriat. Donc déjà, on avait un centre d'intérêt commun là-dessus. Et puis, on avait vraiment envie de travailler ensemble. Et aujourd'hui, si je devais re-signer avec lui, je le referais sans problème. Ça nous apporte énormément en tant que couple aussi, le fait de travailler ensemble.
- Speaker #2
Vous avez d'abord travaillé ensemble avant de... De vraiment officialiser la relation en tant que telle ?
- Speaker #1
Ou bien ça s'est fait en même temps ? En même temps, ouais.
- Speaker #2
Donc tu te découvres aussi alors autant sur le plan personnel que professionnel ?
- Speaker #1
Complètement. Je pense qu'on ne s'est pas posé trop de questions. On était juste très enthousiastes, en fait, l'un et l'autre. Donc une part de stress, non, pas du tout. On a pris les choses telles qu'elles venaient. Et puis on a toujours, par contre, priorisé notre famille par rapport au travail. Donc ça a supposé, par exemple, quand on a eu notre premier enfant, de ralentir un petit peu la cadence au niveau travail. Et ça, là-dessus, on était au clair dès le début. Donc je pense qu'on partageait une vision. Le business model de l'entreprise... On a pu avoir des différends, mais on n'a jamais voulu avancer sans être d'accord. Pour nous, le plus important, c'était d'être d'accord. Et l'accord,
- Speaker #2
il venait par des compromis mutuels, ou bien est-ce qu'il y en a qui finissaient par accepter les arguments de l'autre, j'ai envie de dire ?
- Speaker #1
Je pense que c'était plus des compromis, dans le sens où la règle c'était que les deux se sentent à l'aise. Et c'est encore comme ça aujourd'hui. Puis ça ne peut pas être autrement, parce que s'il y en a un qui ne se sent pas à l'aise, ça ne marche pas. La dynamique ne va pas. Donc voilà, après au niveau des arguments, l'avantage d'être avec Mathieu, je trouve, c'est que c'est quelqu'un qui change vite d'avis. Et moi aussi, je pense. Donc, ça ne va pas toujours à notre avantage, mais dans certaines situations, on peut prendre une décision un matin et puis, admettons qu'on se statue sur quelque chose. J'ai une idée dans l'après-midi.
- Speaker #0
Je lui fais part de cette idée, je considère qu'elle est meilleure que ce sur quoi on a statué. Lui, il ne va pas y avoir d'égo dans l'écoute, il va prendre les arguments, c'est toujours très factuel. On n'est pas dans un registre très émotionnel, Mathieu et moi, et même dans le perso, c'est comme ça, notre communication est factuelle.
- Speaker #1
C'est les profils créatifs qui sont, je pense, capables de rapidement switcher d'une idée à l'autre.
- Speaker #0
Oui. Oui, ça c'est quelque chose qui nous caractérise. On aime la créativité, c'est clair, c'est ce qui fait qu'on aime le développement d'entreprise. Et voilà. Donc j'ai de la chance d'être avec lui aujourd'hui, parce qu'il a une ouverture et puis il n'y a pas d'égo, c'est très facile.
- Speaker #1
Et donc aujourd'hui vous avez des enfants. Les enfants, ils sont arrivés à quel moment dans l'aventure entrepreneuriale ?
- Speaker #0
Donc le premier au tout début quand on a démarré Welcome qui s'appelait One Eventment avant et puis le deuxième est arrivé au moment des bornes. Donc quand on a livré l'IMS, moi j'avais accouché six semaines avant cet événement là et en fait ça a été un succès pour nous cet événement mais je ne l'ai pas savouré comme un succès parce que j'étais dans cette période de... postpartum avec une charge mentale énorme. Donc, ce n'est pas vraiment une période que j'ai appréciée professionnellement, même si on a décollé à ce moment-là. J'ai réussi à l'apprécier quelques mois après.
- Speaker #1
Et donc, après ce premier event qui était un succès, qu'est-ce que concrètement ça vous a apporté ? en termes d'audience et d'opportunités à Luxembourg ?
- Speaker #0
Ça a élargi notre portefeuille client. Donc on s'est mis à travailler pas seulement avec des organisateurs d'événements, mais aussi avec des venues, donc en bon français, des sites d'accueil. À Luxexpo, on travaille avec... À Luxembourg, pardon, on travaille avec Luxexpo. Et c'est une très belle opportunité pour nous. parce que les exigences ne sont pas les mêmes. Je donne un exemple. On fournit du contrôle d'accès, dernièrement pour Anticaire, à Luxexpo. Chez Luxexpo, le contrôle d'accès permet de gérer les visiteurs, les fournisseurs, les accréditations, les parkings, les portes. Il y a quand même beaucoup de choses à prendre en compte. Donc, naturellement, la qualité de nos produits augmente. Parce qu'on doit répondre à des besoins qui sont différents à des processus assez complexes.
- Speaker #1
Et vous arrivez à les généraliser ensuite ? Oui,
- Speaker #0
la base est générale. Je te donne un exemple. On est référencé aussi à l'ECCL, c'est European Convention Center de Luxembourg. Et si je reprends l'exemple du produit contrôle d'accès, eux, clairement, ils ne sont pas intéressés par notre produit pour assurer la sécurité de l'ECCL, parce que l'ECCL, c'est un endroit où ils reçoivent beaucoup d'officiels, donc des ministres, des présidents. Niveau sécurité, ils sont blindés. Il y a même l'État qui assure une part de leur sécurité. Par contre, ils peuvent être intéressés par le produit pour les conférences. C'est-à-dire mettre un contrôle d'accès pour savoir quel participant a assisté à quelle conférence et combien de temps il y est resté, mesurer l'intérêt des participants, etc. Que pour LuxExpo, l'intérêt est double, au niveau de la sécurité et aussi au niveau de la donnée. Donc c'est des choses un petit peu différentes. Et nous, ça nous apporte énormément parce que le fait de travailler... Avec des venues, ça nous permet ensuite de répondre beaucoup plus facilement aux enjeux des organisateurs. C'est comme si on passait de process plus complexe finalement à des process un peu plus simples.
- Speaker #1
Et puis c'est pour vous, je suppose que c'est le client idéal, parce qu'un lieu comme ça peut accueillir plein de types d'événements aussi, et puis ça facilite peut-être même les choses que de devoir les avoir un à un.
- Speaker #0
Oui, c'est très bien parce qu'ils sont en mesure d'éventuellement proposer ce qu'on fait aux clients qui leur demandent s'ils n'ont pas des solutions d'accueil. Donc pour nous, c'est royal, c'est très bien.
- Speaker #1
Et pour parler un peu de vos... produits en eux-mêmes. Est-ce que tu peux nous dire un peu concrètement les solutions que vous apportez ? Donc, tu as parlé de la billetterie en ligne, la billetterie physique avec les terminales de paiement, mais je pense que ça va au-delà de ça aussi avec les badges que tu évoquais. Tu peux un peu développer ?
- Speaker #0
Donc, effectivement, on fait de l'impression de badge, de ticket, de bracelet. On a ce fameux produit de contrôle d'accès que je viens d'évoquer. on fait donc le... On a développé notre premier produit qu'on a affiné au fur et à mesure des années, le lecteur de badges, qui permet aux exposants de récupérer de la donnée sur les visiteurs. On a également des packs exposants, donc ça permet aux exposants d'utiliser un outil qui leur permet de récupérer de la donnée sur les participants. Voilà, c'est à peu près ça.
- Speaker #1
Concrètement, les types de données, tu peux aussi développer qu'est-ce que ça fait dans la pratique et qu'est-ce que ça permet, qu'est-ce que ça solutionne comme problématique qu'il y avait peut-être avant ?
- Speaker #0
Alors les données, ça permet de comprendre un peu mieux ce qui se passe à l'intérieur de l'événement. Donc l'organisateur, il va typiquement, un organisateur qui organise plusieurs conférences, va connaître le niveau d'intérêt pour telle ou telle conférence. Donc pour sa programmation future, il va savoir vers quoi s'orienter et qu'est-ce qui fait que ces événements vont avoir une certaine pérennité. Donc là-dessus, je pense que c'est très important pour les organisateurs d'avoir des éléments qui leur permettent d'avoir une vision sur ce qu'ils vont faire à terme. Donc voilà, et on a également des données qui servent pour le marketing. Donc sur certains événements, les participants doivent rentrer leur prénom, leur nom, et puis d'autres données comme l'adresse e-mail, c'est l'organisateur qui décide. Et donc voilà, à des fins marketing, ça peut être aussi très utile.
- Speaker #1
Alors tout à l'heure, tu parlais de réticence initiale à te... à te lancer dans le business de logistique, mais que vous alliez quand même finir par y aller. Est-ce que tu peux un peu développer, justement ?
- Speaker #0
Oui. Donc, effectivement, je me suis dit qu'il ne fallait jamais dire jamais, parce qu'on va lancer cette fameuse billetterie en mode plus compact, de façon à pouvoir les envoyer aux organisateurs d'événements par la poste à travers l'Europe. L'idée, c'est de refaire la même chose que la borne en libre-service, mais en beaucoup plus petit. La spécificité de ce produit-là, c'est qu'il va être plug and play. L'organisateur va le recevoir, tout va déjà être configuré, il aura juste à brancher le câble dans la prise, et puis ce sera déjà fonctionnel et opérationnel. Et puis l'autre spécificité de ce produit-là, et là on parle plus de développement durable, c'est qu'il va permettre d'imprimer des titres d'accès qui seront 100% recyclables. Donc ce qu'on voit habituellement, ce sont des titres d'accès qui peuvent être imprimés sur du papier recyclable, mais il y a toujours une petite couche chimique dessus pour permettre l'impression, et là on n'aura pas cette chose-là. Donc ça veut dire qu'on pourra mettre les papiers à la poubelle avec d'autres papiers, il n'y aura pas de contamination. Et c'est quelque chose qui, pour moi, fait du sens, parce qu'on se rend compte qu'il y a certains organisateurs qui commencent à être sensibles à ces enjeux-là. Et il y a également des venus qui cherchent certains critères. qui sont certifiés bicorps. Donc nous, on aimerait s'intégrer un peu plus là-dedans. Et puis, je ne l'ai pas mentionné, mais j'ai fait une formation pour faire des bilans carbone il y a quelques années par curiosité. Je voulais comprendre ce que ça voulait dire d'avoir une empreinte carbone. Et donc, moi, c'est des enjeux qui me parlent beaucoup. J'avais également, pour la petite anecdote, lancé une offre de bilan carbone dans l'événementiel. Donc à l'époque, c'était OneEvénement quand on l'a créé. L'idée était de mesurer l'empreinte carbone d'un événement. Ça n'a pas pris. Ce n'est pas une offre qui a pris parce que je pense que l'intérêt n'y était pas vraiment et ça répondait donc pas à un besoin. Il n'y avait pas non plus d'obligation légale à le faire. Mais malgré tout, j'ai toujours ce truc-là. Ça ne m'a pas quitté. J'ai toujours envie d'aller vers de la durabilité. Donc, c'est ce qu'on va faire.
- Speaker #1
C'est quelque chose que je ne connais absolument pas non plus. Mais concrètement, comment est-ce qu'on fait une étude bilan carbone sur une société ? C'est compliqué de mesurer tout ce qui va pouvoir avoir un impact.
- Speaker #0
En fait, il y a différents périmètres. On définit déjà le périmètre. Est-ce qu'on étudie ce qui se fait en amont d'une production, en aval, juste la production ? Et voilà, dépendamment du type d'entreprise, ce sont des... Des choses, des analyses qui sont un petit peu...
- Speaker #1
Et tu as des scores alors qui sont attribués sur des choses ?
- Speaker #0
Complètement, des scores et puis surtout des recommandations. Donc on va dire à telle entreprise que là-dessus elle a une empreinte, je ne sais pas, sur tel process, son empreinte est très élevée, elle va pouvoir le réduire en menant telle ou telle action.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Donc c'est assez concret comme... C'est le bilan carbone, des livres de la matière concrète pour réduire l'empreinte.
- Speaker #1
Et comment tu vois évoluer ton métier ou le secteur de l'événementiel dans le futur ?
- Speaker #0
Alors on parle beaucoup de reconnaissance faciale. C'est quelque chose qu'on a commencé à nous demander, c'est-à-dire avec une caméra reconnaître les personnes qui sont préinscrites et puis les laisser entrer dans... Dans l'événement, je pense qu'on s'en va vers ça. Après, il y a aussi beaucoup de choses à voir avec la RGPD pour être conforme.
- Speaker #1
Ça doit être encore plus conséquent,
- Speaker #0
je suppose. En Asie, ils le font beaucoup. Donc, ils sont plus en avance que nous là-dessus. Et donc, on a à prendre de ça chez eux. Et autrement, ce que j'observe chez les participants d'événements professionnels, ou de salons professionnels, c'est qu'ils ont souvent plein d'applications sur leur téléphone parce qu'ils sont habitués à participer à des salons professionnels et à utiliser les outils de l'organisateur pour pouvoir, par exemple, se connecter entre eux. Et ça, ça les lasse. Donc, ce que j'observe, c'est qu'il y a potentiellement moins ... de téléchargement d'applications mobiles. Je ne sais pas quelle tendance ça va prendre, mais c'est quelque chose que je suis, parce que je comprends que les participants soient lassés d'avoir plusieurs outils sur leur téléphone. Je pense que l'idéal pour eux, ce serait d'avoir un outil qui centralise tout. Exactement. Donc, à voir comment ça évolue. Ok. S'il y a des opportunités à prendre.
- Speaker #1
Intéressant aussi. Top. Bon, je te propose maintenant un petit jeu. On a capturé un serpent. Ok. On a extrait son venin, c'est un venin de vérité. Donc je vais te proposer de boire un petit shot et après tu vas nous raconter une anecdote et sans langue de bois. C'est parti. Ça va ? C'est le moins rempli.
- Speaker #0
Bon, à ta santé.
- Speaker #1
Santé.
- Speaker #0
ça dégage la gorge elle est bonne merci ok donc une petite anecdote sympa, je reviens sur notre réunion avec DG Sport la deuxième réunion avec eux c'est fort
- Speaker #1
Tu peux reprendre l'eau si tu veux.
- Speaker #0
Donc la deuxième réunion qu'on a eue avec eux, on en était au point où on ne savait pas si le banquier allait nous accorder un prêt. Le prototype n'était pas en place. Et puis l'organisateur nous demande où ça en est, du prototype de la borne. On n'avait rien à lui présenter. Et puis nous, on avait... On l'avait quand même dessiné de notre côté, mais c'était un brouillon. C'était un dessin d'enfant entre nous, pour voir un petit peu de quoi ça avait l'air. Et puis pendant cette réunion-là, il nous demande concrètement de savoir ressembler à quoi. Et puis là, je dis à Mathieu, montre-lui notre dessin. Et puis Mathieu, pour le coup, on s'est regardé, on ne savait pas trop, mais il a sorti le dessin. Donc un brouillon, c'était vraiment un dessin d'enfant, si je puis dire. Et on l'a mis sur la table et c'était tellement improbable comme situation que tout le monde a rigolé. Ils ne s'attendaient pas du tout à ça, ils s'attendaient à quelque chose de beaucoup plus professionnel et avancé. Et ce moment-là était assez fort parce que finalement, ça a quand même scellé quelque chose entre nous. Ils nous ont fait confiance et on a signé.
- Speaker #1
C'est ce jour-là en plus que vous avez signé ?
- Speaker #0
Non, on n'a pas signé ce jour-là, mais quelques semaines après, ça s'est fait.
- Speaker #1
Vous n'avez pas eu peur en sortant de la réunion que ça allait justement faire l'effet inverse ?
- Speaker #0
Oui, mais le contact était bon. Moi, j'ai bien senti. Je pense que Mathieu aussi, même s'il était un peu plus réservé à sortir ce petit morceau de papier. Mais non. Et puis, vous voyez, qu'on bossait dessus. Donc, ça s'est bien terminé.
- Speaker #1
Ok. C'est marrant en effet.
- Speaker #0
J'ai peut-être autre chose, une autre péripétie. On se promenait avec Mathieu en Belgique, à côté du circuit Spa-Francorchamps. On ne connaissait pas encore DG Sport à l'époque. Et puis on s'était imaginé vendre à un organisateur qu'on ne connaissait pas, qui organisait des grands prix ou des courses, bref. Et puis là, on imagine le truc, comment on fait pour poser notre matos, etc. Ici, il pleut, et enfin bon bref, on est parti dans un délire mais complet. Et on en parle pendant une heure. C'est vraiment, c'est un jeu pour nous, on aime bien se challenger là-dessus. Et on y a pensé vraiment très très fort. Et puis, mon père m'a dit un jour, à force de rêver fort, Les choses arrivent. Et effectivement, elles sont arrivées parce qu'on a rencontré DG Sport juste après. Et pendant le rendez-vous avec DG Sport, on a compris que c'est eux qui organisaient certains événements sur le Grand Prix. Donc, c'était une belle surprise pour nous.
- Speaker #1
Oui, peut-être encore une question sur... Sur le futur, est-ce qu'il y a des ambitions particulières d'arriver à travailler avec certains gros pontes de l'organisation d'événements ? Tout à l'heure, tu as fait mention à un, mais je n'ai pas retenu le nom.
- Speaker #0
Comme Exposium. Oui.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a des objectifs comme ça ou des targets que vous vous êtes fixés ? Oui.
- Speaker #0
Donc là, ce sont plus des agences qui sont spécialisées dans l'événementiel sectoriel. pour des secteurs spécifiques. Ça, c'est une target pour nous, clairement. Et après, pour tout ce qui est leader, entre guillemets, du marché, c'est de la veille. C'est de voir la faille, la repérer, entre guillemets, si je peux m'exprimer comme ça, et de proposer quelque chose pour améliorer la faille éventuelle.