- Speaker #0
Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devincy Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.
- Speaker #1
Bonjour Médina !
- Speaker #0
Bonjour Christophe, bonjour aux auditrices et auditeurs.
- Speaker #1
Et bonjour à tout le monde, j'espère que vous vous portez bien en ce jour un peu ensoleillé, encore un peu frisqué. Au mois d'avril, on ne se découvre pas d'un fil.
- Speaker #0
Et en mai, on fera ce qu'il nous plaît.
- Speaker #1
Exactement. Alors qu'est-ce qui va nous plaire aujourd'hui de parler Médina ? Ah ! Raconte-nous.
- Speaker #0
Le fameux... Le fameux shopping, pas n'importe lequel.
- Speaker #1
Ah non, le live shopping,
- Speaker #0
s'il vous plaît. Nous sommes dans la tendance cette fois-ci.
- Speaker #1
Eh oui, c'est ça, la grosse tendance de fonds dont on voulait absolument, ça fait des semaines que Médina Metanne me dit Christophe, il faut absolument parler du live shopping. Il y a TikTok qui s'est lancé, alors ça fait longtemps qu'ils se sont lancés, mais grosso modo, voilà . Elle me dit, il faut absolument qu'on fasse un truc, c'est vraiment le sujet. Tout le monde a envie de parler et de parler. Donc voilà , on y est.
- Speaker #0
Oui, on y est. Et c'est vrai que c'est un gros travail d'observation. Tout le monde connaît le commerce, l'achat, etc. depuis la préhistoire. Mais il y a une nouveauté avec le numérique, justement, Christophe. C'est que pour acheter, on n'achète plus de la même manière, déjà depuis l'Internet. Tu te souviens des vitrines ?
- Speaker #1
Oui, oui. Alors, quand c'est passé à la télé, alors ça a commencé dans les foires, mais après, c'est devenu ce qu'on appelait le télé-achat. Oui. ça existe toujours d'ailleurs le téléachat ça fait les matinées des ménagères de moins de 50 ans d'il y a quelques années les ménagères, les gens qui attendent à la maison on va dire que la live shopping c'est une version assez moderne c'est une pratique, on vend en direct ça fait la condition sine qua non avec des vidéos en mode streaming donc en fait on prend des streamers dans tous les sens et on leur dit de vendre des produits en direct oui
- Speaker #0
Et puis, il y a un effet relationnel avec l'audience qui est beaucoup plus forte, puisqu'à la télé, c'était en distanciel. On ne savait pas trop. Enfin, c'était en direct et ça continue. Je le mets au passé, mais ça continue. C'est en direct. Mais il y a un rapport différent avec les internautes. Tu vois, c'est une tendance très, très forte.
- Speaker #1
D'accord, il y a un rapport différent. N'empêche que les petites ficelles du téléachat sont quand même très présentes. Tu as souvent un animateur ou une animatrice. qui pose les questions un peu bébêtes. Et puis derrière, tu as l'expert qui a déjà tout testé, testé le produit dans tous les sens et qui va vraiment apporter son expertise.
- Speaker #0
Oui, un binôme, en général, ça marche bien.
- Speaker #1
Le binĂ´me, il marche bien.
- Speaker #0
Nous aussi, on est un binĂ´me.
- Speaker #1
Peut-être qu'on va se lancer dans le télé-shopping.
- Speaker #0
Alors, on va laisser nos étudiants déjà tester la chose parce qu'ils se sont lancés. C'est vrai que c'est une sacrée expérience. Qu'est-ce que tu as noté comme tendance ? Déjà , l'histoire du live-shopping, moi, j'avais vu que c'était déjà ... en 2016, mais toi, tu as creusé un peu.
- Speaker #1
Oui, on a creusé un peu parce qu'on s'est dit « Ok, d'accord. » Alors, c'est sûr qu'il y a un avant et un après pandémie avec le live shopping. Tu sais, c'est toujours un peu comme ça. Et le truc intéressant, c'est que ça ne s'est pas essoufflé en France. C'est vraiment devenu une espérance assez divertissante, peut-être un peu plus anecdotique, quoique c'est un phénomène qu'on retrouve sur le continent asiatique. En fait, ce sont les géants chinois du e-commerce comme Taobao, Live ou Douyin qui appartient à Tito. Je ne sais pas si je prononcerai très bien. Ils ont popularisé... Douyin. Ok. Ne cherche pas là -dessus. En revanche, en Chine, c'est devenu un canal majeur en termes de vente. En France, ça commence à s'installer. Sûrement, il y a des expériences. Quoi qu'on verra, on en parlera. Mais c'est... En France, on a une spécificité, c'est la création de communautés et d'authenticité. Il y a une recherche un peu plus particulière. On ne va pas dire que c'est moins mercantile, parce que ça l'est, mais ça reste dans une logique communautaire. Là , les jeunes, ils ont flashé dessus.
- Speaker #0
Oui, alors il y a deux choses. C'est vrai que sur le continent asiatique, on parle souvent de la Chine. Il faut se rappeler l'époque d'Alibaba avec les gros soldes phénoménales, des comptes à rebours. Il y a des influenceurs qui sont très connus, qui présentent même... Il y a un spécialiste du rouge à lèvres qui est un homme. qui fait des cartons de vente. Et ils ont une forme de téléachat mécanique où tout est fait en accéléré. Alors, ils montrent... Là , je le montre pour les personnes qui regardent à l'image. Alors, moi, j'ai juste une palette de maquillage. Alors, ils la montrent en deux secondes. Ils disent, voilà , on a une palette de telle couleur, etc. Ils la montrent à l'écran, voilà , comme je le fais avec la main. Puis après, ça disparaît. On montre un deuxième objet et ça va très, très vite. Et en dessous, les internautes sont dans une forme de litanie hypnotique versus la version française où on va plus être... C'est le pays des littéraires.
- Speaker #1
Oui. C'est vrai que la logique communautaire, l'influenceur ou l'influenceuse qui se mettait à vendre tout et n'importe quoi, heureusement en France avec la RPP on a commencé à réguler ça, maintenant les influenceurs ont l'obligation de respecter des règles assez strictes, et ceux qui ne le font pas s'engagent à avoir des amendes assez costaudes. Mais ce qui est intéressant c'est de voir ce côté live, en fait ce qui est intéressant c'est pas de faire une vidéo qui va vendre un produit comme on retrouve chez les influenceurs, C'est vraiment le côté instantané, c'est-à -dire, en fait, c'est une sorte de réinvention de la relation client. Tu vois, c'est ça qui est intéressant. Finalement, la marque qui est toujours en recherche de contact avec ses consommateurs, de manière directe ou indirecte. Toi, tu parlais de direct to consumer, c'est-à -dire, on a envie d'avoir la prise directe, c'est-à -dire d'avoir directement le... qu'on le consommateur en face de soi et qui est prêt à réagir en disant ce produit c'est génial je l'ai testé achetez le d un côté tu vois assez live interactif il ya une interaction et surtout on parle d'
- Speaker #0
influenceurs mais il ya aussi monsieur madame tout le monde pour peu qu'on soit qu'on ait du bas goût et surtout du rythme je vais prendre le cas par exemple des états unis où ils ont notamment dans au texas des vendeurs hors pair alors quand il parle en accéléré au nom de l'endroit où ça fait comme ça en fait au niveau phonétique Il y a une espèce de rythmique qui fait que les gens sont hypnotisés, un peu comme au marché. Je fais le parallèle avec le marché dans la rue, où les vendeurs devant les grands magasins qui sont dans Paris, qui sont connus, on a des rabatteurs, des gens qui parlent, et la voix est hypnotique. Là c'est la même chose, mais ramenée au digital et avec cette forme de technologie qui permet d'aller directement acheter. Donc au lieu d'être au marché et de prendre directement l'objet et de partir avec. On a juste à cliquer et choisir son produit.
- Speaker #1
Il faut quand même mettre des coordonnées bancaires, etc. Il y a un peu de travail. Mais je retiendrai dans ce que tu dis, il y a une logique émotionnelle. Tout à fait. Acheter un produit n'est jamais anodin, sauf acheter du sucre, etc. On peut s'emballer pour acheter du sucre, mais je n'ai jamais vu ça, du live shopping pour acheter du sucre.
- Speaker #0
Mais ils font tout !
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Non, non, c'est le côté émotionnel. C'est-à -dire que dans le parcours d'achat aujourd'hui, c'est compliqué pour une marque aujourd'hui de vendre des produits parce qu'elle soit passe par un réseau de distribution existant, soit elle crée son propre réseau de distribution. Elle a créé son site e-commerce, ok. Elle a des conversions qui sont plus proches de 1%, 2%. Alors, ça dépend de la nature des produits. En fait, est-ce que tu crois que ça... porte vraiment quelque chose à une marque de faire du live shopping ?
- Speaker #0
Ah oui, tout à fait. Aujourd'hui, on a par exemple, je vais prendre le cas de Netto, qui au mois de mars avait explosé le nombre de ventes de plus de 30%. Ils ont développé tout un parcours live shopping et même du local shopping, c'est-à -dire qu'on a le live shopping et on a aussi tout ce qui est, on va dire, omnicanal. On va résumer ainsi. Le client... trouve un étau à côté de chez lui et il a aussi des animations commerciales en ligne. C'est juste incroyable. Donc en gros, on peut soit acheter en ligne, soit suivre tout un parcours digital qui permet d'aller directement en magasin. Donc ils ont réussi à trouver un bon équilibre. Il y a aussi Carrefour ou les marques de luxe qui se l'ont.
- Speaker #1
En fait, aujourd'hui, ça s'intègre de plus en plus dans ce qu'on appelle les stratégies omnicanales. Peu importe l'endroit par où je rentre pour acheter le produit, du moment que j'achète le produit. Mais je retiendrai juste un truc, ça c'est mon côté très marketeur, sur l'engouement, c'est... On a des taux de conversion. Les taux de conversion, c'est le pourcentage de gens qui vont acheter directement sur la plateforme, sur l'application. Effectivement, qui s'annonce très, très, très prometteur. On parle de 15 à 35 %, Medina. T'imagines, c'est énorme. C'est-à -dire, à chaque fois que t'as une personne sur trois, presque, qui peut, quand elle va venir sur le live, va acheter en ligne. C'est énorme, c'est colossal.
- Speaker #0
Ça veut dire que parmi les personnes qui nous regardent, il y a... potentiellement des personnes qui achètent en direct en suivant des vidéos et des personnes qui vont faire de la vente en direct,
- Speaker #1
effectivement. Je pense que c'est lié aussi, tu sais, tous les argumentaires, les fiches produits que tu as pour dire, est-ce que j'achète ? J'achète pas sur le sujet. Là , en fait, le vendeur, il a un vrai rôle de conseil, de conseilleur. En fait, il va dire, tiens, voilà , ça c'est mon blouson, c'est du cuir véritable, regardez. Il y a des questions en direct live aussi. Cette interaction, elle est fondamentale. Les gens aiment, les gens peuvent dire « je trouve le produit pas bon » . Bon, ça c'est un phénomène de crise qu'il faut apprendre à gérer aussi. Mais donc, il y a une sorte d'humanisation de la vente qui est plutôt intéressante.
- Speaker #0
Tout à fait, on l'a expérimenté avec nos étudiants d'ailleurs, qui ont eu un cours et qui va se continuer cet été. Autour du live shopping, ils ont pu voir que c'est complètement différent d'une vitrine. Il y a cette notion aussi de mise en scène qui est extrêmement importante. Il faut savoir que le consommateur, il a souffert aussi de l'inflation, des crises, etc. Et là , d'un coup, il accède à quelque chose. Alors, contrairement à l'enchaire, lui, ce qu'il voit, c'est qu'il a un compte à rebours. Il y a toutes les ficelles qui permettent d'augmenter l'émotionnel. Tu as beaucoup insisté sur la notion d'émotion. C'est une réalité. Donc, tirer les ficelles de l'émotion, c'est quelque chose qui fait que le consommateur trouve l'offre irrésistible. J'ai une voisine aujourd'hui qui a une extension de sa maison avec piscine, etc. Ça y est. tout refait de... Enfin, sa maison, c'est devenu un château, parce qu'elle fait du live shopping depuis le Covid.
- Speaker #1
En fait, on est en train de donner le bon plan à tout le monde pour gagner de l'argent. C'est pas mal, intéressant. Alors, tu sais qu'on est en train de passer à une voie de maturation, quand même, en France. On parle aujourd'hui de 20% du chiffre d'affaires e-commerce mondial qui va être réalisé en live shopping. C'est colossal. Donc, c'est une trajectoire, une croissance absolument incroyable, une démocratisation. Alors, moi, je le mets souvent en parole. Parallèles avec l'avènement des streamings, etc. sur Twitch, etc. qui est historiquement très focalisé sur les jeux. Oui. Mais en même temps, tu vois, quand ils font The Event, ils ont cartonné et récolté énormément d'argent. C'est une forme de live shopping, tu es d'accord avec moi ?
- Speaker #0
Alors oui, c'est surtout du love, on va dire love money. Enfin, pas love money, mais on est dans...
- Speaker #1
Du live love shopping.
- Speaker #0
En live, on fait des dons, en fait. Mais c'est intéressant parce que le numérique est souvent décrié. En réalité, il peut y avoir de belles choses. On peut avoir des gens qui ont l'autonomie financière dans la légalité. On peut aider des toutes petites boutiques aussi à faire de la vente en ligne. Encore faut-il s'intéresser à tout ça.
- Speaker #1
Ce que tu es en train de me dire, c'est qu'en fait, ce n'est pas que destiné aux Fnac d'Arti, H&M, L'Oréal, parce qu'on le veut bien, etc. On sait, ces gens-là , ils ont déjà commencé. On parlait, j'ai vu un truc là , dans une newsletter, Fnac d'Arti, ils ont fait plus de 150 lives en deux ans, ce qui est colossal. Énorme.
- Speaker #0
C'est incroyable.
- Speaker #1
C'est assez fort, c'est quasiment presque un par semaine, presque plus. Donc c'est vrai. Et alors de l'autre côté, côté plateforme, YouTube, Instagram, Facebook et même Snapchat s'y met aussi. On voit bien que c'est un enjeu de transaction relativement important.
- Speaker #0
C'est un enjeu parce que les marques ne savent plus comment faire. Et puis c'est à la portée des... toute petite boîte.
- Speaker #1
La boutique du coin pourrait faire un live shopping. Elle a sa petite communauté, ses clients fidèles. Et pour préparer les soldes, c'est pas mal.
- Speaker #0
Je vais même ajouter une chose. Les fameuses soirées Tupperware,
- Speaker #1
les femmes parlent, etc.
- Speaker #0
Parce qu'on a le live shopping, les femmes sont connectées, elles sont sur WhatsApp à discuter, des fois d'autres réseaux sociaux, tout en étant connectées. Parce qu'en fait, nous sommes maintenant des humains augmentés qui utilisons plusieurs réseaux sociaux. L'idée, c'est de savoir que deviennent les relations transactionnelles, et des petites boutiques arrivent à s'en sortir grâce à ça.
- Speaker #1
Ça c'est intéressant parce que, autant la réunion Tupperware en version moderne, sur de la lingerie, sur pas mal d'objets, etc. C'est intéressant, mais tu ne peux accueillir que la capacité de ta maison. Sauf ta voisine qui a déjà construit un château, ça c'est plutôt pas mal. Mais en fait, tu peux accueillir une dizaine de personnes. Alors que le live shopping, on dirait que live sur les plateformes des réseaux sociaux, Si tu veux 100 personnes, tu as 100 personnes. Voir plus. Voir plus sur le sujet. Bon, en France, on aime bien, mais est-ce qu'on est prêt à tout basculer ? Alors, en termes, je te donne juste deux chiffres. On parle de 1,3 million d'heures de live shopping visionnées en France en 2024. C'est pas mal, mais on est vraiment en retard. Par exemple, au Royaume-Uni, on est déjà à plus de 5 millions d'heures de visionnage.
- Speaker #0
Alors, c'est aussi lié au Brexit pour l'Angleterre ? parce qu'en fait ils l'ont eu il ne fallait pas l'inviter donc ceux qui ont la capacité de faire des stocks sont des live shopping pour proposer direct tout consumer toujours mais il n'y a plus la location de la boutique il y a toute une logistique derrière tu as quand même du stock la
- Speaker #1
gestion des stocks à gérer et les envois etc donc le dernier maître il n'est quand même pas tip top mais en revanche pour les vendeurs c'est royal au bar le top 30 des vendeurs en live Ils font plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires annuel, chacun.
- Speaker #0
Oui, et c'est un début.
- Speaker #1
Oui, et alors tu sais, celui qui a battu tous les records, c'est un vendeur de cartes Pokémon qui a atteint 700 000 euros en 18 mois.
- Speaker #0
700 000 euros en cartes Pokémon ? Il est incroyable.
- Speaker #1
Oui, mais après, il faut faire attention à ça, ça peut se déflater très très très fort. Mais c'est vrai que 65% des vendeurs en live font 12 000 euros de chiffre d'affaires par mois. Alors c'est des stats. Mais ça veut dire que c'est devenu presque un métier à part entière.
- Speaker #0
Ça l'est. Et aujourd'hui, on va voir si la législation va suivre comme sur l'influence. Parce que par rapport à des boutiques physiques, comme les restaurants, les restaurants se sont transformés. On a des dark kitchens. Maintenant, on a du live shopping. Toutes ces nouvelles formes de commerce, de relations aux clients, interrogent. Et je pense aux marketeurs qui aujourd'hui doivent aller dans tous les sens pour trouver les bonnes solutions.
- Speaker #1
Ah mais moi, je vais te donner une image. Le marketeur aujourd'hui, c'est comme si tu mettais un enfant de 5 ans dans un magasin de jouets. Ah oui. T'as les oeufs partout, tu regardes partout. Je veux ça, je veux ça, je veux ça, je veux utiliser ça. Donc c'est un nouveau jouet le live shopping. Mais c'est un nouveau jouet qui peut quand même être très contributeur. Je te donne juste un autre exemple parce que c'est intéressant pour nos auditeurs et nos auditrices. Il y a un vendeur français qui a réalisé 50 000 euros en trois heures de live avec un envoi vers plus de 25 pays. Parce qu'en fait, il n'y a plus l'escalabilité, comme disent les start-upers. Elle est évidente. Tu peux vendre partout dans le monde. C'est ça le truc. Tu as un produit, tu peux vendre partout dans le monde. Et il y a même un sac Hermès Kelly qui s'est vendu à 15 000 euros dans une vente en direct.
- Speaker #0
15 000 euros,
- Speaker #1
il faut le faire. J'ai les sources, je mettrai les sources. C'est bien. Mais voilĂ . Donc, on voit que c'est vraiment... en train de prendre pied dans le marketing et dans ce qu'on fait aujourd'hui.
- Speaker #0
Il y a le luxe qui a intérêt à bien travailler son projet ou les produits d'exception ou de créateur pour garder le côté exceptionnel. Moi, je pense que c'est un vrai sujet de réflexion et on est vraiment dans la tendance à l'IM parce qu'en embarquant nos étudiants dans ça, on les amène dans...
- Speaker #1
Nous, on va faire du live shopping. On va expliquer aux étudiants comment faire un live shopping. On vous réserve des surprises pour l'année prochaine mais alors ça va être... énormissime version plus plus plus alors tu parlais du luxe la mode tout ça les séries tout ce qui est lié aux séries illimitées ça on va avoir vachement de trucs tu vois ça va être pas mal oui donc
- Speaker #0
Et donc, oui, effectivement, le live shopping, c'est une tendance à suivre. Pour les personnes qui nous suivent, n'hésitez pas, vous aussi, non pas à choper, mais à liker, cocher, partager. Parce que l'idée, c'est que vous allez voir, on continuera nos explorations des tendances. Et celle-ci, c'est vraiment celle à suivre. Et elle n'a pas dit son dernier mot.
- Speaker #1
Non, en plus, il y a un autre phénomène corollaire du live, c'est le mode replay. Tu sais, on est habitué, le mode replay, on regarde son émission quand on veut. et qui on veut, etc. Et a priori, ça aussi, ça marche. Parce que t'as 80% des vues et des commandes qui se font en mode replay. Donc c'est du vrai-faux live. C'est intéressant d'avoir cette... Toi, il y a par exemple La Redoute qui a fait ça. Alors, ils testent depuis pas mal de temps ce truc-là . Mais ils ont cumulé 5000 spectateurs en direct. On peut 800 000, 854 en moyenne par show et avec un ajout au panier de 20% pendant le live. Donc, on voit bien et 80% des commandes sont faites en replay. Donc, on voit bien que c'est vraiment un phénomène qui permet de durer dans le temps. On parle en marketing de lifetime value. C'est vraiment la longue traîne des replays va être corollaire des achats et de l'effet des causes sur les achats.
- Speaker #0
c'est pas mal c'est excellent ta référence à la Redoute qui était le champion de la vente à distance, je trouve que la marque est résiliente, elle essaye tellement de choses bravo aux équipes marketing nous on trouve ça inspirant et on n'arrête pas en fait en fait il y a tous les secteurs discussion de vin,
- Speaker #1
tu peux le faire tu vois tu prends un oenologue émérite etc qui va parler d'un vin etc en fait ça Je pense que c'est... Il y a un discours de fond et de vérité qui est intéressant avec la logique communautaire, etc. Et si les plateformes suivent, et ça simplifie, parce qu'en fait, tu dirais que c'est juste à cliquer pour acheter, ouais, mais bon, il faut quand même avoir une logistique assez intéressante. Il faut que les plateformes soient au top. Et d'ailleurs, c'est pour ça que TikTok s'est bien mis depuis, en France, là , on a décidé de lancer le truc. Donc on voit bien que c'est vraiment une vague de fond qui est en train de... de travailler là -dessus.
- Speaker #0
C'est une grosse révolution. Donc affaire à suivre. On est en test là avec quelques étudiants. L'année prochaine, ça va aller encore plus loin. On est dans du crescendo. Donc deux ans de recherche là -dessus. Maintenant, une mise en place. Et l'année prochaine, ça va être waouh. Affaire à suivre.
- Speaker #1
Affaire à suivre. On fait juste une petite conclusion et puis après, on arrête. Bien sûr. Donc, on a dit secteur en pleine expansion. C'est une effervescence. L'amèdement entre e-commerce et réseaux sociaux. Et ça, on sait que c'est vraiment un sujet. Alors on sait qu'on a l'avantage, c'est plus la référence, c'est plus les States la référence, c'est l'Asie. Oui. Ça aussi c'est une autre, et les mécaniques sont assez différentes. Il y a une quête d'expérience, une quête d'engagement, et les réseaux sociaux jouent un rôle phénoménal là -dedans. On voit bien le divertissement, vous allez sur TikTok, vous... Vous scrollez votre fil et puis tout d'un coup vous découvrez la personne qui va vous interpeller, vous dire vous avez besoin de ça etc. Et vous allez participer à des lives etc. Donc on voit bien que cette démocratisation plus large est en route et pas que sur les jeunes. Parce que c'est vrai que les jeunes, on est vraiment dans une logique, une tendance de fond qui je pense va se confirmer en
- Speaker #0
2025. très très très important donc le e-commerce n'a pas fini de son dernier mot je pense exactement bon ben voilà on a fait un beau tour d'horizon est-ce que toi tu es prêt à live shopper Christophe ?
- Speaker #1
alors j'ai jamais live shopper mais mais ouais je serais tenté mais je sais pas si je serais je tenterais pas l'expérience inverse c'est-à -dire d'être un petit peu animateur pour vendre des trucs en ligne ça peut être pas mal on pourrait on pourrait
- Speaker #0
On pourrait se lancer dans un challenge comme ça pour voir. Et pourquoi pas ? Et vous qui nous regardez, n'hésitez pas à nous commenter cet épisode et dire si vous, vous live shoppez et comment ça se passe.
- Speaker #1
Exactement. Bon, écoutez, chers auditeurs et auditrices, voilà , j'espère qu'on vous a intéressé au live shopping. Plein d'infos à suivre. Trend Topics à nous suivre dans nos différents...
- Speaker #0
Dans les différentes plateformes. Donc voilà , affaire à suivre.
- Speaker #1
Ă€ bientĂ´t. Ciao, ciao.
- Speaker #0
Inside IEM, le podcast de la Digital School de Devincy Higher Education. Retrouvez interviews, actus, chroniques, bref, tout ce qui bouge dans le monde du digital.