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Insatiable compulsion

17. Mon alimentation émotionnelle : comment je suis passé du chaos à la sérénité

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34min |30/09/2024
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Description

👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet qui va peut-être résonner chez toi... Tu sais, ce moment où tu te retrouves avec une tablette de chocolat, sans trop savoir comment elle a atterri dans ta main ? Ou ce soir où tu as fini un pot de glace sans vraiment t’en rendre compte ? Oui, je parle de l’alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions ! Mais dans cet épisode je vais surtout te partager mon propre parcours.



➡️ Au programme :


  • Comment tout a commencé

  • Le moment de ma prise de conscience

  • Ce qui a fonctionné pour moi

  • Comment j’ai été plus loin dans ce travail

  • Où j’en suis aujourd’hui

  • Les leçons que j’en tire



✨ Liens cités dans l’épisode :


👉🏻 Ep 15. Comment savoir si tu manges réellement tes émotions ?


👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


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💫 [ASTUCES] 10 mini-actions anticompensations émotionnelles

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Arrête de manger tes émotions en 30 jours

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast Insatiable Compulsion. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un sujet qui va peut-être résonner chez toi. Tu sais, c'est ce moment où tu vas te retrouver avec une tablette de chocolat sans trop savoir comment elle a atterri dans tes mains, ou ce soir-là où t'as fini avec un pot de glace sans vraiment t'en rendre compte. Ouais, je pense que t'auras compris de quoi je veux parler. On parle encore une fois. d'alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions. Alors si toi aussi t'as déjà mangé parce que t'étais triste, stressée ou tout simplement parce que c'était le week-end, cet épisode est pour toi. Aujourd'hui, c'est un épisode un peu particulier, un petit peu différent de ce que je fais d'habitude parce que j'aime bien le faire de temps en temps. Là, dans cet épisode, je vais te partager finalement mon parcours. Et crois-moi... C'était loin d'être un long fluff tranquille, ok, mais spoiler alert, ça finit bien. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, pour pouvoir te raconter un petit peu mon parcours sur mon alimentation émotionnelle, je pense que le plus simple, c'est de revenir un peu en arrière parce qu'au début, je ne savais pas en fait que je mangeais mes émotions. Et j'en ai pris conscience un peu plus tard, donc c'est vraiment... tout récent le travail que je fais là sur les émotions. Je suis encore actuellement dedans, mais je t'en reparlerai juste après, mais ce chemin-là est encore frais par rapport au travail que j'ai pu faire sur l'alimentation intuitive en tant que telle. Au cas où tu ne connaîtrais pas trop mon histoire avec l'alimentation, je vais te faire un petit récap assez rapide pour que tu puisses savoir un petit peu d'où on part. En 2012, je... commence mes études de diététique. Il faut savoir que dans cette période-là, je viens de vivre une rupture amoureuse, je viens de retourner vivre chez ma maman. Et émotionnellement, c'est compliqué. J'ai aussi abandonné un métier qui était le métier de mes rêves quand j'étais plus jeune, qui a finalement tourné au cauchemar. Et donc, j'ai préféré arrêter pour reprendre mes études de diète. Donc, je pars d'un boulot stable pour partir finalement... dans de nouvelles études. Bref, je pars d'une vie d'adulte pour revenir en gros à une vie d'étudiante. Et ce chamboulement, tous ces différents chamboulements qui viennent se mettre en place à ce moment-là font que je prends du poids. À ce moment-là, je ne sais pas que je suis en train de manger mes émotions. Là, aujourd'hui, je t'en parle avec le recul que j'ai sur toute la situation. Donc, je prends du poids parce qu'à ce moment-là, j'ai du coup une alimentation. émotionnel qui devient dysfonctionnel. Et vu que je suis en train de rentrer dans mes études de diététique, ce que je fais, c'est que j'applique les règles qu'on nous apprend pendant mes études. Et donc là, en l'occurrence, je commence à faire mes premiers rééquilibrages alimentaires pour tester finalement ce qu'on nous apprend en cours, mais sur moi. Voilà l'état des lieux de où on part. S'ensuient les rééquilibrages alimentaires, comportements alimentaires troublés, tout ça, tout ça, tu connais. Donc juillet 2017, je prends conscience qu'il y a peut-être un truc qui ne va pas dans l'approche que j'ai jusqu'à maintenant, et notamment les rééquilibrages alimentaires, les régimes, tout ce que j'ai appris pendant mes études. Et je prends finalement connaissance de l'alimentation intuitive, en tout cas du travail sur le comportement alimentaire de manière globale. Je prends connaissance du travail du docteur Zermatti, de Gérard Abfeldorfer, de l'association du Gros. Bref, je commence vraiment à m'immerger progressivement dans le travail sur le comportement alimentaire. La vie suit son cours, je continue à mettre les choses en place, je continue à bosser sur ça avec mes patients aussi. Et puis arrive du coup avril 2020 où je décide de prendre rendez-vous... avec des psys, notamment avec un psy au départ. Je savais déjà à la base qu'en organisant le mariage, que j'allais devoir travailler sur certains traumas parce que c'est un événement de vie qui implique du coup... beaucoup de choses dans la vie personnelle. Et je savais que j'allais devoir faire un travail sur mes émotions à ce moment-là. En tout cas, je m'en doutais. J'avais un travail de deuil aussi à faire. Je savais que je vais bosser sur ça. Sauf que, bon, je vais te raconter au passage aussi mes expériences avec les psys pour que tu puisses, toi aussi, peut-être te sentir moins seule si ça arrive. La première psy que j'ai vue, j'avais été la voir parce qu'elle était spécialisée en TCA, en troubles du comportement alimentaire. Et j'ai été la voir tout simplement parce que je me suis dit On travaille dans le même domaine. Du coup, il va y avoir un petit feeling, on va se comprendre. Je ne sais pas, ça m'a rassurée. Alors que je n'allais pas du tout, dans l'optique, finalement, travailler sur des TCA, parce que moi, à ce moment-là, ça allait très bien. Et ce que je voulais, c'était surtout travailler sur mes émotions, sur mes traumas. Je ne savais pas trop trop en vrai à quoi m'attendre. On allait en voir une psy, je ne savais pas trop quoi lui dire au départ. Je savais juste que j'avais besoin d'en avoir une. Et en fait, bon, ça s'est relativement bien passé. J'ai sorti beaucoup de choses que je gardais enfouies bien profondes et gardées bien cachées sous le tapis. Donc c'était quand même quelque chose, une séance qui m'avait quand même pas mal remuée. Mais ce qui m'a posé problème à cette séance, c'est que quand elle m'a demandé mon métier et que je lui ai dit que j'étais diète, je ne sais pas, c'est comme si elle m'avait pris pour sa pote, pour sa pote de taf. Et c'est bizarre parce que finalement, quand j'ai été la voir, il y avait un petit peu un truc comme ça qui s'était un peu instauré en moi, qui me rassurait. Et en fait, elle m'a pris un peu pour sa pote. Elle a commencé finalement à me parler de régime, à me parler de rééquilibrage, à me parler finalement d'astuces. Enfin, que des choses qui allaient finalement à long compte de ce que je produis avec mes patients. Et là, je me suis dit, waouh, ok, donc je comprends mes patients qui étaient en galère. avec leur psy spécialisée en TCA et qui, en fait, les embarquait un peu plus dans leur TCA au lieu de les faire sortir de ces troubles-là. Bref, parenthèse, mais du coup, ça m'a tellement braqué, ça m'a tellement saoulée que je me suis dit, next, elle, c'est mort. Ensuite, j'ai été voir une autre psy qui était vraiment très bien et qui était spécialisée en EMDR. C'est une copine qui m'en avait parlé. Et j'avais été la voir en lui disant que je voulais... apprendre à gérer mes émotions. Je pense que j'avais été la voir en lui parlant de cet objectif-là. Et je pense que la problématique vient de moi à la base, c'est qu'elle m'a fait du coup des séances de MDR. J'ai bien aimé tout ce qui était autour, mais les séances de MDR en tant que telles, je n'ai pas aimé, parce que j'ai quand même beaucoup réfléchi au pourquoi du comment, mais je pense que c'est parce que... En fait, ça m'apprenait à gérer, à contrôler. En tout cas, c'est l'impression que moi j'ai eue. Ça m'apprenait à contrôler et à gérer mon émotion. Je pense qu'elle cherchait plutôt à me la faire apaiser. Mais à ce moment-là, clairement, ce n'est pas du tout ce qui me parlait et ce que je cherchais. En tout cas, pas de cette façon-là. Et du coup, ça ne m'a pas convenu. Et je me suis rendue compte après ça que l'objectif pour moi à ce moment-là, ce n'était pas d'apprendre à gérer mes émotions. Ce n'était pas d'apprendre à apaiser mon émotion, c'était d'apprendre à exprimer mon émotion, à la faire sortir, peu importe finalement comment elle sortait. Donc j'ai arrêté d'aller la voir parce qu'à ce moment-là, je n'étais plus alignée avec ce qu'elle me proposait. J'aurais peut-être dû tout simplement lui en parler, mais à ce moment-là, je pense que je n'ai pas osé. Donc vraiment, je pense que c'est avec elle que j'ai commencé à toucher du doigt ce que je cherchais. à atteindre par la suite et à travailler. Juillet 2021, arrive le mariage. Le mariage, du coup, où je me rends compte, en essayant ma robe de mariée, peut-être une semaine avant le mariage et du coup pendant le mariage, que j'ai pris du poids et que je suis serrée dans ma robe, alors que jusque-là, j'avais été stable durant trois ou quatre ans. Et donc, en prenant du poids, je me dis, OK... Il y a une raison à cette prise de poids. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui a pu être responsable de cette fameuse prise de poids ? Je comprends rapidement, je n'ai pas besoin de faire 10 000 heures d'introspection pour le savoir, je comprends assez rapidement dans les secondes qui suivent la question que la gestion des émotions en fait peut-être partie et que je pense qu'à ce moment-là, j'ai peut-être eu une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Et en faisant un peu une rétrospective des derniers mois qui venaient de s'écouler, c'est vrai. que je me rendais compte que la sensation de faim était quand même assez absente pendant mes repas et que je mangeais plus par envie que par faim. Et donc oui, on était bien dans une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Sauf qu'à ce moment-là, je ne sais pas vraiment comment travailler dessus. Parce que vu que je suis dans une approche d'alimentation plus intuitive, à ce moment-là, moi, ce que je me souviens, c'est que écouter ses envies, c'est quelque chose de sain. Chercher à se restreindre, c'est quelque chose de malsain. Et donc... À partir de ce moment-là, je me dis que c'est normal d'avoir des envies de manger émotionnelles. Et je ne vois pas comment faire à part travailler dans le fond. En fait, je mens en disant ça. Je pense que je ne savais pas trop par quel bout prendre le truc. Mais en vrai, je savais que je devais faire un travail de fond sur mes émotions au quotidien. Mais je n'avais pas plus de données que ça sur comment faire. Du coup, ça prend quand même quelques mois pour... travailler dessus et savoir quelles astuces mettre en place, quelles routines mettre en place. Je décide d'aller voir une psy pour parler justement un peu de tout ça. Et ça ne s'est pas du tout bien passé. Cette psy-là, à un moment donné où je parlais d'une de mes problématiques, et je vais essayer d'être transparente avec toi quand même parce que je ne voulais pas forcément t'en parler, je n'avais pas prévu de t'en parler, mais ça me semble logique là de t'en parler vu qu'il y a eu une prise de poids. En fait, je me suis aussi rendue compte que mon rapport au corps, que je pensais totalement sain, ne l'était pas du tout. En fait, ça a juste révélé que le travail sur mon comportement alimentaire qui avait fait baisser mon poids était venu masquer un rapport compliqué avec mon corps. Donc là, ça a révélé ça et je m'étais dit que ce serait bien en parallèle de travailler sur cette problématique-là et que ça déboucherait forcément sur un travail sur les émotions, sur pas mal de choses. Et donc je vais voir cette psy, et cette psy, moi j'avais qu'une seule crainte, c'est qu'en lui exprimant mon désir de travailler sur l'acceptation corporelle, et par rapport à mon métier, que je sois totalement décrédibilisée, et qu'on remette en cause finalement mes compétences professionnelles. Et je pense que c'est aussi pour ça que inconsciemment, j'avais pas forcément prévu d'en parler là, mais c'est pour ça aussi que je prends le contre-pied là, de couper l'herbe sous le pied. à mes craintes et à mes croyances et de t'en parler parce que je trouve que c'est quand même important. J'en parle quand même à la psy, je prends mon courage à deux mains, et en fait la psy se prend un énorme fou rire, délicat quand même, et me dit Mais vous faites comment du coup pour aider vos patients ? Wow ! La meuf qui vient de mettre le doigt sur le pire truc qui puisse se passer dans cette séance. Et du coup, je lui ai simplement répondu, en fait, moi, je gère la partie rapport à la nourriture. C'est mon métier, votre métier, c'est de m'aider sur le rapport au corps, en fait. Moi, je n'ai pas les compétences pour travailler sur cette partie-là. Et bref, j'ai eu qu'une seule séance avec elle, parce que, tu t'en douteras, ça m'a un petit peu traumatisée, je l'ai très très mal vécue, et suite à ça, j'ai décidé de faire l'autruche. J'ai décidé de faire l'autruche, j'ai pas revu de psy pendant... très très longtemps, et j'ai décidé que j'allais me débrouiller seule pour travailler sur mes émotions en attendant d'être prête à revoir éventuellement une psychologue ou un psychologue. Arrive le moment du coup où je vais faire des recherches, donc pour m'aider dans mes problématiques, et à force de recherches, je découvre la notion de compensation émotionnelle. Et cette compensation émotionnelle... Je te mettrai le lien en description de l'épisode où je te parle des envies de manger émotionnelles et des compensations émotionnelles. Je me le note et je te mets ça en description pour que tu puisses voir les différences et que tu ne sois pas trop trop perdue là dans ce que je t'explique. Donc n'hésite pas éventuellement à mettre pause, écouter l'épisode en question qui est dans la description et revenir sur celui-là si tu préfères avoir toutes les infos pour mieux comprendre. Bref, je fais beaucoup de recherches sur les émotions. et je découvre finalement que j'ai potentiellement des compensations émotionnelles. Donc je me rends compte que j'ai des envies de manger qui sont différentes de ce qui rentre dans le cadre de ce que j'ai appris avec l'association du gros et qu'il y en a des plaisantes, des non plaisantes, qu'il y en a qui sont précises, d'autres qui sont beaucoup moins précises, voire pas précises du tout. que dans ce genre de circonstances-là, qu'il y a une urgence pour moi à manger. Et il y a de la frustration de ne pas trouver quoi manger. Je deviens plus obsédée par la nourriture. Dans ce genre de prise alimentaire, je vais avoir tendance à, souvent, à finir les repas avec des maux de ventre, malgré le fait que je mange en conscience et que mon comportement alimentaire est régulé. Typiquement, ça m'est arrivé pendant tout le travail que je faisais sur ces compensations émotionnelles suite aux recherches que j'avais pu faire. J'ai un exemple à te raconter qui me vient en tête. Pendant mon voyage de noces, j'étais déjà en train de travailler sur tout ça et... arrive une journée, vraiment je crois, s'il y a bien un jour où il fallait être le plus flexible possible, c'était ce jour-là. Une journée que je dirais anarchique, apocalyptique, pour moi qui aime bien avoir un peu le contrôle sur tout. C'était vraiment l'aventure totale, chose que je n'aime pas trop. C'est très perturbant pour moi, très angoissant et pas du tout sécurisant. Après avoir vécu plusieurs événements sur cette journée, pour moi problématique et émotionnellement intense. Je me suis retrouvée finalement, au moment du repas, dans un petit boui-boui qui n'était pas du tout prévu. À la base, on était censé arriver dans un restaurant. Je m'imaginais quelque chose qu'on m'avait vendu sur le papier et qui n'était pas du tout le truc qui s'est avéré réel. Et donc, j'ai atterri dans ce boui-boui qui proposait certaines choses à manger. Et en fait... La carte était assez restreinte. On arrivait à une heure finalement où tout n'était pas disponible. Et je me souviens avoir commandé quelque chose que je n'aurais absolument jamais commandé en temps normal. Je crois que j'avais commandé un sandwich avec du stach caché et des oignons dedans. Sauf que le mélange, je n'aurais jamais commandé ça de ma vie parce que ce n'est pas un truc que j'aimais. Mais dans tout ce qui avait disponible, je ne sais pas, c'était le truc qui me semblait le plus... réconfortant à ce moment-là, j'avais besoin de mâche, j'avais besoin de manger et je me souviens avoir mangé super vite, sans plaisir et m'être juste dit il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange. J'étais vraiment dans une urgence, j'ai fini de manger, j'avais mal au ventre et finalement je me suis rendu compte après coup que on était sûrement dans une compensation émotionnelle. et que j'avais juste tout simplement pas été en capacité à ce moment-là de l'identifier, de la repérer, et que j'ai pu le faire qu'après coup. Donc ça m'a permis de faire un peu un état des lieux sur ce qui s'était passé, de réfléchir à qu'est-ce que j'aurais pu faire de différent, peut-être au cas où ça m'arrive une nouvelle fois. C'est souvent comme ça que je procède quand il y a une situation qui ne convient pas au niveau alimentaire, ou même autre dans ma vie perso, pour savoir comment est-ce que je ferais la fois d'après pour... que les choses se passent mieux selon moi, ou faire en sorte que ça se passe du mieux possible. Donc ça, c'était pour le premier exemple. Et il y en a un deuxième, qui est toujours pendant le voyage de noces. Je crois que c'est l'avant-dernier jour, ou l'avant-dernier jour, ou l'avant-avant-dernier jour, où là, on se retrouve à faire une visite de Tahiti, en voiture, à faire un tour avec des points intéressants, finalement, à avoir, à visiter. Et finalement, par rapport à ce que j'avais en tête, et ce que je m'étais imaginé, ça s'avère... assez déceptif et finalement on passe toute la journée en voiture à aller d'un point à un autre et c'est très frustrant pour moi. J'ai l'impression de ne pas profiter. J'ai l'impression, je ne saurais même pas dire dans quel état j'étais à ce moment-là, mais je sens que je suis énervée, frustrée, déçue, plus triste de voir en plus que les jours arrivent à terme. Et je me vois, enfin je m'entends dire j'ai envie de prendre l'apéro, j'ai envie d'aller manger, j'ai envie de grignoter. Je sentais que là, le besoin de manger, l'urgence de manger était en train de revenir. On s'est arrêté sur un point, je ne me souviens plus du tout c'était où, mais on s'est arrêté sur un point de repère qu'il y avait sur notre itinéraire. Et je me souviens avoir dit à Julia avant de reprendre la voiture, alors là, je suis désolée, j'ai besoin d'une demi-heure. Une demi-heure pour... faire une sieste. Je ne savais pas trop comment lui exprimer autrement. Mais j'avais besoin en fait d'un temps là, seule, dans ma bulle, où je puisse finalement essayer d'accueillir mon émotion. À ce moment-là, je n'en étais pas encore à la phase de je cherche vraiment de quoi j'ai besoin et tout ce qui se cache derrière. J'étais vraiment à la première phase qui était j'apprends à accueillir mes émotions et là j'avais vraiment besoin d'un temps pour faire ça. Je me souviens, je crois, je ne sais même pas s'il est sorti de la voiture ou pas, moi je sais que je me suis enfermée dans ma bulle et j'ai pris le temps d'accueillir dans l'état dans lequel j'étais, l'émotion que j'étais en train de ressentir, les émotions que j'étais en train de ressentir. Et finalement, j'ai, au bout d'un quart d'heure, senti que ça allait beaucoup mieux, que j'étais beaucoup plus sereine. Bref, c'était passé. Cette envie, ce besoin de manger était passé seulement en accueillant mon émotion. Et donc, du coup, j'ai appelé Juju. On est reparti en direction du prochain point qu'on avait prévu. J'étais beaucoup plus sereine, ça s'est beaucoup mieux passé. Voilà pour ce deuxième exemple. Comme quoi, tu as d'un moment, d'une situation à une autre. on peut parfois se servir d'une des situations pour apprendre et mieux gérer une autre situation assez similaire. Ce qui m'a aidée pour travailler sur mes émotions, sur mon alimentation émotionnelle dysfonctionnelle, ça a été en fait dans un premier temps d'être vraiment à l'écoute de mes envies. Pourquoi ? Parce qu'en étant à l'écoute de mes envies, ça me permet tout simplement de voir si j'ai des envies sur des aliments précis ou si j'ai juste... envie de manger de manière générale sans trop savoir quoi en particulier. Parce qu'avoir envie de manger de manière générale, ça veut dire à ce moment-là que j'étais dans une compensation émotionnelle. Et donc, j'ai commencé, tu t'en douteras, par travailler sur ces fameuses compensations émotionnelles. Et ce qui m'a pas mal aidée, c'est après, de me poser la question en fermant les yeux, comment je me sens ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? De quoi ai-je besoin ? Ça, c'est du coup toutes les étapes qui suivent. Et c'est tout le processus finalement que je te partage, notamment dans le détail de ma nouvelle formation alimentation émotionnelle, dans laquelle finalement on prend 30 jours pour arrêter de manger tes émotions. Parce que dans l'occurrence, je te partage tout le processus pour que toi aussi, tu puisses y arriver. Je te partage comment te reconnecter à tes besoins, comment repérer tes compensations émotionnelles aussi, comment les apaiser au fil des jours. et le besoin qui se cache derrière. Je referme la parenthèse. Après, ce qui a pu m'aider aussi dans la suite logique des choses, ça a été de m'autoriser à manger si j'en ressentais le besoin, mais d'aller gratter derrière l'émotion, derrière ce que cache l'émotion, même si j'ai mangé. Donc c'est de l'avoir fait même après coup. Et donc ensuite, à partir du moment où mes compensations émotionnelles sont devenues beaucoup plus ponctuelles, Et je me suis rendue compte que, et je pense que je ne m'en serais pas rendue compte avant, mais je me suis rendue compte après avoir travaillé sur mes compensations émotionnelles, que j'avais des envies de manger émotionnelles, des envies précises, qui étaient encore trop présentes. J'avais beaucoup de mal encore à ressentir la sensation de faim, le poids bien entendu était encore en train de monter, et du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai continué à appliquer le travail que j'avais vu. pour les compensations émotionnelles, mais cette fois-ci au quotidien, quand je ressentais une émotion. Donc là, pareil, c'est ce que je propose dans le programme alimentation émotionnelle, c'est d'utiliser tout le processus quand on ressent une émotion au quotidien, juste pour aider le corps à ce moment-là, de manière ponctuelle, à réguler plus facilement l'émotion en question et répondre aux besoins, si possible, directs ou dans les heures qui suivent. Et ça a aussi été durant cette période que je me suis finalement... projeté, préparé psychologiquement au fait de devoir travailler sur des problématiques qui étaient plus profondes. Et ce qui a plutôt très bien fonctionné, parce que, tu vois, aujourd'hui, les compensations émotionnelles, elles sont devenues toujours très ponctuelles. Ça peut m'arriver d'en identifier une, mais à partir du moment où je l'identifie, jusqu'à présent, j'arrive très facilement, comme une routine, en fait, à... répondre aux besoins qu'il y a derrière, la compensation s'estompe généralement d'elle-même. Donc pour ça, j'estime que ça va. Les envies de manger émotionnelles sont aujourd'hui plus régulées aussi, c'est-à-dire que l'alimentation émotionnelle que j'ai aujourd'hui reste normale, elle n'est plus dysfonctionnelle. J'ai des envies de manger émotionnelles, mais j'en ai avec une fréquence qui est totalement normale, j'arrive à ressentir la sensation de faim. Je la ressens beaucoup plus fréquemment que ce que je pouvais la ressentir à l'époque. Et depuis quelques mois, j'ai accéléré le travail sur les émotions pour travailler justement un peu plus en profondeur. Notamment depuis juillet, puisqu'on m'a appris qu'en fait, par rapport à ma maladie chronique, ma maladie de Crohn, que j'étais en train de faire une rechute. Chose qui est, selon moi, totalement logique, parce que ces deux...... Ces deux dernières années, on ne peut pas dire que j'ai été très alignée avec moi, avec mon corps, avec mes besoins, mes valeurs. D'où tout le travail sur les émotions. Je pense que ce n'est pas anodin non plus. Je pense que ça date vraiment même plus d'il y a deux ans. Je pense que ça fait quatre ans qu'il y a vraiment un travail à faire sur mes émotions. Et que c'est allé un peu en s'aggravant, même si je travaillais dessus. J'essayais tant bien que mal de rattraper le truc au vol, mais ça a été compliqué. Et je pense que c'est pour ça, après hasard ou pas, peu importe. Je pense que c'est pour ça que... On peut dire que j'ai un peu de ciri sur la corde et que mon corps a pas mal été sollicité et que ça a redéclenché potentiellement la maladie. Dans tous les cas, même s'il n'y avait plus de compensation émotionnelle, même s'il n'y avait plus vraiment d'envie de manger émotionnel anormal, j'ai ressenti le besoin à ce moment-là de travailler, d'aller plus profond encore pour mon corps, pour ma santé de manière générale par rapport à ma maladie qui est finalement très... est liée à mon état émotionnel. C'est pour ça que depuis juillet, j'ai essayé de mettre en place... Je teste des nouvelles routines. Donc il y en a que je garde, il y en a que je garde pas. Je fais des tests. Donc je te ferai un vlog de toute façon pour te montrer les idées de routines que j'ai en ce moment. Ça va probablement évoluer. Mais là notamment, j'ai commencé une psychothérapie. Je suis en train de tester différents types de thérapeutes. clairement, je me suis mise en mode combat. Je sais que, vu mes expériences passées, c'est compliqué de trouver un bon thérapeute, en tout cas un thérapeute qui nous convient, avec lequel on soit OK. Donc, je me suis carrément fait une liste de thérapeutes à tester que je ne dévoilerai pas à mes patients pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que je trouve un bon thérapeute, vu que je le conseille à des patients ou que ce sont devenus des collègues de travail, je ne peux pas, d'un point de vue déontologie, aller les voir en consultation. Et vu que j'en ai marre de me faire avoir, Là, je me suis fait une petite liste de thérapeutes qui pourraient potentiellement me convenir ou que j'ai envie de tester. Et du coup, je vais voir ce qui va et ce qui ne va pas et voir avec quel thérapeute, finalement, j'ai envie de travailler. Mais tu vois, typiquement, je sais que là, si je veux en voir un et que ça ne va pas et que j'arrête les rendez-vous, je sais que je vais mettre encore grave du temps avant de reprendre un rendez-vous. Donc, vu que je ne veux pas et que je vais prendre le problème après le corps parce que je me sens prête. à travailler sur ce truc-là. Je me dis, il faut absolument que j'enchaîne un peu les rendez-vous pour voir avec qui il y a le plus le feeling. C'est mon côté excès. Je pense qu'on... Il faudra que je travaille ça avec le fameux thérapeute que je vais trouver. L'excessivité, le besoin de contrôler même ces trucs-là. J'aurais, selon moi, jamais pu, je pense, travailler sur l'alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. si je n'avais pas su repérer quand elle est dysfonctionnelle. Et je n'aurais jamais pu repérer que j'avais une alimentation dysfonctionnelle si je n'avais finalement pas travaillé dessus seule et sur mon comportement alimentaire auparavant. Parce que je pense que c'est vraiment tout le cheminement, tout le parcours qui m'a amenée progressivement là où j'en suis aujourd'hui, sur le travail que j'ai fait. Et est-ce que ça m'a permis aussi de mettre en lumière ? Parce que ça m'a permis de vraiment mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses en lumière. Et aujourd'hui, je suis plus capable de pouvoir dire à un thérapeute, j'ai besoin de travailler sur ça, ça, ça, ça, ça, par rapport à tout le travail que j'ai fait sur les émotions, seule, dans un premier temps. J'ai tendance à me dire que... ça a pris du temps ce travail-là, un peu trop à mon goût, mais en même temps, si on prend le temps d'y réfléchir, j'ai pris le temps finalement de me respecter, de respecter mon rythme et d'attendre d'être prête pour avancer finalement progressivement, étape par étape, avec mon rythme à moi. Et je pense que parfois j'ai tendance à dire que j'ai fait l'autruche, mais j'ai pas fait l'autruche parce que j'ai quand même avancé. doucement, progressivement, pas à pas. C'est juste que, par rapport à ce que la société peut nous revoyer, on dirait que je n'ai pas du tout travaillé dessus. Alors que si, si j'en suis là aujourd'hui, c'est justement parce que j'ai fait tout ce chemin auparavant. Et aujourd'hui, je pense que je peux dire que je comprends mieux mon corps, que j'arrive mieux aussi à comprendre l'émotion qui se présente au moment où je suis en train de la ressentir, que j'arrive mieux à comprendre aussi quels sont les... Quel est le besoin que cette émotion essaye d'exprimer ? J'arrive aussi plus à respecter mon corps au quotidien. Ce n'est pas non plus parfait, mais je trouve que... Je vais progresser aussi, mais sur des besoins plus généraux, pas forcément que sur l'alimentation. L'alimentation, c'est déjà quelque chose que j'avais travaillé, mais c'est vrai que là, d'un point de vue plus général, j'écoute un peu plus les besoins de mon corps. Je suis aussi beaucoup plus capable de verbaliser ce que je ressens aux autres et ce dont j'aurai besoin pour améliorer finalement la situation et m'aider finalement pour que ça puisse coller, moi, avec mes valeurs, avec ma façon de penser et comment je vois les choses. on arrive finalement à avoir plus facilement de la communication non violente. C'est comme ça qu'on appelle ça. Mais il y a un point qui est important pour moi, là, à te dire. C'est pas parce que j'ai dit que j'étais prête à travailler dessus, parce qu'il y a beaucoup cette histoire d'être prête, se sentir prête, tout ça. Être prête, contrairement à ce que moi j'aurais pensé, ça ne veut pas dire que ça va être facile. C'est pas parce qu'on se sent prêt que c'est... pour le coup facile. C'est juste qu'on sent que là, c'est le moment pour nous de mettre notre énergie sur cette thématique-là, sur ce travail-là, ce point-là en particulier. Donc là, actuellement, c'est pas forcément évident pour moi. C'est... Ouais, je dirais même que ça chamboule beaucoup de choses, ça chamboule notamment beaucoup mes émotions. Je sens que j'ai le vase. qui a besoin de se vider, vider, vider, vider, parce qu'il y a 35 ans d'accumulation d'émotions à nettoyer, je pense. Et donc, je me pousse au cul, clairement, pour essayer, moi, de trouver des compromis qui me permettent, finalement, de faire les choses avec plus de douceur. Comme, par exemple, le fait d'avoir déjà vu une psy, de sentir que je ne suis pas si alignée que ça avec sa façon d'aborder les séances, et de me dire, ben voilà, je la garde en bouée de sauvetage, et je vais quand même... En chercher d'autres avec qui il y aura plus de feeling. Ça, c'est un moyen pour moi de trouver un compromis pour amener les choses avec plus de douceur. Tout en gardant en tête que les séances qui se passent mal, selon moi, ou qui ne me conviennent pas, m'apprennent toujours quelque chose. Du coup, j'essaye de voir à chaque fois tout ce que ça m'apprend, plutôt que de rester focus sur le ça me va pas, ça me va pas, ça me va pas Parce que finalement, en faisant ça, j'en ressors avec du positif et du concret et d'autres choses aussi à travailler avec les prochains thérapeutes. Bref, tu auras compris l'idée. En tout cas, le conseil que je veux donner, c'est que si jamais c'est quelque chose sur lequel tu as besoin, envie de travailler, que tu te sens prête à travailler dessus, c'est déjà, mets-toi une date butoir au moment où tu souhaites commencer à travailler dessus. Mets-toi une date butoir pour vraiment enclencher le truc. Moi, par exemple, je m'étais dit en juillet, septembre, je prends rendez-vous avec un psy, peu importe le psy je prends rendez-vous et après je vois et après j'avise, je recadre je réajuste si besoin mais pour moi la date butoir c'était vraiment septembre et ensuite mets-toi en place des petites étapes avance pas après pas dis-toi que le principal c'est pas d'aller vite, c'est juste de mettre un pas après l'autre un vaut mieux que zéro ok donc un pas vaut mieux que aucun, même si derrière tu tu Voilà, tu refais deux pas en arrière, c'est pas grave, t'as déjà fait un pas en avant, et quand tu voudras faire le second, tu verras que ça ira plus facilement, ça sera plus simple pour toi. Donc, ce fut fort long, j'avais beaucoup de choses à dire, et encore je me suis assez condensée dans toute la retranscription de mon parcours, parce que je voulais pas non plus que cet épisode dure non plus plus d'une heure. Mais si toi aussi, donc, tu veux arrêter de manger tes émotions, d'ici 30 jours en plus... tu peux rejoindre dès aujourd'hui ma formation, ma nouvelle formation alimentation émotionnelle. Les portes ouvrent aujourd'hui. Donc si tu écoutes cet épisode, tu peux y aller. C'est déjà accessible et c'est accessible toute l'année. Par contre, à l'occasion forcément du lancement, je propose une promo de 25% jusqu'au 6 octobre, ce qui représente à peu près 50 euros de réduction. Et écoute, j'espère en tout cas que cet épisode... t'auras plu, que ça t'aura peut-être je sais pas moi, inspiré donné des idées, pourquoi pas on va se retrouver très vite dans un prochain épisode et puis je te souhaite une très bonne journée et je te dis à bientôt, salut !

Chapters

  • Le moment où j’ai compris que je mangeais mes émotions

    01:02

  • Mise en place du changement

    13:04

  • Ce qui a fonctionné pour moi

    20:13

  • Comment j’ai continuer à travailler sur mes émotions

    21:56

  • Où j’en suis aujourd’hui

    23:08

  • Les leçons que j’en tire

    27:20

Description

👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet qui va peut-être résonner chez toi... Tu sais, ce moment où tu te retrouves avec une tablette de chocolat, sans trop savoir comment elle a atterri dans ta main ? Ou ce soir où tu as fini un pot de glace sans vraiment t’en rendre compte ? Oui, je parle de l’alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions ! Mais dans cet épisode je vais surtout te partager mon propre parcours.



➡️ Au programme :


  • Comment tout a commencé

  • Le moment de ma prise de conscience

  • Ce qui a fonctionné pour moi

  • Comment j’ai été plus loin dans ce travail

  • Où j’en suis aujourd’hui

  • Les leçons que j’en tire



✨ Liens cités dans l’épisode :


👉🏻 Ep 15. Comment savoir si tu manges réellement tes émotions ?


👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


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💫 [ASTUCES] 10 mini-actions anticompensations émotionnelles

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💫 Arrête de manger tes émotions en 30 jours

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast Insatiable Compulsion. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un sujet qui va peut-être résonner chez toi. Tu sais, c'est ce moment où tu vas te retrouver avec une tablette de chocolat sans trop savoir comment elle a atterri dans tes mains, ou ce soir-là où t'as fini avec un pot de glace sans vraiment t'en rendre compte. Ouais, je pense que t'auras compris de quoi je veux parler. On parle encore une fois. d'alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions. Alors si toi aussi t'as déjà mangé parce que t'étais triste, stressée ou tout simplement parce que c'était le week-end, cet épisode est pour toi. Aujourd'hui, c'est un épisode un peu particulier, un petit peu différent de ce que je fais d'habitude parce que j'aime bien le faire de temps en temps. Là, dans cet épisode, je vais te partager finalement mon parcours. Et crois-moi... C'était loin d'être un long fluff tranquille, ok, mais spoiler alert, ça finit bien. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, pour pouvoir te raconter un petit peu mon parcours sur mon alimentation émotionnelle, je pense que le plus simple, c'est de revenir un peu en arrière parce qu'au début, je ne savais pas en fait que je mangeais mes émotions. Et j'en ai pris conscience un peu plus tard, donc c'est vraiment... tout récent le travail que je fais là sur les émotions. Je suis encore actuellement dedans, mais je t'en reparlerai juste après, mais ce chemin-là est encore frais par rapport au travail que j'ai pu faire sur l'alimentation intuitive en tant que telle. Au cas où tu ne connaîtrais pas trop mon histoire avec l'alimentation, je vais te faire un petit récap assez rapide pour que tu puisses savoir un petit peu d'où on part. En 2012, je... commence mes études de diététique. Il faut savoir que dans cette période-là, je viens de vivre une rupture amoureuse, je viens de retourner vivre chez ma maman. Et émotionnellement, c'est compliqué. J'ai aussi abandonné un métier qui était le métier de mes rêves quand j'étais plus jeune, qui a finalement tourné au cauchemar. Et donc, j'ai préféré arrêter pour reprendre mes études de diète. Donc, je pars d'un boulot stable pour partir finalement... dans de nouvelles études. Bref, je pars d'une vie d'adulte pour revenir en gros à une vie d'étudiante. Et ce chamboulement, tous ces différents chamboulements qui viennent se mettre en place à ce moment-là font que je prends du poids. À ce moment-là, je ne sais pas que je suis en train de manger mes émotions. Là, aujourd'hui, je t'en parle avec le recul que j'ai sur toute la situation. Donc, je prends du poids parce qu'à ce moment-là, j'ai du coup une alimentation. émotionnel qui devient dysfonctionnel. Et vu que je suis en train de rentrer dans mes études de diététique, ce que je fais, c'est que j'applique les règles qu'on nous apprend pendant mes études. Et donc là, en l'occurrence, je commence à faire mes premiers rééquilibrages alimentaires pour tester finalement ce qu'on nous apprend en cours, mais sur moi. Voilà l'état des lieux de où on part. S'ensuient les rééquilibrages alimentaires, comportements alimentaires troublés, tout ça, tout ça, tu connais. Donc juillet 2017, je prends conscience qu'il y a peut-être un truc qui ne va pas dans l'approche que j'ai jusqu'à maintenant, et notamment les rééquilibrages alimentaires, les régimes, tout ce que j'ai appris pendant mes études. Et je prends finalement connaissance de l'alimentation intuitive, en tout cas du travail sur le comportement alimentaire de manière globale. Je prends connaissance du travail du docteur Zermatti, de Gérard Abfeldorfer, de l'association du Gros. Bref, je commence vraiment à m'immerger progressivement dans le travail sur le comportement alimentaire. La vie suit son cours, je continue à mettre les choses en place, je continue à bosser sur ça avec mes patients aussi. Et puis arrive du coup avril 2020 où je décide de prendre rendez-vous... avec des psys, notamment avec un psy au départ. Je savais déjà à la base qu'en organisant le mariage, que j'allais devoir travailler sur certains traumas parce que c'est un événement de vie qui implique du coup... beaucoup de choses dans la vie personnelle. Et je savais que j'allais devoir faire un travail sur mes émotions à ce moment-là. En tout cas, je m'en doutais. J'avais un travail de deuil aussi à faire. Je savais que je vais bosser sur ça. Sauf que, bon, je vais te raconter au passage aussi mes expériences avec les psys pour que tu puisses, toi aussi, peut-être te sentir moins seule si ça arrive. La première psy que j'ai vue, j'avais été la voir parce qu'elle était spécialisée en TCA, en troubles du comportement alimentaire. Et j'ai été la voir tout simplement parce que je me suis dit On travaille dans le même domaine. Du coup, il va y avoir un petit feeling, on va se comprendre. Je ne sais pas, ça m'a rassurée. Alors que je n'allais pas du tout, dans l'optique, finalement, travailler sur des TCA, parce que moi, à ce moment-là, ça allait très bien. Et ce que je voulais, c'était surtout travailler sur mes émotions, sur mes traumas. Je ne savais pas trop trop en vrai à quoi m'attendre. On allait en voir une psy, je ne savais pas trop quoi lui dire au départ. Je savais juste que j'avais besoin d'en avoir une. Et en fait, bon, ça s'est relativement bien passé. J'ai sorti beaucoup de choses que je gardais enfouies bien profondes et gardées bien cachées sous le tapis. Donc c'était quand même quelque chose, une séance qui m'avait quand même pas mal remuée. Mais ce qui m'a posé problème à cette séance, c'est que quand elle m'a demandé mon métier et que je lui ai dit que j'étais diète, je ne sais pas, c'est comme si elle m'avait pris pour sa pote, pour sa pote de taf. Et c'est bizarre parce que finalement, quand j'ai été la voir, il y avait un petit peu un truc comme ça qui s'était un peu instauré en moi, qui me rassurait. Et en fait, elle m'a pris un peu pour sa pote. Elle a commencé finalement à me parler de régime, à me parler de rééquilibrage, à me parler finalement d'astuces. Enfin, que des choses qui allaient finalement à long compte de ce que je produis avec mes patients. Et là, je me suis dit, waouh, ok, donc je comprends mes patients qui étaient en galère. avec leur psy spécialisée en TCA et qui, en fait, les embarquait un peu plus dans leur TCA au lieu de les faire sortir de ces troubles-là. Bref, parenthèse, mais du coup, ça m'a tellement braqué, ça m'a tellement saoulée que je me suis dit, next, elle, c'est mort. Ensuite, j'ai été voir une autre psy qui était vraiment très bien et qui était spécialisée en EMDR. C'est une copine qui m'en avait parlé. Et j'avais été la voir en lui disant que je voulais... apprendre à gérer mes émotions. Je pense que j'avais été la voir en lui parlant de cet objectif-là. Et je pense que la problématique vient de moi à la base, c'est qu'elle m'a fait du coup des séances de MDR. J'ai bien aimé tout ce qui était autour, mais les séances de MDR en tant que telles, je n'ai pas aimé, parce que j'ai quand même beaucoup réfléchi au pourquoi du comment, mais je pense que c'est parce que... En fait, ça m'apprenait à gérer, à contrôler. En tout cas, c'est l'impression que moi j'ai eue. Ça m'apprenait à contrôler et à gérer mon émotion. Je pense qu'elle cherchait plutôt à me la faire apaiser. Mais à ce moment-là, clairement, ce n'est pas du tout ce qui me parlait et ce que je cherchais. En tout cas, pas de cette façon-là. Et du coup, ça ne m'a pas convenu. Et je me suis rendue compte après ça que l'objectif pour moi à ce moment-là, ce n'était pas d'apprendre à gérer mes émotions. Ce n'était pas d'apprendre à apaiser mon émotion, c'était d'apprendre à exprimer mon émotion, à la faire sortir, peu importe finalement comment elle sortait. Donc j'ai arrêté d'aller la voir parce qu'à ce moment-là, je n'étais plus alignée avec ce qu'elle me proposait. J'aurais peut-être dû tout simplement lui en parler, mais à ce moment-là, je pense que je n'ai pas osé. Donc vraiment, je pense que c'est avec elle que j'ai commencé à toucher du doigt ce que je cherchais. à atteindre par la suite et à travailler. Juillet 2021, arrive le mariage. Le mariage, du coup, où je me rends compte, en essayant ma robe de mariée, peut-être une semaine avant le mariage et du coup pendant le mariage, que j'ai pris du poids et que je suis serrée dans ma robe, alors que jusque-là, j'avais été stable durant trois ou quatre ans. Et donc, en prenant du poids, je me dis, OK... Il y a une raison à cette prise de poids. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui a pu être responsable de cette fameuse prise de poids ? Je comprends rapidement, je n'ai pas besoin de faire 10 000 heures d'introspection pour le savoir, je comprends assez rapidement dans les secondes qui suivent la question que la gestion des émotions en fait peut-être partie et que je pense qu'à ce moment-là, j'ai peut-être eu une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Et en faisant un peu une rétrospective des derniers mois qui venaient de s'écouler, c'est vrai. que je me rendais compte que la sensation de faim était quand même assez absente pendant mes repas et que je mangeais plus par envie que par faim. Et donc oui, on était bien dans une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Sauf qu'à ce moment-là, je ne sais pas vraiment comment travailler dessus. Parce que vu que je suis dans une approche d'alimentation plus intuitive, à ce moment-là, moi, ce que je me souviens, c'est que écouter ses envies, c'est quelque chose de sain. Chercher à se restreindre, c'est quelque chose de malsain. Et donc... À partir de ce moment-là, je me dis que c'est normal d'avoir des envies de manger émotionnelles. Et je ne vois pas comment faire à part travailler dans le fond. En fait, je mens en disant ça. Je pense que je ne savais pas trop par quel bout prendre le truc. Mais en vrai, je savais que je devais faire un travail de fond sur mes émotions au quotidien. Mais je n'avais pas plus de données que ça sur comment faire. Du coup, ça prend quand même quelques mois pour... travailler dessus et savoir quelles astuces mettre en place, quelles routines mettre en place. Je décide d'aller voir une psy pour parler justement un peu de tout ça. Et ça ne s'est pas du tout bien passé. Cette psy-là, à un moment donné où je parlais d'une de mes problématiques, et je vais essayer d'être transparente avec toi quand même parce que je ne voulais pas forcément t'en parler, je n'avais pas prévu de t'en parler, mais ça me semble logique là de t'en parler vu qu'il y a eu une prise de poids. En fait, je me suis aussi rendue compte que mon rapport au corps, que je pensais totalement sain, ne l'était pas du tout. En fait, ça a juste révélé que le travail sur mon comportement alimentaire qui avait fait baisser mon poids était venu masquer un rapport compliqué avec mon corps. Donc là, ça a révélé ça et je m'étais dit que ce serait bien en parallèle de travailler sur cette problématique-là et que ça déboucherait forcément sur un travail sur les émotions, sur pas mal de choses. Et donc je vais voir cette psy, et cette psy, moi j'avais qu'une seule crainte, c'est qu'en lui exprimant mon désir de travailler sur l'acceptation corporelle, et par rapport à mon métier, que je sois totalement décrédibilisée, et qu'on remette en cause finalement mes compétences professionnelles. Et je pense que c'est aussi pour ça que inconsciemment, j'avais pas forcément prévu d'en parler là, mais c'est pour ça aussi que je prends le contre-pied là, de couper l'herbe sous le pied. à mes craintes et à mes croyances et de t'en parler parce que je trouve que c'est quand même important. J'en parle quand même à la psy, je prends mon courage à deux mains, et en fait la psy se prend un énorme fou rire, délicat quand même, et me dit Mais vous faites comment du coup pour aider vos patients ? Wow ! La meuf qui vient de mettre le doigt sur le pire truc qui puisse se passer dans cette séance. Et du coup, je lui ai simplement répondu, en fait, moi, je gère la partie rapport à la nourriture. C'est mon métier, votre métier, c'est de m'aider sur le rapport au corps, en fait. Moi, je n'ai pas les compétences pour travailler sur cette partie-là. Et bref, j'ai eu qu'une seule séance avec elle, parce que, tu t'en douteras, ça m'a un petit peu traumatisée, je l'ai très très mal vécue, et suite à ça, j'ai décidé de faire l'autruche. J'ai décidé de faire l'autruche, j'ai pas revu de psy pendant... très très longtemps, et j'ai décidé que j'allais me débrouiller seule pour travailler sur mes émotions en attendant d'être prête à revoir éventuellement une psychologue ou un psychologue. Arrive le moment du coup où je vais faire des recherches, donc pour m'aider dans mes problématiques, et à force de recherches, je découvre la notion de compensation émotionnelle. Et cette compensation émotionnelle... Je te mettrai le lien en description de l'épisode où je te parle des envies de manger émotionnelles et des compensations émotionnelles. Je me le note et je te mets ça en description pour que tu puisses voir les différences et que tu ne sois pas trop trop perdue là dans ce que je t'explique. Donc n'hésite pas éventuellement à mettre pause, écouter l'épisode en question qui est dans la description et revenir sur celui-là si tu préfères avoir toutes les infos pour mieux comprendre. Bref, je fais beaucoup de recherches sur les émotions. et je découvre finalement que j'ai potentiellement des compensations émotionnelles. Donc je me rends compte que j'ai des envies de manger qui sont différentes de ce qui rentre dans le cadre de ce que j'ai appris avec l'association du gros et qu'il y en a des plaisantes, des non plaisantes, qu'il y en a qui sont précises, d'autres qui sont beaucoup moins précises, voire pas précises du tout. que dans ce genre de circonstances-là, qu'il y a une urgence pour moi à manger. Et il y a de la frustration de ne pas trouver quoi manger. Je deviens plus obsédée par la nourriture. Dans ce genre de prise alimentaire, je vais avoir tendance à, souvent, à finir les repas avec des maux de ventre, malgré le fait que je mange en conscience et que mon comportement alimentaire est régulé. Typiquement, ça m'est arrivé pendant tout le travail que je faisais sur ces compensations émotionnelles suite aux recherches que j'avais pu faire. J'ai un exemple à te raconter qui me vient en tête. Pendant mon voyage de noces, j'étais déjà en train de travailler sur tout ça et... arrive une journée, vraiment je crois, s'il y a bien un jour où il fallait être le plus flexible possible, c'était ce jour-là. Une journée que je dirais anarchique, apocalyptique, pour moi qui aime bien avoir un peu le contrôle sur tout. C'était vraiment l'aventure totale, chose que je n'aime pas trop. C'est très perturbant pour moi, très angoissant et pas du tout sécurisant. Après avoir vécu plusieurs événements sur cette journée, pour moi problématique et émotionnellement intense. Je me suis retrouvée finalement, au moment du repas, dans un petit boui-boui qui n'était pas du tout prévu. À la base, on était censé arriver dans un restaurant. Je m'imaginais quelque chose qu'on m'avait vendu sur le papier et qui n'était pas du tout le truc qui s'est avéré réel. Et donc, j'ai atterri dans ce boui-boui qui proposait certaines choses à manger. Et en fait... La carte était assez restreinte. On arrivait à une heure finalement où tout n'était pas disponible. Et je me souviens avoir commandé quelque chose que je n'aurais absolument jamais commandé en temps normal. Je crois que j'avais commandé un sandwich avec du stach caché et des oignons dedans. Sauf que le mélange, je n'aurais jamais commandé ça de ma vie parce que ce n'est pas un truc que j'aimais. Mais dans tout ce qui avait disponible, je ne sais pas, c'était le truc qui me semblait le plus... réconfortant à ce moment-là, j'avais besoin de mâche, j'avais besoin de manger et je me souviens avoir mangé super vite, sans plaisir et m'être juste dit il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange. J'étais vraiment dans une urgence, j'ai fini de manger, j'avais mal au ventre et finalement je me suis rendu compte après coup que on était sûrement dans une compensation émotionnelle. et que j'avais juste tout simplement pas été en capacité à ce moment-là de l'identifier, de la repérer, et que j'ai pu le faire qu'après coup. Donc ça m'a permis de faire un peu un état des lieux sur ce qui s'était passé, de réfléchir à qu'est-ce que j'aurais pu faire de différent, peut-être au cas où ça m'arrive une nouvelle fois. C'est souvent comme ça que je procède quand il y a une situation qui ne convient pas au niveau alimentaire, ou même autre dans ma vie perso, pour savoir comment est-ce que je ferais la fois d'après pour... que les choses se passent mieux selon moi, ou faire en sorte que ça se passe du mieux possible. Donc ça, c'était pour le premier exemple. Et il y en a un deuxième, qui est toujours pendant le voyage de noces. Je crois que c'est l'avant-dernier jour, ou l'avant-dernier jour, ou l'avant-avant-dernier jour, où là, on se retrouve à faire une visite de Tahiti, en voiture, à faire un tour avec des points intéressants, finalement, à avoir, à visiter. Et finalement, par rapport à ce que j'avais en tête, et ce que je m'étais imaginé, ça s'avère... assez déceptif et finalement on passe toute la journée en voiture à aller d'un point à un autre et c'est très frustrant pour moi. J'ai l'impression de ne pas profiter. J'ai l'impression, je ne saurais même pas dire dans quel état j'étais à ce moment-là, mais je sens que je suis énervée, frustrée, déçue, plus triste de voir en plus que les jours arrivent à terme. Et je me vois, enfin je m'entends dire j'ai envie de prendre l'apéro, j'ai envie d'aller manger, j'ai envie de grignoter. Je sentais que là, le besoin de manger, l'urgence de manger était en train de revenir. On s'est arrêté sur un point, je ne me souviens plus du tout c'était où, mais on s'est arrêté sur un point de repère qu'il y avait sur notre itinéraire. Et je me souviens avoir dit à Julia avant de reprendre la voiture, alors là, je suis désolée, j'ai besoin d'une demi-heure. Une demi-heure pour... faire une sieste. Je ne savais pas trop comment lui exprimer autrement. Mais j'avais besoin en fait d'un temps là, seule, dans ma bulle, où je puisse finalement essayer d'accueillir mon émotion. À ce moment-là, je n'en étais pas encore à la phase de je cherche vraiment de quoi j'ai besoin et tout ce qui se cache derrière. J'étais vraiment à la première phase qui était j'apprends à accueillir mes émotions et là j'avais vraiment besoin d'un temps pour faire ça. Je me souviens, je crois, je ne sais même pas s'il est sorti de la voiture ou pas, moi je sais que je me suis enfermée dans ma bulle et j'ai pris le temps d'accueillir dans l'état dans lequel j'étais, l'émotion que j'étais en train de ressentir, les émotions que j'étais en train de ressentir. Et finalement, j'ai, au bout d'un quart d'heure, senti que ça allait beaucoup mieux, que j'étais beaucoup plus sereine. Bref, c'était passé. Cette envie, ce besoin de manger était passé seulement en accueillant mon émotion. Et donc, du coup, j'ai appelé Juju. On est reparti en direction du prochain point qu'on avait prévu. J'étais beaucoup plus sereine, ça s'est beaucoup mieux passé. Voilà pour ce deuxième exemple. Comme quoi, tu as d'un moment, d'une situation à une autre. on peut parfois se servir d'une des situations pour apprendre et mieux gérer une autre situation assez similaire. Ce qui m'a aidée pour travailler sur mes émotions, sur mon alimentation émotionnelle dysfonctionnelle, ça a été en fait dans un premier temps d'être vraiment à l'écoute de mes envies. Pourquoi ? Parce qu'en étant à l'écoute de mes envies, ça me permet tout simplement de voir si j'ai des envies sur des aliments précis ou si j'ai juste... envie de manger de manière générale sans trop savoir quoi en particulier. Parce qu'avoir envie de manger de manière générale, ça veut dire à ce moment-là que j'étais dans une compensation émotionnelle. Et donc, j'ai commencé, tu t'en douteras, par travailler sur ces fameuses compensations émotionnelles. Et ce qui m'a pas mal aidée, c'est après, de me poser la question en fermant les yeux, comment je me sens ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? De quoi ai-je besoin ? Ça, c'est du coup toutes les étapes qui suivent. Et c'est tout le processus finalement que je te partage, notamment dans le détail de ma nouvelle formation alimentation émotionnelle, dans laquelle finalement on prend 30 jours pour arrêter de manger tes émotions. Parce que dans l'occurrence, je te partage tout le processus pour que toi aussi, tu puisses y arriver. Je te partage comment te reconnecter à tes besoins, comment repérer tes compensations émotionnelles aussi, comment les apaiser au fil des jours. et le besoin qui se cache derrière. Je referme la parenthèse. Après, ce qui a pu m'aider aussi dans la suite logique des choses, ça a été de m'autoriser à manger si j'en ressentais le besoin, mais d'aller gratter derrière l'émotion, derrière ce que cache l'émotion, même si j'ai mangé. Donc c'est de l'avoir fait même après coup. Et donc ensuite, à partir du moment où mes compensations émotionnelles sont devenues beaucoup plus ponctuelles, Et je me suis rendue compte que, et je pense que je ne m'en serais pas rendue compte avant, mais je me suis rendue compte après avoir travaillé sur mes compensations émotionnelles, que j'avais des envies de manger émotionnelles, des envies précises, qui étaient encore trop présentes. J'avais beaucoup de mal encore à ressentir la sensation de faim, le poids bien entendu était encore en train de monter, et du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai continué à appliquer le travail que j'avais vu. pour les compensations émotionnelles, mais cette fois-ci au quotidien, quand je ressentais une émotion. Donc là, pareil, c'est ce que je propose dans le programme alimentation émotionnelle, c'est d'utiliser tout le processus quand on ressent une émotion au quotidien, juste pour aider le corps à ce moment-là, de manière ponctuelle, à réguler plus facilement l'émotion en question et répondre aux besoins, si possible, directs ou dans les heures qui suivent. Et ça a aussi été durant cette période que je me suis finalement... projeté, préparé psychologiquement au fait de devoir travailler sur des problématiques qui étaient plus profondes. Et ce qui a plutôt très bien fonctionné, parce que, tu vois, aujourd'hui, les compensations émotionnelles, elles sont devenues toujours très ponctuelles. Ça peut m'arriver d'en identifier une, mais à partir du moment où je l'identifie, jusqu'à présent, j'arrive très facilement, comme une routine, en fait, à... répondre aux besoins qu'il y a derrière, la compensation s'estompe généralement d'elle-même. Donc pour ça, j'estime que ça va. Les envies de manger émotionnelles sont aujourd'hui plus régulées aussi, c'est-à-dire que l'alimentation émotionnelle que j'ai aujourd'hui reste normale, elle n'est plus dysfonctionnelle. J'ai des envies de manger émotionnelles, mais j'en ai avec une fréquence qui est totalement normale, j'arrive à ressentir la sensation de faim. Je la ressens beaucoup plus fréquemment que ce que je pouvais la ressentir à l'époque. Et depuis quelques mois, j'ai accéléré le travail sur les émotions pour travailler justement un peu plus en profondeur. Notamment depuis juillet, puisqu'on m'a appris qu'en fait, par rapport à ma maladie chronique, ma maladie de Crohn, que j'étais en train de faire une rechute. Chose qui est, selon moi, totalement logique, parce que ces deux...... Ces deux dernières années, on ne peut pas dire que j'ai été très alignée avec moi, avec mon corps, avec mes besoins, mes valeurs. D'où tout le travail sur les émotions. Je pense que ce n'est pas anodin non plus. Je pense que ça date vraiment même plus d'il y a deux ans. Je pense que ça fait quatre ans qu'il y a vraiment un travail à faire sur mes émotions. Et que c'est allé un peu en s'aggravant, même si je travaillais dessus. J'essayais tant bien que mal de rattraper le truc au vol, mais ça a été compliqué. Et je pense que c'est pour ça, après hasard ou pas, peu importe. Je pense que c'est pour ça que... On peut dire que j'ai un peu de ciri sur la corde et que mon corps a pas mal été sollicité et que ça a redéclenché potentiellement la maladie. Dans tous les cas, même s'il n'y avait plus de compensation émotionnelle, même s'il n'y avait plus vraiment d'envie de manger émotionnel anormal, j'ai ressenti le besoin à ce moment-là de travailler, d'aller plus profond encore pour mon corps, pour ma santé de manière générale par rapport à ma maladie qui est finalement très... est liée à mon état émotionnel. C'est pour ça que depuis juillet, j'ai essayé de mettre en place... Je teste des nouvelles routines. Donc il y en a que je garde, il y en a que je garde pas. Je fais des tests. Donc je te ferai un vlog de toute façon pour te montrer les idées de routines que j'ai en ce moment. Ça va probablement évoluer. Mais là notamment, j'ai commencé une psychothérapie. Je suis en train de tester différents types de thérapeutes. clairement, je me suis mise en mode combat. Je sais que, vu mes expériences passées, c'est compliqué de trouver un bon thérapeute, en tout cas un thérapeute qui nous convient, avec lequel on soit OK. Donc, je me suis carrément fait une liste de thérapeutes à tester que je ne dévoilerai pas à mes patients pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que je trouve un bon thérapeute, vu que je le conseille à des patients ou que ce sont devenus des collègues de travail, je ne peux pas, d'un point de vue déontologie, aller les voir en consultation. Et vu que j'en ai marre de me faire avoir, Là, je me suis fait une petite liste de thérapeutes qui pourraient potentiellement me convenir ou que j'ai envie de tester. Et du coup, je vais voir ce qui va et ce qui ne va pas et voir avec quel thérapeute, finalement, j'ai envie de travailler. Mais tu vois, typiquement, je sais que là, si je veux en voir un et que ça ne va pas et que j'arrête les rendez-vous, je sais que je vais mettre encore grave du temps avant de reprendre un rendez-vous. Donc, vu que je ne veux pas et que je vais prendre le problème après le corps parce que je me sens prête. à travailler sur ce truc-là. Je me dis, il faut absolument que j'enchaîne un peu les rendez-vous pour voir avec qui il y a le plus le feeling. C'est mon côté excès. Je pense qu'on... Il faudra que je travaille ça avec le fameux thérapeute que je vais trouver. L'excessivité, le besoin de contrôler même ces trucs-là. J'aurais, selon moi, jamais pu, je pense, travailler sur l'alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. si je n'avais pas su repérer quand elle est dysfonctionnelle. Et je n'aurais jamais pu repérer que j'avais une alimentation dysfonctionnelle si je n'avais finalement pas travaillé dessus seule et sur mon comportement alimentaire auparavant. Parce que je pense que c'est vraiment tout le cheminement, tout le parcours qui m'a amenée progressivement là où j'en suis aujourd'hui, sur le travail que j'ai fait. Et est-ce que ça m'a permis aussi de mettre en lumière ? Parce que ça m'a permis de vraiment mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses en lumière. Et aujourd'hui, je suis plus capable de pouvoir dire à un thérapeute, j'ai besoin de travailler sur ça, ça, ça, ça, ça, par rapport à tout le travail que j'ai fait sur les émotions, seule, dans un premier temps. J'ai tendance à me dire que... ça a pris du temps ce travail-là, un peu trop à mon goût, mais en même temps, si on prend le temps d'y réfléchir, j'ai pris le temps finalement de me respecter, de respecter mon rythme et d'attendre d'être prête pour avancer finalement progressivement, étape par étape, avec mon rythme à moi. Et je pense que parfois j'ai tendance à dire que j'ai fait l'autruche, mais j'ai pas fait l'autruche parce que j'ai quand même avancé. doucement, progressivement, pas à pas. C'est juste que, par rapport à ce que la société peut nous revoyer, on dirait que je n'ai pas du tout travaillé dessus. Alors que si, si j'en suis là aujourd'hui, c'est justement parce que j'ai fait tout ce chemin auparavant. Et aujourd'hui, je pense que je peux dire que je comprends mieux mon corps, que j'arrive mieux aussi à comprendre l'émotion qui se présente au moment où je suis en train de la ressentir, que j'arrive mieux à comprendre aussi quels sont les... Quel est le besoin que cette émotion essaye d'exprimer ? J'arrive aussi plus à respecter mon corps au quotidien. Ce n'est pas non plus parfait, mais je trouve que... Je vais progresser aussi, mais sur des besoins plus généraux, pas forcément que sur l'alimentation. L'alimentation, c'est déjà quelque chose que j'avais travaillé, mais c'est vrai que là, d'un point de vue plus général, j'écoute un peu plus les besoins de mon corps. Je suis aussi beaucoup plus capable de verbaliser ce que je ressens aux autres et ce dont j'aurai besoin pour améliorer finalement la situation et m'aider finalement pour que ça puisse coller, moi, avec mes valeurs, avec ma façon de penser et comment je vois les choses. on arrive finalement à avoir plus facilement de la communication non violente. C'est comme ça qu'on appelle ça. Mais il y a un point qui est important pour moi, là, à te dire. C'est pas parce que j'ai dit que j'étais prête à travailler dessus, parce qu'il y a beaucoup cette histoire d'être prête, se sentir prête, tout ça. Être prête, contrairement à ce que moi j'aurais pensé, ça ne veut pas dire que ça va être facile. C'est pas parce qu'on se sent prêt que c'est... pour le coup facile. C'est juste qu'on sent que là, c'est le moment pour nous de mettre notre énergie sur cette thématique-là, sur ce travail-là, ce point-là en particulier. Donc là, actuellement, c'est pas forcément évident pour moi. C'est... Ouais, je dirais même que ça chamboule beaucoup de choses, ça chamboule notamment beaucoup mes émotions. Je sens que j'ai le vase. qui a besoin de se vider, vider, vider, vider, parce qu'il y a 35 ans d'accumulation d'émotions à nettoyer, je pense. Et donc, je me pousse au cul, clairement, pour essayer, moi, de trouver des compromis qui me permettent, finalement, de faire les choses avec plus de douceur. Comme, par exemple, le fait d'avoir déjà vu une psy, de sentir que je ne suis pas si alignée que ça avec sa façon d'aborder les séances, et de me dire, ben voilà, je la garde en bouée de sauvetage, et je vais quand même... En chercher d'autres avec qui il y aura plus de feeling. Ça, c'est un moyen pour moi de trouver un compromis pour amener les choses avec plus de douceur. Tout en gardant en tête que les séances qui se passent mal, selon moi, ou qui ne me conviennent pas, m'apprennent toujours quelque chose. Du coup, j'essaye de voir à chaque fois tout ce que ça m'apprend, plutôt que de rester focus sur le ça me va pas, ça me va pas, ça me va pas Parce que finalement, en faisant ça, j'en ressors avec du positif et du concret et d'autres choses aussi à travailler avec les prochains thérapeutes. Bref, tu auras compris l'idée. En tout cas, le conseil que je veux donner, c'est que si jamais c'est quelque chose sur lequel tu as besoin, envie de travailler, que tu te sens prête à travailler dessus, c'est déjà, mets-toi une date butoir au moment où tu souhaites commencer à travailler dessus. Mets-toi une date butoir pour vraiment enclencher le truc. Moi, par exemple, je m'étais dit en juillet, septembre, je prends rendez-vous avec un psy, peu importe le psy je prends rendez-vous et après je vois et après j'avise, je recadre je réajuste si besoin mais pour moi la date butoir c'était vraiment septembre et ensuite mets-toi en place des petites étapes avance pas après pas dis-toi que le principal c'est pas d'aller vite, c'est juste de mettre un pas après l'autre un vaut mieux que zéro ok donc un pas vaut mieux que aucun, même si derrière tu tu Voilà, tu refais deux pas en arrière, c'est pas grave, t'as déjà fait un pas en avant, et quand tu voudras faire le second, tu verras que ça ira plus facilement, ça sera plus simple pour toi. Donc, ce fut fort long, j'avais beaucoup de choses à dire, et encore je me suis assez condensée dans toute la retranscription de mon parcours, parce que je voulais pas non plus que cet épisode dure non plus plus d'une heure. Mais si toi aussi, donc, tu veux arrêter de manger tes émotions, d'ici 30 jours en plus... tu peux rejoindre dès aujourd'hui ma formation, ma nouvelle formation alimentation émotionnelle. Les portes ouvrent aujourd'hui. Donc si tu écoutes cet épisode, tu peux y aller. C'est déjà accessible et c'est accessible toute l'année. Par contre, à l'occasion forcément du lancement, je propose une promo de 25% jusqu'au 6 octobre, ce qui représente à peu près 50 euros de réduction. Et écoute, j'espère en tout cas que cet épisode... t'auras plu, que ça t'aura peut-être je sais pas moi, inspiré donné des idées, pourquoi pas on va se retrouver très vite dans un prochain épisode et puis je te souhaite une très bonne journée et je te dis à bientôt, salut !

Chapters

  • Le moment où j’ai compris que je mangeais mes émotions

    01:02

  • Mise en place du changement

    13:04

  • Ce qui a fonctionné pour moi

    20:13

  • Comment j’ai continuer à travailler sur mes émotions

    21:56

  • Où j’en suis aujourd’hui

    23:08

  • Les leçons que j’en tire

    27:20

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Description

👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet qui va peut-être résonner chez toi... Tu sais, ce moment où tu te retrouves avec une tablette de chocolat, sans trop savoir comment elle a atterri dans ta main ? Ou ce soir où tu as fini un pot de glace sans vraiment t’en rendre compte ? Oui, je parle de l’alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions ! Mais dans cet épisode je vais surtout te partager mon propre parcours.



➡️ Au programme :


  • Comment tout a commencé

  • Le moment de ma prise de conscience

  • Ce qui a fonctionné pour moi

  • Comment j’ai été plus loin dans ce travail

  • Où j’en suis aujourd’hui

  • Les leçons que j’en tire



✨ Liens cités dans l’épisode :


👉🏻 Ep 15. Comment savoir si tu manges réellement tes émotions ?


👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


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💫 [ASTUCES] 10 mini-actions anticompensations émotionnelles

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Arrête de manger tes émotions en 30 jours

💫 Retrouve moi sur mon compte Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast Insatiable Compulsion. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un sujet qui va peut-être résonner chez toi. Tu sais, c'est ce moment où tu vas te retrouver avec une tablette de chocolat sans trop savoir comment elle a atterri dans tes mains, ou ce soir-là où t'as fini avec un pot de glace sans vraiment t'en rendre compte. Ouais, je pense que t'auras compris de quoi je veux parler. On parle encore une fois. d'alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions. Alors si toi aussi t'as déjà mangé parce que t'étais triste, stressée ou tout simplement parce que c'était le week-end, cet épisode est pour toi. Aujourd'hui, c'est un épisode un peu particulier, un petit peu différent de ce que je fais d'habitude parce que j'aime bien le faire de temps en temps. Là, dans cet épisode, je vais te partager finalement mon parcours. Et crois-moi... C'était loin d'être un long fluff tranquille, ok, mais spoiler alert, ça finit bien. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, pour pouvoir te raconter un petit peu mon parcours sur mon alimentation émotionnelle, je pense que le plus simple, c'est de revenir un peu en arrière parce qu'au début, je ne savais pas en fait que je mangeais mes émotions. Et j'en ai pris conscience un peu plus tard, donc c'est vraiment... tout récent le travail que je fais là sur les émotions. Je suis encore actuellement dedans, mais je t'en reparlerai juste après, mais ce chemin-là est encore frais par rapport au travail que j'ai pu faire sur l'alimentation intuitive en tant que telle. Au cas où tu ne connaîtrais pas trop mon histoire avec l'alimentation, je vais te faire un petit récap assez rapide pour que tu puisses savoir un petit peu d'où on part. En 2012, je... commence mes études de diététique. Il faut savoir que dans cette période-là, je viens de vivre une rupture amoureuse, je viens de retourner vivre chez ma maman. Et émotionnellement, c'est compliqué. J'ai aussi abandonné un métier qui était le métier de mes rêves quand j'étais plus jeune, qui a finalement tourné au cauchemar. Et donc, j'ai préféré arrêter pour reprendre mes études de diète. Donc, je pars d'un boulot stable pour partir finalement... dans de nouvelles études. Bref, je pars d'une vie d'adulte pour revenir en gros à une vie d'étudiante. Et ce chamboulement, tous ces différents chamboulements qui viennent se mettre en place à ce moment-là font que je prends du poids. À ce moment-là, je ne sais pas que je suis en train de manger mes émotions. Là, aujourd'hui, je t'en parle avec le recul que j'ai sur toute la situation. Donc, je prends du poids parce qu'à ce moment-là, j'ai du coup une alimentation. émotionnel qui devient dysfonctionnel. Et vu que je suis en train de rentrer dans mes études de diététique, ce que je fais, c'est que j'applique les règles qu'on nous apprend pendant mes études. Et donc là, en l'occurrence, je commence à faire mes premiers rééquilibrages alimentaires pour tester finalement ce qu'on nous apprend en cours, mais sur moi. Voilà l'état des lieux de où on part. S'ensuient les rééquilibrages alimentaires, comportements alimentaires troublés, tout ça, tout ça, tu connais. Donc juillet 2017, je prends conscience qu'il y a peut-être un truc qui ne va pas dans l'approche que j'ai jusqu'à maintenant, et notamment les rééquilibrages alimentaires, les régimes, tout ce que j'ai appris pendant mes études. Et je prends finalement connaissance de l'alimentation intuitive, en tout cas du travail sur le comportement alimentaire de manière globale. Je prends connaissance du travail du docteur Zermatti, de Gérard Abfeldorfer, de l'association du Gros. Bref, je commence vraiment à m'immerger progressivement dans le travail sur le comportement alimentaire. La vie suit son cours, je continue à mettre les choses en place, je continue à bosser sur ça avec mes patients aussi. Et puis arrive du coup avril 2020 où je décide de prendre rendez-vous... avec des psys, notamment avec un psy au départ. Je savais déjà à la base qu'en organisant le mariage, que j'allais devoir travailler sur certains traumas parce que c'est un événement de vie qui implique du coup... beaucoup de choses dans la vie personnelle. Et je savais que j'allais devoir faire un travail sur mes émotions à ce moment-là. En tout cas, je m'en doutais. J'avais un travail de deuil aussi à faire. Je savais que je vais bosser sur ça. Sauf que, bon, je vais te raconter au passage aussi mes expériences avec les psys pour que tu puisses, toi aussi, peut-être te sentir moins seule si ça arrive. La première psy que j'ai vue, j'avais été la voir parce qu'elle était spécialisée en TCA, en troubles du comportement alimentaire. Et j'ai été la voir tout simplement parce que je me suis dit On travaille dans le même domaine. Du coup, il va y avoir un petit feeling, on va se comprendre. Je ne sais pas, ça m'a rassurée. Alors que je n'allais pas du tout, dans l'optique, finalement, travailler sur des TCA, parce que moi, à ce moment-là, ça allait très bien. Et ce que je voulais, c'était surtout travailler sur mes émotions, sur mes traumas. Je ne savais pas trop trop en vrai à quoi m'attendre. On allait en voir une psy, je ne savais pas trop quoi lui dire au départ. Je savais juste que j'avais besoin d'en avoir une. Et en fait, bon, ça s'est relativement bien passé. J'ai sorti beaucoup de choses que je gardais enfouies bien profondes et gardées bien cachées sous le tapis. Donc c'était quand même quelque chose, une séance qui m'avait quand même pas mal remuée. Mais ce qui m'a posé problème à cette séance, c'est que quand elle m'a demandé mon métier et que je lui ai dit que j'étais diète, je ne sais pas, c'est comme si elle m'avait pris pour sa pote, pour sa pote de taf. Et c'est bizarre parce que finalement, quand j'ai été la voir, il y avait un petit peu un truc comme ça qui s'était un peu instauré en moi, qui me rassurait. Et en fait, elle m'a pris un peu pour sa pote. Elle a commencé finalement à me parler de régime, à me parler de rééquilibrage, à me parler finalement d'astuces. Enfin, que des choses qui allaient finalement à long compte de ce que je produis avec mes patients. Et là, je me suis dit, waouh, ok, donc je comprends mes patients qui étaient en galère. avec leur psy spécialisée en TCA et qui, en fait, les embarquait un peu plus dans leur TCA au lieu de les faire sortir de ces troubles-là. Bref, parenthèse, mais du coup, ça m'a tellement braqué, ça m'a tellement saoulée que je me suis dit, next, elle, c'est mort. Ensuite, j'ai été voir une autre psy qui était vraiment très bien et qui était spécialisée en EMDR. C'est une copine qui m'en avait parlé. Et j'avais été la voir en lui disant que je voulais... apprendre à gérer mes émotions. Je pense que j'avais été la voir en lui parlant de cet objectif-là. Et je pense que la problématique vient de moi à la base, c'est qu'elle m'a fait du coup des séances de MDR. J'ai bien aimé tout ce qui était autour, mais les séances de MDR en tant que telles, je n'ai pas aimé, parce que j'ai quand même beaucoup réfléchi au pourquoi du comment, mais je pense que c'est parce que... En fait, ça m'apprenait à gérer, à contrôler. En tout cas, c'est l'impression que moi j'ai eue. Ça m'apprenait à contrôler et à gérer mon émotion. Je pense qu'elle cherchait plutôt à me la faire apaiser. Mais à ce moment-là, clairement, ce n'est pas du tout ce qui me parlait et ce que je cherchais. En tout cas, pas de cette façon-là. Et du coup, ça ne m'a pas convenu. Et je me suis rendue compte après ça que l'objectif pour moi à ce moment-là, ce n'était pas d'apprendre à gérer mes émotions. Ce n'était pas d'apprendre à apaiser mon émotion, c'était d'apprendre à exprimer mon émotion, à la faire sortir, peu importe finalement comment elle sortait. Donc j'ai arrêté d'aller la voir parce qu'à ce moment-là, je n'étais plus alignée avec ce qu'elle me proposait. J'aurais peut-être dû tout simplement lui en parler, mais à ce moment-là, je pense que je n'ai pas osé. Donc vraiment, je pense que c'est avec elle que j'ai commencé à toucher du doigt ce que je cherchais. à atteindre par la suite et à travailler. Juillet 2021, arrive le mariage. Le mariage, du coup, où je me rends compte, en essayant ma robe de mariée, peut-être une semaine avant le mariage et du coup pendant le mariage, que j'ai pris du poids et que je suis serrée dans ma robe, alors que jusque-là, j'avais été stable durant trois ou quatre ans. Et donc, en prenant du poids, je me dis, OK... Il y a une raison à cette prise de poids. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui a pu être responsable de cette fameuse prise de poids ? Je comprends rapidement, je n'ai pas besoin de faire 10 000 heures d'introspection pour le savoir, je comprends assez rapidement dans les secondes qui suivent la question que la gestion des émotions en fait peut-être partie et que je pense qu'à ce moment-là, j'ai peut-être eu une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Et en faisant un peu une rétrospective des derniers mois qui venaient de s'écouler, c'est vrai. que je me rendais compte que la sensation de faim était quand même assez absente pendant mes repas et que je mangeais plus par envie que par faim. Et donc oui, on était bien dans une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Sauf qu'à ce moment-là, je ne sais pas vraiment comment travailler dessus. Parce que vu que je suis dans une approche d'alimentation plus intuitive, à ce moment-là, moi, ce que je me souviens, c'est que écouter ses envies, c'est quelque chose de sain. Chercher à se restreindre, c'est quelque chose de malsain. Et donc... À partir de ce moment-là, je me dis que c'est normal d'avoir des envies de manger émotionnelles. Et je ne vois pas comment faire à part travailler dans le fond. En fait, je mens en disant ça. Je pense que je ne savais pas trop par quel bout prendre le truc. Mais en vrai, je savais que je devais faire un travail de fond sur mes émotions au quotidien. Mais je n'avais pas plus de données que ça sur comment faire. Du coup, ça prend quand même quelques mois pour... travailler dessus et savoir quelles astuces mettre en place, quelles routines mettre en place. Je décide d'aller voir une psy pour parler justement un peu de tout ça. Et ça ne s'est pas du tout bien passé. Cette psy-là, à un moment donné où je parlais d'une de mes problématiques, et je vais essayer d'être transparente avec toi quand même parce que je ne voulais pas forcément t'en parler, je n'avais pas prévu de t'en parler, mais ça me semble logique là de t'en parler vu qu'il y a eu une prise de poids. En fait, je me suis aussi rendue compte que mon rapport au corps, que je pensais totalement sain, ne l'était pas du tout. En fait, ça a juste révélé que le travail sur mon comportement alimentaire qui avait fait baisser mon poids était venu masquer un rapport compliqué avec mon corps. Donc là, ça a révélé ça et je m'étais dit que ce serait bien en parallèle de travailler sur cette problématique-là et que ça déboucherait forcément sur un travail sur les émotions, sur pas mal de choses. Et donc je vais voir cette psy, et cette psy, moi j'avais qu'une seule crainte, c'est qu'en lui exprimant mon désir de travailler sur l'acceptation corporelle, et par rapport à mon métier, que je sois totalement décrédibilisée, et qu'on remette en cause finalement mes compétences professionnelles. Et je pense que c'est aussi pour ça que inconsciemment, j'avais pas forcément prévu d'en parler là, mais c'est pour ça aussi que je prends le contre-pied là, de couper l'herbe sous le pied. à mes craintes et à mes croyances et de t'en parler parce que je trouve que c'est quand même important. J'en parle quand même à la psy, je prends mon courage à deux mains, et en fait la psy se prend un énorme fou rire, délicat quand même, et me dit Mais vous faites comment du coup pour aider vos patients ? Wow ! La meuf qui vient de mettre le doigt sur le pire truc qui puisse se passer dans cette séance. Et du coup, je lui ai simplement répondu, en fait, moi, je gère la partie rapport à la nourriture. C'est mon métier, votre métier, c'est de m'aider sur le rapport au corps, en fait. Moi, je n'ai pas les compétences pour travailler sur cette partie-là. Et bref, j'ai eu qu'une seule séance avec elle, parce que, tu t'en douteras, ça m'a un petit peu traumatisée, je l'ai très très mal vécue, et suite à ça, j'ai décidé de faire l'autruche. J'ai décidé de faire l'autruche, j'ai pas revu de psy pendant... très très longtemps, et j'ai décidé que j'allais me débrouiller seule pour travailler sur mes émotions en attendant d'être prête à revoir éventuellement une psychologue ou un psychologue. Arrive le moment du coup où je vais faire des recherches, donc pour m'aider dans mes problématiques, et à force de recherches, je découvre la notion de compensation émotionnelle. Et cette compensation émotionnelle... Je te mettrai le lien en description de l'épisode où je te parle des envies de manger émotionnelles et des compensations émotionnelles. Je me le note et je te mets ça en description pour que tu puisses voir les différences et que tu ne sois pas trop trop perdue là dans ce que je t'explique. Donc n'hésite pas éventuellement à mettre pause, écouter l'épisode en question qui est dans la description et revenir sur celui-là si tu préfères avoir toutes les infos pour mieux comprendre. Bref, je fais beaucoup de recherches sur les émotions. et je découvre finalement que j'ai potentiellement des compensations émotionnelles. Donc je me rends compte que j'ai des envies de manger qui sont différentes de ce qui rentre dans le cadre de ce que j'ai appris avec l'association du gros et qu'il y en a des plaisantes, des non plaisantes, qu'il y en a qui sont précises, d'autres qui sont beaucoup moins précises, voire pas précises du tout. que dans ce genre de circonstances-là, qu'il y a une urgence pour moi à manger. Et il y a de la frustration de ne pas trouver quoi manger. Je deviens plus obsédée par la nourriture. Dans ce genre de prise alimentaire, je vais avoir tendance à, souvent, à finir les repas avec des maux de ventre, malgré le fait que je mange en conscience et que mon comportement alimentaire est régulé. Typiquement, ça m'est arrivé pendant tout le travail que je faisais sur ces compensations émotionnelles suite aux recherches que j'avais pu faire. J'ai un exemple à te raconter qui me vient en tête. Pendant mon voyage de noces, j'étais déjà en train de travailler sur tout ça et... arrive une journée, vraiment je crois, s'il y a bien un jour où il fallait être le plus flexible possible, c'était ce jour-là. Une journée que je dirais anarchique, apocalyptique, pour moi qui aime bien avoir un peu le contrôle sur tout. C'était vraiment l'aventure totale, chose que je n'aime pas trop. C'est très perturbant pour moi, très angoissant et pas du tout sécurisant. Après avoir vécu plusieurs événements sur cette journée, pour moi problématique et émotionnellement intense. Je me suis retrouvée finalement, au moment du repas, dans un petit boui-boui qui n'était pas du tout prévu. À la base, on était censé arriver dans un restaurant. Je m'imaginais quelque chose qu'on m'avait vendu sur le papier et qui n'était pas du tout le truc qui s'est avéré réel. Et donc, j'ai atterri dans ce boui-boui qui proposait certaines choses à manger. Et en fait... La carte était assez restreinte. On arrivait à une heure finalement où tout n'était pas disponible. Et je me souviens avoir commandé quelque chose que je n'aurais absolument jamais commandé en temps normal. Je crois que j'avais commandé un sandwich avec du stach caché et des oignons dedans. Sauf que le mélange, je n'aurais jamais commandé ça de ma vie parce que ce n'est pas un truc que j'aimais. Mais dans tout ce qui avait disponible, je ne sais pas, c'était le truc qui me semblait le plus... réconfortant à ce moment-là, j'avais besoin de mâche, j'avais besoin de manger et je me souviens avoir mangé super vite, sans plaisir et m'être juste dit il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange. J'étais vraiment dans une urgence, j'ai fini de manger, j'avais mal au ventre et finalement je me suis rendu compte après coup que on était sûrement dans une compensation émotionnelle. et que j'avais juste tout simplement pas été en capacité à ce moment-là de l'identifier, de la repérer, et que j'ai pu le faire qu'après coup. Donc ça m'a permis de faire un peu un état des lieux sur ce qui s'était passé, de réfléchir à qu'est-ce que j'aurais pu faire de différent, peut-être au cas où ça m'arrive une nouvelle fois. C'est souvent comme ça que je procède quand il y a une situation qui ne convient pas au niveau alimentaire, ou même autre dans ma vie perso, pour savoir comment est-ce que je ferais la fois d'après pour... que les choses se passent mieux selon moi, ou faire en sorte que ça se passe du mieux possible. Donc ça, c'était pour le premier exemple. Et il y en a un deuxième, qui est toujours pendant le voyage de noces. Je crois que c'est l'avant-dernier jour, ou l'avant-dernier jour, ou l'avant-avant-dernier jour, où là, on se retrouve à faire une visite de Tahiti, en voiture, à faire un tour avec des points intéressants, finalement, à avoir, à visiter. Et finalement, par rapport à ce que j'avais en tête, et ce que je m'étais imaginé, ça s'avère... assez déceptif et finalement on passe toute la journée en voiture à aller d'un point à un autre et c'est très frustrant pour moi. J'ai l'impression de ne pas profiter. J'ai l'impression, je ne saurais même pas dire dans quel état j'étais à ce moment-là, mais je sens que je suis énervée, frustrée, déçue, plus triste de voir en plus que les jours arrivent à terme. Et je me vois, enfin je m'entends dire j'ai envie de prendre l'apéro, j'ai envie d'aller manger, j'ai envie de grignoter. Je sentais que là, le besoin de manger, l'urgence de manger était en train de revenir. On s'est arrêté sur un point, je ne me souviens plus du tout c'était où, mais on s'est arrêté sur un point de repère qu'il y avait sur notre itinéraire. Et je me souviens avoir dit à Julia avant de reprendre la voiture, alors là, je suis désolée, j'ai besoin d'une demi-heure. Une demi-heure pour... faire une sieste. Je ne savais pas trop comment lui exprimer autrement. Mais j'avais besoin en fait d'un temps là, seule, dans ma bulle, où je puisse finalement essayer d'accueillir mon émotion. À ce moment-là, je n'en étais pas encore à la phase de je cherche vraiment de quoi j'ai besoin et tout ce qui se cache derrière. J'étais vraiment à la première phase qui était j'apprends à accueillir mes émotions et là j'avais vraiment besoin d'un temps pour faire ça. Je me souviens, je crois, je ne sais même pas s'il est sorti de la voiture ou pas, moi je sais que je me suis enfermée dans ma bulle et j'ai pris le temps d'accueillir dans l'état dans lequel j'étais, l'émotion que j'étais en train de ressentir, les émotions que j'étais en train de ressentir. Et finalement, j'ai, au bout d'un quart d'heure, senti que ça allait beaucoup mieux, que j'étais beaucoup plus sereine. Bref, c'était passé. Cette envie, ce besoin de manger était passé seulement en accueillant mon émotion. Et donc, du coup, j'ai appelé Juju. On est reparti en direction du prochain point qu'on avait prévu. J'étais beaucoup plus sereine, ça s'est beaucoup mieux passé. Voilà pour ce deuxième exemple. Comme quoi, tu as d'un moment, d'une situation à une autre. on peut parfois se servir d'une des situations pour apprendre et mieux gérer une autre situation assez similaire. Ce qui m'a aidée pour travailler sur mes émotions, sur mon alimentation émotionnelle dysfonctionnelle, ça a été en fait dans un premier temps d'être vraiment à l'écoute de mes envies. Pourquoi ? Parce qu'en étant à l'écoute de mes envies, ça me permet tout simplement de voir si j'ai des envies sur des aliments précis ou si j'ai juste... envie de manger de manière générale sans trop savoir quoi en particulier. Parce qu'avoir envie de manger de manière générale, ça veut dire à ce moment-là que j'étais dans une compensation émotionnelle. Et donc, j'ai commencé, tu t'en douteras, par travailler sur ces fameuses compensations émotionnelles. Et ce qui m'a pas mal aidée, c'est après, de me poser la question en fermant les yeux, comment je me sens ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? De quoi ai-je besoin ? Ça, c'est du coup toutes les étapes qui suivent. Et c'est tout le processus finalement que je te partage, notamment dans le détail de ma nouvelle formation alimentation émotionnelle, dans laquelle finalement on prend 30 jours pour arrêter de manger tes émotions. Parce que dans l'occurrence, je te partage tout le processus pour que toi aussi, tu puisses y arriver. Je te partage comment te reconnecter à tes besoins, comment repérer tes compensations émotionnelles aussi, comment les apaiser au fil des jours. et le besoin qui se cache derrière. Je referme la parenthèse. Après, ce qui a pu m'aider aussi dans la suite logique des choses, ça a été de m'autoriser à manger si j'en ressentais le besoin, mais d'aller gratter derrière l'émotion, derrière ce que cache l'émotion, même si j'ai mangé. Donc c'est de l'avoir fait même après coup. Et donc ensuite, à partir du moment où mes compensations émotionnelles sont devenues beaucoup plus ponctuelles, Et je me suis rendue compte que, et je pense que je ne m'en serais pas rendue compte avant, mais je me suis rendue compte après avoir travaillé sur mes compensations émotionnelles, que j'avais des envies de manger émotionnelles, des envies précises, qui étaient encore trop présentes. J'avais beaucoup de mal encore à ressentir la sensation de faim, le poids bien entendu était encore en train de monter, et du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai continué à appliquer le travail que j'avais vu. pour les compensations émotionnelles, mais cette fois-ci au quotidien, quand je ressentais une émotion. Donc là, pareil, c'est ce que je propose dans le programme alimentation émotionnelle, c'est d'utiliser tout le processus quand on ressent une émotion au quotidien, juste pour aider le corps à ce moment-là, de manière ponctuelle, à réguler plus facilement l'émotion en question et répondre aux besoins, si possible, directs ou dans les heures qui suivent. Et ça a aussi été durant cette période que je me suis finalement... projeté, préparé psychologiquement au fait de devoir travailler sur des problématiques qui étaient plus profondes. Et ce qui a plutôt très bien fonctionné, parce que, tu vois, aujourd'hui, les compensations émotionnelles, elles sont devenues toujours très ponctuelles. Ça peut m'arriver d'en identifier une, mais à partir du moment où je l'identifie, jusqu'à présent, j'arrive très facilement, comme une routine, en fait, à... répondre aux besoins qu'il y a derrière, la compensation s'estompe généralement d'elle-même. Donc pour ça, j'estime que ça va. Les envies de manger émotionnelles sont aujourd'hui plus régulées aussi, c'est-à-dire que l'alimentation émotionnelle que j'ai aujourd'hui reste normale, elle n'est plus dysfonctionnelle. J'ai des envies de manger émotionnelles, mais j'en ai avec une fréquence qui est totalement normale, j'arrive à ressentir la sensation de faim. Je la ressens beaucoup plus fréquemment que ce que je pouvais la ressentir à l'époque. Et depuis quelques mois, j'ai accéléré le travail sur les émotions pour travailler justement un peu plus en profondeur. Notamment depuis juillet, puisqu'on m'a appris qu'en fait, par rapport à ma maladie chronique, ma maladie de Crohn, que j'étais en train de faire une rechute. Chose qui est, selon moi, totalement logique, parce que ces deux...... Ces deux dernières années, on ne peut pas dire que j'ai été très alignée avec moi, avec mon corps, avec mes besoins, mes valeurs. D'où tout le travail sur les émotions. Je pense que ce n'est pas anodin non plus. Je pense que ça date vraiment même plus d'il y a deux ans. Je pense que ça fait quatre ans qu'il y a vraiment un travail à faire sur mes émotions. Et que c'est allé un peu en s'aggravant, même si je travaillais dessus. J'essayais tant bien que mal de rattraper le truc au vol, mais ça a été compliqué. Et je pense que c'est pour ça, après hasard ou pas, peu importe. Je pense que c'est pour ça que... On peut dire que j'ai un peu de ciri sur la corde et que mon corps a pas mal été sollicité et que ça a redéclenché potentiellement la maladie. Dans tous les cas, même s'il n'y avait plus de compensation émotionnelle, même s'il n'y avait plus vraiment d'envie de manger émotionnel anormal, j'ai ressenti le besoin à ce moment-là de travailler, d'aller plus profond encore pour mon corps, pour ma santé de manière générale par rapport à ma maladie qui est finalement très... est liée à mon état émotionnel. C'est pour ça que depuis juillet, j'ai essayé de mettre en place... Je teste des nouvelles routines. Donc il y en a que je garde, il y en a que je garde pas. Je fais des tests. Donc je te ferai un vlog de toute façon pour te montrer les idées de routines que j'ai en ce moment. Ça va probablement évoluer. Mais là notamment, j'ai commencé une psychothérapie. Je suis en train de tester différents types de thérapeutes. clairement, je me suis mise en mode combat. Je sais que, vu mes expériences passées, c'est compliqué de trouver un bon thérapeute, en tout cas un thérapeute qui nous convient, avec lequel on soit OK. Donc, je me suis carrément fait une liste de thérapeutes à tester que je ne dévoilerai pas à mes patients pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que je trouve un bon thérapeute, vu que je le conseille à des patients ou que ce sont devenus des collègues de travail, je ne peux pas, d'un point de vue déontologie, aller les voir en consultation. Et vu que j'en ai marre de me faire avoir, Là, je me suis fait une petite liste de thérapeutes qui pourraient potentiellement me convenir ou que j'ai envie de tester. Et du coup, je vais voir ce qui va et ce qui ne va pas et voir avec quel thérapeute, finalement, j'ai envie de travailler. Mais tu vois, typiquement, je sais que là, si je veux en voir un et que ça ne va pas et que j'arrête les rendez-vous, je sais que je vais mettre encore grave du temps avant de reprendre un rendez-vous. Donc, vu que je ne veux pas et que je vais prendre le problème après le corps parce que je me sens prête. à travailler sur ce truc-là. Je me dis, il faut absolument que j'enchaîne un peu les rendez-vous pour voir avec qui il y a le plus le feeling. C'est mon côté excès. Je pense qu'on... Il faudra que je travaille ça avec le fameux thérapeute que je vais trouver. L'excessivité, le besoin de contrôler même ces trucs-là. J'aurais, selon moi, jamais pu, je pense, travailler sur l'alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. si je n'avais pas su repérer quand elle est dysfonctionnelle. Et je n'aurais jamais pu repérer que j'avais une alimentation dysfonctionnelle si je n'avais finalement pas travaillé dessus seule et sur mon comportement alimentaire auparavant. Parce que je pense que c'est vraiment tout le cheminement, tout le parcours qui m'a amenée progressivement là où j'en suis aujourd'hui, sur le travail que j'ai fait. Et est-ce que ça m'a permis aussi de mettre en lumière ? Parce que ça m'a permis de vraiment mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses en lumière. Et aujourd'hui, je suis plus capable de pouvoir dire à un thérapeute, j'ai besoin de travailler sur ça, ça, ça, ça, ça, par rapport à tout le travail que j'ai fait sur les émotions, seule, dans un premier temps. J'ai tendance à me dire que... ça a pris du temps ce travail-là, un peu trop à mon goût, mais en même temps, si on prend le temps d'y réfléchir, j'ai pris le temps finalement de me respecter, de respecter mon rythme et d'attendre d'être prête pour avancer finalement progressivement, étape par étape, avec mon rythme à moi. Et je pense que parfois j'ai tendance à dire que j'ai fait l'autruche, mais j'ai pas fait l'autruche parce que j'ai quand même avancé. doucement, progressivement, pas à pas. C'est juste que, par rapport à ce que la société peut nous revoyer, on dirait que je n'ai pas du tout travaillé dessus. Alors que si, si j'en suis là aujourd'hui, c'est justement parce que j'ai fait tout ce chemin auparavant. Et aujourd'hui, je pense que je peux dire que je comprends mieux mon corps, que j'arrive mieux aussi à comprendre l'émotion qui se présente au moment où je suis en train de la ressentir, que j'arrive mieux à comprendre aussi quels sont les... Quel est le besoin que cette émotion essaye d'exprimer ? J'arrive aussi plus à respecter mon corps au quotidien. Ce n'est pas non plus parfait, mais je trouve que... Je vais progresser aussi, mais sur des besoins plus généraux, pas forcément que sur l'alimentation. L'alimentation, c'est déjà quelque chose que j'avais travaillé, mais c'est vrai que là, d'un point de vue plus général, j'écoute un peu plus les besoins de mon corps. Je suis aussi beaucoup plus capable de verbaliser ce que je ressens aux autres et ce dont j'aurai besoin pour améliorer finalement la situation et m'aider finalement pour que ça puisse coller, moi, avec mes valeurs, avec ma façon de penser et comment je vois les choses. on arrive finalement à avoir plus facilement de la communication non violente. C'est comme ça qu'on appelle ça. Mais il y a un point qui est important pour moi, là, à te dire. C'est pas parce que j'ai dit que j'étais prête à travailler dessus, parce qu'il y a beaucoup cette histoire d'être prête, se sentir prête, tout ça. Être prête, contrairement à ce que moi j'aurais pensé, ça ne veut pas dire que ça va être facile. C'est pas parce qu'on se sent prêt que c'est... pour le coup facile. C'est juste qu'on sent que là, c'est le moment pour nous de mettre notre énergie sur cette thématique-là, sur ce travail-là, ce point-là en particulier. Donc là, actuellement, c'est pas forcément évident pour moi. C'est... Ouais, je dirais même que ça chamboule beaucoup de choses, ça chamboule notamment beaucoup mes émotions. Je sens que j'ai le vase. qui a besoin de se vider, vider, vider, vider, parce qu'il y a 35 ans d'accumulation d'émotions à nettoyer, je pense. Et donc, je me pousse au cul, clairement, pour essayer, moi, de trouver des compromis qui me permettent, finalement, de faire les choses avec plus de douceur. Comme, par exemple, le fait d'avoir déjà vu une psy, de sentir que je ne suis pas si alignée que ça avec sa façon d'aborder les séances, et de me dire, ben voilà, je la garde en bouée de sauvetage, et je vais quand même... En chercher d'autres avec qui il y aura plus de feeling. Ça, c'est un moyen pour moi de trouver un compromis pour amener les choses avec plus de douceur. Tout en gardant en tête que les séances qui se passent mal, selon moi, ou qui ne me conviennent pas, m'apprennent toujours quelque chose. Du coup, j'essaye de voir à chaque fois tout ce que ça m'apprend, plutôt que de rester focus sur le ça me va pas, ça me va pas, ça me va pas Parce que finalement, en faisant ça, j'en ressors avec du positif et du concret et d'autres choses aussi à travailler avec les prochains thérapeutes. Bref, tu auras compris l'idée. En tout cas, le conseil que je veux donner, c'est que si jamais c'est quelque chose sur lequel tu as besoin, envie de travailler, que tu te sens prête à travailler dessus, c'est déjà, mets-toi une date butoir au moment où tu souhaites commencer à travailler dessus. Mets-toi une date butoir pour vraiment enclencher le truc. Moi, par exemple, je m'étais dit en juillet, septembre, je prends rendez-vous avec un psy, peu importe le psy je prends rendez-vous et après je vois et après j'avise, je recadre je réajuste si besoin mais pour moi la date butoir c'était vraiment septembre et ensuite mets-toi en place des petites étapes avance pas après pas dis-toi que le principal c'est pas d'aller vite, c'est juste de mettre un pas après l'autre un vaut mieux que zéro ok donc un pas vaut mieux que aucun, même si derrière tu tu Voilà, tu refais deux pas en arrière, c'est pas grave, t'as déjà fait un pas en avant, et quand tu voudras faire le second, tu verras que ça ira plus facilement, ça sera plus simple pour toi. Donc, ce fut fort long, j'avais beaucoup de choses à dire, et encore je me suis assez condensée dans toute la retranscription de mon parcours, parce que je voulais pas non plus que cet épisode dure non plus plus d'une heure. Mais si toi aussi, donc, tu veux arrêter de manger tes émotions, d'ici 30 jours en plus... tu peux rejoindre dès aujourd'hui ma formation, ma nouvelle formation alimentation émotionnelle. Les portes ouvrent aujourd'hui. Donc si tu écoutes cet épisode, tu peux y aller. C'est déjà accessible et c'est accessible toute l'année. Par contre, à l'occasion forcément du lancement, je propose une promo de 25% jusqu'au 6 octobre, ce qui représente à peu près 50 euros de réduction. Et écoute, j'espère en tout cas que cet épisode... t'auras plu, que ça t'aura peut-être je sais pas moi, inspiré donné des idées, pourquoi pas on va se retrouver très vite dans un prochain épisode et puis je te souhaite une très bonne journée et je te dis à bientôt, salut !

Chapters

  • Le moment où j’ai compris que je mangeais mes émotions

    01:02

  • Mise en place du changement

    13:04

  • Ce qui a fonctionné pour moi

    20:13

  • Comment j’ai continuer à travailler sur mes émotions

    21:56

  • Où j’en suis aujourd’hui

    23:08

  • Les leçons que j’en tire

    27:20

Description

👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’un sujet qui va peut-être résonner chez toi... Tu sais, ce moment où tu te retrouves avec une tablette de chocolat, sans trop savoir comment elle a atterri dans ta main ? Ou ce soir où tu as fini un pot de glace sans vraiment t’en rendre compte ? Oui, je parle de l’alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions ! Mais dans cet épisode je vais surtout te partager mon propre parcours.



➡️ Au programme :


  • Comment tout a commencé

  • Le moment de ma prise de conscience

  • Ce qui a fonctionné pour moi

  • Comment j’ai été plus loin dans ce travail

  • Où j’en suis aujourd’hui

  • Les leçons que j’en tire



✨ Liens cités dans l’épisode :


👉🏻 Ep 15. Comment savoir si tu manges réellement tes émotions ?


👉🏻 [Alimentation émotionnelle] 30 jours pour arrêter de manger tes émotions



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Si tu aimes les podcasts avec des astuces et conseils autour du rapport à la nourriture et du comportement alimentaire comme Reset ton assiette, TCA etc, Encore un pas ou Dans la poire, tu aimeras Insatiable compulsion !


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💫 [ASTUCES] 10 mini-actions anticompensations émotionnelles

💫 Retrouve la version vidéo de cet épisode

💫 Arrête de manger tes émotions en 30 jours

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue à toi pour ce nouvel épisode d'ePodcast Insatiable Compulsion. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un sujet qui va peut-être résonner chez toi. Tu sais, c'est ce moment où tu vas te retrouver avec une tablette de chocolat sans trop savoir comment elle a atterri dans tes mains, ou ce soir-là où t'as fini avec un pot de glace sans vraiment t'en rendre compte. Ouais, je pense que t'auras compris de quoi je veux parler. On parle encore une fois. d'alimentation émotionnelle, du fait de manger ses émotions. Alors si toi aussi t'as déjà mangé parce que t'étais triste, stressée ou tout simplement parce que c'était le week-end, cet épisode est pour toi. Aujourd'hui, c'est un épisode un peu particulier, un petit peu différent de ce que je fais d'habitude parce que j'aime bien le faire de temps en temps. Là, dans cet épisode, je vais te partager finalement mon parcours. Et crois-moi... C'était loin d'être un long fluff tranquille, ok, mais spoiler alert, ça finit bien. C'est parti ? Hello, moi c'est Cindy, diététicienne comportementaliste. Après des années à enchaîner les compulsions, je me suis spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire pour t'aider toi aussi à retrouver un rapport sain à la nourriture. Dans ce podcast, je te partage mon expérience ainsi que mes conseils, sans tabou, mais surtout dans la bonne humeur, pour t'inspirer au quotidien. et faire en sorte que tu puisses commencer à retrouver le comportement alimentaire dont tu rêves. Installe-toi confortablement et sois la bienvenue dans l'épisode du jour. Alors, pour pouvoir te raconter un petit peu mon parcours sur mon alimentation émotionnelle, je pense que le plus simple, c'est de revenir un peu en arrière parce qu'au début, je ne savais pas en fait que je mangeais mes émotions. Et j'en ai pris conscience un peu plus tard, donc c'est vraiment... tout récent le travail que je fais là sur les émotions. Je suis encore actuellement dedans, mais je t'en reparlerai juste après, mais ce chemin-là est encore frais par rapport au travail que j'ai pu faire sur l'alimentation intuitive en tant que telle. Au cas où tu ne connaîtrais pas trop mon histoire avec l'alimentation, je vais te faire un petit récap assez rapide pour que tu puisses savoir un petit peu d'où on part. En 2012, je... commence mes études de diététique. Il faut savoir que dans cette période-là, je viens de vivre une rupture amoureuse, je viens de retourner vivre chez ma maman. Et émotionnellement, c'est compliqué. J'ai aussi abandonné un métier qui était le métier de mes rêves quand j'étais plus jeune, qui a finalement tourné au cauchemar. Et donc, j'ai préféré arrêter pour reprendre mes études de diète. Donc, je pars d'un boulot stable pour partir finalement... dans de nouvelles études. Bref, je pars d'une vie d'adulte pour revenir en gros à une vie d'étudiante. Et ce chamboulement, tous ces différents chamboulements qui viennent se mettre en place à ce moment-là font que je prends du poids. À ce moment-là, je ne sais pas que je suis en train de manger mes émotions. Là, aujourd'hui, je t'en parle avec le recul que j'ai sur toute la situation. Donc, je prends du poids parce qu'à ce moment-là, j'ai du coup une alimentation. émotionnel qui devient dysfonctionnel. Et vu que je suis en train de rentrer dans mes études de diététique, ce que je fais, c'est que j'applique les règles qu'on nous apprend pendant mes études. Et donc là, en l'occurrence, je commence à faire mes premiers rééquilibrages alimentaires pour tester finalement ce qu'on nous apprend en cours, mais sur moi. Voilà l'état des lieux de où on part. S'ensuient les rééquilibrages alimentaires, comportements alimentaires troublés, tout ça, tout ça, tu connais. Donc juillet 2017, je prends conscience qu'il y a peut-être un truc qui ne va pas dans l'approche que j'ai jusqu'à maintenant, et notamment les rééquilibrages alimentaires, les régimes, tout ce que j'ai appris pendant mes études. Et je prends finalement connaissance de l'alimentation intuitive, en tout cas du travail sur le comportement alimentaire de manière globale. Je prends connaissance du travail du docteur Zermatti, de Gérard Abfeldorfer, de l'association du Gros. Bref, je commence vraiment à m'immerger progressivement dans le travail sur le comportement alimentaire. La vie suit son cours, je continue à mettre les choses en place, je continue à bosser sur ça avec mes patients aussi. Et puis arrive du coup avril 2020 où je décide de prendre rendez-vous... avec des psys, notamment avec un psy au départ. Je savais déjà à la base qu'en organisant le mariage, que j'allais devoir travailler sur certains traumas parce que c'est un événement de vie qui implique du coup... beaucoup de choses dans la vie personnelle. Et je savais que j'allais devoir faire un travail sur mes émotions à ce moment-là. En tout cas, je m'en doutais. J'avais un travail de deuil aussi à faire. Je savais que je vais bosser sur ça. Sauf que, bon, je vais te raconter au passage aussi mes expériences avec les psys pour que tu puisses, toi aussi, peut-être te sentir moins seule si ça arrive. La première psy que j'ai vue, j'avais été la voir parce qu'elle était spécialisée en TCA, en troubles du comportement alimentaire. Et j'ai été la voir tout simplement parce que je me suis dit On travaille dans le même domaine. Du coup, il va y avoir un petit feeling, on va se comprendre. Je ne sais pas, ça m'a rassurée. Alors que je n'allais pas du tout, dans l'optique, finalement, travailler sur des TCA, parce que moi, à ce moment-là, ça allait très bien. Et ce que je voulais, c'était surtout travailler sur mes émotions, sur mes traumas. Je ne savais pas trop trop en vrai à quoi m'attendre. On allait en voir une psy, je ne savais pas trop quoi lui dire au départ. Je savais juste que j'avais besoin d'en avoir une. Et en fait, bon, ça s'est relativement bien passé. J'ai sorti beaucoup de choses que je gardais enfouies bien profondes et gardées bien cachées sous le tapis. Donc c'était quand même quelque chose, une séance qui m'avait quand même pas mal remuée. Mais ce qui m'a posé problème à cette séance, c'est que quand elle m'a demandé mon métier et que je lui ai dit que j'étais diète, je ne sais pas, c'est comme si elle m'avait pris pour sa pote, pour sa pote de taf. Et c'est bizarre parce que finalement, quand j'ai été la voir, il y avait un petit peu un truc comme ça qui s'était un peu instauré en moi, qui me rassurait. Et en fait, elle m'a pris un peu pour sa pote. Elle a commencé finalement à me parler de régime, à me parler de rééquilibrage, à me parler finalement d'astuces. Enfin, que des choses qui allaient finalement à long compte de ce que je produis avec mes patients. Et là, je me suis dit, waouh, ok, donc je comprends mes patients qui étaient en galère. avec leur psy spécialisée en TCA et qui, en fait, les embarquait un peu plus dans leur TCA au lieu de les faire sortir de ces troubles-là. Bref, parenthèse, mais du coup, ça m'a tellement braqué, ça m'a tellement saoulée que je me suis dit, next, elle, c'est mort. Ensuite, j'ai été voir une autre psy qui était vraiment très bien et qui était spécialisée en EMDR. C'est une copine qui m'en avait parlé. Et j'avais été la voir en lui disant que je voulais... apprendre à gérer mes émotions. Je pense que j'avais été la voir en lui parlant de cet objectif-là. Et je pense que la problématique vient de moi à la base, c'est qu'elle m'a fait du coup des séances de MDR. J'ai bien aimé tout ce qui était autour, mais les séances de MDR en tant que telles, je n'ai pas aimé, parce que j'ai quand même beaucoup réfléchi au pourquoi du comment, mais je pense que c'est parce que... En fait, ça m'apprenait à gérer, à contrôler. En tout cas, c'est l'impression que moi j'ai eue. Ça m'apprenait à contrôler et à gérer mon émotion. Je pense qu'elle cherchait plutôt à me la faire apaiser. Mais à ce moment-là, clairement, ce n'est pas du tout ce qui me parlait et ce que je cherchais. En tout cas, pas de cette façon-là. Et du coup, ça ne m'a pas convenu. Et je me suis rendue compte après ça que l'objectif pour moi à ce moment-là, ce n'était pas d'apprendre à gérer mes émotions. Ce n'était pas d'apprendre à apaiser mon émotion, c'était d'apprendre à exprimer mon émotion, à la faire sortir, peu importe finalement comment elle sortait. Donc j'ai arrêté d'aller la voir parce qu'à ce moment-là, je n'étais plus alignée avec ce qu'elle me proposait. J'aurais peut-être dû tout simplement lui en parler, mais à ce moment-là, je pense que je n'ai pas osé. Donc vraiment, je pense que c'est avec elle que j'ai commencé à toucher du doigt ce que je cherchais. à atteindre par la suite et à travailler. Juillet 2021, arrive le mariage. Le mariage, du coup, où je me rends compte, en essayant ma robe de mariée, peut-être une semaine avant le mariage et du coup pendant le mariage, que j'ai pris du poids et que je suis serrée dans ma robe, alors que jusque-là, j'avais été stable durant trois ou quatre ans. Et donc, en prenant du poids, je me dis, OK... Il y a une raison à cette prise de poids. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui a pu être responsable de cette fameuse prise de poids ? Je comprends rapidement, je n'ai pas besoin de faire 10 000 heures d'introspection pour le savoir, je comprends assez rapidement dans les secondes qui suivent la question que la gestion des émotions en fait peut-être partie et que je pense qu'à ce moment-là, j'ai peut-être eu une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Et en faisant un peu une rétrospective des derniers mois qui venaient de s'écouler, c'est vrai. que je me rendais compte que la sensation de faim était quand même assez absente pendant mes repas et que je mangeais plus par envie que par faim. Et donc oui, on était bien dans une alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. Sauf qu'à ce moment-là, je ne sais pas vraiment comment travailler dessus. Parce que vu que je suis dans une approche d'alimentation plus intuitive, à ce moment-là, moi, ce que je me souviens, c'est que écouter ses envies, c'est quelque chose de sain. Chercher à se restreindre, c'est quelque chose de malsain. Et donc... À partir de ce moment-là, je me dis que c'est normal d'avoir des envies de manger émotionnelles. Et je ne vois pas comment faire à part travailler dans le fond. En fait, je mens en disant ça. Je pense que je ne savais pas trop par quel bout prendre le truc. Mais en vrai, je savais que je devais faire un travail de fond sur mes émotions au quotidien. Mais je n'avais pas plus de données que ça sur comment faire. Du coup, ça prend quand même quelques mois pour... travailler dessus et savoir quelles astuces mettre en place, quelles routines mettre en place. Je décide d'aller voir une psy pour parler justement un peu de tout ça. Et ça ne s'est pas du tout bien passé. Cette psy-là, à un moment donné où je parlais d'une de mes problématiques, et je vais essayer d'être transparente avec toi quand même parce que je ne voulais pas forcément t'en parler, je n'avais pas prévu de t'en parler, mais ça me semble logique là de t'en parler vu qu'il y a eu une prise de poids. En fait, je me suis aussi rendue compte que mon rapport au corps, que je pensais totalement sain, ne l'était pas du tout. En fait, ça a juste révélé que le travail sur mon comportement alimentaire qui avait fait baisser mon poids était venu masquer un rapport compliqué avec mon corps. Donc là, ça a révélé ça et je m'étais dit que ce serait bien en parallèle de travailler sur cette problématique-là et que ça déboucherait forcément sur un travail sur les émotions, sur pas mal de choses. Et donc je vais voir cette psy, et cette psy, moi j'avais qu'une seule crainte, c'est qu'en lui exprimant mon désir de travailler sur l'acceptation corporelle, et par rapport à mon métier, que je sois totalement décrédibilisée, et qu'on remette en cause finalement mes compétences professionnelles. Et je pense que c'est aussi pour ça que inconsciemment, j'avais pas forcément prévu d'en parler là, mais c'est pour ça aussi que je prends le contre-pied là, de couper l'herbe sous le pied. à mes craintes et à mes croyances et de t'en parler parce que je trouve que c'est quand même important. J'en parle quand même à la psy, je prends mon courage à deux mains, et en fait la psy se prend un énorme fou rire, délicat quand même, et me dit Mais vous faites comment du coup pour aider vos patients ? Wow ! La meuf qui vient de mettre le doigt sur le pire truc qui puisse se passer dans cette séance. Et du coup, je lui ai simplement répondu, en fait, moi, je gère la partie rapport à la nourriture. C'est mon métier, votre métier, c'est de m'aider sur le rapport au corps, en fait. Moi, je n'ai pas les compétences pour travailler sur cette partie-là. Et bref, j'ai eu qu'une seule séance avec elle, parce que, tu t'en douteras, ça m'a un petit peu traumatisée, je l'ai très très mal vécue, et suite à ça, j'ai décidé de faire l'autruche. J'ai décidé de faire l'autruche, j'ai pas revu de psy pendant... très très longtemps, et j'ai décidé que j'allais me débrouiller seule pour travailler sur mes émotions en attendant d'être prête à revoir éventuellement une psychologue ou un psychologue. Arrive le moment du coup où je vais faire des recherches, donc pour m'aider dans mes problématiques, et à force de recherches, je découvre la notion de compensation émotionnelle. Et cette compensation émotionnelle... Je te mettrai le lien en description de l'épisode où je te parle des envies de manger émotionnelles et des compensations émotionnelles. Je me le note et je te mets ça en description pour que tu puisses voir les différences et que tu ne sois pas trop trop perdue là dans ce que je t'explique. Donc n'hésite pas éventuellement à mettre pause, écouter l'épisode en question qui est dans la description et revenir sur celui-là si tu préfères avoir toutes les infos pour mieux comprendre. Bref, je fais beaucoup de recherches sur les émotions. et je découvre finalement que j'ai potentiellement des compensations émotionnelles. Donc je me rends compte que j'ai des envies de manger qui sont différentes de ce qui rentre dans le cadre de ce que j'ai appris avec l'association du gros et qu'il y en a des plaisantes, des non plaisantes, qu'il y en a qui sont précises, d'autres qui sont beaucoup moins précises, voire pas précises du tout. que dans ce genre de circonstances-là, qu'il y a une urgence pour moi à manger. Et il y a de la frustration de ne pas trouver quoi manger. Je deviens plus obsédée par la nourriture. Dans ce genre de prise alimentaire, je vais avoir tendance à, souvent, à finir les repas avec des maux de ventre, malgré le fait que je mange en conscience et que mon comportement alimentaire est régulé. Typiquement, ça m'est arrivé pendant tout le travail que je faisais sur ces compensations émotionnelles suite aux recherches que j'avais pu faire. J'ai un exemple à te raconter qui me vient en tête. Pendant mon voyage de noces, j'étais déjà en train de travailler sur tout ça et... arrive une journée, vraiment je crois, s'il y a bien un jour où il fallait être le plus flexible possible, c'était ce jour-là. Une journée que je dirais anarchique, apocalyptique, pour moi qui aime bien avoir un peu le contrôle sur tout. C'était vraiment l'aventure totale, chose que je n'aime pas trop. C'est très perturbant pour moi, très angoissant et pas du tout sécurisant. Après avoir vécu plusieurs événements sur cette journée, pour moi problématique et émotionnellement intense. Je me suis retrouvée finalement, au moment du repas, dans un petit boui-boui qui n'était pas du tout prévu. À la base, on était censé arriver dans un restaurant. Je m'imaginais quelque chose qu'on m'avait vendu sur le papier et qui n'était pas du tout le truc qui s'est avéré réel. Et donc, j'ai atterri dans ce boui-boui qui proposait certaines choses à manger. Et en fait... La carte était assez restreinte. On arrivait à une heure finalement où tout n'était pas disponible. Et je me souviens avoir commandé quelque chose que je n'aurais absolument jamais commandé en temps normal. Je crois que j'avais commandé un sandwich avec du stach caché et des oignons dedans. Sauf que le mélange, je n'aurais jamais commandé ça de ma vie parce que ce n'est pas un truc que j'aimais. Mais dans tout ce qui avait disponible, je ne sais pas, c'était le truc qui me semblait le plus... réconfortant à ce moment-là, j'avais besoin de mâche, j'avais besoin de manger et je me souviens avoir mangé super vite, sans plaisir et m'être juste dit il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange, il faut que je mange. J'étais vraiment dans une urgence, j'ai fini de manger, j'avais mal au ventre et finalement je me suis rendu compte après coup que on était sûrement dans une compensation émotionnelle. et que j'avais juste tout simplement pas été en capacité à ce moment-là de l'identifier, de la repérer, et que j'ai pu le faire qu'après coup. Donc ça m'a permis de faire un peu un état des lieux sur ce qui s'était passé, de réfléchir à qu'est-ce que j'aurais pu faire de différent, peut-être au cas où ça m'arrive une nouvelle fois. C'est souvent comme ça que je procède quand il y a une situation qui ne convient pas au niveau alimentaire, ou même autre dans ma vie perso, pour savoir comment est-ce que je ferais la fois d'après pour... que les choses se passent mieux selon moi, ou faire en sorte que ça se passe du mieux possible. Donc ça, c'était pour le premier exemple. Et il y en a un deuxième, qui est toujours pendant le voyage de noces. Je crois que c'est l'avant-dernier jour, ou l'avant-dernier jour, ou l'avant-avant-dernier jour, où là, on se retrouve à faire une visite de Tahiti, en voiture, à faire un tour avec des points intéressants, finalement, à avoir, à visiter. Et finalement, par rapport à ce que j'avais en tête, et ce que je m'étais imaginé, ça s'avère... assez déceptif et finalement on passe toute la journée en voiture à aller d'un point à un autre et c'est très frustrant pour moi. J'ai l'impression de ne pas profiter. J'ai l'impression, je ne saurais même pas dire dans quel état j'étais à ce moment-là, mais je sens que je suis énervée, frustrée, déçue, plus triste de voir en plus que les jours arrivent à terme. Et je me vois, enfin je m'entends dire j'ai envie de prendre l'apéro, j'ai envie d'aller manger, j'ai envie de grignoter. Je sentais que là, le besoin de manger, l'urgence de manger était en train de revenir. On s'est arrêté sur un point, je ne me souviens plus du tout c'était où, mais on s'est arrêté sur un point de repère qu'il y avait sur notre itinéraire. Et je me souviens avoir dit à Julia avant de reprendre la voiture, alors là, je suis désolée, j'ai besoin d'une demi-heure. Une demi-heure pour... faire une sieste. Je ne savais pas trop comment lui exprimer autrement. Mais j'avais besoin en fait d'un temps là, seule, dans ma bulle, où je puisse finalement essayer d'accueillir mon émotion. À ce moment-là, je n'en étais pas encore à la phase de je cherche vraiment de quoi j'ai besoin et tout ce qui se cache derrière. J'étais vraiment à la première phase qui était j'apprends à accueillir mes émotions et là j'avais vraiment besoin d'un temps pour faire ça. Je me souviens, je crois, je ne sais même pas s'il est sorti de la voiture ou pas, moi je sais que je me suis enfermée dans ma bulle et j'ai pris le temps d'accueillir dans l'état dans lequel j'étais, l'émotion que j'étais en train de ressentir, les émotions que j'étais en train de ressentir. Et finalement, j'ai, au bout d'un quart d'heure, senti que ça allait beaucoup mieux, que j'étais beaucoup plus sereine. Bref, c'était passé. Cette envie, ce besoin de manger était passé seulement en accueillant mon émotion. Et donc, du coup, j'ai appelé Juju. On est reparti en direction du prochain point qu'on avait prévu. J'étais beaucoup plus sereine, ça s'est beaucoup mieux passé. Voilà pour ce deuxième exemple. Comme quoi, tu as d'un moment, d'une situation à une autre. on peut parfois se servir d'une des situations pour apprendre et mieux gérer une autre situation assez similaire. Ce qui m'a aidée pour travailler sur mes émotions, sur mon alimentation émotionnelle dysfonctionnelle, ça a été en fait dans un premier temps d'être vraiment à l'écoute de mes envies. Pourquoi ? Parce qu'en étant à l'écoute de mes envies, ça me permet tout simplement de voir si j'ai des envies sur des aliments précis ou si j'ai juste... envie de manger de manière générale sans trop savoir quoi en particulier. Parce qu'avoir envie de manger de manière générale, ça veut dire à ce moment-là que j'étais dans une compensation émotionnelle. Et donc, j'ai commencé, tu t'en douteras, par travailler sur ces fameuses compensations émotionnelles. Et ce qui m'a pas mal aidée, c'est après, de me poser la question en fermant les yeux, comment je me sens ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? De quoi ai-je besoin ? Ça, c'est du coup toutes les étapes qui suivent. Et c'est tout le processus finalement que je te partage, notamment dans le détail de ma nouvelle formation alimentation émotionnelle, dans laquelle finalement on prend 30 jours pour arrêter de manger tes émotions. Parce que dans l'occurrence, je te partage tout le processus pour que toi aussi, tu puisses y arriver. Je te partage comment te reconnecter à tes besoins, comment repérer tes compensations émotionnelles aussi, comment les apaiser au fil des jours. et le besoin qui se cache derrière. Je referme la parenthèse. Après, ce qui a pu m'aider aussi dans la suite logique des choses, ça a été de m'autoriser à manger si j'en ressentais le besoin, mais d'aller gratter derrière l'émotion, derrière ce que cache l'émotion, même si j'ai mangé. Donc c'est de l'avoir fait même après coup. Et donc ensuite, à partir du moment où mes compensations émotionnelles sont devenues beaucoup plus ponctuelles, Et je me suis rendue compte que, et je pense que je ne m'en serais pas rendue compte avant, mais je me suis rendue compte après avoir travaillé sur mes compensations émotionnelles, que j'avais des envies de manger émotionnelles, des envies précises, qui étaient encore trop présentes. J'avais beaucoup de mal encore à ressentir la sensation de faim, le poids bien entendu était encore en train de monter, et du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai continué à appliquer le travail que j'avais vu. pour les compensations émotionnelles, mais cette fois-ci au quotidien, quand je ressentais une émotion. Donc là, pareil, c'est ce que je propose dans le programme alimentation émotionnelle, c'est d'utiliser tout le processus quand on ressent une émotion au quotidien, juste pour aider le corps à ce moment-là, de manière ponctuelle, à réguler plus facilement l'émotion en question et répondre aux besoins, si possible, directs ou dans les heures qui suivent. Et ça a aussi été durant cette période que je me suis finalement... projeté, préparé psychologiquement au fait de devoir travailler sur des problématiques qui étaient plus profondes. Et ce qui a plutôt très bien fonctionné, parce que, tu vois, aujourd'hui, les compensations émotionnelles, elles sont devenues toujours très ponctuelles. Ça peut m'arriver d'en identifier une, mais à partir du moment où je l'identifie, jusqu'à présent, j'arrive très facilement, comme une routine, en fait, à... répondre aux besoins qu'il y a derrière, la compensation s'estompe généralement d'elle-même. Donc pour ça, j'estime que ça va. Les envies de manger émotionnelles sont aujourd'hui plus régulées aussi, c'est-à-dire que l'alimentation émotionnelle que j'ai aujourd'hui reste normale, elle n'est plus dysfonctionnelle. J'ai des envies de manger émotionnelles, mais j'en ai avec une fréquence qui est totalement normale, j'arrive à ressentir la sensation de faim. Je la ressens beaucoup plus fréquemment que ce que je pouvais la ressentir à l'époque. Et depuis quelques mois, j'ai accéléré le travail sur les émotions pour travailler justement un peu plus en profondeur. Notamment depuis juillet, puisqu'on m'a appris qu'en fait, par rapport à ma maladie chronique, ma maladie de Crohn, que j'étais en train de faire une rechute. Chose qui est, selon moi, totalement logique, parce que ces deux...... Ces deux dernières années, on ne peut pas dire que j'ai été très alignée avec moi, avec mon corps, avec mes besoins, mes valeurs. D'où tout le travail sur les émotions. Je pense que ce n'est pas anodin non plus. Je pense que ça date vraiment même plus d'il y a deux ans. Je pense que ça fait quatre ans qu'il y a vraiment un travail à faire sur mes émotions. Et que c'est allé un peu en s'aggravant, même si je travaillais dessus. J'essayais tant bien que mal de rattraper le truc au vol, mais ça a été compliqué. Et je pense que c'est pour ça, après hasard ou pas, peu importe. Je pense que c'est pour ça que... On peut dire que j'ai un peu de ciri sur la corde et que mon corps a pas mal été sollicité et que ça a redéclenché potentiellement la maladie. Dans tous les cas, même s'il n'y avait plus de compensation émotionnelle, même s'il n'y avait plus vraiment d'envie de manger émotionnel anormal, j'ai ressenti le besoin à ce moment-là de travailler, d'aller plus profond encore pour mon corps, pour ma santé de manière générale par rapport à ma maladie qui est finalement très... est liée à mon état émotionnel. C'est pour ça que depuis juillet, j'ai essayé de mettre en place... Je teste des nouvelles routines. Donc il y en a que je garde, il y en a que je garde pas. Je fais des tests. Donc je te ferai un vlog de toute façon pour te montrer les idées de routines que j'ai en ce moment. Ça va probablement évoluer. Mais là notamment, j'ai commencé une psychothérapie. Je suis en train de tester différents types de thérapeutes. clairement, je me suis mise en mode combat. Je sais que, vu mes expériences passées, c'est compliqué de trouver un bon thérapeute, en tout cas un thérapeute qui nous convient, avec lequel on soit OK. Donc, je me suis carrément fait une liste de thérapeutes à tester que je ne dévoilerai pas à mes patients pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que je trouve un bon thérapeute, vu que je le conseille à des patients ou que ce sont devenus des collègues de travail, je ne peux pas, d'un point de vue déontologie, aller les voir en consultation. Et vu que j'en ai marre de me faire avoir, Là, je me suis fait une petite liste de thérapeutes qui pourraient potentiellement me convenir ou que j'ai envie de tester. Et du coup, je vais voir ce qui va et ce qui ne va pas et voir avec quel thérapeute, finalement, j'ai envie de travailler. Mais tu vois, typiquement, je sais que là, si je veux en voir un et que ça ne va pas et que j'arrête les rendez-vous, je sais que je vais mettre encore grave du temps avant de reprendre un rendez-vous. Donc, vu que je ne veux pas et que je vais prendre le problème après le corps parce que je me sens prête. à travailler sur ce truc-là. Je me dis, il faut absolument que j'enchaîne un peu les rendez-vous pour voir avec qui il y a le plus le feeling. C'est mon côté excès. Je pense qu'on... Il faudra que je travaille ça avec le fameux thérapeute que je vais trouver. L'excessivité, le besoin de contrôler même ces trucs-là. J'aurais, selon moi, jamais pu, je pense, travailler sur l'alimentation émotionnelle dysfonctionnelle. si je n'avais pas su repérer quand elle est dysfonctionnelle. Et je n'aurais jamais pu repérer que j'avais une alimentation dysfonctionnelle si je n'avais finalement pas travaillé dessus seule et sur mon comportement alimentaire auparavant. Parce que je pense que c'est vraiment tout le cheminement, tout le parcours qui m'a amenée progressivement là où j'en suis aujourd'hui, sur le travail que j'ai fait. Et est-ce que ça m'a permis aussi de mettre en lumière ? Parce que ça m'a permis de vraiment mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses en lumière. Et aujourd'hui, je suis plus capable de pouvoir dire à un thérapeute, j'ai besoin de travailler sur ça, ça, ça, ça, ça, par rapport à tout le travail que j'ai fait sur les émotions, seule, dans un premier temps. J'ai tendance à me dire que... ça a pris du temps ce travail-là, un peu trop à mon goût, mais en même temps, si on prend le temps d'y réfléchir, j'ai pris le temps finalement de me respecter, de respecter mon rythme et d'attendre d'être prête pour avancer finalement progressivement, étape par étape, avec mon rythme à moi. Et je pense que parfois j'ai tendance à dire que j'ai fait l'autruche, mais j'ai pas fait l'autruche parce que j'ai quand même avancé. doucement, progressivement, pas à pas. C'est juste que, par rapport à ce que la société peut nous revoyer, on dirait que je n'ai pas du tout travaillé dessus. Alors que si, si j'en suis là aujourd'hui, c'est justement parce que j'ai fait tout ce chemin auparavant. Et aujourd'hui, je pense que je peux dire que je comprends mieux mon corps, que j'arrive mieux aussi à comprendre l'émotion qui se présente au moment où je suis en train de la ressentir, que j'arrive mieux à comprendre aussi quels sont les... Quel est le besoin que cette émotion essaye d'exprimer ? J'arrive aussi plus à respecter mon corps au quotidien. Ce n'est pas non plus parfait, mais je trouve que... Je vais progresser aussi, mais sur des besoins plus généraux, pas forcément que sur l'alimentation. L'alimentation, c'est déjà quelque chose que j'avais travaillé, mais c'est vrai que là, d'un point de vue plus général, j'écoute un peu plus les besoins de mon corps. Je suis aussi beaucoup plus capable de verbaliser ce que je ressens aux autres et ce dont j'aurai besoin pour améliorer finalement la situation et m'aider finalement pour que ça puisse coller, moi, avec mes valeurs, avec ma façon de penser et comment je vois les choses. on arrive finalement à avoir plus facilement de la communication non violente. C'est comme ça qu'on appelle ça. Mais il y a un point qui est important pour moi, là, à te dire. C'est pas parce que j'ai dit que j'étais prête à travailler dessus, parce qu'il y a beaucoup cette histoire d'être prête, se sentir prête, tout ça. Être prête, contrairement à ce que moi j'aurais pensé, ça ne veut pas dire que ça va être facile. C'est pas parce qu'on se sent prêt que c'est... pour le coup facile. C'est juste qu'on sent que là, c'est le moment pour nous de mettre notre énergie sur cette thématique-là, sur ce travail-là, ce point-là en particulier. Donc là, actuellement, c'est pas forcément évident pour moi. C'est... Ouais, je dirais même que ça chamboule beaucoup de choses, ça chamboule notamment beaucoup mes émotions. Je sens que j'ai le vase. qui a besoin de se vider, vider, vider, vider, parce qu'il y a 35 ans d'accumulation d'émotions à nettoyer, je pense. Et donc, je me pousse au cul, clairement, pour essayer, moi, de trouver des compromis qui me permettent, finalement, de faire les choses avec plus de douceur. Comme, par exemple, le fait d'avoir déjà vu une psy, de sentir que je ne suis pas si alignée que ça avec sa façon d'aborder les séances, et de me dire, ben voilà, je la garde en bouée de sauvetage, et je vais quand même... En chercher d'autres avec qui il y aura plus de feeling. Ça, c'est un moyen pour moi de trouver un compromis pour amener les choses avec plus de douceur. Tout en gardant en tête que les séances qui se passent mal, selon moi, ou qui ne me conviennent pas, m'apprennent toujours quelque chose. Du coup, j'essaye de voir à chaque fois tout ce que ça m'apprend, plutôt que de rester focus sur le ça me va pas, ça me va pas, ça me va pas Parce que finalement, en faisant ça, j'en ressors avec du positif et du concret et d'autres choses aussi à travailler avec les prochains thérapeutes. Bref, tu auras compris l'idée. En tout cas, le conseil que je veux donner, c'est que si jamais c'est quelque chose sur lequel tu as besoin, envie de travailler, que tu te sens prête à travailler dessus, c'est déjà, mets-toi une date butoir au moment où tu souhaites commencer à travailler dessus. Mets-toi une date butoir pour vraiment enclencher le truc. Moi, par exemple, je m'étais dit en juillet, septembre, je prends rendez-vous avec un psy, peu importe le psy je prends rendez-vous et après je vois et après j'avise, je recadre je réajuste si besoin mais pour moi la date butoir c'était vraiment septembre et ensuite mets-toi en place des petites étapes avance pas après pas dis-toi que le principal c'est pas d'aller vite, c'est juste de mettre un pas après l'autre un vaut mieux que zéro ok donc un pas vaut mieux que aucun, même si derrière tu tu Voilà, tu refais deux pas en arrière, c'est pas grave, t'as déjà fait un pas en avant, et quand tu voudras faire le second, tu verras que ça ira plus facilement, ça sera plus simple pour toi. Donc, ce fut fort long, j'avais beaucoup de choses à dire, et encore je me suis assez condensée dans toute la retranscription de mon parcours, parce que je voulais pas non plus que cet épisode dure non plus plus d'une heure. Mais si toi aussi, donc, tu veux arrêter de manger tes émotions, d'ici 30 jours en plus... tu peux rejoindre dès aujourd'hui ma formation, ma nouvelle formation alimentation émotionnelle. Les portes ouvrent aujourd'hui. Donc si tu écoutes cet épisode, tu peux y aller. C'est déjà accessible et c'est accessible toute l'année. Par contre, à l'occasion forcément du lancement, je propose une promo de 25% jusqu'au 6 octobre, ce qui représente à peu près 50 euros de réduction. Et écoute, j'espère en tout cas que cet épisode... t'auras plu, que ça t'aura peut-être je sais pas moi, inspiré donné des idées, pourquoi pas on va se retrouver très vite dans un prochain épisode et puis je te souhaite une très bonne journée et je te dis à bientôt, salut !

Chapters

  • Le moment où j’ai compris que je mangeais mes émotions

    01:02

  • Mise en place du changement

    13:04

  • Ce qui a fonctionné pour moi

    20:13

  • Comment j’ai continuer à travailler sur mes émotions

    21:56

  • Où j’en suis aujourd’hui

    23:08

  • Les leçons que j’en tire

    27:20

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