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INTERSTICES

Banal miracle

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12min |06/05/2024
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Description

Nous sommes en quête de miracles, ignorant ceux que nous banalisons d’instant en instant.


Élu à vie à la Vie, 

ou bien simple mortel, pas encore mort ? 

Je marche, au rythme de mes pas, de mon souffle et du cœur, une mélodie en tête. 

Devant moi, le chemin pierreux, lumineux. 

La forêt respire de mille nuances d'ombre et de transparence. 

Le vif des fleurs et des fougères, le parfum de la terre mêlé aux essences, 

le ruissellement, les bourdonnements et les chants, 

la douce brise, caresse des cimes des arbres, 

toute la nature, paisible, quelque part en France, 

à la débordante insouciance d'un matin d'été. 

Ici, sur toutes les latitudes, 

maintenant, depuis la nuit des temps et en toute saison, 

tout est donné et continue de s'offrir, de lieu en lieu et d'instant en instant. 

La valeur de ce présent est juste la Vie, 

inestimable, d'une Unique Unité. 

Ô Gratitude ! 

Le pur Amour s'exprime au-dessus de moi, devant mes yeux, sous mes pieds, 

dans ma poitrine, et tout ce que j'en perçois me vient, comme si infime. 

S'il est un lieu où coule la douceur de l'Éden, il est bien ici-bas ! 

Nous ne voyons plus le prodige, le si peu et si simple, acquis perpétuel et routinier, 

dont on ne se satisfait, et n'imaginons pas perdre à jamais, 

ce qu'aucun millénaire humain ne saurait rendre. 

En nous, s'est pauvrement banalisée l'osmose subtile de l'esprit 

dans la matière du corps et de l'univers. 

Nous aspirons à un ailleurs au-delà de nous-même, en deçà devrais-je dire, 

un n'importe où, où nous asservir à tenter frêlement de régner sur quelque chose. 

Ce faisant, nous ignorons qu'ici nous sommes dignes héritiers, dépositaires, 

tout à la fois princes et princesses, reines et souverains, 

aimés en tout cas, profondément aimés, d'un Amour si présent 

dont la quête d'absolu nous fait partir si loin, et pour si peu... 

C'est par fascination de nos vaines fringales, que nous fermons les yeux, 

bouchons nos oreilles, et nous pinçons le nez, contre-façonnons notre intelligence, 

d'ignorance en suffisance, pour compenser nos vides par nos agitations, 

et nous assoupir dans une passivité choisie pour facile. 

Notre prix, cash, est celui de l'exil, du doute, de la peur et du manque, 

des ressentiments et de tous nos regrets. 

Tant de séparations qui ne disent pas leur nom, et auxquelles nous croyons. 

Si, quelque part, crache un feu d'Enfer, c'est bien dans le mental des Hommes. 

Ce lieu n'a pas d'issue car ce n'est pas un lieu. 

Son espace, insensible et sans limite, est à la mesure des vents et des torrents de
turbulences que nous y tolérons. 

Aucune force ne nous y tient, autre que nous-mêmes. 

Sa plus solide serrure est notre préférence. 

Vois comment les grilles de ta geôle 

… Pourquoi y restes-tu ? … 

s'ouvrent sur l'Éden qui contient tout, te choie et les ignore. 

Pas facile, n'est-ce pas ? 

En témoignent tant de traditions humaines et millénaires,  

sur rouleaux de parchemins et encyclopédies. 

Ton énergie en quête de causes extérieures, 

ne fait en toi que mieux sceller ton propre enfermement. 

Or, il n'y a que toi pour voir et pour savoir, pour vouloir et pouvoir, 

assurément que toi pour, ni faire, ni agir, et prendre encore moins, 

mais discerner, connaître ce qui est à lâcher et être qui tu es, hors de ta conception. 

L'Amour n'existe pas : Il Est. 

L'existence n'est pas l'Essence. 

L'Essence est ce qui tient debout. 

L'existence concerne ce que nous mettons en dehors de Cela. 

Le Bien Est. Le bon appartient à l'existence, et c'est bien ! 

Si tu vis par la Loi, ta vie est triste et pauvre, 

comme celle du roi banni d'un royaume qui demeure endeuillé. 

Si tu vis par la Grâce, ta Loi est ta propre Nature. 

En Lui étant fidèle, tu règnes en Maître.  

---

(Rediffusion)

Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Schubert - Notturno for Piano Trio in E-flat major (Op. 148 / D.897) 

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Nous sommes en quête de miracles, ignorant ceux que nous banalisons d’instant en instant.


Élu à vie à la Vie, 

ou bien simple mortel, pas encore mort ? 

Je marche, au rythme de mes pas, de mon souffle et du cœur, une mélodie en tête. 

Devant moi, le chemin pierreux, lumineux. 

La forêt respire de mille nuances d'ombre et de transparence. 

Le vif des fleurs et des fougères, le parfum de la terre mêlé aux essences, 

le ruissellement, les bourdonnements et les chants, 

la douce brise, caresse des cimes des arbres, 

toute la nature, paisible, quelque part en France, 

à la débordante insouciance d'un matin d'été. 

Ici, sur toutes les latitudes, 

maintenant, depuis la nuit des temps et en toute saison, 

tout est donné et continue de s'offrir, de lieu en lieu et d'instant en instant. 

La valeur de ce présent est juste la Vie, 

inestimable, d'une Unique Unité. 

Ô Gratitude ! 

Le pur Amour s'exprime au-dessus de moi, devant mes yeux, sous mes pieds, 

dans ma poitrine, et tout ce que j'en perçois me vient, comme si infime. 

S'il est un lieu où coule la douceur de l'Éden, il est bien ici-bas ! 

Nous ne voyons plus le prodige, le si peu et si simple, acquis perpétuel et routinier, 

dont on ne se satisfait, et n'imaginons pas perdre à jamais, 

ce qu'aucun millénaire humain ne saurait rendre. 

En nous, s'est pauvrement banalisée l'osmose subtile de l'esprit 

dans la matière du corps et de l'univers. 

Nous aspirons à un ailleurs au-delà de nous-même, en deçà devrais-je dire, 

un n'importe où, où nous asservir à tenter frêlement de régner sur quelque chose. 

Ce faisant, nous ignorons qu'ici nous sommes dignes héritiers, dépositaires, 

tout à la fois princes et princesses, reines et souverains, 

aimés en tout cas, profondément aimés, d'un Amour si présent 

dont la quête d'absolu nous fait partir si loin, et pour si peu... 

C'est par fascination de nos vaines fringales, que nous fermons les yeux, 

bouchons nos oreilles, et nous pinçons le nez, contre-façonnons notre intelligence, 

d'ignorance en suffisance, pour compenser nos vides par nos agitations, 

et nous assoupir dans une passivité choisie pour facile. 

Notre prix, cash, est celui de l'exil, du doute, de la peur et du manque, 

des ressentiments et de tous nos regrets. 

Tant de séparations qui ne disent pas leur nom, et auxquelles nous croyons. 

Si, quelque part, crache un feu d'Enfer, c'est bien dans le mental des Hommes. 

Ce lieu n'a pas d'issue car ce n'est pas un lieu. 

Son espace, insensible et sans limite, est à la mesure des vents et des torrents de
turbulences que nous y tolérons. 

Aucune force ne nous y tient, autre que nous-mêmes. 

Sa plus solide serrure est notre préférence. 

Vois comment les grilles de ta geôle 

… Pourquoi y restes-tu ? … 

s'ouvrent sur l'Éden qui contient tout, te choie et les ignore. 

Pas facile, n'est-ce pas ? 

En témoignent tant de traditions humaines et millénaires,  

sur rouleaux de parchemins et encyclopédies. 

Ton énergie en quête de causes extérieures, 

ne fait en toi que mieux sceller ton propre enfermement. 

Or, il n'y a que toi pour voir et pour savoir, pour vouloir et pouvoir, 

assurément que toi pour, ni faire, ni agir, et prendre encore moins, 

mais discerner, connaître ce qui est à lâcher et être qui tu es, hors de ta conception. 

L'Amour n'existe pas : Il Est. 

L'existence n'est pas l'Essence. 

L'Essence est ce qui tient debout. 

L'existence concerne ce que nous mettons en dehors de Cela. 

Le Bien Est. Le bon appartient à l'existence, et c'est bien ! 

Si tu vis par la Loi, ta vie est triste et pauvre, 

comme celle du roi banni d'un royaume qui demeure endeuillé. 

Si tu vis par la Grâce, ta Loi est ta propre Nature. 

En Lui étant fidèle, tu règnes en Maître.  

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Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Schubert - Notturno for Piano Trio in E-flat major (Op. 148 / D.897) 

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Nous sommes en quête de miracles, ignorant ceux que nous banalisons d’instant en instant.


Élu à vie à la Vie, 

ou bien simple mortel, pas encore mort ? 

Je marche, au rythme de mes pas, de mon souffle et du cœur, une mélodie en tête. 

Devant moi, le chemin pierreux, lumineux. 

La forêt respire de mille nuances d'ombre et de transparence. 

Le vif des fleurs et des fougères, le parfum de la terre mêlé aux essences, 

le ruissellement, les bourdonnements et les chants, 

la douce brise, caresse des cimes des arbres, 

toute la nature, paisible, quelque part en France, 

à la débordante insouciance d'un matin d'été. 

Ici, sur toutes les latitudes, 

maintenant, depuis la nuit des temps et en toute saison, 

tout est donné et continue de s'offrir, de lieu en lieu et d'instant en instant. 

La valeur de ce présent est juste la Vie, 

inestimable, d'une Unique Unité. 

Ô Gratitude ! 

Le pur Amour s'exprime au-dessus de moi, devant mes yeux, sous mes pieds, 

dans ma poitrine, et tout ce que j'en perçois me vient, comme si infime. 

S'il est un lieu où coule la douceur de l'Éden, il est bien ici-bas ! 

Nous ne voyons plus le prodige, le si peu et si simple, acquis perpétuel et routinier, 

dont on ne se satisfait, et n'imaginons pas perdre à jamais, 

ce qu'aucun millénaire humain ne saurait rendre. 

En nous, s'est pauvrement banalisée l'osmose subtile de l'esprit 

dans la matière du corps et de l'univers. 

Nous aspirons à un ailleurs au-delà de nous-même, en deçà devrais-je dire, 

un n'importe où, où nous asservir à tenter frêlement de régner sur quelque chose. 

Ce faisant, nous ignorons qu'ici nous sommes dignes héritiers, dépositaires, 

tout à la fois princes et princesses, reines et souverains, 

aimés en tout cas, profondément aimés, d'un Amour si présent 

dont la quête d'absolu nous fait partir si loin, et pour si peu... 

C'est par fascination de nos vaines fringales, que nous fermons les yeux, 

bouchons nos oreilles, et nous pinçons le nez, contre-façonnons notre intelligence, 

d'ignorance en suffisance, pour compenser nos vides par nos agitations, 

et nous assoupir dans une passivité choisie pour facile. 

Notre prix, cash, est celui de l'exil, du doute, de la peur et du manque, 

des ressentiments et de tous nos regrets. 

Tant de séparations qui ne disent pas leur nom, et auxquelles nous croyons. 

Si, quelque part, crache un feu d'Enfer, c'est bien dans le mental des Hommes. 

Ce lieu n'a pas d'issue car ce n'est pas un lieu. 

Son espace, insensible et sans limite, est à la mesure des vents et des torrents de
turbulences que nous y tolérons. 

Aucune force ne nous y tient, autre que nous-mêmes. 

Sa plus solide serrure est notre préférence. 

Vois comment les grilles de ta geôle 

… Pourquoi y restes-tu ? … 

s'ouvrent sur l'Éden qui contient tout, te choie et les ignore. 

Pas facile, n'est-ce pas ? 

En témoignent tant de traditions humaines et millénaires,  

sur rouleaux de parchemins et encyclopédies. 

Ton énergie en quête de causes extérieures, 

ne fait en toi que mieux sceller ton propre enfermement. 

Or, il n'y a que toi pour voir et pour savoir, pour vouloir et pouvoir, 

assurément que toi pour, ni faire, ni agir, et prendre encore moins, 

mais discerner, connaître ce qui est à lâcher et être qui tu es, hors de ta conception. 

L'Amour n'existe pas : Il Est. 

L'existence n'est pas l'Essence. 

L'Essence est ce qui tient debout. 

L'existence concerne ce que nous mettons en dehors de Cela. 

Le Bien Est. Le bon appartient à l'existence, et c'est bien ! 

Si tu vis par la Loi, ta vie est triste et pauvre, 

comme celle du roi banni d'un royaume qui demeure endeuillé. 

Si tu vis par la Grâce, ta Loi est ta propre Nature. 

En Lui étant fidèle, tu règnes en Maître.  

---

(Rediffusion)

Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Schubert - Notturno for Piano Trio in E-flat major (Op. 148 / D.897) 

Description

Nous sommes en quête de miracles, ignorant ceux que nous banalisons d’instant en instant.


Élu à vie à la Vie, 

ou bien simple mortel, pas encore mort ? 

Je marche, au rythme de mes pas, de mon souffle et du cœur, une mélodie en tête. 

Devant moi, le chemin pierreux, lumineux. 

La forêt respire de mille nuances d'ombre et de transparence. 

Le vif des fleurs et des fougères, le parfum de la terre mêlé aux essences, 

le ruissellement, les bourdonnements et les chants, 

la douce brise, caresse des cimes des arbres, 

toute la nature, paisible, quelque part en France, 

à la débordante insouciance d'un matin d'été. 

Ici, sur toutes les latitudes, 

maintenant, depuis la nuit des temps et en toute saison, 

tout est donné et continue de s'offrir, de lieu en lieu et d'instant en instant. 

La valeur de ce présent est juste la Vie, 

inestimable, d'une Unique Unité. 

Ô Gratitude ! 

Le pur Amour s'exprime au-dessus de moi, devant mes yeux, sous mes pieds, 

dans ma poitrine, et tout ce que j'en perçois me vient, comme si infime. 

S'il est un lieu où coule la douceur de l'Éden, il est bien ici-bas ! 

Nous ne voyons plus le prodige, le si peu et si simple, acquis perpétuel et routinier, 

dont on ne se satisfait, et n'imaginons pas perdre à jamais, 

ce qu'aucun millénaire humain ne saurait rendre. 

En nous, s'est pauvrement banalisée l'osmose subtile de l'esprit 

dans la matière du corps et de l'univers. 

Nous aspirons à un ailleurs au-delà de nous-même, en deçà devrais-je dire, 

un n'importe où, où nous asservir à tenter frêlement de régner sur quelque chose. 

Ce faisant, nous ignorons qu'ici nous sommes dignes héritiers, dépositaires, 

tout à la fois princes et princesses, reines et souverains, 

aimés en tout cas, profondément aimés, d'un Amour si présent 

dont la quête d'absolu nous fait partir si loin, et pour si peu... 

C'est par fascination de nos vaines fringales, que nous fermons les yeux, 

bouchons nos oreilles, et nous pinçons le nez, contre-façonnons notre intelligence, 

d'ignorance en suffisance, pour compenser nos vides par nos agitations, 

et nous assoupir dans une passivité choisie pour facile. 

Notre prix, cash, est celui de l'exil, du doute, de la peur et du manque, 

des ressentiments et de tous nos regrets. 

Tant de séparations qui ne disent pas leur nom, et auxquelles nous croyons. 

Si, quelque part, crache un feu d'Enfer, c'est bien dans le mental des Hommes. 

Ce lieu n'a pas d'issue car ce n'est pas un lieu. 

Son espace, insensible et sans limite, est à la mesure des vents et des torrents de
turbulences que nous y tolérons. 

Aucune force ne nous y tient, autre que nous-mêmes. 

Sa plus solide serrure est notre préférence. 

Vois comment les grilles de ta geôle 

… Pourquoi y restes-tu ? … 

s'ouvrent sur l'Éden qui contient tout, te choie et les ignore. 

Pas facile, n'est-ce pas ? 

En témoignent tant de traditions humaines et millénaires,  

sur rouleaux de parchemins et encyclopédies. 

Ton énergie en quête de causes extérieures, 

ne fait en toi que mieux sceller ton propre enfermement. 

Or, il n'y a que toi pour voir et pour savoir, pour vouloir et pouvoir, 

assurément que toi pour, ni faire, ni agir, et prendre encore moins, 

mais discerner, connaître ce qui est à lâcher et être qui tu es, hors de ta conception. 

L'Amour n'existe pas : Il Est. 

L'existence n'est pas l'Essence. 

L'Essence est ce qui tient debout. 

L'existence concerne ce que nous mettons en dehors de Cela. 

Le Bien Est. Le bon appartient à l'existence, et c'est bien ! 

Si tu vis par la Loi, ta vie est triste et pauvre, 

comme celle du roi banni d'un royaume qui demeure endeuillé. 

Si tu vis par la Grâce, ta Loi est ta propre Nature. 

En Lui étant fidèle, tu règnes en Maître.  

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Texte déposé ©Renaud Soubise

Musique : ©Schubert - Notturno for Piano Trio in E-flat major (Op. 148 / D.897) 

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