Description
Traverser vers grandir.
Emporté par la puissance de la reliance, je pense à toi.
Puisse ce canal t'aider à relever la tête, à être fière de la grandeur que tu rayonnes et digne de tout ce que tu donnes et reçois, car tu ne reçois jamais rien sans donner, au moins ton accueil.
À distance, je m'efforce d'instant en instant d'être avec toi, et je te tiens la main.
Puisque tu donnes tant, alors la Vie te rend. Elle est en train de te faire le cadeau de l'épreuve, tout simplement parce qu'elle te fait confiance pour la passer.
Tu ne sais plus quand tu as gravi la première marche de l'escalier. Depuis, tu en as déjà tant gravi, le plus souvent dans la grâce de l'insouciance.
Il y aura toujours d'autres marches. Chacune est le nouveau pas du « pas à pas » qui est le tien, au rythme de ton potentiel grandissant à l'infini.
Je sens qu'il y a cette vérité inscrite dans l'intention première de l'origine de tout : rien, absolument rien, n'advient pour qui ou quoi n'est pas à la hauteur de le traverser.
Le défi qui se présente n'a rien de l'apparence.
Aucune apparence n'a de réelle substance.
Si le besoin réel est d'être nourri, le potentiel réel est cette monnaie dont la face est le goût et le revers la faim. La saveur n'a que la volatilité de l'apparence.
Ici, le défi est l'épopée de la suivante marche, le petit pas possible d'après, plus grand pourtant, toujours plus grand, sur le chemin de devenir soi-même.
Ce chemin est ta fortune.
Bienvenue aux problèmes !
Remettre en mouvement des muscles endormis occasionne crampes et courbatures. C'est la santé de l'âme qui s'éveille. La douleur de la renaissance. Les problèmes sont les tourments utiles de l'éclosion. Celui de la chenille est sa destinée de papillon qui la pousse à quitter sa chrysalide via la rupture lente et sensible des membranes menant au renouveau.
La tentation est grande de relâcher les bras et de se résigner à demeurer dans sa coquille. En plus d'être vain, funeste et stérile, cela demanderait le courage inconscient d'une épreuve bien plus grande et bien plus douloureuse que d'aller de l'avant, l'esprit libre et le cœur vaillant.
Il en est ainsi.
Tu as toute liberté de quitter cette salle pour entrer dans la suivante, mais à mesure que tu attends, les murs se rétrécissent. Cela s'appelle le temps.
Il sert la Vérité qui est emplie d'Amour.
Quelle que soit ta place, une autre t'attend. Jusqu'à ce que tu te trouves.
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Texte déposé ©Renaud Soubise
Musique : ©Franz Liszt - Rêve d'amour
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