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Inspirez : Le podcast qui vous révèle

[EXTRAIT] Nicolas Naïditch : son parcours en sociologie [philosophie] [sociologie]

[EXTRAIT] Nicolas Naïditch : son parcours en sociologie [philosophie] [sociologie]

06min |31/12/2024
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[EXTRAIT] Nicolas Naïditch : son parcours en sociologie [philosophie] [sociologie]

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06min |31/12/2024
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Description

Dans cet extrait, je vous présente Nicolas Naïditch, docteur en sociologie.


Je vous invite à écouter un extrait de notre échange où Nicolas nous raconte comment ses études en sociologie et en philosophie l'ont amené à réaliser l'importance de l'interdisciplinarité. Il partage avec nous les défis qu'il a rencontrés durant son parcours académique, notamment les difficultés de financement et d'insertion professionnelle qui touchent de nombreux chercheurs en sciences sociales aujourd'hui.


Pour écouter l’épisode complet, tapez “Nicolas Naïditch : les enjeux du système de santé.” sur votre plateforme d’écoute favorite.


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co

🎙️ Inspirez : le podcast qui vous révèle, animé par Fabien Bénédé, met en lumière des parcours d’athlète, des carrières sportives et des parcours entrepreneuriaux inspirants. Chaque semaine, plongez dans des interviews profondes avec des personnalités inspirantes.


À mi-chemin entre podcast sport et entrepreneuriat, Inspirez vous offre des témoignages carrières captivants : anciens champions devenus entrepreneurs, coachs, fondateurs de start-ups ou dirigeants. Le podcast Inspirez est une véritable source d’inspiration sportive et d’inspirations professionnelles, destinée à celles et ceux qui veulent progresser, évoluer et s’ouvrir à de nouvelles perspectives de réussite.


🔍 Que vous soyez entrepreneur, sportif, étudiant, en reconversion ou tout simplement en quête d’inspiration, chaque interview et chaque rencontre inspirante vous apportera un regard renouvelé sur la résilience, la discipline, la créativité, et l’efficacité professionnelle.


💼 Inspirez – le podcast qui vous révèle, c’est bien plus qu’une émission : c’est un espace d’exploration humaine, où l’on parle avec franchise et profondeur d’entrepreneuriat, de parcours d’athlète, de reconversion, de vision, d’échecs constructifs et de succès durables.


✨ Des récits forts, humains, inspirants, à écouter sur toutes les plateformes. Abonnez-vous à Inspirez, et laissez-vous porter par des histoires qui font grandir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'appuyer Nicolas Neidich, sociologue et spécialiste de l'expérience patient. Nicolas est docteur en sociologie et possède une formation en recherche clinique. Il se consacre à la compréhension des parcours de soins et à l'évolution des dispositifs médicaux, ainsi qu'à l'étude des inégalités sociales de santé. Il partage également son expertise en enseignant la méthodologie de recherche dans des instituts de formation en masso-kinésithérapie. Je vous invite à écouter un extrait de notre échange et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet. Et justement, la sociologie, tu as tellement aimé que tu as été jusqu'au doctorat, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup aimé la sociologie. Et c'est là que je vais revenir. Pendant mes études de sociologie, j'ai travaillé quasiment tout le temps. tous les étés c'est certain, une bonne partie des vacances toujours sur les stands etc ça a été vraiment une période qui a été formatrice pour moi parce que j'avais vraiment le côté fac avec la théorie des différents mondes sociaux etc et puis le reste du temps en fait j'étais sur les marchés, les braderies et les festivals à vendre de l'accessoire fumeur je n'en dirai pas plus et à côtoyer ce qu'on appelle les camelots et à découvrir ce monde des camelots il y a plein de choses qui sont marrantes avec les camelots par exemple je leur demande s'ils ont bien travaillé et jamais ils diront ouais ouais j'ai vraiment bien travaillé ils diront toujours ouais ça bosse Ouais, ça bosse. Et avec un monde aussi sur lequel c'est aussi ce qui matchait un peu pour moi avec la fac, c'est que finalement, c'est un monde de l'autonomie. C'est-à-dire que moi, j'étais payé au 10% vendeur. Donc, c'était complètement dépendant du chiffre d'affaires qu'on allait réaliser. Donc, tu ne comptes pas tes heures. Tu travailles dans des conditions qui sont en fait extrêmement difficiles. Il y a des festivals, ça peut être 4 jours de travail. Tu as le temps d'y aller, tu dois déballer. Ensuite le matin ça ouvre à 10h, le soir ça termine à 4h du matin, t'as une compétition pour celui qui fermera le plus tard, comme si c'était vraiment le truc le plus intelligent à faire, mais enfin tu finis, t'es rincé. T'affrontes les tempêtes, les intempéries, tu prends attention à tes relations avec les gens, donc j'avais toute cette partie de ma vie à côté de la fac. Et pour revenir sur la fac, pour moi ça a été comme je disais une évidence de continu en socio. J'ai fait un double cursus socio-philo quand j'étais en deuxième année de socio. Ça a été une année extrêmement stimulante. Je suis toujours fan de la philosophie, mais ça a été très dur parce qu'il y a énormément de lectures. Et puis pour le coup, il faut être capable de faire des commentaires de textes et des dissertations typiquement en quatre heures. Pas forcément avec un temps de réflexion derrière. Et puis surtout, je me suis rendu compte que ça aussi, ça a son importance pour le reste finalement de mon parcours. C'est que l'interdisciplinarité, si c'est quelque chose qui est plutôt vanté, c'est quelque chose qui est très compliqué à mettre en place. Typiquement parce que les modes de pensée peuvent parfois se contredire. Et typiquement, ce que tu apprends en philosophie quand tu es en première année, c'est la philosophie qui est plutôt occidentale. On va te faire la morale, par exemple. Chose, bien, le mal, en fonction de quoi, mais les critères qui sont occidentaux. Et à côté de ça, j'avais des cours d'anthropologie où on disait Oui, mais bon, finalement, tu es des enfants, c'est pas très grave, ça peut être un mode de régulation de la société. La notion de viol, c'est une notion qui est dépendante de la culture dans laquelle tu te situes. Je ne sais pas si tu as déjà lu le Marquis de Sade, mais c'est un peu des choses qui peuvent complètement t'emmêler par rapport à tes repères moraux. Ça a été assez compliqué d'allier la sociologie à la philosophie, en tout cas la philosophie sur un stade de L1 où il faut que tu apprennes à prendre les bases de la discipline. Donc je n'ai pas poursuivi, mais j'en garde un souvenir exceptionnel. Et puis ce qui a été un vrai marquant pour moi en socio, c'était quand je suis arrivé en master, alors pas tant sur les cours parce que je pense que dès la... Dès la licence 3, je commençais un petit peu à m'ennuyer. Je faisais beaucoup de concours étudiants pour passer le temps. Je travaillais aussi encore à côté, aussi au centre de ressources en langue, patati patata, mais il y a eu plein de jobs à côté. Le master a été une vraie découverte pour moi parce que j'ai découvert le mémoire et j'ai travaillé sur le don du corps à la science. Et là, en fait, vraiment, j'avais le mode d'expression et le mode de travail qui me convenait le plus, c'est-à-dire vraiment pouvoir réfléchir très sur approfondi sur un sujet. Tu veux que je te parle tout de suite du doctorat ?

  • Speaker #0

    Ouais. c'était ma question suivante justement t'as peut-être dit doctorat et pourquoi ce choix ?

  • Speaker #1

    c'est un choix et un Ausha c'est à dire que pour moi je me plaisais tellement en sociologie, je me plaisais tellement finalement dans la rédaction du mémoire que je me suis dit je vais partir sur un doctorat j'avais pas trop de considération sur la professionnalisation qui pouvait suivre à la suite de mon doctorat je savais que c'était compliqué pour la sociologie de s'insérer mais j'avais quand même choisi un petit peu la spécialité qui était la sociologie de la santé sachant que le master que je faisais c'était un master d'urbanisme pas non plus Je suis expert à la base sur les politiques de la vie. Je ne sais pas si les gens y voient la webcam, mais... Voilà.

  • Speaker #0

    Il est virant sur YouTube.

  • Speaker #1

    Voilà. Ce qui n'était pas mon grand-quille dans la vie, mais ça a été intéressant. Et en fait, pour moi, le doctorat, ça a été la suite logique, juste parce que je voulais continuer à approfondir mes compétences en sciences du haut. Ce qui s'est plutôt posé comme question, c'est comment faire un doctorat, qui est vraiment un truc qui est compliqué, sachant que, en fait, si tu veux faire un doctorat, en théorie, il faut être financé, que tu as plusieurs sources de financement. Je ne vais pas vous expliquer tout le fonctionnement de l'université, mais en gros, soit tu as une bourse, notamment du ministère, et tu les finances pendant trois ans pour faire ta thèse, et à côté de ça, tu fais des cours, soit tu te débrouilles pour avoir un financement à côté. Et puis... on appelle des financements d'entreprise, etc. Il se trouve que les financements ministériels, il y en a très peu. Je crois qu'il y en a un pour ce qu'on appelle 8 départements, c'est-à-dire, nous, il y a la sociologie, la psychologie, l'histoire, l'histoire de l'art. Je crois qu'il y avait la géographie, donc tu as un financement pour potentiellement 15 ou 20 candidats. Et en réalité, ce n'est pas tant la pertinence des candidats qui compte que quel est le département. Donc, quelle est la discipline qu'il y a eu de financement l'année d'avant ? Parce qu'il faut être un petit peu équitable. Je n'ai même pas songé à présenter la demande de financement ministérielle puisque la personne qu'il avait eu l'année d'avant, finalement, a été en sociologie. Donc, je me suis dit, ce n'est même pas la peine dans ces conditions-là.

Description

Dans cet extrait, je vous présente Nicolas Naïditch, docteur en sociologie.


Je vous invite à écouter un extrait de notre échange où Nicolas nous raconte comment ses études en sociologie et en philosophie l'ont amené à réaliser l'importance de l'interdisciplinarité. Il partage avec nous les défis qu'il a rencontrés durant son parcours académique, notamment les difficultés de financement et d'insertion professionnelle qui touchent de nombreux chercheurs en sciences sociales aujourd'hui.


Pour écouter l’épisode complet, tapez “Nicolas Naïditch : les enjeux du système de santé.” sur votre plateforme d’écoute favorite.


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co

🎙️ Inspirez : le podcast qui vous révèle, animé par Fabien Bénédé, met en lumière des parcours d’athlète, des carrières sportives et des parcours entrepreneuriaux inspirants. Chaque semaine, plongez dans des interviews profondes avec des personnalités inspirantes.


À mi-chemin entre podcast sport et entrepreneuriat, Inspirez vous offre des témoignages carrières captivants : anciens champions devenus entrepreneurs, coachs, fondateurs de start-ups ou dirigeants. Le podcast Inspirez est une véritable source d’inspiration sportive et d’inspirations professionnelles, destinée à celles et ceux qui veulent progresser, évoluer et s’ouvrir à de nouvelles perspectives de réussite.


🔍 Que vous soyez entrepreneur, sportif, étudiant, en reconversion ou tout simplement en quête d’inspiration, chaque interview et chaque rencontre inspirante vous apportera un regard renouvelé sur la résilience, la discipline, la créativité, et l’efficacité professionnelle.


💼 Inspirez – le podcast qui vous révèle, c’est bien plus qu’une émission : c’est un espace d’exploration humaine, où l’on parle avec franchise et profondeur d’entrepreneuriat, de parcours d’athlète, de reconversion, de vision, d’échecs constructifs et de succès durables.


✨ Des récits forts, humains, inspirants, à écouter sur toutes les plateformes. Abonnez-vous à Inspirez, et laissez-vous porter par des histoires qui font grandir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'appuyer Nicolas Neidich, sociologue et spécialiste de l'expérience patient. Nicolas est docteur en sociologie et possède une formation en recherche clinique. Il se consacre à la compréhension des parcours de soins et à l'évolution des dispositifs médicaux, ainsi qu'à l'étude des inégalités sociales de santé. Il partage également son expertise en enseignant la méthodologie de recherche dans des instituts de formation en masso-kinésithérapie. Je vous invite à écouter un extrait de notre échange et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet. Et justement, la sociologie, tu as tellement aimé que tu as été jusqu'au doctorat, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup aimé la sociologie. Et c'est là que je vais revenir. Pendant mes études de sociologie, j'ai travaillé quasiment tout le temps. tous les étés c'est certain, une bonne partie des vacances toujours sur les stands etc ça a été vraiment une période qui a été formatrice pour moi parce que j'avais vraiment le côté fac avec la théorie des différents mondes sociaux etc et puis le reste du temps en fait j'étais sur les marchés, les braderies et les festivals à vendre de l'accessoire fumeur je n'en dirai pas plus et à côtoyer ce qu'on appelle les camelots et à découvrir ce monde des camelots il y a plein de choses qui sont marrantes avec les camelots par exemple je leur demande s'ils ont bien travaillé et jamais ils diront ouais ouais j'ai vraiment bien travaillé ils diront toujours ouais ça bosse Ouais, ça bosse. Et avec un monde aussi sur lequel c'est aussi ce qui matchait un peu pour moi avec la fac, c'est que finalement, c'est un monde de l'autonomie. C'est-à-dire que moi, j'étais payé au 10% vendeur. Donc, c'était complètement dépendant du chiffre d'affaires qu'on allait réaliser. Donc, tu ne comptes pas tes heures. Tu travailles dans des conditions qui sont en fait extrêmement difficiles. Il y a des festivals, ça peut être 4 jours de travail. Tu as le temps d'y aller, tu dois déballer. Ensuite le matin ça ouvre à 10h, le soir ça termine à 4h du matin, t'as une compétition pour celui qui fermera le plus tard, comme si c'était vraiment le truc le plus intelligent à faire, mais enfin tu finis, t'es rincé. T'affrontes les tempêtes, les intempéries, tu prends attention à tes relations avec les gens, donc j'avais toute cette partie de ma vie à côté de la fac. Et pour revenir sur la fac, pour moi ça a été comme je disais une évidence de continu en socio. J'ai fait un double cursus socio-philo quand j'étais en deuxième année de socio. Ça a été une année extrêmement stimulante. Je suis toujours fan de la philosophie, mais ça a été très dur parce qu'il y a énormément de lectures. Et puis pour le coup, il faut être capable de faire des commentaires de textes et des dissertations typiquement en quatre heures. Pas forcément avec un temps de réflexion derrière. Et puis surtout, je me suis rendu compte que ça aussi, ça a son importance pour le reste finalement de mon parcours. C'est que l'interdisciplinarité, si c'est quelque chose qui est plutôt vanté, c'est quelque chose qui est très compliqué à mettre en place. Typiquement parce que les modes de pensée peuvent parfois se contredire. Et typiquement, ce que tu apprends en philosophie quand tu es en première année, c'est la philosophie qui est plutôt occidentale. On va te faire la morale, par exemple. Chose, bien, le mal, en fonction de quoi, mais les critères qui sont occidentaux. Et à côté de ça, j'avais des cours d'anthropologie où on disait Oui, mais bon, finalement, tu es des enfants, c'est pas très grave, ça peut être un mode de régulation de la société. La notion de viol, c'est une notion qui est dépendante de la culture dans laquelle tu te situes. Je ne sais pas si tu as déjà lu le Marquis de Sade, mais c'est un peu des choses qui peuvent complètement t'emmêler par rapport à tes repères moraux. Ça a été assez compliqué d'allier la sociologie à la philosophie, en tout cas la philosophie sur un stade de L1 où il faut que tu apprennes à prendre les bases de la discipline. Donc je n'ai pas poursuivi, mais j'en garde un souvenir exceptionnel. Et puis ce qui a été un vrai marquant pour moi en socio, c'était quand je suis arrivé en master, alors pas tant sur les cours parce que je pense que dès la... Dès la licence 3, je commençais un petit peu à m'ennuyer. Je faisais beaucoup de concours étudiants pour passer le temps. Je travaillais aussi encore à côté, aussi au centre de ressources en langue, patati patata, mais il y a eu plein de jobs à côté. Le master a été une vraie découverte pour moi parce que j'ai découvert le mémoire et j'ai travaillé sur le don du corps à la science. Et là, en fait, vraiment, j'avais le mode d'expression et le mode de travail qui me convenait le plus, c'est-à-dire vraiment pouvoir réfléchir très sur approfondi sur un sujet. Tu veux que je te parle tout de suite du doctorat ?

  • Speaker #0

    Ouais. c'était ma question suivante justement t'as peut-être dit doctorat et pourquoi ce choix ?

  • Speaker #1

    c'est un choix et un Ausha c'est à dire que pour moi je me plaisais tellement en sociologie, je me plaisais tellement finalement dans la rédaction du mémoire que je me suis dit je vais partir sur un doctorat j'avais pas trop de considération sur la professionnalisation qui pouvait suivre à la suite de mon doctorat je savais que c'était compliqué pour la sociologie de s'insérer mais j'avais quand même choisi un petit peu la spécialité qui était la sociologie de la santé sachant que le master que je faisais c'était un master d'urbanisme pas non plus Je suis expert à la base sur les politiques de la vie. Je ne sais pas si les gens y voient la webcam, mais... Voilà.

  • Speaker #0

    Il est virant sur YouTube.

  • Speaker #1

    Voilà. Ce qui n'était pas mon grand-quille dans la vie, mais ça a été intéressant. Et en fait, pour moi, le doctorat, ça a été la suite logique, juste parce que je voulais continuer à approfondir mes compétences en sciences du haut. Ce qui s'est plutôt posé comme question, c'est comment faire un doctorat, qui est vraiment un truc qui est compliqué, sachant que, en fait, si tu veux faire un doctorat, en théorie, il faut être financé, que tu as plusieurs sources de financement. Je ne vais pas vous expliquer tout le fonctionnement de l'université, mais en gros, soit tu as une bourse, notamment du ministère, et tu les finances pendant trois ans pour faire ta thèse, et à côté de ça, tu fais des cours, soit tu te débrouilles pour avoir un financement à côté. Et puis... on appelle des financements d'entreprise, etc. Il se trouve que les financements ministériels, il y en a très peu. Je crois qu'il y en a un pour ce qu'on appelle 8 départements, c'est-à-dire, nous, il y a la sociologie, la psychologie, l'histoire, l'histoire de l'art. Je crois qu'il y avait la géographie, donc tu as un financement pour potentiellement 15 ou 20 candidats. Et en réalité, ce n'est pas tant la pertinence des candidats qui compte que quel est le département. Donc, quelle est la discipline qu'il y a eu de financement l'année d'avant ? Parce qu'il faut être un petit peu équitable. Je n'ai même pas songé à présenter la demande de financement ministérielle puisque la personne qu'il avait eu l'année d'avant, finalement, a été en sociologie. Donc, je me suis dit, ce n'est même pas la peine dans ces conditions-là.

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Dans cet extrait, je vous présente Nicolas Naïditch, docteur en sociologie.


Je vous invite à écouter un extrait de notre échange où Nicolas nous raconte comment ses études en sociologie et en philosophie l'ont amené à réaliser l'importance de l'interdisciplinarité. Il partage avec nous les défis qu'il a rencontrés durant son parcours académique, notamment les difficultés de financement et d'insertion professionnelle qui touchent de nombreux chercheurs en sciences sociales aujourd'hui.


Pour écouter l’épisode complet, tapez “Nicolas Naïditch : les enjeux du système de santé.” sur votre plateforme d’écoute favorite.


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co

🎙️ Inspirez : le podcast qui vous révèle, animé par Fabien Bénédé, met en lumière des parcours d’athlète, des carrières sportives et des parcours entrepreneuriaux inspirants. Chaque semaine, plongez dans des interviews profondes avec des personnalités inspirantes.


À mi-chemin entre podcast sport et entrepreneuriat, Inspirez vous offre des témoignages carrières captivants : anciens champions devenus entrepreneurs, coachs, fondateurs de start-ups ou dirigeants. Le podcast Inspirez est une véritable source d’inspiration sportive et d’inspirations professionnelles, destinée à celles et ceux qui veulent progresser, évoluer et s’ouvrir à de nouvelles perspectives de réussite.


🔍 Que vous soyez entrepreneur, sportif, étudiant, en reconversion ou tout simplement en quête d’inspiration, chaque interview et chaque rencontre inspirante vous apportera un regard renouvelé sur la résilience, la discipline, la créativité, et l’efficacité professionnelle.


💼 Inspirez – le podcast qui vous révèle, c’est bien plus qu’une émission : c’est un espace d’exploration humaine, où l’on parle avec franchise et profondeur d’entrepreneuriat, de parcours d’athlète, de reconversion, de vision, d’échecs constructifs et de succès durables.


✨ Des récits forts, humains, inspirants, à écouter sur toutes les plateformes. Abonnez-vous à Inspirez, et laissez-vous porter par des histoires qui font grandir.


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  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'appuyer Nicolas Neidich, sociologue et spécialiste de l'expérience patient. Nicolas est docteur en sociologie et possède une formation en recherche clinique. Il se consacre à la compréhension des parcours de soins et à l'évolution des dispositifs médicaux, ainsi qu'à l'étude des inégalités sociales de santé. Il partage également son expertise en enseignant la méthodologie de recherche dans des instituts de formation en masso-kinésithérapie. Je vous invite à écouter un extrait de notre échange et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet. Et justement, la sociologie, tu as tellement aimé que tu as été jusqu'au doctorat, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup aimé la sociologie. Et c'est là que je vais revenir. Pendant mes études de sociologie, j'ai travaillé quasiment tout le temps. tous les étés c'est certain, une bonne partie des vacances toujours sur les stands etc ça a été vraiment une période qui a été formatrice pour moi parce que j'avais vraiment le côté fac avec la théorie des différents mondes sociaux etc et puis le reste du temps en fait j'étais sur les marchés, les braderies et les festivals à vendre de l'accessoire fumeur je n'en dirai pas plus et à côtoyer ce qu'on appelle les camelots et à découvrir ce monde des camelots il y a plein de choses qui sont marrantes avec les camelots par exemple je leur demande s'ils ont bien travaillé et jamais ils diront ouais ouais j'ai vraiment bien travaillé ils diront toujours ouais ça bosse Ouais, ça bosse. Et avec un monde aussi sur lequel c'est aussi ce qui matchait un peu pour moi avec la fac, c'est que finalement, c'est un monde de l'autonomie. C'est-à-dire que moi, j'étais payé au 10% vendeur. Donc, c'était complètement dépendant du chiffre d'affaires qu'on allait réaliser. Donc, tu ne comptes pas tes heures. Tu travailles dans des conditions qui sont en fait extrêmement difficiles. Il y a des festivals, ça peut être 4 jours de travail. Tu as le temps d'y aller, tu dois déballer. Ensuite le matin ça ouvre à 10h, le soir ça termine à 4h du matin, t'as une compétition pour celui qui fermera le plus tard, comme si c'était vraiment le truc le plus intelligent à faire, mais enfin tu finis, t'es rincé. T'affrontes les tempêtes, les intempéries, tu prends attention à tes relations avec les gens, donc j'avais toute cette partie de ma vie à côté de la fac. Et pour revenir sur la fac, pour moi ça a été comme je disais une évidence de continu en socio. J'ai fait un double cursus socio-philo quand j'étais en deuxième année de socio. Ça a été une année extrêmement stimulante. Je suis toujours fan de la philosophie, mais ça a été très dur parce qu'il y a énormément de lectures. Et puis pour le coup, il faut être capable de faire des commentaires de textes et des dissertations typiquement en quatre heures. Pas forcément avec un temps de réflexion derrière. Et puis surtout, je me suis rendu compte que ça aussi, ça a son importance pour le reste finalement de mon parcours. C'est que l'interdisciplinarité, si c'est quelque chose qui est plutôt vanté, c'est quelque chose qui est très compliqué à mettre en place. Typiquement parce que les modes de pensée peuvent parfois se contredire. Et typiquement, ce que tu apprends en philosophie quand tu es en première année, c'est la philosophie qui est plutôt occidentale. On va te faire la morale, par exemple. Chose, bien, le mal, en fonction de quoi, mais les critères qui sont occidentaux. Et à côté de ça, j'avais des cours d'anthropologie où on disait Oui, mais bon, finalement, tu es des enfants, c'est pas très grave, ça peut être un mode de régulation de la société. La notion de viol, c'est une notion qui est dépendante de la culture dans laquelle tu te situes. Je ne sais pas si tu as déjà lu le Marquis de Sade, mais c'est un peu des choses qui peuvent complètement t'emmêler par rapport à tes repères moraux. Ça a été assez compliqué d'allier la sociologie à la philosophie, en tout cas la philosophie sur un stade de L1 où il faut que tu apprennes à prendre les bases de la discipline. Donc je n'ai pas poursuivi, mais j'en garde un souvenir exceptionnel. Et puis ce qui a été un vrai marquant pour moi en socio, c'était quand je suis arrivé en master, alors pas tant sur les cours parce que je pense que dès la... Dès la licence 3, je commençais un petit peu à m'ennuyer. Je faisais beaucoup de concours étudiants pour passer le temps. Je travaillais aussi encore à côté, aussi au centre de ressources en langue, patati patata, mais il y a eu plein de jobs à côté. Le master a été une vraie découverte pour moi parce que j'ai découvert le mémoire et j'ai travaillé sur le don du corps à la science. Et là, en fait, vraiment, j'avais le mode d'expression et le mode de travail qui me convenait le plus, c'est-à-dire vraiment pouvoir réfléchir très sur approfondi sur un sujet. Tu veux que je te parle tout de suite du doctorat ?

  • Speaker #0

    Ouais. c'était ma question suivante justement t'as peut-être dit doctorat et pourquoi ce choix ?

  • Speaker #1

    c'est un choix et un Ausha c'est à dire que pour moi je me plaisais tellement en sociologie, je me plaisais tellement finalement dans la rédaction du mémoire que je me suis dit je vais partir sur un doctorat j'avais pas trop de considération sur la professionnalisation qui pouvait suivre à la suite de mon doctorat je savais que c'était compliqué pour la sociologie de s'insérer mais j'avais quand même choisi un petit peu la spécialité qui était la sociologie de la santé sachant que le master que je faisais c'était un master d'urbanisme pas non plus Je suis expert à la base sur les politiques de la vie. Je ne sais pas si les gens y voient la webcam, mais... Voilà.

  • Speaker #0

    Il est virant sur YouTube.

  • Speaker #1

    Voilà. Ce qui n'était pas mon grand-quille dans la vie, mais ça a été intéressant. Et en fait, pour moi, le doctorat, ça a été la suite logique, juste parce que je voulais continuer à approfondir mes compétences en sciences du haut. Ce qui s'est plutôt posé comme question, c'est comment faire un doctorat, qui est vraiment un truc qui est compliqué, sachant que, en fait, si tu veux faire un doctorat, en théorie, il faut être financé, que tu as plusieurs sources de financement. Je ne vais pas vous expliquer tout le fonctionnement de l'université, mais en gros, soit tu as une bourse, notamment du ministère, et tu les finances pendant trois ans pour faire ta thèse, et à côté de ça, tu fais des cours, soit tu te débrouilles pour avoir un financement à côté. Et puis... on appelle des financements d'entreprise, etc. Il se trouve que les financements ministériels, il y en a très peu. Je crois qu'il y en a un pour ce qu'on appelle 8 départements, c'est-à-dire, nous, il y a la sociologie, la psychologie, l'histoire, l'histoire de l'art. Je crois qu'il y avait la géographie, donc tu as un financement pour potentiellement 15 ou 20 candidats. Et en réalité, ce n'est pas tant la pertinence des candidats qui compte que quel est le département. Donc, quelle est la discipline qu'il y a eu de financement l'année d'avant ? Parce qu'il faut être un petit peu équitable. Je n'ai même pas songé à présenter la demande de financement ministérielle puisque la personne qu'il avait eu l'année d'avant, finalement, a été en sociologie. Donc, je me suis dit, ce n'est même pas la peine dans ces conditions-là.

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Dans cet extrait, je vous présente Nicolas Naïditch, docteur en sociologie.


Je vous invite à écouter un extrait de notre échange où Nicolas nous raconte comment ses études en sociologie et en philosophie l'ont amené à réaliser l'importance de l'interdisciplinarité. Il partage avec nous les défis qu'il a rencontrés durant son parcours académique, notamment les difficultés de financement et d'insertion professionnelle qui touchent de nombreux chercheurs en sciences sociales aujourd'hui.


Pour écouter l’épisode complet, tapez “Nicolas Naïditch : les enjeux du système de santé.” sur votre plateforme d’écoute favorite.


Retrouvez la biographie de notre invité et l'ensemble des personnalités de notre podcast sur notre site : https://www.inspirez.co

🎙️ Inspirez : le podcast qui vous révèle, animé par Fabien Bénédé, met en lumière des parcours d’athlète, des carrières sportives et des parcours entrepreneuriaux inspirants. Chaque semaine, plongez dans des interviews profondes avec des personnalités inspirantes.


À mi-chemin entre podcast sport et entrepreneuriat, Inspirez vous offre des témoignages carrières captivants : anciens champions devenus entrepreneurs, coachs, fondateurs de start-ups ou dirigeants. Le podcast Inspirez est une véritable source d’inspiration sportive et d’inspirations professionnelles, destinée à celles et ceux qui veulent progresser, évoluer et s’ouvrir à de nouvelles perspectives de réussite.


🔍 Que vous soyez entrepreneur, sportif, étudiant, en reconversion ou tout simplement en quête d’inspiration, chaque interview et chaque rencontre inspirante vous apportera un regard renouvelé sur la résilience, la discipline, la créativité, et l’efficacité professionnelle.


💼 Inspirez – le podcast qui vous révèle, c’est bien plus qu’une émission : c’est un espace d’exploration humaine, où l’on parle avec franchise et profondeur d’entrepreneuriat, de parcours d’athlète, de reconversion, de vision, d’échecs constructifs et de succès durables.


✨ Des récits forts, humains, inspirants, à écouter sur toutes les plateformes. Abonnez-vous à Inspirez, et laissez-vous porter par des histoires qui font grandir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Dans ce nouvel épisode du podcast Inspiré, j'ai le plaisir d'appuyer Nicolas Neidich, sociologue et spécialiste de l'expérience patient. Nicolas est docteur en sociologie et possède une formation en recherche clinique. Il se consacre à la compréhension des parcours de soins et à l'évolution des dispositifs médicaux, ainsi qu'à l'étude des inégalités sociales de santé. Il partage également son expertise en enseignant la méthodologie de recherche dans des instituts de formation en masso-kinésithérapie. Je vous invite à écouter un extrait de notre échange et je vous donne rendez-vous dans deux jours pour l'épisode au complet. Et justement, la sociologie, tu as tellement aimé que tu as été jusqu'au doctorat, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup aimé la sociologie. Et c'est là que je vais revenir. Pendant mes études de sociologie, j'ai travaillé quasiment tout le temps. tous les étés c'est certain, une bonne partie des vacances toujours sur les stands etc ça a été vraiment une période qui a été formatrice pour moi parce que j'avais vraiment le côté fac avec la théorie des différents mondes sociaux etc et puis le reste du temps en fait j'étais sur les marchés, les braderies et les festivals à vendre de l'accessoire fumeur je n'en dirai pas plus et à côtoyer ce qu'on appelle les camelots et à découvrir ce monde des camelots il y a plein de choses qui sont marrantes avec les camelots par exemple je leur demande s'ils ont bien travaillé et jamais ils diront ouais ouais j'ai vraiment bien travaillé ils diront toujours ouais ça bosse Ouais, ça bosse. Et avec un monde aussi sur lequel c'est aussi ce qui matchait un peu pour moi avec la fac, c'est que finalement, c'est un monde de l'autonomie. C'est-à-dire que moi, j'étais payé au 10% vendeur. Donc, c'était complètement dépendant du chiffre d'affaires qu'on allait réaliser. Donc, tu ne comptes pas tes heures. Tu travailles dans des conditions qui sont en fait extrêmement difficiles. Il y a des festivals, ça peut être 4 jours de travail. Tu as le temps d'y aller, tu dois déballer. Ensuite le matin ça ouvre à 10h, le soir ça termine à 4h du matin, t'as une compétition pour celui qui fermera le plus tard, comme si c'était vraiment le truc le plus intelligent à faire, mais enfin tu finis, t'es rincé. T'affrontes les tempêtes, les intempéries, tu prends attention à tes relations avec les gens, donc j'avais toute cette partie de ma vie à côté de la fac. Et pour revenir sur la fac, pour moi ça a été comme je disais une évidence de continu en socio. J'ai fait un double cursus socio-philo quand j'étais en deuxième année de socio. Ça a été une année extrêmement stimulante. Je suis toujours fan de la philosophie, mais ça a été très dur parce qu'il y a énormément de lectures. Et puis pour le coup, il faut être capable de faire des commentaires de textes et des dissertations typiquement en quatre heures. Pas forcément avec un temps de réflexion derrière. Et puis surtout, je me suis rendu compte que ça aussi, ça a son importance pour le reste finalement de mon parcours. C'est que l'interdisciplinarité, si c'est quelque chose qui est plutôt vanté, c'est quelque chose qui est très compliqué à mettre en place. Typiquement parce que les modes de pensée peuvent parfois se contredire. Et typiquement, ce que tu apprends en philosophie quand tu es en première année, c'est la philosophie qui est plutôt occidentale. On va te faire la morale, par exemple. Chose, bien, le mal, en fonction de quoi, mais les critères qui sont occidentaux. Et à côté de ça, j'avais des cours d'anthropologie où on disait Oui, mais bon, finalement, tu es des enfants, c'est pas très grave, ça peut être un mode de régulation de la société. La notion de viol, c'est une notion qui est dépendante de la culture dans laquelle tu te situes. Je ne sais pas si tu as déjà lu le Marquis de Sade, mais c'est un peu des choses qui peuvent complètement t'emmêler par rapport à tes repères moraux. Ça a été assez compliqué d'allier la sociologie à la philosophie, en tout cas la philosophie sur un stade de L1 où il faut que tu apprennes à prendre les bases de la discipline. Donc je n'ai pas poursuivi, mais j'en garde un souvenir exceptionnel. Et puis ce qui a été un vrai marquant pour moi en socio, c'était quand je suis arrivé en master, alors pas tant sur les cours parce que je pense que dès la... Dès la licence 3, je commençais un petit peu à m'ennuyer. Je faisais beaucoup de concours étudiants pour passer le temps. Je travaillais aussi encore à côté, aussi au centre de ressources en langue, patati patata, mais il y a eu plein de jobs à côté. Le master a été une vraie découverte pour moi parce que j'ai découvert le mémoire et j'ai travaillé sur le don du corps à la science. Et là, en fait, vraiment, j'avais le mode d'expression et le mode de travail qui me convenait le plus, c'est-à-dire vraiment pouvoir réfléchir très sur approfondi sur un sujet. Tu veux que je te parle tout de suite du doctorat ?

  • Speaker #0

    Ouais. c'était ma question suivante justement t'as peut-être dit doctorat et pourquoi ce choix ?

  • Speaker #1

    c'est un choix et un Ausha c'est à dire que pour moi je me plaisais tellement en sociologie, je me plaisais tellement finalement dans la rédaction du mémoire que je me suis dit je vais partir sur un doctorat j'avais pas trop de considération sur la professionnalisation qui pouvait suivre à la suite de mon doctorat je savais que c'était compliqué pour la sociologie de s'insérer mais j'avais quand même choisi un petit peu la spécialité qui était la sociologie de la santé sachant que le master que je faisais c'était un master d'urbanisme pas non plus Je suis expert à la base sur les politiques de la vie. Je ne sais pas si les gens y voient la webcam, mais... Voilà.

  • Speaker #0

    Il est virant sur YouTube.

  • Speaker #1

    Voilà. Ce qui n'était pas mon grand-quille dans la vie, mais ça a été intéressant. Et en fait, pour moi, le doctorat, ça a été la suite logique, juste parce que je voulais continuer à approfondir mes compétences en sciences du haut. Ce qui s'est plutôt posé comme question, c'est comment faire un doctorat, qui est vraiment un truc qui est compliqué, sachant que, en fait, si tu veux faire un doctorat, en théorie, il faut être financé, que tu as plusieurs sources de financement. Je ne vais pas vous expliquer tout le fonctionnement de l'université, mais en gros, soit tu as une bourse, notamment du ministère, et tu les finances pendant trois ans pour faire ta thèse, et à côté de ça, tu fais des cours, soit tu te débrouilles pour avoir un financement à côté. Et puis... on appelle des financements d'entreprise, etc. Il se trouve que les financements ministériels, il y en a très peu. Je crois qu'il y en a un pour ce qu'on appelle 8 départements, c'est-à-dire, nous, il y a la sociologie, la psychologie, l'histoire, l'histoire de l'art. Je crois qu'il y avait la géographie, donc tu as un financement pour potentiellement 15 ou 20 candidats. Et en réalité, ce n'est pas tant la pertinence des candidats qui compte que quel est le département. Donc, quelle est la discipline qu'il y a eu de financement l'année d'avant ? Parce qu'il faut être un petit peu équitable. Je n'ai même pas songé à présenter la demande de financement ministérielle puisque la personne qu'il avait eu l'année d'avant, finalement, a été en sociologie. Donc, je me suis dit, ce n'est même pas la peine dans ces conditions-là.

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