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Interpol Story

S1 E3 - Xavier Dupont de Ligonnès : la très probable piste de la fuite aux USA

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13min |21/07/2025
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Description

Depuis les années 1990, Xavier Dupont de Ligonnès développe un lien profond avec les États-Unis. Plus qu’une fascination passagère, c’est une affinité intime avec un mode de vie perçu comme plus libre que celui de la France. Marié, père de quatre enfants, catholique pratiquant, il vit à Nantes dans une relative précarité, mais nourrit un rêve américain.


Il multiplie les voyages, fréquente les bars country du sud des États-Unis, s’initie au line dance et se sent en phase avec cette culture chaleureuse et discrète. En 2002, il embarque sa famille pour un long road trip américain. Ce périple, présenté comme éducatif, révèle un projet personnel : trouver un ailleurs plus en accord avec ses aspirations. En 2003, il crée une société à Miami, Netsurf Concept LLC.


Bien qu’éphémère, cette entreprise marque une volonté réelle d’intégration au système américain. Aidé par un intermédiaire franco-américain, il pose les bases d’une éventuelle réinstallation. Ce n’est pas une initiative hasardeuse, mais une démarche planifiée. Pour lui, les États-Unis sont un refuge possible, un territoire où disparaître devient envisageable. En avril 2011, quelques jours avant la découverte des corps de sa famille sous la terrasse de la maison nantaise, Xavier orchestre sa disparition. Il envoie des lettres contradictoires à ses proches. À sa mère et sa sœur, un message apaisant évoquant un départ temporaire. Puis, à d’autres, une lettre stupéfiante : il aurait travaillé pour la DEA américaine et toute la famille aurait été exfiltrée dans le cadre d’un programme de protection des témoins. $ À d’autres encore, il parle d’un départ en Australie ou vers les États-Unis. Cette multiplication de versions sert un objectif clair : retarder l’alerte et brouiller les pistes. Depuis, les signalements supposés de Xavier se sont multipliés, surtout aux États-Unis. Certains parlent d’un homme vu à Chicago, d’autres à Houston, Denver ou Jacksonville. On évoque un francophone discret, ressemblant au fugitif.


Ces apparitions, bien que jamais confirmées, sont troublantes par leur cohérence : un homme réservé, silencieux, fuyant les questions personnelles. L’anonymat des grandes villes américaines rend plausible cette hypothèse. Sans antécédents judiciaires locaux, utilisant une fausse identité, il pourrait vivre dans un emploi modeste et passer inaperçu des années durant. La théorie d’une nouvelle vie repose sur une absence totale de traces : pas de mouvements bancaires, pas de communications détectées, aucune preuve de décès. Certains experts estiment qu’une disparition réussie implique une rupture identitaire complète, une routine discrète, une discipline rigoureuse.


Dans un environnement modeste, avec des paiements en espèces, en évitant le numérique et les communautés francophones, il serait possible de rester invisible. Cette hypothèse est renforcée par son profil psychologique : capable de renoncement, méticuleux, intelligent. Il aurait pu transformer son goût pour les États-Unis en stratégie d’effacement.


Une disparition non pas romantique, mais calculée. Aujourd’hui, l’hypothèse américaine n’est ni prouvée ni réfutée, mais elle reste la plus crédible. Xavier aurait cessé d’être un homme en fuite pour devenir un homme effacé. Un homme qui lit un journal sur un banc, dans un quartier quelconque, sous une autre identité — et dont la disparition est devenue une vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Depuis les années 1990, Xavier Dupont de Ligonnès développe un lien profond avec les États-Unis. Plus qu’une fascination passagère, c’est une affinité intime avec un mode de vie perçu comme plus libre que celui de la France. Marié, père de quatre enfants, catholique pratiquant, il vit à Nantes dans une relative précarité, mais nourrit un rêve américain.


Il multiplie les voyages, fréquente les bars country du sud des États-Unis, s’initie au line dance et se sent en phase avec cette culture chaleureuse et discrète. En 2002, il embarque sa famille pour un long road trip américain. Ce périple, présenté comme éducatif, révèle un projet personnel : trouver un ailleurs plus en accord avec ses aspirations. En 2003, il crée une société à Miami, Netsurf Concept LLC.


Bien qu’éphémère, cette entreprise marque une volonté réelle d’intégration au système américain. Aidé par un intermédiaire franco-américain, il pose les bases d’une éventuelle réinstallation. Ce n’est pas une initiative hasardeuse, mais une démarche planifiée. Pour lui, les États-Unis sont un refuge possible, un territoire où disparaître devient envisageable. En avril 2011, quelques jours avant la découverte des corps de sa famille sous la terrasse de la maison nantaise, Xavier orchestre sa disparition. Il envoie des lettres contradictoires à ses proches. À sa mère et sa sœur, un message apaisant évoquant un départ temporaire. Puis, à d’autres, une lettre stupéfiante : il aurait travaillé pour la DEA américaine et toute la famille aurait été exfiltrée dans le cadre d’un programme de protection des témoins. $ À d’autres encore, il parle d’un départ en Australie ou vers les États-Unis. Cette multiplication de versions sert un objectif clair : retarder l’alerte et brouiller les pistes. Depuis, les signalements supposés de Xavier se sont multipliés, surtout aux États-Unis. Certains parlent d’un homme vu à Chicago, d’autres à Houston, Denver ou Jacksonville. On évoque un francophone discret, ressemblant au fugitif.


Ces apparitions, bien que jamais confirmées, sont troublantes par leur cohérence : un homme réservé, silencieux, fuyant les questions personnelles. L’anonymat des grandes villes américaines rend plausible cette hypothèse. Sans antécédents judiciaires locaux, utilisant une fausse identité, il pourrait vivre dans un emploi modeste et passer inaperçu des années durant. La théorie d’une nouvelle vie repose sur une absence totale de traces : pas de mouvements bancaires, pas de communications détectées, aucune preuve de décès. Certains experts estiment qu’une disparition réussie implique une rupture identitaire complète, une routine discrète, une discipline rigoureuse.


Dans un environnement modeste, avec des paiements en espèces, en évitant le numérique et les communautés francophones, il serait possible de rester invisible. Cette hypothèse est renforcée par son profil psychologique : capable de renoncement, méticuleux, intelligent. Il aurait pu transformer son goût pour les États-Unis en stratégie d’effacement.


Une disparition non pas romantique, mais calculée. Aujourd’hui, l’hypothèse américaine n’est ni prouvée ni réfutée, mais elle reste la plus crédible. Xavier aurait cessé d’être un homme en fuite pour devenir un homme effacé. Un homme qui lit un journal sur un banc, dans un quartier quelconque, sous une autre identité — et dont la disparition est devenue une vie.


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Il multiplie les voyages, fréquente les bars country du sud des États-Unis, s’initie au line dance et se sent en phase avec cette culture chaleureuse et discrète. En 2002, il embarque sa famille pour un long road trip américain. Ce périple, présenté comme éducatif, révèle un projet personnel : trouver un ailleurs plus en accord avec ses aspirations. En 2003, il crée une société à Miami, Netsurf Concept LLC.


Bien qu’éphémère, cette entreprise marque une volonté réelle d’intégration au système américain. Aidé par un intermédiaire franco-américain, il pose les bases d’une éventuelle réinstallation. Ce n’est pas une initiative hasardeuse, mais une démarche planifiée. Pour lui, les États-Unis sont un refuge possible, un territoire où disparaître devient envisageable. En avril 2011, quelques jours avant la découverte des corps de sa famille sous la terrasse de la maison nantaise, Xavier orchestre sa disparition. Il envoie des lettres contradictoires à ses proches. À sa mère et sa sœur, un message apaisant évoquant un départ temporaire. Puis, à d’autres, une lettre stupéfiante : il aurait travaillé pour la DEA américaine et toute la famille aurait été exfiltrée dans le cadre d’un programme de protection des témoins. $ À d’autres encore, il parle d’un départ en Australie ou vers les États-Unis. Cette multiplication de versions sert un objectif clair : retarder l’alerte et brouiller les pistes. Depuis, les signalements supposés de Xavier se sont multipliés, surtout aux États-Unis. Certains parlent d’un homme vu à Chicago, d’autres à Houston, Denver ou Jacksonville. On évoque un francophone discret, ressemblant au fugitif.


Ces apparitions, bien que jamais confirmées, sont troublantes par leur cohérence : un homme réservé, silencieux, fuyant les questions personnelles. L’anonymat des grandes villes américaines rend plausible cette hypothèse. Sans antécédents judiciaires locaux, utilisant une fausse identité, il pourrait vivre dans un emploi modeste et passer inaperçu des années durant. La théorie d’une nouvelle vie repose sur une absence totale de traces : pas de mouvements bancaires, pas de communications détectées, aucune preuve de décès. Certains experts estiment qu’une disparition réussie implique une rupture identitaire complète, une routine discrète, une discipline rigoureuse.


Dans un environnement modeste, avec des paiements en espèces, en évitant le numérique et les communautés francophones, il serait possible de rester invisible. Cette hypothèse est renforcée par son profil psychologique : capable de renoncement, méticuleux, intelligent. Il aurait pu transformer son goût pour les États-Unis en stratégie d’effacement.


Une disparition non pas romantique, mais calculée. Aujourd’hui, l’hypothèse américaine n’est ni prouvée ni réfutée, mais elle reste la plus crédible. Xavier aurait cessé d’être un homme en fuite pour devenir un homme effacé. Un homme qui lit un journal sur un banc, dans un quartier quelconque, sous une autre identité — et dont la disparition est devenue une vie.


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Depuis les années 1990, Xavier Dupont de Ligonnès développe un lien profond avec les États-Unis. Plus qu’une fascination passagère, c’est une affinité intime avec un mode de vie perçu comme plus libre que celui de la France. Marié, père de quatre enfants, catholique pratiquant, il vit à Nantes dans une relative précarité, mais nourrit un rêve américain.


Il multiplie les voyages, fréquente les bars country du sud des États-Unis, s’initie au line dance et se sent en phase avec cette culture chaleureuse et discrète. En 2002, il embarque sa famille pour un long road trip américain. Ce périple, présenté comme éducatif, révèle un projet personnel : trouver un ailleurs plus en accord avec ses aspirations. En 2003, il crée une société à Miami, Netsurf Concept LLC.


Bien qu’éphémère, cette entreprise marque une volonté réelle d’intégration au système américain. Aidé par un intermédiaire franco-américain, il pose les bases d’une éventuelle réinstallation. Ce n’est pas une initiative hasardeuse, mais une démarche planifiée. Pour lui, les États-Unis sont un refuge possible, un territoire où disparaître devient envisageable. En avril 2011, quelques jours avant la découverte des corps de sa famille sous la terrasse de la maison nantaise, Xavier orchestre sa disparition. Il envoie des lettres contradictoires à ses proches. À sa mère et sa sœur, un message apaisant évoquant un départ temporaire. Puis, à d’autres, une lettre stupéfiante : il aurait travaillé pour la DEA américaine et toute la famille aurait été exfiltrée dans le cadre d’un programme de protection des témoins. $ À d’autres encore, il parle d’un départ en Australie ou vers les États-Unis. Cette multiplication de versions sert un objectif clair : retarder l’alerte et brouiller les pistes. Depuis, les signalements supposés de Xavier se sont multipliés, surtout aux États-Unis. Certains parlent d’un homme vu à Chicago, d’autres à Houston, Denver ou Jacksonville. On évoque un francophone discret, ressemblant au fugitif.


Ces apparitions, bien que jamais confirmées, sont troublantes par leur cohérence : un homme réservé, silencieux, fuyant les questions personnelles. L’anonymat des grandes villes américaines rend plausible cette hypothèse. Sans antécédents judiciaires locaux, utilisant une fausse identité, il pourrait vivre dans un emploi modeste et passer inaperçu des années durant. La théorie d’une nouvelle vie repose sur une absence totale de traces : pas de mouvements bancaires, pas de communications détectées, aucune preuve de décès. Certains experts estiment qu’une disparition réussie implique une rupture identitaire complète, une routine discrète, une discipline rigoureuse.


Dans un environnement modeste, avec des paiements en espèces, en évitant le numérique et les communautés francophones, il serait possible de rester invisible. Cette hypothèse est renforcée par son profil psychologique : capable de renoncement, méticuleux, intelligent. Il aurait pu transformer son goût pour les États-Unis en stratégie d’effacement.


Une disparition non pas romantique, mais calculée. Aujourd’hui, l’hypothèse américaine n’est ni prouvée ni réfutée, mais elle reste la plus crédible. Xavier aurait cessé d’être un homme en fuite pour devenir un homme effacé. Un homme qui lit un journal sur un banc, dans un quartier quelconque, sous une autre identité — et dont la disparition est devenue une vie.


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