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Description
Ces podcasts sont une production 100% IIM Digital School, réalisés dans le Studio de l'école.
Retrouvez-nous sur notre chaine youtube spécial Digital Marketing & Communication : https://www.youtube.com/@DMCiim
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Inside Miem, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.
Salut Médine !
Hello Christophe ! Bonjour les auditrices et auditeurs !
Bonjour tout le monde, j'espère que vous êtes contents de nous retrouver encore sur les ondes, dans votre casque, dans vos oreilles.
Ça fait plaisir de se retrouver, de parler d'actu, du numérique, du digital et notamment du marketing digital.
C'est clair, c'est clair. Alors de quoi on va parler aujourd'hui, Médina ?
Alors on va parler des métiers du marketing digital, justement.
Ah, c'est mon sujet préféré, j'adore.
Tu nous as encore découpé des chiffres, des infos, des tendances.
Non, pas trop de chiffres, mais au moins pour ceux qui nous écoutent, ceux qui se posent des questions sur leur projet professionnel, c'est toujours intéressant de... d'avoir quelques questions les grandes tendances parce que là en ce moment il ya plein d'étudiants plein de gens qui se décident à dire qu'est ce que je vais faire c'est quoi qu'elle va être mon métier est ce que mon métier va changer est ce que mon métier va disparaître à
Il y a un vrai sujet parce qu'en fait, il y a énormément de transformations. Et justement, c'est bien d'explorer ça parce que c'est crucial aujourd'hui. Il y a plein de travail, mais on a l'impression que les entreprises aussi ont besoin d'y voir un peu plus clair. Alors, par quoi est-ce qu'on peut commencer, Christophe, justement, par rapport aux tendances de ces métiers ?
Je ne sais pas, mais en fait, on pourrait se dire, par exemple, est-ce que c'est déjà une opportunité ou une menace ? L'IA, à ton avis, est-ce que c'est quelque chose qui va révolutionner le marketing digital et les métiers du marketing digital ? adapté ou est-ce qu'on va disparaître ?
Je pense que comme tout être humain qui se veut innovator, on se doit d'évoluer.
Ouais, t'as raison. C'est vrai, juste un petit chiffre, tu sais que, alors j'ai été creuser un petit peu, toi, dans les IA et dans toutes les informations, un petit search, toi, un côté. Tu sais que 76% des directeurs marketing estiment que l'IA va radicalement bouleverser leur méthode de travail d'ici 2025, parce que c'est un truc qui est fait en 24. Je pense que c'est déjà le cas, il me semble.
Oui, 76%, ça veut dire aussi qu'ils se rendent compte que le marché, comme on dit, a pivoté, a changé. Donc s'ils sont si nombreux, c'est qu'il y a vraiment une forte appétence pour toutes ces transfo.
Ah ouais, et puis 92% d'entre eux constatent que l'IA a déjà impacté leur rôle, c'est-à-dire de la manière de faire, le processing, et de manière très significative. Donc on voit effectivement, selon certaines études, notamment chez eSpot, alors ils sont un peu jugés partis, bien sûr. Mais on voit bien qu'aujourd'hui, ils se posent plein de questions avec parfois des réponses et parfois des non-réponses. D'une manière générale, ça intègre pas mal.
Les 8%, que font-ils ? Mais que font les 8% ? Est-ce que vous voulez nous le dire en commentaire ?
Non, je ne sais pas. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est de voir que les entreprises, d'une manière générale, considèrent que l'IA fait partie. Alors après, est-ce que je fais un truc totalement autonome ou totalement intégré ? C'est vraiment le sujet. En tout cas, ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'IA, c'est... une opportunité. On revient dans le SWOT, tu sais, dans le marketing, on faisait force, faiblesse, opportunité, menace. On est vraiment dans le dedans. Mais alors, concrètement, est-ce que ça change vraiment certains métiers ? Ça, c'est ce que nous allons voir.
Oui. Et les secteurs les plus impactés, justement, est-ce que tu peux nous en dire plus ?
Oui, oui. Alors, il y a des secteurs qui sont intéressants, comme la partie tout ce qui est lié au référencement. Tu vois, en fait, le référencement, c'est-à-dire l'indexation des contenus sur des moteurs de recherche. Déjà, le moteur de recherche est en train d'évoluer, moteur de réponse. Les IA se mettent à devenir de vrais systèmes de recherche type Flexity. Christophe, une question.
Oui. Parce que tu dis moteur de réponse. Oui. Je rebondis exprès. Les personnes qui nous écoutent, certains ne savent ce qu'il en est du moteur de réponse. On est vraiment dans une autre posture.
En fait, c'est très simple. Le moteur de recherche, tu cherches et on te propose des résultats qui correspondent à ta recherche. C'est ce qu'a fait Google depuis 20 ans. Ça fonctionne, ça marche bien, ça marche encore. Parce qu'il y a encore pas mal de consommateurs, d'internautes qui cherchent de l'information. Maintenant, on a envie d'avoir des choses plus précises. On n'a pas envie d'avoir tout l'écosystème de Google. On a peut-être envie d'avoir uniquement la réponse à la question qu'on se pose. Et tu sais, il y a beaucoup de sites qui identifient toutes les questions que les gens vont se poser. Et les gens ne tapent pas qu'un seul mot-clé sur les moteurs de recherche. Ils tapent carrément la question. Quel temps il va faire demain ? Ils la posent. c'est quoi le plat préféré pour du clafoutis, comment faire la recette du clafoutis, ils vont la poser. Donc ils ne se contentent pas que de simples mots-clés, c'est carrément des phrases, voire même des paragraphes. Donc en fait, le moteur de réponse, c'est apporter quelque chose de manière spécifique et beaucoup plus ciblée. C'est un peu le bon message de la bonne personne, d'une manière générale.
Donc on est dans quelque chose de plus pointu, d'où ce besoin en SEO et contenu marketing.
Oui, tu le comprends bien, il y a plein de métiers autour de l'indexation des contenus, des sites internet, des applications qui ont besoin d'en remonter. à ce niveau-là, dans les moteurs de recherche et dans les moteurs de réponse. Alors certes, on n'est pas encore dans un game-changing par rapport aux moteurs de recherche. Ça reste la préoccupation favorite des Français, même dans le monde entier. Donc Google a encore quelques beaux jours devant lui. Mais attention, attention, aujourd'hui, changer et dire, ben, ça a j'ai pété, ou perplexité, devient mon moteur de recherche ou mon moteur de réponse, ça commence à faire son petit bonhomme de chemin. Et là, forcément... Les professionnels du SEO, ils sont obligés, alors intrinsèquement déjà, techniquement, c'est beaucoup de process, c'est beaucoup d'outils dans tous les sens, un peu technique, un peu sémantique, beaucoup de sémantique. Donc en fait, c'est vrai que déjà, on a besoin d'avoir pas mal d'outils qui traitent l'information de manière plus rapide, parce que plus tu es rapide, plus tu peux être efficace et te redonner des réponses efficaces.
J'avais fait une petite pause justement sur cette posture qui est différente, parce que ça change tout sur le marché du travail. Il va falloir... avoir des personnes qui soient compétentes dans le domaine. Et tu as trouvé aussi d'autres éléments, d'autres tendances, justement, dans les secteurs qui sont impactés par tout ce programme.
Tu as aussi le contenu qui va être largement impacté et qui est corollaire de la première chose sur le référencement. C'est-à-dire qu'en fait, si tu produis du contenu, il faut que ce contenu soit indexé. Alors, ce qui est plutôt intéressant, c'est qu'on voit tous les producteurs de contenu non pas se dire l'IA va m'en placer, mais plutôt je suis en capacité de produire beaucoup plus de contenu. Cette notion de production, d'efficacité, c'est quelque chose qu'on constate de manière assez fonctionnelle. Ça, ça fonctionne super bien.
Je me pose une question sur l'épuisement des internautes face à toute cette déferlante de contenu. Et ça, c'est un vrai sujet. On y reviendra peut-être dans un épisode spécial. En tout cas, cette tendance est montante. Créer plus et en qualité.
Oui, parce qu'il ne faut pas croire que les producteurs de contenu produisent énormément de contenu. Ils en produisent un petit peu. Ceux qui en ont fait leur métier, bien entendu, en produisent de plus en plus. Mais c'est qu'une infime partie de l'audience. Quand tu regardes, je me souviens de quelques chiffres, alors ça peut tâter, mais à mon avis, on est toujours dans les mêmes clous. Tu avais 9% des gens qui fréquentaient les réseaux sociaux qui étaient des producteurs de contenu. Donc ça veut dire que tu en as 90% ou 91%. 91%. qui ne font que regarder et ensuite réagir aux contenus qui sont proposés. Donc tu vois, il y a une marge de manœuvre quand même là-dessus. Mais ceci étant, ça permet à tous les producteurs, oui il y a une marge, les producteurs de contenus, d'être beaucoup plus prolifiques, d'être beaucoup plus séquencés, d'avoir plus d'éléments d'analyse et de mieux travailler leur contenu d'une manière générale.
C'est intéressant. On vit une véritable transformation. Quoi d'autre ?
Quoi d'autre ? Par exemple, tout ce qui concerne la publicité. C'est vrai que la publicité, c'est le mal-aimé. Et pourtant, elle est quasiment indispensable aujourd'hui. L'économie ne tiendrait pas sans la publicité et la communication. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, tu savais que 80% des campagnes aujourd'hui, qui sont créées par les annonceurs, qui sont montées... sont optimisés par des algorithmes qui utilisent déjà les IA depuis quasiment 2009. Donc en fait, ça fait très très longtemps qu'on utilise ce genre de choses. Google Ads, pour ne citer que lui, utilise de plus en plus d'algorithmes et de plus en plus d'IA pour améliorer l'efficacité des dispositifs. À chaque fois, j'essaie de cibler. Donc le ciblage va être un des facteurs essentiels permis par les IA sur ce sujet-là.
L'hyper-personnalisation. Oui, ça s'en arrive. C'est assumé.
Oui, assumé, parce qu'en fait, on collecte de la donnée, mais en fait, on ne sait pas trop comment on va l'utiliser. Parfois, on a des éléments juridiques ou éthiques qui vont nous empêcher de l'utiliser, ce qui est tout à fait normal et logique. Maintenant, on peut faire un bon ciblage de manière spécifique en ayant identifié au préalable, bien entendu, les aspérités de la cible. Donc aujourd'hui, la publicité digitale, ça s'améliore, ça s'automatise encore plus. Donc ça rend le métier, je dirais, encore plus intéressant, tu vois. Ça, c'est un truc que j'ai constaté, cette capacité à pouvoir dire, on va pouvoir se concentrer peut-être plus sur des choses essentielles et moins sur des choses qui étaient un peu fastidieuses.
On a cette grosse tendance aussi en recrutement. On le voit, ça fait partie des métiers, les personnes qui sont en capacité d'analyser la data, puisque tout le monde parle de data. C'est bien, mais traiter la donnée fait partie des compétences qui sont les plus attendues sur le marché du travail. Oui,
c'est sûr, c'est clair. Il y a un autre secteur qui est corollaire aussi du compte. c'est tout ce qui est lié aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, on sait, utilisent depuis très longtemps des algorithmes, des IA, pour justement mieux interagir, mieux cibler, etc. Donc on le sait. Plus de logique d'engagement, parce qu'en fait, le cœur, le nerf de la guerre finalement, c'est l'attention, c'est de faire rester les gens sur la même place. Parce que plus les gens restent à un endroit, plus on a de possibilités d'exposition publicitaire. Et le modèle des réseaux sociaux est un modèle 100% publicité. Donc il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
Et effectivement, les réseaux sociaux impactent aussi notre façon de consommer, même de percevoir le monde. Donc, on a encore beaucoup de travail. C'est dire qu'il y a beaucoup de choses dans le numérique. On doit l'accompagner.
Et puis en plus, les réseaux sociaux, ça recueille beaucoup d'infos et de l'info, donc de la data. Donc, ça vient alimenter le système. Je ne sais pas si on est en sortie un jour.
Des réseaux sociaux ? Partir en vacances ?
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. T'as raison, t'as raison. Mais je pense que, tu vois, on a... Bon, peut-être qu'il y aura une limite, il y aura peut-être un plafond de verre là-dessus, je ne sais pas.
En tout cas, c'est incontournable aujourd'hui et toutes générations confondues, on a les réseaux sociaux, on a les messageries. Ça aussi, je pense qu'on a encore un nouvel espace qui est moins maîtrisé, mais qui commence à évoluer aussi.
Alors tu vois, tu parlais de messagerie, un truc super intéressant qu'il faut prendre en compte, c'est la partie CRM, tu sais, du marketing, c'est la gestion de la relation client. CRM, c'est un gros mot, tu vois. Mais tu vois, c'est comment tu arrives à automatiser... Le fait que tu reconnais que tes clientes, par exemple, de VP ou d'une marque en particulier. Là, c'est vrai, il y a quelques années, on avait du mal à le faire. Aujourd'hui, grâce aux IA, on a non seulement la capacité d'automatiser certaines tâches, donc il y a beaucoup d'automatisation là-dessus, mais aussi d'apporter le service tant attendu par le consommateur. Avant, par exemple, tu prends les histoires de chat de botte, le chat de botte, si tu veux, c'était nul à chier, parce que, pardon pour te dire ce truc comme ça. Oui, parce que tu n'avais pas toutes les réponses. Parce que si le mec n'avait pas prévu tous les scénarios possibles dans le chatbot, ça ne fonctionnait pas. Là, l'avantage avec l'IA, il va aller chercher l'information et te répondre de manière spécifique, voire très chirurgicale. Donc là, tu vas avoir un véritable retour et ça va permettre à beaucoup d'entreprises, y compris des petites, de pouvoir affiner la relation client. Le client, il veut juste avoir une information ou juste, par exemple, récupérer sa facture. Rien que ça. demande à un site e-commerce de récupérer la facture. Tu vas voir, c'est parfois... Très compliqué. C'est souvent compliqué. Si tu dis à l'IA dans le chatbot, envoyez-moi la dernière facture sur le sujet, il va aller la chercher, te l'envoyer, te le pousser par messagerie. Et voilà, le tour est joué. Et toi, la situation client, elle augmente. Donc, je pense qu'on va avoir de bons phénomènes si tenté que les marketeurs prennent acte de cette logique-là. Donc ça, c'est plutôt intéressant quand même comme approche.
Et pour faire le lien avec les messageries, entre le service client et les messageries, je prends l'exemple de WhatsApp qui comprend 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Je rappelle qu'on est 8 milliards de voisins sur la planète, donc 2 milliards d'utilisateurs actifs, c'est autant de personnes qui sont touchées. Et on a de plus en plus de marketeurs qui ont des compétences relationnelles via les messageries qui sont cachées aussi. Et c'est vrai qu'on utilise vraiment tous les aspects du numérique. Tu as aussi trouvé d'autres tendances, parce que c'est vrai que c'est bien de faire le tour à 360 degrés sur l'ensemble des leviers.
Oui, tu vois, en fait, on ne parle pas de disparition de métier, mais d'évolution majeure, comme on a connu depuis de nombreuses années. L'arrivée de l'informatique, l'arrivée de la vectorisation dans certains logiciels a permis d'être pas moins créatif. L'arrivée du Photoshop et Illustrator n'ont pas enlevé le... le côté artistique de beaucoup de gens, mais au contraire, il l'a amplifié. Donc là, on est vraiment dans la même logique. Pour un marchand, par exemple, si tu reviens sur le sujet de la création de contenu et de référencement, le casse-tête, c'est par exemple, tu prends ces discounts, 700 000 descriptions de produits générés.
C'est énorme.
C'est colossal. Le fait de les faire traiter ou retraiter par une IA leur a permis, par exemple, de faire un plus 30 sur leur taux de conversion. Voilà. C'est ce qu'on appelle des IA optimisation. En fait, l'IA, elle commence à s'immiscer dans plein de l'outil, plein de logiciels. D'ailleurs, je suis même prêt à parier qu'il n'y a plus un seul logiciel qui, aujourd'hui, ne fonctionne pas sans une IA. Et à la limite, tu n'as même plus envie de souscrire à une offre d'un logiciel sans qu'elle ait son petit bundle de IA ou son API IA sur le sujet. Ça, c'est intéressant parce que, tu vois, pour revenir sur ces discounts, ça a été un taux de conversion augmenté de 1%. Alors, ça vous paraît pas... pas grand chose, mais à l'échelle de ces 10 comptes, c'est plutôt vachement, c'est plusieurs millions d'euros quand même de chiffre d'affaires supplémentaire. Donc, ils sont plutôt contents là-dessus. Voilà. Et quand on sait qu'on peut le générer en 5 minutes, on a un article, une génération d'articles, on va détecter aussi toutes les erreurs. Donc, ça aussi, c'est vachement bien. Donc, on va être plus alerte, donc on va être plus efficace et on va pouvoir travailler mieux, par exemple, la segmentation et adapter le contenu de manière quasiment en temps réel.
La qualité.
Oui, c'est ça. Mais il ne faudra pas oublier qu'il y aura quand même besoin d'avoir une relecture des textes humains. Ça, c'est un autre aspect auquel on risque d'être confronté. Il y a toujours des phénomènes d'hallucination. ne pas représenter la réalité ou le chiffre qui va être un peu erroné parce que l'intelligence artificielle a été chercher des informations à droite à gauche, tu vois, mais ça va être un élément. Alors, jusqu'à temps, ça va durer parce qu'à un moment donné, elle est perfectible et de jour en jour, quasiment, l'IA va se perfectionner sur le sujet. Donc ça, c'est plutôt pas mal.
Et donc, pour conclure, parce que c'est vrai que l'IA nous aide énormément, c'est devenu un assistant ou une assistante, ça dépend. Certains ont tendance à l'humaniser, et d'autres, on voit aussi une tendance dans le marché qui consiste à dire « Non, non, je n'ai pas envie de partir de l'idée que l'IA est humaine ou s'approche de l'humain, on va plus le voir comme un outil. » Qu'est-ce que tu en penses, toi, de ça ? Comment est-ce que ça joue dans la psychologie, les marketeurs, les communicants, etc. ?
Moi, je pense que, de toute façon, l'IA, c'est un outil, tu as raison. C'est plus qu'un outil, c'est un... Ça peut être un confident, c'est ce qu'on appelle un agent. On est en train de basculer dans un monde où on ne parle pas d'IA générative comme ça, d'agents intelligents qui vont nous aider, qui vont être des coachs. Donc, par moments, moi, mes IA, elles jouent le rôle de coach. Je ne sais pas faire un truc, je demande. Ah tiens, oui, c'est ce process là. Parfois, je sais faire des choses, mais j'ai un problème de timing. Donc, ça va être une manière de répondre spécifiquement à l'exécution et la productivité que je n'ai pas sur le moment. après c'est à moi de contrôler le sujet donc tu vois ça nécessite aussi des qualités de connaissances, d'expériences etc mais l'agent, le coach le compagnon celui qui répond toujours sans s'énerver, parce que t'as remarqué les IA elles s'énervent jamais, tu peux leur dire ce que tu veux alors que tu poses tu peux avoir un ami qui connait super bien le sujet Mais si tu lui poses 15 fois la même question, au bout de la 15e fois, il va te dire « Non, ça va, c'est bon » .
C'est un petit peu comme dans les règles d'Isaac Asimov dans Robo, il ne faut pas qu'elle soit agressive vis-à-vis de l'humain.
Exactement, il va lui répondre systématiquement. Tu lui demandes une fois, deux fois, trois fois, il va te répondre. Voilà, ça c'est un truc. Alors après, ça peut générer des comportements différents. On sera peut-être plus impatients, mais ça c'est un truc. Donc pour les... Pour tous ceux qui veulent travailler dans le marketing digital, ce qu'il faut qu'ils comprennent, c'est que c'est quasiment une obligation d'utiliser les IA aujourd'hui pour aller plus vite, mieux, pour éviter toutes les erreurs qu'on a pu commettre. Voilà, nombre de fois où il y a eu des bugs dans les campagnes parce que l'humain n'avait pas la bonne lecture du sujet. Donc ça, ça existe. Et donc, oui, ça fait partie des choses de ce compagnon, ce compagnonnage, tu vois, finalement, qui est assez intéressant.
Moi, j'ai tendance à l'imaginer plutôt comme un enfant, plutôt une assistance qui a une maturité plutôt d'enfant, parce qu'en fait, cet IA qui nous aide, qui est là pour nous assister, fait en fonction d'informations primaires. Alors quand je dis un enfant, c'est plutôt dans le sens enfantin des choses. Ce sont des informations de base. Il ne manque que la culture et les petites variations que nous avons et les imperfections de notre humanité. Donc, on le voit dans les tendances, pour en revenir au sujet des métiers du digital. Il y a quatre tendances qui se dessinent. La première, c'est de pouvoir analyser les tendances. L'IA est sur l'existant passé, donc le passé. L'humain arrive à se projeter sur le futur. Alors, l'IA va faire en fonction de ce qu'elle a dans sa base, mais sur des cultures qu'elle n'a pas, par exemple, ou des éléments qu'elle n'a pas. Elle va avoir du mal, elle va faire ce qu'on appelle des hallucinations. L'être humain va utiliser d'autres leviers pour le moment. Donc, on a besoin d'analyse de data et de tendance. Il y a aussi l'éthique. Reste encore ce sujet éthique, parce qu'on a aussi des gens qui s'amusent avec les intelligences artificielles. Et puis, il y a les skills humains. C'est-à-dire qu'une fois qu'on n'a plus d'électricité, qu'est-ce qu'on fait ? On va prendre des décisions rapides.
C'est ton côté post-apocalyptique, tu vois, à un moment donné. Non, moi, je pense là du fait qu'effectivement, il faut savoir faire les choses sans IA. Oui. Il vaut mieux les pratiquer. Avec IA ? Oui, oui.
Non, je ne suis pas dans l'apocalypse du coup. Non, je suis tech positive. L'IA, je l'utilisais en création de contenu en 2015 avec des outils, mais ça ne se disait pas. On ne parlait pas d'IA. On parlait d'outils vidéo qui étaient améliorés. 2015 déjà, il n'y avait pas encore tout ce qu'on connaît aujourd'hui. Mais je suis plutôt une exploratrice. Mais ce que je sais, c'est que l'être humain, il aime bien ses failles, ses imperfections. Et on a aussi besoin de faire appel à nos différents sens pour parfois prendre des décisions. Mais l'IA nous aide à aller encore plus vite,
plus et mieux. En fait, c'est ça. Il ne faut pas être feignant avec les IA. Il faut être hyper proactif parce que si vous vous contentez de l'interroger de temps en temps, en fait, vous ne comprendrez pas l'enjeu. Ça va vous sauver peut-être du devoir que vous devez rendre et que vous n'avez plus qu'une heure pour le rendre. Donc ça, ça peut vous aider, mais ça ne vous empêchera pas d'apprendre les choses. Donc en fait, il faut savoir, il faut comprendre d'abord les outils, comment ils fonctionnent. Ça, c'est le premier point. Deuxièmement, il faut savoir faire une méthode. Ça, c'est un autre aspect important. Donc, il faut exploiter la donnée. Si tu balances ton fichier de données directement dans l'IA sans savoir comment elle est structurée, à quoi elle répond, comment tu as capté l'information, en fait, tu n'en sais pas plus. Parce qu'en fait, derrière, on va te demander d'interpréter. Mais c'est exactement la même chose sur un sondage. Si tu ne regardes pas la manière dont la question a été posée, tu peux avoir un biais sur la réponse qui est donnée.
Donc le côté analytique.
Oui, c'est ça. Donc ça, ce côté esprit critique aussi. Et alors, l'esprit critique, pour moi, j'y mets aussi l'éthique. C'est-à-dire qu'en fait, l'esprit critique, c'est aussi est-ce qu'aujourd'hui, ce que je fais a une valeur éthique de transparence ? Est-ce que j'explique plutôt ? Tu vois, par exemple, nous, on est en train de travailler non pas sur le fait d'écrire des promptes, mais plutôt sur la manière d'y arriver. Tu vois, c'est un petit peu comme les mathématiques. Tu vois, c'est-à-dire, peu importe, ce n'est pas le résultat qui importe. Si tu as le raisonnement qui est juste, ça, c'est bon.
Eh bien, affaire à suivre au niveau des métiers du marketing digital et de l'évolution avec les IA. On a fait un petit tour assez intéressant et on a ouvert une mèche pour d'autres sujets. Vous qui nous regardez et qui suivez, n'hésitez pas à commenter, à nous envoyer vos questions, vos réactions par rapport à ce qu'on s'est dit. Moi, je vais conclure avec un petit souvenir que les plus de 30 ans connaissent et les moins de 30 ans, je vous invite à regarder. Regardez les épisodes d'Ulysse 31, le dessin animé. Pour moi, c'est la première IA que j'ai vue quand j'étais petite. C'était... Un être ?
Oui,
et ce que je veux dire, c'est que ce qui était génial, c'est que Ulysse prenait ses décisions et il avait une super assistante qui s'appelait Ausha.
Oui, Ausha. Bon, voilà, je ne sais pas si... Peut-être qu'il y a quelqu'un qui va être en train de créer une IA qui s'appelle Ausha. C'est bien. Moi, tu vois, je dirais juste en conclusion un truc vachement important. Un, l'avenir du marketing digital appartient à ceux qui sont en train d'égliser IA, ça c'est sûr, et non contre elle. Donc, tous ceux qui vont contre sont plutôt en danger, on va dire. Donc l'IA ne va pas éliminer les emplois. Il y a toujours eu des emplois qui disparaissaient. Ce n'est pas l'IA qui en fait disparaître plus que d'autres. Elle accélère peut-être certains, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle transforme les métiers. Donc les formations, il faut absolument regarder les formations à l'aune de l'IA. C'est l'IA inside, vraiment. Mais regardez aussi les méthodes d'apprentissage. Ne vous contentez pas de dire, OK, j'ai vu le cours. Regardez comment les choses sont enseignées. Ça, c'est super important. Et derrière, il y a du taf. Je peux vous dire que... pour ceux qui voudront travailler avec les IA et le marketing digital, je pense qu'il y a vachement de taf là-dessus. Allez, on vous laisse. La suite au prochain épisode, comme on dit. On est parti ?
A bientôt. Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital. Sous-tit
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Inside Miem, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.
Salut Médine !
Hello Christophe ! Bonjour les auditrices et auditeurs !
Bonjour tout le monde, j'espère que vous êtes contents de nous retrouver encore sur les ondes, dans votre casque, dans vos oreilles.
Ça fait plaisir de se retrouver, de parler d'actu, du numérique, du digital et notamment du marketing digital.
C'est clair, c'est clair. Alors de quoi on va parler aujourd'hui, Médina ?
Alors on va parler des métiers du marketing digital, justement.
Ah, c'est mon sujet préféré, j'adore.
Tu nous as encore découpé des chiffres, des infos, des tendances.
Non, pas trop de chiffres, mais au moins pour ceux qui nous écoutent, ceux qui se posent des questions sur leur projet professionnel, c'est toujours intéressant de... d'avoir quelques questions les grandes tendances parce que là en ce moment il ya plein d'étudiants plein de gens qui se décident à dire qu'est ce que je vais faire c'est quoi qu'elle va être mon métier est ce que mon métier va changer est ce que mon métier va disparaître à
Il y a un vrai sujet parce qu'en fait, il y a énormément de transformations. Et justement, c'est bien d'explorer ça parce que c'est crucial aujourd'hui. Il y a plein de travail, mais on a l'impression que les entreprises aussi ont besoin d'y voir un peu plus clair. Alors, par quoi est-ce qu'on peut commencer, Christophe, justement, par rapport aux tendances de ces métiers ?
Je ne sais pas, mais en fait, on pourrait se dire, par exemple, est-ce que c'est déjà une opportunité ou une menace ? L'IA, à ton avis, est-ce que c'est quelque chose qui va révolutionner le marketing digital et les métiers du marketing digital ? adapté ou est-ce qu'on va disparaître ?
Je pense que comme tout être humain qui se veut innovator, on se doit d'évoluer.
Ouais, t'as raison. C'est vrai, juste un petit chiffre, tu sais que, alors j'ai été creuser un petit peu, toi, dans les IA et dans toutes les informations, un petit search, toi, un côté. Tu sais que 76% des directeurs marketing estiment que l'IA va radicalement bouleverser leur méthode de travail d'ici 2025, parce que c'est un truc qui est fait en 24. Je pense que c'est déjà le cas, il me semble.
Oui, 76%, ça veut dire aussi qu'ils se rendent compte que le marché, comme on dit, a pivoté, a changé. Donc s'ils sont si nombreux, c'est qu'il y a vraiment une forte appétence pour toutes ces transfo.
Ah ouais, et puis 92% d'entre eux constatent que l'IA a déjà impacté leur rôle, c'est-à-dire de la manière de faire, le processing, et de manière très significative. Donc on voit effectivement, selon certaines études, notamment chez eSpot, alors ils sont un peu jugés partis, bien sûr. Mais on voit bien qu'aujourd'hui, ils se posent plein de questions avec parfois des réponses et parfois des non-réponses. D'une manière générale, ça intègre pas mal.
Les 8%, que font-ils ? Mais que font les 8% ? Est-ce que vous voulez nous le dire en commentaire ?
Non, je ne sais pas. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est de voir que les entreprises, d'une manière générale, considèrent que l'IA fait partie. Alors après, est-ce que je fais un truc totalement autonome ou totalement intégré ? C'est vraiment le sujet. En tout cas, ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'IA, c'est... une opportunité. On revient dans le SWOT, tu sais, dans le marketing, on faisait force, faiblesse, opportunité, menace. On est vraiment dans le dedans. Mais alors, concrètement, est-ce que ça change vraiment certains métiers ? Ça, c'est ce que nous allons voir.
Oui. Et les secteurs les plus impactés, justement, est-ce que tu peux nous en dire plus ?
Oui, oui. Alors, il y a des secteurs qui sont intéressants, comme la partie tout ce qui est lié au référencement. Tu vois, en fait, le référencement, c'est-à-dire l'indexation des contenus sur des moteurs de recherche. Déjà, le moteur de recherche est en train d'évoluer, moteur de réponse. Les IA se mettent à devenir de vrais systèmes de recherche type Flexity. Christophe, une question.
Oui. Parce que tu dis moteur de réponse. Oui. Je rebondis exprès. Les personnes qui nous écoutent, certains ne savent ce qu'il en est du moteur de réponse. On est vraiment dans une autre posture.
En fait, c'est très simple. Le moteur de recherche, tu cherches et on te propose des résultats qui correspondent à ta recherche. C'est ce qu'a fait Google depuis 20 ans. Ça fonctionne, ça marche bien, ça marche encore. Parce qu'il y a encore pas mal de consommateurs, d'internautes qui cherchent de l'information. Maintenant, on a envie d'avoir des choses plus précises. On n'a pas envie d'avoir tout l'écosystème de Google. On a peut-être envie d'avoir uniquement la réponse à la question qu'on se pose. Et tu sais, il y a beaucoup de sites qui identifient toutes les questions que les gens vont se poser. Et les gens ne tapent pas qu'un seul mot-clé sur les moteurs de recherche. Ils tapent carrément la question. Quel temps il va faire demain ? Ils la posent. c'est quoi le plat préféré pour du clafoutis, comment faire la recette du clafoutis, ils vont la poser. Donc ils ne se contentent pas que de simples mots-clés, c'est carrément des phrases, voire même des paragraphes. Donc en fait, le moteur de réponse, c'est apporter quelque chose de manière spécifique et beaucoup plus ciblée. C'est un peu le bon message de la bonne personne, d'une manière générale.
Donc on est dans quelque chose de plus pointu, d'où ce besoin en SEO et contenu marketing.
Oui, tu le comprends bien, il y a plein de métiers autour de l'indexation des contenus, des sites internet, des applications qui ont besoin d'en remonter. à ce niveau-là, dans les moteurs de recherche et dans les moteurs de réponse. Alors certes, on n'est pas encore dans un game-changing par rapport aux moteurs de recherche. Ça reste la préoccupation favorite des Français, même dans le monde entier. Donc Google a encore quelques beaux jours devant lui. Mais attention, attention, aujourd'hui, changer et dire, ben, ça a j'ai pété, ou perplexité, devient mon moteur de recherche ou mon moteur de réponse, ça commence à faire son petit bonhomme de chemin. Et là, forcément... Les professionnels du SEO, ils sont obligés, alors intrinsèquement déjà, techniquement, c'est beaucoup de process, c'est beaucoup d'outils dans tous les sens, un peu technique, un peu sémantique, beaucoup de sémantique. Donc en fait, c'est vrai que déjà, on a besoin d'avoir pas mal d'outils qui traitent l'information de manière plus rapide, parce que plus tu es rapide, plus tu peux être efficace et te redonner des réponses efficaces.
J'avais fait une petite pause justement sur cette posture qui est différente, parce que ça change tout sur le marché du travail. Il va falloir... avoir des personnes qui soient compétentes dans le domaine. Et tu as trouvé aussi d'autres éléments, d'autres tendances, justement, dans les secteurs qui sont impactés par tout ce programme.
Tu as aussi le contenu qui va être largement impacté et qui est corollaire de la première chose sur le référencement. C'est-à-dire qu'en fait, si tu produis du contenu, il faut que ce contenu soit indexé. Alors, ce qui est plutôt intéressant, c'est qu'on voit tous les producteurs de contenu non pas se dire l'IA va m'en placer, mais plutôt je suis en capacité de produire beaucoup plus de contenu. Cette notion de production, d'efficacité, c'est quelque chose qu'on constate de manière assez fonctionnelle. Ça, ça fonctionne super bien.
Je me pose une question sur l'épuisement des internautes face à toute cette déferlante de contenu. Et ça, c'est un vrai sujet. On y reviendra peut-être dans un épisode spécial. En tout cas, cette tendance est montante. Créer plus et en qualité.
Oui, parce qu'il ne faut pas croire que les producteurs de contenu produisent énormément de contenu. Ils en produisent un petit peu. Ceux qui en ont fait leur métier, bien entendu, en produisent de plus en plus. Mais c'est qu'une infime partie de l'audience. Quand tu regardes, je me souviens de quelques chiffres, alors ça peut tâter, mais à mon avis, on est toujours dans les mêmes clous. Tu avais 9% des gens qui fréquentaient les réseaux sociaux qui étaient des producteurs de contenu. Donc ça veut dire que tu en as 90% ou 91%. 91%. qui ne font que regarder et ensuite réagir aux contenus qui sont proposés. Donc tu vois, il y a une marge de manœuvre quand même là-dessus. Mais ceci étant, ça permet à tous les producteurs, oui il y a une marge, les producteurs de contenus, d'être beaucoup plus prolifiques, d'être beaucoup plus séquencés, d'avoir plus d'éléments d'analyse et de mieux travailler leur contenu d'une manière générale.
C'est intéressant. On vit une véritable transformation. Quoi d'autre ?
Quoi d'autre ? Par exemple, tout ce qui concerne la publicité. C'est vrai que la publicité, c'est le mal-aimé. Et pourtant, elle est quasiment indispensable aujourd'hui. L'économie ne tiendrait pas sans la publicité et la communication. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, tu savais que 80% des campagnes aujourd'hui, qui sont créées par les annonceurs, qui sont montées... sont optimisés par des algorithmes qui utilisent déjà les IA depuis quasiment 2009. Donc en fait, ça fait très très longtemps qu'on utilise ce genre de choses. Google Ads, pour ne citer que lui, utilise de plus en plus d'algorithmes et de plus en plus d'IA pour améliorer l'efficacité des dispositifs. À chaque fois, j'essaie de cibler. Donc le ciblage va être un des facteurs essentiels permis par les IA sur ce sujet-là.
L'hyper-personnalisation. Oui, ça s'en arrive. C'est assumé.
Oui, assumé, parce qu'en fait, on collecte de la donnée, mais en fait, on ne sait pas trop comment on va l'utiliser. Parfois, on a des éléments juridiques ou éthiques qui vont nous empêcher de l'utiliser, ce qui est tout à fait normal et logique. Maintenant, on peut faire un bon ciblage de manière spécifique en ayant identifié au préalable, bien entendu, les aspérités de la cible. Donc aujourd'hui, la publicité digitale, ça s'améliore, ça s'automatise encore plus. Donc ça rend le métier, je dirais, encore plus intéressant, tu vois. Ça, c'est un truc que j'ai constaté, cette capacité à pouvoir dire, on va pouvoir se concentrer peut-être plus sur des choses essentielles et moins sur des choses qui étaient un peu fastidieuses.
On a cette grosse tendance aussi en recrutement. On le voit, ça fait partie des métiers, les personnes qui sont en capacité d'analyser la data, puisque tout le monde parle de data. C'est bien, mais traiter la donnée fait partie des compétences qui sont les plus attendues sur le marché du travail. Oui,
c'est sûr, c'est clair. Il y a un autre secteur qui est corollaire aussi du compte. c'est tout ce qui est lié aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, on sait, utilisent depuis très longtemps des algorithmes, des IA, pour justement mieux interagir, mieux cibler, etc. Donc on le sait. Plus de logique d'engagement, parce qu'en fait, le cœur, le nerf de la guerre finalement, c'est l'attention, c'est de faire rester les gens sur la même place. Parce que plus les gens restent à un endroit, plus on a de possibilités d'exposition publicitaire. Et le modèle des réseaux sociaux est un modèle 100% publicité. Donc il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
Et effectivement, les réseaux sociaux impactent aussi notre façon de consommer, même de percevoir le monde. Donc, on a encore beaucoup de travail. C'est dire qu'il y a beaucoup de choses dans le numérique. On doit l'accompagner.
Et puis en plus, les réseaux sociaux, ça recueille beaucoup d'infos et de l'info, donc de la data. Donc, ça vient alimenter le système. Je ne sais pas si on est en sortie un jour.
Des réseaux sociaux ? Partir en vacances ?
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. T'as raison, t'as raison. Mais je pense que, tu vois, on a... Bon, peut-être qu'il y aura une limite, il y aura peut-être un plafond de verre là-dessus, je ne sais pas.
En tout cas, c'est incontournable aujourd'hui et toutes générations confondues, on a les réseaux sociaux, on a les messageries. Ça aussi, je pense qu'on a encore un nouvel espace qui est moins maîtrisé, mais qui commence à évoluer aussi.
Alors tu vois, tu parlais de messagerie, un truc super intéressant qu'il faut prendre en compte, c'est la partie CRM, tu sais, du marketing, c'est la gestion de la relation client. CRM, c'est un gros mot, tu vois. Mais tu vois, c'est comment tu arrives à automatiser... Le fait que tu reconnais que tes clientes, par exemple, de VP ou d'une marque en particulier. Là, c'est vrai, il y a quelques années, on avait du mal à le faire. Aujourd'hui, grâce aux IA, on a non seulement la capacité d'automatiser certaines tâches, donc il y a beaucoup d'automatisation là-dessus, mais aussi d'apporter le service tant attendu par le consommateur. Avant, par exemple, tu prends les histoires de chat de botte, le chat de botte, si tu veux, c'était nul à chier, parce que, pardon pour te dire ce truc comme ça. Oui, parce que tu n'avais pas toutes les réponses. Parce que si le mec n'avait pas prévu tous les scénarios possibles dans le chatbot, ça ne fonctionnait pas. Là, l'avantage avec l'IA, il va aller chercher l'information et te répondre de manière spécifique, voire très chirurgicale. Donc là, tu vas avoir un véritable retour et ça va permettre à beaucoup d'entreprises, y compris des petites, de pouvoir affiner la relation client. Le client, il veut juste avoir une information ou juste, par exemple, récupérer sa facture. Rien que ça. demande à un site e-commerce de récupérer la facture. Tu vas voir, c'est parfois... Très compliqué. C'est souvent compliqué. Si tu dis à l'IA dans le chatbot, envoyez-moi la dernière facture sur le sujet, il va aller la chercher, te l'envoyer, te le pousser par messagerie. Et voilà, le tour est joué. Et toi, la situation client, elle augmente. Donc, je pense qu'on va avoir de bons phénomènes si tenté que les marketeurs prennent acte de cette logique-là. Donc ça, c'est plutôt intéressant quand même comme approche.
Et pour faire le lien avec les messageries, entre le service client et les messageries, je prends l'exemple de WhatsApp qui comprend 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Je rappelle qu'on est 8 milliards de voisins sur la planète, donc 2 milliards d'utilisateurs actifs, c'est autant de personnes qui sont touchées. Et on a de plus en plus de marketeurs qui ont des compétences relationnelles via les messageries qui sont cachées aussi. Et c'est vrai qu'on utilise vraiment tous les aspects du numérique. Tu as aussi trouvé d'autres tendances, parce que c'est vrai que c'est bien de faire le tour à 360 degrés sur l'ensemble des leviers.
Oui, tu vois, en fait, on ne parle pas de disparition de métier, mais d'évolution majeure, comme on a connu depuis de nombreuses années. L'arrivée de l'informatique, l'arrivée de la vectorisation dans certains logiciels a permis d'être pas moins créatif. L'arrivée du Photoshop et Illustrator n'ont pas enlevé le... le côté artistique de beaucoup de gens, mais au contraire, il l'a amplifié. Donc là, on est vraiment dans la même logique. Pour un marchand, par exemple, si tu reviens sur le sujet de la création de contenu et de référencement, le casse-tête, c'est par exemple, tu prends ces discounts, 700 000 descriptions de produits générés.
C'est énorme.
C'est colossal. Le fait de les faire traiter ou retraiter par une IA leur a permis, par exemple, de faire un plus 30 sur leur taux de conversion. Voilà. C'est ce qu'on appelle des IA optimisation. En fait, l'IA, elle commence à s'immiscer dans plein de l'outil, plein de logiciels. D'ailleurs, je suis même prêt à parier qu'il n'y a plus un seul logiciel qui, aujourd'hui, ne fonctionne pas sans une IA. Et à la limite, tu n'as même plus envie de souscrire à une offre d'un logiciel sans qu'elle ait son petit bundle de IA ou son API IA sur le sujet. Ça, c'est intéressant parce que, tu vois, pour revenir sur ces discounts, ça a été un taux de conversion augmenté de 1%. Alors, ça vous paraît pas... pas grand chose, mais à l'échelle de ces 10 comptes, c'est plutôt vachement, c'est plusieurs millions d'euros quand même de chiffre d'affaires supplémentaire. Donc, ils sont plutôt contents là-dessus. Voilà. Et quand on sait qu'on peut le générer en 5 minutes, on a un article, une génération d'articles, on va détecter aussi toutes les erreurs. Donc, ça aussi, c'est vachement bien. Donc, on va être plus alerte, donc on va être plus efficace et on va pouvoir travailler mieux, par exemple, la segmentation et adapter le contenu de manière quasiment en temps réel.
La qualité.
Oui, c'est ça. Mais il ne faudra pas oublier qu'il y aura quand même besoin d'avoir une relecture des textes humains. Ça, c'est un autre aspect auquel on risque d'être confronté. Il y a toujours des phénomènes d'hallucination. ne pas représenter la réalité ou le chiffre qui va être un peu erroné parce que l'intelligence artificielle a été chercher des informations à droite à gauche, tu vois, mais ça va être un élément. Alors, jusqu'à temps, ça va durer parce qu'à un moment donné, elle est perfectible et de jour en jour, quasiment, l'IA va se perfectionner sur le sujet. Donc ça, c'est plutôt pas mal.
Et donc, pour conclure, parce que c'est vrai que l'IA nous aide énormément, c'est devenu un assistant ou une assistante, ça dépend. Certains ont tendance à l'humaniser, et d'autres, on voit aussi une tendance dans le marché qui consiste à dire « Non, non, je n'ai pas envie de partir de l'idée que l'IA est humaine ou s'approche de l'humain, on va plus le voir comme un outil. » Qu'est-ce que tu en penses, toi, de ça ? Comment est-ce que ça joue dans la psychologie, les marketeurs, les communicants, etc. ?
Moi, je pense que, de toute façon, l'IA, c'est un outil, tu as raison. C'est plus qu'un outil, c'est un... Ça peut être un confident, c'est ce qu'on appelle un agent. On est en train de basculer dans un monde où on ne parle pas d'IA générative comme ça, d'agents intelligents qui vont nous aider, qui vont être des coachs. Donc, par moments, moi, mes IA, elles jouent le rôle de coach. Je ne sais pas faire un truc, je demande. Ah tiens, oui, c'est ce process là. Parfois, je sais faire des choses, mais j'ai un problème de timing. Donc, ça va être une manière de répondre spécifiquement à l'exécution et la productivité que je n'ai pas sur le moment. après c'est à moi de contrôler le sujet donc tu vois ça nécessite aussi des qualités de connaissances, d'expériences etc mais l'agent, le coach le compagnon celui qui répond toujours sans s'énerver, parce que t'as remarqué les IA elles s'énervent jamais, tu peux leur dire ce que tu veux alors que tu poses tu peux avoir un ami qui connait super bien le sujet Mais si tu lui poses 15 fois la même question, au bout de la 15e fois, il va te dire « Non, ça va, c'est bon » .
C'est un petit peu comme dans les règles d'Isaac Asimov dans Robo, il ne faut pas qu'elle soit agressive vis-à-vis de l'humain.
Exactement, il va lui répondre systématiquement. Tu lui demandes une fois, deux fois, trois fois, il va te répondre. Voilà, ça c'est un truc. Alors après, ça peut générer des comportements différents. On sera peut-être plus impatients, mais ça c'est un truc. Donc pour les... Pour tous ceux qui veulent travailler dans le marketing digital, ce qu'il faut qu'ils comprennent, c'est que c'est quasiment une obligation d'utiliser les IA aujourd'hui pour aller plus vite, mieux, pour éviter toutes les erreurs qu'on a pu commettre. Voilà, nombre de fois où il y a eu des bugs dans les campagnes parce que l'humain n'avait pas la bonne lecture du sujet. Donc ça, ça existe. Et donc, oui, ça fait partie des choses de ce compagnon, ce compagnonnage, tu vois, finalement, qui est assez intéressant.
Moi, j'ai tendance à l'imaginer plutôt comme un enfant, plutôt une assistance qui a une maturité plutôt d'enfant, parce qu'en fait, cet IA qui nous aide, qui est là pour nous assister, fait en fonction d'informations primaires. Alors quand je dis un enfant, c'est plutôt dans le sens enfantin des choses. Ce sont des informations de base. Il ne manque que la culture et les petites variations que nous avons et les imperfections de notre humanité. Donc, on le voit dans les tendances, pour en revenir au sujet des métiers du digital. Il y a quatre tendances qui se dessinent. La première, c'est de pouvoir analyser les tendances. L'IA est sur l'existant passé, donc le passé. L'humain arrive à se projeter sur le futur. Alors, l'IA va faire en fonction de ce qu'elle a dans sa base, mais sur des cultures qu'elle n'a pas, par exemple, ou des éléments qu'elle n'a pas. Elle va avoir du mal, elle va faire ce qu'on appelle des hallucinations. L'être humain va utiliser d'autres leviers pour le moment. Donc, on a besoin d'analyse de data et de tendance. Il y a aussi l'éthique. Reste encore ce sujet éthique, parce qu'on a aussi des gens qui s'amusent avec les intelligences artificielles. Et puis, il y a les skills humains. C'est-à-dire qu'une fois qu'on n'a plus d'électricité, qu'est-ce qu'on fait ? On va prendre des décisions rapides.
C'est ton côté post-apocalyptique, tu vois, à un moment donné. Non, moi, je pense là du fait qu'effectivement, il faut savoir faire les choses sans IA. Oui. Il vaut mieux les pratiquer. Avec IA ? Oui, oui.
Non, je ne suis pas dans l'apocalypse du coup. Non, je suis tech positive. L'IA, je l'utilisais en création de contenu en 2015 avec des outils, mais ça ne se disait pas. On ne parlait pas d'IA. On parlait d'outils vidéo qui étaient améliorés. 2015 déjà, il n'y avait pas encore tout ce qu'on connaît aujourd'hui. Mais je suis plutôt une exploratrice. Mais ce que je sais, c'est que l'être humain, il aime bien ses failles, ses imperfections. Et on a aussi besoin de faire appel à nos différents sens pour parfois prendre des décisions. Mais l'IA nous aide à aller encore plus vite,
plus et mieux. En fait, c'est ça. Il ne faut pas être feignant avec les IA. Il faut être hyper proactif parce que si vous vous contentez de l'interroger de temps en temps, en fait, vous ne comprendrez pas l'enjeu. Ça va vous sauver peut-être du devoir que vous devez rendre et que vous n'avez plus qu'une heure pour le rendre. Donc ça, ça peut vous aider, mais ça ne vous empêchera pas d'apprendre les choses. Donc en fait, il faut savoir, il faut comprendre d'abord les outils, comment ils fonctionnent. Ça, c'est le premier point. Deuxièmement, il faut savoir faire une méthode. Ça, c'est un autre aspect important. Donc, il faut exploiter la donnée. Si tu balances ton fichier de données directement dans l'IA sans savoir comment elle est structurée, à quoi elle répond, comment tu as capté l'information, en fait, tu n'en sais pas plus. Parce qu'en fait, derrière, on va te demander d'interpréter. Mais c'est exactement la même chose sur un sondage. Si tu ne regardes pas la manière dont la question a été posée, tu peux avoir un biais sur la réponse qui est donnée.
Donc le côté analytique.
Oui, c'est ça. Donc ça, ce côté esprit critique aussi. Et alors, l'esprit critique, pour moi, j'y mets aussi l'éthique. C'est-à-dire qu'en fait, l'esprit critique, c'est aussi est-ce qu'aujourd'hui, ce que je fais a une valeur éthique de transparence ? Est-ce que j'explique plutôt ? Tu vois, par exemple, nous, on est en train de travailler non pas sur le fait d'écrire des promptes, mais plutôt sur la manière d'y arriver. Tu vois, c'est un petit peu comme les mathématiques. Tu vois, c'est-à-dire, peu importe, ce n'est pas le résultat qui importe. Si tu as le raisonnement qui est juste, ça, c'est bon.
Eh bien, affaire à suivre au niveau des métiers du marketing digital et de l'évolution avec les IA. On a fait un petit tour assez intéressant et on a ouvert une mèche pour d'autres sujets. Vous qui nous regardez et qui suivez, n'hésitez pas à commenter, à nous envoyer vos questions, vos réactions par rapport à ce qu'on s'est dit. Moi, je vais conclure avec un petit souvenir que les plus de 30 ans connaissent et les moins de 30 ans, je vous invite à regarder. Regardez les épisodes d'Ulysse 31, le dessin animé. Pour moi, c'est la première IA que j'ai vue quand j'étais petite. C'était... Un être ?
Oui,
et ce que je veux dire, c'est que ce qui était génial, c'est que Ulysse prenait ses décisions et il avait une super assistante qui s'appelait Ausha.
Oui, Ausha. Bon, voilà, je ne sais pas si... Peut-être qu'il y a quelqu'un qui va être en train de créer une IA qui s'appelle Ausha. C'est bien. Moi, tu vois, je dirais juste en conclusion un truc vachement important. Un, l'avenir du marketing digital appartient à ceux qui sont en train d'égliser IA, ça c'est sûr, et non contre elle. Donc, tous ceux qui vont contre sont plutôt en danger, on va dire. Donc l'IA ne va pas éliminer les emplois. Il y a toujours eu des emplois qui disparaissaient. Ce n'est pas l'IA qui en fait disparaître plus que d'autres. Elle accélère peut-être certains, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle transforme les métiers. Donc les formations, il faut absolument regarder les formations à l'aune de l'IA. C'est l'IA inside, vraiment. Mais regardez aussi les méthodes d'apprentissage. Ne vous contentez pas de dire, OK, j'ai vu le cours. Regardez comment les choses sont enseignées. Ça, c'est super important. Et derrière, il y a du taf. Je peux vous dire que... pour ceux qui voudront travailler avec les IA et le marketing digital, je pense qu'il y a vachement de taf là-dessus. Allez, on vous laisse. La suite au prochain épisode, comme on dit. On est parti ?
A bientôt. Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital. Sous-tit
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Description
Ces podcasts sont une production 100% IIM Digital School, réalisés dans le Studio de l'école.
Retrouvez-nous sur notre chaine youtube spécial Digital Marketing & Communication : https://www.youtube.com/@DMCiim
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Inside Miem, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.
Salut Médine !
Hello Christophe ! Bonjour les auditrices et auditeurs !
Bonjour tout le monde, j'espère que vous êtes contents de nous retrouver encore sur les ondes, dans votre casque, dans vos oreilles.
Ça fait plaisir de se retrouver, de parler d'actu, du numérique, du digital et notamment du marketing digital.
C'est clair, c'est clair. Alors de quoi on va parler aujourd'hui, Médina ?
Alors on va parler des métiers du marketing digital, justement.
Ah, c'est mon sujet préféré, j'adore.
Tu nous as encore découpé des chiffres, des infos, des tendances.
Non, pas trop de chiffres, mais au moins pour ceux qui nous écoutent, ceux qui se posent des questions sur leur projet professionnel, c'est toujours intéressant de... d'avoir quelques questions les grandes tendances parce que là en ce moment il ya plein d'étudiants plein de gens qui se décident à dire qu'est ce que je vais faire c'est quoi qu'elle va être mon métier est ce que mon métier va changer est ce que mon métier va disparaître à
Il y a un vrai sujet parce qu'en fait, il y a énormément de transformations. Et justement, c'est bien d'explorer ça parce que c'est crucial aujourd'hui. Il y a plein de travail, mais on a l'impression que les entreprises aussi ont besoin d'y voir un peu plus clair. Alors, par quoi est-ce qu'on peut commencer, Christophe, justement, par rapport aux tendances de ces métiers ?
Je ne sais pas, mais en fait, on pourrait se dire, par exemple, est-ce que c'est déjà une opportunité ou une menace ? L'IA, à ton avis, est-ce que c'est quelque chose qui va révolutionner le marketing digital et les métiers du marketing digital ? adapté ou est-ce qu'on va disparaître ?
Je pense que comme tout être humain qui se veut innovator, on se doit d'évoluer.
Ouais, t'as raison. C'est vrai, juste un petit chiffre, tu sais que, alors j'ai été creuser un petit peu, toi, dans les IA et dans toutes les informations, un petit search, toi, un côté. Tu sais que 76% des directeurs marketing estiment que l'IA va radicalement bouleverser leur méthode de travail d'ici 2025, parce que c'est un truc qui est fait en 24. Je pense que c'est déjà le cas, il me semble.
Oui, 76%, ça veut dire aussi qu'ils se rendent compte que le marché, comme on dit, a pivoté, a changé. Donc s'ils sont si nombreux, c'est qu'il y a vraiment une forte appétence pour toutes ces transfo.
Ah ouais, et puis 92% d'entre eux constatent que l'IA a déjà impacté leur rôle, c'est-à-dire de la manière de faire, le processing, et de manière très significative. Donc on voit effectivement, selon certaines études, notamment chez eSpot, alors ils sont un peu jugés partis, bien sûr. Mais on voit bien qu'aujourd'hui, ils se posent plein de questions avec parfois des réponses et parfois des non-réponses. D'une manière générale, ça intègre pas mal.
Les 8%, que font-ils ? Mais que font les 8% ? Est-ce que vous voulez nous le dire en commentaire ?
Non, je ne sais pas. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est de voir que les entreprises, d'une manière générale, considèrent que l'IA fait partie. Alors après, est-ce que je fais un truc totalement autonome ou totalement intégré ? C'est vraiment le sujet. En tout cas, ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'IA, c'est... une opportunité. On revient dans le SWOT, tu sais, dans le marketing, on faisait force, faiblesse, opportunité, menace. On est vraiment dans le dedans. Mais alors, concrètement, est-ce que ça change vraiment certains métiers ? Ça, c'est ce que nous allons voir.
Oui. Et les secteurs les plus impactés, justement, est-ce que tu peux nous en dire plus ?
Oui, oui. Alors, il y a des secteurs qui sont intéressants, comme la partie tout ce qui est lié au référencement. Tu vois, en fait, le référencement, c'est-à-dire l'indexation des contenus sur des moteurs de recherche. Déjà, le moteur de recherche est en train d'évoluer, moteur de réponse. Les IA se mettent à devenir de vrais systèmes de recherche type Flexity. Christophe, une question.
Oui. Parce que tu dis moteur de réponse. Oui. Je rebondis exprès. Les personnes qui nous écoutent, certains ne savent ce qu'il en est du moteur de réponse. On est vraiment dans une autre posture.
En fait, c'est très simple. Le moteur de recherche, tu cherches et on te propose des résultats qui correspondent à ta recherche. C'est ce qu'a fait Google depuis 20 ans. Ça fonctionne, ça marche bien, ça marche encore. Parce qu'il y a encore pas mal de consommateurs, d'internautes qui cherchent de l'information. Maintenant, on a envie d'avoir des choses plus précises. On n'a pas envie d'avoir tout l'écosystème de Google. On a peut-être envie d'avoir uniquement la réponse à la question qu'on se pose. Et tu sais, il y a beaucoup de sites qui identifient toutes les questions que les gens vont se poser. Et les gens ne tapent pas qu'un seul mot-clé sur les moteurs de recherche. Ils tapent carrément la question. Quel temps il va faire demain ? Ils la posent. c'est quoi le plat préféré pour du clafoutis, comment faire la recette du clafoutis, ils vont la poser. Donc ils ne se contentent pas que de simples mots-clés, c'est carrément des phrases, voire même des paragraphes. Donc en fait, le moteur de réponse, c'est apporter quelque chose de manière spécifique et beaucoup plus ciblée. C'est un peu le bon message de la bonne personne, d'une manière générale.
Donc on est dans quelque chose de plus pointu, d'où ce besoin en SEO et contenu marketing.
Oui, tu le comprends bien, il y a plein de métiers autour de l'indexation des contenus, des sites internet, des applications qui ont besoin d'en remonter. à ce niveau-là, dans les moteurs de recherche et dans les moteurs de réponse. Alors certes, on n'est pas encore dans un game-changing par rapport aux moteurs de recherche. Ça reste la préoccupation favorite des Français, même dans le monde entier. Donc Google a encore quelques beaux jours devant lui. Mais attention, attention, aujourd'hui, changer et dire, ben, ça a j'ai pété, ou perplexité, devient mon moteur de recherche ou mon moteur de réponse, ça commence à faire son petit bonhomme de chemin. Et là, forcément... Les professionnels du SEO, ils sont obligés, alors intrinsèquement déjà, techniquement, c'est beaucoup de process, c'est beaucoup d'outils dans tous les sens, un peu technique, un peu sémantique, beaucoup de sémantique. Donc en fait, c'est vrai que déjà, on a besoin d'avoir pas mal d'outils qui traitent l'information de manière plus rapide, parce que plus tu es rapide, plus tu peux être efficace et te redonner des réponses efficaces.
J'avais fait une petite pause justement sur cette posture qui est différente, parce que ça change tout sur le marché du travail. Il va falloir... avoir des personnes qui soient compétentes dans le domaine. Et tu as trouvé aussi d'autres éléments, d'autres tendances, justement, dans les secteurs qui sont impactés par tout ce programme.
Tu as aussi le contenu qui va être largement impacté et qui est corollaire de la première chose sur le référencement. C'est-à-dire qu'en fait, si tu produis du contenu, il faut que ce contenu soit indexé. Alors, ce qui est plutôt intéressant, c'est qu'on voit tous les producteurs de contenu non pas se dire l'IA va m'en placer, mais plutôt je suis en capacité de produire beaucoup plus de contenu. Cette notion de production, d'efficacité, c'est quelque chose qu'on constate de manière assez fonctionnelle. Ça, ça fonctionne super bien.
Je me pose une question sur l'épuisement des internautes face à toute cette déferlante de contenu. Et ça, c'est un vrai sujet. On y reviendra peut-être dans un épisode spécial. En tout cas, cette tendance est montante. Créer plus et en qualité.
Oui, parce qu'il ne faut pas croire que les producteurs de contenu produisent énormément de contenu. Ils en produisent un petit peu. Ceux qui en ont fait leur métier, bien entendu, en produisent de plus en plus. Mais c'est qu'une infime partie de l'audience. Quand tu regardes, je me souviens de quelques chiffres, alors ça peut tâter, mais à mon avis, on est toujours dans les mêmes clous. Tu avais 9% des gens qui fréquentaient les réseaux sociaux qui étaient des producteurs de contenu. Donc ça veut dire que tu en as 90% ou 91%. 91%. qui ne font que regarder et ensuite réagir aux contenus qui sont proposés. Donc tu vois, il y a une marge de manœuvre quand même là-dessus. Mais ceci étant, ça permet à tous les producteurs, oui il y a une marge, les producteurs de contenus, d'être beaucoup plus prolifiques, d'être beaucoup plus séquencés, d'avoir plus d'éléments d'analyse et de mieux travailler leur contenu d'une manière générale.
C'est intéressant. On vit une véritable transformation. Quoi d'autre ?
Quoi d'autre ? Par exemple, tout ce qui concerne la publicité. C'est vrai que la publicité, c'est le mal-aimé. Et pourtant, elle est quasiment indispensable aujourd'hui. L'économie ne tiendrait pas sans la publicité et la communication. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, tu savais que 80% des campagnes aujourd'hui, qui sont créées par les annonceurs, qui sont montées... sont optimisés par des algorithmes qui utilisent déjà les IA depuis quasiment 2009. Donc en fait, ça fait très très longtemps qu'on utilise ce genre de choses. Google Ads, pour ne citer que lui, utilise de plus en plus d'algorithmes et de plus en plus d'IA pour améliorer l'efficacité des dispositifs. À chaque fois, j'essaie de cibler. Donc le ciblage va être un des facteurs essentiels permis par les IA sur ce sujet-là.
L'hyper-personnalisation. Oui, ça s'en arrive. C'est assumé.
Oui, assumé, parce qu'en fait, on collecte de la donnée, mais en fait, on ne sait pas trop comment on va l'utiliser. Parfois, on a des éléments juridiques ou éthiques qui vont nous empêcher de l'utiliser, ce qui est tout à fait normal et logique. Maintenant, on peut faire un bon ciblage de manière spécifique en ayant identifié au préalable, bien entendu, les aspérités de la cible. Donc aujourd'hui, la publicité digitale, ça s'améliore, ça s'automatise encore plus. Donc ça rend le métier, je dirais, encore plus intéressant, tu vois. Ça, c'est un truc que j'ai constaté, cette capacité à pouvoir dire, on va pouvoir se concentrer peut-être plus sur des choses essentielles et moins sur des choses qui étaient un peu fastidieuses.
On a cette grosse tendance aussi en recrutement. On le voit, ça fait partie des métiers, les personnes qui sont en capacité d'analyser la data, puisque tout le monde parle de data. C'est bien, mais traiter la donnée fait partie des compétences qui sont les plus attendues sur le marché du travail. Oui,
c'est sûr, c'est clair. Il y a un autre secteur qui est corollaire aussi du compte. c'est tout ce qui est lié aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, on sait, utilisent depuis très longtemps des algorithmes, des IA, pour justement mieux interagir, mieux cibler, etc. Donc on le sait. Plus de logique d'engagement, parce qu'en fait, le cœur, le nerf de la guerre finalement, c'est l'attention, c'est de faire rester les gens sur la même place. Parce que plus les gens restent à un endroit, plus on a de possibilités d'exposition publicitaire. Et le modèle des réseaux sociaux est un modèle 100% publicité. Donc il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
Et effectivement, les réseaux sociaux impactent aussi notre façon de consommer, même de percevoir le monde. Donc, on a encore beaucoup de travail. C'est dire qu'il y a beaucoup de choses dans le numérique. On doit l'accompagner.
Et puis en plus, les réseaux sociaux, ça recueille beaucoup d'infos et de l'info, donc de la data. Donc, ça vient alimenter le système. Je ne sais pas si on est en sortie un jour.
Des réseaux sociaux ? Partir en vacances ?
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. T'as raison, t'as raison. Mais je pense que, tu vois, on a... Bon, peut-être qu'il y aura une limite, il y aura peut-être un plafond de verre là-dessus, je ne sais pas.
En tout cas, c'est incontournable aujourd'hui et toutes générations confondues, on a les réseaux sociaux, on a les messageries. Ça aussi, je pense qu'on a encore un nouvel espace qui est moins maîtrisé, mais qui commence à évoluer aussi.
Alors tu vois, tu parlais de messagerie, un truc super intéressant qu'il faut prendre en compte, c'est la partie CRM, tu sais, du marketing, c'est la gestion de la relation client. CRM, c'est un gros mot, tu vois. Mais tu vois, c'est comment tu arrives à automatiser... Le fait que tu reconnais que tes clientes, par exemple, de VP ou d'une marque en particulier. Là, c'est vrai, il y a quelques années, on avait du mal à le faire. Aujourd'hui, grâce aux IA, on a non seulement la capacité d'automatiser certaines tâches, donc il y a beaucoup d'automatisation là-dessus, mais aussi d'apporter le service tant attendu par le consommateur. Avant, par exemple, tu prends les histoires de chat de botte, le chat de botte, si tu veux, c'était nul à chier, parce que, pardon pour te dire ce truc comme ça. Oui, parce que tu n'avais pas toutes les réponses. Parce que si le mec n'avait pas prévu tous les scénarios possibles dans le chatbot, ça ne fonctionnait pas. Là, l'avantage avec l'IA, il va aller chercher l'information et te répondre de manière spécifique, voire très chirurgicale. Donc là, tu vas avoir un véritable retour et ça va permettre à beaucoup d'entreprises, y compris des petites, de pouvoir affiner la relation client. Le client, il veut juste avoir une information ou juste, par exemple, récupérer sa facture. Rien que ça. demande à un site e-commerce de récupérer la facture. Tu vas voir, c'est parfois... Très compliqué. C'est souvent compliqué. Si tu dis à l'IA dans le chatbot, envoyez-moi la dernière facture sur le sujet, il va aller la chercher, te l'envoyer, te le pousser par messagerie. Et voilà, le tour est joué. Et toi, la situation client, elle augmente. Donc, je pense qu'on va avoir de bons phénomènes si tenté que les marketeurs prennent acte de cette logique-là. Donc ça, c'est plutôt intéressant quand même comme approche.
Et pour faire le lien avec les messageries, entre le service client et les messageries, je prends l'exemple de WhatsApp qui comprend 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Je rappelle qu'on est 8 milliards de voisins sur la planète, donc 2 milliards d'utilisateurs actifs, c'est autant de personnes qui sont touchées. Et on a de plus en plus de marketeurs qui ont des compétences relationnelles via les messageries qui sont cachées aussi. Et c'est vrai qu'on utilise vraiment tous les aspects du numérique. Tu as aussi trouvé d'autres tendances, parce que c'est vrai que c'est bien de faire le tour à 360 degrés sur l'ensemble des leviers.
Oui, tu vois, en fait, on ne parle pas de disparition de métier, mais d'évolution majeure, comme on a connu depuis de nombreuses années. L'arrivée de l'informatique, l'arrivée de la vectorisation dans certains logiciels a permis d'être pas moins créatif. L'arrivée du Photoshop et Illustrator n'ont pas enlevé le... le côté artistique de beaucoup de gens, mais au contraire, il l'a amplifié. Donc là, on est vraiment dans la même logique. Pour un marchand, par exemple, si tu reviens sur le sujet de la création de contenu et de référencement, le casse-tête, c'est par exemple, tu prends ces discounts, 700 000 descriptions de produits générés.
C'est énorme.
C'est colossal. Le fait de les faire traiter ou retraiter par une IA leur a permis, par exemple, de faire un plus 30 sur leur taux de conversion. Voilà. C'est ce qu'on appelle des IA optimisation. En fait, l'IA, elle commence à s'immiscer dans plein de l'outil, plein de logiciels. D'ailleurs, je suis même prêt à parier qu'il n'y a plus un seul logiciel qui, aujourd'hui, ne fonctionne pas sans une IA. Et à la limite, tu n'as même plus envie de souscrire à une offre d'un logiciel sans qu'elle ait son petit bundle de IA ou son API IA sur le sujet. Ça, c'est intéressant parce que, tu vois, pour revenir sur ces discounts, ça a été un taux de conversion augmenté de 1%. Alors, ça vous paraît pas... pas grand chose, mais à l'échelle de ces 10 comptes, c'est plutôt vachement, c'est plusieurs millions d'euros quand même de chiffre d'affaires supplémentaire. Donc, ils sont plutôt contents là-dessus. Voilà. Et quand on sait qu'on peut le générer en 5 minutes, on a un article, une génération d'articles, on va détecter aussi toutes les erreurs. Donc, ça aussi, c'est vachement bien. Donc, on va être plus alerte, donc on va être plus efficace et on va pouvoir travailler mieux, par exemple, la segmentation et adapter le contenu de manière quasiment en temps réel.
La qualité.
Oui, c'est ça. Mais il ne faudra pas oublier qu'il y aura quand même besoin d'avoir une relecture des textes humains. Ça, c'est un autre aspect auquel on risque d'être confronté. Il y a toujours des phénomènes d'hallucination. ne pas représenter la réalité ou le chiffre qui va être un peu erroné parce que l'intelligence artificielle a été chercher des informations à droite à gauche, tu vois, mais ça va être un élément. Alors, jusqu'à temps, ça va durer parce qu'à un moment donné, elle est perfectible et de jour en jour, quasiment, l'IA va se perfectionner sur le sujet. Donc ça, c'est plutôt pas mal.
Et donc, pour conclure, parce que c'est vrai que l'IA nous aide énormément, c'est devenu un assistant ou une assistante, ça dépend. Certains ont tendance à l'humaniser, et d'autres, on voit aussi une tendance dans le marché qui consiste à dire « Non, non, je n'ai pas envie de partir de l'idée que l'IA est humaine ou s'approche de l'humain, on va plus le voir comme un outil. » Qu'est-ce que tu en penses, toi, de ça ? Comment est-ce que ça joue dans la psychologie, les marketeurs, les communicants, etc. ?
Moi, je pense que, de toute façon, l'IA, c'est un outil, tu as raison. C'est plus qu'un outil, c'est un... Ça peut être un confident, c'est ce qu'on appelle un agent. On est en train de basculer dans un monde où on ne parle pas d'IA générative comme ça, d'agents intelligents qui vont nous aider, qui vont être des coachs. Donc, par moments, moi, mes IA, elles jouent le rôle de coach. Je ne sais pas faire un truc, je demande. Ah tiens, oui, c'est ce process là. Parfois, je sais faire des choses, mais j'ai un problème de timing. Donc, ça va être une manière de répondre spécifiquement à l'exécution et la productivité que je n'ai pas sur le moment. après c'est à moi de contrôler le sujet donc tu vois ça nécessite aussi des qualités de connaissances, d'expériences etc mais l'agent, le coach le compagnon celui qui répond toujours sans s'énerver, parce que t'as remarqué les IA elles s'énervent jamais, tu peux leur dire ce que tu veux alors que tu poses tu peux avoir un ami qui connait super bien le sujet Mais si tu lui poses 15 fois la même question, au bout de la 15e fois, il va te dire « Non, ça va, c'est bon » .
C'est un petit peu comme dans les règles d'Isaac Asimov dans Robo, il ne faut pas qu'elle soit agressive vis-à-vis de l'humain.
Exactement, il va lui répondre systématiquement. Tu lui demandes une fois, deux fois, trois fois, il va te répondre. Voilà, ça c'est un truc. Alors après, ça peut générer des comportements différents. On sera peut-être plus impatients, mais ça c'est un truc. Donc pour les... Pour tous ceux qui veulent travailler dans le marketing digital, ce qu'il faut qu'ils comprennent, c'est que c'est quasiment une obligation d'utiliser les IA aujourd'hui pour aller plus vite, mieux, pour éviter toutes les erreurs qu'on a pu commettre. Voilà, nombre de fois où il y a eu des bugs dans les campagnes parce que l'humain n'avait pas la bonne lecture du sujet. Donc ça, ça existe. Et donc, oui, ça fait partie des choses de ce compagnon, ce compagnonnage, tu vois, finalement, qui est assez intéressant.
Moi, j'ai tendance à l'imaginer plutôt comme un enfant, plutôt une assistance qui a une maturité plutôt d'enfant, parce qu'en fait, cet IA qui nous aide, qui est là pour nous assister, fait en fonction d'informations primaires. Alors quand je dis un enfant, c'est plutôt dans le sens enfantin des choses. Ce sont des informations de base. Il ne manque que la culture et les petites variations que nous avons et les imperfections de notre humanité. Donc, on le voit dans les tendances, pour en revenir au sujet des métiers du digital. Il y a quatre tendances qui se dessinent. La première, c'est de pouvoir analyser les tendances. L'IA est sur l'existant passé, donc le passé. L'humain arrive à se projeter sur le futur. Alors, l'IA va faire en fonction de ce qu'elle a dans sa base, mais sur des cultures qu'elle n'a pas, par exemple, ou des éléments qu'elle n'a pas. Elle va avoir du mal, elle va faire ce qu'on appelle des hallucinations. L'être humain va utiliser d'autres leviers pour le moment. Donc, on a besoin d'analyse de data et de tendance. Il y a aussi l'éthique. Reste encore ce sujet éthique, parce qu'on a aussi des gens qui s'amusent avec les intelligences artificielles. Et puis, il y a les skills humains. C'est-à-dire qu'une fois qu'on n'a plus d'électricité, qu'est-ce qu'on fait ? On va prendre des décisions rapides.
C'est ton côté post-apocalyptique, tu vois, à un moment donné. Non, moi, je pense là du fait qu'effectivement, il faut savoir faire les choses sans IA. Oui. Il vaut mieux les pratiquer. Avec IA ? Oui, oui.
Non, je ne suis pas dans l'apocalypse du coup. Non, je suis tech positive. L'IA, je l'utilisais en création de contenu en 2015 avec des outils, mais ça ne se disait pas. On ne parlait pas d'IA. On parlait d'outils vidéo qui étaient améliorés. 2015 déjà, il n'y avait pas encore tout ce qu'on connaît aujourd'hui. Mais je suis plutôt une exploratrice. Mais ce que je sais, c'est que l'être humain, il aime bien ses failles, ses imperfections. Et on a aussi besoin de faire appel à nos différents sens pour parfois prendre des décisions. Mais l'IA nous aide à aller encore plus vite,
plus et mieux. En fait, c'est ça. Il ne faut pas être feignant avec les IA. Il faut être hyper proactif parce que si vous vous contentez de l'interroger de temps en temps, en fait, vous ne comprendrez pas l'enjeu. Ça va vous sauver peut-être du devoir que vous devez rendre et que vous n'avez plus qu'une heure pour le rendre. Donc ça, ça peut vous aider, mais ça ne vous empêchera pas d'apprendre les choses. Donc en fait, il faut savoir, il faut comprendre d'abord les outils, comment ils fonctionnent. Ça, c'est le premier point. Deuxièmement, il faut savoir faire une méthode. Ça, c'est un autre aspect important. Donc, il faut exploiter la donnée. Si tu balances ton fichier de données directement dans l'IA sans savoir comment elle est structurée, à quoi elle répond, comment tu as capté l'information, en fait, tu n'en sais pas plus. Parce qu'en fait, derrière, on va te demander d'interpréter. Mais c'est exactement la même chose sur un sondage. Si tu ne regardes pas la manière dont la question a été posée, tu peux avoir un biais sur la réponse qui est donnée.
Donc le côté analytique.
Oui, c'est ça. Donc ça, ce côté esprit critique aussi. Et alors, l'esprit critique, pour moi, j'y mets aussi l'éthique. C'est-à-dire qu'en fait, l'esprit critique, c'est aussi est-ce qu'aujourd'hui, ce que je fais a une valeur éthique de transparence ? Est-ce que j'explique plutôt ? Tu vois, par exemple, nous, on est en train de travailler non pas sur le fait d'écrire des promptes, mais plutôt sur la manière d'y arriver. Tu vois, c'est un petit peu comme les mathématiques. Tu vois, c'est-à-dire, peu importe, ce n'est pas le résultat qui importe. Si tu as le raisonnement qui est juste, ça, c'est bon.
Eh bien, affaire à suivre au niveau des métiers du marketing digital et de l'évolution avec les IA. On a fait un petit tour assez intéressant et on a ouvert une mèche pour d'autres sujets. Vous qui nous regardez et qui suivez, n'hésitez pas à commenter, à nous envoyer vos questions, vos réactions par rapport à ce qu'on s'est dit. Moi, je vais conclure avec un petit souvenir que les plus de 30 ans connaissent et les moins de 30 ans, je vous invite à regarder. Regardez les épisodes d'Ulysse 31, le dessin animé. Pour moi, c'est la première IA que j'ai vue quand j'étais petite. C'était... Un être ?
Oui,
et ce que je veux dire, c'est que ce qui était génial, c'est que Ulysse prenait ses décisions et il avait une super assistante qui s'appelait Ausha.
Oui, Ausha. Bon, voilà, je ne sais pas si... Peut-être qu'il y a quelqu'un qui va être en train de créer une IA qui s'appelle Ausha. C'est bien. Moi, tu vois, je dirais juste en conclusion un truc vachement important. Un, l'avenir du marketing digital appartient à ceux qui sont en train d'égliser IA, ça c'est sûr, et non contre elle. Donc, tous ceux qui vont contre sont plutôt en danger, on va dire. Donc l'IA ne va pas éliminer les emplois. Il y a toujours eu des emplois qui disparaissaient. Ce n'est pas l'IA qui en fait disparaître plus que d'autres. Elle accélère peut-être certains, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle transforme les métiers. Donc les formations, il faut absolument regarder les formations à l'aune de l'IA. C'est l'IA inside, vraiment. Mais regardez aussi les méthodes d'apprentissage. Ne vous contentez pas de dire, OK, j'ai vu le cours. Regardez comment les choses sont enseignées. Ça, c'est super important. Et derrière, il y a du taf. Je peux vous dire que... pour ceux qui voudront travailler avec les IA et le marketing digital, je pense qu'il y a vachement de taf là-dessus. Allez, on vous laisse. La suite au prochain épisode, comme on dit. On est parti ?
A bientôt. Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital. Sous-tit
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Ces podcasts sont une production 100% IIM Digital School, réalisés dans le Studio de l'école.
Retrouvez-nous sur notre chaine youtube spécial Digital Marketing & Communication : https://www.youtube.com/@DMCiim
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Transcription
Inside Miem, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.
Salut Médine !
Hello Christophe ! Bonjour les auditrices et auditeurs !
Bonjour tout le monde, j'espère que vous êtes contents de nous retrouver encore sur les ondes, dans votre casque, dans vos oreilles.
Ça fait plaisir de se retrouver, de parler d'actu, du numérique, du digital et notamment du marketing digital.
C'est clair, c'est clair. Alors de quoi on va parler aujourd'hui, Médina ?
Alors on va parler des métiers du marketing digital, justement.
Ah, c'est mon sujet préféré, j'adore.
Tu nous as encore découpé des chiffres, des infos, des tendances.
Non, pas trop de chiffres, mais au moins pour ceux qui nous écoutent, ceux qui se posent des questions sur leur projet professionnel, c'est toujours intéressant de... d'avoir quelques questions les grandes tendances parce que là en ce moment il ya plein d'étudiants plein de gens qui se décident à dire qu'est ce que je vais faire c'est quoi qu'elle va être mon métier est ce que mon métier va changer est ce que mon métier va disparaître à
Il y a un vrai sujet parce qu'en fait, il y a énormément de transformations. Et justement, c'est bien d'explorer ça parce que c'est crucial aujourd'hui. Il y a plein de travail, mais on a l'impression que les entreprises aussi ont besoin d'y voir un peu plus clair. Alors, par quoi est-ce qu'on peut commencer, Christophe, justement, par rapport aux tendances de ces métiers ?
Je ne sais pas, mais en fait, on pourrait se dire, par exemple, est-ce que c'est déjà une opportunité ou une menace ? L'IA, à ton avis, est-ce que c'est quelque chose qui va révolutionner le marketing digital et les métiers du marketing digital ? adapté ou est-ce qu'on va disparaître ?
Je pense que comme tout être humain qui se veut innovator, on se doit d'évoluer.
Ouais, t'as raison. C'est vrai, juste un petit chiffre, tu sais que, alors j'ai été creuser un petit peu, toi, dans les IA et dans toutes les informations, un petit search, toi, un côté. Tu sais que 76% des directeurs marketing estiment que l'IA va radicalement bouleverser leur méthode de travail d'ici 2025, parce que c'est un truc qui est fait en 24. Je pense que c'est déjà le cas, il me semble.
Oui, 76%, ça veut dire aussi qu'ils se rendent compte que le marché, comme on dit, a pivoté, a changé. Donc s'ils sont si nombreux, c'est qu'il y a vraiment une forte appétence pour toutes ces transfo.
Ah ouais, et puis 92% d'entre eux constatent que l'IA a déjà impacté leur rôle, c'est-à-dire de la manière de faire, le processing, et de manière très significative. Donc on voit effectivement, selon certaines études, notamment chez eSpot, alors ils sont un peu jugés partis, bien sûr. Mais on voit bien qu'aujourd'hui, ils se posent plein de questions avec parfois des réponses et parfois des non-réponses. D'une manière générale, ça intègre pas mal.
Les 8%, que font-ils ? Mais que font les 8% ? Est-ce que vous voulez nous le dire en commentaire ?
Non, je ne sais pas. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est de voir que les entreprises, d'une manière générale, considèrent que l'IA fait partie. Alors après, est-ce que je fais un truc totalement autonome ou totalement intégré ? C'est vraiment le sujet. En tout cas, ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'IA, c'est... une opportunité. On revient dans le SWOT, tu sais, dans le marketing, on faisait force, faiblesse, opportunité, menace. On est vraiment dans le dedans. Mais alors, concrètement, est-ce que ça change vraiment certains métiers ? Ça, c'est ce que nous allons voir.
Oui. Et les secteurs les plus impactés, justement, est-ce que tu peux nous en dire plus ?
Oui, oui. Alors, il y a des secteurs qui sont intéressants, comme la partie tout ce qui est lié au référencement. Tu vois, en fait, le référencement, c'est-à-dire l'indexation des contenus sur des moteurs de recherche. Déjà, le moteur de recherche est en train d'évoluer, moteur de réponse. Les IA se mettent à devenir de vrais systèmes de recherche type Flexity. Christophe, une question.
Oui. Parce que tu dis moteur de réponse. Oui. Je rebondis exprès. Les personnes qui nous écoutent, certains ne savent ce qu'il en est du moteur de réponse. On est vraiment dans une autre posture.
En fait, c'est très simple. Le moteur de recherche, tu cherches et on te propose des résultats qui correspondent à ta recherche. C'est ce qu'a fait Google depuis 20 ans. Ça fonctionne, ça marche bien, ça marche encore. Parce qu'il y a encore pas mal de consommateurs, d'internautes qui cherchent de l'information. Maintenant, on a envie d'avoir des choses plus précises. On n'a pas envie d'avoir tout l'écosystème de Google. On a peut-être envie d'avoir uniquement la réponse à la question qu'on se pose. Et tu sais, il y a beaucoup de sites qui identifient toutes les questions que les gens vont se poser. Et les gens ne tapent pas qu'un seul mot-clé sur les moteurs de recherche. Ils tapent carrément la question. Quel temps il va faire demain ? Ils la posent. c'est quoi le plat préféré pour du clafoutis, comment faire la recette du clafoutis, ils vont la poser. Donc ils ne se contentent pas que de simples mots-clés, c'est carrément des phrases, voire même des paragraphes. Donc en fait, le moteur de réponse, c'est apporter quelque chose de manière spécifique et beaucoup plus ciblée. C'est un peu le bon message de la bonne personne, d'une manière générale.
Donc on est dans quelque chose de plus pointu, d'où ce besoin en SEO et contenu marketing.
Oui, tu le comprends bien, il y a plein de métiers autour de l'indexation des contenus, des sites internet, des applications qui ont besoin d'en remonter. à ce niveau-là, dans les moteurs de recherche et dans les moteurs de réponse. Alors certes, on n'est pas encore dans un game-changing par rapport aux moteurs de recherche. Ça reste la préoccupation favorite des Français, même dans le monde entier. Donc Google a encore quelques beaux jours devant lui. Mais attention, attention, aujourd'hui, changer et dire, ben, ça a j'ai pété, ou perplexité, devient mon moteur de recherche ou mon moteur de réponse, ça commence à faire son petit bonhomme de chemin. Et là, forcément... Les professionnels du SEO, ils sont obligés, alors intrinsèquement déjà, techniquement, c'est beaucoup de process, c'est beaucoup d'outils dans tous les sens, un peu technique, un peu sémantique, beaucoup de sémantique. Donc en fait, c'est vrai que déjà, on a besoin d'avoir pas mal d'outils qui traitent l'information de manière plus rapide, parce que plus tu es rapide, plus tu peux être efficace et te redonner des réponses efficaces.
J'avais fait une petite pause justement sur cette posture qui est différente, parce que ça change tout sur le marché du travail. Il va falloir... avoir des personnes qui soient compétentes dans le domaine. Et tu as trouvé aussi d'autres éléments, d'autres tendances, justement, dans les secteurs qui sont impactés par tout ce programme.
Tu as aussi le contenu qui va être largement impacté et qui est corollaire de la première chose sur le référencement. C'est-à-dire qu'en fait, si tu produis du contenu, il faut que ce contenu soit indexé. Alors, ce qui est plutôt intéressant, c'est qu'on voit tous les producteurs de contenu non pas se dire l'IA va m'en placer, mais plutôt je suis en capacité de produire beaucoup plus de contenu. Cette notion de production, d'efficacité, c'est quelque chose qu'on constate de manière assez fonctionnelle. Ça, ça fonctionne super bien.
Je me pose une question sur l'épuisement des internautes face à toute cette déferlante de contenu. Et ça, c'est un vrai sujet. On y reviendra peut-être dans un épisode spécial. En tout cas, cette tendance est montante. Créer plus et en qualité.
Oui, parce qu'il ne faut pas croire que les producteurs de contenu produisent énormément de contenu. Ils en produisent un petit peu. Ceux qui en ont fait leur métier, bien entendu, en produisent de plus en plus. Mais c'est qu'une infime partie de l'audience. Quand tu regardes, je me souviens de quelques chiffres, alors ça peut tâter, mais à mon avis, on est toujours dans les mêmes clous. Tu avais 9% des gens qui fréquentaient les réseaux sociaux qui étaient des producteurs de contenu. Donc ça veut dire que tu en as 90% ou 91%. 91%. qui ne font que regarder et ensuite réagir aux contenus qui sont proposés. Donc tu vois, il y a une marge de manœuvre quand même là-dessus. Mais ceci étant, ça permet à tous les producteurs, oui il y a une marge, les producteurs de contenus, d'être beaucoup plus prolifiques, d'être beaucoup plus séquencés, d'avoir plus d'éléments d'analyse et de mieux travailler leur contenu d'une manière générale.
C'est intéressant. On vit une véritable transformation. Quoi d'autre ?
Quoi d'autre ? Par exemple, tout ce qui concerne la publicité. C'est vrai que la publicité, c'est le mal-aimé. Et pourtant, elle est quasiment indispensable aujourd'hui. L'économie ne tiendrait pas sans la publicité et la communication. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, tu savais que 80% des campagnes aujourd'hui, qui sont créées par les annonceurs, qui sont montées... sont optimisés par des algorithmes qui utilisent déjà les IA depuis quasiment 2009. Donc en fait, ça fait très très longtemps qu'on utilise ce genre de choses. Google Ads, pour ne citer que lui, utilise de plus en plus d'algorithmes et de plus en plus d'IA pour améliorer l'efficacité des dispositifs. À chaque fois, j'essaie de cibler. Donc le ciblage va être un des facteurs essentiels permis par les IA sur ce sujet-là.
L'hyper-personnalisation. Oui, ça s'en arrive. C'est assumé.
Oui, assumé, parce qu'en fait, on collecte de la donnée, mais en fait, on ne sait pas trop comment on va l'utiliser. Parfois, on a des éléments juridiques ou éthiques qui vont nous empêcher de l'utiliser, ce qui est tout à fait normal et logique. Maintenant, on peut faire un bon ciblage de manière spécifique en ayant identifié au préalable, bien entendu, les aspérités de la cible. Donc aujourd'hui, la publicité digitale, ça s'améliore, ça s'automatise encore plus. Donc ça rend le métier, je dirais, encore plus intéressant, tu vois. Ça, c'est un truc que j'ai constaté, cette capacité à pouvoir dire, on va pouvoir se concentrer peut-être plus sur des choses essentielles et moins sur des choses qui étaient un peu fastidieuses.
On a cette grosse tendance aussi en recrutement. On le voit, ça fait partie des métiers, les personnes qui sont en capacité d'analyser la data, puisque tout le monde parle de data. C'est bien, mais traiter la donnée fait partie des compétences qui sont les plus attendues sur le marché du travail. Oui,
c'est sûr, c'est clair. Il y a un autre secteur qui est corollaire aussi du compte. c'est tout ce qui est lié aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, on sait, utilisent depuis très longtemps des algorithmes, des IA, pour justement mieux interagir, mieux cibler, etc. Donc on le sait. Plus de logique d'engagement, parce qu'en fait, le cœur, le nerf de la guerre finalement, c'est l'attention, c'est de faire rester les gens sur la même place. Parce que plus les gens restent à un endroit, plus on a de possibilités d'exposition publicitaire. Et le modèle des réseaux sociaux est un modèle 100% publicité. Donc il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
Et effectivement, les réseaux sociaux impactent aussi notre façon de consommer, même de percevoir le monde. Donc, on a encore beaucoup de travail. C'est dire qu'il y a beaucoup de choses dans le numérique. On doit l'accompagner.
Et puis en plus, les réseaux sociaux, ça recueille beaucoup d'infos et de l'info, donc de la data. Donc, ça vient alimenter le système. Je ne sais pas si on est en sortie un jour.
Des réseaux sociaux ? Partir en vacances ?
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. T'as raison, t'as raison. Mais je pense que, tu vois, on a... Bon, peut-être qu'il y aura une limite, il y aura peut-être un plafond de verre là-dessus, je ne sais pas.
En tout cas, c'est incontournable aujourd'hui et toutes générations confondues, on a les réseaux sociaux, on a les messageries. Ça aussi, je pense qu'on a encore un nouvel espace qui est moins maîtrisé, mais qui commence à évoluer aussi.
Alors tu vois, tu parlais de messagerie, un truc super intéressant qu'il faut prendre en compte, c'est la partie CRM, tu sais, du marketing, c'est la gestion de la relation client. CRM, c'est un gros mot, tu vois. Mais tu vois, c'est comment tu arrives à automatiser... Le fait que tu reconnais que tes clientes, par exemple, de VP ou d'une marque en particulier. Là, c'est vrai, il y a quelques années, on avait du mal à le faire. Aujourd'hui, grâce aux IA, on a non seulement la capacité d'automatiser certaines tâches, donc il y a beaucoup d'automatisation là-dessus, mais aussi d'apporter le service tant attendu par le consommateur. Avant, par exemple, tu prends les histoires de chat de botte, le chat de botte, si tu veux, c'était nul à chier, parce que, pardon pour te dire ce truc comme ça. Oui, parce que tu n'avais pas toutes les réponses. Parce que si le mec n'avait pas prévu tous les scénarios possibles dans le chatbot, ça ne fonctionnait pas. Là, l'avantage avec l'IA, il va aller chercher l'information et te répondre de manière spécifique, voire très chirurgicale. Donc là, tu vas avoir un véritable retour et ça va permettre à beaucoup d'entreprises, y compris des petites, de pouvoir affiner la relation client. Le client, il veut juste avoir une information ou juste, par exemple, récupérer sa facture. Rien que ça. demande à un site e-commerce de récupérer la facture. Tu vas voir, c'est parfois... Très compliqué. C'est souvent compliqué. Si tu dis à l'IA dans le chatbot, envoyez-moi la dernière facture sur le sujet, il va aller la chercher, te l'envoyer, te le pousser par messagerie. Et voilà, le tour est joué. Et toi, la situation client, elle augmente. Donc, je pense qu'on va avoir de bons phénomènes si tenté que les marketeurs prennent acte de cette logique-là. Donc ça, c'est plutôt intéressant quand même comme approche.
Et pour faire le lien avec les messageries, entre le service client et les messageries, je prends l'exemple de WhatsApp qui comprend 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Je rappelle qu'on est 8 milliards de voisins sur la planète, donc 2 milliards d'utilisateurs actifs, c'est autant de personnes qui sont touchées. Et on a de plus en plus de marketeurs qui ont des compétences relationnelles via les messageries qui sont cachées aussi. Et c'est vrai qu'on utilise vraiment tous les aspects du numérique. Tu as aussi trouvé d'autres tendances, parce que c'est vrai que c'est bien de faire le tour à 360 degrés sur l'ensemble des leviers.
Oui, tu vois, en fait, on ne parle pas de disparition de métier, mais d'évolution majeure, comme on a connu depuis de nombreuses années. L'arrivée de l'informatique, l'arrivée de la vectorisation dans certains logiciels a permis d'être pas moins créatif. L'arrivée du Photoshop et Illustrator n'ont pas enlevé le... le côté artistique de beaucoup de gens, mais au contraire, il l'a amplifié. Donc là, on est vraiment dans la même logique. Pour un marchand, par exemple, si tu reviens sur le sujet de la création de contenu et de référencement, le casse-tête, c'est par exemple, tu prends ces discounts, 700 000 descriptions de produits générés.
C'est énorme.
C'est colossal. Le fait de les faire traiter ou retraiter par une IA leur a permis, par exemple, de faire un plus 30 sur leur taux de conversion. Voilà. C'est ce qu'on appelle des IA optimisation. En fait, l'IA, elle commence à s'immiscer dans plein de l'outil, plein de logiciels. D'ailleurs, je suis même prêt à parier qu'il n'y a plus un seul logiciel qui, aujourd'hui, ne fonctionne pas sans une IA. Et à la limite, tu n'as même plus envie de souscrire à une offre d'un logiciel sans qu'elle ait son petit bundle de IA ou son API IA sur le sujet. Ça, c'est intéressant parce que, tu vois, pour revenir sur ces discounts, ça a été un taux de conversion augmenté de 1%. Alors, ça vous paraît pas... pas grand chose, mais à l'échelle de ces 10 comptes, c'est plutôt vachement, c'est plusieurs millions d'euros quand même de chiffre d'affaires supplémentaire. Donc, ils sont plutôt contents là-dessus. Voilà. Et quand on sait qu'on peut le générer en 5 minutes, on a un article, une génération d'articles, on va détecter aussi toutes les erreurs. Donc, ça aussi, c'est vachement bien. Donc, on va être plus alerte, donc on va être plus efficace et on va pouvoir travailler mieux, par exemple, la segmentation et adapter le contenu de manière quasiment en temps réel.
La qualité.
Oui, c'est ça. Mais il ne faudra pas oublier qu'il y aura quand même besoin d'avoir une relecture des textes humains. Ça, c'est un autre aspect auquel on risque d'être confronté. Il y a toujours des phénomènes d'hallucination. ne pas représenter la réalité ou le chiffre qui va être un peu erroné parce que l'intelligence artificielle a été chercher des informations à droite à gauche, tu vois, mais ça va être un élément. Alors, jusqu'à temps, ça va durer parce qu'à un moment donné, elle est perfectible et de jour en jour, quasiment, l'IA va se perfectionner sur le sujet. Donc ça, c'est plutôt pas mal.
Et donc, pour conclure, parce que c'est vrai que l'IA nous aide énormément, c'est devenu un assistant ou une assistante, ça dépend. Certains ont tendance à l'humaniser, et d'autres, on voit aussi une tendance dans le marché qui consiste à dire « Non, non, je n'ai pas envie de partir de l'idée que l'IA est humaine ou s'approche de l'humain, on va plus le voir comme un outil. » Qu'est-ce que tu en penses, toi, de ça ? Comment est-ce que ça joue dans la psychologie, les marketeurs, les communicants, etc. ?
Moi, je pense que, de toute façon, l'IA, c'est un outil, tu as raison. C'est plus qu'un outil, c'est un... Ça peut être un confident, c'est ce qu'on appelle un agent. On est en train de basculer dans un monde où on ne parle pas d'IA générative comme ça, d'agents intelligents qui vont nous aider, qui vont être des coachs. Donc, par moments, moi, mes IA, elles jouent le rôle de coach. Je ne sais pas faire un truc, je demande. Ah tiens, oui, c'est ce process là. Parfois, je sais faire des choses, mais j'ai un problème de timing. Donc, ça va être une manière de répondre spécifiquement à l'exécution et la productivité que je n'ai pas sur le moment. après c'est à moi de contrôler le sujet donc tu vois ça nécessite aussi des qualités de connaissances, d'expériences etc mais l'agent, le coach le compagnon celui qui répond toujours sans s'énerver, parce que t'as remarqué les IA elles s'énervent jamais, tu peux leur dire ce que tu veux alors que tu poses tu peux avoir un ami qui connait super bien le sujet Mais si tu lui poses 15 fois la même question, au bout de la 15e fois, il va te dire « Non, ça va, c'est bon » .
C'est un petit peu comme dans les règles d'Isaac Asimov dans Robo, il ne faut pas qu'elle soit agressive vis-à-vis de l'humain.
Exactement, il va lui répondre systématiquement. Tu lui demandes une fois, deux fois, trois fois, il va te répondre. Voilà, ça c'est un truc. Alors après, ça peut générer des comportements différents. On sera peut-être plus impatients, mais ça c'est un truc. Donc pour les... Pour tous ceux qui veulent travailler dans le marketing digital, ce qu'il faut qu'ils comprennent, c'est que c'est quasiment une obligation d'utiliser les IA aujourd'hui pour aller plus vite, mieux, pour éviter toutes les erreurs qu'on a pu commettre. Voilà, nombre de fois où il y a eu des bugs dans les campagnes parce que l'humain n'avait pas la bonne lecture du sujet. Donc ça, ça existe. Et donc, oui, ça fait partie des choses de ce compagnon, ce compagnonnage, tu vois, finalement, qui est assez intéressant.
Moi, j'ai tendance à l'imaginer plutôt comme un enfant, plutôt une assistance qui a une maturité plutôt d'enfant, parce qu'en fait, cet IA qui nous aide, qui est là pour nous assister, fait en fonction d'informations primaires. Alors quand je dis un enfant, c'est plutôt dans le sens enfantin des choses. Ce sont des informations de base. Il ne manque que la culture et les petites variations que nous avons et les imperfections de notre humanité. Donc, on le voit dans les tendances, pour en revenir au sujet des métiers du digital. Il y a quatre tendances qui se dessinent. La première, c'est de pouvoir analyser les tendances. L'IA est sur l'existant passé, donc le passé. L'humain arrive à se projeter sur le futur. Alors, l'IA va faire en fonction de ce qu'elle a dans sa base, mais sur des cultures qu'elle n'a pas, par exemple, ou des éléments qu'elle n'a pas. Elle va avoir du mal, elle va faire ce qu'on appelle des hallucinations. L'être humain va utiliser d'autres leviers pour le moment. Donc, on a besoin d'analyse de data et de tendance. Il y a aussi l'éthique. Reste encore ce sujet éthique, parce qu'on a aussi des gens qui s'amusent avec les intelligences artificielles. Et puis, il y a les skills humains. C'est-à-dire qu'une fois qu'on n'a plus d'électricité, qu'est-ce qu'on fait ? On va prendre des décisions rapides.
C'est ton côté post-apocalyptique, tu vois, à un moment donné. Non, moi, je pense là du fait qu'effectivement, il faut savoir faire les choses sans IA. Oui. Il vaut mieux les pratiquer. Avec IA ? Oui, oui.
Non, je ne suis pas dans l'apocalypse du coup. Non, je suis tech positive. L'IA, je l'utilisais en création de contenu en 2015 avec des outils, mais ça ne se disait pas. On ne parlait pas d'IA. On parlait d'outils vidéo qui étaient améliorés. 2015 déjà, il n'y avait pas encore tout ce qu'on connaît aujourd'hui. Mais je suis plutôt une exploratrice. Mais ce que je sais, c'est que l'être humain, il aime bien ses failles, ses imperfections. Et on a aussi besoin de faire appel à nos différents sens pour parfois prendre des décisions. Mais l'IA nous aide à aller encore plus vite,
plus et mieux. En fait, c'est ça. Il ne faut pas être feignant avec les IA. Il faut être hyper proactif parce que si vous vous contentez de l'interroger de temps en temps, en fait, vous ne comprendrez pas l'enjeu. Ça va vous sauver peut-être du devoir que vous devez rendre et que vous n'avez plus qu'une heure pour le rendre. Donc ça, ça peut vous aider, mais ça ne vous empêchera pas d'apprendre les choses. Donc en fait, il faut savoir, il faut comprendre d'abord les outils, comment ils fonctionnent. Ça, c'est le premier point. Deuxièmement, il faut savoir faire une méthode. Ça, c'est un autre aspect important. Donc, il faut exploiter la donnée. Si tu balances ton fichier de données directement dans l'IA sans savoir comment elle est structurée, à quoi elle répond, comment tu as capté l'information, en fait, tu n'en sais pas plus. Parce qu'en fait, derrière, on va te demander d'interpréter. Mais c'est exactement la même chose sur un sondage. Si tu ne regardes pas la manière dont la question a été posée, tu peux avoir un biais sur la réponse qui est donnée.
Donc le côté analytique.
Oui, c'est ça. Donc ça, ce côté esprit critique aussi. Et alors, l'esprit critique, pour moi, j'y mets aussi l'éthique. C'est-à-dire qu'en fait, l'esprit critique, c'est aussi est-ce qu'aujourd'hui, ce que je fais a une valeur éthique de transparence ? Est-ce que j'explique plutôt ? Tu vois, par exemple, nous, on est en train de travailler non pas sur le fait d'écrire des promptes, mais plutôt sur la manière d'y arriver. Tu vois, c'est un petit peu comme les mathématiques. Tu vois, c'est-à-dire, peu importe, ce n'est pas le résultat qui importe. Si tu as le raisonnement qui est juste, ça, c'est bon.
Eh bien, affaire à suivre au niveau des métiers du marketing digital et de l'évolution avec les IA. On a fait un petit tour assez intéressant et on a ouvert une mèche pour d'autres sujets. Vous qui nous regardez et qui suivez, n'hésitez pas à commenter, à nous envoyer vos questions, vos réactions par rapport à ce qu'on s'est dit. Moi, je vais conclure avec un petit souvenir que les plus de 30 ans connaissent et les moins de 30 ans, je vous invite à regarder. Regardez les épisodes d'Ulysse 31, le dessin animé. Pour moi, c'est la première IA que j'ai vue quand j'étais petite. C'était... Un être ?
Oui,
et ce que je veux dire, c'est que ce qui était génial, c'est que Ulysse prenait ses décisions et il avait une super assistante qui s'appelait Ausha.
Oui, Ausha. Bon, voilà, je ne sais pas si... Peut-être qu'il y a quelqu'un qui va être en train de créer une IA qui s'appelle Ausha. C'est bien. Moi, tu vois, je dirais juste en conclusion un truc vachement important. Un, l'avenir du marketing digital appartient à ceux qui sont en train d'égliser IA, ça c'est sûr, et non contre elle. Donc, tous ceux qui vont contre sont plutôt en danger, on va dire. Donc l'IA ne va pas éliminer les emplois. Il y a toujours eu des emplois qui disparaissaient. Ce n'est pas l'IA qui en fait disparaître plus que d'autres. Elle accélère peut-être certains, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle transforme les métiers. Donc les formations, il faut absolument regarder les formations à l'aune de l'IA. C'est l'IA inside, vraiment. Mais regardez aussi les méthodes d'apprentissage. Ne vous contentez pas de dire, OK, j'ai vu le cours. Regardez comment les choses sont enseignées. Ça, c'est super important. Et derrière, il y a du taf. Je peux vous dire que... pour ceux qui voudront travailler avec les IA et le marketing digital, je pense qu'il y a vachement de taf là-dessus. Allez, on vous laisse. La suite au prochain épisode, comme on dit. On est parti ?
A bientôt. Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devinci Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital. Sous-tit
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