Speaker #0Bonjour et bienvenue chez Innovart Business, la multipotentialité au cœur de l'entrepreneuriat. Je suis Cécile et je suis ravie de te retrouver pour une nouvelle exploration de l'univers fascinant de la multipotentialité dans le monde de l'entrepreneuriat. Que tu sois entrepreneur, freelance, créatif ou simplement curieux d'en savoir plus sur la manière d'intégrer avec succès tes multiples passions et talents dans ton activité professionnelle, tu es au bon endroit. Ensemble ! Nous allons découvrir comment embrasser et canaliser notre multipotentialité pour enrichir nos vies personnelles et professionnelles. Alors, installe-toi confortablement et embarquons dans cette aventure inspirante. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode d'Innovart Business. Je reprends du service, comme on dit, et je voulais faire un petit épisode... pour vous expliquer pourquoi j'ai été absente si longtemps. Donc à la rentrée, je vous ai donné quelques conseils et je vous ai aussi expliqué que j'avais beaucoup réfléchi à la direction à prendre avec mon podcast et également que mes contenus étaient prêts jusqu'au mois de juin. Donc ça, c'est vrai et ça n'a pas changé en fait. Quand j'avais dit que les contenus étaient prêts, je vous avais expliqué que j'avais tous mes sujets mais ils n'étaient pas tous bien évidemment travaillés. en profondeur. Et puis, j'ai fait comme ça plusieurs épisodes toutes les semaines qui se sont très très bien passés. Et là, je me suis aperçue que j'avais besoin de temps et que j'avais besoin de me recentrer et de centrer mon énergie sur un de mes projets qui était la finalisation de l'écriture de mes premiers livres et de ma première trilogie. Donc en fait j'ai écrit une trilogie qui s'appelle Le souffleur de rêve dont l'histoire principale se passe à Kabour. Il y a trois tomes. Au départ quand j'ai écrit c'était vraiment une urgence d'écrire sur le burn-out et c'est ce qu'on retrouve dans le premier tome. Puis j'ai décliné et j'ai fait un second tome où je pars d'un parcours de PMA, procréation médicalement assistée. Puis j'ai fait un troisième tome où je parle un petit peu du chamboulement de... du foyer en fait, d'une femme au foyer qui est à la quarantaine quand son premier enfant quitte le nid et qu'elle a envie d'avoir une activité et que ça ne lui suffit plus d'être juste femme d'eux ou maman d'eux et ça déséquilibre le foyer. Ces livres me tenaient vraiment à cœur. Et il y a dans toutes les histoires et dans tous les personnages un peu de mon âme, un peu de moi dedans. Et pour vraiment aller mieux, pour toutes les raisons personnelles, et si vous écoutez les anciens podcasts, vous saurez que j'ai eu quelques soucis de santé, et ça fera deux ans en avril. Et en fait, j'avais vraiment besoin de clore ce chapitre correctement et de passer à autre chose une bonne fois pour toutes. Et là, je me suis dit, en tant que multipotentiel, je cours partout, j'ai plein de projets en même temps, et je vous ai toujours dit qu'effectivement, c'était possible de tout mener de front, mais il y a un moment donné où on est fatigué, il y a l'hiver qui arrive, la saison automnale n'est jamais bonne pour moi, alors comme pour tout le monde, il y a une baisse d'énergie, ça c'est certain, mais c'est aussi pour moi une saison... riche de souvenirs douloureux, on va dire ça comme ça. Et j'ai pris la décision de mener à bien un seul projet. Alors, quand je dis un seul projet, c'est pas tout à fait vrai, parce que vous me connaissez et je fais toujours beaucoup de choses. Mais en tout cas, de faire passer en priorité tout ce qui était livre. Et j'avais donc le travail, le retravail de mes livres, de mes trois livres. J'ai changé les couvertures, j'ai retravaillé les textes à l'intérieur, j'ai ajouté plus de profondeur à l'histoire, parfois quelques personnages dans le roman pour une intrigue supplémentaire. Donc je les ai vraiment retravaillés et ça fait vraiment une belle trilogie et je voulais qu'elle soit disponible et accessible pour les fêtes. J'avais des marchés, d'un petit marché de Noël début décembre, je voulais pouvoir les vendre, je voulais pouvoir en offrir à mon entourage. Donc je me suis vraiment consacrée sur ça. Et en parallèle, j'avais mené une action caritative dans laquelle mon association L.O.P. m'a vraiment soutenue. Donc en fait, nous avons mené une collecte de livres pour aller enrichir les bibliothèques des EHPAD, des centres de loisirs, peut-être aussi des services pédiatriques d'hôpitaux, des boîtes à livres. C'était l'idée en tout cas au départ que nous avions. Et le comptoir des loisirs d'Evreux a été partenaire aussi pour réceptionner les livres. Vous avez été extrêmement nombreux à me téléphoner. Et je pense sans mentir qu'on a largement dépassé les 2000 livres de collecte. Donc ça a été un succès phénoménal. Mais là encore, ça m'a demandé énormément d'énergie puisque je suis allée collecter tous ces livres. Ensuite, il fallait les déposer, les stocker quelque part. Et je n'avais pas la place de stocker tout ça à la maison. Donc il fallait que j'aille chez la présidente de l'association qui avait une place pour les stocker. Donc un petit peu de route. Et puis ensuite, il a fallu faire appel à deux bénévoles pour faire des tris. Et encore, je faisais déjà un pré-tri, c'est-à-dire que dans ce qu'on me donnait, j'enlevais déjà ce qui n'était pas en état, parce que malheureusement, on a eu des choses en très mauvais état. Mais ça, c'était vraiment tout au début. Après, je n'ai plus trié, on a tout emmené. Et avec trois femmes de l'association, on a trié sur une journée et on a fait nos tasses qu'on allait donner dans les EHPAD. On n'a pas eu tous les retours escomptés. Là, c'est pareil, j'ai contacté beaucoup d'établissements pour qu'ils puissent bénéficier d'un don de notre part. Certains semblaient intéressés, d'autres pas du tout. Il n'y avait aucune obligation non plus, je peux l'entendre. Mais au bout d'un moment, j'ai arrêté d'essayer d'appeler les gens qui ne me rappelaient pas. J'ai des gens que je n'arrivais pas à joindre et au secrétariat, on me disait oui, oui. C'est super, il faut joindre telle personne, rappeler, rappeler, et au bout de trois fois, quatre fois, et la personne ne vous répond jamais. Ça aussi, ça m'a beaucoup épuisée pour une action, encore une fois, c'est du bénévolat. Donc si un organisme est intéressé, il me dit oui, bah top. S'il dit non, il dit non, c'est pas grave, mais qu'on ne me fasse pas, vous voyez, tourner en bourrique et rappeler plusieurs fois. Donc ça, ça m'a quand même vraiment épuisée. Après, on a fait tout un tri de livres. J'ai fait deux dons très importants à deux EHPAD d'Evreux, l'EHPAD Saint-Michel et l'EHPAD Azémia. Il faut savoir qu'à l'EHPAD de Saint-Michel, ils ont une association d'anciens qui gère leurs livres et ils en mettent en vente de temps en temps pour essayer de récupérer quelques fonds pour leur budget loisir. Donc c'est eux qui ont eu le plus gros don de notre part. Ensuite, il y a eu un remplissage de la bibliothèque de l'EHPAD à Zémia. Il y a eu le remplissage vraiment à fond à cette époque-là des boîtes à livres à Évreux. Et en fait, après, il restait énormément de livres en bon état, je précise. Donc, j'ai été faire le don puisqu'on ne me répondait plus. Ce qui me restait en bon état est déjà trié. Je suis allée faire un don à la ressourcerie d'Evreux. Ensuite, on a aussi stocké une grosse partie des livres, plus de la moitié, chez notre trésorière, Cécile, qui, elle, ensuite, est allée faire un don dans une benne à papier, les bennes Paprec, qui financent pour des écoles, des sorties scolaires ou des projets scolaires. Donc là, ça a été tous les livres. complètement dépassé, les vieux dictionnaires, des vieux quid, des livres déchirés, des choses en mauvais état, des choses un peu moisies, parce que malheureusement, les gens nous ont donné des choses, mais pas forcément que de belles choses. Après, le don était là, et quand quelqu'un se débarrasse, je peux comprendre qu'il y a un petit peu de tout. Donc, on a fait le tri, et rien n'est perdu. C'était mieux que si une personne avait jeté elle-même un ou deux livres à la poubelle. Nous, en tout cas, on a fait un don important. qui va encore une fois servir pour un financement. Donc tout ça, ça avait du sens et j'ai eu donc ce projet qui était complètement autour de la lecture et de l'écriture. Donc ça m'a pris beaucoup, beaucoup d'énergie avec les fêtes de fin d'année qui arrivaient. Et en même temps, je mettais des projets en place avec l'EHPAD de Saint-Michel et l'EHPAD Azémia pour y retourner, pour éventuellement animer des petits ateliers lecture ou écriture. Au niveau de l'EHPAD de Saint-Michel, on n'a eu qu'une rencontre qui n'est pas totalement aboutie, on va dire, quelque chose qui n'est pas encore bien préparé. Donc on va revoir ce qu'on va faire, on va voir ça très bientôt. Et à l'EHPAD Azémia, donc à Évreux, là c'est vraiment différent. Je suis vraiment entrée chez eux en tant que bénévole, donc là je me présente à mon nom seul et puis en tant que bénévole. que membre de l'association Elle au pluriel, puisque là-dessus je n'ai pas engagé les femmes de l'assaut, c'est vraiment... Mon combat, ce n'est pas tout à fait le mot, mais en tout cas, c'est mon idée. Bien évidemment, si quelqu'un veut m'accompagner, il n'y a aucun souci. Mais voilà, c'est moi qui y vais pour animer. Et là, ça fait déjà deux fois, j'y vais tous les 15 jours. On a notre petit créneau horaire le matin qui est prévu, c'est très bien. Et on discute. Je leur fais quelques lectures, beaucoup sur mes poèmes, des choses que j'écris. Ils sont contents. En fait, voilà, on discute, je leur demande comment ils vont et j'essaye de les faire puiser un petit peu dans leurs souvenirs. On a déjà parlé de villes, par exemple, de villes, de voyages, de pays, de couleurs, à quoi ça leur faisait penser, des choses comme ça. Et en fait, de métiers aussi, ce qu'ils ont exercé comme métier. Et là, on a une relation, on a une discussion, je leur parle de moi aussi, les échos qui sont... par rapport à ma vie, les villes que je connais quand ils me parlent de certaines villes dans lesquelles ils ont pu vivre par exemple, essayer de savoir ce qui leur plaît, ce qui leur déplait. Et le contact passe plutôt bien, j'y suis allée que deux fois pour le moment, mais franchement c'est très très agréable et très enrichissant. Je pense qu'ils sont contents de me voir et c'est un échange qui est riche. Ce sont des moments pour moi qui sont en tout cas très très importants. On n'a pas toujours l'occasion, donc ni l'envie bien évidemment, mais je suis quand même persuadée qu'il y a des enfants qui sont loin de leurs parents géographiquement et dont les parents doivent être placés en EHPAD et qui aimeraient pouvoir passer plus souvent, ne serait-ce que 5 minutes pour faire un petit coucou ou une demi-heure pour discuter. Voilà, on ne peut pas toujours. Moi en ce moment, la vie m'a offert cette pause. J'ai un peu de temps pour le faire. Je travaille autour des livres. Je leur ai offert mes livres et dédicacés aussi, bien évidemment. Et je me dis que c'était un beau projet qui avait du sens. Je verrai avec les pattes. Je ne sais pas pendant combien de temps on continue ce projet. Je ne me suis pas engagée non plus par rapport à mon état de santé. Ils savent que c'est aléatoire. Ils savent très bien que je peux dire... avoir fixé une date et ce matin-là, téléphoner pour dire que je ne peux pas me lever et pas venir, je l'accepte. Ça, c'est nouveau. Je l'accepte et il l'accepte aussi, bien évidemment. Donc en fait, voilà, ces mois d'absence, au micro en tout cas, m'ont permis de continuer à me soigner, de me positionner, de tourner une page par rapport à ces trois tomes de ma trilogie, donc Le souffleur de rêve avec... toute mon âme, tout mon cœur, tout ce qu'il y a mis, j'ai mis à l'intérieur, il fallait vraiment que ça sorte, j'en parle encore, bien évidemment, sur les réseaux, je fais toujours la communication, la publicité, je vous invite à me suivre sur le compte Instagram, la plume des mots, parce que voilà, je fais des petits quiz, des petites interactions, et plus vous serez nombreux à répondre, et mieux ce sera pour moi, donc voilà, en ça, je vous remercie, mais voilà, j'avais besoin de cette pause, par rapport en tout cas au podcast, Je continuais à gérer l'association et le pluriel à côté. Quand je vous parle d'une pause, je faisais encore des choses, mais j'en faisais un petit peu moins. Et puis, les fêtes se sont passées. Là aussi, j'ai eu pas mal de difficultés personnelles et familiales. Et après, il y avait un autre livre que j'avais écrit pour ma fille et je ne sais plus du tout si j'en ai parlé ou pas. Et ce livre-là, il rentrait parfaitement dans les critères pour un certain concours. Donc j'ai décidé de le peaufiner pour qu'il puisse participer au concours. Et là, j'avais beaucoup trop de caractère, donc il a fallu que je fasse des coupes dans mon livre. Il faut savoir que c'est un travail très chronophage, très intéressant mais difficile. Quand vous avez écrit quelque chose avec votre cœur, votre âme, vos tripes, vous avez du mal à l'enlever. Et pourtant, parfois, c'est aussi nécessaire. C'est un super exercice parce que... Tout ce que vous avez mis dans un livre n'est peut-être pas essentiel à l'histoire. Et il faut arriver à se poser cette question, si j'enlève ça, est-ce que mon histoire tient encore la route ou pas ? Ça évite peut-être d'avoir des phrases trop longues, d'avoir trop d'adjectifs. Moi, je suis spécialiste des phrases un peu longues, donc ça m'a fait un très très bon exercice. Mais là encore, ça m'a pris un temps fou parce que moi, je travaille sur Page, sur Apple, sur Mac. Et puis, comme tout traitement de texte, j'ai un comptage automatique des caractères. Et en fait, pour participer au concours, il ne faut pas dépasser un certain nombre de caractères, en l'occurrence 300 000. Sauf que les 300 000 que moi j'avais correspondaient chez eux à 326 ou 336 000, je ne sais plus. Donc je ne sais pas du tout comment ils comptent leurs caractères. Mais en tout cas, j'étais bien embêtée. Donc il a fallu que je fasse d'énormes coupes dans mon livre. Ça a été presque un... Sur trois semaines, retravailler l'intégralité de mon livre. Et là-dessus... Franchement, ça a été compliqué, difficile. Ça m'a demandé énormément d'énergie. Et parallèlement à ça, on préparait avec l'association Elle au pluriel notre deuxième journée porte ouverte pour la deuxième année, le 6 février. Et là, ça a été une belle réussite. On a accueilli de nouveau plein de superfemmes, de nouveaux profils, etc. Et là, après, j'ai délégué à des membres aussi du bureau pour gérer d'autres choses parce que je ne peux pas tout gérer, bien évidemment. Mais voilà, c'était un petit podcast bonus, si on peut dire ça, pour vous expliquer, même si je sais très bien que je n'ai rien à justifier. Je voulais vous expliquer pourquoi, si vous aviez pris l'habitude de voir mon podcast, vous ne l'aviez plus, parce que j'avais vraiment envie de le reprendre, c'est important pour moi. Et je voulais vous expliquer, et ça fait partie aussi de la multipotentialité. j'ai discuté aussi avec une femme qui s'appelle Valérie et d'ailleurs le prochain épisode c'est son interview elle est psycho coach elle est spécialisée pour les neuro-atypiques moi je parle de multipotentialité elle, elle parle de neuro-atypie alors c'est pas complètement la même chose pour moi parce que je pense qu'on peut être multipotentiel c'est à dire faire plein de choses en même temps sans être forcément neuroatypique, mais ça je me trompe peut-être, on verra avec Valérie ou d'autres personnes. En tout cas, ce qu'il en ressort, c'est qu'en plus si on a une hypersensibilité ou une hyperémotivité, tout est démultiplié et en fait l'état de fatigue est augmenté par 10 000, puisque nos sens sont tous en alerte les uns les autres. tous les sens en même temps et c'est très très fatigant. Donc on a mené cet enregistrement, on a fait cet enregistrement d'épisode hier, c'était vraiment génial et très instructif. Donc je voulais faire moi mon petit enregistrement avant, donc je sors cet épisode et lundi prochain on reprend les épisodes de podcast et on va commencer par Val de chez Zoone qui va vous expliquer son fabuleux métier de psycho coach. ce qu'elle y met dedans, son histoire personnelle aussi, parce qu'elle s'est livrée, pour que vous puissiez mieux la comprendre et mieux comprendre son fonctionnement. Et je vous le dis du fond du cœur, il faudrait tous avoir une Val dans sa vie, vraiment. Je le pense sincèrement. Donc, je vous invite à vous reconnecter la semaine prochaine pour écouter l'épisode avec Valérie. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à la semaine prochaine. Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui sur Innovarte Business. Merci d'avoir été à l'écoute. J'espère que tu as trouvé de l'inspiration et des idées utiles pour appliquer la multipotentialité dans ton quotidien entrepreneurial. N'oublie pas, la diversité de tes talents est une force, pas une faiblesse. Reste connecté pour de nouvelles histoires, de nouveaux conseils, des discussions passionnantes dans notre prochain épisode. D'ici là, continue à explorer, créer et innover. Si ce podcast t'a plu, N'oublie pas de noter 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. A très bientôt !