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Interpol Story

S1 E2 - Ruja IGNATOVA : une crypto-queen pour un crypto-Ponzi

S1 E2 - Ruja IGNATOVA : une crypto-queen pour un crypto-Ponzi

14min |21/07/2025
Play
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14min |21/07/2025
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Description

Ruja Ignatova, surnommée la « Cryptoqueen », est l’architecte présumée de l’une des plus grandes escroqueries financières du XXIe siècle. Née en 1980 à Roussé, en Bulgarie, elle émigre en Allemagne à l’adolescence. Élève brillante, elle étudie le droit à Constance, puis à Oxford, avant d’obtenir un doctorat en droit privé européen.


Polyglotte, élégante, ambitieuse, elle débute sa carrière chez McKinsey avant de se lancer dans les affaires. En 2012, condamnée pour fraude comptable liée à une fonderie allemande, elle tire de cette expérience un savoir stratégique sur les failles juridiques du système. En 2014, elle lance OneCoin, une prétendue cryptomonnaie révolutionnaire, vendue via un système de marketing de réseau. Présentée comme la future rivale du Bitcoin, OneCoin promet des rendements spectaculaires.


Ruja multiplie les conférences mondiales, les shows fastueux, et impose son image de leader charismatique. Elle affirme que OneCoin repose sur une blockchain innovante, accessible via des packs éducatifs vendus jusqu’à 118 000 euros. En réalité, aucune blockchain n’existe : tout repose sur une illusion entretenue par des écrans, des plateformes fictives et des présentations sophistiquées.


De 2014 à 2017, OneCoin s’étend dans plus de 175 pays. Des dizaines de milliers d’investisseurs, souvent non bancarisés ou peu informés, sont séduits. Les pays d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Europe de l’Est sont particulièrement ciblés. Ruja utilise des sociétés-écrans, manipule les cours de sa fausse cryptomonnaie, et dissimule les flux financiers dans des comptes offshore. En coulisse, les profits sont immenses : plusieurs milliards d’euros détournés. À partir de 2016, les premières alertes surgissent. Les autorités de régulation de plusieurs pays dénoncent le caractère frauduleux du projet. En 2017, la plateforme XcoinX, censée permettre la conversion des OneCoins, est brutalement fermée. Les retraits deviennent impossibles. L’inquiétude grandit.

En octobre 2017, peu avant un mandat d’arrêt américain, Ruja disparaît. Depuis, elle est introuvable. Son frère Konstantin, arrêté en 2019, coopère avec la justice américaine. Il révèle les mécanismes de blanchiment et les montages complexes orchestrés par sa sœur. En 2023, Sebastian Greenwood, cofondateur, est condamné à 20 ans de prison. Plusieurs autres complices sont également jugés, mais Ruja, elle, échappe toujours aux autorités. Le FBI la classe parmi ses dix fugitifs les plus recherchés et offre 5 millions de dollars pour sa capture. Europol participe activement à la traque. Des rumeurs l’annoncent morte, d’autres vivante à Dubaï ou en Afrique du Sud. Rien n’est confirmé.


En mars 2025, une task force internationale relance l’enquête. Des villas, yachts et comptes offshore sont saisis. Des victimes intentent des actions civiles. Mais l’argent est difficile à localiser, souvent transformé en actifs non traçables. Malgré l’ampleur du scandale, la principale instigatrice demeure insaisissable. L’affaire OneCoin illustre aussi les failles des systèmes de régulation financière face aux technologies émergentes. Pendant plusieurs années, malgré les signaux d’alerte, les autorités ont peiné à réagir efficacement. Les juridictions se heurtaient aux frontières, au manque de coordination internationale et à la sophistication des montages.


Ruja s’est engouffrée dans ces failles, profitant de la lenteur administrative et du flou juridique. Elle a aussi su exploiter les dynamiques sociales : dans des régions fragilisées, le rêve d’un enrichissement rapide a supplanté la prudence. Ruja Ignatova a ainsi bâti un empire sur la croyance, et s’est volatilisée dans un mystère encore non résolu.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Ruja Ignatova, surnommée la « Cryptoqueen », est l’architecte présumée de l’une des plus grandes escroqueries financières du XXIe siècle. Née en 1980 à Roussé, en Bulgarie, elle émigre en Allemagne à l’adolescence. Élève brillante, elle étudie le droit à Constance, puis à Oxford, avant d’obtenir un doctorat en droit privé européen.


Polyglotte, élégante, ambitieuse, elle débute sa carrière chez McKinsey avant de se lancer dans les affaires. En 2012, condamnée pour fraude comptable liée à une fonderie allemande, elle tire de cette expérience un savoir stratégique sur les failles juridiques du système. En 2014, elle lance OneCoin, une prétendue cryptomonnaie révolutionnaire, vendue via un système de marketing de réseau. Présentée comme la future rivale du Bitcoin, OneCoin promet des rendements spectaculaires.


Ruja multiplie les conférences mondiales, les shows fastueux, et impose son image de leader charismatique. Elle affirme que OneCoin repose sur une blockchain innovante, accessible via des packs éducatifs vendus jusqu’à 118 000 euros. En réalité, aucune blockchain n’existe : tout repose sur une illusion entretenue par des écrans, des plateformes fictives et des présentations sophistiquées.


De 2014 à 2017, OneCoin s’étend dans plus de 175 pays. Des dizaines de milliers d’investisseurs, souvent non bancarisés ou peu informés, sont séduits. Les pays d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Europe de l’Est sont particulièrement ciblés. Ruja utilise des sociétés-écrans, manipule les cours de sa fausse cryptomonnaie, et dissimule les flux financiers dans des comptes offshore. En coulisse, les profits sont immenses : plusieurs milliards d’euros détournés. À partir de 2016, les premières alertes surgissent. Les autorités de régulation de plusieurs pays dénoncent le caractère frauduleux du projet. En 2017, la plateforme XcoinX, censée permettre la conversion des OneCoins, est brutalement fermée. Les retraits deviennent impossibles. L’inquiétude grandit.

En octobre 2017, peu avant un mandat d’arrêt américain, Ruja disparaît. Depuis, elle est introuvable. Son frère Konstantin, arrêté en 2019, coopère avec la justice américaine. Il révèle les mécanismes de blanchiment et les montages complexes orchestrés par sa sœur. En 2023, Sebastian Greenwood, cofondateur, est condamné à 20 ans de prison. Plusieurs autres complices sont également jugés, mais Ruja, elle, échappe toujours aux autorités. Le FBI la classe parmi ses dix fugitifs les plus recherchés et offre 5 millions de dollars pour sa capture. Europol participe activement à la traque. Des rumeurs l’annoncent morte, d’autres vivante à Dubaï ou en Afrique du Sud. Rien n’est confirmé.


En mars 2025, une task force internationale relance l’enquête. Des villas, yachts et comptes offshore sont saisis. Des victimes intentent des actions civiles. Mais l’argent est difficile à localiser, souvent transformé en actifs non traçables. Malgré l’ampleur du scandale, la principale instigatrice demeure insaisissable. L’affaire OneCoin illustre aussi les failles des systèmes de régulation financière face aux technologies émergentes. Pendant plusieurs années, malgré les signaux d’alerte, les autorités ont peiné à réagir efficacement. Les juridictions se heurtaient aux frontières, au manque de coordination internationale et à la sophistication des montages.


Ruja s’est engouffrée dans ces failles, profitant de la lenteur administrative et du flou juridique. Elle a aussi su exploiter les dynamiques sociales : dans des régions fragilisées, le rêve d’un enrichissement rapide a supplanté la prudence. Ruja Ignatova a ainsi bâti un empire sur la croyance, et s’est volatilisée dans un mystère encore non résolu.


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Ruja Ignatova, surnommée la « Cryptoqueen », est l’architecte présumée de l’une des plus grandes escroqueries financières du XXIe siècle. Née en 1980 à Roussé, en Bulgarie, elle émigre en Allemagne à l’adolescence. Élève brillante, elle étudie le droit à Constance, puis à Oxford, avant d’obtenir un doctorat en droit privé européen.


Polyglotte, élégante, ambitieuse, elle débute sa carrière chez McKinsey avant de se lancer dans les affaires. En 2012, condamnée pour fraude comptable liée à une fonderie allemande, elle tire de cette expérience un savoir stratégique sur les failles juridiques du système. En 2014, elle lance OneCoin, une prétendue cryptomonnaie révolutionnaire, vendue via un système de marketing de réseau. Présentée comme la future rivale du Bitcoin, OneCoin promet des rendements spectaculaires.


Ruja multiplie les conférences mondiales, les shows fastueux, et impose son image de leader charismatique. Elle affirme que OneCoin repose sur une blockchain innovante, accessible via des packs éducatifs vendus jusqu’à 118 000 euros. En réalité, aucune blockchain n’existe : tout repose sur une illusion entretenue par des écrans, des plateformes fictives et des présentations sophistiquées.


De 2014 à 2017, OneCoin s’étend dans plus de 175 pays. Des dizaines de milliers d’investisseurs, souvent non bancarisés ou peu informés, sont séduits. Les pays d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Europe de l’Est sont particulièrement ciblés. Ruja utilise des sociétés-écrans, manipule les cours de sa fausse cryptomonnaie, et dissimule les flux financiers dans des comptes offshore. En coulisse, les profits sont immenses : plusieurs milliards d’euros détournés. À partir de 2016, les premières alertes surgissent. Les autorités de régulation de plusieurs pays dénoncent le caractère frauduleux du projet. En 2017, la plateforme XcoinX, censée permettre la conversion des OneCoins, est brutalement fermée. Les retraits deviennent impossibles. L’inquiétude grandit.

En octobre 2017, peu avant un mandat d’arrêt américain, Ruja disparaît. Depuis, elle est introuvable. Son frère Konstantin, arrêté en 2019, coopère avec la justice américaine. Il révèle les mécanismes de blanchiment et les montages complexes orchestrés par sa sœur. En 2023, Sebastian Greenwood, cofondateur, est condamné à 20 ans de prison. Plusieurs autres complices sont également jugés, mais Ruja, elle, échappe toujours aux autorités. Le FBI la classe parmi ses dix fugitifs les plus recherchés et offre 5 millions de dollars pour sa capture. Europol participe activement à la traque. Des rumeurs l’annoncent morte, d’autres vivante à Dubaï ou en Afrique du Sud. Rien n’est confirmé.


En mars 2025, une task force internationale relance l’enquête. Des villas, yachts et comptes offshore sont saisis. Des victimes intentent des actions civiles. Mais l’argent est difficile à localiser, souvent transformé en actifs non traçables. Malgré l’ampleur du scandale, la principale instigatrice demeure insaisissable. L’affaire OneCoin illustre aussi les failles des systèmes de régulation financière face aux technologies émergentes. Pendant plusieurs années, malgré les signaux d’alerte, les autorités ont peiné à réagir efficacement. Les juridictions se heurtaient aux frontières, au manque de coordination internationale et à la sophistication des montages.


Ruja s’est engouffrée dans ces failles, profitant de la lenteur administrative et du flou juridique. Elle a aussi su exploiter les dynamiques sociales : dans des régions fragilisées, le rêve d’un enrichissement rapide a supplanté la prudence. Ruja Ignatova a ainsi bâti un empire sur la croyance, et s’est volatilisée dans un mystère encore non résolu.


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Ruja Ignatova, surnommée la « Cryptoqueen », est l’architecte présumée de l’une des plus grandes escroqueries financières du XXIe siècle. Née en 1980 à Roussé, en Bulgarie, elle émigre en Allemagne à l’adolescence. Élève brillante, elle étudie le droit à Constance, puis à Oxford, avant d’obtenir un doctorat en droit privé européen.


Polyglotte, élégante, ambitieuse, elle débute sa carrière chez McKinsey avant de se lancer dans les affaires. En 2012, condamnée pour fraude comptable liée à une fonderie allemande, elle tire de cette expérience un savoir stratégique sur les failles juridiques du système. En 2014, elle lance OneCoin, une prétendue cryptomonnaie révolutionnaire, vendue via un système de marketing de réseau. Présentée comme la future rivale du Bitcoin, OneCoin promet des rendements spectaculaires.


Ruja multiplie les conférences mondiales, les shows fastueux, et impose son image de leader charismatique. Elle affirme que OneCoin repose sur une blockchain innovante, accessible via des packs éducatifs vendus jusqu’à 118 000 euros. En réalité, aucune blockchain n’existe : tout repose sur une illusion entretenue par des écrans, des plateformes fictives et des présentations sophistiquées.


De 2014 à 2017, OneCoin s’étend dans plus de 175 pays. Des dizaines de milliers d’investisseurs, souvent non bancarisés ou peu informés, sont séduits. Les pays d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Europe de l’Est sont particulièrement ciblés. Ruja utilise des sociétés-écrans, manipule les cours de sa fausse cryptomonnaie, et dissimule les flux financiers dans des comptes offshore. En coulisse, les profits sont immenses : plusieurs milliards d’euros détournés. À partir de 2016, les premières alertes surgissent. Les autorités de régulation de plusieurs pays dénoncent le caractère frauduleux du projet. En 2017, la plateforme XcoinX, censée permettre la conversion des OneCoins, est brutalement fermée. Les retraits deviennent impossibles. L’inquiétude grandit.

En octobre 2017, peu avant un mandat d’arrêt américain, Ruja disparaît. Depuis, elle est introuvable. Son frère Konstantin, arrêté en 2019, coopère avec la justice américaine. Il révèle les mécanismes de blanchiment et les montages complexes orchestrés par sa sœur. En 2023, Sebastian Greenwood, cofondateur, est condamné à 20 ans de prison. Plusieurs autres complices sont également jugés, mais Ruja, elle, échappe toujours aux autorités. Le FBI la classe parmi ses dix fugitifs les plus recherchés et offre 5 millions de dollars pour sa capture. Europol participe activement à la traque. Des rumeurs l’annoncent morte, d’autres vivante à Dubaï ou en Afrique du Sud. Rien n’est confirmé.


En mars 2025, une task force internationale relance l’enquête. Des villas, yachts et comptes offshore sont saisis. Des victimes intentent des actions civiles. Mais l’argent est difficile à localiser, souvent transformé en actifs non traçables. Malgré l’ampleur du scandale, la principale instigatrice demeure insaisissable. L’affaire OneCoin illustre aussi les failles des systèmes de régulation financière face aux technologies émergentes. Pendant plusieurs années, malgré les signaux d’alerte, les autorités ont peiné à réagir efficacement. Les juridictions se heurtaient aux frontières, au manque de coordination internationale et à la sophistication des montages.


Ruja s’est engouffrée dans ces failles, profitant de la lenteur administrative et du flou juridique. Elle a aussi su exploiter les dynamiques sociales : dans des régions fragilisées, le rêve d’un enrichissement rapide a supplanté la prudence. Ruja Ignatova a ainsi bâti un empire sur la croyance, et s’est volatilisée dans un mystère encore non résolu.


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